L'installateur en télécoms doit être habile et minutieux. Les travaux effectués exigent une attention soutenue : le câblage d'un répartiteur, par exemple, demande la réalisation de nombreuses connexions. L'installateur doit bien connaître les techniques de base de sa profession : fixation de supports, connexion et raccordement de câbles, lecture de plans et de schémas...
Sens de la communication
En contact régulier avec la clientèle, il doit s'exprimer avec aisance et avoir une bonne présentation. Une vision normale des couleurs (absence de daltonisme) est indispensable pour exercer ce métier.
De plus en plus polyvalent
Les installations télécoms des entreprises évoluent, avec l'Internet, elles font maintenant transiter sur les mêmes câbles la voix, du texte, des images et des données. La qualification des installateurs s'oriente donc vers une réelle polyvalence, afin d'intervenir aussi bien en téléphonie que sur les réseaux informatiques (échange d'informations entre ordinateurs). Des compétences en informatique aussi bien qu'en électronique sont aussi nécessaires.
]]>L'installateur en télécoms travaille généralement comme salarié, pour le compte de petites entreprises artisanales (ou petites et moyennes entreprises) d'installation et de maintenance en télécommunications qui facturent leurs services à d'autres entreprises. Il peut être également employé par des entreprises plus importantes qui disposent de réseaux de communication étendus, et qui ont donc besoin de professionnels en interne, à demeure, telles EDF, la SNCF, un réseau hospitalier public ou privé ou encore le siège social d'une grande société... Enfin, il peut travailler pour un opérateur de télécoms, comme Orange, Free, SFR et Bouygues Telecom.
Seul ou en équipe
L'importance des installations télécoms mises en place est très variable : de quelques postes pour une entreprise artisanale, à plusieurs centaines pour une usine, le siège social d'une banque ou pour une grande entreprise publique comme la RATP. Selon la taille du chantier, l'installateur en télécoms travaille donc seul ou sous la direction d'un chef d'équipe. Lorsqu'il est salarié d'une petite entreprise, il se déplace chez les clients pour travailler.
]]>Lors de la création d'une infrastructure de réseau (souterrain ou aérien) l'installateur en télécoms organise et prépare son chantier, tire des câbles, réalise des soudures, câble des boîtiers de raccordement, contrôle le travail réalisé.
En entreprise
Lorsqu'il intervient en entreprise, l'installateur met en place les équipements de télécommunications et installe un réseau interne : autocommutateurs, répartiteurs, prises... L'autocommutateur fait communiquer entre eux les divers postes de l'entreprise et leur permet d'accéder à l'extérieur. Les répartiteurs permettent de recevoir puis de redistribuer les faisceaux de câbles. Sur ces derniers, l'installateur fixe ensuite les éléments de connexion, puis effectue le câblage de l'équipement. Il effectue aussi des travaux de modernisation, d'entretien, ou de réparation des installations.
Chez les particuliers
Il exécute les opérations de mise en service permettant de configurer l'autocommutateur selon les besoins du client. Sur son ordinateur, il enregistre les caractéristiques de chaque poste téléphonique (numéro, boîte vocale...) dans la mémoire de l'autocommutateur et le raccorde au réseau. Il vérifie ensuite le fonctionnement du système et corrige les éventuelles anomalies. Il fournit aussi au client les informations d'utilisation.
]]>Après la 3e
Certification professionnelle câbleur-raccordeur de réseaux fibre optique et FTTH (fiber to the home)
Niveau bac
Bac professionnel cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
Niveau bac + 1
FCIL technicien réseaux très haut débit fibre optique et cuivre ; technicien d'intervention sur les réseaux télécoms multi-services ; technicien assistance déploiement numérique
Mention complémentaire cybersécurité
]]>Smic
Effectifs en hausse
La profession a vu un accroissement des recrutements avec le déploiement de la fibre optique. L'installateur en télécoms est en effet habilité à installer 2 types de réseaux, mettant en oeuvre 2 technologies distinctes : les réseaux à technologie cuivre (réseau de nature électrique) et les réseaux optiques (lumière dans des fibres optiques) apportant la connexion à très haut débit. Le déploiement des réseaux très haut débit en France repose sur un grand plan d'investissement prévoyant de couvrir 95 % du territoire, avec une charge de travail pour les câbleurs raccordeurs (entre 10 000 et 17 000 postes entre 2020 et 2024). En 2020, 5,8 millions de locaux ont été rendus raccordables à la fibre.
Évolution possible
L'installateur en télécoms peut choisir parmi plusieurs évolutions professionnelles : chef d'équipe, chef de chantier... Ce professionnel de l'installation peut également choisir d'occuper un poste de technico-commercial, de technicien support client ou de chef de projet. Il étudie alors les besoins du client, lui propose un devis et des solutions adaptées, procède aux négociations et à la signature du contrat, puis assure le suivi du chantier.
]]>Durée des études
Après la 3e
Certification professionnelle câbleur-raccordeur de réseaux fibre optique et FTTH (fiber to the home).
3 ans pour préparer un bac professionnel cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés.
1 an après le bac pour préparer une FCIL technicien réseaux très haut débit fibre optique et cuivre ; technicien d'intervention sur les réseaux télécoms multi-services ; technicien assistance déploiement numérique.
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Sur un chantier d'installation, le technicien électrotechnicien calcule des formules : l'ampérage d'un disjoncteur par rapport à la longueur de fil, par exemple. De même, il s'informe régulièrement sur les normes électriques qui évoluent sans cesse : hauteur des prises, distance entre plusieurs appareils, etc.
Suivre les évolutions
Les technologies électrotechniques évoluent constamment. À l'électrotechnique traditionnelle (moteurs, distribution de l'énergie) viennent s'ajouter l'électronique de puissance (conversion des courants), les automatismes (contrôle et commande du fonctionnement des matériels) et tous les courants communicants (domotique, sécurité incendie). Le technicien électrotechnicien met donc régulièrement à jour ses connaissances et compétences.
Précision et polyvalence
Rigueur, polyvalence et capacités d'adaptation constituent les clés de la réussite. Le sens de la communication est également précieux dans la relation avec les clients et l'encadrement d'équipe.
]]>Le technicien électrotechnicien travaille dans différents types d'entreprises (qui conçoivent des installations importantes, qui fabriquent du matériel électrique, qui réalisent des installations électriques chez un client et en assurent la maintenance) qui sont souvent des structures artisanales ou de taille moyenne.
Avec des outils variés
L'environnement de travail de l'électrotechnicien et les outils mis à sa disposition sont variables. En bureau d'études, il utilise des consoles de CAO (conception assistée par ordinateur). Au sein d'un bureau d'essais, il dispose d'appareils de mesure sophistiqués. Dans l'ambiance animée d'un chantier d'installation, il travaille avec des logiciels de gestion de planning. Dans l'industrie ou en atelier, il bénéficie de machines et d'outillages de taille et de coût importants pour assurer suivi et maintenance.
]]>Le domaine d'intervention du technicien électrotechnicien inclut les matériels électriques d'un bâtiment ou d'une usine (moteurs d'ascenseur, transformateurs, disjoncteurs, etc.), mais aussi tous les automatismes qui contrôlent en permanence ces équipements. Il exerce diverses fonctions et assure la mise en service et la maintenance des équipements électriques. Chez un constructeur de matériels, il dessine, grâce à un logiciel spécialisé, des moteurs ou des transformateurs en suivant les directives de l'ingénieur. Chef de chantier, il organise le travail des équipes, gère les approvisionnements, respecte le planning. Technicien d'études, il réalise les plans et les chiffrages des opérations.
... en passant par le contrôle
Le technicien électrotechnicien vérifie qu'un prototype (premier modèle) répond bien aux performances attendues. Il définit la série de tests à pratiquer, choisit les appareils de mesure à utiliser, réalise les essais, interprète les résultats et propose des modifications. Technicien de maintenance il répare des pannes ponctuelles dans le respect des normes de sécurité.
]]>Niveau bac + 2
BTS électrotechnique
Niveau bac + 3
BUT génie électrique et informatique industrielle
Licence professionnelle mention métiers de l'électricité et de l'énergie
]]>À partir de 1830 euros brut par mois + primes d'horaires postés (dans l'industrie).
Une diversité de secteurs
Le technicien électrotechnicien travaille dans divers secteurs : BTP (bâtiment et des travaux publics), construction électrique, transports (SNCF, RATP, etc.), industries agroalimentaires, chimiques, automobiles... Dans les sociétés d'ingénierie, il conçoit des installations sur mesure pour les bureaux, hôpitaux ou usines (généralement avec de très nombreuses fonctions automatisées).
Personnel qualifié recherché
L'énergie électrique et toutes les technologies qui en découlent sont en pleine expansion. Avec le développement des automatismes, des réseaux de communication et de la domotique (automatisation de fonctions dans les maisons, les bureaux), le niveau de compétences s'élève. Les besoins en personnel qualifié restent très importants pour ce type de métier. L'expertise en électricité est notamment très recherchée dans l'industrie, sur des postes de maintenance.
Une évolution sûre et rapide
Le technicien électrotechnicien évolue rapidement, car la demande en personnel encadrant est très forte dans ce secteur. Avec un bac professionnel, il peut devenir chef d'équipe. Avec un bac + 2, chargé d'affaires. Autre possibilité : s'installer à son compte ou s'expatrier dans des pays où l'on réclame des électrotechniciens.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS électrotechnique ; 3 ans pour préparer le BUT génie électrique et informatique industrielle ou la licence professionnelle métiers de l'électricité et de l'énergie.
]]>L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne doit avoir une grande capacité de concentration pour assurer la continuité des liaisons électroniques avec les avions, ainsi qu'entre la tour de contrôle et les services techniques. Il n'a donc pas le droit à l'erreur. Sang-froid, rigueur et sens de l'organisation sont nécessaires pour maîtriser des procédures d'urgence. Par exemple, lorsqu'il y a une panne des systèmes informatiques qui pourrait provoquer un accident aérien.
Un bon niveau en ingénierie de maintenance dans l'électronique, l'informatique et les réseaux de communication est requis. S'il conserve des tâches d'électronique sur les missions de radionavigation, le métier a fortement évolué vers l'ingénierie système et informatique. En recherche, l'Iessa peut développe de nouveaux produits. Grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), il définit, par exemple, des équipements. Il effectue des simulations destinées à vérifier que toutes les fonctions sont bien remplies, puis il réalise un prototype. Il teste celui-ci avant de l'intégrer aux équipements de sécurité.
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne parle obligatoirement l'anglais, langue de travail dans les tours de contrôle.
]]>L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne travaille au sein d'un service d'études (pôle innovation, recherche et développement) de l'aviation civile, dans un "centre en route" de la navigation aérienne, dans un centre de maintenance ou dans un aéroport. Il est généralement fonctionnaire (catégorie A) dans un organisme public de la navigation aérienne dépendant du ministère chargé des Transports. Travaillant en zone considérée comme sensible, l'administration exige de lui un casier judiciaire vierge et lui procure une autorisation spéciale d'accès.
Sa présence est indispensable pour le bon fonctionnement de l'aéroport. Aussi ses horaires sont-ils atypiques et contraignants. Il travaille parfois les week-ends et les jours fériés, enchaîne les jours de travail, suivis de jours de récupération, assure des permanences la nuit. Les équipes d'Iessa en maintenance opérationnelle assurent le bon fonctionnement des systèmes 24 h/24 et 7 jours/7.
L'Iessa est en contact permanent avec les contrôleurs aériens et les différents services gestionnaires de la plateforme aéroportuaire. Il travaille en équipe avec des techniciens informatiques, des personnels administratifs et avec le chef de salle des contrôleurs aériens.
]]>L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne (Iessa) gère l'installation, l'entretien et le développement des équipements radioélectriques et électroniques aéroportuaires. De nombreux appareils électroniques et informatiques sont utilisés par les aiguilleurs du ciel, pour guider les avions afin qu'ils puissent décoller, voler et atterrir en sécurité, par tous les temps. Les enjeux sont donc essentiels. À l'Iessa de garantir la bonne marche de toutes ces installations.
Cet ingénieur fournit (au contrôle aérien ou aux usagers de l'espace aérien) des services supports : moyens de communication entre la tour et les avions, aides de navigation, surveillance air et sol, traitement des plans de vol, diffusion d'information générale et aéronautique, enregistrement, aides à la décision... Pour cela, il assure l'installation, le paramétrage, l'intégration, la validation, la maintenance et le suivi en temps réel des systèmes techniques afférents (radio, téléphone, radar, moyen de visualisation, plan de vol).
Il conçoit aussi du matériel et des composants électroniques innovants, pour améliorer la sécurité de la circulation aérienne. Il met au point des solutions techniques répondant à un cahier des charges précis, largement dicté et contraint par des standards européens.
]]>L'entrée dans cette école se fait sur concours après un bac + 2, + 3 scientifique (mathématiques, physique appliquée). Formés en 3 ans, les élèves Iessa perçoivent une rémunération (allant de 1500 € brut/mois la 1re année à 2240 € brut/ mois la 3e année, source Enac 2021). En contrepartie, les futurs diplômés s'engagent à travailler 7 ans dans la fonction publique. Il existe aussi un recrutement sur concours + dossier et entretiens avec un bac + 5.
Niveau bac + 5
Diplôme de grade master en ingénierie des systèmes électroniques de la sécurité aérienne de l'Enac
]]>2827,55euros brut par mois + primes variables en fonction de la qualification et du poste occupé.
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne bénéficie de l'assurance d'un emploi stable dans la fonction publique. Rattaché à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile), il exerce principalement dans la région parisienne ou dans les grandes villes qui ont un aéroport, ainsi que dans les Dom-Tom. Fonctionnaire (catégorie A), il change de grade en cours de carrière et sa rémunération évolue en fonction de échelons gravis.
L'ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne peut demander une mutation géographique. Il peut devenir chef d'équipe ou diriger un service. Avec de l'expérience, il peut aussi se tourner vers la recherche et le développement pour concevoir de nouveaux systèmes. Il peut enfin devenir instructeur ou se tourner vers une carrière de coopération internationale. Il a en effet un statut Atsep (Air Traffic Safety Electronics Personnel), délivré par l'Europe aux personnes qui effectuent des tâches de maintenance dans le domaine de la sécurité aérienne.
]]>Passionné de nouvelles technologies, il a aussi pour tâche d'améliorer les équipements existants. Il assume de lourdes responsabilités, car c'est de son travail que dépend la sécurité des passagers et de l'équipage. Il doit donc gérer son stress et avoir une grande capacité de concentration. Il lui faut aussi maîtriser impérativement l'anglais, qui est la langue de travail dans les tours de contrôle aérien. Ce métier attire de nombreux jeunes. Mais seulement une trentaine d'ingénieurs électroniciens des systèmes de la sécurité aérienne sont formés chaque année à l'Enac (École nationale de l'aviation civile).
3 ans (après un bac + 2) pour obtenir le diplôme en ingénierie des systèmes électroniques de la sécurité aérienne de l'Enac. Accès sur concours après une classe prépa, une L2 validée (120 crédits ECTS), un BUT. Ou 2 ans après un bac +5. Accès sur dossier et entretiens avec diplôme d'ingénieur, master...
]]>Souvent animé par une passion pour les chiens, l'éducateur doit aussi avoir un bon bagage technique. Il doit aussi se montrer pédagogue auprès de sa clientèle qu'il informe notamment sur les besoins des canidés (promenades, jeux, sociabilité avec d'autres chiens...) à respecter pour le bien-être de l'animal. Il doit aussi comprendre la relation qui unit un animal à son maître pour éventuellement corriger des travers de comportement chez l'animal.
Éduquer un chien ne se fait pas en une heure. Il faut généralement programmer plusieurs séances pour apprendre, tout en douceur, à un animal récalcitrant à mieux se comporter au sein d'un foyer ou lors de ses sorties à l'extérieur.
Il est nécessaire d'avoir certaines aptitudes commerciales, en particulier pour les indépendants qui doivent se constituer une clientèle. Savoir organiser un cours collectif suppose aussi d'avoir un bon relationnel avec les personnes.
]]>Ce métier est souvent exercé sous le statut d'indépendant, c'est-à-dire à son compte. L'éducateur canin doit alors se constituer une clientèle de particuliers. Pour augmenter les sources de revenus, il est possible de travailler avec toutes races de chiens et de diversifier les activités, en proposant, par exemple, pension canine, élevage, promenades, cours d'agility, sport canin.
Il existe quelques postes salariés dans les pensions pour chiens, les refuges, les animaleries ou encore au sein d'associations. Pour les éducateurs de chiens guides les places restent limitées : ainsi seuls 6 à 10 postes sont proposés chaque année par les associations de chiens guides d'aveugles.
L'éducateur canin peut organiser des cours collectifs mais aussi se déplacer au domicile de ses clients, à la demande. Il évalue alors la situation du chien dans son environnement quotidien avant de proposer une formule adaptée : suivi personnalisé sur 2 ou 3 séances ou bien éducation sur un plus long terme. Les éducateurs de chiens guides se déplacent en ville quotidiennement pour apprendre aux chiens à s'orienter.
]]>L'éducateur canin évalue la capacité de concentration du chien, teste son attention et lui apprend à répondre correctement à un ordre. Il peut, par exemple, lui apprendre à rester assis sans bouger, à se laisser manipuler sans crainte, à aller chercher un objet à la demande, à contrôler son agressivité en présence d'autres chiens etc.
Savoir communiquer avec son chien en lui adressant les bons signaux, ne s'improvise pas. L'éducateur canin forme également le maître à mieux comprendre son animal et à acquérir une autorité sur son chien. Pour cela, il observe d'abord le maître et son chien afin de mieux comprendre leur relation, puis indique au propriétaire du chien quelles sont les améliorations à apporter.
Certains éducateurs canins sont spécialisés : ils forment les chiens qui viendront assister les personnes en situation de handicap. Parmi eux, les éducateurs de chiens guides d'aveugles forment, pendant 6 à 10 mois, un animal à l'obéissance et aux techniques de guidage dans la rue : quadriller le déplacement, éviter les obstacles, comprendre les ordres de direction, s'arrêter devant un passage piéton... L'objectif est de le confier à l'issue à une personne déficiente visuelle qu'il aidera dans sa vie quotidienne.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture, spécialité production animale
BPA travaux de l'élevage canin et félin
Niveau bac
BP éducateur canin
Niveau bac + 2
Titre d'éducateur chiens d'aveugles
]]>A partir du Smic pour un éducateur salarié d'une association de chiens guides d'aveugles. Côté éducateurs canins indépendants, le Smic n'est pas toujours atteint en début de carrière, le chiffre d'affaires évoluant ensuite selon la clientèle.
Les éducateurs canins, à leur compte pour la plupart, connaissent des débuts difficiles car ils doivent se faire connaître et constituer une clientèle. Pour cela, ils peuvent se mettre en relation avec les vétérinaires, les associations canines, les refuges, etc.
La plupart des éducateurs canins ont des activités diversifiées : cela va des balades canines organisées avec plusieurs chiens au treibball : un sport canin utilisant de gros ballons. Certains professionnels interviennent également dans les écoles, les centres de loisirs, les animaleries.... pour des prestations ponctuelles. Ils expliquent notamment à des groupes d'enfants comment prévenir les risques de morsures.
D'autres choisissent de se spécialiser, par exemple sur un type de chien particulier (chien de traîneau, chien de garde, etc.) pour lui apprendre des techniques particulières. Enfin, certains passent des certifications complémentaires pour augmenter leurs compétences, comme une certification de comportementaliste, par exemple.
]]>2 ans pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture, spécialité production animale ; le BPA travaux de l'élevage canin et félin ; le BP éducateur canin (préparé après un diplôme de niveau CAP).
2 ans pour préparer le titre d'éducateur de chiens guides d'aveugles.
]]>Le statisticien industriel doit maîtriser les techniques et méthodes statistiques permettant d'estimer des paramètres, de modéliser des données, etc. Il doit également savoir programmer car il peut être amené à adapter ou développer certains programmes statistiques/informatiques.
Il doit également être capable de travailler en équipe avec des personnes qui ne sont pas nécessairement de son univers, comme des chefs de projet ou des ingénieurs recherche-développement, par exemple. Il est important qu'il sache se mettre à la portée de non-spécialistes des statistiques.
Il doit aussi avoir de bonnes connaissances du secteur d'activité dans lequel il travaille et effectuer une veille permanente pour rester à la pointe au niveau des techniques et programmes notamment.
]]>Travaillant beaucoup devant son ordinateur, le statisticien industriel peut également aller voir la chaîne de production de plus près pour identifier des problèmes potentiels à étudier, confirmer une hypothèse, etc.
Il travaille en équipe avec d'autres spécialistes et doit être capable de mettre son savoir et sa spécialité à la portée de tous. Il participe à des réunions et/ou les anime, et peut être amené à se déplacer.
Une veille technologique sur les méthodes et sur le secteur industriel dans lequel il évolue est indispensable. L'anglais technique notamment est également incontournable pour le statisticien industriel.
]]>Prévoir la durée de vie d'un produit industriel ou les pannes de machine, contrôler la qualité, optimiser et réguler la production... autant de défis lancés au statisticien industriel qui doit dans un premier temps analyser la demande de près, puis rechercher quelles seront les données nécessaires pour leurs recoupements et analyses. Ainsi, par exemple, il doit comprendre comment fonctionne une unité de production mais aussi comment elle peut tomber en panne.
Le statisticien s'emploie ensuite à choisir les solutions méthodologiques les plus adaptées pour traiter et analyser les informations récoltées. Le travail de croisement des données, ou " data ", se fait à l'aide de logiciels statistiques très performants et qui évoluent sans cesse. Mais l'ordinateur ne fait pas tout ! Le statisticien doit aussi analyser les courbes et graphiques, et interpréter les résultats pour en faire une synthèse, écrite et parfois orale.
Le travail du statisticien permet de répondre à la question posée au départ. Par exemple, celle de la probabilité de la durée de vie d'un produit ou d'un matériau. Cela permet ensuite aux ingénieurs des bureaux d'études d'améliorer leurs méthodes ou leurs produits.
]]>Niveau bac + 5
Master mention mathématiques appliquées, statistique ou mention mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales - MIASHS
Diplôme d'ingénieur en statistiques
]]>2900 à 3300 euros brut par mois en fonction de l'entreprise et du secteur.
Le statisticien industriel est de plus en plus recherché dans l'ensemble des secteurs, particulièrement dans les grandes entreprises, que ce soit dans la construction automobile, le BTP (bâtiment et travaux publics), la sidérurgie, les transports, les télécommunications, l'industrie pharmaceutique, l'énergie, l'environnement, etc. Les débouchés sont donc nombreux.
Les jeunes diplômés sont appréciés pour leur maîtrise des nouvelles technologies. Ils commencent généralement en tant qu'assistants, puis évoluent vers des missions de plus en plus importantes, avant d'envisager l'encadrement d'une équipe.
]]>Les statisticiens industriels sont recherchés dans tous les secteurs : de l'automobile à l'aéronautique en passant par les transports, l'environnement ou encore l'énergie.
Bac + 5 : master mention mathématiques appliquées, statistique ou mention mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales - MIASHS ou diplôme d'ingénieur en statistiques.
]]>Aimer les animaux ne suffit pas... même si cela est évidemment nécessaire ! Il faut aussi savoir faire preuve d'autorité, de patience, de compréhension, de douceur... Le sens de la pédagogie est attendu pour éduquer l'animal. Aucun dressage ne peut réussir sans une confiance réciproque entre l'animal et son maître ou sa maîtresse. De plus, l'éducateur ou l'éducatrice de chiens guides doit transmettre des techniques aux futurs propriétaires et faire preuve d'empathie en comprenant leurs difficultés afin de les aider à progresser rapidement avec leur chien.
C'est un métier d'échange avec les autres : il faut savoir déterminer quel chien conviendra le mieux au caractère et aux besoins de son futur maître, avec lequel il restera 8 à 9 ans. S'il faut bien connaître les animaux, il est nécessaire de s'intéresser aux personnes et de comprendre leurs besoins en faisant preuve d'écoute. L'éducateur ou l'éducatrice cherche à créer l'harmonie entre la personne et le chien.
L'endurance physique est aussi un plus : une dizaine de kilomètres est parcourue à pied chaque jour, auprès des 3 chiens qu'il ou elle forme en parallèle chaque année. Il faut aussi être capable de maîtriser son animal en toutes circonstances.
]]>Les éducateurs de chiens guides sont salariés par une école spécialisée, au sein d'une structure associative.
Ces professionnels passent une grande partie de leur temps dehors, pour sortir le chien et l'entraîner en répétant de nombreux exercices. Le chien doit apprendre à se déplacer en ville par tous les temps. Depuis l'école de chiens guides, les déplacements sont nombreux et quotidiens dans les centres commerciaux, les centre-villes, la campagne...
Même si l'éducateur ou l'éducatrice travaille souvent les exercices d'obéissance seul/e avec le chien, des séances collectives peuvent être organisées avec ses collègues pour juger de la concentration du chien. Le travail se fait aussi avec des bénévoles d'associations et il faut oeuvrer avec les familles d'accueil des chiens pour atteindre ses objectifs d'éducation à travers les exercices d'obéissance et de guidage. Au sein de d'une association, il ou elle est membre d'une équipe pluridisciplinaire, comprenant des personnels techniques, administratifs etc.
]]>Les éducateurs de chiens guides forment l'animal qui vivra aux côtés de personnes malvoyantes ou aveugles, en les aidant dans leurs gestes quotidiens : ouvrir ou fermer une porte, apporter un objet... Au total, un chien sait répondre à une cinquantaine d'ordres. Pendant 6 à 10 mois, l'éducateur ou l'éducatrice apprend à l'animal le guidage dans la rue, lui faisant éviter les obstacles, l'aidant à traverser en toute sécurité, lui indiquant les passages cloutés...
L'éducateur ou l'éducatrice de chiens guides suit plusieurs demandes et se charge de trouver l'animal qui correspond le mieux à chaque personne. Lors du stage de remise, il ou elle transmet aux non-voyants les gestes et les mots à utiliser pour diriger le chien, les forme pendant 2 à 3 semaines en leur apprenant à se déplacer avec l'animal. Puis, une fois le chien avec ses nouveaux maîtres, l'éducateur ou l'éducatrice de chiens guides prend régulièrement de ses nouvelles.
Il faut aussi participer au suivi des familles d'accueil qui élèvent le chien pendant sa première année et suivre l'évolution du chiot. Il s'agit d'assurer un rôle de formation auprès de ces familles qui s'engagent à développer la sociabilité de l'animal. Au centre de l'association, la propreté du chenil des animaux qu'il ou elle forme est de sa responsabilité, de même que les nourrir et leur apporter des soins.
]]>Niveau bac
BP éducateur canin
Niveau bac + 2
Titre d'éducateur de chiens guides d'aveugles
]]>À partir du Smic.
Le titre professionnel d'éducateur chiens guides d'aveugles, délivré par la FFAC (Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles), est obligatoire pour exercer. Les besoins en éducateurs restent limités : on compte environ 6 à 10 places par an...
Avant d'obtenir le titre d'éducateur, il faut être moniteur ou monitrice pendant 2 ans. Les moniteurs de chiens guides d'aveugle assurent la pré-éducation des chiots, éduquent le chien guide au harnais et font passer des certificats d'aptitude aux chiens.
Un éducateur ou une éducatrice disposant de 5 ans d'expérience peut accéder à un poste de direction technique. En effet, les écoles employant au moins 5 éducateurs sont encadrées par un directeur ou une directrice technique. Son rôle est de diriger l'équipe technique, de planifier l'acquisition des chiots en fonction des demandes, de participer à l'étude des dossiers de demande, de gérer les stocks de matériels, le nombre de familles d'accueil...
]]>2 ans, en alternance, pour préparer le titre professionnel d'éducateur de chiens guides d'aveugles, reconnu de niveau bac + 2. Cette formation, rémunérée, est mise en place par la FFAC (Fédération française des associations de chiens guides d'aveugles) et dispensée par l'AFH2A (Association de formation aux métiers du handicap visuel par l'aide animalière).
]]>Si des qualités olfactives sont indispensables au parfumeur, il doit aussi avoir d'excellentes connaissances en chimie et dans les matières premières (végétales, animales ou de synthèse) utilisées pour créer un parfum. Ce professionnel possède également un bagage technique solide en législation, droit commercial, marketing, gestion de production... La maîtrise de l'anglais est demandée.
Savoir reconnaître les parfums, mémoriser et identifier quelque 1 500 à 3 000 matières premières, être inventif et créatif : autant de qualités indispensables à tout créateur de parfums. Ce dernier doit être aussi curieux de toutes les modes : culinaires, esthétiques, vestimentaires, musicales, architecturales, et être à l'affût de toutes les tendances. Sentir l'air du temps peut l'inspirer et l'aider à lancer de nouvelles compositions olfactives.
Plusieurs centaines d'essais et de tests sont souvent nécessaires pour aboutir au produit final. Autant dire qu'il faut se montrer patient et ne pas se laisser décourager...
]]>Le parfumeur peut travailler pour différents types d'industrie : cosmétique, alimentaire (pour concevoir des arômes) ou encore chimique (pour produire notamment des détergents). La plupart des créateurs sont salariés de sociétés productrices de matières premières (naturelles ou synthétiques) et de fournisseurs de concentrés parfumants vendus aux fabricants. Si le parfumeur intègre la parfumerie de luxe, il peut être amené à se déplacer pour rencontrer les clients, en France et à l'étranger. Quant aux parfumeurs attachés à une maison qui se consacrent à une seule marque, ils se comptent sur les doigts d'une main.
Les échanges sont nombreux entre le parfumeur et d'autres professionnels. L'évaluateur, par exemple, le guide en fonction de la demande du client et de l'offre déjà présente sur le marché, évalue la formule créée, fait le lien avec l'équipe marketing... De son côté, le législateur vérifie la conformité du produit avec les normes en vigueur. Dans le laboratoire d'application, des ingénieurs mettent le concentré créé sur support de façon à pouvoir sortir le produit en solution alcoolique, en shampoing, en crème...
]]>Arômes floraux, boisés, orientaux, chyprés... le créateur parfumeur mélange différentes essences naturelles ou produits de synthèse qu'il va utiliser en notes de tête, de coeur ou de fond selon son inspiration et les souhaits de son client. Il prend connaissance de l'univers olfactif de la marque, du positionnement du produit sur le marché, avant de retranscrire ce qu'il a imaginé sous la forme d'une odeur... et d'une formule chimique. Face à son orgue à parfums où sont rangées des centaines de fioles odorantes, il réalise des dizaines d'essais et de tests avec des dosages chimiques très précis, fait des retouches, affine son projet. Une semaine est nécessaire pour créer un shampoing, 2 à 3 mois pour une eau de toilette.
Que ce soit pour un parfum de luxe ou pour un nettoyant ménager, l'alchimie opérée par le parfumeur n'est jamais totalement libre. Il faut tenir compte de contraintes réglementaires très strictes pour protéger environnement et consommateurs. Des tests d'innocuité sont ainsi réalisés pour éviter tout risque de réaction cutanée et d'allergie. Il est présent au laboratoire pour juger sa formule, s'assurer que le produit résiste sur la durée.
]]>Niveau bac + 3
Licence chimie
Licence professionnelle industries pharmaceutiques, cosmétologiques et de santé
Niveau bac + 5
Master arômes, parfums, cosmétiques
DU european fragance and cosmetic master (à l'Isipca)
Niveau bac + 6
A l'Isipca, formation de Fragance expertise formulation and application
]]>Il faut de nombreuses années pour mémoriser, assimiler et identifier les innombrables senteurs. La première opération consiste à sentir, chaque jour, les matières premières pour apprendre à les reconnaître et à les nommer. Cela prend beaucoup de temps avant d'associer les accords, mélanger et marier les essences pour obtenir une note et imaginer de nouvelles odeurs.
Les formations de parfumeurs sont peu nombreuses car les débouchés sont limités. Il existe un peu plus d'une centaine de nez en France. Les échelons à gravir sont nombreux. On peut démarrer comme assistant parfumeur pour préparer les mélanges de matières premières en suivant les formules créées par le parfumeur créateur. Devenir ensuite " parfumeur training ", puis junior afin d'approfondir les différentes facettes du métier. Occuper ensuite un poste d'évaluateur, qui interprète les souhaits du client, apporte un regard critique et émet des avis pendant l'élaboration du parfum. Ou encore effectuer du contrôle qualité. Avec l'expérience, les postes concerneront davantage la formulation chimique et la création de nouvelles odeurs.
]]>Le nez est aussi très sollicité par les industries cosmétiques et alimentaires pour le contrôle qualité. Il travaille alors en collaboration avec l'aromaticien. Nul besoin d'avoir le « pif » de Cyrano pour savoir si les matières premières utilisées pour un désodorisant ou un aliment sont fraîches : il faut simplement être capable de reconnaître les odeurs. De même pour attester que le parfum de synthèse d'une lessive est conforme à l'original et qu'il plaira au consommateur.
3 ans pour obtenir une licence pro industries pharmaceutiques, cosmétologiques et de santé : gestion, production et valorisation (1 an après un bac + 2) ; 5 ans pour un master en chimie, cosmétologie, formulation.
]]>Rigoureux, l'avocat est prêt à travailler d'arrache-pied sans compter ses heures : indispensable pour réussir. Il doit aussi être très organisé pour jongler d'un dossier à un autre et pour respecter les procédures et le calendrier judiciaire (dates des audiences).
Cet investissement personnel va de pair avec d'excellentes capacités rédactionnelles et la maîtrise des textes de loi, des règlements et de la jurisprudence. Pour cela, l'avocat se tient continuellement au courant de l'actualité juridique.
Tenu au secret professionnel, l'avocat est le confident de toutes les difficultés (judiciaires mais aussi économiques...) de ses clients. Personnage charismatique, il se distingue aussi par ses talents d'orateur et son fort pouvoir de persuasion, surtout lorsqu'il plaide au tribunal. Équilibré, réactif, il sait gérer les tensions, notamment au moment de l'audience. Il doit être capable de s'adapter à toute situation et de se remettre en question tous les jours.
]]>Exerçant une profession libérale, l'avocat est son propre patron. Mais ses activités diffèrent selon le type de cabinet (taille, spécialisation...) et son lieu d'exercice. Le quotidien d'un avocat exerçant au sein d'un grand cabinet d'affaires n'a ainsi rien à voir avec celui d'un avocat généraliste. Le premier travaille sur des dossiers très spécialisés et ne plaide pas (ou peu) au tribunal. Le second traite toutes sortes d'affaires : divorces, litiges commerciaux, infractions au Code de la route... Il peut être civiliste ou pénaliste.
Le temps fort de la vie professionnelle d'un avocat est assurément la plaidoirie (discours prononcé à l'audience) au tribunal. Il doit se montrer particulièrement convaincant, argumenter le plus efficacement possible sans se laisser impressionner par la partie adverse. Cela exige un talent d'orateur et un fort pouvoir de persuasion.
Outre la plaidoirie, le travail quotidien d'un avocat se déroule à son cabinet. Il y étudie les dossiers qui lui sont confiés et les procédures, vérifie des cas de jurisprudence, reçoit les clients...
]]>Auxiliaire de justice, l'avocat représente et défend, devant un tribunal, les particuliers ou les entreprises engagés dans un procès. Il suit des affaires civiles (accidents, divorces...) ou pénales (vols, crimes...). Dans le cadre des procédures pénales, il est présent lors des gardes à vue.
À la demande de clients confrontés à la complexité des lois, l'avocat peut rédiger des actes spécifiques (contrats de travail, statuts d'une société...) ou contresigner certains actes sous seing privé (reconnaissance de dette, bail d'habitation ou commercial, etc.). Régler un litige en évitant un procès fait aussi partie de ses missions. À lui de négocier, afin de trouver une solution favorable aux intérêts de son client. Mandaté par plusieurs parties, il peut assurer une mission de médiation conduisant à un accord à l'amiable.
L'avocat généraliste traite tous types d'affaires (pénales, commerciales...). Lorsqu'il est spécialisé, il propose ses compétences en droit de la personne, droit pénal... L'avocat d'affaires exerce uniquement pour le monde de l'entreprise. Il conseille les sociétés dans les aspects juridiques de leurs projets (fusion, rédaction de contrats...) et les défend en cas de contentieux.
]]>Niveau bac + 6
Capa (certificat d'aptitude à la profession d'avocat)
]]>3000 euros brut par mois
L'avocat est un professionnel libéral. Il exerce à titre individuel ou en tant qu'associé. Il peut aussi être collaborateur libéral d'un avocat ou d'une société d'avocats (un mode d'exercice dominant). Le salariat est très minoritaire dans la profession.
Évoluant dans un secteur fortement concurrentiel, l'avocat a tout intérêt à se spécialiser : droit des affaires, fiscal, social, communautaire (lié à l'Europe), droit lié aux nouvelles technologies (Internet, TIC : technologies de l'information et de la communication...) ou à l'environnement...
Même si la profession se porte plutôt bien, les rémunérations varient beaucoup selon l'activité, la renommée et la localisation du cabinet. Rien de comparable entre les gains, très élevés, d'un avocat d'affaires chevronné exerçant dans un grand cabinet parisien, et les revenus modestes de la plupart des débutants...
]]>4 ans pour préparer un M1 (au minimum) en droit, puis 1 an pour préparer l'examen d'entrée en EDA (École d'avocats). La formation en EDA dure 18 mois à l'issue desquels il faut passer un examen d'aptitude obtenir le Capa (certificat d'aptitude à la profession d'avocat). Le futur avocat doit ensuite prêter serment et demander son inscription au sein d'un barreau.
]]>Des notions de base en électricité et en menuiserie sont utiles ainsi qu'une connaissance des techniques de valorisation. Dans le bâtiment, il faut être capable d'établir un diagnostic lors d'une déconstruction et déterminer quel matériau est réutilisable. Savoir utiliser les logiciels courants (Word, Excel, Power Point) permet d'établir un plan d'action.
Certaines déchetteries comportent un local de réemploi : les particuliers viennent y déposer les objets susceptibles d'être réutilisés. Le rôle du technicien ou de la technicienne valoriste est alors d'accueillir le public et d'encourager et de diffuser les bonnes pratiques de valorisation des objets et des matériaux. À lui ou à elle d'inciter les visiteurs de la déchetterie à donner plutôt qu'à jeter. Cela demande d'avoir le sens du relationnel.
Le métier est aussi manuel et il faut aimer manipuler et bricoler. Il ne s'agit pas d'entasser des objets et de les stocker... Le tri doit être drastique, ce qui est irréparable, taché, etc. est mis de côté par le ou la valoriste pour être recyclé ou détruit plutôt que réemployé. Avec la pratique, ce technicien ou cette technicienne devient souvent spécialiste d'un type d'objets : livres, vêtements, jouets, électroménager, mobilier...
]]>Le ou la valoriste peut travailler dans le secteur privé, rémunéré par une association ou une entreprise spécialisée dans la valorisation des déchets. Il existe aussi des emplois en collectivité locale, par exemple, dans un syndicat mixte intercommunal de collecte et de valorisation. Les collectivités territoriales recrutent les techniciens sur concours ou sur contrat.
Le réemploi est promu par les entreprises et les associations de l'ESS (économie sociale et solidaire) qui privilégient le travail collaboratif en groupe. Les techniciens peuvent être chargés d'animer une petite équipe d'agents valoristes, auxquels ils transmettent des techniques de réemploi et dont ils coordonnent et planifient le travail.
Selon ses activités, le technicien ou la technicienne valoriste travaille dans un espace dédié au réemploi au sein d'une déchetterie, dans un atelier de réparation ou sur un plateau technique dans une recyclerie. Le port d'équipements de protection peut être nécessaire lors des opérations de valorisation (utilisation d'outils tranchants, de produits divers). Des déplacements sont possibles pour les techniciens valoristes s'ils sont chargés de la collecte des objets chez les particuliers. Un permis de conduire est alors nécessaire.
]]>Agissant au coeur de l'économie circulaire, le technicien ou la technicienne valoriste est spécialiste du réemploi, du recyclage et de la valorisation des ressources. Il ou elle assure d'abord l'organisation de la collecte des encombrants à valoriser. Il peut s'agir d'objets collectés auprès des particuliers (meubles, vêtements, petit électroménager etc.) qu'il faut ensuite transformer de manière ingénieuse. Par exemple en utilisant le bois de plusieurs commodes pour créer une bibliothèque, une armoire, etc.
Trier du matériel, le nettoyer, le réparer, en réassembler des éléments permet d'élaborer de nouveaux usages. En mettant en place des techniques de valorisation, le ou la valoriste contribue à la préservation des ressources naturelles. Grâce à son action, une part importante des déchets est recyclée plutôt que de finir à l'enfouissement ou à l'incinération.
Le technicien ou la technicienne crée un nouvel emploi pour l'objet et se charge ensuite d'en assurer la revente. Dans le secteur du bâtiment, son métier consiste à favoriser l'éco-construction par le réemploi de matériaux de déconstruction ou bien par l'utilisation de matériaux plus durables issus de ressources locales, naturelles et biosourcées.
]]>Niveau bac
Bac professionnel gestion des pollutions et protection de l'environnement
Titre professionnel technicien valoriste des ressources du bâtiment
Niveau bac + 2
BTS métiers des services à l'environnement
Titre professionnel diagnostiqueur produits, équipements, matériaux et déchets
Niveau bac + 3
BUT science et génie des matériaux parcours métiers du recyclage et de la valorisation des matériaux et des produits
Licence professionnelle en gestion de l'environnement
]]>1836 euros brut par mois pour un poste en collectivité territoriale.
La filière du réemploi fonctionne avec les associations et les entreprises de l'économie sociale et solidaire. Elles privilégient l'emploi local et la réinsertion des personnes en difficulté. Il existe des places à prendre pour les personnes formées et prêtes à animer des équipes, d'autant que le nombre des structures de réemploi s'est fortement développé ces dernières années à mesure que la législation a renforcé le rôle des collectivités en matière de prévention des déchets. Entreprises d'insertion, recycleries et ressourceries, associations de valorisation des déchets et déchetteries de collectivités locales sont les principaux employeurs.
Des PME (petite et moyennes entreprises) spécialisées proposent des solutions qui vont de la collecte à la valorisation aux artisans et entreprises du bâtiment, dont les activités produisent des gravats qui représentent des tonnages très importants. Dans ce secteur, les techniciens valoristes travaillent en recyclerie de matériaux de construction ou en bureau d'études. Un grand groupe comme Veolia a aussi des activités de recyclage et de valorisation. À terme, les techniciens valoristes peuvent se spécialiser sur un matériau biosourcé ou devenir conducteurs de travaux dans l'éco-construction.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel gestion des pollutions et protection de l'environnement.
2 ans pour préparer le BTS métiers des services à l'environnement ; 3 ans pour le BUT science et génie des matériaux parcours métiers du recyclage et de la valorisation des matériaux et des produits ou une licence professionnelle en gestion de l'environnement. Il existe aussi un titre professionnel technicien valoriste des ressources du bâtiment (niveau bac) préparé en 6 mois et un titre professionnel diagnostiqueur produits, équipements, matériaux et déchets préparé en 5 mois et (niveau bac+2).
]]>La conductrice ou le conducteur d'engins réalise un travail de précision qui requiert méthode, adresse, organisation et attention. Il ou elle connaît parfaitement les engins qu'il ou elle pilote pour en tirer le meilleur parti. Respectant les plans établis, il ou elle sait apprécier les distances et les reliefs. Un bon sens de l'observation est nécessaire pour manoeuvrer en fonction du terrain, en tenant compte du dénivelé, de la nature du sol, des risques électriques, etc. Le contrôle du chargement est également important pour répartir au mieux la charge.
On ne badine pas avec la sécurité ! Se déplaçant sur tout le chantier, il ou elle fait attention à tout ce qui se passe pour éviter les accidents matériels ou humains. Il faut évaluer le terrain, observer et écouter le mouvement des autres machines... tout en respectant les consignes de sécurité.
Savoir conduire ne suffit pas : il ou elle doit aussi contrôler le bon fonctionnement des engins et assurer la maintenance de premier niveau. Il ou elle repère les anomalies et effectue les petites réparations (changement de pièces défectueuses, par exemple). Cela nécessite des connaissances en mécanique, hydraulique, pneumatique.
]]>Sur le chantier, le conducteur ou la conductrice de travaux vit au rythme du chantier et coordonne son activité avec celle des autres professionnels, dans le respect des délais de livraison.
Il ou elle fait partie d'une équipe. Il ou elle peut exercer sur un chantier de travaux publics proche de son domicile, en France ou à l'international.
Le conducteur ou la conductrice de travaux travaille à l'extérieur, parfois en hauteur ou en sous-sol. Polyvalent/e sur plusieurs types de machines, il ou elle utilise des engins de plus en plus sophistiqués. Le port d'EPI (équipements de protection individuelle) est obligatoire : casque, vêtements fluorescents, bouchons d'oreilles, lunettes de protection...
]]>La conductrice ou le conducteur d'engins de travaux publics prépare le terrain avant les travaux. Il faut faire place nette en creusant et en déplaçant des volumes importants de terre, de pierres ou de gravats. Un travail de précision qui respecte des cotes (hauteur, profondeur, largeur). Une pelle hydraulique pour creuser, une chargeuse pour enlever les gravats, un bouteur pour déblayer, une niveleuse ou une décapeuse pour aplanir, des machines sur roues ou sur chenilles, perfectionnées, imposantes et coûteuses constituent les principaux engins qu'il ou elle manipule.
Une fois le terrain déblayé, les conducteurs participent à diverses activités : creusement ou terrassement (à l'aide d'un bulldozer, d'une tractopelle, d'une défonceuse ou d'une benne des travaux publics), construction et entretien de la chaussée (avec des balayeuses ou des fraiseuses). Ils peuvent être amenés à transporter des matériaux, des minerais ou des déblais sur des emplacements déterminés, et à prendre en charge l'acheminement de l'engin sur le chantier à l'aide d'un véhicule porteur.
Les conducteurs et les conductrices contrôlent le bon fonctionnement de leur engin et effectue la maintenance de base. Il ou elle signale les éventuelles anomalies et effectue les petites réparations.
]]>Après la 3e
CAP conducteur d'engins : travaux publics et carrières ; maintenance des matériels option B matériels de construction et de manutention
Niveau bac
Bac professionnel travaux publics
BP conducteur d'engins : travaux publics et carrières
]]>Environ 2130 euros brut par mois (hors prime).
L'activité s'exerce sur les chantiers, pour le compte de PME (petites et moyennes entreprises) ou de grands groupes. Ces derniers possèdent un important parc d'engins, toujours plus perfectionnés. On compte en France 8 000 entreprises de travaux publics qui ont recruté 5 650 conducteurs d'engins en 2021. Certaines entreprises forment elles-mêmes leurs conducteurs, notamment grâce à l'alternance.
Il ou elle peut se spécialiser sur une machine. Par exemple, un tunnelier, un engin particulièrement sophistiqué permettant de percer une colline ou de creuser en sous-sol, lors de la réalisation d'un métro, par exemple. Il ou elle peut aussi se spécialiser en apprenant de nouvelles techniques de conduite comme le laser, ou en approfondissant un ou plusieurs types de travaux (travaux souterrains ou maritimes, enrochements, etc.). À l'inverse, il ou elle peut chercher la polyvalence en se formant sur de nouveaux engins.
Avec de l'expérience, il est envisageable de devenir chef ou cheffe d'équipe et superviser le travail des ouvriers, voire chef ou cheffe de chantier. En développant ses compétences en mécanique, il est aussi possible de devenir mécanicien ou mécanicienne.
]]>2 ans pour préparer le CAP conducteur d'engins : travaux publics et carrières. Il peut être associé, pour plus de polyvalence, au CAP maintenance des matériels, option B matériel de construction et de manutention.
Après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, 2 ans pour préparer le BP conducteur d'engins : travaux publics et carrières.
3 ans pour le bac professionnel travaux publics.
]]>Rigoureux, organisé et méthodique, intraitable lorsqu'il s'agit du respect des règles de sécurité et d'hygiène, le directeur d'accueil collectif de mineurs (ACM) doit faire preuve d'imagination et de créativité quand il faut construire le projet pédagogique du séjour, ou proposer des activités en s'adaptant à chaque moment.
Première qualité du directeur ACM : le goût pour la vie en communauté et l'aptitude à motiver, dynamiser une équipe. Parce qu'il est autonome dans ses décisions, le directeur ACM doit avoir l'esprit d'initiative et l'habitude de prendre les problèmes à bras le corps. Il sait communiquer avec les jeunes et leurs parents, rassurer, convaincre, négocier avec les institutions, les fournisseurs et parfois exiger lorsqu'il s'agit de faire respecter les règles de vie en commun.
Dynamisme et résistance physique sont également des qualités nécessaires. Le directeur ACM connaît aussi parfaitement les réglementations, sait recruter et encadrer des animateurs, calculer un budget, gérer l'hébergement, l'alimentation. Sans oublier sa connaissance du développement physique et psychologique des enfants et des adolescents pour remplir au mieux sa fonction.
]]>Dès que le projet éducatif est acté, le directeur d'accueil collectif de mineurs (ACM) doit recruter une équipe d'animateurs et rédiger le projet pédagogique à partir du projet éducatif. Il doit aussi se déclarer auprès de la préfecture et souscrire un contrat d'assurance. Au quotidien, il assurera encore la gestion comptable et administrative du centre. Par exemple, en établissant un budget en fonction des activités et des effectifs prévus, en négociant des financements... Il pourra aussi, dans une petite structure, s'occuper directement d'un groupe d'enfants ou d'adolescents.
Souvent commencée dès 7 h 30, la journée du directeur ACM peut s'achever après minuit, le temps de revoir le programme du lendemain avec l'équipe d'animateurs. Les horaires s'adaptent donc au rythme des activités : en soirée, le week-end et parfois la nuit en cas d'incidents, de bobos ou de maladies pouvant interrompre le sommeil des enfants.
Ce travail reste souvent saisonnier, car lié aux périodes de vacances scolaires ou d'accueil périscolaire (classe de mer/classe de neige).
]]>Qu'il soit responsable d'un centre aéré, d'un centre de vacances, de loisirs ou d'une colonie de vacances, le directeur d'accueil collectif de mineurs (ACM) poursuit un même objectif : permettre aux jeunes (de 3 à 17 ans) de pratiquer des activités variées (sportives, culturelles, artistiques...) et d'expérimenter la vie en communauté, tout en devenant autonomes.
C'est l'organisateur (association, municipalité, comité d'entreprise, entreprise...) qui construit et propose un projet éducatif à l'intérieur duquel il explique ce qu'il va proposer aux jeunes qu'il va accueillir. Une fois le projet validé par le ministère de tutelle, c'est au directeur ACM de mettre en oeuvre ce projet, en concertation avec son équipe d'animateurs et l'organisateur.
Il informe les parents sur l'organisation du centre, leur présente le programme des activités et reste en lien avec eux pendant le séjour de leurs enfants. Il veille, d'une part, à ce que les jeunes sous sa responsabilité soient en sécurité (au niveau des transports, de l'hébergement et des activités proposées). D'autre part, à ce que les animateurs et autres collaborateurs (à l'intendance, en cuisine...) soient qualifiés pour intervenir auprès de mineurs.
]]>Niveau bac + 2
DEJEPS animation socio-éducative ou culturelle
Niveau bac + 3
DESJEPS animation socio-éducative ou culturelle
Licence professionnelle métiers de l'animation sociale, socio-éducative et socioculturelle
BUT carrières sociales
]]>De 1872 euros brut par mois à 2496 € brut par mois (en fonction de l'activité de la structure, des responsabilités et des missions).
Le directeur d'accueil collectif de mineurs (ACM) peut exercer de façon occasionnelle et à titre non professionnel. Il peut aussi occuper des emplois permanents avec les activités périscolaires (accueil des enfants avant et après la classe). Les emplois sont souvent saisonniers et à temps partiel. Il existe notamment un contrat de travail adapté à ces contraintes, le CDII (contrat à durée indéterminée intermittent).
Le directeur ACM est recruté et employé par l'organisateur qui gère le centre. Selon les cas, ce peut être une association, une commune ou une autre collectivité territoriale, un comité d'entreprise, une infrastructure sportive, etc. Il doit être mobile et accepter un éloignement de son domicile, ce qui, en la circonstance, n'est généralement pas vécu comme un inconvénient....
Les évolutions de carrière sont limitées. Il faut le plus souvent être titulaire de diplômes professionnels dans le domaine de l'animation pour occuper un poste de salarié permanent, ou passer des concours de la fonction publique territoriale. Certains choisissent de quitter l'animation et deviennent formateurs dans les domaines de la relation et de la vie de groupe.
]]>2 ans pour préparer le DEJEPS animation socio-éducative ou culturelle ; le DESJEPS animation socio-éducative ou culturelle, licence professionnelle métiers de l'animation sociale, socio-éducative et socio-culturelle.
3 ans pour préparer le DESJEPS animation socio-éducative ou culturelle ; la licence professionnelle métiers de l'animation sociale, socio-éducative et socioculturelle ; le BUT carrières sociales
]]>La chauffeuse-livreuse ou le chauffeur-livreur ne doit pas confondre vitesse et précipitation. Il est important de respecter les délais de livraison mais sans enfreindre le code de la route ni bâcler le travail. Ce professionnel délivre un service auprès d'un client de son entreprise, il doit donc prendre le temps nécessaire pour organiser ses livraisons et les papiers nécessaires, remettre le colis en mains propres, scanner le colis, faire signer les documents... Amabilité et intégrité sont indispensables.
Lever matinal, charge de travail intense, conduite seule dans les embouteillages parfois, difficultés pour se garer ou trouver une adresse malgré le GPS... les chauffeurs-livreurs doivent rester zen et résister à la pression. Ils doivent aussi s'attendre à du travail physique pour charger et décharger leur véhicule, porter les paquets, monter des escaliers, etc.
Autonomie, réactivité et organisation sont des qualités importantes pour ce métier qui se pratique généralement seul. Le permis B est bien sûr obligatoire. En fonction du poste et de l'entreprise, d'autres permis (poids lourd, cariste, etc.) peuvent également être demandés et permettent d'être plus polyvalents ou d'évoluer.
]]>Les chauffeurs-livreurs commencent généralement tôt le matin et peuvent travailler le week-end, les jours fériés, etc. Ils doivent charger et décharger des colis plus ou moins lourds et encombrants. Ils sont sous pression pour livrer en temps et en heure et parfois conduire dans les embouteillages. Ils peuvent avoir jusqu'à 200 colis à livrer en une seule journée.
Lors des livraisons aux particuliers, les difficultés peuvent s'accumuler : adresse incomplète, illisible ou introuvable, étages à monter, client absent, très bavard ou grincheux, chien agressif... Pour autant, les chauffeurs-livreurs doivent s'efforcer de rester aimable car ils représentent leur société et peuvent également être notés sur leur prestation de service.
En dehors de son passage au dépôt au début et à la fin de sa tournée, la chauffeuse-livreuse ou le chauffeur-livreur est généralement seul/e à bord de son véhicule. Pour des livraisons de meubles ou de gros matériels, ils peuvent cependant exercer en duo, surtout s'ils sont aussi chargés du montage.
]]>De bonne heure, la chauffeuse-livreuse ou le chauffeur-livreur, passe à son dépôt prendre les colis à livrer dans la journée ainsi que les documents qu'il devra faire signer aux clients. Une fois les colis chargés, il faut vérifier le véhicule, en particulier la jauge d'essence et organiser sa tournée de manière la plus efficace pour perdre le moins de temps possible, tout en tenant compte des consignes et impératifs de livraisons.
Contrairement aux chauffeurs routiers, les chauffeurs-livreurs travaillent dans un périmètre géographique relativement réduit. En milieu urbain, ils peuvent se déplacer en deux roues, voire en vélo cargo. Ils livrent à des entreprises régulières ou à des particuliers, pour une remise en mains propres. Ils s'assurent de scanner les colis et de faire signer le client, ou laissent un avis de passage en cas d'absence.
À la fin de sa tournée, la chauffeuse-livreuse ou le chauffeur-livreur retourne au dépôt avec les colis non livrés. Selon l'employeur, d'autres tâches peuvent être à sa charge comme la petite maintenance du véhicule, l'approvisionnement de machines (distributeurs de machines ou de snacks par exemple), montage de meubles, enlèvement de colis ou de matériels, etc.
]]>Après la 3e
CAP conducteur livreur de marchandises
Bac professionnel conducteur transport routier marchandises
]]>À partir du Smic.
En 2022, près de 4 000 offres étaient à pourvoir sur Pôle Emploi pour ce métier. La demande est très importante, boostée par l'explosion des commandes en lignes et des sites de vente entre particuliers notamment. Certaines entreprises proposent des postes en intérim, en temps partiel ou en CDD qui peuvent ensuite se transformer en emploi stable.
Les chauffeurs-livreurs peuvent travailler dans des sociétés de transport et de logistique, de livraison, pour une collectivité ou une entreprise qui effectue ses propres livraisons. A elle seule, La Poste livre plus de 2 milliards de colis par an, 6 jours sur 7. Chronopost, numéro 1 français de la livraison express, est suivi de DPD, filiale de La Poste, 2e réseau de livraison de colis en Europe.
Les chauffeurs-livreurs peuvent exercer à leur compte, surtout les coursiers qui se spécialisent sur les livraisons express, à la demande, en ville. Ce métier peut conduire à d'autres métiers du transport ou de la logistique notamment : chauffeur de taxi, chauffeur routier à condition de passer le permis poids lourds, déménageur, chef de quai ou magasinier pour des postes plus sédentaires... Leur débrouillardise et leur dynamisme sont aussi appréciés pour des postes d'assistants multi-tâches.
]]>2 ans pour préparer le CAP conducteur livreur de marchandises ; 3 ans pour le bac professionnel conducteur transport routier marchandises.
]]>Le métier exige d'être toujours soucieux de la sécurité et très rigoureux dans l'application des consignes. Certains travaux ont lieu alors que la circulation ferroviaire n'est pas complètement coupée : il faut alors dégager la voie pour éviter tout accident.
Si certains travaux s'apparentent à du gros oeuvre, d'autres exigent technicité et souci du détail. Les éléments à ajuster doivent être parfaitement posés et certaines parties des voies, comme les pièces d'aiguillage (appelées aiguilles de voies) doivent être positionnées au millimètre. Il faut aussi savoir lire des plans et faire preuve d'habileté manuelle pour respecter les écartements et l'équilibrage des éléments.
Le travail en plein air et en horaires décalés demande un bon esprit d'équipe. Si chaque poseur ou poseuse dispose d'une certaine autonomie, il ou elle doit être ouvert/e et posséder le goût d'apprendre pour progresser aux côtés des autres équipiers.
]]>Le poseur ou la poseuse de voies ferrées porte une "tenue haute visibilité" (vêtements de chantier oranges avec bandes réfléchissantes, chaussures de sécurité, casques, gants, lunettes et protection des oreilles). Un poseur ou une poseuse ne suffit pas pour construire une voie ! Il ou elle coordonne ses actions avec les autres membres de l'équipe pour faire avancer le chantier en suivant les instructions du chef ou de la cheffe d'équipe.
En gare, sur les voies de chemin de fer, dans les tunnels, sur les ponts... le poseur ou la poseuse se déplace au gré des chantiers, d'un lieu à l'autre, en France ou à l'étranger. L'activité s'effectue à l'extérieur, principalement la nuit, pour ne pas perturber la circulation des trains de passagers ou de marchandises en journée.
Le poseur ou la poseuse de voies doit intégrer des contraintes nécessitant de la flexibilité et une mobilité géographique : le travail a lieu en temps limité dans le respect des délais. Un chantier important comme la construction d'une nouvelle ligne de TGV nécessite un déplacement de plusieurs mois.
]]>Avant la mise en place des voies ferrées, il faut préparer et sécuriser l'intervention : délimitation des zones de travail en identifiant celles comportant des risques. Puis le poseur ou la poseuse de voies ferrées organise son environnement de travail et participe à l'approvisionnement en matériels et matériaux : rails métalliques, traverses en bois ou en bétons, vis et boulons, ballast (pierres concassées ou béton sur lesquels la voie est posée) mais aussi en outillages : pelles, engins de levage comme les lève-rails...
Le poseur ou la poseuse de voies ferrées construit de nouvelles voies à l'aide de systèmes mécaniques ou manuels (portique ou bi-grues). Il ou elle dépose le matériel sur les voies, met en place et assemble les rails et les traverses, soude des éléments métalliques, serre des boulons... Il ou elle utilise des grues pour soulever des charges lourdes, des tronçonneuses à disques pour découper des tronçons de rails, des tirefonneuses (machines pour visser et dévisser).
Il ou elle remplace aussi des éléments de voies usagés et assure l'entretien courant en changeant rails, pièces d'aiguillage, tirefonds (vis) ou encore ballast qu'il lui faut "régaler" c'est-à-dire niveler.
]]>Après la 3e
CQP poseur de voies ferrées
CAP (en métallerie, soudage, travaux publics...)
Niveau bac
Bac professionnel travaux publics
]]>1748 euros brut par mois.
Une soixantaine d'entreprises de la construction ferroviaire emploient plus de 10 700 salariés en France, dont plus de la moitié sont des ouvriers et un tiers des techniciens et agents de maîtrise. Ils sont amenés à entretenir plus de 27 000 km de réseau ferré pour assurer la mobilité des personnes et le transport des marchandises. Il existe des entreprises de taille importante comme Eiffage Rail, Colas Rail, TSO, ETF... et des sociétés plus petites ou régionales. Des postes d'opérateurs affectés exclusivement à la maintenance des voies existent au sein des gestionnaires d'infrastructures, de la SNCF ou de la RATP.
La mobilité interne est importante dans le secteur des travaux publics. Avec de l'expérience acquise sur le terrain, le poseur ou la poseuse de voies ferrées peut évoluer vers un rôle de chef ou cheffe d'équipe, pour diriger et encadrer une équipe d'ouvriers et, par la suite, il ou elle pourra éventuellement progresser vers un poste de chef ou cheffe de chantier, voire vers la conduite de travaux. Le poseur ou la poseuse peut aussi choisir de se tourner vers d'autres métiers de la voie ferrée comme soudeur ou soudeuse aluminothermique, chef ou cheffe de machine, conducteur ou conductrice d'engins, topographe etc.
]]>2 ans pour préparer un CAP ou 3 ans pour préparer un bac professionnel du domaine des travaux publics. Il existe aussi un CQP (certificat de qualification professionnelle) poseur de voies ferrées.
]]>Un club de golf est structuré selon les mêmes composantes qu'une entreprise. Il s'organise autour de tâches, de personnels, de budget, d'horaires, etc. Le directeur de golf est le chef d'orchestre de cette structure. Il doit par conséquent être un bon manager, maîtriser les aspects commerciaux, la gestion, la finance et les relations humaines. Enfin, il fait preuve d'un certain sens de l'organisation et se montre bon gestionnaire, pour assumer son rôle de chef d'entreprise.
Comme toute fonction de direction, le poste de directeur de golf implique un investissement important. C'est à lui que les salariés se réfèrent en cas de décision à prendre. En outre, ce poste demande une grande disponibilité, car le directeur de golf se trouve sur tous les fronts.
Les qualités relationnelles du directeur de golf sont également essentielles. Il développe de bons rapports avec les golfeurs. Pour cela, il est attentif aux attentes des touristes et des sportifs. Il doit donc être passionné et connaisseur du milieu golfique.
]]>Les golfs se situent dans des cadres naturels. Le directeur de golf et le personnel, de manière générale, ont pour cadre de travail un environnement vert, situé loin du bruit et de la pollution que l'on rencontre en ville.
Les journées de travail du directeur de golf sont longues. Ses horaires sont extensibles, surtout pendant la saison touristique. Comme souvent pour les métiers du secteur des loisirs, il est amené à travailler les week-ends, les jours fériés et durant les périodes de vacances.
Le responsable de golf ne se cantonne pas à rester dans son bureau. Il se déplace régulièrement dans les locaux pour superviser et organiser le personnel. Il constate ainsi si tout fonctionne normalement. En outre, afin d'offrir un service de qualité à sa clientèle, il vient à sa rencontre pour échanger avec elle et connaître ses attentes. Il est également en charge des relations publiques de la structure. Il accueille le public, peut lui proposer une visite de la structure et lui présenter les différentes prestations.
]]>Placé sous l'autorité du propriétaire du golf, le directeur de golf s'occupe des fonctions administratives, juridiques, financières et sportives du club. Il doit veiller à la rentabilité du golf. Il a en charge l'animation de l'équipe, l'organisation des animations et le bon fonctionnement de l'ensemble. Son travail de gestionnaire s'appuie en outre sur une connaissance solide du monde du golf. Dans tous les cas, le directeur de golf est responsable du développement de l'activité de son terrain, c'est à lui de superviser l'ensemble du personnel et de la clientèle.
Pour mener à bien sa mission de développement de l'activité, le responsable de golf doit faire la part belle à la communication. C'est lui qui assure les relations publiques destinées à donner une image positive de son golf. Il en assure la promotion en éditant des dépliants informatifs, en fréquentant des salons professionnels français et étrangers, en collaborant avec les offices de tourisme, etc. C'est pourquoi la maîtrise de 2 langues étrangères est souvent recommandée pour occuper une telle fonction.
]]>Niveau bac + 3
DESJEPS (diplôme d'État supérieur de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) spécialité perfectionnement sportif mention golf
Licence professionnelle dans le domaine de l'animation, la gestion et l'organisation des activités physiques et sportives
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce
Master dans le domaine de la gestion ou du management du sport
]]>Variable
On ne devient pas directeur de golf sans formation. Être responsable implique d'avoir des connaissances en gestion, en finances, en droit, etc. Par conséquent, une formation, dans le domaine de la gestion par exemple, est indispensable pour envisager un tel poste.
On comptabilise en France un peu plus de 700 golfs privés et publics, le nombre de postes de direction reste donc limité. Le directeur de golf peut être recruté et employé par des petites associations sportives, par une collectivité territoriale ou par une grosse chaîne de golfs. Les golfs privés sont majoritaires et représentent environ 60% des structures. Selon l'Observatoire des métiers du golf, les emplois d'administration et d'encadrement représentent seulement 13 % du total des emplois dans le secteur. Le poste de direction demande de l'expérience et selon cette enquête aucun directeur n'a moins de 26 ans ; toutefois ils ont moins de 5 ans d'expérience dans 30 % des cas.
]]>1 an d'études après un bac + 2 pour préparer une licence professionnelle dans le domaine de l'animation, la gestion et l'organisation des activités physiques et sportives ; ou le DESJEPS spécialité perfectionnement sportif mention golf.
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'école supérieure de commerce ou un master dans le domaine de la gestion ou du management du sport.
]]>Sans imagination, pas d'histoire palpitante. Sans talent, l'histoire sera peut-être palpitante, mais très ennuyeuse à lire ! L'écrivain aime inventer des situations, mettre en scène des personnages, concevoir un univers, etc. Inspiré par la vie quotidienne, il est également capable d'originalité, ce qui lui permet de sortir du lot. Mais c'est surtout un narrateur : il sait raconter des histoires de façon à captiver son auditoire et ses lecteurs.
L'écrivain aime les mots, est sensible aux lettres et manie la grammaire, la syntaxe, l'orthographe et les normes rédactionnelles. Très attaché à la langue, il l'exploite au maximum en écrivant ses livres d'une façon qui lui est propre : ce que l'on appelle son " style ". Celui-ci se retrouve dans tous ses écrits, quel que soit leur genre : romanesque, documentaire, théâtral...
Pour perfectionner un style, il faut l'entretenir : l'écrivain écrit et réécrit constamment. Il n'a pas peur de recommencer un ou plusieurs chapitres, voire toute son oeuvre si le premier jet n'est pas satisfaisant ou si son éditeur le lui demande. Persévérant et tenace, il lui faut souvent mettre son ego de côté pour accepter les critiques et améliorer son manuscrit.
]]>L'écrivain passe la plupart de son temps seul devant son ordinateur. Cet acte de création demande une grande concentration et peut isoler : il arrive que l'écrivain passe des journées entières, voire des nuits à rédiger.
Une fois le manuscrit terminé, l'écrivain le transmet à un éditeur qui le met alors en contact avec des illustrateurs et des maquettistes qui finaliseront la réalisation graphique du livre. Pour promouvoir son livre, l'écrivain rencontre des journalistes, des libraires et des lecteurs lors de dédicaces ou de lectures publiques.
Certains auteurs s'installent dans des résidences d'écrivains comme la Villa Médicis à Rome : ils touchent alors une allocation en échange d'une participation active aux activités de la Villa (colloques, portes ouvertes) et peuvent perfectionner et développer leurs projets. De même, grâce aux bourses du CNL (Centre national du livre) par exemple, ils se consacrent à l'écriture de leur livre sans se soucier de l'aspect financier. Enfin, les prix littéraires contribuent au succès d'un livre et offrent une reconnaissance à l'écrivain.
]]>L'écrivain écrit des fictions ou relate des histoires réelles. Ses récits peuvent être narratifs, comme les romans (historiques, policiers, de science-fiction, etc.), les biographies ou les nouvelles. Ils peuvent aussi être théâtraux (tragédies, comédies), argumentatifs (essais, pamphlets) ou graphiques (bandes dessinées, mangas). Souvent, l'écrivain se spécialise dans un seul genre. Mais il peut aussi voguer d'un genre à l'autre et écrire à la fois romans policiers et de science-fiction par exemple, ou romans d'heroic fantasy et essais.
Une fois le sujet de son livre défini, l'écrivain se documente, réalise des interviews, mène des enquêtes, etc. Plus il fera de repérages sur place et se frottera au réel, plus son livre sera crédible et plus le lecteur pourra s'identifier aux personnages. En général, l'écrivain lit beaucoup : cela lui permet en même temps de perfectionner son style et de s'inspirer, sans pour autant plagier.
Lorsque le cadre, le contexte, les personnages et tous les détails du livre sont maîtrisés par l'écrivain, place à l'écriture ! Il découpe son livre en chapitres et rédige, relit, corrige, reformule, réécrit jusqu'à ce qu'il soit satisfait de son manuscrit : il l'enverra alors à des maisons d'édition pour être publié.
]]>Niveau bac + 3
Licence mention lettres, science politique, philosophie, etc.
Niveau bac + 5
Master mention création littéraire, lettres, journalisme, philosophie, etc...
]]>Variable.
L'écrivain reçoit un à-valoir au moment de la signature de son contrat d'édition. Il touche ensuite des droits d'auteur sur la vente de ses livres, calculés selon un pourcentage du prix de vente (10 % en moyenne). Lors de dédicaces ou de salons, l'écrivain peut également percevoir des honoraires.
Tous les auteurs publiés résidant en France sont assujettis ou affiliés à l'Agessa (Association pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs) sous le statut d'artiste-auteur. Ils sont également considérés comme salariés dès lors qu'ils signent un contrat d'édition avec un éditeur. Mais obtenir un contrat est difficile et les revenus qui en découlent dépendent des ventes réalisées : très peu d'écrivains vivent de leurs écrits. La majorité exerce donc une autre activité (enseignant, journaliste, traducteur).
Un seul moyen : envoyer son manuscrit à un maximum d'éditeurs publiant des livres du même genre. Les maisons d'édition reçoivent en effet des dizaines de manuscrits par jour. Il est donc important de les cibler, en se renseignant sur leur catalogue et en s'informant sur les tendances du marché.
Certains auteurs dont le manuscrit est refusé choisissent de le publier à compte d'auteur, c'est-à-dire qu'ils paient pour être édités. Une autre solution consiste à s'auto-éditer : l'écrivain est alors son propre éditeur et s'apparente à un chef d'entreprise. Cependant, si aucun éditeur n'est prêt à payer pour publier un manuscrit, son succès est loin d'être garanti.
]]>2 ans d'études en classes préparatoires littéraires ou 3 ans d'études pour préparer une licence de langues, littératures, civilisations étrangères et régionales (LLCER), de lettres, de philosophie... . Ces diplômes peuvent être complétés par un master (2 ans).
]]>Méthode, rigueur, organisation, esprit de synthèse sont nécessaires à l'ingénieur maintenance aéronautique. Possédant des compétences techniques, il n'hésite pas à s'emparer de la clé à molette dans le hangar, s'il le faut. Il maîtrise les domaines de la qualité, de la sécurité, de l'environnement et du développement durable. Il connaît les principaux logiciels de gestion de maintenance. Il utilise aussi les principaux tableurs (Excel, Access) et possède des notions en programmation.
Ce professionnel a aussi des compétences en management pour animer et diriger des équipes de techniciens et de mécaniciens. Il doit savoir mobiliser ses troupes pour que le travail soit fait en temps et en heure, et que l'avion ne soit pas immobilisé trop longtemps.
Comme les équipes sont souvent à dimension internationale, l'ingénieur maintenance aéronautique maîtrise parfaitement l'anglais. Il sait s'adapter aux nouveaux matériels qui sont en constante évolution. La mise à jour permanente des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie. Enfin, il se montre disponible, dans un métier où les astreintes sont fréquentes.
]]>Avec des avions volant 7 jours sur 7, les professionnels de la maintenance sont tenus de se caler sur le même rythme. C'est vrai dans l'aéronautique comme dans d'autres secteurs. La vie privée est parfois bousculée.
L'ingénieur maintenance aéronautique est en contact avec les pilotes pour faire le point sur d'éventuels problèmes techniques intervenus au cours d'un vol. Il est aussi en relation avec les services production, planning et qualité. En plus du personnel technique, cet ingénieur encadre une équipe d'agents administratifs. À l'extérieur de son entreprise, il est en contact avec les constructeurs d'avions (Airbus, Boeing...) et leurs sous-traitants pour toutes les modifications ou les achats de pièces. Ces échanges supposent des déplacements à l'étranger.
Dans une compagnie aérienne, il est souvent rattaché à la direction entretien avion, qui doit assurer la navigabilité de la flotte. Hiérarchiquement, il peut rendre compte au responsable de production.
]]>Structure, train d'atterrissage, avionique, cabine, équipements... l'ingénieur maintenance gère l'ensemble du programme d'entretien des avions. La sécurité n'est pas un vain mot dans le transport aérien. Un impact sur une aile d'avion, un petit problème technique, et les conséquences peuvent être catastrophiques. Afin d'assurer une sécurité maximale aux passagers, l'ingénieur maintenance définit et optimise les moyens à mettre en oeuvre pour maintenir ou améliorer les performances de l'appareil. Il assure le maintien en bon état des équipements, du matériel et des infrastructures, il sélectionne les fournisseurs de pièces de rechange... Il travaille à partir des recommandations des constructeurs d'avions et des autorités aéronautiques sur la chronologie à respecter ou les outils à utiliser.
Il supervise les interventions de prévention ou de réparation, et définit les interventions des équipes de mécanos à l'atelier. Des techniciens de maintenance spécialisés sur certaines parties de l'avion travaillent sous sa direction. Pour avoir un regard global sur la réglementation, il s'appuie sur des experts qui collaborent avec lui. Il doit faire appliquer à la lettre les normes en vigueur.
]]>Il y a 6 écoles spécialisées en aéronautique : l'EA Salon-de-Provence, l'Enac Toulouse, l'Isae Supaéro-Ensica Toulouse, l'Isae Ensma Poitiers, l'Ipsa Paris et Toulouse, l'Estaca Paris et Laval. À signaler, 3 formations d'ingénieurs en apprentissage : au Cnam avec Ingénieurs 2000, aux Arts et Métiers ParisTech avec l'ITII PACA, au Cesi Toulouse avec l'ITII Midi-Pyrénées.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Masters mention aéronautique et espace ou ingénierie des systèmes complexes
MSc Aeronautical and Space Systems ; Aerospace Mechanics and Avionics
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en électronique et télécommunications aérospatiales
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
Cet ingénieur travaille dans les entreprises de maintenance d'équipements aéronautiques ou d'aéronefs et dans les compagnies aériennes, ou encore sur une base militaire. Le trafic aérien ne cessant d'augmenter, cela signifie davantage de passagers, davantage d'avions et davantage de maintenance. Malgré cela, les entreprises dédiées exclusivement à la maintenance ne représentent que 5 % des entreprises du secteur aérien. S'y ajoutent tout de même les compagnies aériennes, qui disposent de leurs propres ateliers. En tout, la filière maintenance représente donc 15 % des effectifs globaux de l'aérien, avec une majorité d'emplois en Ile-de-France.
Après un début de carrière dans la maintenance, l'ingénieur aéronautique peut se spécialiser et devenir expert dans un domaine précis, ou encore responsable d'un service. Il peut également se tourner vers une fonction plus commerciale comme ingénieur d'achat. Enfin, il peut aussi choisir de devenir consultant en intégrant une société de services spécialisés.
]]>Bac + 5: diplôme d'ingénieur ou masters mention aéronautique et espace ou ingénierie des systèmes complexes.
]]>L'opérateur en traitement des matériaux est précis, rigoureux, avec le sens de l'observation et du détail. Certains produits qu'il manipule sont dangereux, il sait parfaitement les identifier pour veiller à sa sécurité.
Certains matériaux, comme le titane par exemple, demandent une réelle dextérité, car ils accrochent difficilement le traitement de surface. Les postes de galvanoplaste ou de peintre exigent un savoir-faire important. Les spécialités du métier les plus recherchées requièrent souvent de la minutie, de la précision et un bon sens de l'observation.
Il est également indispensable de savoir lire un plan ou un schéma pour être capable de lancer une machine réalisant un traitement mécanique (sablage, grenaillage, etc.), ou encore pour utiliser correctement des équipements selon un plan de phase. L'opérateur en traitement des matériaux doit aussi avoir le goût du travail en équipe au sein d'un atelier.
]]>Produits chimiques, températures élevées, utilisation de lasers... les risques liés à l'application de traitements spécifiques sont réels dans ce métier. Il est donc impératif de respecter les règles de sécurité pour éviter brûlures et autres accidents graves. L'opérateur est équipé d'une combinaison, de lunettes et de gants de protection. Cette tenue est nécessaire, notamment, par exemple, lorsque les pièces sont plongées dans des bains de décapage à l'acide.
Quelle que soit la taille de l'entreprise, le travail est souvent organisé en équipes intervenant en 3 × 8 heures. La production tournant en continu, l'opérateur en traitement des matériaux peut être amené à travailler en horaires décalés (la nuit notamment), il peut aussi être d'astreinte le week-end. Il travaille en équipe avec d'autres ouvriers, sous le contrôle d'un chef d'îlot ou d'un technicien.
L'opérateur peut être employé dans des entreprises spécialisées en traitement des matériaux. La plupart des 1 200 entreprises spécialisées sont de petite taille mais certaines dépassent la centaine d'employés. Il peut aussi exercer dans les ateliers de traitement intégrés aux usines des secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de l'électroménager, etc.
]]>Le traitement d'un matériau (métal, plastique, verre, céramique...) utilisé pour fabriquer une bouteille, un emballage, un vitrage... améliore les performances dudit produit. Le traitement peut être thermique (par chauffage ou refroidissement), pour offrir une meilleure résistance aux chocs et à l'usure ; ou alors de surface, pour lutter contre la corrosion ou donner un aspect précis au matériau (brillant, mat, creusé...). Pour l'opérateur en traitement des matériaux, il peut s'agir de plonger une pièce industrielle dans un bain de solution chimique ou électrolytique, pour y déposer une couche métallique (or, cuivre, argent, nickel...), ou bien d'appliquer une peinture.
L'opérateur calcule les volumes et les surfaces à traiter, prépare les produits nécessaires, procède aux réglages des équipements dont il assure la conduite et la surveillance. Il corrige les dérives éventuelles et entretient les installations. Les manipulations ne sont pas toujours simples : pour traiter une pale d'hélicoptère, par exemple, la cuve d'un bain chimique a un volume de plusieurs m3.
L'opérateur prépare les pièces et surveille le déroulement des opérations. Il vérifie ses pièces et travaille en relation avec le service qualité.
]]>Niveau bac
Bac professionnel traitements des matériaux
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et la qualification).
Le traitement de surface se porte bien. Les progrès de la recherche et l'exigence de qualité des entreprises ont engendré un boom spectaculaire du secteur. Toutes les entreprises cherchent désormais à optimiser les produits dès leur conception. Les besoins sont importants dans le travail des métaux, les industries mécaniques (fabrication de machines), l'automobile, l'aéronautique, l'équipement ménager, l'ameublement et le matériel de bureau, l'optique-lunetterie, le ferroviaire, le médical ou encore la mécanique de précision... car le traitement des matériaux concerne quasiment tous les secteurs industriels.
Selon l'Union des industries de traitements de surfaces, 60 % des entreprises spécialisées recherchent du personnel, avec des emplois répartis partout en France.
Avec le temps, l'opérateur peut accéder à des postes d'encadrement (chef d'atelier, par exemple) ou de technicien des méthodes (en préparation de la fabrication notamment).
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel traitement des matériaux.
]]>Médiateur dans l'âme, l'économe de flux est avant tout une personne de dialogue. Pour défendre ses idées, faire passer ses messages et sensibiliser un large public, il doit savoir argumenter et convaincre. Un sérieux sens du relationnel, doublé de solides capacités pédagogiques, est donc indispensable. Bien entendu, savoir écouter est impératif.
L'économe de flux est un professionnel convaincu de la nécessité d'adopter une authentique démarche de développement durable. Ce métier séduit en priorité ceux qui veulent avoir une action concrète et qui souhaitent agir pour la planète. Il faut être un fervent défenseur des énergies renouvelables et avoir une réelle envie de transmettre à tous le respect de l'environnement.
Pour réussir dans le métier, des capacités d'investigation et d'analyse sont recommandées. Un certain talent pour la gestion comptable est apprécié. De bonnes connaissances des réglementations sur l'eau et l'énergie sont nécessaires. Enfin, de solides compétences techniques dans les domaines thermique et énergétique sont également indispensables.
]]>Fonctionnaire ou contractuel dans le secteur public, l'économe de flux participe à une politique concrète de développement durable, au niveau de la ville, d'un groupement de communes, d'un département ou d'une région. Il agit alors contre le gaspillage dans les bâtiments publics et les équipements collectifs (établissements scolaires, salles de sport, piscines, etc.). Autonome dans l'organisation de son travail, il collabore souvent avec d'autres personnels, notamment ceux des services techniques ou ceux du service de l'urbanisme.
Dans le secteur privé, il intervient pour améliorer l'habitat ou promouvoir l'utilisation d'énergies renouvelables. Il peut être salarié d'une grande entreprise de l'énergie, comme EDF (Électricité de France) ou Engie, ou encore exercer dans l'industrie, sous la direction d'un responsable de l'environnement.
Ce gestionnaire travaille le plus souvent dans un bureau et ses horaires sont réguliers. Toutefois, ses missions le conduisent à se déplacer ponctuellement sur le terrain. Il visite, par exemple, des chantiers de construction ou des bâtiments en cours de rénovation (bâtiments communaux, maisons privées...). Pour faire connaître les énergies durables au plus grand nombre, il se rend notamment dans les écoles.
]]>" Halte aux gaspillages ", telle est la devise de l'économe de flux. Spécialiste en économie d'énergie, il intervient sur tous les flux : chauffage, électricité, eau, climatisation, déchets... Il gère les contrats d'énergie, rédige des rapports financiers, suit l'évolution des factures de consommation, met en oeuvre un tableau de bord pour améliorer la situation.
Gestionnaire avisé et spécialiste du diagnostic, l'économe de flux est aussi un technicien ingénieux et novateur. Ainsi, il identifie les surconsommations et propose les solutions les plus économiques pour optimiser les installations existantes. Il corrige, par exemple, d'éventuels dysfonctionnements, en modifiant des réglages ou des équipements trop gourmands en énergie. Il lui reste ensuite à évaluer les résultats de ses préconisations.
L'économe de flux a aussi un rôle d'éducateur. Élus, professionnels, mais aussi élèves et enseignants... il consacre une grande partie de son temps à faire prendre conscience de l'enjeu environnemental au plus grand nombre. Il développe et organise des animations sur le thème de l'utilisation rationnelle de l'énergie. Il conseille et propose des équipements écologiques. Il rédige des plaquettes d'information.
]]>Niveau bac + 2
BTS fluides, énergies, domotique
Niveau bac + 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques
Licence professionnelle gestion et maintenance des installations énergétiques ; maîtrise de l'énergie, électricité, développement durable ; métiers de l'électricité et de l'énergie ; métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique ; métiers du BTP : performance énergétique et environnement des bâtiments
Niveau bac + 5
Master économie de l'environnement, de l'énergie et des transports ; énergétique, thermique ; énergie
Diplôme d'ingénieur spécialisé dans les domaines de la thermique ou de l'environnement
Diplôme d'ingénieur généraliste complété par des stages en entreprise dans le domaine des énergies renouvelables
]]>Le Smic pour un technicien territorial, catégorie B de la fonction publique territoriale. Un ingénieur territorial, catégorie A, débute à 1827 euros.
Aujourd'hui, le nombre de postes d'économes de flux reste limité dans les collectivités, passant de 90 à 300 dans les intercommunalités de moins de 10 000 habitants, entre 2009 et 2018. Un rapport gouvernemental estime que ce nombre devrait être multiplié par 4 dans les années à venir, alors que la question de l'économie des ressources est au coeur de la transition énergétique. La profession, promise à un bel avenir, offre par ailleurs de réelles opportunités d'évolution vers le conseil, l'étude de projet ou la formation.
Ce conseiller peut travailler partout où la question d'économie d'énergie se pose : dans les collectivités locales, mais aussi dans les universités, chez EDF et Engie, dans l'industrie, chez les bailleurs sociaux et privés et les syndics de copropriété... Des emplois de conseil existent dans les agences de l'énergie, les associations spécialisées dans l'amélioration de l'habitat, de l'urbanisme... Les créations d'emplois s'élargissent au secteur privé, aux parcs d'équipements, au transport, aux exploitations agricoles. S'il a suivi un cursus à bac + 5 (formation d'ingénieur), l'économe de flux dispose de compétences élargies et de capacités de management. Il peut alors diriger une équipe dédiée à la réduction des coûts.
]]>Il travaille dans les collectivités locales (villes, régions, départements) ; les offices de HLM (habitations à loyer modéré), chez EDF (Électricité de France) ou Engie, dans l'industrie, les syndics de copropriété… L'économe de flux favorise le dialogue : un bon sens du relationnel et de solides compétences techniques dans les domaines thermiques et énergétiques lui sont nécessaires.
2 ans pour obtenir le BTS fluides, énergies, domotique ou 3 ans pour le BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétique, complétés par une licence professionnelle (en 1 an).
5 ans pour un master en économie de l'environnement, de l'énergie et des transports ou un diplôme d'ingénieur spécialisé dans le domaine énergétique...
]]>La mécanisation extrême et l'usage croissant de l'informatique et de la robotique (à tous les stades de la production) ont conduit à une modification du rôle des professionnels du verre. Aujourd'hui, le technicien doit faire preuve d'une certaine polyvalence pour s'adapter aux nouvelles techniques. Des bases en mathématiques, en physique et en chimie sont indispensables à la compréhension du cycle verrier. En outre, une formation en mécanique ou en électromécanique facilite l'adaptation aux évolutions technologiques.
Traditionnellement rattaché aux industries de base, le verre devient nettement une industrie de transformation : imagination et faculté d'adaptation sont donc au nombre des qualités requises chez le technicien. En outre, le formage demande une grande dextérité manuelle, une bonne vue, un esprit d'analyse et de synthèse développé et un goût certain pour les sciences.
]]>Dans l'exercice de son métier, le technicien des industries du verre doit supporter un certain nombre de contraintes. En atelier, des machines pilotées automatiquement assurent, 24 heures sur 24, la composition du mélange des matières premières permettant la fabrication, puis la fusion de la pâte de verre. Suivent ensuite le formage puis la recuisson des objets. Cette production en flux tendu implique une disponibilité permanente du technicien. En matière d'organisation du travail, la règle est donc celle des 3 × 8 heures, dimanches et jours fériés compris.
En verrerie industrielle, la recherche du zéro défaut exige une attention de tous les instants, en particulier au niveau du formage sur machine. Le technicien évolue dans un environnement extrêmement mécanisé, largement informatisé, et difficile en raison de la chaleur et du bruit. Équipé de protections auditives, il doit mobiliser toute sa concentration pour éviter la production de pièces défectueuses. Lorsque la situation l'exige, il porte également des équipements spéciaux (chaussures, lunettes, combinaison ignifugée, gants...).
]]>Le technicien des industries du verre peut exercer différentes fonctions dans l'usine.
Technicien de fabrication en atelier, il prépare la pâte de verre sur la base de formules préétablies, surveille le four dans lequel est chauffée la pâte de verre et veille au maintien constant des différents réglages.
Le technicien de formage donne sa forme définitive à l'objet au moment où le verre passe à l'état pâteux et malléable.
Au sein d'un bureau d'études, le technicien assiste l'ingénieur dans l'étude des composants du verre et dans la mise au point de nouveaux procédés de fabrication et de machines.
Chargé des essais et des contrôles, il réalise des tests physico-chimiques sur le verre pour éprouver sa qualité et sa résistance à des contraintes diverses.
Technico-commercial, le technicien de l'industrie du verre est alors chargé des conseils et des ventes à la clientèle.
]]>Niveau bac
Bac techno STI2D (développement durable) ; STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués).
Niveau bac + 2
BTS des domaines des matériaux, de la chimie, de la physique, de l'électronique ou de la mécanique...
Niveau bac + 3
BUT en chimie, matériaux ou génie mécanique
]]>À partir du Smic
Avec des produits de plus en plus performants et une réglementation très technique (double vitrage des fenêtres, éclairage naturel, utilisation des vitrages en architecture...), les entreprises du bâtiment ont des besoins en personnels de plus en plus qualifiés qu'elles ont du mal à recruter. De nombreux techniciens exercent dans la fabrication des emballages ; leur recyclage représente également une part de plus en plus importante de la production verrière et crée de nombreux emplois. Les techniciens représentent 26 % des professionnels de la fabrication industrielle du verre.
Ce professionnel exerce le plus souvent son métier dans le nord et l'est de la France, où l'industrie du verre est fortement implantée. Il existe toutefois quelques verreries dans la région du Bordelais et en Languedoc-Roussillon. Les employeurs potentiels sont peu nombreux, puisqu'une vingtaine d'entreprises réalisent à elles seules la majorité du chiffre d'affaires du secteur.
]]>3 ans pour préparer un bac STI2D ou STD2A, ou encore le bac pro artisanat et métiers d'art, option verrerie scientifique et technique.
2 ans pour obtenir un BTS des domaines des matériaux, de la chimie, de la physique, de l'électronique ou de la mécanique. 3 ans pour un BUT en chimie, matériaux ou génie mécanique. Les entreprises du secteur font appel à ces diplômés qu'elles forment aux spécificités de la verrerie.
]]>Responsable de la sécurité de nombreux voyageurs, le conducteur de métro doit se conformer aux consignes et aux procédures de prévention et de sécurité. Il assure aussi un service de qualité aux usagers en les conduisant dans les meilleures conditions de confort et de régularité horaire.
En contact permanent avec ses collègues et les passagers (par le biais du micro), le conducteur de métro possède le sens des relations et du contact. Face à un incident de voyageur, il garde son sang-froid, calme la personne et prévient les secours en cas de besoin.
Pour procéder aux vérifications d'usage de sa rame, le conducteur de métro doit posséder de solides connaissances en électrotechnique, en électronique et en mécanique. Autant d'atouts au moment du recrutement, et pour faire évoluer sa carrière.
]]>Seul dans sa cabine, le conducteur de métro est néanmoins en liaison permanente avec le centre de contrôle. Responsable de la sécurité à bord des rames, il doit savoir prendre les bonnes décisions au bon moment, et sans perdre de temps !
Les systèmes d'assistance à la conduite qui équipent les nouvelles machines apportent une aide précieuse au conducteur de métro : affichage de la vitesse maximale autorisée, système de veille automatique en cas d'endormissement, indication du nombre de voitures, de la distance de freinage, de l'état et de la sécurité de la ligne empruntée.
En fonction de l'employeur, le conducteur de métro bénéficie d'horaires plus ou moins décalés. À la RATP (Régie autonome des transports parisiens), le service se fait par roulements (matin, après-midi ou nuit), entre 4 h 15 et 1 h 45 du matin. Les journées de récupération et de congé sont réparties sur l'année en fonction des obligations de service.
]]>Assurer le transport des voyageurs avec un maximum de confort et de régularité dans les horaires, telle est la mission du conducteur de métro. Il conduit sa rame en commande manuelle ou en supervisant le fonctionnement du pilotage automatique. Il communique régulièrement avec les techniciens de la circulation pour leur indiquer, le cas échéant, l'évolution d'un incident et les conséquences prévisibles sur le trafic.
En cas d'anomalie ou d'incident, grâce à des annonces sonores, le conducteur de métro rassure les passagers en les informant sur la suite de leur trajet : arrêt prolongé en station, départ différé pour ennui technique ou malaise d'une personne, changement de quai en cas de panne grave du train...
Il effectue les essais de sécurité et vérifie le bon état du matériel lors de sa prise de service. Lors du trajet, il respecte scrupuleusement la signalisation ferroviaire et les consignes de sécurité. Il surveille la voie sur laquelle il circule. Il contrôle la montée et la descente des voyageurs dans les stations.
]]>Accès : CV ; dossier ; tests psychotechniques et/ou de culture générale ; visite médicale (vue, audition, réflexes...) ;
Formation : après réussite aux tests de recrutement, le candidat reçoit une formation (d'une durée variable) théorique et pratique assurée par l'entreprise. Elle permet de maîtriser et d'assurer les opérations de conduite du métro, de connaître la signalisation des voies et les procédures de sécurité, de réaliser les dépannages de première urgence et de vérifier le bon état du matériel lors de la prise de service.
]]>A partir du 1847 euros brut en début de carrière (+ primes).
Source : RATP, 2022
La RATP est la plus grande entreprise française de transports en commun. Elle emploie près de 4 500 agents. Les conducteurs de métro font voyager près d'un million et demi de personnes chaque année !
Au cours des 5 dernières années, les 160 entreprises de transport urbain réparties sur toute la France ont recruté près de 10 000 conducteurs, tous modes de transport en commun compris : métro, tramway, bus... À elle seule, la RATP en a embauché plus de 2 000 dans tous les domaines.
Après quelques années d'expérience, le conducteur de métro peut devenir conducteur de train/TGV (9 ans d'ancienneté au minimum), chef de ligne, agent commercial, technicien de circulation...
]]>Recrutement à la RATP comme dans la plupart des entreprises de transport sur rail : sans diplôme requis ; âgé de 21 ans au minimum ; sur CV, dossier, tests psychotechniques et/ ou de culture générale et visite médicale. Puis, formation interne théorique et pratique, d'une durée variable.
]]>Réaliser des travaux d'usinage sur des machines à commande numérique demande un esprit méthodique, de la logique et une attention soutenue. Le travail de l'opérateur exige en effet des gestes précis, de la minutie et de l'astuce, sans oublier une bonne résistance physique, puisqu'il s'agit d'un travail debout en atelier, avec des horaires irréguliers. Pour lire les plans, une bonne représentation des volumes dans l'espace est nécessaire.
L'opérateur doit maîtriser schémas et formules mathématiques, et savoir utiliser les différents moyens de mesure et de contrôle des machines à commande numérique qui sont de plus en plus sophistiquées. Il doit aussi connaître les techniques d'usinage, pouvoir effectuer des réglages et la mise au point de l'outillage sur les machines multifonctions notamment.
Chaque jour, l'opérateur rencontre des problèmes différents. À lui de réagir rapidement aux situations urgentes ou aux aléas de la production. Il doit également se conformer, à tout instant, aux règles de sécurité. L'aptitude à travailler en équipe est particulièrement appréciée.
]]>Cet opérateur exerce en atelier dans de petites entreprises, sous-traitantes de grands groupes aéronautiques ou automobiles. Il peut également être salarié d'une entreprise importante de fabrication mécanique. Polyvalent, il intervient sur plusieurs machines différentes : centre de tournage, centre de fraisage... Cependant, afin d'améliorer le rendement, les machines sont de plus en plus souvent multifonctions.
Particulièrement autonome, l'opérateur maîtrise seul la conduite des machines dont il est responsable. Il fait face aux imprévus, anticipe les problèmes et effectue même de petits dépannages. Il doit tout à la fois assurer la qualité des produits réalisés et la continuité de la production.
L'opérateur travaille toujours en équipe, et ses activités l'amènent à collaborer avec les différents services de l'entreprise. De la maintenance à la gestion de production, en passant par le contrôle qualité, il échange des informations avec tous ceux qui, comme lui, cherchent à optimiser la production et à réduire les coûts. Il peut aussi demander des conseils au bureau des méthodes en cas d'usinage de nouvelles matières, par exemple.
]]>L'opérateur conduit une ou plusieurs machines à commande numérique (tour, perceuse, rectifieuse, fraiseuse...) pilotées par un programme informatique. Ces machines fabriquent des pièces mécaniques (boîtes de vitesses, moteurs...) par usinage, c'est-à-dire en enlevant du métal. En FAO (fabrication assistée par ordinateur), certaines machines multifonctions peuvent effectuer différentes opérations d'usinage (tournage, fraisage...) simultanément.
Dans le cadre du lancement et du suivi d'une production en série, l'opérateur commence par préparer le travail de fabrication. Il étudie le dessin de la pièce à réaliser, définit un mode opératoire, programme les machines, choisit les outillages, installe et règle les outils. Après les premiers essais et tests, la production en série démarre.
Une fois le système de production en route, l'opérateur surveille le bon déroulement du processus. Rien ne doit lui échapper. Tout doit être conforme. À lui de respecter la qualité, les délais et les coûts. Il contrôle des pièces finies prélevées, repère les dérives au niveau des dimensions ou des formes par exemple, et apporte les corrections nécessaires à la programmation des machines pour les rectifier.
]]>Niveau bac
Bacs pro pilote de ligne de production ; technicien en réalisation de produits mécaniques option réalisation et suivi de productions
Niveau bac + 2
BTS conception des processus de réalisation de produits
Niveau bac + 3
BUT génie mécanique et productique
]]>Salaire du débutant
De 1917 euros à 2167 euros brut par mois.
L'industrie recherche aujourd'hui des opérateurs polyvalents et de plus en plus qualifiés, capables d'occuper différents postes de travail sur une ligne de fabrication. Des places sont à prendre dans les secteurs ayant recours aux techniques d'usinage : automobile, aéronautique, construction navale, construction mécanique, construction de matériels électriques, industrie de l'armement, réalisation d'outillages... À noter : débuter en intérim est fréquent.
Dans l'industrie, les opportunités de promotion interne ne manquent pas. Avec de l'expérience, un opérateur peut rapidement encadrer une équipe et évoluer vers des fonctions de chef d'atelier (lancement, coordination et suivi de la production). Grâce à la formation professionnelle, il peut également se spécialiser et devenir par exemple programmeur sur machine à commande numérique, technicien des méthodes, technicien qualité ou encore gestionnaire de production.
]]>Il exerce en atelier, généralement dans de petites entreprises. Il est très recherché dans les secteurs ayant recours aux techniques d'usinage : automobile, aéronautique, construction navale, construction mécanique, construction de matériels électriques, industrie de l'armement, réalisation d'outillages...
3 ans pour un bac pro (pilote de ligne de production ; technicien en réalisation de produits mécaniques option réalisation et suivi de productions).
2 ans pour obtenir le BTS conception des processus de réalisation des produits ; 3 ans pour le BUT génie mécanique et productique.
]]>Les sages-femmes disposent de connaissances et de compétences diverses : fondamentaux médicaux (anatomie, biologie, embryologie, pharmacologie, infectiologie...), savoirs en gynécologie, obstétrique, pédiatrie, santé publique et sciences humaines appliquées à la maternité et à la parentalité, soins généraux des adultes et des enfants, techniques de réanimation, surveillance et prise en charge (partielle en cas de pathologies) des femmes enceintes. En libéral ou à domicile, les interventions se déroulent sans équipe médicale et exige une solide expérience.
Les moments partagés avec les patientes et les futurs parents sont forts. Pédagogie et disponibilité sont des qualités nécessaires pour nouer une relation de confiance. Face à des situations difficiles (handicap à annoncer, complications de grossesse, décès...), il faut aussi savoir rassurer, prendre du recul et répondre avec pertinence aux interrogations et aux inquiétudes des parents.
Une grande résistance physique et nerveuse est attendue, notamment à cause des horaires variables (gardes, travail de nuit et le week-end). Il faut pouvoir enchaîner les accouchements malgré la fatigue. Les responsabilités sont lourdes et le stress jamais loin.
]]>Plus de 21 % des sages-femmes ont adopté le statut libéral et plus de 6 % cumulent une autre activité. L'exercice salarié en établissement de santé demeure le mode d'exercice majoritaire (71 % des sages-femmes en activité au 01/01/2014), mais, en proportion, il est de moins en moins fréquent car l'activité libérale se développe très rapidement (+ 36 % entre 2011 et 2014), y compris chez les jeunes de la profession de moins de 30 ans (+ 11 %).
En général, la journée (ou la nuit) comprend entre 8 et 12 heures de garde, le plus souvent avec un rythme intense en raison de l'affluence de patientes. Le travail se fait en étroite collaboration avec les gynécologues-obstétriciens, les pédiatres et/ou les réanimateurs en cas de complication, de césarienne, de péridurale ou d'anesthésie générale.
Pour soulager les cabinets débordés des médecins gynécologues, le champ d'activité de la profession s'est élargi avec désormais un vrai rôle de diagnostic, de prévention et de prescription. Avec la quasi généralisation de la péridurale, les sages-femmes participent au maniement de certains outils ou au dosage de médicaments (antalgiques, coagulants...).
]]>Le ou la sage-femme assure le suivi médical de la future mère et du fœtus, prépare le couple à l'accouchement et à la parentalité, fait appel, si besoin, à des médecins, des psychologues ou des travailleurs sociaux. À l'hôpital, il ou elle pratique 70% des accouchements en autonomie (intervention d'un médecin en cas de césarienne ou de risque pour l'enfant) et contrôle la bonne santé et les réflexes du nouveau-né avec un puériculteur ou une puéricultrice. En centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification familiale, son rôle est toujours informatif et préventif.
Durant le mois après la naissance, le ou la sage-femme réalise un suivi complet : examens médicaux, repérage de vulnérabilités (vécu post-partum, lien mère-enfant, conduites à risques...), allaitement, conseils d'hygiène et d'éducation à la santé, prescription et pratique de vaccinations, rééducation périnéo-sphinctérienne.
Le ou la sage-femme peut aussi suivre les jeunes filles et les femmes en bonne santé sur le plan gynécologique (frottis, contraception, avortement médicamenteux, dépistage de cancers ou d'infections, traitements...) et les oriente vers des médecins spécialistes en cas de pathologies.
]]>
Aujourd’hui, la durée d’études est dans le meilleur des cas de 5 ans après le bac (elle passerait à 6 ans prochainement).
Sélective, l’admission en école de sages-femmes est possible après validation de la L1 option accès santé « dite L.AS » ou du parcours spécifique « accès santé » (2e essai possible en fin de L2 ou L3 de L.AS).
Le cursus de formation s’étale ensuite sur 4 ans en écoles de sages-femmes (38 écoles agréées par les régions dont 2 écoles privées payantes).
La 2e et la 3e années constituent le 1er cycle, à l’issue duquel le diplôme de formation générale en sciences maïeutiques, de niveau licence, est délivré.
En 2e cycle (4e et 5e années, formation approfondie en sciences maïeutiques), la pratique prend une place très importante (56 semaines de stages dont 6 mois en fin d'études), avec une première rémunération sous le statut d’étudiant hospitalier.
Pour obtenir le DE de sage-femme, la validation d’un certificat de synthèse clinique et thérapeutique et la soutenance d’un mémoire sont aussi requises.
La mise en place d'un 3e cycle est annoncé pour la rentrée 2024. La durée totale de la formation passera alors à 6 ans.
Niveau bac + 5
DE sage-femme
]]>2264 euros brut par mois (dans la fonction publique hospitalière).
En 2021, 23 397 sages-femmes étaient en activité. Leur nombre a fortement progressé entre 2012 et 2017 (+ 3% par an). Bien que l'exercice en hôpital reste majoritaire, le nombre de sages-femmes en libéral (ou en activité mixte) ne cesse d'augmenter. En 2021, 34% des sages-femmes exercent une activité libérale. La formation s'est ouverte aux deux sexes depuis 1984 : la profession comptant à ce jour 2,6 % d'hommes.
Aujourd'hui, rares sont les établissements de santé qui proposent un CDI (contrat à durée indéterminée) pour les jeunes entrant dans la profession. Les établissements publics continuent à embaucher, mais de plus en plus souvent en proposant un CDD (contrat à durée déterminée).
Avec de l'expérience et une formation spécifique (master en santé publique, management et ingénierie de la santé, biologie...), les sages-femmes peuvent évoluer vers la recherche, l'enseignement de la profession, mais aussi se spécialiser en puériculture. En raison de dispense partielle de scolarité, il est également possible de se réorienter vers le domaine paramédical pour se former à un autre métier (ergothérapie, soins infirmiers, kinésithérapie...).
]]>À l'aide de technologies de pointe (monitoring, échographies...), le ou la sage-femme pratique 75 % des accouchements en totale autonomie.Si nécessaire, il ou elle peut faire appel à des médecins spécialistes. Après la naissance, son rôle est aussi de donner divers conseils. Par exemple, sur l'allaitement et l'hygiène du nourrisson.
Les sages-femmes sont aussi des spécialistes de la femme en bonne santé, de l'adolescence à la ménopause, grâce à leurs compétences médicales variées : consultations gynécologiques préventives, contraception, vaccination, avortement médicamenteux.
Les sages-femmes exercent surtout à l'hôpital ou en clinique, mais aussi en libéral. Ce métier exige une solide résistance nerveuse et physique (horaires, stress).
5 ans pour préparer le DE de sage-femme. La formation commence par une 1re année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités. Puis 4 ans en école de sages-femmes.
]]>Certaines de ses activités sont méconnues : contraception, vaccination, consultations gynécologiques préventives, avortement médicamenteux. Cette profession s'exerce en hôpital ou en clinique, mais aussi en activité libérale.
]]>Un ingénieur forage est un expert technique à la pointe de sa spécialité. Il doit également faire preuve d'une certaine autorité pour s'imposer sur le terrain. À chaque mission, il doit s'adapter à la situation locale, à une nouvelle équipe, etc., tout en imposant ses directives. Sa capacité à travailler en équipe multiculturelle et à manager est essentielle.
Sans cesse confronté à des problèmes techniques qu'il doit résoudre en temps réel, l'ingénieur forage doit avoir une bonne résistance au stress et faire preuve d'autonomie. Le sens de l'innovation et de la créativité est alors indispensable pour trouver des solutions, car chaque heure perdue coûte cher dans ce secteur.
Dans l'industrie pétrolière, la mobilité s'entend en termes géographiques, mais également en termes de poste. Il est indispensable de changer de poste tous les 3 à 5 ans. La formation continue et la veille sont également indispensables dans ce secteur en forte évolution.
]]>L'ingénieur forage effectue une grande partie de sa carrière à l'étranger, essentiellement en Afrique, Asie, Amérique latine, parfois dans des régions inhabitées, voire hostiles (déserts, haute-mer, grand Nord). En effet, à cause de la pénurie, il faut désormais aller chercher les hydrocarbures plus loin et plus profondément. À chaque fois, il doit s'adapter aux conditions climatiques (parfois extrêmes) que ce soit sur une plateforme off-shore ou dans une région froide. Sur les plateformes, les équipes se relaient jour et nuit. Souvent, elles alternent 4 semaines de travail sur site (12 heures par jour, 7 jours sur 7) et 4 semaines de récupération.
La langue officielle de l'industrie pétrolière est l'anglais. Outre le fait de travailler à l'étranger la plupart du temps, l'ingénieur forage s'intègre dans des équipes multiculturelles et pluridisciplinaires, y compris lorsqu'il rentre en France pour effectuer des missions au siège, par exemple.
L'ingénieur forage est garant de la sécurité des forages et du respect de l'environnement qui sont constamment au coeur de ses préoccupations. Une pression supplémentaire qu'il doit apprendre à gérer.
]]>L'ingénieur forage est intégré au secteur exploitation-production de l'industrie pétrolière, après la phase d'exploration. Charge à lui de concevoir le programme de forage (nombre de puits, emplacement, trajectoire des percées, etc.), en prévoyant sa durée et son coût. Il doit également prendre en compte 2 facteurs essentiels : la sécurité et le respect de l'environnement.
Il prépare ensuite le programme à proprement dit, en choisissant le matériel et les techniques les mieux adaptés au projet, que celui-ci se passe en mer (off-shore) ou sur terre. Pour cela, il étudie les terrains traversés par le forage, les pressions, la résistance nécessaire des ouvrages. Il doit également prendre en compte dans son programme le traitement (séparation de l'huile, du gaz et de l'eau, par exemple) et le transport vers une raffinerie ou un tanker.
Sur le terrain, l'ingénieur forage suit la réalisation du puits et participe, au quotidien, à la résolution des problèmes techniques qui ne manquent jamais de survenir. Il passe la main à l'ingénieur d'exploitation une fois les derniers tests réalisés. Ensuite, il rend compte de ses réalisations et tente d'optimiser son travail pour la mission suivante.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation en mécanique, géo-ingénierie, développement et exploitation des gisements...
Master dans le domaine des ressources minérales et pétrolières (mention géoressources, géorisques, géotechnique notamment)
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé exploration, production
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
Les principaux débouchés se trouvent au sein des grands groupes pétroliers (TotalEnergies, Shell, ExxonMobil, BP). Il y a aussi des opportunités dans de petites sociétés pétrolières comme Perenco, ou dans les sociétés d'ingénierie sous-traitantes, ainsi que dans les entreprises de l'exploitation gazière. Il est possible d'intégrer une entreprise comme TotalEnergies par la formation en alternance.
Les jeunes diplômés sont les bienvenus dans les sociétés d'ingénierie comme chez les pétroliers où ils doivent en général passer par plusieurs années de " training " avant d'occuper un poste à responsabilités. Un premier stage ou un VIE (volontariat international en entreprise) à l'étranger ainsi que la maîtrise d'une autre langue, en plus de l'anglais, sont de réels atouts pour l'embauche. La mobilité interne est indispensable.
L'ingénieur forage alterne missions en filiales à l'étranger, sur site et au siège. Dans le secteur pétrolier, il est habituel de changer de poste tous les 3 à 5 ans. Après l'opérationnel à l'étranger, il peut évoluer vers un poste d'ingénieur réservoir, par exemple, le management ou la fonction support. L'expertise vient ensuite, ainsi que les postes de direction... pour les meilleurs.
]]>Sa carrière se passe essentiellement à l'étranger, parfois dans des conditions difficiles car certains forages se font dans des régions inhabitées, voire hostiles, ou sur des plateformes off-shore (en pleine mer). Il doit donc être mobile géographiquement et envisager des changements de poste réguliers pour atteindre, à terme, la direction d'une filiale à l'étranger, par exemple.
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur (avec spécialisation en mécanique, géo-ingénierie, développement et exploitation des gisements...) ou un master (spécialisé en ressources minérales et pétrolières), complétés éventuellement par un mastère spécialisé exploration, production.
]]>Une bonne culture scientifique est nécessaire pour exercer ce métier, notamment en biologie (biologie cellulaire, biologie moléculaire, immunologie, enzymologie, etc.) afin de bien saisir les enjeux des tests développés. Le développement des nouvelles technologies et l'émergence des biomédicaments nécessitent une mise à jour régulière des compétences scientifiques. De plus, les médicaments fabriqués devant obéir à la réglementation en vigueur, une veille technologique et réglementaire est donc indispensable.
Le responsable de laboratoire de contrôle en biologie sait aussi rédiger : il met en forme les protocoles et les procédures des contrôles. Il lit et écrit des documents techniques, le plus souvent en anglais.
Il sait aussi respecter un budget. Il intervient également dans l'organisation du laboratoire et doit savoir gérer les ressources humaines (recrutement de collaborateurs, évaluation et formation du personnel).
]]>Le responsable de laboratoire de contrôle en biologie travaille au sein d'un laboratoire, dans les entreprises du médicament, de la cosmétique, mais aussi de l'alimentaire ou encore de l'environnement et de l'énergie, où il supervise le travail d'analyse.
Chef de service, il encadre et coordonne le travail d'une ou plusieurs équipes. Il dirige les techniciens de laboratoire, et assure également les interactions entre son service et les autres départements de l'entreprise.
Souvent présent dans le laboratoire de contrôle, il se déplace aussi dans les autres services. Garant du respect des normes en vigueur, il collabore avec des interlocuteurs multiples dans l'entreprise. Il réalise notamment des investigations, en cas d'anomalies du produit, qui l'amènent à travailler avec les ingénieurs de la production. Il est aussi en contact étroit avec la direction, qui attend son feu vert pour commercialiser un nouveau médicament ou un nouveau produit cosmétique.
]]>Afin de fabriquer un médicament, par exemple, le responsable de laboratoire de contrôle en biologie analyse les matières premières à leur arrivée sur le site, les produits en cours de fabrication et les produits finis. Ayant de solides connaissances en chimie et en biologie, il maîtrise les différents éléments qui constituent le médicament. Si les matières ou produits ne correspondent pas aux normes officielles, ou s'il y a des interactions entre les différents composants, ce responsable peut décider d'arrêter la production.
Analyses physico-chimiques, biologiques, etc., ce professionnel supervise les tests réalisés par les techniciens qui vérifient et évaluent la qualité et le respect de la réglementation. Il observe la diffusion du principe actif dans l'organisme, recherche d'éventuelles impuretés dans les matières premières ou des produits de dégradation en testant le produit dans des conditions extrêmes. C'est lui qui définit une procédure pour chacune des opérations de contrôle au sein du laboratoire, et veille au respect de la réglementation. Si tout est en ordre, il délivre la précieuse certification " conforme " qui autorise le lot à entrer sur le marché. Outre le respect de la qualité, celui des délais et des coûts est au coeur de son activité.
]]>Niveau bac + 5
Master chimie ; biologie ; recherche infectiologie ; médicaments
Diplôme d'ingénieur en chimie, biologie ou pharmacie industrielle
Niveau bac + 6 et plus
Diplôme d'État de docteur en pharmacie
Diplôme d'État de docteur vétérinaire
Formation complémentaire possible en contrôle des médicaments ou chimie analytique
]]>De 2500 à 2900 euros brut par mois.
Avec 38 % de sociétés ayant entre 5 et 10 ans d'existence, les biotechnologies représentent un secteur jeune, en plein développement. Des opportunités sont donc à saisir pour le responsable de laboratoire de contrôle dans les entreprises relevant du domaine de la santé (recherche contre le cancer, thérapie génique, biomédicaments, etc.). La démarche qualité est également en plein essor dans les entreprises du médicament, et s'étend à de nouveaux domaines d'activité : marketing, distribution, conseil...
Le responsable de laboratoire de contrôle en biologie peut évoluer vers des postes de responsable du contrôle qualité, responsable du planning ordonnancement et, avec de l'expérience, devenir responsable d'un secteur de production ou responsable de la documentation scientifique et/ou technique.
]]>Le développement des nouvelles technologies et l'émergence des biomédicaments nécessitent une mise à jour régulière de ses compétences scientifiques. Il veille aussi à bien connaître la réglementation. Le responsable de laboratoire sait rédiger : il met en forme les protocoles et les procédures des contrôles. Il lit et écrit des documents techniques, le plus souvent en anglais. Il doit respecter un budget. Il intervient également dans l'organisation du laboratoire et doit savoir gérer les ressources humaines (recrutement de collaborateurs, évaluation et formation du personnel).
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en biologie, chimie, pharmacie industrielle... Bac + 6 au minimum : diplôme d'État de pharmacien ou de vétérinaire.
]]>Comme tous les professionnels du contrôle, les contrôleurs des douanes et des droits indirects doivent faire preuve d'une grande intégrité. Chargés de faire appliquer la loi, ces fonctionnaires doivent être au-dessus de tout soupçon et tout à fait impartiaux pour que leur autorité ne puisse être contestée. Ils doivent également faire preuve d'une grande rigueur, car une erreur peut avoir de graves conséquences pour leurs interlocuteurs.
Qu'ils soient en contact avec le grand public ou avec des professionnels, les contrôleurs doivent agir avec tact. Ils ont le droit de demander aux passagers d'ouvrir leurs bagages, ou à une entreprise de leur présenter certains dossiers, mais il doivent agir avec mesure pour que les choses se passent au mieux. Il faut savoir s'adapter et être en mesure de réagir à toutes les situations, même les plus dangereuses.
C'est surtout vrai dans la branche "surveillance" où les contrôleurs, armés, interviennent " à chaud " et doivent donc faire preuve de sang-froid. Il faut à tout moment rester maître de la situation et anticiper. Des aptitudes physiques sont d'ailleurs indispensables pour exercer dans cette branche. La maîtrise d'une langue étrangère est également demandée à tous les candidats.
]]>Les contrôleurs des douanes et des droits indirects sont tous des fonctionnaires ayant réussi le concours de catégorie B, accessible à partir d'un niveau bac. À l'issue du concours, ils suivent une formation théorique et pratique (1 an) avant d'être affectés à un service de la branche choisie lors du concours.
Les contrôleurs de la branche "contrôle opérations commerciales et d'administration générale " (OC-AG) sont plus sédentaires que leurs collègues de la branche surveillance, mais ils peuvent également effectuer des contrôles dans les entreprises. Dans la branche "surveillance", les contrôleurs, en uniforme, avec arme de service, exercent leur activité dans les aéroports, aux postes frontières autoroutiers, portuaires ou ferroviaires. Ils peuvent également effectuer des contrôles aléatoires ou des opérations spécifiques sur l'ensemble du territoire.
Par la nature de leur fonction, les contrôleurs de la branche surveillance doivent faire preuve d'une grande disponibilité, puisqu'ils sont amenés à exercer des permanences de nuit, durant les week-ends et les jours fériés. Ils travaillent en équipe au sein d'une brigade.
]]>Le contrôleur ou la contrôleuse des douanes et des droits indirects, en fonction de la spécialité préalablement choisie au concours, exerce ses fonctions dans deux branches d'activités bien distinctes des douanes. La première porte sur le contrôle des marchandises et des entreprises importatrices ou exportatrices. La seconde est directement en contact avec la population.
Dans la branche "contrôle opérations commerciales et d'administration générale " (OC-AG), le contrôleur ou la contrôleuse peut s'occuper du contrôle des marchandises. Il lui faut alors vérifier l'application des droits et des taxes, ainsi que les formalités douanières auxquelles sont soumises les marchandises importées ou exportées. Il est aussi possible d'effectuer des enquêtes sur les opérations d'import-export des entreprises. Il ou elle réalise ces contrôles sur documents et sur site.
Dans la branche " surveillance ", le ou la fonctionnaire en uniforme contrôle les voyageurs et leurs bagages, les marchandises et les moyens de transport (voitures, camions, bateaux, etc.) aux points de passage des frontières extérieures à l'Union européenne et sur l'ensemble du territoire national.
]]>Niveau bac
Bac général, technologique ou professionnel
Niveau bac + 3
Licence droit, AES (administration économique et sociale), administration publique, droit, ou économie et gestion...
BUT carrières juridiques
]]>De 2416 euros brut par mois (pour la branche "contrôle opérations commerciales et d'administration générale " (OC-AG) à 2508 euros brut par mois pour la branche "surveillance".
Le concours de contrôleur des douanes et des droits indirects, normalement accessible avec le niveau bac, attire des milliers de candidats chaque année. Beaucoup d'entre eux ont un niveau bien supérieur à celui demandé... En 2020, il y a eu 14 admis sur plus de 4 100 candidats pour le concours externe de la branche "contrôle opérations commerciales et d'administration générale " (OC-AG), et 68 admis sur près de 4 800 candidats pour la branche "surveillance".
Le contrôleur ou la contrôleuse en "contrôle opérations commerciales et d'administration générale " (OC-AG) peut se spécialiser, grâce à la formation interne, comme informaticien ou informaticienne. Dans la branche "surveillance", il existe plusieurs qualifications professionnelles permettant d'accéder aux spécialisations de maître-chien, motocycliste, chef-mécanicien d'une vedette, garde-côte et marin des douanes.
Quelle que soit la branche choisie, le contrôleur ou la contrôleuse des douanes et des droits indirects peut accéder au grade d'inspecteur, par concours interne ou au mérite.
]]>3 ans pour préparer un bac général, technologique ou professionnel (au minimum) avant de se présenter au concours de la fonction publique d'État de catégorie B.
]]>Afin de rendre une visite attrayante et d'apporter plus qu'un audio-guide, le guide-conférencier captive son auditoire avec ses connaissances étendues en histoire, en histoire de l'art, architecture, géographie... Il fait des recherches approfondies, surtout s'il propose une conférence ou s'il s'adresse à un public spécifique. Il a le sens de la pédagogie pour faire passer ses connaissances à l'ensemble de son auditoire.
Le guide répond à toutes les questions, rentre dans les détails s'il a affaire à des spécialistes, se transforme en animateur avec des scolaires ou lors d'un voyage à l'étranger, prend en charge les éléments pratiques d'une excursion... Dans tous les cas, il s'adapte pour fidéliser les clients et leur donner la meilleure expérience possible. Il doit également s'adapter à de nouveaux équipements : audiophone, tablette mais aussi vélos ou voiture ancienne pour des visites à thème, de plus en plus prisées.
Disponible, aimant le contact humain, le guide-conférencier doit maîtriser au moins l'anglais. Une 2e ou une 3e langue étrangère sont bien évidemment un plus. Dynamique, il est capable d'enchaîner plusieurs visites dans des endroits parfois très fréquentés et bruyants. Attention à la voix !
]]>Le guide-conférencier est généralement attaché à un lieu ou une ville (Le Louvre, les volcans d'Auvergne, Marseille...) dont il connaît les moindres recoins et à son réseau de tours-opérateurs, d'offices de tourisme, etc. qui font appel à lui, surtout les week-end et en été. Il peut être confronté à des baisses d'activité, voire une absence de vacations pendant des mois. Cependant, la demande est régulière, du fait de l'augmentation du tourisme en France, première destination touristique au monde.
Il accompagne des scolaires lors d'une visite de musée, des étrangers à la recherche d'une expérience authentique, des retraités souhaitant découvrir le street-art, une famille pour une balade sur les pas d'un écrivain... Le guide-conférencier doit adapter son discours (et sa langue !) à son public et à sa demande. Il propose des visites originales qui lui garantiront une demande régulière.
Dès qu'il sort de ses visites habituelles, le guide-conférencier doit faire des recherches approfondies. Il doit penser à une solution de secours si un événement empêche la visite prévue (météo, grève...) sans quoi il ne sera pas payé. S'il accompagne un groupe à l'étranger, il participe à l'organisation pratique du voyage. Il n'a pas d'horaires précis.
]]>Acteur du tourisme culturel, le guide-conférencier accueille et accompagne les touristes, en individuel ou en groupe, français ou étrangers, pour la visite d'une expo dans un musée, la découverte d'un site, voire d'une région. Ses commentaires, de qualité et variés, apportent un véritable plus à la visite. Sa prestation peut durer une heure ou plusieurs jours s'il accompagne un groupe en excursion. Il peut également donner des conférences.
Dans tous les cas, il prépare son intervention en amont en recherchant des informations adaptées à ses interlocuteurs (enfants, étrangers, familles ou spécialistes) et doit être capable de répondre à leurs questions. Il mêle informations factuelles, références historiques ou sociologiques, anecdotes... sans oublier quelques conseils pratiques comme l'emplacement des toilettes ou les souvenirs intéressants à rapporter, par exemple.
Il veille à maintenir l'intérêt de son auditoire et se mue parfois en animateur, notamment lors des trajets ou en faisant la queue à l'entrée d'un site. Il veille à la sécurité et au bien-être de son groupe en les alertant de la présence de pickpockets, par exemple. Dans les périodes creuses, il démarche de nouveaux commanditaires potentiels et se forme.
]]>Niveau bac+3
Licence professionnelle guide conférencier
Niveau bac+5
Master tourisme, langue, histoire de l'art, etc. avec validation obligatoire des UE compétences des guides conférenciers ; mise en situation pratique professionnelle ; langue vivante étrangère.
]]>Variable en fonction du nombre de prestations et du statut. En moyenne, 1 h 30 de visite dans un musée ou un site est payée entre 175 et 250 euros brut ; 250 à 350 euros pour une conférence en salle ; 350 à 380 euros pour une demi-journée avec un groupe.
La plupart des guides-conférenciers sont free-lance et travaillent à la vacation, grâce à leur démarchage personnel ou sur demande d'un office du tourisme, d'une agence de voyage, d'un comité d'entreprise, d'une école, d'un hôtel, etc. Ils peuvent prendre le statut de micro-entrepreneur. Quelques emplois salariés existent cependant dans les musées, les offices de tourisme, les tour-opérateurs ou encore les croisiéristes, mais rarement à temps plein.
La profession est réglementée. Les titulaires de la licence professionnelle (bac + 3) ou d'un master (bac + 5) doivent faire une demande de carte professionnelle auprès de la préfecture pour exercer. La carte, valable sur tout le territoire et en Europe, précise les langues parlées et les spécialités conférées par un diplôme (histoire, histoire de l'art, architecture...). Par ailleurs, les professionnels qui organisent une visite guidée dans un musée ou un monument national ont l'obligation de faire appel à un guide-conférencier.
Le guide-conférencier peut se spécialiser en se formant, par exemple à l'oenologie, à l'art roman, etc. Son expérience peut lui permettre de postuler à un emploi salarié, ou s'orienter vers des fonctions commerciales en agence de voyage ou chez un tour opérateur.
]]>3 ans pour préparer la licence professionnelle guide conférencier.
2 ans de plus pour préparer un master tourisme, langue, histoire de l'art, etc. avec validation obligatoire des UE compétences des guides conférenciers ; mise en situation pratique professionnelle ; langue vivante étrangère.
]]>Gérant des contrats d'un montant élevé, ce professionnel doit faire preuve d'une grande vigilance. Quand il étudie le dossier d'un client, il lui faut repérer les paramètres qui peuvent s'avérer lourds de conséquences pour l'assureur. Il doit être capable de se projeter dans l'avenir et d'anticiper les éventuels sinistres, pour trouver l'équilibre entre la prudence et l'intérêt commercial de sa société.
Établir un contrat pour une entreprise industrielle suppose de mener des recherches techniques sur ses activités. Un souscripteur ayant des connaissances pointues dans tel ou tel domaine sera plus à l'aise pour évaluer les risques auxquels son client peut être confronté, et donc plus efficace. Dans le cas contraire, il devra solliciter l'avis d'experts.
Le souscripteur doit maîtriser l'art de la négociation. Il consacre également une bonne partie de son temps à justifier ses choix, arguments à l'appui. Il joue un rôle d'interlocuteur auprès des intermédiaires (agents généraux, courtiers) comme des assurés, qu'il doit pouvoir renseigner sur leurs contrats.
]]>Salarié d'un cabinet de courtage, d'une société d'assurances ou d'un agent général, le souscripteur passe une grand part de son temps sur ses dossiers, à analyser minutieusement les risques. Il exerce donc un travail de bureau, mais échange avec de nombreux interlocuteurs.
Pour statuer sur le cas d'un client potentiel, le souscripteur s'appuie sur les éléments fournis par l'inspecteur vérificateur et rencontre éventuellement les agents du réseau de sa compagnie d'assurances pour compléter ses informations sur l'entreprise à assurer. Il échange aussi avec les courtiers et d'autres souscripteurs de sa compagnie. Une fois son accord donné, il tient compte de la politique globale de l'assureur qui l'emploie pour fixer la tarification des cotisations dues par le professionnel.
Pour cerner au mieux les activités professionnelles des potentiels assurés et se faire une idée des risques à garantir, il arrive parfois qu'il se déplace lui-même sur le terrain.
]]>Sa première mission : estimer les risques qu'il fait courir à sa compagnie en acceptant de prendre en charge tel ou tel client (le plus souvent un professionnel du secteur industriel ou agricole). Pour ce faire, il étudie avec soin le dossier du candidat et fait appel à des inspecteurs vérificateurs pour visiter les sites (ateliers, usines, chantiers de construction, bâtiments agricoles...). Enfin, il accepte ou non de garantir le risque, en argumentant les motifs d'un éventuel refus.
Le souscripteur supervise également la rédaction des contrats : il adapte les clauses standard, habituellement proposées par sa société, pour faire du sur-mesure. Il fixe aussi les conditions de garantie (plafond, franchise...) et calcule le montant des primes à payer par l'assuré. Éventuellement, il demande au client d'adopter des mesures préventives pour limiter les risques qu'il encourt.
Une fois le contrat signé, il participe activement à son suivi. Si les données changent en cours de route, par exemple si l'activité du professionnel assuré se développe à l'international, il procède aux ajustements nécessaires et rajoute des clauses au contrat.
]]>Niveau bac + 3
Diplôme de l'École supérieure d'assurances (ESA) (bachelor assurances)
Licences pro assurance, banque, finance
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
Diplôme de l'École nationale d'assurances (ENASS) ou de l'Institut des assurances
Diplôme d'université (DU) droit des assurances
Diplôme d'ingénieur ou d'actuaire
Master droit des assurances ; actuariat ; monnaie, banque, finance, assurance ; économétrie, statistiques ; mathématiques appliquées, statistique
]]>De 2900 à 4000 euros brut par mois.
Quand il s'agit de recruter, les compagnies d'assurances privilégient les métiers qui contribuent à équilibrer leurs comptes. Elles apprécient donc tout particulièrement les souscripteurs car, grâce à eux, elles ne prennent que des risques calculés et sont à l'abri des mauvaises surprises.
Pour répondre de façon pertinente aux besoins d'un marché, le souscripteur doit se spécialiser de plus en plus : dans le secteur agricole, les industries chimiques, les travaux publics ou le transport de marchandises... Les candidats les plus appréciés des recruteurs ? Ceux qui ont su compléter leur formation initiale par quelques années d'expérience dans un métier technique ou industriel. Les postes spécialisés dans les risques industriels sont souvent confiés à des ingénieurs. Les jeunes diplômés ont toutefois la possibilité de démarrer à un poste de souscripteur junior.
Son rôle pivot dans la garantie des risques, sa connaissance approfondie des produits de l'entreprise et sa capacité à s'adapter à des situations variées permettent au souscripteur d'évoluer ensuite vers l'inspection commerciale, le marketing, le management, les risques internationaux, la réassurance...
]]>Licence pro assurance, banque, finance ; diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ; diplôme d'école d'ingénieur ; diplôme d'actuaire ; master droit des assurances ou actuariat.
]]>Son activité exige une très haute qualification. L'ingénieur de recherche clinique et épidémiologique doit avoir des connaissances générales poussées en sciences de la vie et en santé publique. Spécialiste en épidémiologie, il doit maîtriser des domaines pointus comme les biostatistiques.
Autonome, il doit savoir monter et mener à bien ses travaux, et diriger un projet transversal. Il a le sens de l'éthique et respecte les contraintes déontologiques qui s'appliquent aux recherches sur l'être humain. La recherche biomédicale est aussi fortement réglementée et il doit en tenir compte.
Il exerce dans un environnement européen et international. Une parfaite maîtrise de l'anglais est donc essentielle pour lire les textes officiels, rédiger des documents techniques et pour échanger avec des interlocuteurs de diverses nationalités. Il doit connaître les logiciels de base de données comme Access, mais aussi SPSS ou SAS. Il utilise parfois Internet pour mettre en ligne un programme de recherche.
]]>L'ingénieur de recherche clinique et épidémiologique passe une grande partie de son temps devant un ordinateur. Il utilise des programmes informatiques pour stocker ses bases de données. Il rédige, pour retranscrire les analyses de ses études et diffuser des rapports. Enfin, il peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université, lorsqu'il est enseignant-chercheur. Dans les laboratoires de recherche publics, il a le statut de fonctionnaire de catégorie A.
Il ne travaille pas seul, mais en équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec d'autres chercheurs, des doctorants, des ingénieurs d'études biostatistiques, des techniciens... Dans l'industrie du médicament, il collabore avec les médecins, les ARC (attachés de recherche clinique) et les TEC (techniciens d'étude clinique).
Les échanges scientifiques tiennent une grande place dans l'activité de l'ingénieur de recherche : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux pour partager ses connaissances et les étoffer. Des déplacements à travers le monde sont donc possibles.
]]>Ce chercheur applique une démarche scientifique. Que ce soit en recherche fondamentale ou appliquée, il définit d'abord son champ d'investigation. Une fois la problématique posée, il rédige un protocole et en pilote la mise en oeuvre. Le protocole définit la marche à suivre de la future étude : enquêter sur un groupe d'individus restreint ou étendu, procéder ou non à des analyses de sang, établir un questionnaire, utiliser telle méthode statistique...
En recherche clinique, il dirige ensuite des essais thérapeutiques pour évaluer l'efficacité et l'innocuité des médicaments. En recherche épidémiologique, son objectif est la prévision. Cela permet de savoir, par exemple, quels sont les facteurs aggravants, lors de la propagation d'une épidémie.
Il étudie la fréquence et l'incidence des maladies, leur répartition dans la société (chez les gens âgés, les jeunes, les plus démunis...), les facteurs de risque (alcool, tabac...). Il élabore des théories qu'il valide ou pas, en fonction des résultats de ses études. Il rédige des rapports de synthèse, des ouvrages de référence qui permettent à l'industrie pharmaceutique d'élaborer de nouveaux traitements et aux organismes de santé publique d'établir des politiques de prévention.
]]>Niveau bac + 5
Master en épidémiologie, en recherche clinique, en génie cellulaire, en santé publique...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie
Niveau bac + 6
Diplôme d'État de docteur en pharmacie
Niveau bac + 8
Doctorat en santé publique et épidémiologie, épidémiologie et évaluation des actions de santé, épidémiologie et intervention en santé publique, biostatistiques...
Niveau bac + 9 et plus
Diplôme d'État de docteur en médecine
]]>2000 euros brut par mois. Le salaire varie selon le statut de l'ingénieur (recherche publique ou privée).
Il peut travailler dans les unités de recherche des hôpitaux universitaires, les centres de lutte contre le cancer, les organismes de recherche (Inserm, CNRS, IRD, Inra...) ou de santé publique (OMS, ORS...), ou bien les agences sanitaires (ANSM...). À l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) par exemple, il étudie toutes les maladies humaines, des plus fréquentes aux plus rares. Cependant, son insertion dans ce secteur reste assez difficile car les recrutements se font uniquement sur concours.
Dans le secteur privé, il peut travailler dans l'industrie pharmaceutique, où il fait alors de la recherche appliquée. Il supervise le déroulement scientifique d'un essai clinique avant la mise sur le marché éventuelle d'un nouveau médicament. En tant que responsable de l'étude, il supervise alors le travail des ARC (attachés de recherche clinique). Il exerce soit dans un laboratoire pharmaceutique, soit dans une société de services spécialisée dans les essais cliniques.
La France demeure un pays attractif pour la recherche clinique. Ses domaines d'excellence sont notamment l'oncologie (étude des cancers) et l'hématologie. Elle se distingue aussi dans la mise au point de vaccins.
]]>En recherche clinique, il dirige des essais thérapeutiques pour évaluer l'efficacité d'un nouveau médicament. En recherche épidémiologique, son objectif est la prévision. Il cherche par exemple quels sont les facteurs aggravants lors de la propagation d'une épidémie. Il étudie la fréquence des maladies, leur répartition dans la société, etc. Ses travaux servent de référence aux pouvoirs publics pour mettre en oeuvre des politiques de prévention. Ses analyses statistiques sont aussi précieuses lors des essais cliniques, pour décider de l'efficacité d'un médicament.
Statisticien ayant des connaissances dans le domaine de la santé, il maîtrise les logiciels de bases de données. Il travaille soit dans la recherche publique (Inserm, Inra, Institut Pasteur, ANSM, etc.), soit dans l'industrie pharmaceutique.
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur spécialisée en biologie, master en épidémiologie, en recherche clinique, en génie cellulaire, en santé publique...) à bac + 6 (diplôme d'État de docteur en pharmacie), jusqu'à bac + 8 (doctorat en santé publique et épidémiologie, épidémiologie et évaluation des actions de santé, épidémiologie et intervention en santé publique, biostatistiques...) et bac + 9 (diplôme d'État de docteur en médecine).
]]>Le microbiologiste dispose de connaissances scientifiques très précises dans un domaine particulier. Cela lui permet de développer, au niveau technique, des méthodes et des protocoles de travail et de recherche. Selon son domaine de recherche, il est aussi capable de participer à des études cliniques, d'élaborer de nouveaux produits, de mettre au point des procédés de fabrication industrielle...
Il exerce un travail minutieux : toutes les découvertes passent par une observation attentive au microscope. Il doit donc manipuler tout le petit appareillage avec soin et précaution. Même si sa pratique permet de dévoiler des phénomènes jusqu'ici inexpliqués, les résultats des recherches sont souvent incertains. Il doit être assidu et enthousiaste pour les mener à terme. Rigueur et adaptabilité permettent d'être aussi efficace sur le terrain que dans un bureau ou un laboratoire.
La maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur pour intégrer les données et les résultats de ses expériences.
]]>Le microbiologiste travaille généralement en équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec d'autres chercheurs, des doctorants, éventuellement des ingénieurs et des techniciens. Il est le responsable des expériences qu'il confie au personnel technique.
Il partage son temps entre les observations et les expériences scientifiques en laboratoire et le travail sur ordinateur. Il utilise des programmes informatiques pour stocker ses bases de données. Il consacre une partie de son temps à rédiger, pour retranscrire ses manipulations et rendre compte de ses activités et de ses découvertes auprès de la communauté scientifique par des publications (mémoires, articles scientifiques...). Le microbiologiste peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université.
Les échanges scientifiques tiennent une grande place dans l'activité du microbiologiste : il participe régulièrement à des conférences, des réunions ou des séminaires nationaux et internationaux pour partager ses connaissances et les étoffer. Des déplacements à travers le monde sont donc possibles.
]]>Le microbiologiste analyse le fonctionnement d'organismes vivants, de taille microscopique, et étudie leurs interactions avec l'environnement. Il est souvent spécialisé dans un domaine. Bactériologiste ou virologue, il cherche à identifier les bactéries ou les virus causant les maladies. Il isole aussi les micro-organismes déjà identifiés afin d'en réduire les effets néfastes, et participe au développement de vaccins et d'antibiotiques. Spécialisé en biotechnologie, il utilise les micro-organismes pour traiter la pollution atmosphérique par exemple, ou trouve des bactéries utiles au nettoyage de sites contaminés par des hydrocarbures. Il peut aussi chercher les ennemis naturels de certains parasites, pour développer des traitements évitant l'emploi de pesticides.
Il analyse et expérimente des hypothèses de travail. Pour cela, il utilise des méthodes techniques comme l'isolement. Il fait aussi des recherches et des analyses documentaires sur les sujets d'études à traiter. Il élabore des théories qu'il validera ou pas, selon le résultat de ses expériences. Il établit des relations de cause à effet suite à ses prospections, qui lui permettront éventuellement de trouver des applications utiles et parfois de déposer des brevets.
]]>Niveau bac + 5
Master sciences et technologies du vivant mention aliments et bioproduits spécialité microbiologie appliquée et génie biologique ; sciences, technologies, santé mention biologie et santé spécialité microbiologie fondamentale et appliquée ou microbiologie-immunologie, mention médicaments et autres produits de santé spécialité biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques, mention biologie moléculaire et cellulaire spécialité microbiologie, mention infectiologie, microbiologie, virologie, immunologie spécialité microbiologie ; sciences et technologies mention microbiologie, biologie végétale et biotechnologies spécialité microbiologie et biotechnologie...
Diplôme d'ingénieur en biologie, biochimie, microbiologie, biotechnologie, agroalimentaire...
Niveau bac + 8
Doctorat en microbiologie.
]]>Entre 2000 et 2900 euros brut par mois.
L'insertion professionnelle des chercheurs est difficile. La plupart d'entre eux se voit proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CDD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs et les emplois proposés souvent précaires.
Le microbiologiste exerce au sein des laboratoires des organismes publics, en recherche fondamentale ou appliquée (hôpitaux, universités, instituts de recherche...). Dans ce cadre, il travaille souvent sur des problématiques à long terme.
Ses recherches intéressent aussi les laboratoires de recherche et développement des bio-industries et des entreprises de biotechnologies. Les secteurs d'activité concernés : la santé, les services de contrôle sanitaire, la recherche vétérinaire, l'industrie agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique ou cosmétique, l'énergie et l'environnement...
Avec quelques années d'expérience, un chercheur en microbiologie peut évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.
]]>De bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur en biologie, biotechnologies, biochimie...) à bac + 8 (doctorat en microbiologie).
]]>Imagination, sensibilité à l'évolution des modes et des envies des clients, sens esthétique... le créateur textile doit inventer bien sûr, mais en respectant une demande précise. Son métier allie créativité, technicité et anticipation, dans la mesure où il travaille bien en amont de la fabrication des produits finis qui devront taper dans l'oeil des clients.
S'il connaît parfaitement les caractéristiques des différents types de tissus et des fibres, le créateur textile maîtrise également les outils de CAO et DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Il a également une bonne connaissance des processus de fabrication, car ces propositions doivent être réalisables et respecter les coûts envisagés dans le cahier des charges. Rigoureux pour respecter les contraintes, le créateur textile doit aussi savoir s'adapter aux différentes demandes et aux éventuelles difficultés. Curieux et ouvert, il sait se remettre en question.
Ce professionnel est un bon communicant. Il doit souvent participer à des réunions, présenter et défendre ses créations, dialoguer avec des commerciaux comme avec des chefs d'ateliers de production ou des fournisseurs... La connaissance d'au moins une langue étrangère est un atout.
]]>Le créateur textile travaille en équipe, en général au sein d'un service création, sous la responsabilité d'un responsable de création. Il exerce en lien avec les équipes commerciales, mais aussi avec la fabrication. Ce qui occasionne de nombreuses réunions. Il doit toujours veiller à ne pas perdre de vue les aspects économiques et donc le coût de ses créations qui doivent respecter un cahier des charges.
Le bureau d'un créateur textile est couvert d'échantillons de tissus, de bobines de fils, de dessins, de compte-fil (loupe) pour vérifier une étoffe... sans oublier un ordinateur avec un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) sur lequel il cherche et crée des étoffes.
Le créateur textile peut être amené à se déplacer, notamment pour assister ou participer à des salons professionnels (notamment le salon Première Vision, à Paris) ou rencontrer des fournisseurs, en France comme à l'étranger. Par ailleurs, son travail est soumis au diktat des collections qui, plusieurs fois par an, conditionne l'agenda du studio de crétaion. Le stress fait partie du métier, avec des périodes plus chargées à l'approche de la date fatidique.
]]>Le créateur textile travaille très en amont de la production pour étudier les grandes tendances qui lui permettront de proposer des tissus qui feront mouche auprès des clients. Il peut jouer sur le type de fibres utilisées et leur proportion (par exemple, le pourcentage de coton ou de soie dans un tissu d'ameublement), les motifs, la couleur, le type d'ennoblissement (teinture, dégraissage, assouplissement ou au contraire rigidification...).
Il travaille à partir d'un cahier des charges qui recense les contraintes et les caractéristiques souhaitées. Ce document peut lui être transmis par le service commercial ou bien il peut le rédiger lui-même à partir des éléments recueillis en interne ou auprès du client. Le créateur textile fait des recherches et des essais successifs pour arriver au bon mélange de matières et au tissu voulu. Il conçoit généralement un premier essai d'environ 50 cm qui sera envoyé au client ou discuté en réunion, avant de passer à l'étape suivante.
Le créateur textile est parfois amené à rédiger un dossier destiné au service fabrication et son travail peut même aller jusqu'à suivre la mise en route de la production, parfois avec une étape intermédiaire de pré-industrialisation.
]]>Niveau bac + 3
DN Made mode
Licence professionnelle métiers de la mode
Titre de créateur design de mode ou designer textile
Niveau bac + 5
DSAA design mention mode, options textile ; mode et innovation textile
Diplôme d'ingénieur spécialisé
Master spécialisé
]]>À partir de 2043 euros brut par mois (statut cadre).
Le secteur de la création textile est assez limité en France et la plupart des entreprises se trouvent en région Auvergne-Rhône Alpes. La plupart des employeurs cherchent des professionnels avec une première expérience. Les stages et l'alternance peuvent toutefois servir de tremplin aux jeunes diplômés.
Le créateur textile peut travailler en tant que freelance ou être salarié d'un studio de création, voire d'une marque de textile. Selon les cas, le périmètre de son métier sera plus ou moins vaste, avec des activités concentrées uniquement sur la recherche et la création ou, au contraire, allant jusqu'à la production.
Un créateur textile réputé et expérimenté peut facilement changer d'employeur et, le cas échéant, peut prendre la tête d'un service de création ou occuper un poste de responsable de collection, par exemple, à moins de s'orienter davantage vers la production.
]]>Il peut travailler en tant que salarié ou freelance après avoir fait ses preuves chez un industriel du textile, un bureau de style ou une société de prêt-à-porter. La plupart des emplois se trouvent dans la région Auvergne-Rhône Alpes.
3 ans pour préparer le DN MADE mode, la licence professionnelle métiers de la mode. 5 ans pour préparer le DSAA design, mention mode (de l'Esaat ou de l'ENSAAMA), le certificat d'école (de l'ENSCI), un diplôme d'ingénieur spécialisé (de l'HEI ou l'ENSAIT) ou un master spécialisé.
]]>Les climatologues sont des scientifiques de haut niveau, généralement chercheurs, dont la rigueur et la méthode sont appréciées, notamment dans le monde de l'entreprise. Ils possèdent un solide bagage en mathématiques (notamment en modélisation), physique, géographie physique mai aussi en chimie. Ils peuvent échanger avec des scientifiques d'autres disciplines (biologie, géologie, physique...) pour faire progresser sa connaissance des phénomènes climatiques. Ils savent vulgariser le résultat de leurs recherches en rédigeant des rapports adaptés à leurs destinataires.
Comme tout acteur du monde de la recherche, les climatologues doivent parfois se tourner vers l'international, pour débuter ou en cours de carrière. Par ailleurs, ils peuvent à voyager ou partir en mission pour des périodes allant de plusieurs semaines à plusieurs mois. Maîtriser l'anglais est donc indispensable, et connaître une 2e, voire une 3e langue constitue un véritable plus.
]]>Les climatologues travaillent la plupart du temps devant son ordinateur. Ils sont également amenés à travailler en équipe pluridisciplinaire (météorologue, géologue, physicien, etc.) afin d'étudier tous les facteurs ayant une influence sur le climat. En tant que chercheurs, une fois leur projet de recherche accepté, ils jouissent d'une certaine autonomie d'organisation.
Dans le cadre de son travail, les climatologues peuvent aller travailler à l'étranger, parfois dans des conditions climatiques extrêmes (comme aux pôles ou en zone tropicale). Dans ce cas, ils doivent généralement prendre des tours de garde avec leurs collègues pour certains relevés ou certaines tâches qui doivent être réalisés de jour comme de nuit, 7 jours/7. La participation à des congrès ou à des conférences est une autre facette du métier exigeant des déplacements.
Lorsque le travail s'effectue sur le terrain (après une catastrophe naturelle, par exemple), les climatologues adaptent leurs travail et emploi du temps en fonction des impératifs rencontrés. Le travail en laboratoire de recherche est beaucoup plus normé en termes d'horaires, avec cependant des périodes plus chargées et stressantes pour la remise d'un rapport.
]]>Généralement, les climatologues participent à des programmes de recherche, souvent au sein d'une équipe scientifique abordant plusieurs thématiques. Ils s'appuient sur des relevés climatiques couvrant des périodes souvent très longues car, même si le phénomène a tendance à s'accélérer, le climat évolue plutôt lentement.
Température de l'air ou des océans, chutes de neige ou de pluie, épaisseur de la glace, courants marins, pression atmosphérique... font partie des variables étudiées par les climatologues. Ils étudient minutieusement toutes les données liées à ces phénomènes, grâce à des programmes informatiques performants qui produisent courbes et cartes en 3D (trois dimensions). Mais, comme l'informatique ne fait pas tout, ils doivent ensuite interpréter tous ces résultats.
En cas de catastrophe naturelle (inondation, tempête, tsunami, etc.), les climatologues se rendent sur le terrain afin d'étudier le phénomène de plus près, de faire des relevés et des mesures. Ils cherchent ensuite à trouver une explication au phénomène et, surtout, les moyens de prévenir une récidive.
]]>Niveau bac + 8
Doctorat avec une spécialisation en climatologie
]]>2298 euros brut par mois pour un chargé de recherche d'établissement public ou un maître de conférence.
Même si l'on parle beaucoup de changement climatique, les débouchés pour les climatologues sont encore réduits et ces derniers doivent faire preuve d'une grande mobilité, y compris à l'international, pour débuter ou faire évoluer leur carrière. Les doctorants peuvent être enseignants-chercheurs, lorsqu'ils sont rattachés à un laboratoire universitaire.
Les organismes de recherche, publics ou privés, sont les premiers employeurs des climatologues qui sont souvent associés à d'autres spécialistes. Il existe notamment des postes au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou à l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Leurs travaux sont destinés soit au grand public, soit à des utilisateurs spécifiques cherchant à améliorer leurs connaissances en la matière.
Un certain nombre d'entreprises, de collectivités sont à la recherche de conseillers en environnement ou de consultants spécialisés, notamment pour calculer leur empreinte carbone. Les climatologues sont alors bien placés lors du recrutement. L'industrie et les sociétés d'assurances recherchent également des scientifiques capables d'estimer les risques climatiques. Les ONG (organisations non gouvernementales) sont aussi des employeurs potentiels.
]]>8 ans d'études après le bac pour préparer un doctorat en sciences de l'océan, de l'atmosphère et du climat...
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure en chef possède des connaissances techniques et réglementaires liées à son périmètre d'activité (bâtiments, voirie, urbanisme, développement durable...). Il ou elle dispose également de compétences managériales lui permettant de piloter, animer et encadrer des équipes importantes pouvant comprendre de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'agents.
Il ou elle dispose d'une certaine autonomie dans l'organisation de son travail et doit être force de proposition auprès de l'autorité territoriale. Participer à la définition et à la mise en oeuvre de projets d'envergure, en lien avec les politiques publiques et les orientations stratégiques de sa collectivité, fait partie de son quotidien. Il lui faut répartir les activités entre ses équipes, maîtriser les délais et les risques potentiels, informer les élus, évaluer l'effet et les impacts d'un projet, etc. Responsable des moyens d'action et du budget liés à ses missions, il ou elle garantit la bonne réalisation des travaux dans l'application du code des marchés publics ainsi que l'application des règlements de sécurité sur les chantiers. Le travail s'exerce dans un environnement complexe avec de nombreux partenaires publics et privés.
]]>L'ingénieur en chef territorial ou l'ingénieure en chef territoriale travaille dans les bureaux de sa collectivité (Hôtel de Ville, Maison de la Région, Hôtel du département ou de l'agglomération) aux côtés des élus et des équipes d'agents qu'il ou elle encadre. Il ou elle se déplace en fonction des chantiers et des projets. Il ou elle peut changer plusieurs fois de régions au cours de sa carrière, en fonction des opportunités d'emploi.
Les fonctions occupées par ce ou cette cadre demandent un rythme de travail soutenu, avec des pics d'activité liés aux échéances de la collectivité, à l'agenda des élus, aux imprévus liés au grand périmètre de son champ d'action.
Autonome dans la mise en oeuvre des actions de la collectivité, il ou elle informe les élus sur la conduite des projets techniques menés, ainsi que sur le projet d'administration de la collectivité, et le respect des règlements, des actes et décisions. Comme tout fonctionnaire, l'ingénieur ou l'ingénieure en chef est soumis au devoir de réserve : il lui faut faire preuve de discrétion et de mesure dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles.
]]>L'ingénieur en chef territorial ou l'ingénieure en chef territoriale occupe des fonctions de direction au sein de la collectivité. Il ou elle est en charge de la stratégie et du pilotage de l'ingénierie publique territoriale : architecture, infrastructures et réseaux, prévention et gestion des risques, urbanisme, aménagement et paysages, numérique et systèmes d'information, patrimoine et bâtiments... Il ou elle gère le pilotage stratégique et opérationnel des organisations, des équipes et des ressources.
Diriger des chantiers phares portant sur les villes connectées, les infrastructures, les routes, les canaux, les transports en commun, les réseaux, le traitement des déchets, l'adduction d'eau, les gros équipements et les bâtiments publics sont dans ses attributions, de même qu'animer et encadrer des équipes importantes.
Il ou elle contribue à la conduite de l'action publique locale aux côtés des élus (maire, président de Conseil départemental ou régional...), pour les citoyens et les usagers des services publics de proximité. Diriger des projets stratégiques à caractère technique lui permet de construire les territoires de demain et d'évoluer dans le secteur public local qui porte une grosse part de l'investissement public.
]]>Niveau bac +5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en urbanisme, environnement...
Diplôme d'école de commerce et de gestion en management et marketing des collectivités, management public, économie sociale et solidaire...
Master en gestion des territoires et développement local, intervention et développement social, ville et environnements urbains, urbanismes et aménagement...
]]>1893 euros brut par mois.
L'ingénieur en chef territorial ou l'ingénieure en chef territoriale exerce des fonctions de direction dans des domaines très variés, en lien avec les systèmes d'informations, l'urbanisme, l'aménagement du territoire, les transports, les bâtiments, etc. Il ou elle a la possibilité de travailler dans des collectivités partout en France et en Outre-mer. Après plusieurs années d'expérience, il ou elle peut accéder à la Direction générale des services, en tant que directeur ou directrice ou comme adjoint ou adjointe et piloter l'ensemble des services et des projets d'une collectivité.
]]>Pour devenir ingénieur en chef territorial ou ingénieure en chef territoriale, il faut être titulaire d'un bac + 5 et réussir un concours de la fonction publique territoriale. Des préparations au concours sont proposées par divers organismes (instituts d'études politiques, universités...). Une fois le concours réussi, les lauréats intègrent l'Inet (Institut national des études territoriales) de Strasbourg pour une formation obligatoire et rémunérée de 12 mois. À noter : 6 mois en moyenne après la fin de leur scolarité, les élèves trouvent un poste.
Niveau bac +5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en urbanisme, environnement...
Diplôme d'école de commerce et de gestion en management et marketing des collectivités, management public, économie sociale et solidaire...
Master en gestion des territoires et développement local, intervention et développement social, ville et environnements urbains, urbanismes et aménagement...
]]>En plus d'une grande disponibilité géographique, le métier exige de la rigueur, des qualités relationnelles, un sens de la négociation... Les interlocuteurs de l'attaché de recherche clinique sont nombreux et il doit savoir communiquer efficacement avec chacun. Il doit aussi se montrer très autonome dans l'organisation de son travail, pour mener à bien son étude.
Garant des bonnes pratiques cliniques, l'ARC fait également preuve d'un grand sens de l'éthique.
Dans un contexte internationalisé, la maîtrise de l'anglais technique est devenue indispensable dans la profession. De même, le maniement des outils informatiques, qui révolutionnent la pratique du métier, est une nécessité absolue. En général, l'attaché de recherche clinique est aussi un spécialiste. Il détient des connaissances dans une discipline spécifique : cancérologie, greffes, gastro-hépato-entérologie, neurologie, etc.
]]>L'attaché de recherche clinique exerce à l'hôpital ou en cabinet de ville, avec des horaires réguliers de jour. Le travail s'effectue en collaboration avec les cliniciens, les médecins investigateurs, les épidémiologistes, le personnel soignant, la pharmacie hospitalière, les promoteurs d'essais ou d'enquêtes, les biostatisticiens (pour la mise en place et le suivi des études cliniques), les instances administratives et réglementaires (CCPPRB/Comité consultatif de protection des personnes dans la recherche biomédicale, ANSM/Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) pour la validation, le suivi et le contrôle des études.
Rattaché à une équipe de développement, l'ARC se déplace au minimum 2 à 3 fois par semaine pour rencontrer les médecins " investigateurs ". Il se rend dans des centres hospitaliers situés aux quatre coins de l'Hexagone. À terme, le travail à distance devrait limiter les déplacements. Déjà, les attachés de recherche clinique ont recours au cahier d'observations électronique et aux programmes de validation en ligne. Ils transfèrent de plus en plus les données sur Internet.
L'ARC peut exercer sa profession au sein des entreprises du médicament, mais celles-ci ont de plus en plus tendance à sous-traiter la fonction à des sociétés de recherche clinique sous contrat (Contract Research Organizations ou CRO).
]]>Les tests sur l'homme représentent un moment décisif dans la mise au point d'un médicament. Trait d'union entre la recherche-développement et les médecins " investigateurs ", l'attaché de recherche clinique se charge de mettre en place ces essais cliniques sur des patients, sous la houlette d'un chef de projet.
L'ARC commence par sélectionner les médecins participant aux essais en faisant la tournée des centres hospitaliers. Puis il leur présente le protocole, documents à l'appui : le mode d'administration du médicament (à avaler, en injection...), les examens à réaliser, l'âge requis pour les patients volontaires.
L'ARC doit aussi initier les médecins au recueil des données cliniques dans un cahier d'observations, puis soumettre ce protocole aux autorités sanitaires. Il prépare et vérifie le matériel et les lots de médicaments à remettre aux praticiens.
Pendant toute la durée des essais, il veille au respect de la procédure en suivant le dossier de chaque patient.
]]>Niveau bac + 3
DIUFARC
Niveau bac + 5
Master en bio-informatique, épidémiologie, statistiques, santé publique...
Niveau bac + 6
Diplôme d'État de docteur en pharmacie
Niveau bac + 9 et plus
Diplôme d'État de docteur en médecine (bac + 9 à bac + 11, selon la spécialité)
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Les effectifs d'attachés de recherche clinique sont assez importants, car les autorisations de mise sur le marché (AMM) des nouveaux médicaments sont de plus en plus difficiles à obtenir et les réglementations de plus en plus contraignantes. Toutefois, la profession est dans l'ensemble constituée de jeunes pharmaciens, d'où un renouvellement qui reste limité.
Les entreprises du médicament ont tendance à délocaliser un certain nombre d'études vers d'autres pays européens afin de limiter les coûts financiers. Conséquence : une réduction des effectifs d'attachés de recherche clinique au sein des équipes françaises.
Avec de l'expérience, l'attaché de recherche clinique peut espérer coordonner des études à un niveau international. Le métier est aussi un tremplin pour évoluer vers l'assurance qualité, les affaires réglementaires, la communication scientifique ou encore le marketing du médicament.
]]>L'attaché de recherche clinique peut exercer au sein des entreprises du médicament, mais celles-ci ont de plus en plus tendance à sous-traiter à des sociétés de recherche clinique sous contrat.
Pour un pharmacien, le poste d'ARC n'est pas une fin en soi : il peut rapidement essayer de devenir responsable.
Le métier embauche à partir de bac + 5 : master en santé publique par exemple, mais le plus souvent à bac + 6 et plus (diplômes d'État de pharmacien ou de médecin). Avec de l'expérience, le DIUFARC (diplôme interuniversitaire pour la formation des assistants de recherche clinique) est possible. Il se prépare après une 2e année de licence (L2) en biologie ou après le DE infirmier.
]]>Toujours à l'affût d'une idée innovante qui le distinguera de la concurrence, le designer industriel est inventif et imaginatif. Outre ses compétences artistiques, il possède également différentes connaissances techniques et technologiques qui lui permettent de prendre en compte le confort d'utilisation, la durée de vie ou encore les normes de qualité des produits qu'il conçoit. Allier esthétique et fonctionnalité, telle est sa mission !
Le volume, la perspective et le mouvement n'ont plus de secret pour le designer. Doué d'un excellent coup de crayon, le designer industriel maîtrise aussi les techniques de CAO (conception assistée par ordinateur).
Le designer industriel a le sens de l'écoute. Véritable homme de consensus, il doit tenir compte des différentes informations que lui communique son équipe pour concevoir un produit. Il doit également faire preuve d'autocritique et être capable de se remettre en question quand l'une de ses idées ne fait pas l'unanimité.
]]>Le designer industriel travaille au sein d'une équipe qui peut se composer d'ingénieurs, de techniciens, d'informaticiens, de sociologues, de sémiologues, de spécialistes de la production, du marketing et du bureau d'études.
Le designer industriel exerce dans un bureau où il donne forme à ses idées en esquissant des croquis sur papier, qu'il modélise ensuite en 3D. Il passe alors de longues heures devant son ordinateur pour réaliser des images de synthèse et des maquettes numériques. Ses principaux outils : crayons et logiciels de conception graphique.
Le designer doit sans cesse imaginer de nouveaux produits aux formes et aux fonctionnalités inédites : aucun risque pour lui d'être gagné par la routine ! Intéressé par l'actualité culturelle, les évolutions et les tendances en termes de matières, de formes, d'architecture... il cherche l'inspiration à l'extérieur, fréquente de nombreux salons et reste attentif aux autres produits.
]]>Téléphones, chaises, portes, emballages de produits, appareils électroménagers : le designer industriel imagine toutes sortes d'objets de la vie quotidienne. Son travail se découpe en différentes étapes : pour chaque projet, il prend connaissance des diverses contraintes techniques et opère des choix qui aboutissent à plusieurs propositions. Lorsqu'une idée est retenue, elle fait l'objet de plans détaillés et de maquettes qui permettent de mieux la visualiser. Enfin, arrive la mise au point technique : on lance la production de prototypes et de pré-séries pour tester la fiabilité technique et l'accueil commercial du projet.
Les domaines d'intervention des designers sont extrêmement variés. Le designer de produit intègre les tendances du marché, les comportements des consommateurs, les matériaux récents et les idées nouvelles pour concevoir des objets de grande consommation ou des biens d'équipement. Le designer graphique travaille sur l'identité visuelle et l'image de marque de l'entreprise : high-tech, bio, planétaire, familiale... Le designer environnement conçoit des espaces commerciaux, municipaux, de travail, des stands... favorables à la consommation et à l'image de l'entreprise ou de la collectivité.
]]>Niveau bac + 2
BTS conception de produits industriels
Niveau bac + 3
DNA (diplôme national d'arts) option design
DN MADE mention objet, mention innovation sociale, ou mention matériaux
Niveau bac + 4
DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués) design mention produit
Niveau bac + 5
Diplôme de création industrielle de l'Ensci
Diplômes d'écoles spécialisées (Strate Collège, Ecole de design Nantes Atlantique, Institut supérieur de design de Valenciennes (ISD Rubika), Kedge design school Toulon)
Diplômes d'ingénieur
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) option design
Diplôme de l'Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs)
Master en design global
]]>De 1800 à 2500 euros brut par mois pour un designer junior.
Différentes possibilités d'insertion s'offrent aux jeunes designers à la sortie de leurs études. Les agences de design et les bureaux de création intégrés aux entreprises (Thomson, Renault, Peugeot, Ikea...) constituent toutefois les principaux débouchés. La profession est majoritairement composée de petites agences (jusqu'à 5 personnes) et les emplois se situent principalement en région parisienne et en Rhône-Alpes.
Un designer industriel débute souvent en tant qu'assistant designer et exécute des plans, des esquisses... Puis il évolue vers des projets de plus en plus importants et, après plusieurs années d'expérience, il peut encadrer une équipe, devenir chef de projet, directeur de création ou, plus tard, design manager... voire s'installer comme indépendant.
Un certain nombre de designers exercent leur activité à leur compte en tant que consultants indépendants ou après avoir créé leur propre entreprise. Il leur est alors nécessaire de démarcher une clientèle pour obtenir des contrats. Au démarrage, réaliser des travaux pour de grandes agences peut être une bonne opportunité : tout en étant à l'extérieur, les designers bénéficient de l'environnement porteur d'une agence.
]]>Travaillant la plupart du temps dans des agences de design ou dans des bureaux de création intégrés aux entreprises, le designer industriel collabore avec une équipe pluridisciplinaire qui lui communique différentes informations : tendances du moment, études de consommateurs, contraintes techniques et de production. À l'écoute, le designer est également capable de remettre en question son travail.
BTS, écoles d'art ou d'ingénieurs, différentes formations existent pour accéder à ce métier. Les emplois sont cependant principalement situés en région parisienne et en Rhône-Alpes. Après avoir souvent débuté en tant qu'assistant designer, le designer industriel peut par la suite prétendre à un poste de directeur de création ou s'installer à son compte.
3 ans pour obtenir un DNA ou une licence professionnelle (1 an après un bac + 2) ou le DN MADE mention objet ou matériaux ; 4 ans pour un DSAA ; 5 ans pour un DNSEP, un diplôme de création industrielle de l'Ensci, un diplôme d'école spécialisée, un diplôme de l'Ensad, un diplôme d'ingénieur ou un master en design global.
]]>Pour assurer la maintenance des matériels, l'employé de chai doit pouvoir réparer une pompe, nettoyer un filtre ou entretenir un poussoir (pièce qui permet d'acheminer le raisin vers le pressoir). Le cas échéant, il doit aussi se montrer sociable et pédagogue afin d'encadrer des intérimaires ou conseiller des clients.
Son métier requiert une solide résistance physique. Par exemple, pour manipuler des fûts (tonneaux) très lourds et travailler dans une atmosphère humide. Mais l'employé de chai doit également avoir du nez, un palais sensible et une bonne faculté de concentration pour pouvoir évaluer la qualité des cuvées. Ces talents de dégustation sont important, notamment dans les maisons de négoce où sont assemblés des vins de provenances diverses.
Dans toutes ses activités, l'employé de chai doit faire preuve d'une grande rigueur. Le vin est un produit fragile et vivant dont la fabrication nécessite attention constante, savoir-faire et hygiène irréprochable afin de ne pas risquer la contamination d'une cuvée.
]]>Employé de la filière vin, l'employé de chai travaille chez les exploitants viticoles, dans les coopératives ou chez les négociants en vins. Il exerce dans la pénombre, la fraîcheur et l'humidité des caves, conditions nécessaires à la fabrication du vin. Il doit également supporter les odeurs fortes et entêtantes, notamment pendant la macération.
Selon la taille de l'exploitation, son lieu de travail et ses compétences, il exerce seul ou en petite équipe ; son degré de responsabilité et d'autonomie sont très variables. Il reçoit en général ses instructions du chef de cave ou du maître de chai (surtout chez les producteurs de grands crus). Il peut aussi préparer le vin sur les indications d'un oenologue.
L'activité de l'employé de chai est très soutenue en période de pointe, c'est-à-dite à partir du début des vendanges (de fin août à mi-octobre, selon les régions) et jusqu'à la fin de la production du vin (entre octobre et décembre selon les régions). Durant cette période, il est très occupé par le suivi du pressurage et des cuvaisons (opérations de fermentation en cuves du raisin) et ne doit pas compter ses heures.
]]>L'employé de chai intervient à tous les stades de la fabrication du vin, seul ou sous la responsabilité d'un maître de chai, fréquent chez les producteurs de grands crus. Avant les vendanges, il prépare et nettoie les caves (appelées chais) et les cuves. Il vérifie l'état du matériel (pressoirs, joints, pompes...), stocke et prépare les barriques.
Pendant les vendanges, il réceptionne le raisin et le transporte dans les cuves. Tous les jours, il suit la macération et la fermentation jusqu'à ce que le jus de raisin se transforme en alcool. Il prélève régulièrement des échantillons pour analyse puis il transfère le vin d'un fût à un autre, le filtre et le clarifie. En l'absence de maître de chai, il peut goûter le vin pour l'améliorer et participer à l'assemblage (mélanges) notamment. En période de pointe, il peut encadrer des saisonniers.
Dès que le vin est bon à déguster, l'employé de chai le met en bouteilles, l'étiquette et le conditionne en cartons et palettes, manuellement ou sur une ligne automatisée. Parfois, il prend également en charge la commercialisation des produits et la préparation des commandes, sous la responsabilité du chef de cave.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture production végétale : vigne et vin
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise vitivinicole
Niveau bac + 2
BTS agricole viticulture-oenologie
]]>À partir du Smic et jusqu'à 1800 euros brut par mois.
Beaucoup d'employés de chai sont embauchés en intérim ou en contrat à durée déterminée (CDD) de 1 à 3 mois pendant les vendanges chez les exploitants. Les emplois fixes se trouvent surtout dans les coopératives où l'employé effectue la mise en bouteilles, le conditionnement et éventuellement la vente. 53 % des viticulteurs adhèrent à une coopérative. On compte 606 caves coopératives qui emploient 17 353 salariés.
Toutes les régions n'offrent pas les mêmes débouchés. Les emplois sont plus nombreux en Bourgogne (surtout chez les négociants) que dans le Bordelais ou le Midi. Enfin, la renommée du domaine entre en ligne de compte : plus le cru est prestigieux, meilleurs sont les salaires d'embauche ! L'employé de chai peut également travailler à l'élaboration de spiritueux comme le cognac, l'armagnac, etc.
Avec de l'expérience, l'employé de chai qui a approfondi ses connaissances techniques sur l'élaboration du vin, qui est suffisamment autonome et apte à encadrer une équipe peut évoluer vers un poste de maître de chai ou de chef de cave. Pour ce poste d'encadrement, les titulaires d'un bac professionnel ou d'un bac + 2 ont l'avantage. Avec un niveau bac + 2, il peut envisager devenir conseiller viticole ou vinicole.
]]>2 ans pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture production végétale : vigne et vin.
3 ans pour préparer le bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise vitivinicole.
2 ans pour obtenir le BTS agricole viticulture-oenologie.
]]>Le coiffeur met ses compétences au service de ses clients. Il les écoute, les conseille et leur propose des prestations adaptées à la nature de leurs cheveux et à leur personnalité. Outre sa maîtrise des techniques, il mise sur son sens de l'esthétique et sur sa dextérité pour réaliser de belles coupes et mettre en valeur les visages.
Métier d'art et de mode, la coiffure exige un talent créatif, mais aussi un sens commercial affirmé et d'excellentes qualités relationnelles. Aimable et disponible, le coiffeur instaure avec son client une relation de confiance, propre à le fidéliser.
En véritable professionnel de la mode, le coiffeur se tient au courant des dernières tendances et n'hésite pas à innover. Il soigne sa présentation et sa forme : capable de rester de longues heures debout, il peut résister à une fatigue aussi bien physique que nerveuse.
]]>Le coiffeur peut exercer son activité dans des contextes très divers : salons de coiffure de type familial ou franchisés, entreprises de soins capillaires, centres de remise en forme, studios de cinéma ou défilés de mode. Il peut aussi se déplacer au domicile de particuliers (stars du show business ou, le plus souvent, personnes âgées).
Dans un salon, le coiffeur travaille avec son patron et bénéficie très souvent de l'aide d'un apprenti. Les établissements d'une certaine importance peuvent comporter des postes spécialisés : coloriste-permanentiste, styliste-visagiste...
Les horaires de travail sont irréguliers, avec des périodes de pointe le week-end et les veilles de fête. Les pauses repas dépendent de l'affluence, et rares sont les journées qui finissent avant 19 heures. Par ailleurs, les produits utilisés peuvent entraîner des allergies chez les personnes sensibles et rendre problématique l'exercice de cette profession.
]]>Après avoir accueilli ses clients, le coiffeur établit un diagnostic de leur cuir chevelu et de leurs cheveux et leur propose une coupe et des soins appropriés. Il prend le temps de discuter avec eux pour cerner leurs envies et les conseiller au vu de la morphologie de leur visage et de leur style. La propreté du salon et du matériel utilisé est aussi de son ressort.
Coupe, brushing, coloration... Le coiffeur maîtrise différentes techniques. Il se voit parfois confier des interventions particulières : confection de chignons, pose de postiches ou d'extensions... La clientèle masculine peut aussi demander des soins spécifiques : rasage, taille de la barbe ou de la moustache.
Le coiffeur arrondit son chiffre d'affaires en vendant des produits capillaires (shampooings, baumes, laques...) dont il sait vanter les vertus. S'il est propriétaire de son salon, il s'occupe de toutes les questions relatives à la gestion et à la comptabilité. Enfin, titulaire d'un brevet professionnel ou d'un brevet de maîtrise, il peut être amené à former des apprentis.
]]>A noter, le BTS "Métiers de la coiffure" est, quant à lui, destiné aux futurs chefs d'entreprise ou responsables de points de vente dans les grandes enseignes de coiffure. Son titulaire peut également travailler dans des entreprises de fabrication de produits capillaires en tant qu'expert-évaluateur, ou devenir technico-commercial dans des entreprises de distribution de produits et de matériels destinés aux professionnels.
Après la 3e
CAP Métiers de la coiffure
Niveau bac
BP coiffure
Bac pro Métiers de la coiffure (rentrée 2020)
Bac pro perruquier-posticheur
Niveau bac + 2
BM coiffeur
]]>Smic. S'y ajoutent éventuellement des primes et des pourboires.
Si le marché de l'emploi est en légère progression (en particulier dans les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur), les jeunes diplômés, qui sont nombreux, peinent parfois à s'insérer. La mobilité ainsi qu'une grande motivation sont donc nécessaires pour trouver du travail.
Le coiffeur peut se spécialiser en devenant coloriste-permanentiste ou styliste-visagiste, voire perruquier-posticheur. Cette dernière spécialisation permettant d'exercer dans les milieux très convoités du cinéma et du théâtre, mais attention, les places sont rares.
Le titulaire du CAP coiffure peut aussi diversifier son activité en suivant une formation en esthétique. Un coiffeur-esthéticien est habilité à dispenser des soins du visage et du corps, à faire des manucures et à vendre des produits de beauté. Une double compétence fort appréciée.
]]>Le métier a ses contraintes. La position debout et les bras levés dissuaderont ceux qui ont des problèmes de dos ou une mauvaise circulation sanguine. Attention aux allergies de peau qu'occasionnent certains produits. Le coiffeur est salarié ou travaille à son compte comme artisan. La concurrence est sévère et les débouchés limités.
2 ans pour préparer le CAP Métiers de la coiffure, éventuellement complété par une MC coiffure coupe couleur (1 an) ou, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par le BP coiffure (2 ans), nécessaire pour ouvrir son propre salon de coiffure ; 3 ans pour un bac professionnel.
]]>Habile, soigneux et précis, le modéliste maîtrise la couture et les techniques de montage du vêtement. Il travaille au millimètre près ! Les logiciels de CAO et DAO (conception et de dessin assistés par ordinateur) tels que Lectra ou Gerber lui permettent d'ajuster des vêtements à l'écran... mais la découpe et la mise en volume sur le mannequin restent manuels. Savoir coudre et transcrire un dessin à plat en 3D sont indispensables. Il faut également bien connaître les tissus et le matériel de fabrication.
Opération très technique, le modelage exige de la sensibilité pour appréhender les volumes du bout des doigts. Sens artistique et créativité sont également nécessaires pour interpréter les dessins du styliste et savoir proposer des modifications suite aux premiers essayages. Garant du bon tombé du vêtement, le modéliste sait jongler entre les indications du styliste et les contraintes de fabrication.
Le travail en équipe exige un bon sens relationnel ainsi qu'une certaine assurance pour défendre sa position face au styliste. Enfin, une bonne résistance physique et nerveuse est requise pour gérer le stress de l'atelier et les impératifs de délais, notamment lors des bouclages de collections.
]]>Le modéliste travaille dans un atelier traditionnel de couture (ou de haute couture), dans une structure industrielle de prêt-à-porter (ou de textile) ou un bureau d'études. Il peut toucher à des secteurs variés : habillement, accessoires, décoration d'intérieur... Il peut s'installer à son compte comme indépendant (free-lance).
Le modéliste travaille en équipe avec le styliste, le directeur de collection, le bureau d'études et des méthodes, le prototypiste, les achats... Au quotidien, les échanges sont nombreux avec les toilistes qui préparent le modelage, les opérateurs de confection qui assurent le montage, et les patronniers gradeurs qui déclinent le modèle dans toutes les tailles. Le modéliste est plutôt sédentaire mais quitte parfois l'atelier pour assister à des présentations de collection ou à des expositions.
Intermédiaire entre la création et la fabrication, le modéliste doit à la fois traduire fidèlement l'esprit du créateur et contrôler le montage du vêtement. Et ce, tout en respectant des délais de fabrication de plus en plus courts, surtout lors du lancement d'une collection. Comme les stylistes, il travaille avec 2 ou 3 saisons d'avance, car la préparation d'une collection prend entre 12 et 18 mois.
]]>Après une première modélisation, généralement sur ordinateur, le modéliste, muni de ciseaux et d'épingles, traduit en volume le dessin du styliste. Il place une toile en coton écrue sur un mannequin " en pied ", construit le modèle et met au point les différentes pièces. La toile est ajustée, découpée, épinglée et drapée conformément au " tombé " souhaité par le styliste. Une fois l'habit monté, le modéliste trace les lignes qui serviront à dessiner le patron. Il détermine la place des coutures, de l'encolure, des plis, des emmanchures, des poches et des boutonnières.
Le modéliste réalise ensuite le patron avec les indications nécessaires à la réalisation du prototype : lignes de poitrine, de hanche, largeurs de couture... Le patron doit être clair et logique pour faciliter le montage des pièces découpées dans le tissu.
Le prototype exécuté, le modéliste peut le modifier, l'ajuster, faire évoluer les formes... Il peut être chargé de rédiger une fiche technique sur les caractéristiques du vêtement, qui permettra de créer le prototype et servira de base à la fabrication en série. Son travail varie de quelques heures à plusieurs jours selon la complexité et le type du modèle (robe, sous-vêtement, chaussure, etc.)
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers de la mode-vêtements
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode-vêtement
Certificat d'école spécialisée
Niveau bac + 3
Certificat d'école spécialisée
DN Made (diplôme national des métiers d'art et du design mention mode)
]]>À partir du Smic. Variable en fonction de l'entreprise et du profil du candidat.
Un modéliste qualifié est plus recherché qu'un styliste, surtout s'il est aussi prototypiste. Des places sont à prendre chez les façonniers, les maisons de haute couture, les enseignes qui possèdent leur propre marque, les bureaux de style. Un suivi des nouvelles matières, techniques ou machines est indispensable. Les entreprises sont particulièrement concentrées en régions Ile-de-France et Rhône-Alpes.
Le secteur de la mode suscite de nombreuses vocations. Les entreprises préférant des modélistes expérimentés, les jeunes diplômés débutent souvent comme assistants, tailleurs, couturiers, dessinateurs, etc. avant d'obtenir un poste de modéliste. Des agences d'intérim spécialisées, comme Modelor ou KS, permettent aussi de se lancer.
Le modéliste construit sa carrière en intégrant des entreprises de plus en plus renommées ou en changeant de poste au sein d'une même structure. Il peut devenir " premier d'atelier " et diriger une équipe de modélistes, de couturiers, de patronniers, de coupeurs, de mécaniciens modèle. Dans l'industrie, il peut passer chef de production. Avec de l'expérience, il peut aussi s'installer en indépendant. Il lui faudra alors assurer la gestion des clients et de son entreprise.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel métiers de la mode-vêtements.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de la mode-vêtement. 2 à 3 ans pour un certificat d'école spécialisée. 3 ans pour le DN Made (diplôme national des métiers d'art et du design mention mode).
]]>L'arbitre connaît parfaitement le sport qu'il ou elle gère et a souvent été pratiquant/e ou coach lui-même. Il ou elle maîtrise parfaitement les règles et sait se faire respecter sur le terrain. Il ou elle jouit d'une bonne condition physique, surtout dans les sports d'équipes où il évolue au milieu des joueurs. Il ou elle fait preuve de sang-froid et d'impartialité, règle d'or de l'arbitre.
Avec le sport pour passion, ayant le sens des responsabilités et la volonté de s'engager, l'arbitre véhicule les valeurs du sport, d'honnêteté, de partage, de respect, etc. À lui ou à elle de les représenter en se montrant exemplaire, et de veiller à ce qu'elles soient respectées par tous, et ce dès le plus jeune âge.
Concentration, observation... l'arbitre analyse le jeu en toute impartialité. Il ou elle a un oeil sur les joueurs ou les spectateurs un peu trop excités pour, le cas échéant, arrêter le match avant qu'il ne dégénère. Il ou elle est capable de prendre des décisions rapidement, sans se laisser déborder par le stress ou la pression.
Les qualités développées dans l'arbitrage sont appréciées : rigueur, engagement, réactivité, intégrité, gestion du stress et des conflits, sens du management et de la communication... Autant d'atouts permettant de trouver plus facilement un emploi en entreprise en cas de reconversion.
]]>Selon le sport dont il ou elle est spécialiste, l'arbitre opère seul ou entouré d'une petite équipe (juges de lignes au tennis, arbitres assistants dans le foot, etc.) Selon le cas, il ou elle utilise un sifflet, un drapeau, etc. et a toujours une tenue spécifique pour ne pas être confondu/e avec les joueurs et être facilement identifié/e. Dans les compétitions importantes, l'arbitrage vidéo lui permet de vérifier une action avant de prendre une décision importante. La pression est parfois très importante pour lui.
Qui dit compétitions sportives, surtout amateures, dit travail le soir et le week-end, lorsque les joueurs sont disponibles pour les rencontres. L'activité de l'arbitre nécessite également de nombreux déplacements. Selon le niveau auquel évolue l'arbitre, ces déplacements peuvent être à l'échelle locale, départementale, régionale, nationale ou internationale.
Selon le sport, les conditions d'exercice (en salle ou en extérieur) sont bien différentes. Excellente condition physique de rigueur.
]]>Sans arbitre, pas de match ni de compétition sportive. L'arbitre est au coeur même du jeu et au plus près des joueurs pour veiller au bon respect des règles du jeu, comptabiliser les points, distribuer les pénalités, faire sortir un joueur blessé, etc. Il ou elle a aussi un oeil sur le chronomètre pour siffler la fin d'un match par exemple. Avant la rencontre, il ou elle vérifie les équipements, la feuille de match, etc. Spécialiste d'une discipline, parfois joueur ou entraîneur lui-même, il ou elle doit suivre l'action au plus près pour ne rien rater.
Arbitrer c'est être au coeur du jeu ou de la compétition sportive, et participer avec un sifflet ou un drapeau au lieu d'un ballon par exemple. Cela demande une grande forme physique, du sang-froid et une impartialité sans faille. L'arbitre est parfois seul/e face à des joueurs mécontents de sa décision doit être assumée sans fléchir.
Garantissant le bon déroulement d'une rencontre, dans le respect des compétiteurs et des règles du jeu, l'arbitre dot montrer l'exemple en traitant tout le monde de la même façon, avec calme et politesse. Pour être au plus près de l'action, il ou elle suit un entraînement sportif en plus de mises à niveau techniques ou d'échanges avec ses pairs, sur les difficultés rencontrées par exemple.
]]>Variable en fonction du sport. Quand il s'agit d'un arbitre professionnel, le salaire est défini par la fédération.
On compte 21 000 arbitres officiels en football, plus de 14 000 en handball, 2 700 dans le rugby, 15 600 en basket-ball... Parmi eux, des arbitres officiels, des arbitres élites nationaux, des arbitres internationaux... Le plus souvent, l'arbitre est bénévole non rémunéré/e. S'il ou elle se fait repérer par un club ou une fédération, il lui sera possible d'arbitrer des rencontres plus importantes qui donnent droit à des indemnités financières.
Les fédérations sportives ont des difficultés à recruter et fidéliser les arbitres. Pourtant, depuis 2006, leur travail est considéré "mission de service public", aggravant les sanctions contre ceux tentés de les agresser physiquement ou verbalement.
]]>Pour se professionnaliser, il faut généralement réussir un examen théorique, technique et pratique dans sa discipline. Les candidats sont généralement présentés par leur club après quelques temps de bénévolat pour faire leurs preuves. Il existe une liste ministérielle des arbitres et juges de haut niveau.
]]>Au sein de l'hôpital, l'infirmier est un maillon important de l'équipe médicale, car il a aussi une fonction d'observation et de dialogue avec le patient. Il recueille des informations pour une prise en charge adaptée. Cela lui permet d'être à l'écoute, de rencontrer les familles, d'assurer un accompagnement et un soutien psychologique.
Un bon équilibre et une grande résistance physique sont indispensables. Par ailleurs, la capacité à s'organiser et à analyser rapidement une situation sont des atouts pour s'épanouir dans ce métier. Sur le plan psychologique, la maturité et la capacité à prendre du recul permettent de côtoyer la maladie et la mort en se préservant le mieux possible sur le plan personnel.
L'infirmier doit savoir interpeller le médecin lorsqu'il identifie une anomalie ou une prescription atypique, afin d'en obtenir confirmation. Cela constitue une des difficultés majeures de la profession. Il doit être en mesure de comprendre chaque prescription pour en déterminer les risques et les surveillances. Ce diagnostic infirmier est complémentaire du diagnostic médical et ne s'y substitue en aucune manière.
L'infirmier mobilise des compétences théoriques et pratiques pour, par exemple, évaluer une situation clinique et établir un diagnostic, initier et mettre en oeuvre des soins éducatifs et préventifs, analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle, rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques, organiser et coordonner les interventions soignantes, informer et former des professionnels et des personnes en formation.
]]>L'organisation des soins dans les établissements de santé publics ou privés est assurée 24 h sur 24. Le travail est organisé par rotation des équipes, sur la base de 35 h par semaine (32 h par semaine la nuit). Ces astreintes sont une des caractéristiques du métier d'infirmier. Les contraintes d'horaires sont cependant assez différentes selon le lieu de travail : hôpital, centre médico-social, dispensaire, Samu social, association, collège-lycée, entreprise...
On compte environ 660 600 infirmiers dont plus de 80 % sont salariés d'un établissement de santé public ou privé. Dans ce cadre, le travail s'effectue toujours en équipe, l'infirmier organisant celui des aides-soignants placés sous sa responsabilité. Du fait du développement de la prise en charge des patients en ambulatoire (qui rentrent le matin et sortent le soir, sans séjour à l'hôpital), la proportion d'infirmiers travaillant dans des structures extra-hospitalières et en libéral est en forte augmentation.
Quand il n'est pas salarié dans un hôpital ou une clinique privée, l'infirmier coordonne et dispense des soins dans des structures diverses : maisons de retraite, centres de réadaptation, centres anti-cancéreux ou de soins palliatifs, centres de santé au travail, de santé scolaire, de protection maternelle et infantile...
]]>L'infirmier dispense des soins de nature préventive, curative ou palliative visant à promouvoir, maintenir et restaurer la santé. Il contribue à l'éducation à la santé et à l'accompagnement des personnes dans leur parcours de soins. Tenu au secret professionnel, il assure avec l'aide-soignant les soins d'hygiène, de confort et de sécurité du patient.
Intervenant sur prescription du médecin, l'infirmier contribue à la mise en oeuvre des traitements en participant à la surveillance de la personne. Il évalue l'état de santé du malade et analyse les situations de soins qui lui sont adaptées. Il donne également des soins en toute autonomie et responsabilité, par exemple avec une aide pour la vie quotidienne ou un programme thérapeutique.
Surveillance des équipements, gestion des stocks de médicaments et des dossiers... autant de tâches dont l'infirmier doit s'acquitter. Il établit aussi les plannings de soins en fonction des prescriptions médicales. Par ailleurs, il peut organiser des rendez-vous auprès d'autres services (en radiologie, par exemple). Ou s'occuper des formalités d'admission des patients et rédiger les comptes rendus des visites du médecin dans le cahier des soins. Interlocuteur privilégié des patients et des familles, il établit le lien avec le médecin. Il est également en relation étroite avec les autres professionnels de la santé et des secteurs médico-social et social.
]]>Les candidats relevant de la formation professionnelle continue et justifiant de trois années d'expérience, peuvent également intégrer la formation sous réserve de réussir des épreuves de sélection (épreuves écrites et entretien professionnel).
Niveau bac + 3
Diplôme d'État d'infirmier
]]>1890
Avec le vieillissement de la population et le développement des maladies chroniques, les besoins en professionnels du soin ne cessent d'augmenter. Cependant, le nombre de postes à pourvoir varie en fonction des régions. La mobilité du diplômé lui permet de travailler dans le secteur qui l'intéresse et d'évoluer professionnellement.
3 spécialités sont accessibles après le diplôme d'État infirmier : infirmier de bloc opératoire ; infirmier anesthésiste ; infirmier de puériculture. Les infirmiers peuvent aussi accéder à des postes d'encadrement au sein des structures hospitalières ou de formateur en institut de formation en soins infirmiers (IFSI). Ils passent alors un diplôme de cadre de santé. Ils peuvent également désormais exercer en tant qu'infirmier en pratique avancée (IPA) en suivant une formation à l'université conférant un grade de master. Le grade de licence permet aux infirmiers de poursuivre des études universitaires et des spécialisations par le biais de diplômes universitaires.
Après quelques années d'exercice, les infirmiers peuvent s'installer en libéral. En zones sous-équipées en professionnels de santé, cette démarche est encouragée par des aides ciblées (locaux professionnels et diverses facilitations). Enfin, tout au long de leur carrière, les infirmiers bénéficient de formations professionnelles leur permettant de maintenir leur niveau de connaissances et de diversifier leurs savoirs et leurs compétences (soins palliatifs, ostéopathie, hospitalisations à domicile...)
]]>Distribution de médicaments, piqûres, pose de perfusions, prises de sang, pansements : autant de tâches à haute technicité qui engagent la responsabilité de l'infirmier. Sa présence au chevet du patient lui permet de surveiller l'état de santé, mais aussi le moral de ce dernier. Il suit de près les effets du traitement et l'évolution de la maladie. Des renseignements indispensables qui sont consignés dans le cahier de soins. La communication est une part non négligeable du travail de l'infirmier : dialogue avec le malade et sa famille, le médecin et, bien sûr, l'aide-soignant ; échanges avec l'administration (papiers d'entrée et de sortie, etc.) et les autres services (prise de rendez-vous pour des examens ou des soins spécifiques).
Qualités exigées : compétences théoriques et pratiques, résistance physique et nerveuse, conscience professionnelle et sens de la psychologie.
L'infirmier qui exerce à titre libéral assure des soins en cabinet ou au domicile des patients. Il peut aussi travailler en établissement scolaire ou en entreprise, à des actions de prévention, ou dans l'armée comme convoyeur de l'air. Il est possible de se spécialiser comme infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire ou infirmier de puériculture. L'infirmier peut aussi exercer en tant qu'infirmier en pratique avancée (Ipa) en suivant une formation universitaire (niveau master). Enfin, il peut accéder à des postes d'encadrement en préparant le diplôme de cadre de santé.
3 ans pour préparer le DE d'infirmier, obligatoire pour exercer, et accessible sur dossier via Parcoursup ou sur épreuves pour les candidats relevant de la formation professionnelle continue.
]]>Le psychomotricien met au point toutes sortes d'activités physiques pour favoriser les mouvements, les gestes et l'expression corporelle. Il fait preuve d'imagination et conçoit des exercices de rééducation « à la carte » pour chacun de ses patients.
Le psychomotricien utilise tous les outils de communication à sa disposition : informatique, vidéo... Il a également recours aux arts plastiques, à la musique, au théâtre, à la danse... Il recherche en permanence des solutions et des techniques novatrices pour répondre au mieux à la diversité des troubles et des patients qu'il doit rééduquer.
Sens de l'écoute, sens de l'adaptation, patience, tact mais aussi créativité... autant de qualités nécessaires pour obtenir l'adhésion active du patient et donc de meilleurs résultats. Surtout quand le psychomotricien soigne les troubles moteurs de jeunes enfants. Un solide équilibre (personnel et émotionnel) est également indispensable pour exercer ce métier dans de bonnes conditions. Face à des patients fragilisés, en difficulté avec leur corps, une attention bienveillante est de mise. La réussite d'une thérapie psychomotricienne repose aussi sur la qualité des entretiens préliminaires à la rééducation.
]]>
Le psychomotricien intervient sur prescription médicale. Il travaille comme salarié dans les centres de rééducation et de réadaptation, les centres médico-psycho-pédagogiques, les centres de PMI (protection maternelle et infantile), les maisons de retraite, les centres d'aide par le travail, les services de psychiatrie...
L'activité libérale est possible, mais peu répandue : seuls 9 % des psychomotriciens ont choisi ce mode d'exercice.
Sa mission s'inscrit dans le projet global d'intervention établi pour un patient. Il travaille en étroite collaboration avec de nombreux professionnels de santé : médecins, psychologues, ergothérapeutes, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, infirmiers, éducateurs...
Il partage souvent son temps sur deux lieux de travail différents. Il peut, par exemple, assurer deux mi-temps : l'un dans un service hospitalier, l'autre dans un centre spécialisé ; l'un dans un centre médico-psycho-pédagogique, l'autre dans une maison de retraite. Sa pratique professionnelle s'en trouve diversifiée et enrichie. Les horaires sont réguliers, définis à l'avance en concertation avec l'équipe de soins.
]]>Le psychomotricien intervient sur prescription médicale auprès d'enfants, d'adolescents ou d'adultes. Il prend en charge les troubles liés à l'autisme, à la maladie d'Alzheimer, au polyhandicap, à l'anorexie... ou liés à l'apprentissage (troubles « dys » : dyscalculie, dyslexie, dysphasie, dyspraxie...).
Le psychomotricien commence par un bilan (comprenant un entretien, des activités dirigées et des tests) pour observer le fonctionnement de la personne, évaluer ses compétences, ses troubles et analyser les origines probables de ses difficultés.
Puis, vient l'étape des soins adaptés consistant en diverses propositions d'exercices et activités : relaxation, expression corporelle, coordination et équilibre, jeux d'orientation, ateliers de concentration et d'organisation de l'activité. Objectif : aider le patient à mieux maîtriser son corps et à réguler ses comportements afin de résoudre, dépasser ou contourner ses difficultés.
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Niveau bac + 3 (reconnu bac + 2)
Diplôme d'État de psychomotricien
]]>1890 euros pour un psychomotricien débutant dans la fonction publique hospitalière.
Après une expérience professionnelle de quelques années, les psychomotriciens peuvent préparer en 1 an le diplôme de cadre de santé qui leur permettra d'enseigner ou d'encadrer un service hospitalier. Ils peuvent aussi utiliser les passerelles qui ont été établies avec des métiers proches. Les titulaires du diplôme de psychomotricien sont ainsi autorisés à rejoindre directement la 2e année de préparation au diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute et au diplôme d'État d'ergothérapeute.
La plupart des psychomotriciens poursuivent leur carrière dans leur domaine. Certains choisissent de se spécialiser sur des techniques particulières. Très riche et diversifiée, l'offre de formation continue permet aux professionnels d'élargir leurs compétences.
]]>Le psychomotricien intervient sur prescription médicale auprès d'enfants, d'adolescents ou d'adultes. Il commence par un bilan (comprenant un entretien, des activités dirigées et des tests) pour observer le fonctionnement de la personne, évaluer ses compétences, ses troubles et analyser les origines probables de ses difficultés. Puis, vient l'étape des soins adaptés consistant en diverses propositions d'exercices et activités : relaxation, expression corporelle, coordination et équilibre, jeux d'orientation, ateliers de concentration et d'organisation de l'activité. Objectif : aider le patient à mieux maîtriser son corps et à réguler ses comportements afin de résoudre, dépasser ou contourner ses difficultés. Le travail du psychomotricien demande un grand sens de l'écoute et de l'adaptation et de la créativité.
Le psychomotricien travaille en tant que salarié dans des centres de consultation ambulatoire, les hôpitaux (services de psychiatrie, gériatrie...), les maisons de retraite ou les crèches. Il peut aussi exercer en cabinet libéral, à temps plein ou partiel.
3 ans pour obtenir le DE (diplôme d'État) de psychomotricien dans des instituts de formation qui sélectionnent via Parcoursup ou après une première année universitaire (PASS, LAS).
À noter : les titulaires d'une licence (psychologie, biologie, STAPS...) peuvent intégrer par équivalence la 2e année après examen
]]>Pour mener son enquête, le généalogiste doit procéder par étape et ne négliger aucune piste. Organisé, méthodique et patient, il sait mener des recherches au long cours et connaît bien les différentes archives, qu'elles soient nationales ou locales.
Selon le cas, le généalogiste peut avoir à lire dans une langue étrangère et parfois même en latin pour des documents très anciens. Il aura donc des notions de paléographie (déchiffrage des écritures anciennes), d'héraldique (étude des armoiries et des blasons) et d'anthroponymie (étude des noms propres). Les historiens sont recherchés pour leurs connaissances dans ces disciplines importantes pour les recherches généalogiques. Des études en droit sont en revanche appréciées pour la généalogie successorale.
La plupart des généalogistes sont des passionnés, férus d'histoire notamment. Ils savent rédiger des rapports d'enquêtes détaillés et ont le goût des contacts humains. Ils sont cependant discrets pour respecter le secret professionnel lié à leurs découvertes.
]]>Selon sa spécialité, le généalogiste peut travailler seul à son compte, au sein d'une étude de notaire ou dans un cabinet spécialisé comptant plusieurs professionnels spécialisés dans la recherche ou la représentation des héritiers, par exemple. Si le généalogiste familial intervient essentiellement pour les particuliers, les spécialistes successoraux sont généralement mandatés par un notaire, une copropriété pour une recherche d'héritiers, une société d'assurance pour localiser le bénéficiaire d'une assurance vie, une banque pour un compte inactif, une mairie pour une maison abandonnée...
Une recherche généalogique peut durer quelques semaines ou des années. Elle nécessite des déplacements pour aller consulter des archives particulières (militaires, scolaires, hospitalières, municipales...) et peuvent s'étendre à l'étranger. Le généalogiste peut également interroger des proches, prendre des photos d'un lieu, d'une personne...
Le généalogiste est autonome dans ses recherches. En successoral, il n'est payé qu'à la clôture de la succession et à la condition que l'héritier retrouvé accepte de signer le contrat " de révélation " qui mentionne, notamment, sa rémunération. Il faut également prendre en compte le risque de ne pas voir sa recherche aboutir.
]]>Le généalogiste familial fait une recherche à la demande d'une personne ou d'une famille pour reconstituer l'histoire d'une propriété, constituer l'arbre généalogique de la famille, découvrir des cousins en terre étrangère, retrouver des documents anciens, retracer le parcours d'une maladie génétique, etc. Dans tous les cas il s'adapte à la demande et fait signer un contrat qui définit l'étendue des recherches souhaitées, sa rémunération, etc.
Le généalogiste successoral travaille à partir d'un mandat de professionnel (souvent un notaire) pour retrouver un héritier, dans le cadre d'une succession. Il peut également faire des recherches pour confirmer un lien de parenté entre des personnes, retrouver le propriétaire d'une maison abandonnée, rechercher des documents de propriété, etc. Il peut aller jusqu'à représenter les droits de l'héritier qu'il aura localisé.
Dans tous les cas, le généalogiste consulte différents types d'archives, interroge des personnes, étudie des documents anciens, etc. Il ne doit pas se contenter des sites de généalogie en ligne mais remonter à la source pour retrouver les documents originaux. Il fournit à son client un dossier complet qui détaille le déroulement de son enquête et ses sources.
]]>Niveau bac+3
DU généalogie et histoire des familles ; approfondissement en généalogie ; installation de généalogiste professionnel
Niveau bac+4
DU histoire et généalogie familiale
]]>Variable en fonction de son statut et de son activité. Il travaille au forfait ou à l'heure en généalogie familiale, perçoit un pourcentage de l'héritage perçu par l'héritier qu'il aura retrouvé pour les affaires de successions, en général entre 10 et 40 %.
Les formations en généalogie étant rares, la grande majorité des professionnels est formée au sein de cabinets spécialisés. Les historiens sont généralement affectés aux recherches, tandis que les juristes participent au règlement de la succession et représentent les héritiers. Dans les petites structures, une seule personne remplie ces 2 missions.
On compte environ 650 généalogistes titulaires de la carte professionnelle mais beaucoup exercent sans en être détenteurs, particulièrement en généalogie familiale. On compte une soixantaine d'études ou de cabinets spécialisés. Les plus importants sont Coutot-Roehrig, ADD Associés et Archives généalogiques Andriveau. La généalogie intéresse de plus en plus, et les recherches successorales augmentent du fait du nombre croissant de familles recomposées, de la mobilité, etc. mais les opportunités sont encore peu nombreuses.
Le généalogiste successoral peut évoluer dans des cabinets de plus en plus importants et, avec l'expérience, se voir confier des enquêtes plus vastes. Il peut également se spécialiser dans un domaine, un pays, etc. ou s'installer à son compte s'il a développé une clientèle suffisante, notamment un réseau de notaires, les plus gros pourvoyeurs de travail pour les généalogistes.
]]>DU généalogie et histoire des familles ; approfondissement en généalogie ; installation de généalogiste professionnel ; histoire et généalogie familial.
]]>Être un artiste accompli ne suffit pas pour enseigner. L'envie de transmettre, de faire aimer la musique ou la danse est primordiale. Il faut aussi avoir le sens de l'écoute et du dialogue, de la patience ainsi qu'une certaine autorité naturelle pour se faire respecter en classe. Connaître les techniques pédagogiques et d'animation de groupe est donc fondamental. Enfin, le professeur doit posséder, en plus de la maîtrise de son instrument ou des techniques de danse, une grande culture musicale et chorégraphique : histoire de l'art, de la musique, de la danse, répertoires d'oeuvres classiques et contemporaines...
Enseigner à des groupes d'élèves diversifiés demande de bonnes capacités d'adaptation. Il faut aussi savoir évoluer pour coller à la demande et à l'évolution des goûts musicaux et chorégraphiques.
Le professeur est autonome mais doit néanmoins avoir l'esprit d'équipe pour proposer des projets artistiques transversaux avec ses collègues d'autres disiciplines. Il doit être créatif et capable de concevoir un projet pédagogique. Enfin, il a de bonnes qualités relationnelles pour dialoguer avec ses élèves, leurs parents, ses collègues, la direction de l'établissement, etc.
]]>Le professeur de musique peut travailler à son compte en donnant des leçons particulières, dans les écoles élémentaires et les associations. Alors appelé musicien intervenant, il constitue un relais de la vie musicale locale. Le professeur de danse exerce dans une association, une école spécialisée ou dans le cadre des Chad (classes à horaires aménagés danse). Au collège ou au lycée, les professeurs titulaires du Capes assurent 18 h de cours par semaine, contre 15 h pour les titulaires de l'agrégation.
Le professeur de musique ou de danse peut exercer dans un conservatoire communal, départemental, régional ou national. Il est alors spécialisé dans une discipline (piano, cordes, musique ancienne, musique de chambre...). Le professeur de danse enseigne la danse classique, contemporaine ou jazz.
Les professeurs enseignent aux enfants comme aux adultes, mais ils côtoient également musiciens, chorégraphes, équipes pédagogiques, parents d'élèves... Il sont parfois obligés de cumuler les employeurs et de se déplacer d'un lieu à l'autre pour travailler suffisamment. Ils doivent être disponibles en fin de journée et le week-end, assister à des réunions, des auditions, etc.
]]>Le professeur de musique ou de danse éveille la sensibilité artistique des élèves en les initiant au chant, au solfège, à la pratique d'un instrument, à la danse classique, moderne ou jazz. Il effectue des choix pédagogiques en fonction de ses classes et du niveau des élèves dont il suit la progression.
Au lycée, dans le cadre des Cham pu Chad (classes à horaires aménagés musique ou danse) ou au sein d'un conservatoire, le professeur a souvent affaire à des élèves plus avancés dont certains souhaitent se professionnaliser dans le secteur, en s'orienter vers des études de musicologie ou de danse. Le professeur, plus spécialisé, veille à l'équilibre et la cohérence de ses cours. Il repère les talents, les conseille et les accompagne dans leurs choix d'orientation, les auditions ou concours à préparer.
Le professeur de danse commence ses cours par un échauffement, et continue par un travail technique et chorégraphique visant à développer le goût de l'effort chez ses élèves. De même, le professeur de musique transmet le sens de la discipline. Tous deux mettent en oeuvre des actions pour faire découvrir leur art : organisation de concerts ou de spectacles, échanges entre élèves, professionnels et public, etc.
]]>Niveau bac + 2
DE (diplôme d'État) de professeur de musique/danse
DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant en milieu scolaire)
Niveau bac + 3
CA (certificat d'aptitude) aux fonctions de professeur de musique/danse
Niveau bac + 5
Diplôme de pédagogie et formation à l'enseignement de la musique du Conservatoire de Paris (chant, musicologie, analyse musicale, instruments, jazz)
Capes (certificat d'aptitude au professorat dans l'enseignement du 2d degré) d'éducation musicale et chant choral
Cafep (certificat d'aptitude aux fonctions d'enseignement dans les établissements d'enseignement privé sous contrat)
Master en musique et musicologie
]]>De 2067 (avec un Capes) à 2334 (avec une agrégation) brut par mois (hors primes et indemnités).
En 2019, 120 postes de professeurs de musique ou danse étaient disponibles via le concours du Capes externe, réussi par 50 % des 373 inscrits. On compte actuellement plus de 600 professeurs de musique dans l'Éducation nationale et 1 600 dans l'enseignement privé. Dans les conservatoires, qui dépendent de la fonction publique territoriale, on recrute régulièrement des professeurs d'enseignement artistique (catégorie A) mais encore plus des assistants d'enseignement artistique (catégorie B). De manière générale, les recrutements sont stables du fait des départs en retraite, mais restent en nombre limités.
Les professeurs de musique ou de danse peuvent évoluer en créant leur propre structure (studio de danse, école de musique) ou du matériel pédagogique, par exemple. Ils peuvent aussi prendre des responsabilités en coordonnant un département ou en faisant de la programmation artistique. Enfin, ils ont la possibilité de passer les concours de l'Éducation nationale pour devenir chef d'établissement ou inspecteur, auxquels ils sont rattachés hiérarchiquement en tant que professeurs.
]]>2 ans pour préparer le DE (diplôme d'État) de professeur de danse ou de musique ou le DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant).
3 ans pour préparer le CA (certificat d'aptitude) aux fonctions de professeur de musique ou de danse.
5 ans pour préparer un master en musique et musicologie et se présenter au concours du Capes ou du Cafep.
]]>Le plus souvent enseignant-chercheur ou enseignante-chercheuse, le ou la géographe doit allier sens pédagogique et envie de transmettre, avec le goût de la recherche et de l'écriture. Cette double casquette nécessite une bonne organisation et l'habileté à passer d'une tâche à l'autre. Dans tous les cas, outre le savoir scientifique de la géographie (concepts de milieu naturel, de paysage, de région, d'espace, de territoire), le ou la géographe doit également être capable de vulgariser ses connaissances.
Spécialiste dans son domaine, le géographe qui fait de la recherche a le goût de la quête et accepte de se remettre en question. Autonome, il sait identifier des problèmes nouveaux et persévère pour trouver des solutions. Se tenir au courant de l'actualité de son domaine est indispensable.
Le ou la géographe doit maîtriser un certain nombre d'outils spécifiques : cartes, modèles graphiques, SIG (systèmes d'information géographique), télédétection... pour obtenir des représentations très détaillées des territoires observés. L'aptitude du ou de la géographe à saisir et à comprendre le territoire dans son ensemble lui permet de conduire des projets d'aménagement ou d'urbanisme
]]>Pour avoir une vue complète des incidences des activités de l'homme sur l'environnement, le ou la géographe s'appuie sur les analyses d'autres chercheurs (géologues, climatologues, sociologues, économistes...). Il ou elle utilise par exemple des statistiques pour produire des études chiffrées, recourt parfois à des enquêtes au près des populations. C'est un travail d'équipe, souvent pluridisciplinaire. Les programmes de recherche associent le plus souvent plusieurs personnes (thésard, techniciens, chercheurs...).
Le géographe travaille essentiellement dans un bureau, sur ordinateur. Il participe en outre à des réunions, surtout lors du lancement et de la restitution des résultats de son travail. Le ou la géographe construit des représentations graphiques (schémas, croquis, cartes).
Il arrive également que le ou la géographe fasse des enquêtes de terrain ainsi que des relevés. De plus, lorsqu'ils sont consultants dans un cabinet spécialisé, les géographes doivent se déplacer chez leurs clients : communes, cabinets d'architecture ou d'urbanisme, PME (petites et moyennes entreprises), etc.
Les enseignants, plus sédentaires, exercent au sein d'un établissement d'enseignement secondaire ou supérieur.
]]>Pour mener ses études, le ou la géographe réalise des enquêtes de terrain. Il ou elle peut collaborer avec des architectes, urbanistes et paysagistes. Rédiger des rapports, publier des travaux, croiser des données et proposer des solutions ou encore établir des cartes thématiques fait partie de sa mission.
Par son analyse de l'espace et de ses caractéristiques physiques, le ou la géographe contribue à prévenir les risques liés à certains aménagements qui n'ont pas intégré les conditions et les contraintes des milieux naturels. Les décideurs (nationaux, régionaux et locaux) utilisent ses recherches et les pistes proposées pour mieux organiser le territoire, corriger les déséquilibres issus de la répartition des populations, et améliorer la qualité de vie des citoyens. Le ou la géographe oriente les choix de grands travaux d'aménagement pour mieux exploiter les ressources naturelles du territoire, comme l'eau des fleuves, tout en préservant les différents milieux.
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en géographie, aménagement, urbanisme, environnement et développement aménagement, gestion des territoires et développement local...
]]>À partir de 2000 euros brut par mois.
Avec une double compétence en aménagement ou en informatique par exemple, le ou la géographe peut exercer au sein d'un établissement public ou d'une collectivité territoriale en tant que chargé ou chargée de mission environnement ou aménagement-développement du territoire. L'ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires), qui dispose d'un observatoire, emploie également des chargés de mission.
Les bureaux d'études et les cabinets de conseil privés emploient quelques géographes dans les domaines de l'urbanisme et de l'aménagement durable notamment. Ainsi, l'Institut Paris région compte 200 experts parmi lesquels 27 % sont des urbanistes-géographes. Les géographes chercheurs peuvent aussi être consultants pour l'ambassade d'un pays sur lequel ils ont développé une expertise, mais cela ne concerne que de très petits effectifs.
]]>8 ans pour préparer un doctorat en géographie, aménagement, urbanisme, environnement et développement aménagement, gestion des territoires et développement local...
]]>Le chef ou la cheffe de station de traitement des eaux doit savoir diriger et encadrer son personnel. Il faut veiller à la sécurité des agents et techniciens, prévoir leur formation, organiser leurs astreintes et leurs éventuels déplacements.
Posséder des connaissances en chimie de l'eau est indispensable pour comprendre les procédés complexes utilisant le chlore, l'ozone ou l'azote pour " laver " l'eau. Grâce à son savoir technique, le ou la responsable de station veille à la modernisation des équipements, à l'évolution des techniques d'épuration (développement de biotechnologies, possibilités de valorisation des boues résiduelles, etc.), à l'optimisation de l'utilisation de l'énergie électrique et des produits de traitement. La décantation, la biofiltration, la désodorisation n'ont pas de secrets pour ce ou cette spécialiste qui travaille dans le respect des normes environnementales en vigueur.
La partie relationnelle du métier est importante, avec de nombreux interlocuteurs : élus locaux et techniciens des collectivités, entreprises et administrations en charge de la gestion de l'eau, responsables du réseau d'assainissement, associations de riverains ou de protection de l'environnement, police de l'eau... auxquels il faut rendre compte.
]]>Le chef ou la cheffe de station de traitement des eaux partage son temps entre la station d'épuration, les rendez-vous avec les fournisseurs et les visites à ses interlocuteurs institutionnels. Il ou elle garde une large autonomie dans l'organisation de son travail et peut disposer d'un véhicule de service. Les risques liés à ce métier sont limités, mais il convient d'être vacciné contre diverses maladies (tétanos, hépatite...) et de faire attention aux risques de glissade et de chute sur le site d'exploitation.
Ses horaires peuvent être irréguliers, son emploi du temps s'adaptant aux réunions planifiées avec les mairies, les associations, etc. Une station d'épuration fonctionne en continu. En cas d'incident majeur, peu importe l'heure, le chef ou la cheffe de station est à la manoeuvre avec ses équipes et supervise les interventions d'urgence des techniciens.
Lorsque le métier s'exerce au sein d'une collectivité locale (commune, communauté de communes...), le chef ou la cheffe de station de traitement des eaux a un statut de fonctionnaire : catégorie A ou B de la filière technique territoriale, en fonction de ses diplômes (de bac + 2 à bac + 5). Il est aussi possible d'être salarié du secteur privé.
]]>Le chef ou la cheffe de station de traitement des eaux organise et assure le bon fonctionnement de son site d'épuration. Une usine d'épuration collecte en moyenne plus de 3 millions de m3 d'eaux usées par an. Un énorme débit qu'il faut gérer, depuis l'arrivée des eaux jusqu'à leur rejet. Pour cela, le chef ou la cheffe de station s'appuie sur des techniciens. Ces derniers effectuent, sous son contrôle, les prélèvements d'eau et de boue à analyser au laboratoire ou s'occupent de la maintenance des équipements.
Tous les matins, la cheffe ou le chef de station contrôle les analyses des prélèvements d'eau en étudiant les courbes éditées sur les dernières 24 heures. En fonction de ses observations, des instructions sont données (modification des réglages). Tous les incidents sont analysés par ce ou cette responsable qui désigne les personnes chargées de résoudre les problèmes de pollution éventuels.
Contacter les fournisseurs de matériel ; négocier les prix et acheter les produits nécessaires à l'exploitation de la station (consommables, fournitures pour les réparations) est aussi de son ressort. Un registre, indiquant la nature et la date des traitements mis en oeuvre, les éventuels incidents, les pannes, etc. doit être tenu.
]]>Niveau bac + 5
Master en sciences de l'eau ; biologie ; chimie ; hydraulique
Diplôme d'ingénieur en hydraulique, environnement, génie de l'eau
]]>1827 euros brut par mois pour un ingénieur de la fonction publique territoriale.
Les emplois se trouvent dans les collectivités locales (communes, communautés de communes). Dans la fonction publique territoriale, le recrutement s'effectue sur concours. L'évolution de carrière dépend de la réussite à des concours internes. Un ou une responsable de station peut décider d'exercer en agence régionale pour l'environnement et conseiller plusieurs exploitants de stations d'épuration.
Dans le privé, le chef ou la cheffe de station de traitement de l'eau exerce pour le compte de grandes entreprises de la distribution de l'eau (Suez Eau France, Veolia, Saur...). Sa carrière peut évoluer vers d'autres responsabilités au sein du groupe : il peut s'agir de diriger des équipes plus importantes ou de bouger géographiquement.
Malgré les progrès de l'automatisation et de la gestion à distance qui limitent les recrutements ; de nouveaux débouchés sont apparus dans l'industrie. En effet, certaines entreprises industrielles ayant des besoins en eau très importants ou ayant des pratiques polluantes ont mis en place leurs propres stations pour traiter l'eau qu'elles utilisent.
]]>5 ans pour préparer un master en sciences de l'eau ; hydraulique ; biologie ; chimie, ou diplôme d'ingénieur.
]]>Le façadier doit être particulièrement attentif aux détails dans son travail et être capable de rendre l'ensemble de la façade harmonieuse. Il sait aussi harmoniser les couleurs (il peut avoir le choix entre 70 teintes). Il acquiert aussi un certain sens de l'esthétisme, en particulier lorsqu'il doit intervenir pour rénover le décor d'un mur ancien.
Le façadier sait utiliser différents matériaux et applique différentes techniques, à l'aide de machine à projeter ou manuellement. Il utilise du grain fin ou écrasé, de la fausse pierre, des cailloux divers mélangés à de la résine, etc. Chaque matériau est différent et il doit bien connaître les propriétés de chaque enduit.
Travaillant à l'extérieur, la plupart du temps en hauteur, souvent en position agenouillée prolongée, le façadier doit posséder une bonne résistance physique et ne pas avoir le vertige. Tributaire de la météo, il doit s'adapter aux changements horaires lorsqu'ils sont nécessaires.
]]>Il exerce généralement son activité à l'extérieur, sur des chantiers de constructions neuves ou de rénovation. Il travaille la plupart du temps en hauteur, sur des échafaudages, et doit suivre des consignes pour se protéger contre les poussières et la nocivité de certains produits imperméabilisants.
Le façadier intervient, le plus souvent, au sein d'une équipe d'ouvriers du bâtiment. Son activité professionnelle induit des déplacements sur les lieux du chantier.
Le travail nécessite parfois des horaires adaptés aux contraintes techniques et météorologiques (temps de séchage, reprise du travail suite aux intempéries)... le façadier reste tributaire du temps qu'il fait. Si l'humidité peut modifier les couleurs ; les fortes pluies, le brouillard et le gel empêcheront l'enduit de sécher. Il est donc nécessaire de travailler par temps sec. Lors des intempéries, ce professionnel peut intervenir à l'intérieur pour effectuer, par exemple, des travaux de peinture.
]]>Après avoir monté l'échafaudage, le façadier protège soigneusement portes et fenêtres. Dans une machine à malaxer, il mélange des mortiers prêts à l'emploi avec de l'eau et du sable. Puis projette à la lance l'enduit obtenu sur les murs, après avoir réglé la machine à projeter. Il peut aussi utiliser d'autres techniques et appliquer successivement et manuellement différents enduits qu'il prépare lui-même. Leur composition peut varier : marbres en morceaux et résine, par exemple.
Le façadier répartit l'enduit sur la façade rapidement et régulièrement. Puis, à l'aide d'une taloche, il l'aplanit d'un mouvement de bras toujours circulaire. Cela sans oublier un centimètre carré, car sur une façade le moindre défaut peut se voir. Il respecte les temps de séchage lorsqu'il doit appliquer plusieurs couches.
Le façadier est également amené à fixer, par collage et chevillage, des plaques d'isolation thermique à l'extérieur. Il va, par exemple, coller des panneaux isolants en polystyrène et appliquer un enduit de finition. Il est aussi qualifié pour appliquer des produits liquides d'étanchéité, fixer des accessoires décoratifs d'encadrement de fenêtres et de portes, voire même poser du carrelage, peindre et restaurer de vieilles façades...
]]>Après la 3e
CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics
Éventuellement autre CAP du bâtiment (maçon, métiers du plâtre et de l'isolation, peintre applicateur de revêtement)
Niveau bac
BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics (2 établissements en 2019)
Bac professionnel aménagement et finition du bâtiment
]]>À partir du Smic et plus (selon le niveau de qualification et la région).
Le métier s'exerce au sein de petites entreprises artisanales travaillant sur des chantiers de particuliers (maisons individuelles, co-propriétés...) ou pour le compte de grands groupes du BTP (bâtiment et travaux publics), responsables de travaux d'envergure (immeubles, hôtels, hôpitaux).
On compte en France plus de 20 000 salariés employés dans les PME (petites et moyennes entreprises) spécialisées en peinture extérieure et ravalement de façades. Les façadiers sont aussi attendus dans les agences d'intérim et avec l'essor de l'activité de l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) de nombreuses entreprises étendent leur activité à la façade.
Les professionnels travaillant dans la construction neuve peuvent être payés au mètre carré enduit. Plus le temps est sec, plus leurs primes de rendement sont importantes. Leur salaire peut donc varier du simple au double entre l'hiver et l'été. Selon les employeurs, des primes peuvent être attribuées pour le respect des délais mais aussi pour la ponctualité, le respect des consignes de sécurité etc.
]]>2 ans pour préparer le CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics ou un autre CAP du bâtiment (maçon ; métiers du plâtre et de l'isolation, peintre applicateur de revêtements).
2 ans pour préparer le BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics.
3 ans pour préparer le bac professionnel aménagement et finition du bâtiment.
]]>L'entraîneur est souvent un sportif qui a pratiqué lui-même une discipline pendant plusieurs années et qui choisit, à un moment donné, d'encadrer d'autres sportifs de haut niveau. Responsable, il maîtrise les processus d'apprentissage et sait les transmettre grâce à un accompagnement quotidien. Patient et pédagogue, il s'adapte aux besoins des personnes qu'il coache.
Outre ses qualités de technicien du sport, l'entraîneur doit faire preuve de psychologie et d'empathie avec ses athlètes pour les soutenir et anticiper les baisses de régime. Dynamique et persuasif, il est capable d'exalter les joueurs, de les amener à se dépasser. A contrario, dans les moments de saturation, il sait relâcher la pression. L'entraineur est aussi un équipier qui, le cas échéant, travaille avec d'autres professionnels (sélectionneurs, diététiciens, préparateurs physiques, kiné, etc.)
Dans les grands clubs, l'entraîneur est très exposé médiatiquement et il est tenu pour responsable des résultats. Porté en triomphe en cas de victoire, décrié lors d'une défaite, l'entraîneur doit savoir résister à la pression inhérente au monde de la compétition sportive. C'est un bon communicant avec ses joueurs comme avec l'extérieur. La force de caractère fait partie de ses qualités.
]]>Titulaire d'un diplôme d'État, l'entraîneur est recruté par sa fédération sportive pour travailler au niveau local, départemental, régional, voire national (pour les diplômés du DESJEPS), en gravissant chaque échelon. Il peut aussi travailler pour une association, un club ou salle de sport privé, une collectivité territoriale... Lorsqu'il exerce dans des organisations ne participant pas à des championnats, il joue davantage le rôle d'un animateur et d'un éducateur sportif. Dans ce cas, un brevet fédéral, délivré par une fédération sportive, est suffisant pour exercer.
Outre les entraînements auxquels il participe activement la semaine, l'entraîneur prépare les rencontres. Dans les petites structures, il est souvent en charge de l'administratif et de la gestion du matériel. Le week-end est consacré aux matchs, tournois, compétitions pour lesquels il doit parfois se déplacer... ce qui laisse peu de temps pour la vie personnelle.
]]>S'appuyant le plus souvent sur son expérience de la discipline qu'il enseigne, l'entraîneur élabore un programme d'entraînements à base d'exercices adaptés à chaque sportif. Le rythme des entraînements et l'intensité des efforts sont savamment dosés en fonction des besoins qu'il aura identifiés. Dans un grand club, il peut être assisté par des préparateurs physiques, sélectionneurs, coach, etc. Autant de fonctions qu'il remplit dans une petite structure, en plus de la gestion du club.
Le travail de l'entraîneur sportif se fonde sur l'observation des entraînements et sur l'analyse des résultats obtenus par ses athlètes. Footballeur évoluant sur le terrain, judoka sur le tatami ou sprinter sur piste, il repère les fautes techniques ou tactiques, les mauvais gestes, les défaillances physiques (blessures, fatigue) et mentales (découragement). Le cas échéant, il étudie également les adversaires pour adapter son travail.
L'entraîneur a un rapport privilégié avec ses sportifs de haut niveau. Il les encourage, les motive, remonte leur moral en cas de défaite, etc. À lui aussi de désamorcer les conflits au sein d'une équipe, de ménager les susceptibilités lors des sélections ou de soutenir les sportifs en cas de mauvaises performances.
]]>Par ailleurs, il s’agit d’une profession réglementée qui exige la possession d’une carte professionnelle pour pouvoir exercer une activité rémunérée. En plus du diplôme, l’honorabilité (ne pas avoir été condamné pour tout crime ou certains délits) sont les deux autres conditions pour pouvoir exercer ce métier.
Niveau bac + 2
DEJEPS (diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) spécialité perfectionnement sportif (près de 90 sports possibles au choix)
Niveau bac + 3
Licence mention STAPS : entraînement sportif
DESJEPS (diplôme d'État supérieur de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) spécialité performance sportive
Niveau bac + 5
Master mention STAPS : entraînement et optimisation de la performance sportive
]]>Variable en fonction du poste, de la discipline et du niveau des sportifs encadrés.
Le chemin est long pour devenir entraîneur sportif. On compte moins de 350 entraîneurs nationaux. Par-delà les diplômes, les résultats et les rencontres comptent pour beaucoup. Il faut savoir saisir les opportunités et accepter de gravir les échelons un à un en s'investissant sans compter.
Pour être rémunéré en tant qu'entraîneur, il faut être titulaire d'une certification professionnelle : diplôme d'État, CQP (certificat de qualification professionnelle), etc. garantissant la sécurité des pratiquants et des tiers. Environ 3 200 personnes sont diplômées chaque année de l'une des 90 spécialités du DEJEPS (diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport). En tête des sports les plus pratiqués : le foot, le tennis, l'équitation, le judo et sports associés, le handball et le basket. Être spécialiste de plusieurs sports proches comme le deltaplane et le parapente, par exemple, augmente ses possibilités d'emploi.
Avec une formation complémentaire ou en passant un concours de la fonction publique territoriale, il est possible de devenir professeur de sport, éducateur ou conseiller territorial, directeur technique ou encore formateur de cadres sportifs. L'entraîneur peut aussi se mettre à son compte ou ouvrir sa salle.
]]>De 9 à 18 mois de formation en moyenne pour préparer le DEJEPS, perfectionnement sportif, éventuellement complété par un DESJEPS spécialité performance sportive (9 à 18 mois de formation).
3 ans pour obtenir la licence Staps spécialité entraînement sportif.
5 ans pour préparer un master STAPS spécialisé en entraînement.
]]>Outre une bonne culture générale, l'attaché d'administration doit posséder de solides connaissances en droit, en économie, en sciences politiques... en vue d'analyser, d'interpréter et de synthétiser des informations très diverses (textes officiels ou réglementaires, données pratiques ou chiffrées, discours des différents partenaires professionnels...). Adaptable, il doit aussi être polyvalent.
En fonction de ses missions, l'attaché doit faire preuve d'un certain sens de l'écoute, se montrer diplomate et être un habile négociateur, surtout pour gérer les tensions en cas de conflits. En tant que cadre et souvent responsable d'un service, il doit aussi savoir gérer les hommes et femmes de son équipe, les motiver, les encadrer, etc.
Enfin, l'attaché se doit d'être l'ambassadeur des projets qui lui sont confiés. Dans ce sens, il doit savoir présenter, valoriser et défendre les missions qui lui sont confiées... Il doit en outre être force de proposition et respecter l'esprit du service public.
]]>Collège, lycée, université, commune de taille importante, inspection académique, rectorat, département, région, établissement relevant de l'administration territoriale (office public d'habitation à loyer modéré, par exemple), Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), administration centrale d'un ministère ou encore établissement hospitalier... l'attaché d'administration peut exercer dans des endroits très divers.
Dans la plupart des cas, l'attaché d'administration exerce ses activités au sein d'un service, d'une division, d'un département, d'un bureau... Il encadre des agents de catégories B et C : secrétaires d'administration, rédacteurs territoriaux (catégorie B), adjoints administratifs, agents d'administration (catégorie C)...
Bien qu'il travaille le plus souvent à son bureau, l'attaché d'administration est souvent en réunion et a de nombreux contacts avec d'autres services. En fonction des tâches qui lui sont confiées, il peut aussi effectuer des visites sur le terrain pour étudier des projets sur place, pour en vérifier la conformité par rapport à la réglementation ou pour rendre compte de la conduite des travaux à sa hiérarchie, par exemple.
]]>L'attaché d'administration participe à la conception, à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques publiques. Ses missions varient grandement en fonction de son affectation : réalisation d'études, expertise, conseil, conduite de projet, animation de réseau, gestion, élaboration de textes réglementaires...
Il existe plusieurs catégories d'attachés. Dans un établissement scolaire, il sera AASU (attaché d'administration scolaire et universitaire), chargé de l'intendance. Dans une commune de plus de 3 500 habitants, il peut être secrétaire général de mairie. Mais il peut aussi choisir la fonction publique hospitalière pour diriger un bureau ou faire de la gestion, par exemple.
Les fonctions de l'attaché dépendent aussi de ses compétences. Son poste peut donc s'orienter vers la gestion, la réglementation, le contentieux ou le contrôle. Il peut ainsi vérifier, au niveau d'un service, d'une administration ou d'un établissement public la régularité des dépenses engagées, le budget, etc. Avec des compétences d'analyste informaticien, il peut devenir webmestre d'un site public ou administrateur de réseaux. Au ministère de la Culture, il peut par exemple être attaché territorial de conservation du patrimoine.
]]>Pour devenir attaché, il faut être titulaire d'un bac + 3 au minimum.Le plus souvent, les candidats sont titulaires d'un master ou d'un diplôme d'institut d'études politiques.
Ensuite, il faut passer un concours de la fonction publique ou le concours d'accès aux instituts régionaux d'administration (IRA), principal mode de recrutement des attachés d'administration des différents ministères.
Il existe cinq IRA : à Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes. L'accès se fait sur concours avec un bac + 3 au minimum. Trois épreuves écrites et deux épreuves orales (dont une en langue étrangère) composent le concours.
Les lauréats sont ensuite répartis entre les différents IRA en fonction de leurs voeux et du nombre de places dans chaque institut. À l'issue du concours, les étudiants sont formés pendant un an avant d'être affectés à leur futur poste. La formation (rémunérée) est à la fois interministérielle, professionnelle, en constante adaptation et ouverte sur l'environnement local, européen et international.
]]>A partir du 1857,55 euros bruts en début de carrières, sans les primes éventuelles.
Source : ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 2022
Le recrutement des attachés d'administration se fait via un concours dédié, accessible avec un diplôme de niveau bac + 3 au minimum mais, le plus souvent, les candidats sont titulaires d'un master ou d'un diplôme d'IEP (institut d'études politiques). Les lauréats sont ensuite répartis entre les différents IRA (instituts régionaux d'administration) à Bastia, Lille, Lyon, Metz ou Nantes, en fonction de leurs voeux et du nombre de places dans chaque institut. Les fonctionnaires stagiaires suivent alors une formation de 1 an avant d'être affectés à leur futur poste. La formation (rémunérée) est à la fois interministérielle et professionnelle.
L'attaché d'administration peut évoluer vers un poste d'attaché principal, de directeur de préfecture, de conseiller d'administration scolaire et universitaire, d'administrateur civil, de sous-préfet, de conseiller de tribunal administratif... le plus souvent par la voie de la promotion interne.
]]>On accède à ce métier en réussissant un concours dédié, accessible avec un diplôme de niveau bac + 3. Les lauréats suivent ensuite une formation rémunérée dans l'un des 5 IRA (instituts régionaux d'administration) avant d'être affectés à leur poste.
Bac + 3 : licence ; licence pro.
]]>L'ingénieur plasturgiste doit avoir un esprit pragmatique, le goût pour les sciences et les technologies innovantes ou plus traditionnelles (chimie des matériaux, robotique, hydraulique, électricité...). Pour mener à bien ses missions, il doit maîtriser parfaitement l'informatique et la programmation, les logiciels de CAO et de PAO (conception et publication assistées par ordinateur) avec lesquels il dessine le produit et définit les données techniques, nécessaires à sa mise en fabrication. Ingénieur de production, il est fortement soumis aux contraintes industrielles de coûts, de qualité et de délais pour réaliser son produit.
De bonnes qualités d'adaptation sont indispensables, les matériaux plastiques évoluant en permanence. L'ingénieur plasturgiste doit faire preuve d'ouverture d'esprit et de bonnes capacités à communiquer. Il ne se contente pas de maîtriser des techniques : il a le sens des responsabilités, des relations humaines et du dialogue pour encadrer ses équipes. Il assure le suivi des relations avec les fournisseurs comme avec les clients. Enfin, la pratique courante de l'anglais, voire d'une 2e et d'une 3e langue, devient indispensable dans une industrie mondialisée.
]]>L'ingénieur plasturgiste exerce principalement son activité en entreprise industrielle de transformation des matières plastiques. Il travaille en collaboration étroite avec les techniciens de conception ou de fabrication. Les unités de production sont pour la plupart automatisées ou semi-automatisées, pour permettre une fabrication en continu. L'ingénieur plasturgiste peut être appelé à tout moment en cas de dysfonctionnement de la production.
Réparties sur le territoire, les entreprises de plasturgie sont davantage concentrées en Rhône-Alpes et dans les Pays de la Loire. Les petites et moyennes entreprises sont majoritaires (70 %), et côtoient quelques grands groupes. Parmi eux, des géants de l'aéronautique et de l'automobile se sont dotés d'ateliers de fabrication intégrés.
Le marché de la plasturgie dépasse largement les frontières de l'Hexagone. Autant dire que les ingénieurs sont amenés à se déplacer pour occuper un poste en Europe (Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, etc.) ou ailleurs dans le monde. La maîtrise de l'anglais technique s'avère essentielle.
]]>L'ingénieur plasturgiste participe à la conception de produits en plastique servant à la fabrication d'éléments de carrosserie de voitures, d'appareils électroménagers, de lunettes de vue, d'emballages... Il dessine ces objets et effectue des simulations informatiques à partir d'un cahier des charges, pour mettre au point un produit en 3D. Il définit les données techniques, choisit les matières plastiques ou les matériaux composites. Il réalise ensuite un prototype, supervise les essais et les tests.
Le procédé mis au point, l'ingénieur plasturgiste participe à l'organisation de la production : définition du process, prévision des approvisionnements en matières premières, organisation et suivi de la production. Il est également chargé de contrôler la qualité du produit fini. Dans le cadre d'une fonction technico-commerciale, il peut suivre les ventes.
Les qualités industrielles des plastiques sont indéniables : résistance, légèreté, recyclabilité, esthétique. L'ingénieur plasturgiste répond aux besoins de ses clients par des innovations alternatives aux métaux, performantes sur le plan économique et écologique, et proposant de nouveaux design.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en plasturgie...
Masters en sciences et génie des matériaux, chimie et sciences des matériaux...
]]>2300 euros brut par mois.
Placée au 5e rang mondial, la plasturgie française se compose de trois branches principales : l'emballage, le BTP et l'automobile. Mais elle est aussi présente dans le médical, les loisirs, l'ameublement, l'aéronautique, l'électronique et l'agriculture. Autant de débouchés possibles pour l'ingénieur plasturgiste...
La plasturgie est un secteur industriel qui se porte plutôt bien, grâce à des évolutions technologiques constantes. Elle offre de plus en plus d'emplois d'ingénieurs pour le développement de produits, la gestion de projet, la qualité, la production et le commercial. Les femmes y ont aussi leur place : elles représentent un tiers des effectifs du secteur.
Si les cadres expérimentés sont recherchés, les jeunes diplômés ont aussi leurs chances. L'évolution professionnelle peut s'effectuer au sein de petites entreprises, ou au sein d'un grand groupe dans le cadre d'une mutation au cours de laquelle l'ingénieur va prouver sa mobilité et son sens des responsabilités, par exemple. Après quelques années, l'ingénieur plasturgiste peut accéder à des postes de direction, notamment en développement, conception, contrôle qualité et production... et prendre en charge un projet important.
]]>5 ans (ou 3 ans après un bac + 2) pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en plasturgie (de l'Insa Lyon ou Strasbourg, de l'Itech Lyon, des Mines de Douai, ou des Mines de Douai-Ipsa Alençon) ; 5 ans pour obtenir un master (en sciences des matériaux).
]]>La route menant aux médailles peut être longue et le succès n'est jamais assuré. La passion pour un sport est le moteur indispensable mais elle ne suffit pas. La compétition de haut niveau impose sacrifices et efforts quotidiens pour une condition physique toujours remise en cause par les blessures ou accidents. Force de caractère, volonté : un mental sans faille est nécessaire pour résister à la pression des compétitions, associé à une faculté de récupération développée, surtout après un échec ou une blessure. Très tôt, l'athlète doit savoir se prendre en main et gérer sa vie personnelle avec rigueur.
Certains sports impliquent des connaissances et des savoir-faire particuliers. En automobile, ski, cyclisme ou voile, par exemple, il faut apprendre à gérer son matériel, analyser son fonctionnement, proposer réglages et améliorations. En équitation, une parfaite complicité avec sa monture est impérative.
La réussite d'une carrière nécessite de suivre les conseils de son entraîneur, d'apprendre à évaluer son travail, ses compétences et ses méthodes d'entraînement, de s'intégrer à une équipe, même si l'on pratique un sport individuel, et aussi de savoir accepter la critique.
]]>Le sport de haut niveau est reconnu par le ministère des Sports dans des disciplines représentées au plan international. En 2018, 59 fédérations étaient reconnues de haut niveau et la liste évolue d'une année sur l'autre, tout comme la liste des sportifs de haut niveau qui est proposée par chaque fédération en fonction des performances des athlètes. On comptait 14 172 sportifs listés en 2018 dans les catégories espoirs, élite, seniors, jeunes ou reconversion.
L'athlète en formation peut bénéficier d'aménagements de scolarité, de dérogations ou dispenses d'épreuves pour entrer dans certaines écoles. Les salariés peuvent obtenir des aménagements d'horaires et autorisations d'absence pour participer aux entraînements et aux compétitions. L'emploi du temps du sportif est très lourd et il doit souvent sacrifier en partie sa vie privée. Il se déplace fréquemment pour les compétitions, en France comme à l'étranger.
À côté d'un éventuel salaire, les revenus du sportif de haut niveau proviennent de bourses, d'aides de l'État ou de collectivités territoriales, de primes sur résultats, de contrats publicitaires... Les écarts sont énormes entre les stars et les autres qui peuvent avoir du mal à joindre les deux bouts.
]]>Pas question pour le sportif de haut niveau de se reposer sur ses lauriers ou de surfer sur ses facilités. Il doit sans cesse progresser, repousser ses limites sans jamais renoncer, même en cas de mauvaise performance. En fonction de sa discipline sportive, son planning mêle les entraînements seul, en club ou avec un entraîneur, des stages, une préparation physique et mentale, etc. Ses séances peuvent être quotidiennes, surtout lorsqu'une compétition se profile.
Le sportif de haut niveau doit également travailler son mental pour apprendre à gérer son stress et canaliser son énergie. Il doit aussi veiller à son poids et à sa condition physique générale, en faisant parfois d'autres sports que le sien (musculation, running, jeux d'adresse...) Il s'occupe aussi de son matériel s'il en utilise.
Le sportif de haut niveau est souvent étudiant ou salarié. Même s'il bénéficie d'aménagement de son temps, une organisation maximale est requise pour gérer ses différentes activités. Par ailleurs, il doit apprendre à solliciter et organiser un réseau de partenaires, techniques et financiers, négocier un contrat de sponsoring, répondre aux demandes des médias, etc.
]]>Ces dispositifs d'accueil sont regroupés sous le libellé « Accueil sport haut niveau en collège » et « Accueil sport haut niveau en lycée »
]]>Variable en fonction de la discipline sportive, des performances et de la notoriété de l'athlète.
S'il est seul pour réaliser sa performance, l'athlète est entouré d'une équipe qui travaille à sa réussite : coach, préparateur sportif ou mental, diététicien, kiné... Pour réussir, il doit se plier aux ordres de son entraîneur et éventuellement en changer si ce dernier ne lui suffit pas. Il peut également avoir à se délocaliser pour évoluer.
La durée moyenne d'une carrière sportive est de 10 à 25 ans. Avant d'atteindre la trentaine, le sportif de haut niveau doit penser à sa reconversion. Sa volonté et l'habitude d'un effort quotidien vont lui être utiles. Heureusement, des facilités lui sont offertes. Ainsi, des places lui sont réservées pour accéder aux formations de kiné, ergothérapeute, pédicure-podologue, psychomotricien ou encore professeur de sport sans passer le concours d'accès. Il a également un accès privilégié à certains concours de la fonction publique.
Il peut également envisager des fonctions d'encadrement dans sa fédération sportive, par exemple, ouvrir son club ou créer une ligne d'articles de sport. D'autres gravitent autour du sport en devenant journalistes, commentateurs ou conseillers techniques pour les journaux, la radio, la télévision. Les offres dépendent, en grande partie, du palmarès et de la notoriété du sportif.
]]>Il n'existe pas de diplôme de sportif de haut niveau, mais le chemin vers les podiums est balisé. Il commence au niveau des fédérations sportives qui repèrent les jeunes prometteurs et leur propose d'intégrer leurs centres de formation, un pôle espoir, un Creps (Centre régional d'éducation populaire et de sport) ou l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) et d'accéder à l'un des 2 programmes de PPF (projets de performance fédéraux (PPF) : programme d'excellence pour le haut niveau ou programme d'accession. Chaque année, le directeur technique national de chaque fédération propose plusieurs listes de sportifs (sportifs de haut niveau, élite, senior, relève ou reconversion) ou sportifs de collectifs nationaux pour les espoirs. Ces listes sont ensuite validées par le ministère des Sports.
]]>Mieux vaut avoir la fibre commerciale, savoir jongler avec la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et les marges pour occuper ce poste. Mais ce n'est pas qu'une question de chiffres. L'animation et la gestion d'une équipe de salariés requièrent des qualités relationnelles, une grande disponibilité et une capacité d'écoute réelle pour régler les problèmes sur le terrain. Les plus gros hypermarchés peuvent employer jusqu'à 800 personnes. Le poste de directeur exige une grande disponibilité ; les tâches sont multiples et présentent souvent un caractère d'urgence.
Aujourd'hui, concurrence oblige, on attend du directeur qu'il soit un homme de marketing, capable d'analyser le marché et les attentes des clients, voire de les anticiper. Si un produit se vend mal, si le chiffre d'affaires décline, le directeur doit réagir immédiatement. Dynamique et polyvalent, il doit savoir innover, avoir de l'imagination pour attirer le client, et proposer des idées pertinentes. Bref, c'est un vrai stratège...
]]>En général, les magasins des grandes villes ferment tard le soir. Les journées d'un directeur de grande surface commencent dès 7 heures (l'heure des livraisons), et se terminent vers 20 heures. Il passe en moyenne 60 % de son temps de travail... au magasin.
Le directeur maintient un dialogue constant avec le personnel : responsables de secteur (non alimentaire, produits frais...), chefs de rayon (livres, peinture...), vendeurs, caissiers et employés de bureau (chefs des secteurs caisse et logistique, contrôleur de gestion, responsable du recrutement éventuellement). Visites des magasins de la chaîne dans la région, réunions avec leurs directeurs, rendez-vous avec les producteurs locaux… nécessitent des déplacements à l'extérieur.
Le degré d'autonomie du directeur dépend des enseignes (magasins intégrés à un grand groupe ou indépendants) et de la structure d'encadrement mise en place. S'il recrute et forme son équipe de vendeurs, il ne choisit pas totalement les gammes de produits. La centrale d'achats de l'enseigne édite les règles. Plus la surface de vente est importante, plus ses responsabilités augmentent !
]]>Véritable chef d'entreprise, le directeur de grande surface coordonne l'ensemble des activités du magasin, sur les plans commercial, financier et humain. Il donne son avis sur l'implantation des produits ou le réaménagement d'un rayon peu fréquenté par les clients. La gestion des frais généraux – traitement des déchets, achat de matériel, entretien des protections incendie, des meubles réfrigérés ou du chauffage… – fait partie du métier.
Garant de la politique commerciale de l'enseigne, le directeur organise les animations et les opérations de promotion, selon les consignes transmises par la centrale d'achats et le siège. L'objectif ? Doper les ventes, réaliser le chiffre d'affaires prévu, voire le dépasser.
Le directeur n'hésite pas à sillonner les allées du magasin pour rencontrer les employés, juger de l'efficacité de ses actions et améliorer le travail des équipes. De cette façon, il s'assure aussi que les règles d'hygiène et de sécurité sont respectées.
Également manager, il fixe des objectifs motivants à ses collaborateurs, s'occupe des recrutements (caissiers, chefs de rayon, comptables...), de la formation du personnel, des emplois du temps des employés, de l'encadrement du comité d'entreprise...
]]>Niveau bac + 2
BTS management commercial opérationnel
Titre de gestionnaire d'unité commerciale, option généraliste ou spécialisée du réseau Négoventis, dépendant des CCI (chambres de commerce et d'industrie)
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence pro Distrisup Management (ex-Distech) spécialisée en commerce et distribution
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion dépendant des CCI
Master dans le domaine de la distribution
]]>3333 euros brut par mois.
La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution note une reprise de l'activité des commerces de détail, notamment dans l'alimentation. Une légère baisse des effectifs a été enregistrée dans les hypermarchés et les supermarchés. Les CDI (contrats à durée indéterminée) demeurent prépondérants dans le secteur avec 89 % des salariés concernés.
Le poste de directeur de magasin n'est pas immédiatement accessible aux jeunes diplômés. Les recruteurs réclament une expérience préalable de plusieurs années dans d'autres fonctions : chef de rayon, puis responsable de secteur, éventuellement directeur adjoint. La promotion interne est la voie la plus fréquente pour accéder à la fonction de direction. Dans le secteur indépendant, la perspective de carrière peut passer par l'acquisition d'un magasin.
]]>Côté gestion, le directeur élabore les budgets prévisionnels, supervise les approvisionnements et surveille de près l'évolution des marges. Encadrer le personnel, fixer des objectifs motivants aux vendeurs, organiser la répartition du travail, voire recruter constitue un autre volet de son activité.
Le directeur de magasin travaille au sein d'une grande surface (supermarché, hypermarché ou point de vente d'une chaîne de distribution), et contribue au développement de l'enseigne.
Ce métier est accessible après plusieurs années d'expérience dans le secteur.
2 ans pour obtenir un BTS, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) ; 3 ans pour un BUT ou un diplôme d'école de commerce ; 5 ans pour un master.
]]>Pour exercer ce métier, il faut aimer le contact humain. Le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP) est amené à suivre des personnes aux parcours de vie compliqués, ayant parfois commis des actes très graves. Pour pouvoir les accompagner efficacement, ce professionnel fait preuve d'une grande ouverture d'esprit et d'un sens de l'écoute développé. Le CPIP doit être capable de comprendre l'environnement social et la situation psychologique des personnes qu'il va aider.
Pour faire face à des situations parfois extrêmes (difficultés psychologiques, sociales, violences, pulsion suicidaire...), le CPIP doit garder le recul nécessaire lors des entretiens avec les personnes qu'il accompagne. Face à des condamnés très agressifs par exemple, le CPIP doit garder la bonne distance tout en faisant preuve de rigueur dans ses propos et dans son attitude.
Le CPIP ne travaille pas seul. Au sein d'un service d'insertion et de probation, il échange constamment avec ses collègues. Il noue également des relations professionnelles avec le personnel de direction des établissements pénitentiaires et leurs équipes, les magistrats, les personnels de santé, ceux qui travaillent dans les associations de réinsertion, etc.
]]>Recruté sur concours et formé à l'Enap (École nationale d'administration pénitentiaire), le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP) est un fonctionnaire. Son emploi est garanti, et son salaire fixé par une grille indiciaire.
Le CPIP travaille au sein d'un service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), à compétence départementale, qui assure la cohérence entre la prise en charge et le suivi des condamnés, emprisonnés ou non.
Le CPIP peut travailler en milieu fermé ou ouvert. Dans le premier cas, il intervient directement en prison auprès des personnes incarcérées. Dans le second cas, il reçoit, dans son bureau, les personnes condamnées à des peines restrictives de liberté. Il peut aussi être affecté dans un service administratif.
Le CPIP travaille en lien étroit avec les autorités judiciaires, le directeur des services pénitentiaires de son établissement, les institutions (logement, emploi, santé, etc.), les collectivités territoriales, les associations, les réseaux d'employeurs... Cela lui permet de développer et de coordonner un réseau de partenaires, institutionnels et associatifs, qui facilitera la réinsertion ou la sortie de prison des condamnés.
]]>Lorsqu'il intervient en prison, le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP) mène des entretiens réguliers auprès des détenus, leur explique leur situation administrative et judiciaire, propose des aménagements de peine au juge. Grâce à ce suivi, il participe à l'individualisation des peines et à leur exécution.
Pendant l'exécution de la peine, le CPIP prépare la sortie de prison en aidant les personnes qu'il suit à maintenir un lien avec leur famille, à trouver une formation, à chercher un emploi, un logement... En accompagnant les démarches du détenu, le CPIP cherche avant tout à éviter la récidive.
Tous les condamnés ne sont pas incarcérés. Lorsqu'il travaille en milieu ouvert, le CPIP s'assure que les personnes soumises à diverses mesures (contrôle judiciaire, surveillance électronique...) suivent leurs obligations (travail d'intérêt général, soins...). Il les suit durant cette période de probation (de mise à l'épreuve), évalue leur prise de conscience, leur évolution. Il les aide en cas de problèmes de santé, de logement, de réinsertion. Puis il rend compte des progrès observés au juge pour que la peine soit la mieux adaptée possible.
]]>Niveau bac + 3
Licence en droit
BUT carrières juridiques
]]>2318 euros brut par mois, primes comprises.
Le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP) est un fonctionnaire de catégorie A, recruté sur concours organisé par le ministère de la Justice. 172 admis en 2019.
Le CPIP peut devenir directeur pénitentiaire d'insertion et de probation (DPIP ) sur concours après 4 ans de service, ou par examen professionnel, ou devenir directeur des services pénitentiaires, notamment par concours interne après 4 ans de service.
]]>3 ans pour préparer une licence ou un BUT, puis 2 ans de formation à l'Enap (École nationale d'administration pénitentiaire), après réussite au concours de recrutement.
]]>Le technicien en automatismes exerce avant tout un métier lié aux mathématiques. Il passe une grande partie de son temps à calculer et établir les équations logiques qui décrivent le comportement d'un système. Une démarche logique doublée d'un raisonnement rigoureux est donc nécessaire pour concevoir et mettre en place des systèmes complexes. Il doit également maîtriser les différents logiciels utilisés dans son domaine et se tenir au courant de leur évolution.
La grande variété des systèmes à traiter exige des connaissances étendues dans des domaines très divers. Les compétences de ce technicien sont au coeur des nouvelles technologies et largement pluridisciplinaires : mécanique, électricité, électrotechnique, automatismes, informatique industrielle, pneumatique, hydraulique, etc.
Au sein d'une équipe, ce professionnel est en contact permanent avec les clients et les fournisseurs. Il est également en relation étroite avec le bureau d'études, la production et la maintenance. Il travaille en tandem avec un ingénieur automaticien. Savoir communiquer dans ce métier est indispensable.
]]>Dans une grande entreprise de production, le technicien en automatismes est spécialisé, le plus souvent au bureau d'études ou en production. Mais il peut également travailler en maintenance ou au service après-vente. Dans une société d'ingénierie, ses fonctions seront davantage tournées vers la rédaction du cahier des charges, la mise en service et les essais.
Le technicien en automatismes travaille sur des projets variés : machines d'imprimerie, lignes d'assemblage d'automobile, dispositif de stockage industriel ou encore emballage des yaourts, réglage des feux de circulation... Il travaille essentiellement face à un écran, mais se rend aussi en atelier d'usine pour suivre le montage des robots et effectuer les essais de fonctionnement.
Selon l'importance du projet à réaliser, le technicien en automatismes n'a pas le même degré de responsabilité. Il assiste un l'ingénieur pour des affaires complexes, comme la mise en place d'une ligne de robots soudeurs. Il peut prendre totalement en charge la conception d'une machine ou d'un dispositif de manutention (chariot guidé...).
]]>Chaque système automatisé est réalisé sur mesure, selon les besoins du client. Sous la responsabilité de l'ingénieur, le technicien en automatismes détermine les opérations à automatiser (mélanger, emballer, stocker...) et les contraintes à respecter (cadence de production). Il consigne tout dans un cahier des charges.
Le technicien en automatismes conçoit et met en oeuvre les programmes informatiques commandant les automates. Pour définir l'architecture du système, il utilise des outils de modélisation et de simulation. Il assure le réglage et la programmation des robots, et les intègre, ensuite, au processus de fabrication.
En production, il met en place une chaîne de mesure et de contrôle, à l'aide de capteurs et de systèmes programmables. Il utilise les logiciels de télégestion et de supervision pour gérer les modes de marche et d'arrêt. Il effectue de nombreux tests, avant la mise en service. Il doit aussi suivre et entretenir les installations : dépannages et contrôles préventifs. Grâce aux moyens technologiques avancés (télémaintenance, supervision, etc.), il améliore et optimise les systèmes automatisés. En service après-vente, il assure le suivi technique auprès de la clientèle.
]]>Pratiquement tous les BTS et les BUT du secteur industriel, permettent d'accéder à des fonctions de technicien en automatismes.
En effet, ces diplômes qui se préparent après un bac général, technologique : STI2D ou STL, comportent tous, un programme approfondi en automatisme, génie mécanique, génie électrique, informatique, contrôle, métrologie... Sans oublier la maîtrise de l'anglais.
Quelques exemples de diplômes les mieux adaptés :
Bac + 2
BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques , pour l'industrie manufacturière ;
BTS Contrôle industriel et régulation automatique , pour les industries de production en continu. ;
Bac + 3
BUT Génie électrique et informatique industrielle, Génie industriel et maintenance, Génie mécanique et produstique ;
Par ailleurs, de très nombreuses licences professionnelles orientées automatismes délivrent une qualification très appréciée des employeurs. Très pointues, elles permettent d'élargir ses compétences, ou de se spécialiser en conception, en maintenance ou en gestion de projet. Leurs objectifs communs de formation : savoir appréhender globalement un système, mettre en oeuvre les techniques les plus diverses, gérer et animer un projet, assurer une maintenance spécialisée.
]]>2113 euros brut par mois.
Le technicien en automatismes est recherché dans tous les secteurs qui fabriquent des produits en continu : automobile, aéronautique, construction mécanique, bois, textile, agroalimentaire, chimie, domotique, etc. Il s'insère facilement dans les services recherche et développement, les bureaux d'études et les services de maintenance. Il peut se spécialiser dans un domaine particulier (maintenance des systèmes hydrauliques, motorisation, etc.). Plusieurs années d'expérience lui permettent de devenir principalement chef de projet, responsable de bureau d'études ou responsable de maintenance.
Ce spécialiste peut également travailler dans des sociétés d'ingénierie qui conçoivent l'architecture des automatismes et en assurent le suivi. Des places sont aussi disponibles dans les sociétés de maintenance industrielle qui fournissent des prestations d'entretien, de réparation ou de rénovation, pour l'automobile ou l'agroalimentaire.
]]>En production, il met en place un système de mesures et de contrôles. Il effectue de nombreux tests, avant la mise en service. Son rôle consiste également à suivre et entretenir les installations.
En service après-vente, il peut assurer le suivi technique auprès de la clientèle.
2 ans pour préparer un BTS (maintenance des systèmes, option A : systèmes de production, conception et réalisation de systèmes automatiques ; contrôle industriel et régulation automatique) ; 3 ans pour un BUT (génie électrique et informatique industrielle ou génie mécanique et produtique) ou une licence pro systèmes automatisés, réseaux et informatique industrielle.
]]>De la qualité de son accueil dépend l'image de marque de l'hôtel. Diplomate, réactif et efficace, le réceptionniste doit faire preuve d'amabilité, de courtoisie et de tact, même face à des clients difficiles ou à des réclamations. Il cherche toujours une solution pour arranger le client qui, on le sait bien, est roi ! Il dispose également d'une excellente présentation, d'aisance relationnelle et d'un réel sens du service. Il sait se montrer à la fois prévenant et discret.
La fibre commerciale, un esprit méthodique et la maîtrise d'une ou de plusieurs langues étrangères (l'anglais est un minimum) se révèlent indispensables. La connaissance de l'outil informatique est également requise. Enfin, une bonne condition physique est essentielle pour tenir le rythme, ce travail pouvant vite se révéler très fatigant !
Le réceptionniste est très organisé et sait travailler en équipe. Il n'oublie pas d'informer ses collègues des demandes ou des réservations des clients. Autonome et résistant au stress, il sait gérer les priorités de façon simultanée : accueil de nouveaux clients, téléphone qui sonne, établissement de factures... par exemple.
]]>De l'hôtel économique au 4 étoiles, en passant par les résidences de vacances, le réceptionniste exerce dans des établissements de taille et de standing variés. Le travail est organisé par roulement des équipes, présentes généralement de 7 h à 15 h ou de 15 h à 20 h. Quant au réceptionniste de nuit (night auditor), il travaille de 20 h à 7 h, 3 ou 4 jours par semaine. Dans tous les cas, il faut s'attendre à travailler le week-end et les jours fériés.
Le réceptionniste alterne " coups de feu " (activités intenses) et périodes calmes, durant lesquelles il assure des tâches administratives. Le matin, il gère simultanément les départs et les arrivées, encaisse les notes des partants et veille à l'installation des nouveaux arrivants, en fonction des horaires des trains, avions ou autocars... sans se départir de son calme !
Dans un établissement de plus de 400 chambres, il travaille en équipe et dépend du chef de réception. Ailleurs, il est sous l'autorité du directeur de l'hôtel et exerce des fonctions diversifiées. Souvent seul à la réception, il est cependant en lien avec tous les services : les femmes et valets de chambres pour leur indiquer les départs et demandes particulières, le spa et le restaurant pour les réservations...
]]>Derrière son comptoir ou tablette à la main, le réceptionniste accueille le client à son arrivée. Il l'informe sur les services proposés par l'hôtel (horaires du petit déjeuner et restaurant, spa, parking, etc.) et lui remet les clés de sa chambre, l'accompagnant si besoin jusqu'à sa porte.
Le réceptionniste répond à toutes les demandes ou réclamations des clients, au téléphone ou de visu. Dans de nombreux établissements, il assure aussi la fonction de concierge. Il renseigne alors les touristes sur les activités culturelles, gastronomiques, etc., proposées par la ville ou la région. Il peut aussi se charger de certaines réservations (taxi, restaurant, théâtre...).
Le réceptionniste planifie les réservations arrivées par mail ou téléphone. Il prépare les factures des clients en fin de séjour et encaisse les paiements. Il peut également gérer en temps réel la disponibilité des chambres sur un logiciel de réservation, en jouant sur les tarifs en fonction de l'affluence, afin de remplir au mieux les chambres. Soucieux d'optimiser le taux d'occupation de l'hôtel, il établit des statistiques. S'il travaille de nuit, il lui faut également clôturer les comptes de la journée et passer le relais à l'équipe de jour à la fin de son service.
]]>Niveau bac
Bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR)
Niveau bac + 1
MC accueil-réception
Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration, option C : management d'unité d'hébergement
]]>De 1750 à 2800 euros brut par mois.
Les offres d'emploi de réceptionniste ne manquent pas, en CDI (contrat à durée indéterminée) ou en contrat saisonnier, dans les stations de ski, en bord de mer ou autres lieux touristiques. Autant dire que les jeunes diplômés restent rarement au chômage. Au bout de 2 ou 3 ans en poste, ils peuvent devenir premiers réceptionnistes ou chefs de réception, parfois en changeant d'établissement car ces postes n'existent que dans les grands hôtels.
Après quelques années d'expérience, ils peuvent également accéder à des postes de cadre ou d'attaché commercial. Les fonctions de directeur d'hébergement ou même de directeur d'établissement sont également possibles, à condition d'avoir acquis une solide formation en gestion et en management.
L'aspect commercial est de plus en plus présent dans le profil de réceptionniste à qui l'on demande souvent de faire du yield management (variation des prix en fonction de la demande). Il doit être capable de négocier des prix avec des clients. Par ailleurs, certains hôtels font le choix de supprimer les comptoirs de réception au profit de "réceptionniste volant" équipé d'une tablette ou près d'un borne interactive qui font évoluer le métier. Selon la taille de l'hôtel, le réceptionniste est très polyvalent ou au contraire spécialisé.
]]>3 ans pour préparer le bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR).
1 an pour obtenir la MC accueil-réception.
2 ans pour préparer le BTS management en hôtellerie restauration, option management d'unité d'hébergement.
]]>De solides connaissances en électronique, en physique et en informatique sont indispensables pour devenir technicien thermicien. Si les compétences exigées varient selon les fonctions occupées, l'esprit de service demeure commun. La relation avec le client est essentielle, il faut donc avoir le sens du contact, savoir négocier et communiquer.
Bonne santé et esprit déductif
Une bonne résistance physique s'avère nécessaire pour devenir technicien thermicien. En maintenance, il faut se déplacer souvent et assurer des permanences, de jour comme de nuit. Un esprit de déduction permet de réagir rapidement en cas de panne.
Mise à jour des connaissances
Dans un contexte où la maîtrise des dépenses d'énergie est une priorité, l'évolution des technologies oblige à mettre à jour ses connaissances en permanence : automatismes, régulation, technique des fluides, notions scientifiques sur l'environnement. La maîtrise des normes réglementaires en thermique est indispensable, de même que celle des logiciels de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur).
]]>Le thermicien travaille souvent en équipe, au sein du bureau d'études, sous la direction d'un chef de projet. Dans ce cas, le technicien thermicien est entouré de coéquipiers. Il est souvent seul, en revanche, lorsqu'il installe un équipement.
Déplacements possibles
Lorsqu'il s'occupe de l'installation et de la maintenance des équipements, il est amené à se rendre sur des chantiers très éloignés, parfois pour une longue durée. Dans certains cas, cette activité s'exerce même la nuit, afin de ne pas perturber les usagers des systèmes existants.
Des fonctions diverses
La thermique est la partie physique qui traite de la production, de la transmission et de l'utilisation de la chaleur. Au quotidien, le travail du technicien thermicien va dépendre de la fonction qu'il occupe dans l'un des 3 domaines suivants : la thermique industrielle, le génie climatique (chauffage, ventilation, conditionnement de l'air) et le froid. Il peut aussi bien travailler en maintenance sur un site industriel qu'en conception dans un bureau.
]]>En bureau d'études ou chez un constructeur d'équipements thermiques, le technicien thermicien participe à la conception d'un produit industriel ou d'une installation thermique (four, chaudière etc.). Il établit le cahier des charges, les plans, les schémas et rédige le dossier technique comprenant des informations sur les matériaux, la puissance, l'énergie qui sera utilisée. Il réalise ensuite des prototypes en utilisant des logiciels spécialisés.
Installation
En atelier ou sur un chantier, le technicien thermicien peut suivre des travaux : montage d'équipements, installation frigorifique. Il assemble alors les composants, effectue les raccordements et les divers branchements. Il effectue ensuite des tests avant d'apporter d'éventuelles modifications. Puis, il procède au réglage et à la mise en service.
Maintenance
Chargé de la maintenance, il planifie les opérations d'entretien. Il effectue des prélèvements dans le cadre de diagnostics préventifs de pannes. En cas de panne, le technicien thermicien en détecte au plus vite l'origine. Il établit un devis, commande des pièces et s'occupe de la réparation afin de remettre l'appareil en service. Il peut aussi proposer une amélioration sur les installations existantes pour optimiser leur rendement et diminuer la consommation d'énergie.
]]>Niveau bac + 2
BTS fluides, énergies, domotique, option A génie climatique et fluidique ; option B froid et conditionnement d'air ; maintenance des systèmes, option B systèmes énergétiques et fluidiques
Niveau bac + 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétique ; génie civil-construction durable (parcours réhabilitation et amélioration des performances environnementales des bâtiments notamment)
Licence professionnelle métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique
]]>2160 euros brut par mois.
Un horizon de débouchés
Le technicien thermicien travaille dans les centrales thermiques ou les chaufferies pour logements et bureaux. Les centrales de cogénération combinant la production d'énergie et de chaleur (chez Engie, Naldeo Group, etc.) ou les centrales de chauffage urbain nécessitent de nombreux techniciens. Le technicien thermicien peut travailler dans l'industrie de production d'énergie (centrales nucléaires, turbines à gaz) mais aussi dans la chimie, l'automobile, etc.
Une demande croissante
Face à la prise de conscience relative aux économies d'énergie, les offres d'emploi se multiplient dans le domaine de la protection de l'environnement et du développement durable. Même si cette profession ne concerne pas directement ce secteur, le souci des économies d'énergie demeure l'objectif principal.
De multiples perspectives
Dans les sociétés d'exploitation et maintenance de chaufferies, le technicien thermicien peut accéder à des fonctions d'encadrement avec l'expérience. Il deviendra ainsi adjoint, chef de centrale, responsable d'agence ou chef de secteur. En bureau d'études, il pourra devenir chef de projet. Les entreprises de fabrication (de brûleurs, chaudières, fours industriels...) embauchent des technico-commerciaux pour vendre leurs produits à une clientèle et pour la fidéliser.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer un BTS (fluides, énergies, domotique ; maintenance des systèmes) ; 3 ans pour préparer un BUT (métiers de la transition et de l'efficacité énergétique ; génie civil-construction durable, parcours réhabilitation et amélioration des performances environnementales des bâtiments) ou la licence professionnelle métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique.
]]>Aucune journée de travail ne ressemblant à la précédente, l'assistant de gestion doit constamment s'adapter à de nouvelles situations. Débrouillardise et capacité d'initiative sont donc essentielles. La facette commerciale du métier exige également un bon contact. Sans oublier la discrétion dont doit faire preuve ce proche collaborateur d'un chef d'entreprise.
À la fois comptable, commercial, secrétaire, gestionnaire de paye... l'assistant de gestion a plusieurs cordes à son arc. Il a reçu une formation pluridisciplinaire le préparant à ces différentes activités. Mais il doit également faire preuve d'une bonne organisation pour passer d'une casquette à l'autre sans anicroche, et jongler entre plusieurs activités.
]]>L'assistant de gestion est le principal interlocuteur du dirigeant de la PME où il exerce. Il l'informe au quotidien des problèmes de gestion. Ils discutent ensemble des marges et des résultats, des contrats en cours, des recrutements...
Une grande part du métier repose sur la bureautique : réponse au téléphone, courrier, prise de rendez-vous, envoi de mailings, facturation... Mais l'assistant de gestion ne passe pas tout son temps devant l'ordinateur. Il accueille également les clients et les fournisseurs qui viennent lui présenter leurs produits, par exemple.
En tant que proche collaborateur du patron, l'assistant de gestion peut parfois voir ses horaires s'allonger pour des points en fin de journée, par exemple. Certains moments de l'année, en fonction de l'activité de l'entreprise, peuvent aussi être plus chargés que d'autres. Il lui faut donc s'adapter.
]]>Réponse au téléphone, classement de dossiers, relance de factures : les activités de l'assistant de gestion changent d'une heure à l'autre. Très polyvalent, il peut débuter sa journée par une commande à un fournisseur, la poursuivre en préparant les déclarations de TVA et terminer par une prospection ou une relance téléphonique.
À la fois assistant de direction, commercial et comptable, il répond au courrier, contacte de futurs clients, édite les bulletins de salaire... Le côté ressources humaines ne lui échappe pas non plus. Au besoin, il prépare les plannings du personnel de l'entreprise et se transforme en credit manager quand il faut suivre les impayés. Il peut aussi se mettre dans la peau d'un acheteur pour comparer les tarifs des fournisseurs et les négocier.
Bras droit du patron de sa PME, l'assistant de gestion veille au grain. Il tient la comptabilité à jour et l'analyse, à la recherche de tout ce qui peut être source de gain ou d'économie. Il joue ainsi un rôle d'alerte et de soutien au chef d'entreprise en attirant son attention sur d'éventuels problèmes ou opportunités pour l'entreprise.
]]>De la bureautique, de la comptabilité, de la gestion administrative et commerciale... Ces compétences font partie du bagage de l'assistant de gestion. On les acquiert dans des formations de niveau bac + 2 et bac + 3 (BTS et BUT).
Le BTS gestion de la PME et le BTS comptabilité et gestion des organisations apportent une formation généraliste en gestion, avec une compétence plus pointue en comptabilité pour le second. On les prépare dans des classes de lycées, qui accueillent principalement des bacheliers STMG, mais aussi des bacheliers professionnels (15 à 20 %).
Le BUT gestion des entreprises et des administrations (GEA) et le BUT gestion administrative et commerciale des organisations (GACO) mais également le BUT carrières juridiques (CJ) sont préparés dans les IUT (instituts universitaires de technologie)
Quelques licences professionnelles (assistant de gestion administrative, assistant manager, assistant export, gestion de PME-PMI...)
]]>A partir de 1900 à 2500 euros bruts par mois.
Les postes se concentrent dans les PME-PMI (petites et moyennes entreprises-petites et moyennes industries) de moins de 50 salariés et les TPE (très petites entreprises). Lorsqu'ils bénéficient d'une conjoncture favorable, les diplômés de BTS ou de BUT préparant à ce métier ont peu de difficultés à s'insérer sur le marché du travail. À condition d'accepter, parfois, des situations d'emploi inférieures à leur niveau de formation, ou des rémunérations plus faibles en période de crise.
Dans les structures moyennes, l'assistant de gestion peut travailler sous la responsabilité d'un comptable. Dans les structures plus petites, il travaille seul et le périmètre de son travail est plus étendu. Faute d'expérience, des stages significatifs ou une formation en alternance sont un atout au moment du recrutement.
Le poste d'assistant de gestion est très formateur, car très polyvalent. Avec de l'expérience et une capacité en gestion, l'assistant pourra devenir responsable des services généraux, ou responsable administratif d'une entreprise plus importante. Il peut aussi choisir de travailler pour un organisme public, une association, un cabinet de conseil spécialisé, ou encore un centre de gestion faisant l'intermédiaire entre les commerçants et l'administration fiscale.
]]>De bac + 2 (BTS gestion de la PME ; comptabilité et gestion des organisations) à bac + 3 (licence pro ou un BUT gestion des entreprises et des administrations; gestion administrative et commerciale des organisations ; carrières juridiques).
]]>Le couvreur connaît tous les matériaux et procédés de couverture, adapte leur utilisation au climat et aux traditions régionales. Ses connaissances en géométrie, en métré et en dessin lui permettent de tracer des plans, de calculer la hauteur de recouvrement des tuiles, de déterminer le nombre de rangées.
Le travail en hauteur exige naturellement de l'habileté, de la prudence, de l'endurance et le sens de l'équilibre.
La plupart du temps, le travail s'effectue en équipe sur le chantier et chacun doit s'assurer que l'espace est bien sécurisé. Aussi, l'esprit d'équipe et le sens des responsabilités sont des qualités très appréciées des employeurs.
]]>Accroupi et agenouillé, le couvreur travaille toujours dehors, par tous les temps, été comme hiver. Encordé et harnaché, tel un alpiniste pour éviter la chute, il opère à des hauteurs parfois vertigineuses et dans des positions souvent inconfortables. Dans ce métier, le risque d'accident est réel, il est donc impératif de respecter les règles de sécurité obligatoires. Le port d'un équipement de protection est requis (harnais, baudrier, casque, chaussures de sécurité).
Toit recouvert de lauze (ou lause) en montagne, de tuiles rondes dans le Sud (tuile canal), d'ardoises dans le Nord et l'Ouest, de zinc à Paris... la palette des matériaux et des procédés utilisés, ainsi que des styles représentés, est vaste sur le territoire français. Chaque fois, il s'agit pour le couvreur de faire rimer beauté et étanchéité. Les déplacements sont fréquents en fonction des chantiers.
Salarié, le couvreur travaille en équipe sous l'autorité du chef de chantier. Artisan, il peut être polyvalent et s'occuper aussi de la plomberie ou du chauffage. Spécialisé dans l'ardoise, il réalise des créations esthétiques, restaure des bâtiments classés. Zingueur, il assure l'étanchéité des cheminées et du châssis.
]]>Le couvreur met en place les échafaudages et les dispositifs de sécurité. Avant de s'attaquer à la toiture, il fixe les liteaux (lattes de bois supportant la couverture) sur la charpente. Puis il prépare le plâtre, le ciment, le sable et la chaux nécessaires pour les raccords et les scellés.
Conformément aux indications du plan, le couvreur pose les matériaux (ardoises, tuiles, verre, plastique, zinc, tôle, aluminium, cuivre, plomb...) auxquels correspondent une technique de pose, un outillage. Pour assurer l'étanchéité du toit, ils doivent être ajustés au millimètre près. Il installe ensuite les accessoires qui permettront d'assurer l'évacuation des eaux de pluie (chéneaux, gouttières), les éléments ornementaux (girouette, coq d'église) ainsi que les lucarnes. Il assure également le raccord de base des cheminées et l'isolation thermique.
Le couvreur assure également l'entretien et les réparations. Des tuiles arrachées par la tempête, un chaume qu'il faut remplacer, des infiltrations... c'est lui qu'on appelle à la rescousse dans ces cas-là. Certaines réparations peuvent relever de la restauration d'art, notamment sur les édifices classés monuments historiques.
]]>Après la 3e
CAP couvreur ; étancheur du bâtiment et des travaux publics
Niveau bac
MC zingueur
BP couvreur ; étanchéité du bâtiment et des travaux publics
Bac professionnel intervention sur le patrimoine bâti option couverture
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et le niveau de qualification).
Spécialisé dans un matériau ou combinant plusieurs activités, le couvreur n'a pas de difficultés pour trouver un emploi. 80 % des couvreurs sont employés par des entreprises artisanales de couverture, de charpente ou de plomberie qui les attendent à bras ouverts. Les couvreurs spécialisés en étanchéité et en panneaux photovoltaïques ou solaires sont très demandés.
Les entreprises de restauration et les Monuments historiques emploient des ouvriers connaissant particulièrement bien les techniques traditionnelles. Dans les grandes entreprises du bâtiment, les techniques employées sont plus modernes.
Opter pour la double compétence est un choix judicieux : certaines entreprises associent souvent plomberie et couverture. Le couvreur est alors amené à faire de menus travaux de plomberie ou de chauffage. Une compétence à développer grâce à la formation continue.
La couverture est concernée au premier chef par les travaux de rénovation énergétique car le toit est l'un des points faibles de l'isolation. Autre impact majeur lié au développement durable : la pose de panneaux solaires, qui fait appel à des compétences nouvelles, pour l'installation, l'entretien et la réparation.
]]>2 ans pour préparer un CAP (couvreur ; étancheur du bâtiment et des travaux publics) éventuellement complété par la MC zingueur (1 an) ou, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par le BP couvreur ou le BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics (1 an).
3 ans pour préparer le bac professionnel interventions sur le patrimoine bâti, option couverture.
]]>Doté d'une excellente mémoire, le juriste connaît parfaitement son domaine d'intervention : droit du travail, fiscalité, contrats, contentieux, droit immobilier... sans oublier le monde de l'entreprise, de l'économie et de la finance. Ses principaux atouts ? Utiliser ses connaissances de la législation en s'adaptant aux situations très concrètes qu'il rencontre et en apportant des réponses précises.
La pratique de l'anglais est devenue indispensable.
Aisance écrite et orale, capacité d'analyse et de synthèse associées à une grande rigueur sont des qualités indispensables pour comprendre la problématique d'un dossier et la résoudre. De plus, le juriste doit faire preuve d'objectivité, afin d'éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation.
]]>À la différence de l'avocat, qui travaille généralement pour sa propre clientèle, ce juriste est salarié d'une entreprise. Dans les grandes sociétés ou les groupes internationaux, il intègre généralement la direction générale où il est rattaché à l'une des directions (financière, par exemple).
Loin de travailler seul, il prend part à toutes les décisions commerciales, financières et techniques. Son rôle devenant de plus en plus stratégique, il n'est pas rare qu'il soit associé aux choix effectués par le comité de direction.
Son activité varie selon la taille de l'entreprise qui l'emploie et le secteur d'activité concerné. Dans un groupe travaillant à l'international, il peut être amené à voyager régulièrement. Dans une société plus petite, il passe plus de temps au bureau. Pour certains dossiers, le juriste collabore avec d'autres professionnels du droit, notamment des avocats extérieurs à l'entreprise.
]]>Choisir le régime fiscal le plus favorable, mener à bien un plan social, établir et négocier des contrats..., le juriste protège et défend les intérêts de la société pour laquelle il travaille. Il joue un rôle de conseil en informant les différents services (ressources humaines, direction financière, direction commerciale...) des lois en vigueur. Il accompagne les démarches et les projets en cours en s'appuyant sur sa parfaite connaissance des réglementations.
Une nouvelle législation s'applique à la fiscalité, au régime des retraites, au contentieux entre deux sociétés ? Pour éviter tout manquement à la loi, ce juriste se tient informé de l'évolution du droit. Il exerce par ailleurs une veille permanente afin d'interpréter, d'appliquer et d'expliquer les textes à ses collaborateurs et clients.
De plus en plus souvent, le juriste affine ses compétences en se spécialisant dans des domaines porteurs : les contrats, la concurrence, le droit social, l'environnement, les brevets, la propriété intellectuelle... Les employeurs, en particulier les grands groupes, recherchent une expertise.
]]>La plupart des juristes d'entreprise (85 %) ont un master 2 en droit privé avec des spécialisations possibles en droit des affaires, droit fiscal... D'autres spécialités de masters (droit bancaire, droit des assurances, droit des transports, droit du sport...) permettent d'exercer dans des secteurs d'activité précis. Ces masters sont accessibles après une licence de droit suivie d'un master 1. Certains masters de droit des affaires peuvent être couplés avec un DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise), très recherché. Des cursus comme une grande école de commerce, le CAPA (certificat d'aptitude à la profession d'avocat) ou le diplôme d'un IEP (institut d'études politiques) sont appréciés en complément.
DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)
Masters des spécialités :droit des affaires ; droit des sociétés ; droit fiscal ; droit social ; droit des contrats ; droit du commerce international ; droit de la concurrence ; droit de la consommation ; droit des brevets ; droit de l'environnement ; droit de la banque ; droit des assurances ; droit des transports...
Mastères spécialisés juriste manager international ; gestion fiscale de l'entreprise ; juriste d'entreprise industrielle...
]]>3300 euros brut par mois en moyenne.
On dénombre environ 15 870 juristes d'entreprise en France. Les sociétés de plus de 500 salariés et les administrations restent leurs principaux employeurs. Les très grands groupes n'hésitent pas à constituer une direction juridique associant plusieurs juristes spécialisés. Les opportunités sont en revanche plus limitées dans les PME-PMI. En effet, les entreprises de moins de 500 salariés emploient souvent un juriste généraliste ou recourent aux services d'un cabinet d'avocats.
Parmi les principales branches du droit, en termes d'activité, on trouve le droit des contrats, le droit des sociétés, les contentieux, le droit de la propriété intellectuelle et industrielle, ou encore le droit social...
Le rôle du juriste en entreprise est devenu stratégique, avec, à la clé, une revalorisation du métier. Le niveau minimum requis pour exercer est le master, à bac + 5. Les doubles profils (master de droit + diplôme de juriste-conseil d'entreprise [DJCE] ou master de droit + école de commerce, institut d'études politiques [IEP] ou diplôme de droit anglo-saxon) ont particulièrement la cote auprès des employeurs.
]]>Certaines spécialités sont particulièrement porteuses pour les jeunes juristes, comme la fiscalité ou les contentieux... Le droit de l'environnement et le droit social se développent.
]]>Associé à toutes les décisions commerciales, financières et techniques, il évalue les risques des opérations menées, imagine les montages juridiques les plus avantageux pour son entreprise.
Dans une PME (petite et moyenne entreprise), il est généralement très autonome et assure seul sa fonction. Pour certains dossiers, il coordonne l'intervention d'avocats extérieurs.
Dans un grand groupe, il est souvent rattaché à la direction générale ou à une direction (financière, par exemple).
Son rôle étant devenu stratégique pour l'entreprise, il prend part aux décisions importantes et son expertise est de plus en plus appréciée.
5 ans pour obtenir un master en droit dans l'une des nombreuses spécialités proposées (droit de l'entreprise, droit fiscal, droit du travail, droit du commerce international, droit de l'environnement...). Le DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise) ou les doubles cursus (droit-école de commerce, droit-IEP) sont un plus.
]]>Sans être nécessairement un sportif de compétition, le professeur d'EPS doit avoir une bonne connaissance des disciplines sportives, pour montrer les mouvements ou prendre part aux activités. Pour tenir le rythme, il doit veiller à conserver une condition physique et une hygiène de vie irréprochables tout au long de sa carrière.
Ce « prof en survêt » ne cultive pas que ses muscles. Comme ses collègues, il a suivi une formation universitaire longue et difficile qui réclame une culture pointue, notamment en sciences (biologie, biomécanique, sociologie, psychologie...).
Gérer les élèves indisciplinés, apaiser les conflits, éviter les accidents corporels...Le quotidien du professeur d'EPS n'est pas de tout repos. Pour embrasser cette carrière, mieux vaut être armé de patience, de dynamisme, et faire preuve d'une certaine autorité pour garantir la sécurité de ses élèves.
]]>Relevant du ministère de l'Éducation nationale, le professeur d'EPS certifié (titulaire du CAPEPS, certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive) assure 20 heures de cours par semaine en collège et/ou en lycée (17 heures pour un professeur agrégé). Il peut également exercer dans l'enseignement supérieur, en unité de formation et recherche en sports des universités et dans les fédérations sportives.
Le professeur d'EPS partage son temps entre le stade, le gymnase et la piscine. Contrairement à ses collègues, il n'a pas de salle de classe : il doit donc composer avec des conditions météorologiques incertaines, la disponibilité et l'éloignement des salles de sport. Cette mobilité peut l'amener à nouer des contacts avec les collectivités locales et les sociétés de transport.
Comme tout enseignant, le professeur d'EPS n'a pas fini sa journée quand la sonnerie retentit. S'il n'a pas de copies à corriger, il prépare minutieusement ses cours en suivant un programme national qui définit, pour chaque classe, les objectifs à atteindre et les compétences à développer chez les élèves. Il lui faut également tenir compte du niveau et des possibilités de progression de chacun, en veillant sans cesse à la sécurité du groupe.
]]>Football, volley, gymnastique, badminton, athlétisme, natation... Des sports collectifs aux sports individuels, en salle ou en plein air, celui que l'on appelle encore « le prof de gym » maîtrise l'organisation matérielle, les règles et l'arbitrage d'un large éventail de disciplines auxquelles il doit initier ses élèves dans les collèges et les lycées.
C'est un sportif, mais c'est un enseignant avant tout. Son rôle ne se cantonne pas au choix d'un sport et à l'encadrement d'une activité, sifflet à la bouche. À lui de développer les capacités motrices de ses élèves, mais aussi leur sens de l'initiative, du respect des règles et leur esprit d'équipe.
En plus de ses heures de cours hebdomadaires, le professeur d'EPS consacre du temps à l'animation des activités sportives extrascolaires de son établissement. Enfin, comme ses collègues, il peut être professeur principal de l'une de ses classes. D'autres missions s'ajoutent alors à ses responsabilités : développer des contacts avec les familles (notamment au sujet de l'orientation des élèves), organiser les conseils de classe…
]]>- le CAPEPS (certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive) accessible en 2ème année du master MEEF, métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2nd degré (bac + 5).
- Pour les professeurs d'EPS de la Ville de Paris, il faut une licence STAPS et un master.
Niveau bac + 5
Master métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2nd degré
]]>De 2171 (pour un certifié) à 2452 euros (pour un agrégé) brut par mois l'année de titularisation.
Après plusieurs années de baisse, le nombre de postes tend à augmenter.
S'il désire évoluer, voire changer d'activité, le professeur d'EPS peut passer des concours internes qui conduisent à des postes de chef d'établissement. Certains postes relevant du secrétariat d'État aux Sports ou des collectivités territoriales sont également accessibles. Enfin, les emplois de conseiller technique au sein des fédérations sportives offrent une autre voie de reconversion.
]]>Résistant et dynamique, le professeur d'EPS est aussi observateur et capable de nouer le dialogue. Il exploite au mieux ses compétences techniques en proposant des exercices adaptés à ses élèves, de difficulté progressive, et intervient au plus juste (consignes, corrections, etc.). Membre de l'équipe éducative, il développe non seulement les capacités motrices de l'élève, mais aussi son sens de l'initiative et de la responsabilité, son goût pour l'effort, son esprit d'équipe. Ses connaissances en biologie lui permettent aussi de transmettre des notions d'anatomie. Formé à la psychologie, il peut aider l'élève à surmonter ses appréhensions, à s'intégrer en classe, à exploiter au mieux ses possibilités.
Professeur de collège ou de lycée le plus souvent, l'enseignant d'EPS peut aussi être rattaché à une université. Il est recruté sur concours comme fonctionnaire.
3 ans pour obtenir une licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et être inscrit en 2ème année de master pour se présenter aux concours du Capeps (certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive). Attention ! Le nombre de postes ouverts aux concours est limité.
]]>Le guide de haute montagne exerce son activité dans un milieu à risques : chutes de pierre, avalanches, crevasses et glaciers, pentes vertigineuses... Il veille à sa propre sécurité comme à celle de ses clients par le choix des équipements et de l'itinéraire qu'il n'hésite pas à modifier en cas de mauvaises conditions climatiques (brouillard ou risque d'avalanche en hiver, orages en été...). Pédagogue, il évalue aussi les capacités de ses clients, les met en confiance, les encourage et sait leur transmettre sa passion de la montagne.
Évoluer dans un environnement à risque, gérer les situations difficiles et prendre les bonnes décisions exige de sérieuses capacités physiques et techniques, mais aussi morales et relationnelles. Tous les guides doivent adhérer au code déontologique de la profession. Ils ont beaucoup de responsabilités sur les épaules quant ils emmènent un groupe.
S'adapter aux évolutions du tourisme sportif, proposer des prestations innovantes, développer et fidéliser sa clientèle française et internationale... Le guide de haute montagne doit être curieux, entreprenant, maîtriser une ou plusieurs langues étrangères et avoir le sens du contact.
]]>Le guide de haute montagne exerce généralement en tant que travailleur indépendant, à titre individuel, affilié à un bureau des guides ou une agence de voyages et de raids sportifs. Quelques emplois salariés existent néanmoins dans les centres de tourisme, les organismes sportifs (UCPA, Allibert) ou en tant que fonctionnaires (gendarmerie, police, centres de formation...). Certains travaillent avec des établissements scolaires, des associations... ou se spécialisent dans les voyages sportifs ou les expéditions.
Ce professionnel exerce principalement l'hiver pour l'alpinisme, le ski, etc. et un peu l'été pour le treck, la randonnée... Il doit multiplier les activités pour vivre de sa passion et souvent avoir une seconde activité qui lui assure un salaire (animateur, vendeur en magasin de sports, etc.). Si les Alpes du Nord comptent le plus de professionnels de la montagne, le guide peut aussi organiser des activités à l'étranger pour travailler toute l'année.
En plein air, sous le soleil en été ou par -15° en hiver, le guide de haute montagne sait s'adapter aux conditions extrêmes. Dans tous les cas, il porte souvent une dizaine de kilos de matériel sur le dos (baudrier, mousquetons, cordes, nourriture, GPS, etc.)
]]>Alpinisme ou trek dans les Alpes, l'Himalaya, les Andes... Rien ne fait peur à ce spécialiste des sommets ! Seul le guide de haute montagne est habilité à accompagner des personnes (en individuel ou en groupe), en excursion ou en ascension sur rochers, neige, glace ou terrain mixte), en haute et moyenne montagne. Son travail commence en amont avec le repérage, l'étude de l'itinéraire et des conditions météorologiques. Il adapte le rythme et le parcours en fonction des envies et du niveau de ses clients.
Le guide maîtrise et enseigne les techniques de plusieurs sports : alpinisme, ski de montagne et hors piste, escalade, canyoning, via ferrata, parcours acrobatiques, randonnée à pied ou en raquettes à neige... De l'initiation à l'entraînement aux compétitions, il s'attache à faire progresser chacun.
Au quotidien, le guide encadre surtout des groupes pour des courses ou pour l'ascension de sommets. Quels que soient la technique sportive et l'itinéraire choisis, il veille en permanence à la sécurité de ses clients en terrain hostile et maîtrise les premiers secours. Nourri de la culture et de l'histoire de la montagne, il n'hésite pas à partager ses connaissances. Il occupe ses temps libres à se faire connaître pour développer sa clientèle.
]]>Niveau bac + 3
Diplôme d'État d'alpinisme-guide de haute montagne
]]>De 350 à 450 euros brut par jour selon la saison, l'activité proposée et la difficulté (tarif indicatif car les honoraires sont libres pour les travailleurs indépendants).
Le guide de haute montagne adapte son activité à la demande (chiens de traîneaux, randonnée de nuit, team building pour les entreprises...). Il tient aussi compte des publics qu'il encadre (personnes handicapées, enfants...) et de leur niveau. Certains massifs (Mont-Blanc en tête) sont très demandés, notamment des clients étrangers.
L'activité du guide dépend fortement des conditions météo et de la conjoncture économique. Il est payé à la tâche : pour quelques heures de cours, pour une journée de course, un stage d'une semaine ou un trek plus long. Ses frais professionnels sont importants (matériel, recyclage, assurances...) et rogne de 40 % ses honoraires. Tous les 6 ans, un recyclage portant notamment sur les nouveautés en matière de sécurité est obligatoire.
L'entrée dans le métier se fait après une longue formation, accessible avec de l'expérience et à l'issue d'un concours très sélectif. Et il faut quelques années pour se faire une clientèle. La durée d'exercice est limitée. Après 50 ans, le guide de haute montagne doit se reconvertir. Il se consacre alors entièrement à sa profession parallèle ou entame une nouvelle activité. Même si leur nombre augmente, les femmes sont encore très minoritaires dans le métier.
]]>Entre 3 et 7 ans pour obtenir le DE (diplôme d'État) d'alpinisme-guide de haute montagne, obligatoire pour exercer.
]]>Le technicien de contrôle maîtrise les pratiques et instruments de laboratoire. Il respecte scrupuleusement les procédures, les règles d'hygiène et de sécurité, etc. Il a le sens de l'organisation et de la planification. Il est rigoureux dans son travail de prélèvement, d'analyse et de restitution des observations. Il a l'esprit critique pour ne rien laisser passer.
Le technicien travaille en équipe et parfois même en binôme. Il doit savoir communiquer clairement à l'oral, mais aussi à l'écrit via ses rapports d'analyse. On lui demande de plus en plus d'être à l'aise en anglais, pour communiquer au quotidien s'il travaille dans un groupe international, ou pour déchiffrer des documents techniques dans cette langue.
Même s'il travaille en équipe, le technicien doit être rapidement autonome. Il fait également preuve de qualités d'adaptation pour pouvoir adapter ses méthodes de travail en cas de changement de protocole, de matériels, etc.
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Le technicien de contrôle travaille dans le secteur industriel, généralement au sein même de l'usine, au sein du laboratoire de contrôle. Il est cependant proche de la production et peut faire les prélèvements d'échantillons lui-même (par exemple, de pâte à papier, d'eau, etc.)
Le contrôle de la conformité des matières premières, ou des produits en cours de fabrication comme ceux prêts à en sortir, doit se faire en continu. Le technicien travaille en équipe et peut être amené à avoir des astreintes, le week-end et le soir, en fonction du rythme de la production de l'usine.
Le technicien est tenu de porter des ÉPI (équipements de protection individuelles) : gants, masque, lunettes de protection, blouse... adaptés à la nature des produits qu'il manipule. Il n'est pas rare qu'il travaille en binôme.
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Avant toute chose, le technicien de contrôle prépare ses produits et appareils de mesures et d'analyses. Il contrôle leur fonctionnement et leur conformité d'étalonnage avant de réceptionner les échantillons qu'il aura à analyser. Il peut s'agir de matières premières intervenant dans la fabrication d'un produit de l'usine, d'un emballage, d'un produit en cours de fabrication, etc.
Le technicien effectue des prélèvements et les analyse grâce à des instruments de mesure très précis. Il suit un protocole établi et vérifie la conformité du produit par rapport aux attendus. Il s'assure du respect de la réglementation en cours sur le produit, de l'hygiène et de la sécurité de l'échantillon. Il identifie et diagnostique les éventuelles anomalies.
Il consigne l'ensemble de ses résultats et observations dans un rapport dans lequel il fait des propositions pertinentes pour améliorer la qualité des produits ou les procédures de contrôle, par exemple. Il renseigne les rapports de suivi sur chaque produit analysé afin de pouvoir les tracer. Dans certains cas, il est en mesure de donner le feu vert (ou pas !) avant la sortie d'usine d'un produit.
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Niveau bac + 2
BTS pilotage de procédés (PP) ; métiers de la chimie
Niveau bac + 3
BUT packaging, emballage et conditionnement (PEC) ; BUT chimie
]]>De 2167 à 2333 euros brut par mois.
Les mesures d'hygiène et de sécurité sont de plus en plus draconiennes. La qualité des produits comme des matières premières sont un enjeu de taille. De ce fait, les techniciens de contrôle sont très recherchés dans tous les secteurs industriels (industries des papiers cartons, des cosmétiques, de l'agroalimentaire, de la pharmacie, etc.).
Les débutants sont acceptés à ce poste et augmenteront leur chance d'être embauchés en effectuant au moins un stage dans le secteur de leur choix, ou en s'engageant dans une formation en alternance. Les techniques de contrôle sont en évolution permanente et le technicien de laboratoire doit maintenir ses connaissances à jour, d'autant qu'il travaille beaucoup de manière autonome.
Après quelques années d'expérience, le technicien peut viser un poste de chef de laboratoire et encadrer ainsi une équipe de techniciens, mettre en place des protocoles, etc. Il peut également se spécialiser dans l'audit qualité, par exemple.
]]>2 ans pour préparer un BTS pilotage de procédés (PP) ; génie chimique ; 3 ans pour un BUT packaging, emballage et conditionnement (PEC) ou un BUT chimie.
]]>Qu'il découpe des légumes ou surveille la cuisson d'une pâte, l'opérateur connaît les produits et leurs modes de fabrication et de conditionnement. Une partie de la production dépendant de son travail, il doit être habile, précis, concentré et vigilant pour repérer toute anomalie et réagir au plus vite le cas échéant.
Il suit scrupuleusement les recettes, les temps de préparation, la fréquence des contrôles-qualité du produit et les normes d'hygiène. De bonnes capacités d'adaptation permettent à ce professionnel de changer de poste ou de fabriquer de nouveaux produits lorsque l'entreprise crée des recettes et lance de nouveaux produits.
L'esprit d'équipe et la collaboration sont appréciés dans ce métier, ainsi qu'une bonne résistance physique pour assurer la continuité de la production. L'opérateur de fabrication doit être réactif et suffisamment autonome pour ne pas interrompre ou ralentir la chaîne de production au moindre doute. Il doit donc être capable d'analyser tout dysfonctionnement et d'effectuer la maintenance de base sur sa machine.
]]>Employé dans un atelier, l'opérateur de fabrication peut occuper un poste fixe sur une ligne de production, où ses gestes sont plutôt répétitifs. Dès qu'il devient polyvalent, son travail est plus varié. Il intervient dans les différentes étapes de fabrication d'un produit. Il n'est pas rare que la production soit ininterrompue, ce qui requiert un fonctionnement en 3x8 et donc du travail potentiel la nuit ou les week-end.
Au sein d'une équipe d'opérateurs, cet ouvrier qualifié dépend d'un chef d'équipe ou du responsable de l'atelier avec des consignes de travail précises : sur la fabrication, les normes de qualité du produit, l'hygiène et la sécurité. Le travail en équipe et l'entraide entre collègues sont importants. L'opérateur doit transmettre à celui qui lui succède à son poste toutes ses remarques ou observations.
L'agroalimentaire est un secteur où les règles d'hygiène et de sécurité sont les plus strictes. L'opérateur doit porter des équipements de protection individuelle comme charlotte sur la tête, blouse, masque, bouchons d'oreilles, etc. Il est par ailleurs souvent confronté au bruit (des machines), à la chaleur (des fours par exemple), à l'humidité ou au froid en fonction des produits travaillés.
]]>Pétrir une pâte, cuire un jambon, fabriquer une sauce, découper des légumes... sur une ligne de production d'aliments en série, l'opérateur assure une ou plusieurs tâches en suivant une recette et un protocole précis. Il travaille manuellement ou avec des machines plus ou moins automatisées : broyeur, mélangeur, four...
Il surveille le déroulement des opérations et la stabilité des différents indicateurs (température, pression...) ainsi que le contrôle de l'hygiène et de la qualité du produit. Il vérifie l'aspect des matières premières, les dosages, la dimension, la couleur ou la conformité du conditionnement en suivant consignes de fabrication et cahier des charges du produit.
L'opérateur contrôle le bon fonctionnement des machines, notamment concernant le rendement et la qualité demandés. Il veille à leur approvisionnement en matières premières et peut faire diagnostique de dysfonctionnement et premières réparations. Afin de garantir des normes d'hygiène très strictes, il nettoie et désinfecte ses installations. À lui d'enregistrer les données relatives au suivi de fabrication sur des fiches de contrôle : densité des pâtes, cuisson, quantité des produits traités...
]]>Après la 3e
CAP boucher ; charcutier-traiteur ; chocolatier-confiseur ; poissonnier écailler ; glacier fabricant ; pâtissier ; conducteur d'installations de production
CAP agricole opérateur en industries agroalimentaires, option transformation de produits alimentaires ou option conduite des machines
Niveau bac
Bac professionnel boucher-charcutier-traiteur ; boulanger-pâtissier ; production en industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques (PIPAC) ;
BP industries alimentaires
BPA transformations alimentaires
]]>À partir du Smic.
Avec 17 647 industriels et 427 000 salariés, l'agroalimentaire est la première industrie française, en grande majorité constituée de PME (petites et moyennes entreprises) réparties sur tout le territoire, avec des activités très variées : produits surgelés, plats cuisinés ou bio, fabrication de fromages ou de yaourts, découpe de légumes, de poisson ou de viande, biscuiterie, conserverie, mise en bouteille de boisson ou boulangerie industrielle...
L'opérateur de fabrication fait partie des profils les plus recherchés dans l'agroalimentaire. Un ouvrier polyvalent maîtrisant différents procédés de fabrication sera très apprécié dans les PME. Dans la boulangerie ou la charcuterie industrielles, les entreprises embauchent plus facilement des spécialistes : boulangers ou charcutiers-traiteurs. Les bouchers sont particulièrement recherchés pour la découpe et préparation des viandes.
Avec de l'expérience, un opérateur de fabrication qui conduit des machines automatisées peut évoluer vers un poste de conducteur de ligne de production. Il peut aussi devenir chef d'équipe ou responsable d'unité de fabrication.
]]>2 ans pour préparer le CAP conducteur d'installations de productions ; boucher ; charcutier-traiteur ; poissonnier écailler ; pâtissier ; ou un CAP agricole opérateur en industries agroalimentaires ; suivi éventuellement d'un BP industries alimentaires ou d'un BPA transformations alimentaires.
3 ans pour préparer le bac professionnel production en industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques (PIPAC) ; boucher ; charcutier-traiteur ; boulanger-pâtissier.
]]>Doué d'une excellente culture digitale, le chef de projet possède d'importantes compétences techniques qui lui permettent de collaborer avec des informaticiens, des développeurs... Il travaille sur le référencement, les bases de données ou encore les statistiques. Polyvalent, le chef de projet communication digitale est capable d'intervenir sur un site Web, un réseau social ou une application mobile.
Ses compétences techniques sont doublées de connaissances spécifiques en communication digitale, notamment vidéo (qui prend une part de plus en plus importante sur le Web). Il maîtrise le langage, les codes sociaux des communautés Web qu'il vise afin d'adapter ses messages et de les rendre percutants. Créatif, curieux, ouvert d'esprit, il a une forte appétence pour les nouvelles technologies et les nouvelles tendances du Web, en perpétuelle évolution.
Adaptable et à l'écoute de tous ses interlocuteurs (techniques, marketing, direction), il est doté d'un esprit d'analyse et de synthèse pour prendre en compte de nombreux facteurs dans son travail. À l'aise à l'écrit comme à l'oral, il communique clairement ce qu'il souhaite, travaille de manière collaborative et sait faire preuve d'initiative.
]]>Intégré au service communication de l'entreprise, le chef de projet communication digitale coordonne son action avec celle des assistants de communication et des consultants en relations publiques. Il arrive même qu'il initie ces derniers à l'usage professionnel des nouveaux médias. Il participe aux réunions de stratégie afin de l'intégrer dans son travail.
Le chef de projet communication digitale collabore aussi avec les équipes informatiques pour installer, paramétrer, configurer ses outils et exploiter les bases de données de l'entreprise. Il est souvent proche du marketing qui développe ses propres stratégies digitales. Certaines opérations sont menées conjointement entre ces deux services qui travaillent alors en synergie, notamment lors du lancement d'un produit ou d'une marque.
Selon la taille de la structure qui l'emploie, il travaille seul ou avec une équipe plus ou moins importante. Elle peut être composée de community managers, concepteurs-rédacteurs web, développeurs, référenceurs... En entreprise, il coordonne le travail des prestataires extérieurs, principalement des agences web et des spécialistes du référencement. En agence, il rencontre régulièrement ses clients afin de répondre au mieux à leur cahier des charges.
]]>Le chef de projet communication digitale recense et formalise les besoins de communication en ligne de son entreprise (ou de son client s'il travaille pour une agence) afin de définir une stratégie de communication digitale en lien avec la stratégie globale de l'entreprise. Il conseille sur les outils et les supports les plus adaptés ; il établit un budget.
À lui de créer, d'organiser, d'animer et de gérer les contenus diffusés sur les médias en ligne (bandeaux publicitaires, vidéos, applications mobiles...), en veillant à la cohérence éditoriale et visuelle de ses messages dont il suit la réalisation. Son but est de donner la meilleure visibilité possible à l'entreprise et de générer du trafic sur les supports digitaux sélectionnés pour sa campagne.
Il suit au plus près les résultats de ses actions en analysant les statistiques de fréquentation de son site Internet, par exemple, le nombre de clics sur une publicité en ligne ou un média social. Il optimise le référencement naturel pour que ses pages remontent sur les moteurs de recherche. Autant d'actions qui lui permettent d'ajuster son plan de communication pour plus d'efficacité. Il réalise une veille active sur son secteur, la concurrence, les innovations...
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école de commerce en communication digitale, marketing digital...
Master of science en communication digitale, marketing digital...
Master marketing opérationnel et digital...
]]>Entre 2900 et 3300 euros brut par mois pour un jeune diplômé.
Le chef de projet communication digitale est recherché pour étoffer les services communication des grandes entreprises, celles très présentes sur le Web ou les start-up . On leur demande souvent quelques années d'expérience qu'ils peuvent acquérir en agences de communication, beaucoup plus ouvertes aux débutants et aux digital natives , spécialistes de la communication en ligne et à l'aise avec les nouveaux médias. Le travail en cabinet conseil spécialisé est très formateur, car le chef de projet y est confronté à des entreprises aux problématiques différentes.
À terme, ses activités et ses compétences seront maîtrisées par les chargés de relations publiques. Le chef de projet - qu'il travaille en agence ou en entreprise -, peut former et/ou aider à la montée en compétences des équipes des services communication et relations publiques.
Le chef de projet peut avoir à manager une équipe de professionnels très variés (développeurs, référenceurs, community managers ...) ou prendre plus de responsabilités dans la communication globale de l'entreprise. Parfois, son travail est à la limite du marketing, qui peut constituer une évolution transversale intéressante si les compétences sont là.
]]>Bac + 5 : diplôme d'école de commerce, master of science, master en communication digitale, marketing digital...
]]>Le responsable e-CRM, à l'interface du marketing et de l'informatique, maîtrise aussi l'univers d'Internet. Il est familiarisé avec les principaux indicateurs de performance et les concepts de statistiques CRM notamment. La maîtrise de l'anglais ainsi qu'une certaine polyvalence sont également nécessaires.
Le poste nécessite de bonnes capacités d'analyse et de synthèse, la maîtrise des outils de gestion de bases de données, de tracking pour suivre les clients, etc. Le responsable e-CRM doit également avoir été formé à la gestion de projet.
Dans un monde très concurrentiel, le responsable e-CRM doit faire preuve d'imagination pour trouver l'idée qui va accrocher les clients potentiels. Créatif, force de proposition, il doit aussi savoir anticiper et être très réactif car, sur le Web, les modes et les techniques évoluent très vite. Il est également apprécié pour sa rigueur, son sens de l'organisation et du travail en équipe.
]]>Le rôle du responsable e-CRM est central pour le développement des ventes de son entreprise. Il collabore avec tous les services (communication, marketing, informatique...) pour être en accord avec la stratégie globale de l'entreprise.
Selon les cas, il travaille sous la direction du responsable marketing online, du directeur du e-commerce, du directeur marketing relationnel ou du directeur marketing... En fonction de la taille de l'entreprise, il peut travailler seul ou être amené à diriger une petite équipe opérationnelle.
Le responsable e-CRM travaille essentiellement au bureau, le nez rivé sur ses écrans. Mais il est de plus en plus amené à prendre en charge également le social CRM, en intégrant les réseaux sociaux dans sa stratégie de relation et de fidélisation du client.
]]>Un mail pour votre anniversaire, une proposition de voyage sur la destination qui vous intéresse, une newsletter des spectacles à venir dans votre ville... rien n'est dû au hasard. C'est le résultat du travail du responsable e-CRM (electronic-Customer Relationship Management). Sa première mission est d'affiner la connaissance des clients et des prospects d'une société pour les fidéliser. Pour cela, il constitue une population cible à partir d'un travail sur des bases de données, et cherche à enrichir les informations qu'il a sur chaque personne (date de naissance, derniers achats sur le Net...).
Pour augmenter ses chances de réaliser une vente, il peut, par exemple, adapter son site web en temps réel en fonction des habitudes et des recherches de l'internaute. C'est un as du trigger marketing qui consiste à déclencher un message précis après telle ou telle navigation, comme la location d'une voiture, une fois que vous avez réservé un billet de train ou d'avion.
Enfin, comme tout marketeur, le responsable e-CRM effectue le suivi et l'analyse de ses actions afin de les ajuster et de les rendre encore plus efficaces. Il définit les indicateurs de performance et calcule le retour sur investissement de son travail.
]]>Niveau bac + 5
Master en marketing et vente à distance, technologie du Web...
Diplôme d'école de commerce
]]>A partir de 2500 euros brut par mois.
Il n'est pas rare que le responsable e-CRM commence par faire ses preuves à un poste d'assistant avant de grimper les échelons et de prendre plus de responsabilités. Après plusieurs années d'expérience en tant que responsable e-CRM, il peut viser des postes de directeur de la communication ou du marketing, par exemple.
Le responsable e-CRM travaille le plus souvent pour un site d'e-commerce, son secteur d'origine, mais il peut désormais trouver un emploi dans tous les secteurs qui ont une activité de vente en ligne : banque, voyagiste, télécommunications...
La concurrence étant très forte sur un grand nombre de secteurs du commerce en ligne, les responsables e-CRM qui ont pour mission de faire gagner des clients à leur entreprise ont de belles perspectives de carrière devant eux.
]]>C'est un poste qui offre de bons débouchés dans tous les secteurs. Il est accessible avec de l'expérience, généralement dans le marketing relationnel ou opérationnel. Les formations de niveau bac + 5 sont les plus adaptées.
5 ans pour obtenir un master en marketing et vente à distance, technologie du Web… ou un diplôme d'école de commerce.
]]>Le projectionniste doit savoir gérer son temps et passer d'une cabine à l'autre, l'oeil sur les chronos.
Ordonné et méthodique, il classe les bobines pour les retrouver plus rapidement. Il fait preuve d'une grande vivacité et s'adapte à toutes sortes de situations.
Il n'est pas rare, par exemple, qu'une copie arrive une heure seulement avant le début de la séance.
Tout au long de la projection, il reste concentré pour détecter le moindre problème qui pourrait survenir et entraver le bon déroulement de la séance.
Il applique scrupuleusement les règles de sécurité générale et plus particulièrement électrique, car un court-circuit pourrait avoir des conséquences dramatiques.
Il possède des connaissances de base en physique, chimie, optique et électronique.
Il se tient informé de l'évolution des techniques et suit régulièrement des stages de perfectionnement.
Il s'intéresse au numérique, même si cette technologie est encore fort peu utilisée au stade de la projection (matériel trop coûteux).
]]>Le projectionniste travaille essentiellement comme salarié dans les salles de cinéma commerciales. Ces dernières appartiennent à des circuits (Gaumont, Pathé, UGC...) ou à des exploitants indépendants.
Il est également possible d'exercer ce métier dans un musée, une cinémathèque, une association culturelle, le service audiovisuel d'une entreprise ou un laboratoire de postproduction.
L'informatisation des équipements et la création des multiplexes ont modifié l'exercice du métier.
Désormais, l'extinction progressive des lumières et le démarrage de la projection sont programmés sur ordinateur.
La présence d'un projectionniste reste cependant indispensable car, à la moindre défaillance technique, lui seul peut faire rentrer les choses dans l'ordre.
]]>Le projectionniste commence par vérifier l'état de la copie du film et consigne les éventuels défauts (perforations, collures...) sur une fiche.
Vient ensuite la phase de montage : les bobines des films, des publicités et des bandes-annonces sont chargées dans les projecteurs.
Pendant la projection, l'opérateur s'assure que tout se passe bien et procède, le cas échéant, à des réglages de l'image et du son.
Il protège les bobines de la poussière, veille au bon état des projecteurs, remplace, s'il le faut, la lampe du lecteur son.
Il sait diagnostiquer les pannes et y remédier. Il est également responsable de l'entretien des portes coupe-feu et de l'éclairage de secours.
Enfin, il prend garde de ne pas exposer les films à la lumière et les emballe soigneusement avant de les expédier.
]]>Niveau BAC
Bac pro cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2000 euros brut par mois.
Seul garant de la qualité d'une projection, le projectionniste est un technicien spécialisé et recherché. Moins de 100 diplômés arrivent, chaque année, sur le marché du travail.
Or, la multiplication des complexes cinématographiques crée de nouveaux besoins. Il y a donc des places à prendre...
Les multiplexes emploient plusieurs projectionnistes qui travaillent sous la responsabilité d'un chef d'équipe.
Le projectionniste chevronné peut devenir opérateur-chef, chef d'équipe ou technicien de maintenance... à condition d'avoir suivi des formations complémentaires.
Dans les services de postproduction, il peut évoluer vers des activités de mixage ou de montage.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel cybersécurité, informatique et réseaux, électronique.
]]>Il se montre également attentif aux problèmes de sécurité.
Avec l'évolution des technologies numériques, le niveau de qualification nécessaire pour exercer ce métier se situe désormais au niveau bac. Le bac professionnel Systèmes numériques option audiovisuels, réseau et équipement domestiques est conseillé.
]]>Souvent en déplacement en France comme à l'étranger, l'hydrogéologue sait faire preuve d'une grande mobilité. Adaptable, il ou elle peut travailler avec différents professionnels possédant des domaines d'expertise proches.
Doté/e d'un bon esprit d'analyse et du sens de l'organisation, ce ou cette spécialiste sait communiquer et faire preuve de pédagogie, notamment pour se faire accepter sur les chantiers. Il ou elle doit aussi se mettre à la portée de ses clients à qui il remet un rapport détaillé sur ses travaux. Comme tout scientifique, l'hydrogéologue travaille à partir de documents spécialisés complexes, souvent en langue étrangère. La maîtrise de l'anglais et de son vocabulaire scientifique est alors indispensable, tant à l'écrit qu'à l'oral.
Outre une fibre écologique et une bonne connaissance des milieux environnementaux et aquatiques, mais aussi de la gestion de l'eau et des prélèvements, l'hydrogéologue maîtrise les logiciels spécifiques pour analyser le résultat de ses recherches, établir les calculs de fonctionnement d'une nappe phréatique, faire des simulations pour calibrer des débits ou des canalisations, par exemple.
]]>L'hydrogéologue est souvent amené à se déplacer, en France et parfois à l'étranger, en fonction des missions et de son employeur. Ses travaux le mènent notamment sur les sites de production géothermique, où il ou elle est en charge de la détection des poches d'eaux souterraines, d'analyser la rentabilité des forages et leur impact sur l'environnement... Il ou elle côtoie alors des ingénieurs et techniciens de production, des chefs de chantier, etc.
En amont de sa mission, l'hydrogéologue travaille dans un bureau pour étudier la documentation, souvent très scientifique, et rédiger des rapports pour ses clients. Il ou elle utilise des outils et des logiciels très spécialisés pour croiser ses données.
Selon le projet sur lequel il ou elle travaille, l'hydrogéologue intervient seul ou seule ou, au contraire, collabore avec des géologues, des biologistes... Dans tous les cas, il lui faut faire preuve d'un certain sens de l'adaptation et d'autonomie.
]]>À partir de cartes géologiques et de documentations scientifiques, l'hydrogéologue identifie les nappes phréatiques susceptibles d'être exploitées pour l'approvisionnement en eau potable, l'irrigation en agriculture et la géothermie. Cet ingénieur ou cette ingénieure détermine ensuite les sites de captage, puis accompagne les foreurs pour s'assurer que les eaux souterraines ne seront pas polluées lors du prélèvement.
Second pan de son travail : surveiller les nappes phréatiques, de manière à anticiper les incidences sur l'approvisionnement en eau potable. À lui ou à elle d'évaluer, par exemple, l'impact des périodes de sécheresse, des pluies abondantes ou celui des pollutions. Cet expert ou cette experte est également consulté lors des projets d'aménagement, pour définir les risques de pollution pouvant avoir un impact sur les eaux souterraines.
Une grande partie du travail de l'hydrogéologue consiste à analyser des données, à modéliser ou à rédiger des rapports qui permettront au client de prendre une décision. Il ou elle exerce aussi une veille juridique et scientifique dans le domaine de l'eau potable et peut participer à la conception de plans de décontamination des sols et eaux souterraines.
]]>Niveau bac + 5
Master en sciences de l'eau, géoressources, géorisques, géotechnique, gestion de l'environnement, sciences de la Terre et des planètes, hydrogéologie...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en géologie, hydrologie, géosciences, environnement...
]]>À partir de 1827 euros brut par mois.
On compte près de 1 millier d'hydrogéologues en France. Ils sont présents au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), dans les agences de l'eau (établissements publics du ministère en charge de la transition écologique, les bureaux d'études, les conseils généraux, les DRAAF (directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt), les DDT (directions départementales des territoires)...
Ces scientifiques peuvent également exercer leur activité dans des établissements de recherche comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'IRD (Institut de recherche pour le développement), l'Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture) ou à l'université en tant qu'enseignants-chercheurs. Ils peuvent aussi être recrutés par les grandes sociétés d'équipement, les compagnies minières et pétrolières, ou encore des bureaux d'études et des cabinets de conseil spécialisés.
En fonction de sa formation et de son expérience, l'hydrogéologue pourra se spécialiser en géophysique, forage, géochimie ou hydraulique, et devenir expert ou experte dans le domaine choisi. Il ou elle peut également évoluer vers l'encadrement.
]]>5 ans pour préparer un master en sciences de l'eau, géoressources, géorisques, géotechnique, gestion de l'environnement, sciences de la Terre et des planètes, hydrogéologie... ou un diplôme d'ingénieur en géologie, hydrologie, géosciences, environnement...
]]>Ce métier, très féminisé (95 % de femmes), repose sur les relations humaines. Face à des personnes fragilisées, l'approche de l'ASS (assistant de service social) est essentielle. Il doit créer une relation de confiance, tout en restant clairvoyant. Même s'il bénéficie du soutien d'une équipe, ce travailleur social fait preuve d'une grande autonomie. Savoir gérer son temps est impératif pour répondre à de multiples demandes en parallèle.
Il faut beaucoup de maturité et d'équilibre personnel pour affronter des situations de détresse. Suivre un cas difficile, parfois sur une longue période, exige patience et optimisme. Et une certaine force de conviction pour faire adhérer la personne au projet. Très engagé, l'ASS doit accepter de ne pas pouvoir satisfaire toutes les demandes. Il doit aussi savoir gérer des réactions de mécontentement. Discret, il est tenu au secret professionnel.
]]>Les conseils généraux (départements) emploient la moitié des 45 600 ASS (assistants de service social) en exercice. La plupart travaillent en " polyvalence de secteur ", c'est-à-dire qu'ils interviennent sur une zone géographique (quartier, arrondissement, commune...) pour des publics divers (personnes dépendantes, personnes surendettées ou migrantes...).
Les autres ASS sont employés par les municipalités, les établissements scolaires, les hôpitaux, les établissements pénitentiaires, les caisses de sécurité sociale et de retraite, les caisses d'allocations familiales, les associations du secteur sanitaire et social, les entreprises. Leur intervention est alors ciblée sur un public ou une problématique particulière : enfants en danger, lutte contre la drogue...
Ce métier s'exerce le plus souvent au sein d'une équipe coordonnée par un chef de service. Au-delà, l'ASS collabore avec de multiples relais : autres services d'aide sociale, services de santé, protection maternelle et infantile, missions locales d'insertion, Pôle emploi, OPHLM... Dans un hôpital, il est en relation avec le personnel soignant. Les déplacements sont plus ou moins fréquents selon les postes.
]]>Endettement, violence conjugale, difficulté à se loger, enfant en danger... les problèmes auxquels est confronté l'ASS (assistant de service social) sont très divers. S'il doit répondre aux urgences, le travail de ce " généraliste du social " s'inscrit surtout dans la durée. Avec, à chaque fois, le souci d'apporter une aide et un accompagnement sur mesure aux personnes qui le sollicitent.
Des entretiens réguliers, dans le cadre de permanences ou de visites à domicile, constituent la base du métier. Tenu au secret professionnel, l'ASS crée une relation de confiance tout en gardant un certain recul. Après avoir analysé la situation, il propose des solutions. Connaissant bien les organismes et les dispositifs d'aide sociale, il informe les personnes de leurs droits, les aide à remplir un dossier administratif ou les oriente vers le service le plus pertinent (caisse d'allocations familiales, OPHLM-offices publics d'habitations à loyer modéré, Pôle emploi...). En amont et en aval, il effectue un important travail administratif : suivi de la réglementation, gestion de dossiers, comptes rendus d'enquêtes, statistiques...
]]>Elle est organisée dans plus de 70 établissements (instituts régionaux du travail social, universités...) qui sélectionnent sur dossier et entretien via Parcoursup. Elle est accessible aux bacheliers et aux titulaires de diplômes équivalents (DAEU...). Les études se déroulent en alternance.
Diplôme d'État assistant de service social
]]>A partir du Smic (public) et jusqu'à 1765 (privé) euros brut par mois.
En raison de l'extension de la précarité, du vieillissement de la population, de la complexité des dispositifs d'aide, les besoins en services sociaux de proximité sont assez forts. En outre, de nombreux travailleurs sociaux partiront à la retraite au cours des prochaines années. L'emploi progresse et les jeunes rencontrent peu de difficultés à s'insérer, en fonction de la région où ils vivent. Cependant, en raison du statut des employeurs souvent publics, il leur est difficile de trouver un CDI ; les jeunes diplômés doivent souvent débuter par un ou plusieurs CDD avant de passer des concours.
L'ASS (assistant de service social) peut évoluer vers un poste de cadre en suivant des formations préparatoires : DEIS (diplôme d'État d'ingénierie sociale), CAFERUIS (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsabilité d'unité d'intervention sociale), CAFDES (certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale)... Après 4 à 6 ans de services, il peut se présenter aux concours internes de directeur d'établissement social, directeur d'établissement sanitaire et social, conseiller territorial socioéducatif. Autre possibilité : préparer le DE de médiateur familial.
]]>Savoir écouter les gens et comprendre leur situation est essentiel, qu'on les accueille dans le cadre d'une permanence ou qu'on leur rende visite à domicile. Se tenir au courant des lois et des réglementations fait aussi partie du métier. L'ASS est tenu d'informer ses interlocuteurs de leurs droits, de les aider à lire et à remplir des documents administratifs. Il peut les orienter vers des structures adaptées : caisse d'allocations familiales ou conseil des prud'hommes, par exemple.
Ce métier s'exerce dans le secteur public ou semi-public (organismes de protection sociale, prisons, établissements scolaires, hôpitaux), plus rarement en entreprise. Maturité, sens du contact, santé et équilibre psychologique sont primordiaux.
3 ans pour préparer le DEASS (diplôme d'État d'assistant de service social). Accès sur dossier via Parcoursup.
]]>La profession s'orientant de plus en plus vers l'accompagnement d'entreprise et le conseil, il faut pouvoir guider ses clients en matière de gestion, de fiscalité, d'organisation et de droit social. D'où la nécessité de mettre à jour, en permanence, ses connaissances sociales, fiscales, juridiques, économiques... et de se montrer patient et pédagogue. Un expert-comptable doit donc savoir vendre ses services aux entreprises, ou tout au moins, cultiver de bonnes relations commerciales.
Possédant un sens aigu du devoir, consciencieux, rigoureux, honnête, l'expert-comptable est également doté d'une grande capacité d'analyse, de synthèse, d'organisation et d'anticipation. Attentif aux besoins de ses clients, mais aussi de ses collaborateurs, il fait preuve d'ouverture d'esprit pour instaurer une relation de confiance. Côté informatique, il maîtrise les logiciels spécialisés en comptabilité et gestion.
]]>Au plus près des préoccupations quotidiennes de ses clients (petites et moyennes entreprises, très petites entreprises, grands groupes, commerçants...), l'expert-comptable exerce un métier de proximité où le développement des technologies permet des contacts très réguliers. Très souvent en rendez-vous, l'expert-comptable s'adapte aux disponibilités de ses clients.
En libéral ou au sein d'une association de gestion et de comptabilité (AGC), l'expert-comptable travaille en équipe et consacre une part importante de ses fonctions à l'organisation du travail de ses collaborateurs. La profession étant soumise à des " coups de feu " périodiques, notamment en période d'audit des comptes, les horaires sont extensibles. Les revenus sont basés sur le temps de travail.
Une part importante d'experts-comptables occupe des postes d'encadrement en entreprise. Par exemple : assistant comptable, auditeur interne, gestionnaire de trésorerie, contrôleur de gestion, directeur financier... Ainsi, du cabinet à l'entreprise et inversement, les passerelles sont courantes et complémentaires.
]]>La tenue de la comptabilité et plus encore la préparation des comptes annuels sont les principales missions confiées à l'expert-comptable par les entreprises ou les associations. Celui-ci atteste la fiabilité des comptes et leur sincérité. Etre conforme à la réglementation est la principale demande des entreprises. L'expert-comptable assure le dirigeant d'être dans les délais pour toutes ses obligations administratives, auprès des banques ou des actionnaires.
Obtenir des délais de paiement, renégocier un emprunt, décaler des remboursements, financer des investissements... l'expert-comptable analyse les comptes de l'entreprise ou de l'association et apporte des conseils de gestion. Il intervient sur toutes les questions financières de l'entreprise. Ses missions ne s'arrêtent pas là, il peut intervenir en informatique sur le système comptable, en droit du travail ou en droit des affaires, en gestion du patrimoine.
Pour exercer, il faut être inscrit à l'Ordre des experts-comptables. Le diplôme d'expertise comptable (DEC) de niveau bac + 8 est obligatoire. Il donne également accès aux fonctions de commissaire aux comptes. Les compétences sont les mêmes, par contre il ne s'agit plus de conseils, mais de contrôles sur la régularité des comptes annuels. Pour cela il est inscrit sur une liste dressée auprès d'une cour d'appel.
]]>Incollable sur les normes comptables, l'expert-comptable est aussi à l'aise en gestion, droit, fiscalité, informatique de gestion, mathématiques financières. Ce qui explique la longueur du cursus. Tout en sachant que la formation peut se faire en alternance, que l'on peut progresser par étapes. Et que des passerelles permettent d'entrer à différents niveaux.
À bac + 3 (niveau licence), le diplôme de comptabilité et gestion (DCG) est le premier niveau de la filière. Il recouvre treize épreuves, mais des dispenses sont accordées aux titulaires de certains diplômes. On peut ensuite accéder à un poste de comptable ou poursuivre ses études.
À bac + 5, le diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG) comprend 7 épreuves, avec des possibilités de dispenses, notamment pour les titulaires de certains diplômes comme le diplôme national de master comptabilité-contrôle-audit qui offre le plus de dispenses. Le DSCG permet d'évoluer vers des postes de responsable comptable ou de poursuivre vers l'expertise.
Un stage professionnel de trois ans précède l'examen conduisant au diplôme d'expertise comptable , diplôme exigé pour l'exercice du métier d'expert-comptable .
]]>A partir de 4100 euros jusqu'à 5400 brut par mois en fonction du poste et de l'expérience.
2, 5 millions d'entreprises (petites et moyennes entreprises, très petites entreprises, professionnels libéraux : médecins, avocats..., artisans) font appel aux services des 19 300 cabinets d'expertise comptable. Ces derniers emploient environ 150 000 comptables et experts-comptables en France. Pour l'essentiel, il s'agit de petites structures généralistes mais il existe aussi des cabinets de taille plus importante ayant une envergure européenne, chargés de gérer la comptabilité et d'établir les comptes annuels. Outre l'expertise comptable et la certification des comptes qui constituent leur coeur de métier, ces cabinets proposent des services de conseil dans différents domaines (juridique, social, de la gestion...).
Dans un marché de l'emploi difficile, les secteurs de la comptabilité et de la gestion résistent bien et sont ouverts aux jeunes diplômés titulaires d'un bac + 2. Cependant, les recruteurs veulent de plus en plus de jeunes titulaires d'un bac + 5. Les tâches de base sont faites aujourd'hui par des logiciels informatiques, et on demande aux comptables d'avoir des compétences toujours plus pointues en analyse de données.
Si le parcours pour devenir expert-comptable est long (8 années d'études après le bac) il est possible de s'arrêter à chaque niveau (DCG, DSCG) pour rejoindre un cabinet ou une entreprise, puis de reprendre ses études jusqu'au diplôme d'expert-comptable. Ce " parcours à tiroirs " permet de multiples passerelles vers l'emploi. De belles carrières sont possibles en cabinet, avec de vraies opportunités pour devenir un jour associé.
]]>C'est un professionnel de contact qui exerce à titre libéral, en cabinet d'expertise ou avec des associés. On le rencontre également en entreprise sur des postes de cadre financier.
La filière expertise comptable se compose de 3 diplômes : le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) à bac + 3 ; le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) à bac + 5 ; et le DEC (diplôme d'expertise comptable) à bac + 8. Chaque palier permet d'entrer dans la vie active ou de poursuivre ses études dans la filière ou vers d'autres cursus, avec une validation à la carte. À noter : pour obtenir le DEC, 3 années de stage rémunéré en cabinet d'expertise comptable sont nécessaires ainsi que la rédaction d'un mémoire et la réussite à 3 épreuves.
]]>Pour élaborer une recette ou concevoir un emballage, l'ingénieur recherche et développement (R&D) en agroalimentaire fait preuve de rigueur scientifique, d'un esprit d'analyse et de synthèse. Il doit aussi être créatif et curieux de son environnement professionnel. Très organisé et capable de s'adapter rapidement, il sait mener plusieurs projets de front en intégrant les contraintes industrielles et commerciales.
Avec une activité à la croisée de nombreux métiers, l'ingénieur R&D doit savoir communiquer, à l'oral mais aussi à l'écrit car il doit rédiger des rapports d'étapes ou comptes rendus de ses essais, par exemple. Il sait travailler en équipe et doit s'adapter à ses interlocuteurs.
Ses compétences en gestion de projet lui servent à évaluer les délais et les coûts et à planifier la mise en oeuvre des projets qui lui sont confiés. La maîtrise de l'anglais, écrit et oral, est indispensable, les deux tiers des publications étant rédigées dans l'une de ces 2 langues. Il peut par ailleurs travailler au sein d'une équipe multiculturelle ou se déplacer à l'étranger, notamment pour participer à des colloques dans son domaine d'expertise.
]]>Près de la moitié des produits qui seront consommés dans 5 ans ne sont pas encore créé mais 56 % des nouveaux produits disparaissent des rayons au bout de 6 mois faute d'avoir trouvé leur place auprès des consommateurs. C'est dire l'importance de la recherche-développement dans un marché très concurrentiel. L'innovation est d'autant plus cruciale pour les entreprises qui souhaitent exporter.
À ce poste stratégique, l'ingénieur recherche et développement (R&D) en agroalimentaire travaille avec de nombreux services en interne : marketing, laboratoire, production... mais aussi avec les fournisseurs de matières premières. Selon la taille de l'entreprise, l'ingénieur est rattaché au directeur marketing et recherche ou au directeur général.
Travail en usine oblige, les essais réalisés sur les chaînes de fabrication imposent parfois à ce professionnel de travailler tard le soir ou tôt le matin, pour ne pas gêner la production. Plutôt sédentaire dans la phase d'expérimentation du produit, l'ingénieur R&D peut être amené à se déplacer (parfois même à l'étranger), en quête de matières premières innovantes ou de nouvelles technologies. S'il travaille dans un centre de recherche, il travaillera sur des produits très différents, pour des clients variés.
]]>Plats cuisinés légers ou sans sel, compotes de fruits exotiques, pâtes sans gluten, gamme végan ou snacking... autant de produits développés par l'ingénieur recherche et développement (R&D) pour répondre à l'évolution de notre consommation. L'ingénieur se base sur les éléments fournis par le service marketing ou le chef de projet pour mettre au point un prototype, en collaboration avec chimistes et biologistes notamment. Ce prototype est soumis à de nombreux tests en laboratoire (texture, goût, couleur, propriétés nutritionnelles, conservation, emballage...) afin d'obtenir la version finale.
60 % des innovations sont en réalité des améliorations d'un produit existant ou leur adaptation pour coller, par exemple, à de nouvelles règles sanitaires. L'ingénieur revoit une recette ou la liste des additifs, décline un produit ou améliore les processus de fabrication. Pour cela, il effectue une veille technologique et suit de près la concurrence.
Afin de passer à la phase de fabrication industrielle de son nouveau produit, l'ingénieur R&D rédige le cahier des charges technique. Il suit le lancement de la fabrication en étroite collaboration avec l'équipe de production et fait des ajustements si nécessaires.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en agriculture, agronomie, agroalimentaire, environnement
Master en agroalimentaire, science de l'alimentation, génie biologique, génie des procédés...
]]>Entre 2250 et 2900 euros brut par mois.
L'agroalimentaire est le premier secteur industriel en France. Ce sont surtout les grands groupes qui emploient les ingénieurs recherche et développement (R&D), même si les PME (petites et moyennes entreprises) qui souhaitent se démarquer ou exporter font de plus en plus appel à eux également. Celles qui ne peuvent embaucher un ingénieur R&D ont la possibilité de faire appel à un centre de recherche, autres employeurs possibles pour ces professionnels, avec les organismes publics de recherche.
Les jeunes diplômés de niveau minimum bac+5 sont acceptés à ce poste. Pour trouver la perle rare, les entreprises ont tendance à privilégier les candidatures spontanées aux annonces sur les sites de recrutement. Elles font également du recrutement direct dans les écoles d'ingénieurs et les universités. L'ingénieur R&D est rattaché au chef de projet ou au directeur recherche et développement.
Le poste d'ingénieur R&D constitue un bon tremplin de carrière. Après quelques années, il pourra évoluer vers un poste d'ingénieur de production, chef de projet R&D ou produit technique, ingénieur brevet ou encore vers la fonction marketing. Il peut également choisir de rester dans une activité de recherche pour prendre en charge des projets plus complexes, voire évoluer vers un poste de directeur R&D.
]]>5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en agriculture, agronomie, agroalimentaire, environnement... ou un master agroalimentaire, sciences de l'alimentation, génie biologique, génie des procédés... éventuellement complété par un doctorat (en 3 ans).
]]>Le responsable des ouvrages hydroélectriques doit connaître les lois fondamentales de l'électricité et de l'électronique, et maîtriser des techniques mécaniques et hydrauliques. Il doit également avoir des bases en hydrostatique, en hydrodynamique et en génie civil (pour la surveillance des barrages).
Bon manager
Manager à part entière, il sait élaborer des budgets et des outils de suivi. Il possède des compétences en ressources humaines et en animation d'équipe. Il sait à la fois déléguer à ses équipiers et les mobiliser.
Disponible et rigoureux
Ouvert d'esprit, le responsable des ouvrages hydroélectriques sait communiquer avec des interlocuteurs variés. Il a une bonne capacité d'analyse et de synthèse, a le sens de l'organisation et sait se montrer disponible pour répondre aux problèmes et questions quotidiens. Enfin, il est rigoureux et soucieux de la sécurité des hommes, de l'ouvrage et de l'environnement.
]]>Le responsable des ouvrages hydroélectriques est un véritable manager qui doit gérer des équipes et animer de nombreuses réunions, en interne ou avec des interlocuteurs extérieurs, comme les autorités de contrôle, les collectivités territoriales, etc.
Variabilité horaire et géographique
Le responsable des ouvrages hydroélectriques se déplace beaucoup, surtout quand il a la charge de plusieurs sites. Dans ce cas, il ne rentre pas nécessairement chez lui tous les soirs, d'autant que les ouvrages hydroélectriques sont en général éloignés des zones urbaines. Il peut aussi être soumis à des astreintes, car un barrage, par exemple, doit être surveillé tous les jours. En cas de problème majeur, le responsable devra se rendre au plus vite sur le site.
En lien direct avec la direction
Selon le cas, il doit rendre compte hiérarchiquement au directeur du groupement régional d'exploitation hydraulique, au directeur de l'unité de production hydraulique ou encore au directeur général de l'entreprise de production hydraulique.
]]>Le responsable des ouvrages hydroélectriques a de nombreuses responsabilités vis-à-vis du ou des sites dont il a la charge. Tout d'abord, il pilote l'exploitation en veillant au respect du programme de production et des règles de sécurité, essentielles sur ce type d'installation. Il gère les opérations de maintenance et définit les priorités d'intervention sur les matériels ou les installations. Il élabore et suit le budget. Il est garant des coûts, des délais et de la qualité de la production électrique.
Dans un souci d'amélioration
Il doit sans cesse essayer d'améliorer les procédés et la performance globale des installations dont il est responsable. À lui de mettre en place des démarches d'amélioration continue et de veiller à leur application. Il définit les besoins spécialisés de maintenance et anime une équipe en veillant à la bonne circulation des informations.
En plaçant la sécurité avant tout
La sécurité est une composante très importante des ouvrages hydroélectriques (barrages ou usines), et le responsable de ces ouvrages doit superviser les opérations de surveillance des équipements. Il doit également définir les procédures de sécurité et de sûreté à mettre en place pour respecter les obligations réglementaires, tout en sensibilisant les équipes à ces questions.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en hydraulique ou génie civil
Master mention sciences de l'eau ou génie civil
]]>3070 euros brut par mois.
Un secteur d'avenir
Première filière de production d'énergies renouvelables en France, l'hydroélectricité représente 13 % de la production d'électricité. EDF (Électricité de France) gère 432 centrales hydrauliques. Engie, 2e producteur national, produit 25 % de l'hydroélectricité du pays. La conversion énergétique en cours pour répondre au dérèglement climatique favorise le recours à l'hydraulique, afin de diminuer l'exploitation des réserves en énergies fossiles. Dans ce contexte, même si le nombre de postes de responsable des ouvrages reste limité, on peut être optimiste quant à l'avenir du secteur.
Une évolution verticale ou horizontale
Au cours de sa carrière, le responsable des ouvrages hydroélectriques peut s'occuper de sites de plus en plus complexes ou d'une zone géographique de plus en plus importante. Après quelques années, il pourra viser un poste de responsable de projet de renouvellement des concessions, par exemple, ou de chef de service en ingénierie et projets... Par ailleurs, EDF (principal employeur des responsables des ouvrages hydroélectriques) a mis en place des formations passerelles pour passer d'une filière de production à une autre (du nucléaire au thermique, par exemple), ouvrant ainsi d'autres opportunités importantes.
]]>Ce poste est plutôt destiné à des cadres confirmés, justifiant de 5 à 7 ans d'expérience dans le domaine de la production d'électricité hydraulique, notamment en tant qu'ingénieur d'études ou d'essais hydrauliques, ou cadre en maintenance hydraulique.
Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en hydraulique ou en génie civil, ou encore un master mention sciences de l'eau ou génie civil.
]]>L'urbaniste met en oeuvre des capacités d'analyse et de synthèse. Il ou elle formule des diagnostics, imagine des solutions, élabore et met en oeuvre des projets, rédige des rapports de synthèse. Il ou elle s'adapte aux différents niveaux de décision politique : quartier, commune, département, région, État.
L'urbaniste a des capacités à observer le territoire, à écouter et à convaincre, à l'oral ou à l'écrit, en s'appuyant sur des outils de représentation spatiale. Il ou elle aime le travail en équipe et sait s'adapter à des interlocuteurs variés : élus, chefs de cabinet, juristes, habitants. Il ou elle sait aussi renoncer à un projet pour diverses raisons : changement politique, réorientation des priorités, retrait des investisseurs.
L'urbaniste maîtrise les procédures législatives et réglementaires qui encadrent les politiques urbaines et territoriales. Il ou elle maîtrise les logiciels de CAO et DAO (conception et dessin assistés par ordinateur), le SIG (système d'information géographique) précieux pour élaborer des cartes synthétiques et possède de solides compétences en infographie.
]]>Au service des élus, l'urbaniste coordonne ses actions avec les services chargés des déplacements urbains, de l'habitat, des activités économiques, de l'eau... Il ou elle côtoie juristes, économistes, géographes, architectes. Réunions interservices ou avec les élus, visites de chantiers, conseils municipaux, séances publiques en soirée avec les habitants : l'urbaniste ne se déconnecte jamais des réalités du terrain, et doit souvent se rendre disponible en dehors de ses heures de bureau.
Les actions de l'urbaniste sont limitées par des cadres contraignants : Code des marchés publics, réglementations européennes, politique de la ville...
Selon leur lieu d'exercice, les urbanistes peuvent être fonctionnaires territoriaux, fonctionnaires au sein des services de l'État, salariés en cabinet d'études ou grande entreprise ou bien encore exercer en libéral, comme consultants.
]]>À l'échelle de la ville ou de la communauté d'agglomération, l'urbaniste analyse le fonctionnement du tissu urbain et planifie son évolution. Il ou elle imagine des scénarios pour organiser la ville dans l'espace, à partir d'un projet politique conçu par les élus.
Il ou elle inscrit son action dans les politiques publiques et les réglementations : lois, droit de l'urbanisme, droit des sols... Il ou elle prépare et rédige des documents de planification urbaine : PLU (plan local d'urbanisme), PDM (plan de mobilité), PADD (projet d'aménagement et de développement durable), PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine). Il ou elle les présente aux élus, qui, en dernière analyse, décident.
Quand l'urbaniste construit un projet, il ou elle s'intéresse autant à sa globalité qu'au moindre de ses détails. Il lui faut articuler entre elles une multitude de thématiques : logement, emploi, déplacements, équipements publics, convivialité, environnement... Il faut répondre à un cahier des charges précis. L'urbaniste rencontre les différents acteurs de la ville : élus, financeurs, commerçants, habitants. Fréquemment, il ou elle anime des réunions publiques pour présenter les projets d'aménagement des quartiers.
]]>Niveau bac + 5
Master urbanisme et aménagement ; droit de l'environnement et de l'urbanisme ; villes et environnements urbains
Diplôme d'école d'architecture avec une spécialisation en urbanisme
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en urbanisme, génie urbain...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en urbanisme ; management des projets urbains durables...
]]>À partir de 3000 euros brut par mois. Variable en fonction du statut, du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le stage professionnel effectué dans le cadre de la formation constitue un tremplin pour l'insertion, puisque plus d'un quart des recrutements dans le domaine de l'urbanisme sont effectués par la structure où les diplômés ont effectué leur stage de fin d'études.
L'urbanisme relève de la compétence des communes. Selon leurs capacités et l'ampleur des chantiers, elles pourvoient elles-mêmes aux études et aux opérations d'urbanisme, s'appuient sur les communautés de communes ou d'agglomération, ou encore font appel à des cabinets d'études privés. Autant de structures susceptibles d'employer des urbanistes... Environ 1/3 des jeunes urbanistes sortant de formation sont embauchés dans des collectivités territoriales ; un autre 1/3 dans des cabinets de conseil ou des bureaux d'études ; le dernier 1/3 se répartissant chez différents types d'employeurs (entreprises du BTP, services de l'État, etc.). Le plus souvent, ils occupent des fonctions de chargés d'études et de chargés de mission en urbanisme. Dans les collectivités territoriales, le recrutement par concours se fait sur des postes d'attachés territoriaux. Cependant, la plupart des jeunes recrutés le sont sur des contrats de type CDD. À terme, l'urbaniste peut devenir responsable d'agence ou ouvrir son bureau d'études en urbanisme.
]]>5 ans pour obtenir un master (urbanisme et aménagement ; droit de l'environnement et de l'urbanisme ; villes et environnements urbains...), un diplôme d'école d'architecture (avec une spécialisation en urbanisme) ou un diplôme d'ingénieur (avec une spécialité en urbanisme, génie urbain...), éventuellement complété par un mastère spécialisé (1 an) en urbanisme, management des projets urbains durables...
]]>Au quotidien, un sapeur-pompier ou une sapeuse-pompière est souvent confronté à des situations humainement difficiles ou dangereuses. Le courage et l'altruisme sont donc des qualités inhérentes au métier. Quant au risque, même calculé, il fait partie intégrante des conditions de travail.
Confronté à des urgences très diverses, le sapeur-pompier ou la sapeuse-pompière sait observer et évaluer rapidement une situation. Il ou elle possède des réflexes sûrs, une excellente condition physique (l'entraînement sportif est important) et une bonne résistance psychologique.
Être sapeur-pompier ou sapeuse-pompière, c'est aussi un engagement (volontaire ou militaire). Cela implique d'avoir l'esprit de corps, le sens du devoir et des responsabilités, du don de soi et de l'exemplarité.
]]>Les sapeurs-pompiers de Paris et les marins-pompiers de Marseille sont des militaires rattachés au ministère en charge de la Défense. Dans les autres agglomérations, les pompiers sont des civils. Il s'agit soit de professionnels placés sous la responsabilité des collectivités territoriales, soit de volontaires effectuant des interventions, en plus d'une autre activité ou pendant leurs études.
Au même titre que les marins-pompiers de Marseille et les sapeurs-pompiers de Paris, les sapeurs-pompiers professionnels vivent en caserne. Sur le modèle militaire, leur corps est structuré en grades : les hommes du rang (2e et 1re classe...) apportent les premiers secours, éteignent les incendies ; les officiers ont des missions d'encadrement. Leurs grades vont du lieutenant au colonel.
Très sollicité, le sapeur-pompier ou la sapeuse-pompière intervient en moyenne toutes les 6 secondes en France. Assurer une garde signifie être de service 24 heures d'affilée, puis s'arrêter pour un repos de la même durée. Les jours comme les nuits peuvent être chargés, surtout dans les grandes villes.
]]>Toujours là pour porter secours, le sapeur-pompier ou la sapeuse-pompière administre les premiers soins aux accidentés de la route, aux victimes de noyade, de brûlures... Il ou elle éteint les incendies de forêt ou d'immeuble, évacue les personnes en cas d'inondation, d'explosion, de tremblement de terre... Il ou elle résout certains problèmes domestiques : animal coincé sur un toit, fuite de gaz...
Le sapeur-pompier ou la sapeuse-pompière peut se spécialiser. En alpinisme ou en spéléologie pour atteindre des endroits difficiles d'accès (puits, grotte, ravin...). En plongée pour des recherches sous-marines. Pour retrouver des personnes, des substances dangereuses ou interdites..., il ou elle devient agent ou agente cynophile (avec un chien). Il peut encore intervenir lors d'un accident industriel (pollution chimique ou radioactive...) ou lors de sauvetage et de déblaiement (catastrophe naturelle).
Ce professionnel ou cette professionnelle joue aussi un rôle préventif au sein d'une commission de sécurité, en particulier lors de la construction d'établissements recevant du public (école, hôpital, centre administratif...). Sur place, il ou elle visite les lieux et contrôle les systèmes de sécurité avant l'ouverture du bâtiment.
]]>Les sapeurs-pompiers militaires comme les marins-pompiers de Marseille, les sapeurs-pompiers de Paris et les sapeurs-sauveteurs d'une UIISC (unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile) sont des militaires de la marine ou de l'armée de terre. Sans diplôme ou jusqu'à bac + 5, se renseigner auprès d'un Cirfa (centre d'information et de recrutement des forces armées).
]]>A partir du 1748 euros brut par mois pour le grade de caporal
Près de 252 000 sapeurs-pompiers se tiennent prêts, 24 heures sur 24, pour répondre aux urgences. Parmi ces spécialistes du risque, 78 % sont des volontaires, 17 % des professionnels et 5 % des militaires affectés à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et au bataillon des marins-pompiers de Marseille.
Si la profession peine à trouver des volontaires, elle a encore plus de mal à recruter des sapeurs-pompiers professionnels... ces derniers sont des fonctionnaires des collectivités territoriales recrutés sur concours... et le nombre de postes ouverts chaque année reste limité.
En charge de l'encadrement et du commandement des opérations, les officiers de sapeurs-pompiers (professionnels ou volontaires), du lieutenant à l'inspecteur général, sont formés à différents métiers opérationnels (chefs de groupe, chef de colonne, chef de site...) Ils suivent des mises à niveau tout au long de leur carrière, au sein de l'ensosp (école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers).
]]>Les sapeurs-pompiers professionnels sont recrutés sur concours externe (de caporal) à partir de l'âge de 18 ans, pour les titulaires d'un diplôme de niveau DNB ou CAP. Le grade de sapeur est accessible sans concours mais réservé aux seuls sapeurs-pompiers volontaires ou jeunes sapeurs-pompiers justifiant de 3 ans d'activité au moins et à condition d'avoir validé une formation initiale (nombre de postes limités). Les sapeurs-pompiers professionnels officiers doivent être titulaires d'un bac + 2 pour le concours externe du grade de lieutenant. À l'issue du concours, le candidat ou la candidate suit une formation pendant 18 mois à l'Ensosp (École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers). Le concours externe de capitaine est ouvert lui pour les titulaires d'un bac + 3. Renseignements sur les concours auprès du SDIS de votre département, le service départemental d'incendie et de secours.
Les sapeurs-pompiers militaires comme les marins-pompiers de Marseille, les sapeurs-pompiers de Paris et les sapeurs-sauveteurs d'une UIISC (unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile) sont des militaires de la marine ou de l'armée de terre. Sans diplôme ou jusqu'à bac + 5, se renseigner auprès d'un Cirfa (centre d'information et de recrutement des forces armées).
]]>Le secteur du design recherche des jeunes passionnés, qualifiés et dotés d'une vraie culture artistique. Un esprit créatif et une identité graphique doivent donc caractériser le designer graphique, par ailleurs rigoureux et précis, notamment au moment de l'exécution. Courir les expositions, les salles de cinéma ou les magasins n'a rien de superflu non plus, dans la mesure où cela permet au designer graphique d'absorber un maximum d'informations pour pouvoir les restituer graphiquement. L'ouverture d'esprit facilite l'adaptation à toutes sortes de commandes. S'intéresser aux innovations technologiques est également essentiel.
L'anglais est incontournable dans le métier, tout comme la constitution d'un book (recueil de travaux personnels) ou la maîtrise de logiciels spécialisés (Illustrator, Photoshop, InDesign ou XPress). Beaucoup d'entreprises font passer des tests de langue et certains candidats ratent parfois des postes à cause de leur trop faible niveau en langue. Avoir séjourné à l'étranger peut également être un atout sur le CV...
Des notions en gestion et marketing, notamment pour les free-lance, sont les bienvenues. Le sens de la communication facilite les relations avec les clients. Quant au travail d'équipe, il est indispensable, pour pouvoir dialoguer avec les commerciaux, les ingénieurs, les ergonomes... et cerner les attentes et les usages des consommateurs.
]]>Si les crayons et les pinceaux n'ont pas complètement disparu des bureaux, il est impossible d'échapper à la publication assistée par ordinateur (PAO) : il faut souvent accepter de rester rivé à son écran pendant de longues heures. Sans parler des nombreuses innovations technologiques qui demandent au designer graphique une perpétuelle adaptation : nouveaux logiciels et supports, dernières mises à jour...
La difficulté comme l'intérêt de l'activité résident dans sa variété. Du timbre-poste au site web, le champ d'action du designer graphique dépasse largement les frontières de l'affiche et de l'emballage. D'où l'importance des contacts qu'il noue à l'intérieur ou en dehors du secteur : il a autant affaire à l'opérateur prépresse qu'au rédacteur, au directeur artistique (DA), au photographe, au commercial, à l'illustrateur...
Le designer graphique exerce au sein d'agences de publicité, de communication, dans les maisons d'édition, les journaux et magazines ou les studios de création graphique. Certaines entreprises ou collectivités territoriales possèdent leur propre studio. Le rythme peut être soutenu, surtout dans les journaux : impératifs de bouclage obligent !
]]>Le designer graphique exprime visuellement la demande d'un client, en respectant un cahier des charges défini auparavant par le directeur artistique et le client. Au-delà de l'aspect esthétique, ses propositions doivent transmettre de façon pertinente le message formulé par le client. S'ensuit la création de la charte graphique : choix des couleurs, des mots, de la police de caractères...
Ce professionnel de l'image peut intervenir aux différentes étapes de la réalisation : création, exécution, impression. Dans une petite structure, la polyvalence est de mise. Le designer graphique rencontre les clients, fait de la création et participe aussi au montage de la page, à la photogravure, à la numérisation, à l'incorporation des textes et des images... Il contrôle et valide les différentes étapes de l'exécution et assure également le suivi de l'impression. Au contraire, dans une agence de publicité importante par exemple, les postes sont plus spécialisés : le designer graphique peut faire soit de la création, soit de l'exécution.
Le travail visuel élaboré par le designer graphique peut se décliner sur des supports variés : affiches, emballages, magazines, signalétiques, sites Internet, cd-rom, films publicitaires, jeux vidéo...
]]>Les formations techniques et artistiques des graphistes se font principalement par le biais du DN MADE, comme premier niveau de formation, et des diplômes des écoles d'art. Du côté des écoles, on distingue les écoles supérieures d'art (dites beaux-arts) qui préparent aux diplômes nationaux, DNA et DNSEP, les écoles supérieures d'arts appliqués qui forment au DSAA et les écoles d'art reconnues qui proposent des diplômes propres (ENSAD, les Gobelins...). Rares sont les formations proposées à l'université dans ce domaine.
Diplôme national d'art (DNA) options communication ou design
Licences pro graphisme et conception éditoriale
DN MADE mention graphisme, mention numérique, mention événement ou mention innovation sociale
Diplôme supérieur d'arts appliqués (DSAA) mention graphisme
Diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP), options communication ou design ;
Diplôme national supérieur des arts décoratifs (ENSAD) ;
Directeur artistique image et media (Ecole de direction artistique et d'architecture intérieure Penninghen) ;
Directeur artistique en design visuel et digital (ECV)
]]>À partir du Smic. Les graphistes indépendants ont des revenus variables en fonction de leurs commandes et de leur notoriété.
Dans le design, l'activité en free-lance est répandue. Un certain nombre de designers graphiques choisissent ce mode d'exercice, en général après une expérience comme salarié. Ils travaillent à leur compte en indépendant et doivent trouver des clients ou répondre à des appels d'offres. Selon l'APCI (Agence pour la promotion de la création industrielle), 24 % des agences ont régulièrement recours à des free-lance et 61 % le font occasionnellement. Ces opportunités restant liées aux aléas économiques, 61 % des indépendants sont obligés d'avoir une seconde activité.
13 000 designers graphiques travaillent au sein de diverses entreprises (industrie du sport, construction automobile, grande distribution, électroménager, ameublement, luxe, téléphonie) le plus souvent rattachés à la direction générale (60 %) ou à la recherche et développement (20 %). Le design fait aussi progressivement son apparition dans les petites et moyennes entreprises, car il est un vecteur d'innovation. Quelques groupes de presse et maisons d'édition possèdent leur propre studio de création avec un directeur artistique, des webdesigners, des illustrateurs, des maquettistes.
Agences de design, de communication, de publicité, sociétés du Web, studios de création de taille variable, ces structures conçoivent des projets adaptés à chaque client. La plupart misent sur la polyvalence et conçoivent des projets dans différents domaines : identité visuelle, packaging, webdesign, UX design, image de marque, architecture commerciale ou produit. Des bureaux de style et de tendances emploient aussi des designers. Certaines agences d'architecture d'intérieur, dont le coeur d'activité est l'agencement d'espaces, travaillent sur divers projets (habitat, bureau, espaces publics), le plus souvent en équipes restreintes.
]]>Il exerce au sein d'agences de pub, de communication, dans les maisons d'édition, journaux et magazines, studios de création graphique. Il peut aussi être indépendant (free-lance). Pro des logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) tels In Design, Illustrator ou Photoshop, il est aussi très créatif, curieux et possède un sens aigu de la communication.
3 ans pour obtenir le DN MADE mentions graphisme, numérique ou innovation sociale, le DNA, option communication ou design, ou une licence professionnelle en design numérique, graphisme et conception éditoriale (1 an après un bac + 2), le DN MADE mentions graphisme ou numérique ou livre ; 5 ans pour le DSAA, mention graphisme, le DNSEP, option communication ou design, le diplôme national supérieur des arts décoratifs de l'Ensad, la formation de directeur artistique en art graphique et design numérique de l'Esag Penninghen ou de directeur artistique en design visuel et digital de l'ECV.
]]>Travaillant sur des équations souvent complexes, le biostatisticien doit posséder de fortes compétences en mathématiques. Il est capable d'analyser des données, d'analyser un besoin utilisateur, de concevoir une étude de faisabilité... Spécialiste des outils statistiques, il sait choisir une méthode correspondant à son domaine d'intervention. Il peut concevoir, actualiser, optimiser une base de données, relatives à la nature de ses activités. Une aisance en informatique est indispensable.
Il rédige et met en forme des notes, documents, rapports relatifs à son domaine de compétences. Il est indispensable qu'il maîtrise la langue anglaise, tant à l'oral qu'à l'écrit. Il doit en permanence assurer une veille technologique sur les méthodes et/ou les outils. Le sens de l'organisation est nécessaire pour mener de front différentes études statistiques. Notamment lors d'essais cliniques, où plusieurs études moléculaires sont lancées simultanément, les paramètres de ses calculs sont fonction des réglementations.
]]>Le biostatisticien exerce au sein d'unités de recherche scientifique, d'organismes publics ou parapublics, d'entreprises privées, de cabinets d'études et de conseil, en contact avec différents intervenants : collaborateurs interdisciplinaires, industriels, équipes de laboratoires, universitaires, fournisseurs...
C'est un salarié qui travaille en équipe, voire en réseau. Il collabore avec des chercheurs, des médecins, des biologistes, des chefs de produit, des gestionnaires de base de données et d'autres biostatisticiens. Les horaires de travail sont ceux de la structure dans laquelle le biostatisticien travaille.
Enfin, il participe à la rédaction d'un rapport d'analyse statistique ainsi qu'à sa valorisation (articles scientifiques, publications...) afin de présenter les résultats avec l'équipe. Il peut également être amené à présenter son travail oralement, notamment lors de conférences.
]]>Au sein des laboratoires pharmaceutiques ou dans le cadre de la recherche médicale, la production de données scientifiques est colossale. La tâche du biostatisticien est de permettre l'exploitation de ces informations en effectuant un tri et une analyse adaptés. Il participe aux essais cliniques d'un médicament, aux études sur les propriétés d'une bactérie ou sur la résistance du corps à un virus... Son travail constitue une véritable aide à la décision.
Jouant un rôle de conseil essentiel, le biostatisticien assiste les scientifiques dans l'élaboration de protocoles et la planification des expériences. Il réalise des analyses statistiques et développe des programmes de calcul, des applications informatiques de gestion des données cliniques... Pleinement intégré à une équipe (de chercheurs, médecins, biologistes...), il permet de rationaliser la démarche de recherche.
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle santé spécialité biostatistique
Niveau bac + 5
Master méthodologie et statistiques en recherche biomédicale
Master bio-informatique et biostatistique (université Paris-Sud 11)
Master biostatistique (université de Montpellier 2)
Master santé publique : méthodes en évaluation thérapeutique, biostatistique, épidémiologie clinique (universités Paris 5 et Paris 7) ; spécialité biostatistique (université de Bordeaux-Isped) ; spécialité recherche biostatistique (universités de médecine de Strasbourg et de Nantes)
Diplôme d'ingénieur en biostatistique
]]>De 2500 euros à 2900 euros bruts mensuels.dans le secteur privé
C'est un métier prometteur, mais pour le moment les recrutements stagnent. Pour vivre, les laboratoires doivent investir et doper leurs recherches pour trouver de nouvelles molécules à mettre sur le marché. Les profils recherchés se situent au niveau bac + 5. Des recrutements ont lieu au niveau bac + 3 ; ce sont alors des techniciens qui n'interviennent pas sur la réflexion en amont.
En sortant de formation, les diplômés sont surtout recrutés dans des CRO (Contact Research Organizations), situés à 90 % en région parisienne. Ce sont des entreprises privées, des sous-traitants, qui effectuent des essais cliniques pour le compte de laboratoires. On trouve des équipes de biostatisticiens dans tous les laboratoires pharmaceutiques (tel Sanofi, par exemple). La mobilité géographique est également très importante dans ce métier.
Le biostatisticien peut évoluer vers les métiers d'assureur qualité en R&D, de chargé d'études épidémiologiques, de gestionnaire de bases de données cliniques, d'attaché de recherche clinique ou encore de rédacteur médical. À plus long terme, il peut accéder à des emplois de coordinateur d'études cliniques, de responsable d'études cliniques, de responsable de projets en R&D...
]]>3 ans pour obtenir une licence professionnelle en biostatistique (1 an après un bac + 2) ; 5 ans pour un master (en biostatistique ou en épidémiologie) ou un diplôme d'ingénieur en biostatistique.
]]>Le métier de rédacteur en chef n'est accessible qu'après plusieurs années d'expérience en tant que journaliste. Qualités indispensables : une solide culture générale, un esprit créatif et rigoureux, des aptitudes à l'analyse et à la synthèse, et une bonne connaissance du droit des médias. Lorsqu'il est en charge d'un support spécialisé, le rédacteur en chef doit maîtriser le domaine de prédilection de la publication ou de l'émission pour laquelle il travaille.
Chaque jour, le rédacteur en chef est amené à faire des choix : quel article publie-t-on ? Avec quelle photo ? Quel titre ? Quel reportage va ouvrir le journal télévisé ? Comment hiérarchiser l'information ? Il doit donc être capable d'arbitrer rapidement et d'imposer ses décisions, tout en sachant les expliquer aux journalistes et à ses supérieurs.
Faire preuve d'un réel sens du contact est essentiel pour apaiser les conflits, gérer les équipes de journalistes et participer au rayonnement du journal. Manager reconnu et responsable, le rédacteur en chef s'intéresse aux relations humaines tout en gardant à l'esprit la notion de coûts : faut-il dépêcher une équipe sur le terrain ? Peut-on augmenter la pagination ? Ce sujet va-t-il générer des recettes publicitaires ? Sans oublier les attentes des lecteurs.
]]>En plus de superviser le rédactionnel, le rédacteur en chef doit parfois laisser de côté sa plume pour endosser le costume de manager. De l'élaboration des plannings à la gestion administrative et financière, en passant par le recrutement des pigistes et des journalistes : toute la vie du journal passe par lui.
Le contact avec les collaborateurs des différents secteurs (politique, économique, social, informations générales, informations régionales...) est permanent. Le rédacteur en chef, appelé également « red chef », assure la coordination d'un service à l'autre sur un même sujet. Et, si des conflits éclatent au sein de la rédaction, c'est à lui de les régler.
Le rédacteur en chef peut être seul à diriger une équipe de journalistes. Lorsque l'équipe de rédaction est conséquente, il est épaulé par un ou plusieurs adjoints, qui l'aident dans ses fonctions. Dans certains journaux, il dépend du directeur de la rédaction, qui supervise l'ensemble des rédacteurs en chef et joue le rôle d'arbitre pour les décisions finales.
]]>Au sein d'un journal, d'une radio, d'une télévision ou d'un site web d'information, le rédacteur en chef est celui qui choisit des sujets à traiter. Toute idée d'article lui est obligatoirement soumise. Il dirige les conférences de rédaction, détermine les sujets (angle, nombre de pages, de minutes...), répartit le travail entre les journalistes, et choisit le titre de la une (première page), l'ouverture du journal télévisé... La relecture des textes et des reportages fait également partie de ses missions.
À la tête de l'équipe rédactionnelle, ce journaliste expérimenté est le garant de la ligne éditoriale du média pour lequel il exerce. Il réfléchit à la mise en pages de la publication, donne son aval sur le contenu rédactionnel et visuel, veille au ton des papiers ou des flashs info, insuffle une orientation ou une neutralité de style selon le média pour lequel il travaille.
Défendre l'image du journal relève aussi de ses fonctions. Il cherche à développer la notoriété de son titre auprès du public, mais aussi auprès de différents milieux (politiques, économiques, culturels, publicitaires, médiatiques). En relation étroite avec la direction, il veille au respect des budgets et des délais, établit les plannings et participe à l'élaboration des stratégies marketing et publicitaires.
]]>Niveau bac + 3
BUT information-communication parcours journalisme
Licences en information-communication
Licences pro Métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse
Niveau bac + 4/5
Diplômes d'écoles de jo urnalisme reconnues par la profession
Diplômes d'écoles privées en journalisme
Masters journalisme
]]>3531
Avec un rédacteur en chef par rédaction, les places sont chères ! La fonction de rédacteur en chef est occupée par 7 % des journalistes titulaires de la carte de presse. Il existe autant d'itinéraires que de professionnels recrutés. Les relations et les rencontres peuvent jouer un rôle important. Avec l'essor du Web, de nouvelles opportunités se présentent. Dans la sphère Internet, l'ascension professionnelle est généralement plus rapide que dans les médias traditionnels, et les entreprises confient volontiers des responsabilités à de jeunes journalistes justifiant de compétences techniques et informatiques.
Accéder à cet échelon de la hiérarchie ne met pas ce journaliste expérimenté à l'abri d'une certaine précarité professionnelle. En cas de changement de propriétaire ou d'actionnaire majoritaire du média, le rédacteur en chef est souvent le premier à être remplacé.
Le métier s'exerce plutôt en région parisienne, où les médias sont concentrés. Néanmoins, l'évolution vers la fonction de rédacteur en chef est généralement plus aisée en région. On peut, après quelques années d'expérience dans un média de proximité, se voir confier une antenne locale, puis régionale.
]]>À la tête d'une rédaction, ce professionnel de l'information choisit les sujets à traiter, les angles à donner aux articles, leur traitement (brève, dossier, reportage), leur format (nombre de lignes, de minutes), le titre, etc. Lui reviennent ensuite la relecture et la validation des textes. Ses autres missions : animer et recruter l'équipe de journalistes, et développer la notoriété de son titre auprès du public et des milieux politiques, économiques et publicitaires.
Pour exercer, ce journaliste, qui a déjà plusieurs années d'expérience derrière lui, doit être rigoureux, résistant au stress, et bon manager. Il doit savoir motiver ses équipes, défendre des projets et calmer les éventuelles tensions qui émergent dans sa rédaction. Autre qualité indispensable : savoir trancher. Car la première mission du « red chef », c'est de choisir et d'imposer sa décision, tout en l'expliquant à ses journalistes et ses supérieurs.
3 à 5 ans d'études en école de journalisme (de préférence reconnue par la profession) ; des formations aux métiers du journalisme sont également proposées à l'université (BUT, licence professionnelle, master).
]]>Quelle que soit la taille ou la puissance du navire, le patron de pêche doit posséder une solide expérience de la mer, de la pêche et de ses techniques ainsi que du commandement. Technicien et gestionnaire des mers, il sait prendre des décisions rapidement, et garder son sang-froid en toutes circonstances.
Si pêcher requiert toujours une bonne résistance physique, le métier a évolué : la sécurité s'est renforcée, la navigation implique désormais l'utilisation de l'informatique et de l'électronique, et les cadres doivent avoir un certain niveau d'anglais, ainsi que des notions de gestion et de commerce. Par ailleurs - développement durable oblige -, le pêcheur ne doit pas se contenter d'utiliser les ressources maritimes ; il doit aussi les préserver.
Il est de plus en plus attendu de savoir gérer les nouveaux outils technologiques, en particulier l'informatique, pour mener au mieux ses activités. Les bancs de poissons sont repérés par avion ou satellite, mais certains navires disposent en plus d'équipements spécifiques de pointe pour les localiser. Commander ces navires, qui sont souvent d'authentiques usines flottantes, est un travail de haute technicité.
]]>L'activité peut être très différente suivant la taille du bateau et le type de pêche pratiqué. On distingue ainsi la petite pêche (sortie en mer de moins de 24 heures), la pêche côtière (moins de 96 heures), la pêche au large (plus de 96 heures) ou la grande pêche (plus de 20 jours en mer). Autres critères qui définissent l'activité du patron de pêche : la taille et la puissance du navire. Il peut y exercer des métiers tout à fait différents : soit une activité d'artisan s'il l'exploite seul, soit une activité semi-industrielle ou industrielle sur des bateaux plus puissants avec des équipes pouvant aller jusqu'à 25 marins.
Les mouvements du navire, les conditions matérielles (bruit, humidité, espace...), les efforts répétitifs, le rythme de travail soutenu font de la pêche une activité physiquement exigeante que les aléas de la production et la météo peuvent rendre pénible. Les marins-pêcheurs sont cependant habitués à faire face à ces situations, grâce à la cohésion et à la complémentarité de l'équipage car, à bord, chacun est un maillon essentiel de l'efficacité et de la sécurité de tous. D'ailleurs, il arrive au patron pêcheur d'épauler les matelots dans leurs tâches (tri, préparation, conditionnement, conservation, stockage des poissons...).
]]>Le patron de pêche est un véritable chef d'entreprise qui gère les campagnes et les lieux de pêche, dirige la conduite de l'expédition, surveille les manoeuvres et le traitement des captures. Il exerce des fonctions de capitaine sur les navires armés à la petite pêche, à la pêche côtière et à la pêche au large, ainsi que celles de second sur des navires armés à la grande pêche.
À lui de choisir les lieux de pêche et d'organiser le travail. Il gère l'équipage, l'entretien du navire et le traitement des captures. Une fois les différentes espèces capturées (thon, sole, baudroie, merlu...), elles sont triées, puis vendues à la criée. Dans les halles à marée, elles sont conditionnées avant d'être mises à la disposition des grossistes. Elles seront alors transformées ou revendues directement dans les poissonneries et grandes surfaces. Quant à lui, il repart pêcher en mer !
Selon ses compétences et son niveau de qualification, il sera responsable d'équipe ou officier chargé de la conduite du navire ou de la machine, de la pêche et du traitement des captures. Avec la formation continue, il peut évoluer et s'orienter vers le commerce maritime, la plaisance professionnelle ou à terre, où ses compétences sont très appréciées.
]]>Niveau bac
Bac pro conduite et gestion des entreprises maritimes - pêche
]]>A partir du Smic.
La pêche maritime est un secteur économique important pour l'alimentation humaine et le développement des régions littorales. Elle manque de main-d'oeuvre et recrute de plus en plus en dehors du milieu maritime traditionnel. Au total, le transport maritime, la pêche, les cultures marines et le tourisme littoral représentent aujourd'hui près de 450 000 emplois en France, dont 25 000 marins-pêcheurs.
Les progrès technologiques constants des navires demandent des techniciens de plus en plus qualifiés. Avec de l'expérience professionnelle et des formations complémentaires, le patron de pêche peut devenir capitaine de pêche. Il exercera alors des fonctions de direction et de commandement sur les grands navires qui partent pour des expéditions lointaines au Canada, au Groenland, en Afrique pour pêcher la morue, le thon, certains crustacés...
550 000 tonnes de poissons, crustacés, mollusques et autres algues sont débarquées chaque année par les navires français, et pourtant la pêche manque de jeunes. Du fait d'un turn-over important et de nombreux départs à la retraite prévus, il se profile une pénurie de cadres. Selon les professionnels, il faudrait d'ici 5 ans former 50 capitaines et presque 200 patrons.
]]>Bac pro conduite et gestion des entreprises maritimes - pêche, suivie d'une période de navigation nécessaire pour obtenir le brevet de patron de pêche.
]]>La cheffe ou le chef de projet biodiversité dispose d'une expertise dans le domaine de l'écologie, de la botanique, de la faune, des zones humides, etc. Une double compétence en droit, géographie ou économie est utile. De bonnes connaissances des réglementations environnementales, la pratique de l'anglais scientifique, et la maîtrise des outils informatiques et cartographiques spécifiques sont souvent exigés. Autonomie, sens de l'organisation et rigueur, associés à un esprit de synthèse et d'analyse sont bienvenus.
Les chefs de projets sont des coordinateurs, aptes à piloter des projets et animer des réunions de concertation ou des réunions publiques. Ils collaborent avec les futurs gestionnaires d'un lieu et rencontrent des publics très divers : élus, responsables d'associations, fonctionnaires de services de l'État, industriels... Ils doivent adapter leur discours à chacun eux et faire preuve d'ouverture d'esprit.
On ne choisit pas ce métier par hasard. La cheffe ou le chef de projet biodiversité est souvent passionné/e de la nature, et a acquis une véritable culture de naturaliste tout au long de ses années de formation (dans le cadre d'associations, notamment). Il ou elle possède une grande force de conviction.
]]>Les chefs de projet biodiversité effectuent de nombreux déplacements entre leur bureau et le terrain. Ils se déplacent pour animer des réunions avec leurs partenaires ou au sein de l'entreprise cliente qui a sollicité leurs conseils. Ils rencontrent aussi des élus locaux, des associations, des décideurs institutionnels... Ils se rendent aussi sur les sites d'aménagement, où se concrétisent ses projets d'action de préservation. Ils peuvent mener plusieurs projets de front, ce qui multiplie les interlocuteurs.
Au bureau, devant l'ordinateur, les chefs de projets étudient ou rédigent des rapports. Ils utilisent des logiciels spécialisés pendant la phase d'analyse de l'étude d'impact et rédigent de nombreuses synthèses, avant d'établir un plan de gestion du milieu naturel.
La cheffe ou le chef de projet biodiversité ne travaille pas seul. Ce sont avant tout des coordinateurs. Ils doivent organiser le fonctionnement d'une équipe souvent pluridisciplinaire. À eux de coordonner le suivi environnemental des travaux le plus efficacement possible et d'en référer ensuite au client pour débattre des mesures à prendre. De nombreux ajustements sont nécessaires pour concilier enjeux environnementaux, économiques, urbains, etc.
]]>Chaque année, des dizaines de milliers d'hectares naturels disparaissent. Or la préservation de la diversité du vivant est un enjeu inscrit dans le code de l'environnement, notamment par la mesure ERC (éviter, réduire, compenser). La première mission des chefs de projet biodiversité consiste à effectuer et superviser un diagnostic écologique du site en voie d'aménagement (autoroutes, zone industrielle, projet immobilier...) Pour cela, ils coordonnent les spécialistes (botaniste, entomologiste, ornithologiste...) qui font des relevés, établissent des inventaires et fournissent des données cartographiques que les chefs de projet biodiversité synthétisent.
La ou le chef de projet propose ensuite des solutions pour réduire les impacts environnementaux du projet et identifie les actions à mener : faire une fauche à telle période de l'année pour protéger une espèce, conserver des buissons parce qu'une autre y habite, protéger une zone du public pour empêcher son piétinement, modifier le tracé d'une bretelle d'autoroute, concevoir des talus routiers qui permettent aux animaux de traverser... Des mesures compensatoires sont aussi proposées pour reconstituer un écosystème lorsque la destruction n'a pu être évitée.
]]>Niveau bac + 5
Master biodiversité, écologie et évolution ; risques et environnement ; gestion de l'environnement ; agrosciences, environnement, territoires, paysage, forêt
Diplôme de grande école (École normale supérieure, Ephe, Agrocampus Ouest...)
Diplôme d'ingénieur agronome avec une spécialisation en environnement
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
Le salaire varie en fonction du lieu d'exercice et de l'expérience antérieure nécessaire pour accéder au poste de chef de projet. Les rémunérations dans le secteur privé sont supérieures à celles du secteur public. En revanche, le salaire associatif (privé) est inférieur à celui d'un ministère (public).
Les chefs de projet biodiversité travaillent principalement dans le privé, en cabinet d'ingénierie ou dans un bureau d'études et de conseils spécialisé en environnement, en aménagement du territoire, en urbanisme, etc.. Ils peuvent également travailler dans l'industrie (carrières, centres d'enfouissement techniques, sociétés autoroutières, entreprises du BTP...) ou dans le secteur public : parcs naturels, collectivités territoriales, organismes de recherche, ministères (Développement durable, Agriculture), services de l'État (directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement...) après avoir passé un concours, établissements publics (ONF-Office national des forêts...). La réglementation européenne s'étant durcie en matière de protection de la nature, de plus en plus d'entreprises emploient un spécialiste biodiversité.
Il est rare de recruter des jeunes diplômés au poste de cheffe ou chef de projet. Ils commencent souvent comme chargés d'études, puis chargés de mission avant d'être promus chefs de projet. Avec l'expérience, ils peuvent briguer des postes de directeurs de bureau d'études, responsables de service au sein d'un organisme public ou d'un grand groupe, ou devenir experts indépendants.
]]>5 ans après le bac pour préparer un diplôme d'ingénieur agronome ou un master en biodiversité, écologie et évolution, sciences de l'univers, environnement, écologie...
]]>Avant tout, l'ingénieur métallurgiste doit maîtriser les propriétés physiques, chimiques et mécaniques des métaux, ainsi que les caractéristiques des produits fabriqués et les techniques utilisées dans l'entreprise.
L'ingénieur métallurgiste doit être rigoureux et méthodique pour mener à bien ses expérimentations, mais il doit également faire preuve d'ouverture d'esprit et d'imagination pour faire évoluer les matériaux comme les techniques.
L'ingénieur métallurgiste sait gérer et travailler en équipe. Esprit de synthèse et sens rédactionnel font partie de ses atouts, notamment pour rédiger des rapports. Il doit également avoir un certain pouvoir de conviction pour faire accepter ses recherches, aussi bien auprès de la direction que des opérationnels. Une bonne connaissance de l'anglais technique est indispensable.
]]>L'ingénieur métallurgiste ne travaille pas seul. Il est amené à collaborer avec différents spécialistes et gère des techniciens de laboratoire. Il est en outre en lien avec les chefs de projet, la production et la direction, qu'il doit convaincre pour obtenir le budget nécessaire à ses recherches. Il participe aussi à de nombreuses réunions.
L'ingénieur métallurgiste travaille généralement au sein d'un laboratoire industriel. Il passe du microscope aux rayons X (pour mesurer la densité ou la conductibilité électrique d'un matériau, par exemple) en passant par la microsonde, le laser, etc. Des appareils très perfectionnés et en perpétuel évolution qu'il doit maîtriser.
Si les procédés de fabrication font de plus en plus souvent appel aux dernières technologies (découpe au jet d'eau ou au plasma, soudage robotisé, etc.), l'ingénieur métallurgiste peut malgré tout être exposé aux bruits de la soudure ou de la découpe des métaux. Un équipement spécifique est souvent nécessaire.
]]>Canettes de soda, outils de bricolage, moteurs de voitures, turbines d'avions... l'industrie métallurgique recouvre la production et le travail des métaux ferreux, non ferreux et leurs alliages, ainsi que les métaux précieux. L'ingénieur métallurgiste a pour mission de choisir ou mettre au point des matériaux performants, adaptés à chaque production ou problème technique. Son travail est donc très tourné vers la recherche dont il définit le contenu et le coût.
En relation avec les chefs de projet, l'ingénieur métallurgiste réalise des audits techniques et économiques pour optimiser les process de fabrication, résoudre des problèmes de production ou améliorer la performance des alliages afin qu'ils soient plus résistants à l'usure ou à la corrosion.
On compte près de 3 000 compositions d'acier. L'ingénieur métallurgiste a donc pour mission de trouver les bons dosages en fonction d'une demande précise qui lui aura été faite. Pour cela, il doit constituer une documentation, consulter des bases de données, effectuer des calculs et des essais en laboratoire industriel, par exemple pour mesurer la dureté ou la résistance d'un matériau. C'est un travail passionnant qui nécessite une veille constante.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialité matériaux
Master en sciences et génie des matériaux
]]>2800 euros à 3000 euros brut par mois.
Si le secteur de la métallurgie est touché de plein fouet par la crise économique et la désindustrialisation, ce sont surtout les ouvriers les moins qualifiés qui en font les frais. En effet, le secteur doit, dans le même temps, faire face à de nombreux départs à la retraite et à une obligation de se démarquer, notamment des pays émergents. La recherche et le développement deviennent donc de plus en plus cruciaux dans le développement des groupes industriels. D'ici 2020, l'Observatoire de la métallurgie estime que l'on recrutera 23 660 ingénieurs et cadres techniques dans le secteur. Un bon signe pour les ingénieurs métallurgistes !
Si la métallurgie compte 80 % d'entreprises de moins de 20 salariés assurant des activités de sous-traitance, l'ingénieur métallurgiste, lui, travaille pour les grands groupes du secteur qui possèdent un département recherche. Il peut également exercer au sein d'un laboratoire de contrôle ou dans un laboratoire de recherche.
L'essentiel des entreprises du secteur se trouve en région Rhône-Alpes (pour 40 %) et en Ile-de-France. Pour autant, comme souvent dans la recherche, l'ingénieur métallurgiste a intérêt à ouvrir sa carrière à l'international pour évoluer.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur spécialité matériaux ou master en sciences et génie, chimie et sciences des matériaux...
]]>Militaire de carrière, le ou la gendarme respecte la hiérarchie et apprécie la discipline. Au service des citoyens, il ou elle doit posséder le sens du devoir, faire preuve d'honnêteté et d'altruisme, ressentir de l'intérêt pour le rôle que lui confie l'État.
Le ou la gendarme travaille dans un esprit de cohésion et est capable d'affronter toutes sortes de situations : accidents, décès, situations de détresse... Dynamisme, esprit de décision, bonne condition psychologique et physique lui sont indispensables. Souvent en déplacement, il ou elle doit se montrer très disponible.
Dans des unités comme le GIGN (Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale), le peloton de gendarmerie de haute montagne, la brigade fluviale... les gendarmes occupent des postes nécessitant une formation particulière : plongeurs, pilote d'hélicoptères, parachutistes, spécialistes de montagne, maîtres-nageurs sauveteurs... Ils suivent des entraînements sportifs en relation avec leurs conditions d'interventions.
]]>Le ou la gendarme peut servir dans une unité de gendarmerie départementale, un escadron de gendarmerie mobile, une brigade de prévention de la délinquance juvénile, à la garde républicaine, à la gendarmerie de l'air, de l'armement, des transports aériens, maritimes, dans les unités d'outre-mer, les états-majors, les ambassades, les organismes internationaux, au GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale)... Dans le cadre de la défense militaire, le ou la gendarme peut aussi être engagé/e pour effectuer des opérations à l'étranger ou pour assurer la police militaire.
Toujours en uniforme, le ou la gendarme effectue des déplacements quotidiens, en voiture ou à moto. Il ou elle peut intervenir de jour comme de nuit 7 jours/7. En binôme ou en petit groupe, il ou elle travaille sous la houlette d'un commandant ou d'une commandante d'unité. Spécialiste du terrain, le ou la gendarme possède une fine connaissance de son secteur géographique.
]]>Dans la police judiciaire, le ou la gendarme constate les crimes et délits (vols, trafic de drogue, meurtre...), rassemble les preuves et recherche les auteurs. Après avoir suivi la formation d'officier ou d'officière de police judiciaire, il ou elle peut être affecté/e dans une unité de recherches pour participer à la lutte contre la moyenne et grande criminalité (homicide, enlèvement, proxénétisme, cybercriminalité, extorsion de fonds, vols à main armée...).
La sécurité publique concerne plus particulièrement la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile. Avec un champ d'intervention allant de la surveillance générale aux missions de police de la circulation routière, en passant par la recherche du renseignement et les missions de secours et d'assistance. Le ou la gendarme surveille donc les routes, assure des missions de prévention routière, intervient en cas d'accident mais aussi en soutien à la DCPAF (Direction centrale de la police aux frontières)...
Quant aux sous-officiers du corps de soutien technique et administratif, ils exercent dans différents domaines : administration et gestion du personnel, gestion logistique et financière, affaires immobilières, restauration collective, auto-engins blindés, armurerie et pyrotechnie, imprimerie, soins infirmiers...
]]>2900 euros brut pour un sous-officier sur le terrain (logement pris en charge).
La gendarmerie offre de nombreuses opportunités. Environ 10 000 gendarmes sont recrutés chaque année. Sur 150 000 professionnels, les officiers et sous-officiers forment la plus grosse part de l'effectif, complétée par une part de gendarmes adjoints volontaires et d'agents civils.
Après quelques années d'expérience et la réussite à certains examens internes, le ou la gendarme peut évoluer et gravir les grades de maréchal des logis chef, adjudant, adjudant-chef, major, voire d'intégrer le corps des officiers de gendarmerie par la voie interne. À noter : 40 % des effectifs des écoles de sous-officiers sont d'abord passés par un contrat de volontaire.
Il est possible de changer d'affectation. Un ou une gendarme de brigade peut, par exemple, intégrer la gendarmerie mobile ou le GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale), après quelques années ; ou choisir de spécialiser dans la protection des sites nucléaires, etc.
]]>Le ou la gendarme qui débute peut servir dans une unité de gendarmerie départementale, un escadron de gendarmerie mobile, à la garde républicaine, à la gendarmerie de l'air, de l'armement, des transports aériens, maritimes, dans les états-majors, les ambassades, les organismes internationaux, au GIGN...
Toujours en uniforme, le ou la gendarme effectue des déplacements quotidiens et peut intervenir, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7.
Pour devenir gendarme (sous-officier), il faut posséder le bac et réussir un concours puis suivre une formation de 12 mois au sein d'une école de gendarmerie. Pour les sous-officiers du corps de soutien technique et administratif, la formation dure de 24 à 37 semaines dans une école de gendarmerie ou interarmées. Aucun diplôme n'est exigé pour devenir GAV EP (gendarme adjoint volontaire emploi particulier) ou GAV APJA (gendarme adjoint volontaire agent de police judiciaire adjoint) mais il faut suivre une formation de 13 semaines dans une école de gendarmerie. Enfin, pour les AGIV (aspirants de gendarmerie issu du volontariat), il faut être titulaire d'au moins un bac + 2, et suivre ensuite une formation de 13 semaines.
]]>Face à la précision et à la technicité nécessaires pour travailler en hauteur, le ou la cordiste doit posséder une double compétence : maîtriser une spécialité du bâtiment et des travaux publics (maçonnerie, peinture, inspection d'ouvrages d'art...), complétée par l'apprentissage des techniques de déplacement sur cordes.
Une bonne condition physique est nécessaire pour grimper sur de longues distances et travailler en extérieur dans des positions parfois inconfortables. Les personnes sujettes au vertige sont évidemment exclues de cette activité.
Outre ses capacités sportives, le ou la cordiste fait preuve de concentration, qualité indispensable pour prévenir les risques inhérents au métier, et de prudence pour éviter toute chute.
]]>Le ou la cordiste est responsable de sa propre sécurité. Il lui faut anticiper les risques, bien connaître son matériel ainsi que son environnement de travail, respecter les normes réglementaires.
Pour atteindre des zones difficiles d'accès à des hauteurs vertigineuses, il est impératif d'avoir l'équipement adéquat : harnais antichute, cordes, baudrier et mousquetons. Sans oublier l'indispensable casque, ainsi que les chaussures et les gants spéciaux. Il ou elle travaille en extérieur.
Sur les chantiers de nettoyage de construction ou de travaux publics, le travail s'effectue avec d'autres cordistes, souvent en binôme. Tous sont sous la responsabilité d'un chef ou d'une cheffe d'équipe. Ce ou cette responsable, qui possède de l'expérience, organise le travail de ces ascensionnistes tout en veillant à leur sécurité.
Une longue liste de PME (petites et moyennes entreprises) spécialisées dans les travaux d'accès difficile fait appel aux compétences d'ouvriers et d'ouvrières cordistes, à la demande des entreprises de construction ou de travaux publics. Leurs prestations jouissent d'une telle réputation que des cordistes français peuvent être envoyés en mission à l'étranger.
]]>Les alpinistes, recrutés pour leur aisance en escalade, ont inauguré le métier de cordiste pour effectuer des travaux d'entretien sur les surfaces en verre des buildings et sur les monuments historiques. Désormais, une compétence dans certaines techniques du bâtiment et des travaux publics s'impose.
Les domaines d'intervention des cordistes sont variés : nettoyage et maintenance d'équipements (vitres, cheminées d'usines, silos...) et d'engins en hauteur (grues) ; restauration de bâtiments, rénovation de toitures, peintures et soudures ; construction et entretien en accès difficile dans les travaux publics (ponts, viaducs, barrages hydrauliques...) ; montage et maintenance de câbles électriques, de structures métalliques, d'antennes, de pylônes et de haubans ; élagage et abattage d'arbres dangereux ; installation de filets de protection le long des falaises ; manipulation d'explosifs...
Le quotidien des cordistes est fait de défis. Par exemple, participer à la construction du viaduc de Millau (343 m pour la pile la plus haute), installer l'illumination de la tour Eiffel (qui culmine à 324 m) ou encore nettoyer les vitres des tours de bureaux...
]]>Après la 3e
CQP cordiste
Niveau bac
CQP technicien cordiste
CQP technicien protection risques naturels
CQP organiser les travaux sur cordes
]]>1950 euros brut par mois.
Dès que le travail à réaliser se trouve en hauteur ou dans une zone difficile d'accès, les compétences des cordistes deviennent indispensables. D'autant plus qu'ils ou elles possèdent aussi des qualifications pour exercer dans des domaines très variés : le BTP (bâtiment et travaux publics) pour l'inspection et les contrôles d'ouvrages d'art, etc., mais aussi l'industrie (maintenance des éoliennes, entretien d'usines, travail en silos, etc.), la rénovation et la restauration de monuments historiques, le milieu de l'événementiel et du spectacle (installation de chapiteaux, d'éclairage etc.).
Les cordistes sont très demandés. Le chiffre d'affaires des entreprises spécialisées dans les travaux en hauteur est en hausse constante. Pour la France, leur syndicat professionnel a recensé plus de 650 entreprises ayant pour activité principale les travaux sur cordes en 2020 (+7% depuis 2016). Parmi elles, des entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics), des entreprises individuelles ou artisanales auxquelles s'ajoutent une soixantaine d'enseignes de travail temporaire spécialisées. Le nombre de cordistes permanents est estimé à plus de 4 600 salariés et à environ 11 000 cordistes exercent comme intérimaires réguliers.
]]>Il est vivement conseillé d'obtenir d'abord un diplôme du secteur du bâtiment et des travaux publics (CAP, bac professionnel), puis une spécialisation de cordiste : CQP (certificat de qualification professionnelle) de cordiste complété éventuellement par un CQP de technicien cordiste ou de technicien protection risques naturels.
]]>Passionné par les questions juridiques, le collaborateur de notaire est un technicien du droit polyvalent, qui maîtrise parfaitement la législation et ses évolutions. Cela lui permet de gérer des dossiers divers et complexes, et d'envisager une progression de carrière intéressante.
Doté d'un excellent relationnel, toujours disponible, il s'adapte facilement à des publics différents. Il est également apprécié pour ses talents de médiateur et de conciliateur. En effet, c'est à lui que revient souvent la difficile tâche de rapprocher des points de vue divergents.
Diplomatie, rigueur, organisation sont nécessaires pour pratiquer ce métier, mais la première qualité requise reste la discrétion. Pénétrant dans la vie intime de la clientèle, le collaborateur de notaire est tenu au secret professionnel.
]]>En ville comme en milieu rural, le collaborateur de notaire travaille dans une étude. Sa taille et son implantation représentent bien souvent des critères déterminants dans une carrière. La plupart des études comptent 1 ou 2 notaires et 5 ou 6 collaborateurs. Dans les grandes villes, certains cabinets peuvent en regrouper 40. À Paris, le plus important emploie plus de 100 collaborateurs de notaire.
Si la profession a longtemps souffert d'une image désuète, Internet et les bases de données juridiques ont fait évoluer les méthodes de travail, attirant de plus en plus de jeunes juristes. Les nouvelles techniques de communication facilitent les contacts entre les différents partenaires, ainsi que les échanges de documents avec les banques, les caisses de retraite, les services fiscaux, mais aussi le cadastre, la conservation des hypothèques... Cela permet un véritable gain de temps. Mais la plupart des études étant ouvertes le samedi, les plages de travail restent importantes.
]]>Mariage, Pacs, succession, adoption, vente et achat immobiliers : autant de contrats préparés et rédigés par le collaborateur de notaire. Sous la responsabilité de ce dernier, il assure le montage et le suivi des dossiers après avoir rassemblé les pièces administratives nécessaires.
Spécialisé en fiscalité immobilière, en droit de la famille, de l'urbanisme, des affaires ou encore des sociétés, il règle des situations concrètes, conformément à la législation. S'il joue un rôle essentiel dans le respect et l'application de la loi, il n'a pas de responsabilité juridique et n'est pas autorisé à signer les actes notariés.
Ce professionnel travaille de concert avec ses collègues (secrétaires, comptables, formalistes...), mais aussi avec de nombreux interlocuteurs extérieurs (banquiers, propriétaires, agents immobiliers). Recevoir les clients de l'étude fait également partie de ses activités. Il les écoute, les conseille et prend le temps de leur expliquer les termes juridiques liés à l'affaire en cours.
]]>Niveau bac + 2
BTS collaborateur juriste notarial
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers du notariat
BUT carrières juridiques
Niveau bac + 4
DMN (diplôme des métiers du notariat)
]]>2000 euros brut par mois.
Au fil de sa carrière, le collaborateur de notaire peut occuper diverses fonctions. Assistant notarial, il assure la collecte et une première analyse des pièces du dossier, et participe à la rédaction d'actes. Formaliste, il publie les actes reçus par le notaire. Négociateur immobilier, il met en relation l'acquéreur et le vendeur.
Le niveau de responsabilités du collaborateur varie en fonction de son diplôme, de ses connaissances en droit, de son expérience et de l'importance de l'étude qui l'emploie. Les opportunités d'évolution dépendent largement de la capacité d'autonomie et d'initiative dont il fait preuve dans son travail. D'abord " technicien ", il peut parvenir à encadrer une équipe. Le collaborateur confirmé est en mesure de recevoir et de conseiller la clientèle.
]]>2 ans pour obtenir le BTS collaborateur juriste notarial, éventuellement complété par une licence professionnelle métiers du notariat (en 1 an) ; puis 1 an pour préparer le diplôme des métiers du notariat.
]]>Bien que l'industrie routière soit très mécanisée (utilisation de finisseur, de pelle hydraulique, d'engins de compactage...), la qualité de finition de l'ouvrage, notamment en environnement urbain, dépend beaucoup du savoir-faire manuel du constructeur ou de la constructrice de routes et d'aménagements urbains. Ses gestes sont précis afin de bien respecter les règles de sécurité et les normes de qualité. Dans un chantier toujours en mouvement, il faut faire preuve d'initiative, d'ingéniosité et de créativité, tout en respectant les délais.
Aimant travailler en équipe et à l'extérieur, il ou elle doit aussi être capable de s'adapter à la diversité des situations, aux contraintes du terrain et aux conditions météorologiques. Il ou elle fait preuve de polyvalence car chaque chantier est unique. Il ou elle fait évoluer sa pratique en travaillant avec de nouveaux types d'enrobés, composés en partie de matériaux recyclés.
Les constructeurs de routes et d'aménagements urbains exercent toujours leur métier en équipe et vivent au rythme du chantier. Ils doivent coordonner leurs interventions avec celles d'autres professionnels (chauffeurs cylindres, chauffeurs finisseurs, régleurs...). Pour les chantiers à l'étranger, la maîtrise de l'anglais technique est un plus.
]]>Le constructeur ou la constructrice de routes et d'aménagements urbains travaille à l'extérieur, en ville ou en milieu rural, sur des chantiers de toutes tailles, de toutes durées et sur des terrains de toutes natures.
Il ou elle opère toujours en équipe, sous les ordres d'un chef ou d'une d'équipe ou de chantier, et toujours en respectant les règles de sécurité.
Les chantiers de petite et moyenne taille sont situés à proximité de l'entreprise et permettent de rentrer chez soi le soir. Les grands ouvrages sont réalisés par des équipes spécifiques et volontaires, parfois en dehors des zones urbanisées, en France ou à l'international.
Sur les autoroutes ou sur les axes périphériques des villes où les remises en état doivent se faire rapidement, sans trop perturber la circulation, il ou elle travaille de nuit.
]]>Travaux de construction et d'entretien des autoroutes, des voies piétonnières, des pistes cyclables, des parkings, des aérodromes, etc. font partie du quotidien du constructeur ou de la constructrice de routes et d'aménagements urbains. À partir d'un terrassement fini, il ou elle pose différentes couches (de base, de liaison, de finition) pour réaliser le corps de la chaussée, puis applique des revêtements (béton, bitume, asphalte, gravillons). Pour les rénovations, il faut déconstruire la chaussée existante et la remplacer par une autre. Il ou elle entretient également les structures de chaussées, les caniveaux, les équipements de collecte et d'évacuation des eaux, etc. Il ou elle raccorde les fourreaux et gaines sur les équipements de génie civil des réseaux secs.
Il ou elle manient conduit de petits engins (mini-pelle, compacteur, petite chargeuse...) et manie du petit matériel mécanisé.
]]>Après la 3e
CAP constructeur de routes et d'aménagements urbains
Bac professionnel travaux publics
TP (titre professionnel) maçon en voirie et réseaux divers
CQP (certificat de qualification professionnelle) applicateur revêtements routiers option enrobés ; constructeur en voirie urbaine et réseaux ; applicateur d'asphaltes
]]>À partir du Smic. En cas de travail de nuit, des primes sont versées en supplément.
L'aménagement rural et urbain, la création d'espaces verts, de parkings, de stades, l'ouverture de routes, d'aérodromes, etc. sont autant de débouchés pour les constructeurs de routes et d'aménagements urbains qui travaillent sur des projets variés. Il existe près de 1 500 entreprises spécialisées dans la construction de routes (sur un total de plus de 8 000 entreprises dans les travaux publics) qui recherchent des personnels très qualifiés. Il peut s'agir d'entreprises artisanales, de PME (petites et moyennes entreprises), de TPE (très petites entreprises) de travaux publics ou de grands groupes comme Bouygues, Colas, Eiffage, GTM, Vinci.
La constructrice ou le constructeur de routes et d'aménagements urbains peut, après quelques années d'expérience et après avoir acquis une parfaite connaissance du métier, encadrer une équipe puis éventuellement devenir chef ou cheffe de chantier. Pour se perfectionner, il ou elle pourra suivre des formations dans les domaines de la technologie routière ou de l'implantation topographique. Il est aussi possible de choisir une orientation de carrière différente en devenant conducteur ou conductrice d'engins de chantier, mécanicien-régleur ou mécanicienne-régleuse d'engins...
]]>2 ans pour préparer le CAP constructeur de routes et d'aménagements urbains.
3 ans pour préparer le bac professionnel travaux publics.
]]>Pour mener à bien ses missions, le conseiller info-énergie possède des connaissances techniques, juridiques et économiques. Maîtriser l'outil informatique est incontournable. De bonnes capacités rédactionnelles sont indispensables, par exemple pour rédiger des documents de communication, élaborer des supports pédagogiques... Un réel engagement personnel est nécessaire pour promouvoir les énergies renouvelables... sans oublier une aptitude à travailler en équipe et le sens de l'organisation.
Le métier requiert une connaissance solide des matériels et des installations solaires et bois énergie, ainsi qu'une compétence en thermique du bâtiment et en infographie. Bien connaître les questions liées à la HPE (haute performance énergétique) et à la HQE (haute qualité environnementale) dans la construction est fondamental.
La communication et le sens de l'écoute sont indispensables dans ce métier. Pour participer à des actions d'information, il faut aimer intervenir en public. Pour conseiller, promouvoir, sensibiliser, le goût du contact est nécessaire, ainsi que des capacités d'accueil et d'animation.
]]>En partenariat avec les groupements professionnels, les réseaux associatifs et les institutions, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a mis en place les " espaces info-énergie ". C'est là que le conseiller info-énergie informe et sensibilise aussi bien les particuliers que les élèves, les entreprises, les collectivités locales ou les financeurs de projets. Depuis 2018, ces espaces ont été intégrés au réseau FAIRE, le service public d'information et de conseil sur la rénovation énergétique.
La plupart du temps, le conseiller travaille à son bureau. Il y reçoit le public et les maîtres d'ouvrage. Il gère et rédige sur ordinateur ses dossiers techniques. Il se déplace aussi pour participer à des réunions, visiter des sites ou des salons professionnels, assurer des permanences dans de petites communes...
La communication est au coeur du métier de conseil. Ce professionnel est en contact permanent avec les particuliers et avec tous ses partenaires techniques (installateurs, bureaux d'études, chambres consulaires) et financiers (conseil régional, Ademe). Il organise des réunions, propose des journées d'information, participe à l'animation de stands, lors d'expos ou de foires.
]]>Les missions du conseiller info-énergie sont centrées sur la promotion de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans l'habitat. À l'espace info-énergie, il répond aux demandes d'information du public. Accueil physique, courriel, téléphone... ce pro du conseil de proximité sait convaincre les particuliers de l'utilité d'un chauffage solaire ou d'une installation géothermique.
Le conseiller info-énergie a un rôle éducatif important. Pour régler des problèmes de surconsommation d'électricité, de chauffage ou d'eau, il apprend les petits gestes quotidiens qui permettent d'économiser (baisser le chauffage d'un degré réduit les dépenses de 7 % !). Éduquer à de nouvelles pratiques pour consommer moins, c'est son rôle.
Conseiller, il n'en est pas moins un technicien averti. Pour la production d'eau chaude ou de chauffage d'origine renouvelable (bois, solaire), l'isolation d'une maison (neuve ou ancienne), il apporte des solutions concrètes en rédigeant des dossiers d'aide à la décision. Il oriente ensuite les particuliers vers les professionnels locaux compétents et les informe sur les aides financières auxquelles ils ont droit, pour mener leur projet à terme.
]]>Niveau bac + 2
BTS fluides, énergies, domotique ; maintenance des systèmes, option B systèmes énergétiques et fluidiques
Niveau bac + 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil - construction durable
Licence professionnelle à dominante technique orientée vers la valorisation des énergies renouvelables et le développement durable
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2000 euros brut par mois.
La plupart des conseillers info-énergie travaillent dans les EIE (espaces info-énergie), des agences locales présentes sur tout le territoire (il en existe plusieurs par département). Les emplois se trouvent principalement dans les associations de promotion des énergies renouvelables (Adera, Ageden...) et de l'amélioration de l'habitat (Adil, Anah, Pact...), dans les agences de l'énergie, les maisons de la nature et de l'environnement, les syndicats d'électricité et les collectivités (départements, intercommunalités...).
Même si le nombre de postes de conseiller info-énergie est limité, ce métier est appelé à se développer, pour 2 raisons : la question d'économie d'énergie constitue désormais une préoccupation majeure dans la société, et l'intégration des énergies renouvelables dans l'habitat va devenir une nécessité.
Les missions du conseiller info-énergie s'élargissent. Collecte sélective des déchets ménagers, promotion du mode de transports en commun, incitation au covoiturage... autant de sujets qu'il aborde pour encourager les pratiques respectueuses de notre environnement.
]]>2 ans pour préparer le BTS fluides, énergies, domotique ou 3 ans pour le BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil - construction durable, complétés par une licence professionnelle (en 1 an) en valorisation des énergies renouvelables et développement durable.
]]>C'est avant tout la maîtrise technique qui est demandée à un ingénieur R&D en énergies renouvelables, mais une approche pluridisciplinaire lui permet de s'adapter à différentes cultures et méthodes de travail. Les entreprises sont particulièrement friandes de professionnels possédant de nombreux savoir-faire : expertise industrielle, innovation, maîtrise des coûts, compréhension de l'environnement politique, social et réglementaire du marché des énergies renouvelables.
Le sens de l'écoute et du dialogue est un atout précieux. Savoir travailler en équipe est fondamental, mais il faut également pouvoir convaincre de l'intérêt de développer ses projets. Pour cela, il faut communiquer clairement à l'oral comme à l'écrit, et se mettre à la portée de ses interlocuteurs qui ne sont pas tous des spécialistes.
L'ingénieur R&D est disponible et s'adapte aussi bien aux nouveaux matériels qu'aux nouveaux projets. Rigueur et sens de l'organisation sont incontournables. Réactivité, rapidité, mobilité sont les maîtres-mots de cet ingénieur qui peut être amené à se déplacer en France et à l'étranger, notamment pour des séminaires ou des réunions. L'anglais est indispensable, une autre langue est un plus.
]]>L'ingénieur R&D en énergies renouvelables exerce essentiellement dans les centres de recherche, les bureaux d'études, au sein du département R&D des grandes entreprises, etc. Toujours en équipe pluridisciplinaire, il travaille avec les chercheurs et confronte les résultats de ses études à ceux des autres.
Dans un laboratoire d'essais, l'ingénieur R&D utilise divers appareils de mesure et évalue, par exemple, les performances techniques et mécaniques d'un chauffe-eau solaire. Il connaît de nombreux logiciels spécialisés, informatiques et graphiques : logiciels de simulation thermique ou d'analyse des vents...
Travaillant parfois sur des projets à dimension internationale, il participe régulièrement à l'élaboration de programmes communs européens. En fonction des financements et des objectifs, il est capable de passer d'un projet à l'autre ou d'abandonner une idée si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
]]>L'une des missions de l'ingénieur R&D en énergies renouvelables est de faire évoluer les techniques connues dans l'une des 5 familles des énergies renouvelables : biomasse ; éolien ; hydraulique/hydroélectricité ; solaire ; géothermie, afin de les rendre plus performantes et moins coûteuses. Il étudie, par exemple, les rendements d'un capteur solaire ou son système de stockage, améliore les techniques de forage en géothermie... tout en réduisant leur impact sur l'environnement.
Au coeur de l'innovation, l'ingénieur R&D peut également créer des produits ou travailler sur de nouvelles techniques. Cela peut être l'utilisation de boue séchée comme écocombustible ou celle de bactéries bioluminescentes pour l'éclairage de bâtiments.
L'ingénieur commence par analyser l'existant avant de développer son idée sur ordinateur ou en laboratoire. Il réalise des prototypes qu'il teste et améliore. Il tient compte des coûts pour que son innovation soit réalisable et rentable. Enfin, il rédige des rapports et des synthèses pour convaincre de l'utilité de sa trouvaille. Il se tient constamment au courant des innovations dans son secteur.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, micromécanique, électronique, électricité, énergétique, thermique, automatismes...
Master du domaine de l'énergie (procédés et traitements des énergies renouvelables)...
]]>A ses débuts, un ingénieur en énergies renouvelables gagne environ 2500 euros bruts mensuels, mais cela peut varier en fonction de l'employeur.
Les grands groupes industriels s'intéressent de plus en plus aux énergies renouvelables. EDF Renouvelables est la filiale du groupe EDF dédiée au solaire et à l'éolien. Totalenergies mise sur le développement de grandes centrales solaires et éoliennes, notamment via sa filiale Total Eren. Veolia développe le biogaz à partir de déchets organiques... autant d'opportunités pour l'ingénieur R&D en énergies renouvelables, même débutant. Les bureaux d'études en R D recrutent également, tout comme la recherche publique.
La tendance est au regroupement des moyens et des compétences. Des ingénieurs sont recrutés en région au sein de pôles de compétitivité regroupant des chercheurs venant d'entreprises, de laboratoires, d'universités ou de collectivités territoriales : Capenergies (région PACA, Monaco, Corse), Derbi (région Occitanie), Tenerrdis (région Auvergne-Rhône-Alpes) ou Sciences et Systèmes de l'énergie électrique - S2E2 (région Centre-Val de Loire, Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire).
Depuis l'Accord de Paris sur le climat en 2015, signé par les 27 États-membres de l'Union européenne et près de 200 autres pays, il existe des possibilités de carrière à l'étranger pour les ingénieurs expérimentés.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, micromécanique, électronique, électricité, énergétique, thermique, automatismes... ou un master du domaine de l'énergie (procédés et traitements des énergies renouvelables)...
]]>Le formulateur est un chimiste, maîtrisant la connaissance des matières premières, les règles de formulation, la législation, les techniques analytiques... de même que les tests d'efficacité et sensoriels, l'étude des principes actifs, le process et la transposition industrielle. Il doit aussi savoir gérer un brief marketing au sein d'un laboratoire de formulation.
On réussit rarement une émulsion au premier essai. D'où des allers-retours nombreux avec le service marketing. Aussi le formulateur doit-il se montrer patient, rigoureux. Et savoir communiquer avec ses interlocuteurs, quelquefois étrangers, lorsqu'il expose ses résultats. La maîtrise de l'anglais est indispensable.
]]>Le formulateur peut travailler, en équipe, et en direct avec le service marketing, dans un laboratoire au sein d'une entreprise de parfums, de nutrition animale, de peinture... Les laboratoires peuvent aussi externaliser cette prestation auprès de formulateurs employés par des agences spécialisées, ou indépendants. Des statuts récents pour la profession, accessibles après une dizaine d'années d'expérience salariée : le temps d'avoir un carnet d'adresses riche...
Le formulateur doit respecter des règles d'hygiène et de sécurité, mais aussi des impératifs de production (coût, délais, qualité). Il travaille au quotidien avec les biologistes qui s'attachent à l'efficacité des conservateurs contre les micro-organismes. Le formulateur dialogue également avec le service marketing pour collecter des commentaires sur la texture ou encore avec les spécialistes du packaging pour s'assurer que la formule ne sera pas dénaturée par le flacon.
]]>Shampooing volumateur, lessive anti-tâches, peinture qui ne coule pas... Pour définir la composition de ces nouveaux produits, le formulateur tient compte d'un cahier des charges établi par le service marketing, à partir des attentes des consommateurs (texture, odeur, couleur, propriétés...). Il choisit les matières premières et les principes actifs qui donneront ses propriétés au produit, tout en s'assurant de la faisabilité industrielle du mélange et de sa compatibilité avec le contenant (flacon, pot, tube, sachet...).
Ce professionnel peut aussi " reformuler " un produit pour l'améliorer ou l'adapter à un changement de réglementation internationale, parce que jugé dangereux pour la santé, par exemple. L'ingénieur assure le suivi des essais tandis que le technicien réalise les formules à la paillasse. Une fois réalisée, l'émulsion doit encore subir des tests d'efficacité, de texture, de stabilité dans le temps... Ce qui suppose de faire varier à chaque fois les ingrédients et les dosages.
]]>Le recrutement se situe au niveau bac + 2 ou, de plus en plus, à bac + 3.
Les diplômes demandés sont :
le BTS bioanalyses et contrôles
le BUT chimie
la licence professionnelle mention chimie : formulation
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Toutes les industries utilisant les mélanges font appel à des formulateurs. Si le secteur des parfums, savons, produits d'entretien... se porte plutôt bien, contrairement à d'autres secteurs de la chimie, les postes n'y sont toutefois pas nombreux. Les produits développés par les enseignes de supermarché pour leurs rayons droguerie-parfumerie-hygiène (de DPH), ou ceux fabriqués par l'industrie agroalimentaire constituent d'autres débouchés possibles, souvent chez des sous-traitants ou des agences spécialisées. C'est l'industrie du luxe qui offre le plus de débouchés aux formulateurs même si les recrutements se font au compte-gouttes.
Les jeunes diplômés peuvent tirer leur épingle du jeu, à condition de bien choisir leur spécialité. Et de multiplier les stages dans un domaine proche, si possible à l'étranger. Les profils internationaux sont recherchés dans des industries de plus en plus mondialisées telles que la pharmacie et les parfums.
]]>À partir des attentes des consommateurs en termes de texture, de couleur, de parfum, le formulateur commence par étudier la liste des ingrédients à ne pas utiliser, afin de se conformer aux réglementations en vigueur. Ensuite, parmi quelques milliers de matières premières, il en choisit une vingtaine à mélanger et doser jusqu'au résultat souhaité. Il doit aussi contrôler la compatibilité entre le contenant et le contenu, veiller à l'organisation et au suivi de la production. Et bien sûr, communiquer avec le service marketing tout au long du processus.
Patience, capacité d'écoute, rigueur et créativité sont des qualités essentielles pour ce métier.
Le recrutement se situe au niveau bac + 2 ou, de plus en plus, à bac + 3. 2 ans pour obtenir le BTS bioanalyses et contrôles. 3 ans pour obtenir le BUT chimie ou une licence professionnelle en formulation de l'Isipca (1 an après un bac + 2) ; 5 ans pour un diplôme d'ingénieur ou un master en formulation.
]]>Le généticien est amené à travailler dans de nombreux domaines (de la biologie à la botanique, en passant par la médecine) qui doivent lui être familiers. La maîtrise des méthodes de génétique moléculaire est indispensable, de même que la connaissance des méthodes de séquençage de l'ADN.
Le généticien produit des connaissances et des savoirs nouveaux, et valorise ses résultats en rédigeant des articles dans des revues scientifiques. La maîtrise de l'anglais, langue scientifique internationale, est donc indispensable. Un bon niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur : veille scientifique, gestion de bases de données, retranscription de travaux de recherche...
Manipulations génétiques, OGM, clonage, détection génétique des caractères d'un embryon... le champ d'utilisation de la génétique ne cesse de s'étendre, et soulève des problèmes éthiques de plus en plus complexes. L'importance et la complexité des travaux du généticien impliquent donc une exigence personnelle de respect de la bioéthique et un grand sens moral, car les dérives adviennent rapidement dans son domaine de recherche.
]]>Depuis son laboratoire, le généticien analyse les gènes. Il partage son temps entre observations, expériences scientifiques et travail de bureau. Il utilise des programmes informatiques pour stocker ses bases de données. Il consacre une partie de son temps à rédiger, pour retranscrire ses manipulations et diffuser des rapports d'activité. Le généticien peut aussi exercer comme enseignant-chercheur à l'université.
Le généticien ne travaille pas seul, il fait partie d'une équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec d'autres chercheurs, des doctorants, éventuellement des ingénieurs et des techniciens. Il est responsable des expériences qu'il confie au personnel technique.
Lorsque ses recherches aboutissent, il est amené à participer à des séminaires comme conférencier. Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans son activité de recherche : il participe régulièrement à des séminaires et colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer.
]]>Le généticien est un chercheur qui étudie et analyse les caractères héréditaires des êtres vivants (micro-organismes, animaux, végétaux, êtres humains) à travers leur génome (ensemble du matériel génétique d'un être vivant) qui est codé dans leur ADN (acide désoxyribonucléique), une très longue molécule constituée de 4 éléments de base nommés A, T, C et G.
Ce scientifique réalise des expérimentations pour repérer les points communs et les différences pouvant exister entre espèces (animales ou végétales), afin les améliorer. Par exemple, il peut modifier les gènes de certaines plantes pour les rendre plus résistantes (les rendant transgéniques). Il peut aussi agir sur les gènes des animaux : par exemple, pour augmenter la production de lait des vaches. Ses recherches trouvent des applications dans de nombreux domaines. Par exemple, dans l'identification de criminels, via leurs empreintes génétiques.
Le généticien dispose d'un immense terrain de recherche pour combattre les maladies héréditaires graves, entre autres. En effet, l'identification des gènes qui leur sont associés rend possible la mise au point de tests de dépistage. Le généticien participe ainsi aux progrès de la médecine. C'est aussi grâce à ses recherches que la PMA (procréation médicalement assistée) est devenue possible.
]]>Niveau bac + 5
Master en génétique
Diplôme d'ingénieur spécialisé
Niveau bac + 8 et plus
Doctorat en biologie
Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine, avec une spécialisation de médecin biologiste, ou diplôme d'études spécialisées (DES) en génétique médicale...
]]>2300 euros brut par mois pour un débutant dans la fonction publique (Grille indiciaire, chargé de recherche)
L'insertion professionnelle des chercheurs reste assez difficile. La plupart d'entre eux se voit proposer d'abord des missions ponctuelles donnant lieu ensuite à des CDD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs et les emplois proposés souvent précaires.
Le généticien exerce généralement au sein des laboratoires des organismes publics (hôpitaux, universités, instituts de recherche...) en recherche fondamentale, tels que le Génopole, l'Institut génomique du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'institut Pasteur... Dans ce secteur, il travaille sur des problématiques à long terme.
Il peut aussi exercer dans le privé, dans la recherche appliquée en industrie. Par exemple, dans une société spécialisée en biotechnologies ou dans un groupe agroalimentaire où ses recherches permettront d'améliorer les qualités nutritives des aliments. Ses découvertes sont alors mises en application par les laboratoires de recherche et de développement des secteurs industriels. Avec de l'expérience, un généticien peut se voir confier des missions d'encadrement, et évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.
]]>5 ans pour obtenir un master (en biologie ; en pathologie humaine ; en génétique et biologie de la cellule ; en sciences de la vie et de la santé ; en génétique, génomique, biotechnologies ; en santé publique, spécialité génomique et génétique statistique) ou un diplôme d'ingénieur spécialisé ; 8 ans pour un doctorat en biologie, un DE de docteur en médecine, avec une spécialisation de médecin biologiste, ou un diplôme d'études spécialisées en génétique médicale.
]]>En tant que consultant extérieur, l'expert green IT doit se mettre au diapason des besoins de son client. On sait qu'en France 32 milliards de pages imprimées sont oubliées sur l'imprimante sans être lues... Mais, pour faire passer le message, il va devoir comprendre la culture de l'entreprise pour laquelle il travaille, ainsi que ses usages internes.
De tous les secteurs, celui de l'informatique est de loin le plus gourmand en ressources par unité de poids : métaux, énergie, eau, produits chimiques... Sans compter qu'un ordinateur émet de 20 à 50 fois plus de CO2 lors de sa fabrication qu'au cours de son utilisation... Il y a de quoi se pencher de près sur leur recyclage ! Pourtant, les entreprises limitent encore souvent le rôle de leurs experts green IT à la réduction des coûts et de la facture énergétique. À lui de faire en sorte d'étendre son action à tous les domaines de l'entreprise. Son charisme et son pouvoir de conviction seront des atouts supplémentaires.
Une expertise technique est indispensable pour travailler dans ce secteur, complétée par des connaissances des concepts de base du développement durable qu'il faudra cultiver par une veille permanente et en se formant régulièrement.
]]>Qu'ils soient intégrés aux services généraux ou informatiques d'une entreprise, à leur compte ou experts dans un cabinet-conseil, les consultants green IT sont encore peu nombreux. Les experts reconnus se déplacent beaucoup de client en client. Le consultant green IT assure généralement le lien entre la direction développement durable et la direction informatique. Mais, selon le projet, il sera en relation avec la direction informatique, les ressources humaines ou les services généraux. Parfois, il rendra compte directement à la direction générale.
Le développement durable est dans tous les esprits. C'est pourquoi les spécialistes dans ce domaine sont recherchés par les entreprises, les administrations mais aussi les collectivités territoriales qui souhaitent rationaliser leurs dépenses ou établir une " comptabilité carbone " permettant d'évaluer l'engagement des fournisseurs dans ce domaine ou de s'améliorer sur le plan écologique. Le consultant extérieur travaille à son bureau et chez son client.
Les consultants green IT n'ont pas qu'un rôle de conseil sur les outils : ils doivent aussi en créer. Car les logiciels consomment plus ou moins d'électricité selon la manière dont ils sont programmés au moment de la conception.
]]>Le consultant green IT peut être chargé de revoir l'ensemble de la consommation d'énergie d'une entreprise, d'acheter de l'informatique " responsable " ou de rationaliser l'usage des photocopieuses d'un service, par exemple. Il procède d'abord à un audit pour évaluer et quantifier, avant de pouvoir donner des pistes d'amélioration.
Son action peut s'arrêter à ce rôle de conseil ou aller jusqu'à la prescription et la mise en place (voire la conception) de nouveaux outils ou matériels. Il sera souvent chargé de faire passer ses solutions auprès du personnel ou de mettre l'entreprise en conformité avec la législation en matière de développement durable, de sélectionner des fournisseurs ou encore d'établir le bilan carbone d'un service.
En termes de développement durable, beaucoup de fausses idées circulent. Par exemple, saviez-vous que, si une page prend plus de 4 minutes à être lue à l'écran, il vaut mieux l'imprimer ? Le consultant green IT a un rôle important d'information et parfois de formation auprès de ses clients et des utilisateurs pour que son travail soit efficace.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en informatique (avec spécialité green IT ) ; développement durable...
Master mention énergétique, thermique ; mention informatique avec une spécialisation en développement durable...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en sciences ou en développement durable option green IT
]]>Entre 2600 et 3500 brut par mois.
Le consultant green IT est un métier émergent, aux contours encore flous. En entreprise, le poste est souvent proposé en interne, généralement aux informaticiens sensibilisés au développement durable. En entreprise, si la fonction est encore beaucoup exercée en plus du métier d'origine, elle tend à évoluer vers un poste à part entière et plus de spécialisation.
Après quelques années d'expérience, le consultant green IT peut passer à la direction d'un service. Il peut, par exemple, devenir directeur de la stratégie et du développement durable d'une entreprise ou d'une collectivité, ou encore directeur de la communication et du développement durable.
Le consultant green IT peut aussi se spécialiser dans un domaine ou un secteur d'activité et devenir un expert en gestion des déchets, bilan carbone, économies d'énergie, écoconception, etc., puis, après avoir engrangé de l'expérience, créer sa propre entreprise.
]]>Pas de cursus en tant que tel, mais un diplôme de niveau bac + 5 au moins (diplôme d'ingénieur ou master) en informatique avec des compétences en développement durable et une option green IT est souhaité.
]]>Ce métier exige la technicité du maçon pour réaliser des chapes de ciment ou un mortier de pose. Une bonne connaissance des matériaux et des procédés (enduit, découpe, joints...) est indispensable. Le carreleur-mosaïste doit posséder le goût du calcul, de la précision et du dessin.
Le carreleur-mosaïste est aussi un peu artiste : il doit faire preuve de créativité et avoir un sens esthétique certain pour agencer les carreaux avec goût. Il doit aussi être rigoureux et patient, savoir travailler avec soin, habileté et propreté dans des positions souvent inconfortables.
Par sa connaissance de toute la gamme des possibilités (produits, matières, couleurs, tendances ou caractéristiques régionales), le carreleur-mosaïste peut conseiller les clients et les aider à choisir les motifs décoratifs et les matériaux, selon l'usage de la pièce et leur style de vie. Les contraintes réglementaires, notamment acoustiques, amènent le carreleur-mosaïste à concevoir et à proposer des solutions adaptées à chaque situation. Des qualités relationnelles et commerciales représentent alors un réel atout.
]]>Le carreleur-mosaïste réalise son ouvrage d'après les consignes qui lui sont transmises par le chef d'équipe, sous forme de dessins ou d'instructions verbales. Il exerce souvent seul, mais il coordonne son activité avec celle des autres ouvriers du chantier : peintres, chauffagistes, électriciens... Chacun intervient à tour de rôle sur le site, et selon un ordre bien précis pour ne pas endommager le travail de ses prédécesseurs.
À genoux, pour poser les carreaux sur le sol, il grimpe sur un échafaudage ou une échelle pour revêtir les murs. S'il lui arrive de travailler en extérieur sur des façades, des fresques, des décors urbains ou des dallages de jardin, le carreleur-mosaïste exerce le plus souvent à l'intérieur des bâtiments, dans les cuisines et les salles de bains. Une bonne condition physique est nécessaire. Il doit se protéger de l'inhalation de poussières ou de certains produits nocifs tels que les solvants des colles.
Les horaires de travail sont réguliers, même si le respect des délais d'exécution obligent à une certaine flexibilité. L'Le carreleur-mosaïste suit le chantier et peut se déplacer loin de son domicile.
]]>Qu'il s'agisse d'un sol de cuisine ou d'un mur extérieur, le carreleur-mosaïste effectue d'abord un relevé très précis du lieu de l'ouvrage. Puis il prépare le support des carreaux et réalise une chape de ciment. Il trace ensuite les repères qui permettront le bon alignement des carreaux.
Les carreaux sont posés en harmonisant les formes et les couleurs. Ils sont fixés au sol ou au mur à l'aide d'un mortier ou de colles chimiques, ce qui donne une fixation très solide qui peut être renforcée, avant séchage, à la batte ou au maillet. Pour les joints, le carreleur-mosaïste s'arme d'une spatule et de ciment éventuellement teinté. Il ne lui reste alors qu'à nettoyer ou poncer le carrelage pour obtenir un résultat impeccable.
Céramique, porcelaine, grès, ardoise, marbre, faïence, pierre naturelle, pâte de verre ou même plastique : pour habiller les sols et les murs, le carreleur-mosaïste a un large choix de matériaux plus ou moins lourds, plus ou moins fragiles et cassants. De plus en plus, cet artiste de la mosaïque est amené à développer sa créativité dans des ouvrages de décoration. Il peut aussi intervenir sur des chantiers de rénovation et d'entretien.
]]>Après la 3e
CAP carreleur-mosaïste
Niveau bac
Bac professionnel aménagement et finition du bâtiment
BP carreleur mosaïste
Niveau bac + 2
BTS finitions, aménagement des bâtiments : conception et réalisation
]]>À partir du Smic (et plus selon la région et le niveau de qualification).
Le métier s'exerce au sein de petites entreprises artisanales travaillant sur des chantiers de particuliers (maisons, piscines...) ou pour le compte de grands groupes du BTP (bâtiment et travaux publics), responsables de travaux d'envergure (immeubles, hôtels, hôpitaux, métro...).
Sur les petits comme sur les gros chantiers, le travail ne manque pas et le carreleur-mosaïste n'a aucun mal à décrocher un emploi. Les débouchés sont importants, particulièrement dans les entreprises de plomberie, de peinture, de carrelage, de décoration et d'aménagement intérieur. Le contexte est favorable à l'entrée des femmes : elles sont de plus en plus nombreuses à apprécier ce métier.
Après quelques années d'expérience, il est possible de devenir chef carreleur ou conducteur de travaux, voire de s'installer à son compte avec des bases en comptabilité et en gestion.
]]>2 ans pour préparer le CAP carreleur-mosaïste, éventuellement complété, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par le BP carreleur mosaïste (2 ans) ; 3 ans pour le bac professionnel aménagement et finition du bâtiment.
2 ans pour obtenir le BTS finitions, aménagement des bâtiments : conception et réalisation.
]]>Contrairement au titre de psychologue, le titre de psychanalyste n'a aucun statut légal et la profession n'est pas réglementée. En revanche, un psychanalyste peut pratiquer avec le titre de psychothérapeute qui, lui, est réglementé. Dans ce cas, pour exercer, il devra être inscrit au Registre national des psychothérapeutes. Conditions à remplir : un niveau bac + 5 au minimum et une formation en psychopathologie clinique (une dispense partielle est possible si l'on est régulièrement enregistré dans les annuaires des associations de psychanalystes).
Le psychanalyste est avant tout curieux du fonctionnement psychique. Avant d'exercer son métier, il a acquis une expérience et une maturité qui lui permettent d'appréhender la diversité des problématiques. Recueillir les souffrances des autres demande une grande solidité psychique. Il faut aussi s'intéresser à toutes les disciplines (philosophie, art, littérature...) qui renvoient au monde intérieur.
Capable de s'identifier au patient pour mieux comprendre ce qu'il ressent, le psychanalyste doit rester lui-même et garder la bonne distance. Une fois qu'il a décidé d'accompagner quelqu'un, il l'écoute avec une neutralité bienveillante pour gagner sa confiance et l'aider à s'épanouir. Il est tenu au secret professionnel.
]]>De nombreux psychanalystes sont d'abord médecins psychiatres ou psychologues. Les autres viennent d'horizons très divers. Venus consulter parce qu'ils se sentaient mal, ils se sont passionnés pour cette exploration de l'inconscient, puis ont décidé de se lancer dans le métier.
Le psychanalyste travaille le plus souvent en libéral, dans un cabinet, seul ou avec des collègues. Il organise alors son planning en toute autonomie. Il peut aussi exercer à l'hôpital ou dans une institution (centres médico-psycho-pédagogiques...). Autre solution : partager son temps entre son cabinet et une institution, car il n'est pas facile de vivre de l'analyse (les séances coûtent relativement cher au patient et ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale). L'occasion aussi de varier et d'enrichir sa pratique.
]]>Après avoir écouté le patient exprimer ses symptômes pendant une ou deux séances, le psychanalyste peut accepter de l'accompagner. Il fixe le prix, le type de thérapie, la durée et la périodicité des séances en fonction des problèmes et de la personnalité du patient. Il peut aussi réaliser des séances de psychothérapie plus courtes, sous forme d'entretiens en face à face, pour traiter certains problèmes psychologiques.
Le psychanalyste écoute le patient qui lui livre ses doutes, ses émotions et ses angoisses. Prenant des notes, il s'appuie sur des théories expliquant le fonctionnement psychique pour guérir des troubles de la personnalité ou du comportement. Il émet des interprétations, pose des questions sur l'enfance, les rêves ou les problèmes de ses patients afin qu'ils prennent conscience de leurs blocages et qu'ils réussissent à les surmonter. Allongé sur le divan, le patient effectue un transfert en reportant ses émotions et sa souffrance sur le praticien.
Le psychanalyste n'arrête jamais de se former : lectures, participation à des colloques ou à des séances de supervision au cours desquels il échange avec ses confrères sur leurs pratiques et les difficultés qu'ils rencontrent.
]]>La Société psychanalytique de Paris (la plus ancienne) sélectionne des candidats dont la cure est déjà bien avancée pour une formation dans l'un de ses instituts. Ils doivent également être reconnus et accrédités par leurs pairs.
Pratique et théorique, cette formation dure 8 ans en moyenne.
Masters en psychologie clinique, psychanalyse...
Diplôme d'études spécialisées (DES) en psychiatrie : 6 ans d'études de médecine générale, plus 4 ans de spécialisation.
]]>Variable.
Outre l'exercice en cabinet, le psychanalyste peut intervenir dans un centre spécialisé, un hôpital, voire une entreprise où il va aider les dirigeants à mieux cerner les difficultés : mythes fondateurs, vécus conflictuels, crises d'identité...
Si les débuts sont difficiles à Paris et dans les grandes villes, où la concurrence est sévère, certaines régions manquent de professionnels. À savoir : de nombreux psychanalystes partiront à la retraite dans les prochaines années, laissant la place aux jeunes générations.
]]>Avant d'exercer, le psychanalyste doit avoir suivi une cure analytique pendant plusieurs années sous la responsabilité d'un collègue expérimenté.
De nombreux psychanalystes sont d'abord médecins psychiatres ou psychologues.
De nombreux psychanalystes sont médecins psychiatres ou psychologues, mais la profession n'étant pas réglementée, il n'existe pas de formation obligatoire. Néanmoins, il est essentiel d'en acquérir une en psychologie à l'université et d'avoir effectué une analyse de plusieurs années, à raison de 3 à 4 séances hebdomadaires.
5 ans pour obtenir un master en psychanalyse, psychologie (psychopathologie clinique psychanalytique ; psychopathologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé, par exemple) ; 10 ans d'études médicales. L'accès aux études de santé se fait après avoir validé une 1ière année de licence, avec option santé (LAS) ou un parcours spécifique "accès santé" (PASS) organisés dans les universités. La spécialisation "psychiatrie" se fait dans le cadre de 4 ans d'internat auquel les étudiants accèdent après les ECN (épreuves classantes nationales) en fin de 6e année et à l'issue duquel ils obtiennent le DES (diplôme d'études spécialisées).
]]>À la base, c'est un scientifique spécialisé. Par exemple, en agroenvironnement, agroalimentaire et agrofournitures, bio-industries et milieu rural, viticulture-oenologie, production végétale, biochimie et technologie des produits animaux... Ses connaissances sont variées : biologie animale et végétale, pratiques agricoles, chimie, physique, sciences économiques et sociales, comptabilité et informatique. Sa carrière, de plus en plus internationale, exige la maîtrise d'au moins deux langues étrangères.
S'il reste avant tout un scientifique dont la vocation est la recherche, l'agronome doit cependant mener à bien des missions techniques, économiques et de direction. Par exemple, établir un cahier des charges, évaluer les retours sur investissements, coordonner les différentes interventions liées à un projet, encadrer des équipes. C'est aussi un acheteur et un vendeur de haut niveau.
Ses capacités d'analyse et de synthèse, son sens de la communication l'aident à résoudre des problèmes complexes. La mobilité est de rigueur et les responsabilités importantes.
]]>Employé par le secteur public (Inra, Ensa...) ou privé (coopératives agricoles, industrie agroalimentaire, semenciers, pépiniéristes...), l'agronome travaille en équipe, avec d'autres agronomes, des biologistes, des producteurs, des commerciaux... En fonction des projets dont il s'occupe, il peut aussi être amené à se déplacer sur le terrain.
L'agronomie est l'ensemble des sciences exactes, naturelles, économiques et sociales nécessaires pour pratiquer et comprendre l'agriculture. Il n'y a donc pas un agronome, mais des agronomes. Par exemple, en productions animales, en protection des cultures et santé des animaux, en gestion de l'eau, en industries alimentaires, en valorisation et recyclage des déchets, en machinisme agricole...
Si actuellement, un ingénieur agronome sur trois est une ingénieure agronome, la profession tend à se féminiser de plus en plus, avec plus de 50 % de jeunes filles diplômées.
]]>Les sols et le climat n'étant jamais les mêmes d'une région à l'autre, le chercheur en agronomie se spécialise donc sur une région (appelée aussi terroir) ou une autre. Par exemple, en agronomie tropicale, en agronomie continentale...
Intensification des cultures, amélioration de la sélection des productions végétales et animales, utilisation des engrais et produits phytosanitaires... L'agronome est en permanence à l'écoute des besoins des agriculteurs d'aujourd'hui. Pour trouver, par exemple, les céréales les mieux adaptées à un sol calcaire. Inventer un remède contre les parasites des arbres fruitiers. Ou sélectionner les meilleures vaches laitières.
Ingénieur pour réaliser des matériels agricoles non polluants ou chercheur pour créer des pommes goûteuses et résistantes aux maladies, l'agronome se décline au pluriel. De la conception à la vente des produits, son expertise est incontournable pour l'agriculture comme pour l'industrie (agroalimentaire en particulier...). Son champ d'action va de la protection de l'environnement à la maîtrise des ressources naturelles, en passant par la garantie de la qualité.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome
Master sciences, technologies, santé mention biologie, agrosciences
]]>2800 à 3300 euros brut par mois.
Face aux différentes crises agricoles (vache folle, grippe aviaire, organismes génétiquement modifiés...), l'agronome cherche à nourrir les populations avec une plus grande sécurité tout en gérant mieux les ressources naturelles et en respectant l'environnement. Ainsi, 25 % des agronomes travaillent au sein d'industries agroalimentaires puissantes (Danone, Nestlé...), même si ce sont les PME qui recrutent le plus (surtout les débutants).
Environ 30 % des agronomes travaillent dans le conseil et la recherche (Inra, IRD, Cirad...), 25 % dans la gestion et le commerce. D'autres choisissent l'expérimentation (12 %) ou la production logistique (10 %), les machines agricoles (15 %) ou les organisations professionnelles agricoles (13 %).
L'enseignement et la recherche souffrent d'une pénurie de personnel. Ce secteur n'attire que 12 % des jeunes diplômés, plus nombreux dans la grande distribution et les services ou, pour 9 % d'entre eux, dans l'informatique. Seul un petit nombre se retrouve à la tête d'une exploitation agricole (5 %).
]]>Mais le métier consiste aussi à apporter aides et conseils aux agriculteurs et éleveurs. Aides qui revêtent une importance particulière dans les pays en voie de développement : il faut s'attaquer au ver blanc qui ravage la canne à sucre, choisir le riz de montagne adapté au nord du Cameroun, établir une trousse médicale pour les bergers du Sahel permettant de détecter rapidement les maladies du troupeau… Un travail qui rend possibles le développement de l'agriculture et de l'élevage, une amélioration des rendements, une nouvelle manière de « prendre soin » de la terre et de veiller à l'environnement.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur agronome ou un master biologie, agrosciences.
]]>Son imagination fertile ne l'empêche pas de s'inspirer des modèles conçus par ses prédécesseurs et de respecter certaines règles. Il connaît parfaitement l'histoire de l'art, du spectacle et du costume, son évolution à travers les siècles, les techniques de coupe propres à chaque époque. Cela lui permet d'adapter les vêtements à chaque période de l'histoire, selon le contexte de la production artistique.
Les délais de préparation d'un film ou d'un spectacle étant souvent serrés, le costumier doit être capable de travailler dans l'urgence. Tout doit être prêt le jour du spectacle ! Il veille à ce que le budget prévu ne soit pas dépassé. Il dirige avec efficacité les couturiers chargés de confectionner le costume. Il règle méthodiquement le ballet des habilleurs qui aident les artistes à changer de tenue entre deux scènes.
Doué pour l'écoute, le costumier prend le temps de consulter les divers membres de la troupe. Il tient compte de leur point de vue et sait faire preuve de souplesse et de disponibilité. Sur un spectacle, un film, il entretient une relation privilégiée avec les artistes.
]]>Le costumier travaille dans un atelier de confection, mais se déplace fréquemment sur les plateaux de tournage, dans les loges ou dans les coulisses des lieux de représentation. L'été, il accompagne les artistes sur la route des festivals. Son calendrier suit le rythme des horaires décalés propres au secteur artistique : soirée, week-end ou jour férié, le spectacle doit continuer !
Le costumier travaille en étroite relation avec le metteur en scène, les responsables de la production, le décorateur-scénographe, les maquilleurs... Il peut coordonner l'équipe d'atelier composée de couturiers, tailleurs, chapeliers, bottiers, habilleurs. Il gère également les fournisseurs.
Dans la majorité des cas, il a un statut d'intermittent du spectacle : les postes de permanent sont rares. Habitué à l'alternance de périodes d'activité et de chômage, il se tient constamment à l'affût des éventuelles collaborations afin d'entretenir son réseau professionnel et limiter ainsi ses périodes d'inactivité.
]]>Au cinéma, le costumier se montre attentif au moindre détail, le cadrage serré d'une caméra pouvant facilement révéler un défaut. Pour un film d'époque, il effectue des recherches documentaires, historiques et iconographiques sur la période concernée : formes, couleurs, tissus des vêtements. D'une manière générale, il s'efforce de traduire le plus fidèlement possible les idées d'un metteur en scène et de réaliser des vêtements dans lesquels les acteurs se sentiront bien.
Le costumier présente au réalisateur ou au metteur en scène des maquettes ou des croquis accompagnés d'échantillons. Si les modèles proposés sont acceptés, il achète les tissus, les coupe aux mensurations des acteurs et les coud. En cas de besoin, il effectue les retouches directement sur les comédiens.
Le budget d'un spectacle ou d'un film ne permet pas toujours de créer des costumes de toutes pièces. Dans ce cas, le costumier doit se montrer ingénieux. Il court les « puces » et les magasins spécialisés pour dénicher des « fripes » qu'il pourra utiliser en l'état ou en les transformant.
]]>Après la 3e
CAP métiers de la mode-vêtement flou
Niveau bac
DTMS (diplôme de technicien des métiers du spectacle) option techniques de l'habillage
Niveau bac + 3
Diplôme de l'ENSATT parcours costumier option costumier coupeur
Diplôme de l'ENSATT parcours costumier option réalisation et régie de production
Diplôme de scénographie costumes (ESAD Strasbourg)
DN MADE mention mode ou mention spectacle
Niveau bac + 5
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours concepteur costume
]]>A partir de 1895 euros brut mensuel (sur une base de 35 heures hebdo) dans le spectacle. 987 euros par semaine (base de 39 heures) dans le cinéma.
Compagnies, théâtres, opéras, associations culturelles, ateliers fixes... Autant d'employeurs potentiels pour le costumier. Pour un film, par exemple, c'est lui qui réalise les costumes et fournit les vêtements des acteurs. Il habille des chanteurs, danseurs, comédiens, musiciens, mais aussi des présentateurs ou des mannequins.
L'expérience du costumier lui permet d'acquérir une réputation indispensable dans le milieu artistique. Le titre de « costumier-créateur » est réservé au professionnel qui a fait ses preuves et qui est reconnu comme tel. Une consécration qui permet, par exemple, de travailler pour la Comédie française. L'artistique supplante souvent, dans ce cas, la couture qui a lieu dans les ateliers.
Même si le monde du spectacle est un secteur professionnel dynamique, on constate que la durée des contrats des intermittents diminue. Des travaux d'appoint peuvent s'avérer nécessaires pour augmenter leurs revenus. Mais c'est souvent par passion que les costumiers cumulent les activités de couture : robes de soirée, robes de mariée, vêtements... Les occasions d'exploiter leurs compétences dans d'autres univers que le spectacle vivant ou l'audiovisuel ne manquent pas.
]]>La plupart des costumiers sont intermittents du spectacle engagés pour une production. D'autres travaillent à la commande dans leur atelier de confection. Quelques rares salariés exercent dans les grandes structures comme l'Opéra de Paris ou la Comédie française. De bonnes bases en couture ainsi que de la créativité sont indispensables.
2 ans pour préparer le CAP métiers de la mode-vêtement flou. Il est toutefois conseillé de viser un diplôme de niveau bac + 2 au moins.
En un an après un bac + 2, diplôme de l'Ensatt parcours costumier (1 an) ; 3 ans pour le diplôme de scénographie costumes de l'Esad ou le DN MADE mention mode ou mention spectacle ; 5 ans pour le diplôme de concepteur costume de l'Ensatt (entrée à bac + 2).
]]>Une expérience de la gestion de projet auprès de producteurs est nécessaire pour ce spécialiste de l'agro-économie. Doté d'une forte capacité d'écoute et de diplomatie, le développeur rural humanitaire doit comprendre les besoins et les attentes des bénéficiaires du programme et des autorités locales. Comprendre la culture du pays d'accueil implique de s'informer sur ses coutumes et sa hiérarchie sociale.
Devant assurer une mission de conseil et d'appui technique, le développeur rural choisit les bénéficiaires du programme, rédige les fiches de suivi et d'évaluation. Ce gestionnaire de projet veille également au respect des objectifs et des délais, et gère le budget affecté à son activité.
Participer à une mission dans une zone reculée d'Afrique ou d'Asie exige une bonne dose d'adaptabilité et de résistance au stress. Il faut s'acclimater à la vie en équipe, en milieu isolé. Et ne jamais hésiter à mettre le pied à la bêche ou à descendre dans un puits quand cela s'avère nécessaire. Le développeur rural humanitaire doit être organisé et rigoureux, et avoir une bonne capacité d'analyse.
]]>Le développeur rural humanitaire travaille souvent loin de chez lui comme expatrié pour le compte d'une ONG (organisation non gouvernementale), dans un pays où celle-ci assure un programme de post-urgence (après un tsunami ou un tremblement de terre, par exemple) ou de développement. Il est affecté dans une région et est appelé à se déplacer sur différents sites, parfois reculés. Il passe de nombreuses heures sur le terrain et parcourt beaucoup de kilomètres. Il travaille principalement au contact des villageois et des autorités locales, notamment dans le cadre de formations, et collabore parfois avec d'autres expatriés, sur des projets précis.
Les recrutements se font souvent sous statut de volontaire de la solidarité internationale. Le développeur rural humanitaire bénéficie d'une prise en charge du transport, de l'hébergement et des frais de vie sur place, de la couverture sociale et d'une indemnité mensuelle. Certaines ONG (comme Acted et Première Urgence) offrent des postes salariés.
]]>Après une catastrophe ou un conflit, l'économie d'une région ou d'un pays est endommagée ou anéantie. Les ONG (organisations non gouvernementales) mettent alors en oeuvre des programmes d'urgence et de développement. En fonction de sa spécialité de base, le développeur rural humanitaire étudie l'impact des projets à long terme pour relancer la production et la commercialisation.
Le développeur rural humanitaire établit un diagnostic détaillé de la situation : besoins des populations, productions, marchés... Il élabore ensuite une stratégie de développement. Selon le contexte, il applique différents moyens : programmes d'introduction et de multiplication de semences, développement de parcelles maraîchères, création de poulaillers collectifs ou de petits élevages, installation de fermes de pisciculture, amélioration de l'irrigation, etc.
Conduire les populations vers l'autosuffisance alimentaire ne suffit pas. Le développeur rural doit pérenniser l'action en créant des coopératives communautaires, en développant des marchés locaux et des micro-financements... Cela passe également par la formation de cultivateurs et d'éleveurs locaux.
]]>Niveau bac + 2
BTSA développement de l'agriculture des régions chaudes
Niveau bac + 4
Formation de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale de l'Ifaid (Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement)
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agricoles ou d'agronome
Master Gestion des territoires et développement local
Niveau bac + 6
Mastère de l'Institut des régions chaudes de SupAgro Montpellier
]]>Très variable, la rémunération est fonction du niveau de qualification, de responsabilité et est basée sur la grille salariale de l'association.
Le développeur rural humanitaire doit avoir une expérience professionnelle significative. Les ONG (organisations non gouvernementales) qui assurent des programmes de développement rural recrutent des responsables techniques et des experts en agronomie, des vétérinaires, des spécialistes en économie sociale ou en développement, tous expérimentés. Le développement rural représente 5 % des volontaires en mission. Certaines organisations, comme Première Urgence, Acted, ACF (Action contre la faim), l'Association française des volontaires du progrès ou Agronomes et Vétérinaires sans frontières ont une forte implication dans ce domaine.
Les missions durent entre 6 et 12 mois et sont parfois renouvelables. Avec l'expérience, les humanitaires qui ont déjà à leur actif plusieurs missions peuvent évoluer vers des postes de coordination de programmes. Ceux qui souhaitent quitter l'action humanitaire peuvent reprendre une activité en France en tant que conseiller agricole, développeur rural, vétérinaire...
]]>Le développeur rural humanitaire exerce comme volontaire de la solidarité internationale. Il bénéficie d'une prise en charge du transport, de l'hébergement et des frais de vie sur place, de la couverture sociale et d'une indemnité mensuelle. Certaines ONG offrent des postes salariés. Toutes les ONG recrutent des personnes expérimentées : des ingénieurs agricoles et agronomes, ainsi que quelques vétérinaires, des économistes et des sociologues (bac + 5). Des postes d'animateur rural peuvent être accessibles avec un bac + 2.
De bac + 2 (BTSA développement de l'agriculture des régions chaudes) à bac + 3 (formation de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale), bac + 5 (diplôme d'ingénieur agricole ou d'agronom, master gestion des territoires et développement local) et bac + 6 (mastère de l'Institut des régions chaudes).
]]>Pour capter, transporter, amplifier, mixer, enregistrer les sons, l'ingénieur du son utilise du matériel électronique et informatique. Il connaît les caractéristiques physiques du son et maîtrise les technologies qui le restituent sous une forme analogique ou numérique. Capable de s'adapter aux évolutions technologiques, il possède aussi de solides bases en acoustique.
Avoir une bonne oreille et être soi-même musicien sont des prérequis appréciés, voire indispensables pour exercer ce métier, même si le son travaillé n'est pas exclusivement musical. Dans tous les cas, il est impératif d'avoir une culture musicale riche et variée.
Être à l'écoute des artistes, traduire leur demande, y répondre, se faire comprendre d'eux exige de la diplomatie. Par ailleurs, l'ingénieur du son doit pouvoir travailler en équipe avec d'autres professionnels comme les cadreurs, les machinistes ou les régisseurs lumière.
]]>Lorsqu'il travaille dans un lieu qui accueille du public, comme une salle de spectacle, par exemple, l'ingénieur du son se soucie de la sécurité des personnes en garantissant les installations de sonorisation contre les risques électriques ou de chute d'objets. De même, il veille à diffuser un son dont les paramètres sont conformes aux niveaux sonores de diffusion.
Sur un plateau de cinéma, dans les tournées, les festivals, il faut à chaque fois installer et désinstaller le matériel, le charger et le décharger dans des camions. Même aidé par des assistants, l'ingénieur du son ne peut se soustraire à la manipulation de matériels lourds et volumineux. Il peut effectuer de nombreux déplacements ou travailler de façon plus sédentaire dans un studio.
Irrégulier, l'emploi du temps varie en fonction des dates de programmation des spectacles, des tournages et des enregistrements. Souvent mobilisé le week-end, le soir ou tard dans la nuit, l'ingénieur du son doit faire preuve d'adaptabilité et de disponibilité.
]]>L'ingénieur du son choisit les équipements et les techniques à mettre en oeuvre pour réaliser sa prestation. Il étudie l'acoustique du lieu, place les micros, réalise le câblage, paramètre les appareils et procède aux essais. Ses différents matériels doivent être compatibles entre eux. Il enregistre les sons, les diffuse en façade au public et en retour aux artistes qui sont en scène. Pour que les techniciens puissent se parler pendant un spectacle, il peut avoir à élaborer des réseaux d'ordres. Il assure la maintenance du matériel.
L'ingénieur du son règle le volume, la réverbération, la brillance, l'équilibre des voix selon la commande artistique qui lui est faite. Son objectif est de communiquer aux auditeurs une émotion, de faciliter la perception d'un style de musique. Il peut aussi effectuer en studio des mixages, réaliser des effets spéciaux, assembler des séquences sonores.
Quand il dirige une équipe de techniciens, l'ingénieur du son organise le travail, répartit les tâches, prévoit l'équipement nécessaire, le complète si besoin par du matériel de location. Il assure la qualité du son, qu'il soit diffusé ou enregistré.
]]>Attention : accès très sélectif...
Niveau bac + 2
BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers du son
Niveau bac + 3
Licences professionnelles techniques du son et de l'image
Diplôme d'études supérieures des techniques du son, options sonorisation ; son audiovisuel ; son musical de l'ESRA Paris et Rennes
Diplôme de l'Institut supérieur des techniques du son (ISTS) à Nice
Diplôme national des métiers d'art et du design (DN MADE) mention spectacle (spécialité régie son)
Niveau bac + 5
Diplôme supérieur des métiers du son du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD)
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours concepteur son (Ensatt) à Lyon
Diplôme de l'École nationale supérieure Louis-Lumière section son à Noisy-le-Grand
Diplôme de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (Fémis) spécialisation son, à Paris
Masters image et son
]]>1440 euros brut pour 1 semaine de 35 heures. 2344 euros brut pour 1 CDI.
L'ingénieur du son peut évoluer au sein du spectacle vivant, qui a la particularité d'être exécuté en direct devant un public et qui réunit des disciplines aussi diverses que le cirque, la danse, le théâtre ou la musique. Le cinéma offre des conditions de travail différentes avec des tournages qui peuvent se dérouler dans des environnements complexes, voire insolites, bien loin en tout cas de l'ambiance feutrée d'un studio de production audiovisuelle.
Les employeurs potentiels ne manquent pas. Parmi eux, on trouve des sociétés de production pour le cinéma, la musique, l'audiovisuel, le spectacle vivant, et aussi des artistes musiciens ou des sociétés de loisirs comme des villages vacances.
Travaillant sur commande, autour d'un projet, sur des périodes courtes et intenses, le secteur du spectacle vivant comme celui de l'audiovisuel ont souvent recours, pour des raisons de souplesse d'organisation, à des intermittents du spectacle. L'ingénieur du son doit donc savoir " se vendre " quand il répond à un appel d'offres. Des emplois plus durables existent cependant, sous la forme de CDD (contrats de travail à durée déterminée) ou de CDI (contrats de travail à durée indéterminée), voire des postes de fonctionnaires au sein des collectivités territoriales.
]]>Ses collaborateurs ? Des techniciens, des perchmen, des opérateurs. Si son emploi du temps peut comporter des périodes intenses suivies d'accalmies, son activité reste fortement liée à la programmation artistique et aux commandes de productions cinématographiques ou audio- visuelles.
Beaucoup d'ingénieurs du son travaillent avec le statut d'intermittent du spectacle. Ils ont généralement acquis une expérience en tant qu'assistants. Ils se sont fréquemment éduqué l'oreille en jouant d'un instrument de musique.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers du son, premier niveau d'accès à cette profession ; 3 ans pour le DN MADE (diplôme national des métiers d'art et du design) mention spectacle ; 3 à 5 ans pour un diplôme d'école spécialisée ou universitaire.
]]>Quand la salle d'attente déborde, l'urgentiste doit rester serein pour gérer les priorités, faire les gestes indispensables et poser les bons diagnostics. Son sens de l'observation, son écoute et ses connaissances médicales larges lui permettent de travailler efficacement et de prendre les bonnes décisions. La résistance physique et nerveuse est indispensable.
L'urgentiste doit communiquer efficacement avec son équipe mais elle ou il doit aussi rassurer les patients et leurs familles. Ils doivent se sentir pris en charge même si la situation dans le service est difficile. L'urgentiste doit cependant garder une certaine distance pour ne pas se laisser submerger par ses émotions face à certaines situations délicates.
Gardes de 24 heures et semaines à rallonge, situations de crises, services saturés, manque de lits... les médecins urgentistes doivent savoir travailler dans un contexte difficile, sans que cela nuise aux patients. Ils font preuve d'une grande disponibilité pour respecter leur serment et portent la même assistance à tous les publics.
]]>Blouse et chaussures blanches, stéthoscope autour du cou, dossier en main, les urgentistes travaillent le plus souvent aux urgences d'un hôpital public, qui concentre 77 % des structures d'urgence. Les cliniques habilitées, les ONG (organisations non gouvernementales) et les structures privées (SOS médecins ou Médecins sans frontières) les emploient également. Spécialisés sur l'écoute, le conseil et l'assistance téléphonique : ils sont alors appelés médecins régulateurs et prennent notamment la décision d'envoyer une équipe chez le patient.
Les urgentistes sont entourés de collègues et de médecins spécialistes à qui ils peuvent demander conseils. Ils travaillent aussi avec des chirurgiens, et gèrent une équipe composée d'internes, d'infirmiers et d'aides-soignants. Ils ont également des interactions avec les ambulanciers, les cadres hospitaliers et les personnels administratifs de l'hôpital.
L'urgentiste doit agir vite tout en prenant les bonnes décisions et en gérant les priorités. La rapidité et la justesse de son diagnostic sont déterminants, c'est dire la responsabilité qui repose sur ses épaules ! Les services d'urgence fonctionnent jour et nuit. Les gardes de 12 ou 24 heures y compris les week-end et jours fériés s'enchaînent, ainsi que les semaines de 40 ou 48 heures.
]]>La ou le médecin urgentiste gère des situations médicales d'urgence. Elle ou il examine le patient, évalue la gravité de chaque cas et pose un diagnostic. Le cas échéant, il faut restaurer ou stabiliser les fonctions vitales, exercer des gestes techniques (intubation, réduction de fracture, échographie, drainage...), soulager la douleur et décider des soins à apporter. L'urgentiste suit plusieurs patients qui peuvent rester un temps en observation dans son service
Les médecins urgentistes doivent être prêts à gérer tous les cas : brûlure, cassure, détresse respiratoire ou psychologique... Pour cela, ils interrogent le patient et/ou sa famille, rassurent et orientent vers le bon service une fois les premiers soins apportés. Ils passent du temps au téléphone pour trouver un service qui pourra accueillir leurs patients, s'attellent au travail administratif quotidien, participent à des réunions et à des formations, etc.
Certains urgentistes se rendent auprès des malades ou blessés avec le Smur (service mobile d'urgence et de réanimation) lors d'accidents de la route, de malaise cardiaque ou d'AVC (accident vasculaire cérébral) à domicile, etc. Ils peuvent aussi exercer dans une zone de conflits, pays en voie de développement, etc.
]]>Niveau bac + 10
DE (diplôme d'État) docteur en médecine + diplôme d'études spécialisées en médecine d'urgence
]]>À partir de 4565 euros brut par mois pour les praticiens hospitaliers (hors primes et gardes).
En 2019 (derniers chiffres), on comptait 697 structures d'urgences dans 629 établissements de santé, 100 Samu (services d'aide médicale d'urgence) et 387 Smur (services mobiles d'urgence et de réanimation). Tous ont besoin d'urgentistes. On connaît les problèmes de recrutement de médecins en France, cela n'épargne pas les urgentistes qui sont très recherchés.
Les urgentistes peuvent se spécialiser, par exemple en pédiatrie, cardiologie, anesthésie-réanimation, sur les personnes âgées, etc. Ils peuvent aussi privilégier les interventions extérieures type Smur ou, au contraire, être plus sédentaires en devant médecins régulateurs au sein d'une antenne Samu.
En général, les jeunes urgentistes commencent leur carrière à l'hôpital avec le statut d'assistant des hôpitaux, pour une durée de 1 à 6 ans maximum. Ils peuvent ensuite être recrutés par le directeur de l'établissement et sur proposition de leur chef de service en tant que PHC (praticiens hospitaliers contractuels), pour une durée variant de 6 mois, renouvelables jusqu'à 3 ans. Il est ensuite possible de passer le concours national de praticien hospitalier qui permet d'être titularisé/e et d'exercer une activité libérale en parallèle, au bout d'un an. Ils peuvent également choisir la voie hospitalo-universitaire qui comprend des missions d'enseignement et de recherche.
]]>10 ans d'études au minimum pour obtenir le DE (diplôme d'État) docteur en médecine + diplôme spécialisé en médecine d'urgence.
]]>L'ingénieur en fonderie doit maîtriser les principaux procédés de mise en forme des métaux. Cela nécessite des connaissances en structure de la matière, thermodynamique, génie des procédés, métallurgie... Il connaît aussi les procédés d'analyse des métaux en laboratoires, les logiciels utilisés en CAO (Katia V...). Pour exercer ses fonctions, l'ingénieur doit également avoir des capacités d'analyse et de synthèse, et être capable de déterminer les contrôles à effectuer (résistance des matériaux...).
Il est également amené à diriger des équipes, qu'il travaille en bureau d'études, des méthodes ou en atelier de production... Il lui faut donc posséder le sens de la communication et une bonne maîtrise de l'anglais.
]]>L'ingénieur en fonderie exerce en bureau d'études ou des méthodes, sur les lieux de production ou encore en laboratoire. Il intervient sur des pièces de différentes tailles. Pour se protéger et éviter tout risque d'accident, il porte des vêtements adaptés (masque, lunettes, combinaison ignifugée...).
Ses activités l'amènent parfois à effectuer des déplacements plus ou moins éloignés de chez lui. Il peut aussi se rendre à l'étranger.
]]>Pièces de moteur d'automobile ou d'avion, canalisations ou radiateur, toutes les pièces composant un objet en métal doivent être créées par moulage ou forgeage. Cela nécessite de fondre le métal ou les alliages. De la conception à la finition, l'ingénieur en fonderie participe à toutes les étapes de la fabrication de ces pièces métalliques.
Pour les créer, il utilise des logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur), de calcul ou de simulation. À partir du cahier des charges du produit à réaliser, il établit des propositions chiffrées, définit les procédés et moyens de production qu'il organise et met en oeuvre. Il dirige les équipes chargées de la production.
Il réceptionne le métal (acier, aluminium, bronze, titane...) sous forme de lingots, de barres ou de pièces récupérées, puis procède à sa fusion. Il doit parfois effectuer des corrections pour obtenir la bonne composition chimique. Une fois fondu, le métal est versé dans des moules (métalliques ou en sable) ou des outillages métalliques. Après refroidissement et nettoyage de la pièce, il vérifie sa conformité avant l'expédition au client. Lorsqu'il forge une pièce de métal, il la déforme à chaud ou à froid pour obtenir la forme qu'il recherche.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master sciences et génie des matériaux
]]>2833 euros brut par mois.
L'ingénieur en fonderie exerce dans de nombreux domaines : transports, énergie, pompes et robinetterie, bâtiment et travaux publics, construction navale, construction mécanique et outillages, énergie, études et conseil... Environ 10 % des professionnels choisissent d'exercer dans une forge ; la grande majorité évolue dans des entreprises de fonderie.
Le secteur de la fonderie compte 410 établissements. Professionnel très recherché, l'ingénieur en fonderie peut évoluer et devenir directeur de production, directeur d'usine, ou s'orienter vers des fonctions transversales de responsable qualité, sécurité, environnement.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur de l'École supérieure de fonderie et de forge ou master en sciences et génie des matériaux.
]]>Pour agir concrètement dans le quotidien des personnes en difficulté, le CESF possède des compétences techniques et pratiques diversifiées dans différents domaines comme l'habitat, le logement, la santé, la vie sociale et culturelle...
Côtoyant la précarité et parfois confronté à l'agressivité, le CESF doit être doté d'un solide équilibre psychologique et d'un optimisme fort. Indispensables aussi pour exercer le métier : le sens du contact et de l'écoute, le sens de l'aide, la diplomatie. Ainsi qu'une bonne aisance en public pour animer les réunions.
Dans le cadre de la politique définie par son service, le conseiller dispose d'une certaine autonomie dans l'organisation de son travail. Sa mission l'amène cependant à intervenir fréquemment en soirée et le week-end. Multipliant les partenariats avec d'autres professionnels, il doit posséder des aptitudes au travail en équipe.
]]>Dans le secteur public, le CESF exerce dans les services sociaux des collectivités locales (communes, départements) ou des entreprises d'État (EDF, SNCF...), les caisses d'allocations familiales, les offices d'HLM, le planning familial, les hôpitaux, etc. Dans le secteur privé, il peut travailler en libéral ou dans des associations, des maisons de retraite, des foyers de jeunes travailleurs...
Le CESF se déplace à domicile ou reçoit le public dans le cadre de ses permanences. Il organise aussi des actions collectives. Ses activités le conduisent à collaborer avec de nombreux partenaires comme des élus locaux, des associations, des entreprises ou d'autres travailleurs sociaux. Avec les assistants de service social, par exemple, il fait le point sur les situations suivies en commun, confronte les informations, définit les urgences.
]]>Dans le cadre de sa mission, le CESF (conseiller en économie sociale et familiale) poursuit un objectif principal : lutter contre l'exclusion sociale en favorisant l'autonomie et la socialisation des personnes ou des familles en difficulté. C'est un acteur du développement social en milieu urbain ou rural. Il intervient auprès de différents publics : bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), personnes handicapées, gens du voyage, femmes isolées... Il est amené à dispenser information et formation dans tous les domaines de la vie quotidienne : budget, cuisine...
L'organisation d'actions collectives constitue une part importante de son activité. Il peut par exemple mettre en place un système d'aide aux devoirs ou organiser des rencontres à thème pour encourager les contacts entre des personnes isolées du même quartier. Il organise des stages d'alphabétisation ou d'insertion professionnelle, en lien avec d'autres intervenants de l'insertion.
]]>Diplôme d'Etat de conseiller en économie sociale familiale
]]>Smic
Services sociaux, caisses d'allocations familiales, entreprises privées, associations d'aide aux personnes âgées, établissements d'accueil mères/enfants... des structures variées (services et institutions à caractère social) emploient les 10 000 CESF actuellement en exercice.
Insertion aisée
Chaque année, les quelque 600 diplômés s'insèrent facilement dans la vie professionnelle. À 95 % féminins, les CESF travaillent en majorité dans le secteur privé (60 %), puis dans la fonction publique (40 %). Les fonctions publiques hospitalière et territoriale proposent chacune un concours sur titre : conseiller en économie sociale et familiale pour la première ; assistant socio-éducatif pour la seconde.
Le CESF peut accéder à des postes à responsabilité en suivant des formations préparatoires aux fonctions d'encadrement : DEIS (diplôme d'État d'ingénierie sociale), CAFERUIS (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsabilité d'unité d'intervention sociale), CAFDES (certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale)... Après 4 à 6 ans de services, il peut se présenter aux concours internes de directeur d'établissement sanitaire et social.
]]>Implanté dans un quartier, ce travailleur social reçoit le public pour des conseils individuels. Il peut organiser des séances collectives de bricolage, animer des réunions « consommateurs » autour de l'achat d'un appareil ménager, programmer des stages d'insertion pour chômeurs. Autant d'actions qui favorisent l'autonomie et la socialisation des personnes en difficulté. Emplois dans les établissements collectifs (hôpitaux, foyers), les organismes sociaux ou éducatifs, les associations et les collectivités.
3 ans pour obtenir le DECESF (diplôme d'État de conseiller en économie sociale familiale) obligatoire pour exercer. Il se prépare en 1 an après le BTS économie sociale et familiale.
]]>Pour vérifier la conformité aux normes de qualité, l'auditeur maîtrise les concepts et les outils qualité ainsi que les normes internationales relatives à son secteur. C'est aussi un spécialiste des techniques d'audit.
De par son activité, ce professionnel est amené à prendre connaissance d'informations sensibles, voire confidentielles, concernant une entreprise. Il doit donc faire preuve d'honnêteté et de discrétion.
Autonome dans son travail, à l'écoute des autres, il possède un bon esprit d'analyse et de synthèse. Pour réaliser un audit dans de bonnes conditions, tact et neutralité doivent aussi faire partie de ses qualités.
]]>L'auditeur qualité exerce dans différents secteurs (agricole, agroalimentaire, chimique, pharmaceutique, cosmétique, peintures...), tous contraints par la réglementation. Quand il n'est pas dans son bureau, il se rend sur les lieux de production (usines, ateliers, laboratoires...) pour observer et analyser le fonctionnement de l'entreprise, identifier les problèmes, en déterminer les causes et proposer des solutions.
Il travaille en relation constante avec les professionnels des différents services de l'entreprise (opérateurs, techniciens ou ingénieurs, managers...). Il effectue de nombreux déplacements, notamment pour se rendre sur les sites de production. Ses horaires peuvent être très flexibles.
]]>L'auditeur qualité vérifie que les moyens employés répondent bien aux normes de qualité en vigueur. Il peut réaliser des audits internes à l'entreprise ou externes lorsqu'il exerce en cabinet. Un audit qualité peut porter sur un produit ou un processus de fabrication mais, généralement, il concerne un système de management de qualité, services compris (formation des intervenants).
Travaillant à partir de documents de référence, il se rend sur les différents sites de l'entreprise pour interroger les personnels et les managers à propos de l'organisation de la production, des méthodes de travail, du respect des différentes étapes de fabrication... Après analyse des données, il met en évidence les anomalies et les points forts, à partir desquels il établit une grille d'audit constituée de questions destinées à évaluer la conformité. Il consigne ses résultats dans un rapport et propose un plan d'action en cas de dysfonctionnements.
L'auditeur qualité doit agir avec tact et discrétion, et expliquer le but de son intervention (trouver des solutions, améliorer la qualité, réduire les risques...). Il lui faut aussi chercher les informations sur le terrain, parfois loin de chez lui, voire à l'étranger.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en management de la qualité, qualité et certification, qualité et management des performances, contrôle et assurance qualité, méthodes de validation...
]]>En dehors des entreprises industrielles, l'auditeur qualité peut exercer dans des laboratoires d'analyses, d'essais ou de contrôle, ou encore dans le secteur pharmaceutique. Il peut également faire partie d'un organisme certificateur (Afnor, bureau Veritas...) ou d'un cabinet de consultants.
Dans les grandes entreprises ou les grands laboratoires, l'auditeur qualité est rattaché à un service qualité qui emploie parfois plusieurs auditeurs. Ces derniers sont sollicités par des entreprises qui doivent posséder une certification précise avant de signer des contrats avec des clients (c'est le cas, par exemple, dans le secteur aéronautique).
Il est nécessaire d'avoir quelques années d'expérience dans l'industrie avant d'accéder à un poste d'auditeur qualité. Ainsi, pour auditer les procédures de fabrication, être passé par un service de maintenance est un plus apprécié.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en management de la qualité, qualité et certification, qualité et management des performances, contrôle et assurance qualité, méthodes de validation....
]]>Le gestionnaire de contrats informatiques est un cadre expérimenté aux compétences larges. Il doit allier des connaissances en contrôle de gestion et mécanique budgétaire à de solides connaissances juridiques et techniques dans le domaine de l'informatique. Il doit conserver ses connaissances avec une veille lui permettant de connaître les acteurs et les produits du marché sur lequel il travaille.
En situation de crise, ce professionnel doit être capable de mettre clients et fournisseurs autour d'une table, pour tenter de résoudre les problèmes dans l'intérêt de chacun.
Bon négociateur, le gestionnaire de contrats informatiques doit faire preuve d'initiative et de créativité dans son métier. Ses capacités d'analyse et de synthèse sont particulièrement appréciées lors des réunions pendant lesquelles il doit également déployer son pouvoir de conviction.
]]>Le gestionnaire de contrats informatiques est sédentaire. Pour autant, il doit régulièrement aller à la rencontre de ses collègues et, parfois, des fournisseurs ou prestataires de services, surtout en cas de problème.
En interne, il travaille sous la direction du gestionnaire de service ou du responsable des opérations. Il doit également communiquer avec l'architecte technique ou le concepteur-développeur pour bien comprendre la nature des besoins et du contrat à mettre en place. Il travaille aussi avec le juriste d'entreprise et l'auditeur interne.
]]>Les missions du gestionnaire de contrats informatiques peuvent grandement varier en fonction de l'entreprise et de l'expérience dans le poste. A minima, il veille à la conformité et au renouvellement des contrats de licences informatiques. Plus souvent, il est responsable de toute la chaîne de vie des contrats avec les fournisseurs et les prestataires extérieurs à l'entreprise.
Le gestionnaire de contrats informatiques peut être impliqué dès la recherche de la prestation, celle qui répondra au mieux aux besoins de son entreprise. Il participe alors à la rédaction du cahier des charges et se documente sur les prestataires potentiels. S'il n'intervient pas nécessairement dans le choix final, il est souvent amené à piloter la procédure de mise en compétition. Une fois le prestataire choisi, il rédige le cadre conventionnel : objectifs, contraintes, planning, etc.
Enfin, il s'assure de la bonne réalisation du contrat en effectuant des contrôles réguliers et, si besoin, il déclenche des actions correctives. Il peut aussi être amené à faire évoluer le contrat s'il s'aperçoit que de nouveaux besoins sont apparus. Il suit donc les relations entreprise/fournisseurs de près, du début à la fin.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec une spécialité informatique ; master universitaire mention informatique, mention MIAGE, ou dans le domaine de l'audit et du contrôle (domaine gestion et comptabilité)
Diplôme d'école supérieur de commerce et de gestion
]]>Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et de l'expérience du candidat.
Les recrutements des gestionnaires de contrats informatiques sont en forte progression, en France et en Europe. Les ESN (entreprises de services du numérique) sont leurs principaux employeurs, mais on voit également de plus en plus de sociétés, spécialisées dans la gestion de contrats externalisée, qui s'adressent aux PME (petites et moyennes entreprises) n'ayant pas forcément les moyens d'embaucher un gestionnaire à plein temps. Bien sûr, les grandes entreprises recrutent également.
Le métier est le plus souvent accessible après quelques années d'expérience. Par exemple, en tant que consultant (le plus souvent), mais aussi ingénieur, chef de projet, contrôleur de gestion, commercial...
En début de carrière, le gestionnaire de contrats informatiques gère des contrats peu stratégiques pour l'entreprise en termes de chiffre d'affaires ou de difficultés. Petit à petit, il prend en charge davantage de contrats et aux enjeux plus importants. Le poste de gestionnaire de contrats informatiques peut conduire à celui de responsable des opérations, de gestionnaire fournisseurs ou achats...
]]>Bac + 5 (diplôme d'école de commerce, diplôme d'ingénieur, master universitaire).
]]>De parfaites connaissances en résistance des matériaux, en thermodynamique et dans les techniques d'automatismes sont indispensables. Mais il est aussi nécessaire de maîtriser les outils informatiques et les différents logiciels spécialisés de calcul, de CAO/DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
L'ingénieur en mécanique doit conjuguer compétences techniques et aptitudes à la communication et au management pour gérer équipe et projet. L'ingénieur de fabrication, par exemple, est en relation avec de multiples interlocuteurs pour atteindre les objectifs fixés en termes de coûts, qualité et délais.
Lorsqu'il dirige un projet, l'ingénieur en mécanique doit prendre en compte divers aspects, puis opter pour une solution. De ses choix dépend la réussite d'une commande ou d'un contrat. En tant que responsable de fabrication, il lui faut prendre des décisions dans l'urgence, mais sans jamais céder au stress.
]]>L'ingénieur en mécanique travaille généralement dans une grande entreprise (un constructeur automobile, par exemple) et sur des projets importants (mise au point d'une ligne de fabrication de moteurs). Dans les PME (petites et moyennes entreprises), il occupe fréquemment le poste d'adjoint technique, un emploi polyvalent qui regroupe les activités d'études, de méthodes et d'organisation de la production.
Que ce soit en bureau d'études (pour définir l'architecture d'un produit) ou dans un service des méthodes (pour concevoir une nouvelle ligne de machines-outils plus ou moins robotisées), l'ingénieur travaille presque toujours en équipe, en raison de la complexité des process de fabrication.
S'il passe une grande partie de son temps dans l'entreprise (services de recherche, d'essai ou de contrôle, bureau d'études ou site de production), il peut aussi se rendre chez les clients pour lesquels il conçoit des produits ou du matériel.
]]>Au service études et développement, l'ingénieur en mécanique conçoit l'architecture d'ensemble d'un produit, choisit les solutions techniques et procède à des simulations numériques sur ordinateur, pour soumettre les pièces à différentes contraintes. À partir de ces calculs théoriques, il déduit les caractéristiques de chaque élément : dimensions, résistance des matériaux... Il vérifie ensuite que le prototype est conforme aux performances attendues et indique, le cas échéant, les corrections à apporter.
Au service des méthodes, l'ingénieur en mécanique détermine les moyens nécessaires à la production. Partant de la série d'opérations à exécuter, il choisit les machines et leurs outillages. Il peut également définir l'architecture d'une nouvelle ligne de fabrication ou modifier l'organisation d'un lieu de production. À la fabrication, il est responsable du bon fonctionnement d'un atelier, apportant conseils et assistance technique aux équipes.
Responsable de la maintenance, ce professionnel veille au bon fonctionnement et à l'amélioration d'un parc de machines. Grâce à ses compétences techniques et commerciales, il vend des équipements professionnels aux entreprises et les adapte aux besoins spécifiques des clients.
]]>Les diplômes universitaires de niveau bac + 5 sont aussi appréciés par les entreprises. Bien que n'ayant pas le titre d'ingénieur, les titulaires d'un master peuvent occuper des fonctions équivalentes en recherche appliquée, études-développement ou méthodes-industrialisation.
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mention mécanique
]]>De 2500 à 3000 euros brut par mois selon le chiffre d'affaires et la taille de l'entreprise.
Automobile, aéronautique, armement, construction navale, mécanique, métallurgie, énergie : tous ces secteurs font appel à des ingénieurs en mécanique. Autres recruteurs potentiels : les cabinets d'études techniques, les sociétés d'ingénierie, de transport et de maintenance industrielle.
50 % des ingénieurs en mécanique commencent leur carrière en bureau d'études. Les postes d'ingénieur de fabrication ou de chef de projet demandent plusieurs années d'expérience. Quant à la fonction de technico-commercial, un complément de formation s'impose.
Les entreprises appartenant aux branches de la mécanique et de la transformation des métaux sont majoritairement implantées dans les régions Ile-de-France et Rhône-Alpes.
]]>En bureau d'études, l'ingénieur en mécanique participe à la création de nouveaux produits ou à l'amélioration de produits existants. Sur l'écran de son ordinateur, il peut concevoir une aile d'avion, un train d'atterrissage ou la forme d'un élément de carrosserie et en détermine les contraintes subies par le système mécanique (température, résistance de l'air, frottements) et en déduit les caractéristiques de chaque élément. Ce travail nécessite de nombreux calculs réalisés à l'aide de logiciels spécialisés.
Dans une société d'ingénierie, l'ingénieur en mécanique conçoit les équipements utilisés par les entreprises industrielles. Il définit alors l'architecture des machines automatisées qui fabriquent des moteurs ou assemblent des carrosseries. Puis, il supervise leur installation. Responsable d'une unité de production, il veille au bon fonctionnement des ateliers, assure le respect de la qualité et des délais, aide à résoudre différents problèmes techniques, et améliore l'organisation des postes de travail.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master en mécanique.
]]>Ce travail demande de réelles compétences physiques. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle un test d'aptitude physique est obligatoire pour accéder à ce métier. En effet, les conditions de travail du pilote sont parfois stressantes du fait des horaires et des lieux de vol. Le pilote doit faire preuve d'endurance, car il peut rester assis de longues périodes, ce qui peut entraîner une fatigue importante. Des visites médicales régulières sont organisées avec un bilan complet tous les 2 ans pour les gendarmes pilotes.
Le pilote d'hélicoptère a la vie des personnes qu'il transporte entre ses mains. Il doit par conséquent faire preuve de prudence. Tous les risques qu'il prend sont calculés. Tout au long du vol, il doit faire preuve de vigilance et de sang-froid en cas d'imprévu.
Avant même de décoller, le pilote d'hélicoptère est déjà dans son vol. Comme il est garant de la sécurité de ses passagers et du bon déroulement de la mission, rien n'est laissé au hasard. Le pilote prépare son trajet grâce aux cartes aéronautiques et il consulte la météo.
]]>Le pilotage dépend des contraintes météorologiques (grand vent, pluie, températures basses, visibilité réduite...) qui obligent parfois le pilote d'hélicoptère à travailler durant des plages horaires assez larges et avec des horaires d'astreinte.
Ce métier n'est pas sans danger, car les pilotes doivent souvent manoeuvrer dans des endroits à risques, notamment lorsqu'ils sont appelés à réaliser des missions de sauvetage. Ils peuvent voler en milieu montagnard ou forestier. Les vols de nuit sont également dangereux et l'équipement nécessaire assez lourd (lunettes à vision nocturne qui pèsent sur les cervicales).
]]>Le pilote d'hélicoptère transporte des passagers en garantissant leur sécurité. Il est également en charge des liaisons radio et est à l'affût de la moindre anomalie ou panne d'appareil. Avant tout départ, il prépare son plan de vol : traçage, vérification du carburant, contrôle de la météo... Il doit également être capable de poser son appareil n'importe où, voler à basse altitude ou en milieu montagneux.
Quand il ne travaille pas dans le civil, le pilote d'hélicoptère est affecté au sein de l'armée (de terre, de l'air ou dans la Marine) où il effectue des missions de combat, de reconnaissance, de transport de troupes, d'appui aux combattants évoluant sur le sol.
Au sein de la Gendarmerie nationale ou de la Sécurité civile, le pilote peut porter assistance aux personnes. La mission de police judiciaire concerne les arrestations de malfaiteurs, les renseignements pour la préparation d'une mission future pour les troupes au sol, ou la reconstitution des circonstances d'un accident de la route. La mission de police administrative consiste notamment en la prévention au niveau de la police de la route.
]]>Pour exercer dans l'une des 3 armées ou la gendarmerie, la filière d'officier sous contrat pilote est ouverte aux titulaires au minimum d'un bac. Le recrutement des pilotes se fait à la fois sur l'aptitude médicale, sur la réussite aux tests psychotechniques et sur un entretien psychologique et de motivation. Une fois ces tests réussis, les élèves suivent une formation dispensée par les écoles de l'aviation de l'armée de terre (ALAT). Pour être gendarme pilote, le candidat doit effectuer 2 autres journées de tests, d'entretiens psychologique et de motivation afin de déterminer son profil. La formation dure 24 mois (16 mois en école et 2 mois de stage) avec 50 heures de vol à valider.
Pour exercer une activité rémunérée dans le transport aérien commercial ainsi que dans le travail aérien, le candidat doit obtenir la licence de pilote privé d'hélicoptère et la licence de pilote professionnel d'hélicoptère assurée par des écoles de pilotage privées. Pour les formations dans le domaine civil, il faut prévoir un budget de 30 000 euros au minimum.
Niveau bac
Épreuves de sous-officier sous contrat de pilote après une formation spécifique
]]>2500 euros brut par mois en début de carrière dans la gendarmerie.
La formation pour devenir pilote d'hélicoptère est très onéreuse puisqu'elle coûte environ 150 000 €. Cela explique que la plupart des pilotes professionnels sont issus de l'armée. En échange du financement de sa formation, le pilote d'hélicoptère s'engage, par exemple, à rester 8 ans gendarme.
La reconversion des pilotes militaires se fait souvent dans le secteur civil, ce qui leur permet de travailler dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme, etc.
]]>Lorsqu'il ne vole pas, le pilote d'hélicoptère occupe une autre fonction : les transmissions, par exemple. Il est également chargé de l'instruction des militaires du rang. Beaucoup de sang-froid et de ténacité sont nécessaires pour exercer ce métier qui existe également dans la marine et la gendarmerie. L'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) est cependant le principal employeur.
Les risques de ce métier sont réels : manoeuvres dans des lieux accidentés et difficiles d'accès, conditions météorologiques délicates, travail en horaires décalés, etc.
Bac et moins de 29 ans + épreuves pour devenir officier sous contrat pilote après une formation spécifique.
Pour intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr sur concours en vue de devenir officier et formation spécifique.
]]>Le psychologue de l'Education nationale spécialisé dans l'éducation, le développement et le conseil en orientation scolaire et professionnelle travaille avec des jeunes, des parents inquiets et perdus face à la complexité de l'offre de formations, du système éducatif. Pour les accompagner efficacement, il doit posséder une connaissance approfondie du système éducatif, des métiers et de leurs débouchés. Il s'intéresse également à la vie économique et sociale, et suit de très près l'évolution du monde professionnel.
Formé aux techniques de l'entretien, ce psychologue doit faire preuve de qualités relationnelles et d'esprit d'ouverture. Grâce à ses capacités d'analyse et de synthèse, il apporte une réponse adaptée à la situation et au profil du jeune.
Il anime régulièrement des séances d'information pour les élèves et leurs parents, mais aussi des réunions de travail avec les enseignants pour concevoir des activités pédagogiques.
Travaillant sur différents sites et en lien avec de nombreux interlocuteurs, il programme ses interventions et organise son emploi du temps en fonction des demandes.
]]>Le psychologue de l'Éducation nationale spécialisé en éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle exerce en CIO (centre d'information et d'orientation) et en établissement scolaire. Il partage son temps entre le CIO et les établissements scolaires qui lui sont confiés. Selon le secteur géographique couvert par le CIO, ses déplacements peuvent être de plusieurs dizaines de kilomètres.
À raison de 2 à 5 établissements scolaires, ce psychologue suit, en moyenne, 1 500 élèves par an.
Il peut également exercer au sein du SAIO (service académique d'information et d'orientation) d'un rectorat ou dans un service d'information et d'orientation à l'université.
Il participe, par ailleurs, à des salons professionnels sur l'orientation, les métiers, l'apprentissage.
Ce psychologue est placé sous l'autorité du directeur du CIO ou du chef de l'établissement dans lequel il a été affecté. Il mène des entretiens individuels, mais travaille aussi en groupe avec les élèves et en équipe au sein des établissements scolaires. Dans un SAIO, il réalise des bilans statistiques d'orientation.
]]>Le psychologue de l'Éducation nationale, spécialisé dans l'éducation, le développement et le conseil en orientation scolaire et professionnelle informe les publics (jeunes scolarisés, élèves en situation de handicap ou en difficultés, élèves non-francophones...) sur les métiers et les formations. Il guide les élèves dans la construction de leur parcours de formation et d'insertion professionnelle. Il participe à des actions de prévention contre l'échec scolaire. Au sein de l'établissement scolaire, il anime des séances collectives d'information sur le système éducatif.
Le psychologue reçoit en entretien les jeunes, analyse leurs demandes, les aide à mieux cerner leurs envies de formation et à se projeter dans l'avenir pour une meilleure insertion professionnelle. Il utilise parfois des tests de motivation, d'aptitudes ou de personnalité, et leur fournit de la documentation (brochures, adresses de sites Internet...) pour élargir leurs perspectives.
Réunions avec les professeurs principaux, le CPE (conseiller principal d'éducation), le principal ou le proviseur (pour élaborer le volet orientation du projet d'établissement), participation aux conseils de classe... Autant d'occasions pour ce psychologue de travailler en collaboration avec les différents acteurs de la vie scolaire.
]]>Niveau bac + 5
Master de psychologie
]]>2371 euros brut par mois.
Le concours de recrutement pour devenir psychologue de l'Education nationale est un concours national. Il existe deux spécialités dans le concours dont la spécialité "éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle".
Ce psychologue est un fonctionnaire de catégorie A. Après plusieurs années d'ancienneté, il peut accéder au poste de directeur de CIO. Il assumera alors des fonctions de pilotage de projet et de budget, de gestion des ressources humaines et d'encadrement d'équipe, d'expertise, de représentation...
Il peut également passer les concours internes de l'Éducation nationale afin de devenir chef d'établissement ou inspecteur de l'Éducation nationale chargé de l'information et de l'orientation.
]]>Sa mission : contribuer à créer les conditions d'un équilibre psychologique pour favoriser leur réussite et leur investissement scolaire.
Au sein des centres d'information et d'orientation (CIO) et des établissements scolaires qui relèvent du secteur du CIO, il accompagne, informe et conseille les élèves, les étudiants (et leurs familles) dans l'élaboration de leurs projets scolaires, universitaires et professionnels, notamment dans le cadre du conseil en orientation.
Membre de l'équipe pédagogique, le psy-EN participe à l'élaboration du volet orientation du projet d'établissement et contribue à la réflexion sur les effets des procédures d'information, d'orientation et d'affectation.
Il participe aussi à l'élaboration de parcours de réussite des élèves en les aidant à prendre conscience des enjeux de leur formation, et à s'orienter vers une qualification visant leur insertion socioprofessionnelle.
Avec les équipes éducatives, il participe à la conception et à la mise en oeuvre d'actions pour permettre aux élèves d'accéder aux informations sur les formations et les métiers (ainsi que sur l'évolution de leurs représentations) et de se les approprier.
Il effectue ses missions en recourant aux outils et aux méthodes adaptés aux besoins des élèves et des étudiants (entretiens, observations, bilans psychologiques). Il conduit des actions de prévention des difficultés et des risques de désinvestissement et décrochage scolaires et contribue à l'élaboration et au suivi des plans d'accompagnement personnalisés et des projets personnalisés de scolarisation.
Enfin, il porte une attention particulière aux élèves en difficulté, en situation de handicap ou donnant des signes de souffrance psychologique.
5 ans pour obtenir un master en psychologie et réussir le concours de psychologue de l'Éducation nationale dans la spécialité éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle accessible en M2 (bac + 5).
]]>Expert en matière de conception et de modélisation (cartographie, modélisation de flux de données), de matériels et d'applications (CRM, BI, ERP, workflow...), l'architecte des SI maîtrise également les normes et méthodes de développement. Pour se maintenir au top, il assure une veille technologique permanente de son secteur.
Bon sens relationnel et fibre pédagogique sont indispensables à l'architecte des SI qui a besoin de comprendre les besoins de chacun pour réussir sa mission. Par ailleurs, il doit être capable d'expliquer clairement son projet à des non-spécialistes (par exemple, les nouvelles procédures que son plan peut engendrer), et se montrer persuasif pour remporter leur adhésion. Rigoureux et organisé, il est également réactif et doit être disponible pour ses nombreux interlocuteurs.
Sa vision globale et synthétique des systèmes d'information ainsi que sa bonne connaissance des métiers de l'entreprise lui permettent de mener à bien sa mission. Il doit aussi être capable d'anticiper les changements, et parler l'anglais couramment. Des qualités rédactionnelles sont enfin nécessaires pour rédiger les rapports.
]]>L'architecte des SI travaille au sein d'une entreprise utilisatrice comme salarié, ou comme consultant extérieur, généralement pour le compte d'une ESN (entreprise de services du numérique). Il peut également se mettre à son compte. Au sein des grands groupes, l'architecte des SI est spécialisé (en logiciels, en infrastructure...).
S'il travaille souvent seul dans la phase de conception de son plan de développement, l'architecte des SI, pour mener à bien son audit préalable, doit consulter un grand nombre d'interlocuteurs de l'entreprise. De même, lors de la mise en oeuvre de son plan, il assiste le chef de projet et ses équipes sur le terrain. Véritable facilitateur des organisations, il est à la croisée de métiers très différents, où il joue un rôle crucial d'interface.
]]>L'architecte des SI (systèmes d'information) analyse les serveurs, systèmes d'exploitation, ordinateurs, logiciels, etc. en fonction, afin de les adapter aux besoins qu'il a identifiés en amont, ou en réponse à des problèmes précis qu'on lui demande de résoudre (optimiser la sécurité des données, par exemple).
Son travail commence toujours par un audit de la situation actuelle. Il doit imaginer un système évolutif et flexible, dans le respect du budget alloué. L'ensemble de ses préconisations, qu'elles soient techniques, matérielles ou virtuelles, est transcrit dans un plan de développement et transmis au chef de projet qui, le cas échéant, fera appel à des spécialistes pour la mise en oeuvre (architecte cloud, développeur...).
L'architecte des SI suit la mise en place du plan informatique et contrôle les opérations à chaque étape pour veiller tant à la cohérence qu'à la performance de son système. Dans une société de conseil, il répond à la demande précise d'un client, alors que, s'il travaille au sein d'une grande entreprise, il est davantage impliqué dans le choix des solutions qu'il a préconisées et la recherche de prestataires pour leur mise en oeuvre.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique, télécoms...
Master mention informatique ou mention réseaux et télécommunications
]]>3160 euros brut par mois.
Les infrastructures informatiques doivent être renouvelées en moyenne tous les 3 à 5 ans, une aubaine pour les architectes des SI spécialisés dans ce secteur, car ils bénéficient d'une demande stable. De même, dans le domaine des logiciels, les changements sont fréquents (exemple : la modification des taux de TVA qui engendre de nombreux ajustements dans un grand nombre d'outils comptables).
Les architectes des SI expérimentés se voient proposer des projets de plus en plus importants, impliquant de nombreux serveurs notamment. Les systèmes d'information se complexifiant, les experts sont très demandés. Ils peuvent ensuite évoluer vers la direction d'un service informatique, la direction d'études ou le management. Ils peuvent également se mettre à leur compte en tant que consultants.
Les recrutements d'architectes des SI sont en augmentation, particulièrement dans l'industrie pétrolière, l'agriculture ou la défense, où ils sont notamment chargés d'intégrer la géolocalisation et les avancées technologiques des satellites aux infrastructures informatiques.
]]>Un esprit de synthèse et des qualités relationnelles sont indispensables, tout comme la maîtrise de l'anglais. Quelques années d'expérience sont demandées avant d'intégrer ce poste, car l'architecte doit avoir une vision globale des systèmes et de ses applications.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en informatique, télécoms...
]]>La tapisserie d'ameublement requiert une technique irréprochable, de la précision dans l'exécution et de la rigueur. La qualité du travail dépend en grande partie des finitions, qui doivent être parfaites. Cet artisan d'art perpétue la tradition des tapissiers d'antan. De nouvelles techniques ont cependant été développées en matière de restauration, et les nouveaux matériaux multiplient les possibilités de création. Il doit donc se tenir informé de toutes ces évolutions.
Pour restaurer les meubles anciens, le tapissier doit posséder des connaissances dans le domaine de l'art et de l'ameublement (styles, matériaux d'origine…). Dans la mesure où il intervient chez les particuliers, susceptibles de lui demander conseil, il doit également faire preuve de qualités relationnelles et commerciales.
Dans les travaux d'habillage des murs et des fenêtres (à l'aide de tentures, voilages et rideaux...), le tapissier veille à la coordination des matières et des couleurs, ce qui exige habileté, goût artistique et sens de l'harmonie.
]]>S'il est artisan (à son compte), le tapissier gère l'atelier, les commandes, les chantiers, et encadre parfois des employés. Il est également possible de travailler en tant que salarié, chez un artisan ou au sein d'une entreprise industrielle. Dans ce dernier cas, le tapissier est souvent recruté pour mettre au point des prototypes (modèles).
Le tapissier d'ameublement peut travailler seul ou en équipe. Il collabore souvent avec des architectes d'intérieur, des ébénistes, des peintres et des décorateurs.
Le tapissier exerce une activité manuelle. De plus, il peut être amené à effectuer des déplacements chez ses clients pour réaliser des devis, récupérer des meubles souvent lourds et les rapporter une fois l'habillage terminé. Longtemps réservé aux hommes, le métier tend à se féminiser.
]]>C'est à partir de la demande d'un client ou des indications d'un architecte d'intérieur que le tapissier d'ameublement habille et/ou restaure les sièges, et conçoit d'autres pièces d'ameublement (rideaux, literie…). Il commence par établir un devis, puis effectue les différents travaux nécessaires en utilisant de nombreux matériaux : soie, ouate, cuir, mousse, crin, etc.
Après avoir soigneusement démonté et mis à nu le meuble à rénover (siège, banquette, fauteuil…), le tapissier le débarrasse de son ancien garnissage et effectue des mesures. Puis il le regarnit et procède à son habillage, en veillant à conserver le style de l'ouvrage.
Le tapissier décorateur habille les fenêtres et les murs après avoir confectionné des tentures, voilages, embrasses, rideaux ou stores (réalisés à la main ou à la machine). Il prépare, coupe, assemble et coud tous les éléments textiles du décor.
]]>Après la 3e
CAP cannage paillage en ameublement
CAP tapissier d'ameublement en décor
CAP tapissier d'ameublement en siège
Niveau bac
Bac pro artisanat et métiers d'art, option tapisserie d'ameublement
BP (brevet professionnel) ameublement, option tapisserie décoration
BTM (brevet technique des métiers) tapissier décorateur, options couture ; garniture
Niveau bac + 3
DN MADE mention objet (spécialité tapisserie décorative ou art de l'assise, par exemple).
]]>Smic .
L'essentiel de l'activité du tapissier se situe dans la restauration et non dans la fabrication : il est majoritairement employé par de petits artisans. Il peut aussi travailler dans les entreprises de fabrication de mobilier, même si les emplois dans ce secteur sont rares.
L'intérêt grandissant pour la décoration d'intérieur confronte le tapissier à la concurrence des professionnels du bâtiment qui se sont perfectionnés dans la pose de tissus et de tentures. Cela le contraint souvent à développer une activité commerciale (vente de meubles, de tissus d'ameublement...) ou de conseil en aménagement d'intérieur.
Après avoir travaillé quelques années en tant que salarié, un tapissier peut s'installer à son compte ou reprendre une entreprise. Il y a actuellement 3 500 entreprises artisanales de tapisserie d'ameublement.
]]>En plus des compétences techniques, qui réclament patience et habileté manuelle, l'aisance relationnelle est indispensable pour comprendre et satisfaire la demande des clients. Le tapissier travaille avec les ébénistes et les décorateurs. Il peut être installé à son compte comme artisan.
2 ans pour préparer le CAP tapissier-tapissière d'ameublement ; 3 ans pour le bac pro artisanat et métiers d'art, option tapisserie d'ameublement.
3 ans pour le DN MADE mention objet.
]]>Le magasinier cariste a le compas dans l'oeil ! Pour exploiter le moindre centimètre carré et y stocker des produits, il apprécie plusieurs éléments : les distances, les encombrements, les hauteurs, les poids... quand il charge, décharge et range les marchandises au moyen de véhicules spécialisés.
Dans ses activités de manutention (déplacement de marchandises, conduite de chariot élévateur...), le magasinier cariste se montre adroit et précis. Il est aussi très organisé et rapide, et possède le sens de l'anticipation. C'est nécessaire pour contrôler les produits, préparer les commandes, gérer les stocks... afin de respecter les délais.
S'il y a quelque temps le métier exigeait de l'endurance physique et de la force, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les équipements comme les transpalettes (véhicules munis d'une fourche pour transporter les palettes), les chariots élévateurs... ont nettement amélioré les conditions de travail.
Enfin, le métier se professionnalise et requiert de nouvelles compétences liées à l'informatique et aux nouvelles technologies : pistolet laser, terminaux embarqués sur les chariots, serveur à commande vocale.
]]>Industrie, commerce, distribution ou prestation de services logistiques : tous ces types d'activités ont besoin de magasiniers caristes. On les trouve aussi bien chez les grossistes en matériaux de construction que chez les constructeurs automobiles ou les transporteurs.
Au quotidien, il exerce à l'intérieur d'un magasin, d'un entrepôt ou encore en plein air sur un quai de chargement. Les dimensions des sites de stockage sont variables : d'une centaine de mètres carrés pour les plus petits magasins où le magasinier exerce seul, à près de 20 000 m2, soit la superficie de 4 terrains de football, où sont employés une centaine de magasiniers !
Le magasinier cariste se déplace toute la journée. Suivant la taille de l'entreprise, il reçoit ses consignes de travail du chef d'équipe, du chef magasinier ou du responsable de l'entrepôt. Au gré de ses activités, il travaille avec ses collègues du transport, du service commercial ou de la comptabilité. Dans certains postes, il est en contact direct avec la clientèle.
]]>Le magasinier cariste évolue dans un entrepôt ou un magasin. Il y réceptionne, stocke, prépare et expédie des articles de toutes sortes (pièces détachées d'ordinateur, fournitures automobiles, matériaux de construction, produits alimentaires...).
À l'arrivée des camions, il décharge les marchandises, vérifie les quantités, trie et classe les produits. Il les transporte à l'aide de chariots élévateurs, de transpalettes et de divers engins de manutention, puis les range à une place définie. Les articles seront ensuite déstockés en fonction des besoins.
Ce professionnel gère aussi les commandes en fonction d'un planning. Il va chercher les pièces stockées et les prépare pour l'expédition. Il les charge dans les camions et établit les documents d'expédition. Dans certaines entreprises, il livre lui-même.
Pour assurer la gestion informatisée des stocks, le magasinier cariste enregistre les entrées et les sorties de marchandises, et dresse les inventaires. Cet état des lieux en temps réel sert à traiter efficacement la quantité de produits.
]]>Niveau CAP
CAP opérateur / opératrice logistique ;
Niveau bac
Bac pro logistique.
]]>A partir du Smic jusqu'à 2100 euros en fonction du poste et de l'expérience.
Dans le vaste secteur de la logistique qui compte environ 800 000 salariés, 3 opérateurs logistiques sur 4 sont des magasiniers caristes. Les responsables logistiques sont nombreux à déclarer que, malgré les difficultés conjoncturelles, les effectifs des opérateurs logistiques sont restés stables, surtout dans l'industrie agroalimentaire et pharmaceutique.
Les magasiniers caristes font partie des profils recherchés par les entreprises. Cependant, elles éprouvent des difficultés au niveau des recrutements. Les contrats proposés sont donc souvent à durée déterminée ou des missions d'intérim.
Les progressions de carrière du magasinier cariste ne sont pas à négliger. Expérience, motivation, qualités personnelles, aptitude à l'encadrement... autant de critères pris en compte pour évoluer. Il peut s'orienter vers un poste de chef d'équipe, de gestionnaire de stocks, de responsable d'expédition ou de réception, après avoir suivi une formation complémentaire en informatique ou en réglementation de la logistique.
]]>Dans ses activités de manutention, le magasinier cariste se montre organisé, rapide et précis. Il possède aussi le sens de l'anticipation. Plus ou moins polyvalent selon les entreprises, cet opérateur en logistique est très recherché.
2 ans pour préparer le CAP opérateur logistique ; 3 ans pour le bac pro logistique.
]]>L'audiodescriptrice ou l'audiodescripteur est sensible au handicap et sait se mettre à la place des auditeurs. Suivre un film les yeux fermés permet de se rendre compte du travail à réaliser. Attention, sens de l'observation et concentration sont déterminants pour repérer les informations visuelles importantes à décrire (actions, décors, costumes, expressions...) car il faut forcément faire des choix, sans pour autant dénaturer l'oeuvre.
L'audiodescriptrice ou l'audiodescripteur doit s'effacer au profit du spectacle. Il ou elle doit repérer les informations pertinentes à donner aux non-voyants et choisir précisément ses mots pour faire des commentaires concis mais très évocateurs, au bon moment, sans couvrir les dialogues ou les bruitages importants. C'est un travail d'analyse et d'écriture qui nécessite une grande maîtrise de la langue française.
Outre la maîtrise du traitement de texte, les audiodescripteurs peuvent être amenés à utiliser des logiciels spécifiques de sous-titrage, comme Mosaïc. Ils font attention à la durée de leurs interventions, au rythme, au placement et au calage dans la bande son générale qui comprend dialogues, bruitages, musique... On peut aussi leur demander de réaliser leur bande son ou d'interpréter leur audiodescription.
]]>L'audiodescription est avant tout un travail de visionnage, d'analyse d'images et d'écriture. Il faut environ 1 heure de travail pour décrire 1 à 2 minutes de film, par exemple. Une grande partie de cet exercice se fait seul, devant un écran et un ordinateur pour écrire la description d'images. Lors de spectacles vivants, les audiodescripteurs se trouvent dans une cabine insonorisée pour lire leur texte et restituer en direct ce qu'ils voient.
Les audiodescripteurs travaillent aussi avec d'autres professionnels tels que des auteurs, des comédiens, des metteurs en scène, etc. qui leur apportent des informations précieuses ou leur proposent d'autres missions. Les audiodescripteurs doivent accepter de revoir leur travail, notamment à la suite d'une écoute de contrôle par un non-voyant.
Des déplacements sont à prévoir, en particulier pour l'audiodescription de spectacles vivants. La grande majorité des audiodescripteurs est indépendante (auto-entrepreneurs ou intermittents du spectacles pour ceux qui sont aussi comédiens) et doit multiplier le type de leurs interventions : cinéma, documentaires pour la télé, théâtre, spectacles pour enfants, rencontres sportives, etc. Il doivent s'adapter à la demande et ne pas hésiter à démarcher pour proposer leurs services.
]]>L'audiodescriptrice ou l'audiodescripteur est d'abord une autrice ou un auteur qui écrit ses interventions avec précision. La recherche du mot juste, concis qui donnera une idée aux auditeurs de ce qu'ils ne peuvent voir est un vrai challenge, d'autant que les interventions ne doivent ni chevaucher les dialogues ni occulter les bruits importants du spectacle.
Visionner un film plusieurs fois, assister aux répétitions d'une pièce de théâtre ou d'un spectacle de magie, travailler en amont avec un conférencier de musée... sont des périodes de travail préliminaires essentielles pour les audiodescripteurs. Ils travaillent à partir d'un enregistrement ou d'une captation qui leur permet de repérer les faits importants à exposer.
Les audiodescripteurs (qui sont aussi des acteurs) peuvent enregistrer leur texte ou le transmettre à des professionnels. Pour une représentation scénique, les audiodescripteurs assistent aux spectacles accompagnés des personnes non-voyantes, leur distribuent les casques audio et adaptent le texte préparé en amont en cas de changements sur scène. À la fin de la représentation, un debriefing avec les auditeurs permet de faire des corrections.
]]>En moyenne 15 euros brut de l'heure dans l'audiovisuel ou pour les musées ; de 30 à 38 euros brut de l'heure pour le théâtre.
L'audiodescriptrice ou l'audiodescripteur qui aura fait ses preuves pourra espérer se faire embaucher dans une société de production audiovisuelle, mais les places sont peu nombreuses. Pourtant, la demande s'accélère notamment grâce à la loi qui oblige les chaînes ayant plus de 2,5 % d'audience à proposer des programmes audio-décrits. L'audiovisuel est tout de même le secteur qui emploie le plus d'audiodescripteurs, mais essentiellement en free-lance.
Il est conseillé d'avoir plusieurs cordes à son arc dans le métier. Même si la pratique est un peu différente, alterner entre l'audiodescription audiovisuelle et les spectacles vivants, par exemple, permet d'augmenter ses revenus et d'élargir son réseau. Beaucoup d'audiodescripteurs sont aussi acteurs et interprètent également leurs textes. D'autres se lancent parallèlement dans la formation... d'audiodescripteurs !
Chaque année, les " Marius de l'audiodescription " sont remis en amont de la cérémonie des Césars et récompensent le meilleur travail d'audiodescription d'un film. Organisé depuis 2018 par le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) et la CFPSAA (Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et des amblyopes), cette cérémonie est un bon moyen pour se faire repérer et donner un coup d'accélérateur à sa carrière.
]]>Cursus littéraire suivi d'une formation professionnelle courte et spécifique dispensée par l'INA (Institut national de l'audiovisuel), l'IMDA (Institut des métiers du doublage et de l'audiovisuel), les associations ASA (All Services Access commentateurs audiodescripteurs), Écouter l'image ou Valentin Haüy...
]]>Outre des connaissances dans le domaine concerné (chimie industrielle, mécanique, robotique...), le chargé de valorisation de la recherche doit connaître l'organisation de la recherche en France et en Europe, le milieu socio-économique (industriel, entreprises, filières, associations...) et académique (universités, laboratoires, ministères, Europe...). Il lui faut également maîtriser les aspects juridiques (contrat, droit et réglementation de la propriété intellectuelle...) et marketing du domaine ainsi que son système d'innovation.
Il doit être capable de négocier des contrats équitables pour les deux parties, d'évaluer les conséquences de la valorisation d'une technologie. Il doit aussi avoir de grandes qualités relationnelles afin d'initier le rapprochement des différents partenaires et d'orienter chacun en fonction de ses besoins. Il doit être capable de proposer le mode de transfert de technologies le plus adapté (collaboration, laboratoire commun, participation à une conférence...) en fonction du type d'industrie concerné.
Ce professionnel doit posséder de grandes qualités d'écoute auprès des chercheurs et savoir convaincre les industriels de l'intérêt de travailler avec les laboratoires de recherche.
]]>Quand il n'est pas dans son bureau, le chargé de valorisation de la recherche est en rendez-vous avec des chercheurs, des directeurs de laboratoires, des responsables en recherche et développement de grands groupes, mais aussi des chefs d'entreprise... Dans le cadre de ses activités de suivi et de prospection, il assiste à de nombreuses conférences et à des meetings, afin de trouver des partenaires potentiels. Mobilité et disponibilité sont donc indispensables.
]]>Quand un chercheur est à l'origine d'une découverte ou d'une invention, le chargé de valorisation de la recherche intervient pour protéger ses travaux via un dépôt de brevet et pour lui trouver une application industrielle. Il recueille et analyse les besoins du chercheur, évalue son projet et l'accompagne dans les différentes étapes (appel à projet, recherche de partenaires...). Il négocie des collaborations ou des licences avec des partenaires privés ou publics.
Transfert de technologie, analyse marketing, aide à la création d'entreprise... il intervient dans plusieurs domaines. Il négocie et rédige des contrats de recherche, de prestations ou de licences liés à la valorisation. Il assure les relations entre les laboratoires de son établissement et les partenaires extérieurs, au niveau national ou international.
Il se tient régulièrement au courant des résultats des recherches et des progrès accomplis par son établissement : technologies permettant la création de nouveaux matériaux, médicaments, environnements... Il établit des bilans, des rapports, mène des actions d'information sur les réglementations, les procédures, les aides publiques auprès des personnels et des partenaires extérieurs.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en management de l'innovation ; droit de la propriété intellectuelle ; innovation, entreprise et société...
Doctorat
]]>Salaire variable selon la structure qui l'emploie.
Dans les organismes de recherche tel que le CNRS, un chargé de recherche débute à 2269,82 euros.
Le chargé de valorisation de la recherche exerce dans les organismes de recherche (CNRS-Centre national de la recherche scientifique, Inserm-Institut national de la santé et de la recherche médicale, CEA-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives...), les universités et laboratoires de recherche de l'enseignement supérieur. Il est recruté sur concours ou en CDD (contrat à durée déterminée). Il peut également être employé par certains grands groupes privés ou des associations locales ou nationales de valorisation de la recherche. Il dépend du directeur du laboratoire ou du directeur du département recherche et développement.
La prise de conscience des entreprises de la nécessité d'innover a provoqué le développement du secteur de la valorisation de la recherche et notamment des formations spécialisées (masters), encore peu nombreuses.
]]>Il se tient aussi régulièrement au courant des résultats des recherches et des progrès accomplis au sein de son établissement : nouveaux matériaux, développement durable, nouveaux médicaments... Il établit des bilans, des rapports, mène des actions d'information sur les réglementations, les procédures et les aides publiques auprès des personnels et des partenaires extérieurs.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en droit de la propriété intellectuelle ; management de l'innovation ; innovation, entreprise et société
]]>L'expert en assurances possède des connaissances techniques très pointues dans son domaine d'activité (médecine, météorologie, automobile...). Expert en bâtiment, il est architecte ou ingénieur de formation ; expert automobile, c'est un mécanicien ou un carrossier expérimenté ; expert en oeuvres d'art, il est capable d'examiner un tableau pour un musée...
À cette compétence spécifique, acquise par sa formation de base couplée à son expérience professionnelle, il a ensuite ajouté la connaissance du droit des assurances et de la réglementation.
Des capacités d'écoute et d'analyse sont nécessaires pour recueillir des informations et se faire un avis objectif sur une situation. Pour permettre le règlement d'un litige ou l'indemnisation d'un sinistre, l'expert en assurances doit être méthodique et prendre en compte tous les éléments du dossier. Déterminer les responsabilités et comprendre les causes d'un sinistre demande un temps important. Rien ne doit être négligé. Il rédige ensuite un rapport d'expertise très rigoureux, issu de ses analyses. Intermédiaire entre plusieurs assurés et plusieurs assureurs, il doit gérer des intérêts parfois divergents. À lui de rester intègre et d'arbitrer, en toute impartialité.
]]>L'expert intervient généralement pour le compte d'une société d'assurances. Il arrive aussi qu'il soit mandaté par un particulier désirant une contre-expertise indépendante. Un juge peut le désigner expert judiciaire, lorsqu'un litige est porté devant le tribunal.
Ses déplacements sont nombreux. Lors d'un accident, il inspecte le véhicule accidenté où qu'il se trouve. Il multiplie les contacts avec les garagistes, les clients, et collabore avec d'autres professionnels : des contrôleurs techniques, des juristes, des inspecteurs en assurance (régleur ou vérificateur), et éventuellement des enquêteurs judiciaires et des experts d'autres compagnies d'assurances.
La rédaction du rapport d'expertise se déroule à son bureau. L'expert d'assurance rédige aussi de nombreux courriers, met à jour les fichiers et les bases de données documentaires, et établit des rapports détaillés dûment argumentés.
Exerçant le plus souvent en tant que travailleur indépendant, l'expert perçoit des honoraires. Il peut aussi être employé au sein d'un cabinet spécialisé en expertise. Certains experts sont enfin directement salariés par une compagnie d'assurances.
]]>Pour mesurer l'étendue des dommages, l'expert en assurance se rend chez l'assuré. Il observe les lieux et évalue les dégâts, à la suite d'une catastrophe naturelle ou de tout autre sinistre. En cas d'incendie, il recherche les causes du départ du feu. Au moment d'estimer les réparations sur une voiture, il interroge le garagiste et inspecte le véhicule ; il définit aussi sa valeur avant l'accident. En cas de vol, de dégradation, etc. il envisage d'engager des poursuites judiciaires contre les responsables.
Il intervient parfois avant la souscription d'un contrat d'assurance, pour évaluer la valeur d'un bien à assurer. Notamment pour les biens qui ont une grande valeur, comme les oeuvres d'art.
L'expert en assurances est parfois un médecin. Il pratique alors un examen médical pour évaluer l'état de santé d'une personne, avant la souscription d'un contrat d'assurance ou pour estimer le préjudice corporel subi par la victime d'un accident.
Toutes ses observations et conclusions sont scrupuleusement consignées dans un rapport d'expertise, transmis à la compagnie d'assurances. L'assureur s'appuiera ensuite sur ce rapport pour chiffrer l'indemnisation financière due à l'assuré.
]]>A partir de 2750 euros et jusqu'à 3350 euros bruts par mois en début de carrière, en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Les emplois sont réservés en priorité à des professionnels expérimentés. L'expert doit disposer d'au moins cinq ans d'expérience dans son domaine d'activité pour être crédible auprès de ses pairs (et des tribunaux, si nécessaire). L'assurance reste un secteur particulièrement dynamique et attractif pour les cadres (étude Michael Page 2015). Les experts y trouvent de véritables perspectives d'évolution externes ou internes.
L'expertise automobile compte, à elle seule, environ 2 500 experts en France. Aujourd'hui, ces professionnels diversifient leur activité en jouant un rôle de conseil auprès des clients lors de la vente ou de l'achat de véhicules d'occasion. Ils interviennent également dans le cadre du contrôle technique afin de vérifier l'état de marche des véhicules et leur conformité aux normes de sécurité. Les experts médecins peuvent être des praticiens qui exercent majoritairement dans un hôpital, par exemple, et n'endossent que temporairement l'habit d'expert.
L'expert indépendant peut devenir expert-conseil au sein d'une compagnie d'assurances. À son compte, il peut monter son propre cabinet d'expertise et diriger toute une équipe d'experts.
]]>La plupart des experts ont un niveau de formation équivalent à bac + 5 au minimum, en fonction de leur métier d'origine (architecte, médecin, ingénieur, diplômés d'école de commerce...) et une expérience professionnelle antérieure. Ils complètent leur formation leur permettant d'exercer comme expert. Il existe aussi un diplôme d'expert en automobile accessible à bac + 2.
]]>Sportif émérite, le moniteur diplômé d'État en ski alpin enseigne le ski de piste et hors-piste, le snowboard, le freeride, le ski cross... Le moniteur diplômé en ski de fond encadre les randonnées nordiques, le ski de fond de compétition, le biathlon, le saut à ski, le combiné nordique... Tous 2 peuvent encadrer les excursions en raquettes. Le moniteur doit maintenir sa forme physique et se tenir au courant des évolutions des disciplines de glisse et du matériel, et se former si besoin.
En plus d'accompagner ses clients dans leur progression, le moniteur est vigilant et parfaitement conscient des risques potentiels. Il sait aussi communiquer sa passion pour la montagne et répondre aux questions des vacanciers. Réactif, il peut porter les premiers secours si nécessaire.
Rassurant, pédagogue, proche de ses clients, le moniteur établit avec eux un contact chaleureux afin de les mettre à l'aise et de les fidéliser. Particulièrement patient avec les débutants ou les jeunes enfants, il veille à ce qu'ils ne se découragent pas. Avec 29 % d'étrangers fréquentant les stations françaises, le moniteur marquera des points s'il parle l'anglais, l'italien et/ou l'espagnol, le russe ou le néerlandais selon le massif.
]]>On compte environ 20 000 moniteurs de ski exerçant dans l'une des 250 stations que comptent les 6 massifs français. Activité saisonnière (2 à 5 mois par an), l'enseignement du ski nécessite d'avoir un second métier le reste de l'année. De plus, le moniteur est soumis aux aléas climatiques et à la fréquentation touristique. Celle-ci est plus intense les week-ends et pendant les congés scolaires durant lesquels le moniteur ne compte pas ses heures. En effet, un moniteur de ski à temps plein travaillera 7 jours sur 7 pendant toute la saison.
Travailleur indépendant, le moniteur exerce généralement au sein d'une école de ski. L'ESF (école de ski français) capte 80 à 90 % de l'activité et distribue le travail en privilégiant les moniteurs les plus expérimentés. Les jeunes doivent donc être patients et se faire leur place. Les rares salariés exercent au sein de villages de vacances, de centres de loisirs, d'organismes tels que le Club Med ou l'UCPA, de services de la Jeunesse et des Sports, de clubs sportifs ou de la Fédération française de ski.
Classes de neige, vacanciers de tout âge et de tout niveau, le moniteur de ski doit adapter ses cours en fonction des besoins. Pour accumuler davantage d'heures de cours, il a intérêt à se diversifier : sortie en raquettes, cours de snowboard, kite-surf, etc.
]]>Moniteur de ski de fond ou de ski alpin, ce professionnel enseigne sa discipline à des publics variés, du jardin d'enfants aux adultes expérimentés. Après avoir évalué leur niveau et leurs besoins, il propose des formules adaptées : cours individuels ou collectifs, à la journée ou à la demi-journée, stages... Il aide ses élèves à progresser en commençant par une familiarisation à l'environnement et au matériel. Il décompose ensuite les gestes techniques.
Le moniteur de ski assure la sécurité des personnes à qui il enseigne, particulièrement sur les pistes raides et dans les parcs à neige. Il crée un cadre sécurisant et ludique, rassure le cas échéant. Il transmet à ses élèves les règles à suivre sur les pistes qu'il choisit en fonction de leur niveau et les informe des dangers de la montagne. En cas d'avalanche, il peut être sollicité pour intervenir. Il a notamment été formé pour émettre clairement un message d’alerte ainsi que pour secourir des victimes prises dans une avalanche.
En dehors des cours, le moniteur de ski assure des tâches techniques : traçage et piquetage des slaloms et des pistes nordiques, gestion des dossards, chronométrage, etc. Il participe aux compétitions et événements (comme la descente aux flambeaux hebdomadaire pendant les vacances scolaires) organisés par l'école de ski ou la station. Il peut également enseigner d'autres disciplines comme le snowboard, le hors-piste, etc.
]]>Niveau bac + 2
DE de ski - moniteur national de ski alpin
DE de ski - moniteur national de ski nordique de fond
]]>Entre 2250 et 5000 euros brut par mois en hiver (sur 4 mois). Environ 1500 euros brut par mois pour les salariés + les primes.
Le moniteur indépendant est payé à l'heure, en honoraires. Sa rémunération varie fortement selon la durée de la saison, la fréquentation de la station, mais aussi le statut professionnel.
La montagne couvre 23 % du territoire français et en hiver, le tourisme se concentre à 30 % sur les stations de sports d'hiver qui font généralement le plein. On compte chaque hiver près de 10 millions de visiteurs dans les stations françaises qui font partie du top 3 mondial. Les moniteurs diplômés d'État n'ont en général pas de problème à être acceptés dans une école. À eux ensuite de développer et de fidéliser leur clientèle, bien que l’école de ski dans laquelle ils exercent leur offre plus de 90 % de la clientèle.
Les natifs d'un massif tenteront de développer une activité parallèle en été pour ne pas avoir à changer de région, tandis que d'autres se déplaceront au gré des opportunités, profitant parfois des possibilités d'être hébergé en station en étant embauché comme saisonnier.
Le moniteur de ski doit rester au sommet de sa forme puis penser à la reconversion. Avec de l'expérience, il peut devenir directeur d'une école de ski (une fonction qui ne s'exerce à plein temps que dans les grands établissements), conseiller technique (départemental ou régional), voire entraîneur national. Pour tous, la reconversion doit être envisagée à l'avance. Elle passe par une diversification ou un perfectionnement des compétences.
]]>3 ans pour préparer le DE de ski-moniteur national spécialité ski alpin ou ski nordique de fond.
]]>L'éditeur possède une solide culture générale, ainsi que des qualités d'expression écrite et orale (rédaction, orthographe, grammaire, connaissance des règles typographiques...). Intuitif et capable de « sentir l'air du temps », il possède le flair qui lui permettra de faire émerger un nouvel auteur au bon moment. Pour y parvenir, l'éditeur sait être à l'écoute des tendances et anticiper les attentes des lecteurs.
L'éditeur est un véritable chef de projet qui sait faire collaborer auteurs, correcteurs, maquettistes et représentants de commerce autour d'un projet commun : un livre. Le goût pour le dialogue, l'écoute et le travail en équipe s'impose. Pour gérer plusieurs ouvrages en même temps, respecter un budget et des plannings est primordial. Le sens de l'organisation et la rigueur sont requis.
L'éditeur connaît parfaitement bien les différentes étapes de réalisation d'un livre. Des connaissances techniques sont également indispensables pour dialoguer avec les services de fabrication et l'imprimeur (choix du papier, tissus et matériaux pour les ouvrages jeunesse...). Sans oublier la maîtrise des outils bureautiques et multimédias.
]]>L'édition compte près de 14 000 salariés, mais il n'y a bien souvent qu'un seul poste d'éditeur par maison. Les géants de l'édition côtoient une foule de petits éditeurs, dont certains fonctionnent avec moins de 5 salariés. Un même groupe peut contenir plusieurs maisons d'édition. Plus la structure est importante, plus les tâches (travail éditorial, fabrication, commercialisation...) sont morcelées. Les emplois se situent essentiellement sur Paris et en Ile-de-France.
Bien qu'elle soit la première à venir à l'esprit quand on parle de l'édition, la littérature générale ne représente que 25 % environ du chiffre d'affaires du secteur. La grande majorité des ouvrages publiés sont des manuels scolaires, des guides pratiques, des livres scientifiques... Bénéficiant d'un réel engouement de la part des lecteurs, la littérature jeunesse représente à elle seule 14 % du marché.
Depuis quelques années, de plus en plus de professionnels de l'édition travaillent depuis leur domicile, sur commande. Une évolution du métier consiste à devenir packager . Cet éditeur fournit des ouvrages « clés en main » à des maisons d'édition qui ne souhaitent pas les réaliser en interne, mais qui y apposent néanmoins leur nom.
]]>Être éditeur, c'est permettre à un texte d'être publié et... lu ! Pour repérer les nouveaux talents parmi les nombreux manuscrits reçus, l'éditeur s'appuie sur un comité de lecture, qui effectue un premier tri. Parallèlement, il travaille avec des auteurs confirmés. Dans l'édition scolaire ou pratique, il recherche des auteurs spécialisés (psychologie, sport, cuisine...). Son rôle consiste aussi à étoffer les collections, en proposant de nouvelles idées, de nouveaux supports (numérique, multimédia...).
En moyenne, 6 à 9 mois s'écoulent entre la première lecture d'un manuscrit et la parution d'un livre. Dans une petite structure, l'éditeur gère les relations avec les auteurs, signe les contrats, relit et corrige les ouvrages avant leur impression. Lorsqu'il travaille dans une grande maison, il coordonne une équipe de collaborateurs (secrétaire d'édition, correcteur...). Veiller au respect du budget
L'éditeur ne perd jamais de vue les contraintes financières (droits d'auteur, coûts de fabrication, tirage, diffusion...). S'il se préoccupe de la qualité des ouvrages, il doit aussi, dans un secteur très concurrentiel, rendre des comptes et suivre les chiffres de vente.
]]>Niveau bac + 5 et plus
Master Métiers du livre et de l'édition
Mastère spécialisé en management de l'édition numérique de l'École supérieure de commerce ESCP Europe, en association avec l'Asfored
]]>Variable selon la taille de la maison d'édition. 2580 euros brut par mois
La production de livres a quasiment doublé en 20 ans, mais le nombre des emplois demeure stable. Particularité du secteur : des candidats qui se bousculent pour un nombre très limité de recrutements. À noter que le domaine littéraire est le plus difficile d'accès. Les manuels scolaires, les ouvrages pratiques et de loisirs (tourisme, cuisine, bien-être...) offrent davantage de débouchés.
Quel que soit le diplôme obtenu, on débute souvent avec un CDD (contrat à durée déterminée) et sur un poste d'assistant d'édition. Le métier d'éditeur s'apprend vraiment sur le terrain. Ce n'est qu'au bout de quelques années d'expérience au sein d'une maison d'édition qu'il est possible d'accéder aux responsabilités éditoriales. Et les places sont rares à ce niveau !
Dans ce milieu, le stage constitue la porte d'entrée pour les jeunes diplômés. Un stage chez un éditeur renommé est toujours apprécié sur un CV. Dans une petite maison, il permet aussi d'être plus polyvalent et d'acquérir une vision globale de la chaîne du livre. D'une manière générale, quand une opportunité d'emploi se présente, on fait d'abord appel aux stagiaires ayant été jugés compétents. Savoir se constituer un bon carnet d'adresses est essentiel.
]]>Dans ce métier, on débute souvent en tant qu'assistant d'édition. S'il n'existe pas de parcours type pour faire carrière à ce niveau de responsabilités, l'expérience, les stages réussis et de solides connaissances de la chaîne du livre sont indispensables. Du côté des débouchés, l'édition scolaire, pratique et jeunesse offre plus d'opportunités d'emplois.
5 ans pour obtenir un master métiers du livre et de l'édition. Autre possiblité : préparer un diplôme d'école de commerce afin d'acquérir des compétences en marketing-vente désormais essentielles au sein des entreprises du secteur. À noter : l'ESCP Europe propose le mastère spécialisé en management de l'édition numérique (1 an après un bac + 5).
]]>Le conducteur de machines agricoles doit bien connaître l'engin afin d'en tirer le meilleur rendement et pouvoir faire de petites réparations et l'entretien courant. Il peut effectuer les programmations et paramétrages de base. Il doit aussi analyser le terrain et la mission qui lui est confiée pour l'accomplir au mieux et dans les temps. Une bonne connaissance du milieu agricole est donc nécessaire.
Sens de l'observation, respect des règles d'hygiène et de sécurité sont indispensables pour le conducteur de machines agricoles. Il doit être autonome et avoir le sens des responsabilités, être capable de prendre des décisions rapides lorsqu'un problème se déclare. Il doit aussi savoir rendre compte de son travail à son responsable comme à l'exploitant.
Passionné par le matériel, le conducteur de machines agricoles possède des compétences en mécanique, en soudure... ainsi qu'un bon relationnel avec les exploitants agricoles, dont il est le premier interlocuteur. Dans les champs, il représente son employeur quand il travaille pour un prestataire de services. S'il est seul à bord, il peut travailler en équipe sur le terrain et à l'atelier. Il doit s'adapter rapidement à de nouveaux terrains, des machines et des tâches nouvelles. Il se forme régulièrement aux nouveaux engins ou fonctionnalités.
]]>Le conducteur de machines agricoles peut être salarié ou indépendant dans une exploitation agricole de taille importante, une ETA (entreprise de travaux agricoles), une Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) ou une collectivité territoriale d'entretien des parcs et espaces verts.
Pas de routine pour le conducteur d'engins. Il module ses activités en fonction des saisons : épandage puis semis de blé à l'automne, en hiver et au printemps ; moissons en été ; semis de colza en septembre puis ensilage et moisson du maïs. À chaque activité sa machine, son terrain, son client. L'hiver est plus calme, ce qui lui permet de se former à l'utilisation de nouvelles machines, de faire les révisions des engins et leur entretien. À la pleine saison, le conducteur fait beaucoup d'heures, car la moisson ou les vendanges n'attendent pas !
Seul au volant de son engin, le conducteur peut toutefois travailler au sein d'une équipe de conducteurs et peut avoir besoin de ses collègues lors de certaines opérations comme l'épandage du fumier ou l'ensilage. Il doit également communiquer avec l'exploitant du terrain sur lequel il travaille et, le cas échéant, le technicien de maintenance ou le concessionnaire.
]]>Le conducteur de machines agricoles conduit toutes sortes d'engins qu'il doit souvent acheminer jusqu'aux champs. Par exemple, un tracteur pour tirer la charrue ou déplacer le matériel d'irrigation des champs. Une ensileuse pour couper l'herbe ou le maïs de fourrage. Une moissonneuse-batteuse pour séparer tiges et grains... Il connaît leurs caractéristiques techniques et mécaniques et doit en assurer la programmation sur l'écran de bord, désormais intégré à tout nouvel engin.
Le conducteur doit s'assurer du fonctionnement optimum des équipements, et être capable d'effectuer des réparations courantes, mais aussi l'entretien, en hiver, lorsque le matériel est moins utilisé. Au programme : graisser, vidanger ou encore programmer le tableau de bord. Le cambouis et l'électronique embarquée ne l'effraient pas. En cas de problème important, il demande l'expertise d'un technicien de maintenance.
Le conducteur de machines agricoles sait repérer les particularités d'une parcelle (taille, configuration, nature du sol). Il adapte les machines au type de travail demandé (labour, semis, épandage d'engrais, traitement, récolte, stockage...) et effectue les réglages nécessaires, comme par exemple la profondeur des sillons pour le semis.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture
CAP maintenance des matériels, option A matériels agricoles
Niveau bac
Bac professionnel agroéquipement
Bac professionnel maintenance des matériels
Niveau bac + 2
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA)
]]>À partir du Smic .
Du fait du prix élevé des machines et de leur haut niveau de technicité, les exploitants font de plus en plus appel à des ETA (entreprises de travaux agricoles, forestiers et ruraux), à des prestataires de services et à des Cuma (coopératives d'utilisation du matériel agricole) pour effectuer les travaux sur leur exploitation. C'est donc dans ces entreprises que les conducteurs d'engins trouveront le plus de travail. Il existe 21 000 ETA en France mais beaucoup offrent des contrats saisonniers.
Grâce à sa connaissance des machines comme des travaux agricoles, un conducteur de machines a plusieurs pistes d'évolution. Après quelques années d'expérience, il peut devenir mécanicien, responsable d'atelier ou de parc de matériels au sein d'une ETA, d'une Cuma ou d'une grosse exploitation. S'il a la fibre commerciale, il peut s'orienter vers un poste de chargé des relations avec les entreprises agricoles chez un concessionnaire, vers un emploi de démonstrateur, vendeur ou représentant en matériel dans une société de construction et d'importation. Il peut aussi se lancer dans l'exploitation agricole ou changer de secteur. Dans ce cas, les travaux publics peuvent l'accueillir pour la conduite d'engins de chantier .
]]>Ce métier requiert de nombreuses compétences. Il peut s'exercer au sein d'une exploitation, mais plus souvent dans une entreprise de travaux agricoles, forestiers ou ruraux ou une Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole).
2 ans pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture ou le CAP maintenance des matériels, option A matériels agricoles ; 3 ans pour le bac professionnel agroéquipement ou maintenance des matériels, option A matériels agricoles.
2 ans pour obtenir le BTSA génie des équipements agricoles ou le BTS techniques et services en matériels agricoles.
]]>L'halieute prend en compte un contexte global (socio-économique, physique, météorologique...). Il connaît la biologie des poissons, mais s'intéresse aussi aux différentes méthodes de pêche (avec différents types de filets), à l'économie des pêches, au droit maritime et à l'environnement. Il doit maîtriser l'informatique pour utiliser des outils d'analyse.
Il travaille avec du matériel et des logiciels de haute technologie. Il doit être méticuleux et avoir un goût prononcé pour l'observation et l'interprétation des résultats. Il sait travailler sur le long terme et doit avoir de réelles aptitudes à l'analyse et à la rédaction.
L'halieute est amené à coordonner des programmes européens de gestion des ressources, et à participer à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des colloques. La maîtrise de l'anglais est donc indispensable.
S'il est professeur d'université, il impulse et dirige les activités du centre de recherche auquel il appartient. Il coordonne des missions scientifiques halieutiques au sein d'organismes de recherche (type Ifremer). Il sait faire preuve de diplomatie, d'écoute et de capacité de dialogue quand il travaille en équipe.
]]>Contrairement aux idées reçues, l'halieute passe peu de temps en mer. Parfois, il mène des investigations sur le terrain lors de campagnes de marquage, de comptage ou de chalutage en mer, sur les navires océanographiques. Mais, la plupart du temps, il travaille dans son laboratoire, devant son ordinateur, où il traite et exploite les données recueillies. Il s'appuie sur des années d'observations pour identifier les moteurs de changement.
Responsable de laboratoire, il procède aux analyses des prélèvements et aux échantillonnages biologiques (il peut s'agir de mesurer des poissons sur la paillasse). Il réalise ensuite l'exploitation des données recueillies et développe des outils de diagnostic.
L'halieute se nourrit continuellement des recherches, rapports et expériences de ses confrères. Il collabore souvent avec des spécialistes de diverses disciplines voisines (géochimistes, biologistes, physiciens, météorologues, économistes...) et mène des projets en équipe. Il assiste régulièrement à des colloques internationaux.
]]>L'halieutique est la science de l'exploitation des ressources vivantes aquatiques : l'équivalent en milieu aquatique de l'agronomie en milieu terrestre. L'halieute anticipe et prévient les risques de surpêche en procédant à des analyses biologiques et économiques. Cet expert évalue les stocks de poissons exploités dans un espace marin déterminé et collecte des données qui sont ensuite transmises aux instances internationales.
Il étudie également les paramètres biologiques des différentes espèces de poissons : il s'intéresse aux modalités de reproduction (périodes et lieux de ponte), au régime alimentaire de chaque espèce, évalue leur taux de mortalité naturelle et celui imputé à la pêche. Il surveille les campagnes de pêche déployées par secteur, notamment en menant des enquêtes sur l'activité des navires.
Il identifie les processus qui ont un impact sur les ressources. Il s'intéresse aux apports en nutriments, à l'évolution des usages, à la pollution... Son but est de mieux connaître l'influence de l'environnement sur la reproduction, afin d'établir des modèles prédictifs visant à rendre la pêche industrielle compatible avec l'intégration d'une politique environnementale.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome option sciences halieutiques et aquacoles
Master en sciences halieutiques ; en ressources aquatiques et exploitation durable,...
Niveau bac + 8
Doctorat dans la spécialité halieutique
]]>2024 euros brut par mois.
Dans le domaine de la recherche, les débouchés, peu nombreux, se situent à l'université, dans les grands organismes spécialisés comme l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), l'IRD (Institut de recherche pour le développement), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique)... Le métier reste rare et conditionné à la réussite de concours pour intégrer ces organismes de recherche publics. Après quelques années, l'halieute peut intégrer des postes de direction au sein des organismes de recherche publics ou des universités.
La gestion de la pêche et de l'aquaculture, qui connaît un développement spectaculaire, est un domaine d'application qui peut intéresser des organismes privés. Le savoir de l'halieute participe à la sélection des espèces aptes à être élevées : tilapia, perche, carpe... en eau douce ; bar, dorade, turbot... en mer. Par conséquent, les laboratoires privés, les associations pour le développement de l'aquaculture et les sociétés d'élevage aquacole peuvent faire appel à des halieutes en appui technique. Mais là encore, les postes restent peu nombreux.
]]>L'halieute procède à des analyses biologiques et économiques de l'activité de pêche. Il étudie les modalités de reproduction (périodes et lieux de ponte), le régime alimentaire de chaque espèce, et en évalue les taux de mortalité. Il s'intéresse aux campagnes de pêche déployées par secteur, en enquêtant sur l'activité des navires. Il modélise ensuite toutes ces données et obtient des informations sur l'état des stocks qu'il transmet aux instances internationales.
Ce chercheur, qui exerce souvent dans un organisme public comme l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), est titulaire d'un bac + 5 en agronomie, biologie ou environnement marin... voire d'un doctorat.
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur agronome option halieutique ou master en sciences halieutiques ; en ressources aquatiques et exploitation durable ...) à bac + 8 (doctorat en halieutique).
]]>Le métier s'adresse aux jeunes qui se sentent proches de la nature et qui aiment les travaux manuels, notamment pour planter, élaguer ou couper les arbres.
Une bonne santé et une endurance physique sont également nécessaires, car l'ouvrier forestier travaille tous les jours en plein air et par tous les temps ! Il doit être observateur pour repérer les maladies qui touchent les arbres.
Capable de travailler de manière autonome, l'ouvrier forestier respecte les consignes de sécurité, essentielles pour utiliser sans danger des outils tels que les tronçonneuses, les débroussailleuses, par exemple. Ces outils peuvent être lourds, ce qui nécessite aussi une bonne robustesse physique.
Possédant des notions de gestion sylvicole, ce professionnel sait reconnaitre les végétaux et les essences d'arbres, tout en sachant calculer un volume d'arbres ou une densité.
]]>Des vallées aux forêts de montagne, l'ouvrier forestier exerce toujours à l'extérieur. Les travaux de coupe et d'élagage sont assez durs physiquement et les risques d'accident bien réels. Les activités sont saisonnières, liées aux cycles de la nature et aux types de travaux à effectuer.
Au quotidien, les ouvriers reçoivent leurs instructions d'un technicien forestier ou d'un conducteur de travaux. Constitués en petites équipes, dispersés sur différentes parcelles, ils doivent être capables d'organiser leur travail de manière autonome.
Les conditions de travail évoluent selon la configuration du chantier (relief, terrain plat). Le métier implique de se déplacer souvent.
]]>Le métier comporte deux volets. D'une part, l'entretien et l'exploitation de la forêt, réalisés par les bûcherons ; d'autre part, l'aménagement et le reboisement de la forêt, effectués par les sylviculteurs.
Le bûcheron prépare le chantier, coupe et façonne les arbres selon leur utilisation (bois d'oeuvre, bois d'industrie, bois de feu). Il réalise l'abattage des arbres en dirigeant les chutes. Il façonne à l'aide d'une tronçonneuse les produits forestiers selon un cahier des charges très précis. Il pratique des opérations de débusquage et débardage (deux opérations de déplacement) pour amener les arbres abattus sur les lieux de stockage ou d'embarquement.
L'agent sylvicole réalise les opérations nécessaires à la vie et à la régénération de la forêt, notamment la plantation, le débroussaillage, l'élagage... Il met en place les peuplements. Il s'occupe de la protection des plants contre les gibiers, ou du débroussaillement. Il participe également aux travaux d'équipements et d'aménagement de la forêt : drainage des fossés, ouverture des routes forestières, terrassements.
]]>Après la 3e
CAP agricole travaux forestiers
BPA travaux forestiers
Niveau bac
Bac pro forêt
BP responsable de chantiers de bûcheronnage manuel et de débardage
BP responsable de chantiers de bûcheronnage manuel et de sylviculture
]]>A partir du Smic
Les ouvriers forestiers peuvent exercer dans la fonction publique : dans les collectivités locales ou au sein de l'ONF (Office national des forêts), chargé de l'aménagement et de l'exploitation des forêts publiques. Dans le privé, ils peuvent être recrutés par les entreprises de travaux forestiers, les coopératives forestières et les industries de production de bois. L'ONF est l'un des principaux employeurs : 3 200 ouvriers forestiers y travaillent, dont 70 % de sylviculteurs et 20 % de bûcherons. Les scieries et les entreprises privées du bois emploient également des bûcherons. Certains propriétaires de forêts privées embauchent également des ouvriers forestiers. Ils peuvent exercer une activité régulière ou être payés à la tâche, en fonction de la quantité d'arbres abattus.
Les gisements d'emplois se situent majoritairement en Aquitaine, Rhône-Alpes, Provence-Côte d'Azur, régions qui possèdent de grandes étendues de forêt.
Côté carrière, plusieurs choix sont possibles. Après avoir acquis une solide expérience, l'ouvrier forestier peut devenir conducteur de travaux et encadrer d'autres ouvriers sylviculteurs ou bûcherons. Il peut encore s'installer en tant qu'entrepreneur indépendant. À l'ONF, il peut accéder, sur concours interne, au poste d'agent technique forestier.
]]>De plus en plus de bûcherons s'installent à leur compte : des bases en comptabilité et en gestion sont donc les bienvenues.
À l'ONF (Office national des forêts), l'ouvrier forestier a le statut de fonctionnaire.
En tant qu'ouvrier sylviculteur, il entretient les plantations, s'occupe du débroussaillage et du reboisement. Il participe également aux travaux d'aménagement et d'équipement de la forêt (route, fossés, terrassement...). Il sait reconnaître les différentes essences (espèces d'arbres), repérer les maladies et administrer les traitements nécessaires.
Travaillant en équipe, l'ouvrier forestier peut être employé dans une pépiniere forestière, une entreprise de reboisement, chez un propriétaire ou un exploitant forestier ou encore à l'ONF.
2 ans pour préparer le CAP agricole travaux forestiers, nécessaire pour un recrutement à l'ONF, éventuellement complété par le BP responsable de chantiers forestiers ou un bac pro forêt (2 ans) : 2 ans également pour obtenir un BPA travaux forestiers, qui peut constituer une bonne formation de base.
]]>Le responsable de fabrication en chimie doit posséder des connaissances en chimie, génie chimique, installations chimiques, par exemple, et des compétences en management. Il doit également aimer le travail en équipe et posséder un goût pour les relations commerciales (notamment avec les clients, les fournisseurs...).
Lorsqu'un problème survient, il doit avoir le sens des priorités afin de pouvoir gérer les impératifs (demandes des clients, incidents...).
Le responsable de fabrication possède des qualités d'animateur. Il sait communiquer, motiver ses équipes et être à l'écoute de ses collaborateurs. Il doit aussi être capable de conduire une réunion ou encore de prendre les décisions qui s'imposent.
]]>Le responsable de fabrication en chimie exerce en bureau mais aussi, et surtout, sur les lieux de production : atelier, laboratoire, salles de contrôle...
PME (petites et moyennes entreprises) ou grands groupes industriels, ce professionnel exerce dans des entreprises de nature et de taille très variées. Il travaille en lien avec le directeur de l'entreprise.
Selon le domaine où il exerce, les produits et les techniques de fabrication sont extrêmement variables. Une interruption de la fabrication peut entraîner une perte des matières premières (industrie alimentaire, biotechnologies...) avec des conséquences financières pour l'entreprise. Aussi, le responsable de fabrication doit être toujours prêt à intervenir en cas de problème.
]]>Le responsable de fabrication en chimie organise les activités de fabrication des produits (solvants, produits phytosanitaires, cosmétiques, médicaments...) en respectant un cahier des charges (quantité, délais...). Il établit le planning de ses équipes, lance la production puis en suit toutes les étapes, depuis la préparation jusqu'au produit final.
Véritable pilote de l'unité de production, il définit l'évolution des moyens technologiques en lien avec la fabrication (automatisation, informatisation...) et assure la liaison avec les autres services : approvisionnement, maintenance, logistique, contrôle, développement, sécurité, qualité. Il est aussi amené à gérer les problèmes techniques (appareils en panne...).
Il veille au respect des procédés de fabrication et consulte les indicateurs de performance. Il prend éventuellement les mesures nécessaires afin d'améliorer la production. Le responsable de fabrication en chimie a également un rôle d'écoute auprès des opérateurs, techniciens ou ingénieurs. Règles de sécurité du personnel, respect de l'environnement font également partie de ses attributions.
]]>Bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie des procédés, génie chimique...
Master en génie des procédés ; conception, formulation production de produits alimentaires innovants ; contrôle de l'environnement industriel ; procédés de production, qualité, et contrôle des produits de santé ; ingénierie chimique...
]]>De 2500 euros à 2900 euros brut par mois.
Le responsable de fabrication exerce principalement dans l'industrie chimique qui regroupe des domaines d'activité très variés : chimie minérale (gaz industriels, colorants, produits azotés et fertilisants...), chimie organique (plastiques, caoutchouc...), les savons, parfums et produits d'entretien, les produits pharmaceutiques de base, les spécialités chimiques (produits phytosanitaires, peintures, vernbis, encres, explosifs, colles...). Il s'agit en très grande majorité de PME (petites et moyennes entreprises) et de quelques grands groupes (Bayer, BASF, Arkema, L'Oréal...).
Étant donné la diversité des entreprises, elles recrutent des responsables de fabrication ayant une expérience dans un domaine de production donné (en biotechnologies, dans les produits pharmaceutiques, les plastiques...).
Le responsable de fabrication en chimie peut évoluer et devenir directeur d'usine, ou se spécialiser pour devenir responsable procédés ou responsable HSE (hygiène, sécurité, environnement).
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur en génie des procédés, génie chimique... ou master en génie des procédés ; conception, formulation production de produits alimentaires innovants ; contrôle de l'environnement industriel ; procédés de production, qualité, et contrôle des produits de santé ; ingénierie chimique...
]]>Outre de solides connaissances sur l'univers " mobile ", le développeur d'applications doit maîtriser les normes en vigueur (HTML, W3C...) et des langages de programmation. De fortes compétences en mathématiques, notamment en algorithmes, géométrie et analyses, ainsi qu'une mise à jour constante de ces connaissances sont nécessaires.
Le développeur d'applications mobiles doit être capable de traduire en termes techniques les demandes de son client ou du chef de projet. D'un autre côté, il doit se montrer pédagogue pour expliquer ce qu'il aura réalisé aux non-spécialistes. Pour cela, il doit avoir le goût de l'échange et être une force de proposition.
Autonome et responsable, le développeur fait preuve de sens pratique et de rigueur. Il suit de près les évolutions technologiques du secteur mais aussi des tendances du marché pour rester concurrentiel. Les développeurs capables de créer des applications sur des plates-formes différentes (mobile, tablette, smartphone) sont particulièrement recherchés.
]]>Le développeur d'applications mobiles peut exercer dans une agence web ou une agence mobile, un éditeur de logiciels, une grosse entreprise ou directement chez le client en tant qu'indépendant.
Le développeur exerce au sein d'une équipe pluridisciplinaire, et de manière étroite, avec l'équipe graphique et les producteurs de contenu, sur des projets de création d'applications qui nécessitent, en général, de 1 à 6 mois de travail.
Le développeur d'applications mobiles doit être capable de travailler vite, parfois même dans l'urgence, en respectant des délais souvent serrés. Pour cela, il doit être plutôt flexible sur ses horaires de travail. Rigoureux et patient, il doit se remettre en question et parfois reprendre de zéro ou abandonner un travail sur lequel il aura travaillé pendant des semaines. Enfin, il doit constamment actualiser ses connaissances dans le domaine des nouvelles technologies et rester à l'écoute des dernières tendances.
]]>Le développeur d'applications mobiles effectue la réalisation technique et le développement informatique d'applications pour mobiles, smartphones et autres tablettes. Il peut s'agir de la création d'une application de toutes pièces, de l'adaptation d'un site web à l'une de ces plates-formes, ou encore de l'optimisation d'une application déjà existante.
Pour cela, il doit respecter un cahier des charges précis (réalisé lui-même, s'il travaille seul ou fourni par le chef de projet web ou mobile). Il réalise ensuite des programmes informatiques spécifiques et définit toute la partie algorithmique et de calcul permettant le traitement des données par l'application mobile.
Le développeur doit anticiper les évolutions éventuelles de son application et les problèmes possibles en faisant de nombreux tests. Il doit en outre prendre en compte les spécificités de l'affichage sur ce type d'outils, comme la taille de l'écran, la diversité des plates-formes, l'interaction limitée... ainsi que les contraintes imposées par le client pour lequel il travaille.
]]>Niveau bac + 2
BTS en informatique
Niveau bac + 3
Licence pro mention métiers de l'informatique : développement d'applications ou développement internet et intranet
BUT informatique ou Métiers du multimédia et de l'internet
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en télécommunications et informatique mobile
Master mention informatique avec une spécialisation en développement mobile
]]>2830 brut par mois.
On trouve les développeurs d'applications mobiles dans les cabinets et agences spécialisés, les éditeurs de logiciels, les grosses ESN (entreprises de services du numérique) ou les opérateurs de téléphonie. Mais il est encore rare de faire fortune en tant qu'indépendant. Lors de l'achat de son application, le développeur reçoit un pourcentage élevé de la vente, mais cela n'arrive pas tous les jours ! On compte aujourd'hui un bon millier d'agences web spécialisées et une trentaine ciblant les supports mobiles.
Pour trouver une idée originale, voire procéder à des recrutements, certains enseignes comme Casino, la SNCF, Auchan ou encore La Poste organisent des concours ou " hackathons " où des développeurs ont un temps limité pour créer une application sur un thème donné, en collaboration avec des designers et graphistes. Plus de 200 hackathons ont été organisés en France en 2013. En général, l'embauche est à la clé.
]]>En général, il travaille en relation avec le chef de projet et un graphiste. Il peut exercer au sein d'un cabinet spécialisé, en entreprise ou à son compte. Curieux, il effectue une veille constante pour rester à la pointe des nouvelles technologies.
2 ans pour obtenir un BTS en informatique ; 3 ans pour le BUT informatique, le BUT métiers du multimédia et de l'internet, ou une licence pro métiers de l'informatique ; 5 ans pour un diplôme d'ingénieur ou un master en informatique mobile.
]]>De plus en plus de systèmes à bord sont commandés par ordinateur. La documentation technique doit aussi être consultée sur informatique. Le mécanicien possède des compétences diversifiées avec des spécialisations : en cellule, moteur, électricité, sur les turbopropulseurs et les équipements électriques, sur les instruments de bord, sur la structure (enveloppe extérieure de l'avion), etc. Par ailleurs, le mécanicien doit nécessairement maîtriser l'anglais pour comprendre la documentation technique mais aussi, éventuellement, pour travailler à l'étranger.
Le métier nécessite rigueur, logique et soin. Le mécanicien doit montrer des qualités d'analyse et rechercher la panne avec patience. Il doit également avoir une bonne condition physique (positions difficiles, port de charges...). Sur piste, il doit réagir rapidement et avec sang-froid.
Les montages mécaniques cèdent la place aux systèmes électroniques et électriques. Le mécanicien doit s'adapter à l'évolution des technologies et à l'apparition de nouveaux types d'avions. Il met ses connaissances à jour en permanence.
]]>Quand il travaille dans un hangar de maintenance, le mécanicien est chargé d'une série d'opérations de vérification. Sur piste, il doit faire vite pour vérifier les points de contrôle importants avant le départ : pression des pneus, huile du moteur, etc.
Il travaille avec d'autres spécialistes. Les chefs d'équipe et les contrôleurs vérifient les travaux effectués et les points sensibles de l'appareil.
Les horaires en atelier sont, en général, réguliers et de jour, mais peuvent avoir lieu la nuit, le week-end ou les jours fériés. Dans le hangar de maintenance, les mécaniciens portent des protections contre le bruit et les produits toxiques. Des mécanismes spécifiques et le travail en équipe permettent de soulever les pièces d'avion qui sont, en général, volumineuses et lourdes. Dans certaines compagnies, les déplacements pour des dépannages en France ou à l'étranger sont fréquents.
]]>Le travail du mécanicien sur les avions consiste essentiellement à prévenir les pannes. La sécurité des passagers et des personnels de bord réclame un entretien régulier et rigoureux. Pour les avions de transport, il faut respecter un protocole très précis, prévu par le constructeur. Les mécaniciens inspectent toutes les parties de l'appareil. Des personnes différentes effectuent souvent les mêmes tests, à plusieurs reprises, par sécurité. Démontage et examen précis des pièces métalliques et de l'habitacle permettent de repérer les défauts éventuels. Le mécanicien expérimenté règle ou échange les moteurs et les commandes de vol.
En aéroclub, il conduit les visites d'inspection régulières, et assure la révision complète dès 2 000 heures de vol. Polyvalent, il intervient sur l'ensemble des structures.
]]>Après la 3e
CAP aéronautique (3 options : avionique, systèmes, structure), en 2 ans
Bac pro aéronautique (3 options : avionique, systèmes, structure) ou aviation générale (seulement pour les avions de moins de 2 tonnes utilisés dans les aéroclubs), en 3 ans
Après le bac pro
MC aéronautique (5 options : avionique, avions à moteurs à pistons, avions à moteurs à turbines, hélicoptères à moteurs à pistons, hélicoptères à moteurs à turbines), en 1 an
]]>À partir du Smic.
Compagnies aériennes, sociétés de maintenance, équipementiers, aéroports ou armée : les mécaniciens du ciel ont l'embarras du choix. Malgré la crise, les entreprises recherchent des professionnels de la maintenance. Les emplois se trouvent en grande majorité en Ile-de-France, puis en Provence-Alpes-Côte d'azur, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées.
Si le débutant effectue les montages et démontages simples, après 2 ans de pratique, il peut se charger d'opérations plus complexes en assistant le metteur au point. Lorsque son expérience est solide, il devient à son tour metteur au point et intervient seul dans les dépannages. Il peut ensuite être promu chef d'équipe, puis contrôleur. Selon la mobilité interne et son diplôme de départ, il peut éventuellement évoluer vers des fonctions en bureau d'études.
]]>Au sein d'une compagnie de transport aérien (comme Air France), d'un aéroport, d'un aéroclub ou de l'armée, les tâches à effectuer exigent rigueur, précision et sens des responsabilités. La maintenance aéronautique et les réparations éventuelles s'effectuent lors de visites régulières, strictement réglementées.
Le mécanicien doit comprendre l'anglais, car beaucoup de documents techniques sont rédigés dans cette langue. Et accepter de remettre constamment à jour ses connaissances.
2 ans pour préparer le CAP aéronautique (options : avionique, structure, systèmes) ; 3 ans d'études pour le bac pro aéronautique (options : avionique, structure, systèmes) ou le bac pro aviation générale. À noter : Air France et l'armée disposent de leurs propres écoles techniques.
1 an pour préparer la MC aéronautique (options : avionique, avions à moteurs à pistons, avions à moteurs à turbines, hélicoptères à moteurs à turbines).
]]>À chaque fonction, son domaine de compétence. Les professionnels chargés de l'exploration et de l'extraction du gaz sont des spécialistes des géosciences et de la géotechnique (forage). Les ingénieurs anticorrosion connaissent les matériaux et l'électrochimie. Les ingénieurs mouvements de gaz et les chargés d'études travaux ont une compétence en mécanique des fluides et en énergétique. Le développement du gaz renouvelable, comme le biométhane, demande à la filière d'adapter ses infrastructures de distribution. Cela crée notamment des emplois d'ingénierie en recherche et développement. Chez GRDF, atteindre 10 % de gaz vert dans les réseaux en 2030 et 100 % en 2050, est l'objectif affiché.
Les spécialistes du gaz font preuve de réactivité : en cas de panne, ils doivent réagir rapidement. Ils possèdent le sens de l'organisation, savent gérer des plannings, coordonner des interventions, diriger des équipes et respecter des délais.
Dans un secteur où la sécurité est primordiale, la moindre erreur peut être lourde de conséquences. Une grande rigueur, le respect des règles techniques, de sécurité et de protection de l'environnement sont indispensables.
]]>Autonome dans l'organisation de son travail, l'ingénieur anticorrosion est responsable d'un ensemble de clients répartis sur un secteur géographique plus ou moins important. D'où de fréquents déplacements sur le terrain.
À la tête d'une équipe, l'ingénieur mouvements de gaz gère les emplois du temps et le roulement des répartiteurs gaz sous sa responsabilité. La préparation des consignes en vue des travaux sur le réseau, les déplacements sur le terrain, la participation à de multiples réunions occupent le reste de son temps. Ce professionnel est soumis à l'astreinte : en étant joignable 24 h/24 en cas de défaillance du système.
Les professionnels qui s'occupent du réseau de distribution partagent leur temps entre la préparation des dossiers et les interventions sur le terrain. En particulier les chargés d'affaires travaux, qui assurent un suivi régulier des chantiers.
]]>Après la découverte de réserves de gaz par des géologues et des géophysiciens, des ingénieurs foreurs travaillent à leur extraction. Des ingénieurs d'études et des chargés d'affaires ingénierie construisent et rénovent des infrastructures de transport du gaz : stockages souterrains, stations de compression et d'interconnexion, gazoducs (au total 38 000 km). Ces ouvrages sont surveillés en permanence par des ingénieurs anticorrosion qui contrôlent le fonctionnement des installations de protection. La conduite du réseau régional est assurée par des ingénieurs mouvements de gaz. Ces derniers encadrent les répartiteurs gaz (techniciens chargés d'appliquer les programmes d'exploitation), gèrent les incidents et planifient les travaux.
Un nouveau quartier est construit dans une commune : il faut le raccorder au réseau de distribution du gaz. De tels projets sont préparés par des chargés d'études, qui participent également à l'élaboration du programme d'extension du réseau. La maîtrise d'oeuvre des travaux, sur les canalisations du réseau et les conduites d'immeubles, est confiée à des chargés d'affaires. Ils montent les projets et coordonnent les chantiers, encadrés par le responsable de l'agence d'ingénierie de la région.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mention énergie ou géoressources, géorisques, géotechnique...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé ingénierie et gestion du gaz
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
Engie est le premier opérateur de transport et de distribution de gaz naturel, via ses filiales GRTgaz (transport) et GRDF (distribution). GRDF emploie 11 000 salariés, GRTgaz plus de 3 000. TotalEnergie est également présent dans les activités d'exploration et de production de gaz à l'international.
Les fonctions d'ingénieur, de chargé d'affaires ingénierie et de responsable d'agence sont ouvertes aux jeunes diplômés. En parallèle, la promotion interne est développée au sein des entreprises. Ainsi, chez GRDF un grand nombre des cadres sont issus des métiers de la maîtrise car l'entreprise assure la formation du CAP au bac + 5.
Les bénéficiaires de contrat en alternance représentent 10 % de l'effectif total chez Engie. Les titulaires d'un bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur) peuvent également préparer un mastère spécialisé (bac + 6) en ingénierie et gestion du gaz en apprentissage chez GRDF, filiale qui recrute 500 nouveaux alternants en 2021 (du CAP au mastère).
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur ou un master mention énergie ou géoressources, géorisques, géotechnique.
]]>La créativité et la culture sont deux qualités indispensables ! Sans oublier le sens de l'analyse, le sens de l'humour et un esprit curieux. Il faut aussi aimer jongler avec les mots. Une solide culture générale, une excellente maîtrise du langage écrit et oral, des capacités d'analyse et de synthèse et une certaine psychologie de la vente s'imposent également. Il faut en particulier avoir une orthographe irréprochable.
Avoir les pieds sur terre est recommandé dans ce métier. En effet, le concepteur-rédacteur doit gérer les contraintes et son travail doit rester accessible au grand public, afin de doper les ventes et de faire gagner de l'argent aux clients de l'agence. Une bonne résistance au stress est également requise pour gérer les urgences...
Le goût de la compétition, la ténacité et le dynamisme constituent des atouts pour réussir dans ce secteur. Plus un concepteur-rédacteur est fonceur et efficace, plus il a de chances de participer à des campagnes intéressantes, qui lui permettront de faire connaître son travail.
]]>Le concepteur-rédacteur fait partie d'une équipe avec un directeur artistique en agence. Un concepteur-rédacteur trouve son binôme par l'opportunité de rencontres en agence (lors de stages par exemple) ou à l'école, s'il est passé par une école spécialisée. Tous deux travaillent sous la responsabilité du directeur de création. Le concepteur-rédacteur est également en relation avec les commerciaux (pour connaître le message à diffuser) et le chargé d'études média (pour cerner la cible du produit à promouvoir).
Le concepteur-rédacteur doit travailler vite. Il ne dispose que de 2 à 3 semaines entre le rendez-vous avec le commercial et la première présentation au client. En outre, il mène toujours plusieurs projets de front... Son emploi du temps est donc chargé et ses horaires irréguliers. Il peut finir sa journée tard le soir, et trouver des idées à tout moment, même en dehors du bureau.
Travaillant dans un bureau, le concepteur-rédacteur est néanmoins amené à se déplacer : pour rencontrer un client ou un prestataire (photographe, réalisateur, illustrateur, etc.), ou pour suivre le tournage d'un film, d'un shooting, d'un casting, etc. Il est ainsi amené à voyager 2 à 3 fois par an à l'étranger pour les tournages, parfois très loin...
]]>Le concepteur-rédacteur conçoit des messages publicitaires pour tous les types de supports : affiche, film publicitaire, lettres d'informations promotionnelles sur Internet... Son objectif : résumer une stratégie commerciale en une idée simple, forte et concise.
Ce professionnel est briefé sur les impératifs de la campagne par le service commercial de l'agence de publicité : type de produit à promouvoir, budget, mode de diffusion (télévision, radio, affichage, web...), exigences du client, cible, délai de réalisation... Puis il établit un plan de communication avec le directeur artistique, pour élaborer le message publicitaire
Durant la phase de création, il s'agit de trouver rapidement une idée originale. Plusieurs projets sont élaborés et soumis au directeur de création afin d'en présenter un seul au client.
Une fois l'idée acceptée, le concepteur-rédacteur rédige le texte du message publicitaire et suit les différentes étapes (choix du format, de la maquette, de la typographie...) du projet avec le directeur artistique. Ce qui fait la richesse du métier est de rencontrer les autres artistes contribuant au projet : photographes, réalisateurs, illustrateurs, musiciens, etc...
]]>Niveau Bac + 2
BTS Communication
Niveau bac + 3
BUT Information-communication, parcours publicité
Niveau Bac + 4
Concepteur en communication visuelle
Titre de concepteur rédacteur
Niveau bac + 5
Masters dans les domaines des lettres et sciences humaines, sciences sociales, communication, histoire, économie ou droit ; Master mention Communication, publicité ;
Diplôme d'école spécialisée en communication et publicité ;
Diplôme d'école de commerce, d'institut d'études politiques (IEP)...
]]>2000 euros brut par mois.
La publicité est un secteur difficile d'accès. En dehors de quelques grands groupes de plus de 100 personnes, les agences sont de petite taille avec des effectifs ne dépassant pas une douzaine de salariés, et n'utilisent pas systématiquement de concepteur-rédacteur. Les grandes agences sont situées à Paris et en petite couronne. Ce sont ces agences qui réalisent des films TV pour des gros annonceurs (multinationales, grandes entreprises).
Les stages sont indispensables pour débuter ; pendant ces derniers il faut constituer un book (dossier présentant ses réalisations) et le soumettre à des créatifs, voire créer un site ou un blog. Il faut démontrer une capacité à savoir écrire et une très grande curiosité intellectuelle. Gagner des prix dans les compétitions de créations permet de se faire remarquer et d'évoluer.
Il faut souvent changer d'agence, voire de partenaire d'équipe créative pour évoluer. Cela permet d'évoluer en termes de compétences et de salaire. Seule évolution possible pour un concepteur-rédacteur : la direction de création.
]]>2 ans pour obtenir le BTS communication ; 3 ans pour le BUT information-communication, parcours publicité ; 4 ans pour un diplôme d'école spécialisée en conception, en communication visuelle ou en conception-rédaction ; 5 ans pour un master, un diplôme d'école spécialisée ou un diplôme d'école de commerce en communication, publicité...
]]>L'assistant maternel est très sensible à tout ce qui touche l'enfance. Il sait aussi bien composer un repas qu'éveiller un enfant au langage. Patience et amour des tout-petits lui permettent de supporter au quotidien le bruit, les pleurs ou l'agitation des enfants turbulents. Sur le plan affectif, il doit savoir consoler un chagrin, prodiguer des câlins quand les enfants expriment le besoin d'être rassurés, tout en imposant des limites. Indispensable également : un bon contact avec les parents.
Le souci de maintenir un lieu de vie propre et sécurisé est permanent pour l'assistant maternel : barrières d'escaliers bien fermées, locaux impeccables… Attentif à l'hygiène corporelle et à la santé de l'enfant, il sait détecter une fatigue ou un état fébrile, repérer des troubles du sommeil. Il a le sens des responsabilités, car il doit veiller en permanence à la sécurité de tous les enfants dont il a la garde.
Pour porter les enfants, manipuler les poussettes, jouer au jardin d'enfants et évoluer dans un univers où tout est à leur hauteur, l'assistant maternel est endurant physiquement. Il doit pouvoir effectuer plusieurs tâches en même temps, jongler entre différents rythmes.
]]>Cette profession est idéale pour les personnes qui souhaitent travailler à domicile. En contrepartie, il faut s'adapter aux horaires variables selon les parents. On demande souvent à l'assistant maternel d'assurer l'accueil des enfants tôt le matin, tard le soir, parfois pour un petit nombre d'heures ou sur certains jours de la semaine seulement. Un contrat avec les parents fixe les horaires et la rémunération.
Pour se sentir moins seuls, certains font le choix de travailler en crèche familiale dans le cadre d'une municipalité. Ils bénéficient alors du soutien de l'équipe, notamment des puéricultrices. Ils se rendent régulièrement à la crèche, avec les enfants, pour des ateliers collectifs.
Les journées de travail sont denses. Elles commencent souvent avant l'arrivée des enfants (préparation du déjeuner) et se terminent après leur départ (rangement et nettoyage de la maison pour le lendemain). L'assistant maternel doit aussi faire preuve d'une attention soutenue en raison des risques d'accident, très élevés avec des enfants en bas âge. Et prendre le temps de passer le relais aux parents. A-t-il bien dormi ? bien mangé ? etc.
]]>L'assistant maternel accueille 1 ou 2 enfants (voire 3 ou 4 sur dérogation), la plupart du temps âgés de 0 à 3 ans, de 8 heures à 19 heures. En fonction de leur âge, il assure leur toilette, change les couches des plus petits, s'occupe des repas et des goûters, propose des activités aux plus grands, ou les emmènent en promenade. À chaque instant, l'assistant maternet veille à éviter tout danger ou accident.
On ne pousse pas les autres, on dit merci... L'assistant maternel initie les enfants aux règles de vie en communauté. Et participe à leur éveil grâce à des activités adaptées à chaque âge : jeux, peinture, coloriages, chansons... Il assiste à tous leurs progrès, de l'apprentissage de la propreté à l'acquisition de la marche et du langage. Le tout, sans jamais prendre la place des parents.
]]>Pour être agréé, il est nécessaire d'avoir son propre logement, d'être en bonne santé et de maîtriser le français oral. Une assistante sociale et une auxiliaire de puériculture de la PMI (protection maternelle et infantile) visitent également le domicile pour s'assurer qu'il est adapté à l'accueil d'enfants et respecte les règles de sécurité. Des entretiens évaluent par ailleurs la motivation et l'équilibre du milieu familial.
Une fois agréé, il faut suivre 60 heures de formation avant d'accueillir les premiers enfants, puis 60 heures en cours d'emploi. Les formations sont entièrement prises en charge par le conseil général. Au programme : nutrition et sommeil de l'enfant, hygiène et toilette, relations avec les enfants et leurs parents, module de secourisme du petit enfant... L'agrément doit être renouvelé tous les 5 ans. Il permet de garder 2 enfants. Une dérogation peut être accordée pour en garder 3 ou 4.
Les titulaires du CAP "Accompagnant éducatif petite enfance" ou du diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture sont dispensés de cette formation.
Après la 3e
CAP Accompagnant éducatif petite enfance
Diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture
]]>Variable selon le lieu de résidence. Le tarif horaire minimum légal est de 2.85 brut par enfant. Dans certaines villes comme Paris, il peut atteindre 5 euros de l'heure par enfant.
Rares sont les assistants maternels qui n'arrivent pas à faire le plein. En raison d'un besoin croissant de places de garde (les crèches sont saturées), cette profession offre de réelles perspectives d'emploi. Une profession essentiellement féminine, avec seulement 1 % d'hommes.
Si en théorie il suffit d'être majeur pour obtenir l'agrément, en réalité il faut avoir son propre logement et ne plus dépendre de ses parents. Il faut présenter des garanties de maturité suffisantes pour assumer la lourde responsabilité de s'occuper de tout-petits. Ce n'est donc pas un métier pour les très jeunes adultes !
Sur les 360 000 assistants maternels, 90 % sont indépendants. À eux d'établir le contrat (horaires, salaire) avec chaque parent employeur, selon des minima fixés par la loi. Les crèches familiales municipales, certaines associations et caisses d'allocations familiales recrutent aussi des assistants maternels. Des débouchés existent dans les crèches et haltes-garderies sous statut privé, comme les crèches d'entreprise par exemple.
]]>Pour exercer, il faut obligatoirement avoir un agrément délivré par les services départementaux de la PMI (protection maternelle et infantile). L'agrément atteste que les conditions sont réunies pour accueillir l'enfant (hygiène, sécurité des locaux, matériel nécessaire, équilibre du professionnel). Il est délivré pour 5 ans et permet de garder 2 enfants. Une dérogation peut être accordée pour en garder 3 ou 4.
L'assistant maternel travaille le plus souvent en libéral. Une minorité fait le choix de travailler en crèche familiale, dans le cadre de la mairie. Les assistants familiaux, eux, accueillent sur décision judiciaire des enfants placés de manière permanente en famille d'accueil par l'aide sociale à l'enfance.
1 an pour préparer le DE d'auxiliaire de puériculture ; 2 ans pour le CAP accompagnant éducatif petite enfance. Ces diplômes, non exigés, sont vivement recommandés, avant d'obtenir l'agrément du Conseil Général. Les non-diplômés doivent suivre une formation de 120 h.
]]>Le microtechnicien est le spécialiste de l'infiniment petit, ce qui réclame une dextérité, une minutie et une rigueur extrême. En effet, calculer les dimensions d'un composant ou vérifier la résistance d'une pièce est impossible sans méthode. De même, comprendre l'organisation des systèmes complexes demande des capacités d'analyse et de synthèse.
Concepteurs comme opérateurs interviennent sur des produits aux technologies variées et en constante évolution. Il leur faut sans cesse s'adapter. Chacun, à son niveau, doit faire preuve de polyvalence et avoir de bonnes connaissances en mécanique, électronique et électricité.
]]>Le concepteur travaille beaucoup sur ordinateur : réalisation des maquettes en 3 D, consultation de bases de données pour trouver des solutions mécaniques ou électroniques... Il utilise par ailleurs des machines d'atelier automatisées pour réaliser le prototype des pièces à tester avant fabrication. C'est aussi lui qui réalise les programmes qui permettent de piloter ces équipements.
Le concepteur peut mettre en service de nouveaux équipements et en expliquer le fonctionnement aux opérateurs. Il peut également être associé à la gestion de la fabrication et jouer un rôle de coordonnateur entre les divers services de l'entreprise (achats, production, qualité). Parfois amené à animer une équipe de techniciens, il doit avoir des qualités de communicant.
En atelier, l'opérateur s'occupe de l'assemblage des appareils. Il peut également travailler dans un service de maintenance (entretien et dépannage d'appareils de mesure ou de navigation), dans un laboratoire d'essais (construction de maquettes...) ou au service après-vente d'un constructeur (fabricant d'appareils médicaux, par exemple).
]]>Le concepteur donne vie aux nouveaux produits et prépare leur fabrication. Il commence par étudier le cahier des charges qui présente le projet à réaliser, qu'il s'agisse d'un robot miniature, d'un instrument de mesure ou d'un stimulateur cardiaque. Puis il définit l'architecture du produit et recherche les solutions techniques envisageables (puce électronique, électrovanne, micromoteur électrique...). Il prend aussi en compte les procédés de fabrication et les matériaux à utiliser. Avec son équipe, il calcule la dimension des pièces mécaniques ou évalue les caractéristiques des éléments électriques pour optimiser les performances.
Sur un poste de conception assistée par ordinateur (CAO,) le concepteur modélise tout ou partie des appareils et réalise une maquette en 3 dimensions (3 D). Il procède ensuite aux simulations destinées à valider l'architecture obtenue. Il effectue enfin les corrections nécessaires avant d'éditer les plans du produit.
L'opérateur fabrique en atelier les produits imaginés par le concepteur. Il étudie le dossier de fabrication (plan d'ensemble du produit, suite des opérations à réaliser) et prépare son poste de travail (approvisionnement en pièces et composants, choix des outillages). Puis il procède aux opérations d'assemblage des constituants de l'appareil. Il exécute une série de tests afin de vérifier la qualité de la fabrication et effectue les réglages qui s'imposent. Enfin, l'opérateur peut encore réaliser des maquettes ou des prototypes, entretenir ou réparer.
]]>Niveau bac
Bac pro microtechniques
Niveau bac + 2
BTS conception et industrialisation en microtechniques
Niveau bac + 3
BUT génie mécanique et productique
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur de l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques
]]>1950 euros brut par mois (variable en fonction de la complexité du produit microtechnique)
Des emplois existent dans les entreprises qui élaborent ou utilisent des produits miniaturisés. Les débouchés se situent dans la mécanique de précision traditionnelle (lunetterie, horlogerie, bijouterie, optique...), mais aussi dans les secteurs à haute valeur ajoutée (automobile, aéronautique, aérospatiale, électronique, instrumentation médicale, laboratoires de recherche, traitement de l'image et du son, industrie du jouet, nucléaire).
Les microtechniciens peuvent travailler dans des entreprises qui fabriquent des produits en grande série (instruments de navigation aérienne, micromoteurs, matériels médicaux, instruments de mesure...), mais aussi en séries plus limitées (systèmes de haute technologie...). Ces entreprises sont souvent de taille moyenne.
Après quelques années, le concepteur peut occuper un poste de chef de projet, d'assistant de chef d'entreprise ou de chargé d'affaires (négociation et vente). Il peut aussi créer sa propre entreprise, notamment en horlogerie et en optique-lunetterie. De son côté, l'opérateur peut devenir chef d'équipe ou d'atelier, voire technicien des méthodes (préparation de la fabrication).
]]>L'opérateur (ou technicien de fabrication) intervient plutôt sur le produit fini. À partir des schémas et des plans, il assemble et monte le produit par soudage ou vissage. Ce qui nécessite de préparer les outillages et d'assurer les approvisionnements en pièces et composants. À lui aussi de contrôler les appareils fabriqués et, au besoin, de les régler, de réparer et remettre en service les systèmes. Spécialiste de l'infiniment petit, ce professionnel, doit faire preuve de dextérité, de minutie et de logique. Le microtechnicien intervient sur des produits aux technologies en constante évolution. Il lui faut sans cesse s'adapter et développer des connaissances variées : dessin, mécanique, électronique, optique, robotique, techniques d'usinage et d'assemblage, etc.
Outre l'horlogerie et la mécanique de précision, le microtechnicien peut notamment exercer dans l'automobile, l'aéronautique ou l'optique-lunetterie.
3 ans pour préparer le bac pro microtechniques ou le bac STI2D, bien adapté pour une poursuite d'études en BTS.
2 ans pour obtenir le BTS conception et industrialisation en microtechniques ; 3 ans pour le BUT génie mécanique et productique.
]]>Les agents d'exploitation de l'eau doivent avoir des compétences en plomberie pour l'entretien des tuyaux et canalisations, en mécanique pour la première maintenance des pompes, en traitement de l'eau pour réaliser les tests d'analyse d'échantillons de l'eau mais aussi en électricité et en électronique pour assurer le contrôle et les réparations courantes de certaines machines. Ils maîtrisent également les différentes étapes pour poser ou déposer un compteur d'eau.
Le respect des consignes de sécurité est indispensable lors des interventions sur le réseau. La plupart des infrastructures enterrées étant proches les unes des autres, il existe des risques d'accident électrique ou liés au gaz. Il faut également prendre en compte la circulation routière et signaler sa présence par des panneaux lors des interventions sur les canalisations enterrées dans l'espace public.
L'agent ou l'agente d'exploitation de l'eau doit être capable d'organiser son travail en faisant preuve d'autonomie et de polyvalence. Ils ont le sens du travail en équipe et sont capables de rendre compte de leurs interventions au technicien ou au chef d'équipe, en consignant par écrit ce qu'ils ont fait.
]]>Les agents d'exploitation de l'eau travaillent généralement au sein d'une petite équipe composée de plusieurs agents, sous la direction d'un chef d'équipe ou d'un technicien d'exploitation de l'eau. Ils sont amenés à travailler en extérieur ou sous terre pour vérifier les réservoirs et les canalisations. Ils se déplacent sur l'ensemble du réseau et des équipements dont ils ont la charge.
Les horaires sont réguliers mais il peut y avoir des astreintes car le réseau d'eau potable doit fonctionner 24 h/24. En cas de rupture de canalisation, il faut intervenir sans délai. Dans les industries, la continuité du service est également assurée. Une eau contaminée a de graves conséquences sur l'environnement !
Les grandes entreprises de distribution de l'eau accueillent l'essentiel des agents d'exploitation de l'eau. Il y également des postes au niveau des stations d'épuration des usine de fabrication, au sein des ateliers de production ou en laboratoire. Certains agents sont des fonctionnaires, recrutés dans les collectivités locales qui gèrent un réseau, après avoir réussi le concours de catégorie C d'adjoint technique.
]]>Les agents d'exploitation de l'eau participent au bon fonctionnement des installations permettant de traiter l'eau potable ou les eaux usées. Ils assurent l'entretien préventif et curatif des réservoirs, canalisations, pompes, etc.) Sur le réseau d'eau potable, ils effectuent le rinçage et de la désinfection des tuyaux. Ils visitent les réservoirs, recherchent des fuites éventuelles, mettent à jour les plans de réseaux... Il s'assurent du bon fonctionnement général des installations en suivant un protocole et un plan d'intervention.
En suivant les directives d'un technicien, l'agent ou l'agente d'exploitation peut faire des travaux de réparation en cas de fuite d'eau ou de panne de machine de pompage, par exemple. Il ou elle réalise des réglages de machines, purge des vannes, répare des tuyaux, vérifie l'état des pompes, change des joints d'étanchéité etc. L'entretien des réseaux se fait par le curage et le contrôle régulier du niveau de qualité de l'eau.
Ces professionnels de l'eau peuvent également réaliser le relevé des compteurs d'eau des particuliers ou des entreprises, raccorder de nouveaux clients, poser des conduites et des compteurs, s'occuper de la mise en pression de l'eau...
]]>Après la 3e
CAP agent de la qualité de l'eau ; monteur en installations sanitaires
Niveau bac
Bac professionnel procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons
]]>À partir du Smic dans le privé
La distribution de l'eau n'est gérée par un service public dirigé par une commune que sur 30 % du territoire. Les emplois publics se trouvent dans les villes, groupement de communes ou communauté d'agglomérations. Le travail s'effectue dans les services de traitement et de distribution des eaux potables et industrielles, dans les services de collecte et de traitement des eaux usées, en laboratoire d'analyse de l'eau, en station d'épuration ou de traitement de l'eau potable...
L'agent ou l'agente d'exploitation de l'eau exerce souvent pour le compte d'une grande entreprise de distribution d'eau. A elles seules, Suez et Veolia couvrent 60 % du territoire. Les agents peuvent exercer sur un territoire donné, au sein d'un laboratoire d'analyses et de contrôles, à la station d'épuration d'une usine, etc. La réglementation environnementale est accrue et en constante évolution, ce qui donne davantage de perspectives aux agents du traitement de l'eau.
Avec l'expérience, les agents d'exploitation de l'eau peuvent évoluer vers d'autres responsabilités. Ils peuvent encadrer une équipe de terrain ou accéder à des fonctions de technicien, grâce à la formation continue. Dans le public, l'évolution passe par les concours internes.
]]>2 ans pour préparer le CAP agent de la qualité de l'eau.
3 ans pour préparer le bac professionnel procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons.
]]>La plupart des activités des artistes de cirque exigent une excellente condition physique. Les entraînements peuvent être éprouvants : patience et persévérance sont de rigueur. Un apprentissage dès le plus jeune âge est conseillé afin d'acquérir la souplesse et la performance nécessaires.
L'aspect créatif n'est pas à négliger : un numéro doit s'élaborer et évoluer avec le temps. Un artiste de cirque doit faire preuve d'imagination et d'inventivité afin de susciter des émotions dans le public. Il maîtrise également les techniques d'expression corporelle ainsi que la scénographie.
Pour avoir la chance d'être recruté dans le nouveau cirque, il faut savoir « faire l'acteur », s'ouvrir à d'autres cultures, à d'autres formes d'art. Le clown, par exemple, ne se conforme plus à un personnage stéréotypé. Il crée son propre univers, tout en revisitant la tradition. Le rire se fait plus grave et la poésie l'emporte sur la farce. Musicien, jongleur, acrobate... il est doué d'une grande polyvalence.
]]>L'artiste de cirque sillonne en permanence les routes de France, voire de l'étranger : un cirque ou un spectacle reste rarement plus de quelques mois au même endroit. Quel que soit son lieu d'exercice, l'artiste de cirque a des horaires irréguliers : il s'entraîne en journée et travaille également le soir et le week-end.
Cet artiste exerce parfois son métier sur une piste de cirque, sous un chapiteau. Mais il peut travailler également sur la scène d'une salle de spectacle, dans la rue, dans un cabaret, sur un plateau de télévision, dans un atelier de loisirs, chez des particuliers... Il peut aussi intervenir à la demande d'un établissement scolaire ou universitaire, d'une collectivité territoriale.
L'artiste de cirque pratique des entraînements intensifs pour parfaire sa technique et mettre au point de nouveaux numéros : assouplissements, musculation... À plus forte raison pour les numéros présentant des risques (acrobatie aérienne, cascades). Cela demande beaucoup d'investissement et de temps, en plus de celui passé à répéter et à donner des représentations.
]]>L'artiste de cirque imagine un numéro visuel. En fonction du rôle qu'il joue, il peut avoir recours à des accessoires : instruments de musique, balles, corde... Il répète, installe le matériel avant la représentation et modifie ses effets en fonction de la réaction du public. Ses objectifs : provoquer des émotions, servir un propos, défendre une idée.
Dans un cirque traditionnel ou classique, les numéros se succèdent sans lien entre eux. Il est acrobate, jongleur, trapéziste, magicien... ou clown, ce personnage important qui occupe les « temps morts » entre deux numéros. Au sein d'une représentation, la difficulté technique et l'intensité croissante des numéros instaurent un effet de dramatisation.
Dans le nouveau cirque, l'artiste de cirque présente les mêmes numéros. Les espaces traditionnels de la piste et du chapiteau deviennent optionnels. Plus théâtral et pluridisciplinaire, il raconte une histoire en introduisant la danse et la musique. Il invente de nouvelles esthétiques, se confronte aux nouvelles technologies : projections, éclairages recherchés, bruitages... Se développent également la magie nouvelle, le cirque végétal...
]]>Niveau bac
Bac avec un enseignement optionnel en arts du cirque
Année préparatoire au DNSP Artiste de cirque
Niveau bac + 3
DNSP Artiste de cirque
]]>75 à 150 euros par représentation.
Le nombre de compagnies est aujourd'hui estimé à 415 selon Hors les Murs, le Centre national de ressources des arts de la rue et des arts du cirque. En 10 ans, ce nombre a été multiplié par 3. À noter que le cirque traditionnel ne représente que 12 % environ du secteur, tandis que plus de 3 compagnies sur 4 optent pour le nouveau cirque.
Malgré son dynamisme, le cirque ne représente que 5 % de la diffusion des scènes nationales. Les représentations se concentrent dans les pôles cirque régionaux, premiers producteurs du genre. Mais les grosses productions se font de plus en plus rares.
Ce métier s'exerce le plus souvent avec le statut d'intermittent du spectacle. Certaines structures (parcs d'attractions, cabarets, ateliers d'initiation aux arts du cirque, centres socioculturels...) proposent quelques CDD (contrats à durée déterminée) ou CDI (contrats à durée indéterminée). Mais la plupart des artistes de cirque collaborent avec plusieurs compagnies ou pratiquent une activité parallèle afin de compléter leurs revenus. Ils enseignent les arts du cirque, font de la mise en scène, de la musique, de la danse, du théâtre, des arts plastiques...
]]>Il se produit sur une piste de cirque traditionnel, mais privilégie les salles de spectacle, la rue ou un cabaret de cirque contemporain qui l'amène alors à mélanger les genres artistiques (théâtre, danse, musique) pour en créer de nouveaux. Très prisé, le cirque contemporain est représenté par plus de 80 % des compagnies.
De plus en plus polyvalent, l'artiste de cirque se forme seul ou dans quelques écoles spécialisées.
3 ans d'enseignement optionnel en arts du cirque de la 2nde au bac.
1 an pour effectuer l'année préparatoire supérieure au DNSP artiste de cirque et 3 ans pour obtenir le DNSP.
]]>La polyvalence s'impose pour ce métier. Il faut à la fois être mécanicien pour remplacer les roulements d'un arbre de transmission, chaudronnier pour modifier le carter de protection d'un moteur, électricien pour réparer le câblage... L'électromécanicien doit connaître les éléments d'un système électrique : constituants d'électrotechnique, électronique de puissance ou informatique industrielle. L'évolution constante de ces technologies l'oblige à s'adapter en permanence. Il a aussi des compétences pour réparer les machines comportant des éléments hydrauliques ou pneumatiques.
La compréhension des schémas électriques et des plans d'équipements mécaniques s'avère indispensable. La maîtrise de l'anglais technique est souhaitée pour la compréhension de certaines notices et documents.
Par ailleurs, un esprit méthodique, des capacités d'analyse et de déduction sont nécessaires pour le diagnostic des pannes. L'électromécanicien doit également savoir communiquer avec les clients ou d'autres professionnels. Enfin, il ne doit pas redouter les tâches administratives : en effet, il doit remplir lui-même ses comptes rendus d'intervention sur ordinateur.
]]>Moteurs électriques d'une station de pompage, machine sur une ligne de production industrielle ou équipements d'un silo à grains : l'électromécanicien doit pouvoir intervenir avec efficacité sur les matériels de production les plus variés. Pour cela, il peut se déplacer chez le client (usine, entreprise agricole...) pour effectuer les réparations. Ou occuper un poste plus sédentaire : par exemple, lorsqu'il est intégré à l'équipe maintenance sur un site industriel.
L'électromécanicien peut avoir à manipuler de lourdes charges ou à travailler dans le bruit ou en hauteur. Aussi les équipements de sécurité (casque, harnais, gants, chaussures renforcées, lunettes et masque) sont le plus souvent obligatoires.
Selon la taille de l'entreprise qui l'emploie, ce technicien exerce seul ou en équipe. Le travail peut être effectué en journée ou en 3 × 8 (3 équipes se succèdent alors par tranches de 8 heures toutes les 24 h). Les astreintes de nuit ou le week-end permettent d'assurer les dépannages urgents et impliquent des horaires de travail décalés pour lui.
]]>L'électromécanicien installe les machines neuves d'un atelier ou d'un chantier : machines de production, engins de levage, etc. En s'appuyant sur le dossier de fabrication, il assure le montage des moteurs, roulements ou variateurs de vitesse... et établit les connexions électriques. Il procède aux différents réglages et vérifie le bon fonctionnement de l'ensemble.
Mais son rôle consiste surtout à entretenir et dépanner les machines. Il pratique donc des interventions régulières de maintenance préventive et adaptative, et réalise des tâches d'entretien programmées (nettoyage, vérification de l'isolation des circuits électriques, graissage des roulements, réglages, changement de pièces mécaniques...).
L'électromécanicien effectue également tous les contrôles destinés à repérer une anomalie comme la surchauffe, la déformation ou l'usure. Il change alors les éléments défectueux. Lorsqu'une panne survient, il procède à une série de tests et de mesures pour en trouver l'origine, puis remplace les pièces ou les composants concernés, effectue les réglages et remet la machine en service. Fort de son expérience, il peut suggérer des améliorations au bureau d'études et intervenir ainsi en amont de la fabrication des machines.
]]>Après la 3e
TP électromécanicien de maintenance industrielle
Niveau bac
Bac pro maintenance des systèmes de production connectés ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
Niveau bac + 2
BTS conception et réalisation de systèmes automatiques ; électrotechnique ; maintenance des systèmes, option systèmes de production
Niveau bac + 3
BUT génie industriel et maintenance
]]>À partir du 1877 euros (hors primes) brut par mois.
La demande est importante pour ce métier. La plupart des électromécaniciens sont salariés dans l'industrie. On les trouve dans les services de maintenance de différents secteurs : construction automobile, mécanique, industrie navale ou aéronautique, agroalimentaire, chimie, plasturgie, pharmacie... Des possibilités d'embauche existent également dans les entreprises spécialisées en installation et entretien de matériel électrique (sociétés de maintenance industrielle...) et dans des entreprises comme EDF, la SNCF ou la RATP.
L'expérience permet à l'électromécanicien d'accéder à des postes d'encadrement pour organiser le travail d'une équipe, suivre des travaux, former à l'utilisation de logiciels de GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) ou pour apporter une connaissance sur de nouvelles machines, etc. Autre possibilité d'évolution : la définition de méthodes de maintenance (réalisation des fiches d'intervention d'entretien ou de dépannage...). On peut également faire appel à lui pour une étude, afin d'optimiser une machine.
]]>Mais son rôle principal est surtout d'entretenir et de dépanner les machines. Il réalise les tâches d'entretien prévues (nettoyage, vérification de l'isolation des circuits électriques, graissage des roulements, réglages, changement de pièces mécaniques...). Il effectue également tous les contrôles destinés à repérer toute anomalie justifiant, à plus ou moins long terme, de planifier une intervention dans le cadre de la maintenance curative, adaptative ou améliorative. Il change alors les éléments défectueux. Lorsqu'une panne survient, il procède à une série de tests et de mesures pour trouver l'origine de la défaillance. Puis il remplace les pièces concernées, effectue les réglages nécessaires et remet la machine en service. La plupart des électromécaniciens exercent dans l'industrie, les sociétés de maintenance industrielle ou dans des entreprises comme EDF, la SNCF ou la RATP.
2 ans pour le bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des systèmes de production connectés (remplace à la rentrée 2021 le bac pro maintenance des équipements industriels).
2 ans pour les BTS conception et réalisation de systèmes automatiques ; électrotechnique ; maintenance des systèmes, option systèmes de production.
3 ans pour le BUT génie industriel et maintenance.
]]>Une formation scientifique est nécessaire pour comprendre la physique des sons. Les techniques du traitement audio proviennent, quant à elles, de l'électronique et de l'informatique. Mieux vaut aimer apprendre pour suivre leur incessante évolution. À cela s'ajoutent un intérêt pour l'actualité et la culture, une ouverture d'esprit, le désir d'apporter un service à un public.
Selon l'environnement professionnel, le technicien réalisateur radio est expert ou polyvalent, plutôt artiste ou, surtout, technicien. Concentration, réactivité et sang-froid sont de mise. Les qualités d'écoute sont primordiales. Utiles pour juger un son, elles sont indispensables pour accueillir les invités des émissions et les équiper du matériel de prise de son avec tact.
En déplacement pour un reportage ou si le studio se délocalise pour s'associer à un événement, le technicien réalisateur se charge de l'installation et de la mise en place du matériel et manipule des objets lourds. Les cycles variables de l'emploi du temps, les longues vacations le week-end exigent une bonne capacité de récupération. Par ailleurs, comme dans tous les métiers du son, une excellente audition est bien sûr indispensable.
]]>À l'antenne, le technicien réalisateur radio est à l'écoute des animateurs et des journalistes, et communique avec eux selon une codification gestuelle. Des écrans le renseignent sur le temps qui défile ; il sait quand un dialogue va se terminer, qui interviendra ensuite. Il contrôle exactement l'instant où il ouvre ou ferme un micro, lance un disque ou un jingle. Il gère les durées et respecte le timing.
Ses activités varient selon le type de radio. Dans une station spécialisée dédiée à la musique, il réalise plus qu'ailleurs des prises de son musical. Selon le mode d'organisation de la station, il peut travailler en exclusivité avec un animateur, ou traiter toutes les émissions d'une plage horaire. Il se déplace avec du matériel pour un reportage, ou diffuse en direct depuis le studio les commentaires d'un journaliste à l'extérieur.
Les radios émettent 24 heures sur 24, tous les jours. Pour couvrir cette amplitude, les plages de travail sont organisées en vacations. Des tableaux de services avec des créneaux variables précisent chaque semaine l'emploi du temps de chacun. Prévoir de travailler très tôt le matin ou tard le soir, le cas échéant la nuit, parfois le week-end et les jours fériés.
]]>En tant que technicien du son, le technicien réalisateur radio assure les opérations de la chaîne audio depuis la captation jusqu'à la diffusion aux auditeurs. En tant que réalisateur, il sélectionne les sons et les musiques, et effectue le montage. Il réalise des fictions, des documentaires, des publicités, des jingles, des podcasts.
Les musiques, les voix ou les sons non musicaux forment sa matière de base. À lui de les capter, de les traiter, de les mixer, de les monter, de les transporter, de les éditer et de les diffuser. Il dispose de micros, de casques, de bancs de montage, de consoles... et utilise des technologies et des matériels issus de l'électronique et de l'informatique. Mais c'est son sens artistique musical qui le guide dans ses choix techniques pour produire un son propre, esthétique, équilibré, agréable à écouter.
À l'antenne, tous les événements à diffuser sont consignés dans un " conducteur ", qui indique à chacun la nature et l'ordre des interventions et leur durée. Le technicien gère l'ensemble des voix et assure le défilement des séquences avec fluidité. Hors antenne, en post-production, il élabore des produits prêts à diffuser, qui composeront les futures émissions.
]]>Le BTS métiers de l'audiovisuel option métiers du son correspond bien aux besoins des employeurs. Ce BTS forme des opérateurs de prise de son, des mixeurs et des monteurs son, des sonorisateurs, des techniciens d'antenne et des régisseurs son. L'accès à cette formation est très sélectif (50 demandes pour 1 place).
L'établissement privé Studio École de France à Boulogne-Billancourt prépare au titre professionnel du ministère de l'Emploi de technicien réalisateur radiophonique. Admission au niveau bac sur tests de culture générale et entretien de motivation.
Niveau bac + 3
Certaines licences professionnelles de l'audiovisuel portent sur le son, notamment sur le design sonore, les logiciels son, l'ingénierie du son numérique ou le son dans un spectacle.
Plusieurs écoles privées proposent des formations de niveau bac + 3 dans le domaine du son, comme l'école Esra, qui propose 2 sections son audiovisuel et son musical et sonorisation.
Niveau bac + 5 et +
Diplôme de l'École nationale supérieure Louis-Lumière, section son.
Diplôme de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (La Fémis), spécialisation son. Accès sur concours au niveau bac + 2.
Il existe aussi de nombreux masters préparés à l'université.
]]>Smic. Les salaires dépendent du niveau de qualification et sont régis par les conventions collectives des métiers de la radio, qui sont différentes selon les secteurs, public ou privé. Au salaire de base peuvent s'ajouter diverses primes.
Le stage en cours de formation est un moyen de découvrir la radio et de s'investir dans ce média. La carrière commence bien souvent par des contrats courts, des remplacements, avant un emploi plus stable en CDI (contrat à durée indéterminée). Les emplois se situent dans les réseaux nationaux du service public ou des radios privées, les radios locales indépendantes, les radios associatives.
Technicien réalisateur radio est la synthèse de technicien opérateur son et de réalisateur. Ce regroupement est devenu possible grâce au déploiement de l'informatique, qui a rendu les opérations techniques plus rapides et plus aisées. Ce métier concentre sur un seul professionnel des exigences techniques et des exigences artistiques. Les petites structures indépendantes emploient plutôt des techniciens réalisateurs polyvalents ; les grandes stations culturelles conservent pour le moment les deux métiers.
Il est très formateur de travailler dans plusieurs radios ou dans plusieurs services d'une même radio de façon à acquérir des savoir-faire complémentaires et de l'assurance. Après quelques années d'expérience, il est possible d'évoluer vers des emplois de réalisateur radio ou de responsable technique coordinateur d'antenne.
]]>De bac + 2 (BTS métiers de l'audiovisuel option métiers du son) à bac + 3, bac + 5.
]]>Lorsqu'une rame tombe en panne et que plusieurs alarmes sonnent simultanément, il ne faut pas céder à la panique ! De bons réflexes et une grande vigilance sont indispensables. Les longues heures passées seul en cabine, les horaires décalés, les manoeuvres... réclament un solide équilibre psychologique et une excellente santé.
Des compétences en électricité se révèlent précieuses. Par exemple, pour surveiller les nombreux appareils de pilotage et de contrôle : manipulateurs de commande de l'électricité, ampèremètres, voltmètres, manomètres, cylindres de frein... Un strict respect des procédures de sécurité et des règles techniques de conduite permet également d'éviter les accidents. Cela exige une organisation rigoureuse.
]]>Le conducteur de train doit savoir travailler avec des systèmes électroniques. Les signalisations, la vitesse à ne pas dépasser... s'affichent sur un écran. Des sonneries régulières préviennent le risque d'endormissement au volant. De nombreux voyants le renseignent en permanence sur les dispositifs de pilotage.
La profession ne connaît pas la routine. Le conducteur de train fait face aux imprévus entraînés par chaque nouveau voyage ou chaque nouvelle manoeuvre. Seul maître à bord de son train, il gère des situations parfois difficiles : personne marchant sur les voies, alimentation électrique interrompue... Il communique par radio avec son autorité (le poste de commandement centralisé et le chef de régulation) pour chaque intervention.
Le quotidien du conducteur de train : travail posté et horaires irréguliers. Il travaille de nuit, les dimanches et jours fériés. Il peut être appelé en dernière minute pour remplacer un conducteur défaillant. Selon sa destination finale, il rentre ou pas chez lui après son service. Toutefois, la réglementation lui interdit de passer plus de 2 nuits hors de son domicile.
]]>Avant de partir, le conducteur de train contrôle, à l'aide d'un tableau, la vitesse à ne pas dépasser, la distance de freinage, la charge du train et le nombre de voitures. Il vérifie l'état et la sécurité de la ligne et procède à des tests sur le bon fonctionnement du train.
Pendant le trajet, de nombreux voyants et des appareils de mesure et d'alarme renseignent le conducteur dans la locomotive. Celui-ci prête également attention à toute la signalisation extérieure (qu'il doit absolument respecter), aux travaux ou obstacles sur la voie, aux conditions atmosphériques...
Si un problème survient malgré les essais techniques, la réaction le conducteur doit être rapide et adaptée. Il doit appliquer la réglementation d'usage (alerte radio, protection des voies), voire effectuer certains dépannages. Il a aussi à son actif des tâches administratives.
]]>En général le bac est demandé, mais certaines recrutent dès le CAP. Après les tests, les jeunes admis sont salariés et, durant 9 à 10 mois (selon les entreprises), les cours alternent avec la conduite.
Les futurs conducteurs doivent assimiler toutes les procédures et le savoir-faire correspondant à leur métier. Toutes les entreprises de la branche ferroviaire sont intransigeantes sur leur sérieux, leur fiabilité et leur rigueur.
Il n'y a pas de difficultés « scolaires », à part quelques notions d'électricité pour bien comprendre les dangers. Outre des exercices sur simulateur, chacun bénéficie d'un tuteur-conducteur et s'adapte à son travail et à ses horaires.
Les recrues débutent sur des trains commerciaux, et sur 2 types de locomotives (diesel et électrique).
Selon les centres de formation, 50 à 75 % des jeunes réussissent et sont assurés de décrocher leur emploi de conducteur.
Avec de l'expérience, par la suite, ils peuvent compléter leur formation, par exemple, pour conduire d'autres types de trains et de machines, voire devenir eux-mêmes tuteurs.
Après la 3e
CAP
Bac
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2800 euros brut par mois.
Les recrutements dépendent des besoins régionaux. Le trafic de marchandises par voie ferrée (ferroutage) a beaucoup diminué en raison de la concurrence de la route : 12 % du trafic s'effectue par voie ferrée contre 80 % par la route. En ce qui concerne le fret, les créations d'emplois sont ralenties, mais l'ouverture à la concurrence et le développement du ferroutage devraient redynamiser le secteur.
L'évolution de carrière est parfois subordonnée au passage d'un examen. Et en cas de succès, la nomination ne suit pas forcément. Le candidat doit rester dans son poste jusqu'à ce qu'un autre poste correspondant à ses nouvelles fonctions, se libère. Au bout d'une dizaine d'années, l'agent peut devenir conducteur de ligne principale (seul habilité à prendre les commandes d'un TGV) ou s'orienter vers un poste d'encadrement.
]]>Dès sa prise de fonction, il contrôle à l'aide d'un tableau la vitesse à ne pas dépasser, la distance de freinage, la charge du train et le nombre de voitures. Il vérifie l'état et la sécurité de la ligne et procède à des tests sur le bon fonctionnement du train. Si un problème survient malgré les essais techniques, la réaction du conducteur doit être rapide et adaptée. Il applique la réglementation d'usage (alerte radio, protection des voies), voire effectue certains dépannages.
Il faut suivre une formation assurée par les entreprises ferroviaires (SNCF, Groupe Eurotunnel, Thello, DB Cargo Rail, VFLI, Transdev). En général, le bac est demandé mais certaines recrutent dès le CAP. Après les tests, les admis sont salariés et durant 9 à 10 mois, alternent cours de théorie et conduite.
]]>Parce qu'il manipule des denrées crues destinées à la consommation, le boucher doit être irréprochable sur l'hygiène et la propreté de son lieu de travail, mais aussi sur les divers équipements qu'il utilise. Il veille en outre au respect de la chaîne du froid, depuis la livraison jusqu'à la vente finale et reste vigilant lorsqu'il travaille avec des outils tranchants pour éviter tout accident.
L'adresse manuelle se révèle indispensable pour effectuer des découpages, désossages ou dénervages minutieux et mettre en valeur les produits. Le boucher connaît l'anatomie des différents animaux qu'il travaille (volaille, veau, boeuf, agneau, etc.) pour les découper dans les règles de l'art. Le travail étant essentiellement effectué debout, souvent dans le froid, une certaine résistance physique est également nécessaire.
Le boucher a le sens du contact et aime les échanges avec une clientèle variée. Il est capable de conseiller un morceau particulier, d'indiquer les temps et les modes de cuisson possibles, de suggérer des recettes et de mettre en valeur ses produits. S'il gère son propre commerce, il doit en outre posséder des compétences en gestion et en comptabilité.
]]>Une boucherie comprend une chambre froide et plusieurs réfrigérateurs pour entreposer les morceaux de viande, une pièce pour la découpe (le laboratoire), une table appropriée (le billot), des outils (couteau, scie, hachoir, machine à trancher...). Au boucher de veiller à manipuler avec attention tout le matériel mis à sa disposition pour éviter les accidents. Pour cela, il porte un équipement particulier : gant de protection (en métal, fourrés), lunettes de protection, blouse, combinaison, tablier imperméable, bottes, calot pour la tête...
Le respect des règles sanitaires en matière de conservation et de stockage de la viande ainsi qu'une hygiène rigoureuse et quotidienne font partie des impératifs de la profession. Le boucher est amené à travailler dans le froid des pièces réfrigérées et il doit s'attendre à porter de lourdes charges : les quartiers de viandes peuvent peser plusieurs dizaines de kilos.
En tant que commerçant, le boucher doit s'adapter à sa clientèle pour lui apporter conseils et informations sur les produits. Dans une grande surface ou dans l'agroalimentaire, les bouchers travaillent par équipes avec des horaires fixes. Leur journée peut débuter dès 6 h. Être à son propre compte impose une plus grande disponibilité horaire, durant les week-ends, voire les jours fériés. A noter que les femmes sont encore sous-représentées dans la profession.
]]>Le boucher à son compte ou le chef boucher salarié d'une grande surface achète généralement lui-même la viande qu'il va vendre. Il choisit les carcasses ou quartiers de viande auprès des abattoirs, des coopératives ou des grossistes. Certains artisans bouchers achètent les animaux vivants sur leur lieu de production pour encore plus de traçabilité. Il peut être spécialisé dans un type de viande (triperie, cheval, volaille...).
Une fois à l'atelier de découpe (appelé laboratoire), il désosse les morceaux de viande, les découpe en pièces ou en quartiers, les dénerve... à l'aide d'outils à main (couteaux, scies, couperets, hachoirs...) ou de machines à scier ou à trancher. S'il travaille en supermarché, le boucher prépare et conditionne les morceaux de viande qui seront vendus dans les rayons.
Commerçant de détail, le boucher est en contact direct avec le consommateur. Il lui apporte des informations sur la provenance de la viande, des conseils pour choisir un morceau, le cuisiner et le présenter dans les règles de l'art. La réalisation de plats élaborés, de spécialités bouchères (rôtis, paupiettes, plats cuisinés, volailles farcies...) fait désormais partie du travail quotidien de cet artisan.
]]>Après la 3e
CAP boucher
MC employé traiteur
Niveau bac
Bac professionnel boucher-charcutier-traiteur
BP boucher
Niveau bac+2
BM boucher-charcutier-traiteur
]]>À partir du Smic mais variable en fonction du lieu d'exercice et de l'importance de la clientèle.
Les bouchers peuvent exercer dans des environnements variés : boucheries artisanales, rayons boucherie des grandes surfaces, restauration collective, abattoirs, marchés de gros, ateliers de découpe industriels... On compte près de 18 000 artisans bouchers-charcutiers et près de 35 000 salariés. Même si la consommation de viande a tendance à baisser, la demande de professionnels reste importante.
La profession déplore une pénurie de jeunes bouchers pour prendre la relève après le départ en retraite de leurs aînés. Les 9 500 apprentis formés chaque année n'ont généralement pas de difficultés à trouver du travail. Les grandes surfaces embauchent tout comme l'agroalimentaire. Depuis les récentes crises alimentaires (vache folle, viande de cheval dans des produits au boeuf, etc.), les Français ont tendance à se tourner, dans les grandes villes, vers les artisans bouchers et les viandes françaises à la traçabilité irréprochable.
Après quelques années, il est possible d'intégrer une unité de production, de devenir chef d'équipe ou de rayon, responsable de laboratoire, acheteur... Beaucoup de boucheries cherchent également repreneurs. S'installer à son compte nécessite une formation spécifique et un investissement financier.
]]>Il peut se spécialiser dans les abats (il est alors tripier), le cheval ou les volailles ou travailler aux halles (marché de gros) ou dans un atelier de découpe de l'agroalimentaire, par exemple. Il manipule alors des pièces de viande plus importantes et n'a pas de contact avec la clientèle. Dans la grande distribution, le boucher peut évoluer vers le poste de chef de rayon ou chef boucher. La profession offre des débouchés et la possibilité de se mettre à son compte .
2 ans pour préparer le CAP boucher, essentiellement en apprentissage, éventuellement complété par une MC employé traiteur ou un second CAP charcutier-traiteur (en 1 an).
3 ans pour préparer le bac professionnel boucher-charcutier-traiteur.
2 ans après un CAP pour préparer le BP boucher, indispensable pour se mettre à son compte.
2 ans pour préparer le BM boucher-charcutier-traiteur.
]]>L'accueil du public, français ou étranger, nécessite d'être aimable, souriant, disponible, à l'écoute... et d'avoir une présentation impeccable. La maîtrise de l'anglais est un minimum, 2 langues étrangères sont souvent la norme. Véritable ambassadeur de sa ville et de sa région, le conseiller en séjour s'exprime aisément, à l'oral comme à l'écrit. Soucieux de satisfaire les visiteurs afin de les voir revenir, il n'hésite pas à personnaliser ses conseils en tenant compte de la durée de leur séjour et de leur budget.
Des compétences en gestion, comptabilité, marketing... sont appréciées. Sans oublier une très bonne connaissance des outils informatiques (dont les logiciels spécialisés), de l'offre touristique disponible et de la géographie. En effet, il doit gérer les dossiers administratifs et savoir utiliser les logiciels de réservation, en évaluant, en tant réel, la disponibilité des dates et du nombre de places.
Le sens de l'orientation est également appréciable quand il s'agit d'indiquer aux visiteurs des sites à visiter, ou encore de les aider à se repérer sur un plan de ville. Le permis de conduire est enfin recommandé pour tout déplacement (réunion, formation, promotion).
]]>Si le conseiller en séjour travaille essentiellement au sein d'un office de tourisme, il peut aussi exercer ses fonctions sur des sites touristiques, des lieux liés aux activités de loisirs (parcs ou bases de loisirs...), voire dans des hôtels de grande taille, des campings ou des villages de vacances.
Les offices de tourisme et autres lieux touristiques sont souvent ouverts toute la journée, week-ends et jours fériés compris. De ce fait, le conseiller en séjour effectue des permanences, en horaires décalés, pour toujours assurer l'accueil des visiteurs.
En fonction des activités et événements touristiques de sa région, il se déplace également. Soit pour effectuer la promotion de foires, salons ou spectacles historiques... soit pour assister à des réunions de travail ou des conférences sur l'activité touristique, par exemple.
]]>Le conseiller en séjour accueille les visiteurs, que ce soit au téléphone ou physiquement, au sein de l'office de tourisme. En fonction des demandes, il leur présente des dépliants ou des guides (sur un spectacle, un festival, un musée, une base de loisirs, un parc animalier, un site à visiter...), leur indique les possibilités d'hébergement (hôtels, campings, gîtes, chambre d'hôtes...) et de restauration (restaurants, boutiques de spécialités culinaires...). Il gère aussi la réservation, l'encaissement et le suivi des prestations choisies par les visiteurs.
Pour rendre l'office de tourisme convivial et donner envie aux visiteurs d'y entrer, le conseiller en séjour veille au rangement. Il réapprovisionne les vitrines, les étagères, les présentoirs... et pose les affiches pour les prochains événements incontournables. Son but : valoriser le patrimoine local et régional.
Dans le cadre de son travail, le conseiller en séjour met à jour le site web de l'office de tourisme, ainsi que la base de données d'information touristique du département qui recense les lieux à visiter, les lieux d'hébergement, de restauration, de vente de produits locaux... Il effectue une veille régulière sur l'actualité touristique locale, régionale, nationale.
]]>Niveau bac + 2
BTS tourisme
Niveau bac + 3
Licence professionnelle en écotourisme, e-tourisme, loisirs sportifs, etc.
]]>1785 euros brut par mois. Les dimanches et jours fériés sont rémunérés à un tarif supérieur.
Dans ce métier, il y a beaucoup de contrats saisonniers, par exemple dans les stations de sports d'hiver ou de bord de mer qui reçoivent plus de visiteurs à certaines périodes de l'année. Les contrats ne sont pas toujours à temps plein. Le tourisme est l'un des secteurs les plus touchés en cas de crise économique, géopolitique ou quand les conditions climatiques ne sont pas bonnes. Cependant, selon la Fédération nationale des offices de tourisme et syndicats d'initiative, après une phase de restructuration, les recrutements en offices de tourisme devraient repartir à la hausse dans les prochaines années. Quoi qu'il en soit les candidats sont nombreux et les places, elles, sont rares.
Plus expert et mieux informé grâce à Internet, le public est, du coup, plus exigeant. Les professionnels du tourisme ont donc besoin de candidats ayant suivi une formation bien ciblée, de préférence le BTS tourisme.
Sérieux, motivation, implication et assiduité sont autant de facteurs qui favorisent l'évolution de carrière. Le conseiller en séjour peut devenir responsable du service d'accueil au sein d'un office de tourisme ou d'un syndicat d'initiative, voire directeur d'office de tourisme, dans les villes touristiques de taille modeste.
]]>2 ans pour préparer le BTS tourisme, complété éventuellement par une licence professionnelle (1 an supplémentaire).
]]>L'éclairage d'une scène implique de maîtriser l'utilisation de matériels et de techniques adaptées. Le respect rigoureux des règles de sécurité demande des compétences précises. La pratique des langues est devenue indispensable dans ce métier relationnel. Ce qui n'exclut pas la créativité, indispensable pour traduire les propositions d'un metteur en scène.
Le régisseur lumière encadre une équipe technique chargée du montage, du réglage et des éclairages d'un spectacle. Il estime le nombre de techniciens nécessaires pour l'installation et la mise en place d'un spectacle, et planifie leur travail. Il doit être capable de prendre en charge l'accueil d'un spectacle, mais aussi l'organisation d'une tournée et son suivi, d'assurer la gestion technique, la disponibilité et la maintenance des équipements. Il peut être amené à remplacer l'éclairagiste quand le spectacle part en tournée.
S'adapter aux imprévus, assurer la conduite lumière et l'adapter aux aléas d'un spectacle demande au régisseur lumière beaucoup de sang-froid et de résistance au stress. Il doit être capable de parer à tout problème de dernière minute. Durant un spectacle, il doit faire preuve d'assurance pour diriger son équipe et anticiper les besoins.
]]>Les lieux de spectacle emploient au moins un régisseur lumière salarié. Mais le recours aux intermittents, le temps d'une création, est largement généralisé, en particulier pour les petites compagnies de danse ou de théâtre. Le rythme de travail dépend de la durée de réalisation du spectacle. Ce métier requiert une grande disponibilité et une bonne condition physique pour s'adapter à des horaires irréguliers et décalés, week-ends et jours fériés compris, mais aussi pour se déplacer au rythme des tournées en province ou à l'étranger.
Le régisseur lumière évolue dans un environnement assez fatigant. Il peut être amené à effectuer des manipulations de matériels lourds (un projecteur peut peser jusqu'à 20 kg). Le travail en hauteur sur pont, en nacelle, l'utilisation de l'électricité, l'intensité du bon déroulement des effets lumière pendant un spectacle peuvent provoquer à la longue des risques pour sa santé.
Les régisseurs intermittents sont nombreux à diversifier leurs activités vers l'audiovisuel et surtout l'événementiel, un marché prospère. Des sociétés de prestations de services se sont même créées pour répondre à la demande d'animation de lieux. Les régisseurs lumière y ont leur place.
]]>Le régisseur lumière, sous la direction du concepteur lumière (éclairagiste) ou du scénographe, assure en amont la préparation technique des spectacles. Il détermine le choix et l'usage du matériel d'éclairage qui sera installé. Il dirige une équipe de techniciens chargés de cette installation.
Le régisseur lumière intervient dès lors qu'il reçoit des plans lumière du metteur en scène : l'emplacement, les marques des projecteurs à utiliser ainsi que les différentes couleurs. Quelque 500 références sont disponibles ! Il met en oeuvre toutes les combinaisons d'effets lumineux voulus par le scénographe. Il enregistre et programme chaque projecteur sur une console qu'il utilisera et pilotera lui-même lors du spectacle. Sa connaissance de la salle ou du lieu lui permet également de faire des propositions de lumière au metteur en scène.
Des projecteurs traditionnels aux programmations sur ordinateur (console ou jeu d'orgues) en passant par les appareils d'optique, les sources de lumière sont très variées. Si l'informatique est devenue incontournable, rien n'empêche l'éclairagiste d'avoir recours à des techniques ancestrales, par exemple un écran de tissu pour un jeu d'ombres chinoises ou même une bougie.
]]>Après la 3e
Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
Titre professionnel de technicien du spectacle option lumière
Niveau bac + 2
BTS électrotechnique ; métiers de l'audiovisuel option métiers de l'image
Diplôme de régisseur spécialisé du spectacle option lumière (en apprentissage)
Niveau bac + 3
BUT mesures physiques
Diplôme de régisseur technicien de spectacle de l'Esad (École supérieure d'art dramatique) rattachée au TNS (Théâtre national de Strasbourg)
DN MADE mention spectacle (spécialité régie lumière ou mise en lumière d'un spectacle)
Niveau bac + 5
Diplôme de concepteur lumière de l'Ensatt (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) de Lyon
]]>À partir du Smic
Le régisseur lumière est souvent employé en CDD (contrat à durée déterminée). Les emplois en CDI (contrat à durée indéterminée) sont peu fréquents, sauf dans les structures de taille importante. La majorité des CDI est offerte par les théâtres nationaux et les scènes conventionnées. Le régisseur lumière peut aussi consacrer une partie de son temps à des activités très peu rémunérées, voire bénévoles, afin d'aider des petites compagnies aux capacités financières réduites, d'élargir son réseau ou de compléter son expérience.
Les risques plus ou moins élevés du métier peuvent rendre la reconversion professionnelle relativement précoce. Les régisseurs lumière se tournent le plus souvent vers le métier de régisseur général, qui présente la même dimension de logistique matérielle et de gestion d'équipe sans le stress inhérent au spectacle. D'autres développent leur créativité dans le métier de concepteur lumière.
]]>Seul ou avec une équipe, il peut aussi accompagner le spectacle et s'intègre avec les artistes et les techniciens dans les tournées. Son activité dépend étroitement des calendriers des spectacles.
Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés. Titre professionnel (niveau IV, bac) de technicien du spectacle option lumière uniquement préparé par apprentissage dans le CFA (centre de formation d'apprentis) du spectacle vivant et de l'audiovisuel de Bagnolet.
De bac + 2 (BTS électrotechnique ; métiers de l'audiovisuel option métiers de l'image) à bac + 3 (BUT mesures physiques, diplôme de régisseur technicien de spectacle de l'Esad de Strasbourg, DN MADE mention spectacle) jusqu'à bac + 5 (diplôme concepteur lumière de l'Ensatt de Lyon).
]]>Le tailleur de pierre n'est pas seulement un artisan. C'est aussi un artiste qui sait faire preuve de goût, d'imagination et de créativité. La pratique du dessin lui permet de développer et d'affiner sa perception des formes et des volumes. Il exerce son oeil et cultive son sens de l'esthétique en visitant des expositions ou des salons. Attention toutefois, cette profession est différente de celle du sculpteur. Le tailleur de pierre réalise la " structure " de l'édifice en pierre (murs, voûtes..) ; le sculpteur, lui, exécute tout ce qui concerne la décoration et l'embellissement (bas-reliefs...).
Habile de ses mains, le tailleur de pierre a le geste précis et sûr. Avant d'intervenir sur un monument historique, il a étudié les différents styles architecturaux et acquis des connaissances de base en histoire de l'art. Quelques notions de géométrie, voire de géologie, peuvent également lui être utiles.
L'aisance vient au fil des années, avec beaucoup de pratique. Le granit et le marbre ne sont pas des matériaux malléables qui se travaillent en un jour. Un tailleur de pierre doit donc se montrer patient. Autre qualité indispensable : la minutie. Un outil qui dérape, un coup de burin en trop et l'oeuvre en gestation est irrémédiablement abîmée.
]]>Le tailleur de pierre peut exercer sous différents statuts : artisan installé à son compte ou salarié d'une entreprise spécialisée dans la rénovation de bâtiments historiques.
Le tailleur de pierre exerce le plus souvent en atelier, au sein de petites équipes, sous la direction d'un chef d'atelier. Il se déplace parfois sur les chantiers pour effectuer les relevés des pièces à réaliser ou pour poser les éléments finis.
Autrefois difficiles, les conditions de travail se sont nettement améliorées grâce à l'évolution de la réglementation et des techniques. La manutention des matériaux lourds est de plus en plus assurée par des appareils de levage. Et de nombreuses dispositions sont prises pour empêcher les accidents. Le respect des règles de sécurité est impératif.
]]>Les roches extraites des carrières arrivent à l'atelier sous forme d'épaisses tranches. Avant de se lancer dans les délicates opérations du façonnage, le tailleur de pierre commence par scier et débiter ces gros blocs de pierre. Un travail qui s'effectue aujourd'hui à l'aide de tronçonneuses équipées d'un disque en diamant.
S'inspirant des dessins qui lui ont été transmis par l'architecte, le tailleur modèle la pierre de taille jusqu'à lui donner la forme recherchée. Selon la commande, il fabrique un dallage, une rampe, une corniche, une voûte, une colonne ou une cheminée. Il polit ou vernit son ouvrage avant de le livrer au client ou de le poser sur un chantier.
La nature de la pierre à tailler varie selon les régions ou l'utilisation dans l'édifice. Cela peut être du calcaire dur ou tendre, du granit, du grès. Le tailleur de pierre travaille avec des outils traditionnels comme la massette (petit marteau), la gouge (ciseau à sculpter) ou le poinçon. Mais il utilise aussi des meuleuses électriques ou encore le laser pour nettoyer les pierres anciennes. Les machines à commandes numériques apparues dans les ateliers présentent l'avantage de neutraliser la poussière.
]]>Après la 3e
CAP tailleur de pierre
Niveau bac
Bac professionnel métiers et arts de la pierre
BP métiers de la pierre ; tailleur de pierre des monuments historiques
]]>À partir de 1790 euros et plus (selon le niveau de qualification et la région).
Dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre qualifiée, les jeunes titulaires d'un BP ou d'un bac professionnel n'ont pas trop de difficultés à trouver du travail. Les principaux recruteurs sont les entreprises du bâtiment. Les programmes de restauration des monuments historiques créent également de l'emploi. Quelques débouchés du côté des marbriers funéraires.
Le tailleur de pierre peut se spécialiser dans les travaux marbriers, y compris la marbrerie funéraire (fabrication et entretien de stèles). Il peut aussi choisir la gravure et réaliser des bas-reliefs. Ou se consacrer à la restauration des monuments historiques.
Avec une bonne formation de base et une solide expérience, un tailleur de pierre peut espérer devenir chef d'équipe, puis chef de chantier, voire conducteur de travaux.
Le tailleur de pierre peut également reprendre ou créer sa propre entreprise. Dans ce cas, il lui faudra maintenir ou développer une clientèle. Ses meilleures alliées sont la psychologie (pour comprendre le désir du client et l'amener, parfois, à renoncer aux idées qui ne sont pas réalisables) et la rigueur (respect des délais et du devis).
]]>2 ans pour préparer le CAP tailleur de pierre, éventuellement complété par le BP tailleur de pierre des monuments historiques ou métiers de la pierre (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel métiers et arts de la pierre.
]]>Des qualités d'écoute sont indispensables pour obtenir la bonne information et savoir apprécier la situation. Et seul le sens critique permet de rebondir sur les réponses données par l'interlocuteur pour approfondir un entretien. Sans oublier des capacités à prendre du recul et à analyser.
Abordant tour à tour les angles commercial, comptable, juridique, fiscal, informatique... l'auditeur fait preuve d'adaptabilité et ses compétences doivent être larges. L'ouverture d'esprit est un atout dans les groupes internationaux, qui donnent l'occasion de pénétrer dans d'autres cultures. En effet, on ne s'adresse pas à un Asiatique comme à un Anglo-Saxon.
L'auditeur est souvent perçu comme " l'émissaire de la direction " par les services audités qui ne voient pas toujours cet intrus d'un bon oeil. Pour que ses interlocuteurs ne restent pas sur la défensive et adhèrent à ses recommandations, l'auditeur doit déployer des trésors de diplomatie. Il ne s'agit pas d'imposer ses vues de haut, mais de faire comprendre en douceur, avec suffisamment de fermeté toutefois, l'utilité de la démarche et des changements à opérer. Un zeste de pédagogie est donc également nécessaire pour ce mouton à 5 pattes.
]]>L'auditeur interne exerce dans des groupes industriels ou commerciaux, des banques ou des sociétés de services, comptant généralement plus de 1 000 salariés. Certaines entreprises confient leur audit interne à des cabinets de conseil externes. Mais l'auditeur interne est le plus souvent rattaché à la direction générale.
Les missions conduisent l'auditeur au siège de l'entreprise, mais aussi dans les sites de production et dans les différentes filiales du groupe. Cela implique de nombreux déplacements. Dans les groupes internationaux, il est souvent entre deux avions, et doit s'adapter aux horaires et fonctionnements locaux.
Il n'est pas rare qu'une mission réunisse 2 à 5 auditeurs ayant des niveaux d'expérience, des responsabilités et des champs d'expertise différents. Par exemple, une équipe typique peut comporter un assistant, un auditeur expérimenté et un chef de mission. Ils doivent agir en parfaite coordination. On leur demande d'évaluer rapidement la situation et de rédiger des rapports argumentés, sans trop gêner le quotidien de l'entreprise ou du service audité.
]]>Améliorer les résultats de son entreprise : tel est le défi quotidien de l'auditeur interne. À la demande de la direction générale, il examine donc les pratiques de tous les services : comptable, financier, commercial, juridique, achats, ressources humaines, informatique, production, relation clients... que ce soit au siège comme dans les filiales.
Grâce à une approche systématique et méthodique basée sur des entretiens avec le personnel et des tests, l'auditeur est en mesure de détecter des dysfonctionnements au service comptable ou dans le système d'information par exemple, notamment en confrontant la réalité avec le fonctionnement " idéal ". À partir de cette première phase de récolte d'informations, il rédige un rapport comprenant des recommandations pour améliorer les procédures, le contrôle et l'organisation des services.
Vient ensuite le suivi de la mise en oeuvre de ses recommandations approuvées par la direction. Pour cela, l'auditeur doit faire prendre conscience au personnel et aux chefs de service qu'en adoptant les nouvelles méthodes et procédures ils gagneront en temps et en efficacité. C'est par le dialogue qu'il veille à la mise en place de son plan d'action sur le terrain.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et gestion, avec spécialisation en expertise comptable, audit et contrôle, banque-finance...
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
Master en comptabilité, contrôle, audit, management, finance, contrôle de gestion, audit organisationnel...
Diplôme d'ingénieur
]]>Environ 2900 à 3500 euros brut par mois en début de carrière.
Le recrutement des chefs de mission et des responsables se fait souvent parmi des cadres de l'entreprise, notamment des financiers ou des ingénieurs, ou parmi d'anciens auditeurs externes ayant 2 à 5 ans d'expérience. Environ 15 % du recrutement s'adresse à de jeunes diplômés qui débutent comme assistants. 51 % d'entre eux sont issus d'une école d'ingénieurs, particulièrement dans les groupes industriels où leur connaissance du secteur est appréciée. Une double compétence en gestion-finance constitue un plus. 33 % des jeunes diplômés sortent de l'université.
L'auditeur interne pénètre tous les rouages de l'entreprise, dont il acquiert une vision transversale. La fonction est donc un excellent tremplin pour accéder à différents postes financiers ou à une direction opérationnelle dans une usine ou une filiale, par exemple. Certains groupes considèrent d'ailleurs leurs auditeurs internes comme un vivier de jeunes cadres susceptibles d'évoluer au sein des directions de services après 3 ou 4 ans d'expérience.
Du fait de la variété des domaines à couvrir et des missions qui lui sont confiées, l'auditeur interne aura intérêt à se former régulièrement pour rester au top et évoluer plus facilement dans l'entreprise.
]]>L'audit interne est ouvert aux jeunes diplômés de niveau bac + 5. Une expérience préalable en cabinet d'audit est recommandée, même si 15 % des recrutements concernent les débutants, pour des postes évolutifs d'assistant.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou d'école supérieure de commerce et de gestion avec spécialisation en expertise comptable, audit et contrôle ou banque-finance ; DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) ; master comptabilité-contrôle-audit, management, finance ou contrôle de gestion et audit organisationnel.
]]>Si les outils du développeur s'améliorent considérablement, ils deviennent aussi de plus en plus complexes. D'où la nécessité de se tenir à jour en matière de méthodes, de normes, de procédures de sécurité et d'outils de développement. Il faut aussi être à l'aise avec les langages de programmation (Java, J2EE, .Net, PHP, C++...) et le triplet HTML/CSS/Javascript utilisé par les services web. Pour développer des applications mobiles (de plus en plus demandées), il doit également connaître les technologies IOS et Android. Dans le multimédia, des compétences spécifiques sont requises. Pour tous, la connaissance de l'anglais technique est indispensable car la plupart des programmes utilisent cette langue.
Doté de qualités relationnelles, le développeur informatique doit bien connaître les clients pour lesquels il travaille et prendre leurs remarques en considération. Disponible, il s'adapte rapidement à des situations nouvelles. Rigoureux et méthodique, il manifeste des qualités de concentration et d'imagination pour adapter au mieux ses programmes... Enfin, il sait concevoir des documentations claires pour les utilisateurs et sait travailler sous pression.
]]>Face à plusieurs écrans, le développeur informatique travaille souvent en open space. Concentré sur sa tâche, il doit néanmoins savoir travailler en équipe, sous la houlette du chef de projet.
Le développeur informatique travaille sur des programmes toujours différents, en relation avec des secteurs d'activité très variés : télécommunications, transports, banque, assurance, industrie automobile, commerce, grande distribution... S'il exerce dans le secteur des jeux vidéo, il travaille étroitement avec les graphistes et web designers.
Les nouveaux outils de développement (ateliers de génie logiciel, langages orientés objet) facilitent l'écriture des programmes et font évoluer l'activité du développeur vers plus d'analyse et moins de programmation, notamment pour trouver l'origine de bugs. Il doit alors vérifier chaque ligne de code pour repérer l'erreur. Avec l'usage croissant des progiciels, il s'implique davantage dans des opérations de paramétrage et de retouches pour faire évoluer les applications créées. Parallèlement, la durée de vie des applications se raccourcit. Confronté à de multiples changements, le développeur doit sans cesse s'adapter et se former aux nouveaux langages de programmation.
]]>Lors de la phase de conception, le développeur informatique analyse le projet qui lui est confié, en fonction des besoins des utilisateurs qui sont consignés dans un cahier des charges. Il étudie les étapes de fonctionnement du programme, puis détermine une solution technique avant de créer un prototype de la future application.
Ce spécialiste du développement peut se charger de l'écriture d'une ou plusieurs parties d'un logiciel, d'un site web, d'une application mobile, voire le concevoir dans sa totalité. Il détaille les lignes de code informatique, c'est-à-dire les ordres que va comprendre l'ordinateur, en utilisant le langage dédié (Java, C++...). Il participe aux phases d'essais, essentielles pour tester les applications et effectue les paramétrages et retouches nécessaires.
Il réalise les notices techniques d'installation, ainsi que les guides pour les utilisateurs. Il est parfois amené à leur apporter un soutien technique ou à les former à l'application. Par exemple, lorsqu'il construit un programme spécifique pour une demande précise, il pourra assurer les mises à jour afin de le faire évoluer.
]]>Niveau bac + 2
BTS services informatiques aux organisations (option SLAM),
Niveau bac + 3
Licence professionnelle en développement d'applications ou développement internet et intranet...
BUT informatique, statistique et informatique décisionnelle parcours sciences des données : visualisation, conception d'outils décisionnels
Niveau bac + 5
Master mention informatique axé sur le développement d'applications
Diplôme d'ingénieur en informatique avec une filière en programmation
Diplôme d'école spécialisée en informatique avec une filière en programmation
]]>2830 euros brut par mois
Les places à prendre se concentrent souvent dans les ESN (entreprises de services du numérique). De taille moyenne, ces entreprises regroupent les sociétés web, les éditeurs de jeux vidéo, les éditeurs de logiciels ainsi que les sociétés de conseil (chez les fabricants de logiciels pour l'informatique de gestion ou l'informatique industrielle). Le développeur sera plus polyvalent dans une petite structure. Les stages ou l'apprentissage sont une bonne porte d'entrée dans l'emploi.
Avec l'essor du e-commerce et des applications mobiles, la demande en développeurs informatiques est très forte. Attention cependant, la polyvalence est la clé de la durée. En plus des langages classiques (Java, C++...), il est préférable de maîtriser également les technologies pour applications mobiles (IOS et Android).
Le développeur informatique peut devenir chef de projet ou cadre en développement. Le milieu de l'expertise technique lui est aussi accessible en tant qu'administrateur de systèmes, de réseaux ou de bases de données... Autres possibilités : devenir consultant logiciel au sein d'un cabinet ou ingénieur technico-commercial.
]]>En tête des gros recruteurs : les ESN (entreprises de services du numérique), très friandes d'informaticiens.
2 ans pour obtenir le BTS services informatiques aux organisations ; 3 ans pour le BUT informatique, pour le BUT statistique et informatique décisionnelle parcours sciences des données : visualisation, conception d'outils décisionnels, pour concevoir des applications d'aide à la décision à partir de données ; 5 ans pour un master, un diplôme d'ingénieur ou d'école spécialisée, avec une spécialité programmation.
]]>On ne choisit pas ce métier par hasard. Il nécessite passion de l'environnement et de la biodiversité, véritable culture de naturaliste tout au long des années de formation (dans le cadre d'activités bénévoles au sein d'associations, notamment), connaissances en botanique, entomologie, éthologie, ornithologie... mais aussi en droit de l'environnement, de l'urbanisme, etc.
Les chargés d'études naturalistes maîtrisent des méthodes d'inventaire de la faune standardisées. Ils connaissent les outils informatiques, notamment pour construire et gérer des bases de données. Ils utilisent la statistique et les SIG. Les diagnostics écologiques doivent être établis avec rigueur et la communication doit être maîtrisée. Esprit de synthèse, organisation et techniques de gestion de projets sont aussi de rigueur.
Les chargés d'études doivent savoir convaincre s'il le faut des interlocuteurs d'horizons divers (élus, associations, grand public...). Il faut donc s'adapter à chaque fois. Une formation aux premiers secours est par ailleurs souvent exigée pour ce métier qui se pratique en partie sur le terrain, de manière autonome, dans des lieux parfois isolés.
]]>Les chargés d'études naturalistes se déplacent sur le terrain pour rencontrer les élus locaux, les associations, les décideurs institutionnels... et pour présenter et défendre ses projets d'action et de préservation. Il peut être amené à travailler le week-end ou en soirée, pour participer à une réunion publique ou aller à la rencontre de visiteurs Cependant, il travaille surtout dans un bureau avec des logiciels spécialisés pour compiler les données, rédiger des rapports et établir un plan de gestion du milieu naturel. Le chargé d'études naturalistes est éventuellement amené à solliciter des aides financières, notamment dans le cadre d'un programme européen.
Natura 2000 est un réseau de sites naturels protégés (terrestres et marins), identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces de la flore et de la faune sauvage qu'ils abritent. Il a été créé en application de directives européennes pour assurer la survie à long terme des espèces menacées en Europe. La chargée ou le chargé d'études naturaliste contribue à faire respecter ces directives. Ces professionnels doivent se tenir au courant des réglementations qui évoluent constamment.
]]>Spécialistes de la faune et de la flore, les chargés d'études naturalistes font l'inventaire des espèces et analysent un milieu naturel donné (réserve naturelle, forêt domaniale, zone humide...). Après analyse, grâce à des rapport et des cartes, ils mettent en lumière les espèces et zones critiques, préconisent des mesures pour les protéger ou au contraire endiguer une espèce invasive, mettent en oeuvre un plan d'action afin de maintenir une diversité biologique satisfaisante. Concrètement, cela peut se traduire par la protection de l'habitat d'un papillon en danger, l'interdiction d'une zone au public pour empêcher son piétinement, etc.
Une fois les résolution acceptées, il faut suivre la mise en place, coordonner les actions, analyser les progrès et mesurer l'impact des mesures prises.
La ou le chargé d'études naturalistes peut aussi être chargé de faire découvrir au grand public une espèce ou un milieu, en menant des actions de sensibilisation et d'animation. Ils peuvent, par exemple, organiser des visites guidées, tracer des sentiers de découverte, réaliser un affichage pour informer les promeneurs sur la diversité animale ou végétale, élaborer une partie du contenu présenté dans le centre d'information aux visiteurs, etc.
]]>Niveau bac + 5
Master en écologie, sciences de la vie, sciences de la Terre et de l'environnement...
Diplôme d'ingénieur agronome avec une spécialisation en environnement...
]]>À partir de 1827 euros brut par mois pour un ingénieur territorial.
Le salaire d'un chargé d'études à l'Office français de la biodiversité débute à 1965 euros brut mensuel.
À partir du Smic dans le secteur associatif.
Les emplois proposés dans les parcs et espaces naturels protégés relèvent, pour la plupart, du statut de la fonction publique. Le recrutement se fait donc sur concours. Lorsque les chargés d'études naturalistes travaillent pour une collectivité (commune, syndicat intercommunal, conseil général ou régional...), ils sont fonctionnaires territoriaux de catégorie A ou B de la filière technique, en fonction de leurs diplômes (de bac + 2 à bac + 5), et sont rattachés généralement à la direction de l'environnement ou du parc naturel. Le poste est parfois proposé en vacation ou en CDD pour les non fonctionnaires.
Des postes existent également dans le secteur privé, notamment dans des cabinets d'études spécialisés en écologie ou en biodiversité, des associations de protection de la nature, une fédération de chasse, de pêche...
La chargée ou le chargé d'études naturalistes peut être chargé de mission avant d'être promu chef de projet ou directeur d'études. Avec l'expérience, il peut occuper un poste de directeur de l'environnement ou de responsable environnement, gérer une équipe ou un service. Ils peuvent aussi devenir consultants indépendants ou diriger un bureau d'études spécialisé.
]]>5 ans pour préparer un master en écologie, sciences de la vie, sciences de la Terre et de l'environnement... ou un diplôme d'ingénieur agronome avec une spécialisation en environnement...
]]>Les employeurs apprécient les capacités d'abstraction, la rigueur et la " culture ingénieur " de ces professionnels à la solide formation en mathématiques appliquées et informatique, puisque la modélisation demande d'utiliser des logiciels, des bases de données et des calculateurs spécifiques. Ainsi, l'ingénieur doit être capable de créer son propre programme ou d'adapter celui actuellement utilisé, le cas échéant.
Les ingénieurs mathématiciens doivent en outre savoir travailler en équipe, donc bien communiquer, y compris en anglais, et faire preuve d'ouverture d'esprit dans le cadre de projets impliquant d'autres disciplines. Confrontés à des interlocuteurs variés, ils doivent être capables d'adapter et parfois de vulgariser leurs travaux.
Par ailleurs, il est demandé à l'ingénieur mathématicien de se tenir informé des avancées mathématiques dans son domaine mais aussi dans le secteur spécifique à son entreprise, ce qui nécessite une veille technique et scientifique permanente.
]]>L'ingénieur mathématicien est un scientifique sédentaire qui travaille essentiellement à son bureau, devant un ou plusieurs ordinateurs, avec des horaires réguliers. Il a de nombreux interlocuteurs dans l'entreprise.
Cependant, l'ingénieur mathématicien n'est pas un solitaire, il travaille très souvent en équipe pluridisciplinaire. Son rôle est de proposer un modèle ou une simulation de la situation sur laquelle travaille toute l'équipe. Il apporte donc son éclairage propre à un problème qui est abordé sous divers angles par des personnes spécialisées.
]]>À l'inverse du mathématicien qui reste dans la théorie, l'ingénieur mathématicien s'attache à trouver la solution d'un problème concret. Sa première mission consiste à bien comprendre le problème qui se pose afin d'en dégager une problématique et des questions précises. On peut faire appel à lui pour améliorer un processus de production, déterminer la fiabilité d'une machine, concevoir un produit financier complexe, évaluer des risques de pollution...
Il s'attache ensuite à poser le problème en termes mathématiques. La formulation lui permet de le simplifier et de le ramener à une problématique déjà étudiée. Toute la difficulté consiste à trouver un modèle qui simplifie la réalité sans trop s'en éloigner. Ne reste plus ensuite qu'à résoudre le problème avec les outils mathématiques et informatiques existants. L'ingénieur mathématicien aborde ainsi le problème de façon analytique en utilisant des théorèmes, des logiciels de calcul mais aussi le raisonnement afin d'apporter une solution qui a valeur de généralité.
Une fois le calcul terminé, il doit s'assurer de la validité du résultat, calculer les marges d'erreur en utilisant les statistiques et probabilités, et s'assurer de la bonne mise en place de la solution proposée.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mathématiques appliquées, informatique, etc.
Master mention mathématiques, mention mathématiques et applications, mention mathématiques appliquées, statistique ; mention informatique...
]]>On trouve des ingénieurs mathématiciens dans de nombreux domaines : environnement, traitement de l'image, banque, biomédical, aéronautique, distribution, productique, analyse de risques, etc. De même, ce professionnel peut travailler pour un grand groupe, une banque, une PME (petite ou moyenne entreprise), en centre de recherche et développement ou dans une société de conseil et services.
Selon la Smai (Société des mathématiques appliquées et industrielles), 32 % des jeunes diplômés en mathématiques travaillent dans le secteur banque-assurance, 26 % en recherche-développement, dans l'enseignement ou la formation. Les jeunes diplômés commencent souvent leur carrière comme consultant dans une entreprise de conseil.
Les évolutions de carrière sont intéressantes pour les ingénieurs mathématiciens puisque, dans l'industrie notamment, ils peuvent accéder à des postes de management ou de chef de projet. Avec de l'expérience, l'ingénieur peut même envisager de se mettre à son compte comme consultant ou expert.
]]>Ce métier est accessible aux titulaires d'un bac + 5. Les spécialisations en statistique conduisent plutôt vers les secteurs de la finance, du biomédical, du contrôle qualité ou encore de la biologie par exemple, alors que les spécialisations numériques mèneront plus volontiers vers la climatologie, l'aéronautique, le secteur pétrolier, etc.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mathématiques appliquées, informatique... ou master dans le domaine des mathématiques appliquées ou du secteur informatique : mention mathématiques et applications, mention informatique...
]]>Cette professionnelle de la beauté se tient régulièrement au courant des innovations en matière de techniques de soins et de cosmétiques. Elle a suffisamment de doigté pour rendre indolores les épilations et procurer la sensation de bien-être recherchée par les clients. Attentive et adroite, elle manipule avec précaution le matériel et les produits afin de ne rien renverser et de ne pas brûler les clients.
Le choix d'un produit ou d'un soin passe toujours par une étude personnalisée des besoins de la cliente. Pour la mettre en confiance et l'encourager à dévoiler un peu de son intimité, l'esthéticienne-cosméticienne doit faire preuve d'un minimum de psychologie et de délicatesse. Elle sait écouter sans critiquer. Le contact humain est une qualité essentielle.
Présentation impeccable et maquillage soigné s'imposent chez l'esthéticienne-cosméticienne. En effet, son aspect physique est la première image qu'elle offre de la qualité de son travail.
La station debout étant la règle, mieux vaut, par ailleurs, bénéficier d'une bonne résistance physique.
]]>L'esthéticienne-cosméticienne peut exercer son activité dans des lieux très variés : instituts de beauté, parfumeries, salons de coiffure, parapharmacies. Grâce à l'essor des établissements de soins, elle trouve aussi sa place dans les centres de remise en forme, de thalassothérapie ou de balnéothérapie. Elle peut également être employée comme technicienne en esthétique-cosmétique dans un laboratoire ou un service de vente de fabrication de produits de beauté.
Il existe des sociétés de soins esthétiques à domicile, dont le personnel intervient dans les maternités, les maisons de retraite, les hôpitaux, ou directement chez les particuliers.
Selon qu'elle exerce comme salariée ou comme directrice d'un institut de beauté, ses responsabilités (et ses horaires !) ne sont pas les mêmes. L'esthéticienne-cosméticienne peut être amenée à se déplacer, notamment lorsqu'elle travaille à son compte ou pour une marque de cosmétiques. À noter : de plus en plus d'hommes s'orientent vers ce métier jusqu'ici réservé aux femmes.
]]>Au premier rang des prestations proposées par cette professionnelle de la beauté figurent les soins du visage. Pour effacer les effets du stress et de la pollution, pour retarder les signes du vieillissement, gommer les imperfections, l'esthéticienne-cosméticienne identifie le type de peau de sa cliente (normale, grasse, déshydratée) et prodigue les soins les mieux adaptés : nettoyage de la peau, modelage, masque… Il lui arrive aussi de donner des conseils en matière de maquillage.
Les soins du corps représentent également une part importante de son travail. Outre les soins traditionnels (épilations, manucures…), l'esthéticienne-cosméticienne a recours à de nouvelles techniques comme les enveloppements, la balnéo-esthétique, l'aromathérapie (qui utilise les huiles essentielles), l'ionophorèse (qui consiste à envoyer des courants électriques de faible intensité pour diminuer la transpiration)…
L'esthéticienne-cosméticienne conseille ses clientes dans le choix des produits et leur indique la meilleure façon de les utiliser. Dans un institut de beauté, elle participe à la vente des cosmétiques et peut être chargée du réassortiment du magasin.
]]>Le Brevet Professionnel (BP), préparé en 2 ans après le CAP, permet d'acquérir des compétences indispensable à la gestion d'entreprise pour accéder aux emplois de responsable d'institut ou de parfumerie, de chef de cabine en centre de bien être, de démonstrateur(trice) de produits de beauté ... Le Parcours CAP puis BP est particulièrement apprécié des employeurs.
Autre voie possible : le Baccalauréat professionnel, accessible après la 3e, qui comporte en plus des enseignements professionnels, des matières générales. Il permet de valider le CAP en cours de formation.
Enfin, le BTS Métiers de l'esthétique de la cosmétique et de la parfumerie permet d'accéder à des fonctions d'encadrement en institut de beauté ou dans les grandes enseignes de parfumerie, à des postes dans la conception ou le développement de produits et de services en esthétique ou en cosmétologie, ou encore à des postes de responsable de formation pour les marques et laboratoires de cosmétologie. Il est accessible après le bac pro ou après des bacs généraux ou technologiques (ST2S, STL voire STMG). Les candidats non issus du domaine de l'esthétique peuvent éventuellement suivre une préparation à ce BTS : année de mise à niveau dans les matières scientifiques, technologiques et pratiques.
Après la 3e
CAP esthétique-cosmétique-parfumerie
Niveau bac
Bac pro esthétique-cosmétique-parfumerie
BP esthétique-cosmétique-parfumerie
Niveau bac + 2
BTS Métiers de l'esthétique de la cosmétique et de la parfumerie options : management, formation-marques ou cosmétologie
BM (brevet de maîtrise) esthéticienne-cosméticienne
]]>A partir du Smic .
Le nombre d'offres d'emploi étant supérieur à celui des demandes, la situation du marché est propice à l'insertion des jeunes diplômées. Une esthéticienne-cosméticienne commence généralement sa vie professionnelle comme salariée. Après quelques années, elle peut ouvrir son propre institut ou magasin.
Depuis quelques années, les débouchés se sont considérablement élargis. Outre le développement de la clientèle masculine, de nouvelles techniques sont apparues. Compte tenu de ces évolutions, les recruteurs apprécient les profils polyvalents, affichant de multiples qualifications (manucure, maquillage...). Les emplois se situent aussi dans les régions rurales : la mobilité géographique reste un élément déterminant pour trouver du travail.
Certaines rêvent d'intégrer les milieux de la télévision, du cinéma, du théâtre ou de la mode, mais les places y sont très chères. Une esthéticienne peut aussi travailler comme démonstratrice de produits de beauté ou représentante de grandes marques, des fonctions commerciales généralement bien payées.
]]>L'esthéticien-cosméticien est salarié d'un institut de beauté ou travaille à son compte. Après quelques années d'expérience comme conseiller-vendeur en parfums et cosmétiques, il peut évoluer vers un poste de représentant en cosmétiques.
2 ans pour préparer le CAP esthétique-cosmétique-parfumerie, éventuellement complété par le BP (2 ans, souvent en alternance) ; 3 ans pour le bac pro esthétique-cosmétique- parfumerie.
2 ans pour obtenir le BTS Métiers de l'esthétique de la cosmétique et de la parfumerie, qui forme aux fonctions d'encadrement.
]]>Meneur d'hommes, le directeur a recours à différentes techniques de management pour motiver ses collaborateurs et les intéresser aux résultats de l'agence. Doué pour le contact humain, il sait écouter, dialoguer mais aussi négocier. Il est d'ailleurs souvent appelé pour régler les litiges et amadouer les clients insatisfaits.
Traitement de dossiers délicats, convocation de clients débiteurs, engagement de procédures de recouvrement... le directeur d'agence bancaire doit savoir prendre les décisions adéquates quand il s'agit de préserver les intérêts de la banque.
Sur tous les fronts, le directeur d'agence doit faire preuve d'une excellente capacité d'organisation, notamment pour gérer les urgences et les imprévus qui s'ajoutent quotidiennement à son planning. Sa rigueur lui permet de maintenir l'équilibre financier de son agence ou encore de dégager des bénéfices ; pas question de faire prendre des risques inconsidérés à la banque ou de mal gérer les comptes !
]]>La majeure partie du temps, le directeur est présent dans les locaux de son agence. Il lui arrive toutefois de se déplacer pour rendre visite à des clients importants, en particulier des chefs d'entreprise. Pour démarcher de nouveaux clients, il peut également aller à la rencontre des acteurs économiques locaux (patrons, commerçants, responsables d'association, élus des collectivités locales...).
Le travail d'un directeur ne s'arrête pas à la fermeture de l'agence. Ses fonctions de représentation, la nécessité de tout contrôler et ses déplacements à l'extérieur peuvent rendre ses horaires extensibles. Une très grande disponibilité est donc indispensable pour exercer ce métier.
Un directeur d'agence doit respecter les objectifs financiers et commerciaux définis, au préalable, avec la direction générale. Avant d'octroyer un crédit d'un montant élevé à une entreprise, il consulte sa hiérarchie. Il doit cependant se montrer capable de prendre des initiatives, par exemple pour imaginer des actions commerciales innovantes.
]]>Au quotidien, le directeur d'agence élabore les plannings et répartit les tâches entre les membres de son équipe. Il instaure des conditions de travail propices à une bonne communication et à un accueil serein de la clientèle. Il motive ses troupes en utilisant tous les moyens à sa disposition : formations, primes, promotions...
Le directeur d'agence met en place et supervise des opérations commerciales visant à promouvoir l'image de l'agence et à vendre de nouveaux services et produits financiers (promotions, publicités…). En général, il prend lui-même en charge un portefeuille clients : entreprises, professionnels, clients sensibles et importants.
Le directeur est responsable du fonctionnement et des résultats de son agence. Il guette donc le moindre dérapage : il suit au jour le jour la comptabilité interne, veille à ce que les engagements financiers pris par les chargés de clientèle ne fassent pas courir trop de risques à la banque.
Régulièrement, il audite son agence pour contrôler le respect de la réglementation bancaire en vigueur et en réfère à sa hiérarchie.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école spécialisée
Magistère banque, finance, assurances ; banque-finance
Master banque ; droit, économie, gestion et science politique ; droit, économie, gestion ; économie, gestion ; sciences des organisations,...
Mastère spécialisé banque et ingénierie financière
]]>De 3000 à 3500 euros brut par mois
Le poste de directeur d'agence constitue rarement un premier emploi et vient généralement couronner plusieurs années d'expérience dans le secteur bancaire. Un jeune diplômé peut se voir confier une petite agence à condition d'avoir effectué plusieurs mois de stage dans différentes agences. L'apprentissage peut également être un moyen d'accéder au poste directement après les études, à condition d'avoir fait ses preuves !
Pour un directeur d'agence, les évolutions peuvent revêtir diverses formes. Il peut prendre en charge une agence plus importante, accéder à un poste de directeur régional (il sera alors responsable de plusieurs agences), de chef de service au siège... Quelle que soit son évolution, il verra ses responsabilités s'accroître.
Pour répondre aux besoins de leurs clients, les banques misent sur la proximité et resserrent toujours plus le maillage de leurs agences sur le territoire. Leur nombre augmente tous les ans, offrant ainsi différents postes à pourvoir. Chaque agence, même la plus petite qui soit, étant obligatoirement dotée d'un directeur, le métier a de beaux jours devant lui ! En France, la banque est l'un des premiers employeurs privés.
]]>Indépendant et autonome, il fait preuve de rigueur et d'organisation pour gérer son agence. Il sait aussi prendre des initiatives et être ferme lorsque c'est nécessaire. Sa diplomatie et son sens du relationnel lui permettent de désamorcer en douceur les conflits, de bien manager son équipe...
Souvent attribués aux conseillers souhaitant évoluer, les postes de directeur sont également accessibles à des jeunes titulaires d'un bac + 5 justifiant d'une expérience professionnelle. Après quelques années d'exercice, différentes évolutions professionnelles peuvent être envisagées : diriger une agence plus grande, devenir directeur régional...
Diplôme d'école spécialisée
Magistère banque, finance, assurances ; banque-finance
Master banque ; droit, économie, gestion et science politique ; droit, économie, gestion ; économie, gestion ; sciences des organisations...
Mastère spécialisé banque et ingénierie financière
]]>L'aérodynamicien doit à la fois maîtriser l'aspect théorique, c'est-à-dire tout ce qui a trait à la physique et à la mécanique des fluides, et avoir l'esprit créatif. Dans le secteur de l'innovation, ces deux qualités sont très importantes. On peut donner libre cours à son imagination tout en restant toujours cadré par un esprit rigoureux et méthodique.
Une bonne connaissance de l'anglais est indispensable, tout particulièrement dans le secteur aéronautique où les projets se déploient à l'échelle européenne, voire internationale. Les candidats à ce poste doivent par ailleurs parfaitement maîtriser les logiciels de CAO et de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
L'aérodynamicien soigne ses relations avec ses interlocuteurs, qu'ils soient internes ou extérieurs à l'entreprise. Il peut être amené à se déplacer. Les grands groupes industriels sont les plus exigeants en termes de mobilité géographique.
]]>Le métier s'exerce au sein des services études-recherche-développement des grandes entreprises ou dans un cabinet de conseil et d'ingénierie.
La marge de manoeuvre de l'ingénieur aérodynamicien est limitée. Il doit tenir compte en permanence des contraintes techniques, mais aussi des délais à ne pas dépasser et, surtout, des coûts de fabrication.
Il faut collaborer en interne avec de nombreux services : la production (pour se plier aux impératifs techniques), les services commerciaux (pour s'adapter au marché) et même la direction générale (pour se couler dans la stratégie globale de l'entreprise). Il faut aussi composer, à l'extérieur, avec des clients et des fournisseurs.
]]>Dans un premier temps, l'aérodynamicien étudie et visualise en 3D les caractéristiques géométriques de l'avion, par exemple, grâce aux logiciels de CAO et de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Cette phase théorique est assez similaire à ce qui se passe dans d'autres branches de la mécanique.
Puis, l'aérodynamicien passe à la phase de maillage surfacique et volumique. À savoir qu'il décompose la surface de l'objet en petits éléments et calcule les paramètres de l'écoulement de l'air sur chaque noeud. Il procède de même pour toute la masse d'air qui est autour de l'objet. Il se livre ensuite à des simulations numériques pour évaluer les performances et la résistance de chaque élément. Il calcule ainsi leurs réactions face à la force et à la vitesse du vent. Selon les résultats obtenus, il peut changer la forme de l'objet pour en accroître les performances.
Une fois la simulation terminée, la phase expérimentale commence. L'aérodynamicien fait construire un prototype de l'objet. Il pratique ensuite des essais en soufflerie où il reproduit l'impact de l'air sur sa machine. En fonction des résultats, il propose des modifications au bureau d'études. Quand le prototype répond parfaitement à la demande, les tests en vol peuvent commencer.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en aéronautique
Master mention aéronautique et espace ou mécanique ou avec orientation thermodynamique, acoustique, etc.
]]>Environ 2800 euros brut par mois.
Les avionneurs conçoivent des aéronefs civils et militaires. Parmi eux, le groupe européen EADS, propriétaire d'Airbus (avions civils), d'Astrium (fusées et satellites) et d'Eurocopter (hélicoptères), puis Dassault Aviation (avions d'affaires et militaires) et Snecma (groupe Safran) qui développe les systèmes de propulsion. Si les recrutements sont importants, la concurrence est vive car internationale.
Les équipementiers fournissent aux avionneurs les pièces de structure et des composants (fuselage, câblage, sièges...). Parmi eux, de grandes entreprises (Thales, Messier-Bugatti-Dowty ou Zodiac Aerospace) mais aussi des centaines de petites et moyennes entreprises (PME) dont les projets sont souvent plus variés que chez les avionneurs. Les jeunes diplômés ne pensent pas spontanément à leur adresser leur candidature, alors qu'il est plus rapide d'accéder à des responsabilités dans ces structures.
Des opportunités existent encore dans les services recherche-études-développement des SSI (sociétés de service en ingénierie, comme Altran, Assystem, Akka Technologies...). Mais aussi au Cnes (Centre national d'études spatiales) ou à l'Onera (Office national d'études et de recherches aérospatiales) qui conçoivent et développent les systèmes spatiaux du futur (satellites, sondes, ballons...).
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur spécialisé en aéronautique ou master mention aéronautique et espace ou mécanique ou avec orientation thermodynamique, acoustique, etc
]]>Les qualités graphiques du dessinateur s'appuient sur sa perception fine des formes, de la perspective et des couleurs. Il est capable de s'affranchir de ses modèles pour imposer son propre style. Sa connaissance des techniques de dessin se double d'une sensibilité artistique. Grâce à son souci du détail, le lecteur découvre quelque chose de nouveau à chaque lecture. Les logiciels de création et de retouche d'images n'ont pas non plus de secret pour lui.
L'auteur de BD n'est pas seulement un graphiste. En véritable scénariste, il sait raconter une histoire et mettre en scène des personnages. Maîtrisant parfaitement les techniques de narration, il n'ignore pas que c'est la force du récit qui maintiendra le lecteur en haleine jusqu'au bout. Les dialogues doivent également paraître « naturels » et réalistes.
Avant de parvenir à se faire publier par une maison d'édition, persévérance et courage sont indispensables. De même que la patience : penché de longues heures sur sa table, il faut sans cesse gommer, recommencer, déchirer des pages... jusqu'à l'obtention du résultat escompté.
]]>Les éditeurs de BD se multiplient car l'intérêt du public pour ces ouvrages ne cesse de croître. Le succès remporté par les mangas en est une preuve éclatante. Pourtant, les recrutements de dessinateurs se font au compte-gouttes. Les petites maisons d'édition se montrent plus ouvertes aux nouveaux talents. Tandis que les plus grandes travaillent souvent avec les mêmes personnes. L'exercice en indépendant (free-lance) reste majoritaire : les dessinateurs doivent alors démarcher eux-mêmes les éditeurs.
Le dessin est un métier qui s'exerce en solitaire et le plus souvent chez soi : il faut donc savoir s'auto-gérer. Pour ne pas rester isolé, certains dessinateurs choisissent de s'associer au sein de collectifs.
La BD s'adapte aux innovations technologiques qui lui ouvrent de nouveaux supports et élargissent son lectorat. La BD numérique a ainsi fait son entrée sur les téléphones mobiles et les tablettes. Les techniques de réalisation ont elles aussi évolué : désormais, la plupart des dessins sont retouchés et finalisés sur des logiciels spécialisés (Photoshop, Illustrator, etc.). Il est donc nécessaire de maîtriser à la fois les techniques traditionnelles de dessin et ces logiciels graphiques.
]]>Ouvrir grand les yeux, regarder autour de soi, voyager... des réflexes indispensables au dessinateur de BD, surtout si ses dessins se veulent réalistes. Les livres et les films constituent d'inépuisables sources d'inspiration, à condition de s'en affranchir et de trouver son propre style.
Le dessinateur est souvent scénariste : après s'être documenté sur un thème, il imagine une histoire et des personnages, des dialogues, des décors. Avec des mots, il invente un univers qui sera ensuite traduit en images. Il écrit d'abord un synopsis (court récit avec indications sur l'ambiance), puis le scénario (développement de l'histoire).
Le story-board (ou découpage) est une esquisse des scènes de l'histoire, découpées image par image. D'une case à l'autre, les dessins doivent s'enchaîner de manière logique et efficace. Pour insuffler la vie à l'ensemble, il faut trouver le bon rythme, varier les cadrages et les angles : le dessinateur de BD s'apparente alors à un metteur en scène.
La phase de dessin peut ensuite commencer. Sous les coups de crayon, les décors et les personnages s'animent, ne faisant plus qu'un avec le scénario. C'est un travail de longue haleine, la réalisation d'un album pouvant prendre jusqu'à 1 an. Pour habiller ses planches, le dessinateur peut faire appel à un coloriste.
]]>Niveau bac + 3
DNA (diplôme national d'art) option communication ou design
DN MADE (diplôme national des métiers d'art et du design) mention graphisme
Certifcats d'écoles privées
Niveau bac + 4
Dessinateur-concepteur option édition multimédia (Emile Cohl)
Niveau bac + 5
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) option communication
Diplôme national supérieur des arts décoratifs de l'Ensad (École nationale supérieure des arts décoratifs)
]]>Rémunération à la planche ou au forfait + droits d'auteur.
Les salons spécialisés, comme celui d'Angoulême, sont des lieux privilégiés pour rencontrer les éditeurs et leur remettre des planches. On peut aussi y nouer des contacts avec des responsables de « fanzines » : créés par des amateurs passionnés de BD, ces journaux donnent leur chance à des débutants. Exposer ses créations sur un blog est également un bon moyen de se faire connaître.
Les maisons d'édition croulent sous les candidatures. Il faut parfois attendre plusieurs années avant d'être publié. Et, même quand un album est édité, il suffit rarement à subvenir aux besoins du dessinateur : la production de BD est en effet de plus en plus importante, ce qui sature les points de vente et déstabilise le lecteur. D'après l'ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée), seuls 1446 auteurs vivaient de la BD en Europe francophone.
Les dessinateurs de BD peuvent être rémunérés à la planche. Mais ils sont de plus en plus souvent payés au « forfait » pour réaliser un album entier. Les tarifs varient fortement d'un auteur à un autre et d'une maison d'édition à une autre. Ils perçoivent en outre des droits d'auteur sur les ventes de leurs albums. Un auteur débutant publie très souvent son premier livre sans être payé à l'avance : il doit, pour faire ses preuves, passer par un éditeur indépendant qui n'a généralement pas les moyens de lui verser un à-valoir (avance sur droits d'auteur). Pour compléter ses revenus, le dessinateur se tourne vers l'illustration, la communication, la publicité, l'enseignement... Les héros de BD sont de plus en plus souvent adaptés sur grand écran ou jeu vidéo. Le film d'animation a ainsi débauché plusieurs auteurs de BD, tandis que les jeux vidéo leur confient la réalisation de story-boards ou le design de personnages et décors.
]]>Free-lance, le dessinateur démarche les maisons d'édition afin d'être publié, ce qui peut prendre plusieurs années. Et, même en étant publié, il est très difficile d'en vivre. D'où la nécessité de diversifier ses activités : dans l'illustration, la publicité, le cinéma, le jeu vidéo ou l'enseignement. Souvent autodidacte, le dessinateur de BD doit s'adapter aux évolutions technologiques, notamment au nouveau champ de la BD numérique.
3 ans pour préparer le DN MADE mention graphisme, ou le DNA, option communication ou design dans une école supérieure d'art ; 5 ans pour obtenir le DNSEP, option communi- cation ou design, ou le diplôme des arts décoratifs de l'Ensad. À noter : de nombreuses écoles d'arts appliqués et graphisme proposent des formations.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure analyste de l'air a des connaissances pointues en chimie atmosphérique, en météorologie mais aussi en électronique et en informatique. Pour analyser les échantillons d'air prélevés, il ou elle se sert d'un matériel spécialisé, comme le spectromètre qui sépare les isotopes selon leur masse. Des bio-indicateurs sont aussi employés pour mesurer certains types de pollution. Dans la recherche, il peut être nécessaire d'utiliser l'anglais comme langue de travail. Il faut faire preuve de rigueur scientifique dans l'analyse des données et savoir rédiger des rapports (analyses, statistiques, recommandations).
Travaillant dans le secteur de l'environnement, l'ingénieur ou l'analyste de l'air connaît les normes en vigueur mises en place pour la protection des populations. Impliqués dans une démarche qualité, ces professionnels cherchent à anticiper les pollutions en informant le public. Il lui faut faire preuve de qualités relationnelles et être pédagogue lorsqu'il anime des réunions d'information.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure analyste de l'air supervise une équipe de techniciens spécialisés en mesure de la qualité de l'air. Il ou elle exerce un rôle d'encadrement et coordonne le travail depuis la commande d'une étude jusqu'à la publication des résultats. Souvent dans un bureau, il ou elle se déplace parfois sur le terrain et dans les airs : des relevés du taux de carbone dans l'atmosphère sont effectués en avion.
Lorsque l'analyste de l'air travaille au sein d'un organisme de recherche public, comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), c'est comme fonctionnaire (catégorie A). Il est aussi possible d'être salarié/e du secteur privé, au sein d'une association agréée par l'État pour la surveillance de l'air. Il en existe une vingtaine en France, comme Airparif, chargée de contrôler les taux de particules fines, de dioxyde de soufre, de dioxyde d'azote et d'ozone en Ile-de-France. D'autres associations surveillent la radioactivité et le radon. Enfin, il existe des emplois salariés dans l'industrie et en bureaux d'études.
Dans le cadre de ses activités, l'analyste de l'air est amené à intervenir en laboratoire. Dans l'industrie chimique par exemple, il ou elle travaille parfois en zone à atmosphère contrôlée. Le port d'équipements de protection est alors nécessaire.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure analyste de l'air surveille l'air et informe la population. Il ou elle utilise les données relevées sur les stations de captage (différents appareils de mesure y enregistrent la présence de polluants) pour définir la qualité de l'air à un instant T. Particules fines issues du diesel, monoxyde de carbone, ozone, dioxines... les pollutions sont diverses et peuvent s'avérer dangereuses passé certains seuils de concentration. En cas de forte pollution atmosphérique, l'ingénieur ou l'ingénieure analyste de l'air rédige un rapport (sur le niveau d'émission, l'origine des polluants...) et alerte les autorités compétentes. En tant que spécialiste, il ou elle préconise des solutions afin de réduire la pollution.
Il ou elle travaille aussi sur le long terme, en mettant en place des modélisations informatiques. Son objectif est alors la prévention des risques. Par exemple, dans 20 ans, quel impact aura le trafic aérien pour la région Ile-de-France Pour le savoir, il lui faut utiliser des ordinateurs pour croiser une masse importante de données (simulation de trafic, normes environnementales en vigueur, causes identifiées de pollution dans la région...). L'analyste de l'air envisage plusieurs scénarios et propose aux autorités des solutions pour diminuer cet impact.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en chimie ou en génie de l'environnement ou en qualité...
Master en risques et environnement, qualité, hygiène, sécurité voire génie industriel (parcours dans le domaine de la qualité de l'air)...
]]>2298 euros brut par mois pour un chargé de recherche.
La mesure de l'air (intérieur ou extérieur) s'est fortement développée à la suite de l'évolution de la réglementation qui prévoit aujourd'hui d'évaluer les émissions au niveau de chaque région. L'ingénieur ou l'ingénieure analyste de l'air travaille dans des organismes de recherche (publics et privés) comme le laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE), des centres agréés pour la surveillance de l'air, dans l'industrie chimique, automobile, et en bureaux d'études. Dans l'industrie, il ou elle est le garant du respect de la législation : il lui faut trouver des solutions pour qu'une entreprise polluante réduise ses émissions et respecte les normes admises. Il ou elle peut devenir responsable de laboratoire d'analyse de l'air ou encore directeur d'un service avec la responsabilité de son budget.
Dans la recherche, l'analyste de l'air peut travailler sur des problématiques internationales et échanger sur le résultat de ses travaux avec des équipes étrangères. Mieux comprendre le cycle du carbone, trouver le moyen de capturer les émissions de CO2... un enjeu planétaire.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en chimie, qualité ou génie de l'environnement... ou un master en risques et environnement, qualité, hygiène, sécurité, génie industriel (parcours qualité de l'air)...
]]>D'une bonne culture générale en environnement, le conseiller ou la conseillère en environnement maîtrise des compétences techniques (enjeux du secteur, gestion administrative et financière...) et scientifiques. Ces dernières lui permettent de mener des analyses de site et des études de conservation de la nature. Mais il faut également être doté/e d'une bonne capacité d'adaptation, d'un sens de la communication et d'une force de persuasion développés. La diplomatie est un atout sérieux. La disponibilité et la mobilité permettent de se forger une excellente connaissance du terrain et des acteurs locaux.
Le conseiller ou la conseillère en environnement sait analyser et synthétiser des informations nombreuses et parfois complexes, avant de les vulgariser. Pour évaluer l'impact des différents projets d'aménagement, il ou elle peut procéder à des ajustements par rapport à des nouvelles techniques et de nouvelles réglementations, dont il faut prendre connaissance régulièrement. Organisation et efficacité permettent de mener plusieurs projets de front.
]]>Les collectivités territoriales, les cabinets d'études et les structures spécialisées comme l'Ademe (Agence de la transition écologique) recrutent traditionnellement des conseillers en environnement. Cependant, depuis que la question de l'environnement est devenue une préoccupation majeure de notre société, la réglementation dans ce domaine a évolué et le champ des employeurs s'est élargi. Les chambres de commerce et d'industrie, les chambres d'agriculture et les entreprises font désormais, elles aussi, appel aux compétences de ces professionnels.
En fonction des projets à gérer, le conseiller ou la conseillère en environnement peut partager son temps entre son bureau et le terrain. C'est-à-dire rencontrer des élus locaux, des chefs d'entreprise, des associations... se rendre sur les sites où se concrétiseront les projets.
Son environnement de travail peut comporter des nuisances telles que le bruit, la poussière, les odeurs ainsi que des conditions climatiques variables (température, humidité, intempéries...). Il est parfois nécessaire de manipuler des produits chimiques et toxiques qui demandent le respect de consignes de sécurité et un parfait maniement du matériel de protection individuelle.
]]>Le conseiller ou la conseillère en environnement est consulté/e sur les sujets liés à la protection de la nature, à l'environnement et à l'amélioration du cadre de vie. Par exemple, le recyclage des déchets, la qualité de l'air et de l'eau, la réduction des nuisances sonores, l'habitat, les transports, les espaces naturels...
Faisant la médiation entre les décideurs publics et privés de l'aménagement du territoire, ces conseillers envisagent les projets d'un point de vue scientifique, technique et juridique. Leur but Proposer une réponse innovante, réaliste et respectueuse de l'environnement.
Après avoir recueilli l'avis des divers partenaires (experts, usagers, élus locaux...), les conseillers analysent et retiennent les projets les plus cohérents. Puis il recherchent les financements nécessaires, coordonnent les actions et informe les personnes décisionnaires. Selon son poste, le conseiller ou la conseillère en environnement privilégiera une approche globale des projets ; ou se spécialisera dans un domaine particulier (déchets industriels, usure des sols, par exemple).
]]>Niveau bac + 5
Master gestion de l'environnement ; géographie, aménagement, environnement et développement ; sciences pour l'environnement ; agrosciences, environnement, territoires, paysage, forêt ; risques et environnement
Diplôme d'ingénieur en génie de l'environnement
Bac + 6
Mastères spécialisé éco-conseiller
]]>À partir de 1827 euros brut par mois pour un ingénieur territorial.
Malgré la présence de plus en plus importante, dans les réglementations, des questions liées à la préservation et au respect de l'environnement, les créations de postes de conseil en environnement restent limitées, d'autant que le nombre de diplômés spécialistes de l'environnement a progressé.
Les premiers emplois étaient concentrés dans les collectivités. Depuis, les postes dans le secteur de l'entreprise ont commencé à se développer et ont augmenté plus rapidement que ceux en collectivité. Cependant, certains domaines sont plus pourvoyeurs d'emplois que d'autres.
Aujourd'hui, c'est le secteur du traitement des déchets qui offre le plus de débouchés. À noter : certains professionnels cumulent des emplois à temps partiel dans plusieurs petites et moyennes entreprises (PME), lesquelles ne peuvent pas toujours s'offrir leurs services à plein temps. Mais les conseillers peuvent aussi obtenir des contrats de travail avec les collectivités territoriales ou en bureau d'études. Des postes de consultant junior sont accessibles aux jeunes diplômés dans les cabinets de conseil en gestion des déchets.
]]>5 ans pour préparer un master ou un diplôme d'ingénieur dans les domaines de l'environnement, des agrosciences... éventuellement complété par un mastère spécialisé éco-conseiller (1 an).
]]>L'enseignant en Apa a des connaissances pluridisciplinaires : anatomie, santé, handicap, activités physiques... Cela lui permet d'évaluer les capacités des participants et de leur proposer des activités accessibles leur permettant de progresser. Il est en outre pédagogue et a le sens des responsabilités.
Le travail est différent selon la structure dans laquelle il travaille et les publics auxquels il s'adresse. Il devra s'y adapter, ainsi qu'au groupe lui-même et à ses réactions. Selon les cas, il peut travailler avec des enfants ou des adultes en situation de handicap physique ou mental, des personnes âgées, des sportifs présentant des handicaps, des détenus, des personnes en situation d'exclusion... Avec tous, il est patient, à l'écoute et créatif pour leur permettre de participer et de bénéficier pleinement de son intervention.
Le professionnel doit bien communiquer à l'écrit pour rédiger son programme comme ses bilans, mais aussi à l'oral pour transmettre instructions, conseils, etc. Il sait instaurer une relation de confiance avec les pratiquants et une ambiance conviviale dans le groupe en favorisant les échanges entre les personnes. Il a le sens de l'observation et connaît les gestes de premiers secours.
]]>Hôpitaux (service de suite de chirurgie, d'oncologie, de gériatrie...), établissements accueillant des enfants ou des adultes en situation de handicap physique ou psychique, Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), établissements d'aide sociale à l'enfance ou relevant de la protection judiciaire de la jeunesse, établissements pénitentiaires, associations d'aides aux sans-abris... sont quelques employeurs potentiels du professeur en APA.
Ce professionnel est généralement salarié d'un établissement du secteur sanitaire, social et médicosocial, privé ou public. Il peut aussi intervenir dans les fédérations de sport adapté et handisport, par exemple. Il peut encore exercer en libéral et proposer ses services à des établissements ou à des particuliers. Il gère des groupes de 20 personnes au maximum, généralement dans le cadre d'un accompagnement éducatif ou d'une prise en charge médicale. Il est soumis au secret professionnel.
L'enseignant en Apa fait partie d'une équipe pluridisciplinaire composée de masseurs-kinésithérapeutes, psychomotriciens, médecins ou cadres de santé, psychologues, éducateurs, assistants de service social, etc. Il peut aussi être en contact avec les familles. Il travaille en autonomie mais en lien avec les autres professionnels et sous l'autorité d'un coordinateur ou d'un chef de service.
]]>L'enseignant en activité physique adaptée (Apa) utilise les activités physiques et sportives pour favoriser l'intégration et le mieux-être des personnes en situation de handicap permanent ou temporaire (après une opération, par exemple). Il vise également l'amélioration ou le maintien de la santé, notamment des personnes âgées, la gestion des maladies chroniques comme le diabète, l'insuffisance respiratoire, etc.
Le professeur élabore un projet en Apa après l'évaluation des attentes, des besoins et des capacités des personnes, et en relation avec le projet de l'établissement qui l'emploie. Il conçoit un programme d'activités en tenant compte des indications et contre-indications des pratiquants dont il a la responsabilité, de la disponibilité des locaux et du nombre de participants, du matériel disponible, etc. Il échange au quotidien avec les autres membres de l'équipe.
L'enseignant en Apa encourage la participation et les interactions entre les participants qu'il observe pour mesurer leur progression. Les activités proposées doivent mettre en jeu le corps de manière accessible et ludique pour favoriser le développement des capacités physiques, psychologiques et sociales des personnes. Il les conseille sur une pratique régulière.
]]>Niveau bac + 3
Licence mention STAPS : activité physique adaptée et santé
Niveau bac + 4
Master 1 mention STAPS : activité physique adaptée et santé
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice.
Chaque année, environ 2 000 étudiants sont diplômés de la licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), parcours activité physique adaptée et santé, qui leur permet d'exercer. La majorité d'entre eux travaillent en structures de soins, notamment dans l'un des 1 800 établissements spécialisés en soins de suite et réadaptation (SSR) et dans les établissements accueillant des personnes en situation de handicap. Le travail auprès des personnes âgées est également en hausse.
Après quelques années d'exercice, l'enseigant en Apa peut devenir coordonnateur Apa dans une structure importante, afin d'y organiser le travail d'une équipe d'enseignants en Apa. Il peut également envisager devenir conseiller technique fédéral dans une fédération handisport, par exemple, s'il a de l'expérience dans ce domaine. Il peut également se tourner vers l'enseignement à condition de repasser par la case formation.
]]>3 ans pour préparer une licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) parcours activité physique adaptée et santé
]]>Les constructeurs ou les constructrices en réseaux de canalisations se déplacent en fonction des chantiers sur lesquels ils ou elles travaillent. Selon l'éloignement des sites, ils ou elles partent pour la journée dans la grande majorité des cas. Ils doivent posséder de bonnes facultés d'adaptation pour s'intégrer rapidement à une équipe sur des chantiers variés. Il est également possible de travailler partout en France.
Il ou elle doit être habile manuellement et polyvalent. Il ou elle possède, en outre, des notions en maçonnerie pour la construction de certains ouvrages.
Dans ce métier, l'expérience du terrain prime. La volonté d'apprendre et l'esprit d'équipe permettent d'acquérir des méthodes de travail dans le respect des consignes de sécurité, essentielles sur un chantier. Il ou elle sait adapter ses techniques à l'environnement d'un chantier et aux consignes du chef d'équipe. Il ou elle maîtrise la lecture de plans et de schémas, le guidage d'engins, le traçage d'angles et de pentes, la prise d'aplomb, etc. Il ou elle utilise des appareils de mesures topographiques ou des lasers, voire des robots pour les travaux sans tranchée.
]]>L'activité s'effectue essentiellement à l'extérieur, souvent dans les tranchées. Le métier peut impliquer le port de charges même si des appareils de levage sont utilisés pour les éléments plus lourds. Le port d'EPI (équipements de protection individuelle) tels que les casques de chantier, les chaussures de sécurité, les vêtements fluorescents... est requis. Le travail s'exerce au sein d'une équipe comprenant plusieurs métiers (conducteurs d'engins, manoeuvres, etc.), sous la direction d'un chef d'équipe ou d'un chef de chantier.
Les constructeurs ou les constructrices en réseaux de canalisations travaillent soit pour une entreprise privée de travaux publics ou de réseaux (eau, gaz)... soit dans la fonction publique territoriale (mairie, région...). Par exemple, pour assurer l'entretien d'un service public de l'eau dans une grande ville. Les emplois se situent surtout dans les régions Ile-de-France, Auvergne-Rhône Alpes et PACA.
Ils ou elles interviennent sur des chantiers neufs ou de réhabilitation, en zone urbaine ou rurale. Ils ou elles se déplacent d'un chantier à l'autre. Les horaires de travail sont en général réguliers, avec, selon les cas, des horaires décalés.
]]>Avant de poser les canalisations qui achemineront l'eau jusqu'aux habitations, puis qui évacueront les eaux usées vers les stations d'épuration, ces professionnels percent, le plus souvent, une tranchée à la pelle mécanique, selon les plans du maître d'oeuvre. Des techniques dites "sans tranchée" peuvent également être utilisées. Le travail s'effectue après la mise en sécurité et la signalisation du site qui peut s'étendre sur des kilomètres.
Les constructeurs ou les constructrices en réseaux de canalisations posent de nouveaux conduits mais réparent ou réhabilitent également le réseau existant. Outre les canalisations d'eau (380 000 km pour l'assainissement et près d'1 million pour l'eau potable), ils ou elles entretiennent et posent aussi des tuyaux pour d'autres fluides tels que le gaz ou le chauffage urbain. Dans les tranchées, ils ou elles alignent et contrôlent la pente des tuyaux grâce à un guidage laser.
Avant de reboucher le sol, ils ou elles effectuent les raccordements et aménagent des ouvertures régulières permettant l'accès en cas de réparations. Grâce à des essais de pression avec de l'eau ou de la fumée, ils ou elles détectent les fuites éventuelles. Une fois le travail sur les canalisations terminé, ils ou elles remettent en état la route, les trottoirs et les caniveaux.
]]>Après la 3e
CAP constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics
TP canalisateur
CQP compagnon canalisateur en adduction d'eau potable ou en assainissement ; poseur de canalisations en adduction d'eau potable ou en assainissement
Niveau bac
Bac professionnel travaux publics ; technicien gaz
]]>À partir du SMIC (hors primes).
On compte en France 1 000 entreprises spécialisées dans la pose ou la réhabilitation de canalisations. Cela va de la petite structure spécialisée employant quelques personnes à celle employant plusieurs milliers d'employés agissant dans différents corps de métiers. Près de 40 000 personnes y travaillent.
La France compte environ 1,5 million de km de réseaux d'eau et 230 000 km de réseaux de gaz dont il faut assurer l'entretien régulier. Le travail ne manque donc pas et les embauches sont régulières dans le métier. Il est possible de se spécialiser dans les réseaux d'eau sous pression (transport d'eau potable, brute ou d'irrigation), les réseaux d'assainissement (transport des eaux usées et pluviales) ou des réseaux de gaz et fluides divers (transport du pétrole dans les pipelines), etc. Le besoin, en particulier sur l'entretien du patrimoine existant, est important et assure de nombreux emplois pour les prochaines années.
Avec de l'expérience, grâce à la promotion interne et en se formant, les constructeurs ou les constructrices en réseaux de canalisations peuvent évoluer vers un poste de chef d'équipe ou de chantier, dans un premier temps, de conducteur de travaux dans un second temps. Il n'est pas rare de commencer en tant que manoeuvre puis d'évoluer vers un poste de compagnon canalisateur puis chef d'équipe.
]]>2 ans pour préparer le CAP constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics. 1 an pour préparer le TP canalisateur ainsi que les CQP compagnon canalisateur en adduction d'eau potable et en assainissement ; poseur en canalisations en adduction d'eau potable ou en assainissement. 3 ans pour les bacs professionnels travaux publics ; technicien gaz.
]]>Rapports périodiques, plans de gestion, dossiers de transparence : traiter, analyser et synthétiser des informations scientifiques nécessite rigueur et organisation. Une grande autonomie dans l'organisation du travail est demandée. Par la suite, il faut savoir communiquer pour informer et conseiller les professionnels de santé et les autorités sanitaires ainsi que les interlocuteurs internes, notamment les visiteurs médicaux.
Il est impossible de tout prévoir... Aussi, s'agit-il d'être réactif si des interactions médicamenteuses ou des effets indésirables sont signalés. Enfin, la réglementation et le cadre législatif évoluant constamment, la vigilance s'impose.
Ces dernières années, le secteur de la pharmacie s'est réorganisé autour de « géants » mondiaux. Les activités se font de plus en plus dans un cadre international. La maîtrise de l'anglais scientifique s'impose désormais. Tout comme la capacité à gérer des projets d'envergure.
]]>Le chargé de pharmacovigilance exerce le plus souvent pour un laboratoire pharmaceutique. Mais aussi dans des centres de pharmacovigilance dépendant des hôpitaux, des sociétés prestataires de services ou encore pour les autorités de santé (Direction de l'évaluation des médicaments et des produits biologiques, Direction générale de la santé).
Procédures, tests, contrôles, réglementations, autorisations... Il faut sans cesse veiller à ce que le médicament reste conforme. Le chargé doit donc garder un oeil sur les textes qui évoluent au niveau national, européen ou parfois international, et l'autre sur les problèmes ou les effets indésirables signalés dans le monde.
Collaboration avec les autres départements du laboratoire (médical, affaires réglementaires, assurance qualité, ventes...), contact avec les autorités sanitaires : ce pro travaille en lien avec les différents intervenants de la chaîne du médicament. Le point commun à toutes ces étapes (développement, production, commercialisation) est en effet la vigilance.
]]>Le chargé de pharmacovigilance veille à ce que les médicaments soient fabriqués dans des conditions de sécurité optimales, selon des procédures établies et contrôlées par l'assureur qualité. Il suit aussi les essais cliniques organisé par l'ARC (attaché de recherche clinique) : sélection des participants, mise en place du protocole, recueil et validation des données...
C'est pendant la commercialisation du médicament que l'activité du chargé de pharmacovigilance est la plus importante : contacts réguliers avec des médecins, voire des pharmaciens, des infirmiers ou même des patients. Ces derniers lui font remonter d'éventuels problèmes liés à la prise du produit : allergies, difficultés d'utilisation, interactions médicamenteuses... Des informations qu'il répertorie dans une base de données.
Chaque produit commercialisé fait l'objet d'un rapport envoyé à l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) : d'abord tous les 6 mois, puis tous les ans, enfin tous les 5 ans quand il est sur le marché depuis longtemps. Prévenir les incidents d'usage du médicament fait partie de la mission du chargé de pharmacovigilance. Ainsi, lorsqu'un cas de surdosage ou de mauvaise utilisation se produit, il propose des mesures permettant de diminuer ces risques (changement du packaging ou de la notice).
]]>La formation commence par une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités.
En 2e , 3e et 4e années : tronc commun à la fois théorique et appliqué à la santé (étude des grands systèmes du corps humain, biochimie, biologie humaine et végétale, infectiologie...). Découverte de la pharmacologie, de la galénique, de la chimie thérapeutique... Plusieurs stages obligatoires en officine. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences pharmaceutiques, de niveau licence.
En 5e et 6e années : le choix de l'option industrie s'effectue lors du passage en 5e année. Durant cette année, appelée « hospitalo-universitaire », l'étudiant partage son temps entre l'université et différents services de l'hôpital. La 6e année d'études comporte un stage de 6 mois dans un laboratoire pharmaceutique. Et se conclut par la soutenance d'une thèse, obligatoire pour l'obtention du DE (diplôme d'État) de pharmacie. Il est nécessaire de compléter sa formation à l'université par un master (quelques unités d'enseignement supplémentaires) en pharmacologie, toxicologie ou épidémiologie...
Niveau bac + 6
DE pharmacie
]]>Entre 2910 et 5250 euros brut par mois en fonction de l'expérience
La France est le premier producteur européen de médicaments. Malgré de fortes évolutions économiques et des réductions d'effectifs (restructuration, départs à la retraite), cette industrie offre des opportunités aux jeunes diplômés (40 % des recrutements chaque année vont aux moins de 26 ans), en majorité de jeunes pharmaciens.
Dans un environnement de plus en plus sensible à la sécurité et demandeur de transparence, la diminution des effets secondaires fait partie des priorités des entreprises pharmaceutiques. Elles doivent gérer les risques et donc mieux les identifier, les évaluer, les prévenir. Placés dans un rôle d'expert jusqu'à présent, les chargés de pharmacovigilance sont de plus en plus impliqués dans les choix stratégiques de l'entreprise.
Le chargé de pharmacovigilance peut évoluer vers d'autres départements du groupe pharmaceutique (médical, affaires réglementaires), rejoindre l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) ou des organismes publics de recherche (universités, CNRS, Inserm...).
]]>6 ans d'études pharmaceutiques à l'université pour préparer le diplôme d'État de docteur en pharmacie. Spécialisation en pharmacie industrielle en 5e année. Un master (en pharmacologie, toxicologie...) préparé parallèlement aux études de pharmacie est fortement recommandé.
]]>L'agent ou l'agente de constatation des douanes, en poste dans un aéroport ou une gare, par exemple, détecte les comportements douteux et les personnages suspects, concentré/e et prêt/e à intervenir, si besoin avec son arme. Une bonne condition physique est indispensable. Dans la branche administration générale, il faut également l'attention est portée en plus sur les détails ou les anomalies qui peuvent révéler une fraude.
Dans leur rôle d'accueil et d'information auprès du public, les agents doivent savoir écouter leurs interlocuteurs et faire preuve de diplomatie. Il faut également savoir gérer le stress et maîtriser les émotions : les siennes comme celles des personnes contrôlées. Il faut respecter les procédures pour ne pas faire échouer une opération pour vice de forme et savoir travailler en équipe.
L'ensemble des postes accessibles à l'issue du concours commun de catégorie C des ministères financiers ont trait au contrôle, à la surveillance, au paiement, etc. Une parfaite intégrité est demandée pour contrôler et faire respecter la loi.
]]>Les agents de constatation des douanes, après réussite au concours, sont des fonctionnaires de l'État de catégorie C. Ils dépendent du ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, et sont rattachés à la Direction générale des douanes et droits directs.
Dans la branche contrôle des opérations commerciales et de l'administration générale (OP/CO AG), il s'agit de suivre des dossiers, rencontrer les entreprises, renseigner également les sociétés exportatrices ou préparer des dossiers à présenter devant les tribunaux, par exemple.
Dans la branche surveillance, le travail se fait majoritairement sur le terrain, dans un bureau frontalier, une grande gare, un aéroport ou un port, et inclut des déplacements ou des changements d'affectation. L'uniforme et le port d'une arme de service sont obligatoires. L'emploi du temps peut comprendre de travaille la nuit ou les week-end.
L'agent ou l'agente de constatation des douanes est en contact direct avec le public (particuliers ou entreprises), souvent international. Dans les points de transit, il ou elle doit faire face à des périodes de pointe, correspondant aux grands départs en vacances. Il ou elle travaille toujours en équipe (la brigade).
]]>L'agent ou l'agente de constatation des douanes a pour mission principale de lutter contre la fraude. En équipe et au contact avec le public (particuliers ou entreprises), il ou elle veille notamment à empêcher les trafics de capitaux, de contrefaçons, d'espèces animales ou végétales protégées, de marchandises prohibées ou fortement taxées, etc.
L'essentiel des postes se trouve dans la branche " surveillance ". Au sein d'une brigade, il ou elle porte une arme de service et un uniforme. Il ou elle contrôle les voyageurs, mais aussi les marchandises et capitaux en circulation, à un point fixe des frontières de l'Union européenne (ports, gares, aéroports...), ou effectue des contrôles routiers de manière aléatoire sur le territoire français.
Dans la branche " contrôle des opérations commerciales et de l'administration générale " (OP/CO AG), il ou elle est chargé/e du suivi et du contrôle des opérations du commerce international. Il ou elle veille particulièrement au bon versement par les entreprises des contributions indirectes (sur les tabacs et alcools, sur les métaux précieux ou les produits pétroliers) et des taxes spécifiques (sur les poids lourds, les navires de plaisance, etc.). Informer fait aussi partie de son rôle.
]]>Après la 3e
DNB puis concours de catégorie C
]]>2266 euros brut par mois dans la branche administration générale ; 2400 euros brut par mois dans la branche surveillance avec les primes.
À l'inscription et en fonction des places offertes, les candidats a le choix entre la branche administration générale ou la branche surveillance, et doit se déterminer sur une administration (finances publiques, concurrence, consommation et répression des fraudes, douanes et droits indirects). L'affectation dans une administration et une branche se fait en fonction des voeux du lauréat et de son rang de classement au concours.
Beaucoup de prétendants et peu d'élus... Le concours d'agent suscite de nombreuses candidatures, souvent bien au-dessus du niveau exigé pour s'inscrire (brevet). Parfois, une seule des deux branches offre des postes mais cela évolue chaque année.
L'ancienneté permet aux agents de gravir les échelons et de passer des concours internes. Un agent de constatation des douanes pourra ainsi accéder aux grades de contrôleur puis d'inspecteur des douanes par concours ou grâce à une promotion au mérite. L'agent pourra aussi se spécialiser dans les fonctions de maître de chien, technicien radio, détection d'explosifs, mécanicien, marin, etc. grâce à la formation continue.
]]>DNB puis concours de catégorie C.
]]>Doté de solides connaissances en droit, en comptabilité et en finance, le fiscaliste sait manier les chiffres et maîtrise parfaitement les statuts des entreprises, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée), les régimes fiscaux nouvellement créés... Curieux, il n'hésite pas à chercher l'information et à la vérifier.
Aisance écrite et orale, capacité d'analyse et de synthèse associées à une grande rigueur sont des qualités indispensables pour comprendre les problématiques d'un dossier et le résoudre. De plus, le fiscaliste doit faire preuve de diplomatie et d'objectivité, afin d'éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation.
Parler l'anglais est indispensable dans un contexte où le fiscaliste est amené à comparer les politiques fiscales de différents pays et à définir les normes internationales à appliquer. Il doit être capable de dialoguer avec des interlocuteurs basés à l'étranger.
]]>De plus en plus d'entreprises ont un service fiscal. Loin de décider seul, ce juriste travaille en relation avec différents services : ressources humaines, contrôle de gestion, avocats en droit fiscal… Il est amené à consulter divers interlocuteurs pour prendre en compte les différents points de vue et proposer des solutions adaptées à chaque situation. De manière générale, le fiscaliste travaille dans des entreprises d'assez grande taille.
Dans une entreprise, chaque décision prise par un dirigeant a des conséquences fiscales… et donc financières. La fiscalité est devenue un enjeu financier et ce professionnel exerce son activité en lien direct avec la direction de l'entreprise. Cette dernière le sollicite régulièrement afin d'obtenir des informations précises sur un régime fiscal, ou encore sur la fiscalité applicable dans un autre pays européen.
]]>Toutes les activités d'une entreprise sont soumises à des options fiscales, plus ou moins avantageuses. Nouvelle loi de finances, taxes diverses... la législation évolue rapidement dans ce domaine. Le fiscaliste conseille l'entreprise en fonction de ses projets : une implantation à l'étranger, une fusion-acquisition, un investissement imprévu...
En tenant compte des diverses options offertes, il choisit le régime fiscal le plus intéressant afin que l'entreprise paye le moins d'impôts possible. Il n'oublie pas pour autant de respecter la législation en vigueur. Objectif : éviter un redressement fiscal ! Pour ne manquer aucune nouveauté, ce spécialiste suit de près l'actualité légale et met à jour la documentation sur le sujet.
Enfin, son rôle consiste aussi, en cas de contrôle, à défendre les intérêts de la société qui l'emploie, arguments juridiques à l'appui. En cas de contrôle, il doit pouvoir justifier ses choix fiscaux au regard de la loi.
]]>En outre, dans ce domaine qui associe droit et finance, la double compétence est très appréciée des recruteurs. Un exemple : un diplôme de grande école de commerce avec une spécialisation en fiscalité (bac + 5) doublé d'un master en droit fiscal. De leur côté, les avocats fiscalistes ont suivi la formation proposée par les centres régionaux de formation professionnelle des avocats et obtenu le CAPA (certificat d'aptitude à la profession d'avocat).
Niveau bac + 5 et plus
Master dans le domaine du droit fiscal
DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)
Diplôme d'école de commerce, avec une spécialisation en finance
CAPA (certificat d'aptitude à la profession d'avocat)
]]>2900 euros brut par mois.
La revalorisation de la fonction de juriste, devenue stratégique pour les entreprises, rend les employeurs exigeants. Un master (bac + 5) avec une spécialisation en droit fiscal est désormais indispensable pour séduire les recruteurs. Une double compétence en droit et en commerce/finance est également très appréciée.
Dans un contexte économique difficile, et à l'heure de la mondialisation, le droit fiscal se développe de plus en plus. Il représente un débouché intéressant pour les juristes qui souhaitent se spécialiser dans un domaine à la législation complexe.
Les emplois se situent majoritairement dans les grandes entreprises, notamment internationales, mais toute société en développement a désormais besoin de compétences spécifiques en droit fiscal. Les grands groupes recrutent plus facilement un ou plusieurs fiscalistes pour gérer les diverses activités.
Cette profession est assez épargnée par la crise, même si les débutants peuvent connaître quelques difficultés depuis 2008. Les fiscalistes ayant 5 à 7 ans d'expérience sont très recherchés.
]]>Pour autant, il n'oublie pas de respecter la législation en vigueur. Objectif : éviter un redressement fiscal. Rigoureux et à l'aise avec les chiffres, le fiscaliste est souvent bilingue. Il travaille principalement dans de grandes entreprises mais peut aussi être recruté par des PME (petites et moyennes entreprises).
5 ans d'études pour préparer un master de droit avec une spécialisation en droit fiscal et/ou un diplôme d'école de commerce avec une spécialisation en finance.
]]>Connaître l'organisation et les métiers de l'entreprise est nécessaire. Quel que soit le cadre de travail, une bonne vision d'ensemble des équipes est utile pour comprendre comment les salariés travaillent et si les personnes pressenties sauront s'intégrer.
Le recrutement nécessite de maîtriser les techniques d'entretien. Lors des entrevues, il faut détecter le potentiel des candidats, faire preuve de rigueur et de psychologie, posséder des qualités d'écoute et de communication, et maîtriser toutes les batteries de tests en vogue sur le marché du recrutement. Parce qu'il s'occupe d'un sujet très sensible, le responsable du recrutement doit également être capable de résister à la pression.
La maîtrise des logiciels de gestion des candidatures et des bases de données informatiques spécifiques au recrutement est obligatoire. Enfin, la pratique de l'anglais est devenue indispensable pour travailler dans les groupes internationaux.
]]>Le poste de responsable du recrutement n'existe que dans les grandes entreprises (plus de 500 salariés). Mais il se développe de plus en plus dans les sociétés d'intérim et surtout dans les cabinets spécialisés, où le consultant se charge du démarchage des cadres. Une fonction à mi-chemin entre le commercial et les ressources humaines, plus ouverte aux jeunes diplômés souvent spécialisés sur un secteur précis.
Chargé du recrutement, ce professionnel est davantage orienté vers l'opérationnel et passe beaucoup de temps sur Internet pour cibler les candidats potentiels. Responsable du recrutement, il définit et pilote une politique d'emploi au sein de son entreprise.
Dans une grande société, le responsable du recrutement dirige souvent une équipe de chargés de recrutement et d'assistants administratifs. Il n'intervient dans le choix d'un candidat que pour des postes stratégiques. Dans une entreprise plus petite, il s'occupe seul de l'ensemble des recrutements.
]]>En liaison avec les responsables hiérarchiques, le responsable du recrutement analyse les besoins prévisionnels. Puis il établit les profils de poste et choisit les modes de recrutement les plus appropriés : annonces (dans la presse ou sur le Web), réseaux sociaux, speed dating, forums, etc. Il crée et alimente la rubrique emploi sur le site Internet de son entreprise.
Dès que les candidats répondent aux offres, le responsable du recrutement les reçoit en entretien, leur fait passer des tests de personnalité, jusqu'à la sélection finale. Puis il accompagne les nouvelles recrues pour qu'elles s'intègrent au mieux dans l'entreprise et qu'elles aient envie d'y rester.
Lorsque le service RH (ressources humaines) est débordé, ou qu'il s'agit de dénicher des profils pointus, une partie de l'activité peut être confiée à un cabinet spécialisé. Dans ce cadre, la situation est différente : le chasseur de têtes, à partir du brief de son client, approche directement par téléphone des cadres pressentis, sans hésiter à piocher les talents chez les concurrents.
]]>Masters en ressources humaines ;
Diplôme d'école de commerce.
]]>2500 à 3500 euros brut par mois en début de carrière et en fonction de l'entreprise.
Un jeune diplômé débute souvent en tant que chargé de recrutement, avant d'évoluer vers un poste de responsable. Un atout pour progresser : avoir effectué un stage significatif dans le cadre de sa formation et bien connaître les métiers de l'entreprise. Une première expérience en cabinet (classique ou d'intérim) est préférable avant de viser une place dans une grande entreprise.
Dans toutes les sociétés, ou presque, un service est consacré aux RH. Selon leur taille, les personnels sont plus ou moins spécialisés : le gestionnaire de paie et le responsable de la formation côtoient le responsable du recrutement. Mais, dans de nombreuses entreprises, la même personne assume la globalité de ses fonctions : le recrutement est alors associé à la formation, à la mobilité interne, aux relations avec les écoles et à la rémunération. Le responsable du recrutement peut ensuite devenir responsable des ressources humaines. En grande entreprise, le poste de directeur RH est une possibilité de promotion pour le responsable du recrutement.
]]>Lorsqu'il s'agit de dénicher des profils pointus, une partie de l'activité peut être confiée à un cabinet spécialisé. Dans ce cadre, la situation est différente : le chasseur de têtes approche directement par téléphone des cadres pressentis, sans hésiter à piocher les talents chez les concurrents. Une fonction à mi-chemin entre le commercial et les ressources humaines, plus ouverte aux jeunes diplômés, souvent spécialisés sur un secteur.
Dans une grande société, le responsable du recrutement dirige souvent une équipe. Il n'intervient dans le choix d'un candidat que pour des postes stratégiques.
Dans une entreprise plus petite, il s'occupe seul de l'ensemble des recrutements.
5 ans pour obtenir un master en ressources humaines ou en psychologie sociale et du travail, ou un diplôme d'école de commerce.
]]>La concurrence est vive entre les laboratoires pharmaceutiques : des millions sont en jeu. Les meilleurs atouts du visiteur médical restent son aptitude à argumenter et ses qualités relationnelles. Sans pour autant passer en force ou inciter outre mesure. Tenace, dynamique, il sait prendre des initiatives et faire preuve de rigueur et de méthode dans ses présentations aux médecins. Une bonne résistance physique et nerveuse s'impose.
Les médicaments ne sont pas tout à fait des produits comme les autres. Son intérêt pour les produits à caractère scientifique et médical doit rester constamment en éveil. Ce qui implique de se former tout au long de sa vie professionnelle pour rester crédible auprès des professionnels de santé. La fameuse AMM (autorisation de mise sur le marché), il connaît bien...
]]>Le visiteur médical voit en moyenne 5 à 6 clients par jour, à leur cabinet, à leur officine ou à l'hôpital, selon le cas. Son carnet de rendez-vous est donc souvent chargé. Ses horaires sont irréguliers, car il doit s'adapter aux contraintes horaires des praticiens. Sans oublier le temps passé dans les salles d'attente.
Responsable d'un secteur géographique, il passe beaucoup de temps à sillonner les routes. Un avantage : il travaille seul et gère lui-même sa tournée. Ses interlocuteurs ? Médecins, chirurgiens-dentistes, vétérinaires, praticiens hospitaliers, mais aussi pharmaciens d'officine pour les produits délivrés sans ordonnance. Il peut se spécialiser dans un secteur médical.
Comme tout commercial, il est soumis à une très forte pression : mise en concurrence permanente et course aux résultats. Le plus souvent salarié d'un laboratoire pharmaceutique, il travaille parfois pour une société prestataire de services. Il est alors « multicarte ».
]]>En première ligne face aux professionnels de santé, le visiteur médical assure la promotion d'un ou de plusieurs produits pour le laboratoire pharmaceutique dont il dépend. Mais, attention ! S'il cherche à convaincre son interlocuteur de prescrire sa dernière innovation plutôt qu'une autre, il n'a pourtant rien à vendre. Une charte lui interdit même de donner des échantillons aux praticiens. Par ailleurs, un changement en profondeur de la profession est à l'étude, prônant une intervention non plus individuelle des visiteurs mais collective au sein des hôpitaux.
Il doit être capable de répondre aux questions de ses divers interlocuteurs sur la tolérance, l'efficacité, la posologie de ses produits... Les informer sur de nouvelles études ou indications. S'il n'est pas un auxiliaire paramédical, son activité s'inscrit dans le Code de la santé. Après sa visite, il rédige un compte rendu qu'il transmet à son directeur régional. En relayant les observations du corps médical sur d'éventuels effets secondaires, il favorise le dialogue entre le corps médical et l'industrie pharmaceutique.
Pour suivre l'actualité de ses produits, il s'appuie sur les plaquettes de communication de son laboratoire et participe à des séminaires de formation. Son information est établie dans un cadre strict, dans l'intérêt des patients. Il s'adapte aussi à la politique commerciale de son labo en se rendant à des réunions de secteurs animées par les responsables régionaux.
]]>Niveau bac + 3
Licences pro métiers de la promotion des produits de santé
Titre de "Visiteur médical"
]]>1800 euros brut par mois.
Salaire variable selon les laboratoires, l'expérience et la zone géographique couverte. Un fixe auquel il faut rajouter des primes selon le volume des prescriptions.
On compte 12 000 visiteurs médicaux. Une profession jeune, puisque 70 % d'entre eux ont moins de 50 ans. Cependant, avec les nombreux plans sociaux dans les laboratoires, et la diminution du nombre de médecins généralistes, les effectifs sont en diminution depuis quelques années.
La situation de l'emploi présente de fortes disparités régionales. Les laboratoires sont surtout concentrés en Ile-de-France (15 % des emplois), Rhône-Alpes, Côte d'Azur, le Centre et la Haute-Normandie. Il est plus facile de débuter en région parisienne et dans le Nord de la France que dans le Sud.
Après quelques années, un professionnel peut devenir délégué auprès des médecins spécialistes à l'hôpital. Il peut aussi gravir les échelons et devenir directeur régional pour encadrer une équipe de visiteurs médicaux ou encore évoluer dans l'entreprise vers le marketing ou la publicité.
]]>Avoir une bonne connaissance des médicaments, de leurs interactions et de leurs effets secondaires est impératif. Courroie de transmission entre les praticiens et les laboratoires, le visiteur est tenu de rédiger des comptes rendus réguliers qu'il transmet à son directeur régional. La concurrence est rude entre laboratoires : il faut savoir convaincre son interlocuteur sur tel médicament, plus ou moins « nocif » qu'un autre. La carte professionnelle, obligatoire pour exercer, est délivrée par le CPNVM (Comité professionnel national de la visite médicale) à la demande de l'employeur lors de la première embauche, et renouvelée chaque année à l'initiative de l'entreprise.
1 an pour obtenir le DU (diplôme d'université) visiteur médical ; 3 ans pour une licence pro métiers de la promotion des produits de santé (1 an après un bac + 2). Le CPNVM (Comité professionnel national de la visite médicale) propose aussi des formations de 9 à 12 mois dans une quinzaine d'écoles privées.
]]>Les différents types d'explosifs et leurs usages doivent être connus, de même que les matériels, les accessoires de tir, les méthodes d'amorçage et les différents types de tir.
Le travail avec des explosifs nécessite de la minutie, de l'attention et beaucoup de rigueur : la sécurité du préposé ou de la préposée au tir et celle des autres co-équipiers en dépend. Face à une situation imprévue, il faut aussi savoir réagir avec rapidité, se prémunir et écarter les autres d'un danger imminent et prévenir sa hiérarchie. Une bonne vue est aussi indiquée.
Connaître et suivre toutes les règles et consignes de sécurité est un impératif. Il faut aussi comprendre et suivre les règles organisationnelles propres à un chantier.
Être capable de communiquer pour exprimer d'éventuelles incompréhensions, savoir accueillir les nouveaux arrivants sur un chantier et les accompagner dans leur progression fait partie du métier.
]]>Au vu des risques encourus, rien ne doit être laissé au hasard. Avant d'actionner la mise à feu, le préposé ou la préposée au tir procède au contrôle de chaque forage à l'aide de sondes, vérifie la continuité du circuit de tir, en mesurant la résistance électrique avec un ohm-mètres. Lorsque tout est conforme, il ou elle annonce le tir par un signal sonore puis procède au tir de mines sur zone évacuée et sécurisée. Le port d'équipements de protection individuelle (chaussures de sécurité, bouchons anti-bruit, casque de chantier, gilet à haute visibilité...) est évidemment requis.
Le travail s'effectue en équipe, en coordination et sous l'autorité d'un chef ou d'une cheffe de chantier. Il peut avoir lieu en hauteur, en sous-sol, en plein air ou au contraire en environnement confiné comme en tunnel. Si le tunnelier creuse les roches dures, l'avancée à l'explosif est utile pour les roches tendres. Dans ce cas, les gaz et les poussières produits par l'explosion sont évacués par un système de ventilation déclenché par les préposés aux tirs.
L'activité peut impliquer un éloignement du domicile de plusieurs jours ou mois. Elle peut s'exercer par roulement d'équipes, avec des astreintes, lors de grands travaux d'infrastructure.
]]>Lors de la construction d'une autoroute, il peut s'avérer nécessaire de dégager un passage dans la roche : le préposé ou la préposée au tir entre alors en action. Il ou elle doit d'abord délimiter sa zone d'intervention puis réaliser ou laisser réaliser par des foreurs le percement de trous dans la paroi pour y placer les explosifs. Cet ouvrier ou cette ouvrière du BTP (bâtiment et travaux publics) ou des mines est également en charge de la réception, du stockage et du déplacement de la quantité d'explosifs nécessaire pour la journée de travail.
Le préposé ou la préposée au tir doit positionner les détonateurs et les explosifs, en suivant un plan de tir préétabli. Il faut réaliser les connexions et le placement des charges, en introduisant directement le produit explosif (cartouche, vrac, poudre noire comprimée) dans le trou de mine ou après pré-conditionnement des charges dans des fourreaux plastiques. Après s'être assuré/e de l'évacuation de la zone, il ou elle déclenche la mise à feu sur sa console de tir, vérifie les résultats et signale la fin du tir.
Il ou elle creuse des galeries de différentes tailles, des canalisations d'eau, des tunnels autoroutiers ou ferroviaires... et effectue des opérations de démolition de bâtiments et de déroctage (travaux sous-marins dans les ports, voies navigables)...
]]>Après la 3e
CQP boutefeu ; foreur ; maître-boutefeu ; préparateur en démolition
Certificat de préposé au tir
]]>À partir du Smic, évoluant avec l'expérience.
La profession est réglementée par l'obtention d'un certificat, exigé pour toute opération de mise en oeuvre de produits explosifs. Les emplois se trouvent dans les entreprises de démolition et de déconstruction, les entreprises spécialisées dans le forage et le minage en carrières et les entreprises de travaux publics comme Eiffage Génie Civil, Vinci Construction, Colas, Spie Batignolles, etc.
La mobilité interne est importante dans le secteur des travaux publics. Avec le temps, le préposé ou la préposée au tir peut devenir maître- artificier ou maîtresse-artificière, maître-boutefeu ou maîtresse-boutefeu. Il ou elle est alors en charge du calcul précis des charges à utiliser. Grâce à l'expérience acquise sur le terrain, il ou elle évolue vers un rôle de chef ou cheffe d'équipe pour diriger et encadrer un groupe d'ouvriers et, par la suite, il ou elle pourra éventuellement progresser vers un poste de chef ou cheffe de chantier ou de carrière.
]]>Sur les chantiers de travaux public, il ou elle démolit des roches, creuse des tunnels, des galeries pour les réseaux, etc. Une activité explosive !
]]>CQP (certificat de qualification professionnelle) boutefeu, foreur, maître-boutefeu, préparateur en démolition. Dans tous les cas, le CPT (certificat de préposé au tir) est obligatoire pour exercer.
]]>Le métier d'ingénieur en photonique requiert des connaissances en physique, optique, mathématiques appliquées, électronique et informatique. L'ingénieur en photonique est doté d'un esprit scientifique, curieux et inventif. Ce secteur évoluant rapidement, il doit constamment mettre à jour son savoir dans les différentes disciplines liées à sa spécialité. Il intègre de plus en plus, dans les systèmes qu'il développe, des interfaces intelligentes basées sur des technologies numériques avancées.
Rigueur et méthode
L'ingénieur en photonique possède des qualités d'analyse. Une fois un projet de recherche défini, il respecte une méthode précise : il élabore des hypothèses, des protocoles, réalise des expériences, interprète des résultats. Il se montre persévérant et fait preuve de rigueur. Pour certaines expériences d'optique, il doit faire preuve d'habileté pour maîtriser des gestes techniques précis. Il doit aussi savoir synthétiser des informations techniques, pour communiquer efficacement dans l'entreprise mais aussi à l'extérieur, souvent en anglais.
Encadrement
L'ingénieur en photonique planifie différentes activités et respecte les éventuelles contraintes d'un projet de recherche ou d'une mise en production (en termes de coûts et de délais). Lorsqu'il est à la tête d'un projet, il encadre le travail des ingénieurs et des techniciens qu'il a sous sa responsabilité.
]]>L'ingénieur en photonique travaille souvent en équipe, entouré d'autres ingénieurs (en informatique, électronique ou mécanique, par exemple) pour mener à bien des projets spécifiques faisant appel à plusieurs technologies. Parfois, il doit interagir avec des professionnels de secteurs différents : médecins, chimistes ou géologues.
Un rythme soutenu
Des horaires élastiques et une grande capacité d'adaptation sont à prévoir. La mise à jour des connaissances de l'ingénieur en photonique (nouvelles technologies, normes en vigueur, etc.) demande un investissement constant, facilité par de nombreuses formations continues, ainsi que par des salons et des colloques organisés par la profession.
]]>Lasers, caméras infrarouges, capteurs biochimiques, phares de voiture à LED, imagerie médicale, réalité augmentée, instruments optiques de précision sont autant d'exemples d'applications mises au point par l'ingénieur en photonique spécialisé en R&D (recherche et développement). À partir d'un cahier des charges, ce professionnel conçoit, crée et développe des solutions, des équipements ou des systèmes à forte dominante optique et optoélectronique, ainsi que leur environnement électronique, numérique et logiciel. Vient ensuite la phase de tests à laquelle il participe, et qui permet d'évaluer l'efficacité du produit conçu. L'ingénieur en photonique réalise également des études dans le but d'améliorer les performances de produits existants.
Ou les industrialiser
À l'interface entre la R&D et la production, l'ingénieur en photonique peut être en charge de l'industrialisation des produits. Il doit alors définir et optimiser les méthodes de fabrication du produit, en respectant les objectifs de coûts et de délais. Dans certains cas, il peut aussi gérer l'approvisionnement, le choix des matières premières, le circuit de production, etc. Le service après-vente peut également être de son ressort ainsi que l'installation du produit, son suivi et la formation auprès des clients.
]]>Niveau bac + 5
Master mention optique, image, vision, multimédia
Diplôme d'ingénieur en photonique, photonique et systèmes optroniques, optronique, électronique, télécommunications...
]]>2917 euros brut par mois.
En pleine croissance
Avec une croissance de 40 % depuis 2015, la photonique représentait, en 2020, en France, plus de 73 000 emplois dans plus de 1 000 entreprises des secteurs de la santé, de l'environnement, des télécommunications, de l'industrie, du spatial, de l'agriculture ou de la défense.
Grands groupes et PME
Les grandes entreprises (Thales, Safran, Airbus, Essilor, Biomérieux, L'Oréal, Saint-Gobain, Valéo, Orange, etc.) solidement implantées dans le secteur de l'optique sont de gros pourvoyeurs d'emplois. De nombreuses start-up et PME sont à la recherche de jeunes talents. Ces entreprises ont souvent investi le domaine des technologies lasers (découpe industrielle, contrôle, mesure, etc.), de la fibre optique (télécommunications, capteurs, etc.) ou des systèmes d'imagerie (caméras, afficheurs, diagnostic médical, etc.). Les perspectives d'emplois sont nombreuses et de nouvelles opportunités apparaissent dans la biophotonique, l'agrophotonique, les nanotechnologies ou la photonique quantique.
Principalement dans le secteur privé
L'ingénieur en photonique peut devenir chef de projet ou accéder à des fonctions de direction au sein d'un service R&D (recherche et développement), d'un service industrialisation des produits, d'un bureau d'études (en tant qu'expert ou consultant), voire d'un service commercial. Il peut également devenir chercheur dans un organisme public de recherche ou un laboratoire universitaire. Enfin, il peut encore créer sa propre entreprise, après avoir développé un produit ou une solution innovante.
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans pour obtenir un master en optique, image, vision, en physique, en électronique ou un diplôme d'ingénieur spécialisé en optronique, photonique, électronique, télécommunications.
]]>Pour démarcher les maisons de disques, les producteurs, les sponsors ou les éditeurs, mieux vaut être doté d'un esprit commercial. Audace, ténacité et séduction, telles sont les armes d'un agent artistique. Son sens aigu de la négociation, son aisance relationnelle et son éloquence lui permettent de décrocher un maximum de contrats pour ses clients.
L'agent artistique est à l'écoute de ses clients. Il les comprend et apprécie leur art, qu'il s'agisse de musique, de mannequinat, de cinéma ou de littérature. Doué d'empathie, il emploie toute son énergie et sa conviction à les représenter. Patient, il prend le temps d'évaluer leurs attentes pour leur faire des propositions adaptées.
Connaissant bien le milieu dans lequel évolue son client, il intègre des réseaux et sait qui contacter en fonction de la personnalité de « son » artiste. Des compétences en droit commercial, droit de la propriété intellectuelle, réglementation, techniques de communication et de vente sont fondamentales. La pratique d'une ou plusieurs langues étrangères est un plus, notamment pour développer une carrière à l'international ou défendre un artiste étranger.
]]>Chanteur, musicien, comédien, mannequin, écrivain... L'agent artistique peut représenter toutes sortes de clients. Souvent, il se spécialise dans un domaine : celui des musiques actuelles, par exemple. Il est en contact permanent avec différents intervenants : producteurs, directeurs de casting, éditeurs, etc. Son carnet d'adresses, qu'il prend soin de bien remplir, lui permet de gérer efficacement la carrière de ses clients.
L'agent artistique suit son client lors de ses rendez-vous professionnels : représentations, concours, castings, émissions de télévision ou de radio, plateaux de cinéma... Il multiplie donc les déplacements en France, voire à l'étranger, selon la notoriété de son client. Il peut travailler le week-end et en soirée, notamment lors de ses recherches de talents prometteurs.
Certains agents artistiques travaillent comme intermittents du spectacle. D'autres sont salariés dans une agence, une société de production ou une maison de disques. Quelques-uns exercent en indépendant.
]]>L'agent artistique étudie les books, CV, maquettes, manuscrits d'artistes débutants ou inconnus. Il écume les salles de spectacle et de concerts pour repérer de nouveaux talents et leur proposer ses services. Il devient alors un intermédiaire, voire un confident, qui accompagne les artistes tout au long de leur carrière. Tous profitent de ses conseils avisés dans l'espoir de devenir célèbres.
Au courant du moindre projet en gestation, il connaît par coeur les dates des castings et tente d'y trouver une place pour son client. Il décroche des contrats qu'il négocie en fonction du nombre de jours, de la notoriété de l'artiste et de l'importance du projet. Il démarche les maisons de disques, les agences de mannequinat, les sociétés de production, les organisateurs de spectacles, les éditeurs et les sponsors. Il promeut son artiste et protège - d'un point de vue juridique - ses intérêts artistiques, moraux et financiers.
L'agent artistique s'occupe des relations publiques : il filtre les demandes d'interviews, organise des rencontres avec les médias, conseille son client sur son image... Il réalise des opérations de communication sur divers supports. Il peut également planifier des dates de spectacle et des tournées. Il en assure alors la logistique.
]]>Niveau bac + 3
Licences pro dans le domaine de la gestion des activités culturelles
Niveau bac + 5
Masters dans l'administration de spectacle ou la gestion de projets culturels
]]>Le salaire d'un agent artistique est calculé en pourcentage des rémunérations perçues par l'artiste qu'il représente. Ce pourcentage est actuellement de 10 %.
Depuis les années 70, la profession d'agent artistique était encadrée par tout un arsenal législatif et réglementaire. Entre juillet 2010 et janvier 2016, l'agent artistique devait s'inscrire au registre national des agents artistiques. Ce registre a été supprimé par l'ordonnance de décembre 2015, visant à simplifier certains régimes d'autorisation préalable et de déclaration des entreprises et professionnels. Les agents artistiques n'ont plus d'obligation de s'inscrire pour exercer leur profession, et de fait n'ont plus de conditions d'accès à la profession. Cependant, le métier d'agent artistique reste encadré par le code du travail : l'agent défend les activités et les intérêts professionnels de l'artiste de spectacle, il assure la gestion et le suivi de sa carrière, conclut des contrats de travail et promeut sa carrière.
Autrefois mal connu du grand public, le métier d'agent artistique se développe à la vitesse grand V. De nouvelles agences se créent, de tailles diverses, mais, pour la plupart, spécialisées dans un domaine précis (musique classique, musiques actuelles, comédiens...).
]]>Commercial dans l'âme, l'agent artistique déploie beaucoup d'audace et de ténacité pour démarcher maisons de disques, producteurs, éditeurs et sponsors. À l'écoute de son client, il élabore un plan de carrière en fonction de sa personnalité et de ses attentes.
Peu de formations existent pour accéder à ce métier, l'essentiel s'apprenant sur le terrain. Des connaissances en droit (commercial, de la propriété intellectuelle…) et en communication sont toutefois recommandées. De même qu'une expérience dans le management artistique.
3 ans pour obtenir une licence professionnelle (1 an après un bac + 2) ; 5 ans pour un master dans le domaine de l'administration de spectacle ou la gestion de projets culturels.
]]>Globalement, tous les inspecteurs doivent avoir un goût prononcé pour les chiffres, et avoir des compétences en droit (droit fiscal ou droit international des affaires) et en fiscalité. Ils doivent également se montrer rigoureux, organisés, discrets et habiles négociateurs en cas de conflit. Sans oublier l'honnêteté et l'impartialité... tout en sachant faire preuve d'autorité, de sang-froid.
Enfin, tous les inspecteurs doivent avoir le sens des investigations, des contacts humains, du dialogue et de l'écoute ainsi qu'une grande expérience de la vie des entreprises. D'autres connaissances, spécifiques, peuvent se révéler utiles, comme, par exemple, des connaissances scientifiques pour l'inspecteur des finances qui travaille dans un service du cadastre et qui doit savoir actualiser les plans liés à la propriété foncière.
]]>Les inspecteurs des douanes, des finances publiques ou du Travail sont tous des fonctionnaires (catégorie A) employés par un ministère. Les inspecteurs des douanes et des finances publiques dépendent du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Les inspecteurs du Travail sont employés dans une direction (régionale ou départementale) du ministère du Travail et de l'Emploi.
Les inspecteurs peuvent exercer sur plusieurs lieux de travail : au centre des impôts, au service de conservation des hypothèques, à la brigade fiscale, à la trésorerie, dans un ministère ou une section de contrôle du travail, au bureau des douanes... Ou évoluer sur le terrain : chez les particuliers ou dans les entreprises, en zone frontalière, dans une aérogare, un port, une gare ferroviaire, un centre de fret... En général, leurs horaires sont fixes mais ils peuvent être amenés à en changer en fonction des dossiers traités et des délais impartis. Encadrant des équipes de contrôleurs, les inspecteurs sont des managers qui savent travailler en équipe.
]]>L'inspecteur des douanes et droits directs exerce des fonctions variées dans le domaine fiscal, économique ou dans la protection de l'espace national et européen. Au sein de l'administration générale par exemple, il instruit des dossiers et représente les douanes en justice. Au service des opérations commerciales, il vérifie la régularité des échanges réalisés. Affecté à la surveillance, il est chargé d'enquêtes judiciaires...
L'inspecteur des finances publiques regroupe désormais les attributions des inspecteurs des impôts et du Trésor public. Il est responsable du recouvrement des impôts auprès des particuliers, met en application tout ce qui relève des contrôles fiscaux et des dossiers contentieux. Il assure aussi un contrôle de la comptabilité et des dépenses et recettes de l'État, des organismes publics et des collectivités territoriales. Il peut encore, selon les cas, effectuer des opérations de trésorerie ou exercer des fonctions d'huissier.
L'inspecteur du travail, quant à lui, contrôle l'application du droit du travail au sein des entreprises en matière de santé, de sécurité, d'hygiène, de conditions de travail et de droits des salariés (congés payés, liberté d'expression dans l'entreprise...).
]]>Les concours externes s'adressent aux titulaires d'un bac + 3 (en droit, économie, gestion, commerce, sciences, informatique, sciences humaines...) au minimum. Dans les faits, les candidats sont souvent titulaires d'un bac + 5 (master ; diplôme d'institut d'études politiques, d'école de commerce et de gestion...). En fonction des concours préparés, des titres supplémentaires peuvent être requis. C'est le cas, par exemple, pour la spécialité aéronautique du concours d'inspecteur des douanes où le candidat doit, en plus, posséder une licence de pilote d'avion ou d'hélicoptère + 1 500 heures de vol.
Après réussite au concours, les candidats reçus deviennent stagiaires. Ils perçoivent leur premier traitement et entament une formation pour acquérir les techniques propres au métier. Ils sont ensuite titularisés à l'issue de leur période de stage.
Niveau bac + 3
Licence droit, AES, économie, gestion, sciences humaines, informatique...
Diplôme d'école de commerce et de gestion
BUT carrières juridiques parcours administration et justice
Niveau bac + 5
Master
Diplôme d'école de commerce et de gestion
Diplôme d'IEP
]]>1851 euros brut par mois en début de carrière (pour les inspecteurs des douanes (+ pimes mensuelles). 2282 euros brut en début de carrière pour un inspecteur des finances publiques (+ primes mensuelles).
Les inspecteurs des douanes, des finances publiques ou du Travail sont des fonctionnaires recrutés sur concours accessible avec un bac + 3. Ces postes sont très demandés mais... peu nombreux (entre 40 et 70 ouverts chaque année).
D'une façon générale, les inspecteurs des douanes, des finances publiques ou du Travail ont de réelles perspectives de carrière. Souvent, ils évoluent vers des postes d'encadrement supérieur, avec des affaires ou des dossiers plus importants en charge. Par exemple, l'inspecteur des impôts peut accéder au grade d'inspecteur divisionnaire, puis à celui d'inspecteur principal. L'inspecteur du Travail, au grade de directeur adjoint ou de directeur du travail. Le passage d'un ministère à l'autre est aussi facilité à ce niveau hiérarchique.
]]>3 à 5 ans pour obtenir une licence, un BUT, un diplôme d'école de commerce, d'IEP (institut d'études politiques) ou un master avant de se présenter aux concours d'entrée d'inspecteur.
]]>Spécialiste dans son domaine, le chercheur a le goût de la quête et accepte de se remettre en question. Autonome, il sait identifier des problèmes nouveaux. Il s'adapte au travail en solitaire comme au travail d'équipe. Les programmes de recherche associent le plus souvent plusieurs personnes (thésard, techniciens, chercheurs...). Dans ce métier, il faut être réactif et curieux.
Pour réussir dans sa spécialité, le chercheur doit faire preuve d'innovation et de créativité. Faire évoluer son solide bagage scientifique et ses compétences, se tenir au courant de l'actualité de son domaine de recherche est indispensable.
Plusieurs laboratoires peuvent travailler sur le même sujet, la compétition est parfois sévère. Le chercheur n'a pas toujours des conditions sereines de travail. Résister à la pression, ne pas se décourager fait partie du jeu, même lorsque les recherches n'avancent pas aussi vite que prévu.
]]>Le chercheur partage son temps entre ses appareils de mesure (en acoustique, en science des matériaux...) et son ordinateur. Par exemple, quand il n'observe pas la propagation des ondes, il consulte les bases de données mondiales sur l'avancée des recherches.
Il rédige beaucoup : pour transcrire ses observations, préparer le dépôt d'un brevet, diffuser des rapports d'activité et des articles scientifiques... Publier est primordial dans un environnement aussi compétitif. Et cela vaut pour le chercheur d'un organisme public comme pour celui d'un laboratoire privé.
Lorsqu'il dirige un laboratoire, sa mission comporte un volet administratif (commandes, suivi des étudiants en thèse...).
Le chercheur n'est pas toujours enfermé dans son laboratoire ; il va aussi participer à des réunions de travail, que ce soit en France ou à l'étranger.
L'amplitude horaire est importante. Au cours de certaines phases d'un projet de recherche, il est difficile de s'absenter du laboratoire.
]]>Des micropuces pulvérisées dans l'atmosphère, capables de surveiller la qualité de l'air ou de détecter des substances chimiques. Ce n'est pas de la science-fiction, mais bel et bien une application possible des nanosciences. Et le monde de l'infiniment petit est du ressort du physicien. Les applications qu'il met au point sont largement ancrées dans notre vie quotidienne. Sans lui, le téléphone portable, le laser qui lit les codes-barres des achats, l'IRM (imagerie par résonance magnétique) n'auraient pas vu le jour.
La vie du chercheur se nourrit d'observations, de formulations, d'hypothèses mises à l'épreuve par l'expérimentation. Elle est faite aussi de tâtonnements, car on peut faire des manipulations et des analyses pendant des mois avant d'obtenir un résultat probant.
Le chercheur participe à des colloques sur le plan international. Cela lui permet de savoir ce qui se passe dans d'autres laboratoires, d'entrevoir de nouvelles directions de recherche, mais aussi de faire connaître ses travaux dont il publie les résultats dans des revues spécialisées (en anglais). Par ailleurs, il consacre beaucoup de temps à la lecture des publications scientifiques.
]]>Pour être fonctionnaire dans un établissement public (CNRS...), il faut passer un concours (dossier de travaux, et publications et audition devant un jury). Les postes sont peu nombreux.
De nombreux docteurs complètent leur cursus par une expérience professionnelle de post-doctorat souvent menée dans un laboratoire renommé, à l'étranger. Il s'agit d'une mission scientifique, à durée déterminée, rémunérée. À condition de bien choisir le laboratoire et le thème de la mission, et de préparer son retour en France, le post-doctorat est un atout pour les candidats aux concours de la recherche publique.
Un post-doctorat de 1 à 2 ans sera valorisé par une entreprise privée s'il porte sur un thème de recherche qui l'intéresse.
Niveau bac + 8
Doctorat
]]>Les salaires dans le secteur public s'échelonnent de 2038 euros (ingénieur de recherche) à 2221 euros pour un chargé de recherche de classe normale au CNRS.
Les chercheurs d'organismes publics tels que le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et les enseignants-chercheurs universitaires sont des fonctionnaires recrutés par le biais de concours très sélectifs : environ 10 à 20 % des candidats sont admis comme chargés de recherche dans les organismes publics. Mais, faute de moyens, les organismes publics cherchent des partenariats auprès d'entreprises privées, avec des financements ponctuels pour un programme de recherche. À la clé, des CDD (contrats à durée déterminée), souvent de 1 an.
Pour stabiliser sa situation dans le secteur public, il faut savoir être patient et motivé, car les postes permanents sont rares. Il n'est pas rare que 2 ou 3 années s'écoulent entre l'obtention de la thèse et un poste permanent.
Dans le secteur privé, si les rémunérations sont plus élevées, trouver un poste dans une grande entreprise n'est guère plus facile. C'est souvent le choix du sujet de thèse qui sera déterminant. Il doit être en lien avec le domaine industriel visé.
]]>Avoir des connaissances scientifiques pointues ne suffit pas pour exercer le métier de chercheur. La persévérance, une grande capacité de travail sont des qualités essentielles pour réussir. La compétition entre les laboratoires est souvent rude, et il faut parfois beaucoup de temps et de tâtonnements avant de voir ses recherches aboutir.
Loin de l'image du savant fou, le chercheur n'est pas une personne solitaire et enfermée dans son laboratoire. Le travail de recherche s'effectue le plus souvent au sein d'une équipe associant chercheurs, ingénieurs et techniciens.
Le chercheur doit rendre compte régulièrement de l'avancement de ses travaux, et pour cela rédiger en anglais des articles dans les revues scientifiques. Il est aussi amené à voyager pour se rendre dans d'autres laboratoires et confronter ses idées à celles d'autres chercheurs.
8 ans pour obtenir un doctorat en physique.
]]>Scientifique au contact de la recherche et du terrain, l'archéologue travaille avec une équipe pluridisciplinaire. Il doit être apte à conduire des projets, à animer et à organiser le travail d'une équipe en respectant les contraintes techniques, de sécurité et de délais, notamment pour les fouilles préventives.
Sur le terrain, il devient le chef de chantier pour l'organisation des fouilles en extérieur, par tous les temps et sous différents climats. En bonne santé physique, il doit aimer le travail manuel et ne pas avoir peur de manier différents outils selon la nature et l'avancée des fouilles : de la pelle mécanique au pinceau. Il doit faire preuve de patience et de minutie.
Après la fouille de terrain, l'archéologue doit nettoyer, inventorier, comptabiliser, recoller, dessiner les vestiges. Il doit faire preuve d'une grande capacité d'observation et d'imagination pour faire parler les découvertes. Il utilise des logiciels de modélisation et de simulation pour étayer ses hypothèses. Son esprit de synthèse l'aidera à rédiger un rapport détaillé. Ses résultats de recherche sont ensuite communiqués à d'autres chercheurs, nationaux et internationaux, mais aussi à différents publics, spécialisés ou non.
]]>Les opérations archéologiques sont de 2 types : l'archéologie préventive (90 % des cas), liée à l'aménagement du territoire et réalisée uniquement par des professionnels, et l'archéologie programmée à partir de thèmes de recherche précis, souvent réalisée pendant plusieurs années. Ainsi, depuis une dizaine d'années, on recherche les vestiges du phare d'Alexandrie en Égypte.
Une recherche documentaire précède l'ouverture d'un chantier. Ensuite, l'archéologue organise les fouilles : il repère les anomalies de terrain, trie, répertorie, analyse et date les objets découverts, guide les engins de fouille (pelle mécanique, par exemple), dresse le plan du site, etc. Les fouilles peuvent concerner des sites en France comme à l'étranger.
L'archéologue appelle la collaboration de nombreuses disciplines scientifiques complémentaires les unes des autres : le palynologue (pollens), le carpologue (couvert végétal ancien, climat), le céramologue (poteries). Enfin, il rédige un rapport de fouille, accompagné de dessins et de photos. Le but de la recherche est la publication. C'est la synthèse de toutes les informations recueillies sur le terrain et en laboratoire.
]]>L'archéologue acquiert l'essentiel de sa documentation à travers des travaux de fouille. Il met au jour des vestiges des temps les plus reculés, qui deviennent des objets de sciences, pour reconstituer la manière dont était occupé le territoire, quelles étaient les activités des hommes, leurs modes de vie et leurs comportements sociaux.
Sépultures, tessons d'amphores, éclats de métal, empreintes, pollens... ces indices sont analysés en laboratoire par l'archéologue. Il fait appel à d'autres spécialistes selon la nature des vestiges : anthropologue, physicien chargé de la datation, zoologiste, botaniste, etc. Les études post-fouilles sont les étapes de lavage des objets, de tri, d'analyse de chaque élément trouvé. Ces indices sont regroupés pour élaborer des hypothèses et rédiger un rapport final des opérations effectuées.
L'archéologue diffuse le résultat de ses recherches par le biais de publications, de conférences et d'expositions. Il peut aussi participer à la mise à jour de la carte archéologique nationale. Il travaille sur un SIG (système d'information géographique) en utilisant des logiciels cartographiques.
]]>Niveau bac + 5
Master mention archéologie, sciences pour l'archéologie
Niveau bac + 8
Doctorat en archéologie
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice.
On compte environ 3 000 archéologues professionnels, dont près de 50 % travaillent pour l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives). Les services régionaux de l'archéologie, ainsi que certains départements et communes, emploient des fonctionnaires. Un archéologue peut exercer en tant qu'enseignant-chercheur à l'université, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou encore conservateur dans un musée. Les fouilles peuvent également être confiées à des sociétés privées agréées.
Ce métier est difficile d'accès. Pour la fonction publique, les recrutements se font par voie de concours. Après la réussite au concours, les lauréats sont formés pendant 18 mois.
La participation à un chantier de fouilles constitue la meilleure initiation à l'archéologie. Certains chantiers recrutent des fouilleurs bénévoles et de nombreux amateurs. Le ministère de la Culture diffuse chaque année, au mois d'avril, la liste nationale des chantiers ouverts aux bénévoles.
]]>5 ans pour préparer un master archéologie, sciences pour l'archéologie, éventuellement complété par un doctorat (3 ans).
]]>Le courtier possède un sens commercial affirmé ainsi que le goût du relationnel. Il connaît les pratiques commerciales et maîtrise parfaitement le fonctionnement des marchés de son domaine d'exercice. Assurant une veille permanente, il traque la moindre innovation dans les prestations offertes par ses partenaires.
Pour aider ses clients et leur proposer des produits qui répondent exactement à leurs attentes, le courtier doit faire preuve de méthode, de rigueur et de psychologie. Très à l'écoute, il doit analyser leurs besoins et les conseiller. Du dynamisme ainsi qu'une grande force de persuasion lui sont nécessaires pour faire jouer la concurrence.
Expert dans le domaine dans lequel il exerce, le courtier connaît toutes les facettes du métier. Ainsi, le courtier en assurances ou en prêt immobilier saura mettre en garde ses clients contre les clauses cachées d'un contrat ou les pratiques parfois douteuses d'une société. Pour cela, des connaissances juridiques sont un atout non négligeable.
]]>Le courtier exerce comme salarié au sein de cabinets de courtage, qui sont surtout de petites sociétés, mais il existe aussi des cabinets internationaux de quelques centaines de salariés. Il peut aussi être indépendant, ce qui est majoritairement le cas des courtiers en immobilier, en travaux ou en marchandises. Quant au courtier en assurances, il a un statut de commerçant et doit être inscrit au Registre du commerce et des sociétés.
Ses clients sont soit des particuliers, soit des professionnels ou des entreprises. Les chefs d'entreprise, par exemple, ne font pas appel au courtier en assurances uniquement pour choisir un contrat d'assurances, mais aussi pour obtenir de précieux conseils en matière d'anticipation et de maîtrise des risques auxquels une société est exposée. En dehors de ses clients et selon sa spécialité, le courtier entretient également de nombreux contacts avec les entreprises de son secteur.
Le courtier exerce principalement dans les grandes et moyennes villes, sauf s'il est indépendant. Mais, dans tous les cas, il effectue de nombreux déplacements : pour rencontrer ses clients, négocier un contrat auprès d'une société, se rendre sur un site (visite d'une maison, par exemple)...
]]>Traditionnellement, le courtier est un intermédiaire en assurances. C'est-à-dire qu'il fait le lien entre une ou plusieurs sociétés d'assurances et un client, à qui il propose le contrat qui correspond le mieux à ses attentes. Mais le métier s'étend aujourd'hui à de nombreuses autres spécialités. Le courtier peut ainsi travailler en prêt immobilier, dans les travaux, en marchandises... Des secteurs d'activité différents pour un même objectif : répondre aux besoins d'un client et lui trouver ce qu'il lui faut.
Le courtier commence par analyser les besoins d'un client et son budget. Ensuite, il passe en revue toutes les offres disponibles sur le marché et sélectionne celle qui lui semble la plus adaptée et avantageuse, puis en négocie le tarif. Il conseille également son client afin d'affiner son projet ou l'orienter vers un produit qui lui correspondrait davantage.
Sa mission ne s'arrête pas à la signature du contrat. Il accompagne ses clients et défend leurs intérêts jusqu'au bout. Il vérifie que les clauses du contrat sont respectées, que les délais de livraison sont conformes, gère les litiges, etc. Le cas échéant, il les aide à constituer une déclaration de sinistre et assiste à l'expertise.
]]>Niveau bac + 2
BTS assurance ; banque conseiller de clientèle (particulier) ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client ...
Niveau bac + 3
BUT carrières juridiques ; techniques de commercialisation
Licence pro dans le domaine d'exercice visé
Niveau bac + 5 et plus
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion (ESC Toulouse, Edhec, EM Normandie, ESCP Europe, Ipag...) ; de l'Enass (École nationale d'assurances) ; de l'ESA (École supérieure d'assurances)
Master dans le domaine d'exercice visé.
]]>Le salaire d'un courtier est variable et constitué de commissions sur les contrats vendus à ses clients.
De 2100 à 2500 euros brut par mois en début de carrière.
Les métiers de courtier en prêt immobilier, de courtier en immobilier ou encore de courtier en travaux sont des métiers jeunes, mais ils prennent de plus en plus de place. Ils séduisent particuliers comme professionnels, qui gagnent ainsi du temps dans leurs recherches et bénéficient de conseils d'experts en la matière. Cela favorise également leur liberté de choix et fait jouer la concurrence. Chaque jour, de nouvelles spécialités apparaissent : courtier en voyages, courtier automobile, e-courtier...
Une expérience de salarié dans un cabinet de courtage s'impose avant de se lancer comme courtier indépendant. Après avoir officié quelques années comme collaborateur dans un cabinet de courtage, ce professionnel peut créer sa propre structure ou racheter un portefeuille de clients et travailler en indépendant. Il peut également envisager de devenir commercial, c'est-à-dire de prospecter pour trouver de nouveaux clients au sein d'un cabinet de courtage, ou en tant que directeur d'un cabinet de courtage.
]]>Salarié d'un cabinet de courtage ou indépendant, il a une formation supérieure de niveau bac + 2 à bac + 5 dans le secteur où il exerce. Outre l'immobilier, les travaux et la banque, d'autres spécialisations voient progressivement le jour : courtier en voyages, courtier automobile, e-courtier, etc. Un métier d'avenir pour tous les commerciaux dans l'âme !
2 ans pour préparer un BTS, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) dans les secteurs de la banque, l'assurance, la finance ou les carrières de l'immobilier ; 3 ans pour un BUT carrières juridiques ou techniques de commercialisation ou 5 ans pour un diplôme de l'Enass (École nationale d'assurances), de l'ESA (École supérieure d'assurances), d'école de commerce ou un master, éventuellement complété par un mastère spécialisé (1 an).
]]>Négociateur dans l'âme, le chef de produit marketing possède une bonne connaissance des techniques de vente et du marketing. Il sait défendre ses projets et convaincre ses interlocuteurs. Créatif et dynamique, il doit trouver des idées, faire preuve d'originalité et d'audace. Il doit aussi anticiper les nouveaux modes de consommation et surveiller la concurrence.
Amené à travailler avec divers interlocuteurs, il sait écouter et prendre en compte plusieurs avis. Une grande disponibilité et le goût du travail en équipe sont nécessaires.
Deux chefs de produit sur trois travaillent régulièrement avec des pays anglophones. La maîtrise de l'anglais est donc devenue indispensable pour évoluer en cours de carrière.
]]>En relation avec tous les services de son entreprise (recherche et développement, commercial et force de vente, production...), mais aussi avec des intervenants externes (imprimerie, agence de communication ou de relations presse...), le chef de produit marketing joue un rôle de médiateur et de référent. Les recruteurs apprécient les doubles compétences qui permettent au chef de produit marketing de dialoguer avec les ingénieurs. Dans la grande distribution, les échanges avec les chefs de rayon, les chefs de secteur et les fournisseurs sont quotidiens.
Le chef de produit marketing prend de nombreux rendez-vous à l'extérieur de son entreprise, avec des agences de publicité, des sociétés d'études marketing... Son emploi du temps inclut donc de fréquents déplacements, parfois en horaires décalés. En contrepartie, il bénéficie d'une grande autonomie.
]]>Confiture, chaîne hi-fi, shampooing... le chef de produit marketing est responsable d'un type d'articles ou d'une gamme entière de produits depuis leur conception jusqu'à leur commercialisation.
Pour lancer un nouveau produit, il s'appuie sur des études de marché qu'il a pris soin de commander. Il analyse les attentes des clients et observe la concurrence. Attentif aux nouvelles tendances, il est capable d'anticiper les besoins des consommateurs. Sa mission : imaginer et définir le futur produit en étroite collaboration avec le service fabrication et les commerciaux.
Une fois conçu et fabriqué, le produit est vendu par l'équipe commerciale. Une stratégie est mise en place pour optimiser les ventes : publicité, plan marketing... Le chef de produit coordonne les actions commerciales sur le terrain en respectant un budget préétabli. Il détermine aussi les conditions de distribution (quantités et prix) et vérifie leur application.
Une fois le produit lancé sur le marché, il suit de près les résultats des ventes. En cas de succès, une augmentation des commandes peut être décidée. Si les prévisions de ventes ne sont pas atteintes, il peut jouer sur le prix ou augmenter le budget publicitaire, par exemple.
]]>Diplôme national de master mention marketing, vente
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion : la plupart des écoles proposent, dans leur cursus, une spécialisation en marketing. Elles sont accessibles, le plus souvent, après un bac + 2, parfois directement après le bac (de préférence S ou ES). Les écoles faisant parties de la Conférence des grandes écoles proposent une poursuite d'études en mastère spécialisé (MS) ou mastère en science (MSc) permettant d'approfondir, en un an, la spécialisation choisie en formation initiale.
Diplôme d'école d'ingénieur spécialisé en marketing
]]>A partir de 2666 euros brut par mois.
Si l'on associe souvent le marketing à la grande distribution, on retrouve cette fonction dans tous les secteurs. Ainsi, depuis longtemps, l'agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique ou encore les cosmétiques ont adopté ses règles et astuces en matière de prix, de placement... Les services s'y sont mis aussi. Toutefois, la majorité des postes se trouve dans les grosses structures. Dans les TPE (très petites entreprises) et les PME (petites et moyennes entreprises), la dimension marketing est plutôt assumée par le directeur commercial.
Les services marketing sont friands de jeunes et offrent toute une série d'échelons à gravir. Fraîchement diplômé, un débutant sera d'abord assistant avant de devenir un chef de produit à part entière. Après quelques années d'expérience, il pourra prendre en charge une gamme complète de produits, avant d'accéder au poste de chef de groupe (et encadrer ainsi plusieurs chefs de produit). Quelle que soit l'évolution de carrière, le marketing constitue un tremplin vers les directions commerciales.
Le nombre de postes stagne en raison du regroupement des enseignes et de la diminution du nombre de produits par industriel. Bien que 15 à 20 % des offres d'emploi s'adressent à des débutants, le recrutement des chefs de produit se fait souvent par promotion interne, autrement dit au sein d'une même entreprise.
]]>5 ans pour obtenir un master en marketing et vente ou un diplôme d'école de commerce ou d'ingénieur spécialisé en marketing.
]]>Sens de l'écoute, esprit de service et rapidité sont les qualités attendues du guichetier. Très sollicité, il doit être capable de traiter plusieurs demandes à la fois tout en y répondant rapidement, avec clarté et précision. Il doit aussi noter scrupuleusement les informations à transmettre aux chargés de clientèle, voire au directeur de l'agence bancaire. Une grande rigueur s'impose donc dans l'organisation de son temps et de son travail.
Accueillant et disponible, il s'efforce de rendre service au client et de trouver toujours une solution sur mesure à ses requêtes. Il sait aussi faire preuve de fermeté et de vigilance lorsqu'il le faut : il doit systématiquement contrôler, par exemple, l'identité de toute personne venant retirer des espèces, un chéquier ou une carte bleue.
Ne perdant jamais son calme et sa courtoisie, il sait comment réagir face à un client insatisfait. Il doit également respecter la confidentialité des demandes qui lui sont faites.
]]>On trouve le guichetier dans tous les établissements financiers, de la petite agence de quartier à la grande succursale réservée aux hommes d'affaires. Même les banques dites " à distance " disposent de points d'accueil, car la présence physique d'un guichetier rassure les clients.
Ses horaires de travail sont réguliers, puisqu'ils correspondent aux heures d'ouverture de la banque. La plupart des établissements accueillent le public le samedi et sont fermés le lundi. Le rythme de travail peut parfois s'emballer cependant, au gré des périodes d'affluence (veille de week-end, début ou fin de mois...).
Un guichetier doit parfois gérer à la fois un client en face de lui, et un autre au téléphone tout en utilisant son ordinateur. Une plate-forme téléphonique externe filtre parfois les appels, ce qui le rend plus disponible pour les clients qui se déplacent en agence. En revanche, il n'échappe pas aux saisies sur les terminaux informatiques.
]]>Le guichetier répond aux demandes de renseignement les plus diverses, informe les clients du lancement d'un nouveau produit ou service, indique les pièces à fournir pour une ouverture de compte. Il dirige parfois les clients vers des conseillers spécialisés, mieux à même de répondre à leur demande. Il est habilité à consulter le planning des chargés de clientèle pour caler des rendez-vous avec les particuliers.
À la demande d'un client, ce professionnel peut consulter un compte bancaire, en indiquer le solde et fournir un relevé des derniers mouvements. Il assure des opérations courantes comme le retrait d'espèces, le dépôt de chèques, la commande d'un chéquier ou la délivrance d'une carte bancaire. Il lui arrive aussi de vendre des devises étrangères ou des chèques de voyage.
Le métier comprend une part commerciale : le guichetier cherche à évaluer les besoins des clients pour leur adresser des offres ciblées, autrement dit susceptibles de les intéresser. En première ligne pour recueillir les confidences ou les griefs des clients, il transmet ensuite aux chargés de clientèle toutes les informations qu'il a pu recueillir.
]]>Brevet professionnel (BP) banque ;
Mention complémentaire (MC) services financiers ;
BTS Banque, conseiller de clientèle (particuliers)
BTS Assurance
]]>À partir de 1833 euros brut par mois.
Avec la multiplication des distributeurs automatiques de billets, les urnes destinées au dépôt de chèques et le développement des services directement accessibles sur Internet, le guichetier a été déchargé d'un certain nombre de missions. La profession a donc vu diminuer ses effectifs. Une tendance qui devrait perdurer à l'avenir, d'autant plus que de nombreux départs à la retraite sont annoncés et ne seront pas forcément remplacés.
Dans de nombreux réseaux bancaires, la fonction de chargé d'accueil reste un passage obligé pour les nouveaux embauchés, même lorsque leur niveau de formation est élevé. Avoir débuté comme guichetier constitue un excellent tremplin. En fonction de sa motivation et de ses capacités commerciales, le directeur de l'agence peut faire évoluer le guichetier vers un poste plus important. Une expérience de 5 ans passés derrière le guichet suffit en général pour envisager un poste de chargé de clientèle particuliers. À condition de suivre une série de formations internes en fiscalité, assurance...
]]>1 an pour préparer la MC services financiers ; 2 ans pour le BP banque ou le BTS banque, conseiller de clientèle (particuliers) ou assurance.
]]>Le ou la commissaire doit faire preuve d'autorité, d'organisation et d'esprit de décision pour diriger ses équipes et mener à bien les missions qui lui incombent. Chef ou cheffe d'équipe, il ou elle sait motiver ses troupes. Il faut aussi savoir communiquer pour être capable de travailler de concert avec les mairies, les préfectures et les autorités judiciaires.
Familier des procédures pénales, il ou elle doit posséder des compétences juridiques et une bonne culture générale. Pour envisager de faire ce métier, il faut aussi être psychologiquement solide, capable de travailler dans l'urgence et de gérer des situations éprouvantes et dangereuses.
En tant que défenseurs de l'ordre public, les commissaires doivent être disponibles en fonction des astreintes et des événements. Il est donc possible de travailler en soirée, parfois la nuit et les week-ends. L'exercice peut se faire en uniforme comme en tenue civile.
]]>En dehors des commissariats, le ou la commissaire peut exercer dans des unités de police spécialisées : à la police judiciaire, à la DGRI (Direction générale de la sécurité intérieure), à la DCPAF (Direction centrale de la police aux frontières), dans une CRS (Compagnie républicaine de sécurité), à l'IGPN (Inspection générale de la police nationale), au SDLP (Service de la protection)... Les premiers postes sont presque tous en sécurité publique, le plus souvent en tant que responsable d'un commissariat d'une ville moyenne, adjoint ou adjointe au responsable d'un commissariat central d'une grande ville, chef ou cheffe de service dans une direction départementale.
En tant qu'interlocuteurs privilégiés des autorités locales, les commissaires de police sont en relation quotidienne avec les préfets, les élus, les autorités administratives et judiciaires, les organismes sociaux ou éducatifs...
Un ou une commissaire ne peut rester plus de 4 ans (6 ans, exceptionnellement) au même poste. Il faut donc anticiper pour choisir au mieux les affectations qui construiront sa carrière. Il est souvent nécessaire de suivre des formations pour évoluer ou suivre les changements dans le métier ou la législation, par exemple.
]]>Qu'il ou elle soit affecté/e à la sécurité publique ou à la police judiciaire, son rôle consiste à gérer un budget, diriger un service et des équipes de policiers, suivre le travail des enquêteurs, mettre en place des actions de sécurité... De manière plus globale, le ou la commissaire doit déterminer les actions à mener au niveau de ses équipes pour atteindre les objectifs définis par le ministre de l'Intérieur.
La délinquance, les petites affaires criminelles, les troubles à l'ordre public, la sécurité des manifestations, la sécurité routière constituent le travail quotidien d'un commissariat. Le ou la commissaire encadre alors les officiers chargés de mener les enquêtes : il ou elle fixe les objectifs de travail avec ses équipes, répartit les moyens en hommes et en véhicules, suit l'avancée des recherches et des opérations...
En police judiciaire, il ou elle coordonne les enquêtes à sa charge (trafic de stupéfiants, d'armes ou d'oeuvres d'art, proxénétisme, escroqueries financières, cybercriminalité, terrorisme...). Au sein d'unités spécialisées, il ou elle peut rechercher des informations destinées au gouvernement, participer à la lutte contre l'espionnage ou contre l'immigration clandestine...
]]>Niveau bac + 5
Master (ou équivalent) en droit
]]>À partir de 4025 euros brut par mois.
Organisé par le ministère de l'Intérieur, le recrutement s'effectue via un concours national, réputé sélectif (31 postes ouverts au concours externe en 2022).
En fonction des besoins de la police et de son rang de classement à la sortie de l'école, le ou la commissaire peut choisir un poste à la police judiciaire ou dans un service spécialisé (stupéfiants, criminelle, mineurs...). La plupart des postes de débutants se situent à la sécurité publique. Au bout de 2 ans sur son premier poste, le ou la commissaire pourra demander une autre affectation pour avoir davantage de responsabilités.
Un ou une commissaire ne peut rester plus de 6 ans dans le même poste, ce qui lui permet d'avancer progressivement en responsabilité, au fur et à mesure de ses affectations. Après 9 ans d'exercice en tant que commissaire, il est possible de suivre une formation et d'être inscrit au tableau d'avancement pour le grade de commissaire divisionnaire. Une réorientation, dans le secteur de la sécurité privée par exemple, est aussi envisageable.
]]>5 ans pour préparer un master (en droit de préférence) et se présenter au concours de recrutement organisé par le ministère de l'Intérieur. Pour augmenter ses chances, une préparation à l'ENSP (École nationale supérieure de police) ou dans une dizaine d'IEJ (instituts d'études judiciaires) est possible. Dans le cadre de l'égalité des chances, une préparation au concours (prépa Talents commissaire de police) est également dispensée par l'ENSP (École nationale supérieure de police).
]]>Le développement des nouvelles technologies et l'émergence des biomédicaments nécessitent une mise à jour régulière des compétences scientifiques, notamment en biologie (biologie cellulaire, biologie moléculaire, microbiologie, etc.) de l'ingénieur production dans les biotechnologies.
Ce professionnel est un meneur d'hommes. Il planifie et coordonne le travail de ses équipes. Il choisit l'affectation d'un technicien à un poste donné, en fonction du plan de production et de ses compétences individuelles. Il fixe des objectifs à ses collaborateurs, établit leurs bilans de performances. Il prévoit aussi leurs formations. Il a un très bon relationnel et du goût pour le travail en équipe.
Il a également le sens de l'organisation et sait gérer plusieurs tâches en parallèle. Il doit résoudre le plus efficacement possible les problèmes de flux, de maintenance et de qualité. Réactif, il sait trouver une solution rapide en cas de dysfonctionnement. Il lit des documents techniques, généralement écrits en anglais.
]]>L'ingénieur production dans les biotechnologies travaille au sein d'une unité de fabrication, dans les entreprises du médicament, de la cosmétique, de l'alimentaire ou encore de l'environnement et de l'énergie. Il y supervise le travail de production. En biotechnologie " bleue " (biotechnologie marine), par exemple, il supervise la production de micro-algues (utiles en cosmétique), produites par des bioréacteurs au sein d'un laboratoire.
Intervenant dans un environnement de travail aseptisé, les règles d'hygiène et de sécurité imposent le port d'une tenue particulière : blouse, gants, parfois même masque, lunettes et charlotte sur la tête...
L'ingénieur production dans les biotechnologies entretient un dialogue permanent avec les différents services de l'entreprise qui l'emploie (qualité, recherche et développement, finance, logistique, etc.). Il dirige également une équipe de production.
]]>Maître d'oeuvre de toute la production, l'ingénieur production dans les biotechnologies tente d'en améliorer le rendement, en tenant compte des impératifs liés aux spécificités de fabrication (composants biologiques, utilisation d'automates...) et en respectant des procédures strictes.
Un grain de sable dans les rouages ? Il en fait son affaire ! Pour anticiper tout risque, il met en place des mesures de prévention et de sécurité, contrôle l'état de marche des machines, s'assure de l'approvisionnement en matières premières, etc. Son rôle est avant tout d'identifier les anomalies éventuelles. Lorsque survient un problème (commande de dernière minute, matériel défectueux, manque de personnel...), à lui d'établir, en urgence, un plan d'action pour y remédier.
Dans une équipe, chacun doit savoir ce qu'il doit faire. Pour s'en assurer à l'échelle d'une usine, l'ingénieur production dans les biotechnologies veille à l'harmonie des tâches, au respect des normes (hygiène, sécurité, qualité...), à l'optimisation des coûts et des délais...
]]>Niveau bac + 5
Master en gestion de production, génie des procédés, chimie, biologie ; en infectiologie, médicaments...
Diplôme d'ingénieur en gestion de production, génie des procédés, chimie, biologie ou pharmacie industrielle
Niveau bac + 6 et plus
Diplôme d'État de docteur en pharmacie
Diplôme d'État de docteur vétérinaire
]]>À partir de 2900 euros brut par mois.
Secteur jeune, les biotechnologies sont en plein développement. 38 % des sociétés ont entre 5 et 10 ans. Quelques-unes d'entre elles dépassent les 100 salariés, alors que le nombre moyen de collaborateurs est de 25. C'est dans le domaine de la santé que les biotechnologies ont connu leurs premières applications et qu'elles restent les plus dynamiques : recherche contre le cancer, thérapie génique, biomédicaments... D'autre part, la démarche qualité étant en plein essor dans les entreprises du médicament, elle s'étend à de nouveaux domaines : marketing, distribution, conseil... Le secteur de la cosmétique, qui utilise lui aussi les biotechnologies, est très dynamique : il est le 3e secteur exportateur dans l'industrie après l'aéronautique et l'agroalimentaire.
L'ingénieur production dans les biotechnologies peut évoluer, avec une certaine expérience, vers des fonctions d'ingénieur contrôle qualité. Il peut aussi s'orienter vers des postes de responsable logistique, responsable des achats industriels ou encore responsable méthodes, avec une formation complémentaire si nécessaire.
]]>Bac + 5 au minimum : diplôme d'ingénieur en gestion de production, génie des procédés, chimie, biologie ou pharmacie industrielle ; master en gestion de production, génie des procédés, chimie, biologie, en infectiologie... Ou diplôme d'État de docteur en pharmacie ou de vétérinaire.
]]>Le data manager doit être rompu aux mathématiques, algorithmes et statistiques, et maîtriser les outils informatiques spécifiques à la gestion de bases de données. Mais, au-delà de ces bases scientifiques, le poste de data manager évolue de plus en plus vers la stratégie.
Selon le secteur vers lequel il s'oriente, le data manager devra, outre un solide socle de connaissances techniques, avoir des bases en marketing, commerce, vocabulaire médical ou bancaire... Les doubles profils sont particulièrement recherchés. Cette polyvalence peut s'acquérir à travers l'expérience, les stages ou la formation en alternance.
Pour les phases d'analyse des résultats et de restitution, le data manager doit faire preuve de clarté et d'un grand esprit de synthèse. Il est important qu'il se mette à la portée de ses interlocuteurs, qui peuvent être très variés. Son aisance devra être réelle, à l'oral comme à l'écrit. Par ailleurs, dans la mesure où il traite souvent des informations stratégiques pour l'entreprise, il doit savoir faire preuve d'une grande discrétion, en interne comme à l'extérieur de son travail.
]]>Les yeux rivés sur des écrans, le data manager travaille seul ou en équipe, en fonction de la taille de l'entreprise et du périmètre de son poste, qui peut varier énormément d'une organisation à l'autre. Il peut également être consultant extérieur ou salarié d'une société de conseils spécialisée.
Dans certains cas, il sera à la tête d'une équipe pouvant inclure, par exemple, un ou plusieurs data miners, chargés d'identifier de nouvelles informations, des statisticiens pour les extractions et les analyses... Chef d'équipe, son travail sera alors davantage orienté sur la stratégie, la planification et le management que sur la gestion et l'exploitation des données.
Dans tous les cas, le data manager est en contact régulier avec les services marketing, commercial, financier et avec la direction de l'entreprise. Selon le cas, il est rattaché à la direction informatique ou au département marketing. Les réunions sont assez fréquentes. Dans le secteur de la santé, le data manager travaille en collaboration avec des chercheurs, des bio-informaticiens...
]]>Le data manager identifie, recueille et organise dans une base, les données vitales d'une entreprise (références clients, données produits et fournisseurs, résultats d'études cliniques...) afin de les rendre " parlantes ".
À lui de trouver les meilleures solutions techniques pour recueillir, structurer et analyser ces précieuses données. Responsable de la qualité et de la sécurité des fichiers, il veille, au quotidien, à l'enrichissement des bases de données, les nettoie en traquant les doublons, par exemple, met à jour et établit un descriptif précis des informations disponibles pour les différents services de l'entreprise. Il peut également être amené à établir des modèles statistiques, ou à faire des extractions et des analyses, en fonction des demandes.
Mais son rôle est également stratégique. Il doit anticiper les changements dans son secteur d'activité, récolter de nouvelles données, effectuer des extractions, générer des statistiques ou mettre en cohérence différentes sources pour mettre en lumière tel ou tel phénomène. Dans le secteur médical, le data manager participe à un projet de recherche en gérant, notamment, les données d'études cliniques.
]]>Niveau bac + 3
BUT statistique et informatique décisionnelle
Licence professionnelle mention métiers du décisionnel et de la statistique, spécialisée en data mining (traitement de l'information pour la décision)
Niveau bac + 5
Master mentions économétrie, statistiques ; mathématiques appliquées, statistiques ; informatique ou MIAGE spécialisé en gestion de données, traitement de l'information pour la décision...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en statistique ou en data management
]]>2750 euros brut par mois (data mining)
Au début des années 2000, on trouvait essentiellement les data managers dans le secteur de la banque et de l'assurance, dans les laboratoires pharmaceutiques ou les instituts de sondage. À l'ère du " big data ", la demande en data managers explose. Ils sont désormais recherchés dans tous les secteurs. Les offres d'emploi étant actuellement plus nombreuses que les diplômés, ils n'ont que l'embarras du choix !
Les professionnels de la VPC (vente par correspondance) et du e-commerce, ainsi que les entreprises du Web, par exemple, sont particulièrement friands de ces spécialistes, surtout s'ils ont une coloration marketing. De nombreuses agences spécialisées ou start-up sont également sur le secteur du " big data " et recrutent des experts en bases de données. Une connaissance du secteur d'activité de l'entreprise est un avantage indéniable.
Après quelques années d'expérience, le data manager peut devenir responsable de systèmes d'informations ou évoluer vers un poste moins technique et plus stratégique. Il a aussi la possibilité de devenir expert ou de créer sa propre entreprise spécialisée.
]]>De bac + 3 (licence professionnelle ou BUT en statistique) jusqu'à bac + 5 (master en statistique ou gestion de données, data mining , ou traitement des données pour l'aide à la décision ; diplôme d'ingénieur spécialisé en statistique ou avec option en data management ). Les recruteurs ont tendance à privilégier les bac+5.
]]>Une bonne maîtrise des mathématiques et de l'informatique est indispensable à l'ingénieur traitement de l'image. Dans le milieu de la santé, par exemple, les mathématiques et traitement de l'image contribuent conjointement à la modélisation de phénomènes et données biologiques. En informatique, savoir développer des logiciels 3D s'avère aussi utile pour la conception d'applications dans l'industrie automobile, l'architecture d'intérieure, etc.
Savoirs multiples
Outre les mathématiques et l'informatique, l'ingénieur traitement de l'image doit posséder aussi des compétences en électronique, en physique... S'il doit maîtriser chacune des méthodes propres au traitement de l'image et du signal (détection et suivi d'objets, reconstruction 3D, méthode d'optimisation...), il doit aussi avoir des compétences scientifiques élargies pour bien comprendre les attentes d'un client aussi spécifique qu'une entreprise de l'aéronautique ou du médical.
Anglais obligatoire
Dans les nouvelles technologies comme dans tout secteur de pointe, la maîtrise de l'anglais est de mise, à l'oral comme à l'écrit, pour communiquer avec des équipes internationales, ou s'approprier les documents techniques.
]]>L'ingénieur traitement de l'image travaille en équipe sur un projet de développement. Les applications sur lesquelles il travaille demandent souvent l'intervention de plusieurs ingénieurs aux profils différents, spécialistes en électronique, robotique, etc. Une équipe est constituée pour chaque projet et peut inclure des prestataires extérieurs. Elle peut aussi avoir une envergure internationale dans les grandes entreprises.
Sur du matériel de précision
L'ingénieur traitement de l'image s'occupe, par exemple, des instruments qui serviront aux systèmes embarqués comme sur les radars aéroportés, les caméras thermiques, les périscopes, les sonars de sous-marins, etc. Il peut aussi développer des algorithmes pour l'analyse des images par satellite.
Avec des déplacements possibles
Lorsqu'il est chargé d'assurer la relation client, l'ingénieur traitement de l'image peut être amené à assurer une promotion commerciale. Par exemple, en réalisant des démonstrations sur les salons. Il prospecte auprès de clients potentiels, qu'ils se trouvent en France ou à l'étranger.
]]>L'ingénieur traitement de l'image a pour mission de développer des logiciels d'analyse et de modélisation d'images. Pour ce faire, il conçoit et développe des algorithmes qui permettent l'amélioration d'image, la détection d'objets et de personnes, la reconnaissance faciale, la navigation aidée par la vision, la reconstruction en 3D.
...pour numériser l'image
Il s'occupe de systèmes logiciels et/ou matériels. Son objectif : la numérisation de l'image qui permettra de calculer, transformer et extraire des informations plus précises. Les modèles algorithmiques, qu'il construit avec des techniques d'IA (intelligence artificielle) comme le machine learning et le deep learning (apprentissage automatique) sont ensuite intégrés dans des applications diverses.
...en les intégrant dans le produit
L'intégration des algorithmes dans le produit fini représente une grande part de l'activité de l'ingénieur traitement de l'image. S'il essaye d'améliorer des solutions existantes, il propose aussi des solutions innovantes issues des dernières technologies. De la TNT (télévision numérique terrestre) à l'imagerie médicale, en passant par la photographie, le cinéma 3D, la cartographie, la vidéosurveillance... les applications sont nombreuses. En imagerie médicale, par exemple, ses algorithmes, permettront d'obtenir une meilleure détection des éléments sur une image radiologique.
]]>Niveau bac + 5
Master mention traitement du signal et des images ; ingénierie de l'image, ingénierie du son ; ingénierie et innovation en images et réseaux ; optique, image, vision, multimédia ; mathématiques et applications ; informatique...
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en télécoms filière image ; informatique industrielle...
]]>3333 euros brut par mois.
Dans une grande entreprise
Si le traitement de l'image et du signal a d'abord pris son essor dans les réseaux et télécommunications, il est aujourd'hui partout où l'information numérique circule. Les recruteurs potentiels se trouvent dans les secteurs de pointe des télécoms, du multimédia, de l'automobile, de l'aéronautique, de la défense... L'ingénieur en traitement d'images peut travailler dans les services R&D des grandes entreprises industrielles de ces secteurs.
Ou une PME
L'ingénieur traitement de l'image travaille également au sein de PME (petites et moyennes entreprises), de start-up (jeunes entreprises innovantes), d'ESN (entreprises de services du numérique) ou en institut de recherche. Il existe notamment des entreprises de sécurité numérique spécialisées dans la biométrie, l'identification et l'authentification, l'analyse de données et de vidéos.
Des perspectives d'évolution
L'ingénieur traitement de l'image peut choisir de s'éloigner de la technique et du terrain pour occuper un poste plus orienté vers le management (chef de projet), vers les études (validation, intégration...), vers le commercial (ingénieur technico-commercial) ou encore la production, le marketing, le support technique...
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour préparer un master mention traitement du signal et des images ; ingénierie de l'image, ingénierie du son ; ingénierie et innovation en images et réseaux ; optique, image, vision, multimédia ; mathématiques et applications ; informatique... ou un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en télécoms (filière image), informatique industrielle...
]]>Manipuler le cheval, le maîtriser s'il manifeste son mécontentement, se courber au-dessus du sabot, se baisser pour attraper les outils (dégorgeoir, dérivoir, mailloche...) ou porter le matériel de forge... Autant de postures, inhérentes à l'activité du maréchal-ferrant, qui mettent le dos à rude épreuve. S'il n'est pas nécessaire d'être particulièrement fort, une grande maîtrise de soi aide à approcher l'animal et à le calmer, ce qui évite de le sangler.
Sur un plan pratique, il faut connaître les techniques de forge, l'anatomie du pied et de la bouche du cheval, et les soins à lui apporter. Ce métier exige donc des connaissances scientifiques associées à un esprit pratique. Sans compter un intérêt pour les chiffres et de la rigueur afin de bien gérer l'entreprise. Enfin, le goût du contact facilite les relations avec la clientèle.
]]>Fini le temps où les gens venaient avec leur cheval à la forge ! Aujourd'hui, c'est le maréchal-ferrant qui se rend dans les écuries. La forge à gaz a, en effet, remplacé la forge à charbon. Au volant d'une camionnette spécialement équipée (outils, four, seaux, tabliers...), il sillonne un département ou une région.
Le maréchal-ferrant travaille seul et, dans 70 % des cas, en tant que travailleur indépendant. Dans certains centres équestres d'envergure, il peut obtenir un statut de salarié. Au sein de l'armée (gendarmerie, garde républicaine, armée de terre), la filière cheval fait aussi appel au savoir-faire du maréchal-ferrant.
Le contact avec les chevaux est parfois musclé. Si les animaux ne ressentent aucune douleur à la pose des fers, se tenir une patte recourbée, de façon prolongée, leur est désagréable. D'où quelques rébellions et ruades pas toujours faciles à maîtriser. Respirer la fumée du sabot chauffé par le fer brûlant ne doit pas rebuter. Idem pour l'activité en extérieur. Mais cet emploi ne se résume pas à un tête-à-tête avec le cheval. Le maréchal-ferrant est au contact des propriétaires de chevaux ou des directeurs de centre équestre.
]]>Les sabots ne sont rien d'autre que des ongles, qui poussent en permanence. Il faut donc les nettoyer et les ferrer environ tous les mois. Après avoir retiré l'ancien fer, le maréchal-ferrant « pare » le pied de l'animal, en prenant soin d'enlever l'excédent de corne à l'aide d'un boutoir et d'un rogne-pied. Une fois le fer chaud, il est transformé en semelle, ajusté au sabot, puis cloué ou collé selon l'activité (course, corrida, promenade, repos...). C'est donc une confection sur mesure. Des fers thérapeutiques ou orthopédiques peuvent être utilisés en cas de pathologie ou de défaut d'aplomb du cheval.
Outre le travail de ferrage, le maréchal-ferrant veille à la santé générale de l'animal. Aussi peut-il prendre en charge l'hygiène de la bouche et des dents du cheval pour lui éviter tout souci de masticage, de déglutition et de digestion. Mais, dans ce domaine, il est en concurrence avec les vétérinaires, et avec les dentistes équins, métier récent mais sans formation professionnelle dédiée.
Chevaux, ânes, mules... mais aussi vaches, boeufs, taureaux... Le maréchal-ferrant peut intervenir aussi bien sur les équidés que sur les bovidés.
]]>À noter : on peut devenir maréchal-ferrant au sein de la prestigieuse garde républicaine après recrutement comme sous-officier de gendarmerie et formation complémentaire.
Après la 3e
CAP agricole maréchal-ferrant
Niveau bac
BTM maréchal-ferrant
]]>A partir du Smic
La mode de l'équitation auprès du jeune public a de nouveau mis en lumière le maréchal-ferrant, qualifié il y a peu de métier du passé. Les effectifs ont même crû ces dernières années, même si le secteur reste très confidentiel. Pour preuve : environ 1700 emplois se rapportent à la maréchalerie alors que la filière équine en compte 65 000. Rares sont ceux qui bénéficient du statut de salarié. Sur les 1700 professionnels recensés, 1500 gèrent leur entreprise en tant qu'artisans. La plupart des maréchaux-ferrants sont des hommes, mais les femmes peuvent aussi s'y faire une place. Tous doivent accepter les week-ends grignotés, pour cause d'urgence. Beaucoup changent de métier, après plusieurs années menées tambour battant.
Dents et sabot : la formation qui mène à l'exercice de maréchal-ferrant est généraliste. Au fil des années, ce professionnel peut choisir de se spécialiser en orthopédie équine, profession rare et recherchée. À condition toutefois d'acquérir des connaissances supplémentaires en hippologie, en soins vétérinaires et en anatomie du pied.
]]>2 ans pour préparer le CAP agricole maréchal-ferrant.
]]>La sécurité des personnels comme des usagers de l'aéroport ou des passagers est sa priorité. Rien ne doit être laissé au hasard et la préparation en amont, notamment la rédaction des documents techniques, doit être minutieuse et suivie de vérification réglementaires indispensables.
L'agente ou l'agent d'opérations aériennes doit rester concentré et prêt à réagir si un incident survient. Il faudra trouver une solution alternative le plus rapidement possible, sans que la sécurité des personnels ou des passagers ne soit remise en question. Organisation, sang-froid, planification et sens des responsabilités sont primordiaux dans ce métier aux tâches multiples. Il faut savoir gérer les priorités et se rendre disponible en cas d'urgence.
Les agents d'opérations aériennes doivent avoir de bonnes bases en anglais, notamment le langage technique propre à l'aviation et à l'aéroportuaire. L'Enac (École nationale de l'aviation civile) demande d'ailleurs un niveau d'anglais B1 à l'entrée en formation. Ils doivent également être à l'aise avec l'informatique et les différents logiciels spécifiques (Flight Smart, NFP...) qu'ils sont amenés à manier au cours de la journée.
]]>Les avions volent tous les jours et quasiment en continu. Par conséquent, les agents d'opérations aériennes sont amenés à travailler en journée mais aussi la nuit ou les week-end, les jours fériés, etc. par roulements.
Météo, routes à suivre, charges et carburants... l'agente ou l'agent d'opérations aériennes utilise des logiciels informatiques spécifiques qui lui permettent d'effectuer son travail de manière optimisée et d'échanger les informations avec les différents acteurs, qu'ils se trouvent au sol, à bord, à destination ou au départ de l'avion. Les échanges se font parfois en anglais et il faut également suivre de près l'évolution des réglementations aériennes.
Les agents d'opérations aériennes travaillent en équipe. Leur rôle de coordination leur permette d'être en contact avec de nombreux professionnels : les commandants de bord à qui ils remettent le plan de vol, les bagagistes pour un chargement/déchargement rapide et sans accroc, les personnels de bord au moment de l'embarquement et du débarquement ou du comptage des passagers, les avitailleurs qui remplissent l'avion de carburant ou encore les agents de pistes.
]]>L'agente ou l'agent d'opérations aériennes, établit le plan de vol, qui devra être approuvé par le commandant de bord de l'avion. Pour cela, il faut tenir compte des conditions météorologiques (vent, température, pression atmosphérique), de la route choisie, des performances de l'avion, de la quantité de carburant nécessaire pour le voyage, qui influencera la quantité de marchandises admissibles à bord. Les documents techniques et concernant les marchandises doivent également être contrôlés.
Les agents d'opérations aériennes doivent prendre en compte la dimension économique de chaque vol dont ils ont la charge. Il leur faut veiller à optimiser la dépense en carburant notamment. Avant chaque vol, ils calculent précisément combien de carburant sera nécessaire. S'ils travaillent sur des avions de fret, ils peuvent répondre aux questions opérationnelles des clients.
L'agente ou l'agent organise également les escales en cours de vol, gère et organise le chargement de l'avion, s'assure que les règles relatives à l'hygiène, à la sécurité et au respect de l'environnement sont bien respectées. En cas d'incident (panne, mauvaises conditions météo, etc.) les agents assistent l'équipage pour choisir une autre route par exemple.
]]>Niveau bac + 1
Certification flight dispatcher-agent d'opération aérienne
]]>À partir du Smic
Les agents d'opérations aériennes sont essentiellement recrutés au sein des compagnies aériennes. Le tourisme se porte toujours bien en France et les aéroports s'agrandissent pour accueillir toujours plus d'avions. Une chance pour les agents d'opérations qui sont recherchés régulièrement, y compris à l'étranger
Les aéroports peuvent également recruter des agents d'opérations, via les sociétés de gestionnaires d'aéroports ou celles d'assistance en escale. Certains agents sont recrutés spécifiquement pour les vols de fret. Il n'est pas rare de commencer dans la profession par des contrats à durée déterminée (CDD) lorsque le trafic aérien s'intensifie. C'est l'occasion de faire ses preuves !
Après quelques années d'expérience, une agente ou un agent d'opérations aériennes pourra superviser une équipe ou un service. Il est aussi possible de bifurquer vers la formation technique ou la logistique par exemple.
]]>1 an pour obtenir le titre de flight dispatcher-agent d'opérations aériennes de l'Enac (École nationale de l'aviation civile).
]]>Les pisteurs secouristes maîtrisent les techniques de ski. Ils sont titulaires de la flèche ou du géant de vermeil, et ont réussi un test de ski alpin ou de ski nordique. La pratique d'une langue étrangère est un plus dans les stations touristiques.
L'exercice du métier pouvant se faire dans des conditions météo difficiles, une bonne condition physique est indispensable. Faire preuve de sang-froid, avoir un bon relationnel et le sens de la pédagogie pour rassurer des skieurs en difficulté ou secourir des personnes blessées ou en détresse est aussi indispensable.
La plupart des pisteurs secouristes exerce une autre activité l'été, notamment dans le bâtiment, le sport (accompagnateur ou accompagnatrice en montagne, par exemple), l'agriculture, au service des pistes, dans le tourisme et le commerce.
]]>Le pisteur ou la pisteuse secouriste est en communion avec la montagne, ce qui n'est pas toujours facile. Les grands espaces, le soleil, le plaisir de la glisse disparaissent parfois dans le froid, le vent ou le brouillard. La journée d'un pisteur ou d'une pisteuse commence à l'aube avec la préparation des pistes et se termine le soir quand on est certain que tous les skieurs sont rentrés. Les journées de travail durent de 7 à 8 heures par jour, toujours avec le sourire pour aider les skieurs à profiter au mieux de leur séjour.
Les stations ne fermant ni durant les week-end ni durant les vacances, des permanences doivent être assurées. La vie personnelle ou familiale du pisteur ou de la pisteuse secouriste doit alors s'adapter. Excepté dans les plus petites stations, le travail se fait en équipe. Le métier est saisonnier et les pisteurs sont souvent embauchés en CDD (contrat à durée déterminée). Seuls les pisteurs employés par les grandes stations d'altitude ouvertes été comme hiver peuvent pratiquer ce métier toute l'année.
]]>Au sein du service des pistes de la station, le pisteur ou la pisteuse secouriste a en charge la sécurité sur les pistes et les secours sur tout le domaine skiable. Le matin, il ou elle parcourt les pistes, vérifie ou remet en place les filets et les matelas de protection, les balises, et plante les panneaux pour signaler un danger. S'occuper de la prévention, c'est aussi vérifier le damage ou déclencher des avalanches préventives pour sécuriser le domaine. Lorsque la sécurité est garantie, le domaine est ouvert. Le soir, le pisteur ou la pisteuse ferme les pistes. Les pisteurs secouristes option nordique sont chargés de la prévention, de la sécurité, du balisage, de l'aménagement et du damage des pistes de fond.
Les pisteurs accueillent, informent et conseillent les skieurs pour les orienter et éviter les accidents. Quand une personne se blesse, ils interviennent rapidement avec un traîneau ou une barquette. Tout en rassurant le blessé, il leur faut assurer les premiers secours, poser une attelle, procéder à l'évacuation ou participer à une évacuation téléportée. Parfois il leur faut rechercher une personne disparue sous une avalanche ou égarée sur le domaine skiable après la fermeture des pistes : des responsabilités importantes, quelles que soient les conditions météo.
]]>Après la 3e
BNPS 1er degré option ski alpin ou ski nordique
]]>À partir du Smic, plus primes et indemnités, variables selon les employeurs.
Dans chaque station de ski, une entreprise de remontées mécaniques assure l'exploitation du domaine skiable. Ces entreprises affectent un quart de l'effectif à l'entretien et à la sécurité des pistes, mais les pisteurs sont repris d'une année sur l'autre et les places sont chères.
Après 2 saisons d'exercice, le pisteur ou la pisteuse secouriste peut obtenir le BNPS (brevet national de pisteur secouriste) 2e degré sous réserve d'être déjà détenteur du brevet national 1er degré. Après 3 saisons hivernales, le BNPS 3e degré, sous réserve d'avoir obtenu le BNPS 2e degré. Il ou elle s'occupe alors d'organiser les secours et les recherches en cas d'avalanche et sait maîtriser les interventions en terrain difficile. Avec le 3e degré, il ou elle exercera des responsabilités plus importantes et plus administratives : gestion des budgets et du personnel, réglementation, relation avec les autres services.
Après ses 2 premières saisons, le pisteur ou la pisteuse peut aussi se spécialiser. Artificier ou artificière, il ou elle déclenche les avalanches de manière préventive à l'aide d'explosifs. Maître-chien ou maîtresse-chien d'avalanches, son intervention permet de localiser les victimes d'une avalanche enfouies sous la neige. Observateur ou observatrice nivo-météorologiste, il ou elle fournit les informations sur les nuages, le vent, les températures, les précipitations, etc.
]]>Environ 6 semaines pour préparer le BNPS (brevet national de pisteur-secouriste) 1er degré option ski alpin ou ski nordique. Certains lycées professionnels en zone de montagne permettent de le préparer en complément d'un bac professionnel.
]]>Selon le fromage, le professionnel utilise le fil, un couteau plus ou moins long, voire une louche pour certaines variétés particulièrement coulantes ou la crème fraîche, etc. De même, la coupe se fait dans un sens et de manière différente selon chaque forme et texture de fromage. Le fromager sait aussi emballer les morceaux avec soin pour une bonne conservation et une belle présentation.
Le fromager est un commerçant. Il doit avoir le contact facile, être à l'écoute de ses clients, les conseiller, leur faire goûter des spécialités, leur proposer des assortiments et des nouveautés, présenter ses produits de manière attractive... Il connaît chaque variété (plusieurs centaines au total sur l'année), les spécificités et la saisonnalité de chaque fromage.
Comme tous les commerces de bouche, l'hygiène doit être irréprochable chez lui. Il nettoie régulièrement couteaux et planches de découpe, ainsi que la boutique après chaque journée. Il porte des chaussures antidérapantes et, dans les petits espaces (par exemple, dans un camion ou sur l'étal d'un marché), il manipule les couteaux avec beaucoup de prudence.
]]>Le fromager peut être employé ou à son compte. Il peut travailler sur les marchés (parfois à bord d'un camion réfrigéré), dans une fromagerie artisanale, au rayon fromage d'un supermarché, en restauration spécialisée (bar à fromages, par exemple), dans une coopérative...
Selon son statut et son lieu d'exercice, il travaillera seul, avec des collègues ou avec son patron. Les fromageries sont en général de très petites structures, mais des roulements peuvent s'établir pour être ouvert plus souvent. Le travail le samedi est courant, et même le dimanche pour les fromagers exerçant sur les marchés.
Les fromagers travaillant sur les marchés se lèvent très tôt mais finissent leur journée en début d'après-midi, tandis que les commerçants et employés de grandes surfaces, par exemple, s'adaptent aux horaires de leurs clients. Ces professionnels ne doivent pas être trop sensibles au froid (surtout ceux qui travaillent sur les marchés), et bien sûr aimer le fromage et ses odeurs, parfois fortes ! Gastronome, il est curieux pour s'informer de nouvelles variétés et producteurs, pour conseiller un vin ou un mode de cuisson pour tel ou tel fromage.
]]>Le fromager gère l'approvisionnement, le stockage, la mise en valeur et la commercialisation de ses fromages et produits laitiers (crème fraîche, beurre, yaourts, fromages blancs, etc.). Il conseille et sert ses clients, leur fait goûter des nouveautés, prépare des plateaux en fonction des occasions, dispose ses produits de la manière la plus attractive possible, etc. Il peut également effectuer des livraisons.
Dans un commerce artisanal, le fromager peut également se charger d'une partie de l'affinage. Selon la variété et l'état du fromage, il le place dans des caves à différentes températures et plus ou moins humides pour le rendre plus crémeux, ou, au contraire, stopper sa maturité.
Selon son statut et ses responsabilités, le fromager peut également aller à la rencontre des producteurs, passer les commandes, gérer la caisse et l'administration de son commerce. Dans tous les cas, il garde ses espaces de travail et de commercialisation propres à tout moment. Son hygiène doit être irréprochable.
]]>Après la 3e
CAP crémier fromager
CQP vendeur-conseil en crèmerie-fromagerie
]]>A partir du Smic .
Depuis que la profession a obtenu le statut d'artisan, en 2015, les fromageries se sont multipliées. Elles sont passées de 2800 en 2015 à 3100 aujourd'hui. Avec l'explosion de ces créations de commerce, surtout dans les centre-villes, la demande en personnel qualifié a beaucoup augmenté. Les jeunes motivés ont toutes leurs chances et de nombreux adultes en reconversion s'y mettent également.
Employé au départ, le fromager pourra prendre des responsabilités au sein du point de vente, voire devenir responsable du magasin. Ceux qui ont une âme d'entrepreneur peuvent envisager d'ouvrir leur propre boutique ou d'en reprendre une, d'autres s'orienteront vers la petite restauration en ouvrant, par exemple, un bar à fromages où l'on sert également des boissons et éventuellement de la charcuterie.
Pour se faire connaître et reconnaître au sein de la profession, il existe de nombreux concours : Lyre d'or, concours de plateaux, coupe de France des fromagers, Mof (meilleur ouvrier de France), Rabelais des jeunes talents... Décrocher un prix constitue un véritable booster de carrière... mais la compétition est très importante.
]]>2 ans pour préparer le CAP crémier-fromager ou 1 an pour le CQP vendeur-conseil en crèmerie-fromagerie, accessible à tous sans niveau préalable.
]]>En endossant l'uniforme, le matelot ou la matelote s'engage à respecter sa mission et à servir son pays, éventuellement au péril de sa vie. Cela demande sens de l'honneur, courage et maîtrise de soi. Personnel d'exécution agissant sous les ordres d'un sous-officier ou d'une sous-officière, il ou elle doit aussi avoir le respect de la discipline. À bord d'un navire ou d'un sous-marin, au sein d'un équipage d'aéronefs ou d'une compagnie de fusiliers marins, chaque matelot ou matelote est le maillon d'une chaîne qui permet de faire face à tous les aléas de la mer. Il faut donc se montrer solidaire et cultiver l'esprit de corps. Qualités également exigées lorsqu'on sert à terre.
Pour être matelot ou matelote, il est aussi primordial d'être sportif ou sportive et d'avoir une bonne condition physique. Quel que soit son métier, le matelot ou la matelote s'entraîne en permanence pour être physiquement et techniquement apte à exercer ses fonctions. En outre, une partie de son temps est occupée à se former à un métier, à faire des stages et à passer des diplômes.
Le matelot ou la matelote doit être disponible pour répondre aux besoins opérationnels de la marine nationale à tout moment : cela fait partie de son engagement.
]]>Le matelot ou la matelote peut être affecté/e sur un bâtiment de la marine nationale (porte-avions, sous-marin d'attaque ou nucléaire, frégate, chasseur de mines, patrouilleur, pétrolier ravitailleur...). À terre, il ou elle peut être employé/e dans certains phares pour participer à la surveillance du littoral, remplir des tâches administratives ou encore assurer la gestion de la vie quotidienne dans l'un des services situés sur les bases navales ou aéronavales.
Combattants, ouvriers ou employés qualifiés de la marine nationale, les matelots obéissent à leurs supérieurs : des officiers mariniers. Sur un navire ou un sous-marin, le matelot ou la matelote vit au rythme des voyages en mer qui peuvent le ou la tenir éloigné/e plusieurs mois de son domicile. Il faut s'adapter aux conditions de vie à bord des navires de surface (intempéries, forte houle...) ou des sous-marins (exiguïté, lumière artificielle...). Savoir vivre en communauté est indispensable.
Le métier comporte des risques, surtout pour les matelots appelés à naviguer au plus près du front ou à intervenir au combat, comme les fusiliers marins. La marine assure aussi des missions de lutte contre la piraterie, la pollution et les trafics de stupéfiants qui peuvent être dangereuses.
]]>Matelot est le premier grade de la marine nationale, l'équivalent de militaire du rang dans l'armée de terre. Selon sa spécialité, le matelot ou la matelote accomplit des tâches techniques opérationnelles, administratives ou de gestion du quotidien. Par exemple, l'équipier ou l'équipière " pont d'envol " assure les manoeuvres des avions et hélicoptères sur les portes-avions. Il ou elle met en oeuvre le matériel de protection et de fixation des aéronefs et peut effectuer aussi leur ravitaillement en kérosène. Le matelot ou la matelote " pont " exécute les manoeuvres nautiques (appareillage, accostage, remorquage...) et assure tous les aspects de la conduite nautique du navire.
Le matelot pompier ou la matelote pompière assure la prévention du risque incendie. Les matelots " opérations " sont chargés de détecter tout mouvement, à l'aide du radar, du sonar... Les fusiliers marins, formés au combat d'infanterie, assurent la sécurité armée des équipages et des bases navales.
Certains marins s'occupent de la maintenance, soit en aéronautique (entretien sur avions et hélicoptères) soit en " machine " (réparation des moteurs de tous types). D'autres matelots effectuent des tâches administratives ou de gestion quotidienne (cuisine, conduite, services, etc.).
]]>Après la 3e
Formation de matelot à l'École des matelots
Formation de mousse à l'École des mousses
CAP cuisine ; CAP maritime ; CAP aéronautique
Niveau bac
Bac professionnel aéronautique ; commercialisation et services en restauration ; maintenance nautique ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
MC mécatronique navale
]]>Smic (hébergement et nourriture gratuits).
Après avoir signé un contrat d'engagement de 4 ans (renouvelable), l'élève matelot ou matelote suit une formation militaire et technique rémunérée en fonction de la spécialité choisie. Par la suite, le matelot ou la matelote assure des fonctions d'opérateur ou d'opératrice sur le terrain, avant de se spécialiser ou d'évoluer.
Le matelot ou la matelote peut progresser, par la voie de la promotion interne. Après 2 à 6 ans d'expérience, les matelots devenus quartier-maîtres peuvent en effet être sélectionnés pour devenir officiers mariniers (sous-officiers de la marine nationale). 64 % des officiers mariniers sont d'anciens matelots. D'autre part, quel que soit son grade, il est possible de bénéficier d'une aide à la reconversion pour réintégrer la vie civile à la fin de son engagement.
]]>Les recrutements se font à partir du niveau de la classe de 3e jusqu'au bac pour intégrer l'École des matelots ou l'École des mousses. Certains diplômes sont intéressants : CAP cuisine ; CAP maritime, bacs professionnels aéronautique ; commercialisation et services en restauration ; maintenance nautique ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ; MC mécatronique navale.
]]>Les médecins spécialistes sont avant tout des praticiens de haut niveau. La neurochirurgie, par exemple, exige un tel degré de précision et de technique qu'il faut se former en permanence. En plus des compétences médicales et des aptitudes propres à leur spécialité, disponibilité, équilibre personnel et sens de l'observation sont de mise chez ces professionnels. Ainsi que la capacité à établir des relations de confiance avec les malades.
La ténacité et la patience sont des qualités que les praticiens ont déjà éprouvées au cours de leurs longues années d'études… Quelle que soit la spécialité exercée, une grande résistance physique et nerveuse est indispensable. Ces professionnels sont régulièrement confrontés à des situations délicates et compliquées ; ils sont parfois mis en cause : en témoignent le nombre croissant de procès intentés à des médecins. Autre impératif : savoir garder une distance professionnelle avec les patients, entre empathie et recul.
]]>Cette profession est riche en contacts : avec les patients (sauf pour les professionnels spécialisés dans l'analyse des prélèvements), mais aussi avec les confrères et les autres professionnels de santé. Ainsi, le pneumologue peut solliciter l'avis du radiologue, de l'anesthésiste-réanimateur, du chirurgien ou des infirmiers du bloc opératoire…
La moitié des spécialistes travaillent à l'hôpital ; ils dépendent alors d'un service lié à leur domaine de compétences. Avec de l'expérience, ils peuvent d'ailleurs diriger cette unité en devenant chef de service. L'autre moitié d'entre eux exercent en libéral ; très souvent, ceux-ci effectuent en parallèle des consultations en milieu hospitalier. Les gardes et les astreintes à domicile sont fréquentes dans certaines disciplines, comme chez les anesthésistes-réanimateurs.
Consultations qui s'enchaînent, journées à rallonge, travail le week-end, gardes… L'emploi du temps d'un médecin-spécialiste est souvent dense. Pleinement responsable des soins qu'ils dispense, ce praticien est soumis à l'Ordre des médecins, chargé de veiller au respect des règles de bonne conduite : c'est le code de déontologie.
]]>Anesthésie, dermatologie, pédiatrie, chirurgie (cardio-vasculaire, esthétique...), phlébologie, obstétrique, rhumatologie, psychiatrie... La liste des spécialités vers lesquelles peut se tourner le médecin est longue. Les activités du spécialiste varient selon les pathologies à traiter, les techniques à maîtriser (chirurgie, radiologie, prise en charge plus globale...), le public concerné (nouveau-nés, personnes âgées, femmes enceintes...) et le lieu d'exercice (hôpital public, clinique privée, cabinet en ville). C'est également valable pour son rythme de travail : certaines disciplines nécessitent d'effectuer de nombreuses gardes ; d'autres exigent de se tenir informé des progrès de la recherche... Parfois moins connu, le créneau des soins non curatifs : médecine du travail, médecine légale, expertise, laboratoires, etc. Dans ces domaines, les médecins-spécialistes ne soignent pas, ils rédigent des rapports, aiguillent vers leurs confrères...
Comme un médecin généraliste, le médecin spécialiste accompagne parfois ses malades sur la durée. Son rôle de prévention et de surveillance est important : dépistage de risque de cancer pour le gynécologue, suivi des vaccinations pour le pédiatre, contrôles réguliers de la vision pour l'ophtalmologue... A contrario, son intervention peut être ponctuelle, pour un examen, une urgence...
]]>
Les 2e et 3e années : enseignements des bases théoriques de la médecine (anatomie, biologie) et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, de niveau licence.
Les 4e , 5e et 6e années : acquisition d'une formation complète ; pratique hospitalière augmentée. En fin de 6e année, passage des ECN (épreuves classantes nationales) : les résultats et le rang de classement conditionnent le choix de la spécialité et/ou de la région où effectuer l'internat. A noter : dans le cadre de la réforme du 2ème cycle des études médicales, l'Epreuve classante nationale (ECN) devrait être prochainement supprimée.
L'internat : préparation d'un diplôme d'études spécialisées (DES) pendant 4 ou 6 ans. Le diplôme d'État de docteur en médecine, avec mention de la spécialité, est délivré après la soutenance d'une thèse.
Niveau bac + 10 et plus
DE (diplôme d'État) de docteur en médecine, avec mention de la spécialité.
]]>4081 euros brut par mois à l'hôpital. En libéral, les rémunérations sont très variables d'une spécialité à l'autre.
Actuellement, on compte près de 130 000 médecins spécialistes en exercice. Avec les départs à la retraite, l'absence de médecins dans certaines régions, le relèvement du nombre d'étudiants admis en médecine, les perspectives d'emploi sont favorables aux futurs diplômés. Surtout pour certaines disciplines qui connaissent une véritable pénurie : l'anesthésie-réanimation, la pédiatrie, la psychiatrie, la gynécologie-obstétrique et la chirurgie.
On note de grandes disparités d'emploi selon les régions. Ouvrir un cabinet dans le nord de la France est beaucoup plus facile qu'en Ile-de-France, en Alsace ou dans le Sud. Les petits hôpitaux de province sont moins attrayants que ceux des métropoles... mais ils embauchent.
L'installation d'un médecin libéral nécessite de lourds investissements, notamment dans certaines spécialités qui exigent l'acquisition de matériel onéreux (cardiologie, radiologie...). C'est pourquoi il est souvent préférable de s'associer pour partager les charges financières, tout en maintenant une seconde activité à l'hôpital. A l'hôpital, le médecin a le statut de praticien hospitalier et non pas fonctionnaire. La pratique de groupe au sein de maisons de santé de soins pluridisciplinaires se développe aussi.
]]>Par ailleurs, la disponibilité est de rigueur pour prêter une oreille attentive aux patients et établir le bon diagnostic.
Avec les départs à la retraite et l'absence de médecins dans certaines régions, les perspectives d'emploi sont favorables aux futures générations. Certaines disciplines souffrent d'une véritable pénurie : anesthésie, pédiatrie, psychiatrie, ophtalmologie, gynécologie et chirurgie. L'armée a aussi besoin de médecins spécialistes pour ses services de santé et ses hôpitaux militaires.
10 ans d'études médicales au minimum. La formation commence par une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités. La spécialisation se fait dans le cadre de 4 à 6 ans d'internat auquel les étudiants accèdent après les ECN (épreuves classantes nationales) en fin de 6e année et à l'issue duquel ils obtiennent le DES (diplôme d'études spécialisées).
]]>Les grosses structures ont besoin de professionnels à double compétence en sport et en gestion. Bien connaître le sport pratiqué dans son club ou son association est un atout pour répondre aux attentes des pratiquants et savoir manager ses équipes spécialisées. Des compétences en finance sont nécessaires pour bien gérer le budget. Il faut aussi assurer une veille juridique dans son domaine et être bien organisé.
Lorsque son club est subventionné, le ou la gestionnaire doit rendre compte aux donateurs, préparer des rapports sur sa gestion et communiquer sur ses activités. Il ou elle est aussi en contact avec les sportifs et leurs entraîneurs. Avoir le sens des relations humaines permet de construire un sens du collectif, nécessaire lors des compétitions sportives.
Comme toute fonction de direction, celle de gestionnaire du sport implique un investissement important. C'est vers le ou la gestionnaire du sport que se tournent les salariés ou les bénévoles d'un club en cas de décision à prendre. Le poste exige disponibilité, sens du management et leadership.
]]>Avec le statut d'agent ou agente de la fonction publique territoriale... le ou la gestionnaire du sport peut exercer dans le secteur public, le plus souvent en tant que conseiller territorial des activités physiques et sportives d'une grande ville. Il est aussi possible de travailler dans le secteur privé, comme salarié/e ou indépendant/e : directeur ou directrice d'un cercle nautique, d'un golf, etc. ou encore être à la tête d'une association sportive importante.
Pour réaliser les tâches administratives, entretenir les relations commerciales avec les clients ou les licenciés du club sportif, assurer la gestion du budget, le ou la gestionnaire du sport passe beaucoup de temps dans son bureau.Toutefois, il ou elle se déplace régulièrement dans les locaux pour superviser et organiser le travail du personnel et vérifier l'état des équipements. Il ou elle peut aussi assurer un rôle d'accueil du public et présenter les différentes prestations, en intérieur ou extérieur.
Le ou la gestionnaire du sport peut être amené/e à travailler parfois les week-ends, les jours fériés et durant les périodes de vacances.... en fonction du calendrier des manifestations sportives.
]]>Le ou la gestionnaire du sport est responsable du budget d'une structure sportive et applique les règles de la gestion et de la comptabilité, pour gérer les frais de fonctionnement. Responsable d'une salle multisports ou à la direction d'équipement sportif comme une piscine, c'est aussi à lui ou à elle de renouveler le matériel si besoin. Au sein d'une association sportive, il ou elle enregistre les nouveaux licenciés ; en club de sport privé, il ou elle gère la facturation des clients.
En plus des tâches de gestion, c'est à lui ou à elle d'organiser les grandes manifestations sportives et les déplacements de son club sportif. Le ou la gestionnaire du sport assume le rôle de chef du personnel auprès de son équipe (moniteurs, entraîneurs, profs de sport, saisonniers etc.), anime des réunions pour organiser l'activité et les plannings de chacun.
Il ou elle a aussi pour mission de mettre en place une stratégie, afin de développer l'activité. Pour une collectivité locale, comme dans une commune, il ou elle oriente la politique des sports de la municipalité en faveur de l'école, des quartiers etc. Le ou la gestionnaire du sport peut aussi être en charge de la communication, en particulier dans les petites structures sportives, et communique sur les réseaux sociaux etc.
]]>Niveau bac + 5
Master STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) spécialisé en management du sport
Diplôme d'école de commerce en management du sport
]]>1891 euros brut par mois pour un conseiller territorial des activités physiques et sportives.
Du football au judo, en passant par l'escalade et le canoë-kayak, toutes les disciplines ont besoin de personnels d'encadrement. S'il existe encore de nombreux bénévoles dans les clubs locaux, de nombreuses associations sportives, de structures dépendant de collectivités locales, d'entreprises de loisirs... ont besoin de recruter des gestionnaires du sport pour assurer la bonne exploitation de leur structure. En effet, les organisations publiques sont tributaires des subventions accordées par les villes, les départements, les régions qu'il faut savoir gérer et les organisations sportives privées doivent être rentables financièrement.
Selon la taille de la structure sportive, un débutant peut commencer par un poste d'adjoint, de cogérant ou bien accéder directement à un poste de direction. Le ou la responsable des installations sportives d'une agglomération peut progresser vers le métier de directeur ou directrice du service des sports ; il ou elle peut aussi profiter de son expérience pour créer sa propre entreprise de sports et de loisirs. À noter : les conseillers territoriaux des activités sportives sont recrutés sur concours (bac + 3).
]]>5 ans pour obtenir un master STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) spécialisé en management du sport ou un diplôme d'école de commerce en management du sport.
]]>Le taux de mobilité annuel est de 33 % au sein du ministère chargé des Affaires étrangères. C'est le taux le plus élevé de toute l'administration française. Un secrétaire des Affaires étrangères déménage tous les 4 ans. En fin de carrière, il a en moyenne passé les deux tiers de son temps à l'étranger. Ces nombreux changements lui demandent une grande disponibilité, mais aussi une ouverture d'esprit et de réelles capacités d'adaptation. Le secrétaire des Affaires étrangères parle, au minimum, deux langues étrangères.
Le secrétaire des Affaires étrangères doit parfois faire face à des situations difficiles comme un tremblement de terre, le crash d'un avion ou des troubles politiques. Il est alors responsable des ressortissants français dans le pays. Assurer la sécurité de ses compatriotes fait partie de ses missions premières. Pour gérer des situations de crise, il doit faire preuve dans l'action de sang-froid et de rigueur. En tant que représentant de la France, il peut aussi être la cible privilégiée de certaines attaques. Il prend en compte ses risques sécuritaires lors de ses déplacements.
]]>Le secrétaire des Affaires étrangères est cadre de catégorie A de la fonction publique. Il travaille dans un bureau, dans l'administration du ministère. Il a généralement des horaires fixes. Il appartient à une direction géographique ou bien exerce dans une direction fonctionnelle : Direction des affaires politiques et de sécurité, Direction des Français à l'étranger et des étrangers en France, Direction générale de l'administration. Les postes se situent principalement à Paris, ou à Nantes. Environ 40 % des diplomates travaillent en France.
Lorsqu'il est en poste dans un pays étranger, il travaille à l'ambassade ou au consulat de France. Il est intégré au sein d'une équipe de diplomates. Il exécute son travail d'analyse sous la direction de l'ambassadeur ou du consul, qui encadre une équipe de conseillers, d'attachés et de secrétaires d'ambassades. Il reste dans le même pays pendant environ 4 ans. Le réseau d'ambassades français est le deuxième au monde (163 ambassades et 92 consulats).
Au total, le secrétaire d'ambassade change d'affectation une douzaine de fois dans sa carrière. Cette mobilité a des conséquences en termes de conditions de vie : contraintes pour le conjoint et la famille, difficultés matérielles d'installation...
]]>Le secrétaire des Affaires étrangères assume des fonctions de rédacteur ou de gestionnaire dans une direction géographique du ministère chargé des Affaires étrangères à Paris. Il rédige des notes et des rapports sur la base des informations fournies par le personnel diplomatique en poste à l'étranger. Par exemple, un rédacteur de la direction Amérique du Sud peut traiter l'ensemble des données politiques, sociales, économiques de la Colombie, du Vénézuela et des autres pays de la région. Il existe plusieurs directions géographiques portant sur toutes les régions du monde.
À l'étranger, le secrétaire des Affaires étrangères assure l'analyse politique, économique et culturelle du pays. Il informe, au jour le jour, le président de la République et son gouvernement de l'évolution de la conjoncture internationale et de la situation du pays. Il consulte la presse locale, les télégrammes diplomatiques et la documentation pour étayer sa réflexion. Il rassemble les éléments trouvés sur place, contacte les autorités locales et réalise une synthèse qu'il soumet à son supérieur (ambassadeur, consul...).
Au sein d'un consulat, les diplomates ont un rôle plus technique d'administration auprès des Français résidant dans le pays (état civil, assistance...).
]]>Les concours de secrétaire des Affaires étrangères sont des concours de catégorie A . Il existe deux concours :
secrétaire des Affaires étrangères cadre d'orient ou secrétaire des Affaires étrangères cadre général : le concours externe est ouvert aux candidats titulaires d'une licence, d'un titre ou d'un diplôme classé de niveau II.
Ces concours demandent un niveau de culture générale élevé, une bonne connaissance des faits politiques, économiques internationaux et sociaux, ainsi qu'en droit et histoire. Il faut maîtriser parfaitement au moins deux langues étrangères et une langue orientale obligatoire pour le cadre d'orient. La première affectation à l'administration centrale dure 3 ans avant la nomination à l'étranger.
À la suite de leur réussite au concours, les lauréats sont fonctionnaires stagiaires et suivent une formation spécifique à l’Institut national du service public (INSP). Les élèves recrutés par la voie « Orient » suivent une formation organisée, pour partie, par le ministère des affaires étrangères.
]]>A partir du 1900 euros brut
Les concours pour accéder au poste de secrétaire des Affaires étrangères sont très difficiles. Le nombre de postes offerts chaque année est très faible.
Le Quai d'Orsay est le passage obligé avant d'obtenir un poste à l'international. Cette première affectation à l'administration centrale dure généralement 3 ans. Ensuite, les affectations sont notifiées 3 à 6 mois avant un départ à l'étranger, sur la base des v?ux émis. Trois grades ponctuent la progression de carrière : troisième, deuxième, puis premier secrétaire.
Les fonctions du secrétaire des Affaires étrangères varient selon la taille de l'ambassade dans laquelle il est affecté. Dans certains cas, notamment dans une petite ambassade, il est l'adjoint direct de l'ambassadeur et est appelé à assurer son intérim comme chargé d'affaires. Dans un consulat, il peut exercer les fonctions de consul adjoint, voire de consul général.
]]>Rédacteur ou gestionnaire dans une direction géographique, au ministère des Affaires étrangères, il rédige des notes et des rapports grâce aux informations fournies par le personnel diplomatique à l'étranger. Les postes se situent principalement à Paris, au Quai d'Orsay, ou bien à Nantes. Environ 40 % des diplomates travaillent en France.
À l'étranger, il assure l'analyse politique, économique et culturelle du pays où il est affecté. Au sein d'un consulat, il a un rôle plus technique d'administration auprès des Français résidant dans le pays (état civil, visas...).
Le secrétaire des Affaires étrangères est sous la direction de l'ambassadeur ou du consul, qui encadre une équipe de conseillers, d'attachés et de secrétaires. Il déménage tous les 4 ans. Ces nombreux changements lui demandent une grande disponibilité, mais aussi une ouverture d'esprit et de réelles capacités d'adaptation.
Sur concours de catégorie A, accessible à bac + 3, mais dans les faits, un bac + 5 est souvent nécessaire : diplôme d'IEP (institut d'études politiques), diplôme de certaines grandes écoles ou diplôme d'ingénieur. Il faut maîtriser parfaitement au moins 2 langues étrangères.
]]>Pour créer et gérer un SIG (système d'information géographique), il faut maîtriser l'analyse spatiale et statistique, ainsi que les règles de représentation cartographique. Il est important de posséder des bases solides en conception et en structuration de bases de données géographiques et, idéalement, en développement informatique ; et de connaître les techniques d'acquisition, d'intégration et de diffusion des données géographiques (cartes, GPS, images satellites...).
Les chefs de projets SIG sont à l'écoute des besoins des utilisateurs, auxquels ils fournissent les documents qui leur seront nécessaires. Ils reformulent la demande et ajustent leurs réponses en fonction des interlocuteurs. Forces de proposition, ils conçoivent et font évoluer un système d'information pour répondre à des besoins précis. Grâce à leurs qualités relationnelles, il obtiennent l'adhésion des utilisateurs.
Les responsables SIG encadrent généralement un ou plusieurs techniciens. L'aptitude au travail en équipe et à l'animation de projet est indispensable. Dans un grand groupe, il faut savoir communiquer et travailler en partenariat avec les ingénieurs consultants.
]]>La majorité des géomaticiens exerce dans le secteur public. Il possible d'exercer comme fonctionnaire ou contractuel, dans un service de d'État ou dans une collectivité territoriale, un parc naturel, ou dans des instituts publics comme l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) ou encore chez Météo-France.
Les géomaticiens peuvent aussi être salariés dans le secteur privé : au sein des groupes pétroliers, de génie civil et d'ingénierie, chez les gestionnaires de réseaux (eau, gaz, électricité, télécommunications), les assureurs, les cabinets de géomètres-experts et les bureaux d'études en géomatique. Certains géomaticiens choisissent de travailler comme indépendants et sont consultants pour différents types d'entreprises.
Ce métier est principalement sédentaire, la part du temps passé devant l'ordinateur étant conséquente. Cependant, le géomaticien ou la géomaticienne peut être amené à se déplacer. Lorsqu'il ou elle est responsable du projet de développement d'une solution SIG il lui faut, par exemple, rencontrer les futurs utilisateurs pour recueillir leurs besoins fonctionnels et les transmettre à l'équipe de développement.
]]>Le géomaticien ou la géomaticienne a en charge la constitution et l'exploitation de bases de données associant images aériennes et satellites, cartes, textes et statistiques. À partir de ces informations, qu'il lui faut recouper, superposer ou combiner de manière pertinente pour répondre à une demande, il ou elle produit des analyses spatiales, des cartes thématiques, des catalogues de données ou des synthèses qui sont de véritables outils d'aide à la décision.
Planifier les meilleurs itinéraires pour la collecte des déchets, identifier les risques d'inondation, implanter un nouveau centre commercial ou un parking : autant de questions qui peuvent être posées à ce ou cette spécialiste et à son SIG (système d'information géographique). Selon la problématique, il ou elle peut être amené à collecter de nouvelles données, avant de les intégrer au SIG et dans certains cas, aller sur le terrain.
Les SIG permettent de simuler et d'anticiper des évolutions urbaines, des risques naturels, des programmes d'exploitation minière... Les activités peuvent varier selon le poste mais comportent l'acquisition, la production et la gestion de l'information géographique.
]]>Niveau Bac + 2
BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique
Titre géomètre-géomaticien de l'ENSG
Niveau bac + 3
Licence professionnelle cartographie, topographie et systèmes d'information géographique ; métiers de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme
Niveau bac + 5
Master géomatique ; géographie ; géographie, aménagement, environnement et développement
Diplôme d'ingénieur de l'école polytechnique universitaire de Lille spécialité géomatique et génie urbain ; diplôme d'ingénieur de l'ENSG (École nationale des sciences géographiques)
]]>A partir de 2080 euros brut par mois.
Les géomaticiens dotés de compétences complémentaires en aménagement, urbanisme, environnement, risques naturels... sont recherchés, dans les collectivités territoriales, dans le secteur de l'énergie, chez les assureurs etc. La cartographie en ligne (webmapping) utilisant des outils comme webSIG (système d'information géographique) est aussi un secteur porteur.
Les collectivités territoriales recrutent des débutants sur concours ou comme personnels contractuels. Il existe aussi des postes à Météo-France, à l'ONF (Office national des forêts), au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou à l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière). Les grands groupes comme AXA, Capgemini, la SNCF, Total, Thales, Veolia ou encore General Electric font également de la place aux jeunes diplômés.
Les géomaticiens peuvent se spécialiser dans un secteur donné (informatique, environnement, aménagement, transports, énergie, spatial, défense, santé, assurances, géomarketing etc.) ou bien passer de la collecte de données et leur intégration sur bases de données (niveau technicien supérieur) à la gestion de projet ou à la conception. Les chefs de projets conçoivent et gèrent le SIG, et veillent à sa cohérence avec les bases de données associées.
]]>2 ans pour préparer un BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique ou un titre de géomètre-géomaticien, éventuellement suivi d'une licence professionnelle (en 1 an) cartographie, topographie et système d'information géographique ; métiers de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme...
5 ans pour obtenir un master en géomatique ; géographie, aménagement, environnement et développement ou un diplôme d'ingénieur de l'École nationale des sciences géographiques, notamment.
]]>Les compétences de l'ingénieur ou de l'ingénieure de la police technique et scientifique (PTS) sont celles d'un expert ou d'une experte qui participe aussi à la veille technologique et à la mise au point de nouvelles méthodes d'analyse.
La fonction d'ingénieur de la PTS comporte une dimension administrative et un rôle de coordination et de management. À ce titre, il lui faut gérer des équipes de techniciens de laboratoire, en termes de répartition du travail et d'organisation du fonctionnement de la section (gestion des congés, des astreintes, etc.).
Lors du concours, les connaissances des candidats en droit pénal et procédure pénale liées à l'activité de police technique et scientifique sont passées en revue. Ce ou cette scientifique de formation ne doit pas faire l'impasse sur les connaissances juridiques ! Par ailleurs, le champ d'action des ingénieurs de la PTS ne se limite pas toujours à la France. Ils interviennent parfois dans des actions de coopération internationale, dans le cadre d'Interpol. La maîtrise de l'anglais sera donc un plus pour ce chef ou cette cheffe d'équipe.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure de la police technique et scientifique (PTS) est un cadre de catégorie A de la fonction publique d'État.
Les déplacements sur les lieux du délit étant plutôt rares, il ou elle travaille essentiellement dans l'un des 5 laboratoires de police scientifique (à Paris, Lyon, Marseille, Lille ou Toulouse), dans le laboratoire de toxicologie de la préfecture de police, au service de l'identité judiciaire, ou dans un service de l'informatique et des traces technologiques. Il peut être amené à tenir des permanences ou à faire des astreintes.
En tant qu'ingénieur ou ingénieure, il ou elle encadre une équipe de techniciens et d'agents de la police scientifique. Ayant la responsabilité de chef ou d'adjoint au chef de section (biologie, physique-chimie, etc.), il ou elle est appelé/e à diriger les laboratoires ou les services. Animer des formations et faire de la recherche en criminalistique, qui consiste à collecter et à analyser des indices sous toutes leurs formes pour identifier le ou les auteurs d'une infraction, sont autant d'activités possibles.
]]>Les experts chargés d'analyser les indices laissés par les criminels sont un peu différents de ceux que l'on voit dans les séries télé. À leur tête, l'ingénieur ou l'ingénieure de la police technique et scientifique (PTS) fait réaliser l'examen des objets que les enquêteurs lui transmettent. Spécialiste, par exemple, en traitement des empreintes digitales, il ou elle choisit le procédé physico-chimique approprié pour révéler une identité.
L'ingénieur ou l'ingénieure de la PTS peut être affecté dans l'une des sections des laboratoires de la police scientifique. En balistique, son équipe étudie les armes, les munitions, les trajectoires des balles. En biologie, elle analyse le sang, le sperme, les cheveux (en étudiant leur ADN). En physique-chimie, elle se penche sur les peintures, les résidus de tirs, de terre... D'autres équipes travaillent sur les logiciels d'identité judiciaire qui servent à identifier les auteurs d'infractions.
Son but est d'identifier les auteurs d'infractions de toutes sortes. Ses missions concernent aussi bien le terrorisme et le crime organisé que la délinquance. La police scientifique est au service de la police nationale, mais aussi de la gendarmerie, des magistrats du Parquet ou de l'instruction.
]]>Niveau bac + 5
Master en informatique, biologie, chimie, électronique, réseaux et télécommunication, physique...
]]>3300 euros brut par mois.
Ces dernières années ont vu éclore une nouvelle forme de délinquance : la cybercriminalité. Le développement d'Internet a créé de nouvelles formes d'escroqueries. Dernière-née des services, la section de l'informatique et des traces technologiques comprend le traitement du signal audio, de l'image et l'expertise informatique. Le policier ou la policière high-tech ayant des compétences en matière de lutte contre les fraudes aux télécoms ou au commerce électronique, contre les contrefaçons de logiciels et d'infractions à la cryptologie a, hélas, du pain sur la planche !
Avec l'expérience l'ingénieur ou l'ingénieure de la police technique et scientifique (PTS) accède au grade d'ingénieur principal, puis à celui d'ingénieur en chef. À terme, un ingénieur ou une ingénieure en chef de la PTS peut devenir chef ou cheffe de service ou diriger un laboratoire.
]]>5 ans pour préparer un master en informatique, biologie, chimie, électronique, réseaux et télécommunication, physique... et se présenter au concours de recrutement (comportant 14 spécialités : balistique ; biologie ; chimie analytique ; documents-écritures manuscrites ; électronique ; hygiène et sécurité ; identité judiciaire ; informatique ; phonétique ; physique ; qualité ; télécommunications ; toxicologie ; traitement du signal).Une fois reçus, les lauréats suivent une formation rémunérée.
]]>En cas de panne, l'affûteur intervient rapidement et efficacement, pour empêcher l'interruption totale de la chaîne de production. Son attention est en permanence sollicitée. Concentration, précision et sang-froid sont donc des qualités essentielles pour l'exercice de cette profession.
En plus des connaissances propres à sa technique, l'affûteur doit connaître les différents types de bois travaillés car ils ne réagissent pas de la même façon à la coupe. Il maîtrise également les différents types de coupes et tous les outils utilisés dans la scierie. Il est curieux des nouvelles techniques et se forme lorsqu'une nouvelle machine arrive.
Avec l'expérience, ce technicien développe ses compétences et approfondit sa connaissance du fonctionnement des machines, ce qui lui permet de devenir progressivement totalement autonome. Capable d'évaluer les réparations à réaliser sur une machine et la durée de son intervention, il occupe un poste important au sein d'une scierie. Plusieurs contre-indications médicales limitent l'accès au métier : une déficience auditive, le diabète et l'asthme.
]]>À l'écart de l'atelier général de coupe et de production, l'affûteur dispose en général de son propre atelier. Dans les grandes structures, il se consacre uniquement à sa tâche d'affûteur. Si le parc de machines est important, il peut travailler en équipe, avec chacun sa spécialité : scies circulaires, couteaux, etc.
Les lames doivent être affûtées plusieurs fois par jour. Selon le cas, le travail sur une lame peut prendre de 20 à 60 minutes. Dans une scierie importante, si l'affûteur peut voir passer 20 à 30 scies circulaires dans la journée, son travail est rarement répétitif car il utilise différents outils, différents types de lames et met en oeuvre différentes réparations, etc.
L'atelier de l'affûteur est situé généralement à quelques mètres des machines, qui génèrent un haut niveau sonore. Aussi a-t-il à sa disposition un équipement adapté : casque antibruit, bouchons d'oreille, lunettes de protection, gants anticoupure et chaussures de sécurité. Le respect de la sécurité étant une priorité pour lui et ses coéquipiers.
]]>Scies circulaires, à ruban, alternatives, couteaux pour broyeurs, rabots... l'affûteur entretient et répare toutes les lames de l'atelier. Pour cela, il prend en compte les caractéristiques des bois à scier. Les lames sont préparées différemment en fonction du type de bois et de sa dureté ; les profils de denture varient selon que l'on débite des résineux ou des feuillus. C'est un travail minutieux. Les lames doivent être réaffûtées régulièrement à quelques heures d'intervalle.
L'affûteur commence par regarder la lame pour repérer une éventuelle bosse ou une dent abîmée. Il réalise ensuite diverses opérations : le planage (martelage de la lame), le tensionnage (pour rendre rigide une lame), le dressage (pour maintenir le dos d'une lame droit), l'avoyage (l'inclinaison de la denture) et l'affûtage.
L'affûteur traque les signes de faiblesse des outils de coupe, de plus en plus automatisés, optimise le réglage des machines et intervient avant que les lames ne s'abîment. Il utilise différentes machines comme l'affûteuse circulaire sous arrosage d'huile pour empêcher la lame de chauffer. En plus de ses compétences en mécanique, l'affûteur doit savoir utiliser l'outil informatique qui asservit les machines.
]]>CAP mécanicien conducteur des scieries et des industries mécaniques du bois, option B mécanicien affûteur de sciage, tranchage, déroulage
]]>À partir du Smic.
Compte tenu du faible nombre de candidats pour un poste et du faible nombre de jeunes se formant à ce métier, le salaire est souvent supérieur au Smic.
Aujourd'hui, les scieries françaises profitent du regain d'intérêt pour le bois, notamment dans la construction. Cependant, le nombre de jeunes s'engageant dans les formations de la filière bois reste peu élevé. Résultat : les jeunes diplômés n'ont aucun mal à trouver un emploi, principalement dans les régions forestières (Landes, Franche-Comté, Vosges, Pyrénées), où se situe la majorité des scieries.
Dans une grande scierie, un affûteur expérimenté pourra diriger l'équipe d'entretien. Après quelques années, il peut évoluer vers un poste de chef d'atelier, par exemple. Il peut aussi prendre la direction d'un atelier d'affûtage indépendant, avec son propre circuit de ramassage des lames auprès de clients utilisant des outils tranchants. Par exemple, dans la mécanique, l'imprimerie, etc.
]]>À l'écart dans son atelier, il travaille toutefois dans une atmosphère bruyante et poussiéreuse : casque antibruit, bouchons d'oreille, lunettes de protection, gants anticoupure et chaussures de sécurité sont obligatoires. Le rôle clé de l'affûteur fait de lui un ouvrier qualifié très recherché, qui trouve rapidement un emploi.
2ans pour préparer le CAP mécanicien conducteur des scieries et des industries mécaniques du bois, option B mécanicien affûteur de sciage, tranchage, déroulage.
]]>Outre ses compétences en micro-informatique, bureautique, bases de données... ce professionnel doit avoir une bonne connaissance de l'entreprise (dans ou pour laquelle il travaille) et de son secteur d'activité, afin d'élaborer et d'orienter la stratégie d'informatisation qui sera la plus adaptée et la moins coûteuse.
L'un de ses atouts : son aptitude à résoudre, rapidement, un problème et à intervenir à tout moment. De même, il reste attentif aux évolutions technologiques du secteur informatique, et des attentes des utilisateurs, en étant capable d'anticiper et de fixer des priorités. Commercial, il sait également négocier auprès des fournisseurs.
Pour comprendre les difficultés de ses interlocuteurs, le gestionnaire de parc micro-informatique doit se mettre à leur l'écoute. Sans oublier un bon sens de la pédagogie lorsqu'il s'agit d'organiser des stages de formation, par exemple. Dans les entreprises importantes, des qualités d'encadrement sont demandées pour diriger son équipe.
]]>Ce gestionnaire peut exercer au sein du service informatique d'une entreprise, d'un centre de recherche ou d'une administration. Employé par une ESN (société de services numériques), il effectue des missions ponctuelles de gestion ou de maintenance, directement chez les clients, qui peuvent durer parfois jusqu'à plusieurs semaines.
Selon la taille de son service, il encadre une équipe plus ou moins importante de techniciens, voire d'ingénieurs. Dans une grande entreprise, il dépend du responsable d'exploitation, du responsable du service informatique et, à un plus haut degré, du directeur informatique. En outre, il n'hésite pas à solliciter l'expertise des ingénieurs systèmes et réseaux pour traiter les problématiques ardues qui se présentent à lui.
En interne, il sert de trait d'union entre les utilisateurs et sa hiérarchie, notamment en faisant remonter les besoins et les problèmes exprimés par les premiers. Vers l'extérieur, il gère les relations techniques et commerciales de son entreprise avec les fournisseurs de solutions informatiques.
]]>Le gestionnaire de parc informatique est responsable de l'inventaire du matériel informatique disponible. Gardant un oeil sur le budget, il centralise l'achat de nouveaux équipements : micro-ordinateurs, imprimantes, logiciels... Il tient compte de leur compatibilité avec les installations en place. À réception du matériel, il en assure l'installation et le maintien.
Il paramètre et met à jour les logiciels spécialisés (de gestion comptable, de gestion des congés pour les salariés...). Il identifie les besoins à venir et assure une veille constante sur les nouvelles versions matérielles, logicielles et systèmes. Pour une circulation fluide et sûre entre les ordinateurs, il est en charge de la sauvegarde des données et de la sécurité du réseau.
Son objectif premier : aider les utilisateurs à gérer leur poste informatique et leur offrir les meilleurs outils pour accroître leur efficacité. Pour cela, son aide est disponible en permanence. Cela peut se concrétiser par une assistance technique dont il a la direction (avec notamment une permanence téléphonique, la hotline), une aide personnalisée en cas de difficultés, des plans de formation...
]]>Niveau bac + 5
Master mentions informatique, télécoms et réseaux...
Diplôme d'ingénieur
]]>Entre 2415 euros brut par mois.
Sans lui, petites et grandes entreprises ne pourraient pas fonctionner ! Ce sont les administrations ou les entreprises utilisatrices de l'industrie et des services (assurances, banques, mutuelles, sociétés de transports...) qui embauchent le plus. Les ESN (sociétés de services du numérique) constituent aussi un débouché non négligeable.
Ce poste correspond rarement à un premier emploi. Ce n'est qu'après une certaine expérience que le gestionnaire de parc micro-informatique deviendra responsable d'un parc informatique plus important, responsable de la gestion des achats informatiques... Bien que spécialisé dans la micro-informatique, il peut également assurer des fonctions d'ingénieur système ou réseau. Intégrer le domaine de la formation ou s'orienter vers un poste de responsable support hotline constituent d'autres évolutions possibles.
]]>Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur en informatique, systèmes et réseaux, logiciels et réseaux, réseaux et télécommunications, maintenance...
]]>Au-delà de l'apprentissage de la conduite, le moniteur doit faire passer un certain nombre de messages, comme les règles de sécurité et le respect des autres usagers de la route (piétons, cyclistes). Tout en incitant ses élèves à conduire de façon économe pour préserver l'environnement.
Des qualités relationnelles, de diplomatie, de maîtrise de soi et de patience, ainsi qu'une grande capacité d'adaptation sont indispensables.
Difficultés d'élocution, problèmes circulatoires, maladies de la colonne vertébrale sont autant de contre-indications à l'exercice de cette activité, qui requiert une très bonne résistance physique.
Le moniteur d'auto-école doit faire preuve d'ouverture d'esprit, et être doté d'un bon équilibre psychique car il est en contact avec des publics divers, pouvant avoir des réactions imprévues (stress, agressivité...).
Dans le cadre de son travail quotidien ou quand il participe à la mise en place d'actions de prévention routière (en collaboration avec la gendarmerie), le moniteur doit fait preuve de pédagogie. Si, le plus souvent, ses interlocuteurs sont des adolescents et jeunes adultes, il peut aussi animer des séances d'éducation à la route dans les écoles ou des stages auprès de seniors volontaires.
]]>La plus grande partie du travail de cet enseignant se passe sur la route. Le reste du temps, l'enseignement théorique du code a lieu dans les locaux de l'auto-école. Les situations de conduite diffèrent d'un jour à l'autre : les élèves et les circuits empruntés ne sont pas les mêmes, ce qui permet d'éviter la routine.
Le travail de moniteur englobe aussi certaines tâches administratives (accueil des élèves, enregistrement des inscriptions en préfecture, gestion des plannings, des places d'examen...).
Ce métier n'est pas sans contraintes : il faut s'adapter aux disponibilités des élèves. Les cours se déroulent tout au long de la journée. Le moniteur travaille de 9 à 10 heures par jour, et souvent le samedi.
Enseigner à des débutants nécessite une attention de chaque instant. Dans les grandes agglomérations, le moniteur subit un stress important, dû aux embouteillages et aux comportements à risques des autres conducteurs, voire de ses élèves. L'environnement, généralement bruyant, est propice à une grande tension nerveuse.
]]>Motos, poids lourds, voitures de tourisme... Le moniteur d'auto-école enseigne la conduite et le code de la route à tout futur conducteur. Il reçoit l'élève à l'auto-école et lui propose la formule d'apprentissage la mieux adaptée à sa situation (leçons individuelles, conduite accompagnée, conduite supervisée, stages intensifs...). Il s'occupe de l'inscription aux examens (code et conduite) en fonction du nombre de places disponibles et du niveau acquis.
L'enseignement du code de la route se déroule en séances collectives. Les candidats répondent de façon interactive aux questions portant sur les scènes qui leur sont projetées. Le moniteur d'auto-école corrige oralement les réponses à la fin de la projection. C'est lui qui propose les candidats qu'il juge prêts à l'examen national du code.
Le moniteur programme aussi des cours de conduite individuelle. Au côté du jeune conducteur, il dispose de doubles pédales pour intervenir si besoin. Chaque leçon permet d'évaluer la progression de l'élève. Le moniteur joue un rôle éducatif en sensibilisant le futur conducteur aux comportements à risques, en l'incitant à la prudence et au civisme.
]]>Le BAFM (brevet d'aptitude à la formation de moniteur) est une évolution de carrière possible pour former d'autres futurs moniteurs d'auto-école.
Niveau bac
BEPECASER mentions "deux roues" et "groupe lourd" (brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière) : mentions encore actuelles malgré l'apparition du titre professionnel pour une durée de 3 ans (2017,2018 et 2019). L'organisation de ces mentions est maintenue afin de permettre aux titulaires du BEPECASER "tronc commun" d'accéder à ces mentions.
Niveau bac + 2
Titre professionnel d'enseignant(e) de la conduite et de la sécurité routière (ECSR)
]]>Smic
On compte environ 150 000 bureaux d'auto-école et centres de perfectionnement de la conduite et plus d'une centaine d'associations spécialisées dans le domaine. On dénombre 420 000 salariés dont les emplois se situent principalement dans les grandes et moyennes agglomérations. La diversification des tâches (animation de stages, formation dans les écoles) permet à la profession de maintenir son niveau d'activité.
Le plus souvent, le moniteur est dans un premier temps salarié. Au bout de 3 ans, il peut s'installer à son compte en tant qu'exploitant d'auto-école. Il peut aussi se spécialiser (permis moto, permis poids lourds). Et, après plusieurs années d'expérience, devenir inspecteur du permis de conduire ou animateur de formation auprès de conducteurs responsables d'infractions ou de salariés d'entreprises.
La profession se caractérise par une rotation de personnels importante : les moniteurs n'exercent pas la même fonction longtemps. En moyenne, après 5 ans, ils visent une promotion dans la même branche ou envisagent une reconversion. Avec l'essor de la conduite accompagnée dès 16 ans, le besoin de moniteurs est important.
]]>Assis à côté de l'apprenti conducteur, au volant d'une voiture à doubles pédales, le moniteur d'auto-école est toujours prêt à intervenir. Il doit également déployer ses talents de pédagogue pour l'enseignement du code de la route.
Le moniteur peut s'installer à son compte comme professionnel libéral. Il achète alors un local pour accueillir les clients. Ses journées sont longues : la première leçon peut commencer dès 6 h du matin et la dernière, se terminer à 22 h ! Les conditions d'exercice sont pénibles dans les grandes villes : embouteillages et impatience des autres conducteurs.
Titre professionnel d'ECSR (enseignant de la conduite et de la sécurité routière). Il faut ensuite obtenir une autorisation d'enseigner, délivrée par le préfet.
]]>Impossible d'exercer ce métier sans motivation. Il faut posséder une sensibilité culinaire et avoir envie de partager son savoir-faire avec ses apprentis... et ses clients. Pour fabriquer un pain de qualité, le boulanger doit être habile de ses mains et rigoureux, respectueux des recettes et des temps de pétrissage, de fermentation et de cuisson du pain. Consciencieux et efficace, il doit aussi avoir une bonne résistance physique : les journées sont longues et il faut supporter la chaleur comme la farine en suspension ! L'hygiène est sa priorité.
Le boulanger doit être capable de passer du fournil à la boutique pour la vente. Pédagogue avec ses apprentis ou employés, il est aussi créatif et à l'écoute de ses clients pour adapter son offre avec des pains originaux notamment. Il suit également les saisons en adaptant ses produits. Pas question d'oublier la bûche pour Noël ou la galette des rois en début d'année !
S'il est à son compte, le boulanger est aussi un chef d'entreprise. Cet artisan doit alors maîtriser l'informatique, les techniques de gestion et de comptabilité, avoir des notions en communication. Il doit également gérer efficacement une équipe.
]]>Pétrin mécanique, chambre de fermentation électronique, four à commandes numériques... Grâce à ces équipements sophistiqués, les horaires du boulangers sont désormais moins lourds et ses tâches moins pénibles. Le rythme de travail reste cependant très contraignant. Le boulanger débute ses journées vers 4 h du matin. Et s'il est patron de sa boulangerie, sa journée s'achève tard le soir, après la fermeture du magasin. Souvent, il travaille aussi les week-ends et les jours fériés.
Dans les boulangeries artisanales de quartier, lieu traditionnel d'exercice, le boulanger est le plus souvent seul au fournil ou secondé par un apprenti. Dans une boulangerie industrielle, il travaille au sein d'une équipe postée ou tournante, sous la responsabilité d'un chef de fabrication. Dernier lieu d'activité possible : les boulangeries intégrées des hypermarchés. Le travail y est plus limité, car les pains arrivent précuits, et les horaires sont plus légers.
]]>Après avoir sélectionné les matières premières (farine, levure, sel, beurre, sucre, oeufs, chocolat...), le boulanger prépare les différentes pâtes (pour les pains, les viennoiseries) et les pétrit dans un pétrin mécanique ou à la main. Après cette étape, les pâtes sont placées dans une chambre de fermentation pour qu'elles lèvent (gonflent) et sont ensuite façonnées en pâtons (petits morceaux de pâtes qui vont être travaillés en pains, baguettes, flûtes et boules...), avant de passer au four.
Suivant l'importance de la clientèle, les événements (fête du pain, fêtes de Noël, de Pâques, du nouvel an...), le boulanger assure 3 à 10 fournées par jour. Outre les différentes variétés de pain et les indispensables viennoiseries (croissants, pains au chocolat ou au raisins, chaussons aux pommes...), certains proposent aussi des pâtisseries et des produits dits "traiteur" : tartes salées, pizzas, croque-monsieur, paninis voire même petites salades composées.
S'il est son propre patron, le boulanger s'occupe aussi du suivi des ventes, des commandes auprès des fournisseurs, de l'encadrement du personnel chargé de la vente et de la fabrication... Aux heures d'affluence, il seconde ses vendeurs au magasin. Dans une entreprise de boulangerie industrielle, le boulanger utilise des techniques de congélation du pain cru ou précuit. Il règle alors les outils de production (pétrin, four) et contrôle le processus de fabrication.
]]>Après la 3e
CAP boulanger
MC boulangerie spécialisée
MC pâtisserie boulangère
Niveau bac
Bac professionnel boulanger-pâtissier
BP boulanger
]]>À partir du Smic .
La boulangerie souffre d'une crise du recrutement. Avec 35 000 établissements (environ une boulangerie pour 1 800 habitants), plus de 100 000 salariés et quelques 22 000 apprentis, le secteur a du mal à trouver une main d'oeuvre qualifiée. Pourtant, les offres d'emploi sont permanentes, notamment avec le départ à la retraite des anciens. La boulangerie industrielle et les grandes surfaces qui fabriquent elles-mêmes leur pain ont également besoin d'ouvriers qualifiés, de l'opérateur sur chaîne au chef de laboratoire.
Un ouvrier boulanger expérimenté peut s'installer à son compte. Dans un hypermarché, il peut accéder aux fonctions de chef d'équipe ou de responsable de la fabrication. D'autres évolutions sont possibles avec de l'expérience : formateur, boulanger d'essai (pour tester les farines dans un moulin, par exemple) ou technico-commercial (chez un fabricant de matériel de boulangerie). Dernière piste : s'expatrier ! Le pain français jouit d'une excellente image de marque dans de nombreux pays : États-Unis, Amérique du Sud, Japon...
]]>2 ans pour préparer le CAP boulanger (le plus souvent en apprentissage), suivi éventuellement d'une MC (en 1 an) boulangerie spécialisée ou pâtisserie boulangère ou du BP boulanger (2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel boulanger-pâtissier
]]>La cuisine est une affaire de passion ! Gourmet et gourmand, le cuisinier aime créer et préparer des plats pour le plaisir de les partager. Ouvert, curieux, il fait preuve de créativité pour innover sans cesse afin de faire évoluer la carte du restaurant et coller aux goûts de la clientèle. Artiste autant qu'artisan, il veille à la présentation des plats et élabore des recettes aussi bonnes que belles.
Pour faire face aux conditions de travail éprouvantes de son métier, le cuisinier doit être en bonne condition physique. Il gère le stress et fait preuve d'ordre et de méthode pour ne pas se laisser déborder. Vif, rapide et efficace, il a le souci constant de la propreté et de l'hygiène.
S'il est chef d'équipe, ce professionnel doit aussi faire preuve d'autorité et de bienveillance pour maintenir une bonne ambiance en cuisine. Autonome, bon gestionnaire et pédagogue, il forme régulièrement des apprentis avec lesquels il partage son savoir-faire. La transmission fait partie intégrante du travail d'un chef.
]]>Le cuisinier travaille debout, dans la chaleur des fourneaux, tôt le matin pour réceptionner les produits et préparer le service du midi et parfois également tard le soir pour nourrir les derniers clients et nettoyer la cuisine. Il a parfois une longue pause au milieu de la journée. Il doit gérer le stress lié aux "coups de feu" lorsque les commandes arrivent en rafale et que de nombreux plats doivent être servis en même temps en salle.
Restaurants de chaîne hôtelière, traditionnels, gastronomiques ou de collectivité, à thème (de grillades, de poissons, végétarien, pizzerias, crêperies, food truck, etc.) : le cuisinier a l'embarras du choix pour exercer ses talents. Mais partout, il doit respecter des règles strictes d'hygiène et de sécurité et porter une tenue adéquate (charlotte ou toque, veste et chaussures antidérapantes, etc.). Il travaille parfois dans un espace très réduit.
Selon le cas, le cuisinier travaille seul ou en équipe. Plus l'établissement est grand, plus le travail en cuisine est hiérarchisé : commis, premier commis, demi-chef de partie, chef de partie, second, chef. Dans un petit restaurant, en revanche, le chef est souvent seul avec son commis. Il doit alors se montrer très polyvalent.
]]>Le chef cuisinier choisit les produits en fonction des recettes qu'il souhaite réaliser et vérifie leur qualité lorsque la commande arrive. Il élabore le menu, les recettes et les fiches techniques qui serviront à son équipe lors de la préparation des plats. Selon son lieu d'exercice, il crée tout à partir de produits bruts ou se contente d'assembler les plats avec des surgelés, du sous-vide, des fonds de sauce, etc. qu'il aura préparés à l'avance ou achetés déjà préparés.
Dans les grands restaurants, le chef dirige et accompagne l'ensemble des personnels en cuisine. Il est assisté d'un second et d'un ou plusieurs chefs de partie pour les poissons, les viandes, etc. Il organise leurs tâches et veille au respect des normes d'hygiène et de sécurité. Il dresse les plats et les envoie en salle après avoir vérifié chaque assiette. Dans un petit établissement, il travaille souvent seul, parfois avec l'aide d'un commis ou d'un apprenti qu'il supervise et forme.
Le cuisinier a l'oeil sur tout : les cuissons en cours, le dressage des assiettes, les stocks, mais aussi sur le travail de ses équipiers. Il est responsable de la qualité des plats servis et donc de la renommée de son établissement. Rien ne doit échapper à sa vigilance !
]]>Après la 3e
CAP cuisine
MC art de la cuisine allégée ; cuisinier en desserts de restaurant
Niveau bac
Bac professionnel cuisine
Bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR)
BP arts de la cuisine
Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration option B : management d'unité de production culinaire
]]>À partir du Smic (variable en fonction de l'établissement et l'expérience).
Métier passion, l'art culinaire rebute parfois par son rythme de travail, intense et décalé. Résultat, le métier de cuisinier est le 3e à recruter le plus en France avec 40 000 postes à pourvoir chaque année, de l'apprenti au chef, en passant par le commis et le chef de partie. 25 % des emplois sont à pourvoir dans les collectivités : cantines scolaires, restaurants d'entreprises ou d'hôpitaux, etc.
Le cuisinier peut occuper des postes saisonniers, été comme hiver, dans des lieux touristiques. Il peut aussi tenter sa chance à l'étranger : États-Unis, Grande-Bretagne, Australie... Partout dans le monde, on raffole de la gastronomie française ! Il devra alors avoir une première expérience significative et parler au moins l'anglais.
En cuisine, c'est l'expérience qui fait progresser. Un titulaire de CAP ne gagnera ses galons de chef cuisinier qu'au terme de plusieurs années d'activité professionnelle qui commencent généralement au stade de commis. Un chef cuisinier peut devenir directeur de la restauration ou gérant d'un restaurant de collectivité, s'installer à son compte ou travailler dans l'agro-alimentaire.
]]>2 ans pour préparer le CAP cuisine, éventuellement complété par une MC cuisinier en desserts de restaurant ou art de la cuisine allégée (1 an) ou, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par le BP arts de la cuisine (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel cuisine ou le bac technologique STHR.
2 ans pour obtenir le BTS management en hôtellerie restauration option management d'unité de production culinaire.
]]>Prévenant le moindre problème, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau intervient rapidement. Rigueur et réactivité sont donc de mise.
Ses connaissances en chimie et en biologie lui permettent d'analyser l'eau. Ses compétences en mécanique, électromécanique et automatisme lui servent à diagnostiquer les pannes et à assurer la maintenance. De bonnes bases en physique l'aident à utiliser l'instrumentation de mesures... Ce professionnel ou cette professionnelle du traitement de l'eau doit posséder une large culture technique pour avoir l'oeil sur tout.
Si observation et organisation sont ses maîtres-mots, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau doit également faire preuve d'autonomie et avoir le sens des responsabilités car il est possible d'être l'unique personne en poste, comme c'est souvent le cas dans une station d'épuration d'eau.
]]>Selon la taille de l'entreprise, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau travaille seul/e ou au sein d'une petite équipe composée notamment d'opérateurs. Si la polyvalence est de règle dans une entreprise de taille moyenne, il faudra être plus spécialisé dans une grande structure.
Il n'est pas rare que le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau soit d'astreinte, le soir ou le week-end, pour assurer la continuité du service. Une eau contaminée, à la source ou au moment du rejet, pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur la production ou sur l'environnement !
Proche de la production et des laboratoires d'analyses, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau peut exercer au niveau de la station d'épuration de l'usine, au sein des ateliers de production ou en laboratoire, en fonction du périmètre de son poste ou de la phase de travail dans laquelle il ou elle se situe. Le travail est varié et loin d'être monotone.
]]>Si l'eau est un élément essentiel et indispensable à la fabrication du papier à chacun des stades de sa production (support et cohésion des fibres de cellulose, transport d'énergie sous forme de vapeur, refroidissement, nettoyage, lubrification, etc.), sa consommation est gérée de manière drastique, tout comme son recyclage avant réutilisation ou rejet vers l'extérieur. C'est au technicien ou à la technicienne d'exploitation de l'eau que revient la tâche de veiller au bon déroulement de tout ce cycle.
Sur le terrain, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau effectue des prélèvements qu'il ou elle peut analyser au laboratoire ou confier régulièrement à un laboratoire indépendant afin de s'assurer de la qualité de l'eau. Derrière ses écrans de contrôle, cette personne vérifie également la consommation quotidienne de l'usine pour éviter les dérapages, dose les produits chimiques pour purifier l'eau après son utilisation, etc.
Une eau de mauvaise qualité à l'entrée ou à la sortie et c'est l'arrêt de l'usine pur et simple ! Pour éviter ce genre de problème, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau réagit très vite et s'assure en permanence du fonctionnement optimal de ses équipements.
]]>Niveau bac + 2
BTS métiers de l'eau
BTSA gestion et maîtrise de l'eau
Niveau bac + 3
BUT génie biologique, parcours sciences de l'environnement et écotechnologies
Licence professionnelle liée au traitement de l'eau (génie des procédés pour l'environnement parcours génie de l'assainissement et des systèmes de traitement des eaux ; métiers de la protection et de la gestion de l'environnement parcours production, dépollution et gestion durable des eaux)
]]>À partir de 1885 euros brut par mois. Le salaire varie fortement en fonction du type d'entreprise et du lieu d'exercice.
Après quelques années d'expérience, le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau peut, selon le cas, évoluer vers l'encadrement d'une équipe, s'orienter vers une autre partie du processus de fabrication du papier, ou continuer sa carrière en bureau d'études, par exemple.
La maîtrise et la gestion de l'eau sont des enjeux forts des industries des papiers-cartons. Depuis le début des années 1980, elles ont réduit de 80 % leurs rejets dans l'eau et la grande partie des eaux utilisées est recyclée. Les contrôles sont stricts, la réglementation environnementale est accrue et en constante évolution. Cela donne de bonnes perspectives d'embauche aux chargés du traitement de l'eau, maillons indispensables de l'usine de fabrication du papier.
Chaque usine a ses propres procédés en matière de gestion de l'eau et chaque machine à papier est spécifique. Les manières de minimiser la consommation d'eau, par exemple, sont variées, les nouveaux matériels sont de plus en plus performants. Le technicien ou la technicienne d'exploitation de l'eau doit sans cesse s'adapter aux nouvelles techniques, contraintes et réglementations pour rester au top.
]]>2 ans pour préparer un BTS métiers de l'eau, un BTSA gestion et maîtrise de l'eau ou 3 ans pour un BUT génie biologique éventuellement complétés (en 1 an) par une licence professionnelle liée au traitement de l'eau (génie des procédés pour l'environnement, génie de l'assainissement et des systèmes de traitement des eaux...).
]]>Considéré comme le coeur de la mécanique, le secteur de l'automobile compte de nombreux passionnés. Moteur, carrosserie, tableau de bord... autant de parties de la voiture que l'ingénieur cherche à révolutionner. Pour cela, il doit être un technicien capable d'appréhender des systèmes complexes, car toutes les fonctions de l'automobile interagissent entre elles.
Respect de l'environnement, matières nouvelles... les chantiers innovants ne manquent pas dans ce domaine. L'ingénieur doit parvenir à inventer ce qui n'existe pas encore ou optimiser ce qui existe, mais en respectant un certain nombre de contraintes d'usage et de réglementations.
Qui dit véhicule de transport dit également sécurité et un certain nombre de contraintes et de spécifications que l'ingénieur doit respecter tout au long de son travail. Un projet peut durer plusieurs années, et parfois même ne jamais voir le jour. Persévérance et adaptabilité sont nécessaires pour ce métier.Ce professionnel doit également être rigoureux et respecter les standards et les délais qu'on lui impose. Travaillant en équipe, il doit être un bon communicant, mais aussi posséder des qualités de management pour coordonner ses équipes et ses recherches, et savoir adapter son discours à différents interlocuteurs.
]]>L'ingénieur en construction automobile travaille en équipe autour d'un projet. Par conséquent, il a de nombreux interlocuteurs. À chaque étape, le projet doit être validé ou bien retourne en développement. Il doit donc superviser et vérifier tout le processus, depuis la conception jusqu'aux derniers tests, ou au moins la phase dont il est responsable. Il alterne entre conception technique, gestion de la chaîne de fabrication et respect des impératifs de sécurité, de confort ou d'optimisation énergétique.En fonction de sa spécialisation, il travaillera davantage en bureau d'études ou en atelier, pour organiser la production, par exemple. Dans tous les cas, il veille au respect des procédures de fabrication et des règles de sécurité.
Le travail de conception se fait beaucoup sur ordinateur, grâce notamment aux logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur). L'outil informatique lui permet également de réaliser des simulations, dans les phases de tests, par exemple, ou de rédiger les cahiers des charges et les études. Mais il peut également être amené à tester ses innovations sur des prototypes dans les conditions réelles puisque, en général, un ingénieur en construction automobile suit un projet de A à Z.
]]>L'ingénieur en construction automobile a pour objectif l'optimisation des véhicules actuels et le développement de ceux de demain. Voitures moins polluantes, nouveaux matériaux, systèmes d'assistance à la conduite... les chantiers innovants sont nombreux. Il doit aussi prendre en compte l'évolution du marché et des attentes des utilisateurs.
L'ingénieur travaille sur un ou plusieurs projets à la fois, depuis la conception jusqu'aux différentes phases de tests. Au départ, le fabricant lui adresse une demande à partir de laquelle il rédige un cahier des charges précis. Puis, vient la partie de développement, où il conçoit un nouveau système, par exemple. Pour cela, il effectue des calculs et des essais sur ordinateur afin de définir les caractéristiques des pièces à fabriquer en fonction des contraintes auxquelles elles seront soumises, puis des tests sur prototype. De nombreux ajustements se font au fur et à mesure, en relation avec les différents départements (carrosserie, moteur, électronique...), car tout est lié.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur (ESTACA, ISAT) ou master en mécanique ou électronique...
]]>De 2667 euros à 2917 euros brut par mois.
En pleine révolution écologique et technique, le secteur de l'automobile, qui, par ailleurs, fait face à une crise importante en France, n'a d'autre choix que d'innover. C'est une bonne nouvelle pour les ingénieurs qui sont d'autant plus appréciés pour leurs capacités à concevoir les produits de l'avenir.
Les emplois se trouvent chez les constructeurs automobiles bien sûr, mais aussi chez les équipementiers et les sociétés d'ingénierie qui gravitent autour. L'ingénieur aura des tâches plus larges et sera plus polyvalent dans les PME (petites et moyennes entreprises) que dans un grand groupe où le travail est davantage découpé.Cependant, de nombreuses entreprises recherchent aussi des ingénieurs en construction automobile dans le marketing, la recherche et développement, le contrôle qualité ou le commercial.
L'ingénieur en construction automobile peut exercer dans de nombreux domaines : qualité, essais, validation, recherche et développement, sécurité, électronique embarquée, etc. Il peut se spécialiser dans un domaine et viser la direction d'un département. Au fur et à mesure de sa carrière lui seront confiés des projets de plus en plus importants, sur lesquels il aura de plus en plus de responsabilités.
]]>Pour ce métier, un diplôme d'ingénieur généraliste (avec option automobile) ou un diplôme d'école spécialisée en automobile, comme (Estaca ou Isat) reste la voie d'entrée principale. Les spécialistes en automatique, électronique, informatique, matériaux, mécanique ont également leurs chances. Le stage est souvent le meilleur moyen d'intégrer le secteur.
Bac + 5: diplôme d'ingénieur ou master en mécanique ou électronique.
]]>Le diagnostiqueur immobilier doit connaître la nature des matériaux et des isolants pour identifier n'importe quelle anomalie. Le moindre oubli pourrait porter préjudice au propriétaire, qui serait alors en droit de se retourner contre lui. Des aides financières sont accordées ou non par le gouvernement, selon la note obtenue après le DPE (diagnostic de performance énergétique), si bien que des vendeurs malintentionnés peuvent chercher à influencer le diagnostiqueur. Les mots d'ordre de la profession sont donc indépendance et impartialité.
Le diagnostiqueur est amené à faire le tour des appartements et des maisons, et entre ainsi dans l'intimité des gens. Il doit faire preuve de tact et expliquer son travail à ses clients.
Pas de clientèle, pas d'activité. Le diagnostiqueur immobilier, pour travailler, doit se faire connaître auprès des agences immobilières, des notaires et des particuliers. Il démarche régulièrement par téléphone de futurs clients. À partir des annonces immobilières, il appelle directement des vendeurs pour leur proposer ses services. Des qualités de commercial sont donc indispensables à la réussite de son activité.
]]>Chef d'entreprise ou salarié d'un cabinet privé, le diagnostiqueur immobilier est en contact avec de nombreux interlocuteurs : particuliers, agents immobiliers, notaires, huissiers... Il alterne les déplacements sur le terrain avec le travail de bureau. Pas de planning défini, il travaille selon les demandes des clients et doit être très réactif. Ce métier demande une bonne condition physique, le diagnostiqueur pouvant, par exemple, se retrouver sur une échelle à 4 m de hauteur.
Le diagnostiqueur peut éventuellement travailler dans des conditions hostiles et être en contact avec des matériaux ou des gaz dangereux. Lors de la déconstruction d'un bâtiment, il porte combinaison, masque, gants, lunettes pour prélever des échantillons d'amiante en toute sécurité. Un diagnostiqueur immobilier qui va en rendez-vous se reconnaît facilement : il est encombré de sacoches et de mallettes. Il emporte avec lui de nombreux outils spécifiques. Il utilise, par exemple, un analyseur à fluorescence X à source radioactive, qui permet de détecter toute trace de plomb sous les différentes couches de peinture. Il dispose également de logiciels spécifiques qui l'aident à élaborer son rapport.
]]>L'activité principale d'un diagnostiqueur immobilier consiste à réaliser les différents contrôles rendus obligatoires par la loi. Ces diagnostics varient en fonction du type de bien concerné et de sa date de construction. Le diagnostiqueur est amené à détecter la présence d'amiante, à veiller à la mise aux normes de l'électricité et du gaz, à déterminer la superficie de l'appartement ou encore à réaliser un diagnostic de performance énergétique.
Après sa visite, le diagnostiqueur rédige un rapport de visite très précis et détaillé avec photos à l'appui, éventuellement. Ce dossier, indispensable, est présenté au notaire lors d'un achat ou lors de la signature d'un bail, pour informer le propriétaire sur l'état général de l'habitation. Le diagnostiqueur doit sans cesse être vigilant sur les nouvelles réglementations en cours, et réalise donc régulièrement une veille juridique et technique.
Dans son rapport, le diagnostiqueur fournit au futur propriétaire des recommandations concernant son installation et les risques de pollution environnementale. Les travaux préconisés ne sont pas obligatoires, mais sont des indications utiles à l'acheteur s'il veut améliorer son habitation.
]]>Niveau bac + 2
BTS bâtiment ; management économique de la construction, professions immobilières ; conseil et commercialisation de solutions techniques
Niveau bac + 3
BUT génie civil-construction durable ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques
Licence professionnelle métiers du BTP
]]>À partir du Smic
Le métier de diagnostiqueur immobilier est récent. Son apparition est liée à une réglementation accrue en matière de sécurité et d'hygiène de l'habitat. Ce métier est de plus en plus contrôlé et réglementé. Aujourd'hui, tout professionnel, pour pouvoir exercer, doit être certifié : il doit passer des examens théoriques et pratiques pour chaque type de diagnostic qu'il fait, et obtenir le certificat qui valide ses compétences en la matière. C'est en quelque sorte son permis de travail.
Après quelques années d'expérience, un diagnostiqueur peut créer sa propre entreprise. Cette création doit être mûrement réfléchie, car elle nécessite de lourds investissements : achat de matériels, formations, certifications. Ce milieu est très concurrentiel. Certains diagnostiqueurs développent d'autres activités comme l'expertise judiciaire et le conseil auprès des assurés, pour se distinguer de leurs concurrents.
]]>2 ans pour préparer le BTS professions immobilières ; bâtiment (ou conseil et commercialisation de solutions techniques) ; 3 ans pour les BUT génie civil-construction durable ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; ou une licence professionnelle métiers du BTP. En plus de cela, il est obligatoire de suivre une formation payante certifiée par le Cofrac (Comité français d'accréditation) pour pouvoir exercer.
]]>Les soins sont parfois douloureux et la peur de la roulette bien présente. Au chirurgien-dentiste d'user de psychologie pour écouter ses patients, les rassurer et exécuter les soins sans stress. Quand un enfant est récalcitrant, il prend le temps de bien lui expliquer en quoi consistent l'anesthésie ou les soins. Parfois, ce sont les parents qui sont les plus inquiets...
Ce métier très technique requiert douceur et habileté manuelle : soigner une dent en regardant un miroir dans une bouche exige des gestes précis. La dextérité, la minutie, le sang-froid sont indispensables pour garantir la sécurité des interventions. La position de travail (les bras tendus, parfois debout ou assis), l'effort de concentration et de vision sont des exigences supplémentaires.
Un chirurgien-dentiste possède des compétences médicales pointues. À côté de la « fraise » qu'il manie au quotidien, de nouveaux équipements de plus en plus sophistiqués (imagerie, soins au laser...) l'amènent à actualiser en permanence ses connaissances. Nombreux sont ceux qui se forment en cours d'activité, en pédodontie (soins aux enfants), en prothèses, en odontologie conservatrice...
]]>Abcès gingival, dent cariée, les problèmes de dent peuvent vite dégénérer... Et certains patients sont à risques (problème cardiaque, par exemple). Intervenant tantôt dans l'urgence, tantôt dans la durée, le chirurgien-dentiste est pleinement responsable des soins qu'il dispense. L'inscription à l'Ordre national des chirurgiens-dentistes est obligatoire pour exercer.
Si les horaires sont réguliers dans un centre de santé dentaire par exemple, ils sont beaucoup plus tendus dans un cabinet. Avec des consultations tardives et qui s'étendent très souvent du lundi au samedi. Ouvrir un cabinet coûte cher. Aussi, certains doivent-ils faire une « course à l'acte » pour amortir le coût du matériel. Si le cabinet leur appartient, il leur faut également assumer les tâches de gestion.
Fondée sur le partage des frais, la mise en commun des moyens (locaux, équipements, secrétariat) et l'échange des services (gardes, congés...), l'association séduit un nombre croissant de praticiens. Par ailleurs, certains se regroupent au sein de maisons de santé pluridisciplinaires, afin d'être moins isolés dans leur pratique. En centre de santé dentaire, le dentiste bénéficie de l'appui médical de confrères : chirurgien-dentiste, orthodontiste, radiologue, orthophoniste...
]]>Son domaine d'intervention ? Les dents, les gencives et les mâchoires. Avant de manier la roulette, il pose son diagnostic, effectue des radiographies si nécessaire. Puis il réalise les soins, au besoin prescrit des médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires...). Il choisit et adapte un appareillage (une couronne, un bridge...), qu'il fera réaliser par le prothésiste dentaire. Auparavant, il prend des empreintes ou effectue des moulages de la dentition de ses patients pour une adéquation parfaite des prothèses. S'il est spécialisé en orthodontie, il se consacre à l'implantation des dents et à l'articulation des mâchoires.
Chirurgien de formation, le dentiste peut mener des interventions chirurgicales, sous anesthésie, directement dans son cabinet ou à l'hôpital. Par exemple, il extrait des dents de sagesse, réalise une greffe de gencive lorsque les dents se déchaussent, implante des pivots dans l'os de la mâchoire. Son intervention doit restaurer l'efficacité de la mastication, mais elle a aussi des visées esthétiques.
Autre pan de son travail : donner des conseils en matière d'hygiène bucco-dentaire ou d'alimentation, effectuer des visites de contrôle (dépistage, bilans...) ou un détartrage destiné à diminuer les risques de problèmes dentaires.
]]>En 2e et 3e années précliniques : acquisition des connaissances fondamentales nécessaires aux soins des dents (physique, physiologie, anatomie dentaire, biomatériaux et chirurgie buccale). En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences odontologiques, niveau licence.
En 4e et 5e années cliniques : le programme s'étend à la santé publique et à l'anesthésiologie. Premiers soins en conditions réelles.
Le 3e cycle : au terme de la 5e année, les étudiants choisissent entre un cycle court (1 an), orienté vers l'insertion professionnelle, ou un cycle long, qui conduit, moyennant concours, à l'internat qualifiant. Celui-ci permet de se spécialiser en orthodontie, médecine bucco-dentaire (en 3 ans) ou en chirurgie orale (en 4 ans). La soutenance d'une thèse est obligatoire pour obtenir le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire.
Niveau bac + 6 et plus
DE chirurgie dentaire
]]>Variable
Aujourd'hui, on recense un peu plus de 40 000 chirurgiens-dentistes. Avec la prochaine vague de départs à la retraite, la conjoncture est favorable à l'installation des jeunes diplômés, surtout dans le Nord et les campagnes. Dans certaines régions (Ile-de-France, Provence...) déjà bien pourvues en praticiens, il est plus difficile de percer.
90 % des chirurgiens-dentistes exercent à titre libéral en cabinet privé, soit exclusivement, soit parallèlement à une activité salariée. On trouve néanmoins 10 % d'entre eux dans les hôpitaux, les centres de soins (dispensaires, centres mutualistes...) et le service de santé des armées. Un salariat plébiscité par les jeunes diplômés car l'installation nécessite un important investissement financier.
Le chirurgien-dentiste peut se spécialiser après une formation complémentaire en orthodontie, en chirurgie orale (pose d'implants, extraction, dépistage du cancer...), en médecine bucco-dentaire (soins, prothèses...). Il peut encore devenir enseignant-chercheur en hôpital ou passer un concours de cadre de la fonction publique hospitalière. Plus rares sont ceux qui travaillent à la conception de produits ou de matériel dentaire en laboratoire industriel.
]]>Chirurgien de formation, le dentiste réalise certaines opérations qui nécessitent une anesthésie, comme l'extraction de dents de sagesse ou la pose de pivots implantés dans l'os de la mâchoire. La prévention et le conseil en hygiène bucco-dentaire font aussi partie de son quotidien.
Ce métier demande de la dextérité, de la minutie, des gestes sûrs effectués avec sang-froid et une grande capacité relationnelle. Le chirurgien-dentiste exerce son métier le plus souvent en cabinet libéral.
6 ans d'études médicales pour préparer le DE de docteur en chirurgie dentaire.
]]>Le régleur doit avant tout faire preuve de rigueur et de soin, car il n'est pas permis de se tromper dans les réglages ou de laisser passer des anomalies. D'autant plus que ce technicien manipule un outillage qui coûte cher. Pour monter et démonter les moules, il doit aussi savoir lire des plans et des dessins industriels. Amené à travailler seul, de machine en machine, ou en binôme, il doit faire preuve d'autonomie et avoir le sens des responsabilités.
Le régleur dispose aussi de compétences techniques particulières : l'utilisation de logiciels de GPAO (gestion de production assistée par ordinateur) est nécessaire. Par ailleurs, le régleur doit être un bricoleur rapide et efficace, doté d'un sens de l'initiative solide et d'une bonne résistance au stress, car on fait souvent appel à lui pour limiter les retards en cas de problème. Enfin, surtout lorsqu'il exerce des responsabilités de chef d'équipe, il doit avoir le sens de l'organisation et de la communication.
]]>Le régleur peut assister à la fabrication d'un produit industriel de A à Z. Il doit alors veiller sur de nombreux îlots (on appelle ainsi des unités de production composées d'une équipe autonome et de ses machines de production) et sur un parc de machines dites périphériques. Quand il s'occupe, en plus, des machines de production (les presses), des robots (qui acheminent les pièces), des trieuses (qui les séparent), des machines (qui les assemblent), il devient un véritable chef d'équipe.
Concernant les horaires, le régleur doit être disponible, car la production industrielle en continu impose son rythme aux équipes. Qu'il travaille en 3 × 8 heures, le matin, l'après-midi, de nuit ou le week-end, le régleur collabore avec les conducteurs de machine (appelés aussi opérateurs) et les responsables d'îlot. Il est également soumis à des périodes d'astreinte, au cours desquelles on peut lui demander, en cas de problème, de venir à l'usine à n'importe quel moment.
]]>En fonction du produit à fabriquer, le régleur choisit la technologie qui lui correspond. Pour cela, il monte ou démonte les outillages et les moules adéquats sur chaque machine. Plusieurs fois par jour, le régleur peut être amené à arrêter des machines pour en modifier les outillages, puis à les remettre en fonctionnement. Dans ces cas-là, il travaille souvent avec un collègue, car un moule en acier ne se déplace pas facilement.
Avant d'enclencher la production, le régleur effectue les réglages suivant des paramètres spécifiques. Puis il lance la fabrication d'une série de pièces pour test. Si le résultat est satisfaisant, la production en série démarre. Il doit aussi prévenir les problèmes en effectuant des contrôles fréquents et, en cas de panne, intervenir rapidement pour que la production s'arrête le moins longtemps possible.
Suivant la taille de l'entreprise, le régleur peut aussi jouer un rôle d'intermédiaire entre la direction et les opérateurs. Il transmet alors les informations et les consignes, veille au respect des consignes de sécurité dans l'atelier, etc.
]]>Bac proplastiques et composites.
BTS europlastics et composites
]]>À partir du Smic.
La plasturgie française se place au 2e rang européen derrière l'Allemagne et au 7e rang mondial. Elle fabrique des pièces techniques (36 %), des feuilles et des plaques (17 %), des emballages (17 %), des pièces pour le bâtiment et la construction (20 %), selon l'Observatoire de la plasturgie. Ses produits sont très demandés dans les secteurs de l'automobile et de l'industrie électrique et électronique, dans le secteur médical, le sport, les loisirs, l'ameublement... 3 800 entreprises, dont la majorité sont des PMI (petites et moyennes industries), sont concentrées principalement en Rhône-Alpes, en Ile-de-France et dans les Pays de la Loire.
Un régleur trouve assez facilement du travail dans la plasturgie. Certaines entreprises se plaignent même de ne pas trouver de personnes qualifiées pour pourvoir leurs postes, en particulier ceux de nuit ou de week-end. Les projets de recrutement sont toujours en hausse, malgré la crise. Quel que soit le niveau auquel il intègre une entreprise, le régleur peut devenir, avec quelques années d'expérience, responsable d'îlot ou chef d'équipe.
]]>Concernant les horaires, il doit être disponible : il travaille en 3 × 8 heures, le matin, l'après-midi, de nuit ou le week-end. Il est également soumis à des périodes d'astreinte. Un régleur trouve assez facilement du travail dans le domaine de la plasturgie. Les recrutements se font essentiellement avec un bac pro.
Bac pro plastiques et composites ; fonderie.
BTS europlastics et composites
]]>Les pharmaciens hospitaliers travaillent en interaction avec d’autres professionnels de santé (médecins, biologistes, infirmiers… hospitaliers ou libéraux). Ils doivent faire preuve de rigueur et de précision scientifiques dans la réalisation de leurs missions.
En tant que scientifiques et spécialistes des médicaments et des dispositifs médicaux stériles, les pharmaciens hospitaliers sont responsables des actes pharmaceutiques qu’ils accomplissent et doivent régulièrement mettre à jour leurs compétences via des formations ou en participant à des congrès scientifiques.
Les pharmaciens hospitaliers interviennent dans des domaines divers, allant des médicaments aux dispositifs médicaux stériles. Ils associent la gestion, la préparation et la dispensation des médicaments à des actions de pharmacie clinique. Par exemple, ils réalisent des actions de « conciliation médicamenteuse » qui consistent à analyser le traitement pris par un patient hospitalisé pour en fournir ensuite un « bilan de médication » aux médecins, bilan qui confirme le traitement ou en propose des modifications.
]]>Le pharmacien hospitalier ou la pharmacienne hospitalière travaille au sein d’une PUI (pharmacie à usage intérieur) rattachée à un établissement de santé, un établissement médicosocial ou un service d’incendie et de secours. Il assure ses missions de pharmacie clinique, avec l’équipe de soins dans les services de soins.
Les horaires de travail sont réguliers et correspondent aux horaires de fonctionnement de la PUI. Dans certains établissements, les pharmaciens hospitaliers peuvent participer à la permanence pharmaceutique, en assurant des gardes et des astreintes.
Les pharmaciens hospitaliers exercent au sein d’une équipe pharmaceutique ou seuls, selon les cas. Ils encadrent d’autres catégories de professionnels : pharmaciens, étudiants en pharmacie, préparateurs en pharmacie hospitalière, infirmiers, magasiniers, techniciens et secrétaires.
]]>Le pharmacien hospitalier ou la pharmacienne hospitalière gère l'approvisionnement et le stockage des produits de santé, délivre les médicaments et les dispositifs médicaux stériles, dont les implantables (stimulateurs cardiaques ou cérébraux, pompes à insuline, prothèses de hanche, implants mammaires, etc.).
Il ou elle assure la sécurisation du circuit des produits de santé, analyse les prescriptions, conseille et informe les autres professionnels de santé sur les produits de santé, et participe aux essais cliniques et à la recherche pharmaco-thérapeutique. Il ou elle participe à l’innovation scientifique à travers la recherche clinique et la gestion des MTI (médicaments de thérapie innovante).
Dans le cadre de ses activités, le pharmacien hospitalier ou la pharmacienne hospitalière prépare certains médicaments (anti-cancéreux, radiopharmaceutiques, de thérapie innovante ou pour les besoins de la recherche clinique) sous forme de préparations magistrales (pour un seul patient) ou de préparations hospitalières (préparées à l’avance). Il ou elle est également responsable de la préparation de dispositifs médicaux stériles. Par exemple, il ou elle assure la stérilisation des instruments qui seront utilisés dans les blocs opératoires. Toutes ces activités de la pharmacie sont dites « à risque » et nécessitent des compétences spécifiques.
Le pharmacien hospitalier ou la pharmacienne hospitalière exerce un métier scientifique au contact des patients. Il ou elle participe activement à la prise en charge thérapeutique de ces derniers, par ses activités de pharmacie clinique, notamment en participant à la définition des traitements, en adaptant et en renouvelant les ordonnances, en prescrivant et en administrant les vaccins pour les personnes hospitalisées.
Les pharmaciens hospitaliers participent à la formation et à la montée en compétence des étudiants, des internes et des docteurs juniors en pharmacie hospitalière. Ils peuvent également participer à des actions de formation initiale.
]]>Niveau bac + 9
DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie
DES (diplôme d'études spécialisées) en pharmacie hospitalière
]]>4500 euros brut par mois (1er échelon de la grille des praticiens hospitaliers) + prime d’exercice public exclusif (1000 euros brut par mois). Dans le privé, le salaire est négociable et dépend des grilles des conventions collectives.
11 % des pharmaciens sont des pharmaciens hospitaliers. En raison de l’évolution du métier, les besoins en recrutement sont importants dans le secteur et les jeunes diplômés trouvent facilement un emploi à la sortie de leurs études.
Les pharmaciens hospitaliers peuvent se spécialiser dans un domaine particulier : radiopharmacie, hygiène hospitalière, gestion des dispositifs médicaux stériles, recherche clinique, pharmacotechnie, MTI (médicaments de thérapie innovante), pharmacie clinique.
Les emplois se situent dans de grandes ou de petites structures, du secteur public comme privé : CHU (centres hospitaliers universitaires), centres hospitaliers, cliniques, établissements spécialisés (médicosociaux, de lutte contre le cancer, en santé mentale, en réadaptation fonctionnelle, etc.). Au sein d’un service d’incendie et de secours, les pharmaciens hospitaliers prennent en charge les patients dans le cadre du dispositif préhospitalier. Il est possible de passer du public vers le privé et du privé vers le public, d’une petite structure vers une plus grande et inversement, et de changer de spécialisation.
]]>Le pharmacien hospitalier ou la pharmacienne hospitalière participe activement à la prise en charge thérapeutique des patients (définition des traitements, adaptation et renouvellement des prescriptions, vaccination des patients pris en charge au sein de l’hôpital…). Il ou elle gère l'approvisionnement et le stockage des produits de santé, délivre les médicaments et les dispositifs médicaux stériles, dont les implantables (stimulateurs cardiaques ou cérébraux, pompes à insuline, prothèses de hanche, implants mammaires, etc.). Il ou elle assure la sécurisation du circuit des produits de santé, analyse les prescriptions, conseille et informe les autres professionnels de santé sur les produits de santé, et participe aux essais cliniques et à la recherche pharmaco-thérapeutique. Il ou elle participe à l’innovation scientifique à travers la recherche clinique et la gestion des MTI (médicaments de thérapie innovante). Les emplois se situent dans les CHU (centres hospitaliers universitaires), les centres hospitaliers, les cliniques, les établissements spécialisés (médico-sociaux, de lutte contre le cancer, en santé mentale, en réadaptation fonctionnelle, etc.).
9 ans pour obtenir le DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie et le DES (diplôme d'études spécialisées) en pharmacie hospitalière.
]]>L'ingénieur du BTP (bâtiment et travaux publics) a le sens du contact et des talents de négociateur pour travailler en accord avec tous, du service des études au chef de chantier. Il est utile de posséder certaines compétences commerciales et de l'inventivité. Il doit se rendre sur le chantier si nécessaire : c'est à la fois un spécialiste d'études et d'action.
Rien ne doit lui échapper : les données géographiques d'un site, mais aussi économiques, sociales... Il doit posséder une capacité à anticiper et à analyser les chantiers. Il se tient informé sur la législation en vigueur. Un de ses principaux objectifs : aménager les sites tout en protégeant les populations et les infrastructures existantes des catastrophes naturelles. Il lui faut se montrer très vigilant lorsqu'il supervise, par exemple, la construction d'un barrage.
Il a des compétences techniques (connaissance des matériaux, du matériel etc.), des capacités d'analyse et le sens de l'organisation. Il fait preuve d'une grande rigueur scientifique et est capable d'avoir une vision globale sur un projet. Son travail nécessite parfois l'utilisation de logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur), pour effectuer des simulations. Il est aussi utile de maîtriser l'anglais sur les chantiers à l'étranger.
]]>Quelle que soit sa fonction, l'ingénieur BTP (bâtiment et travaux publics) travaille en équipe. Avec ses collègues de différents services, mais aussi avec des intervenants extérieurs : architectes, clients (particuliers, communes, État...), sous-traitants, fournisseurs, professionnels des bureaux de contrôle... Son métier lui permet de travailler en bureau en phase d'études, mais aussi d'être présent aux côtés des équipes de travaux durant la phase de construction.
Les domaines dans lesquels l'ingénieur du BTP peut intervenir sont d'une grande variété, tout comme les chantiers qu'il visite. Son activité s'exerce au sein de bureaux d'études, de cabinets d'architecture, d'entreprises du BTP, etc. Pour évoluer les cadres des grandes entreprises du BTP sont amenés à changer de région. De plus, l'industrie du BTP réalisant une bonne part de son chiffre d'affaires à l'étranger, les ingénieurs travaillent aux quatre coins de la planète.
L'ingénieur territorial est rattaché aux collectivités territoriales et aux établissements publics. Il réalise et encadre les travaux demandés par une collectivité territoriale, gère le service technique d'une ville, exerce sa profession selon sa spécialité (aménagement rural ou urbain, architecture, environnement, informatique, urbanisme, etc.).
]]>L'ingénieur d'études ou de projet BTP (bâtiment et travaux publics) est en charge des études liées à la construction d'un ouvrage réalisé par une entreprise. Son intervention détermine les procédés techniques à utiliser, ainsi que les conditions de réalisation d'un chantier. Pour cela, il procède à diverses simulations lors de la phase de conception. L'ingénieur structures est chargé de mettre au point le squelette du bâtiment et d'assurer la stabilité de l'ouvrage en fonction de critères comme le terrain ou les matériaux utilisés. Il réalise des études de conception multiples comme le calcul de structures ou le dimensionnement (pour le béton armé, le bois, l'acier, etc.).
L'ingénieur études de prix est chargé de concevoir et de chiffrer les projets de construction pour permettre à son entreprise de répondre aux appels d'offres. Il définit les moyens nécessaires, qu'il s'agisse des ressources humaines ou du matériel. L'ingénieur méthodes crée les conditions optimales d'exécution du travail. Il met en place le planning des travaux (moyens techniques nécessaires, matériel prévu, nombre de personnes sollicitées...) et choisit le matériel et les procédures. Sur les grands chantiers, les conducteurs de travaux exercent sous la houlette d'ingénieurs travaux responsables des opérations.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie civil ; génie énergétique du bâtiment ; économie de la construction...
Master en génie civil ; énergétique, thermique ; ingénierie du bâtiment et développement durable, économie de la construction...
]]>À partir de 3150 euros brut par mois.
En raison d'une bonne conjoncture liée aux grands projets à venir (Grand Paris, Jeux olympiques de 2024), les ingénieurs sont très recherchés. Les entreprises de construction, les bureaux de contrôle et les cabinets d'ingénierie n'ont pas cessé leurs recrutements. Les entreprises continuent d'intégrer régulièrement des ingénieurs. Au-delà des ingénieurs travaux classiques, les entreprises recherchent des spécialistes dans des domaines d'expertise comme le développement durable, les études de structures ou les études de prix.
Les grands groupes sont les premiers à recruter des ingénieurs en BTP (bâtiment et travaux publics). Les PME (petites et moyennes entreprises), les bureaux d'études indépendants et les administrations (directions départementales des territoires, par exemple) en recherchent également.
Les entreprises proposent des salaires attractifs auxquels elles adjoignent souvent des primes et des avantages en nature (voitures de fonction, téléphones portables etc.). Plus de la moitié d'entre elles ont même mis en place un système d'épargne salariale (intéressement, participation, plan d'épargne).
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master, avec une spécialisation en génie civil et construction.
]]>L'enseignant-chercheur doit posséder une grande rigueur et une motivation intellectuelle à toute épreuve. Le sens de la pédagogie est indispensable pour rendre accessibles des connaissances pointues auxquelles il a pu contribuer.
Par ailleurs, il possède le goût de la communication et celui des contacts humains. En effet, il est en relation constante avec différents publics : étudiants, partenaires scientifiques, entreprises publiques et privées, etc. La maîtrise de l'anglais est indispensable pour prendre connaissance des travaux des autres chercheurs et communiquer lors de colloques ou débats au niveau international.
]]>L'enseignant-chercheur exerce dans une UFR (unité de formation et de recherche) au sein d'une université, d'un IUT (institut universitaire de technologie), d'une ESPÉ (école supérieure du professorat et de l'éducation), d'une ENS (école normale supérieure), d'une école d'ingénieurs, etc. Il partage son temps entre l'enseignement et la recherche, entre les amphis, les salles de TD (travaux dirigés) ou de TP (travaux pratiques), le terrain et les laboratoires. Il peut aussi être affecté dans un ministère, une collectivité territoriale, un organisme de recherche... Et également à l'étranger, grâce aux programmes de coopération. Pour ce type de poste, il a le titre d'enseignant détaché.
L'enseignant-chercheur assure un service annuel de 1 607 heures de travail. La part consacrée à l'enseignement se répartit entre 128 heures pour les cours magistraux et 192 heures pour les TD ou les TP. Son service peut être modulé en fonction de ses activités : davantage de recherche, moins d'enseignement, plus de temps consacré à l'insertion des diplômés ou à la valorisation des résultats, etc. Les chercheurs sont très investis dans leur activité, et leurs journées débordent très souvent du cadre légal. L'enseignant-chercheur est évalué tous les 4 ans sur ses activités pédagogiques et de recherche.
]]>Architecture, biologie ou sciences politiques... l'enseignant-chercheur est passionné par un sujet qu'il souhaite développer en se consacrant à la recherche fondamentale ou appliquée. À partir d'un travail en bibliothèque ou en laboratoire, et d'une réflexion personnelle, il participe à l'enrichissement de sa discipline dans le cadre d'objectifs définis au niveau national ou régional. Dans les filières professionnalisées, il participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel.
Le chercheur participe à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences et des colloques. À partir de ses lectures et de ses recherches, il s'interroge, émet des hypothèses, conduit des expériences, analyse, interprète et exploite les résultats. S'il est professeur d'université, il impulse et dirige les activités du centre de recherche auquel il appartient : centre ou laboratoire, universitaire ou associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
En tant qu'enseignant, il transmet les connaissances récentes issues des recherches conduites dans son domaine de spécialisation aux étudiants. L'enseignant-chercheur participe aussi à la définition des orientations des activités du laboratoire, aux demandes de financement. Il organise la communication du labo, à travers colloques et publications. Il met au point des modules d'enseignement, participe à des jurys d'examen, encadre les travaux de préparation des thèses des doctorants, assure le suivi des mémoires et des stages des étudiants en master. Il les conseille dans leurs choix d'orientation.
]]>Pour devenir maître de conférences ou professeur des universités, l'enseignant-chercheur doit être inscrit sur une liste nationale de qualification du CNU (Conseil national des universités). Après avoir obtenu la qualification, il peut se présenter aux concours de recrutement organisés par les établissements d'enseignement supérieur. L'HDR (habilitation à diriger des recherches) est indispensable pour se présenter au concours de professeur des universités. À noter : dans les disciplines juridiques, politiques, économiques et de gestion, les professeurs sont recrutés par le concours de l'agrégation.
Niveau bac + 8
Doctorat
]]>2333 euros brut par mois pour un maître de conférences ; 3283 euros brut par mois pour un professeur des universités. Chiffres auxquels peuvent s'ajouter des primes (statutaire, fonctionnelle et individuelle).
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Le marché du travail pour les doctorants reste très concurrentiel et les recrutements d'enseignants-chercheurs sont relativement stables. Les disciplines qui recrutent le plus sont les lettres, les sciences humaines, le droit, l'économie et la gestion, et les sciences pour l'ingénieur.
Après quelques années d'enseignement et de recherche, un maître de conférences peut présenter ses travaux et publications devant un jury pour obtenir l'HDR (habilitation à diriger des recherches). Ce diplôme atteste de la capacité à encadrer les activités d'un jeune chercheur. Il permet d'être directeur de thèse pour un doctorant et de postuler au corps des professeurs des universités. Avec de l'expérience, un enseignant-chercheur peut aussi prendre la responsabilité d'une équipe ou diriger une unité de recherche composée de chercheurs et de techniciens.
]]>8 ans pour obtenir un doctorat, indispensable pour exercer le métier d'enseignant-chercheur et devenir maître de conférences ou professeur d'université. Il faut ensuite passer les concours de recrutement organisés par les établissements d'enseignement supérieur.
]]>Adresse dans l'exécution des gestes, rigueur dans le suivi des recettes, minutie dans les dosages : sans ces qualités, pas de crèmes ni de pâtes réussies ! Mais un bon pâtissier a aussi un goût développé. Il sait apprécier les parfums et les textures, bref, toutes les saveurs de la gastronomie sucrée qu'il combine à l'envi. Véritable esthète, il ajoute à ses talents un esprit créatif pour décorer ses desserts et innover, avec l'idée de surprendre ses clients et les inviter à craquer!
Physiquement, le métier est exigeant. Mieux vaut avoir une bonne résistance à la fatigue pour se lever tôt et travailler debout, derrière les fourneaux. Le rythme de travail peut s'accélérer à certains moments de la journée et de l'année. Être rapide et savoir gérer son temps pour suivre plusieurs préparations en même temps est alors indispensable. Travail en équipe et gestion du stress sont indispensables.
Pour être patron d'un commerce, le pâtissier doit, en plus de ses compétences techniques, présenter des aptitudes à la vente et au conseil. Il doit également connaître les techniques de gestion d'une entreprise qu'il pourra acquérir, par exemple, en passant un brevet de maîtrise. En aucun cas il ne transige avec l'hygiène.
]]>La journée d'un artisan pâtissier débute souvent entre 4 et 6 h. Ses horaires de travail varient toutefois suivant son lieu d'exercice, la taille de l'établissement et les mois de l'année. Noël et Pâques marquent des périodes d'activité plus intenses conduisant le pâtissier à travailler les week-end et jours fériés. Un métier-passion qui demande de la motivation.
Le pâtissier peut être salarié d'un commerce artisanal (pâtisserie, boulangerie-pâtisserie, chocolaterie...), travailler chez un traiteur, dans un restaurant, dans une grande surface ou un fabricant de pâtisserie industrielle. Dans une boulangerie-pâtisserie, il fait partie d'une équipe réduite. Dans l'industrie, il travaille avec d'autres opérateurs sous la responsabilité d'un chef d'équipe. Dans un restaurant, il prend ses ordres du chef pâtissier ou du chef de cuisine. La coopération et la coordination entre tous sont nécessaires.
Dans l'artisanat comme dans l'industrie, l'univers du pâtissier est le laboratoire où les règles d'hygiène sont strictes. Cet espace comprend de nombreux accessoires et le matériel nécessaire à son art : plans de travail, plaques de cuisson, fours, appareils, chambres de fermentation et de réfrigération.
]]>Petits plaisirs du quotidien (éclair, tarte, flan, etc.) ou créations exceptionnelles (pièce montée, bûche de Noël, gâteau d'anniversaire...), les pâtisseries accompagnent tous les moments de la vie ! Spécialiste des recettes sucrées, le pâtissier confectionne ses gâteaux au quotidien ou pour des commandes particulières. Il réalise souvent également des viennoiseries (brioches, croissants) et parfois des glaces, des chocolats et des confiseries. Certains étendent quelquefois leur gamme aux produits salés (tartes salées, quiches, pizzas, sandwiches...).
Le pâtissier est aussi un artiste, capable de créer de nouveaux desserts ou d'adapter des classiques. Fleurs en sucre, rubans de chocolat ou de nougatine... La décoration des desserts doit flatter l'oeil du gourmet avant d'émoustiller son palais, car la pâtisserie est souvent un achat " coup de coeur ". La nouveauté et l'originalité des pâtisseries sont donc importantes.
Le pâtissier peut se spécialiser dans une famille de produits (chocolat, confiserie, tartes aux fruits, macarons...) ou devenir traiteur en réalisant des commandes spécifiques pour des cocktails et des buffets. La pâtisserie demande beaucoup de savoir-faire et une certaine habileté manuelle.
]]>Après la 3e
CAP pâtissier
MC pâtisserie boulangère; pâtisserie, glacerie,chocolaterie, confiserie spécialisées ; cuisinier en dessert de restaurant
Niveau bac
Bac professionnel boulanger-pâtissier
BTM pâtissier-confiseur-glacier-traiteur
Niveau bac + 2
BM pâtissier-chocolatier-confiseur-glacier-traiteur
]]>À partir du Smic.
La pâtisserie ne cesse de recruter. Le premier vivier d'emploi est constitué des 35 000 boulangeries-pâtisseries réparties sur le territoire. Mais des opportunités existent aussi dans la grande distribution, les entreprises de fabrication industrielle, les chaînes hôtelières et les restaurants. L'expatriation est également une voie possible étant donné la réputation culinaire française.
Le pâtissier débute généralement en tant qu'apprenti avant de devenir ouvrier. Il peut ensuite évoluer vers un poste de chef d'équipe ou d'autres postes d'encadrement : chef de partie, chef de rayon en grande surface, responsable de laboratoire, chef pâtissier dans un restaurant... Il peut aussi se mettre à son compte ou choisir de se spécialiser dans la chocolaterie-confiserie ou la glacerie, par exemple.
Le succès de quelques uns (Ladurée, Michalak, Lenôtre, Hermé...) et des émissions télévisées spécialisées ont donné envie à beaucoup de jeunes de s'installer. De nombreux prix permettent de se démarquer comme celui de Mof (meilleur ouvrier de France) ou de meilleur chef pâtissier du monde, remporté en 2019 par la Française Jessica Préalpato, cheffe pâtissière au restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée. Une femme dans un milieu encore largement masculin.
]]>2 ans pour préparer le CAP pâtissier, éventuellement complété par la MC pâtisserie boulangère ; cuisinier en desserts de restaurant ; pâtisserie, glacerie, chocolaterie, confiserie spécialisées (en 1 an) ou du BTM pâtissier-confiseur-glacier-traiteur (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel boulanger-pâtissier.
BM pâtissier-chocolatier-confiseur-glacier-traiteur
]]>Un bon coup de crayon ne suffit pas. Le dessinateur en construction mécanique doit posséder une solide formation scientifique et technologique (hydraulique, pneumatique, électricité, matériaux). Il doit savoir analyser les documents à sa disposition et modéliser les pièces à réaliser. Pour cela, il lui faut maîtriser les méthodes de calcul qui servent à dimensionner une pièce ou un produit mécanique selon la matière première utilisée. Et connaître les diverses solutions techniques (dispositif de guidage, variateur de vitesse...) qui permettent de créer un produit répondant exactement aux besoins prédéfinis.
Familier de la CAO (conception assistée par ordinateur), le dessinateur sait en utiliser toutes les fonctionnalités : recherche sur base de données, mise en oeuvre de logiciels de calcul, de création graphique (images en 3D) ou de simulation. Il maîtrise aussi le DAO (dessin assisté par ordinateur) afin de pouvoir réaliser des plans et des schémas détaillés. Il doit se tenir au courant de l'évolution des logiciels utilisés dans sa profession et des normes et réglementations en vigueur.
Les très nombreux échanges d'information associés à un projet industriel nécessitent une aptitude certaine à la communication, une grande ouverture d'esprit et des capacités de synthèse.
]]>Le dessinateur en construction mécanique travaille dans un bureau d'études sous la direction d'un ingénieur d'études ou d'un chef de projet. Si ses horaires sont généralement réguliers, il peut parfois être amené à se déplacer sur certains chantiers, par exemple pour effectuer des relevés de cotes.
L'autonomie du dessinateur varie selon la taille de l'entreprise. Chez un constructeur automobile, par exemple, il intervient sur des projets complexes. Ne prenant en charge qu'une partie du produit à réaliser, il est supervisé par un ou plusieurs ingénieurs. Dans une PME (petite ou moyenne entreprise), il se voit confier plus de responsabilités. Il peut s'occuper de la totalité d'un projet et encadrer une équipe de dessinateurs d'études.
]]>Dessinateur-projeteur, il commence par analyser le cahier des charges du produit commandé (pièce de machine-outil, appareil de chauffage, élément de plomberie...). Puis il recherche la solution technique la mieux adaptée en termes de coût et de facilité de fabrication. Il calcule les caractéristiques des différentes pièces : diamètre d'un roulement, course d'un vérin... Il veille au respect des normes en vigueur et s'assure de la faisabilité de la pièce auprès du bureau des méthodes.
Le dessinateur travaille principalement sur écran. Sur son poste de CAO (conception assistée par ordinateur), il crée une image en 3D (en 3 dimensions) de chacune des pièces et procède à leur assemblage virtuel. À partir de cette maquette numérique, il effectue une série de simulations pour vérifier la viabilité du projet. Il modifie alors les pièces si nécessaire.
À ce stade, le dessinateur d'études prend le relais. Il analyse la maquette numérique et sélectionne la pièce en 3D dont il veut établir le plan détaillé. Un logiciel lui permet de varier les angles (de face, de dessus...). Toujours sur écran, il mentionne les cotations (dimensions précises), les états de surface (rugosité...) et les normes de fabrication à respecter. Il peut alors éditer le plan sur papier au moyen d'un traceur.
]]>Niveau bac + 2
BTS conception de produits industriels ; conception et réalisation de systèmes automatiques ; conception et réalisation de carrosseries
Niveau bac + 3
Licence pro mention métiers de l'industrie : mécanique
BUT génie mécanique et productique
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
De l'automobile au rail en passant par l'aéronautique ou la construction navale, tous les secteurs de l'industrie sont susceptibles de recruter ce profil. Les bureaux d'études intégrés dans les entreprises de construction mécanique (fabrication de machines, d'outillage) ou les établissements indépendants (sociétés de conseil aux entreprises ou d'ingénierie) lui ouvrent grand leurs portes.
Le poste de dessinateur en construction mécanique constitue souvent un premier palier. Cet emploi, formateur, permet de se frotter à l'analyse des produits mécaniques et de maîtriser les logiciels de CAO et DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
La profession offre de réelles perspectives d'évolution. Le dessinateur en construction mécanique peut accéder à un poste de dessinateur-projeteur, de chef de projet ou de chargé d'affaires. Il peut aussi devenir responsable de bureau d'études ou de service maintenance. Dans les grandes entreprises, cette évolution s'effectue en interne.
]]>Bac + 2 : BTS conception de produits industriels ; conception et réalisation de systèmes automatiques ; conception et réalisation de carrosseries. Bac + 3 : BUT génie mécanique et productique.
]]>Les psychiatres sont avant tout des praticiens hautement qualifiés. En plus des compétences médicales et des aptitudes propres à leur spécialité, disponibilité, équilibre personnel et sens de l'observation sont de mise chez ces professionnels. Ainsi que la capacité à établir des relations de confiance avec les malades. Pour poser leur diagnostic, ils demandent aux patients quels sont leurs symptômes, leur histoire, leur mode de vie... Il doivent être à l'écoute et faire preuve d'empathie.
Une grande résistance physique et nerveuse est indispensable pour faire face aux situations délicates et compliquées. Il faut aussi savoir garder une distance professionnelle avec ses patients, entre empathie et protection de soi.
En cas de trouble grave (schizophrénie, anorexie ou psychose) mettant en danger le patient ou son entourage, le ou la psychiatre peut décider une hospitalisation.
]]>Le ou la psychiatre peut être amené à soigner différents publics en exerçant dans différents lieux : hôpital, centre médico-psychologique, cabinet privé... À l'hôpital, les psychiatres travaillent dans un service lié à leur domaine de spécialité. Ils peuvent être fonctionnaires de la fonction publique hospitalière. D'autres exercent en libéral dans un cabinet de ville. Certains psychiatres optent pour une activité mixte mêlant le libéral et le salariat : ils effectuent, en parallèle de leur activité indépendante, des consultations en milieu hospitalier. À l'hôpital, le médecin a alors le statut de praticien hospitalier et non pas de fonctionnaire.
Consultations qui s'enchaînent, journées à rallonge, travail le week-end, gardes en hôpital psychiatrique... L'emploi du temps d'un ou d'une psychiatre est souvent dense. Pleinement responsable des soins qu'ils dispense, ce praticien est inscrit à l'Ordre des médecins, chargé de veiller au respect des règles de bonne conduite : c'est le code de déontologie.
]]>Médecin spécialiste du fonctionnement psychique humain, le ou la psychiatre prend en charge les maladies mentales, qu'il s'agisse de psychoses (paranoïa, schizophrénie) ou de névroses (traumatismes, mal-être), qui nécessitent un traitement médicamenteux (dépression nerveuse, alcoolisme, toxicomanie, etc.). Il ou elle accompagne ses malades sur la durée.
Le ou la psychiatre réalise un examen mental et physique. Son travail d'analyse (que pratiquent également les psychanalystes) repose notamment sur la parole. Les discussions successives avec le patient lui permettent de comprendre l'origine (souvent ancienne) de ses problèmes. En l'incitant à parler et en lui posant des questions précises, le ou la psychiatre l'aide à prendre conscience de ses blocages et à les surmonter et pose un diagnostic en cas de maladie mentale.
Le ou la psychiatre prescrit aux patients qui en ont besoin des anxiolytiques, des psychotropes, des neuroleptiques, ou propose une rééducation comportementale (en particulier aux personnes sujettes aux comportements obsessionnels). Il ou elle reçoit ses patients dans le cadre d'une thérapie. Dans tous les cas, l'objectif est le même : réduire, et si possible guérir, les troubles de la personnalité, de l'humeur ou du comportement.
]]>Niveau bac + 10 et plus
DE (diplôme d'État) de docteur en médecine, spécialité psychiatrie
]]>4566 euros brut par mois pour un praticien hospitalier à temps plein. En libéral, les rémunérations sont souvent plus élevées mais varient en fonction du nombre de patients suivis et des honoraires pratiqués.
On compte près de 15 000 psychiatres mais les troubles psychiatriques (dépression, bipolarité, phobie sociale...) touchent un grand nombre de personnes et la psychiatrie est l'une des disciplines médicales connaissant une véritable pénurie... les besoins en professionnels sont élevés, même si il existe des disparités d'emploi selon les régions. Les petits hôpitaux sont moins attrayants... mais ils embauchent. La pratique de la psychiatrie se développe aussi dans le secteur associatif, notamment au sein des ONG (organisations non-gouvernementales).
L'installation en libéral nécessite de l'investissement. C'est pourquoi certains praticiens s'associent à d'autres pour partager les charges financières et les tâches administratives. Les cabinets de taille importante comportent souvent des médecins de spécialités différentes qui mutualisent leurs moyens.
À l'hôpital, il est possible d'évoluer dans ses fonctions. Avec de l'expérience, un ou une psychiatre peut diriger un service spécialisé en psychiatrie et devenir chef ou cheffe de service. Certains psychiatres complètent leur cursus pour soigner des publics particuliers (comme les adolescents) ou certains troubles (comme les addictions).
]]>10 ans d'études médicales au minimum pour obtenir le DE (diplôme d'État) de docteur en médecine, spécialité psychiatrie.
]]>Ce métier requiert des compétences techniques, la connaissance des produits anesthésiants, une grande précision dans les gestes. Prenant en charge des patients atteints de pathologies très diverses, l'anesthésiste-réanimateur doit bien connaître les autres spécialités médicales. Rigoureux, il garde son sang-froid en cas de situations stressantes mettant en danger la vie du patient. Il fait preuve d'une grande réactivité et d'une solide capacité d'adaptation.
L'anesthésiste-réanimateur étant responsable de l'information du patient et de sa famille, ses qualités humaines sont primordiales. Il annonce des diagnostics graves, parfois des décès. Compte tenu des situations difficiles qu'il doit gérer, ce médecin doit être une personne équilibrée. Il faut prendre du recul pour maintenir l'harmonie entre vie privée et engagement auprès des malades.
La communication entre les divers intervenants au bloc opératoire étant fondamentale, il faut aimer le travail en équipe. L'activité du réanimateur implique un contact permanent avec les équipes soignantes (infirmiers, aides-soignants...), chirurgicales et médicales, et avec les étudiants (internes et étudiants hospitaliers).
]]>La continuité des soins au sein des hôpitaux (urgences, services de maternité...) rend la présence des anesthésistes-réanimateurs nécessaire en permanence. Ce qui implique des gardes la nuit et les week-ends, rémunérées et compensées par des repos obligatoires. En secteur hospitalier, ces contraintes sont fixées à l'avance. Certaines structures (ambulatoires) permettent d'avoir des horaires plus réguliers.
Les produits d'anesthésie ou de réanimation sont extrêmement efficaces, mais, mal utilisés, ils peuvent avoir des conséquences dramatiques. Il faut faire face à toutes les défaillances survenant pendant et après l'intervention chirurgicale (allergie, infection nosocomiale...). Lorsqu'un patient est opéré en urgence, l'anesthésiste-réanimateur doit agir vite et « sans filet » (estomac plein, antécédents inconnus...).
Le réanimateur prend en charge des patients dans un état grave, avec un pronostic souvent péjoratif : le taux de mortalité peut avoisiner 20 % en réanimation standard. L'anesthésiste-réanimateur exerce en hôpital public sous la direction d'un chef de pôle. En clinique privée, il est son propre patron mais fait souvent partie d'une association avec d'autres confrères.
]]>Première étape pour l'anesthésiste-réanimateur : la consultation préopératoire. Il questionne le patient sur ses antécédents (allergie, traitement, opérations passées...) afin d'évaluer les risques liés à l'intervention. Il explique le déroulement de l'opération, les protocoles suivis, le réveil, la prise en charge de la douleur post-opératoire et des complications éventuelles.
Mais l'essentiel de l'activité de ce praticien se déroule au bloc opératoire, où il administre une anesthésie générale ou locale (permettant au patient de rester éveillé). Tout au long de l'intervention, l'anesthésiste surveille les signes vitaux (pression artérielle, fréquence cardiaque, oxygénation) et réinjecte des produits anesthésiants. Il assure ensuite le suivi du patient en salle de réveil et la prise en charge des douleurs post-opératoires.
Arrêt cardiaque, intoxication médicamenteuse, choc hémorragique... Le réanimateur prend en charge des patients dans un état grave, qui présentent des défaillances exigeant des soins d'urgence. Son rôle est de comprendre l'origine des problèmes et de mettre en place des techniques de réanimation (assistance respiratoire, rénale ou cardiaque...).
]]>En 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques (anatomie, biologie...) de la médecine et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau licence.
En 4e , 5e et 6e années : acquisition d'une formation médicale complète avec de plus en plus de pratique hospitalière. À la fin de la 6e année, l'étudiant passe les ECN (épreuves classantes nationales) . Le choix de la spécialité et/ou de la région où il effectuera son internat dépend de son rang de classement. A noter : dans le cadre de la réforme du 2ème cycle des études médicales, l'Epreuve classante nationale (ECN) devrait être prochainement supprimée.
5 ans pour passer le DES anesthésie-réanimation. Une thèse, soutenue à la fin de l'internat, conduit au diplôme d'État de docteur en médecine, avec mention de la spécialité.
Niveau bac + 11
DES anesthésie-réanimation
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice.
L'anesthésiste-réanimateur est incontournable pour toutes les spécialités chirurgicales et nombre de spécialités interventionnelles (cardiologie...). Si l'on compte environ 10 000 anesthésistes-réanimateurs, dont 31 % de femmes, la profession est déficitaire, avec des places à prendre dans les cliniques, les services d'urgences et les hôpitaux publics. A l'hôpital, l'anesthésiste a le statut de praticien hospitalier (et non pas fonctionnaire). Les anesthésistes sont aussi très demandés dans l'industrie pharmaceutique en raison de leurs connaissances et de leur rôle transversal.
Tout au long de sa carrière, ce praticien exerce soit l'anesthésie, soit la réanimation et, assez souvent, une combinaison des deux. Il est impossible d'imaginer un anesthésiste qui n'ait pas de solides connaissances en réanimation, et inversement. Ces deux aspects d'un même métier sont complémentaires et indissociables. L'un comme l'autre participent à des activités de recherche et d'enseignement auprès des étudiants.
L'anesthésie a très fortement bénéficié des progrès de la médecine. De nouvelles techniques se sont développées, notamment en anesthésie locorégionale. La préoccupation de sécurité est également au coeur du métier, impliquant des protocoles diffusés à tous les professionnels. Il faut se former sans cesse pour suivre ces évolutions.
]]>Allié précieux du chirurgien, l'anesthésiste travaille exclusivement dans les hôpitaux ou les cliniques. Il est assisté par un infirmier anesthésiste. L'évolution du matériel médical nécessite une mise à jour permanente. Le travail est fatigant (appels de nuit, journées de plus de 12 heures, par exemple). Les hôpitaux manquent cruellement d'anesthésistes-réanimateurs. Des débouchés existent également au sein des services de santé de l'armée.
11 ans d'études médicales, à l'université. La formation commence par une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités. La spécialisation se fait dans le cadre de 5 ans d'internat auquel les étudiants accèdent après les ECN (épreuves classantes nationales) en fin de 6e année et à l'issue duquel ils obtiennent le DES (diplôme d'études spécialisées).
]]>Avec parfois d'importantes sommes d'argent en jeu (dont la récupération est vitale pour un particulier ou une entreprise), le clerc n'a pas droit à l'erreur. Il classe et suit avec soin les dossiers et respecte rigoureusement les procédures et les délais.
Quel que soit son niveau de responsabilité au sein de l'étude, le clerc doit s'organiser de manière autonome. Le clerc significateur organise ses tournées comme il l'entend, communiquant avec l'étude par portable. Responsable de l'avancement de ses dossiers, le clerc aux procédures ne sollicite l'huissier qu'en cas de difficulté.
Les interventions étant souvent délicates, le clerc doit se montrer particulièrement diplomate avec ses interlocuteurs (débiteurs, créanciers, banques, avocats, police, etc.). Savoir écouter et, le cas échéant, gérer sereinement les conflits est aussi indispensable. Collaborateur direct de l'huissier et responsable d'encadrement, le clerc expert fait preuve de disponibilité.
]]>Le clerc significateur est constamment en déplacement pour remettre en mains propres les courriers à leurs destinataires. Quant au clerc aux procédures et au clerc expert, ils ne bougent généralement pas de l'étude. Ce qui ne les empêche pas d'entretenir des contacts avec les débiteurs et les créanciers auprès desquels ils jouent aussi un rôle de conseil.
Dans les petites études, les clercs sont généralistes et suivent tous les dossiers sous la responsabilité de l'huissier. Dans les études plus importantes, ils peuvent se spécialiser dans le recouvrement d'impayés (loyers, pensions alimentaires, charges sociales...), dans les affaires prud'homales, etc.
Le clerc d'huissier entretient de nombreuses relations avec des professionnels extérieurs à l'étude et les protagonistes des affaires traitées (police, gardiens d'immeuble, déménageurs, serruriers, etc.) et doit toujours veiller à travailler dans la plus grande discrétion.
]]>Lorsqu'un particulier (ou une entreprise) ne parvient pas à se faire payer (ou à se faire rembourser une dette), il peut faire appel à un huissier de justice. Au sein de l'étude, c'est le clerc aux procédures qui suit les dossiers, de la mise en demeure à la négociation pour arrangement à l'amiable. Le temps compte : passé un certain délai, plus aucun recours n'est possible. Le clerc rédige les actes et assure le suivi financier.
Le clerc significateur remet les actes et décisions de justice (appelés significations) aux personnes concernées. Lorsque ces dernières sont introuvables, il enquête auprès du voisinage, de la mairie... pour les retrouver. En effet, il doit leur remettre le document en mains propres et leur expliquer la procédure. Il effectue aussi des recherches sur les débiteurs pour connaître leurs coordonnées et leur solvabilité.
Le clerc expert est responsable du choix des procédures, de la production des actes et du suivi des dossiers les plus compliqués : baux, relations de voisinage, sommations, cessions de créance, hypothèques, procédures immobilières, contrefaçons, etc. Il encadre les clercs aux procédures et les clercs significateurs.
]]>Après la 3e
CQP clerc significateur
Niveau bac
CQP clerc aux procédures
Niveau bac + 4
Master 1 en droit
CQP clerc expert
]]>À partir du Smic et jusqu'à 2231 euros brut par mois.
Unique débouché professionnel : l'étude d'huissier. Il en existe environ 2 000, de tailles très différentes. Certains huissiers travaillent seuls, d'autres avec une secrétaire, un comptable et un clerc. Les très grosses études regroupent plusieurs huissiers et d'importantes équipes. On évalue à plus de 11 000 le nombre de clercs d'huissier pour environ 3 500 huissiers.
Un clerc significateur entré sans diplôme peut, au bout de 3 ans d'expérience, suivre une formation pour devenir clerc aux procédures. Après avoir exercé au moins 2 ans à ce niveau, il a accès à la formation de clerc expert qui conduit à des fonctions d'encadrement et plus de responsabilités. Un clerc expérimenté peut aussi suivre une formation courte en vue d'être promu clerc habilité aux constats.
La formation de clerc expert prépare aussi à l'examen professionnel d'huissier. Le clerc admis à cet examen, après un stage de 2 ans, peut acheter une étude pour exercer comme huissier ou rester clerc expert.
]]>4 mois pour préparer le CQP (certificat de qualification professionnelle) clerc significateur.
1 an pour préparer le CQP clerc aux procédures.
2 ans après un M1 de droit pour préparer le CQP clerc expert.
]]>Tous les professeurs le disent : l'enseignement demande beaucoup d'énergie. Face à des classes de 20 à 30 élèves, et autant de personnalités différentes, de nombreuses qualités personnelles sont requises. Un professeur doit être à la fois enthousiaste et rigoureux dans ses cours, capable de souplesse et de fermeté. Il lui faut posséder une bonne santé nerveuse et une solide résistance physique.
L'enseignant doit veiller à ne jamais décourager ses élèves. Pour cela, il doit chercher à comprendre pourquoi certains d'entre eux butent sur un problème, et adapter ses méthodes pédagogiques.
]]>Un professeur certifié (titulaire du CAPES - certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré -, du CAPET - certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique -, du CAPESA - certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré agricole -, du CAPLP - certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel -, ou du CAFEP - certificat d'aptitude aux fonctions d'enseignement du privé) assure 18 heures de cours par semaine en collège ou en lycée (lycée général et technologique, agricole, professionnel, établissement privé). Un agrégé (titulaire de l'agrégation) assure 15 heures de cours hebdomadaires, le plus souvent en lycée général et technologique.
Autonome, le professeur prépare et dispense ses cours seul. Il peut être amené à travailler en collaboration avec ses collègues (scientifiques ou autres), dans le cadre de projets d'établissement, par exemple.
]]>La mission est la même pour tous les professeurs, quelle que soit leur discipline : transmettre des connaissances, contribuer à l'éducation des élèves et les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle. Néanmoins, la pratique professionnelle varie en fonction de la matière enseignée. Ainsi, le professeur de maths donne surtout des cours magistraux, très théoriques. Il dispense des savoirs abstraits (analyse, géométrie), même s'il familiarise les élèves au raisonnement mathématique par ses démonstrations. A lui de rendre accessible sa discipline, de trouver une pédagogie adaptée (méthode, exercices…).
En sciences physiques et en chimie, le professeur a recours aux expériences et aux activités en petits groupes : des travaux pratiques qui permettent aux élèves de mieux appréhender la portée d'une loi ou d'une formule. Ainsi, il va leur apprendre à manier des appareils (voltmètre, ampèremètre…) et des produits (acide chlorhydrique, soude…), et les amener à observer des situations réelles, à émettre des hypothèses, à tirer des conclusions : il leur enseigne la démarche expérimentale, en somme.
La préparation des cours, la correction des copies, la mise au point d'exercices adaptés constituent le prolongement des heures de travail en classe.
]]>Niveau bac + 5
Master métier de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2nd degré
]]>De 2171 euros brut par mois pour un professeur certifié à 2452 euros brut par mois pour un professeur agrégé à la titularisation.
Les jeunes diplômés semblent de moins en moins attirés par l'enseignement des matières scientifiques. Pourtant, la situation de l'emploi y est plutôt favorable : le nombre de départs à la retraite est important, ce qui implique le renouvellement des effectifs.
Avec quelques années d'ancienneté, un enseignant peut se présenter au concours de chef d'établissement ou d'inspecteur dans l'Éducation nationale. Il peut aussi devenir à son tour formateur d'enseignants. Quelques postes sont également accessibles dans les lycées français à l'étranger ainsi que, par voie de détachement, dans les établissements relevant d'autres ministères et dans les organismes de recherche.
]]>Exerçant principalement en collège ou en lycée, le professeur enseigne 18 heures par semaine s'il est certifié, 15 heures s'il est agrégé. Aux heures de travail en classe s'ajoute le temps consacré à la préparation des cours et à la correction des copies. Autonome, l'enseignant dispense ses cours seul, face à des classes composées de 20 à 30 élèves. Après 5 années d'ancienneté, il peut se présenter au concours de chef d'établissement scolaire.
5 ans d'études à l'université (licence en mathématiques ou en physique-chimie, puis master avec une spécialité ou un parcours enseignement), avant de se présenter aux concours de l'Éducation nationale en M2 : CAPES (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré), CAPLP (certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel) ou agrégation.
]]>Dynamique, le gérant de restauration collective doit être efficace et présent sur tous les fronts : gestion, accompagnement de l'équipe, relation clients, etc. Il allie connaissances culinaires et qualités de gestionnaire, car la maîtrise des coûts est une grosse composante de son travail. Par ailleurs, il connaît et fait respecter les règles d'hygiène, de sécurité et de qualité au sein de la cuisine et du restaurant.
Totalement autonome sur son site, le gérant doit toutefois rendre des comptes régulièrement à son chef d'exploitation. Pour cela, il tient à jour des tableaux de bord précis qui lui permettent de suivre son chiffre d'affaires, les dépenses, les commandes, etc. Responsable d'une équipe qui peut compter plusieurs dizaines de personnes, il fait preuve de diplomatie et de fermeté et sait insuffler l'esprit d'équipe.
Très attentif à satisfaire la clientèle, le gérant possède un vrai sens du service et des qualités relationnelles. Loin de se contenter d'une " restauration de masse ", sa cuisine met l'accent sur les saveurs, la tradition, une certaine part de créativité... tout en respectant un budget, parfois très serré. À l'écoute des clients, il anticipe leurs besoins, propose des repas à thèmes, etc.
]]>Souvent employé par un grand nom de la restauration collective (Sodexo, Elior, Eurest, Sogeres, Scolarest, Dupont restauration...), le gérant peut travailler pour un hôpital, un établissement scolaire, une maison de retraite, une grande entreprise possédant ses propres cuisines, l'armée, un aéroport, une gare... Bref, partout où les repas se comptent par centaines ou par milliers.
En règle générale, le gérant de restauration collective bénéficie des 35 heures hebdomadaires. Au contraire du secteur de la restauration classique, il ne travaille ni le week-end ni le soir, sauf dans les hôpitaux et les maisons de retraite où il doit être présent un week-end sur 2.
Le gérant de restauration collective est polyvalent et doit gérer les imprévus au fur et à mesure qu'ils se présentent. Dans les petites structures, il peut également participer à la confection des repas, il est alors chef-gérant et partage son temps entre les cuisines et le bureau pour la partie gestion. Le gérant est en relation avec de nombreux interlocuteurs : chef de cuisine et employés, directeur d'établissement, fournisseurs, clients, etc.
]]>Selon les cas, le gérant peut être impliqué dans l'élaboration des menus proposés. Il doit veiller à la fois à l'équilibre nutritionnel et à la maîtrise des coûts en suivant un cahier des charges précis, élaboré par le groupe qui l'emploie. Gestionnaire des consommations, il passe et suit les commandes de matières premières, fait l'inventaire des stocks, etc. Il suit cela de près car, lorsque l'on prépare des centaines voire des milliers de repas par jour, une erreur dans les quantités peut représenter beaucoup d'argent !
Le gérant encadre les employés de restauration. Selon la taille du restaurant, il peut s'agir de plusieurs dizaines d'employés pour lesquels il doit faire les plannings de travail, gérer les vacances, etc. Il est aussi parfois chargé du recrutement et de la formation des nouvelles recrues.
S'il doit maîtriser les coûts et les objectifs de son employeur, le gérant doit également veiller à la satisfaction de ses clients. Il veille à faire évoluer sa carte et à rendre le restaurant accueillant. Il est en outre intransigeant sur l'hygiène et la sécurité qu'il veille à faire respecter par son équipe en toutes circonstances.
]]>Après la 3e
CAP cuisine
Niveau bac
Bac professionnel cuisine; commercialisation et services en restauration
Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration, option B : management d'unité de production culinaire
Niveau bac + 3
Licence professionnelle management en restauration collective et commerciale ; organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration
]]>À partir de 1750 euros brut par mois (sur une base 35 heures hebdomadaires). Varie en fonction de l'expérience et de la taille du restaurant.
De nombreux postes sont à pourvoir chaque année dans le secteur de la restauration collective qui compte 90 000 salariés et recrute entre 2 000 et 3 000 personnes par an. Les emplois se trouvent dans les groupes privés (Sodexo, Elior...) qui occupent une grande part du marché, des entreprises de taille plus modeste et la fonction publique (hôpitaux, établissements scolaires...). Les postes dans le secteur public sont souvent accessibles après un concours de la fonction publique.
Les débutants commencent généralement par gérer un petit établissement puis, après avoir fait leurs preuves, peuvent évoluer vers un gros restaurant d'entreprise, plus important en terme de chiffre d'affaires et de fréquentation. Il peut aussi devenir chef d'exploitation (appelé aussi chef de secteur) et gérer jusqu'à plus d'une dizaine de sites dans un zone géographique donnée, par exemple.
La demande étant forte dans la restauration collective, les grands groupes donnent de véritables perspectives de carrière aux débutants qu'ils peuvent également former. Il faut s'attendre à commencer au bas de l'échelle avant de progresser.
]]>2 ans pour préparer le CAP cuisine.
3 ans pour préparer le bac professionnel cuisine ; commercialisation et services en restauration.
2 ans pour préparer le BTS management en hôtellerie restauration, option B : management d'unité de production culinaire.
3 ans pour préparer la licence professionnelle management en restauration collective et commerciale ; organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration.
]]>Pour exercer ce métier, il faut, bien sûr, savoir mener une négociation. Avec l'aisance relationnelle, la diplomatie et le sens de la persuasion que cela suppose. Pour les très gros contrats, l'ingénieur technico-commercial peut se faire aider par un ingénieur d'affaires.
L'ingénieur technico-commercial n'est pas un vendeur comme les autres. Sa valeur ajoutée réside dans le fait qu'il sait cerner les problèmes pour y apporter des réponses précises. Et qu'il sait rendre accessible son savoir technique à ses clients.
Autonome dans l'organisation de son travail, il doit quand même rendre régulièrement des comptes à son supérieur hiérarchique. À savoir : atteindre les objectifs définis au préalable ! La pression du chiffre ne lui laissant guère de répit, mieux vaut, dans ces conditions, avoir les nerfs solides...
]]>L'ingénieur technico-commercial travaille en étroite relation avec les salariés du bureau d'études, de la production et du service marketing. Ces échanges sont indispensables pour comprendre les caractéristiques des produits et pouvoir les expliquer ensuite aux clients.
Privilégiant le contact direct, il utilise tous les moyens de transport mis à sa disposition pour rendre visite à ses clients. Sa journée peut commencer tôt et s'achever tard, une fois le dernier rendez-vous bouclé. Mobilité et disponibilité à toute épreuve font partie des conditions du métier.
]]>Qu'il vende une carte électronique, une machine agricole ou un nouvel engrais, le technico-commercial joue un rôle d'intermédiaire entre la production et le client. Dans son offre, il tient compte du planning de fabrication de son entreprise, des stocks et des délais de livraison.
Comme tout commercial, il est capable de convaincre un client et de négocier un contrat. Mais il dispose d'un atout supplémentaire : ses connaissances techniques lui permettent d'analyser précisément les besoins de son interlocuteur et de lui proposer une solution sur mesure.
Le technico-commercial ne se contente pas de vendre un produit. Suivant de près l'installation et la mise en route des appareils, il assure la formation des utilisateurs. Il garantit aussi l'efficacité du service après-vente : entretien régulier et intervention rapide en cas de panne.
]]>Niveau bac + 5
Masters pro du domaine commercial avec spécialisation en technico-commercial
Diplôme d'école d'ingénieurs (Esme-Sudria pour le génie électrique, ESB Nantes pour le bois et ECE pour l'électronique)
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
]]>De 2500 à 3000 euros brut par mois.
La dominante technique du métier entraîne un nombre plus faible de candidatures. La concurrence est donc moins rude que sur un poste purement commercial. Autre bonne nouvelle : 20 % des offres d'emploi s'adressent à des débutants.
Plus un produit est complexe et spécifique, plus le recrutement d'un ingénieur technico-commercial devient indispensable. De nombreux postes sont donc à prendre dans les entreprises commercialisant des biens d'équipement ou des produits à technologie avancée (téléphones portables, outils de télécommunications...).
Les changements d'entreprise au cours des premières années de vie active sont fréquents et recommandés, car ils permettent de ne pas s'enfermer dans une spécialisation. On peut aussi évoluer au sein d'une seule et même société, vers des fonctions d'ingénieur d'affaires, de consultant ou de directeur commercial.
]]>Les recruteurs donnent la préférence aux titulaires d'un bac+5 (école de commerce ou d'ingénieurs).
]]>La négociation est au coeur du métier. Qu'il exerce en régie, en agence ou chez un annonceur, le chef de publicité doit avoir la fibre commerciale et savoir convaincre. Il doit aussi aimer les contacts humains, car il est amené à travailler avec des clients issus de milieux professionnels très divers et avec des collègues d'autres services.
Des talents d'organisateur et de coordinateur s'imposent également. La rigueur est très importante et le sens donné au détail fait toute la différence. En agence, sa position d'intermédiaire est délicate : il doit faire preuve de diplomatie pour faire passer les messages entre l'agence et le client, et entre la création et la fabrication.
Il doit enfin concilier des impératifs financiers, artistiques et techniques... Bref, c'est un gestionnaire, qui a toujours un oeil sur le budget et les délais.
]]>Rattaché au service commercial d'une agence de pub, le " chef de pub " travaille en relation avec d'autres services : la création, le médiaplanning, le studio d'exécution et l'achat d'espaces.
Dans une agence importante, il est placé sous l'autorité du chef de groupe, responsable de plusieurs budgets.
Chez l'annonceur, il travaille en collaboration avec les chefs de produit ou les responsables de la promotion des ventes.
En régie, le chef de pub est intégré à une équipe. Chargé de vendre des espaces publicitaires, il dispose d'un portefeuille d'entreprises (annonceurs, agences médias). À chaque régie son organisation : le chef de pub peut gérer tel ou tel secteur particulier (automobile, édition musicale, agroalimentaire...) ou assurer la promotion d'un ou de plusieurs supports.
]]>En agence, le chef de publicité coordonne des campagnes publicitaires pour les annonceurs. Après avoir cerné les attentes de son client, il lui propose une stratégie publicitaire. Avant de signer le contrat, ils évaluent ensemble le budget de la campagne. Puis, le chef de pub transmet les grandes lignes du projet à l'équipe de créatifs chargée de réaliser la campagne. À lui alors de suivre l'élaboration du plan média et son exécution.
En régie publicitaire, le chef de pub vend aux annonceurs l'espace publicitaire du support pour lequel il travaille. Par exemple, dans la presse écrite, il vend des pages ; à la radio ou à la télévision, il propose des temps de passage à l'antenne.
Chez l'annonceur, ce professionnel communique sur les produits ou l'image de l'entreprise. Il doit alors choisir, parmi les différents projets qui lui sont soumis, les supports de publicité les plus adaptés au message qu'il veut transmettre.
]]>Pour débuter sur des postes d'assistant, un BUT information communication parcours publicité ou une licence professionnelle Métiers de la communication : publicité peuvent néanmoins suffire.
Niveau bac + 5
Masters Communication, publicité
Diplôme d'école de commerce ;
Diplôme d'institut d'études politiques (IEP) ;
Diplôme d'école spécialisée en publicité, en presse et relations publiques, en communication...
]]>De 2160 à 3600 euros brut par mois en fonction de la structure et de l'ancienneté.
On accède au métier par les stages indispensables en agence. Il faut travailler dur durant cette période pour se faire remarquer et embaucher. Le jeune diplômé qui entre en agence commence souvent son parcours par l'apprentissage des techniques de suivi de la chaîne graphique et de la chaîne de fabrication. Généralement, c'est la mobilité professionnelle qui permet la promotion et l'accroissement des responsabilités.
Les principaux recruteurs sont les agences, les entreprises de presse, les sociétés d'affichage, les régies publicitaires autonomes des journaux et les annonceurs. La plupart des emplois se situent en Île-de-France.
En agence, les sommes en jeu et les délais très courts imposés par le client rendent le métier très stressant. Il faut parfois travailler tard et le week-end pour terminer des projets. En régie, les objectifs de vente doivent être atteints pour toucher des primes.
]]>Les diplômés débutent comme chefs de pub junior. Puis, ils accèdent plus tard à des postes de responsable de régie publicitaire ou de responsable publicité chez un annonceur. Connaissances en marketing direct et techniques de l'édition indispensables. Il faut un bac + 5 pour pouvoir entrer dans le monde des grandes agences. En régie, le niveau d'exigence est moins élevé. Il existe quelques formations spécialisées : Sup de Pub, Iscom, ESP…
5 ans pour obtenir un master en communication-publicité ou marketing-vente, un diplôme d'école de commerce, ou bien un diplôme d'école spécialisée en publicité, en presse et relations publiques, en communication (Celsa, Iscom, Sup de Pub). Les diplômes de niveau bac + 3 (BUT information- communication, parcours publicité ou licence pro métiers de la communication : publicité) permettent de débuter sur des postes d'assistants.
]]>Le ferronnier d'art dispose d'une large palette de motifs d'ornementation. Pour satisfaire une demande particulière et inédite, il doit cependant être capable de concevoir un modèle original. Avant d'exécuter la commande, il devra soumettre son projet (sous forme de croquis) au client. Il doit savoir également dessiner, avoir des connaissances en histoire des arts pour identifier un style, une époque... Ce qui lui permet de collaborer, sur le chantier, avec le décorateur et l'architecte.
Ingénieux et précis au millimètre près, il dessine des pièces qu'il réalise. Il maîtrise le dessin d'art, la géométrie. Comme il utilise un outillage potentiellement dangereux, il doit être adroit, précautionneux et patient. Il s'adapte aussi aux évolutions technologiques.
À son compte, un ferronnier d'art doit acquérir de solides notions en gestion et comptabilité. À l'écoute, il est capable d'évaluer les goûts et les besoins des clients, et de créer de nouvelles formes pour répondre à leur demande. Il doit aussi veiller à accroître et fidéliser sa clientèle pour alimenter son carnet de commandes.
]]>Le ferronnier d'art travaille dans un atelier équipé d'une forge où le métal est chauffé. Les techniques nécessitent des outils comme le marteau, l'enclume, le burin, les pinces, les moules... L'exercice du métier impose la station debout prolongée. Au fait des évolutions techniques, le ferronnier utilise aussi des machines de soudure et des outils de découpe. Quand il pose les éléments qu'il a fabriqués, il travaille aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Volontiers indépendant, le ferronnier d'art a souvent le statut d'artisan. Il peut aussi travailler comme salarié au sein d'un petit atelier avec d'autres professionnels, notamment à ses débuts. Lorsqu'il s'installe à son compte, il doit posséder de solides notions en gestion et comptabilité.
Pour se constituer une clientèle, les expositions et les salons sont un moyen efficace pour se faire connaître. Démarcher des boutiques ou des galeries est une possibilité à ne pas négliger.
]]>À la recherche de la perfection des volutes et des courbes, ce spécialiste fabrique ou restaure, en atelier, des éléments de décoration fabriqués dans un matériau résistant (fer forgé, fonte, acier, laiton...). S'il réalise des copies de pièces anciennes, il est aussi capable de concevoir des modèles originaux. Il joue sur les formes, les décors et les couleurs. Il effectue ensuite la pose des éléments sur le chantier.
Après commande d'un objet ou d'une pièce de grande taille, le ferronnier commence son travail par une représentation graphique de ce que souhaite le client. Il doit donc rencontrer celui-ci pour le guider, le conseiller et bien comprendre son projet. Une fois le dessin réalisé et validé, il réalise une maquette, choisit les matériaux puis les travaille. Le fer est courbé et façonné à la main, chauffé à la forge ou au chalumeau. De plus en plus, il utilise la machine à commande numérique pour façonner et ajuster les pièces.
Outre le fer, le ferronnier d'art travaille aussi le cuivre, l'inox, l'acier, le plomb... chaque matériau demandant une technique et un savoir-faire particuliers. Enfin, ce professionnel peut collaborer avec des architectes, des professionnels du patrimoine, du bâtiment... en fonction du projet à réaliser.
]]>Après la 3e
CAP ferronnier d'art
Niveau bac
Bac pro technicien en chaudronnerie industrielle
BP metallier
BM ferronnier
BMA ferronnier d'art
Niveau bac + 3
DN MADE mention matériaux (parcours création métal, par exemple)
]]>A partir du Smic
Le ferronnier d'art débute fréquemment comme ouvrier chez un artisan ferronnier. Avec une solide expérience professionnelle et une formation complémentaire en gestion, il peut, au bout de quelques années, s'installer à son compte. Il peut également travailler au sein de petites et moyennes entreprises artisanales. Les horaires sont réguliers. Il est souvent autonome à l'atelier, principalement dans des entreprises de moins de 10 salariés.
Les commandes émanent le plus souvent de particuliers. Les collectivités publiques et les grandes entreprises peuvent également faire appel à lui, en particulier pour des travaux de restauration.
S'adapter au marché
Depuis quelques années, le ferronnier d'art est confronté à la concurrence des pays de l'Est qui, de plus en plus, proposent des produits de qualité. En plus des travaux de ferronnerie d'art proprement dits, les entreprises proposent leurs services en matière de serrurerie-métallerie.
]]>Qu'il s'agisse de créations contemporaines, de copies ou de restauration de modèles anciens, le ferronnier allie sens artistique et bonne connaissance du dessin (géométrique et d'art). Il travaille à partir d'esquisses, mais aussi de mesures et de repérages. Les pièces sont façonnées à la forge, en recherchant la perfection des volutes et des courbes. Les feuillagistes sont spécialisés dans l'élaboration de motifs ornementaux. Le ferronnier d'art peut être salarié ou artisan.
2 ans pour préparer le CAP ferronnier d'art, suivi du BMA ferronier d'art (2 ans) ; 3 ans pour le bac pro technicien en chaudronnerie industrielle, éventuellement complété, avec de l'expérience professionnelle, par le BM (brevet de maîtrise) ferronnier en 2 ans, diplôme des chambres des métiers.
3 ans pour le DN MADE mention matériaux.
]]>L'oenologue est avant tout un scientifique. Il possède un bon niveau en biochimie, biologie de la vigne, analyses chimiques et microbiologiques, techniques de vinification... Mais l'oenologue est aussi un as de la dégustation au nez et au palais développé. Des capacités de concentration se révèlent essentiels. Selon l'endroit où il travaille et son statut, des connaissances en commerce et en gestion seront également utiles.
La profession exige une grande rigueur, des capacités d'analyse et un esprit vigilant, qualités indispensables pour superviser la production d'un vin, identifier un défaut ou un éventuel problème d'élaboration et en détecter l'origine.
Selon la taille de l'exploitation, l'oenologue peut être chargé de la production de quelques milliers à plusieurs millions de bouteilles par an. Une grande responsabilité repose donc sur ses épaules. Il ne transige pas avec l'hygiène et fait preuve de sang-froid. Ses préconisations peuvent avoir des effets très importants sur une exploitation.
]]>L'oenologue travaille au quotidien avec les viticulteurs, en tant que salarié ou indépendant. En laboratoire, il analyse des raisins ou du vin à ses différents stades, mais aussi en se rendant dans les vignes et les chais (lieux où se déroule la vinification). Il collabore étroitement avec l'exploitant, le directeur technique de la cave ou le maître de chai.
La saison des vendanges sonne le début d'une période d'activité intense. De fin août jusqu'à l'achèvement de la vinification (entre octobre et décembre selon les régions), l'oenologue peut travailler jusqu'à 12 heures par jour et 7 jours sur 7 ! Il passe régulièrement de l'exploitation à la fraîcheur des caves.
Près de 28 % des oenologues exercent en région Nouvelle Aquitaine, 25 % en Occitanie, 15 % dans le Grand Est, près de 20 % en Paca et en Bourgogne-Franche Comté. L'oenologue peut exercer en tant que conseiller indépendant se déplaçant dans les exploitations. Il peut choisir de se spécialiser dans l'une des étapes de la filière pour devenir oenologue à la production, responsable qualité chez un exploitant, analyste ou chercheur dans un laboratoire d'études sur le vin, par exemple.
]]>Pour améliorer la qualité de son vin, le viticulteur fait appel à l'oenologue. Ce dernier le conseille sur le choix des cépages (variétés de plants de vigne), le terroir, les traitements éventuels à appliquer aux vignobles. Après analyse des raisins, il fixe les dates de vendanges et veille à leur bon déroulement. Il peut également sélectionner les fûts, bouchons et bouteilles les plus adaptés.
L'oenologue supervise toutes les étapes de la vinification (fabrication du vin) ou de la distillation (élaboration des alcools). Grâce à ses connaissances des cépages, des climats et des savoirs-faire, il participe à la montée en qualité d'un vin. Son expertise couvre également la conservation, l'assemblage, l'élevage et la mise en bouteilles. Pour évaluer la qualité du vin et en corriger, si nécessaire, les défauts, il goûte régulièrement et effectue des analyses.
Ambassadeur des vins, l'oenologue sait goûter un vin et en parler longuement, en expert. Il peut donc participer à sa promotion et à sa commercialisation, notamment lorsqu'il s'agit de grands crûs.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme national d'oenologue (DNO)
]]>De 2080 à 2500 euros brut par mois.
On compte 10 600 oenologues diplômés en France. Les embauches se font surtout dans les laboratoires oenologiques, dans les caves coopératives et les sociétés de négoce. Les grands domaines peuvent également salarier plusieurs oenologues. La grande distribution fait également appel aux oenologues pour acheter les vins. Leur expertise technique est également aussi appréciée chez les fabricants de matériels et d'équipements de caves (cuves, barriques, bouchons...).
Dans les grands domaines viticoles et les maisons de négoce importantes, les oenologues peuvent également jouer le rôle de responsable qualité. La réputation des vins français n'est sans doute pas étrangère au fait que nos oenologues sont recherchés partout dans le monde. 10,5 % d'entre eux travaillent ou ont travaillé à l'étranger : 27,2 % en Europe de l'Ouest, 20, 6% en Australie, 19,6 % en Amérique du Nord, 11 % en Amérique du Sud.
Sur une exploitation, l'oenologue peut devenir directeur technique, en complétant sa formation. Il peut aussi adopter le statut d'indépendant ou diriger une coopérative, par exemple. Dans les 2 cas, il devra compléter ses connaissances en gestion, notamment.
]]>Le diplôme national d'oenologie se prépare en 2 ans après un bac + 3 (licence en sciences biologiques, chimiques, agronomiques...) ou un bac + 2 (BTS agricole viticulture-oenologie) suivi d'une licence professionnelle ou un BUT.
]]>Entre statistiques industrielles, indices économiques et modèles mathématiques... le chargé d'études économiques étudie les chiffres sous tous les angles. Il aime les analyser et les manipuler, avec l'aide d'outils informatiques.
Sans cesse à l'affût d'une information, cet analyste doit avoir un esprit de synthèse, afin de rapprocher des données dispersées et d'en tirer une analyse pertinente. Son intuition lui permet de se forger une conviction par-delà les chiffres. Il est à l'écoute des besoins des responsables de son entreprise afin de leur communiquer rapidement tout élément intéressant. Des qualités d'expression écrite et orale sont donc nécessaires : pour que ses messages soient compris, ils doivent être clairs.
Le chargé d'études économiques utilise des outils statistiques et de gestion de base de données (comme SAS, par exemple). La pratique de l'anglais est indispensable, notamment dans le domaine de la finance.
]]>Le chargé d'études économiques exerce dans les services économiques d'organismes variés : groupes industriels ou commerciaux, banques et compagnies d'assurances, syndicats et organisations professionnelles, instituts de conjoncture, sociétés de conseil, chambres de commerce et d'industrie, chambres d'agriculture, agences de développement économique, organismes publics comme l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), ministères et régions.
Il peut être rattaché à un directeur des études ou à la direction générale de l'entreprise. Dans un organisme public comme l'Insee, différents concours existent pour devenir contrôleur, attaché statisticien ou administrateur.
Une fois en poste, le chargé d'études participe à des réunions en interne comme en externe pour expliquer et vulgariser les résultats de ses recherches. Ce fin observateur n'est pas toujours plongé dans les chiffres. Il va puiser des informations à l'extérieur et circule beaucoup dans son entreprise pour en connaître tous les rouages.
]]>Dans quels pays un groupe peut-il s'implanter et quels sont les risques ? Allons-nous connaître une période de récession ? Ces questions complexes exigent des analyses approfondies. Le chargé d'études économiques s'efforce d'y répondre en étudiant les statistiques, en construisant des modèles économiques sophistiqués et en produisant des extrapolations. Surtout, il dispose d'une culture économique bâtie sur des lectures, des rencontres et des voyages, qui l'aide à pressentir des évolutions que les chiffres ne révèlent pas.
Le chargé d'études économiques dispose de sources d'information qu'il alimente ou utilise régulièrement : presse économique, bases de données statistiques, enquêtes et rapports, relations avec des instituts de conjoncture, des centres de recherche, des fédérations professionnelles... À partir de ses analyses, il publie des notes et des études, ou intervient à l'oral. Analyses de coûts ou de prix, études de marché ou de financement, prévisions de risques financiers font partie de ses travaux.
La fonction implique un important travail de veille et de repérage. Il faut collecter de nombreuses informations et données chiffrées avant de les interpréter. Rédiger une étude exige un travail de fond.
]]>Niveau bac + 5
Master en économétrie ; en modélisation économique ; en intelligence économique ; en ingénierie économique
Diplôme d'école supérieure de commerce avec spécialisation en économie
Diplôme d'école d'ingénieurs avec spécialisation en économie et statistique, économie industrielle ou économie agricole
]]>De 2000 euros (dans le secteur public) à 3000 euros brut par mois (dans le privé) .
Soumis à une concurrence internationale exacerbée, et désireux de s'implanter à l'étranger, les groupes industriels et les grandes enseignes recourent de plus en plus aux services des chargés d'études économiques. Ces derniers sont également nombreux dans les banques, qui doivent prévenir les retournements de conjoncture, les risques internationaux et les risques des marchés boursiers. Quant aux collectivités territoriales, elles se soucient du développement économique local et des évolutions sociologiques à long terme.
Le recrutement est ouvert aux débutants dans une faible proportion. Les entreprises ont en effet besoin de professionnels qui connaissent leur métier, leur fonctionnement et leur environnement stratégique. Le vieillissement des effectifs en poste, notamment dans les groupes bancaires, crée cependant un appel d'air. L'Insee, organisme public de la statistique, recrute des administrateurs, chargés d'encadrer des études, uniquement sur concours. Le chargé d'études économiques junior peut devenir consultant, journaliste économique, chef de projet, etc.
]]>Groupes industriels, banques et compagnies d'assurances, sociétés de conseil, chambres de commerce et d'industrie, agences de développement, organismes publics comme l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), ministères et régions peuvent faire appel à lui.
Bac + 5 : master, diplôme d'école supérieure de commerce ou diplôme d'ingénieur.
]]>L'ingénieur en construction navale possède une expertise dans un domaine précis : hydrodynamique, matériaux, structures en composites, etc. S'y ajoutent la maîtrise de l'anglais et celle de l'informatique. Les compétences requises peuvent être différentes pour un bâtiment de guerre, un paquebot de croisière, un cargo réfrigéré ou un méthanier transportant du gaz liquide. Dans tous les cas, le métier exige une grande rigueur.
Quel que soit le service dans lequel il travaille (recherche et développement, ingénierie ou production), l'ingénieur connaît parfaitement son entreprise et le produit qu'il construit. Des qualités d'encadrement et des compétences en gestion sont indispensables pour superviser et coordonner les activités d'un personnel parfois nombreux.
]]>L'ingénieur en construction navale peut être employé par un chantier artisanal de construction et de réparation de petites unités pour la pêche, par exemple. À l'inverse, il peut être salarié d'une entreprise produisant des pétroliers ou de gigantesques paquebots.
Plus le chantier sera grand, plus l'ingénieur en construction navale aura tendance à se spécialiser. Dans une très grande entreprise, il travaillera généralement sur un domaine précis : structures métalliques, aménagement intérieur, équipements techniques, système de propulsion... dont il sera responsable seulement pendant la phase d'études ou pendant celle de production.
L'ingénieur en construction navale travaille rarement seul. Dans un bureau d'études, il est entouré de collaborateurs. Sur un chantier de construction, il encadre une équipe. Dans ce métier, des périodes calmes alternent avec des phases d'activité intense. La pression et le stress pèsent sur l'ingénieur si des problèmes se posent alors que les délais de livraison approchent, car les indemnités de retard sont très élevées.
]]>Selon la taille du navire, un ou plusieurs ingénieurs participent à sa conception et à sa fabrication. L'ingénieur en recherche et développement apporte des solutions aux problèmes techniques soulevés par l'architecte naval, et travaille avec les ingénieurs du service ingénierie chargés de réaliser des devis et des plans.
Le contrat signé, les ingénieurs du service études entrent en action. À partir d'un dessin, le spécialiste en structures métalliques définit l'épaisseur de la coque et les renforts nécessaires ; un autre travaille sur les accessoires (treuils, ancre...) ; un troisième va s'intéresser à l'acoustique, à la ventilation, au conditionnement d'air...
Pour la partie machines, les spécialistes en mécanique, thermique, énergie mettent au point les équipements techniques de propulsion, de production et de distribution d'électricité. Ils étudient également les éclairages et la sonorisation. Ensuite, c'est aux ingénieurs de production de concrétiser tout ce qui a été conçu. Pendant ce temps, un dernier professionnel se charge du plan prévisionnel qui permet d'assurer l'ordonnancement du chantier et sa logistique.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise
Si les grands chantiers de construction navale représentent les débouchés les plus visibles, l'ingénieur peut être employé dans de plus petites structures de fabrication pour la pêche ou chez des constructeurs pour la plaisance, en Vendée et en Bretagne. DCNS constitue le plus gros employeur pour la construction navale militaire.
La progression de carrière des diplômés d'une grande école est assurée au sein des bureaux d'études ou des usines de fabrication. Ils peuvent passer d'un service à l'autre, changer de spécialité et connaître ainsi parfaitement le produit et l'entreprise.
]]>L'ingénieur en construction navale ajoute à la maîtrise de l'informatique et de l'anglais une haute technicité dans un domaine (matériaux, hydrodynamique, structures en composites par exemple). Grands chantiers de construction, entreprises nautiques, petites unités de fabrication, services spécialisés des armées : partout, il officie comme un chef de projet.
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur (à l'Ensta Paris, l'Ensta Bretagne l'École navale de Brest ou l'École centrale de Nantes…).
]]>Les principales qualités pour être un bon professionnel : habileté manuelle, minutie et précision, sens de l'initiative et de l'organisation. En effet, pour chaque tâche (prélèvement, mise en culture, report des données...), le laborantin doit suivre un protocole très strict, établi par le responsable du laboratoire. De même, chaque expérience fait l'objet d'un rapport très précis, consigné dans un cahier de laboratoire. Une excellente hygiène est également exigée.
De solides connaissances en biologie sont nécessaires mais insuffisantes. Il faut aussi s'intéresser aux évolutions technologiques et à la technique en général pour s'adapter aux nouveaux appareillages d'optique, de micro-informatique ou de robotique. Par ailleurs, le travail en équipe requiert une certaine ouverture d'esprit. Enfin, les échanges quotidiens avec les patients nécessitent une bonne capacité d'écoute, de la patience et le sens du service.
]]>Le technicien en analyses biomédicales travaille en équipe, sous le contrôle d'un médecin, d'un biologiste, d'un pharmacien ou d'un chercheur. En laboratoire privé, ses horaires sont réguliers ; il peut parfois être amené à se déplacer chez un patient pour réaliser les prélèvements. Au sein d'un service hospitalier, il doit effectuer des gardes la nuit, le dimanche et les jours fériés.
La profession requiert des connaissances techniques, notamment en informatique, afin d'utiliser un matériel automatisé de plus en plus sophistiqué. Par ailleurs, le technicien doit respecter des règles d'hygiène et de sécurité (matériels stériles, port de vêtements adaptés comme la blouse et les gants...). Enfin, il passe la plus grande partie de son temps de travail debout, à la « paillasse ».
]]>Les analyses médicales permettent au médecin de confirmer un diagnostic ou de déceler une maladie. C'est le technicien d'analyses biomédicales qui se charge de les réaliser. Il procède aux divers examens en se basant sur l'ordonnance : prélèvement de sang ou de tissus chez le patient, recherche de germes ou d'anomalies (cellules défectueuses, anticorps, sucre, cholestérol...).
Ce professionnel prépare les instruments et les substances à utiliser, et donne les consignes au patient avant l'examen. Il transmet les résultats au responsable du laboratoire, qui se charge de les interpréter. L'entretien et la vérification du matériel (manuel ou automatisé, selon le type d'analyses) lui incombent aussi.
Au sein des labos privés, la polyvalence est de mise : surveillance des préparations, prélèvements, relevé des résultats, et même secrétariat (accueil des patients, prise de rendez-vous...). De leur côté, les hôpitaux publics permettent parfois à ces professionnels de la santé d'assurer un suivi thérapeutique en relation avec le malade et l'équipe soignante, et d'intervenir sur des recherches ou des examens très spécialisés.
]]>Niveau bac + 2
BTS analyses de biologie médicale
BTS bioanalyses et contrôles
BTS biotechnologie
BTSA analyses biologiques, biotechonologiques, agricoles et environnementales
DEUST (diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques) analyse des milieux biologiques
titre d'Assistant de laboratoire biochimie-biologie délivré par l'ESTBB
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours biologie médicale et biotechnologie
Diplôme d'État de technicien de laboratoire médical
]]>1890 euros brut pour un technicien d'analyses débutant dans la fonction publique hospitalière.
Le marché de l'emploi n'est plus aussi favorable que par le passé. Après une longue période de développement, les laboratoires d'analyses médicales et les laboratoires des industries embauchent de moins en moins. Les raisons de cette situation : l'automatisation et l'informatisation accrues des équipements d'analyses biomédicales.
Les techniciens de laboratoire exercent dans de nombreux secteurs du domaine de la santé ou de la recherche. Les structures qui les emploient sont notamment les laboratoires publics de recherche scientifique ou médicale (CNRS, Insern, Inra...), la police technique et scientifique, les industries pharmaceutiques ou les laboratoires privés d'analyses biomédicales.
Les évolutions possibles pour le technicien de laboratoire d'analyses sont réelles. En suivant éventuellement des formations ciblées, il peut se tourner vers le contrôle qualité, la maintenance et l'instrumentation biomédicales ou l'hygiène hospitalière. En hôpital, les fonctions de cadre directeur de soins ou de formateur sont accessibles sur concours, après quelques années d'expérience professionnelle.
]]>Il exerce surtout dans les laboratoires privés, les instituts de recherche ou les centres de transfusion, le plus souvent avec des horaires réguliers. En revanche, s'il travaille en milieu hospitalier ou médicalisé (c'est là que les possibilités d'évolution et les salaires sont les plus attractifs), il est soumis à des gardes, la nuit, les dimanches et jours fériés.
2 ans pour préparer le BTS analyses de biologie médicale ou le DEUST analyse des milieux biologiques de Corte ; 3 ans pour obtenir le BUT génie biologique, ou le DE de technicien de laboratoire médical (accès via Parcoursup ou après une première année universitaire (PASS, LAS, L1 Sciences ....).
]]>L'automatisation et le renouvellement permanent des machines demandent aux ouvriers et aux techniciens une grande capacité d'adaptation et une formation aux techniques modernes de contrôle et de conduite. Les machines étant de plus en plus performantes, le conducteur doit savoir s'adapter aux innovations et être autonome. Il possède des notions en mécanique et en informatique.
Une bonne résistance physique est indispensable pour s'adapter aux horaires variables et au travail de nuit. Le rythme de la production en continu requiert une vigilance et une réactivité constantes, une certaine habileté manuelle, de la précision et, en cas de problème, de bons réflexes. Les machines, très perfectionnées, nécessitent de savoir appréhender des problèmes techniques complexes. En cas de casse et de " bourrage papier ", il faut s'approcher des cylindres de séchage, fonctionnant à des températures pouvant atteindre les 70 C ! Pas question de rester près d'eux plus de quelques secondes.
Le travail s'effectue en équipe et savoir communiquer se révèle indispensable. La maîtrise de l'anglais courant et technique peut constituer un atout à l'embauche, car de nombreuses entreprises françaises sont contrôlées par des groupes étrangers.
]]>Le conducteur de machines à papier coordonne les actions des opérateurs qui interviennent autour de la machine : aide-conducteurs et caristes. Il fait respecter les consignes de fabrication et de sécurité, signale les problèmes de qualité et de maintenance, informe le contremaître sur les conditions de production. Il peut aussi être en contact avec un atelier de transformation du papier, qui réceptionne une partie de la production.
Avec une production en continu, l'industrie papetière impose la présence permanente d'une partie de son personnel au sein de l'usine, avec un travail de nuit pour tous les postes d'opérateur (conducteur ou surveillant de machines). Les équipes se relaient donc en 3 × 8 (3 équipes assurant chacune 8 heures) ou en 5 × 8 (5 équipes assurant chacune 8 heures).
Le conducteur de machines à papier obéit à des règles strictes de sécurité, surtout lorsqu'il se déplace dans des ateliers de grandes dimensions. Le respect des normes européennes, en matière d'environnement, est également crucial.
]]>Au sein de l'industrie papetière, la machine à papier sert à transformer la pâte de fibres de bois (eucalyptus, acacia, pin...) ou les balles de papiers recyclés en bobines de papier. Le conducteur de machines à papier est aux commandes d'une ligne de production, au cours de laquelle la pâte de papier est successivement égouttée, pressée, séchée, lissée puis enroulée sur des bobines. Une machine à ouate peut produire des bobines de papier toilette, qui font 2 m de haut, soit 90 km de papier !
Il conduit et surveille des machines automatisées, à commandes numériques, qui peuvent produire jusqu'à 800 tonnes de papier par jour, à des vitesses dépassant les 100 km/heure. Depuis la salle de contrôle, le conducteur surveille les données affichées sur écran. De là, il peut, à partir de commandes centralisées, modifier les paramètres de fabrication (degré d'humidité, grammage...), dans le respect des instructions dont il dispose, afin d'obtenir la qualité de papier recherchée.
Sur le site, il inspecte le système d'alimentation et les circuits, change les habillages (feutres, toiles, câbles) des machines et prélève des échantillons de papier pour vérifier leur conformité aux normes de production et de qualité.
]]>Niveau bac + 2
BTS pilotage de procédés (PP)
]]>En fonction de l'expérience, le salaire s'établit du Smic à 2400 euros par mois.
Le volume des papiers et cartons produits a atteint 8 millions de tonnes en 2017. La production des papiers à usage graphique diminue, mais la baisse est compensée par la progression de la production des papiers et cartons d'emballage. Les 3/4 des entreprises papetières françaises sont intégrées à de puissants groupes étrangers, principalement scandinaves et nord-américains.
Les effectifs de l'industrie papetière sont stables et les perspectives d'emploi sont limitées dans ce secteur de taille restreinte. Les entreprises sont réparties sur le territoire : en Auvergne Rhône-Alpes, Ile-de-France, Normandie, dans les Pays de la Loire, le Grand Est et les Hauts-de-France.
Le conducteur de machines à papier expérimenté a la responsabilité d'une machine et, à ce titre, supervise et coordonne le travail d'une dizaine de personnes. Après plusieurs années d'expérience, il peut accéder à des fonctions de contremaître. Il dirigera et organisera alors le travail des équipes spécialisées sur l'ensemble du processus de fabrication du papier.
]]>Le conducteur de machines à papier obéit à des règles de sécurité très strictes. Le respect des normes européennes en matière d'environnement est également crucial.
2 ans pour le BTS pilotage de procédés (PP).
]]>Ce professionnel doit faire preuve de rigueur, d'organisation et d'opiniâtreté, mais aussi de diplomatie avec les clients et les services des douanes. Par ailleurs, une résistance au stress permet de jongler avec les délais, que les entreprises veulent toujours plus courts ! Dans cette profession, les qualités personnelles et l'expérience font toute la différence.
Procédures de dédouanement, droit international des affaires, droit fiscal... les déclarants doivent connaître la législation douanière et les techniques de transit (import-export) sur le bout des doigts. Des notions de gestion et d'encadrement leur sont également d'une grande utilité.
À l'heure du fax et d'Internet, les démarches administratives vont de pair avec la maîtrise des outils informatiques. Par ailleurs, la pratique d'une langue étrangère, en général l'anglais, est obligatoire. Enfin, le permis de conduire et un moyen de locomotion personnel sont nécessaires lors des déplacements.
]]>La profession étant encadrée, il faut un agrément des services des douanes pour exercer. Le déclarant peut être salarié dans le service transit ou douane d'une entreprise de transport, chez un commissionnaire ou un auxiliaire de transport reconnus par les douanes. Dans une grosse structure, il est souvent épaulé par un aide-déclarant.
C'est un emploi de bureau varié, qui comporte des surcharges de travail momentanées, d'où la nécessité d'accepter une grande souplesse dans les horaires. Le rythme d'activité est souvent fonction de la disponibilité de l'administration des douanes et des arrivages de marchandises. Plus les formalités sont longues, plus cela coûte cher au client.
Le déclarant doit parfois assister au dédouanement des marchandises, ce qui se traduit souvent par une présence aux frontières (route, quai de gare...). Des contacts se nouent alors avec des interlocuteurs très divers : armateurs, consignataires, compagnies d'assurances... Mais le déclarant en douane doit rédiger les formulaires réglementaires en toute autonomie.
]]>Ce professionnel a la responsabilité de la déclaration en douane, qu'elle soit d'importation ou d'exportation. Son rôle est d'assurer l'interface entre les services transit et comptable des entreprises clientes et la douane. Pour cela, le déclarant en douane établit le montant des droits et taxes, et communique à la douane tous les renseignements concernant les marchandises, les pièces étant fournies par le client. Il vérifie également leur conformité par rapport à la réglementation en vigueur avant de signer le dossier et de le remettre à la douane.
La déclaration comprend le type de vente, la facture, parfois des contrats d'assurances ou des certificats sanitaires, l'origine des marchandises, leur quantité, leur poids, leur destination et le mode de transport utilisé. Chaque marchandise transportée exige des attestions différentes et parfois particulières (oeuvres d'art, marchandises dangereuses...).
Dans certains cas, et notamment lorsque la douane le demande, le déclarant effectue lui-même le contrôle physique des marchandises. Il prend alors contact avec le client pour faire la déclaration la plus juste possible.
]]>Niveau bac + 2
BTS gestion des transports et logistiques associée ; commerce international ;
Diplôme de technicien supérieur du transport international et de la logistique portuaire : proposé par l'Institut national des transports internationaux et des ports (ITIP) du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). La formation dure 2 ans. Elle est accessible aux bacheliers ou aux élèves justifiant d'un niveau terminale et de la maîtrise de l'anglais ;
Formation professionnelle de déclarant en douane et conseil : proposée par l'institut supérieur du transport et de la logistique internationale (Isteli) dépendant de l'AFTRAL. La formation dure 10 mois en alternance. Elle est accessible aux titulaires d'un bac + 2 ou d'un bac + 3 + expérience dans le transport ou la logistique.
Niveau bac + 3 et plus
BUT management de la logistique et des transports ;
Diplôme d'agent supérieur en transports maritimes, portuaires et activités douanières: proposé par le Centre privé de formation professionnelle de l'union des usagers du port de Rouen (CPFP). La formation dure 9 mois. Elle est accessible aux titulaires d'un diplôme à bac + 2 justifiant d'une bonne pratique de l'anglais.
]]>À partir du Smic en début de carrière.
Source : Pôle emploi, 2022
L'essentiel du travail concerne l'import-export à l'international. En effet, la France importe des marchandises venant de pays de l'Union européenne et en exporte également vers ces pays. Ces opérations sont soumises à des déclarations en douane. Ce sont des procédures souvent complexes, qui requièrent un niveau de formation plus élevé qu'auparavant. Les postes de déclarant en douane correspondent généralement à un niveau d'agent de maîtrise ou de cadre.
Il est possible de démarrer comme aide-déclarant avant de passer déclarant proprement dit. Avec de l'expérience, il est fréquent de se voir confier des responsabilités telles que l'encadrement d'un service de transit ou d'un service commercial.
]]>De bac + 2 (BTS gestion des transports et logistiques associée ou commerce international ; Titre professionnel d'opérateur de transports multimodaux et internationaux de l'Institut national des transports internationaux et des ports-ITIP du Conservatoire national des arts et métiers-CNAM) à bac + 3 (BUT management de la logistique et des transports ; diplôme d'agent supérieur en transports maritimes, portuaires et activités douanières du Centre privé de formation professionnelle de l'union des usagers du port de Rouen (CPFP) ; formation professionnelle de déclarant en douane et conseil de l'Institut supérieur du transport et de la logistique internationale (Isteli), dépendant de l'Aftral.
]]>Aimer le produit et la technique est essentiel. Le chef de cultures légumières connaît parfaitement la biologie et la physiologie végétale, les techniques culturales, le parasitisme et les moyens de lutte. Il sait conduire des engins agricoles et maîtrise l'outil informatique.
Rigoureux et organisé, il doit suivre les innovations et connaître la législation en vigueur. À ses facultés d'organisation et de réactivité s'ajoutent ses capacités de gestion du personnel.
]]>Suivant le mode de production de l'entreprise, le chef de cultures légumières travaille à l'extérieur (plein champ) ou sous abri (serres, tunnels). Son rythme de travail et ses activités varient suivant les saisons. Il encadre directement les ouvriers ou les chefs d'équipe ; il exerce sous l'autorité du responsable d'exploitation.
Largement autonome dans l'organisation de la production, il doit intégrer les objectifs de qualité définis par l'exploitant en fonction des données d'un marché fluctuant, mais aussi du climat qui a un impact énorme sur les volumes et la qualité du produit.
]]>L'activité du chef de cultures légumières est rythmée par les cycles saisonniers. Il planifie et gère la production de légumes selon les objectifs de vente. Il utilise des techniques agronomiques de précision, parfois entièrement automatisées, pour la préparation des sols ou substrats, l'irrigation, la fertilisation, le soin des cultures et la maîtrise du climat. Outre la technique et le suivi de son évolution, les ressources humaines et la qualité du travail d'équipe sont des facteurs clés de la réussite des entreprises légumières.
Le chef de cultures organise le travail d'une ou plusieurs équipes en animant, motivant, expliquant les consignes de travail. Il suit l'état des cultures, observe leur développement et choisit les végétaux à récolter. Il fait aussi appel à ses talents d'organisateur pour préparer les commandes, en prévoyant l'approvisionnement en plants et fournitures. Il gère les relations avec les techniciens de coopérative ou les commerciaux. Il contrôle et analyse les temps de travaux, les coûts de production et rend compte du déroulement des activités au responsable d'exploitation.
]]>Niveau bac
Bac pro conduite de productions horticoles
Niveau bac + 2
BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement
Niveau bac + 3
Licence pro dans le domaine du management des entreprises horticoles ou des productions végétales
]]>A partir du Smic
Exigeant des compétences agricoles et techniques pointues, le secteur de la production de légumes est aussi l'un des plus importants employeurs de main-d'oeuvre en France, après la viticulture et la production fruitière. Plus de 200 000 personnes travaillent dans les exploitations légumières, dont la moitié en activité saisonnière, principalement pour les récoltes, le conditionnement et l'éclaircissage des semis.
Agents de production, responsables de serre ou de culture, chefs d'équipe, conducteurs de machines agricoles, caristes, mécaniciens, agents de conditionnement, secrétaires, comptables, responsables logistiques et commerciaux... Avec des compétences en économie et en gestion, ainsi que des connaissances plus pointues en horticulture, il pourra également devenir maraîcher.
]]>Bac pro conduite de productions horticoles
BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement
Licence pro productions végétales ou management en entreprises d'horticulture et de paysage
]]>Un talent artistique conjugué à de solides connaissances scientifiques et techniques, tel est le profil de l'architecte naval. Hydrodynamique, aérodynamique, connaissance des matériaux (du bois massif aux matériaux composites, en passant par l'acier et les alliages légers), calcul des structures et des volumes pour les coques en particulier... Il jongle avec toutes ces disciplines.
Précis, minutieux et rigoureux, mais aussi créatif et imaginatif, il maîtrise le dessin industriel, les logiciels qui permettent de modéliser une carène, de faire des calculs de résistance ou d'hydrodynamique...
À ce savoir-faire s'ajoutent le sens des responsabilités et des qualités relationnelles utiles pour gérer les contacts avec la clientèle. L'expérience de la mer et de la navigation est nécessaire.
L'architecte naval doit être réactif, adapter son agenda aux nouvelles demandes du client, et résoudre rapidement les problèmes qui peuvent survenir sur une construction.
La clientèle étant internationale, la mobilité et la pratique de langues étrangères s'imposent.
]]>L'architecte naval intervient dans la navigation de plaisance (voiliers, bateaux à moteur) et la navigation de servitude (chalutiers, bateaux de pêche, vedettes, remorqueurs...). Il utilise des logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) qui simulent les déplacements à partir des données enregistrées (forme, poids, taille, matériaux, contexte de navigation...).
L'architecte naval exerce sa profession le plus souvent dans un cadre libéral en tant que travailleur indépendant. Il collabore avec une équipe permanente, ou des équipes constituées pour chaque nouveau projet. Certains chantiers nautiques disposent de leur propre architecte qui travaille au sein d'un bureau d'études.
]]>L'architecte naval conçoit des bateaux (forme, style, aménagements...) et/ou prend en charge leur fabrication jusqu'à la mise à l'eau. En fonction des souhaits du client qui passe commande d'un navire, l'architecte naval élabore les plans et tous les document techniques et réglementaires nécessaires à sa réalisation... jusqu'au choix des équipementiers qui fournissent le matériel.
En concevant la structure du navire, l'architecte naval prend en compte différents critères : réglementation en vigueur, capacité de transport de marchandises ou de passagers, résistance du navire dans les tempêtes, calculs de stabilité, degré de pollution, facilité de manoeuvre et tenue à la mer... Soucieux de la sécurité, il sait choisir les matériaux (bois, matériaux composites...) en fonction de l'usage prévu pour le bateau.
]]>Parmi les écoles d'ingénieurs, on peut citer l'Ensta (École nationale supérieure des techniques avancées) avec ses mastères spécialisés en génie maritime (Ensta ParisTech) et en architecture navale et offshore (Ensta Brest) ainsi que le diplôme d'ingénieur spécialité architecture navale (Ensta Brest). L'École centrale de Marseille propose un master spécialisé en ingénierie et énergies marines.
Niveau bac + 5, bac + 6
Diplôme d'ingénieur
Diplôme d'architecte naval
Mastère spécialisé architecture navale et offshore
]]>De 2000 à 3000 euros brut par mois.
De plus en plus souvent ingénieur
L'ingénieur en construction navale occupe de plus en plus souvent les fonctions de l'architecte naval dans les activités liées à l'industrie navale ainsi qu'à l'offshore (activités se déroulant en mer, hormis la pêche et le transport maritime). Son champ d'expertise est plus vaste, puisqu'il va de la conception à la production de tous types de bâtiments flottants, et englobe la maintenance.
]]>Avoir une expérience de la mer et de la navigation est indispensable, ainsi que le sens des responsabilités et des aptitudes aux relations humaines.
5 ans pour obtenir le DE d'architecte, un diplôme d'ingénieur ou un master, 1 an supplémentaire pour le DPEA (diplôme propre aux écoles d'architecture) architecture navale, proposé par les Ensa (écoles nationales supérieures d'architecture) de Nantes et Paris-La-Villette ou un mastère spécialisé (ingénierie marine architecture navale et offshore de l'Ensta de Brest par exemple). Autre possibilité : suivre une formation d'ingénieur avec une spécialisation en architecture navale, c'est le cas à l'Ensta de Brest qui propose une spécialisation architecture navale et offshore (3 ans, après un bac + 2).
]]>Les responsables de réseau eau potable sont des managers qui encadrent des personnels. Ils veillent à la sécurité des agents et des techniciens, prévoient leur formation, organisent leurs astreintes et leurs éventuels déplacements. Ils coordonnent également le travail avec les éventuels sous-traitants.
Se tenir informé sur les évolutions concernant l'hydraulique appliquée aux réseaux, sur les méthodes et les nouvelles expériences de traitement, est indispensable. Il s'agit de connaître et de suivre les réglementations pour les projets de la collectivité en matière de traitement et de collecte de l'eau.
Le ou la responsable de réseau eau potable assure les relations et les contacts techniques auprès des clients importants. Il ou elle participe à l'élaboration de la politique d'eau potable et d'assainissement d'une ville, en examinant les besoins et en soumettant des propositions. Il faut aussi superviser et contrôler les travaux à exécuter, sélectionner les prestataires à faire intervenir. Il lui faut conseiller les élus et les alerter sur tout risque technique, juridique ou sanitaire mais aussi savoir élaborer un budget prévisionnel sur un projet.
]]>Le ou la responsable de réseau eau potable travaille sous l'autorité d'un directeur ou d'une directrice de réseau eau potable et assainissement, en charge de la gestion de la ressource en eau dans les grandes villes. Technicien ou technicienne en chef, il ou elle est souvent à son bureau, mais des déplacements fréquents dans les stations de pompage et les réseaux sont à prévoir, notamment en cas de pannes ou d'intempéries (orages, par exemple).
Ses horaires sont réguliers, mais le ou la responsable doit assurer des astreintes. Un réseau d'eau potable fonctionne en continu 7 jours sur 7 ; en cas d'incident majeur, le responsable de réseau est à la manoeuvre, peu importe l'heure. Il ou elle supervise alors les interventions d'urgence des techniciens.
Lorsque le travail s'effectue pour une collectivité locale (ville, communauté de communes, etc.), le ou la responsable a le statut de fonctionnaire de la filière technique territoriale. Les responsables de réseau eau potable peuvent aussi être salariés par un grand groupe du secteur privé.
]]>À la tête d'une équipe d'agents et de techniciens, le ou la responsable de réseau eau potable organise la collecte, le traitement et le transport de l'eau que nous buvons. Faire couler l'eau du robinet semble banal, mais ce geste quotidien dépend du travail de nombreux professionnels. Le ou la responsable de réseau organise et dirige les opérations de captage, de stockage, de traitement (décantation, filtration, désinfection...) et d'acheminement de l'eau potable. Pour ce faire, il ou elle gère les besoins en hommes et en matériel, recrute et évalue le personnel.
Le ou la responsable assure le bon fonctionnement du réseau : la qualité de l'eau est-elle suffisante Qu'en est-il de la pression Existe-t-il des fuites dans les canalisations, des pannes à réparer Autant de questions auxquelles son équipe répond. Il lui faut aussi contrôler le débit des installations et vérifier leur adaptation au volume des eaux traitées ; ou encore analyser le besoin des collectivités et proposer des améliorations (renforcements, extensions, travaux neufs).
Contrôler la nature des rejets dans le réseau, afin de prévenir tout risque de pollution et veiller au respect des normes d'hygiène et de sécurité est indispensable.
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle dans le domaine de l'eau (génie des procédés pour l'environnement parcours génie de l'assainissement et des systèmes de traitement des eaux ; métiers de la protection et de la gestion de l'environnement parcours production, dépollution et gestion durable des eaux)
BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement et écotechnologies
Niveau bac + 5
Master sciences de l'eau
Diplôme d'ingénieur en spécialisé en hydraulique, en biologie, en chimie...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en génie de l'eau, eau potable et assainissement, gestion de l'eau...
]]>2432 euros brut par mois (pour un ingénieur principal de la fonction publique territoriale). Le salaire est variable dans le secteur privé.
Les responsables de réseau eau potable assurent la qualité de l'eau potable. Techniciens confirmés, ils savent encadrer une équipe. En charge d'un petit réseau, ils peuvent prendre parfois en charge le réseau d'assainissement. Pour un grand réseau, il existe deux postes bien distincts : eau potable et assainissement.
Les emplois se trouvent dans les collectivités locales (villes, groupements de communes). Dans la fonction publique territoriale, le recrutement s'effectue sur concours. L'évolution de carrière dépend aussi de la réussite à des concours internes.
Dans le privé, le responsable de réseau eau potable exerce pour le compte de grandes entreprises de la distribution de l'eau (Suez Eau France, Veolia, Saur...). Il est aussi possible de faire évoluer sa carrière vers d'autres fonctions au sein du groupe, diriger des équipes plus importantes ou bouger géographiquement.
]]>De bac + 3 (licence professionnelle spécialisée dans le domaine de l'eau) à bac + 5 (master sciences de l'eau ; diplôme d'ingénieur en hydraulique, en chimie, en biologie...) et bac + 6 (mastère spécialisé en génie de l'eau, eau potable et assainissement, gestion de l'eau..).
]]>La recherche en biologie est une activité qui exige une très haute qualification. Bien que spécialisé dans un domaine, le chercheur doit maîtriser de vastes connaissances, y compris dans d'autres disciplines scientifiques, comme les mathématiques. Autonome, il sait monter et mener à bien ses travaux ; les méthodes et techniques d'expérimentation n'ont plus de secret pour lui.
Le biologiste a un goût exacerbé pour la quête et la découverte. Il sait se montrer patient et persévérant, car ses travaux peuvent s'étendre sur une longue durée. Il fait preuve d'une grande ouverture d'esprit : il accepte d'être remis en question et porte un regard critique sur son travail et celui de ses pairs.
La maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur : veille scientifique, gestion de bases de données, retranscription de travaux de recherche…
]]>Le chercheur en biologie est autonome, mais ne travaille jamais seul. Il est entouré d'une équipe de chercheurs, de thésards (doctorants), d'ingénieurs et de techniciens avec lesquels il mène ses travaux. En étroite collaboration, tous contribuent à l'avancée de la science.
Le biologiste partage son temps entre la paillasse et l'ordinateur. Quand il n'est pas dans son laboratoire à réaliser des expérimentations et à observer l'effet de ses manipulations, il passe de longues heures devant son ordinateur à se constituer des bases de données expérimentales, à retranscrire ses résultats, à préparer le dépôt d'un brevet, à diffuser des rapports d'activité…
Les compétences du chercheur lui permettent d'exercer dans le public comme dans le privé. Parmi les employeurs du secteur public, qui effectue la majorité des recrutements : hôpitaux, universités, instituts de recherche, etc. Pour y entrer, les candidats doivent passer un concours très sélectif. Dans le secteur privé, les chercheurs travaillent au sein de laboratoires indépendants ou rattachés à de grands groupes.
]]>Le chercheur en biologie est un scientifique de haut niveau qui étudie le vivant. Spécialisé dans un domaine (embryologie, zoologie, botanique, génomique…), il s'intéresse à une thématique spécifique et produit de nouveaux savoirs qui contribuent aux progrès de la science. Dans le domaine de la génomique, par exemple, les travaux de recherche peuvent permettre aux médecins d'envisager de nouveaux traitements contre le cancer et à l'industrie pharmaceutique d'élaborer des biomédicaments.
Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), la démarche du biologiste est toujours la même : il définit son champ d'investigation, effectue des expérimentations, dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique… qui débouche généralement sur de nouvelles interrogations et de nouvelles recherches !
Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans l'activité du chercheur : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer. Il consacre également beaucoup de temps à la lecture de publications scientifiques et à la rédaction d'articles visant à faire connaître ses travaux. En effet, publier est primordial, car la recherche est un secteur particulièrement compétitif. Enfin, le biologiste peut aussi enseigner à l'université.
]]>Niveau bac + 3
Licence ou licence pro mention biologie, biologie-biochimie, biologie-santé, biologie-écologie, chimie et biologie…
Niveau bac + 5
Master spécialisé dans un domaine précis de la biologie : biologie cellulaire et moléculaire, physiologie, génétique, génomique et protéomique, pharmacologie, biologie végétale ou animale, nutrition...
Diplôme d'école d'ingénieurs
Niveau bac + 8
Doctorat (possibilité de réaliser sa thèse au sein d'une entreprise dans le cadre d'une convention CIFRE ; convention industrielle de formation par la recherche)
]]>Les salaires dans le secteur public s'échelonnent de 1827,55 euros pour un ingénieur d'études, à 2038,42 euros pour un ingénieur de recherche et à 2221,18 euros brut par mois pour un chargé de recherche en établissement public scientifique et technologique (EPST).
L'insertion professionnelle des chercheurs est assez difficile. La plupart d'entre eux se voient proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CCD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés, souvent précaires. Les biologistes peinent donc à trouver un emploi stable.
Malgré de gros besoins en innovation, la recherche-développement en biologie souffre d'un manque de financement. Elle profite cependant de la création de pôles de compétitivité (associations d'entreprises, de centres de recherche et d'organismes de formation destinées à dégager des synergies autour de projets innovants) consacrés notamment à l'agroalimentaire, aux biotechnologies, à la santé, aux biothérapies...
Avec l'expérience, un chercheur en biologie peut se voir confier des missions d'encadrement, et évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.
]]>La communication scientifique occupe une place centrale dans son travail : veille documentaire, rédaction d'articles scientifiques ou rencontres internationales lui permettent d'actualiser ses connaissances. La maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est d'ailleurs incontournable. Le chercheur peut également transmettre son savoir à travers l'enseignement universitaire.
Malgré un haut niveau de qualification, l'insertion professionnelle des chercheurs reste difficile en France. La plupart poursuivent leur cursus avec un post-doctorat pour augmenter leurs chances de décrocher un premier emploi, ou partent travailler à l'étranger. Véritable métier passion, la recherche en biologie est une activité scientifique humaine qui rime avec curiosité, patience et persévérance.
8 ans pour obtenir un doctorat en biologie.
]]>Une formation spécifique du domaine des sciences de la vie est indispensable : l'animalier de laboratoire doit avoir des connaissances en biologie et en anatomie animales, savoir manipuler des animaux et comprendre leur comportement (éthologie). Des savoirs à affiner en fonction du type d'animal soigné.
Méthodique et méticuleux, l'animalier est aussi attentif et observateur. Il adapte ses interventions aux besoins des programmes de recherche, tout en se montrant bricoleur et inventif. Calme en toute circonstance, il sait rendre compte du moindre problème qu'il constate.
]]>Les emplois se situent principalement dans des laboratoires publics (CNRS, Inserm...). Une fois le concours de recrutement réussi, les animaliers de laboratoire bénéficient d'une situation professionnelle stable.
Pour assurer la réussite des expériences, éviter la propagation des maladies et offrir des conditions de vie décentes aux pensionnaires, les critères d'hygiène sont très rigoureux. Le nettoyage des cages, l'alimentation et la surveillance des animaux s'effectuent avec le plus grand soin et en continu, week-end compris. L'animalier doit être disponible en cas d'urgence. Les horaires peuvent donc être contraignants.
Les pensionnaires des laboratoires sont principalement des rats, des souris, des lapins, parfois des insectes, des poissons, des oiseaux... Outre les soins, il faut pratiquer sur eux des analyses, voire des autopsies. Âmes sensibles, s'abstenir.
]]>Veiller au confort des animaux, à leurs conditions d'hébergement et aux soins qui leur sont prodigués est la principale mission de l'animalier de laboratoire. Dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité, il assure l'entretien et l'aménagement des cages, des volières et autres équipements de l'animalerie. Il manie, bien sûr, pelle, seau et balai, mais aussi viande, fruits, pâtée, graines et écuelles.
L'animalier participe au bon déroulement des expériences. À lui de donner l'alerte dès les premiers signes de souffrance ou de comportement inhabituel qu'il constate chez un animal. Dans le cadre strict d'un protocole expérimental, il peut être chargé d'administrer des médicaments, ou d'effectuer des injections, des prélèvements, des soins pré et post-opératoires, des pesées... Il lui arrive également de pratiquer des autopsies sur des animaux, pour examiner leurs tissus et éventuellement détecter des maladies transmissibles à l'homme.
]]>Niveau bac
Bac pro technicien en expérimentation animale
]]>A partir du Smic.
Les débouchés se situent essentiellement dans les laboratoires de recherche publics ou parapublics : l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique)... Les services de recherche et développement des laboratoires pharmaceutiques, les grands hôpitaux, les centres universitaires emploient également des animaliers.
L'accès à un emploi de fonctionnaire relevant d'un organisme public de recherche se fait obligatoirement sur concours. Cela concerne les postes d'adjoint technique animalier, de technicien en gestion d'élevage expérimental, de technicien en expérimentation animale. Ils sont regroupés dans la branche d'activité professionnelle « sciences du vivant », famille « production et expérimentation animale » des métiers de la recherche publique.
]]>L'animalier de laboratoire exerce principalement dans les organismes de recherche publics (CNRS, Inserm, Inra…), où il est recruté sur concours, et dans les services de recherche et développement de l'industrie pharmaceutique.
3 ans pour préparer le bac pro technicien en expérimentation animale. Accès sur dossier scolaire.
]]>Chaque chantier obéissant à des caractéristiques spécifiques, le monteur en installations thermiques et climatiques doit savoir s'adapter et faire preuve d'initiative pour trouver les solutions adéquates. Pour bien préparer son travail en amont, il doit aussi avoir le sens de l'observation et de l'organisation et être habile. Des connaissances en hydraulique et en électricité sont indispensables.
Le monteur en installations thermiques et climatiques doit savoir travailler en équipe, en respectant les règles d'hygiène et de sécurité en vigueur sur le chantier. Il doit aussi être capable d'établir et de cultiver un bon contact avec les clients.
La soudure constitue une étape délicate : s'il n'y apporte pas un grand soin, il expose toute l'installation à un risque de fuites. L'exigence des clients en matière de confort ne cessant de croître, les régulations de température doivent être de plus en plus précises. Le monteur en installations thermiques doit se tenir au courant des évolutions techniques et apprendre à maîtriser les nouveaux matériels. Les pratiques sur les chantiers évoluent aussi, notamment avec le recours aux énergies renouvelables (éolien, solaire) : là encore, il faut s'adapter.
]]>Les lieux d'exercice du métier sont variés : entreprise artisanale, PME (petite ou moyenne entreprise) ou service de chauffage urbain, pour le compte d'une commune, par exemple. Aussi, le monteur en installations thermiques peut être salarié en PME ou au sein d'une grande entreprise du BTP (bâtiment et travaux publics), artisan à son compte ou encore fonctionnaire territorial.
Le monteur se déplace d'un chantier à l'autre. Ses horaires sont irréguliers, et il n'est pas rare qu'il ne quitte le lieu d'une réparation seulement après remise en marche, quel que soit le temps nécessaire. Il travaille rarement seul, et, sur les chantiers, il est régulièrement en contact avec différents corps de métiers avec lesquels il coordonne ses interventions.
Il utilise de plus en plus souvent des outils connectés, tablettes ou autres, pour réaliser ses réglages. Quel que soit le chantier sur lequel il intervient, il travaille avec prudence et dans le respect absolu des règles de sécurité.
]]>À partir de plans des locaux à équiper, le monteur en installations thermiques et climatiques réalise les tracés indiquant l'emplacement des divers appareils et le passage des tuyauteries. Avant d'arriver sur le chantier, il doit réfléchir à la manière dont il va raccorder une chaudière aux radiateurs, aux outils qu'il va utiliser et aux commandes de fournitures et de pièces détachées qu'il doit effectuer.
Le monteur scelle les supports, fixe la chaudière et les radiateurs, ou la centrale de climatisation et les diffuseurs d'air climatisé. Armé d'un chalumeau, il effectue toutes les soudures. Il pose le réseau de canalisations et le raccorde aux équipements déjà en place.
Une fois l'installation achevée, le monteur s'assure de son bon fonctionnement, de sa conformité aux normes de sécurité, et procède aux derniers réglages. Enfin, il explique au client comment fonctionne l'installation.
La maintenance préventive (visites périodiques) ou curative, en cas de panne, des équipements de chauffage, de climatisation et de ventilation fait aussi partie de ses attributions.
]]>Après la 3e
CAP monteur en installations thermiques ; installateur en froid et conditionnement d'air
MC maintenance des équipements thermiques individuels
Niveau bac
BP installateur, dépanneur en froid et conditionnement d'air ; monteur en installations des systèmes énergétiques et climatiques
Bac professionnel installateur en chauffage, climatisation et énergie renouvelable ; maintenance et efficacité énergétique ; technicien du froid et du conditionnement de l'air
]]>De 1910 à 2200 euros brut par mois, en fonction des régions.
Les besoins en chauffage et climatisation, la nécessité de faire des économies d'énergie et les préoccupations écologiques font du monteur en installations thermiques et climatiques un interlocuteur indispensable, tant pour les particuliers que pour les entreprises, les commerces ou les hôpitaux. On lui demande de plus en plus d'optimiser la performance énergétique d'un bâtiment grâce à ses équipements.
Les entreprises du bâtiment recherchent des jeunes qualifiés. Le monteur en installations thermiques et climatiques débute en tant qu'ouvrier qualifié. Il peut évoluer en se formant sur le tas ou en passant un BP (brevet professionnel). Après quelques années de pratique, il lui est possible de devenir chef d'équipe ou responsable de chantier. Ou encore s'installer à son compte comme artisan, après une formation en gestion et en comptabilité. À condition d'acquérir des connaissances complémentaires en électronique et régulation, il lui est également possible d'accéder au poste de technicien de maintenance en génie climatique ou devenir technico-commercial s'il a acquis une expertise sur certains équipements.
]]>2 ans d'études pour préparer un CAP monteur en installations thermiques ; installateur en froid et conditionnement d'air complété par la MC maintenance des équipements thermiques individuels (1 an). Après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, possibilité de préparer le BP monteur en installations du génie climatique et sanitaire (2 ans).
3 ans pour préparer un bac pro installateur en chauffage, climatisation et énergie renouvelable ; maintenance et efficacité énergétique ; technicien du froid et du conditionnement de l'air.
]]>L'orfèvre est un artisan d'art talentueux, artiste dans l'âme et amoureux des pièces d'orfèvrerie qu'il crée ou restaure. Créatif et doté d'une grande sensibilité artistique, il est également cultivé en histoire de l'art et sait identifier l'époque à laquelle appartiennent les pièces.
L'expression " orfèvre en la matière " met bien en évidence les qualités de précision et de minutie de ce spécialiste du travail du métal. Pour exercer ce métier, une bonne notion de l'espace, une bonne vue et de la dextérité sont des qualités nécessaires. La patience et la persévérance sont également indispensables : il faut en effet de nombreuses heures pour fabriquer une pièce d'orfèvrerie complexe. De même, la ténacité et la passion sont indispensables pour réussir à se faire une place dans le milieu.
Les qualités artistiques de l'orfèvre vont de pair avec ses qualités manuelles, essentielles pour manier le marteau, l'enclume, le chalumeau et tous les outils qu'il utilise.
]]>L'activité s'exerce en atelier, généralement dans des températures élevées : pour assouplir le métal, l'orfèvre utilise en effet un chalumeau. La fonte des métaux provoque également des émanations, tandis que le polissage engendre des poussières. L'orfèvre est donc amené à porter un masque et des gants, et l'atelier doit être bien ventilé. Le respect de ces quelques règles de sécurité est essentiel pour travailler les métaux dans les meilleures conditions.
L'orfèvre peut être salarié dans une maison d'orfèvrerie, ou s'installer à son compte en tant qu'artisan. Il lui faudra alors être à la fois orfèvre, commercial et gestionnaire de son entreprise.
Dans les petits ateliers, l'orfèvre, qui travaille tout seul, doit être polyvalent. Dans les grandes maisons d'orfèvrerie au contraire, chaque opération est confiée à un ouvrier différent, spécialisé dans une seule étape de la création ou de la restauration d'une pièce d'orfèvrerie : il sera ainsi soit planeur en orfèvrerie, soit monteur, soit tourneur-repousseur, soit ciseleur, soit polisseur, soit argenteur...
]]>Sur la base d'un dessin ou d'un modèle, l'orfèvre reproduit les pièces commandées par des particuliers, des professionnels ou encore des maisons de luxe. Il utilise des métaux plus ou moins précieux (or, argent massif, laiton, maillechort, étain, cuivre) sous forme de plaques. Il les découpe et leur donne forme grâce à différentes techniques : rétreinte, repoussage, planage. Il assemble les différents éléments par soudure et commence ensuite le travail d'estampage, de ciselure, voire de gravure pour décorer la pièce d'orfèvrerie. Enfin, le polissage enlève toute trace inesthétique.
Les outils et les techniques utilisés de nos jours sont parfois très anciens, telle la technique du tournage-repoussage qui consiste à repousser le métal sur l'envers avec des outils en métal ou en bois. On note quand même quelques innovations technologiques comme la galvanoplastie (application de particules argentées sur la pièce d'orfèvrerie pour l'argenter).
Si, traditionnellement, l'orfèvre sait fabriquer un objet de A à Z, son travail se concentre aujourd'hui surtout sur la restauration. Il peut ainsi réajuster le bec d'une théière, le pied d'un chandelier, refaire des soudures, réargenter, débosseler.
]]>Niveau CAP
CAP orfèvre options monteur en orfèvrerie ; tourneur-repousseur ; polisseur-aviveur ; planeur
Niveau bac
DFESMA spécialité métiers d'art du métal de l'école Boulle à Paris
BMA orfévrerie (uniquement en formation continue)
Niveau bac + 3
DN MADE mention matériaux (spécialité création ou innovation métal) ou mention objet
]]>A partir du Smic
Longtemps transmise de père en fils, l'orfèvrerie s'ouvre aujourd'hui à d'autres profils, mais ceux qui n'héritent pas d'une tradition ou d'une entreprise familiale doivent se faire une place sur le marché ou commencer comme employé d'une manufacture déjà existante. Des années d'expérience sont en effet nécessaires pour pouvoir créer ou reprendre une entreprise.
En France, les orfèvres sont de plus en plus rares. La consommation de pièces d'orfèvrerie en métaux précieux est en baisse et désormais principalement réservée à l'hôtellerie et à la restauration de luxe. La restauration de pièces d'orfèvrerie semble être ce qui offre le plus de débouchés.
Le savoir-faire français en orfèvrerie reste néanmoins très renommé. Les principaux clients sont les États-Unis, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie et le Royaume-Uni.
]]>Quand il exerce dans un petit atelier, l'orfèvre prend en charge la fabrication d'un objet de A à Z, tandis que dans les grands ateliers d'orfèvrerie il est souvent spécialisé : il est alors tourneur, ciseleur, graveur... Doté d'une grande habileté et d'une forte sensibilité artistique, cet artisan d'art se fait rare mais peut encore trouver des places dans la restauration de pièces d'orfèvrerie.
La principale formation pour ce métier est le CAP orfèvre, qui est uniquement proposé par les CFA (centres de formation d'apprentis) de Saumur et de Lyon.
2 ans pour préparer le CAP (orfèvre, option A : monteur en orfèvrerie, option B : tourneur- repousseur, option C : polisseur- aviveur ; option D : planeur) ; 3 ans pour le DFESMA (diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art), spécialité métiers d'art du métal de l'école Boulle, à Paris.
3 ans pour obtenir le DN MADE mention matériaux (spécialité création ou innovation métal) ou mention objet
]]>Rigoureux et organisé, le technicien logistique à l'oeil à tout. Pas question de signer un bon de livraison sans avoir vérifier la commande et la cargaison au préalable ! En cas de problème, il doit réagir vite. Sang-froid et réactivité sont également des qualités essentielles pour trouver, dans l'urgence, une solution lorsqu'un problème apparaît.
Le technicien logistique doit parfaitement maîtriser les logiciels de gestion logistiques qu'il utilise au quotidien. Il doit cependant aller régulièrement sur le terrain pour vérifier l'état des stocks, des biens entrant et sortant de l'entrepôt.
Le technicien logistique est en contact avec de nombreux professionnels. Outre l'équipe qu'il peut avoir à gérer, il doit établir une bonne relation avec les transporteurs et les fournisseurs avec lesquels il travaille. Il doit également prendre en compte les besoins des différents services : facturation, commercial, etc. et faire en sorte de mettre de l'huile dans les rouages de l'entreprise en gérant son stock et les approvisionnements sans accroc.
]]>
Le technicien logistique travaille en équipe. En liaison étroite avec les fournisseurs et les transporteurs, il anime également son équipe de terrain chargée de la préparation des commandes et du transport des marchandises dans l'entrepôt. Il travaille en collaboration avec le service commercial, la facturation, la production...
Le technicien travaille au sein d'un entrepôt qui peut être très étendu. Même s'il travaille beaucoup sur ordinateur avec des logiciels spécialisés pour la gestion des stocks et des flux, il est aussi régulièrement sur le terrain pour vérifier les marchandises, discuter avec son équipe ou les transporteurs, etc.
Lorsqu'il est dans l'entrepôt, le technicien logistique, comme tous les employés, doit porter des EPI (équipements de protection individuelle) pour être visible et se protéger d'éventuelles chutes d'objets ou des transpalettes en mouvement, par exemple. Il essaie sans cesse d'améliorer l'organisation et la gestion du stock qui est en perpétuel mouvement.
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Le technicien logistique est chargé du bon approvisionnement de son usine en matières premières, en pièces ou en produits, selon l'activité dans laquelle il travaille. Il planifie les livraisons avec les fournisseurs et met en place le stockage : surface attitrée pour chaque article, rotation, rangement. Il vise au bon équilibre entre suffisamment de stock pour assurer le bon fonctionnement de l'activité, et pas trop de stock pour ne pas fragiliser les finances de son entreprise.
Le technicien logistique supervise le traitement des commandes mais suit également les prévisions de vente ou de production pour assurer la disponibilité des produits nécessaires.
Lorsque les livraisons arrivent, il vérifie leur conformité par rapport à la commande, que ce soit au niveau de la quantité ou de la qualité. Si besoin, il gère les litiges avec le transporteur ou le fournisseur et trouve des solutions de rechange pour ne pas tomber en rupture de stock.
Le technicien logistique gère une équipe de caristes et de manutentionnaires pour la circulation des stocks entrants et sortants. Il veille au respect des règles de sécurité dans l'entrepôt. Il effectue, au moins une fois par an, un inventaire complet de son stock.
]]>Niveau bac + 2
BTS du secteur commercial ou de la gestion
Niveau bac + 3
BUT management de la logistique et des transports ; packaging, emballage et conditionnement ; qualité, logistique industrielle et organisation
licence professionnelle mention en logistique voire en management (logistique ou transport)
]]>À partir de 2100 euros et jusqu'à 2500 euros brut par mois. Variable en fonction des responsabilités et de l'entreprise.
L'informatisation des stocks et leur gestion grâce à des logiciels spécifiques a élevé le niveau de recrutement des techniciens logistique mais il n'est pas rare qu'une première expérience de terrain (en tant que cariste ou manutentionnaire, par exemple) soit demandée. Les stages et la formation en alternance sont de bons moyens pour se familiariser avec le travail et le secteur d'activité, car chacun comporte ses spécificités : on ne gère pas de la même manière des fournitures pour le bâtiment, des papiers cartons ou des produits alimentaires, par exemple.
Une bonne organisation et une gestion saine des stocks d'une entreprise peut réellement faire la différence sur son activité et ses résultats. Le technicien logistique est donc particulièrement recherché. Les industries agroalimentaire et pharmaceutique sont de gros employeurs.
Grâce à son travail à l'interface avec de nombreux services de l'entreprise, après quelques années, le technicien logistique peut évoluer vers un poste de responsable des ventes, responsable des achats ou encore responsable des approvisionnements. Il peut également prendre la responsabilité d'un entrepôt ou de l'ensemble de la logistique.
]]>2 ans pour préparer un BTS du secteur commercial ou de la gestion ; 3 ans pour un BUT (gestion logistique et transport ou qualité, logistique industrielle et organisation).
]]>Le vétérinaire sait observer et analyser le comportement des animaux pour établir le bon diagnostic. Il fait preuve d'une grande habileté lors des interventions chirurgicales. La profession exige, bien sûr, une aisance particulière avec les animaux.
Le nombre d'espèces concernées et les différentes facettes des métiers de vétérinaire imposent d'avoir une base de connaissances larges et évolutives. Ce professionnel doit surtout être capable de les intégrer dans un mode de raisonnement dit « systémique », c'est-à-dire prenant en compte divers paramètres et contraintes très variées, intégrant l'animal, le troupeau ou le groupe d'animaux le cas échéant, le propriétaire, le contexte économique et social, etc. Il est souvent amené à prendre des décisions rapidement et en situation d'incertitude.
Le vétérinaire sait aussi conseiller, en particulier pour rassurer les particuliers ou les éleveurs, parfois stressés par la maladie de leur animal ou par les risques d'épidémie menaçant leur bétail.
Le métier de vétérinaire, notamment en libéral, nécessite une très grande disponibilité. Les professionnels peuvent être soumis à des gardes. Une bonne résistance physique est également importante, surtout lorsqu'il faut immobiliser des animaux aux gabarits impressionnants (taureaux, chevaux...).
En libéral, le praticien est souvent chef d'entreprise, avec parfois des salariés sous sa responsabilité. Des connaissances en gestion et de la rigueur sont indispensables pour faire vivre son cabinet.
]]>En ville, le vétérinaire peut être appelé à domicile pour des urgences. Le plus souvent, il consulte à son cabinet, dans une clinique vétérinaire ou dans un CHV (centre hospitalier vétérinaire). Il y exerce à son compte ou comme salarié. À la campagne, où les animaux sont d'un autre gabarit, le vétérinaire doit faire preuve d'une grande disponibilité et s'attendre à de nombreux déplacements. On le reconnaît à son véhicule aménagé pour transporter les médicaments et le matériel, sillonnant la campagne jusqu'aux exploitations agricoles.
Les directions départementales de la protection des populations emploient des vétérinaires fonctionnaires. Ils contrôlent le bon état sanitaire des élevages et la qualité de l'alimentation. L'armée emploie des officiers vétérinaires pour soigner ses animaux (chiens, chevaux). Enfin, les enseignants-chercheurs des ENV (écoles nationales vétérinaires) sont majoritairement des vétérinaires.
Aujourd'hui, le vétérinaire travaille en équipe. En ville, les cliniques et les CHV (centres hospitaliers vétérinaires) rassemblent de 2 à parfois plus de 20 vétérinaires, aidés par des auxiliaires spécialisés vétérinaires. Dans les universités ou dans l'industrie, c'est entouré de médecins et de pharmaciens qu'il réfléchit à la mise au point de nouveaux médicaments... sans forcément être au contact des animaux.
]]>Le vétérinaire dit « canin » soigne, opère et stérilise surtout les chiens et les chats. Il s'occupe aussi de petits mammifères, de reptiles et d'oiseaux. Il exerce le plus souvent en cabinet; en clinique (il peut alors hospitaliser les animaux) ou bien dans des CHV (centres hospitaliers vétérinaires) qui sont en plus dotés de vétérinaires spécialistes dans différents domaines (médecine interne, chirurgie, dermatologie, imagerie médicale, etc.
À la campagne, le vétérinaire « mixte » partage son temps entre les animaux de compagnie et les interventions en élevage. Ce vétérinaire rural donne à l'éleveur des conseils techniques et diététiques. Il effectue également des contrôles sanitaires. Il réalise des soins et des interventions chirurgicales sur les animaux de l'élevage. Il garantit ainsi le bien-être animal et la qualité sanitaire « de la fourche à la fourchette » : il est présent depuis l'insémination artificielle d'une vache jusqu'à la naissance de son veau et au contrôle de son lait, et jusqu'à son départ pour l'abattoir.
À la ville ou à la campagne, le vétérinaire s'occupe également de la médecine et de la chirurgie équines. Il est alors vétérinaire « canin » ou « rural » avec une activité en lien avec les chevaux ou vétérinaire souhaitant se consacrer uniquement aux équidés.
Qu'ils soient en captivité ou en liberté, les animaux sauvages ont, eux aussi, besoin des soins d'un vétérinaire. C'est même une obligation légale dans les zoos. Le nombre d'emplois concernés reste toutefois très faible.
Le vétérinaire, qu'il soit privé sous contrat avec l'État ou fonctionnaire (inspecteur de la santé publique vétérinaire, fonctionnaire du ministère de l'Agriculture,) participe au contrôle de l'hygiène et de la sécurité sanitaire dans les abattoirs, les industries agroalimentaires et tous les lieux de restauration. Il intervient en cas d'épizootie (maladie animale contagieuse) et surtout en cas de zoonose (maladie animale transmissible à l'homme) et participe ainsi largement à la santé publique. Il est le garant du respect des lois et règlements en vigueur en matière de santé animale, de santé publique et de bien-être animal.
Dans l'industrie, le vétérinaire participe à la mise au point, à la production et à la commercialisation de médicaments et d'aliments pour animaux, de produits agroalimentaires. Il peut aussi s'orienter vers la recherche universitaire ou les laboratoires d'analyses.
]]>Niveau bac + 6 minimum
DEV (diplôme d'État de docteur vétérinaire)
]]>2300 à 2500 euros brut par mois
Entre 2020 et 2030, la demande en vétérinaires concernera majoritairement les animaux de compagnie. À cause de la diminution du cheptel français et de sa concentration dans certaines zones géographiques, le marché de l'emploi pour les animaux de production est stable et très inférieur. Cela pose toutefois des problèmes dans des régions à faible densité d'élevage, où il n'est pas économique rentable pour un vétérinaire de conserver une activité en animaux de production, si bien que les éleveurs ont des difficultés à en trouver un. Le secteur équin (des chevaux) génère peu d'embauches car il est assez bien pourvu et… parce qu'il y a une baisse de la population équine en France. Enfin, les autres secteurs d'activités offrent des débouchés intéressants et également assez stables.
Si monter son cabinet, seul ou en association, est courant dans la profession, le délai pour y parvenir est très variable. L'installation à son compte reste délicate et nécessite une importante mise de fonds, difficile à rentabiliser. L'inscription à l'Ordre national des vétérinaires est obligatoire. Ruraux ou urbains, les vétérinaires ont par ailleurs tendance à s'associer pour diminuer les coûts de fonctionnement de leur cabinet. Un vétérinaire sur trois est une femme. Ces dernières sont majoritairement installées en ville.
]]>Ces praticiens sont à la fois généralistes, chirurgiens, radiologues et dentistes. Ils exercent souvent en libéral, même s'ils peuvent avoir le statut de salarié, dans une clinique vétérinaire, ou un réseau de cliniques. D'autres secteurs peuvent aussi intéresser les vétérinaires : l'hygiène alimentaire et la santé publique, l'industrie pharmaceutique, l'industrie de l'alimentation animale, la recherche , le conseil...
6 à 7 ans pour préparer le DEV (diplôme d'État de vétérinaire) dont 5 ans en école vétérinaire. 3 ans après le DEV pour les spécialités (médecine interne, anatomie, chirurgie, ophtalmologie, dermatologie, etc. .
]]>Lorsqu'il établit ses relevés sur le terrain, rien ne doit échapper à l'oeil du géomètre-topographe : surfaces, reliefs, volumes, altitude, etc. Il doit donc avoir le sens de l'espace, en particulier pour appréhender les reliefs. Certains relevés nécessitant une précision au millimètre, il doit aussi posséder une excellente vision. Il doit faire preuve d'imagination, de minutie, être précis et apporter beaucoup de soin à son travail. Il est important que les résultats qu'il délivre soient très détaillés car la moindre erreur peut engendrer des coûts supplémentaires importants.
De retour au bureau, il calcule et interprète les mesures prises sur le terrain, dessine des plans et des cartes sur ordinateur. Maîtrisant le dessin en 3D, il est aussi parfaitement à l'aise avec le traitement des données par informatique. Il dispose également de connaissances en topographie et en droit foncier, et tire ses conclusions en synthétisant de nombreux documents et des données variées.
Le géomètre-topographe doit s'adapter à des milieux de travail très différents. Sa santé doit être robuste pour travailler dehors par tous les temps. Les déplacements sont nombreux et les chantiers variés : en ville, à la campagne, dans une forêt... et même dans les égouts!
]]>La diversité des études et les changements de lieux de travail sont la règle dans ce métier. Au quotidien, le géomètre-topographe partage son temps entre les relevés sur le terrain et la finalisation de son étude au bureau. Il passe, en moyenne, 3 journées par semaine à l'extérieur pour réaliser des relevés topographiques (en ville ou à la campagne) et 2 jours au bureau pour calculer et interpréter les mesures prises.
Avec l'introduction de techniques de pointe, le métier s'est énormément modernisé. Les logiciels de métré, le dessin assisté par ordinateur, les systèmes d'information géographique, les images satellites permettent d'obtenir des relevés plus puissants et de gérer des données plus nombreuses.
Pour mener à bien toutes ses missions, le géomètre-topographe rencontre de nombreux interlocuteurs : représentants de l'État, particuliers, professionnels de l'immobilier, élus locaux, chefs de projet des collectivités territoriales, architectes, urbanistes, paysagistes, notaires, avocats...
]]>Le géomètre-topographe réalise des relevés topographiques qui permettent de représenter sur un plan les formes et les détails du terrain, à l'aide d'un appareil spécialisé (le théodolite) en n'omettant aucun détail : niveaux d'altitude, arbres, poteaux télégraphiques, murs... Le géomètre mesure les superficies (par exemple, sur un chantier de construction) et note tous les aspects physiques du site en étudiant les sous-sols.
À partir de ces relevés, il établit des plans et des cartes d'implantation d'ouvrages sur ordinateur, en utilisant des moyens de plus en plus sophistiqués : logiciels de métré, de DAO (dessin assisté par ordinateur), SIG (systèmes d'information géographique), images satellites, etc.
Le géomètre expert a une fonction juridique : il fixe les limites exactes des propriétés foncières. Il établit la superficie d'un bien lors d'une vente, ou la surface corrigée d'un appartement en vue d'un loyer plus juste, il prépare les règlements de copropriété, peut estimer la valeur d'un bien foncier ou immobilier, collaborer à l'établissement de plans d'occupation des sols pour une commune... Il peut intervenir dans les litiges entre propriétaires, évaluer terrains agricoles et propriétés urbaines. Assermenté, il est tenu au secret professionnel.
]]>Niveau bac (technicien)
Bac pro technicien géomètre-topographe
Niveau bac + 2 (technicien supérieur)
BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur topographe (ESTP, INSA Strasbourg, ESGT-Cnam)...
Master (dans les domaines des sciences de l'ingénieur, de l'urbanisme, de l'architecture ou de la topographie)
]]>A partir du Smic pour un assistant géomètre (technicien) à 2300 euros brut par mois pour un géomètre topographe (bac + 5)
Le géomètre-topographe peut travailler dans les cabinets de géomètres experts, les sociétés de topographie, le bureau d'études des entreprises de travaux publics ou des sociétés d'autoroutes. Dans l'industrie pétrolière ou minière, où il s'occupe de la mise en place de machines ou de contrôle d'installation, il travaille souvent à l'étranger.
Dans le public, il travaille au service du cadastre, à l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière), dans les services topographiques des entreprises publiques, dans les services techniques des villes et collectivités territoriales, des DDT (directions départementales des territoires).
Le géomètre expert est un professionnel libéral dont la formation technique s'accompagne d'une formation juridique. Il dirige un cabinet privé et supervise plusieurs employés. Il mène des études d'expertise immobilière et participe à l'élaboration des POS (plans d'occupation des sols). Pour devenir géomètre expert diplômé par le gouvernement (DPLG) et inscrit à l'Ordre des géomètres experts, le candidat doit effectuer un stage de 2 ans dans un cabinet de géomètres experts et suivre des modules de formation.
]]>Il existe plusieurs niveaux de qualification pour ce métier : le bac pro. pour être technicien ; le BTS (technicien supérieur) donne accès à plus de responsabilités. Le niveau bac + 5 mène à des postes d'ingénieurs. Le métier de "géomètre expert" libéral exige d'être titulaire d'un master adapté, d'un diplôme d'ingénieur topographe ou encore de justifier d'un certain nombre d'années d'activité.
3 ans pour préparer le bac pro technicien géomètre-topographe (ou 2 ans après un CAP du secteur selon certaines conditions)
2 ans pour préparer le BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur géomètre ou un master spécialisé.
]]>Le comédien est un artiste polyvalent qui sait aussi maîtriser le chant, la danse voire la musique. Le charisme, la détermination et la persévérance figurent aussi parmi les qualités à posséder pour se distinguer des autres candidats et obtenir un rôle, pour relancer ses contacts...
L'apprentissage de textes étant une composante essentielle de la profession, de grandes capacités de concentration et de mémorisation sont nécessaires. La maîtrise de différentes techniques (vocales, respiratoires et corporelles) est un plus. Elle permet d'avoir une bonne élocution et une certaine maîtrise de soi.
]]>Pour se faire connaître et décrocher un rôle, les castings et les auditions sont un passage obligatoire. Très peu de comédiens peuvent faire appel à un agent artistique pour développer leurs contacts professionnels et rechercher des contrats. Il leur faut donc rester extrêmement réactif et montrer une certaine disponibilité. La quête de travail est une composante à part entière de la profession.
Le rythme de vie du comédien est assez mouvementé, en lien avec ses activités : entre la recherche de rôles et les répétitions quotidiennes, il est amené à se déplacer fréquemment à l'occasion de représentations (tournées, festivals) ou de rencontres professionnelles. Ses horaires de travail sont décalés : les spectacles ont souvent lieu tard le soir et le week-end.
La profession est marquée par la précarité. Rares sont les comédiens salariés, et peu d'entre eux arrivent à percer et à vivre exclusivement de leur talent. La concurrence est rude, l'insertion difficile, sans aucune assurance de réussite. Tous connaissent une alternance de périodes de travail et d'inactivité. Le statut largement dominant est celui des intermittents du spectacle. Il permet de percevoir des allocations en complément des revenus, à condition d'avoir travaillé au moins 507 heures sur 10 mois et demi.
]]>Incarner un personnage, communiquer des émotions, faire vivre un texte... Tel est l'art du comédien. Sous la direction d'un metteur en scène ou d'un réalisateur, il consacre de longues heures à la mémorisation de dialogues, aux répétitions, à l'écriture... Figurant, premier ou second rôle, il utilise différentes techniques (vocales, gestuelles, corporelles et respiratoires) pour donner vie à son personnage et captiver son auditoire.
Chaque spectacle nécessite un travail particulier. L'apprentissage du texte, les répétitions, les représentations, les tournées, les tournages ou les enregistrements constituent le quotidien du comédien. Son calendrier est rythmé par des périodes de travail intense, qui ne laissent guère de place à la routine.
Beaucoup de comédiens appartiennent à une compagnie rattachée à un théâtre ou à une troupe. Bien que le théâtre constitue l'essentiel de leur activité, celle-ci peut s'étendre au cinéma, à la télévision, à la radio, à la publicité, au doublage, à l'animation, au cirque...
]]>Niveau bac
DNOP (diplôme national d'orientation professionnelle) d'art dramatique
DET (diplôme d'études théâtrales)
Niveau bac + 2
Classe d'art dramatique en conservatoire
DEUST théâtre
Niveau bac + 3
DNSP (diplôme national supérieur professionnel) de comédien
Licence arts du spectacle ; licence pro concepteur-réalisateur d'interventions théâtrales ; encadrement de pratiques théâtrales...
Formation de comédien en écoles privées
Niveau bac + 5
Diplôme de l'Ensatt Lyon, parcours acteur
Masters arts du spectacle, études théâtrales, conception de projet artistique
]]>Les comédiens sont le plus souvent payés au contrat ou au cachet (très peu d'entre eux touchent un salaire fixe mensuel).
Au-delà des auditions, le réseau professionnel constitue un atout indiscutable pour tout artiste. Le « bouche à oreille » et les connaissances sont de bons moyens pour se tenir au courant des futurs castings, auditions ou projets et pour faire parler de soi. Multiplier les rencontres renforce les chances d'obtenir un contrat.
Il est très difficile de vivre du métier de comédien. Faute de proposition, on peut rester plusieurs mois sans jouer. La plupart des artistes du spectacle multiplient donc leurs activités pour compléter leurs revenus. Les plus chanceux trouvent des opportunités dans leur domaine (tournage de film publicitaire, doublage de film, spectacle d'entreprise, animation dans des parcs de loisirs...) ; les autres sont contraints de se tourner vers d'autres secteurs (enseignement, administration...).
S'agissant des perspectives d'évolution professionnelle, chaque parcours est personnel et unique. Néanmoins, quelques tendances se dégagent : certains acteurs se tournent vers la mise en scène, d'autres montent leur propre compagnie de théâtre ou encore se lancent dans la gestion d'une structure artistique.
]]>Les conditions de travail sont difficiles : horaires décalés, déplacements fréquents (tournées, festivals, promotions...) et revenus aléatoires. Le plus souvent, des périodes de chômage alternent avec des phases d'activité. Dans ce métier, les places sont chères, il faut sans arrêt être à la recherche d'un contrat, courir les castings et les auditions, développer des contacts professionnels... C'est pourquoi motivation et persévérance sont des qualités primordiales pour réussir.
2 ans pour préparer le DNOP d'art dramatique dans un conservatoire.
3 ans pour obtenir un certificat d'école en art dramatique ou le DNSP de comédien.
]]>L'ingénieur réservoir est un scientifique, féru de mathématiques et de physique. Il doit notamment maîtriser la modélisation physique et numérique des écoulements et/ou des phénomènes de transport et de transfert des matières dans des structures poreuses. En tant que chercheur, il maîtrise par ailleurs les techniques d'analyse, de l'instrumentation de laboratoire et de la conduite d'expériences. Des compétences importantes en géologie sédimentaire structurale et en géophysique pétrolière (pétrophysique) sont également attendues.
Amené à travailler à l'étranger, il maîtrise l'anglais, tant à l'oral qu'à l'écrit. Méthodique, il doit aussi avoir de bonnes qualités d'analyse, une grande curiosité et le goût du travail en équipe. La sécurité et l'environnement doivent également faire partie de ses préoccupations, tout comme la maîtrise des coûts. Une appétence pour le management lui permettra d'évoluer plus facilement.
]]>L'ingénieur réservoir est avant tout un chercheur qui travaille dans un bureau et analyse les données venant du terrain. Selon les cas, il peut également être en partie opérationnel et s'occuper notamment du suivi de production sur le terrain. Dans les faits, la carrière de l'ingénieur réservoir alterne souvent les missions en bureaux d'études au sein des sociétés d'ingénierie ou dans un grand groupe pétrolier, et les missions sur le terrain, à l'étranger.
Comme ses confrères ingénieurs pétroliers, le spécialiste réservoir travaille en équipes pluridisciplinaires et multiculturelles. Il collabore notamment avec les géologues qui lui fournissent de précieuses données sur le terrain, les différentes couches du sous-sol, les foreurs ou les économistes de la production.
Dans l'industrie pétrolière, la mobilité est de mise, autant sur le plan géographique que sur le plan hiérarchique. Il faut donc être prêt à alterner les missions, les pays, postes et lieux de travail (bureau ou terrain) en s'adaptant à chaque fois à de nouvelles conditions de vie et d'exercice. Ceux qui travaillent comme consultants doivent en plus intégrer la culture d'entreprises aussi différentes les unes que les autres à chaque mission.
]]>Au carrefour de l'exploration et de la production, l'ingénieur réservoir a un rôle central dans un champ pétrolifère. Sachant que l'on ne sait actuellement récupérer qu'environ 35 % d'un gisement, son travail d'analyse et de recherche pour optimiser l'exploitation est crucial. Son travail commence avec l'interprétation des données du réservoir : nature des roches à forer, caractéristiques du pétrole, présence de sable, etc. toutes les informations sont rassemblées et leur modélisation informatique va permettre d'élaborer des scénarios de développement du gisement.
En tant que chercheur, l'ingénieur réservoir peut élaborer ces outils, à l'aide de logiciels spécialisés, ou améliorer ceux déjà existants. Grâce à ses analyses et simulations, il émet des recommandations opérationnelles sur les projets de développement incluant le nombre, la nature et l'emplacement des futurs puits, ainsi que le calendrier de forage et le profil de la production.
Enfin, l'ingénieur réservoir effectue un suivi en intégrant, au fur et à mesure, les nouvelles données parvenant des puits d'un champ pétrolifère en exploitation. Ses analyses permettront d'accroître les taux de récupération du pétrole et donc d'optimiser la production.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialités géoscience et ingénierie de réservoir (reservoir geoscience and engineering) ; géosciences pétrolières et ingénierie des réservoirs...
Master en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, génie pétrolier, spécialités géosciences, réservoir, production et traitement, recherche appliquée...
Niveau bac + 8
Doctorat en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, géosciences...
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
Les jeunes diplômés ne sont pas directement opérationnels. En général, ils débutent comme ingénieurs en bureau d'études où ils s'initient aux disciplines connexes du métier : géologie, forage ou économie. L'apprentissage de l'ingénieur réservoir passe également par au moins un poste sur le terrain dans le domaine de l'exploitation, pour avoir une vue d'ensemble de l'activité et des contraintes liées à chaque étape.
L'ingénieur réservoir travaille avant tout en bureau d'études, dans des compagnies de services géologiques ou dans des sociétés de consultants, surtout en début de carrière. Par la suite, il peut intégrer une compagnie pétrolière internationale, comme TotalEnergies, Shell, BP etc.
Pour évoluer, l'ingénieur réservoir peut se spécialiser et se diriger vers l'expertise scientifique et/ou technique, ou changer de métier selon ses goûts, ses aptitudes et ses expériences passées. Un chercheur peut ainsi se diriger vers un poste de chef de projet ou d'ingénieur d'affaires, en France comme à l'étranger.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur en géoscience et ingénierie de réservoir (reservoir geoscience and engineering) ; géosciences pétrolières et ingénierie des réservoirs... ou un master spécialisé en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, génie pétrolier, spécialités géosciences, réservoir, production et traitement, recherche appliquée... éventuellement complétés par un doctorat (en 3 ans) en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, géosciences...
]]>Impossible de faire ce métier sans la connaissance approfondie des spécificités des produits et des caractéristiques de l'environnement d'exploitation. Le technicien intervient en permanence sur différentes plates-formes de travail (PC, Mac, systèmes d'exploitation divers...). Par conséquent, être spécialisé dans l'un de ces domaines peut être un plus auprès des employeurs.
Ouverture d'esprit et curiosité sont des atouts que tout technicien doit posséder pour faire évoluer ses connaissances et ouvrir l'oeil sur les nouveautés technologiques de son secteur. Rigoureux, organisé et méthodique, il ne craint pas les situations de stress et d'urgence.
Disponibilité et capacité d'écoute sont indispensables quand il faut mener son enquête pour trouver l'origine d'un problème. Et pour expliquer celui-ci à l'utilisateur afin d'éviter toute future erreur de manipulation. Pédagogue, le technicien de maintenance s'adapte aux différents niveaux de compétences de ses interlocuteurs et sait se faire comprendre.
]]>Employé dans le service informatique d'une entreprise ou d'une administration, ce professionnel suit les directives de l'ingénieur de maintenance, du gestionnaire de parc informatique ou du responsable micro-réseaux. Dans une SSII (société de services en ingénierie informatique), il est appelé à intervenir sur différents sites, avec de nombreux déplacements. Chez un éditeur de logiciels ou un constructeur de matériels, il effectue surtout un travail de service après-vente.
Ce technicien assiste directement les utilisateurs de l'entreprise, ou intervient à distance, par téléphone ou via Internet lorsque les ordinateurs sont connectés en réseau. Dans un centre d'appels, il applique une méthodologie et des processus définis au préalable par la direction informatique. Autres moyens pour traiter les problèmes récurrents : l'intranet, un forum ou une messagerie. Les horaires lourds et décalés, les périodes d'astreinte ne sont pas exclus.
]]>Une carte son à changer ? Un ordinateur à installer ? Un écran noir ? Polyvalent, le technicien de maintenance en informatique est capable de faire face à de nombreux problèmes. Et ce, avec le plus de rapidité et d'efficacité possible.
Lorsque des utilisateurs confrontés à un dysfonctionnement l'appellent, il commence par faire un diagnostic. Pour ce faire, il pose des questions filtres (préétablies) afin d'identifier les données d'utilisation et de fonctionnement, ainsi que la configuration de la machine concernée. En général, il dispose d'une base de données qui recense les pannes les plus courantes et les moyens d'y remédier.
Selon la taille de l'entreprise, il peut assumer d'autres tâches : câbler et installer de nouveaux équipements, implanter des logiciels, former et conseiller les utilisateurs, contrôler les stocks de pièces détachées, passer les commandes et actualiser la documentation. Sans oublier que ce technicien veille au droit d'utilisation des logiciels et gère les numéros de licences.
]]>Après la 3e
Bac pro cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
Après le bac
Niveau Bac + 2
BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
BTS services informatiques aux organisations, option solutions d'infrastructure, systèmes et réseaux (BTS SIO, BTS SISR)
Niveau Bac + 3
BUT informatique ; réseaux et télécommunications ; génie électrique et informatique industrielle
Licence pro mention métiers de l'informatique, mention métiers des réseaux informatiques et télécommunications
]]>A partir de 2160 euros brut par mois
Les entreprises étant régulièrement confrontées à des problèmes informatiques, le technicien de maintenance joue un rôle clé. Tous les types de sociétés et d'administrations font appel à ses services.
Avec un peu d'expérience, le technicien de maintenance en informatique peut devenir responsable d'un centre d'appels ou d'une salle des machines, ou encore chef d'exploitation. En tant que support technique, il a la possibilité de former les techniciens et de les assister dans des interventions plus ou moins délicates, voire de devenir formateur spécialisé dans un domaine particulier (telle la bureautique). Enfin, les fonctions de gestionnaire de parc micro-informatique ou de responsable micro-réseaux sont pour lui à portée de main.
]]>Dans le service informatique d'une entreprise ou dans une ESN (entreprise de services du numérique) il est chargé de la gestion et de la maintenance du matériel et des logiciels. Il forme aussi les utilisateurs, par exemple pour les aider à comprendre le fonctionnement d'un nouveau logiciel. De plus, il les conseille pour l'achat et l'installation technique du matériel. Les conditions de travail de ce technicien sont parfois difficiles (horaires lourds, déplacements nombreux, périodes d'astreinte, horaires décalés…), en particulier lorsqu'il travaille dans une ESN. Un bac + 2 est recommandé.
3 ans pour préparer un bac pro cybersécurité, informatique et réseaux, électronique.
2 ans pour préparer un BTS dans le domaine de l'informatique, des réseaux, des télécoms, 3 ans pour préparer un BUT informatique, réseaux et télécommunications ou génie électrique et informatique industrielle.
]]>Disponibilité, sens de la communication, autorité... Toutes ces qualités doivent se combiner avec une parfaite maîtrise du cheval : monte, dressage, entretien, soins...
Quel que soit son statut, le ou la garde à cheval côtoie en permanence le public. Aussi faut-il faire preuve d'un sens relationnel très développé, et même de pédagogie auprès des petits et des grands. Les risques d'incendie en forêt pour une cigarette oubliée ou un cendrier de voiture vidé, le respect du bien public... Tout cela s'inculque. C'est le volet prévention ou sensibilisation du métier... et il est primordial.
Le dialogue ne suffit pas toujours. C'est pourquoi certains gardes ont la possibilité de verbaliser des infractions. C'est le cas des agents qui ont une mission de police de l'environnement, des brigades équestres de police municipale, etc. Incarnant la loi et l'autorité, le ou la garde à cheval doit alors savoir s'imposer et en imposer. En toute circonstance, le cheval est son meilleur allié : il suscite la sympathie tout en étant capable d'impressionner.
]]>Les gardes à cheval (policiers municipaux, éco-gardes des parcs naturels ou gardes forestiers à cheval) effectuent des patrouilles dans leur circonscription durant toutes les saisons de l'année. Une bonne condition physique est alors nécessaire.
C'est parfois l'agenda du président de la République ou celui des autorités de l'État qui requiert l'intervention des gardes républicains, pour encadrer des manifestations ou des compétitions sportives.
Le ou la garde à cheval patrouille souvent en binôme, à l'exception des policiers ruraux (autrefois baptisés gardes champêtres), trop peu nombreux. Il ou elle peut être amené/e à travailler en horaires décalés, le week-end et à assurer des astreintes.
]]>L'activité des gardes à cheval est à géométrie variable : surveillance, intervention, éducation, répression... Sur une monture, on voit mieux et plus loin, on va plus vite. Aussi, leur principale mission est-elle de surveiller. Et ce, qu'ils travaillent dans la gendarmerie, dans la police municipale, dans des parcs naturels ou des associations privées.
L'éco-garde assure la surveillance de sites naturels. Il ou elle observe les milieux, identifie les nuisances et alerte sur la dégradation des paysages. Dans un parc naturel, il faut accueillir et informer le public. Les brigades équestres de l'ONF (Office national des forêts) surveillent les massifs forestiers, particulièrement en période estivale.
Les policiers et les gendarmes à cheval ont une mission de sécurisation et de maintien de l'ordre. Ils effectuent des patrouilles en milieu rural, dans les espaces verts et même, parfois, en centre-ville. Les gendarmes appartenant à la garde républicaine assurent, en outre, la protection de hautes personnalités et les services d'honneur lors d'événements officiels.
Le ou la garde à cheval peut dresser des procès-verbaux pour infraction, lorsqu'il ou elle appartient aux forces de l'ordre ou remplit une mission de police de l'environnement.
]]>Après la 3e
CAP agent de sécurité
Bac professionnel métiers de la sécurité
Après le bac
BPJEPS activités équestres
TP agent de prévention et de sécurité équestre
]]>Smic.
Les effectifs des gardes à cheval ne compterait guère plus de 1 000 professionnels. Aucune statistique nationale précise n'existe à ce sujet. Le plus grand nombre exerce au sein de la garde républicaine et de la police municipale. Des brigades équestres sont recensées dans certaines grandes villes (Fréjus, Olonne-sur-Mer, La Roche-sur-Yon, Angers...). Ces dernières se développent aussi bien au sein de la police municipale que de la Police nationale.
Les emplois, souvent saisonniers ou temporaires, sont majoritairement offerts par les collectivités territoriales (régions, départements, communes...) ou par des associations de protection de la nature. Quelques rares postes de fonctionnaires sont proposés par l'ONF (Office national des forêts) et les parcs naturels.
Les fonctionnaires sont recrutés sur concours : technicien supérieur de l'ONF, agent technique et technicien de l'environnement, gardien de la police municipale, gardien de la paix de la Police nationale, sous-officier de gendarmerie. Pour les brigades équestres et la garde républicaine, il faut déjà être engagé/e dans la carrière avant de se spécialiser.
]]>Pour devenir garde à cheval, il faut réussir un concours de la fonction publique ou de la gendarmerie, qui requièrent le plus souvent la possession d'un diplôme. Les concours de sous-officier de la gendarmerie et concours de gardien de la paix de la police nationale nécessitent le bac. Le concours de la police municipale, un CAP. Il faut aussi un galop 5 au minimum pour accéder à une formation. Il existe également un TP (titre professionnel) accessible avec un galop 4, à partir de 18 ans. Pour intégrer la brigade équestre du domaine du château de Versailles, il convient d'avoir un galop 6. En revanche, la police nationale n'exige qu'un galop 2. Les centres de formation de gardes équestres de Soissons-Cuffies (02) et Saint-Cyr-du-Doret (17) accueillent des jeunes sur tests, à partir d'un CAP.
2 ans pour préparer le CAP agent de sécurité. 3 ans pour le bac professionnel métiers de la sécurité.
BPJEPS activités équestres ou TP agent de prévention et de sécurité équestre.
]]>Le moniteur d'activités équestres n'est pas seulement un cavalier accompli. Comme tout enseignant, il possède des qualités pédagogiques pour expliquer, corriger et faire progresser l'élève à son rythme. À lui de créer les conditions d'une relation de confiance entre le cheval et son cavalier, tout en transmettant sa passion de l'équitation. Il possède également un certain sens commercial pour fidéliser les adeptes.
Vigilance et réactivité : 2 maîtres mots qui guident le quotidien du moniteur d'activités équestres. Responsable des cavaliers et de leurs montures, il ne relâche jamais son attention, lors des heures de cours ou des balades. Un cheval, même dressé, n'est pas totalement prévisible, et certains élèves peuvent oublier les mesures de sécurité. Il sait éviter les incidents, limite les prises de risques et intervient rapidement en cas de problème.
Pour maintenir l'ordre ou encadrer un groupe lors de ses enseignements, le moniteur d'activités équestres doit faire preuve d'une certaine autorité. Il est également capable, le cas échéant, d'encadrer une petite équipe (palefreniers, bénévoles, etc.). Il fait preuve d'une grande autonomie et sait prendre des initiatives.
]]>Exerçant dans un club, une association ou un centre hippique, le moniteur d'activités équestres bénéficie, normalement, d'horaires réguliers. Mais l'amplitude de ses journées peut varier en fonction de la saison (la demande augmente aux beaux jours !). Il travaille souvent durant les week-ends.
Le moniteur d'activités équestres est en contact permanent avec la nature. Si certains centres équestres disposent de manèges couverts, l'équitation est avant tout une activité de plein air qui se pratique par tous les temps, sauf si cela représente un danger pour le cavalier ou le cheval. C'est aussi un métier physique car, bien souvent, le moniteur participe également aux soins des chevaux et à l'entretien des box...
La plupart des centres équestres sont de petites structures qui emploient de 1 à 3 salariés. La polyvalence est donc un véritable atout pour le moniteur à qui l'on peut demander de faire également de l'accompagnement de sorties en forêt, par exemple, ou de prendre en charge l'organisation des examens équestres des clients du club, etc.
]]>Le moniteur d'activités équestres initie les novices aux techniques de base de l'équitation. Pour cela, il choisit la monture la plus adaptée à chacun et aide progressivement les débutants à tenir leur équilibre et leur posture, quelles que soient la réaction de l'animal ou l'allure demandée (pas, trot, galop). Maître ès techniques, il encadre aussi les cavaliers confirmés pour les préparer aux examens ou aux compétitions.
Le moniteur d'activités équestres est particulièrement vigilant au respect des règles de sécurité des hommes comme des chevaux. Il veille au bon harnachement du cheval, au port du casque, au bon équipement des cavaliers pour éviter chutes ou blessures. Pendant les cours, il dose les efforts de l'animal pour qu'il ne s'épuise pas. Il participe ensuite aux soins des chevaux (nourriture, brossage...) comme à la propreté des box et du centre.
Dans la plupart des petits centres, le moniteur, en plus d'enseigner, peut être chargé de la coordination des examens d'équitation. Dans un grand centre, il peut également gérer et planifier l'utilisation des chevaux, superviser le personnel chargé de l'entretien des chevaux et des box...
]]>Par ailleurs, s’agit d’une profession réglementée qui exige la possession d’une carte professionnelle pour pouvoir exercer une activité rémunérée. Enfin, le diplôme et l’honorabilité (ne pas avoir été condamné pour tout crime ou certains délits) sont les deux autres conditions pour pouvoir exercer ce métier.
Niveau bac
CQP enseignant animateur d'équitation
BPJEPS éducateur sportif, mention activités équestres
Niveau bac+2
DEJEPS spécialité perfectionnement sportif, mention sports équestre
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2196 euros brut par mois.
Les centres équestres ne manquent pas de clientèle. La forte augmentation du nombre de licenciés, l'engouement du public pour de nouvelles activités (voltige, horse-ball) et l'essor du tourisme équestre contribuent à l'ouverture de nouveaux clubs un peu partout en France. On en compte actuellement 5 400. L'emploi est donc au rendez-vous, même si certains clubs proposent des contrats saisonniers ou à temps partiel. Plusieurs centaines de postes seraient à pourvoir chaque année. Une première expérience d'animateur constitue un plus à l'embauche.
Après au moins 2 ans d'expérience, le moniteur d'activités équestres diplômé peut devenir instructeur et préparer des cavaliers confirmés aux épreuves officielles des 3 disciplines (dressage, concours complet et saut d'obstacle) ou former de futurs moniteurs. Le moniteur peut aussi choisir de travailler en indépendant.
Éprouvant et contraignant, ce métier est rarement exercé pendant toute une vie. Après plusieurs années, de nombreux moniteurs d'activités équestres se reconvertissent dans la gestion d'un club ou cherchent à ouvrir leur propre centre. Des évolutions vers d'autres domaines (élevage, courses, commerce d'équidés ou d'équipements) sont également fréquentes.
]]>Environ 1 an pour préparer le CQP (certificat de qualification professionnelle) enseignant animateur d'équitation.
1 ou 2 ans pour préparer le BPJEPS éducateur sportif, mention activités équestres.
2 ans pour préparer le DEJEPS spécialité perfectionnement sportif, mention sports équestre.
1 an (après un bac + 2) pour préparer la licence professionnelle management des établissements équestres.
]]>Pour traiter numériquement des données de terrain, les cartographes doivent maîtriser l'outil informatique. Utilisant désormais les SIG (systèmes d'information géographique), des compétences en programmation constituent un réel plus à l'embauche. Une mise à jour régulière et l'apprentissage des nouveaux outils et logiciels sont nécessaires. La connaissance de l'anglais est également requise.
Les cartographes doivent également posséder d'un certain sens artistique. Précision et créativité permettent de choisir des présentations et des styles différents en fonction du projet en cours. En effet, il n'y a rien de commun entre une carte destinée à une collectivité locale, pour prendre la décision d'implanter ou non un centre commercial par exemple, celle qui sert au grand public pour se repérer dans une ville ou celle que vous consultez sur votre téléphone. Les cartographes s'adaptent aux demandes et respectent les délais imposés. Avec de l'expérience, les cartographes deviennent force de proposition.
Pédagogues, les cartographes se mettent au niveau de leurs interlocuteurs. Leurs qualités : rigueur, esprit d'analyse et de synthèse, sens du détail et capacités rédactionnelles.
]]>Les cartographes topographes exercent sur le terrain. Leurs observations et les mesures utilisées (topographie, toponymie, géodésie) sont généralement effectuées par les spécialistes de la cartographie et de la topographie de l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière). Ces derniers fournissent les documents-ressources pour les cartographes topographes qui travaillent essentiellement sur ordinateur, dans un bureau. Réunions, surtout lors du lancement et de la restitution des résultats de travaux de recherche font partie du métier. Les cartographes géographes peuvent se déplacer mais leur travail a évolué depuis la généralisation des drones.
Les SIG (systèmes d'information géographique) permettent à une commune de visualiser son parc immobilier, de gérer ses permis de construire, de réaliser la simulation d'une crue en 3D, d'une évolution urbaine, etc. Les grandes entreprises d'aménagement, de travaux publics, de gestion de l'eau, etc. sont également utilisatrices.
Les cartographes travaillent en toute autonomie ou en équipe. Ils sont en relation avec les utilisateurs ou les chefs de projet.
]]>On distingue 2 grandes catégories de cartographes. Les cartographes topographes, de l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) par exemple, sont spécialistes de la représentation physique d'un terrain (élévations, cours d'eau, etc.). Ils ou elles réalisent des cartes à partir de relevés, de photos aériennes... Les cartographes géographes réalisent des cartes sur des sujets précis : répartition de la population, évolution des scrutins politiques, espérance de vie... en croisant des données statistiques et géographiques.
Depuis l'apparition des SIG (systèmes d'information géographique), les cartographes doivent savoir administrer des bases de données et en exploiter les données nécessaires à leur travail. Après avoir interprété les données, les cartographe choisissent leur mode de représentation graphique (2D ou 3D pour une image en relief), qui sera ensuite réalisée sur un support papier ou en images virtuelles.
Les applications de la cartographie sont multiples : simuler des évolutions urbaines, suivre des évolutions environnementales comme les crues, optimiser un service de livraison, gérer l'éclairage urbain... Les cartographes font aussi le lien avec les utilisateurs et apportent leur expertise aux commanditaires.
]]>Niveau bac + 5
Master mentions géomatique ; géographie ; master géographie, aménagement, environnement et développement
Diplôme d'ingénieur de l'École nationale des sciences géographiques
]]>À partir du Smic au niveau technicien dans la fonction publique territoriale. Davantage pour les ingénieurs et dans le privé.
Le nombre d'emplois reste limité même si les employeurs potentiels sont multiples. Les postes se situent dans les services ou entreprises de cartographie : Michelin, Service hydrographique et océanographique de la marine à Brest, syndicats d'initiative ou sociétés de conseil, BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), EDF, Air France... ainsi que dans les quelques maisons d'édition spécialisées. On trouve aussi des cartographes en bureau d'études, cabinets de géomètres, collectivités territoriales ou de l'État.
D'ici 2026, l'IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) aura cartographié l'ensemble du territoire français en 3D, tandis que les GAFA (géants du web) visent la planète ! Sites, applications, etc. sont de plus en plus nombreux à développer des cartes virtuelles et recherchent des cartographes spécialistes des bases de données et du traitement numérique des données de terrain. Leurs compétences en graphisme sont appréciées pour se différencier des concurrents.
Pour évoluer, les cartographes ont intérêt à avoir une double ou triple compétence. Par exemple, en marketing ou en développement informatique, de plus en plus nécessaire dans le métier. Des évolutions de carrière existent : postes de chef ou cheffe de projet, par exemple.
]]>5 ans pour préparer un master (géographie ; géomatique ; géographie, aménagement, environnement et développement) ou le diplôme d'ingénieur de l'ENSG (École nationale des sciences géographiques).
]]>Le sérigraphe doit posséder un sens de l'esthétique développé pour réaliser une impression de qualité. Il est minutieux et soigneux afin de ne pas gâcher d'encre ni de supports. Il possède également quelques notions de chimie et de mathématiques, utiles lors de l'utilisation des encres et des différents solvants.
Certains travaux, délicats à réaliser, réclament des qualités d'observation pour percevoir les détails. Le sérigraphe doit avoir un bon coup d'oeil pour scruter les défauts d'impression, par exemple, et jauger la qualité de l'impression. Une vision correcte des couleurs est également indispensable.
Le sérigraphe doit s'adapter aux évolutions technologiques, mais il doit aussi accorder ses méthodes de travail avec les commandes et les supports : ainsi, on n'imprime pas un T-shirt comme une carte à puce. De plus, les contacts avec les clients nécessitent des qualités relationnelles. Il doit accepter leurs critiques pour mieux satisfaire leurs demandes.
]]>Technique traditionnelle et artisanale, la sérigraphie est aujourd'hui de plus en plus industrialisée. D'autant plus que l'informatique et les lignes d'impression numérisées ont supplanté le travail à la main : le sérigraphe opère à partir de motifs numériques réalisés avec des logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) ou de DAO (dessin assisté par ordinateur). Il doit donc avoir des connaissances en mécanique, en électronique et en informatique afin d'effectuer les réglages éventuels des machines.
Le sérigraphe est salarié dans un atelier, le plus souvent au sein d'une entreprise artisanale. Il peut également être salarié d'une société de sérigraphie industrielle ou encore d'un atelier intégré à une entreprise : certaines sociétés utilisant régulièrement la sérigraphie (automobile, céramique, industrie textile) embauchent parfois directement des sérigraphes. Certains choisissent également de s'installer à leur compte.
Le sérigraphe utilise des produits chimiques qui peuvent être dangereux. Le port de gants est recommandé. Enfin, le sérigraphe passe de longues heures debout, à contrôler le processus de l'impression.
]]>Le sérigraphe imprime des motifs de façon répétée sur différents supports. Il peut les créer lui-même, d'après les instructions d'un client (industriels, publicitaires, professionnels des arts graphiques), ou travailler directement à partir d'un fichier déjà fourni par le client. Il fabrique ensuite une image négative de ce motif qu'il reporte sur un écran sous lequel est placé le support à imprimer. L'encre est déposée sur l'écran et c'est en la faisant pénétrer à travers les parties non obturées de l'écran que le sérigraphe réalise l'impression. Les supports imprimés sont ensuite séchés et les écrans nettoyés.
Le sérigraphe s'assure du bon fonctionnement des machines d'impression, en effectue l'entretien et la maintenance. Il règle les paramètres d'impression, sélectionne, dose et mélange les encres selon la teinte voulue et les supports à imprimer. Enfin, il vérifie la qualité des produits finis.
La sérigraphie peut être utilisée dans la publicité, la décoration, la mode, l'aéronautique, les industries du verre, de l'automobile, etc. Le nombre de couleurs est illimité. De même, les encres peuvent être mates, brillantes, fluorescentes, etc. Enfin, les supports sont variés (papier, bois, verre, plastique, tissu...).
]]>Autre possibilité : préparer le bac pro artisanat et métiers d'art option communication visuelle plurimédia.
Le BTS communication et industries graphiques permet d'élargir et de faire évoluer son niveau de compétences. Il forme les techniciens à la gestion d'équipe et à tous les aspects de la chaîne graphique.
Niveau CAP
CAP sérigraphie industrielle
Niveau bac
Bac pro réalisation de produits imprimés
Bac pro artisanat et métiers d'art option communication visuelle plurimédia
Niveau bac + 2
BTS études de réalisation d'un projet de communication option B étude et réalisation de produits imprimés
]]>À partir du Smic
Concurrencée par l'impression numérique, la sérigraphie conserve néanmoins toute son utilité dans certains secteurs industriels pour l'impression de supports comme le verre ou le métal. Ses principaux avantages : elle est plus résistante que l'offset (procédé d'impression). Le sérigraphe peut également choisir de se diversifier en proposant de l'impression numérique en complément de la sérigraphie, au lieu d'en subir la concurrence. Néanmoins, le marché de la sérigraphie reste restreint et la plupart des entreprises sont des PME.
D'après le Groupement professionnel de la sérigraphie française, les applications les plus visibles de la sérigraphie sont les applications graphiques dans la publicité (affiches, signalétique...). Suit l'impression sérigraphique sur textile.
Les imprimeries de labeur, dont fait partie la sérigraphie, sont au nombre de 3 752, d'après l'Observatoire des industries graphiques, pour 50 901 salariés. Un chiffre en baisse mais qui reste important au regard des effectifs totaux de la branche qui compte 67 219 salariés. Ceux-ci se concentrent en région parisienne, suivie par la région Rhône-Alpes, les Pays de la Loire et le Nord. Travailler comme sérigraphe suppose donc d'être mobile.
]]>Après avoir fabriqué une image négative du motif, le sérigraphe la reporte sur un écran en toile sous lequel est placé le support à imprimer. Il dépose l'encre sur le dessus de l'écran et la fait pénétrer avec une racle à travers les parties non obturées de l'écran. Le travail à la main se fait rare : l'informatique et les lignes d'impression numérisées notamment le supplantent peu à peu.
Créatif et minutieux, le sérigraphe doit également savoir s'adapter aux évolutions rapides de la profession. Salarié dans un atelier, le sérigraphe peut aussi envisager de créer sa propre entreprise après plusieurs années d'expérience.
CAP sérigraphie industrielle. Bac pro réalisation de produits imprimés ; artisanat et métiers d'art option communication visuelle plurimédia.
BTS études de réalisation d'un projet de communication option B étude et réalisation de produits imprimés.
]]>Pour prendre en charge des dizaines d'appels par jour et garder son calme face à des interlocuteurs en tout genre, une bonne résistance au stress, du sang-froid et de la patience constituent le trio gagnant. Surtout quand, au bout du fil, l'interlocuteur est énervé, voire agressif, qu'il veut une réponse immédiate et qu'il ne possède pas toujours les termes adéquats pour expliquer ses tracas.
Le hot liner fait preuve d'une bonne capacité écoute, d'une aisance relationnelle et surtout d'une grande disponibilité. Qualités qui, présentes lors du premier contact (à distance), détermineront souvent la rentabilité du service rendu. Arbitre, il doit comprendre et se faire comprendre, faire preuve de pédagogie.
Pour répondre le plus rapidement possible et de façon la plus appropriée, il possède de bonnes capacités d'analyse. Il doit connaître parfaitement l'environnement de ses clients ou de son employeur, du matériel et des logiciels utilisés. Il se tient au courant des évolutions.
]]>Constructeurs de matériels informatiques, éditeurs de logiciels, mais aussi fournisseurs d'accès à Internet, les employeurs sont légion. Le hot liner peut travailler comme salarié dans une entreprise possédant son propre centre d'appels ou pour un client, par le biais des sociétés de services spécialisées dans le suivi clientèle.
Le hot liner est là pour assurer la continuité du service offert aux utilisateurs. Son rôle : effectuer le maximum d'interventions à distance pour éviter l'envoi d'un technicien sur place. En général, il travaille sur une plate-forme, au sein d'une équipe. S'il répond le plus souvent par téléphone, assis devant son écran, il ne néglige pas pour autant la communication via les courriels.
Il intervient en priorité lors des phases d'installation et de mise à jour des produits, matériels et logiciels. Mais aussi le reste du temps ! Pour répondre aux demandes 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, ce professionnel peut être soumis à des horaires décalés, le soir ou le week-end.
]]>Chaque prise d'appel répond à un rituel immuable. Lorsqu'un utilisateur lance un SOS, première étape pour le hot liner : dresser un constat. Des questions filtres lui permettent de se faire décrire précisément le matériel utilisé et le problème rencontré. À lui d'éliminer les causes les plus simples. Pour plus d'efficacité, il dispose d'une base de données qui recense les pannes les plus fréquentes et les moyens d'y remédier.
Selon la faisabilité technique, il guide point par point l'utilisateur dans les manoeuvres à effectuer. Parfois, il est amené à « prendre la main », c'est-à-dire à se connecter sur l'ordinateur de l'utilisateur pour y effectuer directement les opérations nécessaires.
Un problème dépasse ses compétences ? Pas de panique ! Le hot liner fait alors appel à un spécialiste : technicien de maintenance, ingénieur de téléassistance, administrateur de bases de données... Chargé de l'intervention technique de premier niveau, il peut jouer les courroies de transmission entre les utilisateurs et le technicien spécialiste.
]]>Niveau bac + 2
BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique option A informatique et réseaux
BTS services informatiques aux organisations (SIO)
DEUST insfrastructures numériques
Niveau bac + 3
BUT informatique
BUT réseaux et télécommunications
]]>
Smic
Avec la diffusion croissante, la complexification et le renouvellement des systèmes et matériels informatiques, les services d'aide aux utilisateurs sont appelés à se renforcer. En première ligne, la hot line joue un rôle stratégique dans la représentation des entreprises, en termes d'image et de rapport au public. L'enjeu ? Une meilleure fidélisation des clients, de plus en plus demandeurs.
Pour autant, en raison des mouvements internes et de la mise en commun des compétences, le secteur n'explose pas. Il se caractérise par une population plutôt jeune et mobile, désireuse d'évoluer pour éviter les impasses et le travail répétitif.
Le métier est formateur et les perspectives d'évolution de carrière pour ces téléconseillers très spécialisés sont bonnes. Nombreux sont ceux qui accèdent, après une formation, à des postes à responsabilités, que ce soit à la conception de nouveaux produits ou services ou dans l'administration des ressources : chef d'équipe, superviseur...
]]>Grâce à son sens relationnel et à ses capacités d'analyse, il est en mesure de répondre rapidement et efficacement aux demandes. Pour prendre en charge des dizaines d'appels par jour et garder son calme face à des interlocuteurs souvent en colère, patience, résistance au stress et pédagogie sont de rigueur ! Les perspectives d'évolution de carrière pour ces téléconseillers très spécialisés sont bonnes, et nombreux sont ceux qui accèdent ensuite à des postes à responsabilités comme celui de chef d'équipe ou superviseur.
2 ans pour préparer un BTS ou un DEUST dans le domaine informatique.
]]>Le responsable du soutien logistique intégré a acquis de nombreuses connaissances scientifiques et de conception des systèmes. Il assure une veille technologique sur son domaine de compétences, et se tient en particulier à jour sur les méthodes de soutien logistique intégré. Il réalise notamment des ASL (analyses du soutien logistique) pour déterminer quel système de soutien sera le plus efficace, pour un coût calculé en fonction du cycle de vie complet du produit ou de l'équipement.
... et des qualités relationnelles
Créatif, il se montre polyvalent : son métier allie créativité et management de projet à des capacités relationnelles indéniables. Au contact du client et des services de conception, il doit faire preuve d'écoute et de pédagogie. Il est avant tout un professionnel du service support. À lui d'expliquer au client ce qui est réalisable ou pas du point de vue technique, en matière de suivi sur le long terme.
Anglais indispensable
L'anglais courant est requis : la plupart des entreprises industrielles concernées travaillent dans un contexte international et/ou disposent de clients à l'étranger.
]]>Cadre supérieur, le responsable de soutien logistique intégré travaille au sein d'un grand groupe industriel, dans une PMI (petite et moyenne industrie) sous-traitante, d'une administration ou d'une société de conseil et d'ingénierie spécialisée dans les métiers de la gestion de projet, du soutien logistique et de la sûreté de fonctionnement. Il peut exercer ce métier en tant qu'expert, manageur de projet ou responsable de service pour la réalisation de toutes les prestations. Il intervient aussi en amont de la production du produit ou du système, pour prévenir les risques et faciliter la résolution des problèmes qui seront pris en charge ultérieurement par les ingénieurs maintenance, dans des secteurs industriels de plus en plus divers.
Sur une fonction transversale
Sa mission l'amène à travailler sur de nombreux sujets et à rencontrer de nombreuses personnes : ingénieurs, formateurs, rédacteurs techniques, acheteurs, etc. Sa fonction transversale lui permet de s'intégrer à des équipes pluridisciplinaires. Le responsable de soutien logistique intégré est amené à se déplacer ponctuellement sur des sites clients ou au sein des entités de son entreprise.
À un rythme soutenu
Une forte implication, voire une certaine dose de stress, sont à prévoir en particulier dans les sociétés d'ingénierie.
]]>Le responsable du soutien logistique intégré fait le lien entre les clients, les utilisateurs et les équipes de développement. C'est un communicant, un négociateur... un arbitre aussi. Sa mission : anticiper les problèmes qui pourraient surgir tout au long de la vie du produit et prévoir des solutions.
Anticiper l'avenir d'un produit
Dans quelles conditions sera-t-il utilisé ? De quels moyens dispose le client pour en effectuer l'entretien ou les réparations ? Les réponses à ces questions (et bien d'autres encore) permettent à ce professionnel d'orienter le travail des équipes de développement. Par exemple, pour choisir des matériaux résistants au climat, pour placer des voyants de contrôle et des outils de diagnostic de pannes à des endroits facilement accessibles... Il doit aussi penser au conditionnement (emballage), au stockage et au transport des matériels et des pièces de rechange, car ils ont un impact sur la conception même du produit.
Former les utilisateurs
Enfin, le responsable du soutien logistique intégré supervise la rédaction des modes d'emploi et de la documentation technique, la définition des formations des futurs utilisateurs... prévoit les pièces de rechange et les outils de réparation, etc. Sans oublier, car c'est un véritable chef de projet, la gestion des plannings et des budgets.
]]>Bac + 5
Diplôme d'ingénieur en électronique, télécommunications, maintenance ou autres filières techniques
Master mention gestion de production, logistique, achats ou réseaux et télécommunication
Bac + 6
Mastère spécialisé en management de projet et ingénierie système
]]>2900 euros brut par mois hors primes (variable en fonction du secteur d'activité).
De nouvelles opportunités
Le soutien logistique intégré est d'abord apparu dans les domaines de la défense, de l'aéronautique et du spatial. Puis il s'est développé dans de nombreux autres secteurs : transport ferroviaire et maritime, production d'énergie (pétrole, nucléaire...), télécommunications, aviation civile, services hospitaliers, automobile, BTP (bâtiment et travaux publics)... De plus en plus, la maintenance est prise en compte dès la conception d'un équipement industriel. Le responsable du soutien logistique intégré a de beaux jours devant lui : la prise en compte du suivi d'un produit et de son maintien en état, sur le long terme, fait la différence avec les concurrents, au moment de la signature d'un contrat avec un client.
Possibilités d'évolution
Le responsable du soutien logistique intégré peut choisir de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Il peut opter pour un poste plus commercial, tel l'ingénieur d'affaires qui négocie les contrats avec les clients. Il peut également prendre des fonctions de direction.
]]>D'abord apparu dans les domaines de la défense, de l'aéronautique et du spatial, le soutien logistique intégré s'est développé dans de nombreux autres secteurs : le transport ferroviaire et maritime, la production d'énergie (pétrole, nucléaire...), les télécommunications, l'aviation civile, les services hospitaliers, etc.
Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur en électronique ou en télécommunications, ou un master mention gestion de production, logistique, achats ou réseaux et télécommunication, éventuellement complété par un mastère spécialisé (en 1 an) en management de projet et ingénierie système
]]>La maîtrise des langues étrangères (anglais indispensable) est nécessaire. Il faut être féru/e de langue anglaise pour bien comprendre le contenu à adapter et maîtriser parfaitement sa langue maternelle, aimer jouer avec les mots, avoir de la curiosité pour la culture geek française... il ne s'agit pas de remplacer un mot par un autre, mais d'adapter le contenu au public local.
Être familier des jeux vidéos est évidemment un atout pour comprendre les règles de fonctionnement d'un jeu. Il faut aussi avoir de bonnes connaissances en pratique informatique pour maîtriser les logiciels. La qualité du travail et la rapidité d'exécution... sont des éléments importants quand on est payé à la mission !
Un professionnel ou une professionnelle efficace doit aussi savoir mettre ses atouts en valeur, prospecter pour trouver des clients, négocier ses tarifs, faire preuve de souplesse (pour s'adapter à toute situation) et travailler avec rigueur et précision. Enfin, le métier réclame une certaine résistance au stress et à la pression.
]]>Le ou la localisatrice peut travailler au sein d'une entreprise, mais, dans la grande majorité des cas, il ou elle exerce comme indépendant. Sa rémunération est fonction de la mission ou du projet. C'est à lui ou à elle de démarcher et de soigner son réseau professionnel pour trouver des clients. Cet exercice en free-lance suppose de devoir gérer les hauts et les bas de l'activité et s'attendre à être payé/e plusieurs mois après sa prestation.
Le travail est plutôt sédentaire et le localisateur ou la localisatrice quitte peu son bureau, assis/e devant son ordinateur. Il ou elle utilise des outils spécifiques : des dictionnaires mais aussi un logiciel de TAO (mémoires de traduction) dans lequel il ou elle enregistre les termes et expressions qui reviennent régulièrement. Il ou elle dispose souvent pour l'aider de quelques visuels du jeu, d'un synopsis qui explique son objectif... Cela permet de capter l'ambiance du jeu et préciser le ton à adopter car on ne traduit pas de la même manière un jeu de combat et un jeu sportif.
Le localisateur ou la localisatrice doit respecter les délais qui lui sont donnés au départ. Il n'est pas rare de passer 6 à 10 mois sur la localisation d'un jeu.... et d'avoir plusieurs produits à traduire en même temps.
]]>Le localisateur ou la localisatrice se charge de traduire tous les contenus, que ce soit pour un logiciel, un jeu vidéo ou un site internet dans sa langue natale (le plus souvent de l'anglais au français). Pour ce faire, il ou elle part d'un fichier comportant tout le contenu d'origine : textes apparaissant à l'écran mais aussi dialogues, manuels du jeu, blogs... Pour un jeu vidéo, c'est toute la bande-son qui doit être adaptée, afin d'être commercialisé sur le marché français.
Dans un monde internationalisé, le localisateur ou la localisatrice répond à un contexte différent de celui qui existait au départ pour un seul public (généralement anglophone ou asiatique). Il ou elle modifie si nécessaire le contenu du produit (jeu vidéo, logiciel...) pour mieux coller aux usages du marché français, où il sera utilisé. Il s'agit de traduire bien sûr, mais aussi d'apporter une adaptation en terme de références culturelles, de taille des écrans, d'options des menus, d'ergonomie : il ou elle " localise " tous les éléments à " franciser ".
Il faut veiller à ne pas négliger la base terminologique des constructeurs de jeux, qui exige souvent que certains termes spécifiques soient utilisés, sous peine de voir le travail effectué refusé.
]]>Niveau bac+5
Master en traduction et interprétation, langues (avec un parcours en communication multilingue et multimédia)
]]>Variable en fonction du statut et de l'activité.
Le marché des joueurs étant en constante progression en France, les studios font traduire de plus en plus de jeux étrangers, de l'anglais vers le français (un jeu japonais a généralement été traduit en anglais préalablement). Il existe des emplois au sein d'entreprises spécialisées, le plus souvent des agences de doublage et d'adaptation de jeux vidéos. Toutefois, la très grande majorité des localisateurs travaillent en tant que free-lance.
Il est possible de décrocher un stage dans le secteur, plus difficile de trouver un poste. L'expérience acquise est importante pour pouvoir proposer ces services ; et c'est parfois à la suite d'un stage qu'il est possible d'obtenir un contrat comme chef ou cheffe de projet localisation.
Les emplois salariés permettent une évolution. Les chargés de localisation peuvent être amenés à superviser des localisateurs qui interviennent en tant que ressource externe, à négocier des devis, à superviser les tests et procédures de traduction. Par la suite, il est possible vers des postes de direction des opérations.
]]>5 ans pour obtenir un master en traduction interprétation, langues (avec un parcours en communication multilingue et multimédia).
]]>Le consultant en validation doit avoir une bonne connaissance des techniques du métier (en biologie, chimie, production agroalimentaire), associée à une expérience acquise dans le domaine de la qualité et/ou de la validation. Il lui faut connaître parfaitement les procédures réglementaires, et surtout celles liées à la qualification des appareils et à la validation des méthodes. Il connaît aussi les procédures d'assurance qualité, de prévention des différents risques et de gestion du traitement des déchets liées à l'utilisation des appareils dans un laboratoire.
Il doit aussi connaître des référentiels plus spécifiques en complément des référentiels généralistes (normes ISO...), par exemple la norme HACCP sur la sécurité des denrées alimentaires dans l'agroalimentaire, les normes BPL sur les bonnes pratiques de laboratoire, les GMP (Good Manufacturing Practices) et autres normes FDA (Food and Drug Administration) pour les produits commercialisés à l'étranger.
Pour réussir dans ce métier, un esprit critique doublé d'une forte curiosité est indispensable. Rigueur et organisation sont également de mise. Enfin, il faut savoir rédiger un document de spécifications, en français et/ou en anglais.
]]>Le consultant en validation a généralement un statut de cadre et ses journées peuvent être longues, ses horaires étant adaptés à la charge de travail du moment. Salarié, il est hiérarchiquement rattaché à un dirigeant de cabinet-conseil. Certains consultants exercent en indépendant, notamment dans le domaine de la validation informatique (technologies de l'information, réseaux...).
Le consultant en validation, très disponible, se déplace souvent au gré des projets. Il intervient parfois pour le compte d'une entreprise pendant une période relativement longue, ce qui peut l'obliger à changer de région pour la durée requise. Lors de ses interventions, il est confronté à des utilisateurs d'horizons divers. En effet, une fois sur place, il vérifie la qualification des équipements mais aussi celle des personnes. Cela le conduit à examiner des aspects très divers de la vie de l'entreprise.
]]>Employé par des laboratoires pharmaceutiques, des usines de production alimentaire ou de cosmétique... le consultant en validation réalise des audits pour prouver que les normes en vigueur (en termes de qualité et de sécurité) pour la fabrication des produits ont été respectées, afin d'obtenir le droit de les commercialiser. Toute la chaîne de production, depuis la méthode utilisée jusqu'à la gestion informatique, doit être irréprochable avant l'inspection de l'État !
Ce professionnel est chargé de mettre en place une démarche de validation adaptée, dont il définit la stratégie. Pour ce faire, il élabore des protocoles, exécute des tests, détermine des critères d'acceptation, rédige des rapports de qualification et réalise des transferts de méthode. Son objectif ? S'assurer qu'au-delà du respect des normes de qualité, des propriétés telles que la reproductibilité ou la répétabilité sont correctement exécutées. Ou encore que les systèmes automatisés et les équipements sont bien paramétrés ou configurés avant la mise en production.
]]>Niveau bac + 5
Master en biologie, santé, sciences du médicament, spécialités : génie physiologique biotechnologique et informatique ou essais cliniques et développement du médicament, mention sciences du médicament ; réglementation du médicament dans l'Union européenne ; assurance qualité microbiologique des produits de santé ; spécialité pharmacie galénique industrielle, mention sciences du médicament spécialité aliments fonctionnels, suppléments et compléments alimentaires...
Diplôme d'ingénieur dans la spécialité de validation (informatique, chimie, biologie...)
]]>De 2667 euros à 2917 euros brut par mois.
Dans un contexte de forte réglementation des industries pharmaceutiques et agroalimentaires, les inspections de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) et de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) sont des étapes obligées. Un résultat d'inspection négatif peut entraîner l'arrêt de production du laboratoire ou l'invalidation des résultats produits. Les conséquences d'une validation inadaptée sont donc extrêmement coûteuses, tant en termes d'image que d'impact produit. Afin de limiter les risques, les entreprises de ces secteurs ont donc recours à des sociétés spécialisées, dont l'expertise en validation est reconnue. Ce sont ces dernières qui offrent les emplois de consultant en validation.
Le consultant en validation travaille en cabinet d'audit et de conseil. L'intervention auprès des entreprises clientes peut consister en un audit des procédures de validation mises en oeuvre, ou une phase de conseil dans la définition du plan de validation à venir. Dans tous les cas, le consultant est la " référence validation " avant l'inspection... Il peut aussi intégrer des organismes de contrôle et de certification.
]]>Il travaille généralement pour un cabinet-conseil et intervient directement chez le client. Là, il valide la qualification des équipements, mais aussi des personnes de la chaîne de production. Son expertise permet d'éviter des déconvenues, voire un arrêt de la production si jamais les procédures ne sont pas conformes à celles recommandées par les services de l'État.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master dans la spécialité de validation (informatique, chimie, biologie, statistique...) auquel s'ajoute une formation spécifique à la qualité et aux techniques de qualification et de validation.
]]>Pour diriger, animer et motiver ses équipes, l'ingénieur en automatismes doit être un expert en communication doublé d'un négociateur dans l'âme. Il doit savoir convaincre de la nécessité d'adopter une nouvelle démarche ou de réorganiser un atelier. Mieux vaut être diplomate et persuasif.
Une approche pluridisciplinaire lui permet de s'adapter à différentes cultures et méthodes de travail. Travailler sur un robot fait appel à une culture technique, high-tech, et demande des connaissances en informatique temps réel, en électronique, en électrotechnique, en asservissements et en mécanique.
Souvent en déplacement tant en interne qu'en externe, cet ingénieur doit être organisé pour gérer parfaitement son planning et conduire son projet dans les meilleurs délais. La priorité est donc donnée aux personnalités dynamiques et mobiles, prêtes pour des missions à l'étranger. Maîtriser l'anglais est incontournable.
]]>Les ingénieurs en automatismes travaillent dans les grandes et moyennes entreprises de type industriel. Une partie d'entre eux exerce dans des sociétés d'ingénierie, qui sous-traitent la réalisation des projets : sociétés de services en ingénierie informatique, sociétés d'assistance technique, constructeurs d'automatismes. Grâce à eux, certaines petites entreprises, notamment les sous-traitantes, ou entreprises de taille intermédiaire peuvent s'automatiser et ainsi pallier le manque de main-d'oeuvre qualifiée.
L'ingénieur en automatismes passe rarement des journées entières seul devant son ordinateur. Il a besoin de l'avis de tous, et travaille en liaison étroite avec le bureau d'études, la recherche-développement, la production, la maintenance, etc. En externe, il se déplace souvent auprès des fournisseurs et des usines, parfois même à l'étranger.
Quand il se spécialise en mécatronique, il devient le fer de lance de l'innovation. Il imagine puis réalise des projets de produits intelligents proposant un maximum de fonctions dans un minimum de place. Anticipant souvent la demande, il met au point des produits toujours nouveaux : robots, véhicules à guidage automatique, caméscopes, etc.
]]>L'ingénieur en automatismes définit l'architecture de systèmes automatisés complexes. Il commence par spécifier le cahier des charges en tenant compte des besoins exprimés par les clients et par les responsables de fabrication, de maintenance et des méthodes. Il est responsable des choix techniques.
Assurer la programmation d'automates, définir et suivre les essais ainsi que la mise en route des machines fait partie des fonctions de l'ingénieur en automatismes. En concertation avec les ingénieurs de production, il prévoit la chronologie et la nature des tâches qui seront exécutées par le système automatisé.
Dans ce métier, il faut savoir mener une négociation technique et financière avec les fournisseurs d'équipements et les sous-traitants, et savoir persuader les instances supérieures de la qualité du matériel à acquérir. Expliquer, justifier, convaincre : une lourde tâche pour ce spécialiste responsable d'enjeux financiers importants. Conseiller, assister et former les utilisateurs constitue une autre partie de ses activités. Il gère également le planning des salariés qu'il encadre, surtout si une formation est nécessaire.
]]>À l'université, en 5 ans après le bac, les masters des spécialités informatique, électronique et automatique offrent de bonnes perspectives.
Niveau bac + 5
Master en informatique, électronique, automatique
Diplôme d'ingénieur
]]>2917 euros brut par mois.
Les ingénieurs en automatismes sont recherchés dans tous les secteurs qui fabriquent des produits en continu et qui utilisent une chaîne de production : l'automobile, l'aéronautique et le spatial, le naval, le ferroviaire, la métallurgie, la construction mécanique, le bois, le textile, l'agroalimentaire, la chimie, le médical et le pharmaceutique. 36 % des jeunes diplômés sont embauchés dans les services aux entreprises (sociétés d'ingénierie qui sous-traitent la réalisation des projets). 40 % entrent dans l'industrie, chez les grands constructeurs et dans des PME (petites et moyennes entreprises) de haute technologie.
Selon son profil, ce professionnel polyvalent peut prétendre évoluer vers différents types de fonctions. Quelques exemples : ingénieur d'études, de recherche et de développement, ingénieur d'études en génie électrique, ingénieur méthodes, ingénieur de production, ingénieur de contrôle qualité, ingénieur instrumentation et régulation. Après quelques années d'expérience, il peut devenir expert technique ou responsable d'activités pour animer une équipe projet, constituée de plusieurs pilotes d'affaires.
]]>Il exerce dans une PME (petite et moyenne entreprise), un grand groupe ou une société d'ingénierie qui sous-traite la réalisation des projets. Ses qualités ? Des aptitudes techniques et des qualités managériales, de bonnes capacités d'adaptation et d'organisation, et une excellente maîtrise de l'anglais.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master 3EA (électronique, énergie électrique, automatique) ou automatique, robotique.
]]>Outre le talent, un travail quotidien et une excellente condition physique sont nécessaires pour acquérir une technique parfaite et des capacités corporelles indispensables comme la souplesse, l'endurance, l'équilibre ou le sens du rythme. Il ne suffit pas de commencer jeune, encore faut-il se montrer persévérant !
Le danseur doit faire preuve d'une créativité et d'une sensibilité artistiques développées pour pouvoir donner une interprétation personnelle d'une chorégraphie. Il connaît par ailleurs les techniques d'appropriation de l'espace scénique et possède une bonne culture chorégraphique. Enfin, il doit faire preuve d'ouverture d'esprit et d'adaptabilité car les spectacles de danse peuvent mélanger les genres et les disciplines, comme les comédies musicales, par exemple.
Faire carrière dans la danse demande une personnalité affirmée et une bonne connaissance de soi et de ses limites. Le danseur doit se présenter avec conviction aux auditions, se remettre en question, supporter la compétition, enchaîner les répétitions, alterner tournées fatigantes et périodes de chômage.
]]>Le danseur exerce principalement dans les compagnies, centres chorégraphiques, salles de spectacle, théâtres, cabarets, opéras, festivals de danse, spectacles de rue... Mais il peut aussi se produire dans le secteur de l'animation touristique, institutionnelle ou culturelle : parcs d'attractions, galas d'entreprise, écoles, associations culturelles et de loisirs. Enfin, il peut évoluer dans le monde de la communication publicitaire, du cinéma et de l'audiovisuel (sur un plateau de télévision, par exemple).
Pour trouver des contrats et se faire un nom, le danseur doit faire preuve de mobilité. Il parcourt la France et le monde dans le but de se produire sur des scènes prestigieuses, mais surtout de vivre de son art.
Les titulaires du DE (diplôme d'État) de professeur de danse, nécessaire pour enseigner, peuvent exercer dans les écoles de danse privées, les centres socioculturels, les maisons des jeunes. Ils interviennent aussi dans les établissements classés par l'État (conservatoires à rayonnement départemental, régional...), mais doivent passer un concours de la fonction publique territoriale pour être titulaires. À l'issue de ce concours, ils peuvent passer le CA (certificat d'aptitude).
]]>Classique, contemporaine, de salon, orientale, jazzy, façon cabaret, avec des claquettes, hip-hop... les styles de danse co-existent avec des technicités propres. Mais pour tous, un entraînement physique journalier est nécessaire, car le corps du danseur professionnel est son outil de travail. Si l'imaginaire est nécessaire pour interpréter une chorégraphie, l'étude des livrets (des ballets ou des opéras, par exemple) est également indispensable pour s'imprégner de l'oeuvre à jouer. Le danseur raconte donc une histoire et exprime des sentiments et des émotions tels que voulus par le compositeur ou le chorégraphe. Dans certains cas, le danseur peut également prendre part au processus de création d'une danse. Il assiste alors le chorégraphe en lui faisant des propositions artistiques, par exemple.
Le danseur partage son temps entre les échauffements, les répétitions, les auditions, les représentations et les stages de perfectionnement. Son souci : conserver une souplesse corporelle et atteindre un niveau de technique qui lui permettront de décrocher des rôles dans des spectacles ou des représentations artistiques.
]]>Niveau bac
Bac technologique TMD (techniques de la musique et de la danse), option danse
DNOP danse (diplôme national d'orientation professionnelle)
DEC (diplôme d'études chorégraphiques)
Niveau bac + 3
DNSPD (diplôme national supérieur professionnel de danseur)
Niveau bac + 5
Diplôme de formation supérieure de danseur-interprète en danse classique ou danse contemporaine
Masters en danse
]]>Les titulaires du DE de professeur de danse débutent avec le Smic.
S'il est connu, le danseur peut être directement contacté par un chorégraphe à la recherche d'un interprète. Sinon, il peut décrocher un contrat en se présentant à une audition. Dans tous les cas, le danseur doit, pour réussir, multiplier les contacts et se constituer un carnet d'adresses.
Le nombre de spectacles de danse a augmenté ces dernières années, tout comme le nombre de danseurs. Néanmoins la concurrence est rude avec un certain nombre de danseurs au chômage. La plupart des danseurs sont intermittents du spectacle : en dehors de l'enseignement et des structures publiques, très peu d'institutions offrent un emploi permanent (un pour 10 intermittents). La brièveté des contrats ne suffisant pas toujours à assurer un salaire décent, nombreux sont les danseurs qui exercent un travail d'appoint.
C'est souvent aux alentours de la quarantaine qu'un danseur doit penser à « raccrocher les chaussons ». En effet, à cet âge, le danseur a déjà, dans certains cas, plus de 30 ans d'expérience et son corps supporte moins bien le rythme intensif des entraînements quotidiens. Il est alors temps pour lui de se tourner vers d'autres activités moins exigeantes, en envisageant, le plus souvent, une reconversion vers la chorégraphie ou l'enseignement. Il peut aussi devenir directeur d'une école de danse ou exercer des fonctions administratives.
]]>La carrière est intense et courte : les danseurs se reconvertissent après 40 ans, devenant enseignant, chorégraphe ou administrateur.
La danse s'apprend en conservatoire dès l'âge de 6 ans, et parallèlement à la scolarité. Les meilleurs intégreront l'école de danse de l'Opéra de Paris, les conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon, etc.
]]>Le chef de produit technique en informatique maîtrise les bases du marketing (prix, produit, promotion, distribution, etc.), ainsi que les techniques de gestion de projet. Comme il fait le lien avec les équipes de développement, il doit également connaître les principaux langages de programmation informatique et les outils de développement.
Il est indispensable qu'il ait une bonne connaissance du secteur d'activité de l'entreprise. Il doit également connaître l'anglais et savoir diriger et gérer des équipes au quotidien, surtout s'il veut évoluer dans sa fonction.
Force de persuasion, il doit être capable de remporter l'adhésion des gens en interne comme lors de ses présentations extérieures. Il doit être à l'aise à l'écrit comme à l'oral, organisé, pragmatique et démontrer de bonnes capacités d'analyse. Il doit en outre se montrer curieux sur le plan technique en effectuant une veille permanente sur ses domaines de compétence.
]]>Le chef de produit technique en informatique se trouve à l'interface du développement et du marketing, et connaît bien ces deux univers. Il est généralement rattaché au directeur marketing. Ses interlocuteurs sont multiples et variés : l'ingénieur avant-vente, le directeur commercial, l'ingénieur d'affaires, l'ingénieur commercial, le directeur des études, le chef de projet...
Son périmètre d'action varie en fonction de la taille de son entreprise, mais aussi de la complexité technique du produit. Au sein des grandes entreprises, les tâches sont généralement très découpées et le rôle du chef de produit s'arrête souvent au stade du développement, le lancement commercial étant réalisé par une autre équipe. À l'inverse, il est beaucoup plus polyvalent s'il exerce dans une entreprise plus petite ou dans une société prestataire de services.
Selon le cas, il peut assurer un rôle d'encadrement pour les assistants chefs de produit ou les chefs de produit juniors, parfois même pour les ingénieurs d'études. Son travail n'est pas exempt de stress car il doit faire respecter budgets et délais, mais aussi suivre les résultats commerciaux de son produit, ce qui signifie en assumer le succès comme l'échec.
]]>Le rôle du chef de produit dans le secteur informatique est de définir et positionner un produit ou service. Pour cela, il commence par analyser les besoins et solutions proposées par les services marketing, commerciaux ou techniques. Il réalise une étude de faisabilité technique : il définit les besoins (humains et techniques) nécessaires au projet, détermine le budget et fait une étude de la concurrence avant de présenter un business plan à sa hiérarchie.
Vient ensuite la phase de développement, qu'il mène avec les équipes techniques. Il définit les spécifications fonctionnelles et traduit en termes techniques les caractéristiques du projet pour l'équipe de développement. Il veille au respect du cahier des charges et du budget réalisé en amont, puis à la bonne adéquation des ressources affectées. Il suit tout le développement du produit en s'assurant de son adéquation aux objectifs commerciaux.
Enfin, il pilote et accompagne le lancement commercial du produit en élaborant une stratégie (prix, promotion, etc.) avec les services qui y sont associés (installation, maintenance, formation...). Il conçoit les supports techniques d'aide à la vente et peut réaliser des présentations en interne ou à l'extérieur.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique, télécommunications...
Master mention informatique ou mention marketing, vente
Diplôme d'école supérieure de commerce
]]>2750 euros brut par mois.
Le chef de produit technique en informatique peut travailler chez un constructeur, un éditeur de logiciels, un opérateur, un distributeur, un hébergeur ou une société de services et d'ingénierie, ou encore en cabinet de conseil. Il peut également intégrer un grand groupe. Les recrutements sont constants pour ce poste, et Internet offre de plus en plus de débouchés pour les jeunes ayant une première expérience réussie.
Le poste de chef de produit technique est souvent proposé à un consultant technique, un ingénieur commercial, un ingénieur d'études, un ingénieur avant-vente ou un chef de projet ayant 2 à 5 ans d'expérience. Les jeunes diplômés peuvent toutefois postuler, mais en tant que junior ou assistant rattaché à un chef de produit senior.
Après avoir fait ses preuves et s'il a des succès commerciaux à son actif, le chef de produit technique peut évoluer vers un poste de directeur marketing, de responsable de domaine, de directeur des études, de consultant fonctionnel ou d'ingénieur d'affaires, par exemple.
]]>Il est plus ou moins polyvalent selon la taille de l'entreprise. Dans les grands groupes, son travail s'achève généralement avec la phase de développement. Il travaille aux côtés du chef de projet et doit avoir des connaissances autant marketing que techniques (langages informatiques et logiciels de développement notamment) en veillant à rester au courant des innovations grâce à une veille sur son secteur.
Le chef de produit technique informatique a généralement une formation de niveau bac + 5. Les doubles formations sont un véritable plus. Il est généralement demandé une première expérience (par exemple, en tant que consultant technique, ingénieur commercial, ingénieur d'études, ingénieur avant-vente ou chef de projet) avant de pouvoir postuler.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur (en informatique, télécommunications...), master (en informatique ou marketing) ou diplôme d'école supérieure de commerce.
]]>À la radio, l'animateur doit posséder une voix, une élocution et un humour qui passent bien sur les ondes. À la télévision, il travaille aussi son apparence et crée son image. Toutefois, les chaînes ne cherchent pas des mannequins, mais des personnes très naturelles auxquelles le public peut s'identifier. Une expérience de comédien peut également faciliter l'insertion.
Dynamique, l'animateur se doit de l'être en permanence : coup de blues interdit ! Mais il n'est un amuseur qu'à l'antenne. En coulisses, il est soumis à d'importantes pressions. Audimat, heure de passage et durée des émissions... autant de paramètres qu'il doit surveiller avec le plus grand sérieux. La capacité d'organisation, le goût du travail en équipe et la ponctualité sont essentiels dans la profession. Mais, plus que tout, l'animateur est capable de gérer le stress du direct et d'improviser en cas de dysfonctionnement ou d'imprévu.
]]>Pilier de l'émission, l'animateur peut être une véritable star, notamment à la télévision. Il est alors épaulé par de nombreux assistants (documentaliste, régisseur, maquilleuse...). À lui de créer son image en accord avec la ligne éditoriale du programme.
Mais, lorsque les équipes sont réduites, l'animateur endosse à lui seul plusieurs rôles. Il prend les rendez-vous avec les invités, réalise interviews, reportages et montages. Parfois, il établit même la programmation musicale. Dans tous les cas, il fait le point régulièrement avec les responsables des programmes. Il lui faut parfois se remettre en question et évoluer pour séduire les auditeurs ou les téléspectateurs.
Les enregistrements se font dans les studios de la chaîne de télévision ou de la station de radio, ou encore dans des studios indépendants. Auparavant, l'animateur a préparé l'émission à son domicile ou bien dans les bureaux de son employeur. Il doit s'adapter aux contraintes et au rythme de programmation des émissions : plannings irréguliers, horaires décalés et travail le week-end sont souvent de rigueur.
]]>Derrière les vitres du studio radio ou face aux caméras, l'animateur doit divertir et informer le public. Il imagine et conçoit le programme, en définit le contenu, en accord avec la ligne éditoriale de la chaîne et de la maison de production. Pendant l'émission, à lui d'animer les débats, d'interviewer ses invités, d'annoncer les titres musicaux, de faire participer les auditeurs...
Quel que soit le genre de son émission (jeu, variété, magazine culturel), l'animateur la prépare dans les moindres détails, surtout si elle est présentée en direct. Pour parer l'imprévu, il s'imprègne des sujets qu'il traite, en se documentant et en rencontrant les éventuels intervenants. Il doit également rédiger ses textes de présentation, ses interviews ou ses transitions : tout est étudié et minuté.
L'animateur cherche sans cesse à capter un maximum d'auditeurs ou de téléspectateurs. À lui de trouver la bonne formule pour rythmer l'émission, faire parler ses invités, ajouter de l'inattendu, et ainsi attirer et fidéliser le public.
]]>Niveau bac + 2
Formations en écoles spécialisées (ex : Sud Formadia, Studio École France)
Niveau bac + 3
Formations en écoles spécialisées (ex : l'École des médias de l'Océan Indien, Sup Journalisme Vendée...).
]]>Cachet variable selon l'employeur, la notoriété, l'émission.
A priori, en radio comme en télé, les places d'animateur sont chères. Mais la création de stations, de chaînes et de nouveaux programmes incite les patrons de ces médias et les responsables des sociétés de production à rechercher de nouveaux talents. Le meilleur moyen pour faire de la télé ou de la radio consiste à participer à un maximum de castings et à entretenir ses réseaux de connaissances.
Stagiaire, pigiste, puis animateur d'une émission régulière... ce parcours, assez classique, est affaire de dynamisme, de persévérance, voire de culot et de rencontres plus ou moins chanceuses. Avec de la notoriété, l'animateur peut devenir producteur audiovisuel. Dans ce cas, il travaille pour une ou plusieurs chaînes, en livrant un programme clés en main. Les animateurs télé les plus célèbres produisent souvent leurs propres émissions.
]]>Tous ne s'appellent pas Cauet ou Manu : les animateurs ont le plus souvent un statut précaire (intermittent du spectacle), ils sont rémunérés au cachet, émission par émission. Les responsables des chaînes câblées ou du satellite, les radios locales cherchent de nouveaux talents. La bonne tactique : participer aux castings, soigner ses contacts et avoir de l'audace !
2 à 3 ans dans une école de journalisme ou une école spécialisée proposant des formations d'animateur, en veillant à sélectionner des certifications reconnues. Les expériences dans des radios locales ou des web-radios et une bonne culture générale sont des atouts certains.
]]>Le bactériologiste dispose de connaissances scientifiques très précises dans un domaine particulier, qui lui permettent de développer, au niveau technique, des méthodes et des protocoles de travail et de recherche. Il est aussi capable de participer à des études cliniques, d'élaborer des produits nouveaux, de mettre au point des procédés de fabrication industrielle...
Toutes les découvertes du bactériologiste passent par une observation attentive au microscope, d'où une manipulation précise du petit appareillage. Même si sa pratique permet de dévoiler des phénomènes jusqu'ici inexpliqués, les résultats des recherches sont souvent incertains. Il doit être assidu et enthousiaste pour les mener à terme. Rigueur et adaptabilité lui permettent d'être aussi efficace sur le terrain que dans un bureau ou un laboratoire.
La maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est aussi requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur : veille scientifique, gestion de bases de données, retranscription de travaux de recherche...
]]>Le bactériologiste n'est pas seul, il travaille toujours en équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec d'autres chercheurs, des doctorants, éventuellement des ingénieurs et des techniciens. Il est le responsable des expériences qu'il confie au personnel technique.
Il partage son temps entre les observations et les expériences scientifiques en laboratoire et le travail de bureau sur ordinateur. Au laboratoire, il travaille dans des conditions de sécurité strictes, surtout lorsqu'il manipule des bactéries potentiellement dangereuses. Il utilise ensuite des programmes informatiques pour stocker ses bases de données. Il consacre une partie de son temps à rédiger, pour retranscrire ses manipulations et diffuser des rapports d'activité. Le bactériologiste peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université.
Les échanges scientifiques tiennent une grande place dans l'activité du chercheur. Il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux pour partager ses connaissances et les étoffer. Des déplacements à travers le monde sont donc possibles.
]]>Le bactériologiste est un scientifique spécialisé en microbiologie. Il étudie les bactéries et autres organismes unicellulaires, pour déterminer leur nature ainsi que leurs caractéristiques. Il évalue leur caractère nuisible ou bénéfique pour l'environnement humain, végétal ou animal.
Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), le bactériologiste définit d'abord son champ d'investigation. Il détermine quelle bactérie étudier et dans quel type d'environnement. Puis il effectue des expérimentations : il repère les bactéries, les classe selon leur spécificité, les isole et les met en culture. Il procède ensuite à des analyses chimiques et biologiques, et observe leur comportement, afin de pouvoir contrôler leur développement. Enfin, il dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique.
Suivant l'évolution des bactéries étudiées, il choisit soit de les éliminer, soit de les utiliser dans des domaines aussi divers que la santé, la médecine, l'alimentation, l'agriculture ou l'industrie. Il consacre également beaucoup de temps à la lecture de publications scientifiques et à la rédaction d'articles visant à faire connaître ses travaux.
]]>Niveau bac + 5
Master en microbiologie, bactériologie et biologie cellulaire et moléculaire ou physiologie spécialité microbiologie fondamentale et appliquée, spécialité biologie cellulaire, microbiologie et innovations thérapeutiques, spécialité microbiologie - immunologie, spécialité biotechnologies microbiennes, spécialité microbiologie environnementale et sanitaire...
Diplôme d'ingénieur en biologie ou biochimie
Niveau bac + 8
Doctorat.
]]>Entre 2000 et 2500 euros brut par mois, selon le secteur et le statut.
L'insertion professionnelle des chercheurs est difficile. La majorité se voit proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CDD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la plupart des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés souvent précaires.
Le bactériologiste exerce en recherche fondamentale au sein des laboratoires des organismes publics (hôpitaux, universités, instituts de recherche...) ou dans la recherche appliquée, au sein des laboratoires de recherche et développement des secteurs industriels. Dans un laboratoire public, il travaille sur des problématiques à long terme. Dans la recherche pharmaceutique par exemple, sa mission sera beaucoup plus ciblée, avec une mise en application sur un horizon de 1 à 2 ans.
La recherche publique (Centre national de la recherche scientifique-CNRS, Institut national de la santé et de la recherche médicale-Inserm ...) n'offrant pas assez de postes aux diplômés, certains se tournent vers l'industrie : la santé, la recherche vétérinaire, l'industrie agroalimentaire, pharmaceutique ou cosmétique, l'énergie et l'environnement...
Avec de l'expérience, un chercheur en bactériologie peut diriger une unité de recherche ou un laboratoire.
]]>Il travaille en équipe avec des collaborateurs (doctorants, techniciens de laboratoire) et partage son temps entre observations en laboratoire et travail de bureau sur ordinateur. Il exerce aussi bien dans la recherche fondamentale au sein d'organismes publics (hôpitaux, universités, instituts de recherche...) que dans la recherche appliquée à l'industrie, dans les secteurs de la santé ou de l'industrie pharmaceutique.
De bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie cellulaire et moléculaire, physiologie, biologie animale, microbiologie...) à bac + 8 (doctorat), incontournable pour devenir chercheur.
]]>Le technicien de laboratoire possède avant tout de solides connaissances en biologie. Habile de ses mains, il fait preuve d'une grande minutie et de précision. De même, le sens de l'initiative et l'organisation sont des qualités requises pour l'exercice de son métier.
Le technicien biologiste doit posséder des connaissances en informatique et en électronique pour pouvoir s'adapter aux différents appareillages qu'il utilise (optique, micro-informatique, robotique…). Par ailleurs, il doit être capable d'assurer la maintenance courante de ces appareils et logiciels. La maîtrise, ou du moins, une très bonne compréhension de l'anglais est indispensable à la consultation et l'étude de documentations scientifiques et techniques.
Le technicien biologiste est exposé quotidiennement à différents risques (chimiques, biologiques…) liés aux produits, matériels et techniques utilisés. Il doit donc connaître les réglementations de sécurité qui y sont associées et savoir les appliquer.
]]>Vêtu d'une blouse blanche, les mains gantées, le technicien biologiste passe une grande partie de son temps à travailler avec ses flacons, ses éprouvettes, ses pipettes… Il manipule des produits chimiques plus ou moins dangereux, ou des organismes constituant des sources potentielles de contamination. Il travaille généralement dans un univers stérile pour ne pas fausser les résultats des expériences. Aussi est-il soumis à une réglementation stricte, notamment en termes d'hygiène et de sécurité.
Le technicien biologiste est autonome, mais ne travaille jamais seul. Au sein d'une équipe de recherche, il collabore avec différents intervenants : thésards, post-doctorants, ingénieurs et chercheurs, qui ont la responsabilité des résultats.
Le technicien biologiste peut exercer dans un laboratoire de recherche public (Inra — Institut national de la recherche agronomique, Inserm — Institut national de la santé et de la recherche médicale, CNRS — Centre national de la recherche scientifique, CEA — Commissariat à l'énergie atomique…), mais également dans un secteur industriel (pharmaceutique, cosmétique, agroalimentaire, environnement), au sein d'une équipe de recherche-développement ou sur un site de production en contrôle qualité. À chaque situation, des conditions de travail particulières.
]]>Le technicien biologiste effectue toutes sortes d'analyses sur des organismes vivants suivant des techniques particulières de culture, de biochimie, d'immunologie… Selon le lieu où il exerce, son activité varie.
Dans un laboratoire de recherche, il observe in vitro l'effet d'un gène sur des cellules cancéreuses afin de trouver de nouvelles « cibles thérapeutiques ». Dans une station d'épuration, il surveille les paramètres de la qualité de l'eau grâce à la mise en culture d'échantillons. Sur un site de fabrication de médicaments, il contrôle la qualité du produit, depuis l'arrivée des matières premières jusqu'au conditionnement des comprimés.
Quelle que soit sa fonction, le technicien biologiste doit, pour chaque tâche, suivre un protocole établi par le responsable du laboratoire. De même, chaque expérience fait l'objet d'un rapport très précis.
Loin d'être un simple exécutant, il est impliqué dans les projets et voit ses responsabilités s'accroître : par exemple, c'est à lui qu'il appartient de vérifier les conditions de fiabilité et l'innocuité de l'analyse scientifique.
]]>Pour faciliter l'insertion professionnelle, il est vivement conseillé de compléter sa formation par un stage dans le domaine où l'on veut exercer. Dans le domaine de la recherche, une licence professionnelle plus pointue est particulièrement appréciée des entreprises lorsqu'elle correspond à leur champ d'activité.
Niveau bac + 2
BTS analyses de biologie médicale ; bio-analyses et contrôles...
Diplôme d'État de technicien de laboratoire médical
Niveau bac + 3
BUT génie biologique
Licence professionnelle dans le domaine de la santé biotechnologies, de l'industrie chimique et pharmaceutique
]]>Les salaires peuvent varier selon les industries et les entreprises concernées (ou s'il s'agit du secteur public ou privé).. .
Les secteurs industriels tels que l'agroalimentaire, le médicament et le traitement des pollutions sont aujourd'hui très demandeurs de techniciens biologistes.
Côté recherche en revanche, les débouchés sont limités, car la politique d'innovation n'a pas connu l'essor escompté. Les sociétés de biotechnologies, tournées par nature vers la recherche-développement, restent très fragiles, bien que très dynamiques. L'avenir semble s'éclaircir, notamment grâce à la création de pôles de compétitivité, impliquant à la fois la recherche privée et publique, qui devraient offrir des emplois.
Très spécialisé, le technicien biologiste de la recherche n'a que très peu de perspectives d'évolution. En revanche, les firmes commercialisant des appareils ou des réactifs offrent des postes de technico-commerciaux après quelques années d'expérience. Dans le secteur industriel, il peut aussi se voir confier l'encadrement d'une équipe, au sein d'un laboratoire de contrôle par exemple.
]]>Le technicien biologiste travaille essentiellement pour la biologie médicale, l'industrie agroalimentaire, pharmaceutique ou cosmétique, ou encore la recherche... Il peut encore exercer comme technicien de la police technique et scientifique ; recrutement sur concours.
2 ans d'études pour préparer le DEUST (diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques) analyse des milieux biologiques, le BTS (brevet de technicien supérieur) analyses de biologie médicale ; bio-analyses et contrôles ; biotechnologie, le BTSA analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales ; 3 ans pour le BUT génie biologique.
]]>Le conducteur de machines à imprimer doit posséder un certain sens artistique et surtout une juste perception des couleurs lorsqu'il effectue ses mélanges, ou encore lors du contrôle qualité. Il doit également être précis afin de coller parfaitement à la demande du client.
La rigueur et la minutie sont essentielles. Il faut agir vite et bien. Certains travaux de manutention requièrent en outre de la force et de la dextérité. Par ailleurs, les rouleaux de papier pèsent lourd, ce qui demande au conducteur d'avoir une bonne condition physique. À noter : la manipulation de certains produits chimiques utilisés lors de l'entretien des machines peut indisposer les personnes allergiques.
Comme il faut parfois ajuster les machines, des notions en automatismes et mécanique peuvent être utiles. Il est également impératif de maîtriser l'outil informatique, en sachant s'adapter aux évolutions technologiques. Enfin, conduire une machine à imprimer implique de connaître la chaîne graphique de A à Z, du montage à la finition, ainsi que les différents procédés d'impression, les différentes sortes d'encres et de papier.
]]>Les nouvelles machines à imprimer ont profondément modifié le métier. Fini l'odeur âcre des effluves de plomb et les uniformes bleus maculés de taches. Aujourd'hui, le conducteur de machines à imprimer a troqué ses outils contre des consoles numériques. Les réglages se font désormais à distance. Pour autant, le métier n'a rien perdu de sa diversité et la manutention n'a pas complètement disparu, notamment pour caler les plaques manuellement ou régler de petits problèmes techniques. L'automatisation ayant considérablement réduit la taille des équipes, le conducteur travaille souvent de façon autonome.
Ce professionnel est parfois soumis à un régime d'astreinte (la nuit, le week-end...), surtout dans l'imprimerie de presse. Hors presse, il exerce dans des ateliers d'imprimerie travaillant au service de mairies, d'agences de communication, d'entreprises diverses ou encore chez des éditeurs ou des fabricants d'étiquettes. Il travaille alors de jour, mais doit respecter des délais de production de plus en plus courts.
Il est recommandé au conducteur de porter des EPI (équipements de protection individuelle) : chaussures de sécurité et éventuellement des gants, notamment lors de la manipulation des produits utilisés pour l'entretien des machines.
]]>Le conducteur de machines à imprimer travaille sur des machines plus ou moins complexes et automatisées : machines 1, 2, 3, 4 couleurs et plus, à commandes numériques, sérigraphiques, rotatives... La majorité conduit une machine offset, qui est la technique d'impression la plus répandue aujourd'hui.
Il commence par examiner la commande et les instructions du dossier de fabrication. Ses méthodes de travail varient selon la machine qu'il conduit. S'il s'agit d'une machine offset, il encre et presse des plaques contre des cylindres de caoutchouc qui impriment le papier, puis fixe les plaques sur le cylindre : c'est ce qu'on appelle le calage. Suit la phase de réglage du papier : marges, pression, alimentation, mise en place et réception. Ensuite, vient la préparation des encres et des couleurs.
Responsable de la qualité du tirage des documents, le conducteur procède à des essais avant l'impression. C'est le moment pour repérer les défauts éventuels d'impression et y remédier par de nouveaux réglages. Il obtient ensuite le "bon à rouler" du client et peut lancer l'impression. Pendant celle-ci, il contrôle la qualité et la conformité du produit avec la demande initiale du client. Enfin, il entretient régulièrement sa machine.
]]>Niveau bac
Bac professionnel réalisation de produits imprimés et plurimédia (RPIP), option B productions imprimées ; façonnage de produits imprimés, routage
Niveau bac + 2
BTS études de réalisation d'un projet de communication (ERPC), option B études de réalisation de produits imprimés
]]>1890 euros brut par mois selon la grille salariale pour l'imprimerie de labeur (groupe IV)
La révolution technologique a entraîné des mutations importantes dans le secteur des industries graphiques et l'arrivée de grands groupes a concurrencé les petites et moyennes entreprises. La plupart des imprimeries sont concentrées en région parisienne, suivie de près par les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Paca, Pays de la Loire, Hauts-de-France et Nouvelle Aquitaine. La production d'imprimés est en chute en raison du développement des médias numériques. En 2017, la presse quotidienne, aussi bien nationale que régionale, a continué à voir une diminution de ses tirages. Toutefois, le nombre d'imprimés publicitaires s'est maintenu. Les entreprises tendent donc à diversifier leurs activités afin de s'adapter.
Les conducteurs de machines à imprimer sont amenés à travailler sur des machines de plus en plus complexes. Ils doivent avoir des compétences spécifiques et les besoins en diplômés spécialisés sont réels. Les quelque 2 000 diplômés qui sortent chaque année avec un bac professionnel ou un BTS sont ainsi recherchés. Toutefois le nombre d'offres d'emploi reste limité car le secteur est de taille restreinte.
Après plusieurs années d'expérience, le conducteur de machines à imprimer peut envisager de devenir chef d'atelier.
]]>À l'intérieur d'une usine, il est chargé de piloter une machine de production. Garant de la qualité d'impression, ce professionnel travaille sur des machines plus ou moins complexes : machines de 1 à 4 couleurs et plus, à commandes numériques, sérigraphiques, rotatives... ou offset, la technique d'impression la plus répandue. Il examine les instructions du dossier de fabrication. Il prépare les encres, le papier, effectue les réglages et procède à des essais jusqu'à l'obtention du "bon à rouler". Ensuite, il lance l'impression et contrôle la conformité du produit imprimé.
En cas de problème, il intervient rapidement, car la production ne doit surtout pas s'arrêter ! Souvent des équipes se relaient en 3 × 8 heures ou en 5 × 8 heures. Le conducteur de machines à imprimer obéit à des règles strictes de sécurité. Le respect des normes européennes en matière d'environnement est également crucial.
3 ans pour préparer le bac professionnel réalisation de produits imprimés et plurimédia (RPIP) ; façonnage de produits imprimés.
2 ans pour le BTS études de réalisation d'un projet de communication (ERPC), option B études et réalisation de produits imprimés.
]]>Le statisticien en analyse sensorielle doit maîtriser les techniques d'analyse de type classification/segmentation et de régression. Il doit également savoir programmer car il peut être amené à adapter ou développer certains programmes informatiques.
Il doit également être capable de travailler en équipe avec des personnes qui ne sont pas nécessairement de son univers, comme des chefs de projet marketing ou des ingénieurs, par exemple. Il est important qu'il sache se mettre à la portée de non-spécialistes des statistiques.
Il devra également avoir une bonne connaissance du secteur d'activité dans lequel il travaille et effectuer une veille pour rester à la pointe de l'innovation en ce qui concerne les différents programmes et techniques notamment.
]]>Le statisticien en analyse sensorielle travaille en équipe. Il peut exercer soit dans le service de recherche et développement de l'entreprise, soit dans un service plus proche du département marketing, en binôme avec le chef de projet.
Souvent devant son ordinateur pour récolter puis classer les données et les faire " parler ", le statisticien assiste également à des réunions avec les différents services et interlocuteurs de l'entreprise.
]]>Il est difficile pour la plupart d'entre nous d'expliquer précisément pourquoi nous aimons ou nous n'aimons pas un produit. Couleur, odeur, texture, goût : autant d'éléments qui intéressent le statisticien en analyse sensorielle, car sa mission est de fournir aux services marketing des données objectives et quantifiables sur nos attirances ou nos rejets.
Le statisticien croise et analyse les informations qui remontent des enquêtes de consommateurs. Ceux-ci sont soumis à une grille de questions élaborée en collaboration avec des experts qui ont établi à l'avance des profils sensoriels afin d'uniformiser les réponses.
Ces études permettent au statisticien d'établir une cartographie (ou " mapping ") des préférences des consommateurs, c'est-à-dire une classification et une caractérisation des produits grâce à leur description sensorielle. Les résultats de ces travaux permettent ensuite aux responsables des différents services concernés de prendre des décisions quant à l'amélioration et à la commercialisation de tel ou tel produit.
]]>Niveau bac + 5
Master mention mathématiques ; mention économétrie, statistique ; mention mathématiques appliquées, statistiques ; mention mathématiques et applications
Diplôme d'ingénieur en économie et statistique...
]]>À partir de 2500 euros brut par mois ; variable en fonction du secteur et du type d'entreprise.
Les statisticiens sont encore peu nombreux dans le domaine de l'analyse sensorielle, mais leur nombre augmente régulièrement, ce qui donne un avenir certain à cette profession. Les recrutements au niveau ingénieur se situent à bac + 4, + 5.
Les statisticiens en analyse sensorielle sont employés en priorité dans l'agroalimentaire, la cosmétologie, mais aussi dans l'industrie, notamment l'automobile. Ils peuvent travailler directement en entreprise, souvent dans le département recherche et développement, parfois dans le marketing, ou bien en cabinet spécialisé dans l'analyse sensorielle.
Après plusieurs années d'expérience, le statisticien en analyse sensorielle peut prendre en charge une équipe ou un service, et assumer davantage de responsabilités en management.
]]>Il croise et analyse les informations provenant des enquêtes de consommateurs. Ceux-ci répondent à une grille de questions élaborée avec des experts qui établissent des profils sensoriels afin d'uniformiser les réponses. Cela permet ensuite au statisticien d'établir une cartographie (ou " mapping ") des préférences des consommateurs, c'est-à-dire une classification et une caractérisation des produits grâce à leur description sensorielle.
Le statisticien en analyse sensorielle possède généralement un diplôme en statistique ou en mathématiques appliquées.
Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur en statistiques, mathématiques appliquées, économie...
]]>Le collaborateur ou la collaboratrice de cabinet doit faire preuve d’un sens de l’organisation et de la méthode afin de planifier et de structurer les dossiers dont il ou elle a la charge. L’agilité lui permettra de s’adapter aux différents clients et aux différentes missions. Doté/e d’une capacité d’analyse et de synthèse, il ou elle sait identifier et contextualiser les problématiques rencontrées par les clients du cabinet et proposer des solutions. L’aisance écrite et orale sont indispensables.
Le collaborateur ou la collaboratrice de cabinet travaille au sein d’une équipe et est en interaction permanente avec les différents pôles du cabinet. Sens de l’écoute, qualités relationnelles et management d’équipe (pour les fonctions d’encadrement) sont nécessaires.
]]>Le secteur de l’expertise comptable est constitué de cabinets de petite taille (moins de 10 collaborateurs), de taille moyenne (entre 10 et 50 collaborateurs) ou de très grande taille (plus de 50 collaborateurs). Concentrées sur les travaux d’expertise comptable dans les plus petites structures, les missions sont polyvalentes dans les cabinets plus importants.
Le collaborateur ou la collaboratrice de cabinet d’expertise comptable travaille en équipe et interagit avec tous les pôles du cabinet. Son autonomie dépend de son niveau de qualification et de son ancienneté. Il ou elle travaille en étroite relation avec les clients du cabinet (entreprises, associations, administrations, professionnels libéraux, entrepreneurs individuels) afin de répondre à leurs attentes. Les déplacements font partie de son quotidien pour réaliser des missions variées auprès des clients : comptabilité, gestion d’entreprise, systèmes d’informations, RSE (responsabilité sociétale des entreprises), audit, obligations légales en droit du travail, fiscal, gestion sociale ou encore suivi juridique.
Le travail en cabinet connaît généralement un pic d’activité au premier semestre de l’année en raison des obligations comptables et fiscales à rendre sur cette période de l’année.
]]>Il ou elle participe aux travaux de production ou de révision comptable sous la supervision du chef ou de la cheffe de mission. En fonction de son expérience, on peut lui confier la gestion d’un portefeuilles clients. Selon les échéances mensuelles ou trimestrielles, le collaborateur ou la collaboratrice calcule et établit les déclarations fiscales et sociales associées et les télétransmet aux administrations concernées. Apporter un conseil de premier niveau au client sur la gestion globale et le développement de son entreprise ou sur sa situation personnelle fait aussi partie de son rôle.
Il ou elle réalise des audits légaux des entreprises (certifier la sincérité, la régularité et la fidélité des comptes annuels). Il ou elle peut aussi mener des audits pour formuler des recommandations (risques financiers, budgets, systèmes d’information, etc.) aux entreprises clientes. Pour cela, il ou elle se rend dans l’entreprise et prépare des rapports qu’il ou qu’elle lui soumettra ensuite.
Dans un pôle social, le collaborateur ou la collaboratrice élabore et développe l’offre de service en fonction de la demande des clients et des besoins du marché. En fonction de son expérience, il ou elle peut devenir responsable du pôle, et à ce titre superviser techniquement et suivre l’ensemble des missions du pôle réalisées par les autres collaborateurs. Par exemple, il ou elle réalise et édite les bulletins de salaire ; il ou elle vérifie et déclare les cotisations et contributions sociales dues par l’entreprise ; il ou elle assure le suivi administratif du personnel des entreprises clientes (absences, congé maladie, certificats de travail, attestations professionnelles, indemnités de départ…).
Dans un pôle juridique, il ou elle suit les missions d’assistance pour les clients du cabinet et est en lien avec les autres pôles d’activité du cabinet. Par exemple, il ou elle assure le secrétariat juridique des TPE-PME (très petites et moyennes entreprises) : modifications de statuts, restructuration, cessions de titres, conventions, etc. En fonction de son expérience, le collaborateur ou la collaboratrice peut être amené/e à assurer le pilotage du pôle juridique et de la relation client.
]]>Niveau bac + 2
BTS comptabilité gestion
Niveau bac + 3
DCG (diplôme de comptabilité et de gestion)
Licence comptabilité-contrôle-audit
BUT gestion des entreprises et des administrations parcours gestion comptable, fiscale et financière
Licence professionnelle métiers de la comptabilité
Niveau bac + 5
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
]]>À partir de 2083 euros brut par mois jusqu’à 3333 euros brut par mois avec un bac + 2, + 3 en fonction de l’expérience, du niveau de diplôme, de la région et de la taille du cabinet.
Selon le rapport 2021 de l’Omeca (Observatoire des métiers de l’expertise comptable, du commissariat aux comptes et de l’audit) environ 165 500 emplois salariés sont prévues dans la branche des cabinets d’expertise-comptable et d’audit d’ici à 2025, soit 13 000 emplois supplémentaires en 5 ans.
Les besoins en recrutement sont également liés aux remplacements des départs (démissions, retraite...) et s’établiront à environ 30 000 recrutements annuels en 2025, contre 27 000 en 2020. Les métiers les plus recherchés concerneront les assistants et assistantes comptables, les collaborateurs et collaboratrices comptables généralistes et spécialisé/es, les responsables de mission comptables et les gestionnaires de paie.
Les métiers de l’expertise-comptable permettent d’évoluer dans un secteur en pleine transformation, notamment numérique. Les cabinets d’expertise comptable sont pluridisciplinaires proposant ainsi des missions adaptées à leurs clients. Cette variété de missions permet d’évoluer rapidement en interne, avec la possibilité de débuter comme collaborateur ou collaboratrice comptable puis d’assurer des missions plus diversifiées grâce aux expériences acquises.
]]>Un bac+2 (BTS comptabilité gestion) permet de débuter comme collaborateur de cabinet d'expertise-comptable. La filière expertise comptable se compose de 3 diplômes : le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) à bac + 3 ; le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) à bac + 5 et le DEC (diplôme d'expertise comptable) à bac + 8. Chaque palier permet d'entrer dans la vie active ou de poursuivre ses études dans la filière ou vers d'autres cursus, avec une validation à la carte. La formation peut se faire en alternance et des passerelles permettent d'entrer dans la filière à différents niveaux. À noter : pour pouvoir passer les épreuves du DEC, 3 années de pratique professionnelle en cabinet d'expertise comptable sont nécessaires.
]]>
Avant tout, le réflexologue est à l'écoute de la personne pour la comprendre et analyser sa demande et le mieux-être attendu par la pratique. Il doit aussi être pédagogue pour expliquer ce qu'est la réflexologie, ce qu'elle peut ou ne peut pas apporter, conseiller une hygiène de vie pour prolonger les bénéfices de son action ou éviter une récidive.
Maîtrise et précision
Le réflexologue a des connaissances de base en anatomie, physiologie, et connaît la cartographie des zones réflexes des pieds, des mains, du visage ou des oreilles pour cibler les points réflexes correspondants aux maux décrits par son patient. Il doit être attentif et précis dans ses gestes pour repérer un éventuel point de tension. Il peut compléter sa formation pour élargir sa pratique au shiatsu, à l'ostéopathie ou à l'acupuncture, par exemple.
Gestion et communication
Le réflexologue étant le plus souvent à son compte, il doit avoir de bonnes notions de gestion pour créer et gérer son activité au quotidien et de manière pérenne. Il doit en outre assurer sa communication commerciale (site web, réseaux sociaux, flyers, etc.), proposer ses services à des structures (maisons de retraites, entreprises...) et se faire connaître des professionnels de santé qui peuvent lui envoyer des clients.
]]>La réflexologie ne fait pas partie des professions de santé ou des métiers du paramédical. C'est un professionnel de la relation d'aide, de la gestion du stress et de l'accompagnement. Le statut d'indépendant est le plus fréquent chez les réflexologues (notamment auto-entrepreneurs). Certains choisissent le portage. Ils sont rarement salariés, surtout s'ils n'ont pas une autre activité (podologue, kiné...).
Différents lieux
Le réflexologue peut exercer dans un cabinet privé ou pluridisciplinaire, au domicile de ses clients, ce qui nécessite alors des déplacements. Il peut proposer également ses services dans les entreprises, en Ehpad, en centre de soins, en service hospitalier, en centre sportif ou thermal, etc.
Métier manuel
Tandis que la personne qui le consulte est confortablement installée sur une table de soin ou un fauteuil adapté, le réflexologue travaille debout ou assis, avec ses mains. Il doit s'adapter à chaque individu, à ses réactions, son ressenti, sa demande, ses attentes, etc. sans jamais se substituer à un professionnel de la santé. Il intervient soit sur une zone particulière à la suite d'une demande précise (par exemple, un problème de vésicule biliaire), soit sur une zone plus large pour y trouver un point plus sensible, signe d'un déséquilibre.
]]>Le réflexologue commence ses séances individuelles par un échange avec la personne qui le consulte pour comprendre précisément le motif de sa visite, son inconfort, etc. Il ne pose pas de diagnostic mais contribue au mieux-être, en réduisant notamment le niveau de stress et d'anxiété, les tensions et les douleurs corporelles, favorisant ainsi un apaisement physique, mental et émotionnel.
Gestes précis
Le réflexologue travaille sur les pieds (réflexologie plantaire), mais il peut aussi s'intéresser à la main (réflexologie palmaire), au visage, au crâne, aux oreilles (réflexologie auriculaire). Ces zones sont constituées de points réflexes que le professionnel stimule ou libère par un toucher précis visant à activer les facultés naturelles d'autorégulation du corps. Chaque zone réflexe est en correspondance avec une partie du corps : un organe, une glande, un muscle, par exemple. Les gestes appliqués par le professionnel sur ces zones permettent de localiser les tensions et de rétablir l'équilibre.
Formation et gestion
Afin de compléter son activité, le réflexologue peut animer des ateliers et/ou des conférences sur son métier qu'il aide à faire connaître. Il doit également promouvoir et gérer sa structure ou son activité.
]]>Niveau bac + 2
Titre professionnel de réflexologue enregistré au RNCP
]]>Smic. Le salaire varie selon le statut du professionnel (entrepreneur, salarié, portage) et sa notoriété.
Se faire connaître
Bien qu'étant une pratique ancestrale, la réflexologie reste encore assez peu utilisée en France. Les réflexologues sont donc confrontés à la difficulté de se faire connaître et de faire connaître leur discipline, non réglementée à ce jour.
S'installer ou enseigner
Lorsqu'il a une clientèle suffisante, il peut envisager d'ouvrir son propre cabinet, seul ou en s'associant avec d'autres professionnels. Après plusieurs années d'expérience, il peut aussi se tourner vers l'enseignement de sa discipline.
Une pratique complémentaire
Le réflexologue a intérêt à se perfectionner ou à élargir sa pratique à d'autres techniques qui lui donneront plus d'opportunités de travail. Certains professionnels du secteur médical ou paramédical (masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes, auxiliaires de vie, podologues, ostéopathes, sophrologues, psychologues, naturopathes, entraîneurs sportifs, éducateurs de santé, professeurs de yoga, esthéticiennes, socio-esthéticiennes...) se forment à la réflexologie pour enrichir et diversifier leur pratique.
]]>Durée des études
Après le bac
10 à 15 mois pour préparer le certificat de réflexologue enregistré au RNCP (Répertoire national de la certification professionnelle) dans un centre de formation référencé au RNCP.
]]>Les entreprises recherchent des salariés réactifs, polyvalents et sachant travailler en équipe. En atelier, la lecture de plans est essentielle. Il faut avoir une excellente représentation spatiale, pouvoir visualiser les pièces en trois dimensions, et avoir en tête l'enchaînement des différentes phases de la fabrication, découpe, pliage, assemblage....
Les gestes doivent être rapides et précis. On accorde une place primordiale à la qualité de fabrication. Les contrôles sont omniprésents à chacune des phases de la production. Une certaine résistance physique est recommandée. Le chaudronnier travaille debout et peut être amené à déplacer des charges lourdes et volumineuses.
Si l'habileté manuelle est importante, l'activité exige aussi d'apprendre à maîtriser des machines sophistiquées qu'il faut savoir programmer, conduire et surveiller. Une solide formation de base est nécessaire pour s'adapter aux différents environnements professionnels et évoluer dans son activité.
]]>Les activités du chaudronnier se déroulent uniquement en atelier quand il s'agit de petite et de moyenne chaudronnerie : électroménager, matériels de chauffage et de ventilation, carrosseries de véhicules sur mesure, etc.. Dans la grosse chaudronnerie, les produits, comme les réservoirs de stockage utilisés en chimie par exemple, sont assemblés directement sur place après fabrication des éléments en atelier. Cette activité nécessite des déplacements fréquents.
Le chaudronnier exerce presque toujours debout et souvent dans le bruit. Certaines entreprises organisent le travail des équipes par roulement, à raison de deux fois ou trois fois 8 heures, pour assurer une production continue.
L'informatique est très présente dans la profession avec les logiciels de calcul ou de traçage, et les machines-outils à commande numérique dans l'atelier. Le chaudronnier maîtrise plusieurs techniques (découpe, pliage, soudage...). La polyvalence est de mise. Dans de nombreuses entreprises du secteur, on fonctionne en petites équipes autonomes. Le degré de responsabilité des opérateurs peut être important
]]>Après avoir pris connaissance des plans de l'ouvrage à exécuter, le chaudronnier établit le " développé " du volume à obtenir (la représentation plane d'un cube, par exemple). Il prévoit également la quantité de matière à utiliser et choisit ses outillages.
Il trace sur une feuille de métal les divers éléments à fabriquer, à partir du développé obtenu. Il procède à la découpe de chaque élément, puis à sa mise en forme, par pliage, emboutissage ou martelage, en calculant les " pertes " dues à l'étirement du métal pour obtenir une pièce aux bonnes dimensions.
Les activités demandent une certaine habileté manuelle. Mais, s'il doit maîtriser les bons gestes, le chaudronnier utilise au quotidien des machines-outils sophistiquées : poinçonneuses ou plieuses à commande numérique, soudure laser, scanners... Il faut choisir, monter et régler les outils sur les machines, et aussi savoir les programmer. Certains matériels nécessitent une année de pratique pour être totalement autonome.
Une fois toutes les pièces fabriquées, le chaudronnier réalise leur assemblage provisoire. Il corrige les défauts constatés. Il peut alors procéder à l'assemblage définitif des éléments par rivetage ou soudage. Précision exigée à ce stade de la fabrication. Les tolérances sont parfois de l'ordre du 1/100e de mm. Le chaudronnier participe au contrôle qualité des pièces. Les conséquences d'une erreur peuvent être désastreuses, dans l'aéronautique ou le nucléaire, par exemple.
]]>CAP réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage option A chaudronnerie, option B soudage ;
Bacs pro technicien en chaudronnerie industrielle ; technicien en réalisation de produits mécaniques ;
Bac techno STI2D (développement durable) ;
MC technicien(ne) en chaudronnerie aéronautique et spatiale ;
BTS conception et réalisation en chaudronnerie industrielle.
]]>À partir du Smic .
Les chaudronniers exercent dans de nombreux secteurs : l'aéronautique, l'automobile, la mécanique, la construction navale, la métallurgie, le bâtiment (construction d'ouvrages métalliques)...
Le secteur de la chaudronnerie rassemble des entreprises de tailles et d'activités diverses. Certaines, les plus nombreuses, n'emploient que quelques salariés, d'autres quelques dizaines voire quelques centaines de personnes. Certaines fabriquent des ouvrages à l'unité, d'autres en grandes séries. Du mât d'éolienne à la coque d'un porte-avion, en passant par la cuve inox d'une usine agroalimentaire, les produits sont variés et autorisent une grande diversité de tâches et d'emplois. Mais de nombreuses entreprises déplorent des difficultés pour recruter des professionnels qualifiés dans ce métier encore très méconnu. D'autant plus qu'il faut remplacer les importants départs en retraite.
Le chaudronnier, dans les structures les plus grosses, peut évoluer vers l'encadrement (chef d'équipe, contremaître, chef d'atelier) , l'organisation de production (dessinateur, préparateur de fabrication, technicien méthodes), le contrôle qualité... Il peut aussi s'installer à son compte ; certains patrons de PME ont commencé comme ouvriers.
]]>2 ans pour préparer un CAP (réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage option B soudage, option A chaudronnerie) ; 3 ans pour le bac pro technicien en chaudronnerie industrielle.
1 an pour obtenir la MC technicien en chaudronnerie aéronautique et spatiale ; 2 ans pour le BTS conception et réalisation en chaudronnerie industrielle.
]]>Sous la responsabilité d'un ou une responsable ou chargé/e de mission de développement local, l'agent ou l'agente de développement local peut participer un diagnostic d'un territoire, monter un dossier technique et financier, aider à mobiliser les élus et les partenaires des projets ou, plus souvent, rester sur le terrain en contact avec les usagers pour la mise en place et le suivi des projets. Au fait des politiques publiques d'aménagement et de développement, les agents doivent connaître les rouages de l'administration locale, régionale, nationale ou européenne même si leur travail se fait essentiellement sur le terrain.
Interface entre la Ville et ses habitants, l'agent ou l'agente est aussi à l'aise pour animer des réunions que pour dialoguer avec des élus. Ils maîtrisent différents outils de travail : techniques d'interview, techniques rédactionnelles, organisation d'événements...
Passionnés les agents de développement savent prendre du recul et faire preuve d'humilité. En cas de tensions avec les acteurs locaux, diplomatie et tact sont nécessaires. Curiosité, ouverture d'esprit, diplomatie, autonomie, qualités d'écoute et créativité sont aussi indispensables pour exercer ce métier.
]]>L'agent ou l'agente de développement local exerce le plus souvent dans une ville ou une communauté d'agglomération, mais aussi dans les communautés de communes, les associations, les parcs naturels régionaux ou les bureaux d'études en aménagement. Ils peuvent être salariés sous contrat ou fonctionnaire territorial (rédacteur, attaché), après réussite à un concours. Les CDD sont nombreux pour les non-fonctionnaires.
Travaillant en réseau, l'agent ou l'agente de développement local entretient des liens avec les services municipaux, départementaux et régionaux, les structures scolaires et sociales... En contact avec de nombreux professionnels, ils sont amenés à se déplacer fréquemment à la rencontre des élus, des résidents ou du milieu associatif.
Autonomie et disponibilité, sont indispensable pour ce métier où il faut adapter ses horaires aux projets suivis. Le plus souvent intégré à une équipe, l'agent ou l'agente peut aussi travailler en solo, notamment en milieu rural. Pour rester efficace, il est conseillé aux agents de développement local de changer régulièrement de poste, environ tous les 4 ou 5 ans.
]]>Les agents de développement local sont des professionnels de terrain chargés de déplier la politique de la Ville. Pour cela, ils accompagnent de nombreux projets : lutte contre l'exclusion numérique, sorties éducatives, prévention de la délinquance avec les services de police, intégration de familles isolées, mise en place d'équipements urbains... En milieu rural, ils impliquent les agriculteurs dans les projets de pays (territoire regroupant plusieurs communes) ou luttent contre les discrimination...
Des parents souhaitent voir des bancs devant l'école L'agent ou l'agente de développement local fait remonter l'information aux élus. Ancré dans un quartier, une ville ou une zone rurale, il ou elle met en adéquation les besoins des habitants et les enjeux politiques locaux. Mission Fédérer l'action des élus, des associations, des services municipaux et des structures sociales.
Les agents de développement local organisent repas et animations (bals de quartier, journée ou semaine à thème...),ils favorisent la démocratie locale en instituant des conseils consultatifs de quartier, etc. Objectif : permettre aux citoyens de donner leur avis sur les dossiers concernant la gestion urbaine, la circulation...
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle développement de projets de territoires
BUT carrières sociales (parcours villes et territoires durables)
Niveau bac + 5
Master gestion des territoires et développement local
]]>1750 euros brut pour un animateur territorial débutant dans la fonction publique territoriale.
Le marché de l'emploi du développement local porte sur un faible effectif. Cependant, avec la montée en puissance des projets éducatifs locaux, de la démocratie locale, des actions de prévention-sécurité, de la mise en place de mairies de quartier... le métier s'est développé au cours des dernières années. L'offre d'emploi est aussi dynamisée par la mobilité de fonction qui caractérise la profession. Certaines zones rurales ou collectivités moins attractives peinent à recruter. L'expérience et la force de proposition sont des atouts pour les futurs recrus.
Liés à une mission, les emplois sont à durée limitée. C'est pourquoi les collectivités recrutent souvent des contractuels. L'enchaînement de nombreuses missions courtes précède souvent une évolution et une stabilisation professionnelle. L'expérience acquise au cours des missions permet d'évoluer vers la fonction de chargé de mission, de chef de projet ou de consultant en bureau d'études. Les concours (rédacteur et animateur) de la fonction publique territoriale permettent également d'accéder à plus de sécurité de l'emploi.
]]>3 ans pour préparer un BUT carrières sociales (parcours villes et territoires durables), une licence professionnelle métiers de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme (1 an après un bac + 2), éventuellement complétés par un master (2 ans).
]]>Ce professionnel doit posséder de solides connaissances techniques dans le développement système, l'administration des réseaux et les normes de sécurité qu'il met à jour en permanence. Au fait des dernières tendances technologiques et de l'évolution de la cyber menace, sa veille permanente et son expérience lui procurent une connaissance accrue, lui permettant d'anticiper les risques éventuels.
Pour arriver à une parfaite étanchéité des réseaux, il doit aussi posséder une vision synthétique et globale du système d'information, des processus de l'entreprise et des profils utilisateurs, externes ou internes. Il connaît les principaux prestataires de la sécurité informatique, la loi relative à son domaine et maîtrise l'anglais pour déchiffrer les documents techniques presque tous écrits dans cette langue.
Disponible et réactif, il peut analyser rapidement les situations, prêt à intervenir en cas de crise. L'organisation et la gestion de projets font partie du quotidien de ce professionnel rigoureux. Bon communicant et pédagogue, il sait justifier les règles qu'il impose et les faire passer auprès des utilisateurs, même si elles sont parfois contraignantes. Il est peut travailler sous pression sans céder au stress.
]]>Consultant salarié d'une ESN (entreprise de services du numérique), l'expert en sécurité informatique effectue des missions d'audit (d'évaluation) auprès des entreprises. Il y travaille en collaboration avec les ingénieurs système et réseau, les architectes et les administrateurs de bases de données. Opérationnel avant tout, il a en charge l'installation des systèmes de protection.
Salarié d'une entreprise, il est rattaché à la direction informatique ou financière, et parfois, selon le cas, à la direction générale. Dans les secteurs d'activité sensibles tels que la banque, la finance ou la défense, son poste est stratégique et il dispose d'un budget important.
L'expert en sécurité est généralement un informaticien confirmé. Des grandes sociétés exigent même qu'il soit titulaire de certains titres : CISA (Certified Information Systems Auditor) ; CISSP (Certified Information Systems Security Professional) ; AIC (auditeur interne certifié)... Dans les grands groupes, il peut être amené à se rendre sur les différents sites pour s'assurer de la bonne diffusion des règles de sécurité.
]]>La première tâche de l'expert en sécurité informatique est d'étudier le système d'information dans sa globalité. Afin de proposer une sécurité maximale (protection contre les attaques et confidentialité), il cherche les failles du système, les dysfonctionnements, les facteurs de risques... Il est parfois secondé par des hackers volontaires, des professionnels de l'intrusion.
En lien avec les informaticiens et les responsables des services concernés, l'expert définit une stratégie de sécurité adaptée aux besoins et à la culture de l'entreprise. À l'arrivée, c'est un panel de procédures qui va de la gestion des mots de passe à la cryptologie (chiffrer et déchiffrer les messages sortants et entrants), en passant par les pare-feu, les antivirus, la limitation des accès au réseau en cas d'informations stratégiques... visant à protéger les applications et les données de l'entreprise.
Pour faire évoluer les solutions, l'expert suit de près les réglementations spécifiques, s'informe sur les nouvelles technologies, échange avec ses pairs... Sensibiliser les utilisateurs et les directions aux règles et aux enjeux de sécurité se révèle également primordial. Il est aussi le premier interlocuteur en cas de problème.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en sécurité informatique
Master en informatique ; réseaux et télécommunications, avec une spécialité en sécurité des systèmes informatiques ou des systèmes d'information ; évaluation du risque ; cryptologie et sécurité informatique...
]]>3080 euros environ brut par mois
Systèmes d'information de plus en plus complexes, cybercriminalité, explosion du volume des données, cohabitation de systèmes hétérogènes, multi-accès d'usagers et de clients aux systèmes informatiques, gestion à distance, mise en réseaux..., la sécurité des applications et des données est un enjeu majeur dans les entreprises et les administrations. Pour preuve, le budget sécurité augmente 3 fois plus vite que les autres postes liés aux nouvelles technologies. Cela explique le fort engouement des employeurs pour dénicher des experts en sécurité informatique.
L'expert en sécurité informatique est employé directement par les sociétés utilisatrices (notamment dans les banques, les organismes financiers, l'industrie, les biotechnologies, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, les grandes entreprises, les administrations...), mais aussi par les ESN (entreprises de services du numérique) qui fournissent des spécialistes de la sécurité informatique aux entreprises moyennes pour des missions précises.
Après quelques années, l'expert peut prendre la responsabilité d'une équipe, voire assurer la direction d'un système d'information. Sa vision globale et transversale peut l'amener à un poste plus stratégique.
]]>Toujours au fait des dernières tendances et menaces sur le Net, cet expert est de plus en plus recherché par les entreprises. Ce métier demande de l'intégrité, de la disponibilité mais aussi un respect total de la confidentialité.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master en informatique, et plusieurs années d'expérience dans les réseaux informatiques sont nécessaires.
]]>Le médecin de secours en montagne est avant tout un urgentiste. Il a aussi validé une qualification spécifique " médecine d'urgence en montagne ". Celle-ci lui permet de s'intégrer à l'équipe héliportée et d'être autonome en terrain dangereux sur le plan technique et le plan médical.
Excellent médecin, lui seul peut en montagne prendre la décision du traitement et des soins à pratiquer. Il sait poser rapidement le bon diagnostic, prodiguer des soins d'urgence (anesthésie, intubation, immobilisation...) et déterminer vers quel hôpital transférer le(s) blessé(s). Faisant preuve d'un grand calme, il est capable de rassurer son patient, souvent en état de choc.
Ce médecin a une grande expérience du milieu montagnard et des sports de montagne (alpinisme, ski de randonnée...). Participant à des exercices réguliers en secours, il maintient sa condition physique et son niveau technique. Il sait faire preuve d'adaptabilité et gérer son stress.
]]>Le médecin de secours en montagne tient une permanence sur une base héliportée du Samu (service d'aide médicale urgente) ou d'une unité spécialisée de secours en montagne. La première fonctionne 24 heures sur 24, toute l'année, pour des missions sanitaires variées. Une unité spécialisée est activée durant la saison hivernale et les 2 mois d'été.
Le médecin de secours en montagne peut intervenir en milieu périlleux (paroi, neige, terrain spéléo, crevasse, canyon...) et aussi dans le froid et par mauvais temps. Il s'adapte à ces contraintes pour administrer les soins. Véritable travail d'équipe, le secours en montagne fait appel à des spécialistes-sauveteurs, pilotes et mécaniciens d'hélicoptère. Ceux-ci assistent le médecin dans la préparation du matériel : mise en traîneau ou hélitreuillage de la personne accidentée.
Avant tout médecin urgentiste, ce médecin intervient principalement en médecine préhospitalière. Une partie de son activité est consacrée à de la régulation téléphonique au centre d'appels du 15 et à l'embarquement dans les camions ou les hélicoptères du Samu. Jour, nuit ou week-end, il fait face à une activité qui n'est jamais programmée.
]]>La présence d'un médecin est très souvent nécessaire dans les opérations de secours en montagne. Les accidents peuvent être provoqués par une chute (entorse, fracture, perte de conscience en escalade avec risque du syndrome du baudrier...), une glissade sur la neige ou un malaise cardiaque lors d'une randonnée, dû à une condition physique inadaptée.
Le médecin de secours en montagne peut intervenir sur des pathologies spécifiques liées au froid, aux avalanches, à l'altitude, au manque d'oxygène ou au soleil : insolation, gelure, hypothermie, hypoxie, pathologie ophtalmologique, oedème pulmonaire ou cérébral...
Dans tous les cas, il donne un diagnostic sur l'état de santé de la victime et prodigue les soins et les gestes adaptés (anesthésie, immobilisation...). Accompagné d'une équipe (sauveteurs, pilote et mécanicien d'hélicoptère), il est le seul à décider de la nécessité d'évacuation et de ses modalités telles que l'hélitreuillage.
]]>En médecine de montagne ou d'urgence de montagne, il n'existe pas de diplôme national. Des facultés de médecine ont créé des diplômes d'université :
Grenoble I et Toulouse III : le DIU (diplôme interuniversitaire) de médecine d'urgence en montagne (2 ans) ;
Paris XIII : le DU (diplôme d'université) de médecine de montagne (1 an).
Les formations menant à ces diplômes sont ouvertes aux médecins ayant une pratique de la montagne, quelle que soit leur spécialité. Elles comprennent des enseignements théoriques (organisation des secours, accidentologie, pathologies liées au froid et à l'altitude...) et des exercices de sauvetage et de secours en haute montagne.
Après le bac
DES médecine d'urgence, suivi d'une spécialisation en médecine de montagne
]]>Près de4633 euros brut par mois pour un praticien hospitalier permanent 1er échelon à temps plein, hors gardes et indemnités éventuelles.
Les médecins de secours en montagne sont environ 150 professionnels. Ils résident essentiellement dans les Alpes ou les Pyrénées. Ces praticiens hospitaliers exercent dans les Smur (services mobiles d'urgence et de réanimation) ou dans les Samu (services d'aide médicale urgente) des zones de montagne. Ce sont des agents publics de la fonction publique hospitalière (corps accessible par voie de concours).
Le médecin de secours en montagne a validé une formation complémentaire spécifique. Il doit réactualiser régulièrement ses connaissances théoriques et leur mise en pratique par le biais de stages sur le terrain avec d'autres intervenants.
]]>Médecin urgentiste, ce médecin a une grande expérience du milieu montagnard et des sports de montagne (alpinisme, ski de randonnée...). Participant à des exercices réguliers en secours, il maintient sa condition physique et son niveau technique. Sa qualification spécifique en " médecine d'urgence en montagne " lui permet de s'intégrer à l'équipe héliportée et d'être autonome en terrain dangereux, sur le plan technique et le plan médical.
Le médecin de secours en montagne tient une permanence sur une base héliportée, médicale ou spécialisée. Celle-ci fonctionne 24 heures sur 24, toute l'année ou en saison. Jour, nuit ou week-end, son activité n'est jamais programmée.
Diplôme d'État de docteur en médecine : 11 à 12 ans d'études médicales à l'université, suivies d'une formation complémentaire spécifique en médecine de montagne.
]]>La physique des réacteurs nucléaires fait appel à des compétences en neutronique, thermohydraulique, matériaux. Le domaine du cycle du combustible nécessite des connaissances en chimie. D'autres domaines comme la mécanique, l'électrotechnique, le contrôle commande, la sûreté nucléaire, la radioprotection et l'environnement sont mobilisés, selon les postes. Par ailleurs, les grands groupes offrent une formation complémentaire adaptée au métier. Ainsi, la conduite d'installations nucléaires nécessite 2 à 3 ans de formation.
Confronté à des problématiques diverses, l'ingénieur nucléaire a le sens de l'analyse et de la synthèse. Son domaine d'intervention étant exposé à des risques majeurs, il doit faire preuve de la plus grande rigueur. La prise de responsabilités, souvent rapide, fait appel à l'esprit d'initiative. Et à la capacité à coordonner une équipe pour les postes d'encadrement.
Certains postes s'exercent dans un environnement multiculturel, exigeant la maîtrise de l'anglais.
]]>L'ingénieur nucléaire est le plus souvent un cadre salarié par un grand groupe ou une PME (petite et moyenne entreprise) du secteur. Lorsqu'il exerce comme inspecteur pour un organisme de contrôle comme l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), il peut avoir le statut de fonctionnaire, de contractuel de la fonction publique ou d'agent mis à disposition.
L'ingénieur nucléaire qui conçoivent des équipements et des installations travaillent en bureau d'études. Ils peuvent utiliser des logiciels de CAO ou de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Lorsqu'un chantier débute, ils assurent l'interface avec les professionnels de l'ingénierie et sont amenés à se déplacer. De même, les analyses d'incidents, les études de maintenance ou d'amélioration impliquent des interventions sur site.
Les métiers de la sûreté nucléaire et de la sécurité, et ceux de l'exploitation s'exercent au sein des centrales nucléaires. Le chef d'exploitation encadre une équipe d'opérateurs et de techniciens qui travaillent en 3x8 (roulement de 8 h consécutives par 3 équipes sur un même poste). Ces professionnels peuvent être en relation avec des experts, des partenaires sous-traitants, des clients français ou étrangers. Pour certains postes, des déplacements hors de l'Hexagone sont à prévoir.
]]>Études et ingénierie, mise au point de procédés, essais, sûreté, déconstruction... des ingénieurs interviennent tout au long du cycle nucléaire. En fonction de leur spécialité, ils participent à la conception et à la modernisation des réacteurs, des équipements mécaniques ou électriques des centrales, des systèmes fluides ou de contrôle commande. Certains réalisent des études portant sur la conduite des installations, la thermohydraulique, la neutronique (étude des flux de neutrons), le combustible nucléaire. D'autres coordonnent les opérations de démantèlement des vieilles centrales.
L'ingénieur chef d'exploitation pilote le programme de production d'électricité. À ce titre, il organise l'activité de l'équipe de quart (en poste durant 8 h, l'exploitation se faisant 24 h/24). Il vérifie que toutes les règles de sécurité sont appliquées : bon état de fonctionnement des matériels, rondes de surveillance... il programme les interventions de maintenance, en tenant compte des objectifs de production et des contraintes de sûreté.
L'ingénieur sûreté vérifie que les réacteurs, les circuits de refroidissement, les circuits incendie... sont conformes aux exigences de sûreté et que les règles de fonctionnement sont appliquées. De son côté, l'ingénieur criticien veille à l'application des dispositifs de prévention des accidents de criticité (réaction nucléaire incontrôlée). Enfin, l'ingénieur en radioprotection protège les professionnels et l'environnement contre le rayonnement radioactif.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie atomique, mécanique, électricité, électromécanique, automatismes, énergie, chimie ou génie chimique, risques industriels, ingénierie de l'énergie nucléaire...
Master en physique nucléaire, énergie nucléaire et subatomique, matériaux pour le nucléaire, ingénierie pour le nucléaire, énergétique, génie électrique, mécanique, thermohydraulique, génie chimique, environnement et radioprotection...
]]>3100 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
La filière nucléaire, qui produit 75 % de l'électricité consommée en France, compte 220 000 salariés. Les emplois se trouvent principalement dans les grands groupes (EDF, Framatome, Engie, Orano), les bureaux d'études et d'ingénierie et dans les 3 000 PME (petites et moyennes entreprises) spécialisées dans le nucléaire. On rencontre aussi les ingénieurs nucléaires au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), à l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire).
Les recrutements sont portés par les projets de déconstruction ou de rénovation des centrales. Entre 2015 et 2018, la filière nucléaire française a ainsi recruté 30 000 personnes, dont 9 000 cadres et alternants. L'apprentissage, les missions de VIE (volontariat international en entreprise), les stages... sont autant de moyens pour mettre un pied dans les entreprises du secteur... sachant que les grands groupes offrent aussi la possibilité de suivre des parcours personnalisés : coaching d'intégration, formation interne très développée, évolutions professionnelles variées. Plus de la moitié des entreprises développant des projets à l'international, il est aussi possible de s'expatrier.
]]>La filière nucléaire regroupe 220 000 emplois, principalement dans les groupes de l'énergie (EDF, Engie, Orano), dans les bureaux d'études et d'ingénierie, les organismes de recherche et de contrôle. Les nombreux projets en cours profitent aux jeunes diplômés.
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé (en génie atomique, mécanique, électricité, électromécanique, automatismes, énergie, chimie ou génie chimique, risques industriels, ingénierie de l'énergie nucléaire...) ou un master en physique nucléaire, énergie nucléaire et subatomique, matériaux pour le nucléaire, ingénierie pour le nucléaire, énergétique, génie électrique, mécanique, thermohydraulique, génie chimique, environnement et radioprotection...
]]>Le prothésiste dentaire travaille avec une grande dextérité, sans laisser aucun détail au hasard. Il aime travailler avec minutie sur des objets de toute petite taille : grâce à une grande habileté manuelle, ses gestes sont très fins et ciblés.
En plus de ces qualités d'attention visuelle soutenue et de rigueur d'exécution, il n'oublie pas le respect scrupuleux des règles d'hygiène dans la conception et l'assemblage des prothèses. Son talent et son adresse sont étayés par de l'observation et un sens de l'esthétique. Chaque bouche présente en effet une morphologie particulière, à laquelle il convient de s'adapter en faisant preuve de créativité.
Ce métier exige une excellente vue pour travailler sur de petites pièces, différencier nuances et couleurs, percevoir des formes et des reliefs sur une toute petite échelle. Le prothésiste dentaire est attentif et ouvert aux nouvelles technologies. Il s'adapte pour suivre les évolutions techniques, les nouveaux matériaux, ainsi que les nouveaux logiciels d'aide à la conception et à la fabrication d'appareils.
]]>Le prothésiste dentaire exerce principalement comme salarié en laboratoire de fabrication de prothèses dentaires. Les horaires de travail sont réguliers, sans exclure parfois des urgences à assurer. Il est très rarement salarié d'un cabinet dentaire. Cela supposerait que ce cabinet de soins dispose de son propre laboratoire de prothèses dentaires, ce qui est peu fréquent. De même, les prothésistes dentaires exercent rarement à l'hôpital.
Très manuel, le prothésiste dentaire travaille seul, assis face à un établi bien éclairé. Il utilise des loupes, des instruments extrêmement fins et précis, sous une lumière artificielle lui donnant de très bonnes conditions de visibilité. Son atelier est lumineux et bien ventilé. Chaque prothésiste réalise lui-même entièrement la prothèse qui lui a été confiée. Le prothésiste ne rencontre pas les patients pour lesquels il réalise des appareils. Il est en contact uniquement avec ses commanditaires (dentistes, orthodontistes) et ses fournisseurs.
Après quelques années d'expérience et la qualification nécessaire, les prothésistes peuvent s'installer à leur compte. Cette solution est choisie quand les conditions matérielles et les perspectives commerciales sont favorables. Un professionnel confirmé peut également devenir prothésiste dentaire qualifié ou hautement qualifié, voire chef de laboratoire.
]]>Les dentistes, stomatologues ou orthodontistes relèvent la première empreinte dentaire de leur client. Ils transmettent au prothésiste dentaire ce moule et les indications de l'appareil dentaire à réaliser. À partir de cette empreinte faite d'une sorte de mastic, le prothésiste fait un moule en plâtre, « objet de travail » qu'il ponce et modèle jusqu'à obtenir l'appareil voulu. Puis il fait une dernière maquette en cire correspondant exactement à la commande.
Après ces étapes de moulage, quand il est bien certain de remplir les préconisations demandées, le prothésiste fabrique le dernier appareil en remplaçant la cire par de la céramique, du métal, de la résine ou tout autre matériau adapté. Il fait les finitions par ponçage, meulage, polissage. Ces opérations peuvent prendre plusieurs heures. Il contrôle très régulièrement chaque intervention, car l'ajustement est défini à bien moins d'un millimètre près.
La prothèse terminée, elle retourne dans les mains du dentiste ou stomatologue pour la pose et l'ajustage. Le prothésiste n'intervient que pour des retouches importantes. En plus des créations de prothèses dentaires, il répare, modifie des appareils dentaires, et réalise des appareils d'orthodontie.
]]>Ceux qui visent un poste à responsabilité peuvent aussi choisir la filière artisanale en préparant le BTM (brevet technique des métiers ; en 3 ans après un bac général, ou en 1 an après le bac pro prothèse dentaire), puis le BTMS (brevet technique des métiers supérieur ; en 2 ans après le BTM, reconnu à bac + 2).
Niveau bac
Bac pro prothèse dentaire
BTM prothésiste dentaire
Niveau bac + 2
BTMS prothésiste dentaire
BTS prothésiste dentaire
]]>1770 euros brut par mois pour un débutant titulaire du bac professionnel ; 2100 euros brut pour le titulaire d'un BTS.
On dénombre environ 6 000 laboratoires de fabrication de prothèses dentaires employant 85 % des professionnels diplômés.
Sur les 6 millions de prothèses posées chaque année, on estime à environ 2 millions celles qui seraient fabriquées à l'étranger. Face à cette concurrence internationale, le secteur recherche en permanence des améliorations, aussi bien sur le plan technique (matériaux, procédés de calcul et de fabrication...) que sur le plan commercial. La demande en prothèses dentaires reste cependant assez stable.
Après quelques années d'expérience, le prothésiste peut reprendre ou créer son laboratoire. Compte tenu de la concurrence, l'installation doit être très bien préparée. La responsabilité du prothésiste évolue vers la gestion administrative courante (stocks, moyens techniques et financiers, ressources humaines) et l'organisation de la production.
]]>Si le métal est le matériau le plus utilisé, la résine synthétique, la céramique et la porcelaine, plus esthétiques, composent de plus en plus de bridges, de pivots et de couronnes. Pour les dentiers, ce sont des plastiques malléables qui sont travaillés. La fabrication de ces appareils est fréquemment assistée par ordinateur.
Jamais en contact avec le patient, le prothésiste dentaire exerce dans un laboratoire spécialisé, artisanal ou industriel, parfois rattaché à un ou plusieurs cabinets dentaires ou à un hôpital. La profession est gagnée par les nouvelles technologies : l'installation à son compte comme artisan est très difficile, car les machines coûtent cher.
3 ans pour préparer le bac pro prothèse dentaire, éventuellement complété par le BTS prothésiste dentaire (2 ans) ou les diplômes des chambres de métiers (le BTM prothèse dentaire en 2 ans, puis un brevet technique des métiers supérieur en 2 ans), afin d'occuper des postes à responsabilité.
]]>La passion reste le maître mot de l'apiculteur, qu'il soit amateur ou professionnel. C'est en effet souvent la passion qui pousse un agriculteur ou un amateur à devenir apiculteur de métier. Un apiculteur qui s'installe et qui compte vivre de sa production doit faire preuve de beaucoup de volonté pour continuer son élevage, car il doit régulièrement affronter les problèmes de mortalité des abeilles liés aux facteurs climatiques, à la pollution, aux pesticides, aux prédateurs et aux maladies.
L'apiculteur devra investir de l'argent dans des terrains, des bâtiments, des véhicules adaptés, des appareils d'extraction automatique et de conditionnement, des habits spécialisés, des colonies et des ruches.
L'élevage des abeilles requiert de nombreuses connaissances, aussi bien théoriques que pratiques : biologie de l'abeille, pathologies, flore, cycles naturels, techniques de production, critères d'installation d'un rucher, travaux saisonniers... L'apiculteur devra aussi avoir de solides bases en ce qui concerne la gestion d'une entreprise et être un bon négociateur pour pouvoir assurer la promotion et la vente de ses produits.
]]>L'apiculture est une activité de pleine nature, dépendante de l'environnement et des conditions climatiques. L'apiculteur est amené à travailler régulièrement en extérieur, entre février et novembre, et ce, quel que soit le temps.
Les travaux à effectuer sont saisonniers et s'adaptent au cycle biologique de l'abeille. Au printemps, il faut soigner et développer les colonies ; en été, il faut récolter le miel ; en automne, préparer les colonies avant l'hiver. Le volume de travail est réduit lors des périodes défavorables. Cependant, même à ces moments, l'apiculteur assure toujours le renouvellement des ruches et la maintenance des matériels.
Une bonne santé est de rigueur. Les horaires peuvent être très lourds au moment de la transhumance des abeilles (déplacement des ruches dans des endroits propices au développement des colonies) et le travail très physique, même si l'apiculteur utilise des appareils spéciaux pour lever les ruches. L'apiculteur doit également se protéger des piqûres (et ne pas être allergique à celles-ci) en portant des vêtements adaptés, car travailler dans une ruche (enfumage, manipulation des cadres) demande quelques précautions.
]]>L'élevage d'abeilles consiste à surveiller les ruches afin de récolter des produits apicoles comme le miel, la cire, le pollen ou la gelée royale. L'apiculteur soigne les colonies d'abeilles et entretient les ruches. Il contrôle la production du miel, en s'assurant de la bonne santé de la reine et l'activité des abeilles ouvrières, notamment en période de floraison des plantes. Ce professionnel assure encore la survie et la reproduction d'une colonie, grâce à l'élevage des reines.
Si les abeilles se nourrissent normalement seules, elles ont besoin d'avoir un environnement adapté. L'apiculteur doit donc mettre à leur disposition tout ce qui leur est nécessaire en termes de flore et de ressources en eau. Il est apte à installer un rucher ou à recueillir un essaim. Il peut également conseiller un agriculteur qui souhaite faire polliniser ses cultures.
L'apiculteur doit également assurer la transformation et la vente des produits issus de ses ruches et, éventuellement,la fabrication de produits dérivés (bougies, objets décoratifs, hydromel...). Pour commercialiser ses produits, il participe souvent à des foires ou des salons. La gelée royale et la propolis intéressent particulièrement l'industrie parapharmaceutique.
]]>Niveau bac
Bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
CS apiculture
]]>Les revenus des apiculteurs sont variables et dépendent de la taille de leurs ruchers.
Il existe, en France, environ 1 million de ruches réparties entre 80 000 producteurs, amateurs et professionnels. Lorsque l'on choisit d'en faire son métier, mieux vaut mettre en place un système d'exploitation sérieux pour pouvoir bénéficier des revenus générés par la vente des produits apicoles. Une exploitation de 400 ruches représente une surface minimale d'exploitation pour dégager un salaire équivalent au Smic, une fois les charges et les taxes payées et si le climat a été clément.
La consommation de miel ayant augmenté, l'élevage des abeilles s'est intensifié et les techniques se sont perfectionnées. Grâce à cela, de plus en plus d'apiculteurs vivent désormais de leur métier. Cependant, face aux difficultés pour s'installer, de nombreux apiculteurs préfèrent garder une activité annexe leur permettant d'avoir une base de revenu fixe. Les perspectives d'évolution dans ce métier sont essentiellement liées au nombre de ruches possédées et à la diversification des produits proposés à la vente.
]]>Équipé d'une combinaison spéciale, mains et visage protégés, l'apiculteur récolte le miel sans craindre les piqûres. C'est un métier physique, car il faut déplacer les ruches qui sont lourdes et ne pas craindre les intempéries. Une fois le pollen, le miel ou la gelée royale récoltés, l'apiculteur doit encore les mettre en pots avant de les vendre. Il devra être présent sur les marchés pour proposer ses produits. Beaucoup d'apiculteurs ne sont pas des professionnels, ils ont un autre métier qui leur permet de vivre. Pour exercer ce métier, il n'y a pas de diplôme obligatoire, mais il est fortement conseillé pour pouvoir s'installer d'avoir un diplôme dans le domaine de l'agriculture.
Bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
CS apiculture
]]>Assurer le bon fonctionnement du cabinet, effectuer les opérations de nettoyage, savoir utiliser les instruments, avoir des connaissances liées à l'utilisation des appareils d'imagerie médicale... tout cela contribue à l'assistance technique du praticien. Les gestes professionnels nécessaires aux actes de soins évoluant sans cesse, ils doivent faire l'objet d'une actualisation régulière. Il faut donc être curieux, tout en faisant preuve de rigueur, de précision et d'habileté manuelle.
Fichiers de suivi des patients, dialogue avec les partenaires et fournisseurs constituent la partie administrative du travail d'assistant dentaire. La maîtrise des outils informatiques et de logiciels dentaires spécifiques est incontournable.
Pour former un tandem efficace avec le chirurgien-dentiste, il faut aimer le travail en équipe et avoir un bon relationnel. Cette qualité d'écoute facilite également la relation avec le patient, qu'il convient de rassurer par une attitude calme. Savoir s'organiser en toute autonomie est également indispensable pour assurer à la fois le bon fonctionnement du cabinet et la planification de ses propres tâches.
]]>Collaborateur privilégié du chirurgien-dentiste ou du médecin stomatologiste, l'assistant dentaire exerce dans un cabinet dentaire libéral, un centre de soins mutualiste ou un service hospitalier de stomatologie. Quelques places dans les entreprises de fabrication de produits dentaires et les laboratoires médicaux. Ses horaires de travail, réguliers, peuvent être décalés : tard le soir, à l'heure du déjeuner ou le samedi matin.
Vaccination contre l'hépatite B, port d'une blouse, d'un masque et de gants... ce professionnel se montre très vigilant en matière d'hygiène. Sa tenue et sa propreté doivent être irréprochables. Il est, par ailleurs, soumis au secret professionnel et tenu de respecter les mêmes règles déontologiques que le praticien.
Toujours en mouvement, en station debout, faisant face à de multiples interlocuteurs et à des tâches très diversifiées..., il doit se montrer réactif et dynamique. Pour éviter le trop-plein de fatigue, un seul moyen : rationaliser chaque déplacement ! Polyvalent, ce métier nécessite une grande autonomie.
]]>Il prépare l'ensemble des instruments nécessaires à l'intervention, les amalgames et ciments pour sceller une couronne, les pâtes pour prendre des empreintes... L'hygiène est sa priorité : sans relâche, il désinfecte, nettoie, stérilise et range le matériel utilisé pour les soins. L'entretien du mobilier dentaire lui incombe également.
Une certaine complicité est nécessaire entre le chirurgien-dentiste et son assistant. Il faut être capable de lui donner au bon moment ce dont il a besoin pour effectuer les soins au fauteuil. De plus, l'assistant réconforte les patients et les sensibilise en matière d'hygiène bucco-dentaire. Il existe une forte complémentarité entre la partie relationnelle et le côté plus technique du métier.
Répondre au téléphone, prendre les rendez-vous, tenir à jour les dossiers médicaux, établir des devis de prothèse, assurer la liaison avec les organismes sociaux, encaisser les paiements, gérer les stocks et les commandes : l'assistant dentaire remplit des missions de secrétariat. Il gère également les relations avec le prothésiste dentaire et les fournisseurs.
]]>La formation d'assistant dentaire est dispensée sur 18 mois dans un centre de formation habilité par la CPNE-FP (Commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle) des cabinets dentaires libéraux. Elle se déroule en contrat de professionnalisation. Elle est accessible dans le cadre de la VAE (validation des acquis de l'expérience), à condition de justifier d'une expérience professionnelle de 3 ans en rapport avec cette activité.
Niveau bac
Titre d'assistant dentaire
]]>90 % du Smic pour les moins de 26 ans, durant leur formation. Le Smic pour les plus de 26 ans.
Pour les diplômés, le salaire réel est toujours négocié entre l'employeur et le salarié).
Une prime de secrétariat de 155 euros est fixée dans le cadre de la convention collective nationale des cabinets dentaires pour des travaux plus complexes (précomptabilité du cabinet, par exemple). Une prime d'ancienneté est versée tous les 3 ans.
Un assistant dentaire reste dans le même cabinet entre 10 et 14 ans, en moyenne. Les postes à pourvoir sont répartis sur l'ensemble du territoire et les chirurgiens-dentistes sont nombreux à rechercher ces collaborateurs.
L'assistant dentaire peut se réorienter vers des activités commerciales pour le compte de laboratoires ou de fournisseurs en matériel dentaire. Des métiers proches sont accessibles, à condition de mettre à niveau ses compétences : l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) délivre, par exemple, un titre de secrétaire ou d'assistant médico-social. Les poursuites d'études sont envisageables, le certificat d'assistant dentaire étant certifié au niveau 4 (niveau bac).
Parodontologie, implantologie, chirurgie, orthopédie dento-faciale, hygiène bucco-dentaire... la CNQAOS (Commission nationale de qualification des assistants en odonto-stomatologie) permet d'élargir le champ de ses compétences grâce à la formation professionnelle continue.
]]>Le métier comporte aussi un certain nombre de tâches administratives : relations avec les laboratoires fabriquant des prothèses, rédaction de fiches de travail, classement des radiographies, réponse aux appels téléphoniques, tenue de l'agenda. Collaborateur précieux du dentiste, ce professionnel doit être disponible, organisé et faire preuve de dynamisme.
18 mois de formation en contrat de professionnalisation pour préparer le titre d'assistant dentaire, obligatoire pour exercer. Accès, à partir de 18 ans, avec un CAP, mais le bac est conseillé.
]]>L'agent de développement touristique est un spécialiste de l'économie touristique qui a des connaissances en urbanisme, géographie, sociologie, aménagement du territoire... Il a aussi de bonnes notions juridiques, comptables, administratives... Il est en outre curieux et créatif pour imaginer des solutions innovantes. On lui demande souvent de parler au moins l'anglais.
Tour à tour gestionnaire, " aménageur ", animateur de réunion, conseiller juridique, l'agent de développement touristique exerce un métier d'analyse, d'observation et surtout de communication. Capacités d'adaptation, de dialogue, de négociation et d'animation d'équipes pluridisciplinaires sont les qualités demandées à l'agent de développement qui doit faire preuve de beaucoup d'organisation. Il est par ailleurs rodé aux techniques de communication et au digital.
L'agent de développement doit savoir monter des dossiers administratifs techniques et financiers, rédiger des rapports et des études, parfois complexes, pour suivre le projet jusqu'à son terme. Il n'est cependant pas coupé du terrain et de la mise en oeuvre concrète de sa stratégie. Il est souvent amené à créer des outils de communication.
]]>Les conditions de travail de l'agent de développement touristique et son statut peuvent varier selon qu'il est employé par un office du tourisme, une association, une collectivité territoriale, etc. Très autonome dans les petites structures, il dépendra d'une hiérarchie plus complexe dans les collectivités locales importantes et son périmètre d'influence sera souvent plus réduit. Dans ces dernières, il peut être amené à diriger une équipe. De même, la taille et la durée de ses projets peuvent être très variables.
Son activité est toujours diversifiée : études de documentations et de données économiques, culturelles ou sociologiques, rédaction de rapports, analyses d'enquêtes de satisfaction... Il doit souvent se déplacer sur le terrain ou pour des réunions, nombreuses, avec les différents partenaires et personnes impliquées.
En fonction de la phase de développement dans laquelle il se trouve, l'agent sera plus ou moins soumis au stress et son emploi du temps pourra varier. Il doit faire face à des délais (pour rendre des rapports, des budgets, des documents de communication ou de construction) qui peuvent durer plus ou moins longtemps en fonction de l'achèvement du projet.
]]>Avant de pouvoir proposer une stratégie de développement, l'agent de développement touristique fait un état des lieux de la situation (sites remarquables, transports, capacités d'hébergement, communication...). Il analyse le potentiel de développement, réalise des études et des audits, scrute les enquêtes visiteurs, étudie la concurrence, etc.
Il travaille sur des projets variés : lancement d'une nouvelle destination vacances ou d'un club de vacances, mise en valeur d'une installation existante, création de forfaits ou d'outils de promotion... À chaque fois, la réponse et la stratégie seront différentes. Souvent en réunion avec des élus, des professionnels du tourisme, des partenaires financiers, etc., il valide chaque étape de son projet et passe des appels d'offres pour établir un budget et choisir les partenaires opérationnels. Si son projet est accepté, il suit sa réalisation de près.
Spécialiste de l'économie touristique, l'agent de développement prend en compte également les aspects juridiques du projet, qu'ils soient locaux, nationaux ou européens. Il met également en place une stratégie de communication et peut-être amené à créer des outils (site internet, plaquettes, etc.)
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle dans le tourisme, l'aménagement du territoire, le développement local, etc.
Niveau bac + 5
Master dans le domaine du tourisme, de l'urbanisme, de l'aménagement du territoire ou du développement.
]]>À partir de 1818 euros brut par mois dans la fonction publique territoriale.
Associations, agences de développement touristiques, offices du tourisme, syndicats intercommunaux, villages vacances... tous sont potentiellement des employeurs pour l'agent de développement touristique. Depuis que la France se place régulièrement en tête des destinations touristiques mondiales, l'appétit des communes et autres sites pour attirer les touristes, français comme étrangers, a augmenté. Une aubaine pour le chargé de développement touristique. Cependant, les offres proposent encore souvent une mission précise et en CDD (contrat à durée déterminée), à moins qu'elles n'émanent d'agences spécialisées.
La fonction publique territoriale propose un concours de catégorie A de chef de projet développement touristique. En fonction de la taille de la collectivité, l'attaché dépend de la direction générale ou de celle du développement.
Après quelques années d'expérience, l'agent de développement peut prendre la responsabilité d'un office du tourisme, d'une association, d'un village de vacances... Il peut aussi diriger un comité départemental ou régional de tourisme ou bien exercer dans un cabinet de consultants privés. Il peut également choisir de se spécialiser sur un domaine particulier (développement culturel, sportif...).
]]>Employé par une commune, une association, un office du tourisme ou une base de loisirs, l'agent est le plus souvent recruté pour une mission précise dans le cadre d'un contrat à durée déterminée.
1 an après un bac + 2 pour préparer une licence professionnelle dans le tourisme, l'aménagement du territoire... suivie d'un master en tourisme, urbanisme, aménagement du territoire (2 ans). Le niveau bac+5 est à privilégier.
]]>Le métier nécessite souvent de la force et une très bonne condition physique. Le mécanicien est amené à soulever fréquemment des charges lourdes et il doit travailler avec le bruit des machines.
Le mécanicien bateaux connaît la mécanique, l'hydraulique, l'électronique, l'électricité. Il doit aussi maîtriser les principaux logiciels utilisés pour effectuer le diagnostic des pannes. Ses connaissances sont multiples, mais il possède un savoir-faire précis. Il lui faut savoir gérer son temps de travail : trouver les pièces nécessaires avec l'aide de l'ordinateur et chiffrer l'intervention dans les meilleurs délais. Le mécanicien bateaux doit être en mesure d'intervenir sur toutes les installations à terre comme en mer (bateaux de plaisance, de pêche...). Une certaine rigueur, de la logique et de la méthode sont indispensables pour diagnostiquer une panne et la réparer.
À bord d'un navire, le sens du travail en équipe, la solidarité, le respect des règles de sécurité et de vie en communauté sont incontournables.
]]>Parmi les mécaniciens bateaux, on distingue ceux qui exercent à terre (à l'atelier, sur le quai ou à bord) et ceux qui sont navigants. Dans le premier cas, il s'agit de réparations sur des chantiers de construction navale ou nautique. Dans le second cas, les mécaniciens embarquent à bord de bateaux de tailles diverses. Si le mécanicien a souvent un rôle polyvalent sur les petites embarcations, sur les gros bateaux il effectue des tâches plus précises sous les ordres d'un officier mécanicien (dans la marine marchande) ou d'un chef mécanicien (en pêche maritime).
Les conditions varient énormément selon qu'il s'agit de pêche côtière à la journée ou de navigation en pleine mer entraînant souvent des absences de plusieurs semaines à plusieurs mois. En outre, l'humidité, le froid et les conditions climatiques demandent une bonne résistance physique.
Les horaires sont plutôt réguliers à terre. À l'inverse, ils peuvent être très irréguliers en mer. Le mécanicien navigant alterne des périodes de navigation et des périodes de congés plus ou moins longues.
]]>Vidange, réparation des moteurs ou installation d'équipements annexes, les tâches d'un mécanicien bateaux sont multiples. Il procède aussi à l'installation de moteurs neufs et de l'équipement électrique. Il peut effectuer des modifications pour faciliter l'entretien ultérieur (mise en place de trappes d'accès). Il sait aussi bien démâter que changer un joint de moteur ou réparer une coque plastique.
Selon l'entreprise où il travaille et la taille du bateau, il peut être amené à effectuer divers travaux de nettoyage, de réparation, de peinture... Il peut également assurer la conduite des machines, leur contrôle et leur réglage. Sur les petits bateaux, il participe à l'ensemble des activités, parfois même à la pêche et au tri du poisson. Son champ d'intervention concerne également des équipements annexes tels que les treuils, les poulies, les chaudières, et ce, sur des bateaux de toute taille.
À l'inverse, sur les grands navires, il exerce aux machines avec des tâches beaucoup plus précises : conduite et surveillance des machines, entretien... Sur les plus grosses unités, on rencontre même des mécaniciens frigoristes (spécialistes du froid), ou spécialisés en hydraulique, en électricité, en électronique embarquée...
]]>Quatre diplômes sont envisageables en formation initiale :
Après la troisième, on peut préparer en deux ans le CAP maintenance nautique, ou en trois ans le bac professionnel électromécanicien marine ou maintenance nautique.
En un an après le bac, on peut préparer la mention complémentaire mécatronique navale.
La formation continue est également très présente pour les mécaniciens navigants. Elle permet, après expérience, de prendre rapidement des responsabilités .
]]>
De 2167 euros à 2333 euros brut par mois.
L'industrie de la construction navale emploie à elle seule plus de 21 000 salariés, selon l'Observatoire de la métallurgie. Les mécaniciens bateaux peuvent exercer dans des secteurs extrêmement variés : Marine nationale, pêche artisanale ou industrielle, marine marchande, transport de passagers, industrie nautique ou navale, commerce et réparation navale.
Dans la Marine nationale, la pêche ou la marine marchande, un mécanicien bateaux peut évoluer en passant divers certificats et brevets par le biais de la formation continue : chef de quart, lieutenant mécanicien, second mécanicien, chef mécanicien. Un matelot mécanicien peut ainsi devenir chef mécanicien sur des bateaux de plus en plus puissants.
Il est également possible d'évoluer d'un secteur à l'autre, par exemple passer de la Marine nationale à la marine marchande ou à la pêche. Et pourquoi pas monter son propre chantier de réparation navale ?
]]>Certains mécaniciens restent à terre. Dans ce cas, ils exercent généralement sur un chantier de construction ou de réparation navale, ou encore sur un bateau resté à quai. Les mécaniciens bateaux exercent dans des secteurs variés : pêche maritime, marine marchande, Marine nationale, industrie navale ou nautique, transport de passagers.
2 ans pour préparer le CAP maintenance nautique : 3 ans pour le bac pro électromécanicien marine ou maintenance nautique.
1 an obtenir la MC mécatronique navale.
]]>Curieux et ouvert sur le monde, le chef de produit touristique doit aimer les voyages et s'intéresser aux nouvelles tendances. Débrouillard, il sait comment trouver les petits hôtels de charme, les restaurants typiques et les sites à ne pas manquer. Connaître les particularités des pays dont il s'occupe... c'est d'ailleurs le petit " plus " d'un chef de produit expérimenté. Il se tient d'ailleurs en permanence au courant de ce qui se passe, tant au niveau politique, économique que climatique ou culturel.
Autonome, il doit faire preuve de compétences commerciales aiguisées pour négocier tarifs ou prestations au plus juste. Gérant plusieurs dossiers à la fois, il est organisé et réactif. Des qualités indispensables pour proposer le meilleur rapport qualité/prix tout au long de l'année. Conciliant et diplomate, il possède un bon sens relationnel. Il dialogue aisément avec les clients et les prestataires locaux. La maîtrise de l'anglais est indispensable. Une 2e ou une 3e langue étrangère est un atout, notamment la langue parlée dans le pays sur lequel il est spécialisé.
]]>Créateur de voyages, le chef de produit touristique n'a pourtant plus rien d'un globe-trotteur, une fois à son poste. Employé par un tour-opérateur (ou un autocariste) pour sa connaissance des pays étrangers, il occupe un poste plutôt sédentaire. Il ne se déplace plus pour son travail que 1 ou 2 mois dans l'année.
En contact étroit avec les prestataires extérieurs, l'équipe de vente et la direction, le chef de produit touristique se situe à l'interface de nombreuses fonctions dans l'entreprise. Ses horaires sont réguliers, avec un rythme plus soutenu à l'approche de la sortie des brochures de voyages.
Il exerce le plus souvent en région parisienne, où se concentrent les grands tour-opérateurs. En province, il travaille surtout pour les sociétés d'autocars de tourisme. Dans les grandes agences, le forfaitiste est adjoint au chef de produit touristique, tandis que dans les plus petites, les deux postes se confondent. Selon les cas, il dispose d'une autonomie plus ou moins importante.
]]>Circuits découverte, culturels ou aventure... le chef de produit touristique élabore des voyages clés en main. Spécialisé sur une zone géographique (Amérique latine, Asie...), il connaît très bien la région dont il s'occupe. Il élabore avec ses correspondants locaux (les réceptifs) le voyage : établissement d'un circuit, choix des lieux de visite, des hôtels et modes de transport etc.
Tenu de dégager une marge bénéficiaire préétablie par son employeur, il négocie chaque prestation pour aboutir à un prix forfaitaire toujours plus compétitif... tout en maintenant un bon rapport qualité/prix. En contact régulier avec les vendeurs, il les oriente sur les destinations à booster. Souvent, c'est aussi à lui d'ajuster les prix en fonction du remplissage. Il fait alors fonction de yield manager.
Dernier grand rôle de ce professionnel : faire connaître son produit. Pour cela, il est largement sollicité pour l'écriture des brochures. C'est à lui que reviennent le plus souvent la sélection des photos, la rédaction des descriptifs du voyage et de leurs fiches techniques. À l'écoute des clients (pour d'éventuelles réclamations), il répond aux questions que lui remontent les conseillers clientèle.
]]>Niveau bac + 5
Master en management du tourisme ou en marketing
Diplôme d'école de commerce orienté vers le tourisme
Diplôme d'école spécialisée en tourisme (Escaet, IETH...)
]]>Entre 1800 et 2000 euros brut par mois en début de carrière, avec des variations selon la taille de l'entreprise.
Avec les multiples possibilités de l'Internet, les particuliers sont de plus en plus tentés de se passer d'une agence de voyages pour préparer leur séjour. Les chefs de produit doivent donc faire preuve de plus en plus de professionnalisme et de très bonnes qualités commerciales pour offrir un service compétitif.
Il existe plusieurs modes d'accès à ce poste, fort convoité. Certains y accèdent grâce à une solide expérience en tourisme et une bonne connaissance des pays étrangers. D'autres, plus rapidement, après avoir été formés dans une grande école de commerce... Le type de profil recherché dépend aussi beaucoup de la spécialité du tour-opérateur : classique, aventure, luxe...
]]>5 ans pour préparer un master, un diplôme d'école de commerce ou un diplôme d'école spécialisée en tourisme. La connaissance d'un pays ou d'une zone est un plus.
]]>L'inséminateur doit être très observateur afin de détecter chez l'animal les signes avant-coureurs d'une chaleur ou d'une grossesse. Une fois le diagnostic effectué, il doit savoir l'interpréter avant de déduire la meilleure date de fécondation ou les causes d'une absence de chaleurs.
En plus de ses connaissances dans la biologie animale, il doit être un bon généticien pour choisir les meilleurs donneurs afin d'atteindre les objectifs souhaités par l'éleveur. Il doit donc être à l'aise avec les chiffres et l'informatique. De bonnes connaissances en nutrition animale sont également indispensables.
Avoir un bon contact avec les animaux est essentiel. Il ne faut surtout pas avoir peur de les manipuler. Une bonne technique est indispensable, car l'insémination est un acte délicat.
]]>Si l'inséminateur travaille généralement dans un centre d'insémination agréé, il passe les trois quarts de son temps chez les éleveurs au contact des animaux. Ses déplacements sont donc nombreux, même s'il n'effectue pas de grandes distances. Chaque reproducteur est en effet responsable d'un secteur géographique précis. Des capacités commerciales sont également nécessaires pour démarcher de nouveaux clients et les fidéliser. Être un bon technicien ne suffit donc pas.
Les horaires sont calés sur le cycle de reproduction de l'animal, même si l'inséminateur travaille tout au long de l'année. Certaines périodes sont beaucoup plus chargées que d'autres, principalement pendant les périodes de naissances, où week-ends ou soirées sont réquisitionnés.
Rassurer et manipuler les animaux d'élevage nécessite à la fois une véritable proximité et la maîtrise de gestes sûrs, surtout sur des animaux pouvant peser jusqu'à plus de 1 tonne.
]]>L'insémination des animaux n'est pas sa seule activité. Ce spécialiste de la reproduction a également un rôle de conseil, de préparation en amont et de sélection des meilleurs " reproducteurs ". Pour chaque exploitation, il planifie donc les périodes de reproduction, effectue les inséminations et contrôle ensuite le succès de l'opération, par échographie par exemple.
C'est une opération précise et délicate qui nécessite calme et adresse. L'animal est d'autant plus stressé qu'il ne se laisse pas approcher par un étranger. Il faut environ 1 an d'expérience pour savoir réussir une insémination sur un gros animal. Si l'insémination première n'est pas fécondante, l'inséminateur doit donc revenir procéder à une seconde. Si là encore le résultat n'est pas au rendez-vous, le professionnel aura en charge la recherche de la cause (état de santé de l'animal, mauvaise détection des chaleurs, etc.).
Pour sélectionner les meilleurs candidats à la reproduction, l'inséminateur sélectionne selon de nombreux critères. En fonction du phénotype (caractéristiques physiques des animaux), un caryotype (carte génétique) transmet ses gènes et donc les qualités recherchées. L'inséminateur fait donc appel à ses connaissances en génétique.
]]>Après la 3e
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
CS (certificat de spécialisation) conduite de l'élevage bovin lait ; conduite d'un élevage caprin ; conduite d'un élevage d'équidés CAFTI
Niveau bac + 2
BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ; productions animales
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers du conseil en élevage parcours viande, lait ou porcin ; métiers du conseil en élevage, production laitière
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil en production laitière ; technicien-conseil en production laitière ovine
]]>À partir du Smic
L'inséminateur est généralement salarié d'une coopérative d'insémination animale ou d'une entreprise privée. Il peut évoluer professionnellement en devenant chef d'équipe, contrôleur de performances ou, plus rarement, ingénieur sélectionneur.
La carte géographique des inséminateurs reflète celle des élevages, disséminés un peu partout en fonction des espèces (bovins, chevaux, volaille, etc.). On manque en France d'inséminateurs. Les demandes les plus fortes sont dans l'Ouest (Bretagne), le Massif central et en Normandie. Le principal formateur d'inséminateurs, le centre de Rambouillet, n'en forme que 30 à 40 par an.
]]>Le plus souvent employé dans un centre agréé par le ministère chargé de l'Agriculture, l'inséminateur surveille ou effectue lui-même les inséminations. C'est un professionnel recherché.
Possibilités d'évolution professionnelle : chef d'équipe, contrôleur de performances ou ingénieur sélectionneur.
3 ans pour préparer le bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole, c'est le diplôme de base, qui peut éventuellement être complété par un CS (certificat de spécialisation) en 1 an (conduite de l'élevage bovin lait ; conduite d'un élevage caprin ; conduite de l'élevage des équidés) ou le Cafti (certificat d'aptitude aux fonctions de technicien d'insémination), requis pour la mise en place de la semence bovine, ovine ou caprine.
2 ans pour obtenir un BTSA (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole ; productions animales), éventuellement complété par une licence pro (métiers du conseil en élevage parcours viande, lait ou porcin ; métiers du conseil en élevage, production laitière) ou un CS (technicien-conseil en production laitière ; technicien- conseil en production laitière ovine) en 1 an.
]]>Surtout ne pas briser la chaîne du froid ! L'ingénieur frigoriste doit être prêt à intervenir à tout moment en cas d'urgence. Si l'intervention d'un technicien ne suffit pas, c'est à lui de trouver rapidement des solutions, si possible pérennes. Mais être ingénieur frigoriste, c'est avant tout s'intéresser aux technologies liées à la production et à l'utilisation d'énergie, comme les systèmes thermodynamiques. En effet, les systèmes de réfrigération demandent des connaissances en thermodynamique, mécanique, électrotechnique, hydraulique et automatisme, ce qui en fait un domaine de travail très complet et demande à l'ingénieur frigoriste des compétences pluridisciplinaires et techniques très importantes.
S'adapter aux évolutions
L'ingénieur frigoriste doit rapidement maîtriser les nouvelles technologies (automatismes, techniques de régulation, électronique, nouveaux matériaux, etc.) et les réglementations (qui évoluent très vite dans ce secteur). Le tout, dans un contexte où la lutte pour les économies d'énergie et la préservation de l'environnement est réelle.
]]>En bureau d'études ou en production, les horaires sont réguliers et l'activité sédentaire. En revanche, l'ingénieur frigoriste peut se déplacer, quand une mission de maintenance n'est pas résolue et nécessite ses compétences techniques. Au quotidien, il s'entoure de techniciens frigoristes et d'autres ingénieurs (technico-commerciaux, recherche et développement, production...).
Dans le froid, forcément...
Frileux, s'abstenir ! L'ingénieur frigoriste, bien que la plupart du temps en bureau d'études, est confronté au froid. Notamment pour vérifier les systèmes frigorifiques dont il a la charge (puissances à ajouter, température à baisser...). Il doit aussi être rapide, efficace et consciencieux quand il manipule les produits et matériels du froid qui sont très fragiles.
L'été, ça chauffe !
Les machines fonctionnant à plein régime durant cette période, il est fréquent que l'ingénieur frigoriste soit, à l'instar de ses collègues techniciens, davantage sollicité en été. Confronté à des changements de température radicaux, sa condition physique doit être solide.
]]>En bureau d'études, l'ingénieur frigoriste définit l'architecture générale des grandes installations et les caractéristiques techniques des matériels frigorifiques et de climatisation (réfrigérateurs pour chambres froides, systèmes d'air conditionné ou d'aération etc.). Au programme : études, calculs, réalisation de schémas d'ensemble de l'installation, conception des équipements, etc. Lorsqu'il exerce des fonctions plus orientées vers la maintenance, il organise le travail de chacun en planifiant le travail des équipes, en définissant des méthodes, etc. C'est à lui d'assurer la réparation et la remise aux normes des installations lorsqu'elles sont anciennes. Il doit aussi traiter toutes les questions liées à la protection de l'environnement, aux technologies du froid, etc.
Accompagner les équipes, et la technique
L'ingénieur frigoriste assure le suivi des évolutions techniques, puis accompagne les équipes pour la promotion, la vente, la réalisation, avant d'effectuer un retour d'expérience sur les innovations mises en oeuvre. Cela lui permet d'optimiser et d'augmenter la fiabilité des systèmes. Il réalise également des études de marché pour mieux cibler les attentes des consommateurs et des industriels. À lui de proposer des solutions pour améliorer les rendements.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en énergie, génie électrique, génie mécanique...
Master mention énergétique ; thermique...
]]>3070 euros brut par mois.
Froid industriel ou commercial
L'ingénieur frigoriste travaille le plus souvent dans les grandes entreprises de construction et d'installation de matériels frigorifiques et de climatisation. Froid industriel (entrepôts frigorifiques, équipement d'usines, patinoires, piscines) ou froid commercial (magasins d'alimentation, grandes surfaces, commerce de bouche...) constituent son champ d'activité, de même que le conditionnement d'air (dans les hôpitaux, restaurants, hôtels, salles de serveurs informatique...). Il peut aussi trouver un emploi dans les industries devant respecter la chaîne du froid (agroalimentaire, pharmaceutique, etc.).
Un secteur porteur
La fonction d'ingénieur frigoriste est très demandée par l'industrie française du froid, en pleine transition technologique, en réduisant l'impact environnemental et la consommation d'énergie. Cette industrie est même l'une des mieux placées sur le marché international et un secteur porteur d'emplois.
Des perspectives d'évolution
Avec l'expérience, l'ingénieur frigoriste peut se spécialiser dans les économies d'énergie et devenir ingénieur-conseil ou expert technique, et mieux accompagner les collaborateurs dans les nombreuses transitions technologiques en cours dans la profession. Il peut également diriger un bureau d'études.
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur (spécialisé en énergie, génie électrique ou génie mécanique, par exemple) ou un master énergétique, thermique.
]]>Les entreprises recherchent des professionnels ayant des connaissances techniques dans diverses disciplines : automatismes, mécanique, hydraulique, pneumatique, électricité industrielle, électronique et électrotechnique... Place aux profils curieux, toujours en quête des dernières technologies et prêts à se maintenir en permanence à niveau.
En maintenance, être un as de la technique ne suffit pas. Savoir informer est aussi une priorité. Être capable d'écouter, de dialoguer et de convaincre est un atout précieux pour un futur technicien de maintenance industrielle. Les entreprises ouvrent leurs portes à ceux qui aiment travailler en équipe, pour résoudre des problèmes complexes.
Aujourd'hui, les entreprises recherchent des professionnels flexibles, disponibles et prêts à se remettre en question, pour mieux évoluer. Tapis rouge aux techniciens pluritechniques capables de s'adapter sans cesse, aussi bien à de nouveaux matériels qu'à de nouvelles pannes. Profils routiniers s'abstenir !
]]>Le technicien de maintenance industrielle travaille essentiellement sur des installations de production en usine de fabrication. Toujours en équipe, il est en liaison permanente avec les services internes de l'entreprise et les partenaires extérieurs.
Avec l'avènement de l'informatique industrielle, les conditions de travail ont beaucoup changé. En cas d'urgence, il faut un technicien de maintenance disponible et prêt à intervenir à tout moment. Les horaires peuvent donc être irréguliers car la panne n'attend pas. Généralement, des permanences sont mises en place (par exemple, une semaine par mois).
Suivant les alertes déclenchées par des capteurs, le technicien de maintenance industrielle intervient principalement sur des équipements automatisés, en suivant les instructions d'une procédure point par point. Diagnostic par système expert interposé, gestion de la documentation ou des pièces de rechange... cet expert en MAO (maintenance assistée par ordinateur) bénéficie d'outils informatiques spécialisés (logiciels dédiés élaborés par le fournisseur du matériel) pour mener à bien son travail.
]]>Éviter la panne et l'interruption de la production, c'est l'objectif prioritaire du technicien de maintenance industrielle. La moindre défaillance technique pouvant entraîner des coûts supplémentaires élevés, mieux vaut miser sur le contrôle, la surveillance et l'entretien régulier des équipements. La plupart des machines fonctionnant en continu, des arrêts sont programmés (par exemple 8 heures, une fois tous les 15 jours) pour qu'il assure des travaux de maintenance préventive et de révision.
Si, malgré tout, une panne survient, le technicien de maintenance industrielle doit intervenir au plus vite. À l'aide de tests et de mesures, il établit un diagnostic et effectue les opérations qui s'imposent. Le cas échéant, accompagné d'un mécanicien, il peut changer une pièce défectueuse. Il peut aussi modifier des réglages, corriger certaines données du programme informatique qui pilote les machines automatisées... et effectuer la remise en service.
Chercher à fiabiliser l'outil de production : c'est aussi le rôle de ce technicien qui cherche aussi à réduire les coûts. Toujours à l'affût des évolutions technologiques, il propose des solutions, en vue d'optimiser la sécurité et les performances des différents matériels et machines employés dans la chaîne de production.
]]>
Niveau bac + 2
BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) ; contrôle industriel et régulation automatique (CIRA) ; maintenance des systèmes, option A systèmes de production ; électrotechnique
Niveau bac + 3
BUT génie industriel et maintenance (GIM) ; génie mécanique et productique (GMP) ; génie électrique et informatique industrielle (GEII)
Licence professionnelle mention maintenance des systèmes industriels, de production et d'énergie ou maintenance et technologies (contrôle industriel ; organisation de la maintenance ; systèmes pluritechniques ; électronique, instrumentation)...
]]>1950 euros brut par mois (hors primes).
Indispensable au bon fonctionnement de la production, le domaine de la maintenance embauche. Le technicien de maintenance industrielle peut occuper différents postes à l'intérieur d'une entreprise. Par exemple, au bureau des méthodes, il organise le travail des personnes (mécaniciens, opérateurs) qui interviennent en même temps sur une machine, à l'occasion d'une maintenance programmée. Certains seront spécialistes en maintenance assistée par ordinateur. L'industrie des papiers cartons demande des professionnels formés à intervenir sur des machines spécifiques très automatisées.
Deux impératifs pour évoluer dans la maintenance : être polyvalent et avoir acquis de l'expérience. Un technicien confirmé peut devenir chef d'équipe. Il peut aussi évoluer vers des postes de responsable en fabrication ou en qualité. Dans tous les cas, la formation tout au long de la vie est un atout.
]]>2 ans pour obtenir un BTS (conception et réalisation de systèmes automatiques ; électrotechnique ; maintenance des systèmes, option A : systèmes de production) ; 3 ans pour préparer un BUT (génie industriel et maintenance ; génie électrique et informatique industrielle), une licence professionnelle en maintenance.
]]>Seul, un solide bagage scientifique n'est pas suffisant pour réussir dans ce métier. La pratique courante de l'anglais, voire d'une autre langue, est nécessaire aux géologues pour analyser des données techniques et les traduire. La rigueur, la précision et le sens des relations sont également importants pour mener à bien les travaux de recherche et entretenir des contacts avec des interlocuteurs variés (experts, scientifiques, décideurs...).
Pour se rendre sur les chantiers terrestres ou sous-marins, une bonne condition physique est indispensable. Et ce, aussi, pour supporter des conditions climatiques variées, en France ou à l'étranger, en fonction des sites sur lesquels le ou la géologue est amené à travailler.
Logiciels de cartographie et de géomatique (systèmes d'information géographique), logiciels de simulation et de modélisation 2D ou 3D : autant d'outils indispensables que le ou la géologue utilise et maîtrise, et qui lui permettent de répertorier, cartographier et modéliser les observations faites sur le terrain.
]]>Le ou la géologue passe beaucoup de temps sur le terrain pour effectuer des prélèvements. Ses déplacements sont nombreux. Il ou elle pratique ensuite des analyses en laboratoire. L'évolution des technologies met à sa disposition des outils perfectionnés : microscopes électroniques, microsondes, capteurs d'images satellites, logiciels spécialisés...
Le ou la géologue travaille rarement sans collaborateurs. Il ou elle est secondé/e par des techniciens géologues chargés d'effectuer les prélèvements de roches, par exemple. Lors des expéditions d'exploration pétrolière ou minière, le ou la géologue collabore également étroitement avec une équipe de spécialistes (géophysiciens, géochimistes...) et s'appuie sur leurs connaissances.
Le ou la géologue est le plus souvent un chercheur ou une chercheuse travaillant pour des organismes de recherche publique. Par exemple, pour le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), des instituts géologiques... Il ou elle peut aussi travailler au sein d'entreprises industrielles, du BTP (bâtiment et travaux publics), de bureaux d'études et d'ingénierie, ou pour le compte de compagnies minières, gazières et pétrolières.
]]>Mesurer le champ de la pesanteur terrestre, étudier la nature des roches, recenser les zones sujettes aux tremblements de terre ou aux glissements de terrain... Autant de problématiques posées quotidiennement aux géologues. Leur mission Étudier et analyser la composition et la structure de l'écorce terrestre et de ses constituants, solides, liquides ou gazeux.
Sur le terrain, le ou la géologue ramasse des fragments de roches ou des fossiles, prélève du gaz sortant d'une roche volcanique, examine la composition d'un métal, sonde les océans pour trouver un gisement de pétrole. A l'aide de ces différents indices qu'il ou elle élabore un scénario géologique. De retour au laboratoire, il ou elle analyse ces données, vérifie les hypothèses émises, effectue des recherches et propose des interprétations sur notre planète.
Ce métier comporte de nombreuses spécialités, comme la géophysique (étude de la nature et de la structure interne de la Terre), la minéralogie (étude de la nature des minéraux des roches), la paléontologie (étude et analyse des restes fossilisés), la sédimentologie (étude de la formation des diverses strates de roches), la sismologie (étude des tremblements de terre), l'hydrogéologie (étude des eaux souterraines), la géotechnique (étude de la mécanique des roches et des sols).
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en géologie, sciences de la Terre et de l'Univers, géosciences, environnement...
]]>2298 euros brut par mois pour un chargé ou une chargée de recherche.
On recense environ 7 000 géologues en France. Ce métier, qui attire beaucoup, offre peu de débouchés... mais dans des domaines très variés : énergie, exploitation des réserves en eau. Les nouveaux emplois concernent plutôt la gestion de l'environnement et le génie civil.
Le ou la géologue peut, par exemple, travailler dans le domaine des matériaux énergétiques : recherche de pétrole souterraine et sous-marine pour le compte des compagnies pétrolières... Il ou elle peut se consacrer à la recherche de minerais pour fabriquer des revêtements routiers ou des matériaux de construction. Participer à la recherche, à l'exploitation et à la préservation des nappes d'eau souterraines est un autre débouché.
Le ou la géologue peut également s'intéresser aux grands travaux d'aménagement du territoire (sonder les sols pour repérer les risques cachés en cas de construction), à l'environnement (évaluer et prévenir les risques naturels comme les inondations, les glissements de terrain, les éruptions volcaniques...).
]]>8 ans pour obtenir un doctorat en géologie, sciences de la Terre et de l'Univers, géosciences, environnement...
]]>Sur un chantier, le grutier ou la grutière doit transporter des matériaux lourds ou encombrants dont les ouvriers ont besoin. Pour chaque charge à transporter, il faut calculer la limite de poids acceptée par la grue. Dans le cas des camions-grues ou grues mobiles, une attention particulière est portée au calage des patins. Sinon, la grue risque de s'écrouler sous le poids ! Le geste du grutier ou de la grutière doit être suffisamment précis pour que les matériaux soient transportés en douceur, sans à-coup, et déposés de façon optimale.
Le grutier ou la grutière est capable de prendre rapidement des décisions et de gérer son stress. Il faut par exemple être capable de refuser une manoeuvre si elle est jugée trop risquée. Une obligation de sécurité absolue pèse sur ses épaules. Responsable, il ou elle a une parfaite connaissance des risques du chantier. Il ou elle s'adapte à l'activité des équipes et son rôle est indispensable au bon déroulement des opérations.
Une excellente coordination des mouvements et une bonne appréciation des distances sont indispensables pour conduire une grue, afin d'éviter les accidents. Attention et dextérité manuelle, ainsi qu'une bonne représentation dans l'espace sont essentiels.
]]>Le grutier ou la grutière travaille sur des chantiers aussi différents que des constructions résidentielles ou des travaux de génie civil (ponts, viaducs, barrages...).
Il ou elle est exposé/e à des risques météorologiques. Lorsque le vent dépasse 72 km/h, il faut stopper l'engin, le mettre en girouette et quitter son poste. Il est impératif de prendre connaissance des conditions météos chaque jour. Autre obligation : le port d'équipements de protection individuelle (chaussures de sécurité, casque de chantier, gants, etc.). Les grues, de plus en plus perfectionnées, se pilotent avec un joystick. Des limitateurs d'efforts préviennent des dépassements de charge, par exemple.
Il ou elle travaille à plus de 20 m de hauteur : le vertige est donc rédhibitoire. Dans l'habitacle (2 m² environ), il ou elle communique par radio avec le sol et fait partie prenante d'un travail d'équipe, notamment lorsqu'il ou elle travaille sans visibilité, guidé/e par les chefs d'équipe au sol.
]]>Les grutiers ou les grutières approvisionnent les différentes parties d'un chantier de construction à partir des consignes du chef de chantier et du programme de travail de la journée. Depuis leur cabine, ils ou elles communiquent grâce à des gestes spécifiques ou par radio, afin de mettre en place tous les matériaux nécessaires à la construction : plâtre, parpaings, briques, bennes remplies de béton, éléments préfabriqués, fers à béton... jusqu'à 60 tonnes !
Du début à la fin du chantier, il faut être responsable de son engin. Que ce soit une grue à tour qui demeure sur un même site ou une grue mobile qui s'adapte à différents travaux, charges, manoeuvres (dont il faut gérer le calage), ils ou elles participent le plus souvent au montage et démontage, vérifient les systèmes de sécurité avant de démarrer. Il faut aussi veiller à ce que le poids du chargement reste dans les limites prévues, en fonction de la flèche et du contrepoids de la grue. Ils ou elles assurent l'entretien de base de la grue et tiennent à jour le carnet d'entretien.
En dehors des chantiers de construction, les grutiers ou les grutières peuvent déplacer des charges diverses : un chalutier à sortir de l'eau, un train à remettre sur ses rails...
]]>Après la 3e
CAP conducteur d'engins : travaux publics et carrières
BP conducteur d'engins : travaux publics et carrières
]]>2100 euros brut par mois environ.
Les entreprises recherchent des professionnels qualifiés mais le nombre d'emplois reste limité. Les grandes entreprises du secteur (Eiffage, Bouygues, Vinci, Colas...) sont les principaux recruteurs, pour des chantiers de grande taille. Elles peuvent employer jusqu'à une cinquantaine de grutiers. Toutefois, pour tout le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics), on dénombre moins de 1 000 grutiers ou grutières sur 39 465 conducteurs d'engins.
Le grutier ou la grutière débute sur des grues de faible tonnage, en binôme avec un chauffeur expérimenté. Puis il ou elle accède à des machines plus puissantes, capables de transporter jusqu'à 120 tonnes. Une expérience antérieure dans un métier du BTP permet d'acquérir une connaissance globale des chantiers. Avec une habilitation spécifique, il est possible de conduire différents types de grues : camion-flèche, grue automotrice, grue télescopique, grue conventionnelle sur camion ou sur chenilles.
Il ou elle peut travailler dans d'autres secteurs que le BTP : les activités maritimes spécialisées (ravitaillement offshore, levage portuaire...), la construction navale, la démolition, l'énergie, le génie militaire... Il ou elle déplace alors différents types de charges lourdes, comme de petits avions, par exemple.
]]>2 ans pour préparer le CAP conducteur d'engins : travaux publics et carrières, éventuellement complété du BP conducteur d'engins : travaux publics et carrières (en 2 ans). Pour exercer, il faut par ailleurs obtenir le Caces (certificat d'aptitude à la conduite en sécurité) et justifier d'une expérience de terrain.
]]>Il faut avoir un sens esthétique développé pour choisir les encadrements, les tons et la patine, les moulures… La réalisation de passe-partout (marges de carton neutre ajoutées au sujet pour créer un espace tout autour de l'image) ou d'ouvertures biseautées exige patience et minutie. Pour mettre en valeur les oeuvres, le sens de l'harmonie est également indispensable.
La technique ne se suffit pas à elle-même, elle doit s'enrichir d'une démarche créative. Au-delà de bases solides en dessin et en graphisme, culture et ouverture d'esprit sont recommandées pour se remettre en question et s'interroger, lors de chaque commande, sur la solution de traitement la plus adaptée. L'encadreur doit également se tenir informé des innovations liées à sa profession : verres, techniques, outils et machines…
Le conseil et la relation avec la clientèle sont primordiaux pour le développement de l'entreprise. L'artisan encadreur est aussi un commercial, il doit faire connaître son métier et son savoir-faire face aux fluctuations du marché de l'art et aux nouvelles réalités économiques.
]]>L'encadreur reçoit des commandes émanant de particuliers, de collectionneurs ou d'amateurs d'art, de musées, d'artistes peintres, de marchands de tableaux ou d'antiquaires. Les relations avec la clientèle constituent un point fort de son activité.
Artisan ou salarié, ce professionnel travaille dans un atelier qui sert aussi de lieu d'exposition. Il peut d'ailleurs y vendre des gravures, des photos ou des reproductions qu'il a lui-même choisi d'encadrer. À son compte, l'encadreur doit aussi assurer des tâches de gestion : devis, factures, comptabilité…
Un encadreur peut s'associer avec d'autres artisans d'art, notamment des doreurs, des sculpteurs sur bois… Il travaille également en étroite collaboration avec les restaurateurs d'oeuvres, mais aussi les décorateurs d'intérieur.
]]>Le travail de l'encadreur consiste avant tout à protéger le support à encadrer. Pour le mettre en valeur, ce professionnel détermine la méthode de fixation du cadre et les matériaux à utiliser en fonction de sa nature, des couleurs et des matières qui le composent.
L'encadreur participe aussi à la sauvegarde du patrimoine en restaurant des oeuvres anciennes. Pour cela, il analyse le support afin d'assurer des conditions stables de conservation, remettre en état les montages anciens, nettoyer les taches et les moisissures ou la poussière, consolider les gravures ou dessins anciens par collage sur un carton ou par « tendage »... Il doit donc connaître les styles, les époques et les mouvements artistiques.
L'encadreur choisit la forme, le format, les matières et les coloris appropriés : carton, papier, tissu, bois, aluminium… Du bois massif brut à l'aluminium, en passant par le bois peint, lasuré, laqué, sculpté, doré à l'or fin ou recouvert d'un placage de bois précieux, la palette des baguettes et moulures est très variée. Le cadre idéal ? Celui qui fait corps avec l'oeuvre… au point de se faire oublier !
]]>Après la 3e
CAP encadreur
]]>Smic
On dénombre en France environ 1 250 entreprises artisanales d'encadrement. Les emplois sont réservés à des personnels qualifiés. Comme pour tout métier manuel, la multiplication des stages et des expériences favorise une meilleure intégration sur le marché du travail.
Pour faire face à la concurrence des grandes surfaces, certains encadreurs choisissent de donner des cours afin de compléter leurs revenus. Ils peuvent également vendre des objets d'art ou de bricolage, ou encore se positionner sur le marché haut de gamme en proposant des produits précieux et très travaillés. Autre option : animer des galeries d'art.
Avec l'expérience, et toujours en accord avec sa clientèle, l'encadreur peut s'émanciper des cadres traditionnels. Il crée alors son propre style afin de s'assurer une reconnaissance parmi les collectionneurs.
]]>Artisan ou salarié, l'encadreur travaille surtout pour les artistes peintres, mais aussi pour les marchands de tableaux, les antiquaires et les particuliers. Les débouchés sont très limités. Une activité commerciale et/ou de conseil peut donc s'ajouter aux tâches de cet artisan d'art.
2 ans pour préparer le CAP encadreur.
]]>Le métier des armes est exigeant. Mieux vaut être motivé et répondre aux critères de personnalité. Maîtrisant l'art du commandement et sachant fédérer les énergies, l'officier ou l'officière est d'abord un meneur ou une meneuse. Il faut, en outre, savoir contrôler ses émotions, posséder le sens du devoir et avoir l'esprit de décision dans la limite de ses attributions. Savoir réagir correctement en toutes circonstances est impératif.
Ayant pour mission de protéger le territoire et de défendre les intérêts de la France à l'étranger, l'officier ou l'officière de l'armée de terre endosse des responsabilités importantes. Outre l'encadrement de ses équipes, il ou elle assure aussi la gestion du matériel et du budget.
L'officier ou l'officière doit aussi posséder une excellente forme physique pour affronter les périodes sur le terrain et les stages commando pendant la formation en école et, ensuite, pour faire face à toutes les situations extrêmes qu'il ou elle peut rencontrer durant sa carrière. Il faut s'entraîner régulièrement pour être physiquement apte au combat.
]]>Les officiers n'ont pas tous le même statut. Il existe des officiers de carrière, des OSC (officiers sous contrat) " spécialistes " (OSC/S) ou " encadrement " (OSC/E), et enfin des volontaires aspirants. Tous ces officiers sont affectés dans les différentes unités combattantes de l'armée de terre (infanterie, arme blindée, cavalerie (chars), artillerie, génie, trains, transmissions, aviation légère de l'armée de terre), dans un état-major ou dans l'administration (service du personnel, de la comptabilité, de la communication, ou de la gestion financière).
La mobilité fait partie intégrante de la vie de l'officier, que ce soit pour une intervention en France ou à l'étranger, ou pour un changement de poste. Les mutations ont lieu tous les 3 ans en moyenne. Comme tout militaire, l'officier ou l'officière doit être prêt à partir en mission à tout moment.
Le métier des armes se caractérise, plus ou moins selon les spécialités, par une exposition au danger, surtout sur des terrains en guerre. L'officier ou l'officière doit pouvoir vivre ces situations susceptibles d'engendrer du stress... qui peut être surmonté grâce au professionnalisme et à la cohésion des équipes.
]]>Il ou elle assure le commandement d'une unité de combat : infanterie, artillerie, aérocombat (aviation légère), forces spéciales... forme les militaires spécialisés (sous-officiers et militaires du rang) placés sous ses ordres, veille à leur cohésion, les prépare à leur mission (sur les plans technique, physique et moral) et, le cas échéant, les mène au combat. Officier ou officière en logistique, il ou elle encadre les opérations de ravitaillement et maintenance ; en informatique il ou elle apporte une expertise et commande du personnel qualifié.
L'officier ou l'officière d'état-major prépare les manoeuvres militaires, définit les besoins en forces armées et en matériel, et répartit le rôle des unités de combat. À noter que l'officier ou l'officière des armes sert généralement alternativement en unité de combat et en état-major.
Dans les services techniques ou administratifs, l'officier ou l'officière de l'armée de terre peut être responsable de la gestion du personnel, du recrutement, de la comptabilité etc... et participe à l'entraînement de ses personnels.Certains sont commissaires des armées, ils exercent des fonctions administratives de haut niveau et conseillent le commandement en matière logistique, administrative, financière et juridique. Ils choisissent une armée ou un service d'ancrage (dont l'armée de terre).
]]>Niveau bac +2
CPGE (sciences, lettres ou sciences économiques et sociales)
Niveau bac + 3
Licence ou diplôme de niveau équivalent
Niveau bac + 5
Master ou diplôme de niveau équivalent
]]>A partir du 1748 (pour un sous-lieutenant) et 3753 euros brut par mois (pour un colonel).
Issus de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, les officiers de carrière (une centaine formés chaque année) obtiennent d'abord le grade de lieutenant, et dirigent une trentaine d'hommes. Après 3 ans, ils seront nommés capitaines et commanderont une centaine de soldats... Tout au long de leur carrière, les hommes et les femmes officiers suivent une formation continue qui les destine à tenir des postes à haute responsabilité.
Les officiers sous contrat d'encadrement signent un contrat de 7 ans renouvelable jusqu'à 20 ans ; les meilleurs pourront devenir officiers de carrière, s'ils en ont le souhait. Les hommes et les femmes officiers sous contrat "spécialistes", disposent d'une expertise (bac + 3 minimum) en communication, finance, histoire, informatique, logistique, linguistique, ressources humaines etc. et signent un contrat de 5 ans renouvelable. Tous peuvent bénéficier d'aides à la reconversion dans la vie civile.
Ceux qui ne sont pas sûrs de vouloirs embrasser une carrière militaire, mais qui disposent un diplôme de niveau bac + 4, peuvent postuler en tant que volontaires aspirants de l'armée de terre. Ils signent un premier contrat d'un an, qu'ils peuvent renouveler.
]]>L'ESM (École spéciale militaire) de Saint-Cyr Coëtquidan forme des officiers de carrière soit après une classe prépa pour la grande majorité des admis, en 3 ans d'études ; soit sur titre (avec un bac + 5) en 1 an. Les officiers sous contrat sont formés après un bac + 3 au 4e bataillon de l'ESM Saint-Cyr, en 3 à 5 mois. Tous passent 1 an en école de spécialité. À noter : 2 formations d'officier (officier sous contrat pilote d'hélicoptère, OSC/P et élèves officiers en formation initiale en Allemagne-EOFIA) sont également accessibles dès le bac.
]]>Le concepteur de jeux vidéo est également un joueur. Il est passionné par cet univers, et son imagination déborde d'idées. Il est capable de concevoir un nouveau monde, de créer une ambiance originale, d'imaginer des difficultés, des obstacles, des aides magiques ou humaines, d'inventer des armes, de proposer des énigmes...
Les contraintes techniques et budgétaires restent toujours présentes à son esprit : son imagination fertile ne l'empêche pas de garder les pieds sur terre. Par ailleurs, ses idées prennent forme grâce aux logiciels spécialisés : logiciels de création graphique, logiciels de création 3D, logiciels de développement informatique, langages de programmation, etc. Il doit donc savoir utiliser ces outils.
Intervenant sur plusieurs fronts à la fois, consultant une multitude d'interlocuteurs, le concepteur-réalisateur court le risque de se disperser et de s'égarer. Il doit être à l'écoute de son équipe, savoir s'organiser avec rigueur pour faire évoluer le projet d'une manière ordonnée. Et ne jamais perdre de vue l'objectif final !
]]>Le concepteur travaille main dans la main avec le scénariste, mais aussi les infographistes, animateurs 3D, développeurs, programmeurs, level designers (chargés des niveaux des jeux), sound designers (chargés des sons et musiques des jeux), testeurs... Il joue un rôle fédérateur et veille à ce que tous les corps de métiers oeuvrent dans le même sens. Avec le chef de projet, il est le seul à avoir une vision d'ensemble de la chaîne de production.
Certains éditeurs de jeux vidéo ou studios de création français sont des références mondiales (Ubisoft, Vivendi, Atari...). Mais l'étranger est aussi pourvoyeur d'emplois : la plupart des concepteurs mettent le cap vers un pays anglo-saxon (États-Unis, Canada). Autre destination attractive : le Japon.
Les jeux sont de plus en plus conçus pour être transposables sur Internet. Faire en sorte que des milliers de joueurs puissent s'affronter sur la Toile lors de compétitions virtuelles : voilà un défi de taille pour ce spécialiste de l'interactivité qu'est le concepteur de jeux vidéo. Sans parler des nouveaux supports de diffusion tels les smartphones et tablettes qui l'obligent à s'adapter en permanence.
]]>Une fois le type de jeu et le public définis par le chef de projet, le concepteur détermine les différents éléments du jeu vidéo : histoire, personnages, situations, décors... Il imagine un univers, un scénario, y intègre des règles, épreuves, niveaux de difficulté... Il donne ainsi une dimension interactive à l'ensemble, impliquant le joueur dans la construction de l'histoire. Il consigne ensuite ces éléments dans un cahier des charges (game design document) à partir duquel l'équipe de développement va travailler.
Le concepteur suit la réalisation du jeu de A à Z. Il en connaît chaque étape et ne propose jamais une idée sans s'assurer qu'elle est techniquement réalisable : il maîtrise les différentes technologies employées pendant la production et en exploite au maximum les potentialités (choix des plates-formes, logiciels de création graphique, langages informatiques...). Il tient compte également des contraintes budgétaires. Enfin, il organise des tests et améliore le prototype du jeu en fonction des résultats.
Afin de coller au mieux aux tendances actuelles, le concepteur de jeux vidéo repère les nouveautés, les essaie, s'informe de l'évolution des attentes du public, de la concurrence, des nouvelles technologies...
]]>Niveau bac + 3
Licences professionnelles avec spécialisation en jeu vidéo
DN MADE
Niveau bac + 5
Diplômes de Supinfogame-Rubika (Valenciennes), Supinfocom-Rubika (Valenciennes, Arles), Beaux-arts d'Amiens, Pau, Rennes...
Masters mention mention jeux et média interactifs numériques (ENJMIN, Cnam, université Poitiers)...
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation multimédia, modélisation de l'image (Esil, Ensimag-Grenoble INP...)
]]>2000 euros brut par mois
Les jeux vidéo se vendent extrêmement bien. Pourtant, ces dernières années, de nombreux studios français ont dû mettre la clé sous la porte. On compte aujourd'hui quelque 250 entreprises pour 5000 emplois en France. Les places sont devenues rares tandis que les diplômés sont de plus en plus nombreux. Ceux qui trouvent un emploi ont donc souvent un statut précaire (free-lance, intérimaire...).
Le concepteur de jeux vidéo commence généralement sa carrière comme stagiaire. C'est souvent sur un poste de level designer qu'il fait ses premières armes : il apprend ainsi à construire les différents niveaux d'un jeu. Il peut aussi commencer comme testeur. Les offres de stage ne manquent pas pour acquérir une première expérience professionnelle et se constituer un carnet d'adresses. La recherche de stage ou d'emploi implique la présentation de travaux personnels (jeux, créations graphiques, sites web, etc.).
Une évolution vers un poste de chef de projet est tout à fait envisageable. Le game design est même considéré comme le meilleur tremplin pour accéder à ce type de responsabilités.
]]>Son imagination débordante et sa créativité ne l'empêchent pas de garder les pieds sur terre et de respecter les contraintes techniques et budgétaires. À l'écoute de ses interlocuteurs, il est aussi très organisé. Le métier attire de plus en plus de jeunes, mais les places sont rares et beaucoup sont obligés de partir à l'étranger. La maîtrise de l'anglais est donc indispensable.
Il faut être titulaire d'un bac + 3 au minimum : licence professionnelle avec une spécialisation en jeu vidéo ou DN MADE mention numérique ou animation ; 5 ans pour un cursus spécialisé en école (Ensad, Beaux-arts, Supinfogame, Gobelins...) ou un master, par exemple, audiovisuel, médias intéractifs numériques, jeux.
]]>Un bon ambulancier n'est pas seulement un conducteur prudent et rapide ! En contact permanent avec les malades, les personnes blessées ou handicapées, cet auxiliaire de soins doit être disponible, calme, patient et posséder des qualités d'écoute. Il doit savoir rassurer le patient si cela est nécessaire.
Sang-froid et réactivité sont très appréciés dans ce métier. Dans toutes les situations, et surtout lorsqu'une vie est en jeu, l'ambulancier doit prendre rapidement, et seul, les bonnes décisions.
En cas d'interventions longues et pénibles, impossible d'être ambulancier sans une solide résistance physique. Une visite médicale auprès d'une commission préfectorale est obligatoire.
]]>Le titulaire du diplôme d'ambulancier fait obligatoirement partie de l'équipage d'une ambulance. Il assure aussi bien les premiers soins que la conduite d'une ambulance ou d'un VSL (véhicule sanitaire léger). Un auxiliaire ambulancier le seconde, en particulier à bord des VSL.
La majorité des ambulanciers sont salariés dans de petites entreprises familiales ou artisanales. Leurs horaires sont irréguliers. Ils peuvent être appelés le jour, la nuit, le week-end ou les jours fériés. Dans un service d'urgence, la permanence s'effectue à plusieurs, par roulement, chaque équipe étant relevée toutes les 24 h.
Le travail de l'ambulancier le contraint à rester assis dans son véhicule, durant de nombreuses heures d'affilée. Les trajets s'effectuent principalement en ville où il subit les embouteillages.
]]>L'ambulancier transporte les blessés, les malades, les personnes handicapées ou âgées vers les hôpitaux, les cliniques ou les maisons de retraite. Il doit veiller au confort du passager même s'il conduit à grande vitesse dans une situation d'urgence.
Quelle que soit la structure pour laquelle il travaille (Samu, hôpital, ...), l'ambulancier s'informe des consignes auprès des médecins et des infirmières : degré d'urgence du transport à effectuer, type de blessures de la personne à prendre en charge...
L'ambulancier aide le malade à monter dans l'ambulance, puis il l'installe. Durant le trajet, il veille à son confort et à son état de santé. Il peut intervenir en cas de besoin pour apporter les premiers secours (bouche-à-bouche, massage cardiaque...).
L'ambulancier est chargé de l'entretien de son véhicule et de la stérilisation du matériel (lavage, désinfection...). En parallèle, il peut effectuer des tâches administratives : facturation, encaissement...
]]>Après la 3e
Diplôme d'État d'ambulancier
]]>Smic .
La majorité des ambulanciers sont salariés dans de petites entreprises familiales ou artisanales. Leurs horaires sont irréguliers. Ils peuvent être appelés le jour, la nuit, le week-end ou les jours fériés. Dans un service d'urgence, la permanence s'effectue à plusieurs, par roulement, chaque équipe étant relevée toutes les 24 heures.
Surtout en milieu rural, de nombreux ambulanciers travaillent à leur compte, sans auxiliaire. Pour s'installer en libéral, outre la possession de la qualification professionnelle, il faut préalablement obtenir un agrément auprès des services préfectoraux et investir dans l'achat d'un véhicule conforme aux normes.
Un ambulancier peut, après plusieurs années de pratique professionnelle, devenir régulateur d'une structure de soins. Il est alors chargé de coordonner les déplacements d'une équipe, d'établir les emplois du temps, de gérer les demandes de prise en charge et les interventions.
]]>L'ambulancier peut travailler pour le compte d'une entreprise privée, d'un service d'urgences ou d'un organisme d'assistance. L'installation à son compte comme artisan est aussi possible, mais la concurrence est sévère. Avec de l'expérience, l'ambulancier peut accéder au poste de responsable d'un Smur (service mobile d'urgence et de réanimation), à condition de suivre une formation adaptée ou de se reconvertir, par exemple comme régulateur. Dans un service d'urgences, ce dernier prend les appels et établit les déplacements des équipes.
18 semaines de formation, dont 5 de stage, pour obtenir le DE d'ambulancier. Accès sur épreuve, avec le permis B et la formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1).
]]>Le travail de soudure demande de la précision et le sens de l'organisation. Il faut aussi être capable d'imaginer les futures formes. Avec, à la clé, le plaisir de créer un nouvel objet.
Le soudeur doit également savoir lire des documents techniques, découper des pièces métalliques et leur donner forme. Des compétences en travail des métaux (proches de celles du chaudronnier) sont donc souhaitables.
Par ailleurs, la robotisation et l'automatisation gagnent du terrain, notamment dans la production en grande série. Le soudeur doit donc être capable d'utiliser des machines complexes telles que les cellules robotisées de soudage à l'arc ou les machines à souder par faisceau d'électrons...
]]>Les travaux de soudage peuvent s'effectuer sur un bateau en pleine mer, sur une plate-forme pétrolière, sur un échafaudage, en atelier, sur un chantier ou sur la ligne de montage d'un nouvel avion...
Les conditions de travail varient énormément d'une entreprise à l'autre. Il faut donc être capable de souder en toutes circonstances : debout, à plat ventre ou en plongée... À l'atelier, on joue moins les contorsionnistes, mais l'environnement est bruyant.
Sur le chantier, la collaboration avec les autres corps de métier (chaudronnier, mécanicien...) se révèle indispensable. En atelier, le travail avec des entreprises extérieures est fréquent. Le déplacement sur site (plate-forme maritime, centrale nucléaire...) oblige parfois à partir très loin de son domicile et pour de longues périodes.
Le soudeur doit évaluer les risques en fonction des chantiers, des opérations à réaliser, des produits utilisés... Les procédés ont beaucoup évolué depuis le chalumeau, mais les risques demeurent. Les équipements de protection sont donc obligatoires : gants, tablier, masque...
]]>Du chauffe-eau à la centrale nucléaire, le soudage permet d'assembler les pièces métalliques d'objets de toute taille et de toute nature. Selon les entreprises, la même personne peut être amenée à fabriquer les différentes pièces du produit à réaliser. Elle utilise alors les techniques de découpe des métaux, de déformation (par emboutissage, perçage...).
Le travail de soudage démarre par l'étude du plan d'ensemble du produit à réaliser, pour repérer la position relative des différentes parties.
À partir des documents techniques, le soudeur choisit le procédé qu'il va utiliser (soudage à l'arc électrique, soudage semi-automatique...). Dans les grandes entreprises touchant à des réalisations sensibles, comme l'aviation ou le nucléaire, le procédé est quelquefois imposé par le bureau d'études. La prévision des déformations du métal qui peuvent survenir fait aussi partie du travail.
Le soudeur prépare le poste de travail : installation et réglage des matériels, mise en place des équipements de protection (gants, masque à verre filtrant...). Arrive alors la phase d'exécution avec les opérations de soudage proprement dites. Dernière étape : contrôler la qualité du travail effectué.
]]>CAP métallier ; réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage option B soudage ;
Bacs pro technicien en chaudronnerie industrielle ;
Bac techno STI2D (développement durable) ;
Mention complémentaire (MC) technicien(ne) en soudage
]]>À partir du Smic.
Les soudeurs sont des professionnels recherchés par les entreprises. Femmes et hommes peuvent facilement trouver un emploi. Malgré la baisse du nombre d'emplois industriels, la métallurgie n'a jamais cessé de recruter. Des départs à la retraite très importants à prévoir et le manque de personnel formé vont favoriser l'embauche.
Des besoins existent dans tous les domaines. Les recrutements sont plus importants cependant dans la métallurgie et la fabrication de produits métalliques. La fabrication, la réparation et l'installation de machines et d'équipements, la production (informatique, électronique et optique), la construction automobile et navale, l'aéronautique, le secteur ferroviaire, les équipementiers électriques embauchent également.
]]>Les conditions de travail varient énormément d'une entreprise à l'autre. Par exemple, quand le soudeur intervient sur une plateforme maritime ou dans une centrale nucléaire, il travaille « sur site », ce qui l'oblige parfois à se déplacer très loin, pour de longues durées. Rien de tel lorsqu'il reste en atelier et qu'il fabrique des objets usuels.
2 ans pour préparer le CAP réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage, option B : soudage ,ou encore métallier ; 3 ans pour le bac pro technicien en chaudronnerie industrielle.
1 an pour obtenir la MC technicien en soudage.
]]>Curieux et dynamique, l'animateur socioculturel doit aussi savoir s'adapter. Si ce qu'il avait prévu ne fonctionne pas, il doit se remettre en question rapidement et proposer autre chose. L'écoute et le dialogue lui sont indispensables pour trouver la bonne distance, surtout avec les enfants et les ados : suffisamment proche pour créer de la confiance et obtenir des résultats mais pas trop pour se faire respecter ! Il lui faut aussi beaucoup de tact pour sortir une personne de son isolement, par exemple. Dans tous les cas, il doit créer une relation qui respecte les particularités de chacun.
L'animateur a " la pêche " et communique son dynamisme. Il faut beaucoup d'énergie pour encadrer des groupes d'enfants et d'adolescents, notamment. Le sens des responsabilités est indispensable, tout comme le respect de la sécurité à tout moment.
Pédagogie et patient, l'animateur prend en compte les capacités de chacun et motive les participants sur des projets qu'il essaie de construire avec eux. Lorsqu'il travaille avec des enfants ou des adolescent, il ne doit pas oublier de donner le bon exemple puisque les activités qu'il propose sont avant tout un moyen pour eux d'apprendre les règles en société, le "vivre ensemble", etc.
]]>L'animateur socioculturel travaille souvent au sein d'une petite équipe encadrée par un responsable d'animation ou un coordonnateur. Il est aussi en relation avec divers partenaires (associations, services municipaux, missions locales d'insertion, caisses d'allocations familiales...) et publics (parents, professionnels de santé ou du secteur social, etc.)
Les associations constituent l'employeur principal des animateurs : MJC (maisons des jeunes et de la culture), maisons pour tous, associations rurales, centres culturels, etc. Une grande quantité d'animateurs est employée par des structures dépendant de collectivités territoriales ou des services municipaux. L'animateur peut aussi exercer au sein d'établissements sociaux et médico-sociaux, comme les maisons de retraite, les foyers de travailleurs et les centres d'accueil.
L'animateur est parfois obligé de cumuler plusieurs employeurs pour arriver à un temps plein. Cela implique d'être mobile et polyvalent. Lorsqu'il travaille en direction des jeunes en particulier, son activité connaît des pics pendant les vacances scolaires et en soirée.
]]>Cours d'alphabétisation, initiation à la photo, réalisation de vidéo ou sortie théâtre... l'animateur socioculturel, par l'intermédiaire de projets et d'activités variés qu'il organise, favorise l'épanouissement et la socialisation des participants, aplanit les tensions, aide à l'inclusion de tous. Il prend le temps d'écouter pour construire une relation de confiance et adapte ses animations aux individus et au contexte, en les faisant participer au maximum.
En fonction du budget et du projet général de son employeur, l'animateur propose différentes activités. Il travaille beaucoup avec des enfants de tout âge, en dehors du temps scolaire. Dans une MJC (maison des jeunes et de la culture), il rassemble les adolescents autour de séjours, de sorties culturelles ou sportives... Il joue souvent un rôle d'éducateur ou de médiateur.
Dans une maison de retraite, il incite les personnes âgées à participer à des activités, selon leurs goûts et leur degré d'autonomie intellectuelle et physique. Par exemple, il met en place des animations pour stimuler leur mémoire. En foyer de travailleurs migrants, il favorise l'intégration des personnes nouvellement arrivées sur le territoire. Dans un quartier il mise sur l'intergénérationnel, etc.
]]>Après la 3e
CPJEPS (certificat professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) mention " animateur d'activités et de vie quotidienne "
Niveau bac
BPJEPS spécialité animateur mention animation culturelle, animation sociale, loisirs tous publics...
Bac professionnel animation-enfance et personnes âgées
Niveau bac + 2
DEUST animation et gestion des activités physiques et sportives et culturelles
DEJEPS (diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) spécialité animation socio-éducative ou culturelle
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers de l'animation sociale, socio-éducative et socioculturelle
BUT carrières sociales, parcours animation sociale et socioculturelle
]]>À partir du Smic.
Le développement des loisirs, le vieillissement de la population, la recherche de lien social notamment favorisent le recrutement des animateurs socioculturels. On compte 140 000 salariés dans l'animation sur tout le territoire : en ville, en périphérie, à la campagne. L'animateur socioculturel fait partie des métiers les plus recherchés. Petit bémol : beaucoup de postes proposés sont saisonniers. Il faut parfois cumuler les employeurs pour faire un temps plein.
L'animateur commence souvent par un job d'été qu'il faut ensuite rendre pérenne en se formant. Plusieurs diplômes permettent de se professionnaliser et d'évoluer dans la profession. L'animateur peut se spécialiser sur un public (enfance, jeunes, adultes, personnes âgées non dépendantes, personnes à besoins spécifiques) ou sur un type d'activité (jeux et activités ludiques, activités physiques et sportives, environnement, sciences, etc.)
Ce métier s'exerce souvent dans de petites structures, de 5 à 10 personnes. L'évolution vers des postes à responsabilités passe par la formation. Dans un premier temps, l'animateur peut devenir coordinateur puis éventuellement prendre la direction d'une structure. Progresser dans sa carrière implique souvent d'être mobile géographiquement.
]]>9 à 24 mois pour préparer un CPJEPS.
9 à 24 mois pour préparer le BPJEPS spécialité animateur mention animation culturelle ; animation sociale, loisirs tous publics...
3 ans pour préparer le bac professionnel animation-enfance et personnes âgée.
2 ans pour préparer le DEUST animation et gestion des activités physiques et sportives et culturelles ou encore le DEJEPS spécialité animation socio-éducative ou culturelle.
3 ans pour préparer le BUT carrières sociales, parcours assistance sociale ou une licence professionnelle (en 1 an après un bac + 2) dans le domaine de l'animation sociale.
9 à 24 mois pour préparer le DEJEPS animation socio-éducative ou culturelle.
]]>L'encadrement d'un groupe nécessite de posséder le sens des responsabilités et de l'organisation. Une grande réactivité est également indispensable face aux imprévus : une personne malade à rapatrier en urgence, une tempête qui empêche de suivre le programme, une grève de transport... Autant dire que l'accompagnateur de voyages doit faire preuve de sang-froid et se montrer débrouillard pour s'adapter à sa nouvelle situation sans que le groupe en pâtisse. Sociable, psychologue et très disponible, il fait preuve de qualités d'animation.
L'accompagnateur de voyages partage ses connaissances sur les endroits traversés : us et coutumes, sites pittoresques, gastronomie et artisanat local, etc. Il donne également des conseils pratiques et des bons plans à ses clients : adresses de shopping, horaires des magasins et des musées, lieux à éviter... Enfin, ce professionnel doit maîtriser au moins l'anglais et si possible une autre langue étrangère. Ses connaissances en histoire, histoire de l'art, géographie, etc. constituent des plus indéniables.
]]>Rares sont les salariés dans ce métier : la plupart travaillent en tant qu'indépendants pour le compte d'agences de voyages, d'offices du tourisme, de sociétés d'autocar, de villages-vacances, etc. Beaucoup choisissent le statut d'auto-entrepreneur. Ils doivent démarcher les structures touristiques pour multiplier les opportunités de travail qui sont souvent à la journée ou à la semaine.
L'accompagnateur de voyages est, par définition, rarement sédentaire. Très sollicité en été, il peut enchaîner les voyages sans jours de repos. Mais il doit aussi gérer des périodes creuses, parfois en prenant un autre emploi. Pour gagner sa vie, il a intérêt à se diversifier : circuits touristiques, voyages professionnels ou scolaires, excursions culturelles à la journée.
Lorsqu'il est avec un groupe, l'accompagnateur doit être très disponible. Premier lever, dernier coucher pour régler tous les problèmes et préparer la journée du lendemain. Il doit néanmoins être dynamique et plein d'entrain pour maintenir l'intérêt des clients. Généralement seul avec son groupe, il peut être accompagné d'un guide local et d'un chauffeur de car. Il est aussi en relation avec les prestataires de terrain (hôteliers, restaurateurs, etc.) et son employeur.
]]>Une semaine en Hongrie ou à Malte, une journée sur la route des vins de Bordeaux... Ce professionnel accompagne des groupes lors d'excursions ou de circuits touristiques. Chargé surtout des questions pratiques, il veille sur le bien-être et le confort des personnes, en s'adaptant à leurs attentes. Avant le départ, il étudie le programme des visites et les prestations avec l'agence qui organise le séjour. Il se documente sur la destination pour pouvoir répondre aux questions des touristes qu'il encadre.
Dès le départ ou une fois arrivé sur place, l'accompagnateur de voyages facilite les formalités et veille au transfert des touristes jusqu'à l'hôtel. Durant le séjour, en tandem avec le guide local, il vérifie que le programme et l'horaire soient respectés (visites, restaurants, prestations des conférenciers. Jamais pris au dépourvu, il a toujours un temps d'avance sur le planning afin d'éviter les mauvaises surprises.
L'accompagnateur est le référent de l'organisme de voyage, il a à coeur de contenter les clients pour les fidéliser. Il gère en direct tous les problèmes : maladie d'un participant, retard, annulation d'une prestation, mauvaise météo, etc. Disponible et rassurant, ses larges connaissances lui permettent de contenter même les plus curieux.
]]>Niveau bac + 2
BTS tourisme
Niveau bac+3
Licence professionnelle guide conférencier ou dans le domaine du tourisme.
]]>Entre 80 et 90 euros brut le forfait journalier, incluant le déjeuner. À l'étranger, l'hébergement est également pris en charge.
Les employeurs ont du mal à confier un groupe à un débutant. Les stages, une expérience dans l'animation, etc. sont donc à mettre en avant lors du démarchage des employeurs potentiels, tout comme les voyages à l'étranger effectués et la maîtrise de langues étrangères. Le bouche à oreille, surtout auprès des agences de voyages, est ensuite le meilleur moyen pour se faire connaître. Un voyage qui s'est bien passé avec un groupe qui le dit sur les réseaux sociaux constitue une bonne publicité !
Les stages en tourisme, même en sédentaire, représentent également un moyen de mettre le pied à l'étrier. En général, un débutant sera testé en se greffant sur un voyage aux côtés d'un accompagnateur professionnel. Après quelques années, il peut espérer gagner sa vie. Mais, bien souvent, il sera obligé d'exercer un second métier en période creuse, en tant que chauffeur de car de tourisme ou guide-interprète, par exemple.
Avec l'expérience, l'accompagnateur se voit confier de plus en plus de groupes, sur des périodes plus longues, etc. Il peut aussi envisager de se former pour devenir guide-conférencier et obtenir la carte professionnelle, ou choisir de se sédentariser en intégrant un office du tourisme ou une agence de voyage, par exemple.
]]>Premier levé, dernier couché, l'accompagnateur fait preuve de sang-froid et de débrouillardise pour trouver des solutions face à l'imprévu. Seules les grandes structures de tourisme emploient des accompagnateurs à plein temps. La plupart travaillent à la vacation, surtout en été. Une bonne culture et la maîtrise de l'anglais et souvent d'une autre langue sont demandées.
2 ans pour préparer le BTS tourisme. Utile, ce diplôme n'est pas obligatoire pour exercer. 1 ans de plus pour préparer une licence professionnelle guide conférencier.
]]>L'orthodontiste doit être doux, à l'écoute de ses patients et pédagogue. Certains appareils peuvent en effet être douloureux au départ, et les explications sont nécessaires pour que le patient accepte le traitement. Pédagogue, il donne également des conseils sur les techniques de brossage des dents, l'hygiène bucco-dentaire ou pour lutter contre les habitudes néfastes (succion du pouce ou de la tétine, par exemple). La patience fait aussi partie des qualités nécessaires à ce professionnel.
L'orthodontiste est rigoureux et méticuleux. Il travaille au millimètre près dans une zone particulièrement sensible. Il fait preuve d'une grande concentration et de dextérité manuelle car il construit une partie de l'appareillage, les bagues notamment, avec pinces et fil de fer. Il doit projeter une parfaite maîtrise de soi.
Les soins d'orthodontie durent souvent plusieurs mois, voire plusieurs années avec des patients qui reviennent très régulièrement pour resserrer leur appareil notamment. Il voit donc les enfants grandir et il n'est pas rare qu'il en ait plusieurs d'une même fratrie. L'orthodontiste a une bonne mémoire pour se souvenir de ses patients, de leurs spécificités et de leurs petites histoires pour instaurer un climat détendu et de confiance.
]]>L'orthodontiste travaille dans un cabinet, à son compte, à l'hôpital ou dans un centre de soins. En libéral, il travaille souvent tard le soir lorsque ses patients sont disponibles, les vacances scolaires, les mercredis et parfois les samedis, journées particulièrement denses pour recevoir les petits patients qui forment l'essentiel de sa clientèle. À l'hôpital ou en centre de soins, il a des horaires fixes et moins étendus.
L'orthodontiste travaille en relation avec de nombreux professionnels. Les patients lui sont adressés par un dentiste et il est secondé généralement d'un assistant à son cabinet pour accueillir les patients, prendre les rendez-vous, stériliser les instruments, gérer les stocks, etc. Il est proche du prothésiste dentaire (ou orthésiste) qui fabrique les appareils et du chirurgien-dentiste à qui il peut demander d'enlever une dent en surnombre, par exemple.
L'orthodontiste doit faire face à la peur et parfois à la souffrance des patients. Pas toujours facile, notamment lorsqu'il s'agit de jeunes enfants. Il enchaîne les rendez-vous, certains ne durent que quelques minutes pour resserrer un appareil, par exemple, d'autres sont plus longs pour la pose ou le diagnostic.
]]>L'orthodontiste est un docteur en chirurgie dentaire. Lors de la première visite de son patient, il pose un diagnostic après avoir réalisé des radios et des tests (ouverture et fermeture de la mâchoire, par exemple). Il pourra demander à ce qu'une dent soit arrachée avant de commencer son traitement et fera un devis pour ses soins qui peuvent inclure : la prise d'empreintes, la pose de bagues ou d'un appareil, les réglages, etc.
Les traitements d'orthodontie s'étalent sur des mois, voire des années car les dents bougent très lentement sous la pression des appareils de l'orthodontiste. Ce dernier voit régulièrement son patient pour resserrer les bagues, réparer ou changer un appareil, etc.
L'orthodontiste répond à toutes les questions de ses patients et peut être amené à les prendre en urgence en cas de douleurs ou de rupture d'un appareil. Il peut demander des examens complémentaires : radios, soins des gencives, etc. pour adapter son traitement ou vérifier l'évolution de la dentition ou de la mâchoire. Il est en lien étroit avec le prothésiste dentaire qui réalise les appareils à partir des empreintes qu'il aura réalisées dans son cabinet.
]]>Niveau bac + 8
DE docteur en chirurgie dentaire, spécialité orthopédie dento-maxillo-faciale
]]>Variable
90 % des patients des cabinets d'orthodontie ont entre 8 et 16 ans, et la demande ne fait qu'augmenter pour avoir des dents bien alignées, corriger une mauvaise position des mâchoires, une anomalie héréditaire, etc. Certains professionnels choisissent de se spécialiser sur ce jeune public ou, à l'inverse, sur les adultes qui sont de plus en plus nombreux à consulter pour faire aligner leur dents grâce à des appareils discrets.
La plupart des diplômés choisissent de s'installer en libéral, en créant leur cabinet ou en en reprenant un, ce qui demande néanmoins un gros investissement au départ. De plus, cette spécialité évolue rapidement et les fournisseurs proposent sans cesse de nouveaux produits : empreintes 3D à la place de celles en plâtre, applications mobiles pour suivre à distance un patient appareillé, brosses à dents connectées...
Certains orthodontistes débutants commencent leur carrière dans le service public avant de s'installer au bout de quelques années, ou en s'associant avec un confrère ayant déjà sa clientèle. Un orthodontiste peut également se tourner vers l'enseignement, à temps plein, ou en complément de son activité.
]]>8 ans pour prépare le DE (diplôme d'État) de docteur en chirurgie dentaire, spécialité orthopédie dento-maxillo-faciale.
]]>Le metteur en scène est un artiste doué d'assez d'imagination pour visualiser et mettre en forme un texte dans l'espace. Il sait trouver des solutions à des problèmes techniques ou artistiques, et fait donc preuve d'une grande inventivité. Une bonne plume est également nécessaire pour rédiger ses intentions de mise en scène, voire écrire ses propres textes.
Le metteur en scène est un moteur pour les équipes artistique et technique. Il doit savoir susciter et rendre cohérents les efforts de ses collaborateurs afin que chacun puisse donner le meilleur de lui-même. Pour cela, il est à leur écoute, instaure un climat de confiance et prend en compte les différents points de vue, tout en détenant le pouvoir de décision. Doté d'un bon relationnel, il sait valoriser son oeuvre auprès d'éventuels producteurs ou des médias.
Pour prévoir le succès d'un spectacle, le metteur en scène fait preuve d'intuition et d'audace, ce qui demande une certaine confiance en soi. Il se renseigne sur les tendances actuelles en lisant des revues spécialisées, se rend à des manifestations culturelles, des spectacles... Très cultivé, il maîtrise les techniques d'écriture dramatique, d'interprétation, de scénographie, d'éclairage...
]]>Répétitions la journée, représentations le soir et le week-end : la réalisation d'un spectacle demande du temps et de l'implication. Le metteur en scène vit à un rythme de plus en plus intense et stressant. Les comédiens seront-ils prêts à temps ? Les costumes seront-ils réussis ? Le public appréciera-t-il ? Autant de questions qu'il se pose avant une première. Des déplacements dans la France entière, voire à l'étranger sont possibles, notamment en cas de tournée.
Dans un théâtre, un opéra ou un centre dramatique par exemple, les missions du metteur en scène sont parfois moins nombreuses que dans les petites structures (compagnie, association...), qui demandent plus de polyvalence : recherche de financements, promotion, diffusion, scénographie... Des contraintes budgétaires, logistiques, de droits d'auteur ou humaines sont à prendre en compte. Le metteur en scène peut aussi avoir des commandes de la part de structures culturelles : réaliser un spectacle sur un thème précis, dans un lieu donné, avec tel ou tel acteur...
Pour enrichir son expérience, le metteur en scène peut réaliser des spectacles de genres différents : pièce de théâtre, opéra, ballet, spectacle de magie, comédie musicale...
]]>Le metteur en scène est responsable de la réalisation scénique d'une oeuvre. À partir d'un texte de théâtre, il monte une pièce, un spectacle de rue, un opéra... Il s'approprie ainsi l'oeuvre d'un auteur, l'adapte à son propre univers tout en respectant son essence même. Ce travail d'adaptation demande un questionnement de l'oeuvre d'où ressort un parti pris de mise en scène. Il peut également mettre en scène ses propres textes.
Une fois que le metteur en scène a dégagé les principaux axes de sa mise en scène (esthétique, contexte historique, etc.), il peut choisir les artistes (comédiens, chanteurs, danseurs) et constituer son équipe de créateurs artistiques et techniques : décorateur-scénographe, créateur lumière, créateur son, costumier...
Le metteur en scène organise et dirige les répétitions : pour chaque scène, il donne aux artistes des indications et améliore leur jeu. Il décide avec l'équipe technique du décor, des costumes, etc. Son objectif : obtenir une interprétation artistique et une atmosphère conformes à sa vision de l'oeuvre. Au-delà de la réalisation scénique, le metteur en scène représente également son spectacle à l'extérieur en répondant notamment aux questions des journalistes.
]]>Niveau bac + 3
Diplôme de mise en scène-dramaturgie de l'Esad (École supérieure d'art dramatique) du TNS (Théâtre national de Strasbourg)
Licence ou licence pro dans le domaine du théâtre
DNSP (diplôme national supérieur professionnel) de comédien
Niveau bac + 5
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours metteur en scène de l'Ensatt de Lyon (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre)
Master spécialisé dans la mise en scène, la scénographie ou les arts de la scène
]]>Variable.
Pour la création d'un spectacle, le metteur en scène touche un salaire qui dépend du nombre de répétitions, de la taille de la structure qui l'embauche et de sa notoriété. Il peut également percevoir des droits d'auteur pour l'exploitation de ce spectacle, qui sont calculés proportionnellement aux recettes générées par le spectacle. À noter que la Convention collective des théâtres privés situe ce taux à 2 % au minimum.
Le metteur en scène a souvent une expérience du plateau : il est comédien ou a été machiniste, par exemple. Il connaît le fonctionnement d'un spectacle et dirige ainsi plus facilement artistes et techniciens. Il acquiert par la même occasion un carnet d'adresses, indispensable pour percer dans le spectacle. Il peut aussi débuter comme assistant du metteur en scène.
Le metteur en scène est souvent recruté en CDD (contrat à durée déterminée) le temps de la création d'un spectacle. Il est alors intermittent du spectacle et doit déclarer au moins 507 heures pour toucher des indemnités. Ce statut est particulièrement précaire. Ainsi, selon le rapport de branche des entreprises artistiques et culturelles, seuls 6 % des metteurs en scène déclaraient 500 heures et plus par an. La mise en scène est une création qui peut être protégée par des droits d'auteur. Le metteur en scène a donc aussi le statut d'artiste et doit adhérer à la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) s'il souhaite toucher ses droits d'auteur.
Le metteur en scène peut évoluer en créant sa propre compagnie, en devenant producteur, directeur d'un théâtre, d'un centre dramatique... ou réalisateur dans le cinéma et l'audiovisuel, même si la technique diffère fortement.
]]>3 ans pour préparer le diplôme de mise en scène-dramaturgie de l'Esad de Strasbourg ou une licence arts du spectacle ; 5 ans pour obtenir le DNSP de comédien (2 ans après un DNA), le diplôme de l'Ensatt, parcours metteur en scène à Lyon, ou un master spécialisé dans les arts de la scène ou la dramaturgie.
]]>La complexité croissante de l'électronique embarquée exige de la précision, de la minutie, de bonnes capacités d'analyse, de la méthode et un raisonnement rigoureux pour établir les causes d'une panne. Un dysfonctionnement électronique peut mettre la vie du conducteur et de ses passagers en danger. C'est la raison pour laquelle la maîtrise des outils d'aide au diagnostic et des diverses technologies concernées (électronique, réseaux de communication, éléments d'informatique industrielle...) est indispensable pour assurer des réparations efficaces. Mieux vaut ne pas être allergique aux ordinateurs !
Attention, les compétences techniques ne suffisent pas. L'électronicien automobile est en contact direct avec la clientèle. Il doit donc aussi savoir communiquer pour expliquer son intervention. L'accueil et l'écoute du client, la facilité à s'exprimer et à argumenter font désormais partie des compétences recommandées et sont très appréciées dans la profession. Il faut aussi parfois faire preuve de patience et de compréhension.
Dans un secteur de pointe où l'innovation est essentielle, l'électronicien automobile permet aux constructeurs de découvrir des informations difficilement accessibles et pourtant très intéressantes pour faire évoluer leur boîte à outils, et intégrer, au mieux, les évolutions autour des technologies émergentes.
]]>Ce technicien est intégré dans une équipe de maintenance automobile. Il peut, a priori, intervenir sur tous les équipements électroniques. Mais souvent, dans les garages, l'électronique moteur est confiée au technicien de maintenance automobile. Le technicien électronicien prend alors en charge l'électronique de contrôle du véhicule et de tous les systèmes d'aide à la conduite : tenue de route, système de navigation et de guidage, climatisation, suspension...
La complexité croissante des systèmes embarqués et la nécessité d'interventions rapides rendent indispensable l'utilisation d'outils de diagnostic performants (banc de tests ou valise de diagnostic fournie par le constructeur). L'électronicien automobile maîtrise tous ces appareils qui recueillent l'ensemble des informations provenant des capteurs du véhicule. Informations qui seront ensuite transmises, via Internet, à une base de données pour localiser l'origine d'une défaillance.
Les appareils permettent également d'accéder à la documentation technique, en indiquant, par exemple, comment fonctionnent les calculateurs. Ils apportent ainsi une véritable assistance aux électroniciens automobiles.
]]>Injection, boîte de vitesses automatique, airbag, climatisation... toutes ces fonctions sont pilotées par des composants électroniques programmables qui communiquent avec le conducteur en temps réel. Les activités de l'électronicien automobile se sont donc élargies, faisant de lui un technicien pointu, capable d'écouter le conducteur et de transmettre les retours du terrain aux constructeurs.
L'électronicien automobile assure l'entretien et la réparation de tous les systèmes embarqués. Après réception du véhicule, il établit un diagnostic à l'aide d'un banc de tests ou d'une valise, branchés directement sur l'ordinateur de bord. Il analyse les résultats obtenus et cherche l'origine de la panne... si les résultats ne sont pas parlants. Puis, il procède à la remise en état de l'élément défectueux : changement d'un capteur ou d'une carte électronique, reprogrammation de logiciels, mise à jour régulière des relevés d'anomalies, au minimum entre 2 contrôles techniques ...
Il exécute ensuite les réglages recommandés par le constructeur automobile, et vérifie, notamment, le tracé des courbes et graphiques qui s'inscrivent sur l'écran des appareils. La réparation achevée, il effectue les essais pour contrôler le bon fonctionnement du véhicule, puis réalise les dernières mises au point en atelier.
]]>Après la 3e
CAP maintenance des véhicules (option A voitures particulières ; option B véhicules de transport routier ; option C motocycles)
MC maintenance des systèmes embarqués de l'automobile
Niveau bac
Bac pro maintenance de véhicules (option A voitures particulières ; option B véhicules de transport routier ; option C motocycles)
Niveau bac + 2
BTS maintenance de véhicules (option A voitures particulières ; option B véhicules de transport routier ; option C motocycles) ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique option B électronique et réseaux
Niveau bac + 3
BUT GEII (génie électrique et informatique industrielle)
Licence pro, mention maintenance et technologie : électronique, instrumentation ; organisation de la maintenance ; systèmes pluritechniques ; mention métiers de l'électronique : communication, systèmes embarqués ; mention organisation, management des services de l'automobile
]]>À partir du 1911 euros brut par mois.
Les équipements électroniques représentent entre 25 % et 30 % du prix d'une automobile. Et l'émergence des véhicules électrifiés (hybrides et électriques) rend incontournables l'informatique et l'électronique. Une opportunité pour les professionnels de la réparation qui spécialisés dans ces technologies, car ils sont très recherchés.
Près de 28 % des 150 000 salariés des entreprises des services de l'automobile travaillaient dans la réparation en 2019, avec une hausse continue des emplois depuis 2014. Le technicien électronicien est recruté par les concessionnaires (représentants d'une marque comme Renault, Peugeot ou Citroën, sur une zone géographique donnée) et dans les succursales (garages appartenant à une marque). L'embauche est moins importante chez les artisans réparateurs indépendants.
Par la suite, ce technicien spécialisé peut accéder à un poste d'expert en diagnostic. Mais il peut aussi choisir de devenir conseiller technique et assurer la formation continue des réparateurs. Des postes qui demandent généralement un niveau bac + 2 (BTS) ou bac + 3 (licence professionnelle, BUT).
]]>Avec la complexité croissante des matériels électroniques, il doit parfaitement maîtriser les méthodes de diagnostic (démarche rationnelle de recherche de panne) et utiliser des appareils de test et de mesure sophistiqués. L'évolution des techniques, très rapide, impose une mise à jour régulière des connaissances. Minutie, précision, capacités d'analyse et de raisonnement sont nécessaires. Il peut travailler dans le garage d'un concessionnaire (représentant exclusif d'une marque automobile), chez un artisan réparateur indépendant ou dans l'armée.
2 ans pour préparer le CAP maintenance des véhicules suivi de la MC maintenance des systèmes embarqués de l'automobile (1 an) ; 3 ans pour le bac pro maintenance des véhicules.
2 ans pour obtenir le BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ou maintenance des véhicules ; 3 ans pour le BUT génie électrique et informatique industrielle ; une licence pro maintenance et technologie ; métiers de l'électronique ; organisation, management des services de l'automobile.
]]>Le respect des procédures est essentiel pour l'aide-chimiste : il s'assure ainsi que la sécurité est optimale sur son poste de préparation au sein du laboratoire. Ces gestes doivent être précis afin que les analyses ne soient pas faussées. Il doit toujours agir dans le respect des règles d'hygiène. C'est encore plus vrai dans l'industrie agroalimentaire où il s'agit d'éviter des risques de contamination. Quel que soit le secteur, respecter les bonnes pratiques de laboratoire est indispensable.
S'il fait preuve de compétences et de savoir-faire dans l'analyse chimique, il peut aussi réaliser des mesures physiques ou de précision (métrologie). Il utilise parfois des logiciels spécialisés.
Intégré au sein d'une équipe, il ne travaille pas seul et communique sur ses résultats. Il renseigne des documents de suivi concernant les échantillons analysés et rédige éventuellement des comptes-rendus qu'il transmet au technicien.
]]>L'aide-chimiste exerce principalement dans les laboratoires de contrôle qualité ou de recherche de l'industrie chimique : dans la chimie lourde, la chimie fine, la parachimie, le pétrole, l'électrochimie, les polymères... ou encore dans l'industrie automobile ou aéronautique. Mais il peut aussi exercer en dehors de l'industrie, dans le secteur de l'environnement ou dans tout type de laboratoire (de la police scientifique, universitaire...) utilisant des procédés chimiques.
En laboratoire de recherche et développement, l'opérateur a généralement des horaires réguliers. Dans l'industrie, la production en continu peut l'amener à travailler de jour comme de nuit, en fonction du roulement des équipes. Certaines entreprises industrielles entièrement automatisées fonctionnant 24 h/24, le travail y est alors organisé en 3 équipes se relayant tous les 8 heures.
À la paillasse, l'aide-chimiste doit respecter des règles de sécurité strictes et porter des EPI (équipements de protection individuelle) : blouse, gants, lunettes de protection... Il est en effet fréquemment exposé à des nuisances : hautes températures, dégagements chimiques, projections.
]]>L'aide-chimiste effectue des observations et des manipulations en laboratoire, en suivant des consignes scrupuleuses et des protocoles bien définis. Il élabore des préparations, par exemple des solutions, comme le dosage d'ions chlorés dans une eau du robinet. Il procède à des analyses chimiques et à des essais, sous le contrôle d'un technicien ou d'un ingénieur.
Pour cela, il utilise notamment des appareils de mesure ou des microscopes. Il contrôle d'abord le bon fonctionnement des appareils avant leur utilisation. Il peut notamment réaliser des mesures sur des matières premières ou sur des produits en fabrication pour vérifier leur conformité, en appliquant les instructions transmises par le technicien. Il note et communique les résultats aux techniciens de laboratoire d'analyse.
Il est aussi chargé de nettoyer les plans de travail et d'assurer l'entretien du matériel utilisé, afin de permettre l'analyse des échantillons dans les meilleures conditions. Après utilisation, il désinfecte le matériel et le range. Il traite les déchets issus des analyses comme il est convenu de le faire. Il gère également le stock des produits nécessaires aux diverses manipulations. Dans certaines entreprises, il est peut être amené à effectuer le conditionnement et l'étiquetage des produits fabriqués.
]]>Après la 3e
CAP employé technique de laboratoire ; industries chimiques ; agent de la qualité de l'eau
Niveau bac
Bac professionnel procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons ; laboratoire contrôle qualité
Bac STL (sciences et technologies de laboratoire)
Titre assistant technique des laboratoires parfum, cosmétique et arômes
Titre préparateur en parfum, cosmétique et arômes
]]>À partir du Smic.
Placée au 7e rang mondial, l'industrie chimique française est le 2e producteur européen derrière l'Allemagne. C'est aussi le premier secteur exportateur en France. Les emplois se trouvent dans les laboratoires de contrôle et de recherche des industries chimiques, cosmétiques, pharmaceutiques, agroalimentaires. L'industrie chimique comprend la chimie lourde (ou de base) qui fabrique des produits de gros tonnage (sel, pétrole, calcaire) et la chimie fine qui élabore des molécules complexes, comme les principes actifs des médicaments, ou la parachimie (peintures, laques, résines).
Le secteur de la chimie compte plus 3 300 entreprises employant 223 000 personnes en 2018 (chiffres France Chimie). Elles sont présentes sur tout le territoire français mais sont concentrées en Ile-de-France, Auvergne Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine. On observe une régionalisation des spécialités : chimie en Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne et Pays de la Loire, etc. La chimie recrute 15 000 à 20 000 personnes par an et s'implique dans l'insertion des jeunes (plus de 6 000 contrats en alternance en 2018). Par la voie de la formation interne, l'aide-chimiste expérimenté peut devenir technicien chimiste.
]]>2 ans pour préparer un CAP employé technique de laboratoire, industries chimiques ou agent de la qualité de l'eau.
3 ans pour préparer un bac professionnel professionnel procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons ou laboratoire contrôle qualité ou encore un bac technologique STL (sciences et technologies de laboratoire).
Il existe aussi des titres professionnels : titre assistant technique des laboratoires parfum, cosmétique et arômes ; titre préparateur en parfum, cosmétique et arômes.
]]>La patience et un sens aigu de l'observation arrivent en tête des qualités requises. Dans ce métier, il faut se préparer à attendre de longues heures durant, avant de prendre la bonne photo, de saisir sur le vif un comportement ou une habitude chez l'espèce étudiée.
Comme tout chercheur, le zoologiste doit faire preuve d'une grande rigueur dans le traitement des données, d'un excellent esprit d'analyse et de synthèse, et d'aptitudes à la rédaction pour ses rapports et ses articles. La plupart des articles scientifiques étant rédigés en anglais, la pratique de cette langue se révèle indispensable.
Ce professionnel doit posséder le goût du travail en équipe. Pédagogie et talent pour la médiation scientifique sont également requis, car de nombreux chercheurs sont amenés à rendre compte de leurs recherches auprès du grand public, ou à participer à la formation des étudiants et doctorants. Enfin, il doit être capable d'administrer et de gérer ses projets de recherche.
]]>Le zoologiste collabore étroitement avec d'autres chercheurs, des vétérinaires, des botanistes et les associations spécialisées. Chercheur ou enseignant-chercheur, il travaille pour quelques grands organismes de recherche, des instituts spécialisés en environnement ou en protection des espèces, parfois au sein des parcs naturels.
Homme de terrain autant que de laboratoire, le zoologiste effectue de nombreux déplacements. L'observation des animaux dans leur milieu naturel nécessite de passer de longues heures à l'extérieur et d'affronter des conditions climatiques parfois difficiles (pluie, grand froid, chaleur tropicale…). Un chercheur qui occupe également un poste d'enseignant a cependant une activité plus sédentaire.
L'aspect technique revêt aussi de l'importance dans ce métier. Le zoologiste doit maîtriser un matériel assez sophistiqué (microscopes électroniques, logiciels spécialisés...), ainsi que certains outils issus de la biologie et de la biochimie moléculaire.
]]>Le zoologiste se rend sur le terrain : une forêt vosgienne, la savane africaine ou les fonds marins australiens. Armé d'une caméra, d'un appareil photo ou d'un carnet, il étudie une ou plusieurs espèces. C'est grâce à ses clichés, ses films, ses prélèvements et ses notes que les connaissances sur le comportement animal progressent.
De retour dans son laboratoire, le zoologiste analyse les relevés, les observations ou les échantillons prélevés sur le terrain. Ce travail lui permet d'étudier les relations entre le mode de vie des espèces, l'évolution de leur milieu et le fonctionnement de leur organisme.
Généralement, le zoologiste est spécialiste d'une famille d'animaux (oiseaux, reptiles, insectes…) ou d'une discipline (biologie de la reproduction, migrations, communication…). Ses recherches peuvent aussi être effectuées sur des animaux en captivité.
En tant que chercheur, il participe à des conférences, publie des rapports et des articles dans des revues spécialisées. Souvent, il enseigne également les sciences naturelles et la biologie à l'université. Il peut aussi devenir directeur ou conservateur d'un musée consacré à des espèces animales.
]]>Niveau bac + 8
Doctorat
]]>2221,18 euros brut par mois pour un chargé de recherche de classe normale en EPST (Etablissement public scientifique et technique).
Les emplois de chercheur se trouvent dans les grands organismes de recherche publics et privés : Inra (Institut national de la recherche agronomique), Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), CNRS (Centre national de la recherche scientifique), IRD (Institut de recherche pour le développement)... Les chercheurs en zoologie des laboratoires publics sont des fonctionnaires ; ils ont le titre d'ingénieur de recherche ou de chargé de recherche (au CNRS, par exemple). Le recrutement s'effectue sur concours, à très haut niveau. Mais la recherche publique n'offre que quelques postes chaque année.
Les zoos et, plus rarement, les parcs naturels constituent un débouché restreint, mais à ne pas négliger. Les perspectives concernant l'enseignement universitaire (maître de conférences, professeur ou chargé de cours), en biologie animale par exemple, sont un peu meilleures. Il est également possible de devenir chargé de recherche (enseignant et chercheur à la fois), ou d'obtenir un poste de directeur ou de conservateur de musée.
]]>Les postes de chercheurs ou d'enseignants-chercheurs spécialisés en biologie animale (dans des organismes de recherche ou à l'université) sont rares. Mais le secteur de la protection de l'environnement devrait fournir l'essentiel des postes dans les années qui viennent.
8 ans pour obtenir un doctorat en biologie animale ou un diplôme d'ingénieurs ou d'école vétérinaire, complété par un doctorat à l'université (3 ans).
]]>La curiosité technique de l'ingénieur systèmes embarqués s'appuie sur de solides connaissances en programmation informatique et en électronique. Avec des projets de plus en plus complexes et communicants, la frontière entre le matériel et le logiciel devient de plus en plus ténue. Il possède aussi des compétences en technologie et en conception de circuits électroniques (analogiques et numériques), mais aussi en réseaux de communication et en programmation. L'environnement, le contexte et les enjeux sont aussi à prendre en compte, d'où une solide formation en génie logiciel et sciences cognitives.
Il met à jour la documentation qui sert à réaliser les manuels d'utilisation et de dépannage, ainsi que le dossier technique lié au cycle de développement du projet. Capable d'analyse et de synthèse, il réalise un travail de veille technologique, en se tenant au courant des dernières innovations.
Il a aussi un esprit créatif, indispensable à la conception de nouveaux produits, qui est un atout considérable. Son travail consiste à développer et à préparer de nouvelles applications et fonctionnalités pour des systèmes autonomes embarqués à l'intérieur d'autres machines. L'anglais est également indispensable pour être à jour (les publications techniques sont toutes en anglais) ou pour travailler dans un contexte international.
]]>La majorité des ingénieurs systèmes embarqués travaille en bureau d'études, dans les entreprises en conception électronique. Ils sont aussi présents dans l'industrie automobile, l'aéronautique, l'industrie de l'armement, l'énergie, les transports et la domotique (détection de mouvements, alarmes...), ou le secteur médical. Les organismes de recherche publics ne sont pas en reste.
Selon l'envergure du projet et les échanges nécessaires entre ingénieurs en électronique et en informatique, ce professionnel travaille seul ou en équipe. Généralement intégré au service R&D (recherche et développement), il peut également collaborer avec le département marketing. Sur certains projets importants, l'ingénieur peut être nommé chef de projet et encadrer des équipes d'ingénieurs et de techniciens. Certains concepteurs travaillent en plus petits groupes et utilisent des plateformes matérielles et logicielles intégrées. Ces ingénieurs peuvent ainsi se concentrer sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d'algorithmes à l'aide de jumeaux numériques.
Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress sont à prévoir en période de livraison, surtout dans les sociétés d'ingénierie.
]]>Aéronautique, automobile, multimédia, domaine médical, domotique... le rôle des systèmes embarqués est primordial au quotidien. Objectif de l'ingénieur systèmes embarqués : que les bonnes procédures soient opérationnelles sur un objet pour qu'il exécute une tâche précise. Un système embarqué est un noeud de collecte et/ou d'exploitation de données. Selon les applications, plusieurs éléments organisés en objets numériques intelligents autonomes et communicants via un réseau internet communiquent en permanence en utilisant des composants actifs (qui dialoguent en temps réel avec une base qui alerte l'utilisateur en cas de problème) et passifs (qui attendent que l'utilisateur les interroge pour obtenir une information de leur part).
L'ingénieur systèmes embarqués s'occupe du processus complet qui permet, à partir d'un cahier des charges, de concevoir une carte électronique, mais aussi de toute la partie programmation. Il intègre les composants électroniques (microprocesseurs), réalise les schémas, les câblages. Il peut aussi assurer les tests et le suivi de production.
Selon les domaines, il peut faire davantage de développement ou de suivi des normes et de la sécurisation. Il assure la qualité du système et prévient toute défaillance. À l'ingénieur de maîtriser les caractéristiques des composants pour éviter les problèmes de communication de données dans le système.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialité électronique ; informatique ; informatique et réseaux ; informatique industrielle ; mécanique et électronique ; informatique industrielle ; informatique et électronique ; systèmes électriques et électroniques embarqués ; systèmes électroniques embarqués...
Master mentions automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; réseaux et télécommunication ; transport, mobilités, réseaux...
]]>3125 euros brut par mois.
Au carrefour de l'électronique et de l'informatique, les systèmes embarqués s'enrichissent régulièrement de nouvelles applications. Les objets et systèmes connectés entre eux via l'Internet se développent et sont de plus en plus nombreux. L'hospitalisation à domicile, par exemple, profite de cette avancée technologique. Un ingénieur spécialisé en télésanté crée ainsi des systèmes permettant le suivi médical et les soins à distance : un bracelet-montre géolocalise le malade et transmet des signaux d'alerte en cas d'urgence.
C'est un secteur en pleine évolution qui fait la part belle aux jeunes diplômés. Le débutant en service d'études peut devenir chef de projet, puis responsable R&D (recherche et développement) ou responsable d'unité de production. Il peut aussi s'orienter vers un poste plus commercial d'ingénieur d'affaires, qui négocie les contrats avec les clients. L'essor des nouvelles technologies, qui ouvre sans cesse de nouveaux champs d'application, laisse la porte ouverte à la mobilité professionnelle. Par exemple, un ingénieur spécialisé dans la technologie de la radio-identification pourra travailler sur les badges automobiles des péages, l'identification des animaux grâce aux puces implantées sous la peau, ou la vérification électronique de la cargaison d'un camion.
]]>Il exerce en bureau d'études, dans les entreprises en conception électronique : fabrication de systèmes de transmission, de puces électroniques, etc. mais aussi dans l'industrie automobile (ordinateurs de bord), l'aéronautique, l'industrie de l'armement, l'énergie, les transports et la domotique (détection de mouvements, alarmes), le secteur médical, les organismes de recherche publics, etc.
Avec des projets de plus en plus complexes et communicants, la frontière entre le matériel et le logiciel devient de plus en plus ténue. Son travail consiste à développer et à préparer de nouvelles applications et fonctionnalités pour des systèmes autonomes embarqués à l'intérieur d'autres machines.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur (spécialisé en électronique, informatique, informatique et réseaux, informatique industrielle, informatique et électronique, mécanique et électronique, systèmes électriques et électroniques embarqués, systèmes électroniques embarqués) ou un master (automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; réseaux et télécommunication ; transport, mobilités, réseaux).
]]>Cet ingénieur connaît sur le bout des doigts les architectures système, les systèmes d'exploitation et la gestion de bases de données. Il sait parfaitement utiliser les systèmes d'information de l'entreprise. Pour changer régulièrement d'environnement technique, de bonnes capacités d'adaptation s'imposent.
Il s'intéresse aux activités de l'entreprise dont il connaît les rouages. Il prend ainsi la mesure des enjeux et analyse les besoins au plus juste. C'est indispensable pour avoir la vision globale d'un projet et apporter des solutions pertinentes.
Rigoureux et méthodique sur toute la ligne, c'est également un homme (ou une femme) de dialogue. Ses qualités relationnelles lui permettent de communiquer sur son travail et de vulgariser des informations techniques auprès des utilisateurs.
]]>L'ingénieur système peut exercer son activité dans les services informatiques des entreprises, dans les SSII (sociétés de services en ingénierie informatique), les administrations... Son poste est le plus souvent rattaché au responsable système. Dans les structures importantes, il dépend d'un directeur technique. Dans les petites entités, il gère également les réseaux.
Face à des systèmes d'information de plus en plus complexes, ses fonctions tendent à s'élargir, notamment en ce qui concerne la gestion de la relation client et le management de la logistique. Soucieux de faire évoluer les systèmes, il les adapte aux nouveaux besoins de l'entreprise.
Le plus souvent, ce professionnel a des horaires réguliers. Toutefois, en cas d'incident, on fait appel à lui en dehors des heures habituelles. Des astreintes sont aussi à prévoir. Dans les SSII, les conditions de travail sont parfois moins confortables, avec des déplacements nombreux et un rythme soutenu pour tenir les délais.
]]>L'ingénieur système est responsable de l'installation et de la maintenance des équipements informatiques et des logiciels d'une entreprise sur l'ensemble de ses implantations. Au moyen de tests et de contrôles réguliers, il cherche sans cesse des solutions susceptibles d'accroître les performances du système.
Responsable de la confidentialité des informations qui transitent sur le réseau, il gère les autorisations d'accès et installe des systèmes de protection. Lorsque les utilisateurs ont des problèmes, il les identifie et les résout au plus vite, en lien avec l'administrateur réseau.
Auprès des équipes de développement, ce cadre technique assure une mission de conseil en matière de configuration. Il évalue et anticipe les besoins de l'entreprise, informe les utilisateurs des évolutions techniques, au besoin encadre des formations. Il effectue une veille technologique et facilite l'intégration des nouveaux outils système.
]]>Certaines universités proposent des spécialisations intéressantes : sécurité des systèmes informatiques, systèmes intelligents et communicants (SIGE) ; ingénierie des réseaux et systèmes...
Les diplômes d'ingénieurs semblent davantage correspondre au profil type recherché par les recruteurs. Plusieurs établissements proposent une spécialité systèmes en fin de cursus : Grenoble INP-Ensimag, Supélec à Gif (91), Ecam Rennes (35), ENI Metz (57), Télécom SudParis à Évry (91)... Ou une filière spécialisée : Eisti à Cergy-Pontoise (95), Enssat à Lannion (22), Esil à Marseille (13)...
Niveau bac + 5
Master mention informatique ou mention réseaux et télécommunication, spécialités réseaux et systèmes, sécurité du logiciel...
Diplôme d'ingénieur spécialités informatique, génie informatique
]]>3000 euros brut par mois.
Du fait de l'explosion d'Internet, du commerce électronique et de l'ouverture du système d'information (aux partenaires, clients...), ce métier prend encore de l'importance. L'ingénieur système contribue à la mise en place d'applications reposant sur ces technologies grâce à sa connaissance des nouveaux outils d'intégration.
Le métier conduit naturellement à se spécialiser dans les réseaux, les bases de données ou la sécurité des informations. Après quelques années d'expérience, un poste de consultant (centré sur la qualité et la sécurité) ou d'architecte système et réseaux est envisageable. C'est au sein des SSII que les ingénieurs système ont les meilleures opportunités d'aborder des domaines technologiques différents. Après une formation au management et à la gestion de projet, ils peuvent accéder à la direction d'une équipe.
]]>Cet expert comprend les besoins des utilisateurs, conseille les développeurs, entretient des relations régulières avec les constructeurs, les éditeurs de logiciels, les opérateurs. Il est rigoureux et fait preuve de méthode. Maîtriser l'anglais est indispensable.
Les débouchés se situent dans les entreprises utilisatrices ainsi que dans les ESN (entreprises de services du numérique) Après quelques années d'expérience, il est possible d'évoluer comme ingénieur avant-vente (qui conseille les entreprises dans le choix des produits techniques), architecte système, consultant, ou encore comme directeur des systèmes d'information.
5 ans d'études en vue d'obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master mention informatique ou mention réseaux et télécommunication
]]>Créatif, le décorateur-scénographe doit aussi maîtriser les moyens techniques pour donner vie à ses idées et les transmettre à l'équipe de constructeurs. Très adroit, c'est un « bricoleur de haut niveau » qui fournit des décors adaptés à chaque lieu et conformes aux règles de sécurité. Pris entre les intentions d'un metteur en scène (ou d'un conservateur de musée) et les contraintes financières, il sait évaluer et respecter le coût d'un projet.
Difficile de restituer une époque, de reproduire un lieu ou de mettre en valeur des oeuvres artistiques sans connaître l'histoire de l'art. En plus de la culture, le décorateur-scénographe doit posséder de solides notions en architecture, design et graphisme. Sans être indispensable, le talent pour le dessin est un atout pour traduire des intentions sur le papier.
Organisé et astucieux, cet esprit ouvert et curieux n'a pas peur de mettre la main à la pâte : peinture, couture, etc. Il est polyvalent et aime toucher à tout. Des qualités relationnelles et d'écoute lui sont nécessaires pour travailler en équipe. Enfin, il doit savoir réagir rapidement face aux imprévus.
]]>Le décorateur-scénographe intervient auprès de divers interlocuteurs. Au théâtre, il travaille avec des metteurs en scène, des directeurs techniques, des régisseurs, des costumiers... À la télévision, il dialogue avec les producteurs, les cadreurs et les chefs opérateurs. Au musée, il collabore avec des commissaires d'exposition et des conservateurs.
Le plus souvent, ce professionnel est engagé le temps d'une production, avec le statut d'intermittent du spectacle. Mais il doit aussi diversifier ses activités en se tournant vers l'événementiel, la peinture, la sculpture, les arts plastiques, l'enseignement de l'art ou l'architecture qui peuvent compléter ses revenus. Une minorité de professionnels sont salariés d'un cabinet d'architectes ou d'un bureau d'études. Le travail se partage alors entre la table à dessin et le terrain.
Les déplacements sont nombreux quand on exerce dans le monde du spectacle, et les horaires souvent décalés : on doit parfois travailler en soirée, le week-end... Se pose alors la question de la vie privée, parfois mise en veille. Il faut donc savoir faire des choix.
]]>À la fois artiste et technicien, le décorateur met sa créativité au service d'un texte ou d'une oeuvre d'art. Décors peints en trompe-l'oeil ou volumes dépouillés, toutes les formes de création lui sont permises pourvu que l'esthétique corresponde au style du projet.
Au musée, il met les oeuvres en scène et aménage des espaces de circulation en fonction du nombre de visiteurs attendus dans les salles. Sur un plateau de télévision, il crée une ambiance autour des invités en tenant compte de la position des caméras. Au cinéma et au théâtre, il reconstitue un décor réel ou crée de toutes pièces un environnement imaginaire.
Pour concevoir un décor, ce professionnel commence par dessiner des plans. Il sait exploiter les distances, les matériaux, les couleurs, tout en tenant compte des contraintes budgétaires, techniques et réglementaires. Pour construire une maquette en 3D, il peut utiliser un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) afin de visualiser l'emplacement des projecteurs, le trajet du son, les entrées et sorties des comédiens, invités ou visiteurs. Une fois les maquettes validées, il coordonne le montage des décors effectué par une équipe de constructeurs.
]]>Niveau bac + 3
Diplôme en scénographie-costumes
DNA (diplôme national d'arts) option design
DN MADE (diplôme national des métiers d'art et design) mention espace, mention événement (avec spécialité scénographies culturelles ou événementielles, par exemple) ou mention spectacle (spécialité sculpture appliquée à l'espace scénique, par exemple)
Licence pro scénographie théâtrale et événementielle
Niveau bac + 5 et plus
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours scénographe (ENSATT)
Diplôme de scénographie (Ecole spécialisée)
DNSAP (diplôme national supérieur d'arts plastiques)
DPEA (diplôme propre aux écoles d'architecture) scénographe
Diplôme de la Fémis spécialisation décor
Master en scénographie
]]>A partir de 2290 euros brut par mois
Le nombre de professionnels intermittents du décor a diminué de moitié depuis dix ans, malgré une nette croissance du secteur du spectacle. Un phénomène qui traduit une fragilisation de leur situation : seuls 60 % d'entre eux bénéficient d'indemnités. L'insertion professionnelle des décorateurs-scénographes est difficile. À eux de se constituer un réseau afin de réduire au minimum les périodes d'inactivité.
Le développement des salons professionnels, la volonté des pouvoirs publics de valoriser le patrimoine artistique à travers la rénovation des musées et l'augmentation du nombre d'expositions offrent des débouchés non négligeables pour le décorateur-scénographe. Des débouchés qui viennent s'ajouter à ceux qu'il peut trouver dans les théâtres, les opéras, les compagnies, etc.
]]>Le décorateur-scénographe travaille en atelier ou directement sur les lieux du spectacle. Un sens et une culture artistiques élevés sont indispensables pour exercer ce métier, de même qu'un intérêt pour les travaux manuels.
3 à 6 ans pour préparer le DN MADE mention espace ou événement, un diplôme d'école d'art (Ensad Paris, Beaux-arts), d'école de cinéma (la Fémis Paris), ou de théâtre (Ensatt Lyon), voire d'architecture.
]]>Le poste de technicien pétrolier nécessite rigueur, méthode et esprit d'équipe. Lorsqu'on travaille avec un produit comme le pétrole, la vigilance est de mise à chaque instant, car la moindre erreur est lourde de conséquences. En maintenance ou en exploitation, le technicien anticipe les problèmes dans la chaîne de traitement qu'il contrôle, et décide de la stopper ou non. Quand il manipule des produits dangereux, il respecte scrupuleusement les consignes de sécurité. Pour cela, il a reçu une formation spécifique sur les risques liés aux installations.
Savoir s'adapter
Le technicien pétrolier doit être réactif, il peut être amené à partir en mission avec un préavis de quelques jours et doit régulièrement savoir s'adapter à un nouvel environnement de travail.
Ouverture d'esprit et pratique de l'anglais
Le technicien pétrolier travaille souvent dans des pays très différents. Il y côtoie des gens de cultures diverses. C'est également le cas quand il exerce en France : il baigne dans un environnement très cosmopolite. Très enrichissant sur le plan humain, le travail nécessite une grande ouverture d'esprit. De plus, la pratique de la langue anglaise est indispensable.
]]>Les grandes régions pétrolières ne se trouvent pas en France mais au Moyen-Orient, en Russie, en Afrique, en Amérique latine, en Extrême-Orient... Le technicien pétrolier est donc souvent à l'étranger. Les conditions de vie sont parfois difficiles, voire hostiles (températures extrêmes, éléments déchaînés, environnement technique complexe...).
... s'adaptant à chaque milieu
Les installations sont situées à terre (onshore), au beau milieu d'un désert, en pleine forêt équatoriale ou en mer (offshore) sur une plateforme ou une barge. Au technicien de s'adapter aux différentes situations géographiques et aux climats divers : Terre de Feu en Argentine, Sibérie, Émirats Arabes, zone tropicale du golfe de Guinée...
En rotation ou résident
Lorsqu'il est expatrié, le technicien travaille en rotation, c'est-à-dire 1 mois sur 2, 7 jours sur 7, puis il retourne chez lui pour un temps équivalent. Il peut aussi devenir résident avec sa famille dans le pays d'accueil pendant 3 ans, et rentrer en France 1 fois par an.
]]>Le technicien production conduit l'ensemble des installations du puits jusqu'au stockage du pétrole. Il ouvre ou ferme un puits, règle les paramètres des séparateurs (cuves où sont séparés l'eau et le gaz du pétrole). Il contrôle et entretient les installations, teste des équipements de détection et les répare en cas de panne.
Anticiper et superviser
Le technicien de maintenance contrôle et entretient les installations. Il met en oeuvre les opérations d'entretien préventif (vidanges...) en respectant les consignes, et assure le dépannage en cas de problème. Il supervise également un contrat de maintenance en organisant le travail des sous-traitants.
Travailler par écran interposé
Le technicien pétrolier pilote directement les installations à partir de consoles de conduite et d'interfaces électroniques situées dans une salle de contrôle. Ces écrans lui permettent de visualiser l'ensemble des installations. Avec un simple écran et un clavier, il démarre des pompes, augmente le débit des puits...
]]>Niveau bac + 2
BTS électrotechnique ; géologie appliquée ; maintenance des systèmes ; métiers de la chimie
Niveau bac + 3
BUT génie chimique, génie des procédés (GCGP) ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie mécanique et productique ; génie électrique et informatique industrielle
Licence professionnelle exploration et exploitation pétrolière
]]>2000 euros brut par mois (hors primes).
Dans une société pétrolière
Les principaux emplois se trouvent dans les compagnies pétrolières, au sein des multinationales comme Shell, Exxon/Mobil, BP, TotalEnergies, dans les sociétés de services pétroliers (Maurel & Prom, Schlumberger Limited) ou dans de petites sociétés pétrolières : Perenco, Dietsmann... qui se consacrent aux activités d'exploration et de production ou de maintenance. Il est possible d'intégrer une entreprise comme TotalEnergies par la formation en alternance.
Mobilité internationale
Même s'il existe quelques champs de pétrole en France, notamment dans la région de Pau (bassin de Lacq), l'expatriation est quasiment obligatoire pour travailler dans le secteur pétrolier. La plupart des carrières se déroulent à l'international, dans les grands pays producteurs.
Se donner les moyens d'évoluer
Performant et avec une solide expérience, le technicien pétrolier peut progresser de manière significative. Il peut évoluer et devenir chef opérateur, chef de champ, surintendant, chef de site...
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans d'études pour préparer un BTS (électrotechnique ; géologie appliquée ; conception et réalisation de systèmes automatiques ; maintenance des systèmes). 3 ans pour un BUT (génie chimique-génie des procédés ; génie électrique et informatique industrielle ; génie mécanique et productique ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques...) complétés éventuellement par une licence professionnelle.
]]>Il est évident que le consultant informatique doit avoir une bonne connaissance de son secteur, et notamment des technologies les plus demandées (externalisation des données, e-commerce, etc.). Il doit maîtriser un domaine particulier (secteur ou fonction).
Chaque entreprise ayant sa propre identité, le consultant doit s'adapter rapidement à chacune d'entre elles et comprendre rapidement son fonctionnement pour faire une proposition en phase avec les attentes de son client.
Le consultant doit être attentif, à l'écoute et ouvert pour pouvoir apporter une solution sur mesure. Il doit également savoir communiquer efficacement, à l'oral comme à l'écrit, en se mettant à la portée de ses interlocuteurs. Il est organisé, curieux et doit savoir user de diplomatie et de pédagogie.
]]>Le travail du consultant se fait essentiellement dans un bureau... mais pas toujours le même. En effet, au gré des missions qui lui sont confiées, il passera plusieurs jours, semaines ou mois dans une entreprise cliente avant d'en changer. Il faudra donc s'attendre à des trajets professionnels variables, notamment en termes de distance.
Ses horaires peuvent varier en fonction de la phase dans laquelle se trouve le projet sur lequel il travaille. Les réponses aux appels d'offres sont toujours un moment stressant, ainsi que la remise de son rapport ou la présentation de ses suggestions au client.
Selon l'ampleur du projet et des changements à mettre en place, le consultant pourra superviser une équipe d'informaticiens ou de spécialistes de cloud, de base de données, d'architecture, etc. Il est en relation directe avec le client, parfois jusqu'au plus haut niveau de l'entreprise cliente. Il doit également dialoguer avec un grand nombre de salariés et de responsables de l'entreprise afin de bien comprendre les spécificités de cette dernière, les attentes des uns et des autres, les problèmes rencontrés, etc.
]]>Les premières tâches du consultant informatique, lorsqu'il démarre sa mission dans une entreprise, sont l'analyse de la situation, l'identification des besoins des utilisateurs et leurs attentes. Pour cela, il prend en compte l'organisation mise en place, le matériel technique disponible et les ressources humaines impliquées, afin de pouvoir proposer une solution optimale.
Grâce à son analyse technique, économique et financière, il pose un diagnostic précis sur les points défaillants ou à améliorer, et propose une solution informatique plus adaptée aux objectifs visés par l'entreprise. Il présente ses suggestions sous forme écrite et orale avec une seule préoccupation en tête : la satisfaction du client. Ses propositions peuvent être très différentes selon les cas : changement du matériel, nouvelle architecture du réseau ou du système d'information, administration de bases de données, externalisation des données, formation, etc. Il participe également aux appels d'offres et à la sélection des prestataires.
Enfin, le consultant veille à la bonne mise en place des solutions retenues et au respect de leur planning. Selon le cas et l'ampleur du projet, il peut superviser des équipes ou déléguer, concevoir et parfois animer un plan de formation technique, etc.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en informatique
Master mentions informatique, MIAGE, réseau et télécommunicaion...
]]>2850euros brut par mois pour un profil junior.
Le consultant informatique commence sa carrière avec le statut junior et se voit confier des projets de plus en plus importants jusqu'à devenir consultant senior. Il encadrera alors une équipe de juniors et prendra part au démarchage commercial. Il pourra également envisager de créer sa propre activité.
Afin de pouvoir donner des conseils pointus qui apporteront une réelle valeur ajoutée à son client, le consultant se spécialise généralement dans un type d'activité (architecture, réseau, sécurité, e-commerce, cloud...) ou dans un secteur d'activité (banque, industrie, services juridiques, administrations...).
Le consultant informatique travaille généralement en cabinet de conseil, en ESN (entreprise de services du numérique) ou en indépendant libéral. Dans ce cas, il devra souvent aller chercher les clients lui-même. De manière générale, le secteur informatique continue de créer des emplois, notamment dans les ESN. C'est un secteur en évolution permanente où le métier a de l'avenir.
]]>Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en informatique.
]]>Professionnel rigoureux et méthodique, le chargé d'études média est capable de synthétiser de multiples données chiffrées (statistiques, études de marché, sondages d'opinion, mesures d'audience, tarifs de publicité, etc.) et textuelles (pour analyser le public ciblé par une campagne de publicité, par exemple). Comme les sommes en jeu peuvent être considérables (le budget d'une grosse campagne peut atteindre plusieurs millions d'euros), il doit avoir le sens des responsabilités et une bonne résistance au stress.
Le médiaplanning n'étant pas une science exacte, la maîtrise des chiffres ne suffit pas au chargé d'études média. Il doit aussi avoir du flair pour repérer les tendances, anticiper les évolutions... Réactif, il doit en outre être capable de réajuster son plan média si celui-ci n'obtient pas rapidement les résultats escomptés.
Pour maîtriser les différents supports de communication, le chargé d'études média met régulièrement à jour ses connaissances, notamment en suivant l'actualité des médias. Il aime travailler en équipe et sait se montrer fin négociateur. Il doit également être capable de trouver les bons arguments pour convaincre le client et les équipes commerciales de la pertinence de son plan.
]]>Quand il exerce dans une agence de publicité, le chargé d'études média sollicite l'avis des créatifs et des commerciaux. Il sous-traite une partie des études à des assistants ou à des spécialistes externes pour se consacrer à la stratégie générale et gérer le budget. Il rencontre régulièrement les équipes commerciales des supports visés. Il se déplace souvent pour aller chez les clients ou pour des réunions de travail. Il lui arrive également de rencontrer des représentants des médias qui font partie de son réseau.
En centrale d'achats, ce professionnel collabore étroitement avec l'acheteur d'espaces et se met en relation avec les agences de publicité. Les acheteurs et les vendeurs des régies publicitaires font également partie de ses interlocuteurs.
Le chargé d'études média est généralement assisté de débutants et de stagiaires qui sont chargés d'une partie des études. Il anime son équipe, suit l'avancée des travaux qu'il a planifiés au préalable. Il a une responsabilité importante dans la réussite d'une campagne qui peut coûter très cher. Il doit donc supporter les situations de stress.
]]>Pour trouver les supports les mieux adaptés au message qu'il veut transmettre, le chargé d'études média recueille et analyse des informations nombreuses et variées : nature du produit à promouvoir et sa place sur le marché, campagnes publicitaires réalisées par les concurrents, descriptif de la clientèle (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, habitudes de consommation, etc.).
Puis il sélectionne les médias dans lesquels la publicité sera insérée : presse généraliste ou spécialisée, radio, télévision, affichage dans le métro, mais également sites Internet, réseaux sociaux ou encore presse locale. Les études de lectorat et d'audience lui fournissent de précieux indices qu'il exploite à l'aide de logiciels spécialisés.
Fort de toutes ces données, le chargé d'études média confirmé peut alors rédiger un plan média (document détaillant la stratégie adoptée et le coût) qui est soumis à l'approbation du chef d'agence et du client. Une fois la campagne lancée, le chargé d'études média contrôle son impact et réajuste, s'il le faut, son action.
]]>Les recruteurs apprécient les diplômés des écoles de commerce, mais aussi les étudiants ayant suivi un 3e cycle universitaire en communication, économie ou gestion. Les titulaires d'un master en statistiques ont également une carte à jouer.
Masters en marketing et stratégie ; en marketing quantitatif ; en conseil et marketing stratégique ; ingénierie du marketing
Diplôme d'institut d'études politiques (IEP) ;
Diplôme d'écoles supérieures de commerce et de gestion ;
Diplôme d'écoles spécialisées...
]]>De 2160 à 2660 euros brut par mois
Selon l'étude du cabinet de recrutement Michael Page
Les agences et, plus encore, les centrales d'achats sont les employeurs principaux des chargés d'études média. Les principaux débouchés se situent à Paris, en région parisienne et dans les grandes villes de province. L'Ile-de-France concentre à elle seule près de la moitié des agences de publicité et 60 % des effectifs du secteur. Même si le nombre total de chargés d'études média en exercice n'est pas très conséquent, des places se libèrent régulièrement car, dans ce secteur, la mobilité est très fréquente.
Pour maîtriser les mécanismes d'élaboration d'un plan média, 5 ou 6 ans d'expérience sont nécessaires. On commence, en général, comme assistant média dans une agence où l'on prend en charge une partie des études. L'expérience aidant, on devient chargé d'études junior, puis senior. Plus tard, on peut accéder à un poste de directeur ou chef de service média.
Les agences de publicité recrutent davantage de débutants que les centrales d'achats d'espaces qui, souvent, travaillent avec de plus gros budgets. Les agences ont l'avantage de donner aux débutants une vision plus large du secteur de la publicité et de ses métiers.
]]>Il n'existe pas de formation spécifique au médiaplanning. Un diplôme à bac + 5 semble cependant indiqué pour ce métier aux multiples compétences.
5 ans pour obtenir un master (en management, marketing-vente, communication-publicité, mathématiques appliquées-statistiques), un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), un diplôme d'école supérieure de commerce ou un diplôme d'école spécialisée en communication, publicité, statistiques...
]]>Il est impossible d'exercer ce métier sans une excellente culture et des connaissances approfondies en art : il ne s'agit pas d'approfondir une spécialité, mais d'être un très bon généraliste. Passionné par l'objet et son histoire, le commissaire-priseur doit pouvoir facilement identifier, dater un objet et ne faire appel à un expert spécialisé qu'en cas de doute.
Sa formation juridique lui permet de bien connaître le marché de l'art, sa réglementation, son évolution... Il a des compétences en droit civil, commercial, notarial ou encore européen. Il doit aussi acquérir une pratique des estimations et prisées, des inventaires, des expertises et des partages.
Le commissaire-priseur doit avoir un sens certain de la mise en scène des oeuvres, objets, ou pièces de mobilier présentés sur catalogue ou en salle des ventes, afin d'en tirer le meilleur prix. Il les met en valeur afin de susciter de l'intérêt chez les acheteurs potentiels. À la fois expert, psychologue et acteur, il sait les convaincre et les séduire. La lecture régulière de « La Gazette de l'hôtel Drouot » lui permet de suivre le marché de l'art, en constante évolution.
]]>Le commissaire-priseur qui procède aux ventes judiciaires (liquidation d'une société, saisie, succession, tutelle...) est un officier ministériel nommé par le garde des Sceaux. Il prête serment devant le tribunal de grande instance. Pour exercer, il doit être titulaire d'une charge ou d'un office qu'il rachète seul ou avec des associés. Le nombre et l'implantation des offices sont fixés par décret. Aujourd'hui, selon la Chambre nationale des commissaires-priseurs judiciaires, il en existe 334 que se partagent 423 commissaires-priseurs judiciaires.
Le commissaire-priseur en charge des ventes volontaires d'objets ou de meubles de particuliers travaille au sein de sociétés commerciales agréées par le Conseil des ventes (l'autorité de régulation des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques). Il n'est pas obligé de racheter une charge et ne bénéficie pas du statut d'officier ministériel. Il ne peut donc prendre en charge que des ventes volontaires. À Paris, les ventes se déroulent à l'hôtel Drouot. En région, elles se font dans les hôtels des ventes.
Juges, huissiers, avocats, acheteurs, vendeurs... Pour rencontrer leurs interlocuteurs, les commissaires-priseurs sont parfois amenés à se déplacer.
]]>Le commissaire-priseur procède à l'inventaire de la prise, c'est-à-dire de tous les biens qui lui sont soumis par décision de justice (liquidation, succession...) ou par un particulier : mobilier, tableaux de maître, objets d'art, argenterie... Il consigne leur provenance, date l'époque de leur fabrication, inscrit le nom de l'artisan, du peintre ou du joaillier, s'il est connu. Il estime ensuite la valeur de ces objets pour fixer leur prix de départ lors de la vente.
L'organisation d'une vente commence par la constitution d'un réseau, en démarchant des acheteurs potentiels. C'est pendant cette phase que le commissaire-priseur réalise le catalogue. Celui-ci présente les références artistiques et physiques des objets mis à la vente, leur époque et leurs dimensions. Les ventes peuvent être à thèmes (mobilier, voitures, bijoux...). Le commissaire-priseur peut également faire de la publicité dans la presse spécialisée ou régionale.
Les enchères représentent l'aboutissement du travail du commissaire-priseur et révèlent tout son talent. Il y démontre sa capacité à se constituer un stock intéressant et une bonne clientèle, son habileté à présenter les objets, sa faculté à faire monter les enchères...
]]>Ensuite, il faut passer l'examen d'accès au stage de commissaire-priseur (organisé une fois par an), qui comporte des épreuves écrites d'admissibilité et des épreuves orales d'admission. On ne peut se présenter que 3 fois à cet examen. À la suite de ce stage de 2 ans rémunéré (dont 6 mois dans un office de commissaire-priseur judiciaire), un certificat de bon accomplissement est délivré par le Conseil des ventes. il permet d'exercer le métier, notamment pour diriger des ventes volontaires d'objets aux enchères publiques. Pour diriger des ventes judiciaires, le commissaire-priseur devra alors passer l'examen d'aptitude à la profession de commissaire-priseur judiciaire.
]]>La rémunération se compose d'honoraires, calculés en fonction des ventes.
Le nombre de candidats à l'examen d'accès au stage qui permet de faire ce métier est en augmentation depuis plusieurs années.
Avant la réforme de 2001, les commissaires-priseurs possédaient un monopole sur l'organisation des ventes publiques volontaires. Depuis, le secteur s'est ouvert à la concurrence, notamment anglo-saxonne. Les commissaires-priseurs français doivent donc désormais composer avec leurs homologues d'outre-manche, dans un marché de l'art en pleine expansion. Néanmoins, ils peuvent aujourd'hui exercer dans des sociétés commerciales, ce qui constitue un atout pour affronter ces nouveaux concurrents.
En plus de la concurrence anglo-saxonne, il faut ajouter le développement massif des opérateurs d'enchères électroniques sur Internet. Ces derniers ne sont ni tenus à la traçabilité de l'origine des ?uvres, ni au paiement d'assurance ou de caution, des charges qui pèsent lourd pour les maisons de ventes aux enchères
]]>Juriste, historien d'art, le commissaire-priseur doit aussi être « commerçant » et séduire une clientèle de marchands et de collectionneurs, avoir du goût, du flair, une bonne mémoire visuelle ainsi que le sens de l'organisation et des relations humaines.
5 ans pour obtenir, dans un premier temps, un diplôme en droit et un autre en histoire de l'art de niveau bac+3. Suit un stage pratique (rémunéré) de 2 ans, obligatoire pour obtenir le titre de commissaire-priseur judiciaire. Accès par examen.
]]>L'ingénieur en acoustique doit être capable de travailler en équipe pluridisciplinaire et de partager le résultat de ses travaux, que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Il doit savoir animer une équipe et conduire réunions et projets.
Ses connaissances en sciences physiques lui permettent de comprendre l'origine des bruits qu'il étudie et cherche à réduire. Il utilise les mathématiques pour effectuer des calculs complexes et a également intégré les règles de l'acoustique. Il connaît la législation relative au bruit et reste ouvert aux nouveautés en effectuant une veille dans son domaine.
Il doit en outre bien comprendre le secteur dans lequel il travaille : aéronautique, transports ferroviaires, construction... pour pouvoir apporter des solutions adaptées. S'il travaille dans le secteur public, il doit connaître les procédures et les acteurs spécifiques, et avoir des compétences relationnelles et pédagogiques car il aura affaire à un grand nombre d'interlocuteurs.
]]>L'ingénieur en acoustique travaille en équipe. Il peut se faire aider dans son travail par des techniciens qui effectueront, par exemple, des relevés ou des analyses de bruit.
L'ingénieur en acoustique partage son temps entre son bureau pour rédiger des rapports et faire sa veille technique, le laboratoire pour faire des essais, notamment lors de la conception de nouveaux matériaux, et bien sûr le terrain pour mettre en place les appareils et les protocoles de mesure des nuisances sonores. Cela peut l'amener à se déplacer loin de chez lui de manière ponctuelle.
Il peut travailler dans le secteur public : au sein des DDT (directions départementales des territoires), des Dreal (directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement), des préfectures de police, etc. Il y intervient surtout pour des missions de contrôle, de cartographie ou de conseil. Mais il peut aussi être salarié du privé, dans l'industrie, pour lutter contre le bruit à la source par la conception de produits plus silencieux ou de matériaux isolants.
]]>Les tâches de l'ingénieur en acoustique peuvent être différentes en fonction de son employeur. L'une de ses missions principales consiste à surveiller et mesurer le bruit de certains appareils ou de certaines zones géographiques. Grâce à des instruments de mesure spécifiques, il traque les décibels et les compare avec les normes autorisées. Quand il travaille pour une administration, ses mesures peuvent aboutir à des sanctions s'il constate un dépassement.
Il peut également concevoir des matériaux ou des équipements isolant du bruit ou l'absorbant de manière significative, ou fabriquer des instruments de mesure plus précis. Son objectif est alors de réduire l'exposition au bruit dès la conception ; par exemple, sur des machines d'usine dont il cherchera à limiter les vibrations. Dans la construction, il conçoit l'isolation phonique d'un bâtiment (épaisseur des parois, plafonds absorbants, etc.) ou encore réalise des études d'impact (projets d'éoliennes, d'aéroports, etc.)
Enfin, l'ingénieur en acoustique peut effectuer une cartographie du bruit et des pollutions sonores sur une zone donnée. Il met en place des protocoles de détection et de mesure des nuisances, puis travaille aux solutions à apporter pour remédier au problème de nuisance sonore.
]]>Niveau bac + 5
Master en acoustique ou en génie civil
Diplôme d'ingénieur en génie physique ou spécialisé dans les vibrations, l'acoustique, les capteurs...
]]>Autour de 2900 brut par mois.
L'ingénieur en acoustique commence sa carrière par des projets simples qui se complexifient au fur et à mesure qu'il acquiert de l'expérience. Après quelques années, il peut également encadrer une équipe de techniciens ou d'ingénieurs débutants.
La lutte contre la pollution sonore est un véritable enjeu de société et les réglementations se sont succédé pour y remédier, notamment dans les villes et les industries où elle est un facteur de stress important qui peut conduire à des arrêts ou des accidents du travail. L'acousticien est ainsi recherché pour travailler à la source, c'est-à-dire au moment de la conception des produits isolants ou absorbants, mais aussi pour les mesures contre le bruit et les remèdes à la pollution sonore existante (trafic routier ou aérien, par exemple). Il travaille surtout en bureau d'études ou de conseil spécialisé et intervient dans le bâtiment, dans l'industrie (en conception) ou pour les collectivités territoriales.
]]>5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur (en génie physique ou spécialisé dans les vibrations, l'acoustique, les capteurs) ou un master (en acoustique ou en génie civil).
]]>Le gestionnaire actif/passif doit maîtriser la typologie des risques pour pouvoir faire des modélisations, mais également les techniques de gestion financière et actuarielle. Il a également de très bonnes connaissances concernant l'économie et les marchés financiers, l'informatique et les mathématiques financières.
Participant à la communication financière des résultats de la société d'assurances qui l'emploie, le gestionnaire actif/passif doit posséder un bon esprit d'analyse et de synthèse en plus d'une aisance rédactionnelle pour les différents rapports qu'il a à fournir. Autonome mais doté d'un bon relationnel, il doit maîtriser l'anglais. Une autre langue (le chinois, par exemple) constitue un plus.
Fin stratège, il doit également être créatif pour remplir son rôle de force de proposition auprès de sa direction. Pour autant, pas d'emballement excessif ; il doit surtout savoir garder la tête froide et être rigoureux dans ses analyses.
]]>Devant son, ou plus souvent ses écrans, le gestionnaire actif/passif suit de près les évolutions de l'environnement économique mais également celles des réglementations nationales, européennes et internationales qui se complexifient. Une veille permanente est donc nécessaire pour ce professionnel qui travaille essentiellement dans un bureau, en entreprise.
Au carrefour de la stratégie financière et commerciale de l'entreprise, le gestionnaire actif/passif est en relation avec les différents services des directions techniques, financières et comptables. Il travaille en général au siège de la compagnie.
]]>Entre stratégie financière et politique commerciale, le gestionnaire actif/passif analyse les engagements de la société d'assurances pour laquelle il travaille. Au coeur de son métier : l'équilibre entre les actifs que sont les différents placements financiers de l'entreprise (actions, obligations, devises...) et les passifs que sont les sommes potentiellement dues aux assurés en cas de sinistre.
À l'affût des évolutions de l'environnement économique global et de sa société, le gestionnaire modélise un certain nombre de variables (taux d'intérêt, développement commercial de l'entreprise, changements de réglementation, etc.) afin de fournir des éléments qui permettront aux dirigeants de définir la stratégie financière la plus adaptée en terme de risques, de couverture et d'investissement.
L'analyse et le suivi des données font partie de son quotidien, car il doit mettre en place un système d'évaluation et de mesure pour la gestion et l'allocation des fonds propres de l'entreprise et proposer des stratégies pour les augmenter. Il informe régulièrement sa direction pour lui permettre de réagir rapidement le cas échéant, et de planifier sur le long terme.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en finance
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en finance
Master finance spécialisé en gestion financière ou gestion des risques financiers ; actuariat...
Diplôme d'actuaire
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en finance, risques, contrôle...
]]>De 2500 à 2800 euros brut par mois en début de carrière. Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Traditionnellement réservé à la banque, le métier de gestionnaire actif/passif a évolué et s'étend désormais au secteur des assurances qui recrute au niveau bac + 5 au minimum, souvent après une première expérience en gestion actif/passif ou en gestion des risques, dans le secteur de la banque ou de l'assurance.
Le métier de gestionnaire actif/passif a des similitudes avec celui d'actuaire. Des ponts existent donc entre ces deux fonctions pour passer de l'une à l'autre. Par ailleurs, une évolution est possible au sein de la direction financière d'une compagnie d'assurances, vers l'audit ou encore l'investissement, par exemple en tant que responsable audit interne, directeur financier ou responsable investissement.
La masse et la diversité des actifs à gérer, la complexité des évolutions des marchés et l'importance des questions stratégiques dans les secteurs concernés permettent de belles perspectives de carrières aux gestionnaires actif/passif. Les profils expérimentés sont les plus recherchés.
]]>Le gestionnaire actif/passif doit maîtriser la typologie des risques pour pouvoir faire des modélisations, mais également les techniques de gestion financière et actuarielle. Il a de plus de très bonnes connaissances en économie et en marchés financiers. L'informatique et les mathématiques financières n'ont aucun secret pour lui. Ce métier requiert souvent une première expérience professionnelle préalable.
Diplôme d'ingénieur ou d'école supérieure de commerce et de gestion, spécialisé en finance ; master finance spécialisé en gestion financière, gestion des risques ou actuariat ; diplôme d'actuaire.
]]>L'ingénieur analogicien doit avoir des connaissances en électronique numérique ainsi qu'en programmation informatique. Bien entendu, il maîtrise parfaitement son domaine de spécialisation en technologie analogique. Il lui faut les connaissances techniques nécessaires pour manager et prendre de bonnes décisions.
Minutieux et rigoureux lorsqu'il manipule des cartes électroniques, l'ingénieur analogicien sait aussi rédiger. Il met à jour la documentation qui sert à réaliser les manuels d'utilisation et de dépannage, ainsi que le dossier technique. Il maîtrise impérativement l'anglais. Curieux, il réalise un travail de veille technologique, en se tenant au courant des dernières innovations. Capable d'analyse et de synthèse, il a aussi un esprit créatif, indispensable à la conception de nouveaux produits.
Ce professionnel peut également se spécialiser dans l'une des grandes familles de l'électronique : traitement du signal (son, image), microélectronique (conception et fabrication de puces), hyperfréquences (ondes électromagnétiques à très haute fréquence, de 300 MHz à 300 GHz, utilisées dans les télécommunications)...
]]>L'ingénieur analogicien est le plus souvent salarié en bureaux d'études, dans les entreprises spécialisées en conception électronique qui fabriquent des systèmes de transmission, des cartes électroniques, etc. pour le compte de clients industriels. Il est aussi présent dans les services innovation et développement de l'industrie et dans les organismes publics de recherche.
Rattaché à la direction des opérations ou au service recherche & développement, il sait travailler au sein d'une équipe pluridisciplinaire (innovation et développement, marketing...) sous la houlette d'un chef de projet.
Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress, sont à prévoir en période de livraison, surtout dans les sociétés d'ingénierie. Quant à la mise à jour des connaissances (nouvelles technologies, normes en vigueur...), il faut parfois l'effectuer durant le week-end.
]]>L'ingénieur analogicien utilise les signaux présents dans la nature (comme la lumière, le son...) pour les transformer en signaux électriques. À partir d'un cahier des charges détaillant les fonctions de chaque élément à prévoir, ainsi que les exigences de coût, de qualité et de délais, il conçoit et élabore et des circuits intégrés (antennes, alimentation, capteurs...).
En conception, il réalise des schémas préalables puis intervient dans la phase de tests avec des outils de mesure spécifiques (oscilloscope, multimètre...) ou des logiciels de simulation sur ordinateur.
Les composants analogiques (diodes, transistors, résistances...) sont de plus en plus souvent utilisés avec des composants numériques (microprocesseurs, mémoires informatiques). Pourtant, ils n'ont pas disparu : sans eux, un émetteur-récepteur ne peut ni capter la voix (microphone) avant de la transformer en données numériques, ni la restituer (haut-parleur). Dans la mise au point d'un nouveau système numérique, l'analogicien intervient dans un travail d'équipe aux côtés de l'ingénieur en électronique numérique pour la capture et la restitution du signal. Tout analogicien connaît parfaitement les contraintes du numérique. Il peut participer à l'optimisation des 2 étapes de la numérisation en fournissant des pistes d'amélioration pour l'échantillonnage et et la quantification.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en électronique, informatique...
Master mention électronique, énergie électrique, automatique ; informatique et ingénierie des systèmes complexes ; ingénierie des systèmes complexes...
]]>3058 euros brut par mois (hors primes) (variable en fonction du secteur d'activité).
L'analogique et le numérique sont souvent complémentaires : un téléphone portable contient aussi bien des composants numériques que des composants analogiques. Si la part de l'analogique continue à se réduire au profit du numérique, l'électronique analogique reste incontournable pour un certain nombre d'applications, notamment pour les capteurs et les transducteurs. Ainsi, tous les secteurs utilisant des capteurs font appel aux ingénieurs analogiciens. Dans le domaine de l'espace, par exemple, les éléments électroniques permettant aux caméras embarquées sur les satellites de transmettre les images de la planète sont en partie conçus par des ingénieurs analogiciens.
A l'heure où un grand nombre d'ingénieurs se tournent vers le numérique, les compétences en électronique analogique restent recherchées dans certains domaines, comme l'aéronautique et le spatial, l'armement, la sécurité, les télécommunications, l'énergie (électrique). Malgré une numérisation de qualité, un signal numérique sera toujours moins riche qu'un signal analogique. L'analogicien sait que la reproduction de certains sons ou mouvements peut être problématique selon le résultat attendu.
Le débutant en service d'études peut devenir chef de projet, puis responsable d'unité de production. Il peut aussi s'orienter vers un poste plus commercial : l'ingénieur d'affaires qui négocie les contrats avec les clients, par exemple.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique, électronique... ou un master mention électronique, énergie électrique, automatique ; informatique et ingénierie des systèmes complexes ; ingénierie des systèmes complexes...
]]>Le technicien ou la technicienne paysagiste dispose de très bonnes connaissances sur les végétaux, les méthodes de plantation ou d'engazonnement. Il faut connaître le cycle de croissance des plantes, les différents types de sol (acide, calcaire, argileux, etc.) propices à telle ou telle plantation... Il faut aussi être capable de lire les plans dessinés par les paysagistes concepteurs et savoir jouer avec l'harmonie des formes, des couleurs et des volumes.
Les capacités d'organisation du technicien ou de la technicienne paysagiste et son sens du contact lui permettent de diriger un ou plusieurs groupes d'ouvriers paysagistes. Pédagogue, il ou elle transmet son expérience et ses connaissances techniques à ses équipiers. Quotidiennement sur le terrain, c'est aussi l'interlocuteur privilégié des clients. Il lui faut dialoguer, expliquer une intervention en cours, par exemple lorsque son équipe travaille sur un massif. Il lui revient aussi de faire remonter un éventuel problème au conducteur de travaux ou à l'entrepreneur paysagiste si nécessaire.
]]>Le technicien ou la technicienne paysagiste peut travailler dans une entreprise de paysage privée ou au sein d'une collectivité territoriale (mairie, département, région...). Son rôle consiste plutôt à diriger les chantiers sur le terrain, en extérieur. Toutefois, selon la taille de l'entreprise, il ou elle peut participer à la conception : par exemple, pour les finitions techniques des plans, au sein d'un bureau d'études.
Le technicien ou la technicienne paysagiste et son équipe se déplacent régulièrement. Le rythme de travail, plus soutenu en période printanière et estivale, varie toutefois en fonction des commandes et peut comporter des périodes d'inactivité totale (par exemple, en cas de sol gelé).
L'utilisation des matériels (tracteurs, tondeuses, tronçonneuses) et des produits (engrais, pesticides...) potentiellement dangereux nécessitent de se protéger à l'aide d'EPI (équipements de protection individuelle) : casque, masque, gants, lunettes selon les cas.
]]>L'amour de la nature, s'il est indispensable, n'est pas suffisant. Le technicien ou la technicienne paysagiste s'occupe de l'aménagement et de l'entretien d'un espace vert en cherchant à mettre en valeur les plantes d'un jardin, faire évoluer une création existante ou simplement l'entretenir. Il ou elle réalise jardins et espaces verts en se conformant aux plans définis à l'avance par les paysagistes concepteurs. De plus, le technicien ou la technicienne du paysage interprète les plans et documents d'exécution dans le respect des règles de sécurité.
Le technicien ou la technicienne organise et supervise les travaux des ouvriers paysagistes qui constituent son équipe sur un chantier. Il ou elle participe à la préparation des sols, des semis, aux plantations de végétaux et aux opérations d'engazonnement. Ce ou cette spécialiste entretient également les surfaces, taille les arbres ou arbustes si besoin. Contrôler les fournitures (graines, plantes, engrais, etc.) et leur approvisionnement, veiller à la qualité du travail des ouvriers à toutes les étapes du chantier font partie de ses attributions. Sur les plus gros chantiers, il ou elle rend compte de l'avancée du travail de son équipe au conducteur ou à la conductrice de travaux, qui coordonne l'ensemble du projet.
]]>Niveau bac
Bac professionnel aménagements paysagers
Niveau bac + 2
BTSA aménagements paysagers
Niveau bac + 3
Licence professionnelle aménagement paysager : conception, gestion, entretien
]]>Dans le privé, le salaire varie selon l'entreprise et la formation, à partir de 1900 euros brut par mois et jusqu'à 2330 euros brut par mois pour un chef de chantier. À partir de 1607 euros brut par mois pour un technicien territorial.
Le secteur du paysage comprend beaucoup de très petites entreprises (63,5 % ne comptent pas de salariés et 93 % en emploient moins de 10 salariés ). En 2020, on comptabilisait plus de 30 000 entreprises du paysage en France, employant au total 83 100 salariés (dont 13,5 % de personnel d'encadrement). L'essor des services à la personne soutient l'activité : les particuliers sont les premiers clients des entreprises du paysage, devant les sociétés et les collectivités publiques. Les emplois proposés sont majoritairement en CDI (contrat à durée indéterminée) et à temps complet.
Les employeurs publics sont essentiellement les collectivités territoriales qui recrutent sur concours ou sur contrat des chefs d'équipe espaces verts ou des adjoints aux responsables de services.
En développant ses aptitudes à la gestion de chantier, le technicien ou la technicienne paysagiste peut devenir conducteur de travaux ou se mettre à son compte. Il lui est aussi possible de suivre une formation complémentaire et de se spécialiser (en création de murs végétalisés, par exemple). Après plusieurs années d'expérience et une formation appropriée, il ou elle pourra devenir architecte paysagiste.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel aménagements paysagers.
2 ans pour obtenir le BTSA aménagements paysagers complété éventuellement par une licence professionnelle en aménagement paysager en 1 an.
]]>Nouvelles machines, ajustement de cadences ou production différente... Le couturier industriel s'adapte en permanence aux changements. Il a le goût d'apprendre pour s'adapter aux nouveaux procédés. Dans ce métier, l'attention est de rigueur car les vêtements à fabriquer évoluent sans cesse, au rythme des saisons.
Beaucoup de savoir-faire
La couture est un métier où savoir-faire, minutie et attention aux détails sont indispensables. Le couturier industriel maîtrise les gestes de base de la couture, mais les outils industriels. Il sait lire les fiches techniques et respecte les étapes du procédé industriel. La formation "sur le tas" est toujours possible pour les jeunes motivés qui ont acquis une connaissance du secteur.
Autonome et bon équipier
Le couturier industriel sait gérer son temps et ses priorités. Il est organisé et garde son poste de travail ordonné et propre. Dans les périodes chargées, il peut aider ses collègues ou, à l'inverse, recevoir du renfort. Il doit alors se montrer patient et pédagogue pour expliquer les gestes de base attendus.
]]>Le travail dans l'industrie textile se fait généralement dans de grands ateliers, avec des machines qui peuvent être assez bruyantes, et qui requièrent une attention et une surveillance constante. La station prolongée debout ou, au contraire, assise avec les horaires postés, parfois en 2x8 (2 équipes se succèdent par roulement de 8 h consécutives) sont également possibles. Certains postes nécessitent de porter ou de bouger des pièces lourdes (rouleaux de tissu, parties de métiers à tisser, fer à repasser, etc.)
Pas de routine
Dans l'industrie du textile, le couturier industriel peut avoir des tâches assez répétitives lorsqu'il est assigné à une seule opération ou sur une seule machine, même si, de plus en plus, la polyvalence est de mise. Dans tous les cas, les pièces qu'il fabrique varient constamment, au fil des saisons et des collections, ce qui rend son travail attrayant. Certains ateliers, notamment de luxe, confie la réalisation d'un article de A à Z à chaque couturier.
En équipe
En général, chaque couturier est assigné à une machine ou à un type de machine, parfois 2. Il travaille sous la responsabilité d'un chef d'équipe ou d'atelier. Il est capable de travailler en équipe car, de la bonne coordination des différentes opérations, dépend la qualité finale du produit et sa réalisation dans les délais.
]]>Piqûre, montage, assemblage de vêtements, de chaussures, d'accessoires... le couturier industriel peut effectuer une ou plusieurs opérations qui constituent la chaîne de la fabrication en série (plus ou moins importante) d'articles en tissu ou en matériaux souples divers : laine, skaï, soie, synthétique, etc.
Tradition et modernité
Maillon-clé de l'atelier de fabrication, l'opérateur de confection maîtrise différentes techniques et sait utiliser les machines à coudre, programmables ou non, des plus sophistiquées aux plus traditionnelles : piqueuse plate, surjeteuse, brodeuse, automate de couture, machine à bras déporté... Il doit connaître parfaitement son outil de travail, l'entretenir et être capable de l'alimenter comme, le cas échéant, procéder à de petites réparations.
Qualité et rendement
Au sein de l'atelier, le couturier industriel respecte les règles de sécurité et vérifie la qualité de son travail, à chaque étape de fabrication, pour aboutir à un produit fini irréprochable. Il doit aussi veiller au rendement et au respect des délais, en s'adaptant aux pics d'activité, fréquents, dans ce secteur d'activité.
]]>Après la 3e
CAP métiers de la mode, options vêtement flou ou tailleur
Niveau bac
BP vêtement sur mesure, option A tailleur dame ; option B tailleur homme ; option C couture flou
Bac professionnel métiers de la mode-vêtements
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode vêtements
]]>Salaire débutant
À partir du Smic.
Du luxe au linge de maison
La France compte 210 maisons de couture qui emploient près de 7 000 salariés. Véritables laboratoires d'idées et de techniques, ils sont la vitrine des savoir-faire français et tirent leur épingle du jeu à l'exportation. Ils sous-traitent bien souvent une partie de leur travail à des ateliers plus modestes, qui travaillent également pour les besoins du prêt-à-porter, du linge de maison, mais aussi de l'armée, du secteur médical ou du sport, les équipements professionnels, etc.
Des milliers d'entreprises
On compte toujours plus de femmes que d'hommes dans le métier. L'Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône Alpes dépassent les 1 000 entreprises.
Des évolutions possibles
Le couturier industriel qui a fait ses preuves sur une machine peut évoluer en apprenant le fonctionnement d'une autre. Il peut également, après quelques années, encadrer une équipe et former les apprentis ou les nouvelles recrues. Le contrôle-qualité est aussi une possibilité d'évolution, tout comme la montée en gamme de produits. Dans ce cas, il est appelé couturier haute fabrication, travaille uniquement sur des produits haut de gamme ou de luxe et prend en charge les différentes étapes de montage d'un vêtement.
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer un CAP métiers de la mode, options vêtement flou ; vêtement tailleur. Complété en 1 an par le BP vêtement sur mesure, option A tailleur dame ; option B tailleur homme ; option C couture flou.
3 ans pour le bac professionnel métiers de la mode-vêtements.
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS métiers de la mode vêtement.
]]>Le métier exige une double compétence. Ce technico-commercial est souvent un ingénieur chimiste de formation, possédant des savoirs scientifiques pointus, mais il doit aussi avoir le sens des affaires ! Il ajoute donc à son profil scientifique une fibre commerciale. C'est un as de la négociation et il doit convaincre les clients (souvent de grosses entreprises industrielles). Pour ce faire, il maîtrise les techniques de vente et de marketing.
Rigueur, ponctualité et dynamisme sont les bases de ce métier. Toujours disponible pour le client, l'ingénieur technico-commercial fait preuve d'une grande aisance relationnelle, de diplomatie et a le sens de la persuasion. Il sait construire une relation client solide et durable dans le temps. Autonome, il organise son emploi du temps en fonction de ses déplacements. À l'écoute, il se montre attentif et capable de proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques de ses clients.
Ce vendeur expert se tient au courant des évolutions technologiques dans le domaine de la chimie. Il participe régulièrement à des formations pour assurer la mise à jour de ses connaissances. Il s'informe aussi sur la concurrence et sur la réglementation commerciale.
]]>Il travaille à son bureau pour élaborer ses contrats et se déplace fréquemment chez les clients, parfois sur une vaste zone géographique (toute la France, par exemple), avec des horaires extensibles. Une certaine flexibilité est donc de rigueur.
Salarié du secteur privé, il exerce en tant que cadre. Dans une PME (petite ou moyenne entreprise), il est le plus souvent directement rattaché à la direction. Dans une très grande entreprise, il rend compte au directeur commercial ou au directeur d'agence régionale.
Autonome dans la gestion de ses affaires, il collabore avec les différents services de l'entreprise : recherche et développement, production, service après-vente et service qualité. Sa connaissance des attentes de la clientèle lui permet de remonter des informations, utiles à son entreprise pour s'adapter au plus juste au marché.
]]>Tous les produits (colorants pour peintures, polymères...) issus de l'industrie chimique sont vendus aux entreprises par l'ingénieur technico-commercial en chimie. Un pied chez le client, l'autre dans son entreprise, il présente d'abord aux clients le ou les produits correspondant au mieux à leurs besoins, puis fait remonter les informations récoltées aux ingénieurs. Pour cela, il rédige souvent un rapport selon un format déterminé qu'on appelle " reporting ". Durant cette phase d'avant-vente, il peut être accompagné d'un ingénieur d'application, en fonction de la complexité des produits proposés. Il négocie ensuite les conditions commerciales de la vente.
Ensuite, il prend en compte les contraintes de la production, de la gestion des stocks et des délais de livraison. Expert sur son produit, il assure aussi un suivi technique auprès des clients. Lorsque le client souhaite une amélioration, il rédige un cahier des charges qui indique les éventuelles modifications à apporter. Il a un rôle de conseil important et veille à l'efficacité du service après-vente. Il est aussi chargé de prospecter de nouveaux clients.
]]>Niveau bac + 2
BTS technico-commercial...
Niveau bac + 3
Licence pro commercialisation des produits et services, technico-commercial en nutricosmétique et cosmétologie, ...
Niveau bac + 5
Master ingénierie chimique ; en cosmétique et chimie fine ; master of Science ingénierie commerciale et management de projets...
Diplôme d'ingénieur en chimie
]]>2917 euros brut par mois.
Il exerce dans tous les secteurs d'activité ayant recours à la chimie (pharmacie, pétrochimie, agroalimentaire, aéronautique, nucléaire, etc.) ou à la parachimie (cosmétiques, peintures, adhésifs, matériaux, verres, plasturgie, élastomères, agrochimie, etc.), essentiellement dans les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine (source : Observatoire des industries chimiques).
L'internationalisation de l'industrie chimique (exportations et investissements extérieurs importants) crée de nombreuses opportunités de postes à l'étranger, surtout dans les grands groupes industriels. Il peut s'agir de missions ponctuelles ou d'expatriations. L'anglais courant est alors indispensable.
Après quelques années d'expérience, le technico-commercial peut évoluer vers un poste de directeur commercial, directeur des achats, des ventes... Il travaille alors avec la direction pour définir la politique commerciale de son entreprise. Des fonctions plus orientées vers le marketing sont aussi envisageables.
]]>Fort d'une double compétence, scientifique et commerciale, il se montre capable de proposer des solutions adaptées aux besoins de chaque entreprise. Il se tient au courant des évolutions technologiques dans le domaine de la chimie, s'informe sur la concurrence et la réglementation commerciale. Proche du terrain, il remonte des informations aux équipes R & D et production de son entreprise. L'internationalisation du secteur de la chimie lui offre des opportunités à l'étranger, surtout lorsqu'il travaille dans un grand groupe, à condition de maîtriser l'anglais.
Bac + 2/3 (BTS technico-commercial ou licence pro du même domaine... suivis d'une expérience professionnelle) mais surtout bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur en chimie).
]]>Anatomie, pathologies, reproduction... L'entraîneur connaît parfaitement chacun de ses animaux. Il manage en moyenne une dizaine d'équidés. Un défaut de musculature, une nervosité anormale, un appétit en berne... rien ne lui échappe car ce sont autant d'éléments qui jouent dans les performances lors des courses.
L'expertise des équidés n'est pas uniquement théorique. L'entraîneur doit être un cavalier émérite, qui monte quotidiennement pour être à même de déceler un quelconque problème.
L'entraîneur encadre des hommes qui managent des chevaux. Pour les uns comme pour les autres, il doit faire preuve d'une organisation hors pair : établir un calendrier des courses, prévoir les déplacements, tenir à jour les dossiers médicaux des animaux, recruter le personnel, anticiper les plannings de présence, assurer l'encadrement des apprentis (très nombreux dans le secteur)...
]]>Un entraîneur de chevaux ne peut travailler en solo. Il doit s'entourer d'une équipe de professionnels : palefreniers, maréchaux-ferrants, lads-jockeys... et la gérer tel un chef d'entreprise : management, gestion administrative (fiches de paie, congés...) et commerciale (achat de matériaux, de fourrages...), respect des normes en vigueur (notamment en matière vétérinaire). Des tâches qui occupent la moitié de sa journée et le conduisent à avoir des rendez-vous avec ses collaborateurs ou à l'extérieur.
Avec plus de 11 000 courses de trot dans l'année, 7 000 en galop, le programme des compétitions s'étale sur toute l'année. L'hiver n'interrompt pas complètement l'activité même s'il la ralentit. L'entraîneur est à pied d'oeuvre 12 mois sur 12. Course ou non, il doit maintenir la condition physique et le mental de ses athlètes.
]]>Chez les équidés comme chez les humains, il y a les nerveux, les tire-au-flanc, les contestataires... Aussi, la première intervention de l'entraîneur, assisté des lad-jockeys et des cavaliers d'entraînement, consiste à habituer le cheval à travailler et à supporter un cavalier sur son dos. Un processus de mise en confiance qui peut demander entre 2 et 6 mois, selon les tempéraments. Et qui diffère selon la spécialité de l'entraîneur : trot ou galop.
Comme un agent pour un artiste, l'entraîneur choisit, pour le compte des propriétaires de chevaux, les courses auxquelles participeront ses protégés. Avant de les engager, il analyse leurs performances, leurs progressions, celles de leurs concurrents... On rencontre donc très souvent l'entraîneur, chronomètre en main, aux abords du terrain pour les entraînements du matin. Rien ne lui échappe, de l'alimentation à l'état de santé des équidés de son écurie.
]]>Après la 3e
CAP agricole lad-cavalier d'entraînement
Niveau bac
Bac conduite et gestion de l'entreprise hippique
]]>2000 euros brut par mois.
Mont-de-Marsan (40), Maisons-Laffitte (78), Chantilly (60)... Les écuries des entraîneurs de chevaux se situent souvent à proximité des hippodromes. Aussi, certaines communes sont entièrement tournées vers l'univers équin. Les entraîneurs réalisent souvent toute leur carrière dans le même département.
À l'image de l'ensemble du secteur équin, le cercle des entraîneurs est très masculin. Toutefois, quelques femmes se sont illustrées à ce poste comme Christiane Head-Mareek, figure emblématique du turf, ou la jeune Martine Henry de Chantilly.
Avec le succès et les prix obtenus, certains entraîneurs parviennent, après quelques années d'exercice, à développer une écurie avec leurs propres chevaux.
]]>CAP agricole lad-cavalier d'entraînement (2 ans d'études) ou bac pro conduite et gestion de l'entreprise hippique (3 ans d'études) complétés par une licence décrochée auprès des deux structures en charge des courses de trot et/ou de galop.
]]>Pour faire ce métier, mieux vaut ne pas avoir le vertige. Au sommet de pylônes hauts de 12 à 16 m, tel un alpiniste, le monteur en réseaux de distribution électrique a une bonne acuité visuelle pour distinguer les couleurs... et ne pas se tromper dans le branchement des câbles. Une bonne condition physique est également indispensable pour remettre en place, par exemple, les lignes abattues par une tempête.
Des connaissances en électrotechnique
Pour lever les poteaux ou dérouler des câbles, il faut savoir utiliser des matériels spécialisés : engins hydrauliques de levage, treuils, pelles mécaniques, etc. Les activités d'installation et de réparation font également appel à des connaissances précises en électrotechnique, génie civil, travail des métaux... Pour exercer certaines tâches, le monteur en réseaux de distribution électrique doit posséder une habilitation spécifique.
Responsable et capable d'initiative
Le sens des responsabilités et de l'initiative lui permettent de maîtriser les situations où la sécurité des personnes est en jeu. Le monteur est polyvalent pour faire face à diverses situations. Il sait lire les plans, a des connaissances en maçonnerie et en conduite d'engins de chantier.
]]>Le monteur en réseaux de distribution électrique travaille en extérieur, sur la voie publique, quelles que soient les conditions climatiques et les saisons, parfois en urgence, à la suite d'une tempête, pour rétablir le courant chez les usagers. C'est un travail physique, qui se fait le plus souvent en équipe de 2 à 10 personnes. Enedis, principal gestionnaire du réseau, dispose d'une unité d'urgence la Fire (force d'intervention rapide électricité) composée de 2 500 salariés répartis sur toute la France, mobilisables à tout moment. Certains monteurs peuvent être spécialisés dans différents domaines : travail souterrain basse tension, travail aérien, travaux sous tension... Toujours disponible pour assurer la fourniture d'électricité, le monteur en réseaux de distribution électrique est soumis au régime des astreintes. Ce métier nécessite des déplacements quotidiens sur des chantiers plus ou moins éloignés de son domicile.
En toute sécurité
Ce professionnel travaille sous la responsabilité d'un chef d'équipe. Il respecte les délais d'exécution du chantier et les règles de sécurité, très strictes. Pour se protéger, il travaille équipé de vêtements spéciaux : bottes et gants isolants, casque, accessoires de signalisation. Pour installer les poteaux électriques, il utilise une nacelle élévatrice, mais aussi un harnais et des sangles.
]]>Le monteur en réseaux de distribution électrique intervient principalement sur des lignes basse et moyenne tension, parfois haute tension. Il commence par repérer, puis nettoyer la zone de travail et poser le balisage de sécurité. Il creuse ensuite des trous avec un engin de chantier pour planter les poteaux, les lever et les consolider. Il déroule les câbles, les fixe à leur sommet et met en place les équipements électriques (disjoncteur, sectionneur, transformateur). Enfin, il raccorde les lignes du réseau aux compteurs des bâtiments.
Si le réseau doit être souterrain, le monteur creuse une tranchée à l'aide d'une pelle mécanique avant de dérouler les câbles. Puis il procède aux raccordements, connexions ou dérivations, avant d'effectuer les opérations de remblayage. Dans la ville, il peut aussi installer l'éclairage public ou les feux de circulation.
Entretenir les lignes et postes électriques
Il veille également à l'entretien des lignes et postes électriques. Il procède au désherbage et à l'élagage des branches d'arbres qui pourraient abîmer l'installation. Il remplace, si besoin, des pièces usées ou un transformateur hors normes. En cas de coupure d'électricité, il recherche l'origine de la panne et procède aux réparations ou au remplacement de la pièce défectueuse.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
MC technicien en réseaux électriques
Diplôme de monteur technicien en réseaux électriques
]]>Smic
De nombreuses entreprises
Enedis (ex ERDF) est une filiale d'EDF gestionnaire du réseau électrique de moyenne et basse tension. En 2021, le groupe EDF a prévu d'accueillir près de 6 800 alternants et de recruter plus de 5 000 jeunes de moins de 26 ans en CDI. Travailler pour Enedis n'es pas la seule possibilité. L'entreprise sous-traite une partie de ses activités. Les monteurs en réseaux peuvent trouver des débouchés dans les entreprises de construction électrique ou de travaux publics. Ces dernières installent, améliorent et entretiennent les réseaux électriques de distribution. Certaines sont spécialisées dans un secteur (éclairage public, réseaux souterrains). Les monteurs en réseaux peuvent également s'occuper de la maintenance de l'éclairage public, au sein des collectivités territoriales.
Un métier en évolution
La profession évolue en fonction des nouvelles installations électriques, en lien avec le développement durable (électricité photovoltaïque, éolienne...). De même pour la maintenance, avec l'installation de réseaux de fibre optique ou encore la gestion de l'énergie de l'éclairage public (système de pilotage centralisé...).
Évolution de carrière possible
Bien qu'exécutant, le monteur en réseaux de distribution électrique peut, avec de l'expérience, devenir chef d'équipe, puis chef de chantier.
]]>Il entretient les lignes électriques (désherbage, élagage, remplacement de pièces usées). En cas de coupure d'électricité, il recherche l'origine de la panne et procède rapidement aux réparations. Ce métier nécessite des déplacements quotidiens sur des chantiers plus ou moins éloignés de son domicile. Son principal souci est de respecter des règles de sécurité très strictes. Pour se protéger, il travaille équipé de vêtements spéciaux : bottes et gants isolants, casque, accessoires de signalisation. Pour installer les poteaux électriques, il utilise une nacelle élévatrice, un harnais et des sangles.
Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer le bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés.
Après le bac
1 an pour la MC technicien en réseaux électriques ou le diplôme de monteur technicien en réseaux électriques.
]]>Points communs des linguistes : leur goût pour la langue française et les langues étrangères, l'envie de comprendre leur fonctionnement, et la conviction que le langage est au coeur de la société. Le linguiste n'est pas forcément polyglotte, mais la maîtrise d'au moins une langue étrangère est nécessaire.
Un travail de recherche peut prendre plusieurs années. Le linguiste doit être patient et persévérant pour mener à bien ses travaux. La curiosité est également l'un de ses points forts : une langue fait partie d'une culture à part entière. Le linguiste doit donc avoir des connaissances en histoire et en art, en plus de ses connaissances de la langue. Il est également organisé, autonome et doté d'une grande capacité d'analyse.
En fonction de sa spécialité, le linguiste travaille sur des projets très novateurs au sein d'équipes pluridisciplinaires. Créatif et réactif, il sait diriger une équipe, résoudre des problèmes, dialoguer avec des professionnels dans des domaines d'activité différents. Il est également pédagogue et capable de transmettre ses connaissances à ses élèves ou lors de colloques et de conférences scientifiques. Des capacités rédactionnelles lui sont indispensables pour publier ses résultats.
]]>Le linguiste est un chercheur qui travaille dans un organisme de recherche ou à l'université, où il enseigne en tant qu'enseignant-chercheur. Il peut également être salarié d'une société d'édition ou d'informatique (spécialisée dans les logiciels de recherche d'informations, de traduction, de dictionnaire, d'apprentissage, etc.).
Ethnolinguiste, il part recueillir des données dans des pays lointains. Lexicographe ou terminologue, il collabore à la création de dictionnaires. Linguiste informaticien, il est chef de projet pour des éditeurs de logiciels. Il peut aussi être psycholinguiste, sociolinguiste ou se consacrer à l'un des aspects de la linguistique théorique : il est alors phonologue, sémanticien, syntacticien. L'acquisition de compétences complémentaires lui ouvre des débouchés parfois insolites : l'analyse de textes, de voix, la recherche de criminels ou la détection des mensonges.
Pour améliorer leur pratique, orthophonistes, professeurs de français langue étrangère, concepteurs de manuels de langues, traducteurs-interprètes... se forment à la linguistique. Le linguiste entretient donc de nombreuses relations avec ces professionnels.
]]>Le linguiste étudie les mécanismes du langage : il effectue une analyse détaillée des langues, de leurs sons, des mots et des relations qu'ils entretiennent dans la phrase, des modes de signification des mots et des textes. Son objectif : comprendre le phénomène du langage humain, malgré la grande diversité des langues. Il aide ainsi à mieux comprendre les civilisations, une langue étant le mode d'expression d'un peuple.
Essentiellement descriptive, la linguistique est surtout théorique : elle se décompose alors en plusieurs domaines de recherche (phonétique, morphologie, sémantique, stylistique, etc.). L'étude du langage confronte également le linguiste à d'autres disciplines, liées au fonctionnement de l'esprit humain : psychologie, neurosciences, sociologie, philosophie, etc.
Le linguiste observe, étudie et interprète les données issues de ses recherches, et les diffuse auprès de la communauté scientifique en publiant rapports, études et articles dans des revues spécialisées. Mais il peut également aller plus loin et appliquer ses résultats dans des domaines comme la didactique des langues, la dictionnairique, l'ingénierie linguistique...
]]>Niveau bac + 5
Master : linguistique et didactique ; traduction, interprétation et médiation linguistique ; français langue étrangère/seconde : pluralités, interculturel, politiques linguistiques ; ergonomie cognitive et ingénierie linguistique ; linguistique, cognition, communication, etc.
Niveau bac + 8
Doctorat en linguistique
]]>À partir de 2102 euros brut par mois.
En linguistique, les places à l'université et dans les centres de recherche sont rares et ne s'obtiennent qu'après de longues études et la rédaction obligatoire d'une thèse (bac + 8). Les titulaires d'un bac + 5 postuleront, quant à eux, dans les sociétés d'édition et d'informatique.
Associée aux technologies, la linguistique ouvre des perspectives vers les différents métiers des industries de la langue et de l'ingénierie linguistique. Avec le développement d'Internet, du multimédia et de la bureautique, le traitement automatique du langage (TAL) devient de plus en plus important : il s'agit de l'alliance de l'informatique et de la linguistique pour créer des outils qui reconnaissent la voix, nous parlent, traduisent en plusieurs langues, facilitent l'apprentissage des langues étrangères, nous aident à naviguer sur Internet, etc.
À ces évolutions technologiques s'ajoutent des évolutions sociales. On observe ainsi l'émergence de nouveaux langages, ou " paralangages ", comme le slam ou le langage SMS. De même, certains mots oubliés refont surface et d'autres apparaissent tous les jours. Le linguiste doit s'adapter à ces changements, voire les anticiper et les expliquer pour éviter un déracinement du langage.
]]>Il exerce dans un laboratoire, à l'université où il enseigne, ou dans une société d'édition (pour la réalisation de dictionnaires, manuels d'apprentissage des langues).
Aujourd'hui, les débouchés de la linguistique sont aussi dans l'industrie de la langue. Le développement de l'informatique permet en effet de créer des systèmes de traitement automatique de la langue : traduction assistée par ordinateur, aide à la rédaction, constitution de lexiques. Des compétences en informatique sont donc de plus en plus utiles.
À ces évolutions technologiques s'ajoutent des évolutions sociales. On observe ainsi l'émergence de nouveaux langages, ou « paralangages » comme le slam ou le langage SMS. Le linguiste doit s'adapter à ces changements.
5 ans pour obtenir un master (sciences du langage ; didactique des langues ; traitement automatique des langues ; langues et sociétés), éventuellement complété par un doctorat (3 ans).
]]>L'opticien-lunetier manipule avec précaution les verres qu'il présente à ses clients. Pour une démonstration de pose de lentilles de contact, il se montre également très pédagogue et délicat. Qu'elles soient manuelles ou mécanisées, les opérations de montage nécessitent des gestes précis et une grande minutie.
Même s'il vend un produit spécifique (ayant trait à la santé), il doit avoir la fibre commerciale pour assurer la rentabilité de son point de vente. Toujours prêt à renseigner le client ou à lui rendre service, il sait aussi lui vanter les mérites de tel ou tel article pour l'inciter à acheter.
Il tient compte de la forme du visage et de la couleur des yeux et des cheveux pour orienter ses clients vers tel type de monture. Il s'informe sur les tendances de la mode et sur les derniers progrès technologiques en termes de performance et de confort. Il apporte le plus grand soin à l'agencement de sa vitrine et de sa boutique.
]]>L'opticien-lunetier évolue entre le magasin où il accueille les clients et l'atelier où il prépare les commandes. L'aspect technique du métier est moins visible que la facette commerciale. Pourtant l'opticien prend des mesures concernant la vision, il meule et polit les verres. En magasin, il peut se faire aider par un vendeur-monteur en optique-lunetterie, professionnel qualifié.
Les horaires de travail correspondent aux heures d'ouverture du magasin d'optique. Pas de règles précises, chaque responsable de magasin étant maître de ses horaires et libre de s'adapter à ceux de sa clientèle. Chez les petits commerçants indépendants, le personnel est moins nombreux, les activités plus polyvalentes que dans une grande enseigne.
Les échanges avec les fournisseurs de matériels optiques sont quotidiens. L'opticien passe commande des montures et des verres dont il a besoin. Il précise les consignes particulières, et veille tout particulièrement à ce que les délais de livraison annoncés à son client soient bien respectés.
]]>L'opticien-lunetier guide le client dans le choix des verres (en plastique, incassables, antireflet...), des montures (légères, flexibles...) ou des lentilles (souples, rigides, jetables...). Il lui apprend les règles de maniement et d'entretien, lui donne des conseils pour une adaptation rapide. Depuis peu, il est autorisé (sous certaines conditions) à renouveler des verres correcteurs sans ordonnance médicale.
L'opticien s'éclipse parfois dans l'atelier de l'arrière-boutique. Il y travaille alors en s'aidant de divers appareils permettant de centrer les verres, de les tailler ou de les insérer dans une monture. Il est en général aidé par un monteur. Il retourne ensuite dans le magasin pour ajuster les lunettes sur le nez du client et vérifier que le confort visuel obtenu est bien celui recherché.
Comme tout commerçant, il cherche à séduire le client. Sa vitrine est attractive, sa boutique accueillante, ses articles bien rangés et mis en valeur. Pour arrondir son chiffre d'affaires, il propose des produits annexes : étuis, produits d'entretien... Il se plie volontiers à ses obligations de service après-vente : on peut toujours revenir chez lui pour faire nettoyer ses verres ou resserrer les branches de sa monture.
]]>Il est également possible de préparer dès la 3e, le bac professionnel "optique-lunetterie" qui forme des monteurs-vendeurs capables d'assister l'opticien dans la réalisation, le montage et la réparation des équipements optiques. Si ce diplôme a pour objectif l'insertion professionnelle, avec un très bon dossier ou une mention à l'examen, une poursuite d'études est envisageable en BTS.
Niveau bac + 2
BTS opticien-lunetier
]]>De 2000 à 3100 euros brut par mois pour le titulaires d'un BTS salarié. Ses revenus sont beaucoup plus conséquents s'il s'installe à son compte en ouvrant une boutique et s'il est bien placé en centre-ville.
Les jeunes diplômés n'ont pas de difficultés à trouver un premier emploi salarié et se voient rapidement proposer un contrat à durée indéterminée. On compte actuellement près de 12 000 points de vente.
Après quelques années d'expérience, un opticien peut ouvrir son propre point de vente. À condition de disposer d'un capital à investir et de ne pas craindre la concurrence. Les indépendants ont, en effet, de plus en plus de mal à faire le poids face aux grandes enseignes qui représentent, à elles seules, 75 % du chiffre d'affaires du secteur et qui sont à l'origine des innovations technologiques.
Après dix années d'euphorie, la croissance des vente et du nombre de points de vente stagne. Les acteurs de l'optique revoient leur stratégie. Pour résister à la pression sur le prix, ils lancent des gammes de lunettes à petits prix et ciblent une clientèle plus modeste.
]]>L'opticien-lunetier peut s'installer à son compte, comme artisan, ou bien être gérant de magasin.
2 ans pour préparer le BTS opticien-lunetier, obligatoire pour exercer, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) afin d'élargir ses compétences commerciales ou techniques.
]]>Les électrobobiniers disposent d'un savoir-faire précis : ils sont capables de démonter et remonter un moteur et d'analyser les causes d'une panne. Pour cela, ils possèdent des connaissances en électricité, en électronique et en électromécanique. Ils savent utiliser des appareils de métrologie et de mesure électrique (multimètres), lire un plan et identifier les contraintes de montage ou d'entretien.
Savoir organiser son poste de travail est nécessaire de même que préparer avec rigueur la matière qui sera utilisée : savoir choisir le fil, sa grosseur à partir des plans fournis. Les tâches à effectuer demandent une certaine dextérité manuelle et de la minutie. Une méthodologie précise doit être appliquée en passant en revue divers éléments, afin de comprendre d'où vient une panne.
Pour assurer un bon suivi technique de la production ou de la réparation, les électrobobiniers consacrent une partie de leur temps à renseigner des documents de travail et à rendre compte de leur activité auprès des chefs d'atelier.
]]>Les électrobobiniers travaillent dans l'industrie, en atelier de fabrication ou de réparation sous la responsabilité d'un chef d'atelier. Le travail s'effectue en équipe, éventuellement par roulement avec des horaires de nuit. Il peuvent aussi travailler dans un laboratoire, à la mise au point de prototypes, sous la direction des chefs de projet.
Une entreprise spécialisée dans la réparation envoie ses bobiniers dans les entreprises utilisatrices des machines qu'il doit réparer ou entretenir.
Sur leur poste, les électrobiniers utilisent des machines semi-automatisées (machines à bobiner, tours à enrouler, machines à insérer etc) qui peuvent nécessiter le port de gants et des lunettes de protection. Une habilitation électrique est également requise pour travailler hors tension et sous tension. Ces professionnels peuvent aussi être amenés à utiliser un transpalette ou un chariot élévateur, dans ce cas il doivent disposer d'une habilitation supplémentaire.
]]>Le métier consiste notamment à réaliser les enroulements de bobines de fils conducteurs qui se trouvent à l'intérieur de certaines machines électriques ou électroniques tournantes (comme les moteurs ou les alternateurs) ou statiques (transformateurs) ; on appelle cela le bobinage. Pour cela les électrobobiniers utilisent des machines-outils spécifiques appelées "bobineuses", "machines d'enroulement" ou "tours à bobiner" qui enroulent des fils de cuivre autour d'un noyau central. Le fil peut être enroulé de différentes manières selon les besoins (enroulement ondulé, imbriqué, diamétral).
Les électrobobiniers insèrent les bobines réalisées dans des encoches en suivant un schéma de conception qui représente le rotor, le stator, les connexions (liaisons entre bobines) à effectuer etc. Il doivent ensuite isoler le circuit électromagnétique qui sera constitué. Pour se faire, il est recouvert d'une ou plusieurs couches de matériau isolant. Les électrobobiniers préparent ensuite l'imprégnation : il s'agit d'imprégner l'ensemble bobiné d'un vernis isolant.
Une fois l'ensemble bobiné prêt à fonctionner, il faut s'assurer que les dimensions sont respectées et effectuer des contrôles électriques. Les électrobobiniers peuvent aussi diagnostiquer une panne (mécanique ou électrique) et réparer un défaut.
]]>Niveau bac
BP électricien
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
]]>Environ 1770 euros brut par mois.
C'est un métier recherché pour lequel la demande est importante. Les électrobobiniers travaillent souvent dans une entreprise industrielle de taille moyenne fabricant moteurs, générateurs et transformateurs électriques. Il peuvent aussi travailler dans les services de maintenance des entreprises de construction électrique. Plusieurs industries, comme l'aéronautique, font également appel à des bobiniers pour intervenir sur leurs moteurs. Ainsi, l'électrobobinier ou l'électrobobinière aéronautique fabrique ou répare des bobinages intégrés aux systèmes et circuits électriques et électroniques d'un avion.
Avec l'expérience, les bobiniers peuvent devenir chefs d'atelier de production et/ou de réparation. Leur connaissance des moteurs peut aussi leur permettre d'exercer une fonction commerciale, par exemple dans la vente d'appareils motorisés.
]]>3 ans pour préparer un bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés. 2 ans après un CAP pour obtenir le BP électricien. Il existe également un CQPM (certificat de qualification professionnelle de la métallurgie) fabricant/réparateur.
]]>L'interprète Français/LSF doit avoir un très bon niveau en langue française et en LSF, ainsi qu’une bonne culture générale pour être capable de s'adapter à toutes les situations et dans tous les environnements de travail. Il est important de maîtriser les codes spécifiques à la culture sourde d’une part et à la culture entendante d’autre part.
La curiosité, la capacité d'effectuer des recherches sur un secteur particulier et mettre en permanence ses connaissances à jour permet à l’interprète de traduire tout type de situation (un entretien avec un médecin, une compagnie d'assurance, un recruteur, un cours d'université ou autre).
Chaque situation amène à traduire des personnes très différentes, sur des sujets divers et variés, en simultanée. L’interprète doit donc faire preuve d’une concentration constante pour que rien ne se perde dans l’interprétation et que celle-ci soit la plus fidèle possible. Vers le français ou vers la LSF, l’interprétation doit être fluide et s’attache à respecter le niveau de langue des interlocuteurs.
L'interprète doit s'adapter rapidement à chaque nouvelle situation, sujet, auditoire. Le respect d’un code de déontologie professionnel garantit sa neutralité dans son travail, la fidélité aux propos originaux et le secret professionnel quant aux informations traduites.
]]>Comme tout interprète, ce ou cette professionnelle doit rester très concentrée pendant toute la durée de son travail. En plus de ses mains, l'interprète utilise son regard, l'espace, son visage et même des mouvements d'épaules pour exprimer des nuances, des temps (passé ou futur), etc. Selon les situations — par la complexité, la durée ou le nombre de personnes en présence, l’interprète travaille seul ou en binôme (en se relayant toutes les 15-20 minutes). Pour les situations où l'interprète travaille deux heures consécutives (c’est le maximum), seul, une pause sera nécessaire entre ces deux heures. Le travail en binôme ou la pause permettent de fournir une meilleure qualité d'interprétation et ce tout au long de la journée.
L'interprète Français/LSF peut intervenir à l'école, dans une entreprise, pour la télévision, au sein d'une famille, dans les tribunaux, à l’hôpital, au commissariat, dans les musées, dans des structures spécialisées, etc. ; en intérieur, comme à l'extérieur. Il faut se déplacer pour répondre à différentes missions, rarement identiques d’une semaine à l’autre, voire d'un jour à l'autre.
L'interprète doit respecter un code déontologique qui lui enjoint de ne pas exprimer son point de vue dans la conversation, de ne pas trahir la confidentialité des échanges et d'être fidèle aux propos exprimés par les interlocuteurs. Elle ou il rencontre des personnes et des professionnels variés et doit adapter ses horaires aux besoins.
]]>L'interprète Français/Langue des Signes Française (LSF) traduit les échanges entre des personnes sourdes qui pratiquent la LSF et des personnes entendantes qui parlent en français. En effet, la langue des signes n'est pas universelle, il existe de nombreuses langues des signes à travers le monde ainsi que des variantes régionales comme pour toute langue. L'interprète ne traduit pas mot à mot (ou signe à signe) mais interprète le sens global des discours, respectant la grammaire spécifique propre à chaque langue. En plus des langues, la maîtrise des deux cultures est essentielle.
La langue des signes est aussi riche que n’importe quelle langue. Selon le cas, l'interprète peut traduire un discours politique ou une conférence, un cours de gestion ou de physique, une conversation familiale ou une négociation avec un banquier, par exemple. Il convient de préparer son intervention à l'avance pour être sûr de maîtriser le vocabulaire lié au contexte de la conversation qu'il faudra traduire. Le français comme la LSF étant des langues vivantes, l’interprète doit continuer de faire évoluer ses langues de travail.
L'interprète Français/LSF doit veiller à toujours être parfaitement visible des interlocuteurs sourds et audible des interlocuteurs entendants. Pour cela, elle ou il doit se placer stratégiquement dans la pièce, éviter le contre-jour qui pourrait gêner la compréhension, avoir le visage dégagé, etc.
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle intervention sociale : accompagnement de publics spécifiques, parcours développement et médiation linguistiques en langue des signes ; gestion et accompagnement de projets pédagogiques, parcours enseignement de la langue des signes française
Niveau bac + 5
Master sciences du langage, parcours interprétariat en langues des signes français
]]>Entre 1500 et 1900 euros bruts par mois.
La langue des signes française (LSF) n'est reconnue comme une langue à part entière que depuis le 11 février 2005. La profession est encore relativement jeune. On compte environ 600 interprètes LSF pour 200 000 sourds profonds dont 80 000 environ utilisent la langue des signes. L'insertion est donc bonne pour les interprètes diplômés.
L'interprète Français/LSF peut travailler en indépendant ou être salarié d'une société prestataire de service ou d'une association qui propose des prestations d’interprétation pour tout type de situations (entretien d'embauche, rendez-vous médical ou administratif, etc.). Elle ou il peut également être fonctionnaire, salarié d'un établissement d'enseignement ou de l'hôpital.
Digitalisation de la société oblige, l'interprète Français/LSF est de plus en plus sollicité pour de la visio-interprétation via une webcam. Elle ou il peut également s'orienter vers la traduction (non simultanée) ou vers l'enseignement, à condition de passer les concours correspondants.
]]>3 ans d'études pour obtenir une licence professionnelle intervention sociale : accompagnement de publics spécifiques, parcours développement et médiation linguistiques en langue des signes ; gestion et accompagnement de projets pédagogiques, parcours enseignement de la langue des signes française.
5 ans pour un master sciences du langage, parcours interprétariat en langues des signes français.
]]>Le collecteur de fonds doit posséder une culture marketing, de bonnes capacités rédactionnelles et être bilingue. L'anglais est indispensable. Au-delà de la maîtrise d'une langue étrangère, on assiste à une « anglo-saxonisation » des pratiques de collecte. La dimension internationale permet d'avoir plus d'efficacité.
L'écoute, l'aisance relationnelle et l'aptitude au travail en équipe sont recommandées. Être bon orateur est un atout lorsqu'il faut argumenter et défendre une cause qui exige l'apport de fonds. La rigueur, l'honnêteté intellectuelle et financière sont indispensables pour mettre en confiance les donateurs.
Une expérience associative ainsi qu'un intérêt pour les questions humanitaires sont indispensables. Ainsi que des qualités de générosité et d'altruisme au service des causes défendues.
]]>Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le collecteur de fonds pour l'humanitaire ne part pas en mission sur le terrain. Il travaille le plus souvent au siège d'une ONG (organisation non gouvernementale) ou dans une agence spécialisée en marketing. Toutefois, dans certaines organisations, ce travail de bureau peut nécessiter des déplacements.
Le collecteur de fonds ne travaille pas seul. Il a des contacts réguliers avec l'administrateur de bases de données, les responsables de programmes, le conseil d'administration, le service financier... S'il met sur pied un événement de communication et de collecte, il en informe le service de presse. Il collabore aussi avec des prestataires externes : imprimeurs pour la fabrication des mailings, agence de communication et marketing, par exemple.
]]>Le collecteur de fonds recherche en permanence de nouveaux donateurs qu'il doit ensuite fidéliser. Son travail de prospection et de suivi repose sur une base de contacts ou base de données. C'est lui qui constitue les fichiers des donateurs, les analyse et les enrichit constamment. À l'aide de méthodes spécifiques, il détermine le profil des donateurs et peut ainsi personnaliser ses demandes.
Pour mobiliser des donateurs, le collecteur de fonds définit une stratégie en accord avec sa direction. Il élabore les budgets, rédige les appels aux dons adressés aux particuliers ou aux entreprises par différentes voies : courrier, téléphone, e-mailing, relation directe, événementiel, etc. Le collecteur de fonds peut aussi solliciter la générosité publique en organisant des manifestations culturelles, des galas de variétés, des pièces de théâtre, des collectes dans la rue...
Par souci de transparence, il rend des comptes et répond aux questions des donateurs sur l'utilisation des fonds : investissement sur le terrain, fonctionnement de l'association... Autant de renseignements qu'il obtient auprès des responsables de programmes et de la direction financière.
]]>Diplôme d'école supérieure de commerce
Diplôme d'IEP
Diplôme de l'École supérieure de commerce et développement (3A Lyon-Dakar)
Masters en marketing, gestion, finance, communication, ...
Diplôme de "Manager de projets de communication" option fundraising de l'IRCOM
]]>A partir du Smic (dans l'humanitaire).
Le collecteur de fonds peut être salarié au sein d'associations ou de fondations des secteurs de la solidarité et de l'humanitaire (Médecins sans frontières, Action contre la faim, Secours catholique...). On le rencontre aussi dans les secteurs de la recherche médicale, de la culture à travers le mécénat (musée) ou de l'enseignement supérieur (grande école, université...). Au sein d'une agence de marketing et de communication spécialisée, son rôle consiste à conseiller les associations sur la collecte de fonds.
Dans les grosses structures, la collecte de fonds est répartie sur plusieurs postes : un administrateur de base de données, un responsable collecte de fonds particuliers, un responsable collecte de fonds entreprises, un responsable legs (possédant également des compétences juridiques), un responsable marketing. Dans les organisations moins importantes, une seule personne se charge de la collecte.
La collecte de fonds est en plein essor et doit s'adapter à un environnement en constante évolution. Depuis quelques années, le désengagement de l'État et la baisse des subventions, ainsi que la récente loi sur l'autonomie des universités ont contribué au développement de cette activité.
]]>Le collecteur de fonds humanitaire ne part pas en mission sur le terrain, il travaille le plus souvent dans un bureau, au siège d'une ONG (organisation non gouvernementale) ou dans une agence spécialisée en marketing. C'est un métier en plein développement qui demande de la rigueur dans la gestion et dans l'utilisation des fonds collectés pour mettre en confiance les donateurs.
Ces professionnels sont choisis en priorité parmi des diplômés de niveau bac + 5 : diplôme d'école supérieure de commerce, d'IEP (institut d'études politique) ou master. En plus, les candidats doivent posséder une expérience en milieu associatif et maîtriser l'anglais.
]]>Responsable d'une ligne de fabrication alimentaire, le conducteur doit maîtriser toutes les étapes d'un process industriel, depuis l'approvisionnement de sa ligne jusqu'au contrôle qualité. Ce suivi en continu lui demande polyvalence et rigueur.
Ce professionnel connaît et respecte scrupuleusement les normes d'hygiène, de sécurité et de qualité, particulièrement sévères dans l'agroalimentaire. Le respect de la sécurité des biens et des personnes fait partie intégrante de la fabrication d'un produit. Ce professionnel doit être vigilant et très réactif en cas d'incident.
Le conducteur de ligne de production alimentaire a l'oeil sur tout : approvisionnement, respect des normes, cadences, qualités, entretien des machines... Il doit faire preuve de sang-froid, être organisé et capable d'effectuer les réglages de ses machines ainsi que la première maintenance. Responsable de ses opérateurs et intermédiaire avec ses supérieurs, c'est aussi un bon communiquant avec un sens du management d'équipe.
]]>Le conducteur de ligne de production alimentaire travaille dans un atelier de production ou de conditionnement alimentaire. Selon les tâches qui lui sont affectées (cuisson, congélation...) et les produits concernés, il peut travailler dans un environnement froid, chaud, humide, bruyant, etc. et le plus souvent debout. Pour des raisons d'hygiènes et de sécurité, il doit porter des équipements particuliers (charlotte sur la tête, bouchons d'oreilles, chaussures de sécurité, blouse, lunettes de protection, etc.)
Les lignes de production fonctionnent souvent 24h/24h. Par conséquent, le conducteur de ligne peut travailler en horaires décalés, le week-end et les jours fériés. Ce professionnel peut être soumis à un certain stress puisqu'il doit respecter des objectifs de production, de qualité et de quantité des produits, de coût... en respectant des délais et des cadences parfois soutenues.
Rattaché au chef d'atelier ou au chef d'équipe, le conducteur de ligne anime une équipe d'opérateurs de fabrication. Il leur transmet des consignes et s'assure qu'elles sont bien respectées lors des opérations de fabrication. Le conducteur collabore avec ses collègues de l'atelier ou d'autres services : maintenance, qualité, laboratoire chargé d'analyser la composition des produits, etc.
]]>Sur la base des consignes de production (quantités, cadences, normes de qualité...), le conducteur de ligne de production alimentaire programme la ou les machines de sa ligne de production (température, débit...). Il effectue les réglages et ajustements nécessaires, contrôle l'approvisionnement en matières premières pour ne pas interrompre le travail et surveille le déroulement des opérations sur écran, à l'aide de compteurs et auprès des opérateurs.
Le conducteur de ligne organise le travail et supervise l'activité des opérateurs chargés d'une tâche spécifique (cuisson, mise en barquettes, etc.). Il assure également le bon fonctionnement des machines automatisées de sa ligne grâce à un entretien régulier. Il procède à la maintenance de premier niveau en cas de dysfonctionnement simple. Si le problème dépasse ses compétences, il alerte son superviseur.
En début de chaîne, il vérifie l'aspect des ingrédients de base. En bout de chaîne, il contrôle la qualité du produit fini (qui doit être irréprochable) en réalisant des tests réguliers dont il consigne les résultats par écrit. Chaque étape doit être exécutée sans erreur et dans les temps : cuisson, congélation, vérification de température... tout en veillant au respect des règles d'hygiène et de sécurité.
]]>Niveau bac
Bac professionnel pilote de ligne de production ; production en industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques (PIPAC)
BP industries alimentaires
Niveau bac + 2
BTS agricole qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire
]]>A partir du Smic et jusqu'à 3600 euros brut par mois en fonction de l'expérience.
Le conducteur de ligne travaille dans le secteur agroalimentaire, le secteur industriel le plus porteur en terme d'emplois (4 700 emplois créés en 2018). La France compte 17 723 entreprises dans l'agroalimentaire, majoritairement petites, et près de 427 600 salariés. Les conducteurs de ligne sont très recherchés et de nombreuses petites entreprises en région ne trouvent pas de candidats. Les opportunités sont donc nombreuses. Attention cependant, certaines productions alimentaires ont des pics d'activités (avant les fêtes de fin d'année, en été pour les fruits, etc.) et recrutent alors beaucoup en intérim.
Au coeur de l'atelier de production, le conducteur de ligne a une vision et une activité assez large (programmation, maintenance, supervision, respect des normes, etc.) qui lui permettra d'évoluer après quelques années, en interne ou en changeant d'entreprise. Après quelques années d'expérience, il peut viser un poste de chef d'équipe, chef d'atelier ou de responsable de production. Il participe alors aux enjeux de la production.
]]>3 ans d'études pour préparer le bac professionnel pilote de ligne de production ou production en industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques (PIPAC).
2 ans pour préparer le BTS agricole qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire.
]]>L'ingénieur combustion et brûleurs doit maîtriser la mécanique des fluides et les phénomènes de combustion, ainsi que les automatismes et régulations associés aux brûleurs. Il sait mesurer les polluants éventuels et expliquer leur formation. Toujours à la pointe, il assure une veille sur les évolutions technologiques : nouveaux matériaux, produits, équipements... Il sait également rédiger des documents à caractère technique.
Aujourd'hui, les bureaux d'études doivent prendre en compte la législation environnementale, notamment la réglementation sur la réduction des émissions de polluants (CO2, oxyde d'azote et particules nocives...) dans l'atmosphère. L'ingénieur combustion et brûleurs doit connaître et appliquer ces nouvelles normes de sécurité et contraintes réglementaires.
Il doit savoir manager et faire preuve d'esprit d'équipe et d'autonomie dans l'organisation de son activité. En effet, il gère à la fois des projets et des hommes, et doit se montrer bon communicant autant que bon scientifique. Créatif, il doit être force de proposition et assurer l'application de nouveaux procédés.
]]>Si la partie conception se fait généralement au bureau, au siège de son entreprise, l'ingénieur combustion et brûleurs peut aussi se déplacer ponctuellement sur les sites industriels des clients, lors de la mise au point d'améliorations spécifiques. Il peut intervenir dans des centrales thermiques à flamme qui utilisent la combustion du charbon, du gaz ou du fioul (pétrole raffiné) pour produire de l'énergie. Il suit alors les mesures de sécurité drastiques mises en place sur ces sites potentiellement dangereux (port de détecteurs de gaz, de vêtements de protection, de matériel antidéflagrant...).
Avec des déplacements à l'étranger assez fréquents, soit chez les clients, soit au sein des filiales de son entreprise, l'ingénieur combustion et brûleurs parle couramment l'anglais.
Ingénieur, il a le statut de cadre supérieur. Ses horaires sont variables, adaptés à l'évolution des projets en cours. Il est parfois soumis à des astreintes.
]]>L'ingénieur combustion conçoit des brûleurs et des équipements pour les chaudières industrielles. Il met en oeuvre de nouveaux procédés pour améliorer les performances des brûleurs existants et des chaudières à tubes de fumées. Au programme : études, calculs, réalisation de plans et de schémas. Il peut s'agir, par exemple, de produire plus d'énergie avec moins de combustible. L'utilisation d'un nouveau composant de compression thermique permet ainsi de développer une nouvelle génération de chaudières, réduisant la consommation de 60 % à 25 %, par effet de pompe à chaleur. L'ingénieur est le garant du respect des délais, des coûts et de la qualité des études de conception. Il valide les nouvelles techniques. Il travaille à la fois à la rénovation d'équipements anciens et à la conception d'équipements neufs. Il s'occupe aussi des équipements annexes : ventilateurs, réchauffeurs d'air...
Il assiste l'équipe commerciale lors de la rédaction des devis, en apportant son expertise. Il participe aussi à la formation technique des commerciaux et encadre les techniciens du service après-vente. Il supervise l'assistance technique fournie au client lors de la mise en service d'un nouvel équipement. Enfin, il établit un bilan du fonctionnement des installations.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie thermique, génie thermodynamique, génie énergétique ou mécanique des fluides...
Master en thermique, énergétique, mécanique des fluides...
]]>3070 euros brut par mois (secteur énergie).
L'ingénieur combustion et brûleurs travaille dans l'industrie, dans le secteur de l'énergie, chez un fabricant de brûleurs industriels ou d'installations de combustion comme Babcock Wanson, Pirobloc, Miditec, etc. Son entreprise peut être spécialisée dans un type de chaudières innovantes de grande puissance, comme les chaudières " à lit fluidisé circulant " qui fonctionnent à faible température et diminuent les rejets en oxyde d'azote, responsables de l'effet de serre.
Il peut aussi être chargé d'études au sein du département procédés thermiques d'une grande entreprise, ou bien être rattaché à la direction industrielle d'une entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies de l'énergie. Il peut également travailler en bureau d'études spécialisé, dans une société de conseil et d'ingénierie.
Par la suite, il peut diriger un bureau d'études ou s'orienter vers des fonctions commerciales en devenant ingénieur d'affaires.
]]>ans pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en génie thermique, génie thermodynamique, génie énergétique ou mécanique des fluides... ou un master en thermique, énergétique, mécanique des fluides...
]]>Le responsable approvisionnement connaît la chaîne logistique par coeur. Il garde en tête les conditions de transport, d'hygiène, de sécurité (des produits, mais aussi de ceux qui les manipulent), sans oublier les normes juridiques. Il maîtrise également les outils informatiques de la logistique ou SCM : Supply Chain Management.
Taxe carbone, éco-responsabilité des entreprises, traitements des déchets... autant de paramètres, et de coûts, que les entreprises industrielles ont à considérer. De quoi changer quelque peu leurs exigences, à l'heure de recruter un responsable approvisionnement. Il doit être conscient des enjeux financiers, mais aussi sociétaux, pour mieux insuffler à ses équipes la fibre écoresponsable.
Le responsable approvisionnement possède un très bon sens du relationnel pour travailler avec les différents services de l'entreprise, les fournisseurs, etc. Il sait aussi anticiper les éventuels problèmes (avec un prestataire, un fournisseur...), ou les manques (de stocks, de matériel...) et sait prendre des initiatives pour répondre aux attentes des clients.
]]>En lien direct avec les fournisseurs, le responsable approvisionnement participe à chaque négociation impliquant les équipes d'acheteurs. Parfois, spécialement affecté au service achats, il est appelé responsable planification achats. Plus généralement, il évolue au coeur de la production : il est alors au service de la logistique de façon quotidienne. Soumis au rythme très soutenu des activités de stock, il s'appuie beaucoup sur son équipe.
Le responsable approvisionnement travaille soit pour la production (usines, ateliers, laboratoires...), soit pour la distribution. Il est notamment secondé pour la planification des transports de produits ou de marchandises (gestion des stocks, des flux, des expéditions...). Parfois, il est le maître d'ouvrage et a donc la totale responsabilité du projet.
]]>À partir d'un cahier des charges, et en respectant la réglementation en vigueur, ainsi que les règles d'hygiène et sécurité, le responsable approvisionnement veille à ce que les quantités de produits provenant des fournisseurs et à destination des entreprises clientes (ou en interne) soient conformes à la commande, dans les délais impartis. Il prend également en charge le suivi avec les fournisseurs et les sous-traitants, en planifiant les emplois du temps des personnels chargés de la réception et/ou de l'envoi des marchandises au vu des dates de livraison.
Délais de livraison, taux de remplissage, taux de rotation des stocks... le responsable approvisionnement surveille les plannings de production, pour s'assurer que les produits commandés seront bien disponibles. À lui d'éviter les arrêts de ligne, tout en conservant un niveau du stock raisonnable et, si possible, peu encombrant. Au carrefour de différents services (production/fabrication, achats, commercial), son rôle consiste aussi à rechercher de nouveaux fournisseurs, en essayant d'obtenir le meilleur rapport qualité/prix.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce avec une spécialisation en logistique
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation en électronique, mécanique, logistique industrielle, organisation et gestion de production...
Master mention gestion de production, logistique, achats...
]]>De 2900 à 3800 euros brut par mois. Variable en fonction de l'entreprise et de l'expérience.
Qui dit approvisionnement dit gros marché... Le responsable approvisionnement est, bien sûr, indispensable dans les grandes ou moyennes entreprises de production. Les secteurs sont divers : agroalimentaire, transports, automobile...
Conscientes du grand intérêt qu'elles ont à travailler avec des spécialistes de l'approvisionnement, les entreprises font appel à des profils de plus en plus ciblés, souvent sortis d'écoles d'ingénieurs, ou de commerce. C'est un métier qui se professionnalise, notamment dans l'automobile et l'aéronautique.
Avec de l'expérience, et au gré des opportunités au sein de l'entreprise, le responsable approvisionnement peut devenir directeur logistique, responsable e-procurement, acheteur, responsable transports...
]]>Bac + 5 : diplôme d'école supérieure de commerce avec une spécialisation en logistique ; diplôme d'ingénieur avec spécialisation en électronique, mécanique, logistique industrielle, organisation et gestion de production... ; master mention gestion de production, logistique, achats...
]]>Le community manager est un expert d'Internet et des réseaux sociaux. Il maîtrise les logiciels de référencement et les moteurs de recherche, la blogoshpère de son domaine et les forums. Il a intégré les codes de sa cible pour susciter les échanges et sait analyser les résultats de ses actions qu'il doit être capable de présenter par écrit ou à l'oral. Le community manager aime l'échange, il est créatif. Il écrit avec aisance et humour, le cas échéant.
Curieux, le community manager est aussi réactif. Il est en permanence connecté et effectue une veille pour observer la concurrence et les nouvelles tendances mais surtout gérer les éventuels problèmes. Il doit être sur le qui-vive car les informations (vraies ou fausses) se répandent à la vitesse de la lumière sur la Toile. Son organisation et son sang-froid lui permettent de prendre du recul. Il doit aussi savoir se remettre en question.
Être à l'aise avec les réseaux sociaux ne suffit plus toujours. Des compétences en marketing sont de plus en plus recherchées pour que son travail renforce la stratégie établie. Le sens de la pédagogie, pour insuffler en interne la culture des réseaux sociaux aux salariés et aux dirigeants, est également important.
]]>La Toile est active jour et nuit, 365 jours par an ! S'il est impossible au community manager d'être branché en permanence, il doit néanmoins être au plus près des réseaux pour ne pas laisser un commentaire néfaste se répandre, par exemple. Alertes, écrans multiples, il n'est jamais loin et cela peut devenir addictif. Il est primordial de prioriser, en commençant par les urgences, et de déléguer quand c'est nécessaire.
Il faut se renouveler en permanence sur les réseaux sociaux et, si possible, se différencier de la concurrence. Après Facebook et Twitter, il est désormais important pour certaines marques d'être présentes sur Snapchat ou Instagram qui ont connu une progression fulgurante ces dernières années. De même, la vidéo, parfois même en direct, supplante de plus en plus la simple photo, surtout si l'on souhaite un essaimage important.
En fonction de son lieu d'exercice et de la définition de son poste, le community manager peut être rattaché à la direction de la communication ou du marketing, voire à la direction commerciale ou la DRH. Il participe aux réunions pour être au fait de l'actualité de l'entreprise et doit parfois être pédagogue en interne pour éduquer les salariés à l'utilisation des réseaux sociaux.
]]>En partie responsable de l'e-réputation d'une marque, le community manager est un expert des réseaux sociaux. Il s'attache à créer et animer une communauté d'internautes sur la Toile. Pour cela, il enrichit la page Facebook et répond aux questions postées sur le mur ou sur le site de la marque, publie régulièrement des tweets ou des photos sur Snapchat ou Instagram. Il doit s'organiser pour publier du contenu de manière régulière sur les différents canaux à sa disposition.
Le community manager a pour objectifs d'accroître la notoriété de la marque ou de l'entreprise qu'il représente, de gagner des clients, de les fidéliser. Pour cela, tous les moyens sont bons : publications de vidéos, organisation de concours photos, de jeux, voire d'événements autour d'un produit... Autant d'informations qui pourront être partagées et enrichir la communauté.
Il a en permanence l'oeil sur les réseaux pour suivre ce qui se dit sur la marque dont il doit défendre l'image à tout prix. En cas d'attaque ou de propos négatif, il doit réagir et contrecarrer très vite pour éviter que le mauvais buzz se propage. L'ennemi du community manager ? Les trolls et les haters qui se répandent en propos et commentaires négatifs sur les réseaux sociaux.
]]>Niveau bac + 2
BTS communication
Niveau bac + 3
BUT information-communication ou métiers du multimédia et de l'Internet
Licence professionnelle en e-marketing
Niveau bac + 4
Diplôme d'école spécialisée en e-commerce
Diplôme d'école de communication
Niveau bac + 5
Master en sciences humaines
Diplôme d'école de commerce
Diplôme d'IEP
]]>2230 euros brut par mois
Apparu vers 2009, le métier de community manager est encore récent. S'il commence à devenir courant dans certains secteurs, il doit parfois démontrer l'utilité de son poste. Les emplois se trouvent surtout dans les grandes entreprises, très présentes sur le Web (grande distribution, banque-assurance, agroalimentaire...), e-commerce, agences Web, de communication ou de publicité, éditeurs de jeux vidéo.
Dans un grand groupe, il pourra se spécialiser dans la relation client ou être intégré au service des ressources humaines, afin de gérer la communication interne et de contribuer à la qualité du dialogue dans l'entreprise. Le poste sera plus polyvalent dans une PME ou une start-up où il pourra définir sa stratégie et toucher à la communication et/ou au marketing. Il peut aussi travailler en indépendant.
Après quelques années, le community manager peut devenir social media manager (ce qui inclut des compétences marketing), responsable des médias sociaux dans une agence spécialisée, responsable digital après avoir acquis une vision globale en communication-marketing ou responsable de la communication on line .
]]>Des possibilités d'emploi avec un bac + 2 (BTS communication). Mais la tendance est de recruter des bac+3 (BUT information-communication, métiers du multimédia et de l'Internet ; licence professionnelle en e-marketing...) ou bac + 4, + 5 (master ; diplôme d'école de communication, d'école en e-commerce, d'IEP...).
]]>Polyvalent et dynamique, passionné par son métier, le chef de rayon doit avoir une personnalité convaincante pour souder son équipe et la motiver dans les périodes difficiles. Ainsi, les qualités d'un bon professionnel se mesurent souvent à l'ambiance qui règne dans son espace de vente.
Mais ce commercial ne peut réussir sans de solides aptitudes à la gestion, une bonne dose de culture marketing et une grande polyvalence, indispensables pour relancer un rayon en panne d'inspiration. Le métier convient donc aux personnes énergiques et résistantes au stress, capables de s'impliquer dans leur travail sans compter leurs heures.
Des étiquettes lisibles, des conserves ou des sachets bien alignés, des luminaires en état de fonctionnement, des sacs écologiques à disposition, des fontaines pour se désaltérer, des marchepieds pour attraper les produits en hauteur... le chef de rayon est vigilant sur tous ces détails qui font de son magasin un lieu accueillant où les clients vont vouloir revenir.
]]>Le chef de rayon est avant tout un commercial de terrain. Dès l'arrivée des marchandises dans les dépôts, très tôt le matin, il aide son équipe à décharger les palettes. Être chef ne le dispense pas d'assurer la manutention utile au bon achalandage de son rayon. La mise en place des produits en rayon doit intervenir avant l'ouverture des portes. Il faut vérifier que tout est en ordre, aller chercher un produit manquant en stock, etc. C'est une mission qui exige de rester debout plusieurs heures par jour.
L'animation d'une équipe implique un certain nombre de réunions. Par exemple, pour faire le point sur une opération commerciale ou pour motiver les troupes. Autonome dans la gestion de son rayon, ce commercial doit néanmoins dialoguer avec plusieurs interlocuteurs, à commencer par la direction. C'est elle qui dicte ses objectifs, en fonction aussi des directives fournies par la centrale, et qui peut exiger un redressement du chiffre d'affaires. Le chef de rayon, soumis à une certaine pression, doit alors rendre des comptes.
]]>Textile, boissons, électroménager, pâtisserie... quel qu'il soit, un rayon a besoin, pour attirer le client, d'animations, de renouvellement et surtout d'être approvisionné. C'est le rôle du chef de rayon. Selon l'enseigne, il dispose de plus ou moins de liberté par rapport à la centrale d'achats pour sélectionner les gammes des produits qui s'aligneront dans son rayon. Il réceptionne les marchandises selon un planning précis et décide de leur implantation. Ses choix stratégiques peuvent être guidés par la saison, les tendances du moment, l'action publicitaire d'une marque, etc. Pour favoriser encore plus la vente, il organise des opérations de promotion avec l'aide des commerciaux de ses fournisseurs. Le but final étant de déclencher l'acte d'achat du client.
Dans les coulisses, il surveille les stocks sur son ordinateur afin d'éviter tout surplus ou manque. Pour séduire une clientèle exigeante, il veille à la propreté et à l'attrait des linéaires, ainsi qu'au bon étiquetage des produits. Parallèlement, il recrute, anime et motive les membres de son équipe de vente (en les informant, par exemple, des objectifs fixés par la direction), qu'ils soient simples vendeurs ou employés libre-service (ceux qui assurent la mise en rayon).
]]>Niveau bac + 2
BTS management commercial opérationnel ;
Titre RCNP dans le domaine de la distribution, la vente, le marketing, le management etc...
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation ;
Licence pro mention commerce et distribution notamment celles du réseau DISTRISUP fruit d'un partenariat entre des enseignes leaders de la distribution (Auchan, Casino, Carrefour, Jardiland etc...) et une vingtaine d'universités.
Diplôme d'école de commerce et de gestion
Titre RNCP dans le domaine de la distribution, la vente, le marketing, le management etc
Niveau bac + 4
Diplôme d'école de commerce et de gestion spécialisé en distribution, marketing, management etc...
Niveau bac + 5
Diplôme national de master mention marketing, vente ; mention management.
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en distribution, marketing, management etc...
]]>A partir de 2500 euros brut par mois.
Avec plus de 1 7500 hypermarchés, 5 400 supermarchés, des grandes surfaces spécialisées en alimentation, en bricolage, en informatique, en sport, en culture... les débouchés ne manquent pas. La grande distribution (rayons alimentation, équipements sportifs, bricolage, mobilier, télé, hi-fi, etc.) apprécie les débutants et constitue un véritable vivier d'emplois pour les jeunes diplômés.
La progression d'un chef de rayon est à la fois verticale et horizontale. Ainsi, après avoir assuré la responsabilité d'un rayon, il peut en prendre plusieurs sous sa houlette. Il est alors chef de département ou chef de secteur. Mais une promotion peut aussi le conduire à prendre en charge toujours un seul rayon, mais doté d'un chiffre d'affaires beaucoup plus important. Enfin, avec quelques années d'expérience, la direction d'un magasin peut lui être confiée. Par ailleurs, la mobilité géographique en France comme à l'étranger est un atout : de nombreuses enseignes sont également présentes à l'étranger.
]]>Polyvalent et dynamique, le chef de rayon doit avoir une personnalité convaincante pour souder son équipe et la motiver dans les périodes difficiles. Ainsi, les qualités d'un bon professionnel se mesurent souvent à l'ambiance qui règne dans son espace de vente.
Très appréciée des recruteurs, cette expérience constitue un tremplin vers des carrières purement commerciales ou marketing.
2 ans pour préparer un BTS ; 3 ans pour un BUT dans le secteur du commerce ; 3 à 5 ans pour un diplôme d'école de commerce ; 5 ans pour un master en marketing et vente.
]]>Les employeurs apprécient les jeunes diplômés qui possèdent des connaissances pointues dans un domaine technique ou scientifique précis. À cela s'ajoutent bien sûr les compétences linguistiques. Parmi les langues de travail, l'anglais est quasiment indispensable. Les langues les plus demandées sont ensuite celles de l'Union européenne et des pays asiatiques.
Ne l'imaginez pas une feuille à la main, cherchant désespérément le mot juste. Désormais, le traducteur technique maîtrise l'informatique et manie des logiciels de TAO (traduction assistée par ordinateur). Lorsqu'il travaille pour une agence, il dispose généralement d'un accès simultané à des dictionnaires, des glossaires spécialisés, et des systèmes de mémoire de traduction qui stockent et font correspondre des segments de langues source et cible dans une base de données. Ce sont des outils importants qui l'aident à garantir la cohérence et l'efficacité de ses traductions, mais ne le remplacent pas.
Il faut aussi savoir s'organiser et respecter les délais. Enfin, et ce n'est pas la moindre des compétences, il faut évidemment savoir rédiger et maîtriser des méthodes éprouvées dans l'art de la traduction de notices, de contrats, de rapports...
]]>Près de 80 % des traducteurs techniques sont des travailleurs indépendants. Cela signifie que le traducteur facture généralement ses traductions sous forme de prestations à une entreprise cliente : il est prestataire de services et le client est donneur d'ouvrage. Une norme NF " Services de traduction : exigences requises pour la prestation du service " permet au client de faire clairement la différence entre un traducteur professionnel et un amateur. Généralement, le montant du service est fonction du nombre de mots traduits ou du nombre de pages. D'une manière générale, plus la traduction est technique et nécessite de compétences, plus la langue est rare, et plus les prix sont élevés.
Les rares traducteurs techniques salariés se trouvent dans des grands groupes industriels, des multinationales (en électronique, multimédia, télécommunications, santé). Il existe aussi quelques postes dans les organismes internationaux (Otan-Organisation du traité de l'Atlantique Nord, ONU-Organisation des Nations unies), les administrations publiques (ministère de l'Industrie...). Il y a également des opportunités d'emploi dans les agences spécialisées en traduction.
Le traducteur est plutôt un sédentaire : il travaille devant son ordinateur et quitte peu son bureau.
]]>Imaginez toutes les notices écrites en anglais... La complexité de certains termes techniques nous empêcherait d'accéder à toutes les fonctionnalités de nos appareils. C'est là que le traducteur technique intervient. Il assure le transfert d'informations d'une langue source, une langue étrangère acquise, à une langue cible, généralement sa langue maternelle. Il traduit ainsi la documentation technique d'un produit fabriqué à l'étranger, un rapport médical, le mode d'emploi d'un logiciel...
Spécialisé dans un domaine précis : le commerce, l'industrie, le juridique, la médecine, les sciences, les technologies de l'information, l'automobile... il en connaît toutes les nuances linguistiques et le vocabulaire technique, et sait rédiger correctement. Comparé à un traducteur littéraire, il dispose d'une liberté lexicale moindre, car les documents à traduire (souvent des consignes ou des procédures) obéissent à une phraséologie particulière, comme un rapport médical, un logiciel informatique ou un guide d'utilisation.
Quelles que soient ses connaissances, il fait constamment des recherches sur Internet, lit des ouvrages spécialisés, voire consulte des spécialistes, pour suivre de près l'évolution de son secteur.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme de traducteur, de traduction spécialisée
DU traduction spécialisé
Masters Traduction et interprétation voire Masters en sciences (mathématiques, biologie, informatique, ingénierie, etc.)
]]>Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le traducteur doit fidéliser sa clientèle. Travailler en indépendant signifie qu'il faut savoir se vendre. Les débuts dans le métier sont donc parfois difficiles. Ce qui fera la différence : le savoir-faire et la constance. C'est un métier où les périodes de chômage alternent avec des périodes de travail demandant beaucoup d'implication. Gare aux désillusions !
L'anglais est bien sûr indispensable mais la maîtrise du russe ou du chinois fera grimper les enchères. Ingénierie, médecine, biologie, droit, finance, informatique, communication, ressources humaines... toutes ces spécialités sont des créneaux porteurs pour le traducteur technique. De nouveaux métiers sont en train de se développer avec l'explosion des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) : sous-titrage, doublage, traduction de SMS, de sites web... Sur Internet, le localisateur traduit, mais intervient également sur l'outil lui-même, ce qui exige des compétences spécifiques en informatique.
Avec l'internationalisation des échanges, les besoins sont en hausse et touchent des entreprises exportatrices, des organismes scientifiques, des laboratoires médicaux, des compagnies d'assurances, des cabinets d'avocats...
]]>Le plus souvent, il est travailleur indépendant et facture son travail à la prestation (en fonction du nombre de mots traduits) ; il doit donc se constituer une clientèle. Les rares traducteurs salariés le sont dans des entreprises multinationales. Le savoir-faire, des connaissances pointues, la maîtrise de la langue, le respect des délais fixés sont autant d'atouts. L'anglais est la langue la plus traduite. Viennent ensuite les langues de l'Union européenne, puis les langues asiatiques. La traduction technique étant une activité non réglementée, les parcours vers ce métier sont multiples. Le niveau de formation se situe souvent à bac + 5. Parallèlement aux études, il faut avoir fait plusieurs séjours à l'étranger pour s'imprégner de la langue source. Les doubles compétences sont recherchées : environnement, finance, électronique, sciences pour l'ingénieur...
Bac + 5 : diplôme de traducteur ou de traduction spécialisée ; master Traduction et interprétation... voire en sciences (mathématiques, biologie, informatique, ingénierie, etc.)
]]>Le sculpteur sur bois fait preuve d'un grand savoir-faire technique. Habile de ses mains, il est précis et sûr de son geste. Excellent dessinateur, il est sensible aux proportions, lignes et volumes. Avant d'intervenir sur un objet, il étudie les différents styles, l'époque d'origine, etc. Il connaît aussi les différentes essences de bois (chêne, tilleul, noyer, etc.) afin de choisir le mieux adapté à une commande donnée.
Sens de l'esthétique
Il doit aussi faire preuve de goût, d'imagination et de créativité. Il exerce son oeil et cultive son sens de l'esthétique en visitant des expositions ou des salons, s'intéresse à la décoration et à l'embellissement des objets. Il a également acquis des connaissances de base en histoire de l'art.
Patience et minutie
L'aisance vient avec beaucoup de pratique. Il faut plusieurs années pour avoir une très bonne maîtrise de la technique. Le sculpteur sur bois doit se montrer patient et faire preuve de minutie. Un couteau qui dérape et l'oeuvre en cours de réalisation peut être irrémédiablement abîmée. Ce professionnel se montre à l'écoute de sa clientèle et des autres professionnels pour répondre au plus juste à leurs attentes. Il doit également être rigoureux et tenir ses délais.
]]>Le sculpteur sur bois travaille dans un atelier, entouré des pièces de bois de différentes essences qu'il choisit en fonction du projet. L'activité peut dégager sciure et odeurs de produits de traitement du bois, vernis, etc.
Artisan ou salarié
Il peut exercer sous différents statuts. Le plus souvent, à son compte comme artisan, il intervient à la demande pour des particuliers, des ébénistes (qui fabriquent la structure des meubles), des antiquaires ou encore des décorateurs d'intérieur. Il peut aussi être salarié au sein d'une petite entreprise spécialisée dans la fabrication de meubles haut de gamme ou de copies d'anciens. Parfois, il est employé par une grande entreprise du bâtiment pour intervenir sur certains chantiers, pour restaurer des sculptures anciennes dans les églises, par exemple. Il existe quelques postes de fonctionnaire à la restauration du Mobilier national.
Souvent seul
S'il doit interagir avec ses clients, ses donneurs d'ordres ou équipiers s'il est salarié, le sculpteur sur bois travaille le plus souvent seul, dans la sérénité de son atelier.
]]>Le sculpteur sur bois crée, reproduit, décore ou restaure des objets en bois, des meubles, des bas-reliefs, etc. Il commence avec un dessin précis (pour ne pas gâcher de matière première) qu'il aura choisi en fonction du travail à faire. Il réalise parfois un moulage préalable. Il trace ensuite au crayon le motif sur la pièce de bois, puis procède au défonçage en dégageant progressivement le bois autour du motif. Il taille et creuse le bois pour le dégrossir, le sculpte et le cisèle à l'aide d'outils plus précis. Il réalise enfin les finitions (ponçage, vernissage, etc.)
Des applications variées
Selon la commande, il fabrique, sur mesure, panneaux en bois ciselé, sculpture animalière, vaisselle en bois, éléments décoratifs d'architecture intérieure, pièces de mobilier richement ornées, décors de théâtre ou encore objets artistiques. Il peut également travailler d'autres matières que le bois, avec les mêmes techniques.
Des outils spécifiques
Le sculpteur sur bois utilise des outils traditionnels (ciseaux à bois, gouge, burin, rabot), mais aussi la tronçonneuse ou les machines à commandes numériques ou de DAO (dessin assisté par ordinateur). Ainsi, le défonçage peut se faire soit avec une gouge soit avec une défonceuse : une petite machine électro-portative.
]]>Après la 3e
CAP arts du bois, options sculpteur ornemaniste ou tourneur ; ébéniste.
Niveau bac
DEFSMA (Diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art de l'école Boulle)
Niveau bac + 2
DMA art de l'habitat options décors et mobiliers ; ornements et objets (diplômes en cours d'extinction).
Niveau bac + 3
DN Made (diplôme national des métiers d'art et du design) objet
]]>À partir du Smic mais variable en fonction du statut, du lieu d'exercice, etc. Les artisans spécialisés dans le bois gagnent en moyenne 2342 euros brut par mois.
Créer son entreprise
Le sculpteur sur bois peut reprendre ou créer une entreprise artisanale. Dans ce cas, il doit maintenir ou développer une clientèle. Pour se faire connaître, il participe à des salons professionnels, à des événements locaux, etc. Certains ont un site internet pour commercialiser leur production, notamment auprès de touristes de passage. Il doit aussi créer des liens avec des professionnels qui peuvent lui fournir du travail : ébénistes, décorateurs, etc. C'est dans l'ornementation et la restauration qu'il y a le plus de travail.
Se diversifier
Pour dégager des revenus complémentaires, un sculpteur sur bois indépendant peut donner des cours de sculpture à des groupes de personnes, sous forme d'ateliers. Ses compétences peuvent également être utilisées pour des décors de cinéma, les prothèses médicales ou dans l'événementiel.
Passer un concours
Les postes de sculpteur sur bois fonctionnaire sont très peu nombreux. Le recrutement pour intégrer l'un des services de restauration du Mobilier national (filière métiers d'art) se fait sur concours.
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer le CAP arts du bois, option sculpteur ornemaniste ou tourneur ; ébéniste ou le diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art (École Boulle).
Après le bac
2 ans pour préparer le DMA art de l'habitat option ornements et objets ou décors et mobiliers (en cours d'extinction). 3 ans pour préparer le DN MADE (diplôme national des métiers d'art et du design) objet.
]]>Pulvérisateurs électroniques, tracteur à commandes numériques, drone d'observation, tondeuse programmable : les matériels sont de plus en plus sophistiqués et l'assistance par ordinateur remplace de plus en plus les rouages. Le technicien de maintenance des matériels agricoles ou d'espaces verts doit connaître l'électronique autant que la mécanique, la pneumatique ou encore l'hydraulique. Il doit être polyvalent et curieux pour faire évoluer ses connaissances. L'anglais technique peut être nécessaire, notamment pour le travail en concession pour une marque étrangère.
Rigoureux et responsable
La nouveauté ne lui fait pas peur, car il aime apprendre et acquérir de l'expérience sur le terrain. Il veille toujours à respecter les réglementations en matière d'hygiène et de sécurité pour lui, ses collègues et l'utilisateur. Observateur, méticuleux, organisé et autonome il sait prendre des décisions, estimer des délais et des coûts.
Un bon contact
Le technicien de maintenance doit avoir le sens du contact. Il est à l'aise pour communiquer à l'oral et à l'écrit. Il est également doté d'un bon esprit d'analyse et de synthèse. Ses qualités organisationnelles, relationnelles et commerciales sont appréciées.
]]>Le technicien de maintenance des matériels agricoles ou d'espaces verts peut travailler chez un vendeur ou un importateur de machines agricoles ou d'espaces verts. Il s'occupe alors de la mise au point du matériel neuf : montage, contrôle, essais puis livraison et réglages chez le client. En cas de panne, il intervient le plus rapidement possible. S'il travaille dans une entreprise de travaux agricoles, ruraux et forestiers, une Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) ou une collectivité, il sera spécialisé en réparation.
Acteur de terrain
Acteur de l'avant-vente, le technicien connaît les matériels sur le marché et les besoins sur le terrain. Il se déplace souvent pour effectuer des réglages ou des réparations. Après chaque intervention, il s'assure que toutes les conditions de sécurité sont appliquées et respectées. Interlocuteur privilégié du client, il le conseille, propose une maintenance régulière, voire même un engin plus performant. Il représente la marque ou l'entreprise qui l'emploie.
Autonome et en équipe
Généralement seul lors de ses interventions, le technicien de maintenance travaille en équipe au niveau de l'atelier ou de son entreprise. Il est mobile et autonome. Dans certain cas, il peut faire des actions de formation ou réaliser des expertises techniques.
]]>Le technicien de maintenance des matériels agricoles ou d'espaces verts se charge de la maintenance de machines complexes, d'essais de fonctionnement et de performance ou de réparations sur le terrain. Pour les matériels sans commandes numériques, il s'aide des informations fournies par le constructeur et l'utilisateur, avant de procéder à différents tests. Objectif : trouver l'origine du problème et poser un diagnostic. Il évalue également le temps nécessaire à la réparation. Il peut anticiper les interventions et négocier avec l'usager la date et la nature de la prestation nécessaire.
Diagnostic et programmation
Muni de son ordinateur portable, le technicien dialogue avec le système d'exploitation de la machine, du matériel ou de l'équipement en panne. Il effectue des tests, notamment sur les parties électriques et électroniques. Il lit la documentation technique, l'historique des pannes, etc. afin de remette l'engin en état de marche le plus vite possible, en s'assurant que la sécurité est respectée. Pour cela il pratique des essais, des mesures, etc. Sur les machines à commandes numériques, il interroge l'ordinateur de bord ou le reprogramme.
Conseil et formation
Auprès du client, le technicien représente une marque ou une entreprise spécialisée dans la maintenance. Il lui donne tous les renseignements nécessaires, rédige un rapport et donne des conseils d'utilisation, voire de petite maintenance. Il s'assure ainsi que le client utilisera correctement le matériel. Avec de l'expérience, le technicien peut aussi faire de la formation.
]]>Niveau bac
Bac professionnel maintenance des matériels, option A matériels agricoles ; option C matériels d'espaces verts ; agroéquipement
BP agroéquipement ; conduite et maintenance des matériels
Niveau bac + 2
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA)
]]>Salaire du débutant
1900 à 3400 euros brut par mois.
Embauches réelles
Le secteur de la maintenance des matériels agricoles et d'espaces verts est dynamique et recrute. La profession estime que d'ici 2026, 9 660 postes seront à pourvoir. Les techniciens sont particulièrement recherchés, notamment par les concessionnaires qui recrutent en nombre, mais il ne faut pas négliger non plus les 2 700 PME (petites et moyennes entreprises) du secteur qui ont besoin de renouveler leurs effectifs vieillissants.
Personnel qualifié
Les machines sont dotées de toujours plus d'électronique, de pneumatique, d'hydraulique, etc. Leur maintenance exige donc du personnel qualifié et parfois très spécialisé. La réparation et le SAV (service après-vente) sont de très bonnes écoles pour connaître le matériel en profondeur et la formation se fait tout au long de la carrière, au gré des évolutions techniques et des nouveaux matériels.
Possibilités d'évolution
Avec de l'expérience, le technicien peut viser un poste de chef d'atelier ou l'encadrement d'une équipe de SAV, par exemple. Il organise alors le travail, conseille la clientèle et gère les interventions dans le respect des règles de sécurité. Il valide et suit les devis, les garanties, etc. Il peut également évoluer vers un poste de responsable technique.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer un bac professionnel maintenance des matériels, option A matériels agricoles ; option C matériels d'espaces verts ; ou agroéquipement.
2 ans pour préparer un BP agroéquipement ; conduite et maintenance des matériels
Après le bac
2 ans pour préparer un BTSA génie des équipements agricoles (GDEA) ou un BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA).
]]>Avant de commencer un chantier, le solier-moquettiste gère les étapes préliminaires comme la lecture de plan, la prise de mesures, le calcul dimensionnel, le choix des produits et le montage des structures porteuses (échafaudage, étaiement, plateforme). Cutters à lame courbe ou plate, coup de genou, marteaux de tapissier, pinces et tenailles, agrafeuses manuelles ou pneumatiques, tendeuses et compresseurs... sont autant d'outils nécessaires aux diverses tâches dont s'occupe le solier-moquettiste. Et à chaque revêtement, sa colle spécifique.
Ce professionnel doit être extrêmement organisé et minutieux. Au-delà de ses compétences manuelles, il est doté de qualités relationnelles et d'un sens esthétique certain, afin de conseiller au mieux ses clients. Son avis est précieux pour le client, au moment des choix : en effet, n'importe quel revêtement ne s'applique pas sur n'importe quel support.
Professionnel de la finition, le solier-moquettiste peut être amené à effectuer de petits travaux d'électricité et des reprises de peinture.
]]>Le solier-moquettiste peut exercer sous différents statuts : artisan installé à son compte ou salarié d'une entreprise spécialisée.
Le solier-moquettiste se rend sur le chantier (chez un particulier, dans une entreprise, un commerce, une collectivité locale..) afin d'évaluer avec précision la quantité de matériaux à commander, le temps et les techniques nécessaires à sa réalisation. Des chantiers à l'approvisionnement chez les fournisseurs, en passant par les clients, il se déplace souvent en début de chantier.
Une solide constitution physique est recommandée. Le solier-moquettiste peut passer des heures sur des échelles, à genoux ou plié en deux ; il est aussi amené à transporter des rouleaux de matériel. Toutefois, ce métier du bâtiment s'exerce à l'abri des intempéries, car le travail a lieu en intérieur.
]]>Sur place, le solier-moquettiste calcule la quantité de revêtement nécessaire en tenant compte des angles, des ouvertures, du contour des obstacles. Si les surfaces sont en mauvais état, il les nettoie, les ponce et les enduit afin de les rendre parfaitement lisses. La bonne tenue du revêtement en dépendra. Il peut être amené à monter des échafaudages pour le travail en hauteur.
Quel que soit le revêtement à poser, le solier-moquettiste prépare son intervention. Un revêtement mural en textile ? Il coupe les lés de tissu et les assemble. Des dalles en plastique ? Il fait un plan de pose pour obtenir des coupes régulières... Les techniques de pose de revêtement sont variées. Il peut fixer par encollage ou par marouflage, ou bien ajuster et souder des bandes de revêtements. Il existe aussi des techniques spécifiques pour les revêtements d'escaliers.
Les matériaux à poser sont divers : revêtements souples, isolants phoniques et thermiques, parquets flottants, raccords cousus, remontées de plinthes, revêtements stratifiés. Le choix des revêtements dépend de l'usage de la pièce (séjour, bureau ou chambre) et du style de la décoration.
]]>Après la 3e
CAP peintre applicateur de revêtements
Niveau bac
Bac professionnel aménagement et finition du bâtiment
BP peintre applicateur de revêtements
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et le niveau de qualification).
Ce professionnel peut se spécialiser dans la pose de certains types de revêtements, tels que la mosaïque, le textile ou le tissu mural. Si les entreprises de pose de revêtements divers offrent les débouchés les plus nombreux, il peut aussi se tourner vers les structures spécialisées en matériaux antifeu, antistatiques, en revêtement de blocs opératoires, de salles de sport, de salles informatiques... Les magasins et grandes surfaces ont, en outre, besoin de spécialistes connaissant bien le travail pour vendre les matériaux et le matériel.
Après quelques années d'expérience professionnelle, le solier-moquettiste peut devenir chef d'équipe ou chef de chantier, en particulier s'il est titulaire d'un bac professionnel.
S'installer à son compte est plus facile que dans d'autres professions car l'investissement de départ ne comprend que peu d'outillage. Il faut néanmoins posséder des bases en gestion et en techniques commerciales. En suivant une autre formation, une évolution vers des métiers proches : carreleur, peintre, plâtrier... est possible.
]]>2 ans pour préparer le CAP peintre applicateur de revêtements, éventuellement complété par le BP peintre applicateur de revêtements (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel aménagement et finition du bâtiment.
]]>Devant orienter la production et le travail du personnel, le responsable de scierie doit avoir le sens de l'organisation et être capable d'encadrer et diriger des équipes. Il maîtrise toutes les étapes de la production et la planification. Son sens de la communication est régulièrement mis à contribution pour régler les éventuels problèmes internes et écouter les remarques de l'équipe, négocier avec les fournisseurs ou conseiller les clients.
... et des responsabilités
Gestionnaire de l'atelier de scierie, le responsable doit savoir prendre des décisions en l'absence du chef d'entreprise afin d'assurer le bon fonctionnement de l'entreprise et optimiser la production. Au quotidien, il ajuste en permanence ses plannings et décisions en fonction des aléas. Il doit donc être réactif, efficace et garder son sang-froid.
Disponibilité indispensable
Le poste de responsable de scierie est un poste à responsabilités qui demande une grande disponibilité. Les horaires sont souvent irréguliers et les déplacements fréquents, surtout dans les moyennes et grosses entreprises.
]]>Avec la modernisation des scieries (automatisation de certaines tâches, informatisation du suivi de la production et des rendements), les fonctions de ce professionnel se sont étendues à la gestion et à la vente. Il devient de plus en plus un technico-commercial maniant quotidiennement le téléphone et l'outil informatique. Il peut aussi avoir à se déplacer pour rencontrer clients ou fournisseurs.
... et dans l'atelier
La mission de cadre de fabrication reste primordiale chez ce responsable. Il surveille de près le travail de ses équipes dans les ateliers qu'il continue de visiter régulièrement. En atelier, il est exposé au bruit et à la sciure de bois. Dans les petites scieries (1 ou 2 employés), le responsable de scierie peut également participer à la production.
En équipe
Le responsable de scierie est avant tout un manageur d'équipe. Il est proche des ouvriers et généralement en lien direct avec le chef d'entreprise. Il est également proche de l'équipe commerciale qui enregistre les commandes et de certains clients qu'il est amené à conseiller, voire parfois à démarcher.
]]>Le responsable de scierie achète le bois auprès des forestiers privés ou publics (coopérative forestière, Office national des forêts). Il estime le volume nécessaire en fonction des commandes prévues, évalue le coût d'exploitation, puis négocie le prix du bois, tout en veillant à sa qualité.
Manager les équipes
En atelier, le responsable de scierie gère les équipes, organise et planifie la production, gère les aléas et ajuste son travail en permanence pour respecter délais et qualité. Il veille à maintenir la productivité au maximum, tout en préservant la sécurité des opérateurs. Rien ne doit échapper à sa vigilance. Toujours à l'écoute, il assure la cohésion de l'équipe et travaille en lien avec la direction de l'entreprise comme avec l'équipe commerciale, qui lui transmet les commandes au fur et à mesure.
Conseiller et vendre
S'il supervise la chaîne de production, le responsable de scierie est parfois chargé de vendre les planches de bois. Dans tous les cas, il conseille les clients (charpentiers, menuisiers industriels, etc.) sur le choix des essences, les opérations de séchage ou d'usinage. Il réalise également des devis.
]]>Niveau bac
Bac techno STI2D (développement durable)
Bac professionnel technicien de scierie ; technicien de fabrication bois et matériaux associés
Niveau bac + 2
BTS développement et réalisation bois ; conseil et commercialisation de solutions techniques
Niveau bac +3
Licence professionnelle mention métiers du bois
]]>2300 à 2700 euros brut par mois.
Des embauches à la hausse
Il existe en France un véritable regain d'intérêt pour la filière bois, notamment pour la construction de maisons. Cependant 20 % de la production de sciage français est destiné à la fabrication de palettes en bois. Sur les 1 500 scieries du pays, la grande majorité sont des PME (petites et moyennes entreprises) de moins de 50 salariés et beaucoup sont de petites affaires familiales. Les jeunes diplômés sont recherchés dans les zones boisées où se situent les scieries.
Des responsabilités variées
Les missions confiées au responsable de scierie varient largement d'une scierie à l'autre, en fonction de la taille de l'entreprise, de son organisation, du type de bois utilisé, du profil de la clientèle, etc. Avec les années, le professionnel se verra confier davantage de responsabilités, gérera des équipes plus importantes, etc.
Des perspectives d'évolution
Le responsable de scierie peut exporter son savoir-faire à l'étranger (en Afrique, notamment). Il peut aussi choisir, à terme, de créer ou reprendre une entreprise.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer le bac technologique STI2D (développement durable) ou le bac professionnel technicien de scierie.
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS développement et réalisation bois ; conseil et commercialisation de solutions techniques, éventuellement complété par la licence professionnelle, mention métiers du bois.
]]>La maîtrise du dessin et de la géométrie dans l'espace est un prérequis pour lire et élaborer les plans. L'ébéniste possède également des notions d'art ou d'histoire de l'art et connaît les techniques d'assemblage et les styles propres aux différentes époques. Il connaît la sculpture sur bois, la marqueterie, le tournage, etc.
L'ébéniste reconnaît les différentes essences de bois et leurs propriétés. Faisant preuve d'un réel talent artistique et de créativité, il sait jouer avec les matières et les styles. Curieux, il suit les tendances tout en s'intéressant au passé. Minutieux et soigneux, il combine habileté manuelle et sens de l'esthétique. Patient, il travaille debout et dans un environnement peu confortable (bruit, poussière, odeurs de bois et de produits...).
Si l'ébéniste tient compte des exigences de son client, il sait aussi se montrer ferme pour lui expliquer, par exemple, que le travail du bois ne peut pas se plier à un objectif " zéro défaut ". Précis et réfléchi, il sait s'adapter (meubles de style ou contemporains, matériaux traditionnels ou nouveaux).
]]>Un atelier, des machines-outils, un nuage de poussière, des odeurs de bois, de colle et de cire : tel est l'univers de l'ébéniste. Même s'il s'isole pendant la phase de création, cet artisan ne travaille pas toujours en solo. Il collabore avec d'autres professionnels, tels les architectes d'intérieur et les designers. Et, bien sûr, il est en contact régulier avec le client, chez qui il se déplace fréquemment.
Meubles de style, rustiques ou contemporains, fabriqués à l'unité ou en petite série, en bois ordinaire ou bois précieux... mais aussi en utilisant du métal, du verre, de la résine... Les réalisations, les matériaux et les techniques de l'ébéniste sont diverses et variées.
L'ébéniste travaille comme salarié dans une entreprise (effectif moyen : 2 personnes) ou comme artisan à son compte. S'installer comme indépendant laisse plus de liberté dans la création et dans l'organisation du travail, mais cela implique de gérer une clientèle, des commandes et une comptabilité. Dès que le bouche-à-oreille fonctionne, les commandes affluent et la charge de travail s'alourdit.
]]>En respectant les choix de son client, l'ébéniste réalise de A à Z tables, chaises, armoires, placards, et tout aménagement intérieur en bois massif ou dérivé de bois. Il établit les dimensions de chaque pièce à réaliser et choisit le type de bois qui sera utilisé. Il dessine une esquisse, puis, sur ordinateur, un plan grandeur nature du meuble avec tous ses détails (ornements, bronzes...). Il peut travailler sur une pièce unique ou sur des petites séries.
Il scie les pièces de bois et les rabote pour les mettre aux dimensions exactes. Il assemble et colle de fines feuilles de bois (placage), selon l'effet recherché (motifs droits ou courbes). Il vérifie ensuite le parfait ajustement des pièces par un montage " à blanc ". La finition se fait par raclage, ponçage, vernissage ou cirage. Parfois, un spécialiste (marqueteur, doreur, sculpteur sur bois) parfait la décoration en travaillant le bois ou en incrustant des motifs en nacre, ivoire, ébène...
L'ébéniste peut également restaurer des meubles anciens appartenant à des collections de musées ou à des particuliers : il participe ainsi à la conservation du patrimoine. Enfin, certains clients font appel à son savoir-faire pour copier des meubles d'époque (style Louis XV, Louis-Philippe...).
]]>Après la 3e
CAP ébéniste ; arts du bois ; dessinateur industriel d'ameublement
Niveau bac
BMA (brevet des métiers d'art) ébéniste
BTM (brevet technique des métiers) ébéniste
Niveau bac + 2
BTMS (brevet technique des métiers supérieur) ébéniste
DMA (diplôme des métiers d'art) arts de l'habitat, options décors et mobiliers ; restauration de mobilier (diplôme en voie d'extinction)
Niveau bac + 3
DN Made (diplôme national des métiers d'art et du design) mentions objet (parcours ébénisterie ou mobilier) ; patrimoine
Licence professionnelle arts mention aménagement
]]>1750 euros brut par mois en début de carrière.
Métier d'art, l'ébénisterie est une spécialité difficile d'accès. Seuls les plus doués et les plus motivés perceront. Mieux vaut donc se préparer à de longues années d'apprentissage comme salarié au sein d'une entreprise artisanale. Et compter au moins 5 ans d'expérience avant de s'installer à son compte. L'ébéniste doit savoir qu'il est difficile de vivre uniquement de la confection ou de la réparation de meubles. L'agencement, notamment de cuisines, offre davantage de débouchés.
La clientèle privée fournit 80 % du travail des entreprises artisanales. Si la restauration a le vent en poupe, la copie de meubles anciens, elle, a atteint ses limites. L'industrie du meuble, concurrente de l'ébénisterie, offre de sérieux débouchés aux jeunes diplômés qui ne trouvent pas de place dans les entreprises traditionnelles.
Depuis une trentaine d'années, la fabrication du mobilier de pièces entières (salle à manger, chambre) laisse la place aux meubles pouvant trouver leur place dans un ensemble préexistant. L'agencement (ou installation sur mesure) constitue un autre créneau porteur : fabrication de placards et de cuisines chez les particuliers, aménagement de boutiques et d'espaces publics, travaux pour l'industrie nautique...
]]>L'ébéniste peut se consacrer à la restauration ou à la copie de meubles anciens. Il peut aussi s'orienter vers l'agencement (installation sur mesure) et travaille sur des pièces uniques ou fabriqués en petites séries.
Ce professionnel exerce comme salarié dans une entreprise ou artisan installé à son compte. Difficile d'accès car très technique, ce métier d'art est réservé aux plus doués et aux plus motivés.
2 ans pour préparer le CAP ébéniste ; art du bois ; dessinateur industriel pour l'ameublement, éventuellement suivi d'un BMA ébéniste ou d'un BTM ébéniste (en 2 ans).
2 ans pour obtenir le DMA arts de l'habitat, options décors et mobiliers ou le BTMS ébéniste. 3 ans pour le DN Made mentions objet ; patrimoine.
]]>Un bagage technique à dominante mécanique est la base de l'ingénieur recherche développement (R&D) en agroéquipement. Dans une grosse équipe, il pourra parfois être spécialisé en hydraulique, plasturgie, électronique, etc. En outre, il maîtrise les outils informatiques et numériques, les logiciels, qui font en général partie de sa trousse à outils.
L'ingénieur R&D s'exprime avec aisance, il sait expliquer ses idées, argumenter et convaincre, à l'écrit comme oralement, et de plus en plus souvent en anglais. Il doit être capable de communiquer aussi bien avec l'utilisateur (dont il comprend les contraintes et les besoins) qu'avec les équipes de marketing ou de production.
Il sait travailler en équipe et s'adapter à de nouveaux défis, de nouveaux collègues, de nouvelles exigences. Il reste informé des avancées technologiques dans son domaine et garde un oeil sur la concurrence. Curiosité, rigueur et créativité lui sont également indispensables.
]]>L'ingénieur recherche et développement (R&D) travaille en équipe projet souvent pluridisciplinaire, puisque les agroéquipements font appel à l'électronique, l'hydraulique, la mécanique, la plasturgie, l'agronomie ou la chimie (pour ce qui concerne les produits phytosanitaires, par exemple). Une équipe est constituée pour chaque projet et peut inclure des prestataires extérieurs. Elle peut aussi avoir une envergure internationale dans les grandes entreprises.
L'ingénieur R&D travaille à sa table, en conception assistée par ordinateur (CAO), généralement à l'aide de logiciels. Pour autant, il n'est pas déconnecté de l'utilisateur et de la fabrication, contrairement à son homologue de l'industrie automobile, par exemple. Il collabore étroitement avec le prototypiste, qui réalise la première version de son invention. L'ingénieur R&D en agroéquipement doit se soucier de la faisabilité de son innovation et accompagner les méthodes, ainsi que les outils nécessaires à sa fabrication.
S'il est encouragé à être créatif, l'ingénieur R&D doit tout de même respecter des coûts et des délais. Son travail vise à développer des équipements précis et sûrs qui font gagner du temps aux exploitants, tout en leur apportant plus de confort. Beaucoup de critères à respecter !
]]>À la demande du service marketing qui lui fait notamment part des besoins des utilisateurs, du marché, de la concurrence... l'ingénieur recherche et développement (R&D) imagine une nouvelle fonction, une amélioration pour une machine ou une pièce... ou un tout nouvel équipement. Il rédige un cahier des charges technique qui guidera sa démarche. De manière générale, il accompagne et/ou anticipe les changements du secteur agricole, rural et forestier, dans le sens de la compétitivité internationale et du respect de l'environnement, sans perdre de vue sûreté, coûts et délais.
Il intègre une équipe projet spécifique à chaque travail et se lance dans une étude de plusieurs mois, qui va déboucher sur la création d'un prototype. Il réalise des études, essentiellement sur ordinateur, mais peut aussi rencontrer l'utilisateur dans son environnement professionnel (champs, bergeries, forêts, etc.). Il effectue des calculs sur la résistance des matériaux, conçoit des circuits ou des cartes électroniques, par exemple.
L'ingénieur R&D suit les essais sur le prototype et fait les adaptations nécessaires. Il travaille avec le service méthodes pour la préparation de la fabrication industrielle, ce qui nécessite parfois de créer des machines de production ou d'adapter les dispositifs existants.
]]>Niveau bac + 2
BTS conception des produits industriels (CPI)
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou à dominante mécanique ou électronique
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
L'agriculture est en pleine mutation : on revient à des parcelles plus petites, on replante des haies, on réduit l'usage des pesticides. Les agroéquipements doivent s'adapter et font les beaux jours de la recherche développement (R&D). Depuis les gros constructeurs, qui doivent se démarquer de la concurrence, jusqu'aux start-up pointues qui développent les drones et autres petits robots pour assister les agriculteurs ou les maraîchers, tous ont besoin d'ingénieurs R&D. Ces derniers ont plus ou moins de responsabilités selon les employeurs.
Si les postes en R&D sont traditionnellement réservés aux ingénieurs, possédant une première expérience, certaines entreprises, devant la difficulté à recruter les bons profils, se tournent vers des débutants, et même des techniciens passés par le service après-vente, une excellente école pour maîtriser la technique et connaître les produits.
Un ingénieur R&D qui a acquis de l'expérience peut, par exemple, évoluer vers un poste de responsable de projet, de chef de produit technique ou encore de consultant. En fonction de sa spécialité et des projets sur lesquels il a travaillé, il peut même envisager de changer de secteur (automobile ou travaux publics essentiellement).
]]>La plupart des ingénieurs recherche et développement (R&D) en agroéquipement sortent d'une école d'ingénieurs. Toutefois, les titulaires d'un BTS dotés d'une bonne expérience peuvent également postuler.
De bac + 2 (BTS conception des produits industriels, CPI) à bac + 5 (diplôme d'ingénieur généraliste ou à dominante mécanique ou électronique).
]]>Scientifique de haut niveau, l'écotoxicologue doit avoir d'excellentes connaissances en biologie et en chimie, notamment en chimie environnementale. L'environnement et l'écologie en général sont d'ailleurs des sujets qu'il faut maîtriser et apprécier. Il est nécessaire de comprendre les interactions entre les différents écosystèmes.
Exerçant une veille régulière sur la réglementation européenne concernant les produits chimiques, l'étiquetage, le classement des produits, etc., l'écotoxicologue garantit la conformité des produits mis sur le marché. Il ou elle maîtrise également le cycle de vie des produits et leur marché. Avec rigueur, il lui revient de faire respecter les règles de sécurité pour manipuler des produits toxiques.
L'écotoxicologue maîtrise l'anglais technique, aussi bien à l'oral pour assister ou participer à des réunions ou congrès, qu'à l'écrit pour lire et rédiger des rapports, par exemple. De bonnes capacités rédactionnelles sont attendues. Savoir convaincre et faire preuve de pédagogie, permet de mener des réunions pluridisciplinaires et de piloter des projets d'envergure.
]]>Exerçant en solo ou bien au sein d'un service spécialisé, l'écotoxicologue est en lien avec les décisionnaires pour les aider à comprendre les enjeux environnementaux. Selon les entreprises, son poste est rattaché à la direction sécurité environnement ou produit, ou dépend des directeurs industriels, des responsables d'unité écotoxicité environnement, des responsables réglementaires (notamment dans l'industrie pharmaceutique ou phytosanitaire).
Le ou la spécialiste en écotoxicologie peut aller sur le terrain mais travaille surtout au sein d'un laboratoire pour faire des tests ou analyser des échantillons. Au contact de substances dangereuses, il ou elle prend les mesures de sécurité adaptées. Derrière son ordinateur, il ou elle mène des analyses statistiques, compile les données, rédige des rapports, etc.
L'écotoxicologue peut travailler pour un bureau d'études spécialisé en évaluation des risques et environnement, pour des organismes de recherche publics et parapublics (Anses, CNRS, Inrae, Ineris, agences de l'eau...), pour une grande entreprise industrielle, notamment dans le secteur de la chimie, de la pharmacie, des cosmétiques, etc. Quelques places existent aussi dans les services du ministère chargé de l'environnement.
]]>L'écotoxicologue étudie l'impact des polluants et en particulier celui des produits chimiques sur les écosystèmes : micro-organismes, végétaux, animaux, sur terre et/ou dans l'eau et l'air. Ce ou cette scientifique tente de déterminer les niveaux de dangerosité et les conditions de dissémination des polluants. Il ou elle publie études et rapports pour aider les dirigeants à prendre des décisions éclairées.
Se rendre sur le terrain permet de relever des échantillons, selon un protocole définit. En laboratoire, l'écotoxicologue analyse et mesure les quantités de polluants présents dans un milieu donné. Il ou elle conduit des tests et recueille toutes les informations disponibles sur le sujet de son étude. Il lui faut aussi compiler ses données, faire des analyses statistiques, confronter ses résultats avec d'autres scientifiques (biologistes, chimistes, etc).
Selon son lieu d'exercice, l'écotoxicologue participe à l'élaboration de normes sanitaires, collabore à des projets de recherche, publie des préconisations. Rédiger des fiches de données sécurité, gérer les démarches d'enregistrement de nouveaux produits, fournir les éléments d'écotoxicité demandés par les autorités peuvent faire partie de ses tâches, de même que participer à des congrès internationaux.
]]>Niveau bac + 5
Master écotoxicologie et chimie de l'environnement, écotoxicologie, méthodes de recherche en environnement, santé toxicologie, écotoxicologie, risques et environnement, génie de l'environnement, toxicologie et écotoxicologie, écophysiologie et écotoxicologie, pollutions chimiques et gestion environnementale, biologie santé, gestion de l'environnement...
Diplôme d'ingénieur en biologie, chimie, sciences de la vie et de l'environnement, génie biologique option toxicologie et sécurité en santé et environnement
Niveau bac + 8
Doctorat en écotoxicologie, chimie organique, chimie de l'environnement, pharmacie avec une spécialisation en écotoxicologie
]]>Environ 3070 euros brut par mois.
L'écotoxicologie est une discipline relativement nouvelle, mais qui se développe, notamment au niveau des normes et réglementations françaises et européennes, de plus en plus contraignantes pour les industriels, et des exigences citoyennes de plus en plus fortes vis-à-vis de l'environnement.
Le ou la spécialiste en écotoxicologie réglementaire est particulièrement recherché/e dans l'industrie, qui doit s'adapter aux exigences légales, en constante évolution, notamment concernant le classement des produits, l'étiquetage, les normes en vigueur par pays, etc.
Avec quelques années d'expérience, l'écotoxicologue peut prendre la tête d'une unité d'écotoxicologie ou d'un service sécurité-environnement. Il ou elle peut également devenir consultant ou consultante pour l'industrie. Donner des cours dans l'enseignement supérieur où les formations se développent est une autre possibilité. Son expertise lui permet aussi d'intervenir dans des colloques internationaux.
]]>Scientifique de haut niveau, l'écotoxicologue travaille sur le terrain mais surtout en laboratoire, pour un organisme public, un laboratoire de recherche, un bureau d'études spécialisé ou pour l'industrie (secteurs de la chimie, de la pharmacie, de l'agroalimentaire...). Ce métier se développe avec la mise en place de réglementations plus strictes au niveau national et européen. L'anglais technique est nécessaire ainsi qu'une aisance orale et écrite pour présenter ses travaux.
5 ans d'études pour obtenir un master (écotoxicologie et chimie de l'environnement ; écotoxicologie ; méthodes de recherche en environnement, santé toxicologie, écotoxicologie ; risques et environnement ; génie de l'environnement ; toxicologie et écotoxicologie ; écophysiologie et écotoxicologie ; pollutions chimiques et gestion environnementale ; biologie santé ; gestion de l'environnement...) ou un diplôme d'ingénieur (biologie ; chimie ; sciences de la vie et de l'environnement ; génie biologique, option toxicologie et sécurité en santé et environnement...).
8 ans au minimum pour un doctorat (écotoxicologie ; chimie organique, chimie de l'environnement ; pharmacie avec une spécialisation en écotoxicologie).
]]>En endossant l'uniforme, l'officier marinier ou l'officière marinière s'engage à respecter sa mission et à servir son pays, éventuellement au péril de sa vie. Cela demande courage et maîtrise de soi. À bord d'un navire ou d'un sous-marin, au sein d'un équipage d'aéronefs ou d'une compagnie de fusiliers marins, chacun et chacune est le maillon d'une chaîne qui permet de faire face à tous les aléas de la mer. Il faut donc se montrer solidaire et cultiver l'esprit de corps. Qualités également exigées lorsqu'on sert à terre.
Outre ses compétences techniques, l'officier marinier ou l'officière marinière est capable d'encadrer une équipe, a le sens des responsabilités et a un goût prononcé pour la discipline. Pour faire face aux nombreuses mutations qui jalonnent sa carrière, il lui faut faire preuve de disponibilité dans les différentes missions qui lui sont confiées.
Pour les sous-officiers embarqués à bord d'un navire ou d'un sous-marin, la rigueur et la vigilance sont des qualités indispensables. Pas question de relâcher son attention lorsque l'on contrôle les machines, ni pendant les manoeuvres de navigation.
]]>L'officier marinier ou l'officière marinière travaille à bord des bâtiments de la Marine nationale (porte-avions, sous-marins, frégates, chasseurs de mines, patrouilleurs, pétroliers ravitailleurs...) ou ses avions ou hélicoptères. Beaucoup sont affectés, à terre, dans l'un des services des bases militaires, navales ou aéronavales. Le lieu d'exercice dépend aussi de la fonction, dans les entrepôts de stocks de matériel et fournitures pour les logisticiens ; au sein des cuisines ou au service en salle pour les officiers mariniers affectés à la restauration...
Placés sous les ordres d'un officier ou d'une officière de marine, les officiers mariniers encadrent des équipes d'exécution dans leur domaine de spécialité. Ils sont soumis aux contraintes inhérentes au métier de militaire : mutations tous les 3 ou 4 ans, service de permanence (parfois la nuit, le week-end et les jours fériés). En contre-partie, ces périodes d'astreinte sont suivies de jours de repos.
L'officier marinier et l'officière marinière embarqués vivent au rythme des voyages en mer qui les mobilisent plusieurs mois loin du domicile. Il faut s'adapter aux conditions de vie à bord des navires (intempéries, forte houle...) ou des sous-marins (exiguïté, lumière artificielle...).
]]>Les officiers mariniers peuvent exercer des responsabilités de navigation comme manoeuvriers, navigateurs-timoniers, météorologistes-océanographes ou encore guetteurs de flotte. Attirés par l'action, la sécurité et la défense, il peuvent aussi devenir fusiliers marins, marins-pompiers, sous-mariniers ou démineurs.
A bord des bateaux ainsi que des unités à terre, l'officier marinier ou l'officière marinière assure la mise en oeuvre et la maintenance des navires, des armements et des avions et hélicoptères embarqués sur les porte-aéronefs. C'est souvent un ou une spécialiste en électronique et électrotechnique, en mécanique (mécaniciens d'armes ou de bord, électroniciens d'armes, spécialistes maintenance armement aéronautique ou avionique aéronautique, détecteurs anti-sous-marins, radaristes navigateurs aériens...). Le ou la spécialiste des réseaux et télécommunications assure le traitement et la transmission de l'information opérationnelle et administrative de l'unité.
L'officier marinier ou l'officière marinière peut aussi occuper un poste de gestionnaire des ressources humaines, d'assistant du commandement, de gestionnaire des finances et de la logistique, de gérant de la collectivité... dans les services de la Marine. Sans oublier les moniteurs de sport, les infirmiers, les informaticiens etc.
]]>Niveau bac
Bac général, technologique ou professionnel
Bac professionnel aéronautique ; commercialisation et services en restauration ; cuisine ; électromécanicien marine ; maintenance nautique ; métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
MC mécatronique navale
Niveau bac + 2
BTS aéronautique ; maintenance des systèmes électroniques navals ; contrôle industriel et régulation automatique ; électrotechnique
]]>A partir du Smic (pour les élèves officiers mariniers).
Près des deux tiers des marins sont officiers mariniers, la Marine nationale comptant environ 39 000 professionnels, dont 25 700 officiers mariniers (ce sont les maîtres, second maîtres, maistranciers...). Hommes et femmes ont accès à tous les grades et emplois.
Les élèves sous-officiers qui intègrent l'école de maistrance s'engagent pour 10 ans dans la Marine nationale. Ils suivent d'abord une formation de 5 mois abordant diverses thématiques (formations maritime, militaire, en sport et en sécurité, en sciences humaines et management). Puis, ils intègrent une formation de technicien (6 à 10 mois selon la spécialité choisie). Par la suite, le sous-officier ou la sous-officière assure des fonctions de chef d'équipe ou de technicien sur le terrain avant d'évoluer en interne.
La promotion au grade de second maître (premier grade d'officier marinier), est prononcée après 12 mois de service. Les seconds maîtres, en poursuivant leur carrière, peuvent être admis au brevet supérieur de leur spécialité. Les meilleurs d'entre eux pourront accéder au grade d'officier par voie de concours en interne. 42% des officiers sont d'anciens officiers mariniers. Par ailleurs, l'officier marinier ou l'officière marinière bénéficie d'une aide à la reconversion lorsqu'il ou elle décide de réintégrer la vie civile à la fin de son engagement.
]]>L'officier marinier et l'officière marinière peuvent encore être des fusiliers marins : ce sont des combattants avec parfois des rôles d'instructeurs, de moniteurs de sport.
Enfin, l'administration et la gestion ne sont pas absentes. Il faut assurer l'approvisionnement et la restauration de la collectivité, les soins infirmiers des personnels, sans oublier les tâches administratives. En tout, une trentaine de spécialités existent...
Souvent responsable d'une équipe d'exécution de travaux propres à sa spécialité, l'officier marinier ou l'officière marinière doit faire preuve d'aptitudes à l'encadrement. Sa qualification technique est développée tout au long de sa carrière par des stages en écoles de spécialité. Le rythme des affectations est de 2 à 4 ans, selon qu'il ou elle a embarqué ou non.
Les futurs officiers mariniers doivent réussir un concours (avec le bac au minimum) et des tests, avant de suivre une formation de 16 semaines à l'École de maistrance de Brest, puis quelques mois en école de spécialité. Certains diplômes professionnels de niveau bac ou bac + 2 (en mécanique et maintenance navale, électronique, aéronautique...) sont particulièrement adaptés pour accéder à ce métier.
]]>Ce professionnel est un expert en réseaux et télécommunications, en particulier dans leur mise en oeuvre. Il doit suivre toutes les évolutions technologiques relatives à son domaine pour mieux anticiper les besoins des utilisateurs. Par ailleurs, il doit parfaitement maîtriser l'anglais.
Rigoureux et méthodique, il doit impérativement avoir un esprit de synthèse pour appréhender l'organisation du réseau de manière globale et prendre du recul. Lorsqu'il cherche à élaborer des solutions adaptées, il doit également savoir faire preuve d'imagination.
Qualité d'écoute et force de conviction sont des atouts indispensables dans ce métier où il faut savoir gérer projets et clients... et se faire comprendre. Enfin, ses qualités relationnelles lui permettent d'être à l'aise face à de nombreux interlocuteurs.
]]>Ce cadre travaille pour le compte d'opérateurs de télécommunications, mais, le plus souvent pour une ESN (entreprise de services du numérique) qui met en oeuvre des architectures de communication pour les administrations et les entreprises industrielles, financières ou commerciales.
Avec l'aide des services techniques de son entreprise (ESN ou opérateur télécoms), il propose à son client (entreprise, administration) des solutions en fonction du cahier des charges et du réseau préexistant, assorties d'une proposition commerciale (laquelle est souvent prise en charge par l'ingénieur d'affaires). Si la société cliente possède des terminaux sur différents sites (comme les grandes entreprises), il peut se déplacer régulièrement.
L'architecte réseaux collabore au quotidien avec les équipes informatiques dédiées aux fonctions d'études, d'exploitation, de réseaux et télécommunications et les personnels de direction de l'entreprise cliente. Il est également amené à dialoguer et à négocier avec les opérateurs télécoms existants ou potentiels.
]]>À quoi va servir le réseau ? Quels en seront les utilisateurs ? À partir de l'analyse des réseaux en place et de la circulation de l'information dans l'entreprise, l'architecte réseaux fait le bilan des besoins techniques en communication : interconnexion des micro-ordinateurs, création et installation d'une messagerie électronique, d'un réseau intranet, intégration des lignes téléphoniques...
Partant des attentes de l'entreprise, il sélectionne et teste des architectures, cherche et préconise des solutions. Puis il définit la configuration du réseau (en boucle, en étoile) et ses fonctionnalités d'ensemble selon les contraintes de débit. Son but : faire communiquer les machines d'origine avec de nouveaux matériels, plus sophistiqués.
C'est lui qui assiste et conseille les techniciens dans leur travail, voire qui les dirige. Gestionnaire averti, il établit les plannings et les budgets, en fonction des contraintes économiques, réglementaires, techniques et des délais demandés. Enfin, il supervise les relations avec les fournisseurs et négocie les contrats au meilleur coût. Parfois, il rédige des appels d'offres et en assure le suivi.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mention réseaux et télécommunications, mention informatique
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en systèmes de communication et réseaux, réseaux et systèmes d'information pour les entreprises...
]]>3330 euros brut par mois
Ce ne sont plus seulement les grands opérateurs de télécommunications et les ESN (entreprises de services du numérique) qui recrutent des architectes réseaux. Les grandes entreprises (industrielles ou de services) et les administrations offrent maintenant elles aussi des opportunités d'emploi.
Dans le secteur des télécoms, 7 % seulement des jeunes diplômés se dirigent vers des fonctions liées à l'architecture réseaux. En effet, les recruteurs préfèrent généralement embaucher à ces postes des candidats expérimentés.
Filière d'expertise et de conseil, l'architecture réseaux comporte de belles perspectives d'évolution. Un professionnel peut prendre en charge des projets de plus en plus complexes, avant d'atteindre un haut niveau de responsabilité, comme un poste de management d'équipes réseaux et télécoms ou de directeur technique chez un fabricant. Un architecte peut aussi se tourner vers la fonction commerciale (ingénieur d'affaires ou ingénieur commercial).
]]>Travaillant généralement au sein d'une ESN (entreprise de services du numérique) ou d'un opérateur télécoms, il intervient pour le compte d'un client (entreprise, administration) afin de mettre en place une nouvelle architecture des réseaux. Qualités d'écoute et force de conviction lui sont indispensables pour gérer les projets de ses clients... et se faire comprendre. Il suit également toutes les évolutions technologiques relatives à son domaine pour mieux anticiper les besoins des utilisateurs.
Bac + 5 (diplôme d'ingénieur ou master mention réseaux et télécommunications) ou bac + 6 (mastère spécialisé en systèmes de communication et réseaux, réseaux et systèmes d'information pour les entreprises...).
]]>L'accompagnateur exerce dehors par tous les temps. Il doit jouir d'une excellente condition physique et faire preuve de résistance. Grand connaisseur de la montagne, il est garant de la sécurité de ses clients. Spécialiste de l'orientation en montagne, il a le sens des responsabilités, du sang-froid et réagit vite face aux imprévus. Le cas échéant, il sait prodiguer les premiers secours.
Doté d'un sens relationnel développé et d'une bonne dose de pédagogie, ce guide sait intéresser son auditoire et conduire un groupe dont il assure la cohésion. Il fait preuve de qualités d'animation pour que chacun passe un moment inoubliable. Il sait en outre rassurer les randonneurs en difficulté sur un passage ou pris de panique face au danger (orage, affaissement de terrain, chute de pierres...).
En indépendant, l'accompagnateur doit savoir valoriser ses compétences et son expérience. Par exemple, en créant un site internet et des dépliants sur ses prestations, qui seront ensuite déposés dans les lieux stratégiques de la station (commerçants, office de tourisme, hôtels...). Il peut s'associer à d'autres professionnels pour offrir des prestations plus étendues et doit être mobile en proposant également des randonnées dans d'autres régions.
]]>L'accompagnateur en moyenne montagne exerce dehors par tous les temps, principalement durant les week-ends et les congés scolaires. Il peut proposer des promenades de quelques heures, des balades à la journée ou des grandes randonnées sur plusieurs jours avec nuits en refuge ou en bivouac parfois, voire plusieurs semaines lors de treks en France (dans les Monts d'Auvergne, par exemple) ou à l'étranger. En parfaite condition physique, il porte plusieurs kilos de matériel sur le dos et est responsable de son groupe.
85 % des professionnels sont indépendants. Ils se regroupent souvent en association, entre eux ou avec d'autres moniteurs sportifs pour diversifier leur offre touristique et se faire connaître. Les autres sont salariés de structures d'hébergement ou de réseaux de tourisme. L'activité étant saisonnière, une autre activité est souvent nécessaire : services des pistes et remontées mécaniques, moniteur de ski, hôtellerie...
L'accompagnateur en moyenne montagne encadre des particuliers (individuels ou familles), des classes en sortie scolaire ou en classe de découverte, des groupes en séjour organisé (comité d'entreprises, club du 3e âge, établissement spécialisé), etc. Il adapte son offre en conséquence.
]]>L'accompagnateur en moyenne montagne encadre des randonnées sur des sentiers praticables à pied ou en raquettes à neige. Il propose des sorties en tenant compte des capacités physiques et des attentes des participants mais aussi des conditions météorologiques. Il peut également enseigner la pratique d'activités comme la marche nordique, le trail (course en milieu naturel), etc.
Fin connaisseur de sa région, l'accompagnateur fait découvrir les richesses du site traversé : animaux, arbres, champignons et fleurs, plantes (médicinales ou aromatiques), minéraux et roches, aspects du paysage et du terrain. Il aborde également les aspects culturels et humains des massifs parcourus : patrimoine bâti, gastronomie, habitat, modes de vie et traditions, histoire et légendes. Il prépare son itinéraire en amont, ainsi que les étapes de ravitaillement, les activités, etc.
Les collectivités locales peuvent le solliciter pour entretenir et baliser des itinéraires, créer et animer un parcours découverte ou une classe verte, participer au comptage des espèces animales ou végétales, ou concevoir des topos-guides de randonnée... Offrir des prestations originales répondant aux attentes du public s'avère un atout pour ce professionnel.
]]>Niveau bac+2
DE (diplôme d'État) d'alpinisme - accompagnateur en moyenne montagne
]]>La profession compte peu de salariés. Pour les travailleurs indépendants, les honoraires sont libres et fixés pour chaque prestation selon l'activité, le massif, le niveau de difficulté, le nombre de participants... Un indépendant peut facturer une journée entre 170 à 270 euros brut.
Il y a environ 3 500 professionnels en exercice, dont une part importante de femmes. Pour obtenir la carte professionnelle, il faut être titulaire du diplôme d'État qui se prépare au CNSNMM (Centre national de ski nordique et de moyenne montagne) à Prémanon. Il est accessible aux candidats majeurs ayant 40 randonnées à leur actif et titulaires du module " prévention et secours civiques " de niveau 1 (PSC1). Seuls 35 % des candidats sont acceptés. Un recyclage est obligatoire tous les 6 ans.
L'activité étant saisonnière, il est important de multiplier les compétences, notamment en suivant des formations complémentaires, par exemple pour encadrer des activités ski, VTT, canyoning, accrobranche, handisport... Certains organisent des " randos-photos ", des balades avec des ânes, des nocturnes pour observer les étoiles... D'autres proposent des trails à l'étranger. L'accompagnateur doit rester à l'affût des nouvelles tendances et démarcher pour se faire connaître.
L'accompagnateur peut passer un DE de guide de haute montagne pour évoluer sur les sommets. Il doit aussi penser reconversion car le métier, très physique, ne s'exerce pas toute la vie. Des possibilités existent dans les offices du tourisme, les structures hôtelières, la formation, etc.
]]>De 18 à 36 mois pour préparer le DE (diplôme d'État) d'alpinisme- accompagnateur en moyenne montagne.
]]>Le bottier est souvent un artiste, du moins un passionné, qui adore travailler le cuir, même si on lui demande de plus en plus de travailler également d'autres matières. La fabrication d'une chaussure requiert une grande dextérité, un esprit créatif et novateur. Il doit se tenir au courant des innovations dans son domaine. De plus, le bottier doit savoir gérer les relations avec sa clientèle, afin de la fidéliser.
Le cuir étant un matériau à la fois très fragile et très solide, le bottier doit en connaître toutes les caractéristiques. Le geste doit être maîtrisé, précis, souple, délicat, soigné... mais aussi relativement appuyé pour râper ou coudre les peaux. Sans oublier la patience, car la réalisation d'une paire de chaussures demande un certain temps, variable en fonction du modèle désiré.
Le bottier doit avoir quelques notions d'ébénisterie pour pouvoir réaliser la forme en bois du pied du client. Très manuel, il aime coller, coudre, clouer, dessiner... et manie différents outils (piqueuse, gouge, râpe, ébourroir, fer à lisse...).
]]>Un artisan bottier exerce un travail long et minutieux. En effet, il fabrique environ une quarantaine de paires de bottes et de chaussures par an. Pour un modèle homme par exemple, il consacre au minimum 40 heures de travail, avec 3 essayages et une centaine d'opérations.
La plupart des opérations se font à la main, avec parfois l'aide de quelques machines. Le travail des peaux peut-être assez physique et il ne faut pas craindre les odeurs fortes (cuir, colles, etc.).
Le bottier peut travailler en tant que salarié au sein d'un atelier de luxe ou de prototypes, par exemple. Il peut également exercer à son compte en tant qu'artisan d'art : il est alors à la fois commerçant et gestionnaire de son entreprise. Sa clientèle appartient souvent au monde de la politique, des affaires, de l'industrie du spectacle (cinéma, musique, théâtre, music-hall, télévision, cirque), de la mode, du sport. Exigeante, elle recherche un produit unique, confortable, solide et élégant... même s'il faut y mettre le prix.
]]>L'artisan bottier définit avec le client un modèle de chaussures. Il choisit le style, la forme, la couleur, la hauteur du talon... en vue de créer une paire unique et sur mesure. Il peut fabriquer une chaussure de A à Z ou, dans l'industrie du luxe par exemple, être spécialisé dans une ou plusieurs étapes : dessin, coupe, montage, etc.
Après avoir pris les mesures et parfois réalisé une empreinte du pied du client, le bottier fabrique une forme en bois, qu'il va habiller. Pour cela, il dessine d'abord tous les éléments du modèle sur papier et prépare le patron. Il sélectionne le matériau dans lequel sera fabriquée la chaussure et découpe les pièces en suivant le patron.
Le bottier assemble ensuite les différentes pièces et procède au piquage. Il galbe et moule la tige (partie supérieure de la chaussure) sur la forme en bois, puis la coud à la semelle sur laquelle il appose le talon. Enfin, il retire la forme. Il existe plusieurs types de montage : le cousu Norvégien, le cousu Goodyear, le soudé... Avant la livraison au client, le " bichonnage " consiste à effectuer les opérations de finition sur la chaussure, comme la teinte du cuir, la patine, etc.
]]>Après la 3e
CAP cordonnier-bottier ; sellerie générale
Niveau bac
Bac professionnel métiers du cuir, option chaussures
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode, chaussure et maroquinerie
BM cordonnier bottier
]]>À partir du Smic.
À son compte, le bottier est payé par ses clients pour chaque travail réalisé. Ses revenus sont donc variables et dépendent également de sa notoriété et des tarifs pratiqués.
On compte en France une trentaine d'artisans bottiers. Un chiffre en légère augmentation depuis qu'en 2016 la profession a été reconnue comme métier d'art. Les débouchés sont toutefois très limités, même si un certain regain pour la mode durable et éthique a fait apparaître une demande pour de nouveaux matériaux naturels notamment. Il existe aussi des débouchés dans les ateliers de montage ou de prototypage des enseignes de mode.
Pour obtenir des commandes, y compris émanant de l'étranger, le nom et la renommée du bottier sont très importants. Pour qui veut s'installer à son compte, il est donc indispensable d'acquérir un savoir-faire, en se perfectionnant pendant un certain nombre d'années auprès de maîtres bottiers reconnus pour leur expérience.
Le bottier peut aussi choisir d'aller vers l'industrie de la chaussure et évoluer dans un atelier de fabrication pour devenir chef d'équipe. Il peut aussi se spécialiser dans la chaussure orthopédique. Il conçoit et fabrique alors, sur mesure, des orthèses plantaires destinées à corriger un défaut ou une faiblesse des pieds.
]]>2 ans pour préparer un CAP (cordonnier bottier ; sellerie générale) ; 3 ans pour le bac pro métiers du cuir, option chaussures.
2 ans pour le BTS métiers de la mode, chaussure et maroquinerie ou le BM cordonnier bottier (formation continue).
]]>S'il jongle régulièrement avec les algorithmes, la programmation et l'architecture des logiciels et des réseaux lors des phases de déploiement et de gestion du cloud, l'ingénieur doit également animer des réunions, écrire des rapports et de la documentation, par exemple. Il doit donc avoir un profil polyvalent.
Il doit avoir des connaissances étendues dans le domaine informatique, telles que la maîtrise des environnements Linux et Windows, mais aussi celle des outils spécifiques au stockage, à la virtualisation, au développement, à la gestion de bases de données, etc.
Il doit en outre avoir un certain sens de la pédagogie et être curieux pour suivre les évolutions de son secteur. À l'aise avec les chiffres comme avec les mots, il doit être capable de communiquer avec un grand nombre d'interlocuteurs. Une bonne connaissance de l'anglais technique est également nécessaire.
]]>L'ingénieur cloud computing passe beaucoup de temps rivé à son ordinateur, mais doit aussi organiser des rencontres avec les prestataires de services pour bien comprendre leurs offres qui évoluent sans cesse. Il doit aussi communiquer avec les utilisateurs et les écouter pour bien cerner les besoins spécifiques à chaque entreprise ou service.
En qualité de chef de projet, il organise et anime de nombreuses réunions pour expliquer et accompagner la transition vers les serveurs dématérialisés. Selon l'entreprise et le périmètre de son poste, il se spécialise dans la sécurisation des données sensibles, l'architecture logicielle et l'infrastructure, la gestion des données, etc. Il peut alors travailler avec d'autres spécialistes (big data, sécurité, architectes...).
Occupant une fonction à la fois centrale et transversale dans l'entreprise, il est en général rattaché directement au DSI (directeur des systèmes d'information). Travaillant dans un domaine relativement nouveau et en évolution, il doit suivre de très près les innovations. Pour cela, il effectue une veille et peut être amené à se rendre à des colloques ou conventions pour échanger avec ses collègues, rencontrer de nouveaux prestataires, etc.
]]>Le cloud computing (littéralement " informatique dans les nuages ") permet de stocker d'énormes masses de données (big data) sur des serveurs dématérialisés, en dehors de l'entreprise. La première mission de l'ingénieur cloud computing est donc de sélectionner les prestataires qui répondront le mieux aux besoins de son entreprise en termes de logiciels, de plates-formes et d'infrastructures. Pour cela, il doit définir précisément les besoins, étudier les offres des prestataires et passer des appels d'offres.
Il gère ensuite la mise en place des nouvelles solutions de stockage des données et leur intégration dans l'architecture système de l'entreprise. Pour cela, il réalise des tests techniques et fonctionnels. Il est responsable de la relation entreprise/fournisseur, et doit s'assurer de la sécurisation des données et de leur accès possible à tout moment depuis tous les types d'appareils : smartphones, tablettes, postes de travail, etc.
Enfin, il assure le transfert des compétences en réalisant de la documentation et des formations spécifiques à l'usage des utilisateurs. Il s'occupe également de la maintenance du nouveau système.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique et réseaux...
Master mention informatique, spécialisé cloud computing, ex. : cloud computing & mobility (Insset)...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé expert cloud computing et SAAS (Isep)...
]]>Entre 3080 euros brut par mois
Les ingénieurs cloud computing sont très recherchés pour leurs connaissances sur un secteur nouveau et pour leurs compétences transversales. Les formations spécifiques étant encore rares, les jeunes diplômés sont accueillis à bras ouverts par les entreprises avec des salaires supérieurs à ceux offerts aux profils système et réseaux, plus généralistes.
Ils peuvent être employés soit chez les prestataires (éditeurs de logiciels, fournisseurs de plates-formes ou d'infrastructures...), soit dans les entreprises ou les administrations utilisatrices de services cloud ou souhaitant le devenir.
Le cloud étant en voie de généralisation dans les entreprises, la demande est forte en experts du domaine et elle n'est pas près de se tarir, car les techniques évoluent encore beaucoup. Après quelques années d'expérience, l'ingénieur cloud peut s'orienter vers des postes à hautes responsabilités dans l'entreprise.
]]>Pour cela, il repère et scrute les propositions des fournisseurs de logiciels, des plates-formes de stockage, etc., étudie les solutions en regard des besoins, passe les appels d'offres, suit la mise en place et l'appropriation du nouveau système par les utilisateurs. Les débouchés et les salaires sont motivants pour ces professionnels qui peuvent exercer aussi bien chez les prestataires qu'en entreprises utilisatrices.
Il existe encore peu de formations initiales spécifiques au cloud mais elles se développent. Le métier est accessible aux jeunes diplômés spécialisés comme aux informaticiens expérimentés.
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique et réseaux, master universitaire mention informatique spécialisé en cloud computing ou systèmes distribués...) à bac + 6 (mastère spécialisé expert cloud computing et SAAS...).
]]>Une grande partie du travail de l'assistant funéraire se passe au contact des familles endeuillées. Il doit être patient, humain et empathique. Avec tact et diplomatie, il sait conseiller sans brusquer, accompagner les clients dans les différentes étapes qui précèdent l'inhumation ou la crémation. Il sait être suffisamment souple pour s'adapter aux volontés de chacun, tout en respectant la réglementation très stricte qui encadre les activités funéraires.
Organisation rigoureuse
L'assistant funéraire à de nombreuses choses à gérer lorsqu'un décès se produit, et il s'occupe bien souvent de plusieurs cas en même temps. Il doit être très organisé pour ne pas confondre les situations de deuil. Il respecte les délais, les démarches administratives et les commandes... Il doit aussi être souple dans ses horaires.
Savoir se préserver
Outre le partage de la douleur avec la famille, l'assistant funéraire est aussi chargé des recouvrements de paiements. Dans les 2 cas, il doit garder un certain professionnalisme afin de ne pas se laisser dépasser par ses émotions. Un bon équilibre émotionnel est donc indispensable pour se protéger au quotidien.
]]>L'assistant funéraire à un rôle d'accompagnement auprès des familles endeuillées, mais c'est aussi un commercial qui vend des fournitures et des prestations s'il travaille dans le privé, et un agent administratif qui gère les papiers et les démarches liées à un décès. Il est en contact avec de nombreux professionnels : personnels de l'état-civil en mairie, marbrier, porteurs-chauffeurs, maître de cérémonie, fleuristes, représentants religieux, etc.
Mobilité obligatoire
L'assistant funéraire doit être mobile pour se rendre au domicile des clients, au cimetière ou au funérarium, etc. Posséder le permis de conduire est parfois exigé, d'autant qu'on peut aussi lui demander de conduire le corbillard. Il doit donc être polyvalent et s'adapter car son travail n'est pas exempt de stress quand plusieurs décès se produisent en même temps, par exemple.
Des heures et des astreintes
C'est un travail prenant dans lequel on ne compte pas ses heures. Par ailleurs, l'assistant funéraire est d'astreinte par roulement la nuit, le week-end et les jours fériés. Cela veut dire qu'il peut être appelé à tout moment à la suite d'un décès.
]]>L'assistant funéraire est le premier interlocuteur de la famille après un décès. Il peut se rendre à son domicile, la renseigner par téléphone ou la recevoir dans l'agence de pompes funèbres. Il lui explique toutes les étapes concernant le déroulement des obsèques et de la cérémonie, qui peut être civile ou religieuse. Il écoute la famille pour respecter ses attentes et les dernières volontés du défunt.
Conseil et accompagnement
Il établit un devis après avoir proposé à la famille différentes prestations et fournitures, qu'il aidera également dans ses choix (type de cercueil, urne, ornements, caveau, fleurs, etc.). Il la guide également pour sélectionner le lieu de cérémonie, la musique, les textes, les intervenants... Il établit les commandes et veille au respect des délais. Il peut proposer des facilités de paiement ou un contrat obsèques, et se charge des démarches administratives (avis de décès, autorisation de transport ou d'inhumer, déclaration à la mairie, faire-part, etc.)
Organisation et polyvalence
Chargé de l'organisation des obsèques, il veille à leur bon déroulement. Il coordonne les différentes interventions, organise les déplacements du convoi vers le funérarium, le lieu de culte, le cimetière ou le crématorium. Il peut parfois faire office de maître de cérémonie, conduire le corbillard ou aider à porter le cercueil.
]]>Après la 3e
Diplôme national de conseiller funéraire
]]>Salaire du débutant
Smic + primes et indemnités.
Un secteur qui recrute
On compte plus de 2 500 entreprises funéraires, qui peuvent avoir différents statuts, avec près de 20 000 emplois en France (assistants ou conseillers funéraires, maîtres de cérémonie, porteurs-chauffeurs, etc.). Les recrutements sont constants.
Différents types d'employeurs
L'assistant funéraire peut travailler dans une entreprise privée, une société coopérative, une commune, une structure intercommunale... Dans ces 2 derniers cas, on lui demandera d'avoir réussi le concours d'adjoint technique ou d'agent administratif de catégorie C ou celui de rédacteur territorial de catégorie B, en plus du diplôme spécifique d'assistant funéraire.
Des possibilités d'évolution
Avec l'expérience, l'assistant funéraire peut encadrer une équipe s'il travaille dans une structure importante ou envisager de créer sa propre entreprise funéraire. Dans ce cas, il est préférable qu'il se forme à la gestion.
]]>Durée des études
Après la 3e
Niveau CAP complété par une formation de 140 h théoriques et environ autant de stages pratiques, pour obtenir le diplôme national de conseiller funéraire, qui se prépare dans des instituts agréés.
]]>Pour fournir des conseils de qualité, le gestionnaire de patrimoine possède des connaissances pointues dans de multiples domaines : économie, fiscalité, droit de la famille, immobilier, produits bancaires et assurantiels. Il connaît le degré de risque des produits ou opérations qu'il suggère à ses clients. Son rôle d'intermédiaire lui permet de proposer la solution la mieux adaptée à chaque situation.
Sens de l'écoute et réactivité
Ce spécialiste doit écouter les demandes de son client et en faire une analyse fine. Il sait expliquer clairement les stratégies qu'il élabore. Il doit suivre avec beaucoup de rigueur chaque client pour lui faire part d'éventuelles opportunités. Pour cela, il doit être dynamique et faire preuve de réactivité. Lorsqu'il s'occupe de développer sa clientèle, des connaissances en marketing peuvent lui être utiles.
]]>Dans son bureau, le gestionnaire de patrimoine prépare ses dossiers, gère son portefeuille et reçoit ses clients. C'est également là qu'il prend les contacts nécessaires au développement de son activité et à la fidélisation de sa clientèle. Ses rendez-vous peuvent également se dérouler à l'extérieur. Ce travail, qui exige autonomie et discernement, demande aussi une grande disponibilité (en période de déclaration d'impôts notamment).
Pour être efficace, il doit être à la pointe dans de nombreux domaines tels que la fiscalité ou les produits financiers. Pour maintenir ses connaissances à jour, il doit fréquemment suivre des formations. Par ailleurs, sa culture professionnelle nécessite une lecture assidue de la presse spécialisée. Des conditions d'honorabilité sont aussi exigées pour cette fonction qui consiste à gérer au mieux l'argent des autres.
]]>Avant toute chose, le gestionnaire de patrimoine effectue un bilan de la situation patrimoniale et fiscale de son client. Puis il recense les attentes et les objectifs de son interlocuteur et détermine à quel niveau de risque celui-ci souhaite s'exposer. Il définit ensuite une stratégie de placement en proposant les solutions et les produits qu'il estime les mieux adaptés. Ses préconisations se font toujours en fonction des objectifs visés : augmenter ses revenus, faire fructifier son argent, assurer sa famille, financer des études, prévoir sa retraite, constituer un capital, transmettre son patrimoine...
Pour optimiser le patrimoine qui lui est confié, ce professionnel doit assurer une veille portant sur les évolutions fiscales et patrimoniales, les marchés financiers ou immobiliers... Il doit aussi prendre en compte tout événement touchant à la vie familiale de son client (divorce, succession...) et, si nécessaire, reconsidérer la stratégie patrimoniale qu'il a mise en place.
]]>Niveau bac + 5
Master dans le domaine de l'économie-gestion, de l'assurance ou de la finance
Diplôme d'école supérieure de commerce ou de gestion
]]>2916 euros brut mensuel pour un salarié.
Parfois, le salaire de base est moins élevé mais il est alors composé d'un « fixe », auquel s'ajoute une part variable (commissions ou primes), en fonction des résultats.
Le gestionnaire de patrimoine peut être salarié dans une banque, une société de gestion de patrimoine, une étude de notaires ou chez un courtier en assurances. Il peut encore travailler en libéral, comme conseil en gestion de patrimoine indépendant (CGPI). Une expérience en agence bancaire ou chez un assureur, par exemple, peut être un plus. Le gestionnaire de patrimoine travaille avec un réseau de partenaires (assureurs, professionnels de l'immobilier, avocats, notaire...) qui lui apportent leur expertise.
Ce métier s'est développé ces dernières années et offre de belles opportunités aux jeunes diplômés. D'autres professionnels expérimentés (conseillers de clientèle, notaires, experts-comptables, avocats...) se spécialisent en gestion de patrimoine pour assurer de nouvelles fonctions.
Après quelques années de pratique, le gestionnaire de patrimoine passe du statut de « junior » à celui de « confirmé ». Sa renommée dépend du degré de satisfaction des clients à qui il a prodigué ses conseils. Les évolutions de carrière envisageables sont la gérance d'un cabinet ou le management d'une équipe de gestionnaires de patrimoine.
]]>Il peut travailler dans les banques, les compagnies d'assurances ou chez les notaires. Certains professionnels exercent en indépendant sous statut libéral. Une expérience bancaire ou commerciale préalable est nécessaire.
5 ans pour obtenir un master ou un diplôme d'école de commerce et de gestion, en économie avec une spécialisation en finance ou gestion de patrimoine.
]]>Porteur d'un rôle stratégique au sein de l'entreprise, le technicien doit allier sens des relations humaines et connaissances technologiques. Doté du goût des responsabilités et de l'initiative, il doit faire preuve d'un esprit méthodique et rigoureux.
De plus en plus automatisée, la production exige une excellente connaissance du produit céramique et des machines. Le technicien céramiste doit donc posséder de solides notions d'automatisme, d'électromécanique, d'hydraulique ou encore de pneumatique.
Le technicien doit avoir un bon niveau en langues étrangères, du fait des concentrations et des reprises de petites entreprises par des firmes européennes plus importantes (italiennes, belges, espagnoles, allemandes...). L'Italie étant le leader mondial de la production de carrelages et de machines de fabrication céramique, la pratique de l'italien constitue un atout primordial dans ce secteur.
]]>Les conditions de travail du technicien céramiste sont variables.
En usine, l'approvisionnement en matières premières se fait directement de l'extérieur vers les machines, par tapis roulant, générant des courants d'air, plus ou moins bien atténués !
Dans l'industrie porcelainière, l'isolation est meilleure, car l'argile est conditionnée en sacs, à l'intérieur des locaux. Côté chaleur, si l'isolation des fours s'est améliorée, la température ambiante des zones de cuisson avoisine tout de même les 35°C.
Au niveau des lignes de fabrication, le technicien n'échappe pas à un environnement bruyant. La production fonctionne généralement selon la règle des 3 x 8 heures. Le technicien peut donc avoir des horaires irréguliers en cas d'intervention urgente.
Dans les services de contrôle ou de recherche, l'environnement est plus calme voire confiné, et les horaires réguliers. En règle générale, ce professionnel doit se montrer mobile, tant géographiquement que sur les postes de travail et les divers sites de production d'un même groupe industriel.
]]>Selon la taille et le type d'industrie où il exerce, le technicien céramiste peut assumer diverses fonctions. Il peut être responsable de la totalité d'un atelier de fabrication et doit veiller à la régularité de la production sur le plan de la quantité et de la qualité.
Au sein des services d'études et de recherche, ce professionnel collabore à l'amélioration de la qualité de la fabrication et à la mise au point de nouveaux produits, en fonction des innovations technologiques sur les matériaux céramiques.
Dans les laboratoires de contrôle, le technicien céramiste vérifie la régularité de la composition chimique des matières premières (argiles, colorants, éléments d'émaillage...) à leur arrivée à l'usine.
Dans la production en série d'objets, il organise le travail, distribue les tâches et dirige l'équipe.
Il peut aussi contrôler les caractéristiques physiques des pièces aux différents stades de la fabrication : résistance thermique, qualité de l'émaillage... Le résultat doit être conforme aux normes du produit céramique testé.
Avec le service entretien, il planifie les phases d'intervention systématique sur les machines pour éviter les arrêts imprévus de la production.
]]>BTS industries céramiques.
]]>Autour de 1800 euros bruts/mois.
La maîtrise du produit céramique, dans le respect des normes, entraîne des contrôles de qualité à toutes les étapes de la fabrication. Alliée à l'automatisation croissante, cette tendance crée de forts besoins en ingénieurs et en techniciens. La région du Limousin est un bassin d'emploi considérable pour les professionnels du secteur, avec quelque 60 entreprises spécialisées dans la porcelaine de table et fantaisie, mais aussi une dizaine de sociétés axées sur les céramiques techniques, en fort développement.
Le technicien céramiste peut exercer dans les céramiques techniques (nucléaire, aéronautique, électronique...) et les céramiques traditionnelles (porcelaine, faïence, céramiques sanitaires...). Il travaille souvent dans un laboratoire de recherche, de contrôle, ou encore au sein d'un service qualité. Il peut ensuite passer à la production en tant que chef d'équipe dans un atelier.
Au sein d'une grande entreprise, il peut parvenir au poste de directeur de production, ou devenir chef du personnel, responsable qualité ou adjoint au directeur dans une PME-PMI.
]]>De l'atelier de fabrication au laboratoire de contrôle et de recherche, il encadre la production, contrôle la qualité et participe à la conception des nouveaux produits de cette industrie d'avenir.
Au sein des services d'études et de recherche, le technicien céramiste collabore à l'amélioration de la qualité de la fabrication et à la mise au point de nouveaux produits, en fonction des innovations technologiques sur les matériaux céramiques.
En laboratoire de contrôle, il vérifie la régularité de la composition chimique des matières premières (argiles, colorants, éléments d'émaillage…) à leur arrivée à l'usine.
Quant au concepteur, il étudie la faisabilité, propose des solutions techniques et esthétiques en bureau d'études ou en bureau de conception. Son bagage en arts appliqués lui permet d'intervenir en amont du technicien céramiste puis de concert avec lui sur les réponses apportées.
2 ans pour préparer le BTS industries céramiques.
]]>Le métier de technicien de l'intervention sociale et familiale (TISF) exige de grandes capacités d'adaptation, le sens de l'organisation et des responsabilités, des qualités relationnelles et un goût certain pour les contacts humains, notamment avec les enfants. Il faut aussi veiller à maintenir une certaine distance vis-à-vis des personnes aidées, d'une part pour favoriser leur autonomie et d'autre part pour ne pas trop s'impliquer soi-même d'un point de vue émotionnel.
Les TISF connaissent les dispositifs et les institutions en lien avec leur métier et savent coopérer avec différents partenaires (travailleurs sociaux et professionnels de santé). Ils font preuve de pédagogie pour transmettre les savoirs aux personnes qu’ils aident. Les TISF sont soumis au secret professionnel.
]]>
Le technicien ou la technicienne de l'intervention sociale et familiale exerce souvent à domicile, parfois au sein d'établissements ou de services sociaux (maisons d’enfants à caractère social, centres d’accueil pour personnes en situation de handicap, etc.). Il ou elle est le plus souvent employé/e par des SAAD Familles (services d’aide et d’accompagnement à domicile aux familles) associatifs, présents sur tout le territoire, aux côtés d’intervenants éducatifs et sociaux et d’auxiliaires de vie.
Les TISF exercent également en pluridisciplinarité avec d’autres professionnels du champ social, médico-social et sanitaire. Pour certaines situations complexes, les interventions peuvent également se faire en binôme. Les TISF bénéficient de formations tout au long de leur carrière.
Qu’ils travaillent à temps complet ou à temps partiel, les TISF à domicile s’adaptent aux besoins et aux habitudes de la famille et/ou de l’enfant, ce qui occasionne des horaires décalés. Le métier implique des déplacements. Un véhicule individuel est le plus souvent nécessaire, même si certains employeurs peuvent également mettre à disposition un véhicule de service.
]]>C’est en accomplissant des actes de la vie quotidienne avec les familles que les TISF (techniciens de l'intervention sociale et familiale) gagnent leur confiance et peuvent élaborer leur projet d’accompagnement personnalisé. Dans un but éducatif et de soutien à la parentalité, ils travaillent sur l’hygiène et l’image de soi, jouent ensemble pour apprendre à respecter les règles, gèrent le budget… Après une naissance, ils accompagnent les parents durant les 1 000 premiers jours de l’enfant, contribuant à créer le lien parents-enfants.
Les TISF accompagnent les familles dans leurs démarches administratives ou d’insertion socioprofessionnelle. Si un enfant est handicapé, ils aident les parents dans leur demande de reconnaissance du handicap et d’aides adaptées. Ils peuvent aussi proposer des temps de répit pour les parents et les frères et sœurs de l’enfant handicapé en s’occupant de lui à son domicile. Afin de favoriser le lien social, les TISF mènent des actions collectives en regroupant des familles autour d’ateliers à thème (informations citoyennes sur les droits et les devoirs, alimentation, sommeil, soutien à la parentalité, cercle de parents…).
Les TISF sont habilités à encadrer les droits de visite des parents qui se sont vu retirer la garde de leur enfant. Ils peuvent également intervenir dans le cadre de prestations de la CAF (Caisse d’allocations familiales), d’aides sociales à l’enfance, d’actions de prévention dans les centres de PMI (protection maternelle et infantile) ou dans le cadre de mesures d’actions éducatives ou de placement. Ils collaborent encore avec les assistants de service social et les éducateurs.
]]>DE (diplôme d'État) de technicien de l'intervention sociale et familiale (TISF)
]]>2000 euros brut par mois pour un temps complet. La rémunération évolue en fonction des missions confiées, du public accompagné, des compétences mobilisées et des formations suivies.
Les TISF (techniciens de l’intervention sociale et familiale), professionnels du « faire avec », sont très demandés en soutien des familles, en périnatalité et en prévention précoce. Avec le développement des services à la personne, l'émergence des centres d'hébergement et de réinsertion sociale, les TISF devraient pouvoir trouver d'intéressantes opportunités de travail à condition de savoir faire preuve de mobilité.
Les TISF peuvent évoluer vers les métiers de responsable de secteur ou de moniteur-éducateur, de conseiller en économie sociale et familiale, d’éducateur de jeunes enfants ou d’éducateur spécialisé… notamment grâce au dispositif de la VAE (validation des acquis et de l’expérience), d’allégements de formation ou de dispositifs de reconversion professionnelle.
]]>
De 18 à 24 mois pour préparer le DE (diplôme d'État) de technicien de l'intervention sociale et familiale de niveau bac. Accès sur concours à partir de 18 ans. Si aucun diplôme n'est exigé pour se présenter aux épreuves, plus de la moitié des candidats sont titulaires au moins du bac.
]]>Expérience et polyvalence sont nécessaires à l'inspecteur de banque pour remplir sa mission : il doit disposer d'un bon niveau en finance, en comptabilité et en analyse des risques. Pour la rédaction du rapport final, des capacités d'analyse, de synthèse ainsi que des compétences rédactionnelles sont également nécessaires.
Naviguant entre plusieurs lieux d'inspection et faisant face à des interlocuteurs très variés, un inspecteur doit faire preuve de grandes capacités d'adaptation. Par ailleurs, ses missions de contrôle peuvent parfois l'amener à découvrir des erreurs. Ses visites peuvent donc être perçues avec appréhension par le personnel qu'il rencontre. Pour faire face à cette mauvaise perception, esprit critique, sens du relationnel et diplomatie sont de rigueur dans la profession.
L'inspecteur est soumis à un rythme de travail intensif. Parallèlement à ses heures d'inspection, il est en formation quasi permanente sur les métiers de la banque et suit des stages de formation au management ou à la communication orale. La capacité à gérer le stress et l'aptitude à acquérir de nouvelles compétences sont donc les bienvenues.
]]>Mobilité : tel est le maître mot de l'inspecteur de banque. Ce détective de la finance alterne travail au siège central et fréquents déplacements dans les bureaux et les agences. Ses missions, qui durent de 2 à 3 mois, et se déroulent en France ou à l'étranger, sont très variées. Par exemple, analyser le fonctionnement d'une agence, réaliser des études transversales sur des thèmes ciblés...
Les missions d'inspection nécessitent un travail d'équipe. Un chef de mission coordonne le travail de plusieurs inspecteurs qui se répartissent les différents contrôles et vérifications. Chaque membre de l'équipe peut avoir la responsabilité d'une zone géographique ou d'un secteur économique.
Bien qu'il soit en lien direct avec la présidence de la banque, l'inspecteur doit être considéré comme indépendant. À ce titre, il est accrédité d'un laissez-passer qui lui permet d'intervenir dans n'importe quel service d'un établissement. Cette responsabilité n'exclut cependant pas un respect de la hiérarchie interne ni des relations extrêmement formalisées avec l'ensemble des services dans lesquels il intervient.
]]>Avec lui, pas le droit à l'erreur. Garant de la régularité de toutes les opérations menées par sa banque, l'inspecteur est dépêché par la direction générale pour effectuer des contrôles ponctuels dans les différentes entités de la banque (agences, filiales, services...). Il épluche les comptes, s'assure de l'application de la réglementation et des procédures internes, contrôle le fonctionnement des dispositifs de sécurité et les activités du personnel.
Pour mener à bien sa mission, il examine tous les documents pouvant nourrir son analyse et en vérifie la recevabilité. Il s'entretient également avec le personnel afin d'établir un diagnostic sur le fonctionnement de l'agence ou du service concerné.
Plus qu'un simple observateur, ce professionnel est surtout un conseiller et un organisateur. Il réalise une analyse stratégique des résultats et de la rentabilité de l'agence. Au terme de cet audit, il rédige un rapport d'inspection qui préconise des solutions, afin de corriger les erreurs éventuelles. Il peut aussi participer à la réalisation de réformes administratives. Il contribue ainsi à un meilleur fonctionnement du réseau bancaire.
]]>Masters pro dans le domaine de la banque et finance ; ingénierie financière...
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion...
Diplôme d'ingénieur...
Diplôme d'institut d'études politiques (IEP) en économie et finances.
]]>De 2500 à 3500 euros brut par mois.
Ce poste a longtemps été considéré comme l'aboutissement d'une carrière. Aujourd'hui, les choses ont changé. La mobilité exigée au sein d'un groupe international, par exemple, attire plutôt les jeunes, et la moyenne d'âge du métier se situe autour de 30-35 ans. Le cursus dure environ 6 ans et commence par le poste d'inspecteur adjoint. Au bout de 3 ans d'expérience, l'inspecteur peut avoir la responsabilité d'une mission.
Les établissements bancaires ont des attitudes très différentes quant au recrutement des inspecteurs. Certaines banques privilégient le recrutement interne et proposent ces postes à des cadres ayant plusieurs années d'expérience. D'autres, comme la Société Générale, donnent la préférence à de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, qu'ils recrutent sur concours.
Les inspecteurs de banque restent relativement peu nombreux (1,5 %) par rapport aux effectifs globaux des personnels. Néanmoins, les besoins demeurent constants dans la mesure où ces fonctions connaissent une mobilité importante. Cette position reste en effet le passage idéal pour accéder à de plus hautes responsabilités (contrôle de gestion, ingénierie financière, audit bancaire, encadrement...).
]]>Bac + 5 : diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ; diplôme d'ingénieur ; master en finance, droit bancaire et financier, en monnaie, banque, finance, assurance...
]]>Il faut rassurer le client victime d'une panne et lui donner des conseils d'utilisation pour qu'une telle mésaventure ne se reproduise pas. Un bon relationnel et le sens du service sont essentiels dans ce métier. Des qualités qui doivent, bien sûr, être alliées à un esprit rationnel et méthodique.
Curiosité permanente
Pour intervenir sur des systèmes associant diverses technologies, le technicien de maintenance en génie climatique doit mobiliser les connaissances qu'il a acquises dans un grand nombre de domaines (énergie thermique, hydraulique, mécanique, automatismes, électrotechnique appliquée, résistance des matériaux). Et les remettre à jour régulièrement.
Capacité à s'adapter
Chaudières à condensation, chauffage thermodynamique, climatisation par absorption et capteurs solaires, par évaporation : autant de nouveaux matériels et de nouveaux systèmes que le technicien de maintenance en génie climatique doit connaître afin d'optimiser sa pratique professionnelle.
]]>Le technicien de maintenance en génie climatique peut, selon les cas, être en charge d'un secteur géographique englobant plusieurs sites ou être affecté à un site de grosse taille (industriel, par exemple). Encadrant une petite équipe d'agents de maintenance, il est placé, suivant la taille de l'entreprise, sous l'autorité d'un ingénieur, d'un responsable d'agence ou directement du patron. La plupart du temps, il peut organiser son travail de manière autonome.
Disponibilité et réactivité
Se déplaçant constamment sur les chantiers, le technicien de maintenance peut parcourir de longues distances dans une même journée. Son emploi du temps s'emballe au gré des urgences. Les horaires sont, par définition, irréguliers : pas question de quitter le lieu d'une réparation avant la remise en marche du système et il faut aboutir dans les plus brefs délais. Il peut aussi être chargé d'assurer une permanence pour les réparations nécessaires en heures décalées.
]]>Une climatisation qui flanche au coeur de l'été, une chaudière ou un chauffe-eau qui s'arrête de fonctionner en plein mois de janvier : dans ces situations, le technicien de maintenance en génie climatique doit dépanner le client en urgence. Tout commence par une enquête. Le technicien se renseigne sur les signes de défaillance qui ont précédé la panne et démonte les équipements pour déterminer d'où vient le problème. Il décide alors de la marche à suivre, établit un devis détaillé, commande s'il le faut des pièces de rechange.
Planification du travail
Le technicien de maintenance en génie climatique assure la gestion technique d'un ou de plusieurs sites. En accord avec les clients, il planifie les opérations d'entretien des équipements techniques assurant la climatisation, le chauffage ou la ventilation des locaux. Il définit les modalités d'intervention, rédige les fiches de travaux et répartit les tâches entre les équipes disponibles.
Un rôle de conseil
Il apporte son expertise et son assistance technique lors d'interventions complexes. Il conseille la clientèle et lui propose des solutions pour améliorer le rendement des installations.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers du froid et des énergies renouvelables
Niveau bac+2
BTS fluides énergies domotique, option A génie climatique et fluidique ; option B froid et conditionnement d'air ; maintenance des systèmes option B systèmes énergétiques et fluidiques
Niveau bac+3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil-construction durable avec un parcours génie climatique et équipements du bâtiment
Licence professionnelle mention métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique
]]>Entre 1900 et 2200 euros brut par mois.
Dans l'industrie et les services
Le secteur du génie climatique étant en pleine expansion, le marché de l'emploi se présente sous des auspices favorables. Très recherché, le technicien de maintenance est employé aussi bien par les entreprises du bâtiment que par les sociétés de services chargées de l'exploitation et de la maintenance des installations. Il peut intervenir dans les grandes surfaces, les laboratoires de transformation alimentaire, les chaufferies industrielles ou encore dans les entrepôts frigorifiques.
De nombreuses passerelles
Un technicien de maintenance expérimenté peut accéder à un poste de chef de groupe ou de chef de secteur, puis prendre la direction d'une agence. Autre évolution possible : changer d'activité, en devenant, par exemple, chargé d'affaires (sa mission étant de prospecter et de fidéliser la clientèle) ou encore technicien dans un bureau d'études (il sera alors chargé de concevoir de nouveaux équipements climatiques).
Un secteur en plein développement
Le développement durable a un fort impact sur le génie climatique avec l'intégration des énergies renouvelables (photovoltaïque, géothermie, etc.) et les nouveaux matériels (chaudières à condensation, par exemple). De véritables opportunités se présentent.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans d'études pour préparer un bac professionnel technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques ; technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques.
Après le bac
2 ans pour obtenir un BTS (fluides, énergies, domotique ; maintenance des systèmes) éventuellement complété par une licence professionnelle du domaine (1 an) ; 3 ans pour obtenir un BUT (métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil-construction durable).
]]>Dans l'enseignement agricole comme dans les autres disciplines techniques, il faut savoir faire le lien entre la théorie et la pratique, et avoir acquis une qualification élevée dans la matière enseignée. Il s'agit de transmettre aux élèves des connaissances et un savoir-faire en s'appuyant sur des démonstrations concrètes, inscrites dans une pratique professionnelle.
Le monde agricole, lié à l'industrie et au secteur commercial, évolue rapidement, notamment dans ses techniques, et les professeurs doivent mettre à jour régulièrement leurs connaissances. Enfin, l'enthousiasme, la rigueur et l'autorité naturelle font partie des qualités traditionnellement requises chez tout enseignant.
Les enseignants doivent être sensibles au respect des règles de sécurité des machines utilisées et à la protection de l'environnement. Les établissements de taille modeste, souvent pourvus d'un internat, et la proximité avec le milieu professionnel font que les qualités de communication des enseignants sont également déterminantes.
]]>Le professeur dans l'enseignement agricole peut compter sur des conditions de travail souvent plus confortables que dans les autres lycées. Il enseigne à des effectifs réduits et motivés, au sein d'établissements de petite taille et situés en dehors des villes. Il exerce selon les cas dans une salle de cours classique, en laboratoire, en atelier ou parfois à l'extérieur, sur l'exploitation agricole de l'établissement.
Il existe deux types d'établissements : les lycées d'enseignement général et technologique agricoles (LEGTA) conduisant au bac technologique et au BTS agricole (BTSA) ; les lycées professionnels agricoles (LPA) formant aux CAP agricoles (CAPA) et aux bacs professionnels agricoles. Les professeurs certifiés des LEGTA (titulaires du CAPESA ou du CAPETA) et ceux des LPA (titulaires du CAPLPA) enseignent dix-huit heures par semaine environ.
Les centres de formation pour adultes ou apprentis agricoles, situés au sein des établissements, emploient également des professeurs.
]]>L'enseignement agricole couvre tout ce qui touche à la culture du sol (céréales, fleurs, forêts...), à l'élevage des animaux et aux métiers de la pêche. Selon sa spécialité et son établissement, le professeur en lycée agricole peut enseigner les lettres modernes ou les techniques d'aquaculture ; les sciences et techniques de la vigne et du vin ou celles de l'élevage ; les mathématiques et les sciences physiques ou l'électrotechnique et l'électronique maritimes... Mais la mission du professeur, quelle que soit sa discipline, reste la même : transmettre des connaissances, contribuer à l'éducation des élèves (en les aidant aussi à s'organiser dans leur travail personnel et évaluer leurs acquis) et les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle.
La préparation des cours, la correction des copies, la mise au point d'exercices adaptés au niveau de l'élève constituent le prolongement des heures de cours. D'autres activités s'y ajoutent, comme l'organisation d'activités pluridisciplinaires ou de projets parascolaires (visites, voyages...).
Le professeur fait partie de l'équipe pédagogique où chacun contribue à définir les projets de l'établissement, participe à l'orientation des élèves avec l'ensemble du personnel et prend part aux commissions de suivi des ateliers pédagogiques. Il travaille également en collaboration avec le CPE (conseiller principal d'éducation) et les autres enseignants. Lorsqu'il est professeur principal, il coordonne aussi les conseils de classe, organise les relations avec les parents et exerce une responsabilité particulière dans l'orientation de ses élèves, en relation avec le psychologue de l'Éducation nationale, spécialisé en éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle (ex-conseiller d'orientation-psychologue, COP). Enfin, les stages en entreprise demandent de nouer des relations étroites avec les professionnels du secteur pour guider au mieux les élèves.
]]>Les différents concours sont :
le CAPESA pour enseigner les disicplines générales en lycée agricole
le CAPETA pour être professeur de l'enseignement technique agricole
le CAPLPA pour être professeur de lycée professionnel agricole
Ils sont accessibles aux candidats inscrits en 1re année d'un master préparant au métier de l'enseignement, de l'éducation et de la formation à l'Ecole nationale de formation agronomique de Toulouse-Auzeville. La validation du master est obligatoire pour être titulaire.
Dans les spécialités professionnelles du CAPLPA, les concours sont aussi ouverts aux candidats qui ont au minimum un BTS ou un BTSA et 5 années de pratique professionnelle ou d'enseignement de cette pratique.
Les spécialités pour lesquelles il n'existe pas d'enseignement de niveau BTS, les candidats devront avoir le niveau bac et 7 années d'expérience. Les concours ne sont pas ouverts dans toutes les sections chaque année.
Après avoir obtenu le concours, les professeurs sont stagiaires pendant un an avant leur titularisation. Ils exercent leurs fonctions d'enseignant et bénéficient de plusieurs semaines de formation d'adaptation à l'emploi en cours d'année de stage.
Dans le privé, la plupart des professeurs sont recrutés sur titre avec un master, d'autres sur concours. Les épreuves sont identiques à celles du public.
]]>2000 euros brut par mois dans l'enseignement agricole public.
Le nombre de postes proposés aux concours est limité et variable d'une année à l'autre. Parfois pour certaines spécialités des concours, aucun recrutement n'a eu lieu pendant plusieurs années !
Au-delà des concours, le recrutement sur contrat est fréquent, y compris pour les disciplines d'enseignement général. À noter également : les établissements privés représentent une part importante de l'enseignement agricole et dépendent de trois fédérations : l'Union nationale des maisons familiales et rurales d'éducation et d'orientation (UNMFREO), le Conseil national de l'enseignement agricole privé (CNEAP) et l'Union nationale rurale d'éducation et de promotion (UNREP). Les établissements d'enseignement supérieur comme les écoles vétérinaires, les écoles d'ingénieurs agronomes ou forestiers... représentent peu de débouchés.
]]>Bac + 5 (master) et réussite à l'un des concours d'enseignement (CAPETA, CAPESA, CAPLPA).
]]>De solides connaissances en droit sont, bien sûr, exigées. Plus encore que ses confrères d'autres spécialités, parce qu'il est en contact avec des jeunes plus vulnérables que les adultes, le juge des enfants doit être attentif et disponible, conciliant et compréhensif. Au quotidien, il est animé par la recherche de la vérité et le sens de l'équité. Parmi les autres qualités indispensables : humilité, autonomie, sens de l'initiative, réactivité et organisation.
L'action du magistrat s'inscrit de plus en plus dans un travail collectif. Il doit prendre le temps de consulter les différents partenaires avant de rendre, en toute objectivité, sa décision finale. Celle-ci est parfois lourde de conséquences pour les personnes impliquées. Faire preuve de psychologie est indispensable pour appréhender au mieux les affaires traitées. Des talents de médiateur sont très appréciés pour apaiser les conflits et gérer les événements difficiles.
]]>Ce magistrat du siège est indépendant et inamovible, bénéficiant ainsi de la garantie d'exercer ses fonctions en toute liberté. Il ne peut être ni révoqué ni déplacé contre son gré. Lors d'une audience, il est assis (magistrature assise), contrairement aux magistrats du parquet (magistrature debout) qui représentent l'intérêt public.
Sa mission ne peut se concevoir sans l'intervention de nombreux professionnels qui participent à la prise de décision finale : assistants de service social, éducateurs, psychologues, voire juge aux affaires familiales. Il recherche également l'adhésion des familles et privilégie une solution d'accompagnement pour éviter au jeune le traumatisme d'une rupture avec son milieu. Enfin, lorsque cela s'impose, il travaille en étroite collaboration avec les personnels et services de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse). Dans ses décisions, il privilégie autant que possible la mesure éducative sur la sanction pénale.
]]>Le juge des enfants intervient lorsque des mineurs sont maltraités, vivent dans de mauvaises conditions sanitaires, psychologiques ou éducatives (parents trop souvent absents ou démunis). Il peut les placer provisoirement dans un établissement spécialisé ou, si nécessaire, dans une famille d'accueil.
Président du tribunal pour enfants, ce magistrat du siège intervient par ailleurs lorsqu'un mineur a commis une infraction (vol, racket, dégradation...) : il peut le mettre en examen, instruire puis juger l'affaire. Les crimes et délits graves (viol, meurtre...) sont, eux, jugés soit par le tribunal des enfants (si les faits ont été commis par un mineur de moins de 16 ans), soit par la cour d'assises des mineurs (pour les crimes commis par un mineur de plus de 16 ans). Le juge des enfants est aussi chargé de l'application des peines après le jugement.
]]>Niveau bac + 4
Master 1 en droit
Diplôme d'IEP
]]>2160 euros brut par mois (hors primes).
Le métier de juge regroupe une grande diversité de fonctions. Choisir l'une d'elles n'est pas définitif. Au cours de sa carrière, le juge des enfants est amené à changer de spécialisation, de manière à évoluer plus rapidement. Après quelques années à ce poste, il pourra par exemple prendre les fonctions de juge aux affaires familiales, de juge des contentieux de la protection ou encore de juge d'instruction. Néanmoins, passer du siège et de l'indépendance, au parquet (substitut du procureur ou procureur de la République), dépendant du ministère, semble difficile...
Pour atteindre le premier grade (vice-président d'un tribunal judiciaire), un magistrat doit être inscrit au tableau d'avancement, sur décision de son seul supérieur hiérarchique, et justifier de 7 années d'ancienneté. La consécration suprême d'une carrière : accéder aux postes classés hors hiérarchie, par exemple : premier président, procureur de la République, procureur général d'une cour d'appel ou de la Cour de cassation...
]]>4 ans pour préparer un M1 en droit ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), puis 31 mois à l'ENM (École nationale de la magistrature) à Bordeaux. L'ENM est accessible sur concours à bac + 4 ; préparation possible dans un IEJ (institut d'études judiciaires).
]]>Consultant SaaS est un métier très technique, qui impose des compétences dans des champs variés : réseaux, Internet, intranet, extranet, serveurs, langages de programmation des plates-formes de cloud computing, paramétrage de logiciels, etc. Il doit en outre avoir une bonne compréhension de l'entreprise et être formé à la conduite et à la gestion de projet. Il doit également maîtriser l'anglais technique et opérationnel.
Doté d'une bonne culture générale, le consultant SaaS a le sens de l'écoute et du contact. Il s'adapte rapidement aux différents environnements et doit savoir convaincre. Rigueur, disponibilité, mobilité, curiosité, pédagogie et autonomie sont autant de qualités nécessaires au bon exercice de ce métier.
]]>Le consultant travaille au sein de l'entreprise cliente, en collaboration étroite avec les services concernés par les changements qu'il va mettre en place. Entre deux missions ou au tout début d'une mission, il travaille à son bureau pour faire des recherches sur l'évolution des solutions de cloud computing ou écrire des articles, dans des revues ou blogs spécialisés, par exemple. Il peut également se déplacer pour rencontrer des fournisseurs et participer à des congrès dans le cadre de sa veille technologique indispensable.
Il peut être accompagné dans son travail en entreprise par une équipe de développeurs et d'administrateurs réseaux. Il est proche du chef de projet et, en tant que pilote du projet, il anime et organise de nombreuses réunions tout au long de sa mission. Il est généralement sollicité par la direction des systèmes d'information ou directement par la direction générale de l'entreprise à qui il rend compte régulièrement.
Il doit respecter les délais et budgets fixés, et peut être amené à faire de longues journées pour tenir ses engagements. Il doit en outre se montrer disponible pendant la phase de déploiement de la solution cloud pour répondre aux demandes et questions des utilisateurs.
]]>Comme tout consultant, ce professionnel commence par analyser les besoins de l'entreprise ou du service qui a fait appel à lui. Il fait donc le diagnostic des matériels et logiciels existants, interroge les personnes concernées sous forme de questionnaires ou de réunions sur leurs besoins, observe leurs usages et mène une étude de faisabilité en mesurant les contraintes organisationnelles et technologiques spécifiques à l'entreprise.
Parallèlement, le consultant SaaS analyse et compare les solutions existant sur le marché du cloud. Une fois son choix arrêté, il devra le justifier auprès de l'entreprise cliente. Ensuite, il définit les spécifications des nouveaux outils et rédige le cahier des charges. Il établit également un planning de mise en place du projet de transfert de données et planifie les ressources financières, matérielles et humaines nécessaires.
Durant la phase de mise en oeuvre, il accompagne la migration des outils, fait les développements nécessaires, veille à la confidentialité et à la sécurité des données transférées en lien avec l'équipe projet, qu'il anime de bout en bout. Il peut également concevoir un plan de formation, rédiger la documentation pour les utilisateurs et les manuels techniques.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique
Master avec une spécialistion cloud computing et mobility, mention informatique...
]]>3000 euros brut par mois
Le consultant SaaS peut, par exemple, travailler chez un éditeur de logiciels de style IBM ou Microsoft, dans un cabinet de conseil spécialisé ou encore dans une grande entreprise, en tant que conseiller interne.
Une première expérience dans le domaine informatique est souvent demandée au futur consultant SaaS. Au fur et à mesure de l'avancée de sa carrière, il se verra confier des missions de plus en plus importantes avant de postuler, par exemple, pour un poste de chef de projet et encadrer une équipe.
Le cloud computing est l'avenir de l'informatique, et de plus en plus d'entreprises s'y intéressent, ce qui présage de beaux jours pour les consultants SaaS. Le rapport d'études sur les spécificités du marché du SaaS en France publié par l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels et solutions Internet) révèle que le chiffre d'affaires annuel du SaaS devrait passer de 735 millions d'euros en 2013 à 1,8 milliard d'euros en 2015.
]]>L'accès au métier de consultant SaaS demande généralement une première expérience réussie dans le domaine de l'informatique. Les recruteurs privilégient souvent les diplômés à bac + 5 pour ce poste en fort développement.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en informatique, cloud computing et mobility...
]]>Aisance relationnelle, diplomatie, curiosité, sens de l'écoute, disponibilité, capacité à travailler en équipe sont des qualités attendues de la part du chargé de communication interne. Énergique et enthousiaste, il s'adapte aux problématiques posées par la direction de l'entreprise et cultive la polyvalence pour mener à bien des activités très variées.
Doté d'un bon esprit d'analyse et de synthèse, il est capable de concevoir un projet de communication cohérent. Il est organisé pour élaborer un plan d'action rigoureux et respecter un budget. Qu'il travaille dans l'entreprise ou encore plus s'il est extérieur, il se doit de bien connaître les métiers et les spécificités de celle-ci.
Il maîtrise l'expression écrite et orale, les logiciels bureautiques, de PAO (publication assistée par ordinateur) et de retouche photo (InDesign, Photoshop, Illustrator...). Il est à l'aise avec les nouvelles technologies et médias (Web, blogs, réseaux sociaux, intranet, jeux virtuels...) et il est capable d'innover pour emporter l'adhésion du plus grand nombre. Il connaît les principaux langages de programmation Web (HTML, XML...) et parle au moins l'anglais, indispensable dans les grands groupes aux équipes internationales.
]]>Le chargé de communication interne est rattaché à la direction générale, à la direction de la communication ou au service des ressources humaines. S'il communique avec l'ensemble des salariés, ses principaux interlocuteurs sont le chargé de recrutement, le responsable de formation, l'attaché de presse et le webmaster. Dans une grande structure, il est souvent chargé d'une équipe ou de stagiaires et travaille avec une agence de communication qui prend en charge une partie de ses missions (réalisation de la newsletter, gestion d'un événement, réalisation d'un kit d'information spécifique...). Dans une PME, le chargé de communication est polyvalent.
Dans une agence de communication, il travaille souvent pour plusieurs clients et participe à la création de l'identité de ses entreprises clientes. Il intervient pour la conception et/ou la réalisation de tout ou partie des actions commandées. Certaines agences sont spécialisées dans un secteur d'activité (mode, spectacle, par exemple).
L'emploi du temps du chargé de communication est souvent bien rempli, avec des horaires irréguliers en fonction des urgences. Il se déplace pour rencontrer ses interlocuteurs et assure parfois certaines tâches logistiques (transport, installation de matériels...).
]]>Rouage stratégique pour créer une culture d'entreprise et fédérer le personnel autour de son projet, le chargé de communication décline en interne le plan de communication global. Il conçoit et réalise des documents (affiches, communiqués, plaquettes, kits d'intégration pour les nouveaux...), organise des événements (soirées de gala, séminaires...), réalise le journal interne ou encore anime le site intranet. En général, il gère son budget.
Il fait circuler l'information dans l'entreprise, de la direction vers les salariés, des salariés vers la direction et entre les services. Il intervient également en cas de crise ou de changements majeurs dans l'organisation afin d'expliquer et de rassurer. Il fait remonter l'état du climat social vers la direction, notamment en réalisant des enquêtes d'opinion interne, un baromètre de notoriété ou d'autres opérations internes.
Conseil auprès de la direction, le chargé de communication doit également avoir la confiance des salariés qu'il sollicite pour alimenter le journal interne, le site intranet ou les réseaux sociaux qu'il peut parfois gérer. En fonction de la taille de l'entreprise et de son secteur d'activité, ses missions varient.
]]>Niveau bac + 2
BTS communication
Niveau bac + 3
BUT information-communication, parcours communication des organisations
Licence information et communication
Licence professionnelle métiers de la communication : chargé de communication ; métiers de la communication : chef de projet communication
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce
Diplôme d'institut d'études politiques avec spécialisation en communication et ressources humaines
Diplôme d'école spécialisée en communication (Celsa, Iscom, ISTC...)
Master en information, communication, communication des organisations
]]>De 2000 à 2800 euros brut par mois pour un jeune diplômé.
Bien présente au sein des services communication des grands groupes, la fonction intéresse aussi les entreprises de taille moyenne, le secteur public (collectivités locales, mairies, entreprises publiques...) et les associations. Certaines de ces structures n'ont pas nécessairement les moyens d'embaucher un chargé de communication mais font volontiers appel à des spécialistes free-lance . Une bonne façon de débuter dans le métier ou d'évoluer en créant son activité.
Stages, contrats d'apprentissage ou à durée déterminée sont souvent nécessaires pour faire ses premiers pas dans le métier. Le débutant peut aussi commencer à un poste d'assistant, passer d'une agence de communication à un service intégré dans une entreprise. Après quelques années, le chargé de communication interne en agence pourra devenir consultant et même viser un poste de directeur de la communication en entreprise. Les évolutions transversales vers le marketing ou les ressources humaines sont également possibles.
Si, en période de crise, les entreprises ont tendance à geler les budgets communication, les chargés de communication interne sont à nouveau demandés avec la reprise qui pointe son nez. Les spécialistes en gestion de crise ou RH sont toujours appréciés.
]]>Ses outils : journal interne, intranet, revue de presse, réunions d'information, enquêtes d'opinion, questionnaires d'évaluation, etc. Sa mission : relayer la stratégie de l'entreprise auprès des salariés, promouvoir l'image de l'entreprise, renforcer l'esprit de communauté et organiser des actions (séminaires, cérémonies, par exemple). Ses qualités : ouverture d'esprit, bon relationnel, capacité à travailler en équipe, créativité, bonne expression écrite et orale, adaptabilité et rigueur pour respecter un budget. La maîtrise des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) et de l'anglais est indispensable.
Les emplois se situent en entreprise privée, en agence de communication ou dans un service public. La plupart sont en région parisienne. D'abord assistant, après quelques années d'expérience professionnelle, il est possible d'évoluer vers la fonction de directeur de la communication.
2 ans pour obtenir le BTS communication ; 3 ans pour le BUT information-communication, parcours communication des organisations ou une licence pro métiers de la communication ou un diplôme d'école de communication, et devenir assistant ; 4 ou 5 ans pour un diplôme d'école de commerce ou d'école spécialisée en communication, un master, ou encore un diplôme d'IEP (institut d'études politiques) et occuper un poste de responsable de communication.
]]>Apache Hadoop et Spark, Map Reduce, bases de données NoSQL, langage de programmation SAS, R, Python... Le data scientist doit maîtriser de nombreux programmes informatiques pour mener à bien la collecte, l'analyse et la restitution des données. La programmation, les mathématiques appliquées et en particulier les statistiques n'ont pas de secret pour lui.
Gestion de projets et d'équipes
On demande souvent au data scientist de gérer et de conduire des projets. Il doit donc être à l'aise avec la communication orale et écrite, le suivi d'équipes et l'animation de réunion. Pédagogue, il sait se mettre à la portée de ses interlocuteurs et sait convaincre. On pourra aussi lui demander de gérer un budget et/ou d'évaluer le coût de ses interventions.
Force de proposition
Méthodique et organisé, il travaille généralement en mode projets, pouvant durer de quelques semaines à quelques mois. Il doit aussi être force de proposition et apporter des solutions pour une meilleure collecte des données par exemple, l'achat de nouveaux outils, etc. L'anglais technique est indispensable, notamment pour suivre les évolutions techniques dans son secteur qui lui permettront de proposer de nouveaux modèles d'analyse, des présentations lisibles par tous, etc.
]]>Selon la taille et la structuration de l'entreprise, le data scientist travaille sur l'ensemble de la chaîne des données, depuis la collecte jusqu'à la restitution, ou seulement sur la partie analyse. Il est alors entouré de data analysts, chargés de données spécifiques (marketing, ressources humaines, achats, etc.) ou d'une source particulière (internet, base de données...), et du data miner plus orienté sur l'identification des données pertinentes. Dans tous les cas, il travaille avec les chefs de projets et les métiers de l'entreprise impliqués dans son analyse.
Sur ordinateur
Le data scientist passe beaucoup de temps sur ordinateur, mais rencontre aussi ses collègues pour comprendre leur demande et leur problématique, identifier les sources des données, expliquer pourquoi et comment les collecter et sous quelle forme.
Position centrale
Le data scientist occupe une place centrale au sein de l'entreprise dont il peut influer la politique grâce à ses analyses et recommandations. Selon le cas, il travaille sur la gestion des risques, la fidélisation des clients ou encore les campagnes marketing. Il peut être rattaché à la direction générale, à la direction des systèmes d'information, à la direction du marketing stratégique ou encore à la direction des études.
]]>Le data scientist est missionné par un service ou la direction de son entreprise pour collecter, organiser et exploiter des données (aussi appelées big data à cause de leur nombre). Les entreprises ont désormais de grands volumes de données à disposition. Le data scientist les " fait parler " afin d'apporter des éléments d'aide à la décision.
Maîtrise des données
Son travail commence par l'analyse de la demande : exploiter des données industrielles pour une meilleure productivité, améliorer la qualité ou faire de la maintenance préventive en analysant les pannes... Souvent, le data scientist travaille sur les données des clients ou des données publiques à des fins marketing. Il récupère les plus pertinentes sur des serveurs, des fichiers, des bases de données, etc. et les " nettoie ", pour les mettre au bon format ou éliminer celles qui sont inexploitables.
Restitution accessible
Vient ensuite la modélisation et la création d'algorithmes pour croiser et analyser les données. Des essais et ajustements sont nécessaires durant cette phase. La restitution des résultats se fait sous forme de rapports, de graphes, de tableaux ou d'applications. Le data scientist est chargé de l'ensemble de ces tâches dans lesquelles il est aidé par d'autres professionnels des datas, de graphistes, etc.
]]>Niveau bac + 5
Master : datamining, statistiques, informatique, MIAGE, big data et fouille de données, data science, big data, données et systèmes connectés, machine learnng et data mining, mathématiques et applications, mathématiques appliquées statistiques, sciences des données, mathématiques et informatiques appliquées...
Master of science spécialisé data, statistiques et marketing, informatique statistique, etc.
Diplôme d'ingénieur avec double compétence en mathématiques et informatique ou spécialisation big data.
]]>De 2660 à 3160 euros brut par mois
Dans tous les secteurs
Au départ surtout recherchés dans le domaine du e-commerce, de la finance-assurance ou de la grande distribution, les data scientists sont désormais recrutés dans tous les secteurs d'activités, dans les start-up comme dans les grands groupes, et notamment dans l'industrie. Le secteur des big data est très porteur et les data scientists avec une première expérience sont particulièrement demandés pour leur vision transversale sur les données. Paris, Lille, Lyon, Toulouse et Grenoble emploient le plus grand nombre de data scientists.
Des projets de plus en plus importants
Le data scientist démarre souvent au poste de data analyst, sur un périmètre réduit, avant de se voir confier des projets de plus en plus importants et, finalement, la gestion de l'ensemble des données de l'entreprise en tant que data scientist.
Vers le management d'équipe
Dans une grosse structure, le data scientist peut évoluer après quelques années vers le poste de chief data scientist ou chief data officer qui manage une équipe de data scientists. Responsable des projets d'analyse et des outils à mettre en place, le chief data scientist prend part au processus de décision de l'entreprise. Le data scientist peut également prendre la direction des systèmes d'information de l'entreprise.
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour obtenir un master ou un master of science (Msc) spécialisés en mathématiques appliquées, informatique décisionnelle , data science, statistiques, etc. ou un diplôme d'ingénieur avec double compétence en mathématiques et informatique ou spécialisation big data, science des données..
]]>Le psychologue de l'Éducation nationale (psy-EN) spécialité éducation, développement et apprentissages (Eda) peut être sollicité aussi bien par les professeurs des écoles que par les parents d'un élève en difficultés ou avec des besoins spécifiques, par exemple. Il a donc affaire à des situations très différentes, évolutives, parfois difficiles. Par ailleurs, il intervient sur l'ensemble des écoles d'un secteur, qui ont chacune leurs spécificités et leurs problèmes.
Il doit être doté d'un bon sens de l'organisation pour suivre les différents cas qui lui sont rapportés, dans les différentes écoles de son secteur. Il doit tenir à jour des dossiers, rédiger des protocoles, des comptes rendus de ses actions et rendez-vous, etc. avec beaucoup de précision pour un suivi au long cours.
Le psy-EN spécialisé Eda doit faire preuve d'empathie, d'écoute, de bienveillance et de créativité pour trouver des solutions aux différents problèmes identifiés ou à repérer. Pour chaque cas, il essaie de trouver la meilleure solution. Il doit également être pédagogue et diplomate pour communiquer avec des parents en souffrance ou des enseignants en difficultés.
]]>Le psychologue de l'Éducation nationale (psy-EN) spécialité éducation, développement et apprentissages (Eda) travaille dans les écoles maternelles et primaires de son district, particulièrement au sein des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) qui s'occupent des élèves présentant de grosses difficultés scolaires, des troubles psychomoteurs ou orthophoniques, des troubles du comportement.
Le psy-EN spécialisé Eda passe beaucoup de temps en réunion car il travaille essentiellement en équipe, que ce soit pour analyser des situations particulières ou mener des actions spécifiques. Pour cela, il est en contact avec les professeurs des écoles bien sûr, mais aussi les rééducateurs et les enseignants spécialisés au sein des Rased, sans oublier les familles et les enfants eux-mêmes, qui peuvent avoir entre 2 et 12 ans. Membre de l'équipe pédagogique à part entière, le psy-EN est placé sous la responsabilité de l'inspecteur de l'Éducation nationale de circonscription.
Il effectue de nombreux déplacements pour couvrir son district qui peut compter plusieurs dizaines d'écoles. Il n'a pas de journée-type car il intervient en fonction de la demande et de l'évolution des situations. Son emploi du temps est calqué sur le calendrier scolaire.
]]>Le psychologue de l'Éducation nationale (psy-EN) spécialité éducation, développement et apprentissages (Eda) contribue au parcours de réussite des enfants de maternelle et de primaire. Il intervient à la demande d'un enseignant ou d'un parent, notamment en cas de difficultés d'apprentissage ou de socialisation, de perte d'intérêt, de situation de crise familiale, au niveau de la classe ou dans l'école. Il suit de près notamment les cas de deuil, de harcèlement, de maltraitance, de phobie scolaire, etc.
Il intervient auprès des enseignants pour développer l'intérêt et la motivation des élèves. Il peut aussi recevoir individuellement les élèves en difficultés ou en situation de handicap, notamment. Objectif : agir en faveur du bien-être psychologique et de la socialisation des écoliers. En apportant son expertise, il contribue à la réussite scolaire de tous.
Le psy-EN spécialisé Eda analyse la situation grâce à des entretiens individuels, à des observations en classe, à des bilans, etc. Il peut proposer des soins, mettre en oeuvre et suivre un plan d'accompagnement personnalisé d'un élève ou proposer un projet personnalisé de scolarisation, par exemple. Il intervient aussi bien en préventif que pour trouver une solution à un problème identifié.
]]>Niveau bac + 5
Master de psychologie
]]>2371 euros brut par mois (année de titularisation, hors primes et indemnités).
En 2023, 130 postes sont ouverts au concours externe de psychologue de l'Éducation nationale (psy-EN) spécialité éducation, développement et apprentissages (Eda). Après réussite au concours, le stagiaire est affecté dans une académie. Il est rémunéré pendant son année de formation qui comporte un stage en Rased et en école, ainsi que des cours à l'université et en école supérieure du professorat et de l'éducation (Espé). Durant cette année, il formule également des voeux pour sa première affectation. S'il l'obtient, il est titularisé.
Comme tout fonctionnaire, le psy-EN spécialisé Eda gravit des échelons durant sa carrière, qui lui permet notamment de voir sa rémunération augmenter. Il peut également bénéficier de mutations géographiques après quelques années d'exercice.
Il a la possibilité d'effectuer des activités complémentaires, pendant les vacances scolaires principalement, afin qu'elles n'affectent pas l'exercice de sa profession. Il peut, par exemple, faire du conseil ou participer à des projets d'édition.
]]>5 ans d'études pour obtenir un master de psychologie puis, après la réussite au concours, 1 an d'études rémunérées.
]]>Organisé, curieux, méthodique, doté d'une forte capacité de travail, l'auditeur externe doit avoir l'esprit à la fois analytique et synthétique, cumuler compétences techniques et qualités personnelles car, certes, il doit éplucher des comptes, mais il le fait pour une entreprise cliente et souvent dans ses murs, ce qui demande un certain savoir-être.
Intuitif et diplomate, l'auditeur doit être capable d'obtenir de l'entreprise cliente (et de salariés pas toujours coopératifs) les informations indispensables à sa mission. Pour cela, il doit faire oublier son image de contrôleur, et être à la fois ferme et aimable afin de ne pas se mettre les équipes à dos. Il doit savoir s'intégrer facilement à un groupe de travail, car il peut découvrir 10 à 15 équipes différentes au cours d'une année. Avec la volonté constante de s'investir au maximum.
Après 2 ans d'exercice, l'auditeur commence à encadrer des assistants. Ce qui implique des qualités de formateur et d'animateur. Au fil de l'expérience, ses équipes s'étoffent. Un manager peut encadrer 20 collaborateurs. Interlocuteur direct des commanditaires de l'audit, il possède des qualités relationnelles. Il fait preuve également de sens commercial afin de développer sa clientèle.
]]>La profession est soumise à des délais incompressibles. L'examen des comptes a lieu de janvier à mars. Pour tenir des délais très serrés, on prépare le terrain dès l'automne, en évaluant la qualité de l'information financière des sociétés préparée par l'auditeur interne. L'auditeur externe travaille donc souvent sous pression, d'autant plus que sa mission ne souffre aucune approximation. Il doit également s'attendre à des déplacements, car une grande partie du travail s'effectue chez l'entreprise cliente.
Le cabinet d'audit est un univers de travail hiérarchisé, même si l'esprit d'initiative est favorisé. Chaque mission fait l'objet d'une évaluation, synthétisée en fin d'année. Un système qui n'est pas toujours facile à vivre. Mais, si l'on est un excellent professionnel, on est sûr de progresser, grâce à une formation interne très développée.
4 réseaux de cabinets de dimension internationale (Deloitte, Ernst & Young, KPMG, Pricewaterhouse Coopers) font plus de la moitié du chiffre d'affaires du secteur. Autour de ces géants de l'audit gravitent des cabinets importants (Mazars et Guérard, BDO Gendrot, Grant Thornton...) et des structures plus petites, qui emploient plus de la moitié des effectifs de l'audit.
]]>Le coeur de la profession concerne l'audit comptable et financier, mais on trouve également des auditeurs externes sociaux, RSE (responsabilité sociétale des entreprises), environnementaux, informatiques, etc. Leur travail se rapproche alors de celui d'un consultant. Au fil des missions, l'auditeur externe change d'entreprise et souvent de secteur (industrie, service, santé, etc.), ce qui est très formateur.
L'auditeur externe débute souvent par des missions de commissariat aux comptes. Il s'agit de contrôler les comptes et l'information financière de sociétés clientes. Une obligation légale pour de nombreuses entreprises et associations. Piloté par un manager du cabinet, l'auditeur junior effectue une partie des vérifications en épluchant factures et relevés bancaires. Il évalue aussi les stocks et effectue divers tests pour vérifier la cohérence des états financiers de l'entreprise. Ses missions durent généralement quelques semaines. Il acquiert ainsi les bases du métier.
Les tâches des auditeurs ont tendance à se complexifier à cause de nouvelles règles internes à la profession. L'auditeur doit exercer une veille en matière de législation et de pratique comptables et financières, tant nationales qu'internationales.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion, avec une spécialisation en expertise comptable, audit et contrôle, banque-finance...
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
Master en comptabilité, contrôle, audit, management, finance, contrôle de gestion, audit organisationnel...
Diplôme d'ingénieur
]]>2660 à 3200 euros brut par mois en fonction de l'expérience.
Les grands cabinets recrutent de nombreux diplômés niveau bac + 5 (dont un tiers d'universitaires), au rythme de 400 à 600 par an. Le secteur est porté par l'exigence de transparence financière et l'application des nouvelles normes comptables internationales. L'émergence de nouveaux clients (hôpitaux, universités, comités d'entreprise...) et un turn-over assez fort dans les premiers postes accroissent encore le volume d'embauches.
À condition de faire ses preuves, on prend vite du galon. Après 2 à 3 ans, un auditeur junior peut devenir senior puis, 3 à 4 ans plus tard, manager ou directeur de mission. Les meilleurs managers pourront viser le statut d'associé, à condition de posséder le diplôme d'expertise comptable ou de commissaire aux comptes, qui permettent de certifier des comptes.
L'auditeur peut se spécialiser dans un secteur d'activité (banque, santé, grande distribution, télécoms, luxe...) dont ils deviendra expert. Il peut aussi s'orienter davantage vers le conseil, par exemple en acquisition ou restructuration de sociétés, ou encore en RSE, où les spécialistes sont encore peu nombreux et donc prisés. Les auditeurs qui partent vers l'entreprise possèdent une expérience très recherchée.
]]>C'est un métier très formateur, qui permet de belles perspectives d'emploi, de salaire et de carrière, à condition d'aimer les chiffres et d'être adaptable, car un jeune auditeur peut travailler avec une vingtaine d'entreprises différentes chaque année.
Les jeunes auditeurs externes sont recrutés après un diplôme de niveau bac + 5, et viennent souvent d'horizons divers : grandes écoles de commerce ou d'ingénieurs, université, expertise comptable… Certains cabinets recrutent la moitié de leurs juniors parmi leurs stagiaires.
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur ou d'école supérieure de commerce, spécialité expertise comptable, audit et contrôle, ou un DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion), ou encore un master comptabilité-contrôle-audit, management, etc.
]]>Doté d'une excellente mémoire, le juriste en droit de l'environnement applique ses connaissances en matière de législation aux situations concrètes rencontrées en entreprise, en apportant des réponses précises. Le droit de l'environnement étant un droit technique, faisant appel à des notions scientifiques (sur l'air, l'eau, le sol, les organismes vivants...), mieux vaut ne pas être rebuté par cet aspect.
La pratique de l'anglais devient incontournable pour travailler dans les groupes internationaux, mais également dans des sociétés de moyenne importance.
Aisance écrite et orale, capacité d'analyse et de synthèse, associées à une grande rigueur sont les qualités indispensables pour comprendre les problématiques d'un dossier et le résoudre. De plus, le juriste doit faire preuve de diplomatie et d'objectivité afin d'éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation.
]]>Même si le droit de l'environnement concerne de plus en plus d'entreprises, ce juriste exerce surtout dans les grandes sociétés (plus de 500 salariés) et les multinationales, directement concernées par certaines normes environnementales.
Bien qu'il exerce une partie de son activité au bureau, ce juriste ne passe pas ses journées le nez dans les dossiers. Dans l'industrie, il se déplace sur le terrain auprès des équipes techniques, échange avec les opérationnels, afin de bien comprendre les enjeux et de conseiller l'entreprise lors du montage de projets.
Dans les entreprises de très grande taille, il est souvent associé aux décisions de la direction. Cette dernière n'hésite pas à le consulter lors de réunions au sommet afin de faire des choix pertinents prenant en compte les lois à respecter. Les négliger impliquerait en effet un coût financier non négligeable...
]]>Mesures liées au Grenelle de l'environnement, nouvelles normes environnementales, directives européennes... pour se mettre en conformité avec la loi, les entreprises font appel au juriste en droit de l'environnement. Son rôle : les conseiller sur l'ensemble des questions liées aux normes de sécurité et à la protection de l'environnement. Afin de suivre les nouvelles lois en vigueur, il exerce une veille permanente.
Lorsque l'entreprise veut étendre son activité ou acquérir un nouveau terrain, ce juriste expert monte les dossiers pour obtenir les autorisations. Documents d'urbanisme, études de valorisation des déchets, procédés innovants... Il vérifie que chaque projet est conforme à la loi.
En cas de conflit avec des riverains à cause de nuisances par exemple, il défend les intérêts de l'entreprise, en relation avec des cabinets d'avocats. Plus généralement, il se charge de sensibiliser l'entreprise au respect de l'environnement, et l'incite à prendre des mesures allant dans ce sens.
]]>Autre diplôme réputé : le DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise) qui s'obtient conjointement avec certains masters.
Niveau bac + 5 et plus
Master avec une spécialisation en droit de l'environnement
Diplôme de juriste-conseil d'entreprise (DJCE)
]]>Entre 3000 euros brut par mois
La revalorisation de la fonction de juriste, devenue stratégique pour les entreprises, rend les employeurs exigeants. Un master (bac + 5) avec une spécialisation en droit de l'environnement est indispensable pour séduire les recruteurs.
L'essentiel des emplois est concentré dans les grands groupes, qui offrent des débouchés mais avec un nombre limité d'embauches. Les PME commencent à avoir besoin de compétences dans ce domaine, sans pouvoir toujours recruter leur propre spécialiste.
Bien que cela ne représente pas la majorité des postes offerts, de plus en plus d'associations, de collectivités territoriales et de cabinets spécialisés dans les questions d'environnement emploient des juristes.
]]>Si les recrutements concernent encore essentiellement les grands groupes, les PME (petites et moyennes entreprises) commencent à prendre en considération les enjeux financiers et juridiques liés à la protection de l'environnement.
5 ans pour obtenir le diplôme d'ingénieur juriste en environnement de l'Institut supérieur de l'environnement ou un master en droit de l'environnement.
]]>Le travail du machiniste exige un engagement physique important pour la manipulation des décors. Mais aussi de la rigueur pour les tâches délicates, ainsi qu'une bonne réactivité pour faire face à l'imprévu. Il doit, par ailleurs, s'adapter aux évolutions des équipements et posséder des notions dans le domaine des systèmes mécaniques automatisés.
Diplomatie et qualités relationnelles sont recommandées. Car le machiniste partage les coulisses avec les artistes, le temps des répétitions et des représentations, moments de grande tension pour tous. Travaillant aux côtés des équipes son et lumière, il doit suivre précisément les instructions de son chef. Mieux vaut faire preuve de discipline... et même d'une certaine humilité.
Comme les autres professionnels du spectacle, il doit s'adapter à des horaires décalés, le soir et le week-end. Il peut également être amené à se déplacer au rythme des tournées.
]]>Casque, masque et chaussures de sécurité sont indispensables pour travailler en sécurité sur les machines des ateliers de construction de décors. Ce travail exigeant repose sur une équipe de professionnels qui s'entraident et se forment mutuellement. Et qui doivent fréquemment dépasser les horaires prévus initialement pour finaliser la réalisation d'un décor.
Le spectacle vivant est le principal recruteur. Mais les sociétés de production audiovisuelle ont également recours à lui, en particulier pour les émissions de plateau à la télévision. Autre aubaine : le secteur de l'événementiel où des sociétés de prestations de services se sont créées pour répondre à la demande d'animation de lieux et d'installations de salons professionnels.
Un réseau qui fonctionne
Dans le spectacle et l'audiovisuel, la notion de hiérarchie est très présente. Là où règne la précarité, les responsables ont tendance à faire appel aux machinistes qui ont déjà donné satisfaction. Des équipes se forment donc au fil des contrats. D'où l'importance de créer son réseau pour s'assurer un emploi régulier.
]]>Embauché sous l'appellation unique de « machiniste-constructeur », ce professionnel exerce en réalité deux fonctions distinctes. Le machiniste-constructeur fabrique le décor ; le machiniste de plateau le fait fonctionner.
Dans un atelier de construction, le machiniste-constructeur fabrique des décors à partir des plans fournis par le décorateur-scénographe. Bois, métal, latex... Il peut utiliser toutes sortes de matériaux. Polyvalent, il est à la fois menuisier, soudeur et même ferronnier.
Avant et pendant le spectacle, le machiniste de plateau assure les mouvements de décors et d'accessoires entre deux scènes. Sa boîte à outils ne le quitte jamais (pour poser ou enlever une vis, par exemple). Responsable des tâches liées au fonctionnement du lieu, il se charge d'entretenir le matériel, de réceptionner les marchandises.
Affecté au plateau ou à l'atelier, le machiniste évolue ensuite vers le métier de régisseur plateau ou chef constructeur. Avec son équipe, il est responsable du décor, depuis le transport jusqu'à la machinerie. Avec le décorateur, il étudie la faisabilité technique, choisit les matériaux, passe les commandes et organise l'atelier en coordonnant les différents corps de métiers.
]]>Après la 3e
CAP menuisier installateur
CAP menuisier fabricant
CAP métallier
Niveau bac
Diplôme de technicien des métiers du spectacle option constructeur de spectacle
Niveau bac + 2
Régisseur spécialisé du spectacle option plateau, en alternance au CFA du spectacle vivant et de l'audiovisuel à Bagnolet
Formations professionnelles du CFPTS (Centre de formation professionnelle aux techniques du spectacle)
]]>A partir du Smic .
La plupart des machinistes-constructeurs ont le statut d'intermittent du spectacle. On compte aujourd'hui environ 4 000 ouvriers du décor et du plateau dont un peu plus de la moitié seulement travaille régulièrement. Les machinistes travaillent en moyenne 87 jours par an. La durée de chaque contrat d'un constructeur est très variable et dépend de l'importance des projets. Dans les grosses structures, un chantier peut prendre 5 jours comme une année complète !
Pour augmenter ses revenus, le machiniste peut exercer dans d'autres secteurs d'activité. Le développement des salons professionnels lui offre des débouchés. Plus largement, ses compétences dans les domaines du bois, de l'électricité ou de la peinture lui permettent de s'intégrer dans de nombreux secteurs avec un minimum d'adaptation.
Certains machinistes franchissent le pas séparant la construction de la conception et suivent des formations de scénographe. D'autres s'appuient sur leur connaissance du monde du spectacle pour monter leur propre compagnie.
]]>Cette profession nécessite à la fois un certain sens artistique et une grande habileté manuelle. Il faut également être mobile pour pouvoir suivre les décors en tournée, et rester très disponible en raison des horaires des spectacles. Avec de l'expérience, un machiniste-constructeur peut évoluer vers des fonctions de chef machiniste ou même de régisseur plateau.
2 ans pour obtenir un CAP du bois, du métal ou du travail des matériaux, de la tapisserie ou de l'électrotechnique, avant de préparer, en 2 ans, le DTMS option constructeur de spectacle, de niveau bac.
]]>Compétent en génie papetier, ce professionnel possède des connaissances en chimie, en mécanique, en automatismes et en régulation des procédés. Amené à gérer ses proches collaborateurs ainsi que des techniciens et des ouvriers, il sait piloter le travail en équipe.
Responsable de l'ensemble de l'unité de fabrication, il doit faire preuve de sang-froid, d'autonomie et de réactivité face aux pannes techniques, mais aussi d'adaptabilité au regard de l'évolution permanente des équipements de l'usine.
Enfin, la maîtrise d'au moins une langue (anglais technique), voire d'une 2e ou 3e langue est nécessaire, car de nombreuses entreprises françaises sont contrôlées par des groupes scandinaves ou américains.
]]>L'ingénieur papetier travaille principalement au sein de PMI (petites et moyennes industries) et quelques grands groupes (Nord Est, FCP, Mead pour le carton plat, Lembacel pour les sacs, Rossmann pour le carton ondulé, Clairefontaine et Hamelin pour la papeterie, Tetra Pak pour l'emballage des liquides) qui assurent la transformation des papiers cartons en produits de consommation.
Selon l'importance de l'entreprise et le produit fabriqué, les conditions de travail de l'ingénieur varient. La production fonctionnant en continu, il peut être amené à effectuer des heures de nuit ou à accepter une certaine disponibilité.
]]>Responsable d'une unité de fabrication qu'il dirige et anime, l'ingénieur papetier connaît parfaitement le papier, ses procédés de fabrication et de transformation. Son objectif : augmenter la productivité tout en maîtrisant les coûts. Grâce à la gestion des équipements par des systèmes informatiques perfectionnés, l'ingénieur papetier peut intervenir en cours de fabrication.
L'ingénieur gère les investissements (matières premières, machines) et contrôle les flux de production (matières, énergie...). Il est également chargé du contrôle qualité et de la mise au point de nouveaux produits, sans oublier le suivi des impacts sur l'environnement, en application des normes européennes.
Hors production, il peut être ingénieur de recherche-développement ou ingénieur d'affaires, mais il reste lié à la production.Avec une industrie papetière en perte de vitesse, la recherche constitue une alternative intéressante. Aujourd'hui, les ingénieurs ont des préoccupations écologiques beaucoup plus importantes. L'objectif visé est le recyclage.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur de Grenoble INP-Pagora
]]>2800 euros brut par mois.
Implantées surtout en Rhône-Alpes, en Ile-de-France, dans les Pays de la Loire, en Haute-Normandie, en Picardie, dans le Nord-Pas-de-Calais et en Lorraine, les trois quarts des entreprises papetières françaises sont intégrées à de puissantes sociétés étrangères, principalement scandinaves et nord-américaines. Cela ne les met pas à l'abri d'un marché très concurrentiel et assez imprévisible, marqué par de fortes variations de prix.
Si la révolution électronique (avec l'informatique, Internet...) est loin d'avoir marginalisé l'usage du papier, l'industrie papetière voit ses effectifs régulièrement baisser. Les entreprises recherchent cependant des ingénieurs diplômés pour accompagner la modernisation de leur outil de production et les changements liés à l'application des normes environnementales européennes. En revanche, les débouchés en recherche-développement sont très restreints.
Les opportunités d'emploi pour l'ingénieur papetier se situent davantage en région qu'en Ile-de-France. Des postes sont également accessibles à l'étranger : en Allemagne et en Grande-Bretagne, pays dépourvus de formation d'ingénieur papetier. Avec une expérience de quelques années, l'ingénieur papetier peut accéder à des fonctions de direction (production, bureau d'études, usine), ainsi qu'au poste de technico-commercial.
]]>Avec de l'expérience, l'ingénieur papetier peut accéder aux fonctions de direction d'une unité de production, d'un bureau d'études ou d'une usine.
3 ans (après un bac + 2) pour obtenir le diplôme d'ingénieur de l'École internationale du papier, de la communication imprimée et des biomatériaux (Grenoble INP-Pagora), seul établissement en France à former des ingénieurs spécifiquement destinés aux industries papetières. Accès sur concours pour les classes prépa ou sur dossier et entretien avec un BTS ou après une prépa ATS (adaptation technicien supérieur). Il est possible aussi d'intégrer l'école en 2e année sur dossier avec un M1.
]]>Ce métier consacré aux sites et sols pollués nécessite des connaissances multidisciplinaires : géologie, hydrogéologie, physique, chimie, toxicologie et évaluation des risques sanitaires, génie des procédés de dépollution, génie civil, hydrologie, métrologie et modélisation... Une forte compétence technique associée à des bases solides en droit de l'environnement est indispensable. Une bonne maîtrise de l'anglais technique est aussi appréciée.
Les réglementations juridiques et environnementales évoluent vite, si bien qu'un travail de veille est indispensable dans ce domaine.
L'ingénieure ou l'ingénieur dépollution doit aussi savoir communiquer avec des interlocuteurs très variés et avoir des compétences de management pour fédérer les équipes techniques et superviser l'ensemble du projet opérationnel. Il ou elle a aussi le sens de la négociation, pour faire valoir ses arguments dans ses relations avec l'administration, ou encore avec les riverains d'un site pollué. Il faut être tenace pour mener un projet sur le long terme et est sensibilisé à la préservation de l'environnement.
]]>La cheffe ou le chef de projet sites et sols pollués effectue beaucoup de déplacements. Il ou elle se rend sur le site, mais aussi chez le client, et organise des réunions avec les divers intervenants (clients, prestataires, ingénieurs...) du projet de dépollution. Cependant, le travail de bureau occupe une part importante de son temps. Il ou elle rédige des réponses à des appels d'offres (c'est la partie commerciale de sa mission), propose des offres de réhabilitation d'un terrain à partir d'un cahier des charges qu'il a rédigé, et écrit aussi le rapport final pour l'entreprise cliente.
Les méthodes de réhabilitation de sites pollués sont en constante évolution et il existe une mutualisation des techniques de dépollution au niveau international. Il est important de se tenir au courant des innovations. Avec l'expérience, la cheffe ou le chef de projet sites et sols pollués peut acquérir une vraie expertise sur une méthode de dépollution particulière. Il est alors possible d'intégrer des groupes de travail de dimension mondiale et de se déplacer à l'étranger, pour résoudre des problèmes complexes.
]]>La cheffe ou le chef de projet sites et sols pollués réalise le diagnostic d'un site à partir d'analyses qui lui permettent d'identifier les pollutions. Pour cela, des sondages ou des carottages sont effectués en vue de prélever et d'analyser des échantillons du sol. Selon le terrain et les types de pollution décelés, plusieurs solutions sont possibles. Un cahier des charges est alors rédigé par ce ou cette spécialiste, afin de définir les objectifs et propose des solutions de dépollution.
Une fois le diagnostic établi et les solutions de dépollution trouvées, il ou elle supervise les travaux, en encadrant une équipe d'ingénieurs et de techniciens spécialisés (hydrologues, géologues, géophysiciens...). Il existe différentes techniques de dépollution : excaver les terres polluées et les transporter vers un site de traitement ou de stockage de déchets inertes ; les traiter directement sur place, par oxydation ou par des procédés biologiques divers.
Il ou elle gère aussi le suivi administratif et financier : il faut établir le budget du projet global, facturer les prestations à une éventuelle entreprise cliente. La cheffe ou le chef de projet se porte garant du respect des délais, des coûts et de la qualité des opérations.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie de l'eau et génie civil avec une spécialité en décontamination ; chimie ; géologie ; hydrologie et techniques de l'environnement ; sciences de la terre...
Master gestion de l'environnement avec un parcours SSP (sites et sols pollués) ; risques et environnement ; qualité, hygiène, sécurité ; bio-géosciences ; géoressources, géorisques, géotechnique
]]>Entre 3160 et 4160 euros brut par mois, selon le type et la taille de l'entreprise.
La cheffe ou le chef de projet sites et sols pollués exerce surtout en bureau d'études ou en sociétés de conseil et d'ingénierie en environnement. Selon la taille et la structure de l'organisation qui l'emploie, il ou elle intervient sur une phase (études, travaux) ou sur l'ensemble du projet.
De grandes industries disposant d'un département HSE (hygiène-sécurité-environnement) dans le secteur des mines, du pétrole, de la chimie, etc. font aussi appel à ces experts. Des audits peuvent alors être réalisés sur leurs sites, afin de vérifier leur conformité à la réglementation environnementale du pays où ils se trouvent.
Des organismes publics tels le BRGM (Bureau de recherche géologique minière), l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) emploient aussi des ingénieurs spécialisés en dépollution.
Avec l'expérience, la cheffe ou le chef de projet peut évoluer vers un poste d'expertise spécialisée en dépollution ou de direction de projet en bureau d'études. Dans l'industrie, il ou elle peut devenir responsable d'un département HSE. Les postes de consultants en cabinet-conseil privé ou d'inspecteurs des installations d'une Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) sont accessibles.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en géologie, chimie, environnement ou un master en gestion de l'environnement, risques et environnement, bio-géosciences, etc.
]]>Le rôle de médiateur du CPE exige une grande capacité d'écoute, de la patience, du doigté, de la discrétion... De la pédagogie et de la psychologie sont également nécessaires pour clarifier les situations et parvenir à un terrain d'entente quand les différentes parties en cause refusent de coopérer.
Organiser des élections de délégués de classe, participer aux conseils de classe, suivre le projet d'orientation d'un élève, gérer le planning des assistants d'éducation... Autant de situations où la rigueur et le sens de l'organisation du CPE sont sollicités.
Prendre des décisions suppose de savoir analyser une situation, de faire des choix et de les assumer. Le conseiller principal d'éducation est amené à intervenir dans des circonstances difficiles (exclusion d'un élève, par exemple). Il doit alors arbitrer, trancher tout en se montrant compréhensif, juste et ferme. Seul moyen pour que cette décision soit acceptée.
]]>Le conseiller principal d'éducation peut travailler dans divers établissements de l'enseignement secondaire : collège, lycée d'enseignement général et technologique, lycée professionnel ou agricole. En fonction de la taille de l'établissement et de son implantation géographique, il peut y avoir un ou plusieurs postes de CPE. Avec un nombre plus ou moins important d'assistants d'éducation placés sous son autorité.
Participation aux conseils de classe, formation des élèves délégués, préparation de l'orientation, animation socioculturelle, accueil des jeunes et de leurs familles dans son bureau, gestion des absences... Les missions du CPE sont nombreuses et ses responsabilités importantes. Ses horaires dépassent souvent le cadre de ses obligations de service.
]]>Au sein de l'établissement scolaire, le CPE veille à l'organisation et au bon déroulement de la vie collective hors du temps de classe.
Il gère les absences des élèves, surveille les entrées et sorties, fait respecter le règlement intérieur et les consignes de sécurité (en particulier pendant les récréations, la pause-déjeuner et les intercours).
C'est à lui que les élèves s'adressent en cas de problème (absence, retard, exclusion, malaise, vol, bagarre, changement de section...).
Le CPE travaille de concert avec les enseignants, le chef d'établissement, le PsyEN (psychologue de l'Education nationale) et l'assistante sociale pour offrir aux élèves les meilleures conditions de réussite. Il fait régulièrement le point avec ses collègues pour trouver des solutions adaptées aux jeunes en difficulté.
Véritable médiateur entre les élèves, leur famille et l'administration, il privilégie le dialogue afin d'améliorer la vie au sein de l'établissement.
Le CPE assure le bon fonctionnement du foyer et forme les délégués de classe au conseil de vie lycéenne. Il crée une dynamique afin de favoriser l'expression et l'émergence d'idées. Il encourage les initiatives et facilite leur mise en oeuvre.
]]>Pour s'inscrire au concours, il faut être inscrit en 2ème année de master MEEF métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation, mention encadrement éducatif.
Les CPE des établissements scolaires privés sous contrat sont directement recrutés par les chefs d'établissement.
Niveau bac + 5
Master MEEF métiers de l'enseignement, de l'éducation, de la formation mention encadrement éducatif
]]>2000 euros brut par mois l'année de titularisation.
Les conseillers principaux d'éducation (des femmes dans près de 80 % des cas) sont recrutés sur concours.
En 2021, 270 postes ont été ouverts au concours externe de CPE pour 2 603 candidats présents.
Après 5 ans d'ancienneté, le CPE peut passer le concours de personnel de direction 2e classe. Une fois reçu, il deviendra adjoint au chef d'établissement, puis chef d'établissement.
]]>5 ans pour obtenir un master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) encadrement éducatif. Le candidat présente le concours en M2 (2ème année du master).
]]>La domotique se situe au croisement de nombreuses disciplines : informatique, électrotechnique, électronique, mécanique, automatique, télécommunications, etc. Pour accéder à cette profession, polyvalence, ouverture d'esprit et curiosité intellectuelle sont des atouts essentiels.
Quand on exerce un métier aussi technique et réglementé que celui de domoticien, il est important de consulter la presse spécialisée, de fréquenter des salons professionnels, et de suivre des formations pour se tenir en permanence au courant des dernières innovations. Une bonne connaissance de l'anglais est par ailleurs recommandée pour pouvoir comprendre les notices d'utilisation et échanger avec les spécialistes internationaux.
Pour analyser la demande du client et cerner ses besoins, des qualités d'écoute sont nécessaires. Des aptitudes commerciales sont aussi bienvenues, comme une certaine capacité à s'adapter à son interlocuteur, avec suffisamment de pédagogie pour rendre compréhensibles des informations très techniques.
]]>Le domoticien partage son temps entre son bureau, où il accueille les clients et élabore des devis, et les bâtiments (individuels ou collectifs) dans lesquels il se déplace pour réaliser l'installation, la mise en service et le suivi des systèmes automatisés. Ce métier implique parfois des déplacements et un éloignement du domicile de plusieurs jours.
Environ 15 000 personnes travaillent en France dans le domaine de la domotique et de l'immotique (gestion technique des immeubles). La majorité des emplois se trouve chez des entrepreneurs du bâtiment, des installateurs d'équipements techniques, des entreprises spécialisées (dans l'automatisation ou la sécurité de l'habitat, dans l'équipement électrique), des sociétés de maintenance en solutions domotiques, voire des bureaux d'études et d'ingénierie.
Le domoticien peut travailler le week-end et être soumis à des astreintes, en extérieur, et doit parfois porter des charges. Des équipements de protection peuvent être requis dans certaines conditions de travail, notamment en hauteur.
]]>Le rôle de la domotique Faire communiquer, en réseau, les équipements d'une maison, d'un immeuble, grâce à une centrale qui fait fonctionner automatiquement, et à distance, éclairage, ouverture et fermeture de portes, de volets, chauffage, vidéosurveillance, etc. Pour cela, le domoticien installe des sondes, des circuits électriques, des programmes informatiques, des équipements de télécommunications... qui captent et transmettent des informations.
Après avoir cerné les besoins du client (fermeture automatique d'un garage, système d'alarme...), le domoticien lui propose des solutions techniques. Il supervise ensuite l'installation du matériel et procède, en général, lui-même à sa mise en service. Il assure également un suivi auprès de l'utilisateur. Au moindre dysfonctionnement, il envoie sur place des agents de maintenance. Dans les cas les plus complexes, il se déplace lui-même pour effectuer un diagnostic.
La plupart du temps, le domoticien se contente de prescrire du matériel et de surveiller sa mise en place. Cependant, il lui arrive parfois de participer à sa conception. Il travaille alors dans un bureau d'études, chez un constructeur ou sous l'autorité d'ingénieurs.
]]>Niveau bac + 2
BTS fluides, énergies, domotique (FED), option domotique et bâtiments communicants ; électrotechnique
Niveau bac + 3
Licence professionnelle domotique ; métiers de l'électronique
Niveau bac + 5
Master mentions électronique, énergie électrique, automatique (parcours bâtiments connectés ou domotique et réseaux intérieurs) ; énergétique, thermique
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en génie électrique, génie climatique et énergétique, en génie thermique ou en télécommunications (en relation avec la domotique ou l'immotique), en système d'information pour le bâtiment...
]]>À partir de 1950 euros brut par mois pour un technicien débutant
Longtemps cantonné à quelques projets expérimentaux ou à des "gadgets" à la mode, le marché de la domotique s'est démocratisé. Selon le cabinet de conseil IDC, le marché de la maison connectée connaît en Europe une croissance continue avec 18 % d'augmentation (3e trimestre 2019) . De plus, de nombreuses municipalités font désormais appel à un domoticien pour faciliter le maintien à domicile, ou dans des résidences médicalisées, de personnes âgées ou en situation de handicap (prévention et détection des chutes, fauteuil déambulateur intelligent, etc.). Les diplômés en domotique sont donc particulièrement recherchés.
L'immotique, c'est-à-dire l'application de la domotique à des immeubles entiers, semble aussi promise à un bel avenir, tout comme l'urbatique (ville entièrement mise en réseau), un autre secteur novateur. Les professionnels parlent aussi de GTB (gestion technique du bâtiment) ou de GTC (gestion technique centralisée), une activité qui marie haute technologie et souci d'économies (d'énergie, notamment).
]]>On trouve ces spécialistes en bureaux d'études dans le bâtiment et les travaux publics, en entreprises d'installation électrique ou chez les installateurs en télécoms. Mais les débouchés devraient se développer, particulièrement dans l'immotique (pour les immeubles d'entreprises).
2 ans pour obtenir le BTS fluides, énergies, domotique option domotique et bâtiments communicants ; électrotechnique, éventuellement complété par une licence professionnelle (en 1 an). 5 ans pour un diplôme d'ingénieur avec une orientation domotique ou immotique, ou un master mention électronique, énergie électrique, automatique ou énergétique, thermique...
]]>Être bon dans son domaine ne suffit pas, encore faut-il être capable de transmettre ses connaissances. Des compétences pédagogiques sont donc un prérequis incontournable. Le formateur organise, conçoit et réalise la formation : il met en place un programme, une méthode et une évaluation.
Le formateur doit également avoir le goût du travail en équipe, car il est souvent appelé à travailler avec les services communication ou ressources humaines des entreprises. Pour mettre sur pied une formation, il est important de savoir écouter les demandes afin d'y répondre au mieux.
Difficile d'être un bon formateur si l'on ne possède pas les talents de communication et d'adaptation indispensables pour faire face à des interlocuteurs aux profils très différents. Pas question de se laisser déstabiliser par des stagiaires peu motivés ou par des questions inattendues.
]]>La plupart des formateurs sont employés par de grands organismes comme l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), les Greta (groupements d'établissements publics locaux d'enseignement), le Cesi (Centre des études supérieures industrielles) ou encore la Cegos (Commission générale d'organisation scientifique du travail), mais il existe aussi une multitude de petites structures. Un formateur peut animer des séances en groupe dans les locaux de l'organisme de formation, ou aller à la rencontre des salariés dans les entreprises. Certains formateurs travaillent au sein même d'une entreprise ; ils sont alors rattachés au responsable de formation ou à la direction des ressources humaines, et assurent la formation continue des salariés.
La profession de formateur est présente à la fois dans les secteurs privé et public, ce qui ouvre un vaste champ de possibilités. Commencer par des missions courtes permet d'apprendre à connaître le marché et le mode de fonctionnement des différents organismes, un préalable obligatoire avant d'accéder à un poste à responsabilités dans ce secteur.
]]>Le formateur d'adultes s'adresse à des publics variés : salariés, demandeurs d'emploi, travailleurs indépendants, jeunes diplômés soucieux d'acquérir une compétence supplémentaire… Il intervient dans le cadre de stages, de cours particuliers ou collectifs.
Les cours dispensés par le formateur peuvent porter sur des savoirs ou des savoir-faire précis : comptabilité, maîtrise de logiciels, langue étrangère… Ils peuvent également concerner le « savoir-être », c'est-à-dire l'ensemble des compétences liées au travail en équipe au sein d'une entreprise : gestion des conflits, du stress…
Son principal objectif : permettre à ses élèves d'acquérir des compétences directement utilisables sur le terrain. Le responsable de la formation de l'entreprise transmet à l'organisme de formation la description des besoins, qu'il s'agisse de former une seule personne ou un groupe. Le formateur doit alors proposer une méthode et un contenu pédagogique adaptés.
]]>Niveau bac + 3
Licence pro mentions gestion et accompagnement de projets pédagogiques
Niveau bac + 5
Master MEEF métier de l'enseignement, de l'éducation et de la formation mention pratiques et ingénierie de la formation
Master mention psychologie de l'éducation et de la formation
]]>De 1750 à 1985 euros brut par mois.
Le marché de la formation adulte est porteur, mais encore largement méconnu. Un poste ou une mission se trouvent plus souvent par le bouche à oreille. Les offres d'emploi par petites annonces ne représentent qu'un tiers à peine du marché global. D'où l'importance de multiplier les vacations en début de carrière afin de se constituer un réseau.
Dans ce secteur, les prestations ponctuelles (ou vacations) et les temps partiels sont monnaie courante. Le domaine de la formation continue connaît une forte mobilité interne : les emplois sont temporaires, et les formateurs travaillent parfois simultanément pour plusieurs organismes. C'est pourquoi ils doivent s'adapter en permanence à la demande.
Suivant son niveau de responsabilité, le formateur peut animer une équipe, participer au recrutement de nouveaux collaborateurs, mettre sur pied des programmes de formation, choisir les intervenants pour les différentes sessions... Il peut également évoluer vers un poste de responsable des ressources humaines.
]]>Le formateur doit savoir s'adapter à chaque public, et gérer des niveaux très variés. Missions courtes, emplois précaires et à temps partiel ne sont pas rares. Dans la majorité des cas, ils constituent un passage obligé pour décrocher un poste.
Pour devenir formateur, de nombreux parcours sont possibles. Les enseignements professionnels exigent plusieurs années d'expérience dans un domaine et des qualités de pédagogue. La formation d'adultes nécessite avant tout une solide expérience professionnelle. Certains diplômes forment à l'ingénierie de formation.
3 à 5 ans pour obtenir une licence ou un master. Les formations universitaires en sciences de l'éducation proposent parfois un parcours sur le métier de formateur d'adultes. Un master MEEF (métier de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), mention pratiques et ingénierie de la formation, s'adresse aux étudiants visant des métiers de la formation, avec des débouchés au delà des emlois proposés dans l'Éducation nationale.
]]>L'animatrice ou l'animateur doit occuper et amuser les touristes. Pour cela, il ou elle doit s'adapter à son public mais aussi au temps qu'il fait (activités à l'intérieur ou à l'extérieur), au nombre et au type de participants, aux envies exprimées, etc. Ce métier exige un bon sens de l'observation et de l'analyse, ainsi qu'une dose d'imagination pour faire parfois avec les moyens du bord. La maîtrise de l'anglais est indispensable, la connaissance d'autres langues est un plus.
Sourire à toute épreuve, sens de l'accueil, convivialité... Les animateurs sont la vitrine de leur employeur. Ils sont aussi ceux que les vacanciers fréquentent le plus. À eux de rendre leur séjour inoubliable, tout en gardant la bonne distance. La disponibilité est de mise avec des horaires longs qui se prolongent souvent en soirée.
Au-delà de l'image du GO (gentil organisateur ou gentille organisatrice) rigolo et dynamique, l'animatrice ou l'animateur de tourisme a le sens des responsabilités. Il ou elle doit savoir gérer un groupe et assurer la sécurité de tous. L'anticipation d'éventuelles difficultés est indispensable et il faut savoir se faire respecter pour éviter tout débordement ou que la fête tourne mal.
]]>Les vacanciers ne les voient qu'au spectacle du soir ou lors d'une activité dans la journée mais, en réalité, les animateurs n'arrêtent pas ! Ils enchaînent les activités et les lieux (salle de spectacle, plage, piscine, etc.), les préparations, les répétitions de spectacle, la remise en état ou la préparation du matériel, tout en interagissant avec les touristes qu'ils croisent régulièrement, d'autant qu'ils sont souvent logés et nourris sur place.
L'animatrice ou l'animateur de tourisme fait généralement partie d'une équipe d'animation. Ils se répartissent les activités en fonction de leurs spécialités (sport, théâtre, cirque, jeunes enfants, activités nautiques, etc.). Ils exercent en général sous la responsabilité du responsable d'animation qui chapeaute l'équipe, fait les plannings, etc.
Les animateurs de tourisme sont souvent des saisonniers. Ils travaillent à un rythme soutenu, avec souvent un seul jour de repose par semaine. À l'étranger, sous les tropiques notamment, ils peuvent être embauchés sur le plus long terme mais souvent avec des salaires moindres, car alignés sur les contrats locaux. En France, il est possible de cumuler les saisons (été/hiver) en changeant de région et en adaptant les activités.
]]>En amont de la saison touristique, l'animatrice ou l'animateur propose ou adapte des activités susceptibles de plaire à toutes les catégories de vacanciers. Spectacles, cours d'aquagym, tournoi de volley, de ping-pong ou de cartes, karaoké, pétanque... il doit y en avoir pour tous les goûts, pour tous les âges et pour chaque moment de la journée, et parfois de la soirée. Les animateurs peuvent être polyvalents ou spécialisés sur une activité (sportive, artistique, etc.) mais, de manière générale, ils multiplient les casquettes.
Le but des animateurs et de rendre le séjour des vacanciers mémorable pour qu'ils en parlent autour d'eux et reviennent ! Les animateurs sont souvent plébiscités sur les réseaux sociaux et sont des éléments fort de fidélisation des clients. Pour cela, ils doivent être à l'écoute et s'adapter à leurs goûts, à leurs attentes.
L'animation ne souffre pas l'à peu près ou l'improvisation totale. Sous leurs airs décontractés, les animateurs de tourisme préparent leurs interventions en amont, répètent les spectacles lorsque les touristes mangent ou font la sieste, ils organisent le matériel en veillant à la sécurité de tous, font la promotion de leurs activités...
]]>Niveau bac
BPJEPS mention animateur (activités du cirque, animation culturelle, animation sociale, éducation à l'environnement vers un développement durable, loisirs tous publics, pêche de loisirs)
Bac professionnel animation-enfance et personnes âgées
Niveau bac + 2
DEUST animation et gestion des activités physiques, sportives ou culturelles
BTS Tourisme
DEJEPS animation socio-éducative ou culturelle mentions animation social ; développement de projets, territoires et réseau
]]>Environ 1750 euros brut par mois. Le salaire varie en fonction de l'entreprise, de l'expérience, des conditions et du périmètre du poste.
Depuis la fin des confinements liés à la crise du Covid, le tourisme a repris des couleurs. C'est une bonne nouvelle pour les animateurs qui sont à nouveau recherchés, en France comme à l'étranger, notamment dans les campings, les clubs de vacances, les stations balnéaires, les parcs de loisirs, les stations de ski, les grands hôtels, les tour-opérateurs (Club Med, Look Voyage, FRAM ...), etc.
Les animateurs de loisir et de tourisme font partie des professions les plus recherchées, aussi parce que le turn-over y est important. La polyvalence et la maîtrise d'au moins une langue étrangère sont généralement exigées au moment de l'embauche.
L'animation est un secteur qui permet d'évoluer. Du job étudiant que l'on exerce en centre de loisirs ou en colonie de vacances une fois son BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur) en poche, il est possible de se spécialiser dans une activité (cirque, sport, photo, etc.) ou dans un public particulier (enfants, seniors, personnes en situation de handicap, etc.) en se formant. On peut également prendre des responsabilités en encadrant une équipe d'animation par exemple. Les animateurs de tourisme pourront ainsi trouver plus facilement des postes pérennes.
]]>9 à 24 mois pour préparer le BPJEPS mention animateur. 2 ans pour le bac professionnel animation-enfance et personnes âgées.
9 à 24 mois pour obtenir le DEJEPS spécialité animation socio-éducative ou culturelle. 2 ans pour obtenir un DEUST animation ou un BTS tourisme.
]]>Un iconographe est avant tout un documentaliste. Il doit savoir manier des bases de données, trouver de nouvelles sources, fonder ses recherches sur des mots-clés, etc. À ce titre, il doit être capable de constituer et d'enrichir un véritable fonds photographique et d'étoffer, à chaque instant, son carnet d'adresses de fournisseurs. Un bon sens relationnel est en outre indispensable pour négocier les tarifs auprès des fournisseurs.
L'iconographe assure également la gestion administrative des documents : emprunts et retours dans les délais, vérification et gestion des droits des auteurs... Méthode, rigueur et gestion du temps sont les maîtres mots de la profession.
Ce professionnel de l'image possède un certain sens visuel pour repérer, en un clin d'oeil, le cliché inattendu tant espéré. Un grand sens esthétique est également utile pour justifier des choix de photos, évaluer la faisabilité des demandes et/ou proposer des solutions de remplacement. Enfin, il doit avoir des connaissances techniques dans les domaines de la photo et du graphisme, et de la documentation, sans oublier des notions juridiques (droit d'utilisation de l'image, par exemple).
]]>L'iconographe travaille pour la presse, l'édition, la publicité, les chaînes de télévision, les institutions culturelles... Il peut être rattaché au service photo ou encore au service documentation d'un groupe de presse ou d'une maison d'édition.
Il peut également officier au sein d'une agence et répondre aux commandes des clients. Lorsqu'il travaille dans la presse, l'iconographe peut prétendre à l'obtention de la carte de presse et travailler à la pige, comme les journalistes.
L'iconographe travaille de plus en plus sur ordinateur. L'avancée des technologies de traitement et de stockage d'images ainsi que l'essor du numérique réduisent considérablement ses déplacements et lui permettent d'effectuer des recherches plus fréquentes hors des frontières. La numérisation peut également l'amener à élaborer des systèmes documentaires de type banques d'images, cédéroms, sites web.
L'iconographe interagit avec un rédacteur en chef, un graphiste, un journaliste, etc. Il doit à chaque fois s'adapter à une nouvelle demande et travailler avec des délais souvent très courts.
]]>L'iconographe est un documentaliste spécialisé. Il gère un fonds d'images fixes ou animées : il indexe les photos, les archive, les numérise et les intègre dans une base de données. Il peut prendre lui-même des photos. Il fournit les illustrations (photographies, dessins, peintures...) les plus adaptées au contenu rédactionnel d'un titre de presse ou d'un livre, par exemple.
Avec la numérisation, l'iconographe répond de plus en plus à des demandes précises demandant des recherches plus larges. Après avoir pris connaissance du produit à illustrer, il rechercher des visuels pertinents, esthétiques et originaux. Selon les cas, il est amené à trouver une photo précise ou, au contraire, à proposer un large choix d'illustrations. Pour cela, il interroge bases de données, réseaux, Internet, et multiplie les sources : agences photographiques, photographes et illustrateurs indépendants, services de presse, offices de tourisme, etc.
Une fois l'illustration validée, l'iconographe se charge de l'achat. Il négocie les tarifs de reproduction avec les différents fournisseurs et s'assure que les droits des auteurs sont bien respectés pour éviter des problèmes ultérieurs. Après usage, il retourne les clichés ou les archive.
]]>Niveau bac + 2
DEUST métiers des bibliothèques et de la documentation ;
Niveau bac + 3
BUT information communication, parcours information numérique dans les organisations ;
Licences pro dans le domaine des fonds iconographiques et audiovisuels
Licences dans les domaines des lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales avec un parcours documentation ;
Titre de gestionnaire de l'information (EBD) ;
Niveau bac + 5
Masters en information et documentation
Diplôme de chef de projet en ingénierie documentaire et gestion des connaissances (INTD).
]]>Apartir de 1800 brut par mois.
Les iconographes ne représentent que 5 % des postes du secteur information-documentation. La gestion des images constitue souvent une seconde activité pour le documentaliste généraliste. À l'inverse, dans une agence spécialisée, l'iconographe peut également gérer un fonds documentaire.
Plus de 75 % des offres proviennent de l'Ile-de-France. Le nombre des postes en région connaît une très légère hausse, ce qui semble indiquer une véritable progression, du moins une pérennisation des emplois qui sont cependant limités.
L'iconographe peut évoluer vers des fonctions de responsable d'un service de documentation ou de graphisme. Il peut également se tourner vers l'image animée (clips, extraits de films, de reportages...) en devenant recherchiste (documentaliste audiovisuel) pour une chaîne de télévision, une société de production ou une cinémathèque.
Si ces deux métiers sont généralement bien distincts et nécessitent une spécialisation, l'apparition du multimédia et du Web a fait apparaître de nouveaux besoins. Les documentalistes polyvalents sont donc davantage recherchés. Les sites web offrent de nouvelles opportunités aux iconographes qui, par ailleurs, doivent avoir des connaissances de base en droit à l'image.
]]>Si certains iconographes ont appris leur métier sur le tas, une formation de documentaliste est préférable.
2 ans pour obtenir le DEUST métiers des bibliothèques et de la documentation ; 3 ans pour le BUT information communication, parcours information numérique dans les organisations ; une licence pro métiers du livre : documentation et bibliothèques ou un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour un master information, documentation par exemple, ou un diplôme d'école spécialisée (EBD, Cnam, INTD et INA).
]]>Une bonne maquette est d'autant plus réussie qu'elle est imperceptible. Connaître les bases du dessin et du graphisme s'impose, mais ce n'est pas suffisant. Le métier de maquettiste exige aussi une parfaite maîtrise de l'informatique. Pratiquer les logiciels graphiques tels InDesign, Illustrator, Quark Xpress et Photoshop est indispensable. Sans oublier de se tenir au courant des évolutions technologiques.
La chaîne graphique n'a pas de secret pour le maquettiste, de même que la charte graphique qu'il doit respecter. Il ne laisse passer aucune faute de mise en pages, contrôlant inlassablement les moindres détails de son regard aiguisé.
Le maquettiste doit posséder une certaine culture générale, une ouverture d'esprit et une curiosité à toute épreuve. Expositions, films, presse spécialisée, vitrines... tout est bon pour se tenir au courant et capter l'air du temps. Car, dans ce milieu, les idées circulent vite. Par ailleurs, la rapidité d'exécution et la polyvalence constituent des atouts indéniables, tout comme la concentration et l'organisation, indispensables pour manipuler les logiciels.
]]>Si les premières idées sont souvent matérialisées par un croquis (le monstre), la maquette est désormais montée directement sur ordinateur. Les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) permettent de traiter simultanément les textes et les images.
Selon les postes, le métier fait plus ou moins place à l'autonomie et au relationnel. Lorsqu'il est associé à la création, le maquettiste assiste à des réunions avec les clients, les rédacteurs ou les illustrateurs, par exemple. Mais il arrive qu'il n'intervienne qu'à l'étape d'exécution (c'est-à-dire après la création) ainsi qu'au moment clé du prépresse (ensemble des étapes avant l'impression). Il passe dans ce cas de longues heures devant son écran.
Dans les petites structures, la polyvalence est de mise. La création va de pair avec l'exécution, dans des délais souvent courts. Dans les grandes entreprises, les postes sont plus ciblés. Le maquettiste intègre des équipes comprenant des opérateurs système texte-image, des développeurs, des illustrateurs, des graphistes, un directeur artistique. On lui demande alors d'agir dans le cadre bien défini d'une charte graphique.
]]>Le maquettiste est un créateur. En fonction des attentes d'un client, il conçoit des modèles de pages (maquettes) précisant toutes les indications techniques nécessaires : choix des polices de caractères et des couleurs utilisées, mise en valeur des titres, répartition des blancs... Ses missions s'apparentent alors à celles du graphiste.
Une fois la maquette réalisée, le maquettiste organise l'ensemble des éléments qui composent la page. Il définit la forme et la place des textes et des images en veillant constamment à leur équilibre à l'intérieur du gabarit, afin d'obtenir des pages harmonieuses. Il positionne et hiérarchise les titres, « chapôs », encadrés, textes, et détermine l'emplacement des illustrations (photos, dessins, graphiques). Son objectif : attirer le regard.
Les maquettes réalisées par le maquettiste tiennent compte du support de communication qui peut être imprimé (magazine, livre, journal, plaquette, dépliant...) ou multimédia (site Internet, CD, DVD...). La cible entre aussi en ligne de compte : on ne traite pas une revue pour les adolescents comme un guide touristique.
]]>Niveau bac + 3
DNA (diplôme national d'art) option communication ou option design
DN MADE mention graphisme ou mention numérique
Niveau bac + 4
DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués) Design mention graphisme
Niveau bac + 5
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) option communication ou option design
Diplôme national supérieur des arts décoratifs (ENSAD)
Directeur artistique image et média (Ecole de direction artistique et d'architecture intérieure Penninghen)
Directeur artistique en design visuel et digital (ECV)
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2200 euros brut par mois.
Le maquettiste est le plus souvent salarié. Indispensable dans un journal, il est aussi très présent chez les éditeurs, dans les agences de publicité, les studios de création, les industries graphiques ou les services communication des grandes sociétés. Quand il est indépendant (free-lance), il démarche lui-même les entreprises pour proposer ses services, et doit souvent faire face à de nombreuses commandes.
D'après l'Insee et le ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, les industries graphiques comptent 5050 entreprises. Mais le prépresse ne représente que 17 % de l'effectif total. Pas facile donc pour les nombreux jeunes formés à la PAO de s'insérer sur le marché du travail. D'autant que la majorité des emplois est concentrée en région parisienne (21,5 %) suivie du Nord, du Centre, des Pays de la Loire et enfin de la région Rhône-Alpes.
Après plusieurs années d'expérience, un maquettiste peut évoluer vers la fonction de graphiste ou de DA (directeur artistique) s'il a le talent nécessaire. Il peut également s'installer à son compte et devenir free-lance.
]]>Créatif, technicien, précis et curieux, il travaille sur des supports écrits (livre, journal, plaquette, etc.) ou multimédia (site web, DVD ou autre). Il est indépendant ou salarié dans un journal, une maison d'édition, une agence de publicité, un studio de création ou le service communication d'une entreprise.
3 ans pour le DNA, option communication ou design ou pour le DN MADE mentions graphisme ou numérique ; 4 ans pour le DSAA design, mention graphisme ; 5 ans pour le DNSEP, option communication ou design. Certificats d'écoles également possibles.
]]>Le facteur d'instruments doit posséder un sens musical développé et pratiquer l'instrument dont il est spécialiste, ne serait-ce que pour le tester et mieux communiquer avec son propriétaire. Une bonne oreille, innée ou acquise en allant très souvent à des concerts, est indispensable pour accorder les instruments, ainsi que des compétences en acoustique, harmonique, mécanique, parfois même en histoire de l'art s'il travaille sur des pièces anciennes. La mémoire visuelle constitue, elle, une des bases de l'expertise, tout comme le sens de l'observation.
Patience et grande habileté manuelle sont de rigueur pour fabriquer ou restaurer des instruments de qualité. Le facteur maîtrise différentes techniques et, en fonction de son instrument, travaille différents matériaux (bois, feutre, cuir, métal, etc.). La restauration requiert en outre une importante culture musicale technique et historique.
La maîtrise d'une langue étrangère (anglais, allemand, italien en tête) constitue un sérieux atout pour se former dans des écoles ou des ateliers à l'étranger, communiquer avec des musiciens professionnelles en tournée ou même aller travailler hors de nos frontières.
]]>Le facteur d'instruments travaille comme salarié dans un petit atelier comportant de 1 à 3 personnes ou chez la poignée de fabricants français haut de gamme. Selon le cas, il peut collaborer avec d'autres professionnels de l'artisanat d'art (sculpteurs sur bois, marqueteurs, etc.) S'il est à son compte, il doit aussi assumer les responsabilités d'un chef d'entreprise.
La réparation et la restauration concernent les instruments anciens, nombreux sur le marché, comme les plus récents. Du simple réglage à la restauration d'envergure, ce travail concerne aussi bien l'instrument d'un débutant que celui d'un soliste célèbre. Il représente jusqu'à deux tiers de l'activité du facteur d'instruments. Le professionnel doit s'adapter à toutes les demandes.
Si les gestes restent les mêmes que par le passé, les outils se sont un peu modernisés. Rabot, canif, ciseau à bois, lime... côtoient désormais les outils de précision électroniques. Le facteur d'instrument travaille en atelier, au contact de différents matériaux : laiton, étain, colle à bois, vernis, etc. Il peut pratiquer la soudure, la mécanique, le ponçage... Des techniques très variées qui dépendent de sa spécialité.
]]>Ce professionnel fabrique des instruments de musique (violon, guitare, flûte, trompette, piano, accordéon...), généralement de manière artisanale ou de façon semi-industrielle. Il se charge également de les réparer et de les nettoyer pour ses clients. Si son atelier est accolé à une boutique, il peut aussi vendre ou louer ses pièces. Selon sa spécialité, il travaille le bois, le cuivre, etc. Dans tous les cas, il choisit les matériaux et techniques à mettre en oeuvre en fonction de la pièce à traiter. Le facteur d'instrument travaille souvent sur des instruments haut de gamme.
Le facteur d'instrument adapte les sonorités selon la sensibilité musicale du propriétaire avec qui il collabore souvent sur le long terme. En réglant cordes, marteaux, embouchure, ainsi que toutes les parties de l'instrument dont il est spécialiste, il influe sur la sonorité de celui-ci. Dialogue et relation de confiance entre l'artisan et le musicien sont indispensables.
La fabrication d'un instrument, par exemple un violon, exige l'assemblage d'au moins 80 pièces et comporte un important travail d'ébénisterie. Certains instruments, rares, anciens, classés ou inscrits au patrimoine requièrent des connaissances pointues qui peuvent mener à l'expertise.
]]>Après la 3e
CAP assistant technique en instruments de musique, options guitare, accordéon, instruments à vent, piano ; accordeur de pianos ; lutherie ; ouvrier archetier
Niveau bac
Bac professionnel artisanat et métiers d'art, options facteur d'orgues organier ; facteur d'orgues tuyautier
BMA (brevet des métiers d'art) technicien en facture instrumentale, options guitare, accordéon, instruments à vent, piano
Niveau bac + 2
DMA (diplôme des métiers d'art) lutherie
Niveau bac + 3
DN Made (diplôme national des métiers d'art et du design) mention instrument (horlogerie)
]]>À partir du Smic.
Métier passion, la facture instrumentale nécessite un long apprentissage. On commence souvent comme apprenti, puis comme assistant dans un atelier. Les professionnels conseillent de travailler de 6 à 8 ans chez un maître artisan pour acquérir les bases, puis se perfectionner. Avec de l'expérience, le facteur d'instruments peut s'installer à son compte ou se lancer dans l'expertise. Il procède alors à des évaluations techniques et financières, notamment pour le monde de l'art. Certains vont même travailler à l'étranger, forts de la réputation de la fabrication d'instruments haut de gamme française, surtout dans le domaine des instruments à vent en bois ou en cuivre.
Le secteur de la facture instrumentale française regroupe près de 3 000 entreprises dont beaucoup de petites structures sans salariés. Mais plus de 1,6 million d'instruments neufs ou d'occasion sont vendus en France chaque année. De quoi faire travailler les facteurs d'instruments, à condition qu'ils soient installés dans une ville et un quartier où la pratique de la musique est importante, car ses clients sont les musiciens, les professeurs de conservatoire et leurs élèves, les professionnels du marché de l'art, les collectionneurs...
]]>2 ans pour préparer le CAP accordeur de pianos (accessible aux jeunes aveugles et déficients visuels) ou le CAP assistant technique en instruments de musique (options : accordéon, instruments à vent, guitare ou piano) ou encore le CAP lutherie. 2 ans supplémentaires pour obtenir le BMA technicien en facture instrumentale avec les mêmes options que pour le CAP. Autre possibilité : 3 ans pour obtenir le bac professionnel artisanat et métiers d'art, options facteur d'orgues organier ; facteur tuyautier.
DMA lutherie en 2 ans ou DN MADE mention instrument (horlogerie) en 3 ans.
]]>Cet ingénieur doit maîtriser les mesures physiques et les moyens de tests, ainsi que les logiciels de CAO et DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Il a en outre des connaissances en électronique, mécanique, informatique et électricité.
L'ingénieur essais doit faire preuve d'une bonne capacité d'analyse et de synthèse, en plus de compétences managériales. Son sens de la créativité sera également sollicité pour imaginer des solutions ainsi qu'une grande adaptabilité. En effet, les projets et les problèmes rencontrés peuvent être très divers et l'ingénieur doit être en mesure de décider rapidement de la marche à suivre.
L'ingénieur essais donne son feu vert pour lancer la production à grande échelle. Ses travaux et recommandations doivent donc être d'une grande rigueur. Pour certains produits, il est capable de donner les seuils de tolérance à ne pas dépasser pour optimiser la maintenance préventive (effectuée avant la panne) en phase d'exploitation.
La maîtrise de l'anglais est nécessaire, ainsi qu'un bon sens relationnel.
]]>L'ingénieur essais se situe entre la recherche-études (à laquelle il peut être rattaché) et la fabrication. Parfois, sa fonction est assurée directement par les ingénieurs recherche et développement ou par le laboratoire de recherche.
L'ingénieur essais est en relation avec de nombreuses fonctions de l'entreprise qui ont recours à ses conseils ; ses capacités relationnelles sont donc appréciées.
En général, l'ingénieur encadre une équipe de plusieurs techniciens essais qui réalisent les tests qu'il a planifiés en amont. Pour la phase de test proprement dite, il se rend en atelier ou sur le terrain. En fonction des produits testés, cela peut être un banc d'essais, une piste automobile, le cockpit d'un avion ou encore un laboratoire de métrologie pour les mesures les plus fines.
Pour autant, une grande partie du travail de ce scientifique de haut niveau se passe dans son bureau pour la conception, l'analyse des données, la rédaction des rapports, etc.
]]>L'ingénieur essais est chargé de prévoir tous les dangers susceptibles de perturber la vie des produits. Ainsi, dans le secteur ferroviaire, il vérifie que les trains sont sûrs et confortables avant leur mise en circulation. Les tests opérés incluent la sécurité, la résistance des structures, le freinage, le confort acoustique et thermique, les vibrations, le respect de l'environnement...
Il travaille en concertation avec les services de recherche dont il étudie les travaux. Il détermine les essais à effectuer, définit la méthodologie des mesures et des tests à appliquer sur le produit. Les procédures, les moyens matériels et humains, le coût des opérations et les délais prévus : tout est scrupuleusement consigné sur le cahier des charges.
Il encadre les techniciens essais qui réalisent les tests, centralise leurs résultats, puis les analyse. Ses comptes rendus contribuent à la mise au point ou à l'amélioration du produit. Il travaille en lien avec différents services de l'entreprise et coordonne la majorité des travaux dans son bureau. Mais il dirige aussi des expériences en atelier, puis sur le terrain, dans les conditions les plus critiques.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, aéronautique, etc.
Master industriel (mécanique, aéronautique, électronique, informatique, matériaux) ou scientifique (mesures physiques par exemple)
]]>2019 euros brut par mois.
L'ingénieur essais peut exercer dans un grand nombre de secteurs : l'automobile, l'aéronautique et le spatial, le naval, le ferroviaire, la mécanique, la métallurgie, l'électricité, l'électronique, l'informatique... Il est particulièrement présent dans les grands groupes.Les secteurs de haute technologie tels que la chimie, l'aéronautique ou les équipementiers spécialisés sont cependant les plus friands d'ingénieurs essais.
Un ingénieur essais peut, après quelques années d'expérience, évoluer vers la direction d'un bureau d'études ou d'un service de recherche-développement par exemple. À moins qu'il ne préfère devenir chef de projet.Il peut également envisager une évolution transversale et prendre la tête d'un service qualité, gestion de la production, méthodes ou encore ordonnancement.
Il est rare qu'un ingénieur essais reste plus de 10 ans dans cette fonction ou qu'il occupe ce poste en premier emploi. Par conséquent, les techniciens titulaires d'un bac + 2 qui auront acquis de l'expérience dans le secteur peuvent également prétendre à cette fonction.
]]>Ce poste est accessible avec un diplôme d'ingénieur ou un master. Les techniciens supérieurs qui auront acquis une expérience de plusieurs années dans le secteur pourront également envisager ce poste.
A bac + 5 (diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, aéronautique... ou master en mécanique, aéronautique, électronique, informatique, matériaux, mesures physiques...).
]]>Outre ses compétences en sciences physiques et en mathématiques, le géophysicien ou la géophysicienne maîtrise parfaitement l'outil informatique. De même, il ou elle possède un très bon niveau d'anglais (écrit et oral), complété par de solides capacités rédactionnelles (pour mettre en forme les résultats de ses recherches). Il lui faut aussi faire preuve d'une grande rigueur et d'une motivation intellectuelle à toute épreuve.
En relation constante avec différents publics (partenaires scientifiques, entreprises publiques et privées...), le géophysicien ou la géophysicienne possède le goût de la communication et des contacts humains. Le sens de la pédagogie est indispensable pour rendre accessibles des connaissances pointues auxquelles on a pu contribuer. Selon son niveau de responsabilités et sa spécialité, il ou elle peut développer des compétences en gestion du personnel, gestion financière, sécurité, enseignement...
Autres qualités requises : une bonne résistance physique et de bonnes facultés d'adaptation, qui permettent au géophysicien ou à la géophysicienne de s'acclimater lors des missions de longue durée sur le terrain.
]]>Le temps que consacre le géophysicien ou la géophysicienne à chacune de ses activités (laboratoire, rédaction de travaux, missions sur le terrain... parfois durant plusieurs semaines) varie fortement selon sa spécialité et selon ses conditions d'exercice (rendues parfois difficiles à cause du lieu d'observation, du climat...). Par exemple, sur une plateforme pétrolière où plusieurs centaines de personnes cohabitent dans un espace isolé du monde extérieur, le rythme de travail est soutenu, dans le respect des consignes de sécurité.
Ce métier s'exerce en étroite collaboration avec d'autres professionnels et chercheurs de diverses spécialités (ingénieurs de gisements, géologues...). Le géophysicien ou la géophysicienne s'aide d'outils de mesure informatiques sophistiqués dont il interprète les données pour les restituer sous diverses formes (cartes en 3D, rapports...). Dans certains cas, son savoir scientifique peut favoriser une coopération ponctuelle entre l'université et le monde professionnel.
]]>Le géophysicien ou la géophysicienne applique les principes et les méthodes dérivés de la physique pour étudier le globe terrestre. Discipline faisant partie des sciences de la Terre, la géophysique se subdivise en 3 grands domaines : la géophysique interne (géodésie, sismologie, géomagnétisme, géodynamique et géophysique appliquée), la géophysique externe (aéronomie spatiale, électricité atmosphérique et pression atmosphérique) et la géophysique des couches-limites (océanographie, hydrologie, météorologie et glaciologie).
Le géophysicien ou la géophysicienne se consacre à la recherche appliquée ou fondamentale. Il ou elle travaille en bibliothèque, en laboratoire, devant son ordinateur... À partir des mesures et des observations réalisées sur le terrain et de sa réflexion personnelle, il ou elle élabore des hypothèses scientifiques à partir desquelles un modèle mathématique est défini puis appliqué aux objets d'étude de sa spécialité.
Il ou elle diffuse des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences et à des colloques. Lorsqu'il ou elle enseigne à l'université, il lui faut impulser les activités du centre de recherche : laboratoire universitaire ou associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en sciences de la Terre et des planètes, environnement avec spécialités en géophysique ou géophysique de surface et de subsurface ; en géophysique, géologie et dynamique des systèmes terrestres...
]]>2298 euros brut par mois pour un maître ou une maîtresse de conférence.
Dans la recherche, ce sont les grands établissements qui recrutent : le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement).
Les débouchés majeurs se situent dans l'activité pétrolière et minière, où une quarantaine d'entreprises recrutent une poignée de géophysiciens chaque année. Des postes existent aussi dans les sociétés d'ingénierie et de conseil, les bureaux d'études spécialisés... On en trouve aussi dans les entreprises de génie civil, les bureaux d'ingénieurs-conseils ou les sociétés de services, voire les services techniques des administrations d'équipement, d'urbanisme ou de transports.
Selon sa formation et son expérience, le géophysicien ou la géophysicienne peut acquérir des responsabilités dans le domaine technique (responsable de chantier de prospection, chef de mission), scientifique (responsable de laboratoire ou de centre de recherche), etc. Il peut se spécialiser en géologie du pétrole, en physique de la Terre, en océanographie...
]]>8 ans pour préparer un doctorat en sciences de la Terre et des planètes, environnement avec spécialités en géophysique ou géophysique de surface et de subsurface ; en géophysique, géologie et dynamique des systèmes terrestres...
]]>Le métier d'attaché commercial exige de nombreuses qualités. Pour représenter une société et inspirer confiance aux clients, une présentation soignée, un bon contact et une excellente expression orale sont indispensables.
L'attaché commercial sait argumenter, tout en faisant preuve d'écoute et de diplomatie. Son dynamisme et sa force de persuasion font la différence. Vendeur dans l'âme, il est capable de jouer un rôle de conseil. C'est en cernant les besoins de ses interlocuteurs et en y répondant du mieux possible qu'il réussit à remplir son carnet de commandes.
Un impératif : se former en permanence pour acquérir de nouvelles connaissances et suivre l'évolution des produits qu'on vend. Impossible, par ailleurs, de réussir sans un sérieux sens de l'organisation et une grande rigueur. Capacité d'initiative et autonomie viennent compléter ce portrait idéal.
]]>L'attaché commercial passe la majeure partie de son temps sur les routes pour aller à la rencontre de ses interlocuteurs. Son téléphone portable lui permet de transmettre instantanément les commandes obtenues à sa direction. Certains postes nécessitent de faire de courts séjours à l'étranger.
Très autonome dans la gestion de son emploi du temps, l'attaché commercial doit toutefois rendre régulièrement des comptes à sa hiérarchie. Ses horaires sont à géométrie variable.
Endurant physiquement, l'attaché commercial doit résister au stress, aux rendez-vous qui s'enchaînent et aux kilomètres parcourus en voiture ! Il est capable de présenter un produit sous tous ses aspects, y compris techniques. Son pouvoir de persuasion est d'autant plus grand qu'il maîtrise parfaitement les caractéristiques du matériel qu'il doit vendre.
]]>Véritable force de vente de l'entreprise, l'attaché commercial est chargé de doper les chiffres de vente. Son secret : entretenir des relations cordiales avec ses clients, vérifier leur degré de satisfaction, s'informer sur leurs besoins. Recueillant toutes sortes de remarques sur le terrain, il les fait remonter auprès de la direction commerciale, pour que les produits et services proposés par l'entreprise s'adaptent à la demande.
Le développement d'une société passe aussi par la signature de nouveaux contrats. C'est la deuxième mission de l'attaché commercial : prospecter des clients potentiels. Après avoir constitué un fichier de personnes susceptibles d'être intéressées, il les contacte afin de prendre rendez-vous. À lui, ensuite, de présenter les produits et de mettre en valeur leurs points forts (le service après-vente, par exemple).
Pour atteindre ses objectifs, l'attaché commercial doit soigneusement préparer ses actions et ses déplacements. Plusieurs outils l'aident à planifier son travail : fichiers, presse spécialisée pour connaître l'état du marché et les produits du moment... Le temps passé au bureau est consacré à la prise de rendez-vous avec des clients potentiels (ou " prospects ").
]]>Niveau bac
Bac pro vente (prospection, négociation, suivi de clientèle).
Niveau bac + 2
BTS négociation et digitalisation relation client ; conseil et commercialisation de solutions techniques ; management commercial opérationnel ;
BTSA technico-commercial
titre RNCP attaché commercial (réseau Negoventis)
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence pro mention commerce et distribution ; mention commercialisation de produits et services ; mention technico-commercial
Diplôme d'école de commerce et de gestion ;
Niveau bac + 4 et bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ;
Master mention marketing, vente
Titre RNCP en commerce-vente
]]>A partir de 2083 euros brut par mois.
Pour s'imposer face à la concurrence, les entreprises recrutent des attachés commerciaux. La situation de l'emploi reste favorable à ces professionnels. Ainsi, les recrutements se maintiennent alors que le marché de l'emploi subit la crise. Les postes à pourvoir se trouvent aussi bien dans les PME-PMI (petites et moyennes entreprises/industries) que dans les grandes entreprises industrielles et de services. Une double compétence commerciale et technique peut être appréciée.
Passage obligé pour envisager une carrière commerciale, ce poste permet de mettre le pied à l'étrier. Les évolutions sont généralement rapides. Avec de l'expérience, un attaché commercial peut devenir chef de groupe ou chef de secteur puis, dans la foulée, accéder à des fonctions de responsable des ventes ou de directeur commercial.
]]>3 ans pour préparer le bac pro vente (prospection, négociation, suivi de clientèle). Si le recrutement concerne surtout des titulaires de bac + 2, des débouchés existent dès le bac professionnel.
2 ans pour obtenir un BTS, un BTSA ; 3 ans pour un BUT, ou une licence professionnelle dans le secteur du commerce ; 3 à 5 ans pour un diplôme d'école de commerce ; 5 ans pour un master marketing, vente.
]]>Dans ce domaine, la connaissance de la législation n'est pas suffisante. Il faut aussi savoir négocier avec la partie adverse. Par exemple, pour demander à un concurrent, accusé d'avoir choisi un logo trop ressemblant, d'abandonner certains projets pour permettre aux 2 marques de coexister. Un bon relationnel, de la diplomatie et une grande aisance verbale sont des atouts indispensables.
Les directives communautaires et les grandes règles internationales étant rédigées en anglais, ce juriste doit maîtriser cette langue. Recruté par une entreprise, un institut de recherche ou un cabinet spécialisé, il est capable de négocier et d'argumenter avec des interlocuteurs de diverses nationalités.
]]>Le juriste en propriété intellectuelle travaille en général au sein de la direction juridique d'une grande entreprise (du secteur automobile, de la mode, de l'industrie cosmétique, etc.). Il est alors associé à toutes les décisions commerciales, financières et techniques.
Le juriste en propriété intellectuelle qui exerce dans un cabinet de conseil effectue des missions pour des entreprises clientes. Il applique ses connaissances juridiques à des domaines très variés et s'adapte à la demande de la clientèle du cabinet. Le travail au bureau est entrecoupé de déplacements. Par exemple, pour rencontrer l'avocat en charge d'une affaire en cours.
]]>À l'heure d'Internet et des échanges mondiaux, de nombreuses sociétés dans tous les secteurs (mode, pharmacie industrie du logiciel...) voient leurs produits copiés ou contrefaits. Au moyen des textes de loi, le juriste spécialisé en propriété intellectuelle défend donc les droits d'une entreprise, d'un auteur, d'un artiste ou d'un inventeur. Pour cela, il monte un dossier solide, preuves à l'appui. Objectif : démontrer le préjudice moral ou commercial, et éventuellement faire retirer le produit concurrent du marché. Ainsi, une chanson ou un roman plagié conduisent ce juriste à intenter une action en justice, en prouvant le préjudice subi par l'auteur.
En propriété industrielle, ce juriste veille à la protection de tout ce qui touche aux inventions, aux innovations et aux marques (brevets, dessins et modèles, appellations d'origine...). En propriété littéraire et artistique, il défend les droits d'auteur sur les créations : musique, logiciels, oeuvres littéraires, etc.
]]>Autre diplôme réputé : le DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise), qui s'obtient conjointement avec le master.
Niveau bac + 5 et plus
Masters avec une spécialisation en droit de la propriété intellectuelle ou industrielle
DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)
]]>Entre 3000 euros brut par mois
Les fonctions juridiques sont principalement centralisées dans les entreprises de taille importante, implantées en région parisienne et dans quelques pôles économiques régionaux. La revalorisation de la fonction du juriste, qui joue un rôle de plus en plus stratégique en entreprise, ainsi que l'afflux de candidatures rendent les employeurs exigeants. Un master (bac + 5) avec une spécialisation en droit de la propriété industrielle et/ou intellectuelle, éventuellement complété par une formation scientifique, d'ingénieur ou commerciale, est le minimum requis pour postuler en entreprise.
Les débouchés ne se limitent pas au domaine culturel (musique, cinéma, édition...). De nombreuses entreprises industrielles font désormais appel à un juriste connaissant bien le droit des marques, afin de défendre leurs intérêts face à des concurrents déloyaux. Cette spécialité est devenue un enjeu important dans un contexte commercial fortement mondialisé...
]]>Ce défenseur de l'innovation et de la création exerce au sein d'une entreprise, ou bien dans le cadre d'un cabinet de conseil, ce qui l'amène alors à rencontrer des clients et à traiter des dossiers dans tous les secteurs d'activité.
5 ans pour obtenir un master en droit de la propriété intellectuelle et industrielle ou le DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise), très prisé.
]]>De nature curieuse, le directeur d'office de tourisme est à l'affût de tout ce qui bouge sur son territoire : animations culturelles (festivals, concerts, spectacles...), valorisation du patrimoine, urbanisme, défense de l'environnement, nouveaux hébergements... Il garde aussi un oeil sur ce que font ses collègues pour enrichir son offre.
Ses qualités relationnelles sont également essentielles. Il développe de bons rapports avec les élus locaux, les milieux associatifs, les commerçants et tous ceux qui font la région. Il est aussi créatif : c'est grâce à ses idées, à son dynamisme et à sa force de conviction, que la région est promue et visitée par le plus grand nombre. Pour cela, il est attentif aux attentes et à la satisfaction des touristes comme des professionnels.
Enfin, il fait preuve d'un certain sens de l'organisation et se montre bon gestionnaire, pour assumer son rôle de chef d'entreprise. Il parle l'anglais et souvent une autre langue étrangère. Polyvalent, il est capable de passer d'une réunion d'élu à la présence à une manifestation culturelle, du comptoir de son office face aux touristes, aux dossiers qui l'attendent sur son bureau. Il sait se montrer disponible et accessible.
]]>Le directeur d'office de tourisme est loin d'être un sédentaire. Pour mieux cerner les besoins et les attentes des touristes, il rencontre, au quotidien, divers professionnels de l'animation de la région, de l'accueil des touristes... mais aussi des cafetiers, des restaurateurs, des conservateurs de monuments et de musées, des guides... Il assiste également aux salons professionnels en France et à l'étranger, afin d'assurer la promotion de son territoire.
L'agenda du directeur d'office de tourisme est très chargé. Inauguration d'une exposition un soir de semaine, première d'un concert le week-end, dégustation gastronomique un jour férié... Représentant du tourisme local, il se doit d'être présent. Dans ces conditions, ses horaires de travail sont très flexibles, voire même extensibles, surtout pendant la haute saison touristique et avant celle-ci pour être prêt avant l'afflux de touristes.
L'action des OT est coordonnée au niveau départemental et régional par des comités. Les réunions sont donc nombreuses et les initiatives dépendantes du bon vouloir des financements et des élus. Le directeur gère l'office comme une petite entreprise avec parfois la nécessité de vendre des produits (visites guidées, cartes...).
]]>L'office du tourisme (OT) a une mission de proximité sur l'information des visiteurs, sur les possibilités et les ressources touristiques d'un territoire. Son directeur veille à récolter et mettre à jour l'offre touristique (listes des hébergements, plaquettes de musées, programmes culturels ou sportif...) pour pouvoir répondre à toutes les demandes. Pour cela, il est proche des acteurs locaux (mairie, associations culturelles, hôteliers, professionnels des loisirs, commerçants...) et se tient à l'affût de tout ce qui se passe.
En fonction des besoins exprimés, le directeur d'OT peut initier des activités (festival, exposition, circuit découverte, spectacle de rue, etc.) pour mettre en valeur un aspect de sa ville. Il est amené également à créer des documents et des brochures dont il suivra la réalisation, tout comme la mise à jour du site internet. Il veille à ce que toute demande soit traitée, qu'elle soit téléphonique, digitale ou en personne.
A la tête d'une petite équipe, le directeur d'office de tourisme gère son personnel et un budget (subventions des collectivités locales, pourcentage de la rémunération des guides, ventes de cartes...). Il peut chercher des financements pour lancer des actions particulières
]]>Niveau bac + 2
BTS agricole développement, animation des territoires ruraux
BTS tourisme
Niveau bac + 3
Licence professionnelle dans le domaine du tourisme, du développement du territoire...
Niveau bac + 5
Master en tourisme
Diplôme d'école de commerce en management, économie, marketing... avec une spécialisation en tourisme
Diplôme d'école spécialisée en tourisme
]]>De 2200 à 2700 euros brut par mois (selon les responsabilités et la structure).
Première destination touristique mondiale, la France se doit de bien recevoir ses touristes, qu'ils soient français ou étrangers. Une grosse partie de ce travail revient aux 1 500 offices du tourisme et aux 8 100 personnes qui y travaillent. Les directeurs d'OT ont déjà en ligne de mire les Jeux olympiques de 2024. Ces professionnels doivent à la fois être très présents au quotidien et planifier le futur...
Les offices de tourisme sont implantés sur tout le territoire : dans les stations balnéaires ou de montagne, au coeur des villes, à la campagne. Les offres d'emploi étant limitées, il faut être mobile pour saisir une opportunité. Selon la taille de la structure, les fonctions du directeur sont très variables. Il est parfois derrière le guichet ou au téléphone pour répondre aux questions... ou pas.
Ce sont des emplois à haute responsabilité, ouverts le plus souvent à des professionnels expérimentés, qui ont occupé d'autres fonctions dans le tourisme. Leur évolution consiste à rejoindre une structure plus importante ou à cumuler d'autres responsabilités, par exemple la direction d'une station balnéaire ou de sports d'hiver. Ils peuvent aussi devenir consultant, chargé de mission ou viser un poste en comité départemental ou régional du tourisme.
]]>2 ans d'études pour obtenir le BTS tourisme (les diplômés avec de l'expérience, peuvent être recrutés dans les offices de petite taille) ; 1 an de plus pour une licence professionnelle dans le domaine du tourisme ou du développement du territoire.
5 ans d'études pour préparer un master tourisme, un diplôme d'école de commerce ou d'école spécialisée en tourisme (niveau recommandé pour devenir directeur dans un office de tourisme de taille importante).
]]>Une clause spécifique mal rédigée ? La responsabilité de la société d'assurances est alors engagée pour des sommes importantes. Proposer une garantie, établir un devis, évaluer un dommage : toutes les étapes de ce métier demandent une grande rigueur, et des capacités d'analyse et de synthèse. Le gestionnaire doit également être à l'aise avec l'informatique.
Parce qu'il n'y a pas un, mais plusieurs types de contrats d'assurances, le gestionnaire doit parfaitement connaître les produits que propose son entreprise pour répondre à la demande des clients. Des compétences juridiques sont indispensables pour gérer les procédures d'indemnisation et les contentieux.
Quelle que soit la situation, ce conseiller doit faire preuve de rigueur et d'efficacité dans le traitement d'un dossier. Il ne gère pas seulement de simples contrats, mais est en relation directe avec le client. Il est de plus en plus appelé à aller au-delà de la simple indemnisation pour accompagner, tout au long de la procédure d'instruction, l'assuré qui a subi un dommage. La maîtrise de langues étrangères peut être exigée à l'embauche.
]]>Le téléphone et l'ordinateur sont les principaux outils de travail du gestionnaire de contrats. Dans les grandes sociétés, il peut intégrer une plate-forme d'appels téléphoniques interne à l'entreprise. Dans ce cas, son équipe travaille en rotation avec d'autres, pour permettre une large plage d'ouverture de la plateforme (8 h-22 h par exemple). Il répond au téléphone avec casque et micro. Certains assureurs ne possèdent pas d'agences locales et fonctionnent uniquement en ligne (Internet et téléphone).
Sociétés d'assurances, réassureurs, agences générales, courtiers... ce professionnel de l'assurance trouve sa place dans toutes ces entreprises, où il gère surtout des garanties liées aux risques classiques (incendie, accident automobile, dégât des eaux...) auprès des particuliers, des membres des professions libérales et des artisans.
La fonction évolue de plus en plus vers le conseil auprès des clients qu'il faut démarcher et fidéliser. Dans un contexte de concurrence exacerbée et de multiplication des produits d'assurances, la tâche n'est pas aisée : un bon relationnel et le goût du contact sont indispensables.
]]>Que ce soit pour assurer un appartement, une voiture ou souscrire une assurance-vie, il établit le contrat d'assurance et l'adapte à la situation de chaque client. Après avoir étudié sa demande, il soumet une proposition de garantie adaptée aux risques à couvrir. Puis il ouvre le contrat, le codifie, l'enregistre et le tarifie. Il peut aussi le modifier, si besoin. Pour les risques dits classiques (véhicule accidenté, dégât des eaux...), le gestionnaire se réfère à des contrats préétablis et applique des clauses-types. Si le risque assuré est plus complexe (risque industriel, construction...), il rédige des clauses particulières. Il établit également les appels à cotisations et encaisse les versements des clients.
Dégât des eaux, accident ou vol de voiture... ce gestionnaire doit gérer, parfois dans l'urgence, divers sinistres. Il dépêche un expert sur les lieux, étudie son rapport et vérifie que les garanties prévues par le contrat permettent d'indemniser l'assuré, selon sa part de responsabilité (était-il en tort ? y a-t-il eu une négligence ?). Il peut aussi prendre en charge la réparation du sinistre : par exemple, lors d'un dégât des eaux, c'est lui qui envoie sur place des artisans pour remettre en état la pièce endommagée.
]]>Niveau bac + 2
BTS assurance
Niveau bac + 3
BUT carrières juridiques
Licence pro assurance
Niveau bac + 5
Master droit des assurances ; monnaie, banque, finance, assurance ; finance...
]]>A partir du 2250 et jusqu'à 3000 euros brut par mois.
Source : Apec, 2022
La gestion de contrats représente le 2e corps de métiers des assureurs (plus de 70 000 salariés). Avec 17 % des employés de l'assurance âgé de plus de 55 ans, des embauches sont à prévoir pour remplacer les personnels qui partent en retraite.
Le gestionnaire peut devenir chef de groupe et encadrer des équipes. Spécialisé dans la production, il peut s'orienter vers le règlement (à condition d'avoir les mêmes compétences juridiques). Spécialisé dans l'indemnisation, il évoluera vers la conception de produits d'assurances ou pourra devenir inspecteur-régleur, ou encore se diriger vers une fonction commerciale.
Les emplois se situent majoritairement en province : 60 % contre 40 % en Île-de-France. L'activité la plus répandue est la prise en charge de l'indemnisation et son règlement.
]]>En cas de dégât des eaux ou d'incendie par exemple, il vérifie que les garanties souscrites correspondent au sinistre et se charge d'envoyer un expert en assurances pour évaluer les dommages. C'est lui qui déclenche le paiement et rédige un rapport sur l'affaire. Rigueur, rapidité d'exécution, sens du contact et esprit de synthèse sont ses qualités principales.
Il peut travailler chez un courtier, pour une agence gérée par une grande compagnie d'assurances, ou pour une mutuelle. Il exerce aussi parfois sur une plateforme téléphonique, pour gérer des dossiers en direct avec les clients.
2 ans pour obtenir le BTS assurance éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) ; 3 ans pour le BUT carrières juridiques, 5 ans pour un master droit des assurances ou monnaie, banque, finance, assurance.
]]>Chaque chantier étant unique, l'architecte d'intérieur doit savoir écouter son client afin de bien cerner sa personnalité, ses besoins et ses attentes, et ainsi être en mesure de les retranscrire dans le projet d'aménagement.
Un architecte d'intérieur est avant tout un artiste jouant avec les volumes, la lumière, mêlant couleurs, styles de mobilier et d'équipements différents. Créativité et ingéniosité sont donc indispensables pour apporter des solutions astucieuses et audacieuses aux difficultés que révèle chaque intérieur.
L'architecte d'intérieur est tenu à une certaine rigueur puisqu'il doit répondre à la fois aux besoins de son client ainsi qu'aux normes et contraintes techniques existant dans le bâtiment. Une très bonne connaissance des matériaux et du bâti, des éléments statiques et des structures, est donc exigée.
]]>Si l'architecte d'intérieur commence par visiter le site à aménager, il revient ensuite au bureau pour dessiner ses plans et monter ses dossiers. Le chantier commencé, il se rend régulièrement sur place pour vérifier l'avancement des travaux, dont il fait un compte rendu quotidien.
L'architecte d'intérieur a un rôle de médiation entre le client propriétaire du lieu à aménager et les équipes de professionnels du bâtiment qui interviennent sur le chantier. Il est en relation avec le chef de chantier et avec les membres de son équipe.
Ce métier d'équipe exige une grande disponibilité. Ne pas compter ses heures, se déplacer au gré des lieux de travail, fait partie des plaisirs comme des aléas. Sans compter que, pour trouver des idées, l'esprit est toujours en éveil, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
]]>L'architecte d'intérieur s'informe des besoins et aspirations du client, qu'il soit un professionnel (pour un commerce, un bureau, etc.) ou un particulier. Il effectue un relevé de mesures et un plan d'état des lieux afin d'intégrer les contraintes et potentialités de l'espace à mettre en valeur.
En tenant compte des besoins du client, des contraintes financières, techniques et des normes à respecter, il élabore des concepts, réalise les esquisses du projet ainsi qu'une estimation financière, dessine les plans sur papier et sur ordinateur en 3D. Vient ensuite la présentation du projet au client avec les différents plans (plans coupes, d'élévation, technique et d'implantation définitive).
Après acceptation des plans d'aménagement par le client, l'architecte devient chef de projet : il planifie et coordonne sa réalisation, en choisissant les prestataires les plus adaptés et qualifiés. Il planifie les travaux et organise les réunions de chantier, il assure le compte rendu de chantier et le suivi des travaux. Une fois le chantier achevé, l'architecte délivre le procès-verbal de réception des ouvrages et, si nécessaire, l'établissement de réserves. Puis il s'assure des règlements des marchés et assiste le client pour le règlement des soldes.
]]>Niveau bac + 4
DSAA design mention espace
Niveau bac + 5
DNSEP design de Toulouse et d'Angers
Diplôme de l'Ensad-Arts Déco spécialisé en architecture d'intérieur
Diplômes de l'École Camondo, de l'Esag, de l'académie Charpentier, de l'École bleue, de l'Esail de Lyon...
]]>1800 euros brut par mois.
L'architecte d'intérieur exerce son activité en profession libérale, en société ou en tant que salarié. En libéral, il passe des contrats avec les artisans qui exécutent ensuite ses créations. Certains architectes d'intérieur sont rémunérés en pourcentage du coût des travaux (entre 10 et 15 % du montant total). Ce professionnel peut aussi être salarié par des agences d'architecture et/ou d'architecture intérieure, des organismes exerçant pour le compte de l'État ou des collectivités locales.
De l'architecture intérieure, il peut évoluer vers la scénographie (mise en scène d'espaces culturels). Il peut aussi se spécialiser dans un type de bâtiment ou d'aménagement particulier. Outre l'aménagement d'espace, l'architecte d'intérieur peut être également amené à travailler dans le design de produits ou la communication.
]]>4 ans pour préparer le DSAA design mention espace.
5 ans pour préparer le DNSEP design, le diplôme de l'Ensad-Arts Déco spécialisé en architecture d'intérieur, un diplôme école (Camondo, Esag, Académie Charpentier, École bleue, Esail Lyon...).
]]>Le chef de mission humanitaire peut venir d'horizons divers : ancien administrateur de mission humanitaire, logisticien, médecin, infirmier, ingénieur, hydrogéologue... Point commun de ces métiers : une expérience humanitaire et une compétence en management d'équipe. Le chef de mission maîtrise différentes problématiques : situation géopolitique, contexte interculturel, fonctionnement des financeurs... Pour réussir dans ce poste clé, il faut savoir monter des projets et les négocier auprès des partenaires.
En situation de crise, il doit savoir prendre des décisions rapidement. Résistant au stress, le chef de mission est capable d'affronter un contexte de sécurité précaire, des tensions politiques et les pressions qui s'exercent parfois entre partenaires. Doté de qualités relationnelles, ce manager sait souder son équipe et la conduire vers ses objectifs en surmontant toutes les difficultés liées à la mission.
Enfin, pour administrer la mission et dialoguer avec les spécialistes et les techniciens de ses équipes, le chef de mission doit enfin posséder des compétences techniques en gestion, comptabilité, logistique et même communication.
]]>Dans des contextes politiques et sociaux très difficiles, le chef de mission humanitaire doit garder la tête froide pour prendre les bonnes décisions. Il lui faut résister aux pressions politiques ou administratives, et même parfois savoir renoncer à une mission pour éviter de mettre en danger ses équipes.
Le chef de mission ne compte pas son temps : 10 ou 11 heures par jour, 6 jours sur 7, c'est souvent ce qu'exige la situation. Ses conditions de vie sont souvent éprouvantes : logement précaire, risques sanitaires... Que ce soit au milieu des catastrophes naturelles ou dans une réunion avec des diplomates ou des financeurs, il doit s'adapter à tous les contextes.
]]>Sur le terrain, le chef de mission humanitaire analyse la situation sur les plans humanitaire, sécuritaire, politique, économique et social. Il propose des axes stratégiques à son ONG. Faut-il élargir l'action, réaffecter des fonds ? On attend de lui qu'il donne les bonnes orientations et pilote au mieux les programmes d'aide. Ce stratège représente son organisation auprès des autorités locales et des partenaires institutionnels (Banque mondiale, agence européenne Echo, FAO...).
Meneur d'hommes, le chef de mission encadre le personnel expatrié et local : une équipe qui compte parfois plus de 100 personnes. Il élabore des plans de travail, des outils de suivi de projet. Il doit créer une dynamique entre les interventions des expatriés et les employés locaux. Sans oublier d'assurer la sécurité de tous.
Pour le bon développement de sa mission, ce responsable de projet est parfois amené à démarcher les financeurs. Il devient alors responsable des procédures comptables et du budget annuel de la mission. Il rédige régulièrement des rapports d'activité et de financement à destination du siège et des financeurs.
]]>Niveau bac + 4
Formation de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale de l'Ifaid (Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement, Bordeaux, 33)
Niveau bac + 5
Formation de coordinateur de projet de solidarité internationale de l'Institut Bioforce (Vénissieux, 69)
Formation responsable opérationnel à l'international de l'ESCD 3A (École supérieure de commerce et développement, Lyon, 69)
Diplôme d'ingénieur de l'ISTOM (Ecole supérieure d'agro-développement international)
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2000 euros brut par mois.
Les ONG rencontrent parfois des difficultés à pourvoir les postes de chef de mission, qui exigent de nombreuses compétences. Elles sont donc nombreuses à proposer des contrats salariés. L'objectif est de fidéliser des expatriés ayant une bonne expérience du terrain, de préférence en interne. Le volume de postes est cependant réduit et la sélection rigoureuse.
Les missions, de 1 à 2 ans en moyenne, peuvent s'enchaîner. Avec une solide expérience, certains humanitaires obtiennent un poste au siège, tout en conservant la possibilité de retourner sur le terrain. Quelques-uns sont recrutés par les organisations internationales (Croix-Rouge, Unicef...). Se reconvertir
Autre possibilité : la réinsertion dans la vie active en France. La direction d'une mission humanitaire est une expérience très enrichissante. Elle permet d'acquérir des compétences pouvant être transférées dans un emploi plus traditionnel. Cependant, la reconversion est plus difficile au-delà de 4 à 5 ans d'expatriation.
]]>Stress interdit ! Il doit affronter l'insécurité, les tensions politiques et les pressions. Son expérience lui permet de prendre rapidement les bonnes décisions. Il sait monter des projets et les négocier.
Les chefs de mission sont souvent des logisticiens, médecins, infirmiers, ingénieurs, hydrogéologues ou d'anciens administrateurs de mission humanitaire qui ont travaillé au siège d'une ONG.
4 à 5 ans pour préparer les formations de coordinateur de projet de solidarité internationale ou de manager de projets internationaux dans des écoles spécialisées comme l'Ifaid, Bioforce ou l'ESCD 3A, ou le diplôme d'ingénieur de l'Istom. Les ONG recrutent des professionnels (ingénieurs, médecins, chargés de logistique, paramédicaux...) avec de l'expérience, formés ensuite à la coordination de mission.
]]>Outre ses connaissances scientifiques (en biologie, chimie, épidémiologie, génétique, physiopathologie…) et ses capacités d'analyse et de synthèse, le biologiste médical doit faire preuve de curiosité médicale, technologique et technique. Sans oublier d’autres compétences à enrichir dans différents domaines : assurance qualité, sciences analytiques, gestion, informatique, vigilance sanitaire...
Fortement automatisée, la biologie médicale nécessite des matériels correctement paramétrés pour la validation des résultats. Le biologiste médical est donc un gestionnaire technique sans faille doté d’une notable rigueur méthodologique. En cas de nouveau besoin, il établit un cahier des charges, l'appel d'offres, reçoit les fournisseurs et pilote le choix de la solution retenue. Capacité d’adaptation et goût pour l’innovation sont alors nécessaires.
Esprit d’initiative, goût pour les contacts, sens du dialogue et de la pédagogie… autant de qualités appréciées pour assurer la gestion d'une équipe et communiquer avec les prescripteurs et les patients. La maîtrise de l’anglais est un plus.
]]>En 2021, 9916 biologistes médicaux (médecins ou pharmaciens) exerçaient dans les laboratoires de biologie médicale français : 4187 dans les hôpitaux publics contre 5729 dans les laboratoires privés, souvent dans le cadre de la médecine de ville. Dans les 2 cas, le biologiste médical travaille toujours dans le respect de règles de sécurité, d'hygiène et de bonnes pratiques. Afin de ne pas altérer les prélèvements qu'il analyse, il porte un équipement adapté (gants, blouse, masque...). En plus de ses horaires de base, le biologiste médical hospitalier assure des gardes et des astreintes.
Le biologiste médical travaille en équipe, avec d’autres biologistes médicaux, des techniciens de laboratoire, des ingénieurs, des infirmiers, des secrétaires médicaux, des cliniciens… En concertation avec les médecins prescripteurs, il les conseille et les aide à confirmer leurs diagnostics et à ajuster les traitements des patients.
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Le biologiste médical est un acteur majeur pour poser un diagnostic (prénatal, génétique…), en complément de l'examen des signes cliniques. Après avoir accueilli le patient, il vérifie la prescription des examens établie par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme et la valide. Après prélèvement d’échantillons (sang, urine, cheveux, tissus…), il réalise des examens pour contrôler différents taux (sucre, de cholestérol, numération globulaire…), dépister des virus ou des bactéries. Il vérifie la cohérence des résultats au regard des éléments cliniques. À la fin de chaque examen, il rédige et signe un compte rendu et interprète les résultats avec un commentaire qu’il transmet au patient et/ou au prescripteur.
Chef d'équipe et responsable de la validité et de la qualité des résultats des examens de biologie médicale, le biologiste médical contrôle le travail des techniciens de laboratoire et s'assure que les appareils sont correctement calibrés et utilisés.
Le biologiste médical mène un travail proche de la recherche et du développement en concevant de nouveaux protocoles, susceptibles de répondre à de nouveaux besoins d'examens. Loin de se contenter de dialoguer avec et conseiller les médecins, il apporte aussi de précieux conseils aux personnes atteintes d’affections de longue durée, et contraintes à des examens et des soins fréquents. Pour assurer ses différentes fonctions, le biologiste médical s’informe régulièrement sur les dernières avancées de la science et des technologies, et se forme tout au long de sa carrière.
Le biologiste médical suit une procédure très réglementée (régie par le Code de la santé publique) qui engage sa responsabilité. Qu'il s'agisse de sang, d'urine, de cellules ou de tout autre type de prélèvement, il doit faire respecter les consignes éthiques et techniques qui garantissent à la fois le confort du patient, la non-contamination de l'échantillon et la fiabilité du résultat.
]]>Niveau bac + 9 et plus
Diplôme d'État (DE) de docteur en pharmacie + DES (diplôme d'études spécialisées) de biologie médicale
Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine
]]>4500 euros brut par mois pour un praticien hospitalier de la fonction publique hospitalière, 5500 euros brut par mois pour un cadre de laboratoire de biologie médicale privé.
En milieu hospitalier, le biologiste médical peut devenir chef d’unité, voire chef de service, hospitalier en centre hospitalier périphérique, hospitalier en CHU (centre hospitalier universitaire), hospitalo-universitaire en CHU avec une activité de recherche et d’enseignement en biochimie, hématologie, immunologie, parasitologie, bactériologie, etc. Possibilités de mener également des recherches biomédicales (Inserm, CNRS, Inra…).
Dans le secteur privé, il est salarié au sein d’un laboratoire ou peut s’installer à son compte, seul ou associé dans un groupement de laboratoires indépendants. Enfin, il peut encore mener une carrière industrielle (industrie du diagnostic in vitro), dans l’humanitaire ou dans des organismes internationaux (OMS, Organisation mondiale de la santé ; Agence européenne du médicament, etc.). Il peut éventuellement envisager une carrière dans des organismes internationaux (Organisation mondiale de la santé, Agence européenne du médicament, etc.).
Avec quelques années d'expérience, le biologiste médical peut prétendre à un poste de médecin ou de pharmacien inspecteur de santé publique (MISP ou PhISP), en passant un concours de la fonction publique. Il contribuera alors à la conception et à la mise en œuvre des politiques de santé publique, en tant que conseiller technique à l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de Santé), à la DGS (Direction générale de la santé) ou dans une ARS (agence régionale de la santé).
]]>Bac + 9 et plus. DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie ou en médecine, suivi d'un DES (diplôme d'études spécialisées) en biologie médicale
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Le ludothécaire aime le contact avec les usagers. Il ne ménage pas sa peine pour inclure tout le monde autour d'un jeu auquel il peut parfois participer pour mieux expliquer les règles. Si les jeux sont empruntés, il doit être capable de conseiller des nouveautés adaptées à chacun. Au sein de l'espace, il doit faire respecter le calme, sans toutefois frustrer les joueurs.
Polyvalence
Le ludothécaire est amené à passer des commandes, repérer des nouveautés et s'y former, nettoyer son espace et protéger les jeux en les recouvrant de plastique par exemple. Il peut également proposer des animations ou des thèmes particuliers pour attirer davantage de monde, participer à des événements en dehors de la ludothèque, etc.
Curiosité
Le ludothécaire ne se contente pas de ses acquis. Il exerce une veille pour repérer les nouveautés qui plairont à son public. Au-delà des classiques jeux de plateau, il peut être amené à se former aux jeux vidéo et aux contenus interactifs pour coller à la demande et faire évoluer son espace. Chaque année des dizaines de jeux arrivent sur le marché; à lui de choisir ceux qui plairont, avec le budget qui lui est alloué.
]]>Le ludothécaire travaille dans un environnement bruyant. À l'inverse d'une bibliothèque, il est difficile de demander le silence absolu dans une ludothèque remplie de joueurs. Il faut donc faire respecter le calme et le respect (des autres, des règles, du matériel) sans toutefois frustrer les joueurs.
Autonomie
Le ludothécaire est souvent seul dans son espace, contrairement à ses collègues de la bibliothèque. Cependant, selon le cas, des collaborations sont possibles entre les 2 entités. Le ludothécaire travaille sous la responsabilité du responsable du lieu mais est souvent autonome. Il exerce souvent à temps partiel, parfois à cheval sur plusieurs structures.
Rôle social
Le ludothécaire reçoit essentiellement des enfants mais parfois aussi leurs parents, des personnes âgées, des personnes en situation de handicap, etc. Il a un rôle social qui dépasse le jeu puisqu'il doit veiller à l'intégration de tous, au respect des règles et des autres joueurs, etc. Il doit adapter et conseiller en fonction des besoins et envies de chaque public, ainsi que du temps dont ils disposent.
]]>Spécialiste des jeux de toutes sortes (plateau, cartes, de plein air, vidéo, etc.) et des jouets, le ludothécaire accueille, conseille, encadre les activités dans un espace dédié. Il enregistre les inscriptions et les demandes de prêts et conseille le public. Il anime l'espace et participe parfois à une partie sur place, notamment pour mieux expliquer des règles complexes ou les faire respecter.
Gérer l'espace
En amont de l'accueil du public, ce professionnel gère son stock, vérifie l'état des boîtes de jeux et des jouets. Avant d'ouvrir le lieu d'accueil, il prépare et aménage l'espace, dispose les différents jeux, met en avant les nouveautés, etc. En fin de journée, il nettoie, range ce qui a été sorti, recouvre éventuellement cartes, plateaux de jeu, boîtes, etc.
Se tenir au courant
Le ludothécaire doit se tenir au courant des nouveautés. Il effectue une veille et peut pour cela se rendre dans des salons ou des boutiques spécialisées. Il peut également participer à des forums pour essayer de nouveaux jeux ou se faire expliquer des règles. Il passe des commandes après acceptation par son responsable et selon le budget qui lui est alloué. Il peut également être amené à faire des demandes de subvention ou à participer à des festivals en plein air, par exemple.
]]>Niveau bac
BPJeps (brevet professionnel de la Jeunesse, de l'Education populaire et du Sport) spécialité loisirs tous publics ; animation culturelle
Niveau bac + 3
Licence sciences de l'éducation parcours loisirs jeux éducation
Licence professionnelle médiation par le jeu et gestion de ludothèque...
]]>Smic.
Différents lieux d'exercice
Le ludothécaire peut travailler pour une ludothèque municipale ou associative, indépendante ou rattachée le plus souvent à une médiathèque ou une bibliothèque. Il peut également exercer dans un foyer, un hôpital, un établissement scolaire, un bar à jeux... Il peut aussi se déplacer ponctuellement avec quelques jeux ou jouets pour se rendre dans une classe, un Ephad, un établissement socio-éducatif, etc.
Évolution possible
On commence souvent dans le métier en tant qu'animateur. En fin de carrière, on peut viser la direction d'une structure ou la création d'un nouvel espace de jeu, voire d'un festival, d'un événement récurent, etc.
]]>Durée des études
Après la 3e
Environ 1 an pour préparer le BPJeps spécialité loisirs tous publics ; animation culturelle.
Après le bac
3 ans pour obtenir une licence en sciences de l'éducation parcours jeux éducation ou une licence professionnelle médiation par le jeu et gestion de ludothèque ; interventions sociales et culturelles ; métiers de la médiation par des approches artistiques et culturelles...
]]>CAO (conception assistée par ordinateur), DAO (dessin assisté par ordinateur), CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) ou encore TGAO (technologie de groupe assistée par ordinateur) autant de logiciels qui n'ont pas de secrets pour l'architecte produit... qui sait aussi utiliser les logiciels de modélisation et de simulation pour ses études de faisabilité.
L'architecte produit maîtrise l'anglais technique, connaît les normes qualité et possède des notions en droit de la propriété intellectuelle et gestion budgétaire pour mener à bien ses études sans perdre de temps inutilement.
Comme il travaille en équipe de projet, il connaît les techniques de management et celles de conduite de projet. Il allie curiosité technique et esprit de synthèse, rigueur et anticipation. Afin de donner une longueur d'avance à son entreprise ou son client, il exerce une veille sur la concurrence, la réglementation de son secteur et les nouvelles technologies notamment.
]]>L'architecte produit travaille dès la phase de l'avant-projet avec le chargé d'affaires puis, pour le développement et la mise en service, aux côtés du chef de projet en lui apportant son assistance technique mais surtout sa vision globale. Il travaille également avec des techniciens qui peuvent être spécialisés sur certains aspects de la production, par exemple.
Il est généralement rattaché au service R & D (recherche et développement) s'il travaille au sein d'une grande entreprise, tout en restant en lien avec la production, le marketing, les méthodes, la qualité ou le service clients parce que son approche est tout à la fois globale et très ancrée dans la réalité du produit.
Il travaille surtout dans un bureau et se sert essentiellement de l'outil informatique, pour modéliser notamment. Dans certains secteurs, il peut être amené à porter un équipement de protection individuelle (en chimie, par exemple) ou à travailler en salle blanche (en électronique, par exemple).
]]>Dans les entreprises industrielles, l'innovation, cruciale, consiste à anticiper l'évolution d'un produit qui a trouvé un marché porteur. Si des problèmes apparaissent durant sa mise en service ou son cycle de vie, la capacité à modifier rapidement ce produit ou sa fabrication évite son retrait du marché et des pertes financières. Pour ce faire, l'architecte produit commence par éplucher les remontées clients sur un produit, pour trouver des pistes de recherche. Il doit avoir une vision globale et ne pas hésiter à remettre en cause la façon de faire ou de considérer un produit pour le faire évoluer.
Il doit anticiper sur les produits existants, en imaginer de nouveaux et être inventif tout en étant très pragmatique et ne jamais oublier qu'il doit apporter un réel plus au produit sans en amoindrir la qualité, dans le respect des coûts, des délais et des normes. Pour cela, il réalise des modèles et des tests.
Il doit faire une importante étude de faisabilité de son projet, avec des propositions techniques et technologiques précises, et réaliser régulièrement des synthèses des différents besoins pour définir une stratégie produit. Parfois, modifier un produit le conduit à revoir toute une gamme proposée par l'entreprise.
]]>Niveau bac + 5
Master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; génie industriel ; génie mécanique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; instrumentation, mesure, métrologie ; mathématiques ; réseaux et télécommunication ...
Diplôme d'ingénieur
]]>2600 euros brut par mois.
L'innovation étant une nécessité absolue pour toute entreprise industrielle de toute taille, l'architecte produit est très recherché. Il peut intégrer n'importe quel secteur de l'industrie : l'aéronautique, l'automobile, l'armement, l'habillement, la métallurgie, l'industrie pharmaceutique, etc.
Il sera souvent spécialisé sur un secteur d'activité, généralement en fonction de sa formation d'origine et/ou de ses expériences précédentes. Le jeune architecte se verra progressivement confier des projets de plus en plus ambitieux et pourra encadrer une équipe plus ou moins importante.
L'architecte produit peut exercer au sein d'entreprises industrielles, de bureaux d'études et d'ingénierie, ou d'organismes de recherche et développement. Après quelques années d'expérience, il pourra évoluer en recherche-développement, marketing, etc., en fonction de ses appétences. Il pourra également évoluer dans le management en encadrant un service ou un département.
]]>L'architecte produit travaille au sein d'une grande entreprise ou dans un bureau d'études, par exemple. Il maîtrise les nouvelles technologies, est curieux et toujours en alerte pour repérer avant les autres les innovations techniques intéressantes, les nouvelles tendances et réglementations qui auront un impact sur son produit.
Bac + 5 : master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; génie industriel ; génie mécanique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes ; instrumentation, mesure, métrologie ; mathématiques ; réseaux et télécommunication ... ou diplôme d'ingénieur.
]]>L'animateur d'activités physiques et sportives pour tous peut initier à un grand nombre de pratiques, correspondant aux goûts des adhérents. Curieux, ouvert et adaptable, il est capable de faire évoluer ses cours pour coller à la demande et au goût du jour. Passionné de sport et en bonne condition physique, il n'hésite pas à "mouiller le maillot" pour donner l'exemple.
L'animateur fait preuve de patience, d'écoute, de diplomatie, de capacité à communiquer, mais aussi d'un minimum d'autorité, notamment pour encadrer les groupes. Il prend en compte les attentes, sait créer une ambiance détendue dans le groupe et y maintenir une bonne entente. Il crée des situations qui valorisent les participants pour les aider à progresser et à améliorer leur autonomie et leur confiance en eux.
Seul ou en équipe, l'animateur exerce de manière autonome en veillant particulièrement à la sécurité des pratiquants. Sa responsabilité s'exerce également sur l'utilisation du matériel qui lui est confié, et dans les locaux ou sites de pratiques qu'il utilise. Gestionnaire et promoteur de son activité, en particulier dans le milieu associatif ou fédéral, il a un bon relationnel et sait "vendre" son activité.
]]>L'animateur d'activités physiques et sportives pour tous peut exercer dans une structure publique, privée ou associative : collectivité locale, structure de vacances, base de loisirs, hôtellerie de plein air, comité d'entreprise, maison de retraite, association sportive, etc. Il peut être salarié d'une ou plusieurs structures ou auto-entrepreneur.
Ses horaires sont souvent découpés et concentrés le soir et le week-end, lorsque les adhérents sont disponibles. Il cumule généralement avec une activité en direction des scolaires qui, elle, se concentre sur les mercredis et les vacances scolaires. Il débute fréquemment par des contrats à temps partiel, pouvant être cumulés, pour lui permettre progressivement d'arriver à un temps plein. Il se déplace d'une structure à l'autre et transporte souvent lui-même le matériel nécessaire à ses cours (ballons, plots, tapis...).
Autonome, l'animateur d'activités physiques et sportives pour tous intervient auprès de groupes diversifiés (enfants, adolescents, adultes, personnes âgées) dans un contexte choisi et de détente, ce qui permet une relation privilégiée. Seul sur le terrain, il est toutefois en lien avec d'autres intervenants (éducateurs, parents, institutions, partenaires...).
]]>Jeux collectifs ou d'adresse, endurance... à travers différentes activités adaptées à son public, l'animateur d'activités physiques et sportives pour tous transmet le goût d'une pratique physique régulière, mais aussi un certain nombre de valeurs comme le respect des règles, le travail collectif, la ponctualité, etc. Son action est sociale aussi bien que physique et il doit sans cesse s'adapter à son groupe. Il pourra travailler en musique avec des personnes âgées, par exemple, pour les aider à développer et à maintenir leurs capacités physiques individuelles, renforcer leur souplesse articulaire et musculaire.
L'animateur prépare ses séances en amont sous forme de cycles visant à une progression régulière. Cela lui permet également de savoir ce qu'il a fait avec chacun des groupes dont il a la responsabilité, et d'avoir le matériel adéquat pour chaque séance (ballons, tapis, etc.)
L'animateur fait le lien entre les adhérents et la structure qui l'emploie. Il contribue également souvent et à la hauteur de ses responsabilités, au fonctionnement de la structure (gestion, communication...). Enfin, il peut être amené à monter des opérations spéciales : journées découvertes, rencontres sportives, etc.
]]>Par ailleurs, il s’agit d’une profession réglementée qui exige la possession d’une carte professionnelle pour pouvoir exercer une activité rémunérée. Enfin, le diplôme et l’honorabilité (ne pas avoir été condamné pour tout crime ou certains délits) sont les deux autres conditions pour pouvoir exercer ce métier.
Niveau bac
BPJEPS (brevet professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport ) éducateur sportif, mention activités sportives pour tous ou animateur, mention loisirs tous publics.
Niveau bac + 2
DEUST dans le domaine de l'encadrement d'activités physiques et sportives
DEJEPS (diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) spécialité animation socio-éducative ou culturelle
Niveau bac + 3
Licence professionnelle dans le domaine de l'encadrement d'activités physiques et sportives
]]>À partir de 1750 euros brut mensuel pour un temps complet.
Les politiques de santé publique et l'évolution démographique accroissent le potentiel de cette spécialité. Une activité physique régulière à tout âge, associée à une alimentation équilibrée, est devenue un enjeu de société pour lutter contre les pathologies liées à la sédentarité : obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, arthrose... Dynamique, le 3e âge est très demandeur d'activités douces, organisées en journée. L'animateur d'activités physiques et sportives pour tous est donc recherché dans bon nombre de structures, que ce soit en ville, en périphérie ou en milieu rural. Il doit cependant souvent cumuler les employeurs pour travailler suffisamment.
Sous réserve d'acquérir d'autres compétences, ce professionnel peut évoluer vers l'encadrement de publics à besoins spécifiques, ou se tourner vers la gestion de projets socio-éducatifs ou socioculturels, par exemple. La formation est souvent le passage obligé pour évoluer.
L'animateur exerce souvent dans de petites structures. Que ce soit pour progresser dans sa carrière ou compléter son emploi du temps, ce professionnel doit être mobile géographiquement. Le permis de conduire est souvent exigé pour se déplacer d'une structure à l'autre, pour transporter du matériel, etc.
]]>Son emploi du temps s'adapte à la disponibilité de ses publics et il se déplace d'une salle de sport à l'autre au cours d'une même journée, cumulant souvent les employeurs pour arriver à un temps plein. Il est recherché, notamment par les mairies, les centres de vacances, les associations...
9 à 24 mois pour préparer pour le BPJEPS éducateur sportif, mentions activités physiques pour tous ; loisirs tous publics, pour devenir animateur professionnel.
2 ans pour obtenir un DEUST animation et gestion des activités physiques et sportives et culturelles
9 à 24 mois pour obtenir le DEJEPS spécialité activités physiques et sportives adaptées
3 ans (1 an après un bac + 2) pour obtenir une licence professionnelle dans le domaine de l'animation
]]>Mieux vaut posséder une endurance physique et nerveuse à toute épreuve. Au quotidien, l'assistant réalisateur organise, anime et coordonne des personnes, des opérations et des éléments matériels. Ses meilleures armes : un goût prononcé pour le travail en équipe et de réelles qualités relationnelles. Sa grande disponibilité et son sens pratique lui sont par ailleurs indispensables pour répondre aux exigences matérielles du tournage. Une solide formation technique et artistique est de plus nécessaire pour devenir assistant réalisateur.
Des compétences techniques et artistiques alliées à une connaissance de la prise de vues et du son, de la mise en scène et de la direction d'acteurs permettent à l'assistant réalisateur de suivre les instructions du réalisateur, et de s'adresser sur le plateau à l'interlocuteur concerné par la demande. Il lui faut par ailleurs maîtriser les logiciels de bureautique ainsi que ceux dédiés à la préparation et l'élaboration d'un plan de travail. L'assistant réalisateur doit également être capable d'estimer la faisabilité d'une séquence en termes de temps, de personnel et de moyens. Enfin, ses capacités d'analyse et son esprit de synthèse l'aident à mémoriser tous les détails d'un plan en cours.
]]>Ce métier requiert autonomie, disponibilité et mobilité. Les repérages impliquent de fréquents déplacements, en France comme à l'étranger. Les horaires sont irréguliers, car l'assistant réalisateur suit le plateau en plein tournage (parfois des centaines de prises sont nécessaires pour une même scène).
L'assistant réalisateur peut connaître des périodes d'activité alternées avec des périodes de chômage, caractéristiques du statut d'intermittent du spectacle. Engagé par une société de production pour la durée de la réalisation d'un film ou d'une émission, son contrat varie de quelques jours à plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Il peut être salarié permanent quand il est employé au service public de la télévision ou dans une société de production.
Les tâches de l'assistant réalisateur ainsi que ses conditions d'exercice sont définies par des conventions collectives.
]]>L'assistant réalisateur assure le bon déroulement du tournage d'un film ou d'une émission télévisée. Organisateur technique et conseiller artistique, il est le maillon entre le réalisateur, le directeur de production (chargé du financement) et le plateau (techniciens, comédiens, régie...).
La lecture du scénario lui permet de lister les éléments nécessaires à la réalisation du film (personnages, accessoires, musique, éclairages, costumes, etc.), et d'organiser les repérages des différents lieux de tournage. Pour chaque séquence, il rédige une fiche technique afin d'établir un plan de travail.
Pendant le tournage, l'assistant réalisateur veille au respect du plan de tournage. Il l'adapte au jour le jour (en fonction de la météo, des retards...) et coordonne les différents corps de métiers. Il établit également la feuille de service, fixant pour le lendemain le lieu de rendez-vous et l'heure du maquillage, afin d'assurer la mise en place du plateau.
Enfin, l'assistant réalisateur participe à la projection des rushes (scènes tournées puis coupées au montage). Il délègue généralement à un deuxième ou à un troisième assistant une partie de ses attributions : tâches administratives, gestion des figurants...
]]>Les écoles supérieures publiques qui recrutent sur concours constituent la voie classique. L'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS, plus connue sous le nom de FEMIS) et l'École nationale supérieure Louis Lumière (ENSLL) proposent des cursus à bac + 5. Des cursus à l'université ou dans des écoles audiovisuelles privées sont également envisageables.
BTS Métiers de l'audiovisuel ;
Licences pro mention techniques du son et de l'image (parcours techniques et pratiques artistiques de la production ; parcours techniques et pratiques artistiques de l'image, etc.)
Licences mention cinéma et audiovisuel ;
Diplôme d'études supérieures de réalisation audiovisuelle, option réalisation cinéma (DESRA) ;
Diplôme européen de réalisation audiovisuelle ;
Formation d'assistant réalisateur (Conservatoire libre du cinéma français)
Formation cinéma et audiovisuel spécialisation réalisation (3IS)
Diplôme de la FEMIS spécialisation réalisation ;
Diplôme de l'Ecole Louis Lumière section cinéma ;
Masters en création ou réalisation audiovisuelle.
]]>1414 euros brut par semaine pour le 1er assistant réalisateur (sur une base de 39 heures hebdo) selon grille des salaires minima de la production cinématographique.
Le grand écran fait rêver mais embauche peu. Quant à la télévision, elle connaît des revers : explosion des marchés, arrivée du numérique... En revanche, se développent de nombreuses sociétés privées prestataires de services qui produisent et réalisent des films publicitaires et des téléfilms. La précarité et la disparité des conditions salariales s'accentuent.
Près de 70 % des assistants réalisateurs travaillent en région parisienne.
Généralement, l'assistant réalisateur débute en tant que stagiaire. La notoriété des réalisateurs (qui choisissent leur premier assistant réalisateur) avec qui il collabore est aussi importante que le réseau qu'il se constitue, le secteur fonctionnant majoritairement via la cooptation.
Au cinéma comme à la télévision, l'une des évolutions possibles du poste de premier assistant est le passage à la réalisation après quelques années d'expérience. Ce professionnel multitâche peut également faire le choix d'orienter sa carrière vers le métier de directeur de production.
]]>Second assistant, puis premier assistant et enfin réalisateur : l'expérience et la notoriété lui permettent de grimper les échelons, sous des statuts divers.
2 ans pour préparer le BTS métiers de l'audiovisuel, option gestion de production ; 3 ans pour une licence en technologie des arts, de l'image et du son ; 4 à 5 ans pour un diplôme d'école (formation d'assistant réalisateur du CLCF ; diplôme de la Fémis, spécialisation réalisation ; diplôme de l'ENSLL section cinéma) ou un master en arts, lettres, langues, communication...
]]>Mécaniciens et techniciens ont des responsabilités importantes. En plus d'un intérêt certain pour le monde motocycliste, rigueur, observation, précision et méthode sont indispensables pour déceler une panne, entretenir ou réparer efficacement un deux-roues. L'habileté manuelle et la rapidité dans le travail représentent des atouts incontestables, avec aussi une certaine débrouillardise et la capacité à prendre des initiatives.
Pour fidéliser la clientèle, certaines capacités relationnelles sont requises pour accueillir et écouter le client et lui expliquer les interventions. Mieux vaut en outre ne pas être allergique et avoir une bonne résistance physique. Le mécanicien travaille en général dans des positions inconfortables, debout ou à genoux, au contact de graisses, lubrifiants, vapeurs d'essence et autres produits toxiques.
Les diagnostics sont de plus en plus longs. Une solide formation est nécessaire. L'ordinateur ne fait pas tout, les connaissances techniques permettent d'aller plus vite à la solution. Il faut un bon niveau général et aussi avoir envie d'apprendre: les constructeurs proposent chaque année des formations pour suivre l'évolution de leurs matériels.
]]>Clé à pipe, tournevis, pince... La réparation traditionnelle existe toujours, mais l'arrivée des nouvelles technologies (injection, ABS, etc.) a entraîné une évolution des compétences. Ainsi, les pannes et dysfonctionnements demandent une pratique quotidienne des outils électroniques de diagnostic (banc de contrôle ou valise de diagnostic fournie par le constructeur).
Dans le monde de la moto, les structures sont de petite taille. Mécaniciens et techniciens travaillent dans des ateliers dont l'effectif dépasse rarement 3 ou 4 personnes. Autonomie et polyvalence au programme, même si un chef d'atelier ou un chef d'équipe expérimenté organise l'activité. Chacun, même simple ouvrier, prend une part importante de responsabilités.
Dans l'atelier, le travail s'effectue debout, la plupart du temps seul sur sa machine. Les horaires sont réguliers, avec souvent une ouverture le samedi matin, et parfois des déplacements pour un dépannage ou pour aller chercher des pièces. Les contacts avec la clientèle sont fréquents, car les motards sont attentifs à la santé de leur monture.
]]>Le mécanicien et le technicien moto entretiennent et réparent les deux-roues, chacun à leur niveau de compétences. Les motos et scooters modernes sont des engins très sophistiqués. Etablir le diagnostic d'une panne est parfois très compliqué. Après avoir analysé la demande, le technicien doit interpréter les données des appareils de mesure. Ce qui va lui permettre d'établir un planning des travaux à réaliser et de rédiger un devis qu'il va détailler au client.
En moto, on ne change pas systématiquement les organes, on répare davantage qu'en automobile. On peut refaire un moteur, ouvrir et remettre à neuf une boite de vitesses. La polyvalence est de mise. En plus du moteur, le mécanicien moto intervient aussi sur les suspensions, la transmission, le freinage, le carénage, l'électronique...
L'ouvrier mécanicien démonte, remplace les éléments défectueux et remonte le tout. Il ou elle peut assurer les réparations, contrôles et réglages simples. Le ou la technicienne se chargeant des cas plus complexes et des mises au point plus délicates, injection, suspension... En plus d'assurer l'entretien et les réparations, les spécialistes de la maintenance peuvent aussi conseiller la clientèle pour l'achat d'accessoires, et en assurer la pose.
]]>À ces métiers très spécialisés correspondent un CAP et, au-delà, un bac pro et même un BTS.
Le mécanicien est le plus souvent titulaire d'un CAP maintenance des véhicules automobiles option motocycles.
Pour le technicien , le diplôme le mieux adapté est le bac pro maintenance de véhicules option C motocycles.
La profession a par ailleurs mis en place un certificat de qualification professionnelle (CQP) de réparateur spécialiste motocycle en 2 ans d'études sous contrat de professionnalisation. La formation est ouverte aux titulaires d'un CAP âgés de moins de 26 ans.
La gendarmerie recrute des titulaires du CAP, BAC ou BTS pour sa spécialité Auto-engins blindés. Plus de renseignements sur www.lagendarmerierecrute.fr ; n° indigo 0 820 220 221 ou s'adresser au centre d'information et de recrutement de la gendarmerie de votre région.
]]>À partir du Smic .
Un débutant peut décrocher un emploi chez un concessionnaire représentant une marque pour une zone géographique donnée, une succursale (garage appartenant à une marque), ou chez un artisan réparateur indépendant. Le secteur est essentiellement composé de petites entreprises. La mobilité est nécessaire ; le volume d'activité est plus important en région parisienne et dans le sud de la France.
Après quelques années d'atelier et une formation continue en cours d'emploi, le mécanicien peut devenir technicien de maintenance. Pour sa part, le technicien peut évoluer vers un poste de chef d'atelier. Et, dans les garages importants, vers des responsabilités de réceptionnaire ou de conseiller technique. Il suit alors les innovations proposées par les constructeurs et assure la mise à jour des connaissances des techniciens et des mécaniciens. Avec de l'expérience, le ou la technicienne peut aussi envisager de se mettre à son compte, en créant sa propre entreprise.
]]>2 ans pour préparer le CAP maintenance des véhicules, option motocycles, pour être mécanicien ; 3 ans pour le bac pro maintenance de véhicules automobiles, option motocycles, pour être un technicien.
]]>L'élagueur connaît les différentes espèces d'arbres et leurs caractéristiques (croissance, évolution, maladies...). Il maîtrise les gestes techniques de grimpe et de taille et l'utilisation de différents outils (tronçonneuse, scie, sécateur...) dans le respect des règles de sécurité.
Ce professionnel est amené à tailler, couper, soigner les arbres... mais aussi à les abattre si besoin. Pour cela, il grimpe et se déplace en hauteur grâce à du matériel adapté. De plus, il sait choisir les techniques appropriées selon la situation géographique ou les conditions climatiques.
Habileté et excellente condition physique sont indispensables pour évoluer et travailler dans un arbre. Calme, vigilance, organisation, soin et précision sont des qualités importantes pour ce métier. Sans oublier la rigueur et la concentration ! L'élagueur doit aussi savoir travailler en équipe. À noter : des championnats d'élagage sont organisés chaque année, en France, comme à l'étranger, tant ce métier fascine et fait appel à des compétences très particulières.
]]>Adaptant son activité à la saison, l'élagueur tient compte des rythmes biologiques de l'arbre (montée de sève au printemps, chute des feuilles en automne). Comme il travaille dehors, il doit aussi veiller aux conditions météorologiques et se protéger des éventuelles intempéries qui rendent le travail plus difficile.
Grimper, souvent avec 15 kg de matériel sur le dos, pour tailler, soigner ou consolider un arbre est un travail physiquement exigeant. Il faut être en grande forme lors de chaque intervention : une bonne hygiène de vie et une très bonne condition physique (souplesse, vision, réflexes, ne pas avoir le vertige) sont donc nécessaires. Les personnes allergiques aux pollens ou aux piqûres d'insectes doivent se protéger.
Le travail en hauteur avec du matériel lourd et tranchant impose le respect de règles de sécurité très strictes. L'élagueur possède des ÉPI (équipements de protection individuelle : gants, lunettes, casque, etc.) et veille à la sécurité de ses collègues, des passants, des arbres et des constructions environnants. Même s'il gère ses tâches de façon autonome, il travaille le plus souvent en équipe, avec un " homme de pied ", d'autres élagueurs et un chef d'équipe.
]]>L'élagueur étudie au préalable le chantier sur lequel il va intervenir pour appréhender les risques éventuels et sécuriser la zone. Il conseille le propriétaire sur les actions à effectuer, sélectionne les techniques à utiliser et prépare son matériel en conséquence. Il évalue l'état général de l'arbre et de ses branches, étudie les accès et les angles d'attaques, afin que la sécurité soir respectée pour tous.
Une fois dans l'arbre, il réalise les opérations de taille, d'entretien, de démontage, d'abattage, de consolidation (haubanage). Il peut rester 3 à 4 heures en hauteur, avec son matériel, harnaché au tronc de l'arbre ou juché dans une nacelle. Il peut aussi être amené à manoeuvrer la broyeuse de branches au sol.
L'élagueur aime la nature, le contact avec les arbres et le travail en plein air. Il se soucie de la santé du végétal (il veille à ce que l'arbre ne souffre pas lors de ses interventions) et de son aspect esthétique. Selon la demande et son diagnostic, il peut effectuer différentes tailles. Une taille éclaircie, pour laisser passer la lumière, en sélectionnant quelques branches à couper. Une taille sanitaire, pour supprimer des branches âgées ou mortes. Une taille douce, pour faciliter une pousse harmonieuse des branches, effectuée du printemps à l'automne.
]]>Niveau bac
Certificat de spécialisation arboriste élagueur
]]>À partir du Smic , mais évolutif avec l'expérience et les responsabilités.
Les élagueurs sont employés par des entreprises d'élagage ou du paysage, notamment pour réaliser des travaux chez les particuliers. Il existe aussi des possibilités d'emploi au sein des entreprises de travaux forestiers et des collectivités territoriales, comme les mairies. En effet, l'élagage est obligatoire dans certaines zones. Par exemple, pour éviter d'avoir des panneaux routiers cachés par la végétation ou pour éviter la chute d'un arbre sur une voie ferrée ou une ligne à haute tension.
Après plusieurs années d'expérience, l'élagueur peut s'orienter vers des métiers d'encadrement et d'animation de projet ou devenir chef d'équipe ou conducteur de travaux.
Les lieux d'intervention sont variés : parcs, jardins privés, espaces publics ou collectifs. Chaque chantier est différent et les sites d'interventions sont nombreux. L'élagage est aussi une activité qui requiert une certaine mobilité : les chantiers étant parfois éloignés du dépôt, l'élagueur peut être amené à effectuer de nombreux kilomètres dans la journée pour se rendre chez des clients.
]]>2 ans pour préparer un CAP agricole ; 3 ans pour un bac professionnel agricole, complété par le CS (certificat de spécialisation) arboriste élagueur (1 an).
]]>L'ingénieur biomédical possède une double culture : dans les domaines technique, scientifique (instrumentation médicale, en électronique et en micro-informatique) et médical. Le métier nécessite aussi de connaître les différents acteurs du secteur (fabricants, distributeurs et médecins utilisateurs d'équipements) ainsi que les contraintes réglementaires qui évoluent dans un contexte en constante innovation.
Outre un bon sens relationnel (car il est en contact permanent avec l'administration, les différents prestataires, les utilisateurs...), l'ingénieur biomédical doit savoir conseiller efficacement, négocier des prestations, des contrats, des accords avec des interlocuteurs internes ou externes à l'hôpital, et concevoir un programme d'investissement. Il sait aussi animer et motiver une équipe. Enfin, l'industrie du matériel médical étant très internationalisée, la maîtrise de l'anglais technique lui est indispensable.
]]>L'ingénieur biomédical dirige une équipe de techniciens et d'agents administratifs pouvant aller jusqu'à une dizaine de personnes dans les grands hôpitaux. Dans un établissement de taille modeste, ses fonctions sont plus polyvalentes et il contrôle parfois lui-même la qualité des équipements.
Il est amené à rencontrer de nombreuses personnes : les utilisateurs (médecins, personnel soignant), les fournisseurs d'équipements, mais aussi les éventuels sous-traitants assurant une part de maintenance. Il travaille aussi en étroite collaboration avec la direction de l'établissement de santé, notamment pour l'aider à définir une stratégie globale, en assurant un rôle de conseil technique pour l'arbitrer le budget entre les différents services d'un hôpital, par exemple.
La très grande majorité des ingénieurs biomédicaux travaille en milieu hospitalier. Certains sont employés dans les établissements de soins ou dans les entreprises du dispositif médical. La loi HPST (hôpital, patients, santé, territoires) de 2009 a créé des responsables de pôle d'activités médicales, auxquels l'ingénieur biomédical apporte une expertise.
]]>L'ingénieur biomédical conçoit des appareils médicaux de nature et de taille très diverses, du scalpel au pacemaker, en passant par le scanner, l'IRM (imagerie par résonance magnétique), les appareils de réanimation, les prothèses... et assure leur bon fonctionnement en vue d'améliorer la qualité et la sécurité des soins apportés aux malades. Il coordonne le plan d'équipement médical et conseille l'hôpital pour l'achat ou le renouvellement des matériels, dans le respect du budget alloué.
Il assure le suivi du matériel en termes de maintenance, de qualité et de réglementation. À la tête d'une équipe de techniciens biomédicaux, il planifie l'entretien des équipements, programme les réparations éventuelles tout en assurant aussi une veille technologique et réglementaire.
Enfin, l'ingénieur biomédical s'assure que le personnel médical ou soignant maîtrise l'utilisation des équipements de l'hôpital. Si nécessaire, il met en place des séances de formation en ayant toujours en tête les contraintes de sécurité, très fortes dans son métier, car la santé des patients est en jeu.
]]>Niveau bac + 5
Master en génie biomédical
Diplôme d'ingénieur spécialisé en biomédical
]]>1920 euros brut par mois dans la fonction publique hospitalière en tout début de carrière (Grade ingénieur hospitalier)
Le rôle de l'ingénieur biomédical a été renforcé au-delà d'un simple avis technique puisqu'il est aujourd'hui reconnu comme acteur impliqué dans les choix de gestion stratégiques. Son implication en tant que chef de projet a également été renforcée avec la création des CHT (communautés hospitalières de territoires) qui ont notamment pour objectif la mutualisation des moyens techniques. Cela amène les ingénieurs biomédicaux à travailler en réseau au sein d'un territoire ou d'une région.
Avec l'expérience, un ingénieur biomédical peut devenir directeur du service biomédical d'un hôpital. Il peut aussi se diriger vers le secteur industriel et occuper des fonctions dans la recherche et développement, le management ou le commerce, la maintenance...
Lorsqu'il dirige un service biomédical dans un hôpital public, il est cadre de catégorie A de la fonction publique hospitalière. Dans le secteur privé, il exerce au sein d'un établissement de santé ou dans une entreprise spécialisée dans la recherche et développement en équipement médical, par exemple, dans le secteur industriel.
]]>Entouré d'une équipe de techniciens, il conçoit, veille au bon fonctionnement et à la maintenance des équipements, programme les achats futurs de matériels, aide la direction de l'hôpital à faire des choix technologiques. Il organise aussi des séances de formation pour s'assurer que le personnel médical et soignant manipule correctement les appareils. Il connaît parfaitement les règles à suivre pour ne pas mettre les patients en danger. Son champ d'action s'étend également aux choix budgétaires de l'établissement : son avis compte pour arbitrer les demandes émanant des différents services. Il peut aussi travailler dans l'industrie, dans une entreprise spécialisée dans la recherche et développement d'équipements de santé.
Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur en génie biomédical.
]]>Gestion comptable et administrative, gestion économique et financière... Tout ce qui touche aux chiffres est du ressort de l'administrateur de spectacle. Rigoureux, il maîtrise les logiciels de comptabilité et aime compter, planifier et analyser.
Outre la comptabilité, l'administrateur s'occupe des questions législatives, de la communication, de la production, de la diffusion des spectacles... Une polyvalence qui lui permet de superviser et centraliser toutes les informations. À l'écoute de toute l'équipe (il connaît les missions de chacun), il est le garant du bon fonctionnement d'une compagnie, d'un spectacle, d'une structure culturelle.
Face à l'effervescence qui entoure la mise en place d'un spectacle, l'administrateur doit faire preuve de sang-froid. Organisé et réactif, il sait s'adapter à la moindre situation, gérant ainsi efficacement le planning et la réalisation du spectacle.
]]>L'administrateur travaille au sein d'un organisme culturel (compagnie, orchestre, salle de spectacle, théâtre...) ou ponctuellement pour un spectacle. Il exerce depuis son bureau et sur le terrain puisqu'il se déplace sur les lieux des spectacles.
Pour qu'un spectacle voie le jour, toute la troupe collabore. L'administrateur travaille ainsi avec des interlocuteurs variés : directeur artistique, metteur en scène, chargé de production, décorateur, artistes, maquilleur... C'est un véritable travail d'équipe qui demande une bonne écoute et coordination : au final, chaque mission individuelle se transforme en un tout artistique !
Un spectacle traverse parfois la France, voire l'étranger, ce qui implique des déplacements fréquents. Sauf s'il travaille pour une structure culturelle fixe, l'administrateur bouge selon les lieux de représentation de son spectacle. Il exerce parfois en soirée, le week-end ou les jours fériés. Doté d'une grande disponibilité, il doit faire face aux imprévus et savoir travailler dans l'urgence.
]]>L'administrateur de spectacle est le responsable administratif d'une production ou d'une structure culturelle : compagnie, théâtre, opéra... Il assure le suivi des courriers, des factures. Il établit les dossiers de demande de subventions et met en place des actions de partenariat avec des distributeurs, des coproducteurs, des structures culturelles, des entreprises, au niveau national comme international. Situé à un poste central, l'administrateur gère également la logistique des spectacles et tournées, en lien avec le chargé de production et toute l'équipe.
Garant des comptes, l'administrateur gère les budgets et la trésorerie des organismes pour lesquels il travaille. Il assure la comptabilité courante, le suivi des contrats avec les financeurs. Il veille aussi à ce que les exigences artistiques du metteur en scène correspondent à des critères budgétaires réalisables.
Contrats de travail, salaires, déclarations sociales, constitution et coordination des équipes, plannings... Les ressources humaines n'ont pas de secret pour l'administrateur qui est responsable du recrutement et de l'encadrement du personnel.
]]>Certains professionnels occupant des fonctions d'organisateur ou de superviseur peuvent devenir administrateurs après plusieurs années d'expérience dans le milieu du spectacle.
Niveau bac + 3
Licences professionnelles administration et gestion des entreprises culturelles
Niveau bac + 5
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours administrateur du spectacle vivant de l'Ensatt (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) de Lyon
Masters administration économique, sociale et culturelle ; administration de la musique et du spectacle vivant ; administration des institutions culturelles ; management des organisations culturelles et artistiques ; management du spectacle vivant
]]>Entre 1980 et 3080 euros brut mensuels.
Pour devenir administrateur, une connaissance des métiers techniques du spectacle peut être utile. Un technicien, un assistant ou encore un artiste peut évoluer vers des fonctions administratives s'il connaît les techniques de gestion et de financement d'une production. Ces connaissances peuvent s'apprendre sur le terrain. Une fois administrateur, diriger une structure à part entière ou intégrer un théâtre national célèbre peut être une possibilité d'évolution.
Le nombre de festivals, compagnies et structures diverses augmente. Pourtant, le volume d'activité des professionnels du spectacle diminue : le nombre de contrats s'amplifie mais leur durée baisse (entre 4 et 5 jours en moyenne). Peu de structures ont les moyens d'employer un professionnel à l'année. D'où le nombre important d'intermittents du spectacle et de demandeurs d'emploi.
]]>L'administrateur travaille avec la collaboration de toute l'équipe technique, administrative et artistique. Il occupe un poste central au sein d'une troupe ou d'une structure culturelle (théâtre, opéra, compagnie...) et assure sa bonne organisation.
Être administrateur implique de connaître parfaitement le monde du spectacle. Imprégné de ce milieu, il vit à un rythme soutenu. Ses qualités ? Rigoureux, efficace, aimant les chiffres et la gestion, mais surtout passionné pour le secteur artistique !
Licence professionnelle management des organisations : administration et gestion des entreprises culturelles de la musique et du spectacle vivant ; administration et gestion des entreprises culturelles ; management des entreprises culturelles ; diplôme d'administration de l'Ensatt (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) ; masters professionnels.
]]>L'activité des entreprises du médicament est organisée autour du long parcours que suit ce dernier, de sa découverte à sa mise sur le marché. Les intervenants de chaque étape doivent connaître la réglementation, les normes de qualité, les enjeux financiers... qui leur sont propres.
Rigueur scientifique, dynamisme, facultés d'adaptation et d'organisation, mais aussi sens de la communication sont nécessaires au pharmacien exerçant dans l'industrie. Par ailleurs, la maîtrise de l'anglais s'impose dans un marché internationalisé, pour lire les textes officiels, rédiger des documents techniques et échanger avec des interlocuteurs de diverses nationalités.
De plus, des compétences transversales sont exigées par les entreprises, en particulier l'aptitude au management (diplomatie et fermeté) et au travail en équipe de projet, des compétences budgétaires et la maîtrise de la gestion des bases de données.
]]>Procédures, tests, contrôles, autorisations, conformité... La réglementation des produits pharmaceutiques évoluant, il faut sans cesse veiller à ce que le médicament reste conforme. Et ce, de sa conception à son retrait du marché. Résultat : chaque étape est très encadrée et il faut suivre à la lettre les procédures.
Ces dernières années, le secteur de la pharmacie s'est réorganisé autour de « géants » mondiaux. Mais ces groupes ont engendré de nombreux façonniers, des prestataires de production qui traitent jusqu'à 150 formules simultanément. Le développement clinique fait également la part belle aux sous-traitants, les CRO (Contract Research Organizations).
Parce qu’il possède une vue d’ensemble du secteur des produits de santé (utilisation, conception, réglementation, surveillance et accès au marché), le pharmacien industriel est extrêmement polyvalent au sein des industries de santé. Ses perspectives professionnelles sont réelles : soit en diversifiant son activité, soit en endossant des responsabilités de plus en plus importantes… ou encore en embrassant une carrière internationale.
]]>De la découverte de la molécule jusqu'à sa commercialisation, les pharmaciens sont omniprésents dans l'industrie pharmaceutique, où ils peuvent exercer différentes fonctions. Après la mise au point d'une nouvelle molécule (sur 10 000 molécules testées, une seule sera sélectionnée pour être transformée en médicament), il s'agit d'en tester l'efficacité sur des volontaires : ce sont les métiers de la recherche clinique (attaché de recherche clinique, par exemple) maillons essentiels entre le laboratoire et les médecins « investigateurs », qui suivent le déroulement des essais. Si les tests sont concluants, le médicament « candidat » est soumis aux autorités sanitaires en vue de la fameuse AMM (autorisation de mise sur le marché). Pour cela, le chargé d'affaires réglementaires constitue un dossier et accomplit les démarches nécessaires.
Garantissant des bonnes pratiques de fabrication, les responsables de fabrication et/ou de conditionnement mettent en œuvre la stratégie de production d’un secteur donné. Ils définissent les procédures de fabrication, très strictes (dosages, pesée, contrôles, etc.), ils organisent et animent les équipes de production, gère les plannings… dans le respect des règles d’hygiène, de sécurité et d’environnement mais aussi des coûts et des délais prévus dans le cahier des charges.
En commercialisation, les chefs de projet santé/chef de gamme sont chargés de mettre au point la stratégie marketing et promotionnelle d’une gamme de produits, d’un portefeuille de produits ou d’un produit à forte valeur ajoutée, par exemple, en organisant et en coordonnant les projets. Ils diffusent l'information médicale en garantissant la remontée des données patients et professionnels de santé pour optimiser les produits et leur cycle de vie.
Les professionnels de la QHSE (qualité environnement hygiène sécurité) organisent les process et les méthodes qualité (assurance qualité), vérifient la qualité des produits et le bon respect des normes (contrôle qualité). Ils veillent également à l’application des réglementations et mettent en œuvre des actions de prévention des risques.
L’information médicale apporte des réponses médicales et scientifiques aux professionnels de santé, animent des partenariats scientifiques et nouent des relations avec les associations de patients.Les médicaments mis sur le marché sont préalablement soumis aux autorités de santé et sont maintenus sur la base d’évaluations médico-économiques.Les spécialistes des affaires réglementaires font respecter les règles éthiques et déontologiques et les réglementations en vigueur tout au long du cycle de vie du médicament.Quant aux pharmaciens en pharmacovigilance, ils répertorient et évaluent les éventuels effets secondaires ou indésirables liés à l’utilisation des médicaments afin d’y apporter une réponse en cas de problème.
]]>Les 2e et 3e années : durant ce 1er cycle, l'étudiant entre de plain-pied dans l'étude du médicament. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences pharmaceutiques (DFGSP), niveau licence.
La 4e et 5e année : au cours de la 4e année, l'étudiant choisit son orientation de 3e cycle (industrie, officine ou préparation au concours de l’internat). Durant la 5e année, dite « hospitalo-universitaire », l'étudiant passe une grande partie de son temps en stage à l'hôpital.
Le cycle court : c'est une année de spécialisation. Après soutenance d’une thèse d’exercice, elle débouche sur le DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie qui permet d'exercer en officine ou dans l'industrie pharmaceutique. Pour l’industrie, un master en parallèle de la 6e année est fortement recommandé, notamment en alternance.
Le cycle long (internat) : il dure 4 ans. Il mène à 3 diplômes d'études spécialisées (DES) différents. Le DES de biologie médicale oriente vers le métier de biologiste en laboratoire d'analyses, celui de pharmacien des hôpitaux ou celui d'inspecteur de la santé. Le DES de pharmacie hospitalière mène à des carrières hospitalières.
Niveau bac + 6
DE de docteur en pharmacie
Niveau bac + 9
DES pharmacie hospitalière
DES biologie médicale
]]>Entre 3000 et 3500 euros brut par mois.
4e pays producteur et exportateur de médicaments de l’Union européenne, la France possède une industrie pharmaceutique forte de 103 000 salariés (390 000 sur l’ensemble de la chaîne du médicament). Cette industrie génère près de 10 000 recrutements par an en moyenne depuis 10 ans. Les effectifs les plus importants se retrouvent dans la production (37 % en 2021), la promotion et la commercialisation (24 % en 2021), les fonctions supports (14 % en 2021) et la recherche et développement (12 % en 2021). Près de 65 % des emplois sont concentrés en Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie et Centre-Val de Loire.
Avec l’arrivée d’innovations issues du vivant (anticorps monoclonaux, thérapies génique et cellulaire...), avec l’utilisation des données de santé, de l’intelligence artificielle et, plus généralement, des technologies numériques, le domaine de la santé vit une profonde mutation et nécessite de nouvelles expertises et compétences, ainsi que de nouveaux modèles de collaborations et de partenariats.
Depuis plus de 20 ans, l’arrivée de médicaments issus des biotechnologies a ouvert des perspectives de soins ciblés et de traitements personnalisés des maladies. Ils représentent depuis quelques années plus d’un tiers des nouveaux brevets avec près de 400 médicaments en développement. Les entreprises des biotechnologies et de la santé sont représentées par une majorité de start up (49 % en 2022), de petites et moyennes entreprises (38 % en 2022) et de grands groupes (13 %).
]]>En laboratoire ou dans une unité de production, ils contribuent à l'élaboration de médicaments ou à l'amélioration de produits existants. Intégrés dans une équipe de biologistes, d'ingénieurs chimistes, de médecins et de vétérinaires, ils définissent la composition des produits, choisissent la forme (gélules, comprimés, sirop, etc.) et le conditionnement. Ils doivent tenir compte de la facilité d’utilisation du médicament pour les patients, mais aussi des impératifs de conservation et de sécurité. C'est eux qui mettent en place les procédures de fabrication et de contrôle.
La maîtrise de l'anglais est souvent exigée par les laboratoires dès la sortie des études. Les pharmaciens industriels peuvent se consacrer plus précisément à des activités de recherche et développement, de contrôle qualité, de production, d’information auprès des professionnels de santé ou de marketing.
6 ans d'études pharmaceutiques au minimum, pour préparer le DE de docteur en pharmacie. Le cursus de pharmacie débute avec le PASS (parcours accès santé spécifique) ou la L.AS (licence accès santé) dans les universités. En fin de 4e année, l’étudiant s’oriente vers une spécialisation d'une durée de 2 ou 5 ans. Un master, en parallèle de la 6e année en filière industrie, est fortement recommandé, notamment en alternance.
]]>
Le rédacteur médical doit avoir une bonne connaissance de la législation en vigueur dans l'industrie du médicament. Les procédures, modes opératoires, règlements et autres documents liés à l'assurance qualité n'ont pas de secrets pour lui. Scientifique de formation, il assure aussi une veille médicale pour être toujours à la page.
On lui demande notamment de synthétiser les données des études cliniques et d'en identifier les objectifs et les enjeux. Il doit savoir trier l'information pour être efficace dans ses recherches. Il rédige également de nombreuses bibliographies. Il maîtrise les outils bureautiques (Excel, Word, PowerPoint...).
Il exerce dans un environnement européen et international. Une parfaite maîtrise de l'anglais est essentielle pour lire les textes officiels, rédiger des documents techniques, traduire des textes scientifiques...
]]>Lors de la rédaction des documents liés aux études cliniques, le rédacteur médical travaille en interface avec les équipes de développement clinique. S'il maîtrise son sujet (il est souvent lui-même médecin ou pharmacien), il a parfois besoin de l'expertise des responsables de l'étude. Lorsqu'il travaille pour un laboratoire pharmaceutique, il peut exercer des fonctions de rédacteur en chef. Il gère alors les activités de sous-traitance et peut, par exemple, animer une équipe de rédacteurs externes.
Il est souvent salarié d'une grande entreprise, mais il arrive qu'il intervienne en free-lance. Dans ce cas, il est payé à la prestation. Certaines agences de communication spécialisées engagent aussi des stagiaires, comme concepteur-rédacteur, généralement à bac + 5... Un moyen de mettre le pied à l'étrier.
]]>Au préalable de toute étude clinique sur un nouveau médicament, il faut obtenir une autorisation auprès des pouvoirs publics. Expert de la réglementation dans le domaine, le rédacteur médical se charge de rédiger la demande, en respectant normes et standards. Il est aussi capable de bien comprendre les études et de mobiliser ses connaissances dans le domaine thérapeutique.
C'est également lui qui rédige l'analyse finale de l'étude et recherche les informations à intégrer pour expliquer la méthodologie employée. Par ailleurs, il est chargé de concevoir tous les documents utilisés pendant la phase des essais cliniques : protocoles, formulaires de consentement, cahiers d'observations, notices...
Plus largement, ce rédacteur spécialisé est amené à écrire des textes de tout format, y compris ceux destinés au grand public : articles de vulgarisation, plaquettes de lancement de produit, affiches, documentations...
]]>Niveau bac + 5
Master dans le domaine de la santé, principalement en biologie
Diplôme d'ingénieur dans le domaine des sciences du vivant
Niveau bac + 6
Diplôme d'État de docteur en pharmacie
Niveau bac + 8
Doctorat en biologie, immunologie, bactériologie...
Niveau bac + 9 et plus
Diplôme d'État de docteur en médecine
]]>2500 euros brut par mois.
Le rédacteur médical exerce principalement dans une CRO (Contract Research Organization), une entreprise spécialisée missionnée par un laboratoire pharmaceutique pour effectuer des essais cliniques. Il peut aussi être employé par une agence de communication scientifique, prestataire elle aussi d'un laboratoire. Enfin, certains travaillent directement chez un industriel du médicament.
La France reste l'un des premiers producteurs de médicaments en Europe, mais le secteur a connu une baisse de ses effectifs depuis quelques années. Paradoxalement, l'industrie pharmaceutique éprouve des difficultés à recruter des diplômés en pharmacie ou en médecine. Il existe aussi des possibilités d'embauche dans les pays proches (Suisse, Allemagne, Belgique...).
Des passerelles existent vers d'autres métiers. Il est notamment possible au rédacteur médical de devenir chargé d'affaires réglementaires, chargé de la veille législative et réglementaire, assureur qualité en R&D... À plus long terme, il peut s'orienter vers des fonctions de documentaliste scientifique, responsable de la documentation scientifique ou encore chargé d'études marketing.
]]>Bac + 5 : master dans le domaine de la santé, principalement en biologie ; diplôme d'ingénieur dans le domaine des sciences du vivant. Bac + 6 : diplôme d'État de docteur en pharmacie. Bac + 8 : doctorat en biologie, immunologie, bactériologie... Bac + 9 et plus : diplôme d'État de docteur en médecine.
]]>Les centres d'intérêt du manager de risques sont multiples : hygiène, sécurité, environnement, etc. Il se tient au courant de l'actualité économique et géopolitique, des innovations technologiques, des dernières réglementations... Il n'hésite pas à dénoncer les risques visibles et non pris en charge, et sait résister aux pressions quelles qu'elles soient. Visionnaire, il anticipe des situations qui n'existent pas mais qui pourraient se présenter.
Chargé de faire évoluer les mentalités et les comportements au sein d'une entreprise, le manager de risques doit être capable d'expliquer le bien-fondé de sa démarche et de trouver les arguments qui convaincront l'ensemble des salariés de la nécessité de modifier leurs habitudes. Il faut donc faire preuve de conviction et se montrer particulièrement pédagogue.
Le manager de risques respecte de nombreuses réglementations françaises et internationales. Il existe des normes de sécurité financière, de sécurité environnementale qui s'appliquent aux entreprises : LSF, SOX, Solvency II, etc., ainsi que des normes comptables : IAS/IFRS, UK-US GAAP. Pour se documenter, et assurer une veille réglementaire efficace, il maîtrise couramment l'anglais.
]]>La plupart du temps, le manager de risques est rattaché à la direction générale d'une entreprise ou au siège d'une banque. La fonction est particulièrement bien implantée dans les industries exposées aux risques technologiques : énergie, chimie, pétrole, pharmacie, etc. Les cliniques et les hôpitaux sont d'autres employeurs potentiels, pour prendre en charge les risques sanitaires (pandémies, etc.).
Le manager de risques peut aussi exercer dans un cabinet de conseil spécialisé et proposer ses services à plusieurs entreprises clientes. Même s'il se déplace sur le terrain, le manager de risques travaille surtout dans un bureau.
Vigie de l'entreprise, il est en relation avec les services financier, juridique, ressources humaines, hygiène et sécurité, audit interne... Il n'hésite pas à se déplacer pour rencontrer tous ses interlocuteurs et entretenir de bonnes relations avec eux. À l'extérieur, il prospecte diverses sociétés d'assurances pour obtenir des garanties sur mesure, au meilleur tarif.
]]>Le manager de risques identifie les points de vulnérabilité d'une entreprise et évalue les risques encourus (incendie, vol, accident, etc.) et leurs répercussions financières. Il conseille la direction sur les mesures à prendre pour éviter qu'une catastrophe ne se produise. Il sensibilise le personnel aux questions de sécurité et le forme à l'utilisation des systèmes de prévention.
Le manager de risques met au point un plan de survie pour que l'entreprise puisse continuer à fonctionner normalement après un sinistre. Il décide des risques à assurer, détermine les garanties à souscrire, choisit la compagnie d'assurances qui lui semble la plus adaptée et la plus performante. Il peut négocier avec un courtier ou un agent général les termes du contrat.
Le manager de risques est également chargé de former les employés de l'entreprise à la culture du risque. Il anime et forme un réseau de correspondants chargés de la remontée des informations du terrain. Dans ce cadre, il est amené à visiter des sites de production.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en finance, maîtrise des risques industriels ou prévention des risques...
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en finance, gestion des risques financiers, risk management, management des risques énergétiques, gouvernance et risk management...
Master management des risques
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en management des risques ; gestion des risques et de la sécurité des établissements et réseaux de santé ; gestion des risques en milieu de soins ; finance, risque, contrôle...
]]>A partir de 3000 euros brut en début de carrière. Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Source : Apec, 2022
Avec un maximum de 550 professionnels actuellement en exercice, la gestion des risques ne constitue pas un gros vivier d'emplois. Le poste de manager de risques n'existe, en effet, que dans les grands groupes ou au sein des établissements financiers. Il commence cependant à faire son apparition dans les PME (petites et moyennes entreprises), voire dans certains organismes publics.
Les emplois sont réservés en priorité à des professionnels dotés d'une longue expérience de management dans l'industrie, les assurances, le conseil ou l'audit. Il existe cependant quelques opportunités pour les jeunes diplômés, sur des postes spécialisés (comme la gestion de contrats d'assurance) ou dans les PME.
Dans une très grande entreprise, le manager de risques peut devenir directeur des risques groupe (corporate risk manager) ou encore chief risk officer. Il peut aussi évoluer vers d'autres postes de direction : directeur de l'audit ou du contrôle interne, secrétaire général, directeur de production, directeur de la stratégie, etc.
]]>Ce métier est bien implanté dans les industries exposées aux risques technologiques : énergie, chimie, pétrole, pharmacie, etc. Le manager de risques est aussi présent dans les banques ou dans des cabinets de conseil spécialisés. Les emplois sont réservés en priorité à des professionnels dotés d'une longue expérience de management dans l'industrie, les assurances, le conseil ou l'audit.
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur, diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion, master) à bac + 6 (mastère spécialisé).
]]>Le chargé de production doit avoir des connaissances étendues en gestion, en droit, en techniques, en dispositifs de financement, etc., pour s'adapter au langage professionnel des techniciens, des juristes, des comptables, des journalistes ou encore des artistes-interprètes. Parler anglais (ou une autre langue étrangère) est nécessaire pour les tournages à l'étranger.
Pour réussir dans la profession, il faut une bonne dose de ténacité et de rigueur ainsi que des nerfs d'acier. Qu'il s'agisse de calmer un technicien en colère ou de régler un problème de livraison, le chargé de production est là pour aplanir les difficultés et trouver des solutions en urgence. Des qualités d'organisation ainsi qu'un sang-froid à toute épreuve sont alors essentiels pour mener le projet à son terme.
Doté d'une grande culture générale, le chargé de production exprime une forte sensibilité pour le monde des arts. Il lui faut aussi bien connaître les rouages des secteurs de l'audiovisuel et du spectacle. Passionné, aventureux et créatif, ce professionnel a pour objectif d'apporter son soutien à la création d'une oeuvre.
]]>Dans le spectacle vivant, l'audiovisuel, la création naît d'un travail collectif où artistes et techniciens collaborent pleinement. Le chargé de production, considéré comme le maillon central de l'équipe, est en contact avec les différents interlocuteurs : réalisateurs ou metteurs en scène, décorateurs, régisseurs, machinistes, artistes-interprètes et agents artistiques, fournisseurs et prestataires de services, administrations publiques et financeurs.
Au quotidien, l'activité de chargé de production implique de nombreux déplacements, y compris à l'étranger. Ce professionnel se rend sur les scènes et plateaux de tournage, et veille à ce que les différents intervenants soient accueillis dans de bonnes conditions.
Le chargé de production vit au rythme du projet et doit répondre aux urgences, en semaine comme le week-end. Ses horaires de travail sont très flexibles. Constamment disponible, il circule entre son bureau et les lieux de spectacle, de tournage, d'enregistrement, de post-production (montage, mixage, infographie).
]]>Le chargé de production gère l'argent nécessaire à la réalisation d'un projet de film, de spectacle. Il évalue les coûts et établit un devis pour maintenir l'équilibre budgétaire. Son objectif : dégager une marge bénéficiaire pour le producteur qui l'emploie, afin de faire vivre la structure et de financer de nouveaux projets.
La gestion administrative, humaine, artistique et juridique du projet est un autre aspect important de l'activité du chargé de production. Il lui revient de recruter l'équipe technique (cameramen, ingénieurs du son, monteurs, etc.) et d'établir leurs contrats. Il s'assure également du respect du planning et des enjeux artistiques, en lien étroit avec le producteur.
Ce professionnel prend également en charge l'organisation et la logistique des tournages : location de voiture, réservation de billets d'avion ou de chambres d'hôtel, commande d'un repas pour toute l'équipe, etc. En relation avec les fournisseurs, il choisit les prestations (location d'un studio, de caméras, d'éclairages) et négocie d'éventuelles réductions. Sur tous les fronts, le chargé de production ne doit oublier aucun détail pratique.
]]>BTS métiers de l'audiovisuel option gestion de production
Licences pro techniques du son et de l'image avec un parcours orienté vers la production audiovisuelle
Certificat d'école privée : Chargé de production en audiovisuel
Masters Cinéma et audiovisuel avec un parcours orienté en production audiovisuelle
Diplômes d'écoles publiques d'audiovisuel : Ensmis (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son), Ina Sup (Institut national de l'audiovisuel)
Diplômes d'écoles privées spécialisées en audiovisuel : Esra (École supérieure de réalisation audiovisuelle), Iscpa (Institut supérieur de la communication, de la presse et de l'audiovisuel)
Diplômes d'écoles supérieures de commerce
]]>993 euros brut par semaine de 39 heures selon la grille de la production audiovisuelle (production TV) et 1464 euros brut par semaine de 42 heures selon la grille de la production cinématographique.
Les milieux de l'audiovisuel et du spectacle vivant font rêver, mais les débuts sont difficiles. La majorité des professionnels doit faire face à la précarité, à des budgets en baisse et à l'intermittence des contrats. Une implication personnelle et une forte motivation sont donc indispensables en début de carrière.
Le métier peut s'exercer au sein de sociétés de production, de chaînes de télévision, de compagnies pour le spectacle vivant... La majorité des recrutements se fait par le bouche-à-oreille et la cooptation. On débute souvent comme assistant de production avant d'évoluer, selon ses capacités, vers un poste de chargé de production.
Le développement d'Internet crée de nouveaux modes de consommation des oeuvres audiovisuelles, avec des financements et des formats exclusifs. Progressivement, l'environnement interactif du Web développe des marchés pour l'audiovisuel numérique, avec des perspectives professionnelles nouvelles, y compris dans la production.
]]>Le chargé de production doit avoir des connaissances étendues en gestion, en droit, en dispositifs de financement et en anglais, et bien connaître le monde de l'audiovisuel et du spectacle. Une bonne résistance au stress est indispensable pour pouvoir faire face aux imprévus, régler les problèmes dans l'urgence, négocier avec un technicien ou un artiste en colère, etc.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de l'audiovisuel, option gestion de production, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) ; 5 ans pour un master ou un diplôme d'école d'audiovisuel.
]]>Comme dans tous les métiers en contact avec le public, mieux vaut être doté d'un bon sens relationnel afin de gérer les exigences de la clientèle. Il faut savoir faire preuve d'amabilité et avoir le sens du commerce.
L'employé ou l'employée de pressing exerce un métier technique : connaissance des caractéristiques des textiles, maîtrise de l'ensemble des techniques de nettoyage et de repassage pour choisir le traitement le plus adapté, entretien du parc machines... Ces agents doivent être soigneux et perfectionnistes, car seul un résultat impeccable permet de fidéliser la clientèle.
" Vite et bien ", telle est la devise des employés de pressing. Il doivent en effet être capables de travailler dans des délais très courts pour répondre aux attentes de la clientèle et faire face à d'éventuels travaux urgents impromptus. Un bon sens de l'organisation permet de respecter les contraintes de temps. Pour les artisans, il est impératif de posséder des solides bases en gestion.
]]>Les pressings sont des entreprises artisanales traitant l'essentiel du travail sur place. Ils sont implantés au sein des villes ou dans les galeries commerciales. Dans l'industrie, les employés sont appelés blanchisseurs, car ils utilisent des procédés de nettoyage à l'eau pour blanchir d'énormes quantités de linge utilisées dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les hôtels...
Les employés de pressing peuvent travailler chez un teinturier indépendant ou, de plus en plus fréquemment, dans un commerce appartenant à une chaîne de nettoyage à sec. Selon la taille du magasin, l'agent ou l'agente pressing exerce une activité polyvalente ou spécialisée ; il ou elle travaille seul/e ou en équipe. L'activité peut aussi s'exercer dans une société de services ou d'hébergement en contact avec les clients.
Les journées de travail s'exécutent debout, avec des températures élevées.
]]>L'employé ou l'employée de pressing renseigne le client, réceptionne les articles à traiter, les numérote. Il ou elle identifie les taches qui nécessitent un traitement spécifique et enregistre les paiements.
Pour redonner leur aspect d'origine aux articles qu'on lui confie, il lui faut trier les couleurs et les matières, brosser les parties les plus sales, prédétacher et mettre en machine, en choisissant le cycle de nettoyage et de séchage adapté. Les tissus sont ensuite vérifiés et, parfois, traités de nouveau pour les taches résistantes.
Touche finale : le repassage. Automatisé avec presse à repasser ou mannequin de repassage dans les pressings traditionnels, manuel avec centrale vapeur dans les pressings " écologiques ", l'employé ou l'employée de pressing sait utiliser le matériel sans brûler les tissus. Les articles sont ensuite vérifiés, mis sous housse et stockés sur des portants en attendant le retour du client.
Avant et après l'utilisation des machines, l'agent ou l'agente veille à leur bon fonctionnement. Cet entretien varie selon la méthode de nettoyage utilisée : solvant chimique (le perchloréthylène a été interdit) ou procédé plus écologique (à base de silicone ou d'eau).
]]>Après la 3e
CAP métiers de l'entretien des textiles, option A blanchisserie ou option B pressing
Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'entretien des textiles option B pressing
]]>À partir du Smic.
Même si plus de 90 % des foyers possèdent une machine à laver, de nombreux articles nécessitent encore le passage en pressing. Les chaînes de magasins franchisés (5 à Sec, Bleu Lavande, Clean City, Sequoia Pressing, Auqualogia, etc.) ont connu un fort taux de croissance. C'est dans les grandes villes et dans les stations touristiques que les besoins sont les plus importants. Les employeurs sont à la recherche de professionnels polyvalents, capables de s'intégrer rapidement au sein de l'entreprise. Des formations à d'autres services complémentaires sont possibles : nettoyage de fourrure, tissus d'ameublement, tapis, cuir...
L'employé ou l'employée de pressing peut évoluer et prendre des responsabilités croissantes : coordination d'équipe, assistanat du responsable du point de vente. Pour se mettre à son compte et devenir teinturier ou teinturière, il ou elle devra investir entre 90 000 et 120 000 € environ pour acheter un fonds de commerce, du matériel, des équipements... Autre solution, parfois moins coûteuse : reprendre une entreprise. Dans tous les cas, des connaissances en gestion et en comptabilité devront être acquises pour permettre cette évolution de carrière.
]]>2 ans pour préparer le CAP métiers de l'entretien des textiles option A blanchisserie ou option B pressing ; ou 3 ans pour le bac professionnel métiers de l'entretien des textiles option B pressing.
]]>Apte à lire et à exécuter des plans et croquis, le charpentier bois sait estimer les volumes et les dimensions. Il maîtrise la géométrie et le dessin industriel, manie la souris de l'ordinateur aussi bien que la scie. En effet, les calculs sont désormais informatisés et la CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) est incontournable. La réalisation d'une charpente traditionnelle demande aussi précision et minutie.
Le charpentier bois utilisant de plus en plus des composants industriels (" fermettes " assemblées par connecteurs métalliques, poutres composites ou éléments en lamellé-collé...), il doit connaître les qualités de chaque matériau (résistance, dureté, technique de façonnage...). Il peut passer de la construction de maisons à ossature bois à la restauration de charpentes anciennes, en utilisant différentes techniques.
Le charpentier bois aime travailler en équipe et respecte scrupuleusement les règles de sécurité. Il a une bonne résistance physique, car il travaille à l'extérieur, dans le froid ou la chaleur, souvent en hauteur. Même s'il utilise des machines et engins de levage pour la mise en place des structures en bois, il peut être amené à manipuler de lourdes pièces.
]]>S'activer sur un toit, par tous les temps ou presque, est le lot commun des charpentiers. Personnes sujettes au vertige s'abstenir ! Ce métier, comme tous ceux du bâtiment en général, reste physique. Mais l'évolution des techniques améliore les conditions de travail. Les charpentes proposées aujourd'hui, plus légères, permettent une pose plus rapide et moins dangereuse. Certains éléments peuvent aussi arriver préfabriqués et il ne reste plus qu'à les assembler.
La mécanisation accrue des moyens de levage et de l'outillage contribue à moderniser la profession. Pour la partie études, les logiciels de conception et visualisation en 2D et 3D sont désormais courants.
En atelier, le charpentier bois se met à l'écoute du client et discute avec les architectes de l'ouvrage à construire. Seul, lors de la lecture des plans, du tracé et de la découpe des pièces, il est souvent debout, dans un environnement parfois bruyant nécessitant le port de protections individuelles. Il rejoint son équipe pour l'assemblage et le montage. Il utilise des machines de plus en plus complexes qui demandent de la rigueur et le respect des consignes de sécurité. Sur chantier, son travail peut exiger des déplacements fréquents.
]]>À partir des plans fournis par l'architecte ou qu'il aura réalisé lui-même, de plus en plus en 3D, le charpentier bois trace, en grandeur réelle, les formes de l'ouvrage à réaliser, avec les détails d'exécution. C'est l'épure. Ensuite, il choisit le bois en fonction de sa dureté et de ce qui est attendu, trace les repères sur le matériau, coupe et façonne les pièces à l'aide de machines à commandes numériques (scie mécanique, raboteuse, toupie verticale...) et d'outils portatifs.
Avec son équipe, il procède à un essai d'assemblage des éléments pour vérifier l'ensemble de l'ouvrage et apporte les corrections nécessaires. Une fois assuré de la solidité de son ouvrage, le charpentier bois organise le transfert, depuis l'atelier vers le chantier. C'est là qu'il monte et assemble la structure, aidé par son équipe, en respectant les règles de sécurité. Il maîtrise l'utilisation d'outillages à main mais aussi d'engins de levage et de manutention.
Le charpentier bois ne fabrique pas que des charpentes. Il réalise aussi des lucarnes, des sous-pentes, des planchers, etc. et participe à la construction d'ouvrages tout en bois : hangars agricoles, chalets, escaliers, bateaux...
]]>Après la 3e
CAP charpentier bois ; constructeur bois ; charpentier de marine
Niveau bac
Bacs pro technicien constructeur bois ; interventions sur le patrimoine bâti option charpente
Bac techno STI2D spécialité architecture et construction
BP charpentier bois ; charpentier de marine
Niveau bac + 2
BTS développement et réalisation bois ; systèmes constructifs bois et habitat
Niveau bac + 3
Licence pro mentions métiers du bois ; métiers du BTP ; construction durable
]]>À partir du Smic
La profession cherche des jeunes qualifiés et offre de belles perspectives. En effet, avec l'essor du développement durable, les ouvrages en bois connaissent de plus en plus de succès et le recours à des charpentiers s'intensifie.
Après quelques années de pratique, un salarié qui possède le sens du contact et des facultés d'organisation peut exercer d'autres métiers dans le secteur du bâtiment. Une expérience confirmée et une bonne connaissance du chantier permettent d'accéder, par exemple, aux fonctions de chef d'équipe, de chef d'atelier, de chef de chantier. Ceux qui ont plus d'appétence pour le dessin et la conception pourront postuler aux fonctions d'études dans l'entreprise ou dans un bureau spécialisé. S'il a la fibre, il peut aussi devenir technico-commercial.
Après au moins 3 ans d'expérience professionnelle, le charpentier bois qualifié peut s'installer à son compte, mais l'investissement en machines (découpe du bois, appareils de levage, etc.) est important. La reprise d'une entreprise à la suite de nombreux départs en retraite est souvent plus facile, puisque le jeune entrepreneur récupère alors une partie du matériel et de la clientèle.
]]>Réputé difficile et exigeant, ce métier réclame à la fois goût du dessin, notion des formes, bonne résistance physique et sens de l'équilibre. Outre les charpentes traditionnelles, le charpentier réalise des ouvrages tout en bois (hangars, ateliers ou chalets), des escaliers, des parquets, sans oublier la restauration de charpentes anciennes.
Les jeunes qualifiés sont recherchés, surtout dans les entreprises artisanales. Les charpentiers peuvent s'installer à leur compte, après quelques années d'expérience professionnelle.
2 ans pour préparer un CAP (charpentier bois ; constructeur bois ; charpentier de marine) ; 3 ans pour un bac pro (technicien constructeur bois ; interventions sur le patrimoine bâti, option charpente) ou un bac STI2D, spécialité architecture et construction. Ces diplômes peuvent être complétés, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par un BP charpentier ou charpentier de marine (2 ans).
2 ans pour obtenir le BTS développement et réalisation bois ; systèmes constructifs bois et habitat. Éventuellement complété par une licence pro (en 1 an) mentions métiers du bois ; métiers du BTP ; construction durable.
]]>Selon le cas, il faut pouvoir se servir d'un ordinateur pour la gestion des stocks ou la prise de rendez-vous, passer de l'accueil des visiteurs à la vente, ou se cantonner à la remise en état des nouveaux arrivages. La manipulation d'encombrants peut parfois être assez physique. Pour certains déchets, il faut être particulièrement attentif et respecter des consignes de sécurité.
Les agents valoristes doivent évaluer les objets qui passent entre leurs mains. Certains doivent subir une réparation, pour d'autres, on ne récupérera que des pièces, parfois pour donner vie à un autre objet. Le goût du bricolage est nécessaire, mais il faut également une dose de créativité pour transformer un déchet en objet désirable pour une autre personne. Il faut également connaître les filières de valorisation pour tout ce qui ne peut être recyclé sur place.
Parfois en lien avec le public, les agents valoristes prennent le temps de discuter, d'orienter vers une autre structure si le don ne peut être pris en charge. Ils doivent aussi être capable d'encaisser ou de rendre la monnaie. Les ressourceries bénéficient d'une clientèle d'habitués qu'il faut apprendre à gérer. De plus les agents ont un rôle d'éducation à la gestion durable des ressources.
]]>Si certains ateliers ou chantiers d'insertion peuvent réunir plusieurs dizaines de salariés, d'autres structure tournent avec quelques personnes seulement, qui se relaient. C'est un domaine qui permet de se former, d'apprendre les uns des autres ou de s'insérer dans le vie active. Les contrats à durée déterminée d'insertion (CDDI) sont nombreux pour débuter. Ces contrats sont notamment accessibles aux jeunes de moins de 26 ans en grande difficulté ou aux titulaires du RSA.
Le type d'article est lui aussi très varié, cela va du mobilier aux textiles en passant par les articles de bricolage et de jardins, les jouets ou encore l'électroménager. Certains articles ou matériaux nécessitent de prendre des précautions particulières et de respecter des règles de sécurité indispensables.
Selon le cas, l'agente ou l'agent valoriste peut faire de la collecte en porte à porte ou sur rendez-vous. Il ou elle peut également collecter du matériel en déchetterie ou se limiter aux apports volontaires des usagers. Le permis B est parfois exigé ; c'est toujours un plus. Le port de charges lourdes (dans le cas de récupération d'électroménager ou de gros mobilier par exemple) ou de substances dangereuses peut faire partie du travail.
]]>Dans une ressourcerie, les agents sont très polyvalents. Ils peuvent intervenir dès la collecte ou la réception des objets amenés par les usagers (particuliers, entreprises, associations, etc.). IIs trient par grande catégorie, posent un premier diagnostic quant à la réparation possible, l'utilisation de pièces ou la mise en déchetterie par exemple. En contact avec le public, ils participent au lien social autant qu'à la réduction de la consommation et des déchets. Ce sont des piliers de l'économie circulaire.
Les objets amenés ou récupérés doivent être nettoyés, réparés, parfois démontés et réassemblés pour une autre utilisation. Il faut aussi les tester pour s'assurer de leur bon fonctionnement et être sûr qu'ils ne sont pas dangereux. Cela demande des talents en bricolage et des idées afin de transformer un déchet en objet réutilisable. Tout ce qui ne peut être réutiliser sur place doit être placé en déchetterie pour un recyclage complet.
Certains lieux font de la revente du matériel réparé ou reconditionné. Dans ce cas, l'agent ou l'agente valoriste peut accueillir le public, référencer les produits collectés, vendre, gérer les stocks, faire de la mise en place dans la boutique, tenir la caisse, etc.
]]>Après la 3e
CAP propreté de l'environnement urbain : collecte et recyclage
]]>À partir du Smic.
Les agents valoristes peuvent travailler en ressourceries ou recyclerie, dans des collectivités locales ou des associations, des centres de collecte et de tri, des magasins solidaires, des entreprises du secteur de l'économie sociale et solidaire (entreprise ou chantier d'insertion notamment).
Il y a environ 700 ressourceries en France. Le nombre de salariés au sein des ressourceries a quadruplé depuis 2010 et avoisine les 5 000 salariés dont plus de 20% sont en CDI. On estime à 34 000 le nombre de personnes qui travaillent dans le domaine du réemploi des objets et matériaux.
Le secteur du réemploi ne cesse de grossir et les réglementations vont dans le sens de plus en plus de recyclage obligatoire, ce qui va encore augmenter les besoins en main d'oeuvre, notamment dans les centres de tri industriels. C'est un secteur en plein développement et qui se professionnalise, bien qu'il soit encore possible de l'intégrer sans diplôme. Les agents valoristes peuvent acquérir des compétences dans leur métier, réutilisables dans le domaine de la réparation, de la vente, de la mécanique, etc. Les diplômés ou personnes ayant acquis une expérience réussie peuvent viser l'encadrement d'une équipe ou la responsabilité d'un lieu.
]]>2 ans pour préparer le CAP propreté de l'environnement urbain : collecte et recyclage.
]]>L'employé de restaurant a le sens et le goût du service bien fait. Souriant, il porte un uniforme impeccable qui reflète l'image de marque de son établissement. Précision et sûreté des gestes, rapidité, maîtrise de soi et courtoisie à toute épreuve sont ses principales qualités. Il veille à tout instant au respect des règles d'hygiène et de sécurité, essentielles dans la restauration.
Diplomate, aimable, convivial tout en restant discret, l'employé de restaurant est doué pour le contact avec la clientèle. Il entretient également de bonnes relations avec ses collègues. Doté d'une excellente mémoire et de capacités d'organisation, l'employé de restaurant sait anticiper et gérer les imprévus. Il fait preuve d'attention et de vigilance auprès des clients pour éviter qu'ils manquent de quelque chose ou pour ne pas les faire attendre inutilement notamment.
Levé tôt et/ou couché tard, l'employé de restaurant endure un rythme journalier assez intensif. C'est la raison pour laquelle il doit veiller à garder une bonne hygiène de vie et posséder une bonne résistance physique. Il doit être réactif et dynamique et ne pas craindre de faire des kilomètres entre la salle et les cuisines tout au long de la journée.
]]>L'employé de restaurant travaille dans les différents types de restaurants, mais aussi dans d'autres catégories de restauration : rapide (croissanterie, sandwicherie...), mobile (bateau, train...), collective (self-services, cafétérias, hôpitaux, écoles, cantines d'entreprise...).
Sous les ordres du chef de rang (dans un grand restaurant) ou directement du patron (dans un établissement modeste), l'employé de restaurant travaille en équipe, toujours entre la salle et la cuisine... et souvent en présence de la clientèle. Sa journée alterne coups de feu (activité intense à l'heure des repas) et périodes d'accalmie. Toujours debout, il effectue de nombreux allers-retours, sous pression pour ne pas faire attendre les clients ni renverser quelque chose.
Ses horaires peuvent varier en fonction des besoins (service du matin, du midi et/ou du soir), des jours de la semaine (plus d'activité en fin de semaine) et de la période de l'année. Dans les zones touristiques, l'activité peut être particulièrement intense en saison. Beaucoup d'établissements mettent en place une organisation en deux fois 8 heures, week-end et jours fériés inclus. Le service du soir peut se terminer tard dans la nuit.
]]>L'employé de restaurant prépare les tables avant l'arrivée des clients, dresse le couvert et vérifie les réservations. Il s'assure de la propreté des verres et des couverts, installe les buffets. Il s'enquiert des plats du jour auprès du chef et vérifie qu'il sont bien indiqués dans tous les menus ou sur l'ardoise en vitrine.
Dans les restaurants de petite taille, le rôle de l'employé est assimilé à celui du serveur. Polyvalent, il prépare ou finit de dresser les mets relativement simples (assiette de charcuterie, coupes de glaces, etc.) et s'occupe des boissons. Il peut également accueillir les clients et les placer, prendre les commandes qu'il transmet en cuisine et apporter les plats. Dans un établissement de standing, ses responsabilités seront plus restreintes et il n'effectuera bien souvent qu'une seule de ces tâches.
En fin de repas, l'employé de restaurant débarrasse la table puis apporte l'addition et, le cas échéant, procède à l'encaissement. Il redresse les tables rapidement pour que d'autres clients puissent s'installer. Après le service, il participe au rangement et au ménage de la salle
]]>Après la 3e
CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant
Niveau bac
Bac professionnel commercialisation et services en restauration
]]>À partir du Smic pour 35 heures de travail par mois.
Dans la profession, le travail ne manque pas, notamment parce que le secteur est marqué par une importante rotation du personnel. On estime la demande à 25 000 postes de serveurs à pourvoir chaque année ! Le secteur offre également beaucoup d'emplois saisonniers, en France comme à l'étranger, qui sont souvent l'occasion de diversifier son expérience et de s'ouvrir à d'autres pratiques. Certains gros employeurs n'hésitent pas à prendre des débutants qu'ils forment.
L'employé de restaurant d'un grand restaurant peut devenir, après quelques années d'expérience, chef de rang, puis maître d'hôtel. En restauration rapide ou collective, une promotion est possible sur un poste de chef d'équipe, voire de gérant. L'employé de restaurant peut aussi choisir de se spécialiser en tant que barman, par exemple.
Pour évoluer dans le secteur, il faut s'attendre à commencer en bas de l'échelle et gravir les échelons, en n'hésitant pas à changer d'employeur et parfois de région. Les offres sont suffisamment nombreuses, en particulier en Ile-de-France, en région Auvergne-Rhône-Alpes et Paca pour choisir ses postes.
]]>2 ans d'études pour préparer le CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant .3 ans d'études pour préparer le bac professionnel commercialisation et services en restauration.
]]>Manoeuvrer pendant des heures, nettoyer un pont, commander un équipage... mieux vaut être physiquement résistant pour ce métier. Il faut aussi être capable d'une attention soutenue, car les périodes de conduite sont longues. Seuls des réflexes précis et rapides permettent d'effectuer les manoeuvres délicates. Une vue et une ouïe excellentes sont recommandées.
À bord des petites péniches, il n'y a pas de mécanicien. C'est au patron d'assurer les petites réparations sur le moteur, l'installation électrique, la robinetterie, les niveaux d'huile...
L'activité touristique fait appel au sens des rapports humains. Le batelier doit accueillir les voyageurs, et veiller à leur confort. Il propose parfois des explications historiques sur certains sites. La maîtrise d'une ou de plusieurs langues étrangères est un plus.
]]>L'artisan batelier doit être très polyvalent pour assurer les tâches administratives, mécaniques... Il peut aussi travailler pour le compte d'une grande entreprise et se voir alors confier au contraire des tâches bien définies dans un domaine précis ; l'activité est très différente selon les fonctions et les statuts. Le contact humain s'avère essentiel dans le transport de touristes. La gestion administrative prime quand on achemine des marchandises.
Le statut d'artisan permet au batelier d'être propriétaire de son bateau. Travailleur indépendant, ses conditions de vie sont proches de celles des personnes itinérantes. Ses revenus sont aléatoires... compensés par une grande liberté d'action.
En revanche, le batelier salarié d'une flotte industrielle travaille sous les ordres d'un patron. Le travail se fait alors par roulement d'équipes, selon un rythme dépendant du type de bateau (tous les 7 jours en moyenne).
]]>Le batelier transporte des personnes et des marchandises en connaissant parfaitement les fleuves et les canaux. Il accomplit sa mission en parcourant chaque jour les voies d'eau, à bord d'une péniche ou d'un navire industriel.
Seul maître à bord, le batelier choisit son voyage, sa marchandise et surveille le chargement. Lorsqu'il se spécialise dans le tourisme fluvial, il propose différents services (restaurant, commentaires, voire hébergement) à ses passagers.
On ne devient pas batelier par hasard. Le métier se transmet souvent de père en fils (ou en fille). Le batelier artisan conduit une petite péniche familiale. Il exécute les manoeuvres nécessaires et s'occupe de l'entretien. Il travaille généralement en binôme, parfois aidé d'un matelot.
Le batelier peut aussi travailler dans la navigation industrielle, constituée par les entreprises de flottes de péniches et de barges. Capables de transporter des milliers de tonnes de marchandises, elles ont besoin d'un équipage complet : des bateliers, mais aussi des capitaines, des mécaniciens, des matelots... À la barre, le capitaine dirige ses collègues, organise les quarts et la vie sur le navire.
]]>Ils intègrent notamment des attestations ou certificats insdipensables pour organiser et gérer une mission de transport : attestation spéciale passagers (ASP), certificat de conduite au radar (CCR), attestation de capacité professionnelle (ACP), certificat de capacité de conduite (permis de conduire), habilitation électrique...
Niveau CAP
CAP transport fluvial;
Niveau BAC
Bac pro transport fluvial.
]]>Du Smic à 2000 euros brut par mois.
Le tourisme fluvial est en plein essor. De nombreuses animations sont proposées aux voyageurs : du simple passage d'une rive à l'autre aux promenades et croisières. Les formules proposées par les bateliers se diversifient en conséquence : certaines péniches se transforment en restaurants, voire en véritables hôtels.
Le secteur le plus florissant reste cependant la flotte industrielle. Les grosses péniches concurrencent parfois la route et le rail en transportant, entre autres, des matières dangereuses ou de gros tonnages. À côté, les artisans ont parfois du mal à suivre...
Le poste de patron batelier est souvent l'aboutissement d'une carrière de marinier. Les emplois spécialisés correspondent à des catégories du certificat de capacité : catégorie CP (convoi poussé), catégorie MD (marchandises dangereuses), catégorie P (passagers).
]]>Travailleur indépendant, ses conditions de vie sont proches de celles des personnes itinérantes et ses revenus sont aléatoires, compensés par une grande liberté d'action. En revanche, le batelier salarié d'une flotte industrielle travaille alors par roulement d'équipes, selon un rythme dépendant du type de bateau.
2 ans pour préparer le CAP transport fluvial ; 3 ans pour le bac pro transport fluvial.
]]>À la frontière entre le commercial et l'artistique, l'étalagiste doit faire preuve d'une forte créativité pour renouveler ses idées et ses décors. Ses réalisations étant souvent éphémères, il lui faut sans cesse trouver des moyens d'attirer l'attention et de susciter l'intérêt des clients.
L'étalagiste doit également être un bon bricoleur, connaissant et maîtrisant à la perfection matériaux et outils. La création et le montage des décors exigent en effet habileté manuelle et minutie. Il doit par ailleurs se tenir au courant de l'évolution des techniques de construction. Et maîtriser les outils et techniques informatiques de conception (publication, dessin ou conception assistés par ordinateur).
Contrairement aux apparences, ce métier requiert une bonne résistance physique pour construire, installer et déplacer les décors. Personnes sujettes au vertige, s'abstenir : l'étalagiste est souvent perché sur un escabeau, mais c'est surtout dans la grande distribution qu'il peut évoluer en hauteur dans une nacelle...
]]>Croquis, maquettes, fabrication d'éléments de décoration, montage de meubles, recouvrement de supports… Durant la phase initiale de son travail, l'étalagiste travaille dans son atelier, où il stocke aussi son matériel. Ce n'est que dans un second temps qu'il procède à la mise en place des éléments confectionnés dans les boutiques.
Les étalagistes travaillent en majorité pour de grandes enseignes commerciales (grands magasins, centres commerciaux, boutiques de luxe…) mais également pour des boutiques de taille plus modeste. Autres employeurs : les agences spécialisées en identité visuelle, qui interviennent à la demande d'espaces d'exposition (showroom), de salons professionnels, d'offices de tourisme, de musées ou de services publics (municipalités, EDF, La Poste…).
L'étalagiste peut intégrer le service « décoration » installé au siège central d'une enseigne. Il travaille alors en collaboration avec les responsables de l'identité visuelle, du marketing et de la publicité. Il crée les décors qui seront reproduits dans les points de vente. Il peut aussi être affecté à un magasin en particulier, où il travaille souvent seul. Dans ce cas, c'est lui qui applique les directives d'aménagement, de décoration et d'affichage de l'enseigne. Certains se lancent en free-lance : ils doivent alors démarcher des clients pour se constituer un réseau.
]]>À partir des préconisations du responsable du magasin (ou du service marketing), l'étalagiste imagine et conçoit une présentation des produits, collections ou services sur leur lieu de vente. Il choisit ses éléments de décoration dans le but de créer une ambiance agréable. Avec des matériaux qu'il choisit lui-même, il fabrique les différents supports qu'il peint ou recouvre de tissu, de papier kraft...
Après avoir établi la tonalité générale, l'étalagiste met en scène son décor. Il joue avec les volumes, cherche l'harmonie entre les couleurs et les formes, choisit le meilleur éclairage et l'emplacement idéal pour valoriser les produits. S'il recherche un style épuré, il utilise peu d'accessoires et joue sur la disposition des objets présentés. Pour exposer des vêtements, il doit savoir habiller les mannequins, choisir les accessoires, marier les styles…
Bien que créatif, l'étalagiste doit tenir compte des contraintes techniques, budgétaires et des réglementations en vigueur (en ce qui concerne notamment le mode de conservation de certains produits).
]]>Après la 3e
Certificat de décorateur-étalagiste/visuel marchandiseur (lycée professionnel Abbé Grégoire, Paris)
FC (formation complémentaire) agencement de magasins (lycée des métiers de l'ameublement, Saint-Quentin)
Niveau bac
Bac pro artisanat et métiers d'art, option marchandisage visuel
Bac technologique STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués)
Niveau bac + 3
DN MADE mention espace ou mention événement
]]>Variable selon le statut, le lieu d'exercice.
La nécessité de se démarquer de la forte concurrence pousse les entreprises commerciales à porter un soin tout particulier à leur image. C'est pourquoi elles font de plus en plus appel à des professionnels de l'identité visuelle, de la décoration et de l'étalage.
L'accès aux emplois stables s'effectue de plus en plus après de nombreux stages ou missions sous contrats précaires. Devant la variété des formations et la diversité des intitulés, les recruteurs s'appuient sur le profil personnel du candidat et vérifient que celui-ci correspond bien au poste proposé.
La grande majorité des étalagistes est salariée dans une entreprise. Après quelques années d'expérience, ils peuvent accéder à des postes à responsabilité dans le domaine de la décoration, de l'identité visuelle ou du marketing. Avec une formation complémentaire, la possibilité s'offre à eux de se diriger vers la profession d'architecte d'intérieur.
]]>Doté d'une créativité débordante, essentielle pour trouver sans cesse de nouvelles idées, l'étalagiste doit également posséder de grandes qualités de bricoleur, car c'est lui qui fabrique tous ses décors. Ne pas être sujet au vertige et avoir une bonne résistance physique est aussi indispensable.
Il n'existe pas de diplôme d'État d'étalagiste, mais différentes formations très appréciées du milieu professionnel sont proposées par des écoles privées et les CCI (chambres de commerce et d'industrie). Attendus sur le marché du travail, les jeunes diplômés doivent cependant passer par divers contrats précaires avant d'obtenir un poste stable. La majorité est salariée dans le commerce et évolue ensuite vers le free-lance, les postes de chef décorateur ou de responsable d'identité visuelle.
3 ans pour préparer le bac pro artisanat et métiers d'art, option marchandisage visuel.
2 ans pour obtenir un BTS (design de communication, option espace et volume ; design d'espace : dernière rentrée 2019), ou suivre une formation spécialisée dans une école rattachée à une chambre de commerce. 3 ans pour préparer le DN MADE mention espace ou événement.
]]>L'ingénieur d'application exerce un métier de conseil de haut niveau et maîtrise les caractéristiques techniques des produits et leur utilisation. Il doit aussi parfois utiliser des logiciels de CAO/DAO (conception assistée par ordinateur/dessin assisté par ordinateur). Intéressé par le monde de la santé, il a aussi des connaissances médicales liées au domaine d'application du produit : un ingénieur d'application ultrasons, par exemple, connaît l'échographie. Selon le secteur dans lequel il travaille, il est expert en technologies et dispositifs médicaux, en optique, en diagnostic in vitro, en produits dentaires... Les pratiques médicales et les techniques évoluant sans cesse, il doit se mettre à jour constamment. La veille technologique représente une part importante de son activité. Maîtrise de l'anglais technique indispensable.
Il doit faire preuve de pédagogie pour transmettre une information technique en termes clairs et accessibles. Il va facilement vers les autres, et sait établir et entretenir une relation de confiance avec les praticiens et leurs patients, meilleur gage de fidélisation sur le long terme. Il sait enfin se montrer créatif, pour concevoir de nouveaux outils d'aide à la vente.
]]>L'ingénieur d'application effectue de nombreux déplacements sur le terrain. Il va à la rencontre des médecins utilisateurs des dispositifs médicaux, parfois sur un secteur géographique vaste (moitié Sud de la France, par exemple). Il réalise des démonstrations du matériel sur place et aide le praticien à optimiser l'utilisation d'un équipement pointu. L'ingénieur d'application se rend aussi auprès des étudiants de la filière santé pour leur présenter ses produits. Il rencontre aussi les médecins-chercheurs susceptibles d'utiliser les matériels les plus innovants pour mener à bien leurs travaux scientifiques. Enfin, il participe à des congrès et à des réunions commerciales, en France ou à l'étranger.
Au sein d'une équipe pluridisciplinaire, il apporte son expertise aux commerciaux en leur proposant des outils d'aide à la vente (fiches produits, fiches d'argumentaire, fiches de synthèse...). Il est aussi en relation avec les équipes marketing, à qui il apporte une connaissance spécifique du marché et de la concurrence dans sa spécialité.
]]>L'ingénieur d'application présente aux médecins les différents produits ou matériels médicaux, en expliquant leurs consignes d'utilisation, leurs avantages cliniques ainsi que leurs performances. Cet ingénieur est un spécialiste du dispositif médical, c'est-à-dire de tout instrument, appareil, équipement ou produit destiné à être utilisé à des fins médicales. Il peut s'agir d'un scanner, d'un défibrillateur, d'un amalgame dentaire, d'un échographe ou de quantité d'autres produits ou matériels, notamment de certains dispositifs médicaux dits " implantables ", conçus pour être implantés dans le corps humain, comme un pacemaker par exemple. Généralement, il est spécialisé sur un matériel en particulier.
Il informe et forme les équipes commerciales de son entreprise sur le fonctionnement de produits technologiques complexes. Il se déplace aussi chez les clients (des médecins de toutes spécialités) pour paramétrer avec eux les équipements commandés, et les former à leur manipulation, tout en leur assurant une assistance et une expertise technique après-vente.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie biomédical...
Master en génie biomédical...
]]>De 2500 euros à 3300 euros brut par mois.
L'ingénieur d'application travaille dans le secteur industriel de la santé, composé pour une grande part de PME (petites et moyennes entreprises) innovantes, qui sortent de nouveaux produits tous les 2 à 5 ans. C'est souvent un fabricant spécialisé sur un type de produits (scanners, IRM, instruments de chirurgie, implants dentaires...) qui doivent répondre à des normes strictes, pour garantir la sécurité et la santé des personnes. L'ingénieur d'application peut aussi intégrer un grand groupe industriel, acteur majeur du secteur, comme Philips, Siemens, General Electrics ou Agfa, par exemple, qui produisent de larges gammes de matériels.
L'ingénieur d'application peut évoluer vers le marketing et devenir chef de produit. Il élabore alors une stratégie marketing, pour optimiser le chiffre d'affaires et la rentabilité des produits. Dans un grand groupe, il peut mettre à profit son expertise pour faire carrière au niveau international. Enfin, le management d'équipe est aussi une voie envisageable.
]]>L'ingénieur d'application est souvent spécialisé sur un matériel en particulier. Il apporte une aide à la force de vente de son entreprise en formant les équipes commerciales à la technicité du matériel. Il effectue de nombreux déplacements car il se rend souvent chez les médecines à qui il apporte une assistance technique pour la manipulation d'appareils souvent complexes.
Il exerce un métier de conseil de haut niveau qui lui demande des compétences scientifiques et techniques pointues. Il est aussi familier du domaine médical : un ingénieur d'application ultrasons, par exemple, connaît les techniques d'échographie. Les pratiques médicales et techniques évoluant sans cesse, il doit constamment mettre ses connaissances à jour. Il maîtrise aussi l'anglais technique.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en génie biomédical.
]]>L'élevage requiert patience, robustesse (pour effectuer certains travaux), mais aussi attention et écoute des animaux. Il est important de savoir communiquer : soit avec les autres membres de l'équipe (les employés d'élevage à encadrer), soit avec les intervenants extérieurs. Certains responsables d'élevage organisent aussi des rencontres avec le grand public, sous forme d'accueil pédagogique ou de portes ouvertes, pour faire découvrir leurs élevages.
De nombreux savoirs sont indispensables. Techniques d'élevage, entretien des cultures, agronomie, économie... mais surtout un sens accru de l'observation des animaux qui s'acquiert avec l'expérience. Une formation agricole est donc indispensable. L'apprentissage de la comptabilité, de l'informatique et de l'administration sont également indispensables pour gérer l'exploitation et la rendre économiquement viable.
]]>Si les travaux diffèrent selon l'élevage, le rythme de vie des animaux impose certaines contraintes. Une présence quotidienne est inévitable. Sur un élevage laitier, il faut surveiller les vaches laitières pendant la traite. En période de reproduction, aider aux mises bas (accouchements) des femelles et soigner les petits est une nécessité. Il faut parfois se rendre disponible la nuit, en cas de mise bas difficile notamment, et savoir prêter main forte au vétérinaire si besoin. La vente directe de produits peut aussi allonger la journée de l'éleveur.
Les formes sociétaires étant largement majoritaires, le responsable d'élevage travaille le plus souvent en équipe avec des associés ou des salariés. Il peut aussi bénéficier des conseils de techniciens d'élevage extérieurs à son entreprise. Certains éleveurs choisissent de se regrouper pour partager matériels, techniques et informations avec d'autres exploitants.
]]>Le responsable d'élevage fait naître et soigne des animaux pour commercialiser leur production (lait, viande, oeufs...). Il les nourrit en distribuant des rations d'eau et de nourriture adaptées à l'espèce et à l'âge. Dans la majorité des élevages, il cultive le sol pour produire les aliments destinés aux animaux. Il participe à l'entretien des matériels et des bâtiments. Il veille aussi aux bonnes conditions d'hygiène et au bien-être des animaux. Il surveille l'état de santé des bêtes et assiste le vétérinaire dans ses interventions : soins, prises de sang, naissances.
Il assure les tâches administratives de gestion qui occupent une certaine partie de son temps. Il suit les cours des matières premières pour acheter et vendre au meilleur prix. Il gère la comptabilité de son atelier, procède à différentes déclarations légales et établit des fiches de paie (pour les éventuels employés d'élevage). De plus en plus de responsables d'élevage pratiquent la vente directe de leurs produits, afin de dégager plus de revenus. Il peut s'agir de produits transformés sur l'exploitation ou à proximité de l'élevage.
]]>Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
Niveau bac + 1
CS conduite de l'élevage bovin lait ; conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage porcin ; conduite d'un élevage avicole et commercialisation des produits ; conduite d'un élevage caprin
Niveau bac + 2
BTSA productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
Niveau bac + 3
Licence professionnelle productions animales
]]>À partir du Smic
Le métier de responsable d'élevage s'ouvre depuis plusieurs années aux personnes non originaires du milieu agricole. Les possibilités d'installation en exploitation agricole se développent, notamment en intégrant un GAEC (groupement agricole d'exploitation en commun), d'abord en tant que salarié, puis en tant qu'associé.
Robots de traite, puces électroniques permettant de connaître les données propres à chaque animal et au troupeau, matériels autoguidés, nouvelles technologies... le métier fait appel à la digitalisation et toujours plus de technicité.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole. 2 ans pour obtenir le BP responsable d'entreprise agricole après un CAP agricole.
2 ans pour préparer le BTSA productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole. 1 an pour obtenir le CS (certificat de spécialisation) conduite de l'élevage bovin lait ; conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage porcin ; conduite d'un élevage avicole et commercialisation des produits ; conduite d'un élevage caprin. Le BTSA peut être complété par une licence professionnelle productions animales, (1 an).
]]>Pas de droit à l'à-peu-près ! Un mauvais réglage et les conséquences peuvent faire très mal au porte-monnaie de l'entreprise... jusqu'à 200 000 € pour certaines pièces ! Autant dire que la minutie, le respect des méthodes et des mesures de sécurité, ainsi qu'un excellent esprit de synthèse, sont de... rigueur ! Déterminer les critères de qualité et d'amélioration du système doit aussi faire partie de la panoplie de l'ingénieur intégration satellite.
Parce qu'il doit assurer le transfert des compétences aux équipes de production, il participe activement à l'élaboration des documents internes techniques et des procédures d'exploitation. Son rôle central dans le projet lui impose donc une communication permanente : avec d'autres ingénieurs spécialisés, mais aussi avec les ouvriers, les techniciens-monteurs, les chefs de projets et de service... Bien sûr, la maîtrise de l'anglais est indispensable, surtout à l'écrit.
]]>C'est en salle blanche où température, humidité et propreté sont rigoureusement contrôlées, que l'intégrateur et les monteurs assemblent les différentes parties du satellite. Un travail qui requiert une précision et une minutie maximales, ainsi qu'une tenue spécifique (blouse, masque, gants...). Toutefois, l'ingénieur intégration satellite passe aussi la moitié de son temps devant l'ordinateur (préparation des documents techniques, vérification des outillages, gestion et relations avec sous-traitants...).
C'est lui qui encadre l'équipe pluridisciplinaire réalisant l'intégration. Il mesure et analyse tous les dysfonctionnements qui surviennent pendant la phase d'assemblage, d'intégration et de tests, quelles qu'en soient les origines.
L'ingénieur intégration satellite est spécialisé soit dans le montage et la vérification des sous-ensembles (instruments de navigation, électricité, optique, propulsion, thermique...), soit dans la vérification des différents systèmes électroniques ou encore dans la totalité de l'assemblage des ensembles et sous-ensembles du satellite et de leur vérification, dans une atmosphère contrôlée en salle blanche (avec contrôle de la température, hydrométrie, humidité, propreté...).
]]>Outils de navigation, mécanismes de propulsion et d'alimentation, instruments scientifiques de haute technologie qui accompliront une mission scientifique (appelés aussi " charge utile ") : un satellite est composé de nombreux éléments, eux-mêmes constitués de milliers de pièces. C'est à l'ingénieur intégration d'organiser leur assemblage pour constituer un ensemble cohérent prêt à être envoyé dans l'espace. Il planifie et coordonne donc le travail des différents intervenants sur l'intégration du satellite : monteurs, techniciens essais...
Au cours de son lancement et de son voyage dans l'espace, un satellite est mis à rude épreuve : vibrations, chocs, froid... Pour s'assurer qu'il résistera une dizaine d'années à ces contraintes, l'ingénieur intégrateur réalise des campagnes d'essais au sol. Il soumet l'engin à de forts champs électromagnétiques comme ceux qu'on trouve en orbite terrestre, au vide thermique (températures extrêmes), à l'accélération... et vérifie qu'aucune pièce ne casse ou ne se détache. Car, une fois en orbite, impossible de réparer le satellite. Une grande partie de son temps est donc consacrée à vérifier le positionnement des pièces grâce à des instruments très spécifiques (théodolite, laser tracker...).
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en aéronautique et spatial (spécialisé en télécommunications, électronique, mécanique, électrique, avionique, optique, propulsion, thermique...)
Master mention aéronautique et espace ou autres mentions en lien avec télécommunications, électronique, mécanique, électrique, avionique, optique, propulsion, thermique...
]]>Environ 3000 euros bruts par mois.
Le poste d'ingénieur intégration satellite est accessible après une évolution interne en tant qu'expert en ingénierie, intégration, essais des sous-ensembles ou systèmes du satellite (mécanique, électrique, électronique, avionique, radio-fréquence, optique, propulsion, thermique). Il travaille généralement chez un constructeur, un opérateur de télécommunications ou dans une ESN (entreprise de services du numérique). Les filiales de groupes aéronautiques sont friands de ce genre de profils (lanceurs, satellites, équipements et services satellitaires...).
Considéré comme le chef de mission pour les activités sur le site mais aussi hors du site, l'ingénieur intégration satellite est amené à voyager régulièrement. C'est lui qui est le représentant légitime du programme et de la mission satellitaire, en France et/ou à l'étranger. Ses qualités d'ingénieur et d'expert peuvent également le conduire à exercer d'autres fonctions : ingénieur études et développement, chef de projet, consultant ou encore ingénieur systèmes et réseaux.
]]>Bac + 5 (au minimum) : diplôme d'ingénieur ou master mention aéronautique et espace ou autres mentions en lien avec télécommunications, électronique, mécanique, électrique, avionique, optique, propulsion, thermique...
]]>Partenaire du client, le consultant a l'esprit d'entreprise. Il doit être vif et percutant en face de présidents de groupe qui lui accordent peu de temps et de droit à l'erreur. Confronté sans cesse à des situations nouvelles, il sait prendre des initiatives tout en acceptant de se remettre en cause. Il est évalué après chaque mission, un moment important pour son évolution de carrière et une source de stress qu'il faut savoir gérer.
Comprendre les besoins du client et ses inquiétudes est le fondement du métier. Il faut donc être assez curieux et réactif pour poser les bonnes questions. Puis faire preuve de qualités d'analyse et de synthèse pour poser un diagnostic juste et des solutions pertinentes. À cela s'ajoute la capacité à argumenter et à s'exprimer clairement. Et une touche de diplomatie lors des phases de mise en place du changement. Sans oublier le sens commercial indispensable pour progresser dans la hiérarchie.
]]>Si le " camp de base " du consultant est le cabinet pour lequel il travaille, la majeure partie de son temps se passe chez les clients qui lui ont confié une mission. Là, il s'adapte aux disponibilités des interlocuteurs qu'il rencontre. Après le débroussaillage initial, la mission atteint une phase décisive et les horaires deviennent extensibles. Sans compter les missions " coup de poing " au cours desquelles il peut travailler plusieurs nuits de suite. Les déplacements peuvent être fréquents.
Les conseillers en optimisation des coûts ont la réputation d'être des " cost killers " là où ils interviennent. Les consultants bilan carbone ou Green IT aident les entreprises à prendre en compte la protection de notre environnement. Les consultants web analytique aident les sites à doper leur fréquentation, etc.
Le consultant junior est intégré à une équipe constituée de 3 à 40 personnes. Selon les missions, le consultant travaille avec des équipes différentes et des clients nouveaux. Pour certains, le plus dur à gérer reste le moment d'incertitude qui prévaut entre deux missions.
]]>Le consultant est un " facilitateur " doublé d'un expert. L'entreprise cliente fait appel à ce professionnel pour identifier et analyser ses problèmes et rechercher des solutions. Par exemple, mettre en place un outil de ressources humaines ou une solution technologique innovante. Le consultant affine progressivement sa spécialisation dans un secteur (banque, industrie, BTP, santé, secteur public...).
Si chaque mission est différente, elle se découpe toujours en plusieurs phases. Avant de poser un diagnostic, le consultant passe du temps sur le terrain : par exemple, il rencontre les dirigeants et le personnel. Il organise des entretiens et recoupe les informations recueillies. Il procède ensuite à l'analyse des solutions et de leurs enjeux, qui débouche sur des recommandations. Vient alors la phase de formulation des conclusions qui peut conduire à la mise en place du changement. L'objectif du consultant est toujours de rendre l'entreprise plus performante sur un point précis, grâce à son regard extérieur.
]]>Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion avec une spécialisation en conseil en systèmes d'information, management industriel, GRH et conduite du changement, management stratégique, consulting, audit, conseil, management des nouvelles technologies, e-business...
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en systèmes d'information, ingénierie conseil, management...
Diplôme d'institut d'études politiques (IEP) ;
Masters pro gestion et droit, management, pilotage stratégique d'entreprise, marketing, entrepreneuriat, systèmes d'information, ressources humaines, conseil et dynamiques de changement dans les organisations...
Masters recherche mention management socio-économique, spécialité consultant ;
Mastères spécialisés conseil en organisation ; strategic management...
]]>De 3100 à 3400 euros bruts par mois.
Hormis pendant les années difficiles, les cabinets internationaux sont de gros recruteurs. Le volume annuel d'embauche varie ainsi de 200 à 1 000 postes dans des cabinets comme Ineum Consulting, Bearing Point ou Accenture. Les jeunes diplômés représentent souvent plus de la moitié des recrutés. Ce n'est pas le cas dans les petites structures qui privilégient souvent les professionnels confirmés. Un stage est la meilleure façon de mettre un pied dans les cabinets qui développent d'ailleurs de nombreux partenariats avec les écoles.
On peut faire carrière en cabinet en progressant vite au début. L'évolution classique se décompose en 2 ans comme junior, 2 à 3 ans comme senior, avec prise en charge d'une équipe, 6 à 10 ans comme manager. Environ 5 % des consultants accèdent ensuite au grade suprême d'associé et deviennent responsables des dossiers. Le consultant qui choisit d'exercer en entreprise en cours de carrière bénéficie d'une carte de visite très recherchée.
]]>Le consultant débute comme junior ou comme assistant.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur, d'école de commerce, d'IEP (institut d'études politiques), ou un master, éventuellement complété par un mastère spécialisé (1 an).
]]>Organisé, méthodique, discret, courtois, autonome... le secrétaire cumule qualités et compétences. Il est capable de retrouver un document dans l'instant et d'organiser un voyage au plus vite. Sa présentation et l'accueil qu'il assure contribuent à la bonne image du service qui l'emploie.
À l'écrit comme à l'oral, le secrétaire doit savoir s'exprimer avec une parfaite aisance. Pas seulement dans la langue française ; dans une grande entreprise, dans un cabinet d'affaires, la connaissance de l'anglais est vraiment indispensable. Posséder une 3e langue peut même faire la différence à l'embauche. La maîtrise des logiciels de bureautique (Word, Excel, PowerPoint) et de l'écriture rapide est évidemment nécessaire.
Malgré ses multiples occupations, le secrétaire sait toujours se rendre disponible... C'est encore plus important s'il est assistant de direction. Il doit savoir hiérarchiser les priorités et parer aux urgences : cela exige de sa part une grande capacité d'adaptation.
]]>D'une entreprise du bâtiment au groupe pharmaceutique international, en passant par l'étude de notaire, le cabinet d'avocats, une PME commerciale, un lycée ou une direction ministérielle... les secrétaires sont présents dans une multitude d'environnements professionnels.
Certains secrétaires sont spécialisés dans le télétravail, et ne se trouvent pas physiquement dans l'entreprise pour laquelle ils répondent au téléphone. Ils sont alors rémunérés soit par une entreprise de télésecrétariat, soit par plusieurs entreprises, qui font appel à leurs services à distance.
Même si sa fonction a évolué, le secrétaire ne quitte pas beaucoup le champ restreint de son service ou de sa société. Ses principaux outils sont toujours l'ordinateur, le téléphone, le fax et la photocopieuse. Et, comme le secrétaire de direction est la seconde mémoire du dirigeant, il se doit souvent d'épouser le rythme de travail de ce dernier : un dossier urgent n'attend pas.
]]>Le secrétaire est l'interlocuteur incontournable d'un service ou d'une entreprise. Tout transite par lui : accueil de visiteurs, messages téléphoniques, prise de rendez-vous, rédaction du courrier... Sans répit, il passe du classement de dossiers à la saisie de texte ou du budget.
L'informatisation des services a déchargé le secrétaire de nombreuses tâches basiques de bureautique. Il est par conséquent plus disponible pour jouer pleinement son rôle d'organisateur, depuis la gestion d'agendas jusqu'à la préparation de réunions de travail, de déplacements, de colloques ou de salons.
Le quotidien du secrétaire varie considérablement selon qu'il exerce chez un notaire, un architecte, dans un cabinet d'avocats ou une PME du bâtiment... Les postes de secrétaire (ou assistant) de direction comportent des responsabilités plus larges. Il s'agit alors de seconder un dirigeant ou un chef de service, en le déchargeant de tous les aspects administratifs.
]]>Niveau bac + 2
BTS support à l'action managériale ; gestion de la PME ; assistance technique d'ingénieur ; communication ; collaborateur juriste notarial
DEUST bureautique et communication multimédia ; assistant juridique
Niveau bac + 3
BUT gestion des entreprises et des administrations ; gestion administrative et commerciale des organisations ; carrières juridiques
Licence pro en marketing, communication, commerce, management, langues, droit, administration des entreprises...
]]>De 2000 à 2600 euros brut en début de carrière, en fonction du niveau de formation, de spécialisation et de responsabilités et selon la taille de l'entreprise.
On dénombre environ 650 000 secrétaires répartis dans tous les secteurs d'activité. La profession compte près de 97 % de femmes, qui exercent principalement en Ile-de-France, dans le sud de la France et en Alsace. Par ailleurs, environ 75 000 secrétaires de direction se concentrent dans les sièges d'entreprises, surtout en Ile-de-France. Ces effectifs sont en recul depuis quelques années. On ne s'attend pas à une progression dans les années à venir, malgré les nombreux départs à la retraite des professionnels en poste. Parallèlement, l'offre de diplômés est importante.
Le niveau de qualification a beaucoup progressé : 80 % des jeunes secrétaires ont au moins le baccalauréat, 35 % possèdent un niveau bac + 2 : BTS (brevet de technicien supérieur), ou diplôme équivalent et 6 % ont un niveau bac + 3. Cette hausse s'accompagne d'une évolution de la fonction. En effet, il est de plus en plus fréquent qu'un secrétaire assiste au moins 2 directeurs, voire plus.
Les emplois de secrétariat sont relativement stables, mais les premières années passent parfois par l'intérim. Après 3 ans de vie active, 11 % des titulaires d'un BTS secrétariat sont encore intérimaires.
]]>Les secrétaires spécialisés sont recherchés : secrétaire médical ou secrétaire juridique en particulier.
3 ans pour préparer le bac pro assistance à la gestion des organisations et de leurs activités ou le bac STMG.
Un bac + 2 (BTS, DEUST) ou un bac + 3 (BUT, licence pro) dans les secteurs de la gestion, l'administration, la communication et le juridique.
]]>Le travail d'un vitrailliste est minutieux et précis. Il nécessite un sens de l'esthétique très développé, mais aussi de l'habileté et de la patience dans la manipulation des outils.
La rénovation des monuments religieux et de leurs rosaces représente une large part des commandes aux vitraillistes. Aussi, des connaissances approfondies en histoire des arts, et notamment en religion et représentations bibliques, tant sur les formes que sur les couleurs employées, constituent un atout indéniable pour décrocher des contrats.
Qu'il forme un apprenti pour transmettre son savoir et son savoir-faire, ou qu'il donne des cours à des particuliers, le vitrailliste doit posséder un sens aigu du relationnel et de la pédagogie.
]]>Pièces de verre, pots de peinture, tables à dessiner… autant d'éléments faisant partie de l'atelier du vitrailliste. Il peut aussi travailler sur des chantiers lors de la rénovation de monuments. Il opère alors souvent à l'extérieur, en hauteur, et doit parfois soulever de lourdes charges.
Pour les gros chantiers, l'artisan développe le travail en collaboration avec d'autres vitraillistes ou avec d'autres corps de métiers : peintres, sculpteurs…
Pour alimenter son carnet de commandes, le vitrailliste doit prospecter, démarcher les clients potentiels. Parmi eux, les associations de restauration des monuments, les paroisses, les municipalités…
]]>Le vitrailliste dessine d'abord des maquettes qui lui serviront de modèles pour découper le verre. Il travaille ensuite la matière, la peint si nécessaire, créant ainsi une sorte de puzzle de grande dimension qui formera une image translucide et colorée. Pour finir, il assemble les morceaux de ce « patchwork » avec des baguettes de plomb : cette dernière étape est appelée sertissage.
Pour rénover les vitraux, notamment ceux des édifices religieux, le vitrailliste déloge le verre de son cadre afin de le nettoyer ou de le remplacer s'il est endommagé.
L'artisan peut également travailler à la création de nouveaux vitraux. Il dialogue alors avec son commanditaire, organisme privé ou public, des matières et des formes du verre. Puis il propose des projets qu'il réalisera ensuite.
]]>Après la 3e
CAP arts et techniques du verre, option vitrailliste
Niveau bac
BMA (brevet des métiers d'art) verrier décorateur
Niveau bac + 3
DN MADE mention matériaux ou mention ornement avec une spécialité verre ou vitrail
]]>Variable.
Les arts plastiques anciens et les techniques d'antan reviennent à la mode. Ce n'est pas sans incidence sur le secteur du vitrail : si le marché des églises perdure, avec 90 000 mètres carrés de vitraux en France, celui des particuliers tend à se développer. Les artisans vitraillistes profitent de cette tendance.
On compte aujourd'hui environ 450 entreprises vivant de l'art du vitrail. Les profils recherchés sont différents. Pour le vitrail religieux, les artisans sont de véritables restaurateurs ; ils maîtrisent des techniques particulières.
Développer une activité annexe
Le vitrailliste peut organiser des cours pour les particuliers afin de séduire une nouvelle clientèle et compléter ses revenus.
]]>2 ans pour préparer le CAP arts et techniques du verre, option vitrailliste, suivi du BMA verrier décorateur (2 ans).
3 ans pour obtenir le DN MADE mention ornement ou matériaux.
]]>Le conducteur de travaux en entreprise de travaux agricoles, forestiers ou ruraux connaît les machines et engins qu'il utilise ainsi que leurs performances. Il se tient au courant de leurs évolutions pour conseiller au mieux ses clients, dont il maîtrise les contraintes et le langage. Maîtrisant le milieu dans lequel il évolue (agricole, viticole, forestier, etc.), il est capable d'anticiper les problèmes et sait être force de proposition.
Le conducteur de travaux doit parfois désamorcer des situations difficiles (par exemple, si la météo vient perturber les travaux, si le matériel tombe en panne ou si un conducteur de machine tombe malade pendant un chantier...). Il doit résister au stress, rassurer le client et trouver une solution de rechange très rapidement pour tenir les délais. L'anticipation est donc essentielle pour ne pas se trouver dépourvu. Convaincant, bon communicant, il arrive, par son sens de la persuasion et ses bonnes décisions, à garder le cap.
Un terrain mal évalué, un devis mal ficelé et c'est le risque de dérapages budgétaires et de plannings qui peuvent mettre en péril un chantier et la réputation de l'entreprise pour laquelle il travaille. Le conducteur de travaux ne doit rien laisser au hasard et tout prévoir.
]]>Les machines étant de plus en plus sophistiquées et coûteuses (un tracteur a plus d'électronique qu'une voiture et revient en moyenne à 130 000 €), les exploitants font souvent appel à des ETA (entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers) pour réaliser tout ou partie des travaux. Il existe 21 000 ETA en France. Selon la taille de son entreprise, le conducteur de travaux pourra être assimilé à un technico-commercial dans un cas, à un chef de chantier dans un autre. Dans une petite structure, il peut également faire de la maintenance.
Son activité évolue au fil de l'année, se calant sur le calendrier de sa clientèle. En hiver, il analyse les coûts et la rentabilité des chantiers, les retours des clients et des chauffeurs de machines. Il fait le point avec ses clients sur le travail effectué et signe de nouveaux contrats, établie des devis, etc. L'été, il est davantage sur le terrain pour le suivi des chantiers.
Son activité se déroule à son bureau, devant son ordinateur ou au téléphone; à l'atelier avec ses collègues chargés des machines, et sur le terrain. Il se déplace sur un territoire plus ou moins grand afin d'aller à la rencontre de ses clients et suivre les chantiers.
]]>Le travail du conducteur de travaux en entreprise de travaux agricoles, forestiers ou ruraux est varié. Il commence en amont du chantier par la prospection et la visite des clients. Il évalue avec eux leurs besoins matériels et humains pour la réalisation d'un chantier ou d'un travail forestier, par exemple (mise à disposition de matériels de vendange, de conducteurs de moissonneuses-batteuses, élagage, etc.). Il dresse un planning prévisionnel en veillant à l'occupation optimale des professionnels et des machines de sa société. Il analyse également les difficultés ou les spécificités du terrain afin d'établir un devis pour une ou plusieurs prestations.
Il se rend ensuite régulièrement sur le terrain pour veiller au bon déroulement des chantiers qu'il coordonne. Il anticipe et règle les problèmes, notamment si la météo vient perturber le travail, si un conducteur de machine est malade, si le terrain se révèle plus compliqué qu'il n'en avait l'air, etc.
Référent auprès du client, il s'assure de la qualité des travaux et de la satisfaction de ce dernier à la fin du chantier. Il fait le point avec lui pour renouveler ou adapter le contrat pour la saison suivante. Entre les chantiers, il gère les approvisionnements de fournitures et analyse les coûts pour plus d'optimisation.
]]>Niveau bac + 2
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA)
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
Titre professionnel de conducteur de travaux en entreprises de travaux agricoles (ETA)
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le conducteur de travaux en entreprise de travaux agricoles, forestiers ou ruraux est employé dans une ETA (entreprise de travaux agricoles, ruraux et forestiers) de bonne dimension, possédant un parc important de machines. En relation directe avec les clients, il rend généralement compte au chef d'entreprise. Il est proche des chefs de chantiers et des conducteurs de machines et bénéficie d'une autonomie importante.
Il est en première ligne avec les clients et les équipes de terrain. Si quelque chose ne va pas, c'est à lui que revient la charge de régler le problème. De son efficacité et de la qualité de son travail, notamment d'anticipation des difficultés, dépend le renouvellement ou non du contrat et la rentabilité de celui-ci. Une responsabilité qu'il doit endosser.
Le poste de conducteur de travaux est rarement confié à un débutant tant il est transversal et demande de l'expérience. En fonction de ses goûts et de son expérience, le conducteur de travaux pourra évoluer vers des fonctions plus commerciales (technico-commercial chez un distributeur, technicien démonstrateur, consultant, etc.) ou plus managériales (responsable d'activité dans une ETA ou chef d'entreprise).
]]>2 ans pour préparer un BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA) ou un BTSA génie des équipements agricoles (GDEA).
Le titre professionnel de conducteur de travaux en entreprises de travaux agricoles (ETA) se prépare en 18 à 24 mois, soit en formation initiale, soit en formation continue.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure hydrogéomorphologue doit avoir des connaissances très précises en hydrologie, géomorphologie et sédimentologie. Il ou elle maîtrise en outre les techniques de mesures de granulométrie, d'hydrométrie et de photogrammétrie, de modélisation hydraulique.
Il faut par ailleurs posséder un bon sens relationnel, être capable de travailler dans une équipe pluridisciplinaire et avoir un goût prononcé pour le travail de terrain et les déplacements fréquents.
Sérieux et rigueur sont indispensables à ces ingénieurs spécialisés, car leurs études sont des aides à la réflexion et, plus souvent encore, à la décision. Une erreur ou une imprécision peut être lourde de conséquences, notamment en vies humaines.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure hydrogéomorphologue partage son temps de travail entre le bureau et le terrain. Les allers et retours sont nombreux et les voyages fréquents car le territoire étudié peut être assez étendu, notamment lorsqu'il s'agit de cartographier tout un cours d'eau et ses vallées. Souvent à pied, il lui faut également, le cas échéant, survoler la zone étudiée, notamment pour faire des cartes " minute " à la main. La cartographie peut aussi utiliser des technologies novatrices comme le lidar.
Relevés de terrain, cartes à la main, modélisations informatiques, réunions... le quotidien du ou de la spécialiste en hydrogéomorphologie est assez varié. Ses horaires en revanche sont assez réguliers, sauf en cas de catastrophe naturelle durant laquelle il peut parfois intervenir sur le terrain en temps réel.
]]>L'hydrogéomorphologie est une approche géographique appliquée, mise au point pour diagnostiquer les zones inondables. L'ingénieur ou l'ingénieure hydrogéomorphologue fait de nombreuses reconnaissances sur le terrain pour collecter des indices sur les talus mais aussi sur les différentes couches de sédiments et les traces d'inondations précédentes. Pour cela, il ou elle étudie aussi des photos aériennes pour réaliser une première carte " minute " à la main.
Il ou elle croise ensuite les différentes données récoltées sur le terrain mais également dans les archives, par exemple concernant des crues historiques, afin de réaliser des cartes numérisées. Ses études portent sur les cours d'eau, les vallées et l'érosion côtière.
La troisième étape de son travail est la transmission de ses résultats qui sont de vrais outils d'aide à la décision, notamment pour la construction ou non sur un terrain à proximité d'un cours d'eau. Ce ou cette ingénieure produit également une analyse qualitative de l'influence de l'occupation des sols sur les crues et l'intensité des phénomènes. Son diagnostic devient un outil de planification. Rapports écrits et réunions font donc partie de son travail de conseil aux autorités, pour éviter les crues et réagir efficacement en cas de catastrophe naturelle.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie de l'eau ou environnement...
Master en géosciences, risques et environnement ou hydrologie...
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
La cartographie hydrogéomorphologique est utilisée en France pour délimiter les zones inondables par les cours d'eau, notamment. Plusieurs milliers de kilomètres de cours d'eau ont ainsi été analysés, puis cartographiés, en réponse à la politique de prévention des risques d'inondation engagée par les ministères chargés de l'Équipement et de l'Environnement successifs depuis la loi Barnier de 1995. Mise en oeuvre à grande échelle au niveau national dans le cadre de la réalisation des AZI (atlas des zones inondables), elle est aujourd'hui recommandée pour la réalisation des PPRI (plans de prévention des risques d'inondation).
Les débouchés sont relativement réduits pour les ingénieurs hydrogéomorphologues. Ils exercent leur activité dans des structures dépendant des collectivités locales, comme dans les syndicats mixtes des rivières, et dans les services décentralisés de l'État.
Quelques bureaux d'études et de conseil tels Predict Services, Ginger-Burgeap, Egis Group, Fluvialis... spécialisés dans les domaines de l'environnement et du risque naturel, de l'aménagement et de la gestion des cours d'eau, recrutent ces profils d'experts en petit nombre.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en génie de l'eau, environnement... ou un master en géosciences, risques et environnement ou hydrologie. Un stage de terrain aide au recrutement.
]]>L'animateur du patrimoine possède un bon bagage culturel en histoire et histoire de l'art, histoire de l'architecture et du patrimoine. Il approfondit également ses connaissances tous les jours : il épluche les journaux et magazines spécialisés, se rend dans les musées, les bibliothèques, etc. Il s'intéresse à tout et peut ainsi analyser les différentes possibilités pour valoriser le patrimoine : création théâtrale, peinture et mise en scène de tableaux, jeux de lumière pour révéler des bâtiments...
Pédagogie, qualités relationnelles, négociation, diplomatie et esprit de persuasion sont indispensables à l'animateur du patrimoine s'il veut voir aboutir ses projets qui concernent souvent de nombreux interlocuteurs (élus, personnels administratifs, enseignants, guides...). Bon communiquant à l'écrit comme à l'oral, on lui demande parfois de maîtriser une langue étrangère.
Assistants, guides interprètes, guides conférenciers, médiateurs culturels... l'animateur du patrimoine peut être à la tête d'une équipe. Des qualités sont alors à posséder : l'écoute, la motivation, le dynamisme... Sa polyvalence ainsi que son sens de l'organisation et du management lui permettent également de gérer au mieux son service.
]]>L'animateur de l'architecture et du patrimoine exerce principalement dans l'un des 202 lieux ayant obtenu le label " Ville ou Pays d'art et d'histoire " du ministère de la Culture. Ces villes, agglomérations ou groupements de communes s'engagent à mettre en oeuvre une politique de valorisation de leur patrimoine. Rattaché à la direction du développement local ou au service patrimoine, il encadre une petite équipe.
L'animateur est au coeur d'un réseau constitué de guides-conférenciers, de médiateurs touristiques, de documentalistes, de graphistes et maquettistes (pour la réalisation des plaquettes), d'artistes (peintres, comédiens, danseurs...) et de la direction du patrimoine. Il est le référent de terrain dans son domaine. Outre les acteurs de la vie locale, l'animateur travaille en étroite collaboration avec les acteurs culturels, touristiques et politiques locaux : offices du tourisme, directions régionales des affaires culturelles, municipalités voisines, conseils régionaux et généraux...
L'animateur de l'architecture et du patrimoine est recruté comme agent titulaire de la fonction publique territoriale ou comme contractuel, à la suite d'une sélection sur épreuves organisée directement par les collectivités.
]]>Communes méconnues, monuments oubliés, sites naturels remarquables : l'animateur du patrimoine conçoit des circuits, des visites touristiques classiques ou thématiques (balades nocturnes, ateliers de découverte d'une époque particulière...), des expositions, des conférences, des projets pédagogiques (planter des fleurs à l'emplacement d'un ancien jardin, créer la maquette du quartier d'une ville...), des classes patrimoine de plusieurs jours en partenariat avec les enseignants, etc.
L'animateur du patrimoine cherche à faire connaître les lieux ou les monuments auprès du grand public, mais aussi auprès des associations locales, des collectivités territoriales, etc. Pour cela, il rédige des plaquettes d'information, réalise des programmes, répond aux questions de journalistes, etc. Ses missions peuvent s'élargir au secteur de l'urbanisme lors de la présentation de grands projets urbains, par exemple.
L'animateur du patrimoine met en oeuvre la convention Ville ou Pays d'art et d'Histoire signée avec le ministère de la Culture. Il forme et encadre les guides-conférenciers chargés des visites. Il peut être associé à l'inventaire et aux projets de restauration du patrimoine.
]]>Niveau bac + 3
Licence histoire de l'art et archéologie, histoire...
Licence pro mention protection et valorisation du patrimoine historique et culturel ; métiers de la médiation par des approches artistiques et culturelles...
Niveau bac + 5
Masters pro mentions patrimoine et musées ; histoire, civilisations, patrimoine ; techniques, patrimoine, territoires de l'industrie : histoire, valorisation, didactique ...
]]>À partir de 1818 euros brut par mois.
Le patrimoine n'a jamais été aussi en vogue en France et bénéficie de nouveaux types de financements (Loto, publicités, cagnottes, etc.) qui permettent de le valoriser. Les animateurs du patrimoine s'inscrivent dans ce mouvement de retour au tourisme de proximité et de redécouverte des charmes des villes de France comme du patrimoine naturel.
Concarneau, Millau, Bastia, Besançon... les villes labellisées couvrent l'ensemble du territoire mais les ouvertures de postes sont peu nombreuses (une dizaine par an). Pour en obtenir un, il faut passer un concours spécifique d'animateur de l'architecture et du patrimoine, organisé par une collectivité et parfois envisager de se délocaliser pour l'obtention d'un poste.
La direction de l'Architecture et du Patrimoine propose des séminaires de perfectionnement aux animateurs de l'architecture et du patrimoine en activité. Ces formations courtes sont l'occasion d'élargir leurs connaissances méthodologiques ou sur l'actualité du patrimoine par exemple. En passant des concours, les animateurs peuvent évoluer au sein de la Fonction publique territoriale.
]]>3 ans pour préparer une licence (histoire de l'art et archéologie, histoire, etc.) ou une licence professionnelle en 1 an après un bac + 2 (protection et valorisation du patrimoine historique et culturel), éventuellement complétées par un master (2 ans). Ces diplômes donnent accès au concours d'animateur de l'architecture et du patrimoine organisé par les communes.
]]>Le développeur économique possède des connaissances dans de nombreux domaines : gestion d'entreprise, diagnostic économique, fiscalité, analyse financière, procédures d'aides publiques, marketing territorial, aménagement... Il maîtrise également les circuits institutionnels et les procédures administratives. Il sait conduire une étude de marché et réaliser un plan de financement. Autonome et responsable, il est force de proposition pour aider les élus à prendre des décisions.
Capable de négocier au mieux des contrats d'implantation d'entreprises, le développeur économique sait vendre son territoire et convaincre des chefs d'entreprise. En relation avec de nombreux interlocuteurs et organismes, il maîtrise l'animation de réseau. Ses méthodes de travail impliquent des qualités de rigueur, d'analyse et de synthèse.
]]>Le développeur économique exerce dans une collectivité territoriale (région, département, agglomération, communauté de communes, commune) ainsi que dans divers organismes de développement économique publics et privés. Il intervient aussi bien en zone urbaine qu'en milieu rural.
Favoriser le développement d'un territoire fait intervenir de nombreux acteurs. De par son rôle de veille économique et de prospection, le développeur est régulièrement en contact avec les entreprises, les commerçants, les artisans, les décideurs locaux, les banques... Il met aussi en place des partenariats entre les dirigeants d'entreprise et les pouvoirs publics, les chambres de commerce et d'industrie...
Le développeur économique suit en permanence les données statistiques locales, les dispositifs d'aides financières et l'offre foncière ou immobilière. Il peut créer un observatoire économique ou une base de données économiques et sociales. Il organise des opérations de communication (foires, clubs et déjeuners d'entreprise...). Certains postes incluent la gestion des terrains en zones d'activité.
]]>Face à un environnement économique en perpétuelle évolution, les collectivités locales s'impliquent de plus en plus dans le développement de leur territoire. Elles font appel à des développeurs économiques pour créer un environnement favorable à l'implantation d'entreprises et pour élaborer une stratégie de développement pour la ville, l'agglomération ou la communauté de communes.
Le développeur économique réalise des études avant de poser un diagnostic. Une enquête de terrain permet d'identifier les atouts et les faiblesses du tissu industriel. Elle permet aussi de repérer les opportunités et les obstacles éventuels. Il faut alors élaborer une stratégie et mobiliser des partenaires (chambres de commerce et d'industrie, pépinières d'entreprises, organismes de financement...).
L'entreprise est le cheval de bataille du développeur économique. Il prépare les décisions des élus en matière d'implantations et d'aides aux entreprises. Il aide les créateurs d'entreprise dans le montage et la réalisation de leur projet. Il accompagne les sociétés implantées sur le territoire dans leur développement.
]]>Niveau bac + 5
Masters dans les domaines du droit, de la gestion, de la science politique, de la sociologie ; masters mention gestion des territoires et développement local ; urbanisme et aménagement ; ville et environnements urbains ; géographie, aménagement, environnement et développement ; intervention et développement social ...
Diplôme d'IEP
Diplôme d'école de commerce
Diplôme d'ingénieur
Niveau bac + 6
Mastères spécialisés développement local et aménagement des territoires ...
]]>Environ le Smic
Les collectivités territoriales ont besoin de développeurs économiques pour stimuler la création d'entreprises de services ou de commerces de proximité. Mais aussi pour s'inscrire dans un objectif de développement durable.
On dénombre près de 10 000 développeurs économiques. Ils sont employés par les communautés de communes et les communautés d'agglomération (environ 1 000 structures), les chambres de commerce et d'industrie, les pays (environ 160 territoires), les sociétés d'économie mixte d'aménagement du territoire, la centaine d'agences de développement économique et environ 250 cabinets de conseil.
Selon son affectation, ce professionnel est fonctionnaire territorial (principalement attaché et ingénieur) ou contractuel. Dans une équipe importante, il peut se spécialiser (études, accompagnement d'entreprises...). Le plus souvent, c'est un généraliste de la veille économique, du développement et de l'immobilier d'entreprises. Les développeurs juniors sont souvent chargés des études économiques.
]]>Tout commence par un état des lieux pour identifier les atouts et les faiblesses de l'économie. Il doit ensuite mettre en place une stratégie et créer des partenariats.
Le développeur économique favorise l'installation d'entreprises et s'efforce de doper l'artisanat et le commerce de proximité. Son objectif est de soutenir toute activité créatrice d'emploi.
Ce professionnel connaît bien les entreprises, les élus, les procédures administratives. C'est un spécialiste de la gestion, du droit et du marketing territorial. Habile négociateur, il sait aussi animer une équipe et conduire un projet.
Il exerce dans les collectivités territoriales, les agences de développement économique, les cabinets de conseil...
5 années d'études pour obtenir un master en droit, gestion, sociologie; ou mention gestion des territoires et développement local ; urbanisme et aménagement ; ville et environnements urbains ; géographie, aménagement, environnement et développement ; intervention et développement social ...), un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), d'école de commerce ou d'ingénieurs...
]]>L'animation repose sur des technologies avancées. Impossible de s'exprimer sans une maîtrise parfaite de l'informatique. À chaque type d'animation ses logiciels, qui évoluent rapidement, nécessitant de régulières mises à niveau. En 2D, Flash pour sa fluidité. En 3D, Maya, 3ds Max... Sans oublier les logiciels d'animation comme Character Studio. Mais la maîtrise de ces outils ne suffit pas : l'animation exige beaucoup de pratique et d'autres connaissances. Faire bouger un personnage suppose des notions en anatomie, par exemple.
La technologie 2D impose un très bon coup de crayon. Même si la 3D n'utilise pas directement le dessin, elle exige un sens très sûr des perspectives et des volumes pour faire bouger des personnages. D'autant que les professionnels peuvent occuper différents postes et intervenir sur les décors, par exemple.
Les professionnels de l'animation possèdent une forte créativité. Pour autant, ils sont également capables de compromis artistiques pour se plier aux exigences d'une production et pour respecter le style de personnages créés par d'autres. Minutie, patience et résistance au stress sont également indispensables à ces spécialistes de l'image animée.
]]>Un film d'animation ou un jeu vidéo est le produit d'une équipe où se côtoient différents professionnels : réalisateurs, informaticiens et plusieurs graphistes plus ou moins spécialisés. L'animateur travaille étroitement avec le modeleur 3D qui crée le personnage et le coloriste qui intervient après lui.
Quelques grands studios de création ont des équipes permanentes dans lesquelles les animateurs sont salariés. Toutefois, le statut d'intermittent du spectacle est devenu la règle dans ce métier : selon le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée), ils représentent 80 % de la profession. Les animateurs sont alors engagés le temps d'une production, alternant périodes d'activité et de chômage.
La nécessité économique oblige certains artistes à diversifier leurs activités vers la publicité et le Web, très gourmands en animation 3D pour renforcer la portée du message. Ils exercent alors leurs talents dans des studios de postproduction audiovisuelle. Il est conseillé aux animateurs de connaître tous les aspects de la production et d'être polyvalents. Un grand nombre d'animateurs choisissent de s'expatrier dans des pays où les opportunités sont plus nombreuses : États-Unis et Canada en tête.
]]>L'animateur 2D commence son travail avec papier et crayon, avant de passer devant son écran ou sa tablette graphique pour donner l'illusion du mouvement à une surface plane. Les logiciels qu'il utilise lui permettent d'accélérer le processus tout en donnant une impression de grande fluidité à ses créations. Il travaille aussi bien sur le mouvement que sur les expressions du visage, mais aussi sur des éléments plus basiques comme des fondus-enchaînés d'images fixes, par exemple.
En 3D, le travail se fait uniquement sur ordinateur pour donner l'impression de relief et de volume. L'animateur 3D ne dessine pas puisque les personnages qu'il anime sont déjà modélisés en images de synthèse. Il travaille à partir d'un " squelette " habillé de texture (peau, vêtements, par exemple) qu'il va faire bouger, parler, etc. Il définit également les ombres et les lumières pour amplifier l'illusion de la réalité.
L'animateur déplace chaque point d'articulation d'un personnage en mouvement l'un après l'autre sur l'ordinateur en intégrant les coordonnées mathématiques des positions de départ et d'arrivée selon la trajectoire et le déplacement souhaités (translation, rotation...). C'est un travail long, minutieux et rigoureux.
]]>Niveau bac + 3
BUT informatique ; Métiers du multimédia et de l'internet
Certificats d'écoles privées
DN MADE mention animation ou mention numérique
Niveau bac + 4
Diplôme de dessinateur-concepteur, option dessin animé (école Émile Cohl).
Niveau bac + 5
Diplôme spécialisé en cinéma d'animation (École nationale supérieure des arts décoratifs : Ensad).
Diplôme de concepteur et réalisateur de films d'animation (École de l'image-Les Gobelins).
]]>Autour de 2000 euros brut par mois, mais cela peut varier grandement en fonction de l'employeur, de l'expérience et du statut.
Selon la dernière étude du CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) sur le secteur de l'animation, la France compte une centaine de sociétés actives dans le secteur et près de 5 000 professionnels. Elle se positionne en tête en Europe et au 3e rang mondial pour la production de contenus d'animation.
Depuis peu, on observe un mouvement de relocalisation de l'animation en France. Deux raisons à cela : le souci de la maîtrise artistique dans le cas de longs-métrages ambitieux, et l'évolution des technologies (logiciel Flash) pour des projets légers de télévision où les compétences techniques sont plus importantes que la main-d'oeuvre. Pour autant, les embauches en CDI (contrats à durée indéterminée) sont encore limitées pour ce métier.
Entre le cinéma, la télévision, la publicité et les jeux vidéo, les frontières sont assez étanches. La télévision représente le secteur le plus porteur. Les courts-métrages de cinéma constituent également un débouché non négligeable, mais les éditeurs multimédias ont également le vent en poupe. Le mouvement fait désormais partie intégrante du vocabulaire visuel et c'est une bonne nouvelle pour les animateurs.
]]>3 ans pour obtenir un BUT (informatique ou Métier du multimédia et de l'internet ; une licence professionnelle en infographie 3D ou en webdesign (1 an après un bac + 2) ; le DN MADE mention numérique ou animation ; 4 à 5 ans pour un diplôme d'école (diplôme de dessinateur-concepteur, option cinéma d'animation ou jeu vidéo de l'École Émile Cohl ; diplôme national supérieur des arts décoratifs de l'Ensad spécialisé en cinéma d'animation ; diplôme de concepteur et réalisateur de films d'animation de l'École de l'image-Les Gobelins).
]]>L'animatrice ou l'animateur de site web est à l'aise avec l'expression écrite. Il ou elle doit répondre rapidement aux questions des usagers, parfois avec humour, parfois fermement lorsqu'il s'agit de rappeler un internaute à l'ordre s'il n'a pas respecté la netiquette par exemple. Les réponses doivent être le reflet de l'entreprise qui l'emploie. Il va de soi que les fautes d'orthographe ne sont pas admises et que le ton doit être adapté à la cible.
Les animateurs de sites web doivent avoir quelques notions de programmation mais surtout maîtriser les outils de référencement (SEO et SEM) et ceux d'analyse de fréquentation et de trafic, le webmarketing, les logiciels d'édition multimédia, etc. Ils doivent aussi être capables d'analyser les dysfonctionnements ou les difficultés de connexion des internautes et, si possible, y apporter une solution.
Par définition, le web fonctionne 24h/24. En fonction des opérations menées, de la maintenance ou des lancements de produits par exemple, l'animatrice ou l'animateur d'un site web peut avoir à travailler le week-end ou en soirée. Certains gros sites mettent en place un système d'astreinte pour répondre aux internautes non-stop.
]]>Comme on peut s'y attendre, le travail se fait essentiellement sur écran(s). Les animateurs de site ne quittent guère de l'oeil ce qui se passe sur le site dont ils ont la charge et doivent être prêts à réagir rapidement en cas de dérapage. Les smartphones leur permettent cependant d'être plus mobiles et le télétravail est possible, au moins en partie pour ce poste. Dans certains cas, les animateurs peuvent être amenés à travailler le week-end ou le soir.
Selon la taille de l'entreprise, le poste est intégré à une équipe et assez spécialisé sur l'animation et le développement de la communauté d'internautes, ou il est plus polyvalent, tirant sur le marketing, la pub, etc. Les animateurs de site web participent à de nombreuses réunions pour être au courant de tout ce qui se passe dans l'entreprise, condition sine qua non pour en rendre compte sur le site.
Dans les grandes entreprises, les animateurs de site web sont souvent rattachés au service marketing. Dans les PME, ils peuvent rendre compte directement à la direction, ou parfois être adossés au service commercial. Dans tous les cas, ils doivent aller à la pêche aux infos auprès de leurs collègues.
]]>L'animatrice ou l'animateur de site web est chargé (e) du suivi des relations avec les clients et internautes d'un site web, en général celui de son entreprise. Moins orienté marketing que son collègue community manager, l'animatrice ou l'animateur de site peut cependant en faire office dans les petites structures où le poste sera plus polyvalent. Son rôle est avant tout de développer la fréquentation du site.
Forums, chat, foire aux questions, concours en ligne ou encore suivi de commandes sont autant d'outils à la disposition des animateurs de site web. Leur but : satisfaire les clients, donner une bonne image de l'entreprise et fidéliser et faire grandir la base d'acheteurs potentiels. Les animateurs suivent les discussions et questions au quotidien, mettent en place des forums, veillent à la bonne tenue des échanges entre les participants.
Régulièrement, l'animatrice ou l'animateur consulte les statistiques de fréquentation des différentes rubriques du site afin, le cas échéant, de rectifier le tir. Selon les résultats, il ou elle ajuste les contenus, développe ou au contraire retire un forum, un thème qui n'intéresse pas suffisamment les internautes.
]]>Niveau bac + 5
Master mentions journalisme, culture et communication, information, communication...
Diplôme d'écoles de communication ou de commerce spécialisé en marketing digital ou communication digitale
]]>2080 euros brut par mois.
Depuis que la transition digitale a été amorcée, il n'est plus guère d'entreprises qui ne possède son site web et le commerce en ligne notamment a explosé. Les animatrices et animateurs de sites sont recherchés directement par les entreprises, mais aussi par les sociétés spécialisées en marketing digital notamment. Les collectivités territoriales sont également sources d'emplois.
Les stages et le premier emploi déterminent souvent dans quel secteur l'animatrice ou l'animateur de site va évoluer : e-commerce, secteur bancaire, industrie du luxe, édition, etc. Après quelques années, les animateurs de sites web peuvent prendre des responsabilités en encadrant une petite équipe. Ils peuvent également élargir leur poste en intégrant des fonctions davantage marketing par exemple.
]]>5 ans pour un master mentions journalisme, culture et communication, information, communication... ou un diplôme d'écoles de communication ou de commerce spécialisé en marketing digital ou communication digitale
]]>Le métier de moniteur-éducateur exige une grande disponibilité et un investissement personnel important. Ce professionnel, qui aime nécessairement les contacts humains, sait se montrer tout à la fois patient, attentionné et, parfois, ferme.
Ce travailleur social se distingue par son ouverture d'esprit et un excellent équilibre émotionnel. Face à des situations difficiles, il doit apprendre à se préserver. Un travail sur soi est indispensable pour s'épanouir dans cette profession. Par ailleurs, il possède aussi le sens de l'organisation.
]]>Le moniteur-éducateur peut travailler dans le domaine du handicap, de la protection de l'enfance, de la santé et/ou de l'insertion sociale. Secteur privé (associations notamment) ou fonction publique (État ou territoriale), les établissements qui l'emploient sont en général spécialisés dans l'accueil des enfants. Centres de soins, de rééducation, foyers de jeunes, instituts médico-pédagogiques... la majorité sont des internats. Néanmoins, ce travailleur social intervient désormais aussi dans des établissements accueillant des personnes âgées, des personnes handicapées vieillissantes et des adultes en difficulté. Il peut également travailler en milieu hospitalier.
Quelle que soit la structure dans laquelle il exerce son activité, le moniteur-éducateur fait partie d'une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, de psychologues, d'éducateurs spécialisés, d'enseignants, de professionnels de la rééducation (kinésithérapeute, psychomotricien, orthophoniste...), d'assistants de service social... Pour chacune des personnes accompagnées, ils étudient ensemble le dossier et décident des actions personnalisées à mettre en place.
Lorsqu'il travaille en internat, le moniteur-éducateur peut être amené à assurer des permanences la nuit et le week-end. Ses horaires sont souvent irréguliers.
]]>Intégré dans une équipe médico-sociale, le moniteur-éducateur a pour mission de redonner ou de préserver l'autonomie et l'intégration sociale des personnes dont il a la charge. Un accompagnement au quotidien qui favorise leur développement et leur épanouissement personnels.
Le moniteur-éducateur apporte aux personnes en difficulté assistance et attention dans les actes élémentaires de la vie quotidienne. Il les aide à faire leur toilette, à prendre leurs repas, à se lever et à se coucher. Il peut également les épauler dans leurs démarches administratives.
Pour développer les capacités d'adaptation des personnes en charge, il met en place des projets éducatifs, des activités de soutien, d'apprentissage et de loisirs : travaux manuels et créatifs, expression corporelle ou verbale, ateliers de mécanique ou d'informatique, sorties culturelles et sportives... Le moniteur-éducateur intervient hors du temps de formation scolaire ou professionnelle et en dehors du temps consacré aux soins.
]]>Niveau bac
Diplôme d'État de moniteur-éducateur
]]>A partir du Smic .
Dans le secteur social, les jeunes diplômés s'insèrent plutôt bien. Cela est d'autant plus vrai que l'évolution du champ d'activité de la profession ouvre de nouvelles perspectives. Ainsi les politiques d'intervention sociale (insertion, médiation) nécessitent désormais les compétences des moniteurs-éducateurs.
Le moniteur-éducateur souhaitant évoluer peut entreprendre une autre formation du secteur social en bénéficiant d'un allègement de formation (à hauteur d'un tiers du programme). C'est le cas pour les métiers suivants : éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, éducateur de jeunes enfants. Il peut également être dispensé de 3 unités de formation sur 6 (et de leurs épreuves de certification) pour préparer le diplôme d'État de technicien de l'intervention sociale et familiale.
]]>Ce métier est un tremplin pour la formation d'éducateur spécialisé. Des allégements de cours et une dispense de stage sont prévus.
2 ans pour préparer le DEME (diplôme d'État de moniteur-éducateur) en école spécialisée. Accès sur examen. Les titulaires d'un diplôme de niveau bac sont dispensés de l'épreuve écrite.
]]>Très rigoureux, ce spécialiste met en pratique des connaissances pointues en droit (du travail, de la sécurité sociale...), dans les conventions collectives des entreprises... tout en cherchant des solutions juridiques souples, adaptées à chaque situation. Il maîtrise parfaitement toutes les questions liées au Code du travail, qui peut évoluer très rapidement (avec la création de nouveaux contrats destinés à certains salariés, aux jeunes, etc.).
Aisance écrite et orale, capacité d'analyse et de synthèse, associées à une grande rigueur sont des qualités indispensables pour comprendre les problématiques d'un dossier et le résoudre. De plus, le juriste en droit social doit faire preuve de diplomatie et d'objectivité, afin d'éviter de porter des jugements de valeur dans son interprétation de la législation. En droit social, où les questions traitées touchent à l'emploi et aux contentieux entre salarié et employeur, l'ouverture d'esprit et un bon relationnel sont des qualités essentielles.
]]>Rattaché au service des ressources humaines d'une entreprise, ce juriste spécialisé dans les questions de droit du travail et de gestion sociale joue un rôle important pour les salariés. Il exerce son métier à leur contact, en répondant indirectement à certaines demandes (modification d'un contrat de travail, indemnités suite à un départ volontaire, etc.). Cependant, sa priorité est de défendre l'intérêt de l'entreprise, quitte à être parfois en porte-à-faux avec les salariés.
Quelle que soit la taille de l'entreprise, le non-respect des procédures peut avoir de graves conséquences pénales et financières. En période de crise, ou lors de changements importants (mise en place d'horaires flexibles), le juriste en droit social joue un rôle stratégique. Dans les très grands groupes, en cas de délocalisation ou de plan social, par exemple, il collabore directement avec la direction et s'implique dans des négociations avec les partenaires sociaux.
]]>Rédaction des contrats de travail, gestion des procédures de licenciement et des contentieux prud'homaux... Le droit social concerne au premier chef le service des ressources humaines de toute entreprise. Ce juriste lui apporte ses conseils et des réponses concrètes sur toutes les questions relevant du droit du travail. Il suit la publication des nouveaux textes pour permettre à l'entreprise de respecter la réglementation.
Les questions de protection sociale et de formation des salariés sont du ressort du juriste en droit social. C'est également lui qui assure les relations avec les syndicats, dans le cas d'une demande d'augmentation générale des salaires, par exemple, ou lors d'un plan social.
Très rigoureux, ce spécialiste met en pratique des connaissances pointues (en droit du travail, en droit de la sécurité sociale, en matière de convention collective de l'entreprise...), tout en cherchant des solutions juridiques souples, adaptées à chaque situation. L'ouverture d'esprit et un bon relationnel sont des qualités essentielles.
]]>Niveau bac + 5 et plus
Masters dans les domaines du droit social ou du droit du travail
DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)
]]>2600 euros brut par mois
On dénombre 16 000 juristes d'entreprise en France. Les entreprises de plus de 400 salariés et les administrations restent les principaux employeurs. Les très grands groupes n'hésitent pas à embaucher plusieurs juristes spécialisés. Les opportunités d'emploi sont en revanche plus limitées dans les PME-PMI. En effet, les entreprises de moins de 500 salariés ont recours à un juriste polyvalent ou se tournent plutôt, en cas de besoin, vers un cabinet extérieur.
Le rôle du juriste est devenu stratégique en entreprise, avec, à la clé, une revalorisation de la fonction. Le niveau minimum requis pour exercer est le master (bac + 5). Le droit social fait partie des spécialités qui montent. Certains profils ont particulièrement la cote auprès des entreprises, comme les titulaires du DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise).
]]>Master en droit social ou en droit du travail
DJCE (diplôme de juriste-conseil d'entreprise)
]]>Cet expert possède un bagage technique de base pour dialoguer avec les informaticiens, comprendre les systèmes, les limites et les choix apportés à une application. S'ajoute également une solide formation en sciences humaines, en biologie et parfois en éthologie (étude du comportement). Enfin, avoir une expertise métier dans le domaine concerné s'avère indispensable pour garder une vision d'ensemble de l'environnement et saisir les enjeux.
Gestion et résolution de problèmes, élaboration de projets... le cogniticien fait preuve de rigueur, sait gérer un projet et encadrer une équipe. Il garde toujours à l'esprit le destinataire de l'application. Pour cela, ouverture d'esprit et variété des méthodologies sont de mise.
Le cogniticien est appelé à travailler dans différents secteurs, avec des clients et des interlocuteurs variés. Cette collaboration au quotidien nécessite des qualités d'écoute et de communication, de bonnes capacités d'adaptation notamment au travail collaboratif.
]]>Systèmes de pilotage ou de visualisation, gestion des connaissances, réalité virtuelle, handicap et compensation, sécurité de fonctionnement, systèmes hybrides... le métier est pluriel. On retrouve ce professionnel dans les domaines des interfaces, des jeux et du multimédia, mais aussi dans ceux de la gestion des connaissances et de l'usage des systèmes numériques.
De l'analyse des besoins (analyse fonctionnelle des domaines, des métiers et du facteur humain) jusqu'à la conception, le réglage et la mise en place, le cogniticien aide à mener un projet dans sa globalité. Il travaille main dans la main avec des informaticiens, des statisticiens, des automaticiens, des psychologues, des ergonomes ou des médecins. Il se fait trait d'union entre plusieurs secteurs disciplinaires.
]]>Adapter une machine ou un système technologique aux utilisateurs, permettre le partage des connaissances, concevoir des outils d'information intelligents... le cogniticien fait en sorte qu'homme et technologie marchent à l'unisson. Par exemple, il conçoit des IHM (interfaces homme-machines) adéquates et ergonomiques, et réfléchit à la possibilité d'automatiser certaines tâches. Il adapte les outils numériques pour augmenter des performances, accroître la sécurité accrue ou assurer un meilleur confort.
Intégré dans une unité de recherche et développement, le cogniticien est un chercheur qui débroussaille un domaine, mène des enquêtes, prépare des données d'étude et de test... Son travail de préparation aide ensuite les spécialistes de terrain à développer des produits, qui devront répondre aux contraintes précises d'un cahier des charges et qui devront être livrés dans des délais fixés.
Le cogniticien puise ses méthodologies dans les sciences humaines (psychologie, sociologie, sciences du langage...), la biologie humaine et les technologies de communication. Il a de solides connaissances en modélisation ainsi qu'en traitement de l'information (vision, audition, mémorisation, intelligence artificielle...). Il en tient compte dans ses applications. De plus en plus il travaille en amont des projets et s'occupe d'ergonomie de conception plutôt que de correction.
]]>Certains masters sont rattachés à des écoles d'ingénieurs (par exemple, UTC Compiègne).
Certaines écoles d'ingénieurs possèdent une filière informatique et mathématiques appliquées : ENSEEIHT, Ensimag, Insa Toulouse... D'autres proposent des options en modélisation. À noter : l'École nationale supérieure de cognitique de Bordeaux délivre un diplôme d'ingénieur cogniticien cohabilité par l'université de Bordeaux 1.
Niveau bac + 5
Master informatique spécialité des sciences cognitives ; sciences de la cognition et applications...
Diplôme d'ingénieur
]]>2750 euros brut par mois.
Énergie, défense, transports, industries automobile, aérospatiale ou navale : le cogniticien intéresse les secteurs où la sécurité et les technologies de pointe sont de mise ; au premier chef aussi, les entreprises d'État. PME (petites et moyennes entreprises) et PMI (petites et moyennes industries), SSII (sociétés de services en ingénierie informatique), entreprises utilisatrices, administrations pourraient suivre, sur des créneaux plus pointus (jeux vidéo, multimédia). Il peut exercer en tant que consultant.
À l'actif du cogniticien : gain d'efficacité, réduction des effectifs, accélération de l'innovation, sécurité accrue, limitation de l'erreur humaine, meilleur confort d'utilisation... Interface entre l'informatique, l'automatique et les sciences humaines, ce professionnel a de quoi séduire. Les embauches sont aujourd'hui privilégiées pour les titulaires d'un diplôme d'ingénieur (bac + 5).
Pour le débutant qui n'a pas encore d'expertise approfondie, cela veut souvent dire commencer par un poste de technicien supérieur ou, pour le jeune ingénieur diplômé, par l'intégration dans une équipe sous la responsabilité d'un senior. Puis, il évolue vers des projets plus importants et des fonctions d'encadrement : responsable de projet, manager...
]]>Le cogniticien analyse le mode de raisonnement d'un individu, ses besoins, puis construit une application informatique. Grâce à lui, les machines deviennent intelligentes et raisonnent presque comme les humains. Le cogniticien est spécialisé dans l'intelligence artificielle. Son domaine de compétences est à la fois en informatique, en psychologie et en neurosciences.
Le cogniticien peut travailler dans un laboratoire de recherche, dans les secteurs de la défense et des transports, de l'industrie automobile, de l'aéronautique. Il intéresse les grandes entreprises où la sécurité et les technologies de pointe sont de mise. Il peut créer sa propre entreprise de conseil.
5 ans pour obtenir un master ou un diplôme d'ingénieur en sciences cognitives, informatique ou mathématiques appliquées, assorti d'une compétence en sciences humaines (pour l'aspect ergonomie et analyse des modes de raisonnement humain).
]]>Un agent général ne se repose jamais sur ses lauriers et cherche en permanence à élargir son portefeuille de clients. Il maîtrise l'art de la persuasion et celui de la négociation. Il connaît l'offre de sa compagnie d'assurances sur le bout des doigts pour proposer la meilleure solution à ses clients, dont il est l'interlocuteur privilégié. À l'écoute de leurs besoins, il sait instaurer une relation de confiance avec eux. En cas de conflit, son sens de la diplomatie lui permet de désamorcer la situation et de trouver un terrain d'entente.
Pas de place pour le hasard ou l'approximatif dans ce métier où l'on peut être amené à jongler avec des contrats de plusieurs millions d'euros ! Des nerfs solides et une discrétion parfaite sont indispensables. Comme tout chef d'entreprise, l'agent doit aussi suivre de près ses propres comptes pour gérer au mieux son affaire.
L'agent général sait fédérer une équipe autour d'un projet et faire évoluer son agence. Il n'hésite pas à déléguer un certain nombre de tâches à ses collaborateurs. Quand il le faut, il peut aussi les aider. Par exemple, en accueillant lui-même les clients. Le sens du contact humain et la fibre commerciale sont indispensables à cet entrepreneur.
]]>L'agent général est un travailleur indépendant (donc non salarié), représentant d'une compagnie d'assurances exclusive, à l'inverse du courtier en assurances qui n'est lié à aucune compagnie particulière, et qui peut donc offrir à ses clients un plus large panel de propositions. L'agent général d'assurances dirige un centre de profit autonome et ses revenus varient en fonction du nombre de contrats signés et gérés. La majorité des agents généraux est implantée en province.
80 % des agents généraux ont au moins un salarié, mais seulement 3 % en ont plus de cinq. On compte 12 136 agents généraux d'assurances en France, qui emploient 23 400 collaborateurs. C'est une profession encore très masculine (86,5 % d'hommes) mais rien n'empêche les femmes de tenter l'aventure.
Le quotidien d'un agent général se partage entre son bureau et les visites chez les clients (en particulier les professionnels) ou les personnalités locales susceptibles de l'aider à développer sa clientèle. Il fait beaucoup de déplacements en voiture, et doit toujours avoir des prospectus et des cartes de visite sous la main.
]]>Parfois seul, mais le plus souvent entouré d'une équipe, l'agent général surveille de près les résultats de son agence, car sa rémunération en dépend. En véritable chef d'entreprise, il recrute lui-même ses salariés, dirige son agence, organise le travail de son équipe (chargé d'accueil, assistant commercial, secrétaire...) et met en place des actions de formation... sans oublier de motiver ses troupes !
L'agent général gère un portefeuille d'assurés particuliers ou professionnels. À l'arrivée d'un nouveau client, il assure un bilan complet de sa situation, évalue les risques à couvrir et lui conseille les produits de sa compagnie les plus adaptés. En cas de sinistre, lui ou l'un de ses salariés instruit le dossier et assure le suivi jusqu'au versement des indemnités. Dans certains cas, il fait appel à un expert pour évaluer le dommage.
En partenariat avec sa compagnie d'assurances, l'agent développe des actions marketing et prospecte de nouveaux marchés. Il entre en contact avec les acteurs de la vie économique locale (chambres professionnelles, collectivités, industriels...), suit l'évolution de la législation et s'informe sur les produits de la concurrence.
]]>Niveau bac + 2
BTS assurance ; banque ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client ;
Licence 2 en économie ; droit ; gestion...
Niveau bac + 3
BUT carrières juridiques ; techniques de commercialisation ;
Licence pro assurance, banque, finance
Diplôme d'école spécialisée
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
Diplôme de l'École nationale d'assurances (ENASS)
Diplôme d'université (DU) de l'Institut des assurances
Master droit ; économie ; finance ; marketing, vente ; management
]]>Entre 2750 et 4500 euros brut par mois. Salaire très variable d'un professionnel à l'autre, car constitué par les commissions perçues sur les ventes et la gestion des contrats d'assurance.
Source : Apec, 2022
34 % des contrats en assurance de biens et responsabilités sont souscrits via les agents généraux, qui représentent encore le premier mode de distribution dans un secteur concurrentiel et en forte mutation (fusion des compagnies, concurrence de la grande distribution ou des concessionnaires automobiles...). Les compagnies d'assurances, qui touchent un pourcentage sur chaque contrat signé par l'agent général, préfèrent donc confier ce poste à un candidat qui a déjà une expérience professionnelle (dans la vente, les assurances, la banque ou les services) et dispose d'un bon carnet d'adresses.
En tant qu'indépendant, l'agent général gère son temps et son entreprise comme il le veut. En revanche, il s'engage auprès de la compagnie d'assurances qu'il représente à couvrir un certain territoire sans empiéter sur ses voisins.
Le métier recrute, mais uniquement par le biais de reprises de clientèle (600 en dix ans). Pour pouvoir racheter le portefeuille constitué par un prédécesseur, l'agent général s'endette souvent (16 000 euros en moyenne). Certaines compagnies d'assurances proposent des aides financières mais, pour rentabiliser son investissement, il faut souvent accepter de gagner très peu au début.
]]>Si, théoriquement, aucun diplôme n'est obligatoire pour se lancer dans le métier, dans les faits il semble qu'un niveau bac + 2 soit le minimum pour tenter l'expérience. Une fois choisi par une compagnie d'assurances, il faut suivre une formation spécifique d'au moins 600 heures dispensée par la compagnie ou un organisme agréé. À l'issue de cette formation, le candidat obtient la carte professionnelle, indispensable pour exercer.
BTS en assurance, banque ou commerce ; licence 2 en économie, droit ou gestion ; BUT en droit (carrières juridiques) ou commerce; licence pro assurance, banque, finance ; diplôme d'école spécialisée
]]>Le reporter-photographe est d'abord un passionné d'images, qui sait regarder, mettre en scène et anticiper les événements. Curieux de tout et doté d'une solide culture générale, il suit l'actualité de près pour en analyser les enjeux et " sentir " l'air du temps.
Essor du numérique oblige, une parfaite technique photographique va désormais de pair avec la connaissance des outils informatiques de la photo numérique (logiciels de stockage et de retouche d'images).
Sur le terrain, ce professionnel fait preuve de dynamisme, de réactivité, mais aussi de persévérance, de souplesse et d'un sens du contact indispensable pour s'adapter à toutes les situations. Certaines peuvent être risquées ou conflictuelles, d'où la nécessité d'avoir du sang-froid. Pour vendre ses sujets, des dispositions commerciales et une bonne expression orale sont un sérieux atout.
La formation en école de journalisme et la constitution d'un book (dossier de travaux photographiques) facilitent l'insertion professionnelle. Avoir un autre centre d'intérêt peut s'avérer utile, notamment pour se spécialiser dans un domaine (photographie sportive, people, reportages sociaux, voyages...).
]]>La plupart des reporters-photographes travaillent en tant qu'indépendants, c'est-à-dire qu'ils collaborent avec différents journaux et magazines, sans obligation d'exclusivité. Leur salaire n'est ni fixe ni mensualisé.
En tant qu'auteurs de leurs photos, ces journalistes sont rémunérés sur la base des droits d'utilisation et de reproduction des clichés (droits d'auteur).
Les postes de salarié permanent au sein d'une rédaction sont rares. Le reporter-photographe travaille surtout pour les agences de presse (Agence France-Presse, Vu, Vandystadt...). Ces dernières jouent un rôle de médiateur. Elles archivent leurs clichés, les proposent aux rédactions susceptibles d'être intéressées par le sujet et s'octroient une commission sur le prix de cession des images.
Lorsque son reportage ne répond pas à une commande, le photographe de presse peut avoir des difficultés à vendre ses clichés aux rédactions. Parfois, il forme un tandem avec un journaliste pigiste pour livrer le reportage clés en main.
Par ailleurs, ces professionnels s'organisent de plus en plus souvent en collectifs associatifs afin de partager les frais.
]]>Le reporter-photographe fournit aux titres de presse les clichés qui viendront enrichir les articles d'actualité sur de nombreux sujets : événement sportif, élection présidentielle, manifestation de rue, festival de cinéma...
Plus que de simples illustrations, ses photos sont des éléments d'information à part entière. Elles fixent un moment de l'histoire, lui apportent une " couleur ", suscitent une émotion, à travers l'intention de celui qui les prend...
Selon l'actualité, le reporter-photographe peut travailler sur un événement ponctuel (l'arrivée du Tour de France, un meeting politique...) ou chercher à illustrer un fait d'actualité (mouvement social, conflit armé...).
Le rêve de chaque reporter-photographe est de réussir un jour LE cliché unique et inédit, pour devancer les concurrents et saisir l'action sur le vif.
Cette quête du scoop pousse parfois certains photographes de presse au sensationnalisme, au mépris du code éthique de la profession. Ils sont alors connus sous le nom de paparazzi. Une petite minorité dans le métier !
]]>BTS photographie ;
Diplômes d'écoles spécialisées de photographie : Ecole nationale de la photographie d'Arles, Ecole nationale supérieure louis Lumière, Fémis,
Diplômes d'écoles spécialisées de journalisme : ESJ Lille, CFJ Paris, IJBA Bordeaux.
]]>Rémunération variable selon la prestation. La Convention collective des journalistes, indique un salaire minimum de 1830 euros mensuel pour un reporter-photo débutant et 2018 euros pour un reporter-photo junior, dans une agence de presse audiovisuelle.
Révolution numérique, course à la concurrence, médiatisation des personnalités politiques et des artistes... la photographie de presse n'échappe pas aux évolutions de la société. Si elle occupe toujours une place prépondérante, elle tend à changer de nature. Le grand reportage est de plus en plus souvent remplacé par des photos d'illustration et de people.
Bien que passionnant, ce métier reste difficile d'accès, notamment à cause des difficultés liées au démarchage et à la publication, à la concurrence...
Les mythiques agences (Gamma, Sygma, Sipa...), rachetées, parfois à plusieurs reprises, sont revenues dans la course, mais c'est dans les collectifs de photo-journalistes que pourrait se situer l'avenir du métier. Par ailleurs, de nouveaux formats comme les web-documentaires créent de nouvelles possibilités. De nouveaux marchés se sont constitués : les sites web d'information, les tablettes numériques et même la télévision.
Les reporters-photographes multiplient les productions annexes (expositions, édition, plaquettes publicitaires). Certains passent derrière la caméra et se reconvertissent en journalistes-reporters d'images. Quelques-uns deviennent rédacteurs en chef photo ou chefs de rubrique.
]]>La plupart des reporters-photographes sont des free lance qui travaillent soit à la commande, soit sur proposition régulière de sujets à des magazines. Détermination et débrouillardise indispensables !
2 ans pour préparer le BTS photographie. Autre possibilité : intégrer des écoles spécialisées (École nationale de la photographie d'Arles, École nationale supérieure Louis Lumière, etc.) qui délivrent des diplômes de niveau bac + 2 à bac + 5. Une école de journalisme peut être envisagée également (CFJ Paris, ESJ Lille),
]]>Un chinchilla a perdu du poids, un poisson rouge déprime... Bon observateur, un vendeur en animalerie sait déceler les signes de mauvaise santé grâce à une excellente connaissance des espèces animales : morphologie, alimentation, comportement, dressage. Il fait appel à un vétérinaire si nécessaire.
Même s'il possède une spécialité, le vendeur doit s'intéresser à tous les animaux et pas seulement à une espèce ! Car, le plus souvent, le vendeur est polyvalent et doit savoir s'occuper de tous les animaux.
]]>Son environnement de travail est animé de cris d'oiseaux, de miaulements, sans oublier les odeurs de litière... Une condition pour intégrer le secteur : ne pas être allergique aux acariens, aux plumes et aux poils. Dans un grand magasin, un vendeur peut être attaché à un rayon spécialisé : chiots, rongeurs, tortues, serpents... Ou il peut être plus polyvalent et passer d'un rayon à l'autre. Des « kiosques » où séjournent les animaux à l'infirmerie (un lieu interdit aux clients où sont placés les animaux affaiblis), en passant par les rayonnages de produits nutritionnels et autres accessoires fantaisistes.
Le vendeur-conseil exerce dans des animaleries. De petits commerces indépendants, elles se sont réduites à des rayons spécialisés dans une jardinerie, un magasin de bricolage, un hypermarché ou un grand magasin spécialisé, souvent membre d'une chaîne. Un vendeur peut aussi travailler chez un importateur d'espèces tropicales.
Les vendeurs passent quotidiennement à l'animalerie, y compris les jours de fermeture, pour s'occuper des animaux et de leur litière. La boutique reste cependant ouverte presque tous les jours, les samedis, voire les dimanches et même les jours fériés pour certaines enseignes.
]]>Comme tout vendeur, ce professionnel est chargé de l'accueil, de l'information et du conseil au client qui se présente dans le magasin. Son champ d'action concerne la vente aussi bien d'animaux de compagnie que d'accessoires (cages, laisses, jouets, pierres pour aquarium...) ou de nourriture animale.
En plus de la vente, ce commercial atypique passe beaucoup de temps à entretenir les cages et les aquariums, à distribuer la nourriture aux animaux. Il doit s'assurer de leur bonne santé, sans se substituer cependant au vétérinaire.
Il faut aussi approvisionner les rayonnages, étiqueter les produits, mettre en place les campagnes publicitaires et promotionnelles. En bon gestionnaire, ce vendeur vérifie les stocks, participe aux inventaires, prend parfois en charge une partie des commandes - comme la nourriture commandée auprès d'éleveurs -, contrôle la réception. Il travaille en relation avec les fournisseurs. Enfin, il assume certaines tâches administratives, comme le suivi du chiffre d'affaires ou l'établissement des documents nécessaires à la vente.
]]>Après la 3e
Bac professionnel technicien conseil-vente en animalerie
Bac pro conduite et gestion d'une entreprise du secteur canin et félin
Niveau bac + 2
BTSA technico-commercial, option univers de jardin et animaux de compagnie
]]>Smic (puis salaire variable selon la formation et les responsabilités).
En France, on compte 20 000 vendeurs. Et le nombre de points de vente est en constante augmentation. Les débouchés, en hausse, le sont davantage dans la grande distribution spécialisée, notamment dans les chaînes de magasins d'animalerie ou de jardinerie.
Salarié, un vendeur peut passer, au bout de quelques années, chef de rayon et gérer une équipe. Le vendeur chevronné peut espérer devenir directeur de magasin, voire ouvrir sa propre boutique.
]]>Qu'il exerce dans une animalerie, dans le rayon spécialisé d'une jardinerie ou pour le compte d'une société importatrice d'espèces tropicales ou asiatiques, le vendeur est toujours salarié. Après quelques années d'expérience, il peut devenir chef de rayon, responsable de magasin ou directeur, voire ouvrir sa propre boutique et s'installer comme commerçant.
3 ans pour préparer le bac pro technicien conseil-vente en animalerie.
2 ans pour obtenir le BTSA technico-commercial (option univers de jardin et animaux de compagnie).
]]>Le sourire aux lèvres, le vendeur arbore une tenue impeccable et sait garder son sang-froid en toutes circonstances. Il a l'oeil exercé pour repérer ce qui ne va pas : article déplacé, emballage ouvert, vêtement taché... et ce qui est susceptible de gêner la circulation des clients dans le magasin, ou de ne pas les inciter à acheter.
Écoute, disponibilité, amabilité : les qualités humaines valent autant que les diplômes ou les connaissances techniques dans ce métier où le relationnel joue un rôle capital. Pour réussir une vente, il faut d'abord inspirer confiance au client. Une bonne expression orale est un atout non négligeable. La connaissance d'une langue étrangère est aussi un avantage, surtout pour des produits susceptibles d'intéresser les touristes.
Spécialisé sur un rayon ou un secteur (alimentation, électroménager, cosmétiques...), le vendeur connaît toutes les caractéristiques des produits qu'il vend. Il se tient en permanence informé sur les nouveautés.
]]>Les tâches du vendeur varient suivant le type de magasin où il est employé : boutique traditionnelle, grand magasin, grande surface ou magasin spécialisé (jouets, loisirs, bricolage, micro-informatique). Mais, dans tous, une excellente connaissance des produits qu'il vend est exigée.
Le vendeur peut travailler le week-end, et effectue de nombreuses heures supplémentaires, surtout au moment des soldes ou des fêtes de fin d'année. Ce métier demande une bonne résistance physique et un esprit zen.
La plupart du temps debout, le vendeur exerce sa profession dans une ambiance souvent fatigante (fond sonore et lumière en continu). Dans les petits commerces, il dispose de peu d'autonomie et travaille quasiment en permanence avec son patron.
]]>
Le vendeur dispose avec soin les produits dans les rayons ou la vitrine. Il fait particulièrement attention à l'étiquetage afin que tous les prix soient clairement affichés. Il vérifie qu'aucun article ne manque et que toutes les tailles, pour un magasin de vêtements par exemple, sont disponibles. Il lui arrive aussi de proposer des animations autour d'un thème.
Un client indécis sur le choix d'un vêtement, une question liée à l'entretien d'un appareil... le vendeur est là pour fournir des informations pratiques. Pour les matériels high-tech (ordinateurs, lecteurs de DVD, appareils photo numériques, etc.), il n'hésite pas à faire la démonstration du produit devant le client.
Dans les petites structures, le vendeur peut remplir plusieurs fonctions : réaliser l'inventaire des stocks, passer les commandes de réapprovisionnement (quantités, délais, coût...). Il peut encore encaisser les règlements et comptabiliser la recette à la fin de la journée.
]]>Niveau CAP
CAP équipier polyvalent du commerce
MC vendeur conseil en alimentation
Niveau bac
Bac pro métiers du commerce ; technicien conseil vente univers jardinerie ; technicien conseil vente en alimentation option produits alimentaires ; technicien conseil vente en alimentation option vins et spiritueux ; technicien conseil vente en animalerie
BT métiers de la musique
FCIL conseiller commercial en automobile (niveau IV)
Titre de vendeur-conseil en unité commerciale
Titre de vendeur de l'électrodomestique et du multimédia
Niveau bac + 2
BTS management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
]]>Smic + primes.
On compte plus de 1 million de vendeurs en France, tous secteurs confondus : produits alimentaires, culturels (livres, DVD...), textiles, etc. 82 % des vendeurs sont des femmes, présentes surtout dans la vente de vêtements et de produits de luxe. Près de 25 000 places sont proposées chaque année dans les boutiques, les magasins et les grandes surfaces. Des recrutements qui, a priori, n'ont aucune raison de se tarir dans les années qui viennent.
Le métier de vendeur est ouvert aux jeunes, qui peuvent y accéder sans expérience préalable. Résultat : 60 % des professionnels actuellement en activité ont moins de 35 ans. Revers de la médaille : on est souvent embauché pour un temps partiel ou une durée déterminée.
Une expérience réussie dans la vente permet d'accéder assez rapidement à un emploi de chef d'équipe puis, éventuellement, de directeur de magasin. Dans la grande distribution, les évolutions concernent les postes de chef de rayon, de chef de département, voire de gérant.
]]>Dans un petit commerce, le vendeur prend en charge diverses activités : préparation du magasin avant l'ouverture, tri des marchandises, étiquetage, disposition des articles sur les étalages, réassortiment des rayons. Il est plus polyvalent que dans une grande surface ou un magasin spécialisé, où il ne vend qu'un type de produits (électroménager, ordinateurs, bijoux, articles de sport, voitures…).
Souvent, son salaire est composé d'un fixe auquel s'ajoutent des primes (commissions ou pourcentages sur les ventes). Après une expérience de vendeur, plusieurs postes sont accessibles : attaché commercial ou manager de rayon.
2 ans pour préparer un CAP dans le secteur du commerce ; 3 ans pour un bac professionnel dans le commerce ou la vente, éventuellement complété par la MC vendeur conseil en alimentation ou une FCIL (formation complémentaire d'initiative locale) du domaine (1 an).
2 ou 3 ans pour préparer un BTS ou un BUT dans le secteur commercial ; des formations en 1 an sont aussi possibles.
]]>Le sens de l'écoute et le goût des contacts sont les premières qualités du psychologue.
Pour prendre en charge, évaluer et guider les différents publics qu'il est amené à rencontrer, ce professionnel doit aussi posséder un sens aigu de l'observation et de l'analyse.
Confronté à la souffrance des autres, le psychologue doit être doté d'un excellent équilibre personnel. Souvent amené à travailler en équipe, il doit être capable de communiquer et de faire circuler l'information entre les différents intervenants (médecins, psychomotriciens, orthophonistes, travailleurs sociaux...).
]]>
Le psychologue exerce dans le secteur sanitaire et social (hôpital, clinique, centre médico-psycho-pédagogique, centre d'aide par le travail, maison d'accueil spécialisée...), dans les collectivités territoriales, à la PMI (protection maternelle et infantile), dans les crèches, à l'ASE (aide sociale à l'enfance) ou auprès d'adultes bénéficiant de l'aide sociale.
Les ressources humaines des entreprises, les cabinets-conseils, les organismes de formation continue... font également appel à lui. De même que les tribunaux, les prisons...
Il peut enfin s'installer à son compte en ouvrant son propre cabinet.
Lorsqu'il reçoit un patient dans son cabinet, le psychologue travaille seul, alors que, dans la plupart des structures, les cas des patients sont débattus au sein d'une équipe pluridisciplinaire (assistants de service social, psychiatres et autres médecins spécialistes, ergonomes, infirmiers, kinésithérapeutes, psychomotriciens...).
Dans les services de ressources humaines des entreprises ou les cabinets-conseils, on lui demande aussi de travailler en équipe.
]]>
Dans son cabinet ou au sein d'une institution, le psychologue écoute et accompagne des patients en souffrance morale : enfants, adolescents, adultes, handicapés, prisonniers... Son intervention va du simple entretien en vue d'un conseil à un accompagnement plus complexe et au long cours.
Il est aussi amené à soutenir des professionnels (cadres déprimés, gardiens de prison, personnel soignant, enseignants, pompiers, employés dans le milieu de la banque ou de la finance...) soumis à une certaine pression ou exposés à la violence.
Dans la fonction publique territoriale, il accompagne les travailleurs sociaux et le personnel des crèches dans leur travail au quotidien.
Dans une entreprise, le psychologue du travail s'occupe du recrutement, de la gestion de carrière, de la mobilité professionnelle, de la formation continue, des bilans de compétences...
Il dépiste d'éventuels troubles chez les enfants qui fréquentent les centres de PMI (protection maternelle et infantile) et les crèches. Dans les quartiers difficiles, il lutte contre la marginalisation et participe à l'insertion des publics défavorisés.
]]>
Niveau bac + 5
Master mentions : psychologie ; psychologie : psychopathologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé ; psychologie : psychopathologie clinique psychanalytique ; psychologie de l'éducation et de la formation ; psychologie sociale, du travail et des organisations
Diplôme de l'École de psychologues praticiens (EPP)
]]>A partir du Smic en équivalent temps plein (ces montants sont obtenus par le cumul de contrats à temps partiel dans différents établissements)
L'insertion professionnelle des jeunes diplômés est difficile. S'ils veulent s'en sortir, ils doivent envoyer des candidatures spontanées et ne pas se contenter de répondre aux petites annonces.
Les jeunes cliniciens doivent souvent multiplier les stages et les vacations, voire cumuler plusieurs temps partiels, avant de décrocher un emploi stable. Quant aux postes de psychologues du travail, ils sont plutôt rares.
Si ce secteur offre actuellement peu de débouchés, il devrait, dans les années à venir, connaître une embellie liée à une forte demande sociale et à une vague de départs à la retraite.
Des créations d'emplois sont à prévoir du côté des maisons de retraite, des municipalités, des associations de lutte contre la drogue ou la délinquance, ou encore des services d'aide à domicile...
Quelques concours sont organisés : psychologue de la fonction publique hospitalière, psychologue de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse), psychologue de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), psychologue du département de Paris, psychologue territorial. Attention : ces concours offrent un faible nombre de postes.
]]>Moyennant une spécialisation en psychologie du travail, il peut exercer au service ressources humaines d'une entreprise. Il définit les procédures de recrutement et élabore les plans de formation des personnels. Il peut aussi être amené à résoudre des conflits internes.
Psycho-sociologue, il conçoit des études d'opinion pour le compte d'instituts de sondage, ou réalise des études de marché commandées par les services marketing des entreprises.
5 ans pour obtenir un master en psychologie ou le diplôme de psychologue de l'EPP (École de psychologues praticiens), à Paris et à Lyon.
]]>Le concepteur de niveaux de jeu web doit allier sensibilité artistique et technique. De plus, il doit se tenir en permanence au courant des nouveautés dans son secteur et, pour cela, notamment en jouant beaucoup pour enrichir ses connaissances.
Il doit également avoir un côté inventif pour innover et trouver des solutions aux problèmes qu'il rencontre au quotidien. Bien qu'autonome, il doit avoir un goût avéré pour le travail en équipe et le partage des informations.
Il doit avoir de bonnes aptitudes en dessin, être capable de visualiser dans l'espace et maîtriser les différents logiciels spécialisés, les outils d'édition de niveaux et ceux de modélisation 2D. Il doit en outre maîtriser l'anglais, la langue des gamers.
]]>Le concepteur de niveaux de jeu web travaille en équipe. En relation directe avec le concepteur du jeu et le chef de projet, il exerce également aux côtés des graphistes et des programmeurs. Selon la taille de la société qui l'emploie, ses missions pourront être plus ou moins larges. Ainsi, il peut prendre en charge le rôle du constructeur (level builder) qui élabore ce qui a été imaginé de manière théorique. Parfois, il a également les fonctions de graphiste.
Rivé à son écran, parfois avec un casque sur les oreilles, le concepteur de niveaux de jeu web n'est pas pour autant coupé de ses collègues avec lesquels il travaille étroitement. Il doit créer, en respectant un cahier des charges précis et des délais souvent serrés. Certaines périodes de l'année sont donc plus stressantes que d'autres.
Une veille sur les nouveaux jeux vidéo est indispensable, ainsi qu'une écoute attentive des envies et des besoins des joueurs afin d'anticiper le plus possible la demande. Il doit beaucoup jouer pour connaître et comprendre la concurrence, et voir ce qui fonctionne ou non dans les différents jeux existants.
]]>Si vous êtes perdu dans un jeu ou si vous butez sur une énigme, c'est au concepteur de niveaux de jeu web que vous le devez. Son rôle est de faire progresser le joueur en lui faisant franchir des étapes, tout en dosant les difficultés et le rythme du jeu. Son travail commence par l'analyse du scénario (Game Design Document ou GDD) élaboré par le concepteur du jeu vidéo (game designer). Ensuite, il fait des propositions sur la structure et l'architecture du jeu.
Le concepteur de niveaux de jeu web dessine, à la main, des cartes (plus communément appelées maps dans l'univers du jeu vidéo) et assemble toutes les situations de jeu avant de les modéliser grâce à des logiciels spécialisés. Ensuite, il règle les comportements des personnages, intègre les obstacles et autres éléments imaginés par les graphistes et programmeurs, le tout en se conformant aux indications du concepteur.
Enfin, le concepteur de niveaux de jeu web doit tester ses niveaux, notamment les interfaces et la facilité de prise en main, puis effectuer les ajustements nécessaires. Des réunions quotidiennes permettent à l'équipe de résoudre certaines difficultés, de valider les propositions de chacun et de maintenir le cap, notamment en termes de délais.
]]>Niveau bac + 3
Licence pro avec spécialisation en jeu vidéo
DU (diplôme d'université) level design
Diplômes d'école spécialisée (IEFM Multimédia, Ariès, IIOI La Réunion...)
Niveau bac + 5
Diplôme d'écoles spécialisées (Pôle IIID, Supinfogame, Suponfocom)
Master dans le domaine des fictions numériques, des jeux et médias interactifs numériques...
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation multimédia, modélisation de l'image...
]]>2200 euros brut par mois.
On entre souvent dans l'univers des jeux vidéo par un poste de concepteur de niveaux de jeu web ou de testeur. Les offres de stage ne manquent pas pour acquérir une première expérience professionnelle, montrer ce que l'on sait faire et se constituer un carnet d'adresses. La recherche de stage ou d'emploi implique la présentation de travaux personnels. Une certaine polyvalence et la maîtrise des derniers logiciels sont également des plus à l'embauche.
Les jeux vidéo se vendent bien et s'exportent beaucoup (80 % des créations françaises sont destinées à l'export). Même si le secteur est en croissance régulière, les places restent rares tandis que les diplômés sont de plus en plus nombreux. Ceux qui trouvent un emploi ont souvent un statut précaire (free-lance, intérimaire...).
La France est le 2e producteur de jeux vidéo dans le monde, et compte plus de 350 sociétés spécialisées (Ubisoft, Gameloft, Ankama...). Certains concepteurs de niveaux de jeu web choisissent pourtant de s'expatrier aux États-Unis, au Canada ou au Japon. Après quelques années, un concepteur de niveaux peut viser un poste de concepteur de jeux vidéo, de chef de projet ou encore de directeur créatif.
]]>Bac + 3 (licence pro avec spécialisation en jeu vidéo, création et développement numérique en ligne, développement d'applications pour l'animation et le jeu vidéo... diplôme d'université level design) et bac + 5 (diplôme d'école spécialisée, master dans le domaine des fictions numériques, des jeux et médias interactifs numériques... diplôme d'ingénieur avec spécialisation multimédia, modélisation de l'image...).
]]>Le souci de la qualité et le goût de la perfection doivent primer. Même si les tâches de très haute précision sont réalisées par des robots, mieux vaut être habile de ses mains et minutieux. Méthode et patience sont également de rigueur. Car les matériaux manipulés sont fragiles et coûtent souvent très cher.
Le technicien en optique de précision possède de solides connaissances scientifiques et technologiques en physique, mais aussi en électronique et en mécanique, la majorité des systèmes optiques étant devenus des systèmes optroniques. Il est capable de résoudre les problèmes techniques qu'il rencontre dans son travail. Il sait lire l'anglais technique et rédiger des comptes-rendus.
]]>Le technicien en optique exerce son métier dans des PME-PMI (réalisant des composants élémentaires ou proposant des équipements de mesure ou d'analyse spécifiques) ou de grandes entreprises (Thales, Alcatel-Lucent, Sagem, Essilor, l'Aérospatiale...). La production et la mise en oeuvre de fibres optiques permettant d'améliorer les performances dans le domaine des télécommunications sont en pleine croissance.
Dans un bureau d'études ou une salle blanche (milieu stérile, à l'abri de la poussière), le technicien en optique de précision met au point et surveille des opérations d'assemblage, de réglage, de contrôle, de test et de mesure de composants optiques, de systèmes optiques ou de lasers pour la fabrication de produits.
Du côté de la recherche, il peut travailler dans les laboratoires publics, tels que le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), le CEA (Commissariat à l'énergie atomique)... Sous la direction d'un ingénieur, il participe à la création de systèmes optiques et de prototypes. On lui demande aussi de réaliser des opérations de test, de mesure, de qualification et de caractérisation des nouveaux matériaux.
]]>Lentilles, miroirs, prismes : ces composants optiques sont intégrés à des instruments tels que les microscopes, les lasers, les caméras infrarouges, les jumelles. Fabriqués et mis au point par le technicien en optique, ces appareils permettent d'agrandir, de zoomer, d'observer ce qui n'est pas visible à l'oeil nu.
Le technicien dirige une équipe d'opérateurs qui, le plus souvent, pilotent des robots ou des machines à commande numériques travaillant le verre ou assemblant des instruments. Il contrôle les caractéristiques dimensionnelles et optiques du composant ou du sous-ensemble optique au moyen d'appareils appropriés. Il assemble des éléments grâce à des techniques spécifiques de collage. Son activité peut inclure le montage et le réglage des composants fabriqués.
Les domaines d'application sont aussi variés que la lunetterie, la création de machines-outils pour corriger les défauts de l'oeil, l'optique instrumentale ou encore l'optronique qui désigne l'optique associée à l'électronique, à l'informatique, à la chimie, à la physique des matériaux et à la mécanique.
]]>Niveau bac + 2
BTS Systèmes photoniques
Niveau bac + 3
BUT mesures physiques ;
Licence professionnelle avec une spécialisation en optique
]]>A partir du Smic
L'optique industrielle connaît une progression importante dans les secteurs associant l'optique, l'électronique et le génie logiciel : le biomédical, par exemple. L'avenir est également aux nanotechnologies, comme la nanophotonique. Les débouchés existent à condition d'être mobile, car la filière se concentre dans quelques régions (Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Aquitaine...) et pôles de compétitivité. Les entreprises recherchent des personnes hautement qualifiées pour la fabrication et la maintenance des instruments utilisés dans le secteur biomédical (lasers, endoscopes...).
L'optique joue un rôle irremplaçable dans les fonctions de mesure et de contrôle. Des compétences en contrôle qualité et métrologie sont donc très appréciées. Côté promotion, le technicien en optique de précision peut accéder à des postes à responsabilité, participer à des projets de laboratoire, se reconvertir dans le technico-commercial, ou devenir ingénieur.
]]>Lieux d'exercice de cette profession : les PME (petites et moyennes entreprises) qui fabriquent des composants élémentaires ou des équipements de mesure et d'analyse, mais aussi les grands groupes. Le secteur de l'optique se développe et recrute des jeunes diplômés pour des postes d'ingénieurs et de techniciens supérieurs. Les débouchés sont également nombreux dans l'armement.
2 ans pour obtenir le BTS systèmes photoniques éventuellement complété par une licence professionnelle en optronique, instrumentation optique ou lasers (1 an). 3 ans pour préparer le BUT mesures physiques.
]]>De la production à la vente, la variété des tâches oblige le viticulteur à une certaine polyvalence et à une certaine robustesse physique.
Un bon viticulteur maîtrise le processus de vinification : les matières premières et la fermentation n'ont pas de secrets pour lui. C'est également un créateur de vins, qui allie sa connaissance des sols et du climat à un goût affirmé pour la recherche et les nouvelles tendances de consommation.
Le sens de l'observation du viticulteur lui permet de détecter une vigne malade ou la mauvaise qualité d'un sol. Rigoureux et organisé, il doit suivre les innovations et connaître la réglementation en vigueur. Les contraintes environnementales et de qualité rendent le métier de plus en plus technique et scientifique. Gestionnaire, il possède de solides notions en comptabilité.
Enfin, sa capacité à communiquer est primordiale au moment de négocier avec les clients. Maîtriser une langue étrangère constitue alors un plus.
]]>Le viticulteur peut hériter d'un domaine viticole, le louer ou l'acheter. Dans tous les cas, il reste tributaire des conditions climatiques (comme en 2017), des maladies propres à la vigne ou encore des marchés économiques et des relations internationales pour l'export.
Selon les cas, le viticulteur travaille dans les vignes, un outil à la main ou à l'aide de machines agricoles (tracteur, épandeur d'engrais...). Il peut aussi faire appel à des cavistes, des maîtres de chai, des ouvriers... La viticulture, à elle seule, comptabilise le tiers des emplois salariés agricoles. Les saisonniers (au moment des vendanges) représentent environ 20 % des salariés.
Le viticulteur passe une partie de son temps dans les vignes, ainsi que dans son chai pour vinifier et élever (étape entre fermentation alcoolique et mise en bouteille) son vin. Il travaille aussi à son bureau pour s'occuper des factures, des commandes, des déclarations auprès de l'administration, etc. Enfin, il peut aussi accueillir les clients éventuels directement dans son caveau (espace commercial de dégustation) et assurer la promotion de son vin lors de foires ou de salons...
]]>Selon qu'il travaille seul, emploie des salariés ou adhère à une coopérative, le viticulteur réalise tout ou partie des opérations suivantes : culture de la vigne, récolte du raisin, vinification (fabrication) du vin, conditionnement et vente.
L'élaboration d'un bon produit vient avant tout de matières premières de qualité. Ainsi, au fil des saisons, y compris l'hiver, le viticulteur entretient ses vignes et effectue différents travaux : taille, effeuillage, palissage, ébourgeonnage, nouvelles plantations...
À la fin de l'été, le viticulteur vendange ses vignes, c'est-à-dire qu'il récolte le raisin. Selon les vignobles et les exploitations, les vendanges se font manuellement ou mécaniquement.
Une fois le raisin récolté, le viticulteur peut faire le choix de procéder lui-même à la vinification, ou d'acheminer le raisin vers une cave coopérative ou un négociant qui procéderont à la transformation du raisin en vin. Le raisin est alors trié puis pressé, afin d'obtenir du moût (jus, peaux, grains, etc.). Le viticulteur procèdera ensuite à la fermentation du moût, c'est-à-dire la transformation des sucres en alcool pour obtenir du vin. Une fois le vin clarifié (procédé qui consiste à retirer les résidus solides), le vin est transféré dans une cuve ou en fût, et enfin mis en bouteille.
Le viticulteur peut commercialiser lui-même son vin ou via une coopérative s'il décide d'y livrer son raisin. Dans ce cas, il doit travailler en accord avec d'autres exploitants. Il peut également se faire négociant et commercialiser la récolte d'autres viticulteurs. Pour cela, il doit connaître les goûts des clients, les méthodes de publicité et les réseaux de distribution.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture
BPA travaux de la vigne et du vin
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise vitivinicole
BP responsable d'entreprise agricole
Niveau bac + 2
BTSA viticulture-oenologie
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur (avec une spécialisation en viticulture-oenologie)
Diplôme national d'oenologue (DNO)
]]>Variable en fonction de l'importance de la récolte et des appellations.
La France reste le 2e producteur mondial de vin, derrière l'Italie et devant l'Espagne. Toutefois, la taille du vignoble français a diminué ces dernières années. Les producteurs français subissent aussi la concurrence des pays étrangers (Californie, Australie, Chili, Chine...).
La clientèle est devenue plus exigeante : elle consomme moins mais mieux. La proportion des vins de qualité progresse. Des signes de qualité et d'originie protègent les appellations (AOC, par exemple). Les exploitations viticoles peuvent être amenées à modifier leurs cépages pour privilégier la qualité ou la résistance aux aléas climatiques et aux maladies. La surface viticole bio a triplé entre 2007 et 2012, en lien avec l'évolution du marché des vins bio français (+ 150 %).
Les bassins d'emploi se situent principalement en Bourgogne, Alsace, Languedoc-Roussillon, Bordelais, Champagne, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les viticulteurs sont plus âgés que la moyenne des exploitants agricoles, laissant augurer quelques départs à la retraite.
Pour faciliter l'installation, des mesures ont été prises, comme la DJA (dotation aux jeunes agriculteurs) : 20 000 euros en moyenne en 2018. Se renseigner auprès des chambres d'agriculture.
]]>2 ans d'études pour préparer un CAP agricole métiers de l'agriculture ou un BPA travaux de la vigne et du vin ; 3 ans d'études pour un bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise vitivinicole.
2 ans d'études pour préparer un BTSA viticulture-oenologie. Certaines écoles d'ingénieurs comme Montpellier SupAgro, Bordeaux Science Agro proposent des spécialisations en viticulture-oenologie ; éventuellement un diplôme national d'oenologue (DNO).
]]>La maîtrise des outils de recherche et de traitement de l'information représente une des attentes fortes des entreprises. Par ailleurs, la compréhension de l'anglais et l'utilisation courante des tableurs, traitements de texte et outils de présentation sont indispensables.
Sans un bon regard critique, il est impossible d'exercer le métier de veilleur stratégique. Il faut aussi posséder de solides connaissances générales et techniques, ainsi qu'une certaine expérience du monde de la communication. Autre qualité nécessaire : savoir entretenir un réseau de contacts et être un bon communicant, à l'écrit comme à l'oral.
Cette fonction exige de saisir immédiatement la portée stratégique d'une innovation. À l'affût d'informations capitales pour alimenter ses dossiers, le veilleur stratégique doit faire preuve d'une forte réactivité. Outre l'esprit d'analyse et la rigueur, indispensables à tout travail d'étude, des qualités d'expression restent impératives. Il doit par ailleurs se montrer discret pour ne pas divulguer des informations importantes.
]]>Le veilleur stratégique exploite des données variées issues de la presse spécialisée, d'Internet, de thèses, de comptes rendus de colloques... Il analyse aussi des sources plus inattendues : les offres d'emploi d'entreprises concurrentes, par exemple, qui indiquent souvent les orientations ou les nouveaux projets de celles-ci. Il travaille beaucoup sur Internet, mais participe aussi à des colloques, des séminaires, etc. Il utilise et peut être amené à choisir et à paramétrer des logiciels spécifiques (agents intelligents), des outils de cartographie (intégrant des technologies linguistiques)...
Son activité consiste à surveiller et à agir sur l'environnement concurrentiel tout en protégeant les données de son entreprise. Il peut être amené à travailler en équipe et collabore avec la direction commerciale, le service juridique ou R & D (recherche et développement)... Selon la taille de l'entreprise, il est rattaché au responsable veille ou directement à la direction.
Souvent salarié d'une grosse entreprise, ce professionnel peut aussi travailler dans un cabinet de conseil, en tant qu'indépendant. Il vend alors ses prestations et est souvent spécialisé sur un secteur d'activité. il est tenu au secret professionnel.
]]>Le veilleur stratégique accompagne le développement de l'entreprise. Il repère et analyse les informations utiles aux décisions stratégiques, à l'innovation et à l'anticipation des risques. Ses connaissances lui permettent d'exploiter les réseaux humains et électroniques des entreprises dans le respect de la légalité. L'objectif de son travail consiste à anticiper les tendances qui structurent un marché ou à cerner les stratégies des concurrents, voire de découvrir d'autres pratiques professionnelles.
Au-delà de la collecte d'informations, il doit être capable de les recouper et de les diffuser au moment opportun. Il doit toujours avoir une longueur d'avance pour être en mesure de répondre aux besoins d'innovation de son entreprise et aux questions pointues des dirigeants.
Attentif aux besoins de son entreprise, il élabore une gamme de produits ou de prestations qui répondent aux nécessités d'accès à l'information. Il s'occupe de rédiger des notes, des rapports et même des journaux spécialisés. Son activité peut s'étendre, par exemple, à l'organisation de colloques internes.
]]>Niveau bac + 5
Masters Intelligence économique ; Information, documentation ; Information-communication
Diplôme d'école supérieure de commerce
Diplôme d'ingénieur
]]>De 2400 à 3300 euros brut par mois
La fonction de veille connaît un fort développement et offre des débouchés, surtout dans le domaine de la veille concurrentielle qui inclut, par exemple, la prévention du débauchage de collaborateurs ou la surveillance des contrefaçons. Toutefois, cette activité n'est pas facilement accessible aux débutants, sauf aux diplômés maîtrisant les TIC (technologies de l'information et de la communication). Beaucoup de postes en entreprise sont pourvus en interne.
Le veilleur stratégique peut exercer dans des entreprises du secteur industriel (automobile, agroalimentaire, biotechnologies...) ou du secteur des loisirs et des services (tourisme, banque...) où les opportunités sont importantes. En effet, la prolifération des informations via Internet oblige les décideurs à recruter des spécialistes sachant rechercher et interroger les bases de données, les moteurs de recherche... afin de suivre le développement du marché. Les cabinets spécialisés constituent souvent la meilleure porte d'entrée pour les débutants.
Dans une grosse compagnie, il pourra prendre des responsabilités dans le domaine de la stratégie, du marketing, du management ou de la recherche et développement.
]]>5 ans pour obtenir un master en intelligence économique, en information, documentation, un diplôme d'école supérieure de commerce ou un diplôme d'ingénieur.
]]>Dans la profession, les critères physiques sont sévères. Le poids d'un jockey est réglementé : environ 50 kg pour 1,55 m en plat, jusqu'à 60 kg pour 1,70 m en obstacles. Pour tous, l'entraînement physique intensif et une hygiène alimentaire stricte sont obligatoires pour participer aux compétitions.
Endurance, sang-froid, intelligence tactique sont indispensables pour contrôler les réactions de l'animal et se faire obéir. Véritables pilotes de course, les lads-jockeys et les lads-drivers doivent également s'adapter aux chevaux qu'ils montent et aux terrains qu'ils pratiquent.
]]>Un cheval n'attend pas : pour maximiser ses performances, il a besoin d'être soigné et entraîné tous les jours. De ce fait, les lads-jockeys et les lads-drivers sont souvent logés sur leur lieu de travail. Au quotidien, et surtout le matin, les allers-retours entre l'écurie et le champ de courses sont nombreux.
Les lads travaillent pour le compte d'un propriétaire ou d'un entraîneur. Des conventions collectives réglementent leur activité. Ils peuvent toutefois monter en course pour d'autres entraîneurs, avec l'accord de leur employeur principal.
]]>Le lad-jockey travaille dans des écuries de galop : plat, haies, steeple-chases (courses d'obstacles) et cross country. Le lad-driver exerce, lui, dans des écuries de trot monté (à dos de cheval) ou attelé (à un sulky, voiture légère à deux roues). L'un et l'autre sont aussi appelés cavaliers d'entraînement, appellation générique qui ne sous-entend pas de spécialité.
Lads-jockeys et lads-drivers entraînent les meilleurs chevaux pour en faire des champions de course. Chaque matin, pendant au moins 1 heure, ils montent 3 ou 4 chevaux sous les directives d'un entraîneur.
Les lads prodiguent les soins quotidiens aux chevaux : nourriture, nettoyage des box, pansage, assistance vétérinaire élémentaire... Sans oublier l'entretien des selles et des harnais. Lors des courses, ils présentent le cheval, l'emmènent jusqu'à l'hippodrome puis le ramènent à son écurie une fois l'épreuve terminée.
]]>Après la 3e
CAP agricole lad-cavalier d'entraînement
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise hippique
]]>A partir du Smic. Un supplément est perçu pour chaque course gagnée.
Lads-jockeys et lads-drivers sont répartis dans les centres d'entraînement de Grosbois (25), Chantilly (60), Maisons-Laffitte (78), Lyon-Bron (69), Marseille-Cabriès (13), Mont-de-Marsan (40), Pau (64), Deauville (14)... Leur carrière dans les courses est assez courte : les exigences physiques et les éventuels accidents obligent à une reconversion précoce. Par exemple, en devenant premier garçon (superviseur du travail des lads dans les écuries) ou garçon de voyage (chargé des déplacements des chevaux vers les pistes). Après un stage, ils peuvent aussi devenir entraîneurs professionnels. À noter : plus la qualification de base est élevée, plus la reconversion est facile.
Si les lads montent bien et forment un beau tandem avec le cheval, l'entraîneur et/ou le propriétaire de l'animal peuvent les pousser à devenir jockeys. C'est malgré tout un scénario rarissime : seuls 5 % des cavaliers d'entraînement y parviendront. À noter : bien que les hommes constituent la majorité des lads, aujourd'hui on compte de plus en plus de femmes jockeys.
]]>Salarié chez un propriétaire ou chez un entraîneur, le lad commence tôt sa journée. Il partage son temps entre le nettoyage des écuries, les soins, la nourriture et l'entraînement des chevaux pour les courses à venir. Il monte plusieurs heures par jour, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
Certains lads changent de profession tout en restant dans le monde hippique. Par conséquent, les grandes écuries manquent parfois de lads. Le jockey retenu pour la course est choisi parmi les lads. Il doit satisfaire à des critères de taille (entre 1,50 m et 1,65 m) et de poids (60 kg environ), et gagner les courses !
2 ans pour préparer le CAP agricole lad-cavalier d'entraînement ; 3 ans pour le bac pro conduite et gestion de l'entreprise hippique.
]]>Le bio-informaticien n'est pas un biologiste doté d'un vernis informatique ou un informaticien possédant une teinture en biologie. C'est un véritable spécialiste des deux domaines. Le plus souvent, à l'origine, c'est un biologiste ou un biochimiste ayant acquis une seconde compétence en bio-informatique. On rencontre également des informaticiens qui se sont formés à la biologie.
Parlant le même langage que les chercheurs en biologie, le bio-informaticien sait décrypter leurs attentes et les traduire sur le plan informatique. Il faut suivre le rythme et les orientations des expérimentations, ce qui demande beaucoup d'adaptabilité.
]]>Cet analyste du vivant exerce, en tant qu'ingénieur ou chercheur, dans des organismes de recherche (CNRS, Inserm, Inria, Inra, Institut Pasteur...), dans les grands groupes pharmaceutiques et agroalimentaires, dans les sociétés de biotechnologies, sur les plateaux techniques des génopôles, ainsi que dans des sociétés de bio-informatique et de conseil informatique. Les applications sont nombreuses : génomique, protéomique, pharmacologie, épidémiologie, amélioration des espèces végétales et animales, immunologie, neurobiologie, biologie du développement...
Le bio-informaticien travaille au côté de biologistes ou de médecins, d'informaticiens et de biostatisticiens. Créant des applications dans des domaines très évolutifs, il entretient un dialogue permanent avec les membres de l'équipe de recherche, ainsi qu'avec des partenaires de la recherche publique et privée.
Les chercheurs en bio-informatique publient des articles, au même titre que les chercheurs d'autres spécialités.
]]>Grâce au bio-informaticien et à la puissance de calcul de son ordinateur, les milliards de données produites par l'organisation des gènes peuvent être exploitées, analysées et comparées par les chercheurs en biologie. Les enjeux sont importants : découverte de nouveaux traitements, amélioration des espèces, préservation de la biodiversité, contrôle qualité dans l'agro-industrie et l'environnement...
Que ce soit pour modéliser des structures de protéines ou annoter des génomes, l'outil informatique est indispensable. C'est le bio-informaticien qui est chargé de créer les logiciels et bases de données recueillant les informations issues du vivant.
Des spécialisations du métier se font jour. Soit dans le développement d'outils informatiques et statistiques : programmation, création et gestion de bases de données, interfaçage homme-machine. Soit dans l'utilisation de ces outils à des fins d'analyse, par exemple pour identifier la fonction de gènes ou modéliser des processus biologiques...
]]>Deux voies de formation possibles :
1/ avec un master universitaire mention Bio-informatique. La plupart des cursus (comme à Montpellier 2, Nantes ....) s'adressent à des biologistes ou des biochimistes . D'autres (Aix-Marseille 2, Rennes 1 ...) accueillent également des informaticiens ou des mathématiciens . Certaines universités, comme Poitiers, proposent des parcours de bio-informatique dès la licence .
2/ Avec un diplôme d'ingénieur en bio-informatique, le plus souvent dans le cadre d'une option ou d'une majeure de dernière année. Elle fait l'objet d'une filière complète de formation à l'Insa Lyon, une école d'ingénieurs pluridisciplinaire en biologie, informatique et mathématiques.
Niveau bac + 5
Master en bio-informatique
Diplôme d'ingénieur
]]>De 1828 euros pour un ingénieur d'études classe normale au 1er échelon, à 2221,18 euros brut mensuel pour un chargé de recherche débutant en EPST, établissement public à caractère scientifique et technique. Avec en plus des primes, pour un bio-informaticien débutant dans le secteur public. Le salaire est variable dans le privé selon le type d'entreprise.
La bio-informatique bénéficie de facteurs favorables, comme l'importance de la génomique et de la protéomique. Un des thèmes porteurs est l'analyse des interactions moléculaires à l'intérieur des cellules, qui pourra déboucher sur de nouvelles cibles thérapeutiques et de nouvelles méthodes de diagnostic.
Parallèlement à la croissance des données à gérer, les équipes s'étoffent. On reste cependant sur un marché de niche : les formations s'étant développées, le nombre de diplômés augmente, rendant l'accès à l'emploi plus concurrentiel. D'autant plus que le marché de l'emploi de la bio-informatique est international. Il faut donc faire preuve de mobilité.
Par ailleurs, la bio-informatique pourrait se banaliser, les biologistes s'appropriant peu à peu ses outils. Les bio-informaticiens auraient alors un rôle essentiellement de conseil, sans que leur effectif s'accroisse de manière significative.
]]>5 ans pour obtenir un master en bio-informatique ou un diplôme d'école d'ingénieurs (Insa Lyon, ISBS…).
]]>Une pratique musicale est un atout pour réussir à donner sa couleur à une bande sonore. Un bon mixeur son doit savoir se détacher de la technique, créer une musicalité et un rythme. Si l'expérience et une bonne technique comptent, l'oreille musicale fait aussi la différence...
Pour comprendre les désirs du réalisateur, le mixeur son sait dialoguer avec lui, expliquer son travail, tout en restant à l'écoute des contraintes diverses (délais, budget...). Adaptable, il se met avant tout au service d'un projet, en essayant de " coller " à ce dernier. Il sait gérer les conflits lorsque ses propres attentes diffèrent de celles du réalisateur ou du monteur son...
Dans ce métier, le son et la musique doivent être au service de l'image et la sublimer. Il est important d'avoir une certaine logique dans son travail et de savoir utiliser les outils à bon escient. Autres atouts : de bonnes notions en techniques du son, doublées d'une excellente mémoire, utile pour relier les potentiomètres aux sources sonores correspondantes.
]]>Pour un film destiné à une projection en salle, le mixeur son travaille dans un auditorium qui s'apparente à une salle de cinéma, avec un écran et une salle de projection. Il est rivé à sa console pour " envoyer " les sons, les modifier, faire un retour en arrière pour revoir une séquence... Pour une émission télévisée ou un enregistrement musical, il s'agit plutôt d'un studio de mixage équipé de systèmes de numérisation vidéo ou d'une cabine d'enregistrement.
La plupart du temps, le mixeur son travaille pendant plusieurs semaines dans un lieu fermé, sans lumière naturelle. Il sait se rendre disponible pour tenir les délais de plus en plus serrés imposés par la production d'un film ou d'un disque. On lui demande de plus en plus souvent de travailler sur de très courtes périodes.
Au cinéma, le mixeur son intervient juste après le montage final. Il travaille étroitement avec le réalisateur, le monteur image et le monteur son. Dans le cas d'un enregistrement musical, il est davantage en relation avec les interprètes.
]]>La force d'une séquence de film dépend du savoir-faire du mixeur son. C'est lui qui, après la prise de son sur le tournage, enrichit les dialogues en mixant les différentes sources sonores. Voix, musiques, rumeur de la ville : devant sa console de mixage, il mélange et harmonise les pistes (jusqu'à une centaine) afin d'obtenir la bande-son finale.
Ce maître du potentiomètre (appareil servant à mesurer la hauteur et la puissance des sons) peut également corriger le volume des sons d'un film, par exemple, en fonction des plans (rapprochés, éloignés). À lui aussi d'intégrer à la bande-son les séquences de dialogues postsynchronisés, notamment dans le cas d'une mauvaise prise de son au tournage.
Essentielle dans un film ou un documentaire, la bande-son appuie le projet artistique, traduit l'intensité d'une scène, accompagne une intention... Le mixeur effectue des choix esthétiques et techniques, tout en conciliant les attentes du réalisateur et du monteur son. L'enjeu est le même lors d'un enregistrement musical, mais les matériels et les pratiques diffèrent. Dans ce cas, il s'agit de mixer sur une même bande les différents instruments enregistrés séparément.
]]>Niveau bac + 2
BTS métiers de l'audiovisuel option métiers du son
Niveau bac + 3
Licences pro techniques du son et de l'image
Niveau bac + 5
Masters pro en ingénierie de l'image et du son
Diplôme supérieur des métiers du son du Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Paris
Diplôme de l'École nationale supérieure Louis-Lumière section son
Diplôme de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (Fémis) section son
]]>1084 euros par semaine de 35 heures selon la grille horaire de la production audiovisuelle du SNTPCT (Emissions de TV). 2036 euros par semaine de 39 heures selon la grille de la production cinématographique.
On estime à moins d'un millier le nombre de professionnels travaillant exclusivement au mixage. Engagé en contrat (de quelques jours à plusieurs semaines), le mixeur son est un intermittent du spectacle. Beaucoup plus rarement, il possède son propre studio de mixage pour l'enregistrement musical ou la vidéo, et fait appel à des salariés.
Il n'est pas toujours facile de vivre exclusivement de ce métier. Dernière étape de la post-production, le mixage ne bénéficie plus toujours du temps d'exécution et du budget nécessaires.
La plupart des mixeurs sont polyvalents : ils assurent également la prise de son et le montage son. Quand ils sont bien reconnus dans le métier, ils travaillent souvent avec les mêmes équipes. Le carnet d'adresses est déterminant pour s'assurer un emploi régulier. Le travail se situe essentiellement en Ile-de-France, dans les bureaux des sociétés de production et dans des studios.
Il faut souvent choisir entre mixage pour la musique et mixage pour le cinéma, différents dans la pratique. Si le matériel de base utilisé peut être le même, son utilisation peut varier.
]]>Très important, le travail de coordination et de qualité du son réalisé par le mixeur contribue à l'ambiance générale d'un film. Doté de réelles compétences techniques, ce professionnel est souvent un musicien dans l'âme.
La plupart des mixeurs son travaillent avec le statut d'intermittent, et exercent leur métier principalement en Ile-de-France. On dénombre environ un millier de mixeurs.
2 ans pour préparer le BTS métiers de l'audiovisuel, option son ; 3 ans pour une licence pro techniques du son et de l'image ; 5 ans pour le diplôme de Louis Lumière, option son, le diplôme des métiers du son du CNSMD (Conservatoire national supérieur de musique et de danse) de Paris ou un master ingénierie de l'image, ingénierie du son.
]]>Afin de satisfaire aux exigences de sécurité d'une société en constante évolution, l'officier ou l'officière de gendarmerie se voit confier des commandements qui requièrent une excellente pratique des relations humaines, un goût prononcé pour les responsabilités et de véritables qualités en décision opérationnelle.
L'officier ou l'officière de gendarmerie est amené à développer des compétences professionnelles dans des domaines variés tels que la police judiciaire (criminalistique, lutte contre la délinquance), la sécurité routière, la sécurité publique générale, le maintien de l'ordre, le renseignement ou encore les relations internationales. Ce métier exige sens de l'éthique, goût du service public ainsi qu'un certain investissement personnel et une grande disponibilité. Certains officiers de gendarmerie, comme les chefs de projet informatique, disposent de compétences particulières : ce sont des ingénieurs capables de concevoir les systèmes d'information et de communications efficaces, dans le respect des budgets, des délais, etc.
]]>L'officier ou l'officière de gendarmerie peut servir dans une unité de gendarmerie départementale, un escadron de gendarmerie mobile, une brigade de prévention de la délinquance juvénile, à la garde républicaine, à la gendarmerie de l'air, de l'armement, des transports aériens, maritimes, dans les unités d'outre-mer, les états-majors, les ambassades, les organismes internationaux, au GIGN (groupement d'intervention de la gendarmerie nationale)...
Dans le cadre de la défense militaire, il ou elle peut aussi être engagé/e pour effectuer des opérations à l'étranger ou pour assurer la police militaire. On trouve des gendarmeries sur tout le territoire métropolitain, en outre-mer et sa représentation à l'étranger offrent de nombreuses opportunités sur le plan géographique...
Les hautes et nombreuses responsabilités qu'ils exercent amènent les officiers de gendarmerie à travailler en étroite relation avec les autorités administratives (préfet, sous-préfet...), judiciaires (procureur de la République, magistrats...) et militaires, ainsi qu'avec les élus qu'ils côtoient régulièrement.
]]>L'officier ou l'officière débute sa carrière dans l'une des 5 unités opérationnelles : maintien de l'ordre/défense, sécurité publique générale, sécurité routière, police judiciaire ou formations spécialisées de la gendarmerie. Cette première période se termine par la prise de commandement d'une unité d'une centaine de personnes : compagnie de gendarmerie départementale, escadron départemental de sécurité routière ou de gendarmerie mobile, compagnie de la garde républicaine...
En gendarmerie départementale, les missions des officiers de gendarmerie consistent à assurer la sécurité des citoyens de leur secteur en coordonnant et animant l'action de l'ensemble des personnels sous leur commandement : lutte contre la délinquance et notamment celle de voie publique, suivi d'enquêtes criminelles, prévention des troubles à l'ordre public, renseignement de police administrative... Au plus proche de l'action, ils fixent les objectifs de travail et répartissent les moyens humains et matériels. En gendarmerie mobile, leur rôle consiste à maintenir et à rétablir l'ordre. Ils participent aussi aux côtés de la gendarmerie départementale à la sécurité publique générale. Quant aux OCTA (officiers du corps de soutien technique et administratif), ils dirigent une équipe et apportent une expertise en logistique, finances, ressources humaines...
]]>Niveau bac + 5
Master scientifique ou technique
]]>3600 euros brut par mois.
Parmi les 150 000 personnels de gendarmerie, seule une minorité occupe la fonction d'officier. Il y a environ 30 postes offerts par an.
Les officiers sortent de l'école avec le grade de lieutenant. Ils prennent le commandement d'une unité élémentaire (escadron ou peloton de gendarmerie mobile, escadron départemental de sécurité routière, unité de recherche...) ou assurent des fonctions d'instructeur en école, d'adjoint au commandement d'une compagnie de gendarmerie départementale ou en section de recherche. Ils prennent en général le commandement d'une compagnie (une centaine de personnes) au bout de 3 ans.
L'officier ou l'officière de gendarmerie connaît une certaine progression de carrière : en administration centrale, au sein d'organismes interministériels ou d'états-majors internationaux, interarmées ou régionaux. Il ou elle travaille alors dans le renseignement, les ressources humaines, les relations internationales, les télécommunications et l'informatique, l'organisation et l'emploi, le contrôle de gestion, la criminalistique ou encore la communication et les relations publiques.
]]>Le métier est accessible sur concours aux titulaires d'un bac + 5 (master scientifique ou technique). Après réussite au concours, ils suivent une formation de 2 ans au sein de l'EOGN (École des officiers de la gendarmerie nationale) de Melun. Pour être officier ou officière du corps technique et administratif de la gendarmerie, il faut également réussir un concours.
]]>La reproduction ou la création d'une oeuvre d'art nécessite de maîtriser les caractéristiques techniques des matériaux utilisés (alliages, métaux, résines, plastiques...) pour pouvoir les travailler sans difficulté. De même, il faut bien connaître le contexte historique et artistique dans lequel est née une oeuvre afin de la restaurer ou de la reproduire convenablement. Des connaissances en histoire de l'art sont donc nécessaires.
Le bronzier utilise de nombreux outils et machines, pratique la soudure, scie, perce, patine... Il doit donc être adroit et aimer manier de tels instruments de travail. Mais c'est également un artiste : créatif, il dessine et crée des croquis de la pièce qu'il réalisera ensuite grâce à son savoir-faire et à sa sensibilité artistique.
Le bronzier doit faire preuve de minutie, de dextérité et d'un sens pointu de l'observation à toutes les étapes de son travail. Une vigilance accrue en ce qui concerne le respect des règles de sécurité est également indispensable. Le bronzier doit également être patient, la réalisation d'un bronze d'art pouvant être très longue. En contact avec les clients, il lui faut enfin avoir le sens de la communication pour les renseigner et les conseiller au mieux.
]]>Le bronzier exerce dans une fonderie d'art ou au sein d'une manufacture artisanale spécialisée dans le bronze, en tant que salarié. Il peut aussi s'installer à son compte en tant qu'artisan et prendre le statut d'indépendant. Ses clients sont les musées, les monuments historiques, les hôtels et les maisons de luxe, les décorateurs, les artistes, les particuliers et les professionnels du marché de l'art (antiquaires, ébénistes, galeristes, joailliers...).
En général, le bronzier travaille dans un atelier. Si, la plupart du temps, il travaille seul, il peut s'intégrer à une équipe de professionnels à l'occasion de commandes importantes ou de la réalisation de pièces monumentales. Il est alors créateur associé. Il peut aussi avoir à sous-traiter certaines opérations (dorure ou verreries pour un luminaire, par exemple).
La fonte des métaux provoque de fortes chaleurs dans l'atelier. Le travail du bronze engendre également du bruit, des poussières et des émanations qui peuvent être nocives, notamment lorsque le bronzier utilise des produits chimiques pour nettoyer, dégraisser ou dorer un bronze. L'atelier doit donc être bien ventilé et le port d'un équipement de protection est recommandé : gants, lunettes, casque...
]]>Le bronzier fond et coule le bronze, et réalise les finitions. La réalisation d'un objet en bronze recouvre plusieurs étapes dans lesquelles le bronzier peut se spécialiser.
Quand il profile, à l'aide d'un tour, des pièces rondes, il est tourneur. Quand il réalise par repoussage les formes les plus diverses, il est repousseur : après avoir réalisé un modèle en creux, il y place une plaque de métal qu'il travaille pour qu'elle épouse le modèle. Le ciseleur sculpte différents motifs et crée des volumes en déformant le métal grâce à des ciselets ou à des poinçons. Le monteur, lui, façonne et assemble les éléments de l'objet final par sciage, soudure ou perçage. Enfin, le finisseur surface (ou polisseur) donne un aspect lisse, brillant, satiné ou vieilli à l'objet. Il peut appliquer une patine, poser une couche d'argent ou d'or...
Le bronzier peut aussi travailler le cuivre, le laiton, l'étain, l'acier, l'aluminium, l'ivoire...
Artisan d'art, le bronzier est amené à restaurer des objets d'art. Mais il est également un créateur. En fonction des commandes qui lui sont passées, il conçoit de A à Z l'objet souhaité. Ce dernier est unique et portera un numéro et un poinçon garantissant l'authenticité et la qualité du travail d'art effectué.
]]>Niveau CAP
CAP bronzier options monteur en bronze, tourneur sur bronze, ciseleur en bronze
Niveau bac
Bac pro fonderie
BMA (brevet des métiers d'art) arts graphiques option B : décor peint
BP (brevet professionnel) métallier
DFESMA (diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art) spécialité métiers d'art du métal de l'école Boulle à Paris
Niveau bac + 3
DN MADE mention matériaux (parcours création métal)
]]>À partir du Smic .
Malgré l'engouement des Français pour leur patrimoine, il existe peu d'emplois en matière de restauration d'art. D'autant plus que les commandes, notamment publiques (de collectivités locales ou de musées, par exemple), deviennent de plus en plus rares. Les commandes de particuliers et surtout celles des hôtels et des restaurants de luxe permettent au bronzier de maintenir son activité, mais non sans difficulté.
Le secteur du bronze et, plus largement, de la fonderie est en perte de vitesse plusieurs années. Par ailleurs, le coût des matières premières ne cesse de croître.
De plus en plus rares, les bronziers peinent à survivre. Ils ont donc tendance à diversifier leurs compétences afin de pouvoir répondre à un maximum de commandes. Ils sont ainsi à la fois tourneurs, monteurs, ciseleurs, doreurs...
]]>CAP bronzier options monteur, tourneur, ciseleur. Bac pro fonderie. BMA arts graphiques option B : décor peint. BP métalier. DFESMA spécialité métiers d'art du métal de l'école Boulle, Paris.
En 3 ans, DN MADE mention matériaux (parcours création métal)
]]>Afin d'éviter tout problème d'horaires et d'aiguillage des trains et tout accident de personnel travaillant sur les voies, le technicien de la circulation ferroviaire SNCF se montre vigilant et respecte scrupuleusement les prescriptions et les procédures réglementaires (manoeuvre de signaux, d'aiguillages, départ des trains).
En cas d'incident ou de problème technique, ce professionnel garde son calme et prend les initiatives qui s'imposent. En quelques secondes, il prend une décision et prévient les autres techniciens de la circulation qui travaillent en amont et en aval de sa zone.
Personne référente, le technicien de la circulation ferroviaire SNCF doit se montrer pédagogue pour diriger son équipe. Il doit aussi savoir écouter ses équipiers pour cerner les besoins en formation dans le domaine de la sécurité, et, éventuellement, former lui-même ses collaborateurs.
]]>Le technicien de la circulation ferroviaire SNCF travaille dans un poste d'aiguillage ou dans un centre de régulation du trafic. Il se rend aussi régulièrement à proximité des voies de réseau ferré pour surveiller le trafic.
Ses horaires de travail sont le plus souvent décalés (répartition des équipes en 3 x 8 h), car les trains circulent 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, en particulier dans les grandes gares où la circulation est très dense. Par roulement avec les autres techniciens de la circulation, il travaille donc les samedis, dimanches et jours fériés. Il assure aussi des astreintes en cas d'incident.
]]>Le technicien de la circulation ferroviaire SNCF organise et contrôle, au quotidien, l'itinéraire et le trafic ferroviaire du secteur dont il est responsable. Il consulte le graphique consignant à l'avance tous les mouvements de train. Il observe le tableau de contrôle optique (TCO) où sont représentées les différentes voies. Son travail : réguler le trafic à l'entrée et à la sortie des gares. Avec en tête toujours le même souci : veiller à la sécurité des personnels SNCF travaillant sur les voies, des matériels et des voyageurs.
Par téléphone, il prévient chaque conducteur de l'itinéraire à suivre. À la moindre difficulté (un train en panne, un problème technique sur une voie), il propose un autre tracé. Il valide les itinéraires choisis sur ordinateur. Les données, immédiatement transmises sur le TCO, déclenchent ensuite, à la seconde près, les aiguillages et les feux de signalisation (rouge pour l'attente, vert pour le départ).
Le technicien de la circulation ferroviaire SNCF dirige et forme une équipe d'opérateurs de la circulation qui l'aide à assurer la régulation du trafic ferroviaire. Il les sensibilise aux exigences et aux normes de sécurité.
]]>Au programme : pour se professionnaliser, le futur agent des méthodes occupe différents postes aux responsabilités croissantes. Au centre de formation, il aborde la réglementation et la gestion de la circulation des trains, le management d'équipe d'opérateurs de la circulation, la connaissance de l'entreprise SNCF. En dehors, il fournit un travail personnel important.
À l'issue de cette formation, il passe un examen professionnel qui conditionne l'exercice de son futur métier.
]]>Smic (auquel s'ajoutent les primes)
Près de la moitié des agents et 70 % des cadres de la SNCF vont progressivement partir en retraite. Les recrutements concernant de nombreux métiers du ferroviaire, dont celui de technicien de la circulation ferroviaire SNCF, sont donc en hausse.
En tout début de carrière, ce technicien est affecté dans un centre de triage. Ce n'est qu'après une première expérience réussie qu'il se verra confier la circulation des trains en gare et sur les voies, dans un poste d'aiguillage ou dans une gare. Il dirigera alors une équipe d'opérateurs de la circulation.
]]>Bac + 2 ou + 3 souhaité, quelle que soit la spécialité, et embauche à la SNCF. Puis, formation en interne, par alternance. À l'issue de cette formation, examen professionnel pour exercer le métier.
]]>La réactivité et la précision (tout est réalisé au millimètre près !) sont de mise chez le sellier. Surtout pour réaliser rapidement les montages, coutures ou collages nécessaires à l'assemblage des pièces. Expert de l'aiguille, du point sellier notamment, ou des machines à commandes numériques, il sait s'adapter. Sa connaissance des différents procédés de fabrication doit être parfaite, afin de ne rien gâcher des matériaux coûteux qu'il travaille.
Attaché à la qualité, le sellier apporte une attention toute particulière aux finitions pour que les produits réalisés soient commercialisables. Lorsqu'il crée des prototypes, ils doivent être irréprochables, car ils serviront de modèles pour une fabrication ultérieure. Il doit être capable de juger son travail à tout instant pour le corriger si nécessaire. Il est patient et persévérant.
Quand il travaille à la commande et sur mesure, la créativité doit faire partie de ses qualités. À lui de proposer différents choix esthétiques au client, en terme de matériaux, de couleur, etc. Il doit sans cesse innover et mettre au point de nouvelles techniques de fabrication pour améliorer la qualité, le confort et l'aspect de ses produits. Autonome, il doit aussi avoir l'esprit d'équipe dans l'industrie.
]]>Ouvrier qualifié, le sellier peut travailler dans les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de la construction navale, de l'aviation ou dans différentes entreprises liées au secteur des loisirs. Dans l'ameublement, il participe à la fabrication et à la réparation des fauteuils en cuir notamment, et réalise des aménagements pour les salles de spectacle, les salles de sport...
Salarié dans une entreprise industrielle, ses horaires sont fixes et il exerce sous la direction d'un responsable d'atelier. Il connaît et applique les règles de sécurité, surtout lorsqu'il travaille avec du matériel tranchant (ciseaux manuels, couteaux, emporte-pièces...). Il suit un cahier des charges précis.
Le sellier peut exercer à son compte. Il organise alors librement son temps de travail et exécute des commandes pour des clients, qu'il s'agisse de particuliers ou d'entreprises. Il peut s'agir, par exemple, d'assurer la rénovation complète des sièges d'une voiture ancienne pour un collectionneur. Il se déplace alors chez le client pour prendre des mesures, faire des essais, etc. Il maîtrise l'ensemble du processus de fabrication et doit être capable de travailler plusieurs matériaux. Il travaille généralement dans un petit atelier.
]]>Le métier se décline en différentes branches plus ou moins porteuses. Le sellier harnacheur réalise les pièces en cuir indispensables à l'équipement d'un cheval : selles, harnais, etc. Le sellier bourrelier fabrique des bâches, des toiles de stores, etc. Le travail à la main de l'harnacheur est en perte de vitesse tandis que le sellier bourrelier et surtout garnisseur est recherché dans l'industrie.
Le sellier garnisseur ou sellier carrossier habille l'intérieur des voitures et des bateaux de luxe, recouvre des sièges d'avion ou de dentiste. Il faut, par exemple, 2 à 5 peaux pour réaliser les 200 à 300 pièces d'une voiture ou d'un camping car. L'extérieur (cuir ou skaï) et l'intérieur (mousse) vont de pair en sellerie garnissage. Enfin, le sellier maroquinier fabrique à la main ou en petites séries des articles tels que portefeuilles, sacs à main, ceintures... cousus à la main ou à la machine.
Le sellier utilise de petits outils perfectionnés pour couper, marquer, fixer des attaches, encoller, souder, perforer, surjeter. Il est expert de l'aiguille comme de la commande numérique. Outre le cuir, il travaille le tissu, la toile enduite, la fibre de carbone, le polyuréthane, la mousse...
]]>Après la 3e
CAP maroquinerie ; sellerie générale ; sellier harnacheur
Bac professionnel métiers du cuir, option maroquinerie ou sellerie garnissage
]]>À partir du Smic.
Avec la fabrication des sièges, les principaux emplois de sellier se trouvent dans l'industrie des transports. Les ateliers sont pour la plupart industriels, sauf dans l'automobile de luxe qui exécute le travail sur mesure. Les selliers sont aussi recherchés dans les secteurs de la maroquinerie et du luxe, notamment chez Hermès, fleuron de la maroquinerie traditionnelle française. Hermès maroquinerie sellerie regroupe plus de 3 300 artisans. L'entrée dans le métier se fait souvent par l'apprentissage.
Des bureaux d'études d'architecture intérieure peuvent également recruter quelques selliers pour réaliser des prototypes ou dessiner de nouveaux sièges, par exemple. Il est alors impératif de bien maîtriser l'outil informatique en plus des techniques traditionnelles.
Le secteur de la sellerie, lié aux technologies et nouveaux matériaux, est en constante évolution. Mais la multiplication des équipements bon marché, fabriqués en série, explique qu'une grande part de l'activité se concentre aujourd'hui dans la réparation et l'entretien du matériel plus que dans la conception. Un ouvrier qualifié expérimenté peut devenir chef d'atelier, se mettre à son compte ou bifurquer vers l'enseignement ou le commercial.
]]>2 ans pour préparer le CAP maroquinerie ; sellerie générale ; sellier harnacheur.
3 ans pour préparer le bac professionnel métiers du cuir, option maroquinerie ou sellerie.
]]>Le convoyeur ou la convoyeuse de fonds exerce un métier dangereux. Il lui faut faire preuve d'une grande attention, car la moindre baisse de vigilance peut lui être fatale. En outre, un équilibre nerveux à toute épreuve et de la patience sont également indispensables. En effet, le convoyeur ou la convoyeuse attend parfois de longues minutes pour s'assurer qu'il n'y a pas de risques pour charger ou décharger le fourgon.
Le convoyage de fonds est un travail d'équipe qui demande une organisation sans faille. Le convoyeur ou la convoyeuse doit pouvoir anticiper les incidents et intervenir efficacement. Garder calme et sang-froid, tout en sachant réagir vite. Le port d'armes nécessite d'avoir plus de 21 ans et d'avoir déposé une demande auprès de la préfecture.
Le convoyeur ou la convoyeuse de fonds doit inspirer confiance à son employeur, qui lui confie des sommes d'argent et des valeurs considérables. Honnêteté et droiture morale, ainsi que maîtrise de soi et maturité, figurent parmi les critères de recrutement.
]]>Le convoyeur ou la convoyeuse de fonds travaille pour le compte d'une entreprise de transport de fonds. Il est aussi possible d'être employé par une entreprise publique disposant d'un service interne spécialisé (comme la Banque de France, par exemple).
Muni d'un plan de route, transmis au dernier moment, il ou elle effectue, avec une extrême vigilance, les transferts de fonds sous sa responsabilité. Il ou elle se gare au plus près du lieu de déchargement et, pendant que le ou la garde surveille les alentours, le messager ou la messagère transporte les sacs contenant argent ou valeurs précieuses dans la banque ou, dans l'autre sens, de la banque vers le fourgon. Il s'agit d'un travail d'équipe (en général de 3 personnes) où le relationnel est également important puisque le convoyeur ou la convoyeuse rencontre régulièrement les clients de sa société.
C'est dans un fourgon blindé, équipé d'une radio et d'un GPS, que sont transportés les fonds monétaires. Grâce à des règles de sécurité extrêmement rigoureuses et à un matériel perfectionné, le véhicule est surveillé à distance durant tout son trajet. Le convoyeur ou la convoyeuse de fonds porte un uniforme, des armes et un gilet pare-balles.
]]>Le convoyeur ou la convoyeuse de fonds conduit le véhicule blindé, surveille les lieux ou effectue le chargement et le déchargement des sacs contenant les fonds dont il ou elle a la charge : espèces en pièces ou en billets, chéquiers, cartes bancaires...
Le convoyeur ou la convoyeuse de fonds effectue la livraison des sommes encaissées nécessaires à l'activité économique des agences bancaires et des commerces. Il ou elle collecte également les recettes et les versements effectués par les clients de ces établissements. Il est aussi en charge de l'alimentation des distributeurs automatiques de billets. Le tout selon un timing et un parcours précis établis à l'avance. Selon leur affectation, les convoyeurs sont conducteurs, gardes, messagers (dits chefs de file ou chefs de bord)...
Les valeurs confiées sont transportées selon les règles d'équipement de sécurité et d'aménagement des sites de livraison ou de prise en charge. Les convoyeurs de fonds doivent également connaître l'essentiel du contenu des dispositions législatives et réglementaires concernant le port d'armes, leur utilisation ainsi que les articles du code pénal relatifs à la légitime défense, au flagrant délit et à l'assistance aux personnes en danger.
]]>Après la 3e
CAP agent de sécurité
Niveau bac
Bac professionnel métiers de la sécurité
]]>1890 euros brut par mois.
Les métiers du transport de fonds et de l'alimentation des distributeurs automatiques sont porteurs. Les grands groupes (Loomis, Brink's...) mais aussi les petites entreprises, embauchent de manière constante. Pour être recruté par une entreprise de transport de fonds, il faut être titulaire d'une carte professionnelle délivrée par le conseil national des activités privées de sécurité. Certains, comme Temis Luxury, sont spécialisés dans le transport de joaillerie et d'accessoires de luxe.
Les entreprises forment en général leurs recrues : consignes de sécurité, tir, placement du camion, descente et montée dans le camion, etc. Certains convoyeurs circulent en véhicule banalisé et transportent des mallettes sécurisées, capables de détruire leur contenu.
Après quelques années d'expérience, le convoyeur ou la convoyeuse de fonds peut devenir chef ou cheffe d'équipe, avec la responsabilité de l'organisation du travail. Le chef ou la cheffe de mouvement coordonne l'ensemble des mouvements des fourgons. Avec une formation complémentaire, il ou elle peut aussi, par exemple, devenir agent ou agente technique de sécurité dans les transports. Le permis poids lourds permet en outre de postuler au poste de convoyeur-conducteur.
]]>On peut débuter dans le métier sans qualification préalable, à condition d'être âgé d'au moins 21 ans (nécessaire pour obtenir un port d'arme) et d'avoir un casier judiciaire vierge. Néanmoins, un diplôme de la sécurité, adapté à la fonction facilite l'embauche. L'employeur propose ensuite une formation axée sur les opérations de transport de fonds, la sécurité et un entraînement au tir. Le permis de conduire poids lourds peut être exigé.
CAP agent de sécurité ou bac professionnel métiers de la sécurité. Il existe des CQP (certificats de qualification professionnelle) dans les domaines sécurité, sûreté et transport (sans équivalence de niveau).
]]>Une grande sensibilité graphique et visuelle est nécessaire pour exercer ce métier. Innovant et force de proposition, le webdesigner doit faire preuve d'un esprit vif et dynamique. Curieux, il effectue une veille technologique et créative permanente.
La rigueur est également indispensable pour exercer ce métier. Capable de gérer des délais de production parfois très courts, le webdesigner doit également être autonome et ouvert à la critique. Doté d'un bon relationnel, il doit allier fermeté et diplomatie dans les relations avec les chefs de projet, développeurs, intégrateurs, infographistes...
Le webdesigner maîtrise différents outils graphiques comme Photoshop et Illustrator pour travailler l'image, Flash et Adobe After Effects pour créer des animations. Sa connaissance des langages informatiques (HTML et CSS principalement) lui permet de dialoguer avec les intégrateurs-développeurs ou l'équipe de production. Certains webdesigners réalisent même des sites Internet de A à Z. Le travail d'intégration et de développement est alors facilité par l'utilisation de systèmes de gestion de contenus.
]]>Le webdesigner peut travailler dans une agence web spécialisée en communication d'entreprise ou en publicité, dans un studio multimédia ou d'animation Flash, une maison d'édition multimédia en ligne, le service de communication ou de publicité d'une entreprise...
Il peut également exercer en tant que travailleur indépendant, en free-lance. Il intervient alors directement auprès des entreprises ou en tant que sous-traitant pour des agences de communication. Pour se faire connaître, il peut aussi animer un site web afin d'y présenter ses réalisations.
Le webdesigner travaille souvent dans l'urgence. Il bénéficie d'une grande liberté d'initiative et de créativité pour élaborer ses maquettes, qui doivent toutefois être adaptées aux demandes des clients et aux contraintes techniques du site. Il doit donc faire des compromis entre l'artistique et le fonctionnel.
En phase de projet, ce professionnel travaille en étroite collaboration avec le client et le chef de projet, qui valident la charte graphique qu'il élabore. Pendant la phase de réalisation du site, il supervise directement le travail des infographistes et parfois celui des intégrateurs multimédias.
]]>Le webdesigner est chargé de concevoir et de réaliser l'identité visuelle d'un site Internet. Il intervient sur la définition du cahier des charges : arborescence, architecture et ergonomie du site, interactivité, élaboration de la charte graphique, scénarisation d'animations...
Il crée ensuite les éléments graphiques nécessaires (illustrations, bannières, animations Flash...) pour mettre en valeur le site et lui donner une identité visuelle.
Le webdesigner doit maîtriser les nombreuses possibilités liées à l'interactivité, dont le rôle est prépondérant dans le multimédia. Il associe des textes et des images en utilisant sa créativité pour capter l'attention des visiteurs. Il réalise des interfaces web en cohérence avec le contenu du site (e-commerce, e-marketing, mini-sites événementiels...) et doit s'adapter à l'évolution des produits multimédias (création de sites pour les téléphones portables, les tablettes tactiles...).
]]>Ce dernier peut, éventuellement, être complété par une formation informatique de base. La situation inverse est également possible : être issu d'une formation technique puis en recevoir une autre, artistique.
Niveau bac + 3
BUT métiers du multimédia et de l'Internet (MMI)
licence audiovisuel et multimédia ; arts du spectacle, cinéma, audiovisuel, multimédia ; arts et technologies...
Licence pro activités et techniques de communication spécialisées en création web, services et produits multimédia : création et développement numériques en ligne...
Ecole des métiers du web, écoles d'art
DN MADE mention numérique ou mention graphisme
Niveau bac + 4
DSAA Design mention graphisme
Niveau bac + 5
Masters design d'interface...
]]>2410 euros brut par mois
Presque tous les secteurs, qu'ils soient publics ou privés, utilisent désormais le multimédia pour communiquer, commercialiser leurs produits, échanger avec leurs partenaires ou les utilisateurs, travailler à distance, suivre leurs clients... La majorité des projets concerne la création d'un site professionnel, la refonte d'un site ou la création d'un site événementiel, toutes choses pour lesquelles le webdesigner est indispensable.
Les recruteurs du multimédia sont de plus en plus exigeants. Accessibilité, référencement, contraintes graphiques liées à l'Internet... autant de compétences à posséder avant de postuler. Certains webdesigners proposent aussi leurs services en tant qu'intégrateurs, infographistes, voire développeurs web.
Ce professionnel débute en tant que webdesigner junior. Il peut ensuite évoluer vers un poste de webdesigner senior ou de chef d'édition (en fonction de son expérience et de la taille de l'entreprise). Il peut alors superviser un ensemble de projets. Il peut aussi se spécialiser dans un domaine précis (illustrateur, Flash designer, par exemple).
]]>Le webdesigner doit maîtriser les logiciels de graphisme (Photoshop, Illustrator...) et connaître les règles de l'ergonomie pour capter l'attention des visiteurs. Il peut travailler pour un studio de création de sites Internet, le service communication d'une entreprise, ou à son compte.
3 ans pour préparer le BUT métiers du multimédia et de l'Internet, ou une licence professionnelle en webdesign, création web, design numérique, services et produits multimédias.... Autre solution : préparer en 3 ans le DN MADE mention numérique.
]]>L'assistant en RH a un rôle de médiation entre les chefs de service et le personnel. Aussi doit-il avoir le sens du contact et de la négociation, et savoir écouter ses interlocuteurs. Il lui faut par ailleurs une discrétion sans faille, pour garder pour lui des informations ultra-sensibles, sur les rémunérations par exemple.
Des compétences en droit social, voire en comptabilité sont exigées. La maîtrise des logiciels de gestion des ressources humaines devient incontournable. Enfin, une connaissance du métier de l'entreprise, grâce à un stage par exemple, sera un atout au moment du recrutement. Enfin, dans un groupe de taille internationale ou dans un cabinet, la capacité à communiquer en anglais est indispensable.
Assurant un poste à géométrie variable, l'assistant devra s'adapter, selon l'entreprise, à des tâches et à des modes de fonctionnement qui peuvent être très différents. Il doit en outre être capable de gérer plusieurs dossiers en même temps et de faire face à des urgences.
]]>L'assistant en RH travaille essentiellement dans les grandes et moyennes entreprises, parfois entouré d'autres assistants, chacun spécialisé dans un domaine. C'est souvent le cas dans les grands groupes, mais aussi dans les cabinets de conseil. Les PME (petites et moyennes entreprises) commencent à s'ouvrir à la fonction ressources humaines. L'assistant peut y assumer les fonctions de responsable en ressources humaines, sans en avoir encore le titre.
L'assistant en RH passe beaucoup de temps au téléphone avec de nombreux organismes extérieurs (Urssaf, caisses de retraite, Pôle emploi) et devant son écran d'ordinateur pour le travail administratif, qui occupe souvent la majeure partie de son temps. Toutefois, en relation avec tout le personnel, il ne peut se contenter de rester à son bureau. Tenu au secret professionnel, il doit cependant savoir respecter la bonne distance avec le personnel et résister à la pression lorsque, par exemple, il participe à la mise en place d'un plan de restructuration. Une étape qui peut provoquer pas mal de stress chez le jeune assistant.
Selon l'entreprise, l'assistant en RH peut être sous la responsabilité du directeur général, du responsable ou du directeur des ressources humaines (DRH).
]]>L'assistant en RH (ressources humaines) est généralement responsable de la gestion administrative du personnel. Remplir les bordereaux de charges sociales, suivre la gestion informatisée des bulletins de paie, les dossiers de maladie et de prévoyance, ou les absences et les départs de salariés... en une journée, il manie une quantité impressionnante de documents, rivé devant son écran d'ordinateur.
Dans les grandes entreprises, il n'est pas rare non plus que l'assistant en RH soit chargé de la relation avec les écoles et les universités, et participe à des salons pour présenter son entreprise à de futurs candidats, par exemple. Il peut également assister le DRH (directeur des ressources humaines) dans le processus de recrutement (description des postes, diffusion des annonces, réception et tri des CV...).
Il s'agit d'une fonction très polyvalente, variable d'une entreprise à l'autre. L'assistant en RH, en fonction de sa formation et des stages effectués auparavant, peut aussi rédiger les contrats de travail, se charger de la rédaction juridique de certains accords, ou encore établir le bilan social, préparer les réunions avec les partenaires sociaux, organiser les élections des délégués du personnel...
]]>De nombreuses filières mènent au métier d'assistant RH touchant à la fois au droit social, à la gestion et à l'économie, à la psychologie... Dans les PME, une licence professionnelle en ressources humaines suffit. Toutefois, de plus en plus, on exige un diplôme de niveau bac + 5 en ressources humaines dans la mesure où la fonction est perçue comme un tremplin vers des responsabilités plus importantes. Actuellement, les profils généralistes ont la cote.
Ces formations sont accessibles après :
Une licence en droit ou en psychologie, ou encore après un IEP (sciences politiques). Citons par exemple le master du CIFFOP de Paris 2 ou celui de Lille 1. Mais attention : ces diplômes, très sélectifs, recherchent des candidats motivés, capables de mener une amorce de réflexion sur des problèmes de ressources humaines. Le fait d'avoir auparavant effectué un stage en entreprise est incontournable, à condition d'y avoir abordé certains aspects de la fonction.
Un diplôme d'école de commerce. Certaines comme Audencia à Nantes proposent des spécialisations en ressources humaines en 3e année. Un profil recherché, surtout si la formation commerciale fait suite à une licence en droit.
]]>De 1900 à 2500 euros brut par mois.
Les stages, particulièrement en ressources humaines et en administration du personnel, sont souvent la meilleure voie vers le recrutement. Attention, ils donnent aussi une orientation à la future carrière en fonction du type d'entreprise et des tâches effectuées. Les assistants en RH sont présents dans tous les secteurs d'activité : l'industrie, la banque, le commerce... mais surtout dans les entreprises de services, comme les sociétés d'intérim ou les cabinets de recrutement.
Porte d'entrée dans la fonction, le poste d'assistant représente une belle opportunité pour les jeunes diplômés qui souhaitent faire carrière dans ce secteur. Après quelques années, l'assistant peut espérer évoluer dans la hiérarchie, en se spécialisant dans la formation, la gestion des compétences ou le recrutement. Il peut aussi se spécialiser dans une catégorie de salariés (employés, cadres, expatriés, etc.), ou encore s'orienter vers un poste de responsable de site ou de PME. Selon l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), les postes les plus fréquents après une expérience d'assistant RH sont : responsable RH, responsable en gestion de carrière, responsable formation, responsable recrutement, consultant en RH, et responsable du personnel d'un site ou d'une PME.
]]>De bac + 3 (BUT carrières juridiques, licence en économie et gestion, droit, gestion ou psychologie ; licence pro métiers de la gestion des ressources humaines) jusqu'à bac + 5 (master en gestion des ressources humaines, droit ou management...).
]]>Toute entreprise adopte des systèmes de normalisation. Par exemple, la norme ISO 14001, relative au management environnemental, offre une véritable garantie qualité aux clients. Dans ce cadre, l'ingénieure ou l'ingénieur environnement et risques industriels doit maîtriser les notions juridiques propres à son activité tout en réalisant une veille réglementaire. Les normes doivent être connues et faut savoir utiliser des techniques d'analyse de risque comme les outils méthodologiques Amdec (analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité) et Hazop (Hazards & operability).
Faire respecter la réglementation en vigueur et éviter les catastrophes écologiques ne veut pas dire entraver la production. L'ingénieure ou l'ingénieur a des connaissances scientifiques (chimie, biologie, microbiologie...) qui lui permettent de comprendre les impératifs des équipes opérationnelles. Il ou elle doit également savoir travailler en équipe, faire preuve de réactivité et savoir prendre des décisions en cas d'imprévu.
Par ailleurs, il faut savoir gérer les budgets : la réduction de la pollution a un coût ! Des connaissances en gestion et planification de projet sont impératives... de même que l'anglais.
]]>L'ingénieure ou l'ingénieur environnement et risques industriels travaille dans un bureau, au sein d'entreprises chimiques, pétrolières ou agroalimentaires, qui, pour répondre à des réglementations strictes, ont développé leur département environnement. Dans une petite entreprise, l'ingénierie peut être rattachée à la direction de l'usine ou à la direction technique. Dans une grande entreprise, le ou la spécialiste des risques travaille sous l'autorité d'un directeur ou d'une directrice qui conçoit et gère la politique environnementale de la société. Il est aussi possible de travailler au sein de bureaux d'études, de conseil et d'ingénierie.
L'ingénieure ou l'ingénieur environnement et risques industriels est généralement assisté/e par des techniciens, qu'il ou elle encadre. Sa fonction transversale l'amène aussi à travailler avec les autres ingénieurs de l'entreprise, notamment ceux attachés à la production, lorsqu'il faut notamment discuter de l'amélioration des processus de fabrication ou de fonctionnement, pour une meilleure politique environnementale.
Des déplacements sur le terrain sont parfois à son agenda, pour surveiller les équipements d'épuration ou de traitement de l'eau, ou encore pour contrôler et analyser les rejets issus de la production.
]]>Émission de fumées toxiques, rejet de métaux dans l'eau, production de déchets... l'industrie peut présenter des risques pour l'environnement. C'est pourquoi elle est réglementée par des normes toujours plus strictes sur la lutte contre la pollution. L'ingénieure ou l'ingénieur environnement et risques industriels travaille à la mise en oeuvre de ces réglementations et à leur respect par le personnel des entreprises.
Au sein des entreprises, notamment celles dites ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement), il ou elle mesure l'impact de l'activité humaine sur l'environnement, y compris les nuisances sonores et les risques liés aux installations ou aux procédés de fabrication. Dans les entreprises chimiques classées à risques (type Seveso), la personne spécialisée environnement et risques industriels est aussi responsable du PPRT (plan de prévention des risques technologiques).
Cette ingénieure ou cet ingénieur fixe ensuite un plan d'action, pouvant se chiffrer à plusieurs millions d'euros ! Son avis est parfois sollicité en amont, pour des agrandissements d'usines. En bureau d'études, des modélisations d'accidents sont utilisées pour évaluer les dangers. Il s'agit, par exemple, de simuler l'incendie d'un stock de matériaux pour mesurer l'impact des émissions de fumée.
]]>Niveau bac + 5
Master risques et environnement ; biologie ; chimie...
Diplôme d'ingénieur en chimie, géologie, hydrologie, environnement...
Niveau bac + 6
Mastère management des risques professionnels et technologiques ; maîtrise et gestion des risques naturels, urbains et industriels ; management de la sécurité et des risques industriels
]]>Entre 2500 et 3000 euros brut par mois.
L'ingénieure ou l'ingénieure environnement et risques industriels travaille sur les sites de production industrielle, majoritairement présents dans les régions Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Hauts-de-France et Nouvelle-Aquitaine. Il existe une certaine régionalisation des spécialités (chimie en Auvergne-Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne...). Il ou elle exerce aussi parfois en sociétés de conseil et d'ingénierie spécialisées dans le domaine industriel.
L'internationalisation de certains secteurs comme l'industrie chimique (exportations et investissements extérieurs importants) crée de réelles opportunités de postes à l'étranger, surtout dans les grands groupes. Il peut s'agir de missions ponctuelles ou d'expatriations.
Avec de l'expérience, l'ingénieure ou l'ingénieur environnement et risques industriels peut devenir directrice ou directeur de bureau d'études spécialisé en environnement, responsable d'un département au sein d'un cabinet de conseil spécialisé en management environnemental, ou encore directrice ou directeur du département environnemental d'une entreprise.
]]>5 ans pour préparer un master en risques et environnement, biologie, chimie... ou un diplôme d'ingénieur en chimie, géologie, hydrologie, environnement... 1 an supplémentaire pour préparer un mastère en management des risques professionnels et technologiques, management de la sécurité et des risques industriels, maîtrise et gestion des risques naturels, urbains et industriels,
]]>Pour le tonnelier, le temps est le maître mot. Il faut au minimum 2 ans pour laisser vieillir et sécher les merrains sur le parc à bois, et jusqu'à 2 h pour chauffer les barriques. Un contrôle minutieux est également indispensable à chaque étape de la fabrication : les douelles nécessitent pas moins de 7 vérifications avant la chauffe. Leur assemblage doit être parfait pour éviter les risques de fuite. C'est aussi un métier tout en nuances et en subtilité : il faut savoir repérer les " bons " craquements du bois et trouver la " bonne " température lors du passage en salle de chauffe.
La technique au service de la vinification
Ce métier requiert des compétences techniques liées à la fabrication des contenants : lecture de plans, façonnage du bois, usinage des pièces, chauffe... La connaissance de la matière première, le bois, est déterminante : tout défaut doit être éliminé dès le départ. Le tonnelier travaille également en collaboration étroite avec les vignerons et les oenologues pour l'élaboration du produit fini. Il ne fournit pas seulement un contenant, il est un partenaire de la vinification.
]]>L'activité du tonnelier demeure artisanale, même si certains gestes sont aujourd'hui mécanisés. 2 outils lui sont essentiels : le marteau et la chasse, sorte de poinçon qui sert à mettre en place les cercles de métal. La main de l'homme reste déterminante pour effectuer un certain nombre d'opérations : sélection des origines de bois, séchage des merrains, chauffe du bois... Un savoir-faire qui se transmet jalousement dans les petites entreprises artisanales où se trouve l'essentiel des emplois.
Métier physique
Le métier s'exerce dans la chaleur et la poussière, avec des manipulations de charges lourdes et de longues stations debout. Mieux vaut être physiquement robuste. Le tonnelier évolue également dans un environnement bruyant. Le port de protections auditives (bouchons ou casques) et de chaussures de sécurité fait partie des contraintes de sécurité liées au métier.
Polyvalence
Dans les petites entreprises, une certaine polyvalence permet de passer d'un poste de travail à l'autre, ce qui limite la monotonie et la pénibilité des tâches. Dans les quelques entreprises plus importantes, il pourra être affecté à une seule tâche, comme la chauffe. Les artisans tonneliers travaillent en collaboration avec les vignerons et les oenologues.
]]>Le tonnelier choisit avec soin les arbres qui lui fourniront les " merrains " : pièces de chêne fendues qu'il faut laisser sécher à l'air libre pendant au moins 2 ans, avant de les façonner pour obtenir des " douelles ", qui forment le corps du tonneau. Vient ensuite la " mise en rose " ou assemblage des douelles avec des cercles de travail en métal.
Techniques ancestrales
Les carcasses ainsi formées passent ensuite en salle de chauffe où le futur tonneau est humidifié pour permettre au bois de s'incurver progressivement et de se joindre par serrage. Ces opérations de cintrage (effectuées avec le feu ou avec l'eau, selon les régions) donnent leur forme définitive aux barriques. Viennent ensuite les étapes de finition : rognage, assemblage du fonds, perçage du trou de bonde, vérification de l'étanchéité, polissage et cerclage définitif.
Bois, feu et eau
Le tonnelier exprime son style dans l'alliance bois, feu et eau. La cuisson du bois, plus ou moins longue et intense, permet en effet de développer des arômes et des goûts (noisette, vanille, fumé...) qui déterminent pour partie les nuances aromatiques du vin ou de l'eau-de-vie. Le tonnelier est dépositaire d'un savoir-faire, d'un " coup de patte " dont les secrets sont jalousement gardés. La patience est son alliée.
]]>Après la 3e
CAP tonnelier
]]>A partir du Smic
Insertion aisée
Les centres de formation étant peu nombreux, les jeunes diplômés n'ont guère de problème à trouver un emploi chez l'un des 400 artisans tonneliers en France, ou dans l'une des 50 tonnelleries françaises, implantées dans les régions de production de vin ou d'alcool : Bourgogne, Charentes, Aquitaine. Seuls 5 à 6 % des vins français sont " élevés sous bois ", c'est-à-dire en fûts de chêne. Sur les 650 000 tonneaux fabriqués chaque année en France, 65 % sont exportés vers les États-Unis, l'Espagne, l'Australie, etc. Le savoir-faire des tonneliers français est donc mondialement reconnu.
Long apprentissage
La tonnellerie est une question de savoir-faire. Il faut compter de 10 à 15 ans d'expérience pour devenir un professionnel aguerri. Des évolutions de carrière sont possibles, surtout dans les PME : chef d'équipe, contremaître ou chef d'atelier, technico-commercial, responsable de production, voire chef d'entreprise ou artisan.
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans d'études pour préparer le CAP tonnelier.
]]>Le commercial à bord des trains doit être capable de faire face à toute circonstance imprévue : malaise d'un voyageur, agression, accident... Il doit pouvoir gérer une situation en urgence, en se montrant réactif et capable de prendre des initiatives. Il peut demander l'assistance d'un médecin se trouvant à bord du train ou prévenir les services de secours (Smur, forces de l'ordre...) par exemple.
Même s'il est constamment en contact avec sa hiérarchie, le contrôleur est autonome. En cas de problème avec des voyageurs perturbés ou agressifs, à lui de gérer la situation. Pour régler des conflits parfois extrêmes, il doit faire preuve de sang-froid.
Au contact d'un public varié, le commercial à bord des trains doit avoir un grand sens du relationnel, surtout lorsqu'il contrôle les billets des voyageurs. La maîtrise d'une langue étrangère (essentiellement l'anglais) est un atout apprécié, surtout sur les lignes internationales.
]]>Le commercial à bord des trains exerce son activité dans toutes les catégories de trains (Transilien, TER, TGV...), sur des distances plus ou moins longues. Il peut travailler seul ou en équipe. En contact avec la clientèle, il porte un uniforme. Pour pouvoir dresser des procès-verbaux, il est nécessaire qu'il soit assermenté et qu'il ait plus de 20 ans.
Le contrôleur travaille dans les trains, mais aussi sur les quais où il assure l'accueil des clients (embarquement, bagages...). Dans les trains, il doit veiller aux normes de sécurité et de confort, ainsi qu'à l'information des voyageurs. Le contrôle des billets peut s'effectuer sur les quais avant le départ ou à bord, en fonction du train.
Ce métier demande une grande disponibilité. En effet, le commercial à bord des trains opère par roulements, avec des horaires ajustés en fonction de la circulation des trains, de jour comme de nuit, y compris certains samedis, dimanches et jours fériés.
]]>En France, plus de 12 000 contrôleurs (dont 3 600 femmes) accompagnent chaque jour les clients sur le réseau national ainsi que sur certains trajets internationaux. Contact privilégié des voyageurs, le contrôleur reste leur unique interlocuteur à bord des trains.
Contrairement aux idées reçues, l'une des missions essentielles du contrôleur est avant tout d'assurer la sécurité des personnes sur le quai et à bord des trains. Avant le départ, il effectue les vérifications d'usage : il s'assure de l'accessibilité et de la disponibilité des extincteurs, de l'état des portes, qu'aucun objet ne gêne le passage des voyageurs dans les voitures ou que toutes les alarmes fonctionnent... D'autres missions de sécurité lui incombent au moment du départ et pendant le trajet.
Sa seconde mission est plus connue des voyageurs : la sauvegarde des recettes de l'entreprise. En effet, il assure un rôle essentiel dans le dispositif contre la fraude : il vérifie la validité des titres de transport et, si nécessaire, dresse un procès-verbal pour régulariser la situation de certains voyageurs.
]]>Accès à la formation : Il faut être âgé d'au moins 20 ans car le métier est soumis à une assermentation. Etre sans diplôme avec une expérience professionnelle significative d'au moins 3 ans dans le domaine du service ou titulaire d'un diplôme niveau CAP et/ou d'un bac dans les domaines du commerce, de la vente ou de la relation clients. Une première expérience professionnelle démontrant un très bon sens relationnel avec la clientèle est recommandée.
Formation : après avoir été recruté, le candidat suit pendant 4 mois une formation rémunérée, théorique et pratique, pour s'adapter progressivement au métier. Au programme : connaissance de la SNCF ; circulation des trains (sécurité, confort...) ; tarification et réglementations... Cette formation est validée par une évaluation professionnelle avant d'exercer définitivement le métier. Cette dernière comprend une épreuve orale et une épreuve écrite.
]]>Smic + primes + indemnités de résidence.
La SNCF compte actuellement 12 000 commerciaux à bord des trains et met régulièrement des offres d'emploi sur son site Internet, en fonction des besoins de l'entreprise. Les postes sont à pourvoir dans toute la France, sachant qu'il faudra faire preuve de mobilité. Si aucun diplôme n'est requis pour postuler, une première expérience professionnelle significative d'au moins 3 ans et démontrant un très bon sens relationnel avec la clientèle ou des qualités de médiation est demandée à ceux ne justifiant d'aucun diplôme. Elle est recommandée pour les autres.
À partir d'une première expérience en tant que commercial à bord des trains, un important programme de formations internes et d'offres de mobilité permet en effet d'envisager un grand nombre de passerelles ou de réorientations.
]]>Il n'existe pas de diplôme particulier conduisant à ce métier. Il faut d'abord être recruté par la SNCF pour pouvoir bénéficier d'une formation interne initiale rémunérée de 4 mois, ou de 12 mois en alternance. La SNCF accepte les candidats sans condition de diplôme. Cependant, en l'absence de CAP ou de bac, une expérience professionnelle d'au moins 3 ans est demandée. Pour les autres, une expérience professionnelle préalable et la connaissance de l'anglais sont un plus.
CAP en commerce, vente, service, sécurité ; bac général, techno ou pro dans les domaines du commerce, de la vente, de la sécurité ou des services.
Bac + 1 : MC (mention complémentaire) accueil dans les transports proposée par la SNCF.
]]>De la rigueur avant tout : aucune intervention n'est possible sans une formation technique solide et une parfaite connaissance des structures de réseaux et des branchements du gaz. En toute circonstance, le technicien d'intervention gaz agit en respectant les consignes et les règles de sécurité. Il a des aptitudes au travail manuel et sait analyser une situation avec méthode pour assurer un dépannage efficace.
À la pointe des techniques et de la réglementation
Le technicien gaz s'adapte aux nouvelles méthodes et techniques d'intervention. Il suit en permanence une réglementation complexe et évolutive en matière de sécurité ou de développement durable. Il utilise aussi l'outil informatique pour gérer ses rendez-vous clients sur son terminal mobile.
Le goût du contact
En contact quotidien avec une clientèle variée, ce professionnel sait être à l'écoute et communiquer avec des personnes très différentes. La qualité de ses interventions, sa ponctualité et la pertinence de ses conseils sont les garants de la satisfaction des clients.
]]>Le technicien d'intervention clientèle gaz exerce pour le compte d'un fournisseur de gaz naturel. L'essentiel de son activité se déroule sur le terrain. En fonction du planning de rendez-vous, il visite jusqu'à une vingtaine de clients dans une même journée. Autonome, il se déplace dans une voiture de service. Les temps de déplacement sont généralement limités. Ses interventions s'effectuent, sauf cas exceptionnel, dans la même zone géographique et sur des plages horaires précises.
La satisfaction et la sécurité des clients
Interlocuteur privilégié des clients, le technicien gaz veille à l'image de son entreprise et à la fidélisation de la clientèle. Son objectif : assurer la continuité et la qualité d'alimentation en gaz des clients. Il respecte à la lettre les normes et les règles de sécurité.
Astreintes
En situation d'urgence ou de renfort, certains techniciens peuvent assurer un service d'astreinte, 7 jours/7 et 24 h/24.
]]>Le technicien d'intervention gaz assure la continuité et la qualité d'alimentation en gaz des clients, particuliers comme professionnels. Au coeur du métier, les interventions techniques. Il réalise les raccordements individuels ou collectifs au réseau de distribution du gaz naturel. Chez le client, il pose, dépose ou change les compteurs gaz. Il vérifie l'état et la conformité des installations ou les met en service. Il détecte les pannes et effectue les réparations courantes. En cas de fuite ou d'arrêt de fourniture de gaz, il dépanne les clients, seul ou avec des renforts. Il met, au préalable les personnes en sécurité si besoin.
Des conseils pertinents à domicile
Ce professionnel de la technique est aussi, à chaque rendez-vous, un véritable conseiller à domicile. Il informe les clients sur la bonne utilisation et la surveillance de leur installation. Soucieux du développement durable, il met l'accent sur les économies d'énergie à réaliser.
À la demande des fournisseurs de gaz
Chaque jour, le technicien d'intervention gaz opère chez les clients à la demande des fournisseurs de gaz (Engie, Total, Direct Energie, Eni, Vattenfall, EDF, etc.). Au bureau, il prépare et organise au mieux son planning d'intervention et actualise régulièrement son fichier clientèle.
]]>Niveau bac
Bac professionnel technicien gaz
]]>Smic + 13e mois et primes variables.
Un salarié de GRDF
Principal distributeur de gaz naturel en France, GRDF (Gaz Réseau Distribution France), filiale d'Engie, assure l'acheminement du gaz naturel jusqu'aux clients pour le compte des fournisseurs présents sur le marché. Ce géant de l'énergie est responsable de l'entretien du réseau et emploie plus de 11 000 salariés, parmi lesquels environ 3 000 techniciens gaz.
L'alternance : la voie royale pour débuter
Le recrutement par apprentissage ou par contrat de professionnalisation est privilégié. GRDF a mis en place un partenariat avec près d'une dizaine de CFA (centre de formations d'apprentis). Plus généralement, les bénéficiaires de contrat en alternance représentent 10 % de l'effectif chez Engie.
Une évolution de carrière accompagnée
GRDF assure la formation à ses métiers du CAP au bac + 5, principalement dans le domaine technique. Une fois le pied à l'étrier, la formation se fait en interne. Accompagné par l'entreprise, le technicien d'intervention gaz peut évoluer vers le métier de technicien d'exploitation. Avec de l'expérience ou grâce à la formation continue, il peut animer une équipe et accéder à un poste d'encadrement.
]]>Ses missions : poser, déposer ou changer des compteurs, mettre en service ou hors service le raccordement du client au réseau collectif de distribution du gaz, assurer des interventions spécifiques en cas d'incident ou d'accident sur un ouvrage... tout en assurant des astreintes par roulement 7 jours/7 et 24 h/24. Ayant le contact facile, il côtoie chaque jour des gens très différents. Disponible et à l'écoute, il n'est jamais avare d'informations et donne des conseils sur les économies d'énergie. Son challenge : satisfaire les clients et leur assurer la continuité et la qualité d'une alimentation en gaz en toute sécurité. Son principal employeur est GRDF, Gaz Réseau Distribution France.
Durée des études
Après la 3e
Bac professionnel technicien gaz ; titre de technicien réseau gaz ou diplôme de niveau CAP au minimum avec une expérience dans le domaine thermique et/ou sanitaire. La voie de l'alternance, notamment chez GRDF, est privilégiée.
]]>Sens de l'observation, constance et bonne condition physique sont les qualités exigées dans ce métier. Afin de pouvoir utiliser le plus efficacement possible les moyens d'assistance et de secours, les agents de sécurité doivent savoir garder leur sang-froid et réagir rapidement, en particulier en cas d'incendie, d'alarme ou d'alerte. Ils doivent aussi connaître les techniques de prévention et de lutte contre les sinistres (incendie, inondation, incidents techniques...) et être capable d'administrer les premiers secours.
L'agent ou agente de sécurité doit toujours avoir à l'esprit de respecter les règles de la profession et les consignes de son employeur, sans négliger la sécurité. Une certaine aisance avec le public et les services de secours est également nécessaire, tout comme un certain sens de la diplomatie.
De réelles compétences en communication (orale et écrite) sont indispensables pour rendre clairement compte des incidents aux services de police ou à la hiérarchie, mais aussi renseigner le public. Les agents de sécurité doivent pouvoir rédiger un compte rendu ou un procès-verbal, noter les allées et venues, l'heure d'arrivée des secours, etc. Ces documents seront cruciaux en cas d'enquête, par exemple.
]]>L'agent ou agente de sécurité exerce ses fonctions au sein d'entreprises ou d'organismes privés ou publics : entreprises ou sites industriels, centres commerciaux, équipements sportifs, sociaux, culturels ou touristiques, parcs de loisirs, jardins et espaces ouverts au public, gares routières, ferroviaires, aéroportuaires, maritimes... Ils portent un uniforme pour être identifiés facilement et doivent posséder d'une carte professionnelle préfectorale.
Les agents de sécurité, employés par une entreprise prestataire de services de prévention et de sécurité, sont placés sous l'autorité d'un responsable hiérarchique (responsable d'exploitation, chef de secteur, adjoint d'exploitation, chef d'équipe, chef de poste, chef de site...) qui définit tâches et plannings notamment.
Pour prévenir les intrusions, le vandalisme ou l'incendie sur tout type de site (parkings, entrepôts, chapiteaux, magasins, immeubles de bureaux...), les agents de sécurité adaptent leur moyen d'intervention. À pied, en voiture, assis derrière un moniteur vidéo de télésurveillance, ou encore accompagné d'un chien... ils inspectent les zones déterminées. Les horaires peuvent être variables, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7, etc.
]]>Les agents de sécurité assurent des missions de prévention, de surveillance et de protection, en respectant la législation et la réglementation en vigueur. Ils peuvent être postés à l'entrée d'un site, magasin ou musée par exemple, effectuer des rondes, seul, avec un chien, ou en équipe.
L'agent ou agente de sécurité peut être posté à l'entrée d'un site pour contrôler les identités et les sacs, ouvrir un sas ou une barrière, contrôler les allers-venues, etc. Ils peuvent aussi effectuer des rondes pour détecter anomalies ou intrusions, gérer les incidents, faire une veille des équipements techniques et dispositifs de sécurité.
Dans certains cas, les agents de sécurité interviennent sur déclenchement d'une alarme. Lorsque l'intervention requise dépasse leurs prérogatives, ils avertissent les services compétents (pompiers, police, etc.). Après toute intervention, ils informent sa hiérarchie et, le cas échéant, les services publics de sécurité (police ou gendarmerie). Dans tous les cas, ils doivent laisser une trace écrite de leurs interventions, des allées et venues relevées, etc. S'ils travaillent par roulements, les agents informent leurs collègues du déroulement de leur journée (ou nuit !) au moment de la relève.
]]>Niveau CAP
CAP agent de sécurité
Niveau bac
Bac professionnel métiers de la sécurité
BP agent technique de prévention et de sécurité
Niveau bac + 2
BTS management opérationnel de la sécurité (MOS)
Niveau bac + 3
BUT hygiène, sécurité, environnement
Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes
]]>À partir du Smic.
La lutte contre le terrorisme ou, plus récemment, la crise sanitaire ont multiplié les débouchés dans les 25 000 sociétés de services en gardiennage et surveillance. La majorité d'entre elles compte moins de 20 salariés. Les agents de sécurité vont d'une mission à l'autre (par exemple dans l'événementiel) ou sont en poste fixe. Ils peuvent aussi être recrutés directement par une entreprise ou un établissement public.
Le secteur de la sécurité privée compte plus de 300 000 professionnels et embauche régulièrement... Les offres sur Polemploi se comptent par milliers. Une formation de sauveteur secouriste du travail ou de premiers secours facilite l'embauche. Il faut par ailleurs être majeur, posséder un casier judiciaire vierge et une carte professionnelle délivrée par le préfet et valable 5 ans pour pouvoir exercer.
Les possibilités d'évolution sont réelles. Un agent ou une agente de sécurité peut se spécialiser comme opérateur en télésurveillance, agent cynophile (accompagné d'un chien), rondier intervenant, agent de prévention des vols (en magasin), agent de sécurité incendie, de transport de fonds, etc. suite à une formation complémentaire spécifique reconnue par la Convention collective nationale.
]]>2 ans pour préparer le CAP agent de sécurité, éventuellement complété par le BP agent technique de prévention et de sécurité (2 ans) ; 3 ans d'études pour le bac professionnel métiers de la sécurité.
2 ans pour le BTS management opérationnel de la sécurité (MOS); 3 ans pour le BUT hygiène, sécurité, environnement ou la licence professionnelle sécurité des biens et des personnes.
]]>Ce métier demande un sens aigu des responsabilités, car une erreur d'évaluation dans la trajectoire d'un avion est lourde de conséquences... Au cours de ses missions, le contrôleur aérien doit faire preuve d'excellentes capacités d'analyse pour gérer plusieurs sources d'information simultanément. Il doit être capable de réagir immédiatement dans un environnement complexe et de prendre des décisions déterminantes.
D'un calme à toute épreuve et très réactif, il a l'autorité nécessaire pour imposer ses décisions aux pilotes qui survolent sa zone, qu'ils soient français ou étrangers.
Spécialiste de la navigation aérienne et du pilotage d'avion, il possède des compétences scientifiques et techniques de haut niveau. Il parle couramment l'anglais pour échanger des informations avec les pilotes des avions en provenance de l'étranger.
Pour exercer ce métier, une excellente vue est exigée, ainsi qu'une bonne santé générale. Les contrôleurs aériens sont d'ailleurs soumis à des examens médicaux réguliers, comme les pilotes.
]]>Le trafic aérien français est l'un des plus denses au monde. Le contrôleur est responsable des avions de tourisme privés ou des gros porteurs. Il travaille en horaires décalés, à raison de 32 heures par semaine, alternant plages de travail et repos car la tour de contrôle fonctionne de jour comme de nuit, 7 jours sur 7. Ses horaires ne sont donc pas fixes car les périodes travaillées se prennent par roulements.
Le contrôleur travaille toujours en duo avec un collègue : l'un se charge des procédures de vol, tandis que l'autre suit le radar. Il est en liaison permanente avec les pilotes et ses homologues chargés des autres secteurs aériens, les services de la météo et, parfois, les services de recherche et de sauvetage.
En France, les contrôleurs aériens ont la particularité d'être des fonctionnaires. Ils travaillent dans un aéroport ou dans l'un des 5 centres de contrôle régionaux : Aix-en-Provence, Athis-Mons, Bordeaux, Brest et Reims.
Parallèlement, l'armée de l'air et la Marine nationale emploient également des contrôleurs aériens après une formation militaire initiale, puis une formation professionnelle.
]]>Le contrôleur aérien règle la circulation des avions, en altitude et aux abords de son aéroport d'attache. Depuis sa tour de contrôle, quels que soient le trafic et les conditions météo, il guide les pilotes tout au long de leur vol. Face à ses ordinateurs, il analyse en permanence une multitude d'informations qui lui permettent de spécifier, en temps réel, à quel moment l'avion peut décoller ou se poser, et quelle piste emprunter. Il est relié au commandant de bord de l'avion par liaison radio.
À l'aide d'instruments (radars), le contrôleur aérien analyse la circulation aérienne avant d'autoriser le pilote à pénétrer dans le secteur dont il est responsable. Il décide des autorisations de survol, puis conseille et guide les avions qui traversent son secteur, lesquels sont identifiés tout au long du vol. Quand ils entrent dans son secteur, le contrôleur demande au pilote son niveau, sa vitesse, sa position... conformément à son plan de vol.
Le contrôleur peut être amené à alerter un pilote sur des difficultés dans son secteur ou sur les pistes. En cas de situation extrême (absence de contact avec l'appareil, par exemple), le contrôleur prévient son supérieur et déclenche les procédures d'urgence.
]]>Niveau bac + 5
Accès à l'ENAC : chaque année, un concours est organisé dans les principales métropoles régionales. Il s'adresse aux titulaires d'un bac + 2, ayant moins de 27 ans au 1er janvier de l'année du concours. Un très bon niveau en anglais est indispensable. Les candidats admis subissent un examen médical destiné à vérifier leurs aptitudes physiques et mentales.
Formation à l'ENAC : elle dure 3 ans, dont 18 mois de théorie et de stages pratiques, dont un stage de pilotage (brevet de pilote privé d'avion) et un stage en pays anglophone. Rémunérés pendant leur scolarité, les élèves fonctionnaires s'engagent à travailler 7 ans pour l'État dans le corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne.
]]>En tant qu'élève fonctionnaire, le contrôleur aérien perçoit une rémunération brute mensuelle de 1486 euros en 1re année ; 2200 euros en 2e année ; 2383 euros en 3e année.
Enfin, il a un salaire d'environ 2552 euros brut par mois 1 an après la sortie de l'école.
Une fois admis à l'Enac, l'élève Icna (ingénieur/e du contrôle de la navigation aérienne) suit une formation de 3 ans rémunérée. À mi-parcours, il choisit entre 2 voies, en fonction de son classement : les centres de contrôle régionaux et les aéroports. 40 % des contrôleurs exercent dans les centres de contrôle régionaux, 40 % dans les aéroports et aérodromes et 20 % occupent un poste d'études ou d'encadrement.
Une fois en poste, le contrôleur doit actualiser régulièrement ses connaissances sur les réglementations et technologies nouvelles. Par voie de concours internes, le contrôleur aérien peut évoluer (suivant son ancienneté) vers des fonctions d'études, d'encadrement ou de management dans les services de l'aviation civile. Dans tous les cas, une fois sorti de l'école, l'ingénieur du contrôle de la navigation aérienne, ou contrôleur aérien, doit 7 ans à l'administration avant d'envisager une reconversion en dehors de l'administration.
]]>2 ans (classes prépa, BTS, L2…) pour se présenter au concours de l'Enac (École nationale de l'aviation civile) de Toulouse et suivre ensuite une formation de 3 ans, durant lesquels les élèves sont fonctionnaires et rémunérés.
]]>Le paléontologue est un scientifique qui possède une bonne connaissance des sciences humaines. Son domaine de recherche est étroitement lié à d'autres disciplines, en particulier l'anatomie comparée et la géologie, mais aussi la biologie et la chimie organique.
Il sait concevoir et conduire des projets de recherche fondamentale : réalisation de schémas représentatifs, vérification d'hypothèses par des expérimentations appropriées, élaboration d'interprétations théoriques, organisation de travaux prospectifs sur des phénomènes naturels.
Pour diffuser ses travaux et ses découvertes, il doit aussi publier les résultats de ses recherches dans des revues scientifiques. La plupart de ces publications étant en anglais, il lui faut maîtriser cette langue. Enfin, il participe à des conférences et à des colloques internationaux.
]]>Le paléontologue doit être mobile. Une partie de son travail se déroule en extérieur sur des chantiers de fouilles parfois éloignés. Lorsqu'il repère un fossile, il utilise d'abord des brosses et des pelles pour dégager la terre et la roche friable. Si les roches sont très dures, il doit utiliser les grands moyens : marteaux-piqueurs et explosifs. Il n'oublie pas de dessiner et de situer la position exacte des os découverts pour faciliter la reconstitution. Pour mener à bien son travail, il doit prendre en compte les conditions météorologiques.
De retour dans son laboratoire, il doit dégager les fossiles parfois encore encastrés dans la roche. Pour ce faire, il utilise divers instruments spécifiques : scie, aiguilles en tungstène, stylos à air comprimé, acide acétique... Une fois ce travail laborieux et délicat réalisé, il doit reconstituer le puzzle tout en protégeant les os (qu'il revêt d'une couche protectrice).
Se nourrissant continuellement des recherches, rapports et expériences de ses confrères, il collabore souvent avec des spécialistes de diverses disciplines (géologues, biologistes...) et mène des projets en équipe.
]]>Le paléontologue étudie les restes fossiles des êtres vivants du passé, enfouis dans les roches ou dans les sédiments géologiques. Il met au jour un monde ancien, peuplé d'animaux et de végétaux aujourd'hui disparus. Défense de mammouth, crâne de tyrannosaure... il voyage dans le temps, en déterrant des ossements enfouis, qu'il enveloppe ensuite dans des morceaux de toile et de papier trempés dans du plâtre, afin de les préserver. Il détermine aussi l'âge des fossiles, dresse des tableaux de filiation des êtres vivants, reconstitue des squelettes.
La découverte d'un fossile sur le terrain n'étant que le début d'un long travail d'identification, il doit ensuite nommer, décrire et classer l'objet, en le comparant avec des descriptions issues d'articles scientifiques ou avec des objets stockés dans les musées.
La modélisation est aujourd'hui incontournable pour ce scientifique. Un exemple : les restes de l'hominidé Toumaï (découvert au Tchad) ont fait l'objet d'une reconstitution informatique en 3D. Les morceaux ont été isolés et réassemblés électroniquement, ce qui a notamment permis de déterminer que le crâne reconstitué ne pouvait pas être celui d'un singe.
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en paléontologie
]]>1900 euros brut par mois.
La plupart des paléontologues travaillent dans les universités ou les musées, pour des organismes de recherche publics comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou au sein de collectivités territoriales. Souvent enseignants-chercheurs, ils consacrent une grande partie de leur temps à l'enseignement. La paléontologie regroupe différentes spécialités : la paléoanthropologie étudie les hommes préhistoriques ; la paléobotanique se consacre à la flore fossilisée ; la paléobiologie reconstitue l'histoire du vivant et peut utiliser la génétique (paléogénétique) ; la micropaléontologie s'intéresse aux fossiles de taille microscopique (quelques spécialistes de ses micro-organismes fossilisés travaillent dans la prospection pétrolière).
L'insertion professionnelle des chercheurs est assez difficile. La plupart d'entre eux se voient proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CCD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés, souvent précaires. Le paléontologue peine donc à trouver un emploi stable. Avec de l'expérience, il peut devenir directeur de recherche.
]]>Certains paléontologues sont employés par des collectivités locales, le Muséum d'histoire naturelle ou le CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Les débouchés sont rares.
8 ans pour obtenir un doctorat en paléontologie.
]]>" Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur. C'est une façon de vivre ", disait Cartier-Bresson. Musées, livres, voyages, festivals... tout est bon pour aiguiser son oeil, apprendre à regarder, affiner sa personnalité : une bonne culture de l'image est la clé de la réussite.
Une excellente technique photographique et, maintenant, informatique se révèle indispensable pour le travail en laboratoire comme pour les prises de vue. Une retouche de négatif ou un jeu de couleurs ne s'improvisent pas.
La créativité est primordiale dans la photo d'art comme dans la photo commerciale. Elle s'exprime à travers une composition originale : des objets ou des personnages mis en valeur, un cadrage, un éclairage ou un décor subtils.
Le photographe doit savoir répondre aux attentes du client en magasin, communiquer avec les modèles qui poseront pour lui, encadrer une équipe... en un mot : avoir un bon sens relationnel.
Quel que soit son statut, il doit aussi se former en permanence afin de bien connaître les matériels qui évoluent constamment et rapidement.
]]>En studio ou en extérieur, le photographe réalise ses prises de vue parfois assisté d'une équipe. L'assistant photo prépare le matériel (objectifs, éclairage...) ; le styliste se charge du décor, de la mise en scène. Il est quelquefois aidé de coiffeurs et de maquilleurs, qui s'occupent des modèles.
En laboratoire, le photographe effectue surtout des tâches techniques, qui mettent peu en valeur ses compétences artistiques. Il travaille souvent seul, sur un poste informatique.
Quand il travaille en magasin, le photographe devient aussi vendeur, conseillant la clientèle et faisant partager sa passion pour l'image.
Selon leur spécialité, les photographes ont des statuts très variés : le photographe d'art est artiste ; les photographes de mode, de publicité, de communication sont auteurs ; les photographes de presse sont salariés ou pigistes. S'il réalise des photos de mariage, de baptême... le photographe est artisan, ou artisan-commerçant s'il possède par ailleurs un magasin. Enfin, s'il travaille pour une entreprise, un laboratoire, une administration... comme une majorité de photographes, il est salarié.
Ses horaires sont souvent irréguliers quand il exerce son métier en free-lance (indépendant), mais réguliers quand il est salarié.
]]>Actualité, mode, portrait, paysage... si la spécialité diffère, le principe est toujours le même : le photographe doit réaliser des prises de vue.
Angle, lumière et cadrage vont de pair avec le choix du sujet, du thème, du reportage. Avant d'appuyer sur le déclencheur, une préparation et une réflexion s'imposent.
Les travaux d'exécution sont le plus souvent confiés à des laboratoires.
Le technicien, appelé aussi photographe de laboratoire, traite chimiquement ou numériquement le négatif (développement). Il le retouche si nécessaire et le transpose sur papier (tirage).
Il effectue les opérations de finition : vérification, calibrage, mise en sachet, tarification.
En magasin, il assure la vente des photos, du matériel photographique, et conseille la clientèle.
Le passage au numérique a bouleversé la donne. L'ordinateur (CD-ROM, Internet) peut désormais se substituer au tirage papier et surtout au traitement du négatif. Grâce au support numérique, le photographe peut apprécier immédiatement le résultat et modifier la photo à l'aide d'un logiciel. Le numérique facilite également la commercialisation et l'archivage des épreuves. Un gain de temps et d'argent auquel peu de monde résiste !
]]>Niveau Bac + 2
BTS photographie
Certificats d'écoles privées
Niveau bac + 3
Certificats d'écoles privées
Niveau bac + 5
DNSEP option art ou communication
Diplôme de l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles
Diplôme national supérieur des arts décoratifs de l'Ensad
Diplôme de l'École nationale supérieure Louis-Lumière section photographie
]]>Pour un salarié en laboratoire photo, à partir du Smic . Pour un indépendant, entre 700 et 1200 euros minimum le prix de la journée de prise de vue.
Les postes sont rares dans les secteurs du reportage, de la mode, de la pub, où on réalise essentiellement des prises de vue. Les jeunes photographes qui débutent comme assistants chez un photographe de renom sont souvent peu rémunérés. L'expérience acquise leur permet cependant de se faire une place dans ce milieu plutôt fermé et de se constituer un carnet d'adresses.
La majorité des offres d'emploi provient des laboratoires. Le travail axé sur l'argentique (développement du négatif et de la pellicule en chambre noire) a beaucoup perdu de son importance dans le quotidien du photographe : les développeurs sont moins sollicités. Le passage au numérique a fait évoluer le métier vers d'autres fonctions. Les profils recherchés sont désormais le retoucheur, qui exécute les travaux de modification des images, et le contrôleur sensitométrique, qui règle les machines nécessaires au développement des photos.
]]>Que les prises de vue soient réalisées en studio ou en extérieur, le photographe prépare la série photo, repère les lieux et gère la technique. Le jour J, il encadre son équipe constituée au minimum d'un assistant photo, qui s'occupe du matériel, et d'un styliste photo, qui se charge des éléments de mise en scène. Un coiffeur et un maquilleur peuvent l'accompagner s'il prend des clichés de modèles. Les jours suivants, il s'occupe du tirage, sélectionne des clichés, retouche les images et les soumet au client.
Il travaille le plus souvent en free-lance, sur commande, et jongle entre créativité et contraintes commerciales. Son travail requiert sens artistique et connaissance du matériel.
L'assistanat, passage obligé pour les débutants, permet d'acquérir certaines pratiques et de nombreux réflexes qui ne sont pas enseignés dans les écoles, et de se faire des relations. Il y a peu de débouchés.
2 ans pour préparer le BTS photographie, suivi de 2 ou 3 ans pour obtenir un diplôme à l'École Louis-Lumière ou à l'École d'Arles (accès directement après le bac dans certaines écoles spécialisées) ; 5 ans pour le diplôme de l'Ensad section photographie ou le DNSEP mention art, en école d'art.
]]>Bien évidemment, l'ingénieur qualité moteur est un passionné de mécanique qui doit parfaitement connaître le fonctionnement et les caractéristiques d'un moteur. La maîtrise des outils liés à la qualité lui est également indispensable, notamment les statistiques, les méthodes de résolution de problèmes ou les techniques de mesure, pour les analyses de risques, les analyses causales, etc.
Si les compétences techniques, l'esprit d'analyse et de synthèse sont essentiels à l'ingénieur qualité moteur, elles ne suffisent pas pour autant. La concertation et le travail en équipe sont également indispensables.
L'ingénieur qualité moteur doit parfaitement maîtriser l'anglais, en particulier dans le monde très international de l'aéronautique où les documents et rapports techniques sont généralement rédigés en anglais.
]]>Membre d'une équipe pluridisciplinaire, l'ingénieur qualité moteur étudie une pièce d'un moteur selon sa spécialité, en utilisant les outils de modélisation et de simulation numériques. Plus concrètement, il définit les mesures à prendre avec les responsables des différents services pour améliorer la qualité des moteurs produits. Pour l'élaboration d'une nouvelle pale de moteur par exemple, il s'appuie sur le spécialiste en aérodynamique, qui propose un profil plus performant. Le thermicien établit alors une estimation de la température subie par la pièce. Enfin, l'ingénieur mécanicien étudie la structure et les matériaux, et vérifie que la nouvelle pièce résistera aux sollicitations auxquelles elle sera soumise. Le dialogue est également très fréquent avec les ouvriers, concepteurs, fournisseurs, sous-traitants...
L'ingénieur qualité moteur contribue à la production et au bon rendement de l'entreprise, sans négliger les normes d'hygiène, de sécurité et d'environnement. À lui de donner l'exemple, et parfois de la voix, pour se faire entendre auprès de ses collègues... Professionnel du contact, il arpente ateliers et bureaux pour amener ses collègues à intégrer les exigences de la qualité dans leurs comportements quotidiens.
]]>L'ingénieur qualité moteur conçoit, par exemple, des systèmes de propulsion qui, en éjectant des gaz à grande vitesse, permettent de lancer un satellite en orbite ou de faire décoller un aéronef. Son premier travail : choisir les composants, définir l'architecture de l'élément et son intégration dans l'aéronef. À lui de repérer et de supprimer toute défaillance. Ensuite, il élabore le réservoir où l'on stockera les fluides propulsifs, le moteur dans lequel ils seront brûlés, la tuyère pour éjecter les gaz, le système de pressurisation...
Une fois la phase d'études terminée, un prototype est construit. Des équipes internes d'essais et des organismes de certification le testent au sol, et éventuellement en vol (pour les avions, fusées...). L'ingénieur qualité moteur analyse ensuite les résultats, et vérifie qu'ils sont conformes aux attentes établies durant la conception, en termes de performances et de sécurité.
L'ingénieur qualité moteur anime et coordonne les actions menées, de la conception au développement du moteur en passant par les essais et la production des composants, pour s'assurer de la qualité à chaque étape. Toujours dans ce souci, il prévient ou traite chaque anomalie qui survient dans le processus.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en mécanique, automobile, aéronautique...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en aéronautique et spatial, propulsion, thermique, mécanique, énergétique, fluidique...
]]>De 2667 euros à 2917 euros brut par mois.
L'ingénieur qualité moteur exerce son métier principalement au sein des (très) grandes entreprises de construction et de maintenance aéronautique (motoristes, avionneurs, équipementiers, compagnies aériennes...) ou des organismes de recherche spatiale. D'autres secteurs industriels sont aussi concernés : automobile, énergie, agroalimentaire, chimie...
Le poste d'ingénieur qualité moteur est relativement récent. Il offre de nouvelles perspectives pour l'ingénierie de demain. Les entreprises de pointe s'intéressent de plus en plus à ce genre de profils.
Certes, la majorité des postes d'ingénieur qualité moteur concerne le domaine technique, mais de nombreuses carrières, notamment dans l'industrie automobile, se poursuivent dans le marketing, la R & D (recherche et développement), le commercial... L'ingénieur qualité moteur peut, par exemple, intégrer le support clients de son entreprise, ou devenir responsable de production ou de conception. La mobilité est également possible, au gré des opportunités d'évolution de carrière, comme auditeur, expert technique, ingénieur en bureau d'études, ingénieur marketing, ingénieur méthodes...
]]>Le métier s'exerce surtout au sein des (très) grandes entreprises de construction et de maintenance aéronautique (motoristes, avionneurs, équipementiers, compagnies aériennes...) ou des organismes de recherche spatiale.
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur en mécanique, automobile, aéronautique...) à bac + 6 (mastère spécialisé en aéronautique et spatial, propulsion, thermique, mécanique, énergétique, fluidique..).
]]>Le directeur d'hôpital gère de l'argent public et doit offrir le meilleur service au patient. Cela demande donc rigueur et intégrité. Il faut acheter au meilleur prix et prendre des décisions qui engagent le futur. La réactivité est également indispensable quand il faut réorganiser un service d'urgences ou fermer un bloc opératoire pour cause de travaux.
Le directeur d'hôpital aime le travail en équipe. Il sait aplanir les tensions qui peuvent surgir entre les différents services. Il a le goût de la concertation et de la négociation, et peut se montrer fin diplomate. Il sait déléguer à ses adjoints et dialoguer avec les différents corps de métiers qu'il encadre. À chaque nouveau projet, il doit susciter l'adhésion des équipes. Tout en sachant faire preuve de fermeté quand cela s'impose.
]]>Les directeurs des établissements sanitaires et sociaux publics sont fonctionnaires de catégorie A (cadres) de la fonction publique hospitalière, recrutés sur concours. Ils bénéficient de parcours professionnels variés. Ils peuvent changer d'établissement et encadrer successivement différents services en tant que directeurs adjoints avant de devenir chefs d'établissement. La mobilité est favorisée.
Dans le secteur médical, on compte en lits. Le chiffre détermine l'intitulé du poste. Un directeur d'hôpital public exerce donc dans un établissement de plus de 250 lits, tandis qu'un directeur d'établissement sanitaire et social pilote un établissement de santé ou une maison de retraite comportant moins de 250 lits. Quant aux directeurs d'établissement social et médico-social, ils dirigent des centres accueillant des mineurs inadaptés, des adultes en difficulté et des personnes handicapées.
]]>Le directeur d'hôpital participe à la conception et au pilotage du projet d'établissement en veillant à la bonne organisation des services. Il encadre les services économiques et logistiques, financiers, informatiques et les ressources humaines. Il est donc sur tous les fronts, mais pas seul puisqu'il travaille avec le chef d'établissement. Dans 1 cas sur 5, ces deux fonctions sont exercées par la même personne.
Le directeur d'hôpital est responsable de la gestion administrative et financière de son établissement. Il s'efforce de faire le meilleur usage de son budget. Des choix parfois complexes sont pris en concertation avec les équipes médicales. Le directeur arbitre en définissant les priorités. Il négocie également les prix avec les fournisseurs.
Le directeur d'hôpital pilote une entreprise qui peut employer jusqu'à 1 millier de personnes. Agents hospitaliers, infirmiers, médecins, mais aussi techniciens, secrétaires, blanchisseurs et acheteurs... toute une diversité de métiers qu'il gère et motive au quotidien. Et, en cas d'erreur médicale, il est juridiquement responsable s'il exerce également la fonction de chef d'établissement, représentant légal de l'établissement.
]]>On peut se présenter au concours de directeur d'hôpital avec une licence. En réalité, la majorité des candidats ont suivi un cursus de niveau supérieur (IEP, master, école de commerce). L'École des hautes études en santé publique organise une préparation par correspondance.
Les licences les plus adaptées sont les licences d'administration économique et sociale, d'administration publique, d'économie et gestion, de gestion, de droit. Pour augmenter leurs chances, certains étudiants suivent une année préparatoire aux concours en centre ou en institut de préparation à l'administration générale (CPAG et IPAG).
Quelques licences professionnelles (après bac + 2) sont spécialisées dans la gestion d'établissements sanitaires et sociaux (Marne-la-Vallée, Nice).
Des masters professionnels (en 2 ans après la licence) sont spécialisés dans le pilotage d'établissements de santé (Aix-Marseille II), l'administration du secteur sanitaire et social (Pau), l'administration publique...
Les instituts d'études politiques (IEP) possédant une section carrières publiques offrent une formation adaptée. Les IEP organisent en outre des années préparatoires à ces concours sélectifs.
]]>Le salaire de base s'élève à 2160 euros brut par mois, ce à quoi s'ajoute les primes et indemnités (en moyenne 3411 euros brut par mois)
Pour exercer ce métier, il faut réussir le concours de directeur d'hôpital. Il est officiellement ouvert aux diplômés d'un bac + 3, mais beaucoup de candidats ont un niveau supérieur. Le plus souvent, ils ont suivi un cursus en droit, gestion ou administration publique, parfois spécialisé dans le secteur sanitaire et social. Plusieurs dizaines de postes sont ouverts chaque année, dans toute la France (85 pour le concours 2015). La concurrence est rude car on compte plusieurs centaines de candidats. Le concours de directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social offre des débouchés similaires.
Les candidats admis au concours suivent une formation rémunérée, de 24 à 27 mois, à l'Ehesp (École des hautes études en santé publique) à Rennes. Ils passent la moitié de leur temps sur le terrain, en stage hospitalier. La formation est ensuite validée en vue de la titularisation. En fonction de leur classement, les directeurs choisissent leur affectation sur la liste des postes offerts. Ils peuvent débuter comme adjoint, responsable d'un service financier, ressources humaines, logistique, communication, etc.
]]>Le directeur d'hôpital gère également les ressources matérielles et financières de l'établissement. Veillant à l'équilibre des dépenses et des recettes, le directeur doit savoir négocier pour obtenir des moyens supplémentaires quand il lui faut renouveler ses équipements et les matériels. En sachant que scanners, salles de radio télécommandées et numérisées et incubateurs sont de plus en plus sophistiqués et onéreux. Professionnel de santé publique, il doit aussi veiller à la continuité des soins, à leur accessibilité et à leur qualité pour accueillir et soigner au mieux les patients.
3 ans pour obtenir une licence AES (administration économique et sociale), administration publique, gestion ou droit ; 5 ans pour un master dans l'administration du secteur sanitaire et social ou l'administration publique, ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques).
]]>Le responsable de la promotion des ventes doit faire appel à son imagination et à sa créativité pour proposer des actions innovantes et efficaces. Il cherche sans relâche le petit " plus " qui va différencier sa campagne de celle du concurrent. Pour faire naître chez le client le désir d'acheter, il faut d'abord susciter son étonnement, sa curiosité...
Il tient compte des contraintes budgétaires et respecte la marge d'autonomie des directeurs de magasin. Il fait preuve d'une grande rigueur dans le traitement des chiffres et la gestion des informations. Il a des connaissances en droit commercial, en techniques de marketing, et sait analyser des statistiques. Il a acquis une solide connaissance des circuits de distribution et des habitudes de consommation. Il sait se remettre en cause pour ajuster ou modifier, le cas échéant, son action.
Il apprécie de travailler avec des interlocuteurs divers et variés. Il est capable d'animer et de motiver une équipe de vendeurs. Il prend le temps d'expliquer ses objectifs, de conseiller et de former les personnels. Doué pour la négociation commerciale, il sait aussi utiliser les médias. Maîtriser l'anglais peut être demandé à l'embauche.
]]>Industrie agroalimentaire, fabricants de cosmétiques, constructeurs automobiles, opérateurs de téléphonie mobile... la plupart des entreprises commercialisant des produits ou des services à destination du grand public ont créé, au sein de leur service marketing, un poste de responsable de la promotion des ventes. Dans le cas contraire, cette activité peut être sous-traitée à une agence de conseil en marketing.
Ce professionnel travaille en étroite collaboration avec le chargé d'études marketing et le chef de produit. Il noue une relation complice avec les commerciaux de terrain (chefs de rayon, vendeurs...) qu'il motive et forme si besoin. Avant de lancer une campagne de communication dans les médias, il se met en rapport avec le service publicité.
L'emploi du temps du responsable de la promotion des ventes est rythmé par les nombreux déplacements dans les magasins et les grandes surfaces. Les opérations promotionnelles ne pouvant être mises en place quand la clientèle est présente, il place ses rendez-vous avec les équipes de vente tôt le matin ou tard le soir, puis il suit son action sur les points de vente. Il peut bénéficier d'une voiture de fonction, d'un ordinateur et d'un téléphone portable de sa société.
]]>Pour séduire le consommateur, le responsable de la promotion des ventes utilise toutes sortes de moyens : envoi de coupons de réduction, offres " packaging ", création d'événements sur les surfaces de vente, organisation de concours ou de conférences de presse... Destinées à augmenter les ventes, ces opérations ne doivent rien au hasard. Le responsable de la promotion des ventes s'appuie sur des études de marché, des informations sur les prix et la concurrence avant d'imaginer des actions définies en accord avec les services marketing et publicité.
Sans l'adhésion des forces de vente, tous ces plans seraient voués à l'échec. Il faut donc motiver les commerciaux qui travaillent sur le terrain et, le cas échéant, leur dispenser une formation et des conseils sur les produits ou l'offre promotionnelle du moment. Bon gestionnaire, le responsable de la promotion des ventes veille en outre à respecter le budget qui a été alloué.
Le responsable de la promotion des ventes examine à la loupe les résultats enregistrés, analyse les écarts avec les objectifs qui avaient été fixés au départ, et prend les mesures correctives qui s'imposent. Il traque le grain de sable qui a pu se glisser dans les rouages de la machine à doper les ventes.
]]>BTS management commercial opérationnel ;
BUT techniques de commercialisation ;
Licence pro en commerce-marketing ;
Diplôme des écoles de commerce : Bachelor en marketing et commerce international (réseau des écoles ACI) ; diplôme du réseau des écoles EGC.
Master en marketing ;
Diplôme des écoles supérieures de commerce qui proposent des spécialisations en marketing.
]]>A partir de 1916 euros brut par mois.
La concurrence étant de plus en plus rude, il est important pour les marques de faire la différence, notamment en investissant dans les opérations promotionnelles. Les spécialistes capables de les concevoir et de les orchestrer sont recherchés.
Les profils les plus appréciés par les recruteurs sont de jeunes cadres diplômés d'une école de commerce ayant une première expérience dans la vente, de terrain notamment (comme vendeur ou chef de rayon, par exemple) et connaissant bien, par conséquent, les réalités et les contraintes du secteur. Ils commencent souvent en tant qu'assistants avant de grimper les échelons.
De nombreuses et très intéressantes évolutions de carrière sont envisageables après quelques années d'expérience. Un responsable de la promotion des ventes peut devenir directeur marketing, directeur commercial, ou se réorienter vers la formation professionnelle ou la publicité, par exemple, notamment grâce aux contacts qu'il noue au cours de sa carrière. Il peut aussi intégrer une agence de conseil en promotion des ventes ou créer sa propre structure.
]]>Les diplômés des écoles supérieures de commerce et de gestion avec une première expérience dans la vente sont particulièrement recherchés. Ce poste permet d'évoluer vers la direction marketing ou la direction commerciale.
Un BTS au minimum est nécessaire pour accéder à la promotion des ventes, mais souvent au niveau d'assistant. La tendance est plutôt au recrutement de titulaires d'un bac + 5 avec, si possible, une expérience de la vente.
2 ans pour obtenir un BTS dans le secteur du commerce, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) ; 3 ans pour un BUT techniques de commercialisation, 5 ans pour un diplôme d'école de commerce ou un master en marketing. La tendance est plutôt au recrutement de titulaires d'un bac+5.
]]>Quelle que soit l'entreprise où il intervient (centre de production biotechnologique, établissement hospitalier, bureau d'études en mécanique...), le consultant en conduite de changement met à profit ses connaissances spécifiques de conduite du changement et de management de projet. Sa maîtrise de la réglementation est également précieuse et il doit s'adapter à chaque entreprise ou secteur d'activité s'il est consultant extérieur, en travaillant ses dossiers en amont de la mission.
La diplomatie, la capacité à écouter et négocier, la pédagogie sont des atouts nécessaires. Sur le terrain, il doit se montrer persévérant, notamment lorsqu'il rencontre des résistances au changement. Le métier nécessite une importante ouverture d'esprit, de grandes facultés en communication et de la méthode. Il doit également faire preuve de diplomatie pour éviter que les situations se tendent. Les qualités humaines sont tout aussi importantes que les connaissances techniques dans ce métier.
Aisance rédactionnelle, organisation et anticipation sont demandées au consultant, ainsi qu'un bon esprit de synthèse. L'anglais peut être exigé pour pouvoir travailler dans de grands groupes.
]]>Souvent employé par une société de conseil, le consultant en conduite de changement se déplace beaucoup chez les clients, dialogue avec de nombreux interlocuteurs pour comprendre au mieux le contexte et les objectifs visés. Les situations qu'il rencontre sont très variées et demandent à chaque fois une réponse ciblée, que ce soit pour la réorganisation d'un service, la fusion de deux entreprises, la mise en place d'un nouveau système d'information ou le déménagement d'un site. Tout changement génère un certain niveau de stress et d'angoisse dans l'entreprise, ce qu'il doit gérer avec sang-froid. Ses missions peuvent durer de quelques semaines à un an, et nécessitent d'être à l'écoute et de passer du temps sur le terrain.
Qu'ils soient organisationnels ou technologiques, les changements sont de plus en plus fréquents au sein des entreprises et aussi dans les services publics, compétitivité oblige. Quelques consultants travaillent dans la fonction publique d'État ou territoriale. Ils interviennent lors de restructurations de services, de la mise en production d'une nouvelle application informatique, du déménagement d'un établissement public, etc. Ils sont rattachés au ministère de l'Économie et des Finances, et sont ingénieurs territoriaux de catégorie A.
]]>En fonction de la demande qui lui a été faite, le consultant en conduite de changement analyse la situation et, notamment, les points qui risquent de poser problème pour réussir la transition souhaitée par l'entreprise. Il propose ensuite un plan d'action qui prend en compte l'ensemble des paramètres (recrutements, formation, méthodes, process...) en tenant compte des spécificités de l'entreprise et de ses métiers.
L'objectif final étant que les salariés s'approprient les changements, le consultant en conduite de changement travaille sur la manière de communiquer les modifications souhaitées, en s'appuyant sur les bénéfices pour chacun. Il peut rencontrer des résistances, surtout s'il intervient après une fusion ou une restructuration, par exemple. Il réalise des outils d'information, anime des réunions et, le cas échéant, propose un plan de formation, souvent indispensable lorsque le changement concerne de nouvelles technologies ou la mise en place d'une nouvelle organisation du travail.
Le consultant en conduite de changement se rend disponible pour être sur le terrain durant la mise en place du changement et un peu après pour répondre aux questions des salariés. Il effectue un diagnostic du changement et peut être amené à ajuster certains points de son plan.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en chimie, biologie, informatique, mécanique...
Diplôme d'école supérieure de commerce
Master en aménagement, urbanisme et durabilité des territoires ; génie civil ; génie industriel ; ingénierie des matériaux et des procédés ; sciences du médicament ; gestion et pilotage de la production...
]]>3000 euros brut par mois dans le privé.
Dans les grands groupes (notamment dans la banque et les assurances), les consultants en conduite de changement évoluent dans des services internes. La plupart travaillent cependant dans des sociétés de conseil spécialisées qui sont, de loin, les plus gros recruteurs. Il est en général demandé aux futurs consultants d'avoir eu une première expérience en entreprise.
Avec la mutation technologique et la digitalisation des entreprises, de nombreuses missions se situent dans ce domaine-là. Le consultant en conduite de changement peut se spécialiser dans ce domaine très demandé et travailler pour une ESN (entreprise de services du numérique). Il peut également être expert dans un secteur d'activité (grande distribution, industrie...) ou certains process (relation clients, gestion des ressources humaines, logistique...).
Transversal, le métier de consultant fait appel à de nombreuses compétences qui mettent en lien plusieurs services et interlocuteurs. Beaucoup de possibilités d'évolution existent. Dans une société de conseil, il peut devenir expert et gérer des projets plus importants ou manager une équipe de conseillers. Il peut également choisir, en fonction de sa spécialisation, d'intégrer un service : informatique, communication, ressources humaines...
]]>Il travaille souvent en cabinet de conseil ou dans une ESN (entreprise de services du numérique). Pendant sa mission, il est basé dans l'entreprise cliente pour répondre aux questions des salariés. Certains travaillent dans un groupe, d'autres sont fonctionnaires, intervenant en établissements publics.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en chimie, biologie, informatique, mécanique, économie, ressources humaines (en fonction du secteur dans lequel il intervient).
]]>Un solide équilibre nerveux, une grande capacité d'attention et de bons réflexes sont essentiels. Il ne s'agit pas de s'endormir au volant ou de mal évaluer les distances. Certains problèmes de vue, d'audition et quelques maladies sont incompatibles avec les métiers de la conduite. Pour contrôler leur état de santé, les conducteurs passent régulièrement des examens médicaux.
Les employeurs recrutent aussi bien des femmes que des hommes. Leur choix se porte prioritairement sur les candidats ponctuels, courtois, qui ont une bonne présentation et le goût du contact. Le métier convient à de jeunes adultes qui aiment bouger et qui ont le sens des responsabilités.
Pour exercer, il faut posséder le permis D (transports en commun) qui est subordonné à l'obtention du permis B (véhicules légers). Le conducteur doit également savoir effectuer des formalités administratives et maîtriser les nouvelles technologies (guidage par satellite). Autres connaissances requises : la mécanique et la pratique d'une langue étrangère, surtout dans le secteur du tourisme.
]]>En France ou à l'étranger, le conducteur de transport en commun travaille généralement de jour comme de nuit. Employé par une municipalité pour transporter des jeunes vers leur établissement scolaire, il assure un service le matin et le soir. En autocar de grand tourisme, il travaille en double équipage afin d'être relayé par un autre conducteur.
Si la durée de la journée de travail varie selon le poste, l'" amplitude horaire " (durée entre la prise et la fin du service) ne peut dépasser 14 heures. Les temps de conduite, de pause et de repos sont très réglementés. Un conducteur ne peut pas rester au volant plus de 9 heures par jour et plus de 6 jours par semaine. Quel que soit son régime horaire, il ne connaît pas la routine et effectue les trajets en toute autonomie.
Au volant de son véhicule, le conducteur est seul maître à bord. La qualité des relations qu'il noue avec la clientèle est un aspect important de son travail. De son comportement vis-à-vis des passagers dépend l'image de l'entreprise qui l'emploie.
]]>Transport scolaire, lignes régulières urbaines ou interurbaines, conduite de véhicules spécialisés ou d'autocars de (grand) tourisme... dans tous les cas, le conducteur de bus ou d'autocar doit assurer le transport des voyageurs en toute sécurité. Après les avoir accueillis à bord du véhicule, il les assiste, les conseille et les informe. Il anticipe et gère au mieux les incidents de parcours.
Le conducteur dispose de toute une panoplie d'outils qui l'aide dans son itinéraire : chronotachygraphe numérique (compteur de temps et de distance parcourue), téléphone mobile, système de guidage par satellite... Il diagnostique les pannes de son véhicule, informe les passagers en temps réel, et réagit avec calme face à des situations inattendues ou d'urgence. Il connaît aussi les gestes qui permettent d'administrer les premiers secours.
]]>Niveau CAP
CAP conducteur agent d'accueil en autobus et en autocar
FIMO (formation initiale minimale obligatoire)
Titre professionnel CTRIV (conducteur(trice) de transport en commun sur route) délivré par le ministère chargé de l'Emploi (niveau V)
]]>À partir du Smic et jusqu'à 2300 euros brut par mois (sans les primes). Variable selon l'entreprise et la région.
Avec un parc de 90 000 véhicules (bus et autocars) et 3 milliards de kilomètres parcourus par an, le transport routier de voyageurs ne cesse de se développer. Deux raisons à ce phénomène : d'une part, l'évolution des besoins des voyageurs ; d'autre part, l'engagement pour l'environnement (dans le cadre du " Grenelle 2 ") qui propose des alternatives à la route comme le développement des transports en commun dans la plupart des villes.
Cependant, les employeurs ont des difficultés à embaucher. Les principales causes sont les contraintes horaires et leur impact sur la vie familiale. L'évolution des emplois à temps partiel notamment dans le secteur du transport scolaire est également un frein.
Dans le secteur du transport routier, la grande majorité des salariés sont des conducteurs. Avec une moyenne d'âge de 46 ans, plus de 40 % des postes de conduite seront à pourvoir d'ici 2020. Des opportunités à saisir pour les femmes, de plus en plus nombreuses dans ce métier. Les débouchés sont importants aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, en ville comme à la campagne.
]]>Mais, on trouve aussi des conducteurs qui assurent des liaisons régulières entre villes proches, qui sont spécialisés dans le ramassage scolaire ou encore le transport de personnels d'entreprise. Et enfin, ceux qui travaillent à l'échelle européenne : Paris-Amsterdam, Marseille-Lisbonne, etc. Doté d'une bonne résistance physique et nerveuse, le conducteur de bus se montre vigilant. Pour les très longues distances, 2 chauffeurs se relaient : le premier peut ainsi se reposer quand le second prend le volant.
Le conducteur est responsable de la sécurité des passagers et du bon état de son véhicule. Grâce à ses connaissances en mécanique, il peut identifier l'origine d'une panne, alerter les services de dépannage et faciliter leurs interventions sur le véhicule.
2 ans pour préparer le CAP conducteur agent d'accueil en autobus et en autocar. Il faut avoir 21 ans et être titulaire du permis de conduire (catégorie B et D). Une visite médicale est obligatoire. Il est également possible de préparer un titre professionnel de conducteur/trice de transport en commun sur route (CTRIV).
]]>Le sens de l'organisation est nécessaire pour gérer efficacement la circulation des retours : prendre rapidement des décisions pour ne pas laisser des marchandises en stock trop longtemps ; savoir choisir les transporteurs en ayant une maîtrise rigoureuse des coûts et des délais... Le ou la gestionnaire de flux reverse logistic doit garantir la satisfaction client après-vente en cas de renvoi. Dans certains cas, il lui faut organiser des collectes de marchandises provenant de plusieurs pays ou faire effectuer des réparations sur différents sites.
Bien communiquer avec son équipe est nécessaire, pour assurer la logistique des retours de marchandises, dans les temps impartis. Il faut mettre en place et superviser des solutions pour recycler certains matériaux, reconditionner pour revendre ou encore assurer la réutilisation de certains composants...
Il est nécessaire d'avoir acquis une certaine expérience en entreprise pour maîtriser les processus de gestion et les outils informatiques liés au retour des marchandises. Le ou la gestionnaire de flux reverse logistic utilise des logiciels de type WMS (warehouse management systèmes) spécialisés en gestion des entrepôts. Par ailleurs une bonne maîtrise de l'anglais est souvent requise pour ce type de poste.
]]>Le ou la gestionnaire de flux reverse logistic anime son équipe de terrain en charge de la circulation des marchandises retours dans l'entrepôt. Il ou elle travaille en collaboration avec le service après-vente, le service vente, le service relation clients, la facturation, la production... de son entreprise et est en contact avec d'éventuels prestataires.
Il ou elle travaille au sein d'un entrepôt qui peut être très étendu. Même s'il ou elle travaille beaucoup sur ordinateur avec des logiciels spécialisés pour la gestion des stocks et des flux d'entrées et de sorties des marchandises, il ou elle est aussi sur le terrain pour vérifier leur état, discuter avec son équipe ou les transporteurs, etc.
Dans l'entrepôt, le ou la gestionnaire de flux reverse logistic, comme tous les employés, doit porter des EPI (équipements de protection individuelle) pour être visible et se protéger d'éventuelles chutes d'objets ou des transpalettes en mouvement, par exemple. Il ou elle essaie sans cesse d'améliorer l'organisation et la gestion du stock qui est en perpétuel mouvement.
]]>La reverse logistic c'est la logistique inversée ou la logistique des retours, c'est-à-dire la gestion des flux provenant du consommateur en direction de son fournisseur. Le ou la gestionnaire de flux reverse logistic assure le suivi des retours, gère les stocks parallèles créés par ces marchandises en état ou défectueuses. Son but : donner un nouvel usage au produit. En après-vente, il ou elle récupère du matériel comme des photocopieurs, des ordinateurs, des appareils électroménagers... ils sont testés, nettoyés et réparés si besoin, reconditionnés avant d'être réintégrés au stock pour être revendus ou alors recyclés.
Il ou elle a pour objectif la réduction des coûts induits par la logistique des retours, en analysant les coûts de collecte ou de traitement. Ainsi, il ou elle cherche à limiter le nombre de kilomètres parcourus par un produit retourné. Il ou elle peut aussi, par exemple, commercialiser des produits retournés sur un marché secondaire, comme dans des boutiques discount ou des magasins outlet ; afin de s'assurer de la rentabilité des reventes.
Le ou la gestionnaire de flux reverse logistic peut gérer une équipe de caristes et de manutentionnaires pour la circulation des produits retours. Il veille au respect des règles de sécurité.
]]>Niveau bac + 2
BTS gestion des transports et logistique associée
Niveau bac + 3
BUT management de la logistique et des transports ; qualité, logistique industrielle et organisation (QLIO)
Licence professionnelle en logistique ou en transport
Niveau bac + 5
Master gestion de production, logistique, achats ; économie de l'environnement, de l'énergie et des transports ; transport, mobilités, réseaux
Diplôme d'ingénieur en logistique
]]>Entre 2500 et 3750 euros brut par mois.
Le ou la gestionnaire de flux reverse logistic travaille dans différents secteurs : le transport mais pas seulement, car les entreprises concernées par le retour de leurs produits (grande distribution, pharmaceutique, agroalimentaire, informatique, prêt-à-porter etc.) sont des employeurs potentiels. La demande est particulièrement forte dans les plateformes numériques de commerce en ligne. Enfin, certaines PME (petites et moyennes entreprises) sous-traitent la gestion de leurs retours produits à des prestataires logistiques spécialisées.
Avec la multiplication des ventes sur internet, la quantité de produits retournés aux sites marchands ne cesse de croître. Par ailleurs, la loi oblige depuis 2005 les fabricants de produits électroniques à mettre en place des circuits de traitement (récupération, revalorisation, recyclage...). L'activité du ou de la gestionnaire de flux reverse logistic peut contribuer au respect de l'environnement, en particulier avec l'avènement de produits évolutifs et réutilisables.
Avec l'expérience le ou la gestionnaire de flux reverse logistic peut devenir responsable logistique et piloter la totalité des flux logistiques d'une entreprise. Les métiers de responsable qualité ou de responsable supply chain (chaîne d'approvisionnement) sont aussi accessibles.
]]>2 ans pour préparer le BTS gestion des transports et logistique associée, éventuellement suivi par une licence professionnelle en logistique ou en transport. 3 ans pour le BUT qualité, logistique industrielle et organisation (QLIO) ou management de la logistique et des transports. 5 ans pour un master ou un diplôme d'ingénieur en gestion de production, logistique, achats, économie de l'environnement, de l'énergie et des transports, transport, mobilités, réseaux...
]]>L'ingénieur en électronique numérique possède une double compétence, en électronique et en informatique. Cela lui permet de travailler sur la partie matérielle (cartes électroniques constituées de composants) et logicielle (programmation informatique) des produits.
Minutieux et rigoureux lorsqu'il manipule des cartes électroniques, l'ingénieur électronicien sait aussi rédiger. Il met à jour la documentation qui sert à réaliser les manuels d'utilisation et de dépannage, ainsi que le dossier technique. Il maîtrise impérativement l'anglais. Curieux, il réalise un travail de veille technologique, en se tenant au courant des dernières innovations. Capable d'analyse et de synthèse, il a aussi un esprit créatif, indispensable à la conception de nouveaux produits.
Ce professionnel peut également se spécialiser dans l'une des grandes familles de l'électronique : traitement du signal (son, image), micro-électronique (conception et fabrication de puces), hyperfréquences (utilisées en télécommunications par GSM)...
]]>Une grande partie des ingénieurs en électronique numérique est salariée en bureaux d'études, dans les entreprises spécialisées en conception électronique fabriquant des systèmes de transmission, des cartes électroniques... pour le compte de clients industriels. Ils sont aussi présents dans les services innovation et développement de l'industrie et dans les organismes publics de recherche.
Rattaché à la direction des opérations ou au service recherche & développement, l'ingénieur en électronique numérique travaille au sein d'une équipe pluridisciplinaire (innovation et développement, marketing...), sous la responsabilité d'un chef de projet. Il peut aussi exercer en petits groupes en utilisant des plateformes matérielles et logicielles intégrées. Il se concentre ainsi sur la conception, le prototypage et le déploiement rapide d'algorithmes à l'aide de jumeaux numériques (modélisation).
Des horaires élastiques sont à prévoir sur certains projets, pour respecter les échéances. Quant à la mise à jour des connaissances (nouvelles technologies, normes en vigueur...), elle se fait souvent le week-end.
]]>L'ingénieur en électronique numérique conçoit des circuits imprimés, utilisant des puces électroniques. Pour les programmer, il développe des algorithmes qui permettront de traiter les informations sous forme de données numérisables, selon 2 étapes : l'échantillonnage et la quantification. Ce processus de dématérialisation est à l'origine des circuits imprimés qui sont présents dans de nombreux produits (paiement sans contact, smartphones, drones, amplificateurs audio-vidéo...).
L'ingénieur en électronique numérique s'appuie sur un cahier des charges qui décrit les différentes fonctions attendues. Il définit ensuite l'architecture matérielle et fonctionnelle de la partie numérique du système électronique, puis il choisit les composants et détermine leur organisation. Il pilote le développement, la mise au point, le déploiement et la documentation technique du projet.
À l'aide d'outils informatiques, il élabore un schéma, puis simule son comportement. Une fois les circuits imprimés réalisés, il effectue des mesures et organise des tests de contrôle pour vérifier qu'ils remplissent bien les fonctions attendues. En fonction des résultats obtenus, il peut procéder aux ajustements et mises au point nécessaires. Enfin, il rédige et suit les dossiers d'homologation, de certification... Il peut aussi assurer le suivi de production.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en électronique, informatique, optronique, mesures, métrologie, contrôle, appareillage, instrumentation...
Master mention électronique, énergie électrique, automatique...
]]>2055 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
L'électronique apparaît aujourd'hui comme une technologie stratégique faisant partie de notre quotidien (étiquettes, passeports, cartes de paiement...), indispensable à la compétitivité de l'économie. C'est la raison pour laquelle on trouve l'ingénieur en électronique numérique aussi bien dans les entreprises de conception électronique que dans les entreprises industrielles des secteurs automobile, aéronautique et spatial, énergie, télécommunications, armement et défense, sécurité et cryptologie des cartes bancaires, etc. Il existe également des emplois dans les organismes publics de recherche.
En pleine évolution, l'électronique fait la part belle aux jeunes diplômés. Le débutant en service d'études peut devenir chef de projet et encadrer des équipes d'ingénieurs et de techniciens. Par la suite, il peut accéder au poste de responsable R&D (recherche et développement) ou responsable d'unité de production. Il peut aussi s'orienter vers un poste plus commercial comme celui d'ingénieur d'affaires, qui négocie les contrats avec les clients.
]]>Il travaille en bureaux d'études, au sein d'une équipe, dans les entreprises en conception électronique : fabrication de systèmes de transmission ou de puces électroniques, par exemple. Il est aussi présent dans l'industrie automobile, l'aéronautique, l'industrie de l'armement, le secteur médical, etc. Cet ingénieur possède une double compétence en électronique et en informatique et maîtrise l'anglais.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur (en électronique, informatique, optronique, mesures, métrologie, contrôle, appareillage ou instrumentation) ou un master 3EA (électronique, énergie électrique, automatique).
]]>Le génie électrique intervenant dans de nombreux secteurs industriels (industrie automobile, agroalimentaire, transports, etc.), l'ingénieur d'affaires doit posséder une vaste culture technique et scientifique pour répondre aux appels d'offres et s'adapter à son client. Il maîtrise notamment la conception et la modélisation en électronique (numérique et analogique). Il connaît aussi les systèmes de validation des produits électromécaniques.
Le sens des affaires
Pour maîtriser les aspects contractuels, juridiques ou organisationnels, cet ingénieur a des compétences en gestion, droit et économie. De plus, dans cette profession fortement marquée par la concurrence entre entreprises, le dynamisme, l'initiative, la créativité, le relationnel et l'aptitude à travailler en équipe sont particulièrement appréciés.
Savoir communiquer
Une bonne maîtrise de l'anglais technique est souhaitée, ainsi que des aptitudes rédactionnelles pour rédiger rapports et notices techniques... sans oublier des talents de négociateur.
]]>Dans ce métier, les contacts sont multiples. Rattaché à la direction technique ou à la direction commerciale, l'ingénieur d'affaires en génie électrique se déplace beaucoup, en France ou à l'étranger, pour rencontrer, échanger, négocier... Des efforts qui aboutiront éventuellement à la signature de contrats.
Divers interlocuteurs
En contact avec les clients, il gère aussi les relations avec les sous-traitants et les fournisseurs et anime des réunions. À lui de s'informer sur ce qui se passe, par exemple, quand un chantier prend du retard.
Un travail d'équipe
Dès la rédaction du cahier des charges avec le client, il travaille main dans la main avec les ingénieurs d'études, les ingénieurs technico-commerciaux et les principaux responsables de l'entreprise. Ensemble, ils élaborent une série de propositions techniques (architecture des installations, performance des matériels, etc.).
]]>L'ingénieur d'affaires en génie électrique remplit une mission essentielle : diagnostiquer le besoin de son client pour chiffrer et superviser un projet d'installation ou de rénovation électrique (dont le budget est souvent conséquent). Pour cela, il prospecte, identifie les besoins du client, propose et monte un projet commercial, avant d'en négocier les conditions. Pour chaque projet, il rédige avec le plus grand soin un cahier des charges faisant la synthèse entre les attentes du client, donneur d'ordres, et des compétences internes de l'entreprise qu'il représente. Suivant de près les travaux d'installation ou d'aménagements électriques, il valide les tests de conformité et édite les documents de fabrication.
Suivre l'installation
Après la signature du contrat, il suit l'installation des matériels et équipements électriques sur le site, s'assure du bon déroulement du projet (respect des coûts, de la qualité et des délais) et de la mise en service de l'installation.
Un commercial avant tout
Rouage essentiel de la stratégie de l'entreprise, l'ingénieur d'affaires en génie électrique contribue à l'amélioration de l'activité commerciale, en étudiant les projets en cours et à venir. Il se positionne souvent sur des marchés de niche où les projets et les clients sont peu nombreux.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie électrique
Master 3EA (électronique, énergie électrique et automatique)
]]>À partir de 2600 euros brut par mois.
Dans l'énergie
Le secteur de l'énergie recrute en nombre des ingénieurs d'affaires en génie électrique. Les entreprises recherchent des experts pouvant leur apporter à la fois compétence et connaissance du marché du génie électrique (fournisseurs, innovations...). L'ingénieur d'affaires peut intégrer une entreprise d'ingénierie électrique (Ameg Group, UCEAG, etc.) qui installe des unités industrielles de production (alimentation électrique, distribution du courant, machines et systèmes automatisés), un grand groupe (comme EDF qui prévoit de recruter 5 000 jeunes de moins de 26 ans en CDI en 2021) ou encore des entreprises telles Bouygues Énergie, Vinci Énergie, etc.
Dans l'industrie
L'ingénieur d'affaires en génie électrique peut aussi trouver des débouchés dans l'industrie ou dans les transports (SNCF, RATP). Il identifie alors les besoins de son entreprise, pour négocier un projet. Autre employeur à ne pas négliger : les fabricants de matériels électriques.
Évolution possible
On distingue les "chasseurs", qui prospectent les nouveaux clients, des "éleveurs", qui prennent ou reprennent les dossiers de clients déjà connus. Le chargé d'affaires en génie électrique endossant les 2 profils est le plus recherché. Avec de l'expérience, il peut évoluer vers des postes d'encadrement (chef de service, voire responsable d'entreprise).
]]>Dans cette profession fortement marquée par la concurrence entre les entreprises qui répondent souvent aux mêmes appels d'offres, le dynamisme, l'initiative, la créativité, le sens de la persuasion et l'aptitude à travailler en équipe sont des atouts indéniables. Une bonne maîtrise de l'anglais technique est souhaitée, ainsi que de l'aisance à l'écrit pour rédiger les rapports et les notices techniques.
Durée des études
Après le bac
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en génie électrique ou un master 3EA (électronique, énergie électrique et automatique).
]]>Les missions humanitaires font appel à des médecins généralistes et spécialistes. Les formations en nutrition, santé publique et communautaire, épidémiologie, maladies parasitaires, médecine tropicale, maladies infectieuses et médecine d'urgence sont un atout. Les pathologies et les traitements diffèrent souvent des pratiques occidentales.
Un contexte de crise impose des conditions de travail précaires. Par exemple, mener un accouchement sans eau ni électricité. De plus, il faut parfois interrompre une consultation pour respecter les règles de sécurité. Proche du patient, le médecin humanitaire prend en compte la culture de la population qui l'entoure. Il doit comprendre son fonctionnement et le respecter. Le travail quotidien avec le personnel local permet d'assimiler ces règles.
Il arrive qu'un chirurgien opère 24 heures d'affilée sur des sites de catastrophe. Ce métier demande une bonne résistance physique. Ainsi que la capacité à s'adapter à un mode de vie peu confortable et en communauté. Il faut donc être curieux et ouvert d'esprit puisque l'on travaille avec des gens venus de tous horizons.
]]>Le médecin humanitaire travaille pour une ONG (organisation non gouvernementale) dans un pays où celle-ci assure un programme d'urgence ou de développement. Sur place, il exerce dans un dispensaire, un hôpital, un camp de réfugiés ou au sein d'une équipe mobile. En urgence, il peut intervenir lors de conflits armés, de catastrophes naturelles, d'épidémies...
Pour des raisons de sécurité et selon les zones, il y a parfois des règles à suivre impérativement : interdiction de se déplacer seul et à pied dans le pays ; couvre-feu le soir...
En France aussi, on peut pratiquer la médecine humanitaire, auprès de populations n'ayant pas accès au système de soins classique.
En fonction du programme de la mission, différents moyens sont mis en oeuvre : consultations et soins, enquêtes épidémiologiques, enquêtes nutritionnelles, réunions d'information et de formation. Le médecin humanitaire collabore avec d'autres soignants (sages-femme, infirmiers, etc.) et avec les équipes locales. Il a un rôle pédagogique primordial auprès de celles-ci. Un programme de développement se poursuit après le départ de la mission humanitaire.
]]>Le médecin humanitaire intervient dans différents contextes : soins d'urgence lors de conflits ou de catastrophes, mise en place de services de santé de post-urgence, ou programmes de santé orientés vers la prévention et l'éducation à la santé, sur du long terme.
Le médecin humanitaire, généraliste ou spécialiste, prescrit et soigne lors de consultations dans des centres mobiles ou des hôpitaux. En situation de crise, il doit adapter sa pratique à des moyens techniques limités. Il faut parfois faire face à des pénuries de médicaments et de matériel, mais aussi d'équipements tels que les radios ou les examens biologiques. Une grande sûreté de diagnostic est alors nécessaire.
Dans le cadre d'un programme de développement, le médecin humanitaire évalue les besoins de la population et met en place des actions de prévention : programmes axés sur la tuberculose, les maladies tropicales, le VIH, la drogue... Médecin nutritionniste, il peut piloter des projets de prévention de la malnutrition et mettre en place des centres de renutrition. Quel que soit le contexte, il encadre des infirmiers et du personnel local. Et peut être amené à analyser l'offre de santé du secteur (enquête sur les centres de soins d'une région, par exemple).
]]>Entre 9 ans et 11 ans sont nécessaires pour former un médecin humanitaire. Des études longues à l'université, qui débouchent sur le diplôme d'État de docteur en médecine. Le cursus se déroule en quatre grandes étapes :
La formation commence par une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités.
Les 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques de la médecine et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau licence.
Les 4, 5e et 6e années : acquisition d'une formation médicale complète et de plus en plus de pratique hospitalière. A la fin de la 6e année, l'étudiant passe l'ECN (examen classant national). Le choix de la spécialité et/ou de la région où il effectuera son internat dépend de ses résultats et de son rang de classement. A noter : dans le cadre de la réforme du 2ème cycle des études médicales, l'Epreuve classante nationale (ECN) devrait être prochainement supprimée.
L'internat : d'une durée de 3 à 6 ans selon la spécialité, il constitue une plongée dans le métier. Il se conclut par une thèse qui permet l'obtention du diplôme d'État de docteur en médecine.
Tout interne ayant validé 3 semestres dont le stage chez un praticien peut demander une licence de remplacement qui permet de s'engager dans certaines ONG.
Les médecins peuvent suivre une formation en 2 ans conduisant à une capacité en médecine tropicale ou en médecine d'urgence. Ces spécialisations sont recherchées par les ONG.
]]>
Variable en fonction de la mission, du statut et de l'employeur. Tous les frais sont pris en charge (transport, logement, nourriture).
La plupart des ONG (organisations non gouvernementales) recrutent leur personnel expatrié sous statut de volontaire. Les volontaires de la solidarité internationale bénéficient de la prise en charge du transport, de l'hébergement et des frais de vie sur place, de la couverture sociale et d'une indemnité mensuelle. Le volontariat médical s'insère relativement facilement dans la continuité d'une carrière.
Les missions durent de quelques mois à 1 an. Les médecins libéraux alternent souvent missions et remplacements de médecins en France. Ceux qui ont participé à des actions de santé publique éprouvent parfois le besoin de continuer dans cette voie, de retour en France. Côté spécialités techniques (chirurgiens, anesthésistes), les missions sont souvent très brèves (1 à 2 semaines).
Avec de l'expérience, le médecin humanitaire peut évoluer vers la gestion de programmes de santé humanitaire. Le coordinateur médical participe à l'analyse des besoins. Il élabore aussi des projets en relation avec les autorités locales. Certains médecins accèdent à des postes de coordinateur au siège de l'ONG.
]]>9 à 12 ans d'études médicales à l'université pour préparer le DE (diplôme d'État) de docteur en médecine. Certaines spécialités (médecine d'urgence, nutrition, etc.) apportent un plus. Maîtrise de l'anglais indispensable.
]]>En tant qu'expert, l'architecte web possède de solides connaissances techniques : architecture des systèmes web, langages de programmation spécifiques à Internet, bases de données, méthodes de développement, bande passante, outils de test... Il doit aussi avoir de bonnes capacités d'abstraction pour modéliser une solution par exemple.
Il maîtrise également les techniques de conduite de projet et se montre doué pour le relationnel car, régulièrement en contact avec de nombreux interlocuteurs, il sert d'interface entre les équipes de développement et celles d'exploitation ou, le cas échéant, l'hébergeur. Selon le cas, il devra donc adapter son langage pour être sûr d'être compris par tous.
Réactif et créatif, l'architecte web doit avoir réponse à tout rapidement ! Il doit être capable de gérer les modifications de projets, que ce soit pour des raisons budgétaires ou fonctionnelles, en les revoyant parfois entièrement. Il doit également pouvoir anticiper les évolutions futures grâce à une veille technologique permanente.
]]>Si l'architecte web est fréquemment dans un bureau derrière son écran, il n'est pas isolé dans sa tour d'ivoire. Il travaille en équipe et doit savoir rester disponible pour résoudre les problèmes techniques qui peuvent se présenter au cours du développement du projet. Il travaille ainsi en collaboration régulière avec le chef de projet, les développeurs, le responsable système/réseaux, le responsable de la sécurité informatique...
Selon la structure dans laquelle il travaille et la taille de son entreprise, il peut exercer une fonction de directeur technique ou, au contraire, être rattaché à celui-ci, ou à un responsable informatique, un directeur des systèmes d'information ou un directeur de projet. Dans tous les cas, il a un rôle stratégique et central.
Lors de certaines phases du développement, l'architecte peut être amené à travailler tard le soir, voire être d'astreinte le week-end pour prévenir tout problème technique. Il s'agit d'un poste à responsabilités qui demande une bonne disponibilité et une résistance au stress.
]]>L'architecte web commence son travail en amont d'un projet en en faisant un audit technique. Ensuite, il conseille les intervenants (chef de projet interne ou client extérieur) dans leurs choix technologiques, puis valide la cohérence des solutions retenues. Il s'attache notamment à garantir la bonne tenue des outils choisis sur la durée en anticipant les besoins futurs et les évolutions possibles du projet.
Il conçoit et modélise des architectures système, réalise des maquettes pour présenter les avantages et les inconvénients des différentes solutions. Il participe aux calculs de bande passante pour les sites à fort trafic, dimensionne les serveurs en fonction de l'activité actuelle et future, gère les relations avec l'hébergeur, participe à la structuration des bases de données. C'est lui qui établit le cadre de travail (framework) des développeurs.
S'il travaille en ESN (entreprise de services du numérique), il peut également répondre au cahier des charges du client et chiffrer l'ensemble du projet d'un point de vue technique. Au cours du développement du projet, il reste présent en support de l'équipe de production pour tout problème technique. Il réalise enfin les tests de charge pour vérifier la solidité de l'architecture.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique spécialisé en réseaux, télécommunications et technologies web
Master mention informatique, mention réseaux et télécommunications, avec une spécialité Web
Formation de l'école spécialisée des métiers de l'Internet Hetic
]]>Entre 2900 et 3700 euros brut par mois.
L'architecte web peut travailler dans une agence web, dans une ESN (entreprise de services du numérique), chez un éditeur de logiciels ou dans une grande entreprise disposant d'un département Internet. Une fois sa réputation établie, il peut même envisager de s'installer à son compte.
L'architecte web peut se spécialiser sur un domaine. Par exemple, les systèmes d'applications monétiques ou de téléphonie mobile, ou encore la diffusion de vidéos qui requièrent des compétences techniques particulières.
Le métier d'architecte web n'est pas accessible aux débutants. En revanche, il est envisageable pour des développeurs, des chefs de projet technique web, des ingénieurs en développement ou des webmasters expérimentés (entre 2 et 5 ans d'expérience) et qualifiés. Après quelques années, l'architecte web pourra ensuite se diriger vers un poste de responsable de projet web ou de directeur technique web.
]]>Il intervient donc sur des projets de grande envergure dont il doit assurer la pérennité, la solidité (en anticipant, par exemple, les périodes de fort trafic) et l'évolutivité. Il établit aussi le cadre pour les développeurs et s'attache à faire respecter les grandes lignes stratégiques de la DSI (direction du système d'information) dont il est partie prenante.
Il peut travailler dans une agence web, une ESN (entreprise de services du numérique), chez un éditeur de logiciels ou dans une grande entreprise. Une fois sa réputation établie, il peut même s'installer à son compte.
Ce poste est accessible après 2 à 5 ans d'expérience en tant que webmaster, développeur ou chef de projet par exemple.
A partir de bac + 5 (master du secteur informatique ou diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique, télécoms et architecture web).
]]>L'expert immobilier doit faire preuve d'impartialité et d'indépendance. Il possède de solide capacités d'analyse et de synthèse, un excellent esprit d'observation, et des qualités littéraires pour rédiger ses rapports.
C'est d'abord sa capacité d'analyse du marché qui lui permet d'établir des références. Pour estimer la valeur d'un bien, il intègre de nombreux paramètres comme la localisation, la vétusté, la fonctionnalité... À sa disposition, deux méthodes d'évaluation. Première option : comparer deux biens situés dans des lieux et des contextes similaires. Seconde option : déterminer la valeur d'un bien à partir des revenus qu'il génère (loyers), déduction faite des travaux à effectuer et des charges de copropriété. Dans ce dernier cas, on parle de " méthode par capitalisation ".
Des connaissances en techniques du bâtiment sont nécessaires pour évaluer l'état d'un immeuble (au niveau des fondations, de la plomberie, de l'électricité...). De même, des notions approfondies dans les domaines économique, juridique (droit privé et public, droit de l'urbanisme) et fiscal sont indispensables. Il faut régulièrement remettre à jour ses connaissances.
]]>L'expert immobilier peut travailler en libéral, dans un cabinet, ou au sein de grandes structures immobilières possédant des départements d'expertise. Il doit respecter la charte de l'expertise, élaborée à l'initiative des principales chambres d'experts, et qui sert de document de référence dans la profession.
Il peut être sollicité par le propriétaire du bien en cas de vente, mais également par les notaires (pour une succession), les services fiscaux, des juges, des compagnies d'assurances... Il effectue de fréquents déplacements pour se rendre sur les lieux expertisés, et rencontre de nombreuses personnes (clients, diagnostiqueurs, avocats, notaires...).
]]>Combien vaut un bien à un moment donné ? À la demande du propriétaire ou d'un acheteur potentiel, l'expert immobilier attribue un prix à une habitation, à un local industriel, à un fonds de commerce, à une entreprise, à une terre agricole, à un bois... Que ce bien soit à vendre ou à louer.
Dans un premier temps, il effectue une visite détaillée du bien à expertiser. Il étudie le dossier en examinant les documents d'information et les diagnostics techniques obligatoires. Il procède aux vérifications nécessaires (plan cadastral, acte de propriété, servitudes, occupation du sol...). Il détermine ensuite un prix en prenant en compte la nature du bien (commerce, entreprise, habitation...), ainsi que des paramètres économiques (prix du marché), techniques (superficie, état général, architecture...), comptables, juridiques et fiscaux.
Dernière étape : la rédaction d'un rapport d'expertise intégrant ses conclusions datées et signées. Ce document est libellé selon une méthodologie et des normes conformes à la CEEI (charte de l'expertise en évaluation immobilière).
]]>Dans tous les cas, il faut viser au moins un bac + 5.
Diplôme d'école supérieure de commerce ;
Diplôme d'ingénieur ;
Diplôme de l'Institut d'études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitat ;
Masters pro en immobilier
]]>De 3300 à 3800 euros brut par mois.
L'expertise immobilière est une activité porteuse. Cabinets d'expertise et conseils en immobilier, grands groupes immobiliers, compagnies d'assurances, banques... tous recrutent des experts pour répondre aux demandes de leurs clients (investisseurs privés, publics et/ou internationaux ; grands propriétaires de fonds d'investissement...) qui doivent respecter des textes réglementaires de plus en plus complexes et connaître les règles fiscales.
La plupart des experts sont spécialisés dans un type de biens : immobilier d'habitation, d'entreprise (usine, entrepôt), commercial ou agricole. Les généralistes expertisent aussi bien un château qu'un terrain industriel, un immeuble de bureaux ou une plateforme logistique. Certains se concentrent sur les diagnostics techniques obligatoires lors d'une transaction (amiante, plomb, termites, performances énergétiques...).
]]>Bac + 5 : diplôme d'école spécialisée en immobilier ; diplôme d'école supérieure de commerce ou de gestion ; diplôme d'ingénieur ; master orienté vers les métiers de l'immobilier et de l'urbanisme.
]]>L'éclairagiste exerce un métier artistique qui comporte une forte dimension technique. L'éclairage d'une scène implique de maîtriser l'utilisation de matériels et de techniques adaptées (électricité, photométrie, colorimétrie, optique, informatique...). Être créatif est indispensable pour concevoir l'éclairage d'un spectacle ou d'un événement, et traduire les propositions d'un metteur en scène.
Dans ce métier relationnel, l'éclairagiste doit pouvoir communiquer couramment en anglais pour travailler avec des artistes de langues étrangères. Il doit aussi constamment veiller aux règles de sécurité et se documenter pour s'adapter rapidement aux évolutions des techniques et des matériels.
L'éclairagiste encadre une équipe technique chargée du montage, du réglage et des éclairages d'un spectacle. Il doit être capable de prendre en charge l'organisation d'une tournée et son suivi, d'assurer la gestion technique et la maintenance des équipements.
Ce métier requiert une grande disponibilité pour s'adapter à des horaires soutenus, parfois le soir et le dimanche, mais aussi pour se déplacer au rythme des tournées en province ou à l'étranger.
]]>Les lieux de spectacle (scènes ou théâtres nationaux) ont généralement un éclairagiste salarié attitré. Toutefois, le recours aux intermittents, le temps d'une création, se généralise, en particulier dans les centres dramatiques ou les compagnies de danse ou de théâtre. Conséquence : des périodes d'inactivité succèdent à des temps de travail intense.
Des intermittents souvent rappelés peuvent s'attacher à une compagnie ou à un producteur de concerts jusqu'à former une sorte de famille. Un éclairagiste intermittent acquiert ainsi, avec les années, une réputation qui représente le passeport le plus sûr pour un emploi régulier.
Les éclairagistes intermittents sont nombreux à diversifier leurs activités vers l'audiovisuel et surtout l'événementiel, un marché prospère. Des sociétés de prestations de services se sont même créées pour répondre à la demande d'animation de lieux. Les éclairagistes y ont leur place.
]]>En tête dans la hiérarchie de la filière lumière, l'éclairagiste conçoit les éclairages d'un spectacle en fonction du projet artistique. En amont, il élabore donc un projet, puis intervient au début des répétitions et propose des jeux de lumière au metteur en scène (ou chorégraphe) à partir des volumes créés par le décorateur-scénographe. Par la direction des éclairages, il apporte une profondeur à la scène. Et, sur l'ensemble du spectacle, il permet au spectateur, par des effets successifs, de suivre le déroulement du texte, du jeu ou du concert.
L'éclairagiste travaille en étroite collaboration avec le régisseur lumière qui prend en charge avec l'équipe de techniciens la réalisation matérielle des effets. Il lui donne les indications pour enregistrer toutes les combinaisons d'effets lumineux voulus. Il lui confie dans la plupart des cas la conduite de la lumière durant la représentation.
Des projecteurs traditionnels aux programmations sur console (jeux d'orgues) en passant par les appareils d'optique, les sources de lumière sont très variées. L'éclairagiste doit constamment se documenter pour s'adapter rapidement aux évolutions des matériels et développer de nouvelles compétences. Si l'informatique est devenue omniprésente, rien ne l'empêche d'avoir recours à des techniques ancestrales. Par exemple, un écran de tissu pour un jeu d'ombres chinoises. Tout dépend des choix qu'il opère pour traduire l'intention du metteur en scène.
]]>Niveau bac + 2
Formation en alternance du CFPTS (Centre de formation professionnelle aux techniques du spectacle) de Bagnolet
Niveau bac + 3
Diplôme de régie - création de École supérieure d'art dramatique rattachée au Théâtre national de Strasbourg (Esad Strasbourg)
DN MADE mention spectacle (spécialité régie lumière)
Niveau bac + 5
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours conception lumière de l'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (Ensatt, Lyon)
]]>Variable
L'emploi salarié est en constante diminution. Les CDI (contrats à durée indéterminée) sont majoritairement offerts par les théâtres nationaux ou les scènes conventionnées. Dans les autres cas, le CDD (contrat à durée déterminée) est à présent très répandu.
59 % des professionnels de l'éclairage sont engagés pour des contrats de plus en plus courts (moins de 8 jours), avec un temps de travail très réduit sur l'ensemble de l'année. Et seuls près de 70 % d'entre eux perçoivent des indemnités en cas de chômage (source : Pôle emploi spectacle).
Dans ce métier, le plus difficile est de durer. Presque 50 % des jeunes arrivant sur le marché du travail quittent le métier dans les 2 premières années. Une fois passé ce cap, ils réussissent, dans l'ensemble, à se stabiliser.
]]>Seul ou avec son équipe, l'éclairagiste accompagne le spectacle pendant les tournées. Son activité s'est progressivement diversifiée, et il intervient maintenant dans de nouveaux domaines : organisation d'événements, valorisation de lieux culturels, mise en lumière d'expositions. Seuls quelques lieux de spectacle (théâtres nationaux ou régionaux) emploient des éclairagistes en CDI (contrat à durée indéterminée).
3 ans pour obtenir le DN MADE (diplôme national des métiers d'art) mention spectacle (spécialité lumière) ou pour valider la formation de régie création à l'École supérieure d'art dramatique du Théâtre national de Strasbourg ; 5 ans pour le parcours concepteur lumière à l'Ensatt (accès sur concours post-bac + 2).
]]>Il existe différentes matières plastiques (polymères, PVC, composites) et toutes ne sont pas utilisées pour les même applications. L'opérateur dispose d'un minimum de connaissances techniques pour comprendre le processus de fabrication... Par ailleurs, les dosages en colorants, en additifs ne sont pas les mêmes selon l'objet fabriqué... et l'opérateur doit savoir respecter ces dosages (pesée des matières, pourcentages dans les mélanges) avec précision.
Il doit également être attentif à ce qui défile sur la chaîne de fabrication et ne pas laisser passer des produits défectueux. Une certaine rapidité de ses gestes peut être nécessaire pour ne pas interrompre la chaîne de fabrication. Il respecte également des consignes de sécurité strictes pour éviter tout incident. Sécurité, qualité et respect de l'environnement font partie des impératifs de la production.
Dans certaines entreprises, l'ouvrier plasturgiste peut être amené à porter des charges, à changer de lourdes bobines de film plastique et à assurer des tâches de manutention diverses.
]]>Réparties sur tout le territoire, les 3 500 entreprises de plasturgie sont cependant davantage concentrées en Rhône-Alpes et dans les Pays de la Loire. Selon la Fédération de la plasturgie et des composites, les PME (petites et moyennes entreprises) sont majoritaires à 80 %, mais côtoient quelques grands groupes. Parmi eux, des géants de l'aéronautique et de l'automobile qui se sont dotés d'ateliers intégrés.
En production, quelle que soit la taille de l'entreprise, le travail est souvent organisé en équipes intervenant en 3 × 8 h. La production tournant en continu, l'ouvrier plasturgiste peut donc être amené à travailler en horaires décalés ou être d'astreinte le week-end. Il travaille en équipe avec d'autres ouvriers, sous le contrôle d'un chef d'îlot ou d'un technicien plasturgiste.
La plasturgie est une industrie jeune (elle n'a qu'une cinquantaine d'années), avec des conditions de travail plutôt satisfaisantes (en termes de bruit, d'hygiène, de sécurité...). Les femmes sont donc de plus en plus nombreuses à choisir de travailler dans la plasturgie.
]]>Dans l'industrie, l'ouvrier (aussi appelé opérateur) travaille sur une ligne de production, où il est chargé de surveiller le bon fonctionnement des machines de fabrication. Que se soit pour fabriquer une bouteille d'eau, le contour d'une fenêtre en PVC ou tout autre objet en plastique, il procède d'abord au réglage de la machine en fonction de la commande du client et précise les dimensions, épaisseur, couleur... du produit désiré. Sur certaines machines, il doit mettre en place les moules des futures pièces.
Il alimente ensuite la machine en granulés de plastique qui sont transformés, par exemple, en étant chauffés. Pour fabriquer une bouteille, il utilise une machine à injection par soufflage, qui permet de faire des corps creux (flacons, bouteilles). L'ouvrier plasturgiste extrudeur travaille sur des machines à extrusion : un procédé de mise en forme du plastique permettant, notamment, de fabriquer les granulés de plastique. L'ouvrier plasturgiste peut aussi piloter des machines de finition ou d'emballage des produits.
Quelle que soit la machine, l'opérateur vérifie le bon déroulement des opérations et contrôle la qualité des pièces qui sont fabriquées au fur et à mesure. Régularité, brillance, tenue de la couleur, autant de paramètres qui requièrent son attention.
]]>Après la 3e
CAP plasturgie ; composites, plastiques chaudronnés ; mise en oeuvre des caoutchoucs et des élastomères thermoplastiques
Niveau bac
Bac professionnel plastiques et composites
BP plastiques et composites
BP mise en oeuvre des caoutchoucs et des élastomères thermoplastiques
]]>À partir du Smic.
Les pièces en plastique sont utilisées quasiment dans tous les secteurs industriels : aéronautique, médical, électronique, bâtiment, cosmétique, automobile... Avec un effectif de près de 122 000 salariés, la plasturgie, située au 4e rang mondial, se porte plutôt bien. Elle offre de nombreux débouchés : chaque année, plusieurs milliers de personnes sont recrutées, tous niveaux confondus.
Comme beaucoup d'industries, les sociétés de plasturgie font volontiers appel aux intérimaires. C'est souvent pour elles un moyen de tester les compétences d'un salarié avant un recrutement en CDI (contrat à durée indéterminée). Pour les jeunes sans expérience, le travail temporaire représente donc une façon de mettre le pied à l'étrier.
La plasturgie propose des carrières évolutives. Par exemple, grâce à la formation professionnelle, un jeune ouvrier peut devenir, après quelques années, animateur d'îlot. De même, un animateur d'îlot peut, avec de l'expérience et une formation, devenir responsable de production ou de qualité.
]]>2 ans pour préparer le CAP plasturgie ; composites, plastiques chaudronnés ; mise en oeuvre des caoutchoucs et des élastomères thermoplastiques éventuellement suivi du BP plastiques et composites ou mise en oeuvre des caoutchoucs et des élastomères.
3 ans pour préparer le bac professionnel plastiques et composites.
]]>Le chef de projet multimédia est un expert dans le domaine du multimédia : il connaît tous les métiers que le secteur regroupe, maîtrise toutes les technologies du multimédia, les techniques de production, les ressources nécessaires, les coûts et les délais de production. Il connaît les outils du multimédia comme les logiciels de conception graphique, de montage vidéo ou les langages informatiques. Il est également créatif et capable de proposer des concepts esthétiques, adaptés et innovants. Une bonne connaissance de l'anglais est un atout supplémentaire.
Le repérage des compétences nécessaires et la planification du temps et de l'argent requièrent de solides qualités en matière d'évaluation des besoins, de communication, de gestion de projet et d'encadrement. Le chef de projet multimédia doit donc savoir animer une équipe et faire preuve d'autorité. Il est également à l'écoute de son équipe et de ses clients, et doit parfois user de diplomatie et de pédagogie pour que le client adhère à sa proposition.
Il doit être extrêmement rigoureux, méthodique et persévérant. En cas de problème ou de réajustement du cahier des charges, il doit être capable de trouver rapidement les solutions de rechange adéquates.
]]>Le chef de projet multimédia peut être salarié d'une agence de conception de produits multimédias ou de sites Internet (agence " digitale "), d'une agence de communication ou de pub, d'une ESN (entreprise de services du numérique), d'un éditeur de jeux, d'un producteur d'images 3D et d'effets spéciaux, ou au sein des départements dédiés au multimédia dans les entreprises (cabinets de consultants, banques, organismes de formation, grande distribution, médias, assurances, constructeurs automobiles).
Mais le chef de projet peut également se mettre à son compte en free lance, en créant sa propre entreprise ou en exerçant ses talents en tant que consultant. Il devra alors prospecter de lui-même ses clients et gérer des tâches administratives et de gestion. Il pourra aussi être amené à gérer simultanément les projets de plusieurs clients.
Selon la structure dans laquelle il exerce, le chef de projet multimédia est plus ou moins polyvalent. Dans les petites structures ou quand il est indépendant, il aura parfois de la conception à faire en plus de la gestion de projet. Dans tous les cas, le rythme est intense et les horaires variables : la priorité étant en effet que le projet soit présenté au client dans les délais.
]]>Le chef de projet multimédia commence par analyser les besoins d'un client. Il le conseille, et consigne ses attentes et ses contraintes dans un cahier des charges qui définit la nature du projet demandé, la cible, le budget, l'échéance de réalisation, la charte graphique, etc. Puis le chef de projet évalue les compétences et les besoins nécessaires à la réalisation du projet et estime avec précision la répartition du budget et le temps de travail demandé pour chaque étape (conception, production, tests).
Une fois définis le cahier des charges, les moyens humains, techniques et financiers nécessaires et le planning, le chef de projet constitue une équipe. Rédacteur, graphiste, scénariste, webdesigner, développeur, réalisateur vidéo... autant de professionnels du multimédia dont il devra coordonner et superviser le travail. Véritable homme-orchestre, il connaît bien ces différents corps de métier, ce qui lui permet de dialoguer avec les prestataires et de veiller à la qualité de la réalisation technique. En cas de problème, il intervient rapidement et propose des ajustements ou des modifications au client. Enfin, il effectue une veille technique et étudie la concurrence afin de se tenir au courant des nouveautés et des tendances du moment.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école spécialisée
Diplôme d'ingénieur spécialisé en images, multimédia, audiovisuel et communication ; en ingénierie multimédia
Masters en création multimédia et management ; en ingénierie de la création multimédia et direction artistique de projet ; management des entreprises de presse et projets multimédias ; en médias interactifs numériques...
]]>À partir de 2575 euros brut par mois.
Le secteur du multimédia, encore jeune, comprend de nombreux métiers aux frontières parfois floues : un webmaster peut ainsi être également infographiste, voire chef de projet web. On constate cependant que ces métiers s'affinent et se spécialisent. Un phénomène qui s'explique par le développement de formations spécifiques : le chef de projet multimédia est ainsi de plus en plus formé aux réalités du métier.
Le poste de chef de projet multimédia est peu accessible aux débutants. Il requiert en effet une expérience de plusieurs années dans le multimédia, en tant que concepteur multimédia par exemple, ainsi qu'une expertise confirmée dans la gestion de projet, acquise sur le terrain. En outre, un chef de projet débute souvent en tant que junior avant de devenir chef de projet multimédia senior.
En quelques années, le multimédia s'est imposé dans tous les secteurs d'activité et jusque dans la sphère privée. Toutes les entreprises ou presque ont leur site Internet ou leur support multimédia, à l'image des journaux qui proposent désormais leurs articles en ligne. Devenu incontournable, le multimédia constitue donc un secteur professionnel très porteur d'emplois.
]]>Il peut être salarié dans une agence « digitale », de communication ou de publicité, une ESN (entreprise de services du numérique), chez un éditeur de jeux ou au sein des départements dédiés au multimédia dans les entreprises. Il peut également se mettre à son compte. Rarement confié aux débutants, ce poste requiert une formation de niveau bac + 5, une expérience de plusieurs années ainsi qu'une expertise confirmée dans la gestion de projet.
5 ans pour obtenir un diplôme d'école spécialisée dans le multimédia, un diplôme d'ingénieur en ingénierie multimédia ou un master spécialisé dans la conception et le management de projets multimédias.
]]>Intermédiaire entre la direction et les collaborateurs, le responsable RH doit être attentif aux salariés tout en tenant compte des impératifs économiques. Il doit donc faire preuve de capacités d'écoute, mais aussi de force de conviction, notamment lors des réunions avec ses collaborateurs ou avec les partenaires sociaux. Une aptitude à la communication écrite et orale, de même qu'un sens de la négociation sont indispensables.
Quand un plan de licenciement se met en place, au responsable RH d'avoir le doigté nécessaire pour gérer les relations avec les partenaires sociaux et les personnels concernés. Il doit aussi montrer une grande discrétion, indispensable puisqu'il détient des informations privées sur les salariés et/ou des données sensibles sur l'entreprise.
Le responsable RH est un généraliste des ressources humaines, aussi doit-il en connaître tous les aspects : recrutement, droit social, paie... Une bonne culture économique et financière s'impose également, ainsi que des compétences en psychologie du travail. Enfin, la maîtrise des outils informatiques devient nécessaire à ce poste qui exige par ailleurs un niveau d'anglais courant dans les entreprises de stature internationale.
]]>Dans les grandes entreprises, le responsable RH n'opère jamais seul. Toutes les décisions sont prises en concertation avec la direction au siège et avec des chefs de service. Il est lui-même entouré d'une équipe - assistant RH, responsable de formation, chargé de recrutement, juriste social... - qui l'aide à décliner la stratégie décidée en haut lieu. À l'inverse, il peut être le seul représentant en ressources humaines dans l'entreprise, comme c'est parfois le cas dans une PME (petite ou moyenne entreprise).
Sa position centrale au sein de l'entreprise le conduit à organiser le dialogue social. En cas de conflit opposant la direction au personnel, sa tâche devient délicate. En relation constante avec les salariés, il ne peut se contenter d'être derrière son bureau.
Le responsable RH travaille essentiellement comme salarié du privé au sein de grandes et moyennes entreprises, dans tous les secteurs d'activité, mais surtout dans les sociétés de services et les industries. Il peut aussi être employé dans certains établissements publics : il est alors fonctionnaire. Il peut enfin exercer en libéral, en devenant consultant indépendant.
]]>Assurer la gestion des RH (ressources humaines), c'est superviser une équipe qui s'occupe à la fois de la gestion de la paye, des congés, de l'organisation des formations pour les salariés et du recrutement. Toutes ces activités sont gérées en accord avec la direction de l'entreprise. Selon la taille de la société, le responsable RH est en charge d'un ou plusieurs domaines liés à la gestion du personnel.
Le responsable RH veille au respect des obligations légales par son entreprise, en appliquant la réglementation relative au droit du travail, et cherche à améliorer les conditions et l'organisation du travail au sein de l'entreprise. Pour ce faire, il conçoit et organise des actions de communication interne, et entretient des relations avec les partenaires sociaux (délégués du personnel, comité d'entreprise).
Dans un contexte de compétition accrue entre entreprises, il doit veiller à la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences). Il encourage aussi la diversité dans le recrutement, ainsi que le développement des compétences des salariés par l'évaluation, la formation et l'évolution de carrière. Il accompagne tous les grands projets conduits en ce sens par son équipe, en apportant des outils méthodologiques.
]]>De nombreuses filières mènent au métier de responsable RH touchant à la fois au droit social, à la gestion et à l'économie, à la psychologie... De plus en plus, on exige un diplôme de niveau bac + 5, indispensable à un poste aussi stratégique. Mais le diplôme suffit rarement. Rappelons qu'une expérience à un poste d'assistant ou de chargé de recrutement est en général exigée.
Masters en ressources humaines
Les écoles de commerce, elles aussi, préparent à la fonction d'assistant. Certaines comme Audencia à Nantes proposent des spécialisations en ressources humaines en 3e année. Un profil recherché, surtout si la formation commerciale fait suite à une licence en droit.
]]>2900 à 3500 euros brut par mois en début de carrière.
D'un côté, les plans sociaux se multiplient ; de l'autre, les entreprises misent gros sur la gestion prévisionnelle des compétences. Autant de facteurs contribuant à revaloriser le domaine des ressources humaines après le déclin des années 90. Dans les entreprises, les professionnels RH représentent environ 2 % des effectifs, soit une population de 40 000 personnes environ.
Dans les équipes de ressources humaines, il n'y a qu'un seul responsable, d'où des effectifs peu nombreux pour la profession. On accède rarement à ce poste sans expérience préalable. En général, les jeunes diplômés débutent en tant qu'assistants ou chargés de recrutement. Certains sont d'ailleurs d'anciens chefs de service opérationnels. Dans les PME qui s'ouvrent aux ressources humaines, les responsables RH sont souvent des professionnels issus du terrain.
Avec l'expérience, certains responsables des ressources humaines choisissent de travailler au sein d'un cabinet spécialisé en tant que consultants RH, voire comme coachs personnels auprès de cadres dirigeants.
]]>Des aptitudes à la communication sont indispensables. Généraliste, il dispose d'une bonne culture économique et financière, ainsi que de compétences en psychologie du travail. Enfin, la maîtrise des outils informatiques devient nécessaire à ce poste qui exige souvent, par ailleurs, un niveau d'anglais courant. Dernière qualité essentielle du responsable des RH : la discrétion, car il détient des informations sensibles sur les salariés et sur l'entreprise.
5 ans pour obtenir un master en ressources humaines ou droit social, un diplôme d'école de commerce ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques). Une expérience professionnelle dans le recrutement est générale- ment exigée.
]]>Sourire au lèvres, la tenue soignée, à l'écoute et faisant preuve de disponibilité, le monteur-vendeur ou la monteuse-vendeuse sait faire preuve de qualité relationnelles. Une certaine assurance dans l'élocution pour répondre aux besoins des clients.
Mais son rôle n'est pas seulement commercial, il est aussi technique. Pour exercer ce métier, un bon niveau technique est nécessaire. Il faut savoir travailler rapidement, car il y a des délais courts à respecter, mais avec précision sur des machines très perfectionnées. Le geste sûr, les monteurs-vendeurs doivent avoir le goût du travail minutieux car ils interviennent sur des petits éléments. Spécialisés sur des produits techniques, dont ils connaissent toutes leurs caractéristiques. Ils se tiennent en permanence informés sur les nouveautés.
Les monteurs-vendeurs ont un certain sens de l'esthétique pour conseiller le client sur la monture la plus adaptée.
]]>Les tâches du monteur-vendeur ou de la monteuse-vendeuse varient suivant le type de magasin qui l'emploie : boutique d'optique traditionnelle, grande enseigne... Mais, dans tous ces lieux, une excellente connaissance des produits qu'il ou elle vend est exigée. Dans le magasin, ils peuvent passer de l'atelier attenant au lieu de vente pendant leurs heures de travail, en fonction des activités. Les monteurs-vendeurs utilisent des outils, des appareils de mesure et des machines spécifiques.
Les monteurs-vendeurs peuvent travailler le samedi, selon les horaires du lieu où ils exercent. Souvent debout, le métier demande une bonne résistance physique.
Même si certaines tâches demandent de l'autonomie, le travail s'effectue en équipe en particulier lorsqu'il s'agit de participer à la vie du magasin : inventaire, réassorts, tenue et organisation des rayons.
]]>Le monteur-vendeur ou la monteuse-vendeuse assiste l'opticien ou l'opticienne pour apporter une bonne vision, aux personnes qui achètent une paire de lunettes, sur prescription médicale ou non. Pour se faire, il ou elle conseille le client sur la monture la mieux adaptée et sur les performances des verres disponibles. Si nécessaire, il ou elle pratique des examens de la vue, des mesures optométriques et des tests permettant d'évaluer l'acuité et la perception visuelles. Lentilles de contact, lunettes de vues, lunettes de soleil... sont les produits vendus par ce ou cette professionnelle qui sait, par exemple, expliquer au patient comment porter et entretenir les lentilles prescrites par un ophtalmologue.
La confection d'une paire de lunettes sur mesure exige que le monteur-vendeur ou la monteuse-vendeuse vérifie que les verres commandés au verrier correspondent bien à l'ordonnance. Ensuite, il ou elle réalise l'assemblage des verres et de la monture. Il ou elle taille les verres à la forme de la monture et les y intègre.
Une fois la paire de lunettes prête, il ou elle reçoit le client pour la livraison et règle celle-ci sur le visage si besoin. Enfin, il ou elle gère les stocks et assure le service après-vente : réglage de vis, de cerclages etc.
]]>Niveau bac
Bac professionnel optique-lunetterie
Titre professionnel technicien en montage et vente d'optique-lunetterie
]]>À partir du Smic.
Le secteur de la santé visuelle se porte bien (les cas de myopie sont nombreux chez les jeunes et la population générale vieillit). En conséquence, les monteurs-vendeurs formés sont recherchés. Les métiers de la vente en boutique sont ouverts aux jeunes diplômés. Les monteurs-vendeurs peuvent aussi trouver un emploi dans des entreprises qui fabriquent ou distribuent des produits destinés aux professionnels de la vision.
Dans certaines grandes enseignes, le monteur-vendeur ou la monteuse-vendeuse en optique-lunetterie peut animer une équipe de salariés, et être responsable adjoint ou adjointe auprès du directeur ou de la directrice du magasin. Cependant, pour évoluer vers le métier d'opticien, il est nécessaire d'obtenir un BTS opticien-lunettier.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel optique-lunetterie.
]]>Dans ce métier, il faut être résistant. Un technicien forestier travaille souvent dehors, et ce, par tous les temps. Observateur, il sait repérer les dégâts dans une forêt. Pour superviser le déroulement des chantiers, il doit être organisé et rigoureux. Il lui faut aussi posséder des bases en gestion pour prendre en compte les critères de rentabilité quand il mène les travaux d'exploitation.
Des compétences techniques sont nécessaires dans différents domaines : filière bois, appui technico-économique, enquêtes statistiques, gestion du contentieux...
Une aisance relationnelle s'impose pour gérer une équipe, conseiller ou encore négocier avec des collectivités, des organismes publics et privés. Il faut savoir prendre des décisions et avoir une excellente connaissance du milieu forestier et des techniques sylvicoles. La sensibilité aux questions environnementales est également indispensable. Le sens de la pédagogie est un avantage quand il faut dialoguer avec différents publics.
]]>À l'ONF (Office national des forêts), le technicien forestier a des responsabilités polyvalentes, techniques et administratives, qu'il exerce de façon autonome, sous la direction d'un ingénieur forestier. Le métier comporte également un aspect relationnel : au quotidien, ce spécialiste gère non seulement les relations avec son équipe, mais aussi avec les élus locaux, les pépiniéristes, les entreprises sous-traitantes chargées de l'élagage, de la plantation...
Généralement fonctionnaire, le technicien forestier peut être aussi salarié de différents organismes privés et entreprises régionales : centres régionaux de la propriété forestière (CRPF), chambres d'agriculture, coopératives, groupements de producteurs, entreprises de gestion et d'exploitation forestière.
Ce spécialiste des arbres peut exercer son activité dans un bureau, mais celle-ci se déroule le plus souvent au coeur même de la forêt. À l'ONF par exemple, 80 % du temps de travail d'un technicien forestier s'effectue sur le terrain, et 20 % dans un bureau. Il peut d'ailleurs bénéficier d'un logement de fonction à proximité de la forêt.
]]>Le technicien surveille et gère la forêt, en accord avec les ingénieurs forestiers : il décide quels arbres doivent être abattus, quelles parcelles sont à replanter, avec quelles essences, quand et comment défricher les sous-bois... Il encadre sur le terrain une petite équipe lors des opérations d'élagage, d'abattage ou de reboisement. À l'ONF (Office national des forêts), il gère la forêt publique, dresse des bilans, réalise des enquêtes et des études, effectue un contrôle économique et technique. Il propose aussi des solutions : par exemple, pour aménager des sentiers dans des sites détériorés.
Au ministère de l'Agriculture, il met en place la politique forestière : protection des forêts, reboisement, amélioration des essences...
Au technicien forestier de sensibiliser le public, en particulier les enfants, à la protection de la nature, grâce à la création de sentiers de découverte ou de parcours santé, par exemple. Portant uniforme et arme, il peut verbaliser les contrevenants au code forestier.
En domaine privé, le technicien forestier est chargé de développer et d'exploiter la forêt dans un but de rentabilité : coupes de bois et vente à des scieries, plantation, surveillance de la pousse. Il conseille aussi les propriétaires pour les aider à mettre leur domaine en valeur.
]]>Niveau bac
Bac pro forêt
Bac pro gestion des milieux naturels et de la faune
Niveau bac + 2
BTSA gestion forestière
]]>2083 euros brut par mois à l'ONF.
Administrations ou entreprises privées : les recrutements sont peu nombreux. Dans la fonction publique, entre l'ONF (Office national des forêts) et le ministère de l'Agriculture, seuls quelques postes de techniciens sont ouverts chaque année. Dans la forêt privée et les entreprises de production de bois, les recrutements sont assez limités.
Après 5 ans d'expérience, un technicien forestier de l'ONF ou du ministère de l'Agriculture peut accéder au grade de technicien principal. Puis, au bout de 8 ans, passer chef technicien. Autre évolution de carrière possible pour les fonctionnaires : intégrer le corps des ingénieurs des travaux des eaux et forêts, par concours interne. Là encore, le nombre de postes offerts est extrêmement restreint.
]]>Dans les directions départementales et régionales du ministère de l'Agriculture, il met en place la politique forestière. Sous l'autorité d'un ingénieur, il dresse des bilans, réalise des enquêtes et des études, effectue un contrôle économique et technique. Ensuite, il propose des solutions : par exemple, l'aménagement de sentiers dans des sites détériorés. À lui de sensibiliser la population, notamment les enfants.
En forêt privée, le technicien forestier conseille les propriétaires afin de mettre en valeur leur domaine. Il peut travailler dans les CRPF (centres régionaux de la protection forestière), les chambres d'agriculture ou les organismes de gestion et d'exploitation forestière.
Le concours de l'ONF est ouvert aux bacheliers (ou équivalent) mais dans les faits les candidats ont un bac + 2 (BTSA gestion forestière), qui est le niveau demandé le plus souvent.
]]>Le physicien médical est avant tout un scientifique. Même s'il n'est pas médecin et ne rencontre a priori jamais le patient, il fait partie des professionnels de santé qui participent à son traitement et à sa sécurité. Il a une lourde responsabilité car les machines qu'il règle peuvent être fatales si elles sont mal utilisées, ou si la dose de rayons dispensée n'est pas la bonne. Il doit donc être extrêmement rigoureux et vigilant.
Le travail en équipe et la bonne communication entre les différents intervenants sont primordiaux. Le physicien médical doit s'assurer que tout le monde comprend bien les risques encourus et comment les éviter. Il est associé aux réunions de l'équipe soignante et doit être capable d'adapter son discours à ses interlocuteurs qui sont très variés, de la secrétaire au médecin chef de service.
Doté d'un esprit scientifique, le physicien médical s'en sert pour rechercher les informations dont il a besoin et mettre ses connaissances à jour. Il maîtrise l'anglais écrit et oral pour communiquer avec les fabricants de machines et participer à des congrès internationaux.
]]>Même s'il travaille dans le milieu hospitalier, le physicien travaille avec des horaires fixes, correspondant à ceux des examens programmés. L'amplitude horaire est généralement plus importante dans le privé que dans le public. Si le physicien n'a pas de contact avec le patient, légalement, il doit être présent dans le service au moment des examens.
Selon le cas, le physicien est rattaché hiérarchiquement à la direction de l'établissement ou au médecin chef de service. Il participe à de nombreuses réunions concernant la prise en charge des patients, les procédures, l'organisation des services et des soins, le management de la qualité, etc. Partie intégrante du personnel soignant, il fait partie d'une équipe pluridisciplinaire comprenant notamment : médecins, radiologues, manipulateurs radio, mais aussi les assistant et secrétaires, les ingénieurs biomédicaux, etc.
Dans un grand hôpital, on peut compter une dizaine de physiciens médicaux pour s'occuper d'un parc de machines de 100 à 150 appareils variés : IRM, appareils de mammographie ou de radiographie, petscan, etc. Les techniques évoluant rapidement, le physicien se forme régulièrement, participe à des congrès internationaux, etc.
]]>Ni radiologue ou médecin, ni manipulateur, le physicien médical intervient sur les machines en amont d'un examen ou d'un traitement à base de rayons radioactifs (petscan, radio, IRM, scintigraphie, mammographie, rayons...). Il programme les machines, calcule et vérifie les dosages des produits pour obtenir la meilleure image possible avec le moins de risques pour le patient.
Spécialiste de machines sophistiquées et potentiellement dangereuses, le physicien médical est garant de la sécurité des patients comme des personnels. Il informe et forme les membres de l'équipe notamment sur les risques potentiels, il répond à leurs questions, veille à ce qu'ils utilisent correctement les équipements et respectent les règles de sécurité.
Le physicien est souvent spécialisé sur un ou 2 types de machines : radiothérapie, radiologie ou médecine nucléaire. En radiothérapie, pour les traitements des cancers, la préparation peut durer plusieurs semaines pour vérifier la prescription et la dose par rapport au patient, vérifier les calculs et ce que délivre la machine, etc. Rien n'est laissé au hasard et chaque soin est personnalisé pour le patient. Toutes les machines doivent être régulièrement contrôlées en suivant un protocole précis.
]]>Niveau bac+7
DQPRM
]]>4100 euros brut par mois en moyenne dans le public, 5000 euros brut par mois dans le privé.
On compte près de 800 physiciens médicaux en France, pas suffisamment pour les besoins grandissants de ces professionnels, spécialistes de la préparation de machines de plus en plus utilisées, notamment du fait de l'augmentation des cas de cancers. Les 45 nouveaux physiciens médicaux formés chaque année par l'INSTN, seule école habilitée à préparer au DQPRM (diplôme de qualification en physique radiologique et médicale), indispensable pour exercer, n'ont donc aucun problème pour trouver un travail.
La grande majorité des physiciens médicaux travaillent en milieu hospitalier, public ou privé. Ils peuvent également travailler dans la recherche pour développer de nouvelles techniques ou chez un fournisseur de matériel, pour la vente ou la recherche et développement. Quelques postes sont également disponibles dans les grandes agences gouvernementales de sécurité médicale pour l'application de la radioactivité dans le domaine médical (Inserm, CNRS, CEA).
Le physicien médical peut choisir de se spécialiser sur un type de machine ou se diriger vers l'enseignement. Avec de l'expérience, il peut également encadrer une équipe ou s'orienter vers la recherche, par exemple. Il peut aussi travailler à l'étranger.
]]>28 mois après un master 2 en physique pour préparer le DQPRM (diplôme de qualification en physique radiologique et médicale) uniquement à l'INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires), et indispensable pour exercer. La formation est rémunérée.
]]>Fort en maths, à l'aise en anglais, l'officier de la marine marchande maîtrise les règles de navigation et de sécurité, possède des connaissances en mécanique, propulsion et radiocommunication.
Comme tous les marins, l'officier doit jouir d'une excellente santé et montrer une grande disponibilité. Technicien et gestionnaire, il allie rigueur, autonomie et réactivité. L'exercice du commandement réclame en outre des qualités de leader : diplomatie, polyvalence et sens de la communication.
Pour naviguer, il faut satisfaire aux normes d'aptitude définies par arrêté ministériel. Elles vont de l'acuité visuelle et auditive au bon état du squelette, sans oublier un parfait équilibre mental. L'officier de la marine marchande doit également pouvoir supporter l'éloignement, le travail par roulements et la vie en collectivité.
]]>L'officier de la marine marchande peut être officier au cabotage (le navire longe les côtes) ou officier au long cours (le navire traverse les océans). Les escales, souvent brèves, lui laissent peu de temps pour découvrir les pays abordés.
Pendant 1 semaine pour les destinations nationales ou européennes, et jusqu'à 2 ou 3 mois pour la navigation au long cours, voire plus, l'officier de la marine marchande vit dans l'univers clos du bateau avec son équipage. Il embarque sur toutes sortes de bâtiments (cargos, paquebots, pétroliers...) équipés de technologies pointues.
Sur le pont, les conditions climatiques sont difficiles. En salle des machines, le bruit et la chaleur dominent. Cependant, le confort se généralise : salle de sport, climatisation, cabines individuelles... Côté vie de famille, les séparations sont fréquentes, mais compensées par l'alternance de périodes de congé équivalentes aux périodes d'embarquement.
]]>À bord d'un navire, l'officier, qui fait partie de l'état-major, encadre l'équipage, tant sur le pont qu'en salle des machines. En qualité de chef des expéditions, il est responsable de la conduite, de la sécurité et de l'exploitation du navire, ainsi que de l'embarquement des passagers et du chargement des marchandises. En mer, il assure la conduite du navire. Au port, il participe aux opérations commerciales et veille à la sécurité du bateau.
Sur le pont, le plus haut gradé, premier capitaine ou commandant, est aidé dans ses tâches par le second capitaine. Celui-ci le remplace en cas de nécessité, notamment dans la conduite du bateau, et supervise le travail du " personnel de pont ". Il l'aide également dans les tâches liées à la surveillance du bâtiment, au chargement et à l'arrimage de la cargaison.
Le chef mécanicien est l'officier responsable présent en salle des machines. Il veille au bon fonctionnement des installations de propulsion et de production électrique, et encadre tous les auxiliaires. Son assistant, le second mécanicien, dirige l'équipe chargée de la maintenance des installations techniques et gère le stock des pièces de rechange.
]]>Niveau bac + 5
DESMM (diplôme d'études supérieures de la marine marchande)
Cursus d'ingénieur. Deux filières, l'une maritime (formation aux métiers du pont et de la machine, insertion en tant que capitaine ou chef mécanicien), l'autre paramaritime (offshore, énergies renouvelables, construction durable...). Au cours du 2d cycle de la formation, les élèves peuvent valider le DESMM.
]]>De 2800 à 3800 euros brut par mois pour un lieutenant.
De 4500 à 7000 euros brut par mois pour un commandant ou un chef mécanicien.
La modernisation des navires et le vieillissement des effectifs créent des besoins en personnel qualifié. Que ce soit au niveau européen ou international, la marine marchande recrute, et les écoles prennent en compte ses besoins dans leurs recrutements.
La marine marchande française est actuellement en restructuration et doit faire face à une sévère concurrence internationale.
Un vaste choix de carrières s'offre au jeune officier. D'abord embarqué comme lieutenant, il peut devenir commandant ou chef mécanicien après 8 à 10 ans de navigation. Quant aux jeunes ingénieurs, selon leur spécialité, ils peuvent exercer dans le domaine maritime ou paramaritime (offshore, énergies marines renouvelables, maintenance de structures flottantes...). Avec de l'expérience, l'officier de marine marchande peut ensuite se reconvertir à terre dans le domaine maritime (expert, administrateur) ou dans l'industrie (ingénieur, responsable d'entretien).
]]>Sur le pont, l'officier le plus haut gradé est premier capitaine ou commandant. Il est épaulé par le second capitaine qui le remplace en cas de nécessité (conduite, encadrement, surveillance du bâtiment, chargement de la cargaison…).
En salle des machines, l'officier responsable est le chef mécanicien, qui veille au bon fonctionnement des machines et encadre les auxiliaires.
Il peut être officier au cabotage (le navire reste le long des côtes) ou au long cours, auquel cas il effectue des traversées transocéaniques. Pendant une semaine pour les destinations nationales et européennes, et jusqu'à 3 mois pour la navigation au long cours, il vit dans un univers clos.
Il embarque sur toutes sortes de bâtiments (cargos, paquebots, pétroliers…) équipés de technologies pointues.
5 ans et demi pour obtenir le DESMM (diplôme d'études supérieures de la marine marchande) et le titre d'ingénieur de l'ENSM (École nationale supérieure maritime). Admission sur dossier via la plateforme Parcoursup.
]]>Outre des qualités de gestionnaire, le directeur d'hôtel est un commercial pour qui la relation avec les clients est essentielle. Il doit faire preuve d'une grande disponibilité et d'une capacité de travail importante. Autonome, organisé, au moins bilingue, il sait faire preuve d'autorité.
Il doit posséder des compétences en gestion du personnel et savoir repérer celui ou celle qui, parmi ses collaborateurs, pourra le seconder efficacement. Des notions en réglementation et en droit social sont désormais incontournables pour suivre les évolutions des législations européenne et internationale.
Enfin, il doit aussi prendre en compte les problématiques liées à la gestion des déchets, de l'économie d'eau, d'électricité, de chauffage au sein de son hôtel. Il se montre également attentif à la sécurité de ses équipiers et des clients. Enfin, tel un ambassadeur, il représente et véhicule l'image de son établissement et de sa marque, en France comme à l'étranger.
]]>Le directeur d'hôtel peut diriger divers établissements : petit hôtel familial, hôtel de luxe, unité d'une chaîne hôtelière, résidence de vacances, hôtel club... Ses conditions de travail et ses responsabilités ne sont donc pas toujours identiques. Par exemple, à la tête d'un établissement familial, il exerce souvent en couple et assume tour à tour les rôles de gestionnaire, de chef d'équipe, de valet de chambre... S'il gère une unité de chaîne hôtelière, il s'apparente davantage à un chef d'entreprise classique, dont l'objectif premier est économique. Il applique alors la politique générale de la chaîne dans tous les domaines.
Ses horaires sont irréguliers et, dans les petits hôtels, soumis aux exigences de la clientèle. Le directeur d'hôtel peut ainsi travailler jusqu'à 14 heures dans une même journée. Il est à pied d'oeuvre le week-end et les jours fériés, et peut être dérangé à n'importe quelle heure. En zone touristique, son rythme de travail est plus soutenu à certaines époques de l'année. Le directeur peut alors exercer selon un mode saisonnier : à la montagne les mois d'hiver, sur la côte en été.
]]>Propriétaire d'un petit hôtel familial, le directeur doit se montrer polyvalent : gestion des réservations ; accueil des clients ; préparation, aménagement et décoration des chambres ; recrutement, formation et animation éventuelles du personnel ; gestion du budget, définition des investissements futurs... Il doit être partout à la fois !
Dans un grand hôtel, chaque personnel exerce une fonction bien précise. Le directeur, exerce alors un rôle de manager et est secondé par des chefs de service spécialisés : chef de réception, directeur de l'hébergement, chef-gouvernant...
Directeur d'une unité de chaîne hôtelière, c'est un gestionnaire qui applique les normes prédéfinies par le groupe hôtelier en matière de mobilier et de présentation des chambres, de recrutement. Cela dit, il bénéficie, comme toute son équipe, d'une certaine marge d'initiative en matière de gestion, de management et de marketing. Dans tous les cas, le directeur d'hôtel est responsable du développement de l'activité de son établissement. Il en assure la promotion en éditant des dépliants informatifs, en fréquentant des salons professionnels français et étrangers, en collaborant avec les offices de tourisme...
]]>Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration, option C : management d'unité d'hébergement
Niveau bac + 3
Licence professionnelle organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration
Bachelor en management hôtelier
Niveau bac + 5
Master spécialisé en management hôtelier
Diplôme d'école de commerce ou spécialisée (Institut Paul Bocuse, École de Savignac etc.)
]]>2400 à 3800 euros brut par mois. Variable selon le type d'entreprise, le statut et l'expérience.
Dans l'hôtellerie, les perspectives sont bonnes pour les cadres hôteliers, dont un certain nombre est recruté par la promotion interne. Les employeurs sont séduits par des candidats formés en école hôtelière, motivés, mobiles, parlant au minimum une langue étrangère et possédant une expérience. Les titulaires de BTS obtenus en apprentissage sont également très appréciés. Les hôtels de chaîne recherchent des managers autonomes, sachant s'adapter à la culture d'entreprise, encadrer des équipes et possédant des compétences en gestion de planning, de budget et de produits.
Les évolutions de carrière sont réelles. La direction d'un hôtel de plus grande taille, voire de plusieurs établissements, ou l'expatriation (vers l'Extrême-Orient en particulier), sont possibles. Autre possibilité : quitter le secteur hôtelier pour mettre ses compétences à profit dans un secteur où l'accueil, le service et l'organisation sont recherchés.
Toute création d'hôtel nécessite des démarches administratives. Les petits hôtels ont pâti de la concurrence d'autres types d'hébergement (chambres d'hôtes, plateformes internet de loueurs particuliers...). Un hôtel doit avoir une taille assez importante pour être rentable.
]]>2 ans d'études pour préparer le BTS management en hôtellerie restauration, option C management d'unité d'hébergement, complété par une licence professionnelle organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration (en 1 an).
De plus en plus, un bac + 5 (diplôme d'école de commerce ou spécialisée, un master) est apprécié pour accéder à la fonction.
]]>Le chef ou la cheffe d'exploitation d'usine d'incinération est un dirigeant ou une dirigeante d'entreprise. Il ou elle supervise le travail de ses équipes, élabore et suit le budget de son usine, en intégrant le coût d'exploitation et celui de la vente de l'électricité et de la chaleur produites. La vapeur d'eau, par exemple, peut être utilisée pour chauffer des bâtiments (logements, hôpitaux, etc.) situés à proximité.
Il ou elle consigne par écrit les résultats d'exploitation. Des tableaux de bord remplis d'indicateurs techniques (quantité de déchets traités, eau, gaz et électricité consommés, énergie produite...), de résultats financiers ou de données liées au personnel sont analysés.
Ce métier exige de s'adapter à l'évolution des techniques de traitement (en biotechnologie, notamment), afin d'optimiser l'utilisation de l'énergie électrique et des produits de traitement. Il faut aussi veiller au respect des normes environnementales (certification SO14001, par exemple) et de la réglementation : l'utilisation de produits chimiques et/ou toxiques demande une application stricte des consignes de sécurité et une parfaite connaissance du matériel de protection (dosimètre, masque à gaz, vêtements de protection...).
]]>Le chef ou la cheffe d'exploitation d'usine d'incinération partage son temps entre l'usine, les rendez-vous avec les clients et les visites à ses interlocuteurs institutionnels. Il accueille les services de la préfecture lorsqu'ils viennent inspecter le niveau de sécurité et de respect de l'environnement. Il ou elle rencontre les responsables d'encadrement des autres usines de son groupe industriel, afin de profiter de retours d'expériences éventuels. Au quotidien, il ou elle garde une large autonomie dans l'organisation de son travail. Mais cette autonomie induit une forte responsabilité. Ce professionnel ou cette professionnelle est responsable de son usine quoi qu'il arrive.
Les fours fonctionnent en continu, y compris le week-end. En cas de grosse panne, le chef ou la cheffe d'exploitation d'usine d'incinération peut avoir à assurer une permanence.
La plupart du temps salariés du secteur privé, les chefs d'exploitation d'usine d'incinération peuvent aussi travailler pour une collectivité territoriale (commune, communauté de communes...) qui a choisi l'exploitation en régie directe. Dans ce dernier cas, les chefs d'exploitation d'usine d'incinération sont des fonctionnaires cadres (catégorie A) de la filière technique territoriale.
]]>Selon le cas, les déchets ménagers sont recyclés, placés en centre de stockage ou brûlés dans une usine d'incinération. Celle-ci est une installation complexe, dotée de fours atteignant des températures très élevées. Ce mode de traitement des déchets permet de réduire leur volume, de les solidifier et d'en concentrer les éléments polluants. Le chef ou la cheffe d'exploitation d'usine d'incinération est responsable du bon fonctionnement de l'usine. Il ou elle donne aux chefs de quart les consignes de conduite de l'usine : rotation des déchets dans la fosse, volumes à incinérer, allure de chauffe des fours...
Ce ou cette responsable contrôle aussi le respect des procédures. En amont, il faut s'assurer que les déchets reçus sont conformes ; vérifier l'absence de radioactivité ou de produits liquides qui peuvent endommager l'équipement. Il faut ensuite superviser l'alimentation des fours, le traitement des effluents aqueux (eau souillée utilisée pour " laver " les fumées...), la récupération éventuelle d'énergie (production de chaleur ou d'électricité), l'évacuation des résidus de combustion. Puis, vérifier les analyses chimiques effectuées chaque jour, afin d'avoir un regard précis sur les opérations de traitement. Enfin, définir les améliorations possibles.
]]>Niveau bac + 5
Master dans les domaines de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets ; du génie des procédés ; du génie thermique ; de la chimie ; de l'électricité ; des automatismes ; de l'environnement industriel ; des fluides et énergie...
Diplôme d'ingénieur dans les domaines de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets ; du génie des procédés ; du génie thermique ; de la chimie ; de l'électricité des automatismes ; de l'environnement industriel ; des fluides et énergie...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en gestion, traitement et valorisation des déchets
]]>1827 euros brut par mois pour un ingénieur territorial.
Les chefs d'exploitation d'usine d'incinération sont généralement employés par de grands groupes industriels spécialisés dans le traitement des déchets : Veolia, Suez, Séché, etc. Toutefois, les recrutements restent limités. Il est possible d'évoluer au sein d'un grand groupe. Le ou la responsable d'exploitation peut devenir directeur ou directrice de site. L'évolution vers d'autres responsabilités, comme la direction d'équipes plus importantes, est envisageable de même que la mobilité géographique.
Dans le secteur public, ils interviennent lorsqu'une usine d'incinération est gérée en régie directe par une collectivité. Les villes de Dijon, Rennes ou Toulon ont, par exemples, transformé leur usine d'incinération en unité de valorisation énergétique, en la raccordant à un réseau de chaleur urbain (chauffage). À Dijon, une trentaine d'agents travaillent sous la responsabilité d'un directeur de site. Dans la fonction publique territoriale, le recrutement s'effectue sur concours. L'évolution de carrière dépend ensuite de la réussite à des concours internes.
]]>5 ans pour préparer un master ou un diplôme d'ingénieur en génie des procédés ; génie thermique ; chimie ; électricité ; automatismes ; environnement industriel... éventuellement complété par un mastère (en 1 an) spécialisé en gestion, traitement et valorisation des déchets...
]]>L'ajusteur-monteur a le compas dans l'oeil. Pour lui, pas de place pour l'à-peu-près : un roulement doit entrer au dixième de millimètre près dans son logement. Rigueur et habileté manuelle sont des qualités indispensables. De même qu'un certain talent pour la communication : il faut être capable d'expliquer le fonctionnement d'une machine. Il doit également être capable de lire un plan (souvent rédigé en anglais).
De bons yeux ne suffisent pas : un esprit logique et une certaine forme de débrouillardise sont également utiles. On ne peut pas se permettre de décevoir un client : tout doit être réglé dans les délais prévus, avec la qualité et le coût attendus.
]]>L'ajusteur-monteur travaille dans un atelier de fabrication de pièces mécaniques, ou se déplace sur des sites industriels pour entretenir et réparer des machines-outils. L'activité est souvent organisée par roulement d'équipes (2 x 8 ou 3 x 8).
Il travaille debout, au milieu de machines et d'instruments de mesure (rectifieuse, fraiseuse...). Un environnement qui n'offre pas toujours des conditions agréables : il faut supporter le bruit des appareils, la poussière et les odeurs.
]]>L'ajusteur-monteur réceptionne d'abord toutes les pièces du système mécanique à réaliser (écrous, molettes, couvercles, structures, fuselage...). Il les adapte les unes aux autres pour qu'elles forment un ensemble cohérent. Étudiant le plan du produit, il repère les divers éléments (pignons, roulements, vérins...), ainsi que leur mode de fixation (par vis, soudage ou rivets). Il vérifie ensuite la conformité des pièces fournies. Certaines peuvent présenter de petits défauts : dimension inappropriée, surface rugueuse, etc. Il faut alors rectifier, limer, percer, à l'aide d'outils ou de machines.
Vient ensuite la phase de montage. Il assemble les pièces selon un ordre qu'il détermine lui-même ou en suivant les instructions d'un document technique. Il effectue des ajustements pour améliorer les liaisons entre les divers éléments.
Quand tout l'équipement est assemblé, il en contrôle le bon fonctionnement par une série de tests et d'essais. Il procède alors aux ultimes réglages et aux mises au point qui s'imposent.
]]>Niveau bac
Bac pro maintenance des systèmes de production connectés ; aéronautique option structure ; technicien en réalisation de produits mécaniques
Bac techno STI2D
Niveau bac + 2
BTS conception des processus de réalisation de produits
Niveau bac + 3
BUT génie mécanique et productique
]]>A partir de 2167 et jusqu'à 2333 euros brut par mois.
De très nombreuses entreprises recherchent des ajusteurs-monteurs, en particulier celles qui produisent des machines pour l'agroalimentaire, l'imprimerie, le textile, l'automobile et l'aéronautique. Ces professionnels peuvent aussi être employés chez des fabricants d'outillages ou dans des sociétés spécialisées en maintenance industrielle. Au total, ce sont près de 6 000 postes qui sont proposés chaque année.
Après quelques années d'expérience, un ajusteur-monteur peut devenir chef d'équipe. Les meilleurs éléments accéderont ensuite à des fonctions de responsable d'atelier.
]]>Recherché dans un grand nombre de secteurs, l'ajusteur-monteur n'a guère de mal à trouver un emploi, surtout s'il est titulaire d'un bac professionnel ou technologique, dans l'agroalimentaire, l'imprimerie, le textile, l'automobile ou l'aéronautique. Mais au-delà du diplôme, on attendra de lui beaucoup de minutie et un grand sens des responsabilités.
3 ans pour préparer un bac pro (maintenance des systèmes de production connectés ; aéronautique, option structure ; technicien en réalisation de produits mécaniques) ou le bac STI2D.
2 ans pour obtenir le BTS conception des processus de réalisation de produits ; 3 ans pour le BUT génie mécanique et productique.
]]>Le sens de la précision est essentiel, car l'économiste de la construction doit estimer les coûts de réalisation d'un ouvrage jusqu'au moindre détail. Rigoureux, il contrôle les chiffres et bénéficie d'une bonne capacité de synthèse pour analyser, planifier et projeter financièrement la réalisation de l'ouvrage dans ses différentes phases. Il maîtrise les technologies, des plus innovantes aux plus traditionnelles. Il faut aussi connaître les réglementations et normes applicables aux ouvrages du bâtiment qui évoluent fréquemment, et garder en mémoire le prix de chaque matériau.
L'économiste de la construction est autonome dans l'organisation de son travail. En indépendant, il garantit l'objectivité du choix des produits et techniques. Chaque projet étant unique, il doit s'adapter, être capable d'innover, de rechercher et de proposer en permanence des solutions permettant à la fois de satisfaire le client et d'optimiser la réalisation du chantier.
Il a des prédispositions pour la communication, la pédagogie et le reporting (rapport sur les activités et les résultats), car il est amené à travailler en équipe et à rendre des comptes. Ayant le goût des contacts, il s'adapte à ses interlocuteurs (ingénieurs d'études, particuliers, conducteurs de travaux, architectes, fournisseurs...).
]]>Dans le cadre des appels d'offres, les entreprises de BTP (bâtiment et travaux publics) tentent d'évaluer le prix des travaux sur lesquels elles se positionnent. Pour se faire, elles emploient des économistes de la construction, au sein d'un service dédié aux études de prix. Lorsqu'elles n'ont pas de service dédié, elles font appel à des bureaux d'études extérieurs. Ces bureaux d'études emploient de nombreux professionnels. On recense environ 2 500 cabinets spécialisés en France. Les économistes de la construction peuvent aussi travailler pour des agences d'architecture ou encore exercer en libéral.
Il existe quelques postes dans le secteur public, au sein d'une collectivité territoriale, d'un organisme de logement social, d'une préfecture ou d'un ministère. Dans ce cas, le candidat doit réussir un concours accessible sous certaines conditions (notamment en termes de niveau de formation).
Les projets sur lesquels travaille l'économiste sont variés et se succèdent. Il est amené à se déplacer sur le chantier ou à rencontrer clients et fournisseurs. Il passe alors du costume cravate au casque de sécurité et aux bottes de chantier dans la même journée !
]]>L'économiste de la construction garantit la faisabilité financière d'un projet et le respect du budget, en calculant à l'avance le coût des matériaux et des personnels. Ses missions varient en fonction du lieu d'exercice. Dans un cabinet spécialisé, il est essentiellement chargé de décrire et de chiffrer la réalisation d'un ouvrage bâti. Il peut aussi conseiller et assister le maître d'oeuvre, surtout si celui-ci est un particulier, dans le choix des fournisseurs ou des matériaux, par exemple pour construire une maison individuelle.
Au sein d'une entreprise de BTP (bâtiment et travaux publics), sa mission principale est de répondre aux appels d'offres. Lorsque son entreprise remporte le marché, il est chargé de mener la contre-étude technique et de s'assurer de la faisabilité du projet, compte tenu du budget et des délais impartis. Dans les petites entreprises, il est plus polyvalent et son poste peut englober une dimension commerciale. Il participe alors à des réunions avec les clients et recherche de nouveaux chantiers.
Il assure aussi un rôle d'expert tout au long de la construction. Il peut être consulté par les conducteurs de travaux sur plusieurs projets. Il doit proposer des solutions lorsque des difficultés techniques ou économiques surviennent.
]]>Niveau bac + 5
Master en énergétique, génie civil, ingénierie de la construction, urbanisme et aménagement...
Diplôme d'ingénieur spécialisé dans le bâtiment et les travaux publics
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
Les économistes de la construction sont recherchés à la fois par les bureaux d'études, les agences d'architecture, les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) et les institutions publiques. Si les sièges sociaux des grandes entreprises de BTP et les grands cabinets spécialisés concentrent une part des emplois en Ile-de-France, des cabinets d'économistes de la construction se répartissent sur tout le territoire. Ces bureaux d'études comptent souvent moins de 10 salariés. Selon l'Untec (Union nationale des économistes de la construction), 52 % du chiffre d'affaires global des professionnels est réalisé en répondant à des appels d'offres de marchés publics.
En restant dans la fonction études, l'expérience permet de travailler sur des projets de construction de plus en plus importants et complexes. Il est aussi possible d'évoluer vers des fonctions managériales au sein des grands groupes ou vers d'autres fonctions (ingénieur méthode en conception, par exemple). L'économiste de la construction peut aussi évoluer vers des postes de directeur technique du BTP, directeur de travaux, ingénieur commercial du BTP, ou choisir de s'installer en libéral.
]]>5 ans d'études pour préparer un master ou un diplôme d'ingénieur en énergétique, génie civil, ingénierie de la construction, urbanisme et aménagement, bâtiment et travaux publics...
]]>Spécialistes de la qualité de l'eau, les animateurs de bassin versant possèdent des savoirs techniques (notamment en diagnostic) mais aussi des connaissances juridiques, notamment les lois relatives à l'environnement et plus particulièrement la loi sur l'eau. Ils ont aussi des compétences en aménagement du territoire, hydraulique, agronomie et connaissent le monde agricole et ses représentants.
Relais entre les agriculteurs et les élus, les animateurs sont des médiateurs qui cherchent à inciter les agriculteurs à être partie prenante des actions menées en faveur de l'environnement. La tâche consiste à expliquer les enjeux, à vulgariser une réglementation, ou encore à démontrer l'intérêt d'une nouvelle méthode. Les animateurs de bassin versant organisent parfois des séances de formation et rédigent des documents, des plaquettes d'information par exemple.
Les animateurs de bassin versant sont aussi capables de négocier et argumenter. Parfois, au retour d'une réunion technique, ils amènent un élu sur le terrain pour le convaincre de la nécessité d'un projet d'entretien de berges par exemple. Dialogue, travail d'équipe, sens de l'analyse et rigueur sont des atouts indispensables.
]]>L'animatrice ou l'animateur de bassin versant va à la rencontre des exploitants agricoles, des techniciens agricoles, des élus locaux. Ces professionnels passent une grande partie de leur temps sur le terrain (environ les deux tiers) pour convaincre les différents riverains du bassin du bien-fondé d'une gestion de l'eau plus respectueuse de l'environnement, dans l'intérêt de tous. Les kilomètres à parcourir peuvent être conséquents, pour ceux qui travaillent sur une trentaine de communes riveraines.
Les animateurs de bassin versant doivent fédérer différents professionnels autour d'un même objectif. Pour cela, ils organisent des rencontres avec des agriculteurs (parfois plusieurs centaines !) et participent aux réunions techniques du syndicat de bassin versant. Ils travaillent sur le long terme et ne voient pas toujours le résultat de leur engagement.
Recrutés pour une collectivité (commune, syndicat intercommunal, conseil général ou régional...), les animateurs de bassin versant ont généralement le statut de fonctionnaire technique territorial (de catégorie A ou B en fonction du diplôme). Ils peuvent aussi être salariés d'une agence de l'eau ou de bassin.
]]>Le bassin versant désigne l'espace sur lequel les eaux de surface et souterraines convergent vers une rivière ou un lac. À partir d'un état des lieux, les animateurs de bassin versant définissent les problèmes à traiter (pollution de l'eau, érosion des berges...) et les actions à mener. Ils participent aux décisions d'urbanisme (avis sur permis de construire, certificats d'urbanisme...), rencontrent toutes les parties prenantes, définissent les objectifs à atteindre et effectuent le suivi. À cet aspect technique s'ajoute le suivi administratif, financier et juridique.
Les animateurs de bassin versant réalisent des enquêtes sur le terrain et orientent les professionnels, en particulier les agriculteurs, vers des solutions à la fois réalistes et innovantes, dans une démarche d'amélioration de l'écosystème aquatique. Ils proposent, par exemple, la remise aux normes des installations d'un éleveur laitier, l'étude de la récupération des eaux de lavage des machines à traire, l'adaptation des capacités de stockage des déjections animales suivant un calendrier d'épandage qui respecte les besoins des cultures, le plantage de haies ou d'arbres en bord de rivière pour stabiliser les berges, etc.
]]>Niveau bac + 2
BTS métiers de l'eau
BTSA gestion et maîtrise de l'eau ; gestion et protection de la nature
Niveau bac + 3
BUT génie biologique (parcours sciences de l'environnement et écotechnologies)
Licence professionnelle gestion de l'eau
Niveau bac + 5
Master en sciences de l'eau, bassins versants...
Diplôme d'ingénieur en sciences et technologies de l'eau, hydraulique, chimie...
]]>À partir du Smic.
Les premiers postes d'animateurs de bassin versant ont été créés en 1996 en Bretagne, une région particulièrement confrontée à la pollution d'origine agricole de l'eau. Rien que pour cette région, une trentaine d'animateurs exercent aujourd'hui au sein des chambres d'agriculture, et de nombreux autres sont employés par les collectivités locales.
L'animateur ou l'animatrice de bassin versant travaille souvent pour un syndicat intercommunal, une agence de l'eau ou de bassin qui regroupe les différentes communes traversées par une même rivière. Ce professionnel peut aussi être employé par une réserve naturelle ou une chambre d'agriculture. Il peut également exercer dans un cabinet d'études spécialisé ou encore pour le compte d'une association de pêche, de protection de la nature, etc. Mais il n'aura pas le même rôle selon le lieu d'exercice. C'est en agence de l'eau ou de bassin que la vision est la plus large et le travail concret.
On trouve désormais des animateurs qui ont un niveau de technicien bac+2 et des ingénieurs bassin versant qui ont une vision plus large et seront davantage dans la conceptualisation et la modélisation de solutions, et moins dans la mise en place et le suivi de terrain.
]]>Ces professionnels travaillent dans une agence de l'eau ou de bassin, une association, une collectivité territoriales.
Deux ans pour préparer un BTS métiers de l'eau ou BTSA gestion et maîtrise de l'eau ou gestion et protection de la nature); 3 ans pour obtenir le BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement-écotechnologies ou une licence gestion de l'eau. 5 ans pour un master : sciences de l'eau ; biodiversité, écologie et évolution... ou un diplôme d'ingénieur en sciences et technologies de l'eau, hydraulique, chimie...
]]>Du voyageur en vacances à l'homme d'affaires pressé, l'agent d'escale doit s'adapter à une clientèle diverse. Face à une demande pressante, un voyageur stressé ou mécontent, il reste toujours calme et courtois, et répond de son mieux avec le sourire. De la qualité de l'accueil dépendront la satisfaction des clients et l'image que ces derniers se feront de la compagnie.
Vérifier une pièce d'identité, réaliser une réservation, faire embarquer les passagers demande de l'organisation, de la précision et de la rigueur. L'agent d'escale est également dynamique et réactif. En effet, il doit se conformer à un ensemble de procédures et de délais afin d'assurer l'ensemble de ses activités tout en respectant les horaires de vol : chaque retard au décollage peut être facturé à la compagnie aérienne.
La maîtrise de l'anglais est indispensable, et parler une seconde langue (en fonction des destinations desservies par la compagnie) est un atout. Les nouvelles technologies et les outils informatiques sont au coeur du métier. Une bonne connaissance de certains logiciels (pour l'embarquement/enregistrement des passagers, le suivi de bagages...) est indispensable.
]]>L'agent d'escale travaille dans les aérogares, au sein de compagnies aériennes, de gestionnaires d'aéroport ou d'entreprises d'assistance aéroportuaire. Il est présent à un point d'accueil de l'aéroport, ou itinérant dans l'aéroport.
Il exerce au sein d'une équipe, sous la responsabilité d'un superviseur. En liaison avec les différents services de l'aérogare (équipage, douane, service bagages, service piste...), il utilise l'informatique et tous les moyens modernes de communication.
Les horaires sont variables et décalés (travail en roulement, 24 h/24 et 7 j/7). Très disponible, il peut travailler de jour comme de nuit, y compris les week-ends et les jours fériés.
Le port de l'uniforme est obligatoire. Pour accéder aux pistes, le port d'équipements de protection individuelle (gilet fluorescent, casque antibruit...) est tout aussi indispensable.
Le permis B est fortement souhaité, voire exigé, du fait des horaires décalés : il faut pouvoir se rendre à l'aéroport à toute heure.
Le travail en zone réservée (zone non accessible librement aux voyageurs) requiert l'obtention d'un titre d'accès obtenu après habilitation par le préfet, ce qui nécessite un casier judiciaire vierge.
]]>Dans un aéroport, l'agent d'escale accueille et accompagne les passagers, à leur arrivée et à leur départ. Derrière le comptoir d'enregistrement, il vérifie les réservations, les pièces d'identité, le nombre et le poids des bagages, puis procède à l'enregistrement sur le vol concerné. Il informe les voyageurs sur les horaires de départ, d'arrivée et sur les éventuelles correspondances. Enfin, il dirige les personnes vers la salle d'embarquement.Dans la salle d'embarquement, il annonce le vol, la zone et la porte d'embarquement aux passagers, leur remet le coupon de vol, recherche les passagers manquants et réserve le bus sur piste.
Il informe les voyageurs en cas d'incident, d'intempéries, de retard ou d'annulation de vol. Il les assiste également en cas de problème, comme la perte de leurs bagages, et fait son possible pour le résoudre.
Il assure également le confort et la sécurité des passagers qui demandent un accompagnement particulier : personnes à mobilité réduite, enfants non accompagnés, personnes âgées... Il veille aussi au respect des procédures et des règles de sécurité, et met tout en oeuvre avec ses collègues pour que l'avion puisse partir à l'heure.
]]>Les formations au certificat d'agent d'escale en aéroport sont dispensées par des écoles privées et payantes (Cap Vers à Nantes et École supérieure des métiers de l'aéronautique, Esma, à Paris, Lyon et Montpellier).
Niveau bac
Certificat d'agent d'escale en aéroport
Niveau bac + 1
MC accueil dans les transports
Niveau bac + 2
BTS tourisme
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence LEA (langues étrangères appliquées)
]]>À partir du Smic et jusqu'à 2000 euros brut par mois en début de carrière (+ indemnités compensatoires pour horaires décalés). Variable en fonction du lieu d'exercice.
Source : Pôle emploi, 2023
L'agent d'escale débute parfois par un contrat temporaire ou un autre emploi aéroportuaire (agent de vente). Par la suite, il peut changer de fonction, en interne, par le biais de la formation continue et d'évoluer vers d'autres métiers du sol : ceux liés à la piste et au trafic, au fret et à la logistique, ou à la sûreté.
Après plusieurs années d'expérience, l'agent d'escale peut également accéder à des fonctions d'encadrement, en tant que superviseur. Il est alors à la tête d'une équipe d'agents d'escale, et coordonne leur travail.
]]>Certificat d'agent d'escale en aéroport (Cap Vers à Nantes et École supérieure des métiers de l'aéronautique, Esma, à Paris, Lyon et Montpellier).
Bac + 1 : MC (mention complémentaire) accueil dans les transports. Bac + 2 : BTS tourisme. Bac + 3 : BUT techniques de commercialisation ou licence LEA (langues étrangères appliquées).
]]>Soin et rapidité sont les qualités essentielles de la femme ou du valet de chambre. Rigoureux/euse et organisé/e, il/elle sait économiser ses gestes pour se montrer efficace. Il/elle fait preuve également d'une bonne endurance physique et d'une bonne résistance au stress pour respecter son planning et les désirs des clients qui, par exemple, veulent leur chambre faite à leur retour de petit-déjeuner.
Son sens aigu de l'observation lui permet de détecter les éventuelles anomalies dans une chambre et, le cas échéant, d'en informer le/la gouvernant/e. Cela lui permet également de remettre à la même place les effets personnels du client qui reste plusieurs jours dans sa chambre, après l'avoir nettoyé. Il/elle est également attentif/ive aux demandes ou aux habitudes des clients (serviette supplémentaire, réglage de la climatisation, etc.)
Ponctuel/le, méthodique et méticuleux/euse, la femme ou le valet de chambre possède un grand sens de l'hygiène. Silencieux/euse et discret/ète, il/elle se montre serviable et prévenant/e vis-à-vis des clients, dont il/elle respecte l'intimité. Quelques notions en langues étrangères, sans être indispensables, facilitent les relations avec la clientèle étrangère. Enfin il/elle est d'une parfaite honnêteté.
]]>Comme tous les professionnels de l'hôtellerie, la femme ou le valet de chambre travaille souvent les week-ends et les jours fériés, par roulement. Ses horaires sont plus réguliers dans les grands hôtels que dans les petits établissements où les équipes sont réduites.
Il/elle doit être doté/e d'une bonne résistance à la fatigue pour exercer ce métier très physique. De même, une fragilité dorsale peut représenter un handicap dans ce genre de travail. Il/elle est en outre confronté/e aux produits ménagers et à leurs vapeurs, pas toujours très saines.
Le valet comme la femme de chambre porte un uniforme spécifique à chaque établissement, ainsi que des chaussures spéciales pour ne pas salir les chambres. Dans certains établissements de taille modeste, l'employé/e d'étage peut aussi entretenir le linge, mettre en place le buffet et les tables pour le petit déjeuner, réapprovisionner le minibar dans les chambres... Il/elle peut travailler en binôme selon l'organisation de son étage.
]]>Transformer une chambre d'hôtel en désordre en un lieu propre et frais en un temps limité : telle est la mission de la femme ou du valet de chambre. Chaque matin, elle/il reçoit une grille de travail du/de la gouvernant/e où sont indiquées les chambres à remettre en état, " à blanc " ou " en recouche ", selon qu'est attendu un nouveau client ou s'il s'agisse d'un client y ayant laissé ses affaires. Dans ce cas, l'employé/e d'étage doit profiter du départ du client au petit déjeuner pour remettre sa chambre en ordre, faire le lit, changer les serviettes, nettoyer le sol et les sanitaires, en veillant au respect de ses effets personnels.
Lors d'un changement de client, il/elle peut avoir à transformer un lit double ou 2 lits simples, en général avec l'aide d'un collègue. il/elle pousse le long du couloir un gros chariot garni des produits de ménage, de serviettes et de draps propres, de savons, papier toilette, etc. Le linge sale est entreposé dans de grands sacs qui sont envoyés ensuite à la lingerie.
La femme ou le valet de chambre assume également, par équipe, l'entretien des parties communes (couloirs, paliers, fenêtres...). Il/elle signale rapidement tout objet oublié par un client mais aussi les détériorations, accessoires manquants, etc.
]]>Après la 3e
CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant ; assistant technique en milieux familial et collectif ; agent de propreté et d'hygiène
]]>À partir du Smic.
Selon l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), la France compte plus de 17 000 hôtels et 615 000 chambres. Un nombre en augmentation puisque notre pays attire toujours plus de touristes. L'essentiel des emplois se concentrent à Paris et dans les grandes villes, où de nombreux hôtels manquent de femmes ou de valets de chambre. Les opportunités existent donc, d'autant que les établissements collectifs d'hébergement sont aussi pourvoyeurs d'emplois (hôpitaux, maisons de retraite, internats...). Des sociétés de sous-traitance recrutent également mais les salaires n'y sont pas toujours très attractifs. Enfin, beaucoup de contrats saisonniers sont proposés en hiver dans les stations de ski et en été au bord de la mer et dans les lieux touristiques.
Dans les hôtels de chaîne ou de luxe, une femme ou un valet de chambre peut accéder aux fonctions de gouvernant/e d'étage. À condition d'accepter d'être mobile géographiquement, de faire preuve de motivation et de posséder une certaine aptitude à l'encadrement. Plus tard, il/elle peut devenir gouvernant/e général/e, après un complément de formation. Mais ce type de poste n'existe que dans les grands hôtels.
]]>2 ans pour préparer un CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant (HCR) ; assistant technique en milieux familial et collectif ; agent de propreté et d'hygiène.
]]>Le monde du tissu ne se résume pas au coton et à la laine ! À l'ingénieur textile de chercher et de proposer de nouveaux matériaux qui collent aux attentes des consommateurs, de nouveaux fils plus résistants, de nouveaux procédés de fabrication plus efficaces... Pour être force de proposition, l'ingénieur textile doit effectuer une veille sur toutes les innovations dans le domaine de la chimie, du textile et de son domaine d'application (sport, travaux publics, aéronautique, etc.). Curiosité, capacité à sentir les tendances de demain, mais aussi rigueur, patience et persévérance sont indispensables.
Parfois amené à effectuer des déplacements fréquents à l'étranger, l'ingénieur textile doit maîtriser l'anglais, langue d'échange par excellence. D'autant que l'industrie du textile est très importante dans certains pays anglophones (Inde, Amérique du Nord, Grande-Bretagne, Australie, Afrique du Sud...) et que les équipes internationales se généralisent dans les grands groupes.
L'ingénieur textile doit également faire preuve de qualités managériales et de pédagogie pour expliquer ses travaux en interne, notamment. Il est expert de la conduite de projet, de l'animation de groupe et de la rédaction de rapports.
]]>L'ingénieur textile exerce surtout au sein de grands groupes, dans l'aéronautique, l'automobile, la grande distribution... Les textiles techniques sont également utilisés dans le sport de haut niveau, l'armée, le secteur médical, le bâtiment et les travaux publics, et même le ferroviaire... Dans le domaine de la mode, les recherches sur les nouvelles matières sont permanentes. Des start up innovantes et des PME (petites et moyennes entreprises) recherchent également des ingénieurs textiles pour mener à bien des recherches.
L'ingénieur textile peut intégrer un secteur de l'industrie autre que le textile, où on lui demandera une double compétence, qui peut s'acquérir lors d'un stage long ou d'études en apprentissage. L'ingénieur travaille souvent au sein d'une équipe transdisciplinaire et internationale.
71 % du chiffre d'affaire du secteur se fait à l'export et une grande partie du textile est encore fabriquée à l'étranger. Selon sa fonction, l'ingénieur textile pourra se déplacer pour dénicher de nouveaux fournisseurs, effectuer les contrôles qualité chez les fabricants délocalisés, en Turquie, Inde, Chine, Maroc, Tunisie...
]]>En relation avec les services vente, marketing, production, l'ingénieur textile est chargé de concevoir des fils, des tissus ou des matériaux souples innovants : fibres anti-bactériennes, tissus thermorégulateurs ou anti-UV... Ses compétences intéressent tous les secteurs : l'habillement (collant amincissant, chaussures parfaitement imperméables...) mais aussi les transports (textiles qui absorbent le son), la santé (sangles, masques...), le bâtiment (voilage anti-feu...), le sport (T-shirt connectés pour enregistrer les données des sportifs de haut niveau), etc. Il peut travailler aussi bien sur la résistance des fils que sur les machines de production.
L'ingénieur textile peut occuper différents postes : responsable de production, ingénieur qualité, responsable logistique/approvisionnement, responsable du " sourcing ", c'est-à-dire de l'achat des matières premières... Mais il travaille le plus souvent au sein de services de R&D (recherche et développement) en tant qu'ingénieur chef de projet, ingénieur d'études...
Dans tous les cas, il exerce une veille technologique et suit les tendances du marché dans son domaine d'expertise. Il est souvent en réunion et travaille sur des projets successifs ou simultanés avec de nombreux interlocuteurs.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé
Master des métiers de la mode et du textile
]]>2600 à 3300 euros brut par mois.
Si le prêt-à-porter a été largement délocalisé, le secteur des textiles techniques et des matériaux composites est porteur en France. Il représente près de 40 % de la production textile et regroupe plus de 370 entreprises. La recherche et l'innovation sont le nerf de la guerre dans ce secteur très compétitif, ce qui profite aux ingénieurs.
Les enseignes spécialisées dans les vêtements de sport recrutent régulièrement des ingénieurs textile, Décathlon en tête, mais aussi Aigle, TBS... Les ingénieurs textiles qui y travaillent développent, par exemple, des matériaux susceptibles de protéger des températures très élevées ou très basses. Ils travaillent aussi aux vêtements connectés qui transmette en temps réel le rythme cardiaque et la température d'un sportif de haut niveau par exemple. D'autres peuvent travailler pour l'industrie nautique dont les matériaux composites se retrouvent du mat à la coque en passant par les filets de pêche.
Après quelques années dans un service (R&D, fabrication, contrôle qualité, distribution...), l'ingénieur peut prendre la responsabilité d'une équipe ou du service. Il peut aussi se voir confier des projets de plus grande envergure ou accéder à un poste de responsable d'unité de production.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur dans l'une des 4 écoles spécialisées dans le textile : l'Itech (Institut textile et chimique) de Lyon, l'Ensait (École nationale supérieure des arts et industries textiles) de Roubaix, l'Ensisa (École nationale supérieure d'ingénieurs Sud Alsace) et l'HEI (École des hautes études d'ingénieur) ou un master (métiers de la mode et du textile).
]]>Dans le cas de l'artisan relieur-doreur, le travail se fait à la main. Il doit alors avoir de grandes qualités artistiques. Mais quand le façonnier est salarié dans un service de façonnage, des compétences en électronique, mécanique et informatique lui sont également nécessaires pour programmer les machines et régler des pannes simples. Il doit de plus connaître l'ensemble de la chaîne graphique, les matériaux (papier, carton...) et les conditions de réalisation des produits finis (livres, cartes, emballages).
Les réglages des machines se jouent parfois au centième de millimètre près, réclamant une grande minutie. Le choix des paramètres demande également beaucoup de rigueur : à chaque papier, sa colle ; à chaque support, son format, etc. La moindre erreur pourrait avoir de lourdes conséquences et entraîner des retards de livraison du produit fini au client.
Une machine qui tombe en panne, des délais très serrés... les nerfs du façonnier sont quelquefois soumis à rude épreuve. Savoir gérer le stress est donc une nécessité pour agir vite et bien. De plus, une certaine résistance physique permet de supporter les manutentions et les heures passées debout.
]]>Auparavant manuels, les travaux de finition se font désormais pour la plupart sur des machines automatisées aux commandes numériques. Les techniques devenant de plus en plus perfectionnées, le façonnier doit donc savoir s'adapter et se former à ces nombreuses évolutions. Par ailleurs, ces machines exigent du façonnier de respecter certaines consignes de sécurité.
L'activité, sédentaire, s'exerce le plus souvent debout, en atelier, dans une atmosphère parfois bruyante. La plupart des professionnels sont salariés, travaillant seuls ou en équipe, sous la direction d'un chef d'atelier ou d'un responsable de façonnage. Ils exercent dans des ateliers indépendants spécialisés dans le façonnage ou intégrés à des imprimeries. Le façonnier peut être spécialisé dans la brochure-reliure : il est, par exemple, relieur-doreur et a alors le statut d'artisan.
La programmation informatique permet certes d'accroître les performances, mais les délais sont de plus en plus serrés, d'où un certain stress pour le façonnier. Ses horaires sont organisés à la journée mais il arrive qu'il soit soumis à un régime d'astreinte (la nuit, le week-end), surtout dans l'imprimerie de presse.
]]>Le façonnage est la dernière étape de la réalisation d'un imprimé. Aux commandes d'une machine de finition, le façonnier rassemble les différents éléments imprimés : par exemple, les pages intérieures d'un livre (cahiers) et la couverture. Puis il réalise les opérations de finition pour en faire un document unique, finalisé et prêt à être envoyé au client.
Ces opérations sont réalisées sur des machines différentes. Le façonnier peut ainsi travailler sur une massicoteuse et prendre en charge la coupe des produits imprimés en veillant au respect des dimensions préalablement définies. Sur une plieuse, il constitue des cahiers à partir des piles de feuilles. Sur une assembleuse, il assemble les cahiers entre eux par agrafage, couture ou collage, selon la reliure choisie. Polyvalent, il peut être amené à conduire une ou plusieurs de ces machines.
Après avoir étudié le dossier de fabrication transmis par le service impression, le façonnier procède aux réglages et à l'approvisionnement de sa machine. Il la programme, charge les documents à façonner, puis contrôle la qualité des travaux de finition. Chargé de l'entretien de la machine, il doit également être capable d'intervenir en cas de panne simple.
]]>En ce qui concerne les techniques traditionnelles de conception à la main, on peut citer le CAP arts de la reliure et le BMA art de la reliure et de la dorure.
CAP arts de la reliure
Bac pro Réalisation de produits imprimés et plurimédia
Bac pro Façonnage de produits imprimés routage
BMA Art de la reliure et de la dorure
]]>À partir du Smic.
Les métiers du façonnage regroupent 26 % des effectifs salariés des industries graphiques, d'après l'Observatoire des industries graphiques. Ils ont même connu une légère augmentation de leurs effectifs, contrairement à la plupart des métiers des industries graphiques. Un dynamisme qui s'explique par la volonté des entreprises de rebondir et de se diversifier afin de sortir de la crise qui les touche depuis 10 ans environ : les façonnages sophistiqués et de qualité permettent en effet d'apporter de la valeur ajoutée aux imprimés.
Les salariés bénéficient donc de réels débouchés et de nombreuses possibilités d'évolution. Le niveau de recrutement s'est nettement accru depuis 25 ans et la part des non-diplômés a été divisée par 2. Aujourd'hui, les services de façonnage recherchent des personnels qualifiés et capables de conduire des machines complexes, d'un niveau bac essentiellement. Après plusieurs années d'expérience, le façonnier pourra envisager de devenir chef d'atelier ou responsable de façonnage.
La majorité des salariés, en particulier des femmes (en grand nombre dans la profession), se concentre en région parisienne, puis en Rhône-Alpes, dans les Pays de la Loire et le Nord.
]]>CAP arts de la reliure. BMA art de la reliure et de la dorure. Bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia. Bac pro façonnage de produits imprimés, routage.
]]>Les compétences du JRI sont celles de tout journaliste. Savoir recueillir l'information, réaliser des interviews intéressantes, vérifier ses sources, analyser le contexte, choisir un angle pertinent pour traiter un sujet sont les bases du métier. Organisé, le JRI doit penser à la construction de son reportage avant d'aller sur le terrain. Quelles sont les images à tourner pour illustrer le propos ? Quelles questions poser aux personnes interviewées ?…
Le JRI maîtrise les techniques audiovisuelles : prise de vues, de sons, sélection des images, montage... Il sait s'adapter aux évolutions des matériels (caméras, micros, logiciels de montage) et mesurer l'impact des images sur les téléspectateurs.
La curiosité est une qualité importante dans la profession. Lire l'ensemble de la presse, regarder les JT, écouter les flash radio et lire des articles web... autant de moyens pour se tenir informé et trouver un bon sujet de reportage. Le métier nécessite également de la diplomatie, indispensable pour instaurer un climat de confiance avec les personnes filmées et interviewées. La maîtrise de l'anglais est impérative.
]]>Le journaliste reporter d'images est avant tout un professionnel de terrain. Les déplacements, dans un quartier voisin, une ville en France ou à l'autre bout du monde, font partie intégrante du métier. Le JRI ne compte pas ses heures, car son activité varie en fonction de l'actualité !
Avec l'augmentation des chaînes d'information en continu, le journaliste reporter d'images est souvent amené à travailler dans l'urgence et peut être envoyé sur plusieurs sujets dans la journée. Une solide culture générale et une bonne connaissance de l'actualité au quotidien sont alors indispensables pour pouvoir poser des questions pertinentes et tourner un sujet de qualité.
Rester debout plusieurs heures, attendre un événement sous la pluie ou dans le froid, se frayer un chemin parmi une dizaine de cameramen, porter un équipement de plusieurs kilos... le travail de JRI n'est pas de tout repos. Pour l'exercer, une bonne condition physique est nécessaire.
]]>Le JRI est d'abord journaliste. Il propose des sujets à sa rédaction et prend les contacts nécessaires pour réaliser un reportage. Il mène un travail d'enquête, puis cale les interviews. Ce professionnel de l'information tourne des sujets d'actualité s'il travaille pour un journal télévisé, mais peut également réaliser des magazines pour une chaîne de télévision ou pour le compte d'une société de production.
Une fois son projet de reportage « calé », le JRI se rend sur le terrain. Caméra à la main ou à l'épaule, il tourne son sujet. Il mène les interviews, prend le son à l'aide d'un micro et enregistre les images. Ensuite, il se charge du montage et du commentaire sur images, pour donner une cohérence au reportage. S'il prend en charge ces trois étapes (réalisation, rédaction et montage), il est dit « triqualifié ».
Le JRI peut aussi être accompagné d'un journaliste sur le terrain, appelé rédacteur-reporter. C'est ce dernier qui mènera les interviews, rédigera le commentaire sur images et assurera le montage (à moins de se faire aider d'un monteur), avant d'enregistrer le commentaire audio (mixage). Le JRI, lui, réalisera les prises de vues et de son. On retrouve le binôme JRI-rédacteur dans les grandes chaînes de télévision. Le JRI triqualifié sera davantage employé dans des chaînes locales ou d'info en continu.
]]>Niveau bac + 3
BUT information-communication parcours journalisme
Licences pro Métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse
Niveau bac + 4/5
Diplômes d'écoles de journalisme reconnues par la profession
Diplômes d'écoles privées en journalisme et en audiovisuel
Masters Journalisme, Science politique ...
]]>De 1829 à 2028 euros brut mensuels selon l'expérience
Les JRI sont employés par des chaînes de télévision, des agences de presse audiovisuelle, des sociétés de production... La majorité des professionnels travaille pour la télévision (72 %). Les journalistes reporters d'images exerçant pour le compte de sociétés de production et d'agences de presse audiovisuelle représentent, eux, près de 11 % du total des JRI .
Le travail à la pige (rémunération forfaitaire au reportage ou à la journée de travail) est un passage quasi obligé pour les débutants. En effet, les entreprises audiovisuelles font appel à leurs services de manière ponctuelle. Ils doivent faire leurs preuves, montrer leurs compétences et devenir collaborateurs réguliers avant d'intégrer les équipes permanentes, en CDD (contrat à durée déterminée), puis en CDI (contrat à durée indéterminée). Il est possible d'exercer en tant qu'indépendant et de vendre ses documentaires à une société de production, à une chaîne ou à une agence.
Dans le monde des médias, c'est dans le secteur de la production et des agences de presse audiovisuelle que la moyenne des salaires et des piges est la plus élevée (plus de 4 500 euros par mois en CDI et 3 000 euros pour les pigistes), suivi de la télévision (plus de 4 000 euros par mois en CDI et 2 500 pour les pigistes).
]]>Qu'il parte dans une ville voisine ou à l'autre bout du monde, ce professionnel de l'info s'adapte à toutes les situations. Le métier est intense car l'activité dépend de l'actualité. Le JRI ne compte pas ses heures ! Il a une bonne condition physique, pour porter une caméra lourde et attendre un événement dans le froid.
S'il travaille pour un journal télévisé, il couvrira des sujets d'actualité. Dans une agence ou une société de production, il tournera des documentaires ou des magazines.
3 à 5 ans dans une école de journalisme, de préférence reconnue par la profession. Certaines des 14 écoles de journalisme reconnues proposent une formation spécifique au métier de JRI (ESJ, CFJ...). Quelques écoles spécialisées en journalisme ou audiovisuel ainsi que des masters peuvent mener au métier.
]]>Écrire court et dense nécessite un bon esprit de synthèse et des qualités rédactionnelles. Le rédacteur on line représente l'entreprise qui l'emploie, contribue à donner d'elle une bonne image. Il possède une excellente orthographe et une solide culture générale.
Aisance relationnelle (au téléphone comme en face à face), capacité d'écoute, disponibilité : autant de qualités attendues de ce professionnel. Polyvalent, le rédacteur on line sait non seulement écrire, mais aussi trouver la photo qui va illustrer son texte, ajouter un témoignage audio, renvoyer le lecteur vers un autre site pour un complément d'information...
Il maîtrise les sciences de l'information et de la communication, ainsi que les nouvelles technologies (Web 2.0, blogs, liens hypertextes, logiciels CMS...). Des compétences en référencement de sites Internet sont un vrai plus aux yeux des recruteurs.
]]>Le rédacteur on line conçoit et alimente une ou plusieurs rubriques. Selon la taille de la structure qui l'emploie, il travaille en solo ou au sein d'une équipe. Les organes de presse sont de plus en plus nombreux à mettre sur pied des rédactions qui se consacrent exclusivement aux éditions en ligne.
Se déplaçant rarement sur le terrain, le rédacteur on line passe l'essentiel de son temps au bureau. Il réalise la plupart de ses interviews par téléphone, surfe beaucoup sur la Toile et utilise des dépêches d'agence pour écrire ses articles. Le rythme de travail dépend de la fréquence des parutions. Le rédacteur d'un quotidien en ligne peut être amené à travailler le week-end, les jours fériés, voire la nuit ! Horaires plus « calmes », en revanche, quand on travaille pour un site thématique, déconnecté de l'actualité.
]]>Le rédacteur on line transmet des informations aux internautes en s'efforçant de les rendre à la fois compréhensibles et attrayantes. Il se documente, enquête, rédige des articles, les met en ligne. Santé, politique, sport, éducation... tous ces sujets l'intéressent. Il peut délivrer des infos généralistes ou se spécialiser au sein d'une rubrique. Selon le public visé par le site, il fera plus ou moins d'efforts de vulgarisation. Chargé de communication, journaliste, fonctionnaire territorial... chacun peut devenir rédacteur on line. L'essentiel : ne jamais perdre de vue le lecteur et tout faire pour retenir son attention.
Jouant à fond la carte du multimédia, le rédacteur on line intègre dans ses pages des liens hypertextes, ouvre des forums de discussion, illustre ses articles avec des vidéos, des « sons » recueillis lors d'interviews ou de reportages sur le terrain...
Le rédacteur on line respecte les règles de base du journalisme. Il vérifie ses sources, choisit un angle (approche originale d'un sujet), soigne le style et hiérarchise les informations.
]]>Niveau bac + 3
BUT information-communication ou Métiers du multimédia et de l'internet
Licence en lettres, histoire, sociologie, droit, sciences politiques, information-communication
Licence pro Métiers du numérique : conception, rédaction et réalisation web ; Métiers de la communication : chargé de communication
Niveau bac + 5
Master Journalisme ; Information, communication ; Communication des organisations ;
Diplôme d'IEP (institut d'études politiques)
Diplôme d'école de journalisme ou de communication
]]>1800 euros brut mensuels
La quasi-totalité des entreprises possède désormais un site Internet. Une situation qui ne rime pas forcément avec travail à foison. Nombreux, en effet, sont les sites « vitrines », qui ne bénéficient pas d'une actualisation régulière. Ainsi, le travail du rédacteur on line peut très bien prendre fin tout de suite après la mise en place d'un site.
Bien présente dans les entreprises privées, la fonction se développe dans le secteur public (collectivités locales, mairies notamment) et le milieu associatif.
Le métier de rédacteur on line est un bon tremplin pour accéder à un poste de chef de projet, de directeur technique, de développeur multimédia... Plus couramment, ce professionnel évolue vers le poste de responsable éditorial : il dirige alors l'équipe des rédacteurs, anime les réunions de travail, décide du contenu du site...
]]>Le rédacteur on line recueille des informations, les vérifie et les rend accessibles au public. Pour traiter une information, il choisit un angle et s'efforce de capter l'attention du lecteur en utilisant un style direct et vivant. Qualités requises : une solide culture générale, une bonne plume, de l'aisance dans les relations humaines, de la débrouillardise, une curiosité toujours en éveil.
Les débouchés sont très diversifiés : presse en ligne (généraliste ou spécialisée), webzines (autour de centres d'intérêt comme la musique, le tatouage...), journal d'entreprise, de collectivité territoriale, etc.
3 ans pour obtenir le BUT information-communication, le BUT métiers du multimédia et de l'internet, ou une licence lettres ou information et communication ; 5 ans pour un master en communication ou journalisme, un diplôme d'IEP (institut d'études politiques) ou d'école de journalisme.
]]>Pas facile de faire accepter à quelqu'un d'adopter un régime en rupture avec ses habitudes alimentaires... L'art du diététicien consiste alors à mettre en confiance la personne, à faire preuve de patience et de psychologie pour l'encourager à parler de ses troubles alimentaires. Le succès de l'accompagnement thérapeutique du diététicien dépend en grande partie de sa capacité d'écoute, de sa pédagogie, de son sens du tact et de la diplomatie.
Les compétences techniques et scientifiques de ce métier s'appuient sur la biologie et l'économie. Le diététicien passe beaucoup de temps à faire des calculs. Mais il ne s'agit pas seulement de doser des quantités d'aliments appropriées à un régime. La plupart du temps, il doit élaborer des menus variés et équilibrés avec un budget précis, pas toujours facile à gérer.
Le diététicien est, enfin, un gestionnaire capable d'organiser, voire d'animer des structures qui dépendent de collectivités publiques et privées, comme, par exemple, les municipalités, les centres sportifs...
]]>44 % des diététiciens sont salariés en établissement de santé et de soin public. 34 % sont installés en cabinet libéral. Les autres travaillent dans des établissements de soin privés, dans la restauration collective ou dans l'industrie agroalimentaire. Dans ce dernier cas, ces professionnels exercent leurs compétences en production, recherche et développement, communication ou marketing commercial. Au sein de ces entreprises, ils participent à l'élaboration de produits diététiques ou de nouvelles préparations culinaires. Certains peuvent aussi devenir responsables du service consommateurs.
En cabinet libéral, le diététicien reçoit des patients envoyés par leur médecin traitant ou venant spontanément. Il établit des stratégies de soins nutritionnels pour des personnes dont la maladie nécessite des pratiques alimentaires spécifiques : diabète, maladies cardio-vasculaires, hépatiques, métaboliques, rénales... Il soigne également les troubles du comportement alimentaire (obésité, anorexie...) et élabore des programmes d'alimentation pour des publics plus spécifiques tels que les sportifs.
]]>
Spécialiste de la nutrition, le diététicien joue un rôle important dans l'apprentissage et le respect de l'hygiène alimentaire. Son rôle : inciter à la consommation de plats équilibrés (sans graisses et sucres superflus, par exemple), tout en préservant le plaisir de manger.
En fonction du mode de vie et des attentes d'une personne, et, éventuellement, d'une prescription médicale, le diététicien calcule, dose et organise des régimes classiques (pour maigrir ou grossir) ou particuliers (allergie à certains aliments). Sa mission : mettre au point des menus variés prenant en compte les besoins vitaux en vitamines, minéraux, protéines, glucides, lipides...
Dans l'industrie et la restauration collective, le diététicien peut surveiller les préparations culinaires. Présent tout au long la chaîne alimentaire, il est chargé d'appliquer la législation en matière d'alimentation. En particulier, pour prévenir les erreurs et les risques d'intoxication. Son rôle peut s'étendre à l'information, à l'éducation et à la formation du personnel soignant ou hôtelier.
]]>Pour exercer ce métier, il faut être titulaire du BTS diététique ou du BUT génie biologique, parcours diététique et nutrition. Ces deux diplômes se préparent après un bac scientique de préférence ou un bac ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Après le BTS, il est possible de poursuivre ses études en licence professionnelle.
Niveau bac + 2
BTS diététique
Niveau bac + 3
BUT génie biologique, parcours diététique et nutrition
]]>A partir du Smic .
Le secteur est en nette progression ces dernières années, et l'on dénombre environ 10 796 diététiciens. La profession a notamment bénéficié du programme national « Nutrition santé » des hôpitaux et établissements d'accueil et de soins. Des actions de sensibilisation, d'information et de suivi ont en effet été confiées à des équipes comprenant de nombreux diététiciens.
Le rôle d'information et de préconisation alimentaire des diététiciens trouve des échos favorables auprès du grand public. Le diététicien est sollicité pour répondre aux questions touchant aux évolutions des pratiques alimentaire et à leurs conséquences possibles sur la santé.
La majorité des diététiciens installés en cabinet libéral conservent une autre activité. Ils reçoivent leur clientèle en cabinet individuel ou collectif, mais aussi dans des structures de soins et d'accueil où ils exercent comme diététiciens attachés ou consultant en nutrition et en hygiène.
]]>Rattaché le plus souvent à un hôpital ou à une maison de convalescence, le diététicien travaille en collaboration avec des médecins nutritionnistes et a plusieurs patients en charge. Au sein d'une collectivité, il veille à l'équilibre des repas proposés. Il peut exercer en libéral et recevoir à son cabinet tous ceux qui veulent maigrir ou adapter leur alimentation à leur état de santé.
2 ans pour préparer le BTS diététique ; 3 ans pour le BUT génie biologique, parcours diététique et nutrition.
]]>En plus d'avoir une certaine habileté manuelle, le serrurier dépanneur sait chiffrer son intervention afin d'établir un devis pour le futur client. Pour cela, il mesure les portes, relève les cotes... et calcule les coûts en fonction du prix des serrures choisies. Il utilise parfois un logiciel de gestion pour l'aider à gérer ses plannings de rendez-vous, ses devis et ses factures.
Il est en relation constante avec des clients. Dans le cadre de la mise en place d'un système de sécurité, il se montre à leur écoute pour comprendre leur demande et leur vendre la solution la plus adaptée, en analysant la probabilité et le type d'effraction possible.
Le dépannage à domicile est encadré par une réglementation spécifique (obligation de devis, cas d'annulation de la vente, etc.) que le serrurier dépanneur respecte, sous peine d'être sanctionné par la répression des fraudes. Il connaît aussi les normes concernant la sécurité des accès s'appliquant dans les lieux publics : sorties de secours, portes coupe-feu, etc.
]]>Le serrurier dépanneur peut exercer sous différents statuts. La plupart du temps il est installé à son compte, comme artisan ou comme auto-entrepreneur et intervient sur des chantiers à la demande. Il peut aussi être salarié au sein d'une petite entreprise spécialisée.
Le serrurier dépanneur peut intervenir de manière régulière à la demande d'un client institutionnel, par exemple un assureur, pour lequel il devient prestataire. Les assurances disposent généralement d'un réseau de prestataires privilégiés, afin de contrôler le juste prix des interventions. S'il remplit un certain nombre de conditions, le serrurier dépanneur peut obtenir un agrément afin d'intégrer cette liste de prestataires. il sera alors régulièrement chargé de réparer les serrures fracturées de particuliers ayant souscrit un contrat chez l'assureur.
Il se déplace au domicile des particuliers au gré des appels. Il peut aussi dépanner des commerces, des entreprises. Il utilise généralement un véhicule de service pour entreposer son matériel.
]]>Aucune serrure ne lui résiste. Débloquer, réparer ou changer une serrure est un jeu d'enfant pour le serrurier dépanneur ! Lorsqu'une personne perd ses clefs ou que sa serrure est endommagée après une effraction par exemple, il remplace la serrure d'origine par une nouvelle et fournit une nouvelle clé. Lorsqu'une serrure est bloquée, il peut soit la percer avec des outils adaptés lorsqu'il n'a pas d'autres solutions, soit procéder à l'ouverture "fine", c'est-à-dire au crochetage de la serrure à l'aide d'outils spécifiques appelés crochets, clés à percussion, parapluies, clés de frappe... Il utilise aussi des outils électroportatifs, par exemple pour trouver la combinaison d'une serrure dont le mécanisme est verrouillé.
Il intervient pour poser, remplacer ou réparer des serrures de sécurité, des portes blindées, des rideaux métalliques mais aussi des systèmes de domotique pour commander l'ouverture et la fermeture à distance de portes, de volets roulants etc. Il est formé à l'installation de divers appareils (interphones, digicodes, etc.) permettant de contrôler les accès d'une maison, d'un magasin ou du tout autre lieu fermé. S'il doit intervenir sur une porte coupe-feu, il doit respecter un certain nombre de règles afin de ne pas l'endommager.
]]>Après la 3e
CAP métallier ; ferronnier d'art
Niveau bac
Certification RNCP serrurerie dépannage
Bac professionnel ouvrages du bâtiment : métallerie
BP métallier
]]>3386 euros brut par mois en moyenne.
Le secteur de la sécurisation (vidéosurveillance, alarmes, portes blindées) a connu un fort développement ces dernières années. Selon l'Insee, il se développe de façon continue depuis les années 2000. La domotique a fait son entrée dans les foyers et demande des compétences nouvelles au serrurier dépanneur qui doit s'adapter à divers outils de sécurité, avec des nouveaux types de verrous et de systèmes électroniques.
En plus de l'intervention sur les serrures et les divers systèmes de fermetures, il peut choisir de diversifier ses activités en se formant, par exemple, à la serrurerie miroiterie. Cela lui permet de déposer et changer les vitrages et les vitrines. Il a alors des connaissances en types de vitrages : vitres de sécurité, en verre feuilletés, doubles vitrages etc. Il lui est alors possible d'intervenir en sous-traitant pour un vitrier.
Le serrurier dépanneur peut commencer par travailler seul puis manager un ou plusieurs serruriers dans le cadre de l'augmentation d'activité de son entreprise.
]]>120 h pour préparer la certification RNCP de la FMSD pour exercer en tant que serrurier dépanneur (après obtention du CAP métallier).
2 ans pour préparer le CAP métallier ou ferronnier d'art.
2 ans pour préparer le BP métallier.
3 ans pour préparer le bac professionnel ouvrages du bâtiment : métallerie qui forme à la construction métallique
]]>Les pharmaciens distributeurs en gros doivent faire preuve d’organisation, de rigueur, de méthode et être capables de s’adapter à n’importe quelle situation. Ils possèdent encore d’autres qualités : curiosité, réactivité, disponibilité, mobilité, sens des relations humaines…
]]>Les pharmaciens distributeurs en gros travaillent à la fois dans un entrepôt et dans un bureau. Ils peuvent être amenés à se déplacer et à intervenir en cas d’urgence. Ils collaborent avec tous les personnels : préparateurs de commande, chargés des ressources humaines, commerciaux, services informatiques…
Les pharmaciens distributeurs en gros garantissent la sécurité pharmaceutique dans l’entreprise et sont les interlocuteurs privilégiés de leur direction et des autorités de tutelle : ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) et DGS (Direction générale de la santé) au sein du ministère de la Santé et de la Prévention. Ils occupent une place importante dans l’entreprise et savent faire preuve d’une grande autonomie et capacité de décision.
]]>Le pharmacien distributeur ou la pharmacienne distributrice en gros supervise les opérations liées au contrôle de la qualité des produits (conditions de stockage et de transport, dates de péremption…) et à la sécurité des processus (référencement des produits, « qualification » des clients et fournisseurs…). Il ou elle assure la traçabilité et la « sérialisation » (codage informatique de chaque emballage) des médicaments (enregistrement des lots et de leur suivi, authentification). Il ou elle dirige les audits et les inspections.
Il ou elle dirige les opérations logistiques (stockage, réception et livraison des médicaments), ainsi que les retraits de marché et les retours des produits. Il ou elle « qualifie » les établissements autorisés et les personnes habilitées à gérer ou à délivrer des médicaments.
Les pharmaciens distributeurs en gros effectuent une veille réglementaire tout en respectant scrupuleusement le code de la santé publique et l’application des bonnes pratiques de distribution en gros. Managers, ils assurent la gestion des équipes et la formation des collaborateurs.
Ils interagissent avec les clients, les fournisseurs et les prestataires externes pour toute question pharmaceutique et/ou liée à l’approvisionnement. Ils gèrent les relations avec les autorités de tutelle et prennent en charge les déclarations administratives. En cas de réclamation sur les produits de santé provenant des laboratoires pharmaceutiques, ils informent le fournisseur et assurent le suivi avec les clients, y compris en cas de rappel de lots.
]]>Le cursus de pharmacie débute avec le PASS (parcours accès santé spécifique) ou la L.AS (licence accès santé) dans les universités. En fin de 4e année, l’étudiant s’oriente vers le parcours « industrie », avec une 5e année hospitalo-universitaire débouchant sur un diplôme approfondi de sciences pharmaceutiques et une 6e année de spécialisation dans les métiers de la distribution. À noter : une formation complémentaire en qualité, logistique, droit de la santé, administrations des entreprises, commerce… est un plus. Le master 2 distribution pharmaceutique proposé par la faculté de pharmacie de Limoges, en partenariat avec la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique permet aussi de compléter la formation.
À l’issue de la 6e année, il faut soutenir une thèse d’exercice pour obtenir le DE (diplôme d’État) de docteur en pharmacie.
Les pharmaciens ayant suivi un autre cursus pendant leurs études de pharmacie (officine notamment), peuvent aussi exercer dans la distribution en gros et acquérir une expérience leur permettant d’évoluer dans ce secteur.
Niveau bac + 6
DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie
]]>3000 euros brut par mois. Jusqu'à 6000 euros brut par mois, selon l’expérience, les compétences et la fonction au sein de l’entreprise.
L’évolution de la réglementation et les besoins de santé grandissant ont favorisé une forte demande de pharmaciens distributeurs en gros. Ces derniers peuvent évoluer vers des postes de responsable d’exploitation, de directeur ou directrice d’établissement, de directeur ou directrice d’un service support du siège, de pharmacien ou pharmacienne responsable d’une société ou d’une filiale. L’implantation des établissements pharmaceutiques couvrant l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin, les possibilités de mobilité sont nombreuses.
]]>Le cursus de pharmacie débute avec le PASS (parcours accès santé spécifique) ou la L.AS (licence accès santé). Les études durent 6 ans (cycle court) pour obtenir le DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie.
]]>L'ingénieur d'études en sûreté nucléaire doit avoir une connaissance approfondie du fonctionnement des centrales nucléaires. Il doit en outre maîtriser les référentiels "sûreté" et connaître les méthodes d'analyse des risques. Il doit être capable de gérer des situations d'urgence et de stress importantes en gardant la tête froide et le recul nécessaire.
Son travail amène l'ingénieur d'études en sûreté nucléaire à avoir de nombreux interlocuteurs, en interne comme en externe. Il doit avoir de bonnes capacités rédactionnelles et doit savoir communiquer efficacement avec des personnes aux profils variés. Pédagogue, diplomate, il doit également avoir du tact pour faire passer les informations ou mesures nécessaires à la sûreté de tous, sans empiéter sur les prérogatives des uns ou des autres. Enfin, une bonne connaissance de l'anglais est indispensable à cet ingénieur qui maîtrise aussi l'outil informatique.
]]>L'ingénieur d'études en sûreté nucléaire peut être amené à se déplacer de site en site en fonction des besoins, notamment pour préparer un démantèlement ou des travaux dans une centrale. Il doit donc s'attendre à des périodes de travail loin de chez lui. Même si une partie de son travail, notamment la phase de rédaction, se fait au bureau, il passe beaucoup de temps sur le terrain pour récolter les informations mais aussi les diffuser.
La plupart du temps salarié d'un grand groupe de l'industrie nucléaire, il peut aussi intervenir comme consultant externe, lorsqu'il est employé par une PME (petite et moyenne entreprise) du secteur. Dans ce cas, il se déplace de site en site, au gré des missions. Dans la fonction publique, il existe quelques postes d'inspecteurs de la sûreté à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), ouverts aux ingénieurs spécialisés en sûreté nucléaire.
L'ingénieur sûreté doit réagir vite en cas de dysfonctionnement interne ou externe (comme une inondation). Il doit alors gérer la priorité du moment avec, en tête, la sécurité des personnes, de l'environnement et de l'installation. Il assiste alors le responsable d'exploitation dans la mise en place des procédures. Dans une telle situation, il ne compte pas ses heures : seule la sécurité compte.
]]>L'ingénieur d'études en sûreté nucléaire intervient particulièrement lors de l'évolution d'une installation (modernisation, extension, démantèlement, etc.). Il commence par passer en revue les différents risques présents ou à venir, en recueillant les données sur le terrain. Il analyse ensuite l'état de sûreté de l'installation et vérifie le respect des règles et des procédures sur le terrain.
En dehors des études de sûreté, l'ingénieur est également chargé d'animer la politique globale de sûreté de la centrale, dans le cadre de la prévention des incidents. Il apporte son expertise sécurité à tous les métiers de la centrale et participe à la diffusion de la "culture sûreté" sur le site. Il apporte assistance et conseil au chef d'installation et participe aux différents comités techniques et garantit le respect des procédures.
Une grosse partie de son travail consiste à rédiger des documents de référence sur la sûreté. Il pilote leurs mises à jour en fonction des informations reçues de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et d'une importante veille qu'il effectue sur son secteur. Il sert également d'intermédiaire dans la communication avec l'ASN ou lors de demandes d'inspections internationales, par exemple.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie nucléaire, énergie ou encore thermodynamique...
Master en énergie nucléaire, assainissement et démantèlement d'installations nucléaires, ingénierie, traçabilité et développement durable...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en sûreté nucléaire...
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
La filière nucléaire, qui produit 75 % de l'électricité consommée en France, compte 220 000 salariés. EDF exploite les centrales nucléaires françaises (56 réacteurs sur 18 sites). Même si la part du nucléaire dans la production d'électricité devrait se réduire d'ici 2025, la filière reste porteuse. L'ingénieur d'études en sûreté nucléaire travaille directement pour des sociétés exploitant le nucléaire, comme EDF, Framatome, Engie ou Orano (ex-Areva), ou bien pour une société d'ingénierie et de services intervenant dans le secteur.
En général, les jeunes diplômés débutent en bureau d'études. Les postes en centrale nucléaire s'obtiennent souvent après quelques années d'expérience et une formation interne obligatoire. Ce poste est envisageable en évolution interne, par exemple pour des techniciens qui auront suivi un parcours de formation.
Selon le cas, l'ingénieur d'études est rattaché au chef de service sûreté qualité du site, au directeur opérationnel d'une société d'ingénierie, au directeur de l'agence de démantèlement ou au responsable du pôle d'expertise sûreté nucléaire. Après quelques années, il peut s'orienter vers la formation ou devenir chef d'exploitation, ou encore rejoindre la filière opérationnelle.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en génie nucléaire, énergie ou encore thermodynamique... ou un master en énergie nucléaire, assainissement et démantèlement d'installations nucléaires, ingénierie, traçabilité et développement durable...).
6 ans pour un mastère spécialisé en sûreté nucléaire.
]]>Un bien dégradé, un problème de sécurité signalé par un copropriétaire, une fuite d'eau, de gaz... le syndic de copropriété doit posséder une grande rigueur et être réactif. Il sait s'organiser.
Au-delà de sa capacité à informer, conseiller, communiquer, qui demande de bonnes qualités relationnelles, il doit aussi posséder des aptitudes à la négociation, voire à l'arbitrage. Par exemple, lors des réunions de copropriété, en cas de désaccord entre copropriétaires, il doit savoir gérer les conflits, proposer des solutions et obtenir l'adhésion lors des votes. En relation avec de nombreux fournisseurs, il sait négocier les meilleurs tarifs et les délais les plus rapides.
La complexité et la technicité des problèmes à résoudre exigent de sa part des connaissances juridiques, financières, fiscales, mais également des notions d'urbanisme et une connaissance minimum des métiers du bâtiment, car il est amené à vérifier sur le terrain la bonne marche des travaux. Il possède des compétences en comptabilité et en gestion.
]]>Le syndic de copropriété peut être salarié d'un cabinet de syndic ou, avec de l'expérience, diriger son propre cabinet. Il devient alors un chef d'entreprise entouré d'assistants, de comptables et de techniciens chargés de suivre les travaux dans les copropriétés. Dans les deux cas, il est choisi, élu et mandaté par les copropriétaires pour une durée raisonnable de 3 ans renouvelables. Un contrat de mandat est établi entre le syndic et le syndicat des copropriétaires. Il définit la durée de son mandat, les conditions de sa mission et de sa rémunération.
La gestion administrative et comptable occupe une bonne partie de son temps. Il se déplace aussi régulièrement dans les copropriétés. Ses interlocuteurs sont nombreux et variés : membres du conseil syndical, propriétaires, entreprises de bâtiment et d'entretien, gardiens, services juridiques, administrations locales, etc. De réunion de chantier en assemblée générale, ses horaires sont irréguliers, parfois tardifs.
Pour exercer, le syndic de copropriété (le responsable ou chef d'entreprise) doit être titulaire de la carte professionnelle gestion immobilière, renouvelable tous les 3 ans et délivrée par la chambre de commerce et d'industrie territoriale ou départementale.
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Le syndic de copropriété est responsable de la gestion des parties communes d'un immeuble (ascenseurs, halls, cages d'escalier, conduites d'eau communes, chaufferie, toiture, gros oeuvre). Il veille au bon état du bâtiment et à la sécurité des occupants. Il prévoit et programme les travaux de réfection et d'aménagement, fait établir des devis par les entreprises et suit l'avancée des travaux. Il recrute et gère le personnel d'entretien (gardien, employé d'immeuble, etc.). Il sert au mieux les intérêts des copropriétaires.
Il tient la comptabilité générale de l'immeuble (contrats d'assurance, règlement des factures, salaire des gardiens). Il établit les budgets, calcule les charges des copropriétaires, en perçoit les provisions. Il archive et conserve tous les documents relatifs à la copropriété.
Il fait respecter le règlement de copropriété. Il peut poursuivre en justice les mauvais payeurs, par exemple. Une fois par an au moins, il organise et anime l'assemblée générale des copropriétaires. Il y présente et soumet à leur vote le bilan de l'année écoulée, le budget prévisionnel de l'année à venir, les gros travaux à effectuer, le choix des devis, etc. Puis il exécute les décisions prises.
]]>BTS professions immobilières ;
Licences pro en gestion et droit immobiliers ; management et droit des affaires immobilières ; gestionnaire de l'habitat locatif et de l'habitat social ; métier de gestion et d'administration dans l'immobilier...
BUT carrières juridiques
Master pro droit de l'immobilier ;
Mastères spécialisés maîtrise d'ouvrage et gestion immobilière ; management du patrimoine et de l'immobilier.
]]>De 2300 à 2500 euros brut par mois en début de carrière + prime qui correspond au montant du salaire.
Le syndic de copropriété débute comme gestionnaire de copropriété et assiste le principal de copropriété ou le responsable de copropriété. Puis, avec de l'expérience, il obtient la gestion complète d'un ou plusieurs immeubles. Il peut exercer dans différentes structures : offices publics de logement, cabinets privés de syndic de copropriété ou d'administration de biens, entreprises ayant un patrimoine immobilier, etc. Les emplois se situent aussi bien dans les petits cabinets que dans les grandes sociétés de gestion immobilière.
Après 10 ans d'expérience, le syndic peut être responsable du travail d'une équipe de syndics au sein d'une grosse agence. Il peut aussi reprendre ou créer sa propre agence immobilière. La désignation d'un syndic est obligatoire dans toutes les copropriétés, le recrutement de gestionnaires de syndic de copropriété est donc stable.
Presque tous les syndics de copropriété sont également administrateurs de biens. Ils assurent la gestion locative des immeubles, des surfaces de bureaux ou des lots de copropriété. Très souvent, ils interviennent en parallèle en tant qu'agents immobiliers pour vendre ou louer des logements, des locaux commerciaux ou professionnels.
]]>De bac + 2 (BTS) à bac + 5 (master) en immobilier, droit, économie ou commerce.
]]>L'administrateur de base de données possède une bonne connaissance de l'architecture des systèmes d'information et maîtrise les différentes bases de données ainsi que les principaux logiciels de gestion. Il a acquis des compétences en système et réseau ainsi que dans les langages de programmation. Il est au fait des questions de sécurité. Son expérience des systèmes d'information complexes facilite son travail.
Il sait à quoi sert précisément chaque base de données. Il est familiarisé avec leur environnement de développement et d'exploitation. Connaissant bien les activités de son entreprise, il est à même d'anticiper les besoins et d'intervenir rapidement en cas de problème. Enfin, il se montre disponible et à l'écoute des utilisateurs et de sa direction.
Doté d'un sens de l'organisation et de la planification, il fait preuve de rigueur, de synthèse et de méthode. Savoir prendre du recul, avoir une grande ouverture d'esprit et s'adapter rapidement sont autant de qualités également requises.
]]>L'administrateur de base de données assume des responsabilités croissantes. Cela est dû à l'essor des bases de données mobiles et partagées, mais aussi aux datawarehouses ou entrepôts de données des organisations (entreprises, administrations). Aujourd'hui, il travaille sur des supports de plus en plus divers et déterminants dans la gestion des organisations. Dans certaines structures, un architecte réseaux conçoit les bases puis passe le relais à l'administrateur. Parfois, les deux fonctions sont confondues.
D'un côté, il collabore avec les chefs de projet et les ingénieurs de la direction des systèmes d'information. De l'autre, il va au contact des utilisateurs de la ou des bases de données qu'il gère, afin de définir leurs besoins ou résoudre des problèmes. Il rencontre régulièrement des prestataires de services. Ces liens, il les établit de son bureau ou lors de déplacements fréquents, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise.
Le système qu'il administre fonctionnant 24 heures sur 24, il est parfois d'astreinte le soir ou le week-end. Certaines manipulations ne sont possibles que lorsque les utilisateurs ne consultent pas les bases, d'où, souvent, une présence en dehors des heures de bureau.
]]>L'administrateur de base de données prend en compte les spécificités de l'entreprise pour choisir les logiciels et progiciels à mettre en place. Il tient compte du cahier des charges réalisé en amont avec le chef de projet et l'architecte de base de données. Pour choisir les outils permettant de construire et d'exploiter la base, il teste, puis met en place des progiciels SGBD (système de gestion de base de données), modélise, codifie, met au point des dictionnaires de données et conseille les développeurs.
Pour permettre aux utilisateurs d'accéder aux informations, à tout moment et simultanément, il définit les normes et les paramètres d'utilisation des systèmes, gère les droits d'accès en attribuant des mots de passe. Il installe des procédures de sauvegarde et de restauration automatiques. Au besoin, il aide les utilisateurs dans leurs recherches. Chaque jour, il analyse les incidents survenus pour y remédier.
Il effectue des mises à jour régulières pour optimiser la base et son utilisation, la rapidité des traitements... Pour éviter toute défaillance et anticiper les évolutions techniques, il établit un système de veille technologique quotidienne. Les aspects liés à la sécurité n'ont pas de secrets pour lui.
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle spécialisée en administration de bases de données ou systèmes répartis
BUT statistique et informatique décisionnelle pour des extractions et visualisation de données.
Niveau bac + 5
Master en bases de données et applications réparties, informatique décisionnelle
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en ingénierie ou exploitation de bases de données
]]>2750 euros brut par mois
Impossible de se passer de ses services, même au sein des petites structures ! Aujourd'hui, l'administrateur de base de données trouve sa place dans les entreprises et les administrations, friandes de bases de données, mais aussi au sein des ESN (entreprises de services du numérique) où il peut gérer les bases de plusieurs sociétés très différentes. Son périmètre de mission varie selon la taille de l'entreprise et son domaine d'activité.
La plupart des postes d'administrateur sont pourvus en interne via l'évolution au sein de la société. Le travail des administrateurs exige en effet une parfaite connaissance de l'organisation de l'entreprise. C'est pourquoi les ingénieurs réseaux ou les développeurs sont, en règle générale, les mieux placés pour occuper la fonction après 3 à 5 ans d'expérience.
Le rôle de l'administrateur de base de données évolue progressivement vers le développement des réseaux informatiques. S'il le souhaite, il pourra se tourner vers les métiers d'architecte système, de consultant technique ou encore de manager de projet. Une reconversion en tant que responsable des systèmes d'information n'est pas exclue.
]]>Il est susceptible de se déplacer pour rencontrer et aider les utilisateurs de la base qu'il gère. Il lui arrive de travailler en dehors des heures de bureau (par exemple, en cas de défaillance), car le système doit fonctionner 24 heures sur 24.
Un bon bagage technique (notamment dans le domaine de la sécurité informatique) et une expérience des systèmes d'information complexes sont indispensables. Aux qualités de rigueur et d'organisation, il faut ajouter des aptitudes à communiquer. L'administrateur de base de données possède un profil à dominante technique. Il peut être issu d'une formation en développement avec une spécialisation en base de données ou d'une formation généraliste orientée systèmes et réseaux.
3 ans pour obtenir une licence professionnelle en administration de bases de données ou systèmes répartis (1 an après un bac + 2) ; 3 ans pour le BUT statistique et informatique décisionnelle pour l'extraction et la visualisation de données, outils de décisions pour l'entreprise ; 5 ans pour un master (en bases de données et applications réparties ou en informa- tique décisionnelle) ou un diplôme d'ingénieur (spécialisé en ingénierie ou exploitation de bases de données).
]]>L'expert auto est un technicien pointilleux, qui maîtrise sur le bout des doigts la mécanique, la carrosserie et l'électricité. Pour rester performant, il se tient constamment informé des dernières innovations technologiques en conception automobile (mécanique, électronique embarquée, nouveaux matériaux...). Il utilise les ressources de la formation continue pour mettre à jour, le plus régulièrement possible, ses connaissances techniques et juridiques.
Précis dans son diagnostic, ce professionnel a aussi des connaissances en droit, en économie et en assurance. Ses capacités d'organisation et son esprit méthodique l'aident à dresser un bilan de l'état du véhicule. Il fait preuve d'intégrité, de rigueur et d'objectivité, et doit pouvoir résister à toute influence ou pression extérieure.
Il possède des talents de négociateur et des qualités relationnelles. Maîtriser la communication, orale et écrite, est essentiel dans ce métier. Il faut s'exprimer clairement car un rapport mal rédigé est inexploitable.
]]>L'expert auto partage son temps entre la route et le bureau. Les déplacements sont fréquents. Pour mener à bien l'expertise, il faut en effet aller inspecter le véhicule accidenté, où qu'il se trouve (chez le garagiste ou au domicile du propriétaire). Les horaires sont donc irréguliers.
L'expert rédige de nombreux courriers, met à jour des fichiers et des bases de données documentaires, recherche par téléphone ou sur Internet les informations techniques et juridiques dont il a besoin... Il calcule le coût des réparations, et produit des rapports détaillés dûment argumentés. Pas facile d'expliquer clairement des événements qui se sont déroulés très vite et sur lesquels les témoignages peuvent parfois diverger...
L'expertise nécessite de multiples contacts, écrits et oraux, avec les assureurs, les particuliers, les réparateurs. Les responsabilités sont élevées : l'expert joue un rôle essentiel dans la sécurité routière.
]]>La part la plus importante de l'activité de l'expert automobile concerne les suites de sinistres. Les compagnies d'assurances font appel à lui pour en établir l'origine et évaluer le montant des dommages. Dans les cas les plus simples, l'expertise peut se faire à distance, via Internet et/ou le téléphone, à partir de photos. Le plus souvent, il faut se déplacer pour enquêter en direct et analyser les causes : anomalie de fonctionnement, malfaçon, erreur du conducteur... L'expert définit avec le garagiste une procédure de remise en état, rédige le procès-verbal d'expertise et chiffre les travaux à réaliser. Il assure ensuite le suivi des réparations, contrôle leur qualité, vérifie les éléments de facturation.
Particuliers et assureurs font appel à lui en cas de litige (sur une vente ou sur une réparation) avec un constructeur, un garage ou un particulier. L'expert examine le véhicule et procède à une expertise contradictoire avec la partie adverse. Il joue aussi un rôle de médiateur dans l'espoir de trouver un arrangement. Dans certains cas, il est désigné par un tribunal pour estimer le montant du préjudice subi.
L'expert peut jouer un rôle de conseil auprès de clients lors de la vente ou de l'achat de véhicules d'occasion, ou pour vérifier l'exactitude d'un devis de réparation. Il peut intervenir dans le cadre du contrôle technique afin de vérifier l'état de marche des véhicules et leur conformité aux normes de sécurité. Certains experts spécialisés sont sollicités pour s'assurer de l'état et de la valeur de véhicules de collection.
]]>L'exercice du métier exige l'obtention préalable du diplôme d'expert en automobile (homologué au niveau bac + 2). Ce dernier comprend 3 unités d'enseignement : A (enseignement général), B (enseignement technologique) et C (formation professionnelle). Parcours le plus courant : obtenir, en 2 ans après le bac, un BTS (maintenance des véhicules ou maintenance des matériels de construction et de manutention ou moteurs à combustion interne ou techniques et services en matériels agricoles) ou un BTSA (génie des équipements agricoles). Des diplômes qui présentent un avantage certain puisqu'ils dispensent leurs titulaires de passer les unités A et B.
Une formation post-BTS en 1 an est proposée dans certains lycées. Conçue en alternance (23 semaines en entreprise et 23 semaines au lycée), elle permet de trouver un emploi d'expert stagiaire et de préparer en 2 ans, tout en travaillant, les épreuves professionnelles (autrement dit l'unité C) du diplôme.
On peut aussi accéder à la formation d'expert avec un niveau bac, mais peu de candidats empruntent cette voie qui nécessite de se préparer tout seul et de passer les unités A et B.
3 années d'expérience professionnelle dans la réparation automobile sont requises pour postuler à un emploi d'expert stagiaire et préparer l'unité C en 2 ans.
]]>2148 euros brut par mois.
On compte environ 2 700 experts automobiles en France. Mais le volume d'expertises diminue grâce à l'amélioration de la sécurité des véhicules et aux changements dans le comportement des conducteurs. Pour assurer leurs revenus, les experts diversifient leurs activités, en s'orientant par exemple davantage vers le conseil pour l'achat d'un véhicule d'occasion.
L'expert automobile peut ouvrir son propre cabinet ou travailler pour un autre expert libéral. Il peut aussi être salarié dans une compagnie d'assurances, une société, un groupement d'experts ou encore une administration.
Après quelques années d'expérience et une formation, il peut se spécialiser dans un type de véhicules : les deux-roues, les engins agricoles, etc.
]]>Particuliers et assureurs font aussi appel à ce professionnel en cas de litige sur une vente ou une réparation, avec un constructeur, un garage ou un particulier. L'expert peut encore jouer un rôle de conseil auprès de clients lors de la vente ou de l'achat de véhicules d'occasion, ou pour vérifier l'exactitude d'un devis de réparation. Certains experts spécialisés sont sollicités pour s'assurer de l'état et de la valeur de véhicules de collection.
Cette activité demande une solide connaissance de la conception et de la réparation de véhicules divers, mais aussi de la législation. Maîtrise de la communication, rigueur, méthode et objectivité sont des qualités indispensables.
2 ans pour obtenir un BTS (maintenance des véhicules ; maintenance des matériels de construction et de manutention ; moteurs à combustion interne ; techniques et services en matériels agricoles) ou un BTSA (génie des équipements agricoles), puis 1 an de formation complémentaire pour trouver un emploi d'expert stagiaire et préparer en 2 ans, tout en travaillant, le diplôme d'expert automobile indispensable à l'exercice du métier.
]]>Dans ce métier, la personnalité compte beaucoup. Disponibilité, dynamisme, enthousiasme, mais aussi diplomatie... autant de qualités indispensables. Plus que n'importe quel autre responsable, le chef des ventes doit briller par sa capacité d'écoute, son sens du relationnel, son aptitude à exprimer clairement ce qu'il attend.
Sa rigueur et son sens de l'organisation lui permettent de suivre avec précision les résultats chiffrés de ses vendeurs. Quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, il doit être capable d'évaluer avec le vendeur ce qui n'a pas marché et peut être amélioré.
Une bonne condition physique et une certaine résistance au stress sont les bienvenues. L'esprit de compétition doit, lui aussi, être présent. Enfin, la maîtrise de l'anglais devient une compétence incontournable, notamment lorsque l'entreprise impose des déplacements à l'étranger.
]]>La vie d'un chef des ventes se passe rarement au bureau, pour ne pas dire jamais ! Ce métier s'exerce avant tout sur le terrain et sur les routes : 9 chefs des ventes sur 10 disposent d'ailleurs d'un véhicule de fonction. Les déplacements sont nombreux puisqu'il faut à la fois former les commerciaux sur le terrain et rendre visite aux clients.
Ses horaires dépendent en général des créneaux de disponibilité des clients. D'où un emploi du temps irrégulier. Le niveau de responsabilité et le nombre de kilomètres à parcourir rendent ce métier passionnant mais fatigant.
Dans une entreprise de taille moyenne, le chef des ventes est placé sous l'autorité du directeur commercial (ou du directeur des ventes). Dans les grandes entreprises, il dépend d'un directeur d'agence ou d'un directeur régional. Dans tous les cas, il est soumis aux impératifs commerciaux fixés par sa hiérarchie. Il est, en effet, responsable de la réalisation des objectifs de vente et garant du respect de la politique commerciale.
]]>Trait d'union entre la force de vente et la direction commerciale, le chef des ventes est chargé d'une clientèle sur une zone géographique donnée, ou spécialisé sur un type de produits ou une catégorie de clients.
Un peu comme un entraîneur sportif, le chef des ventes encadre, pilote et conseille ses collaborateurs. Il recrute lui-même ses attachés commerciaux et assure leur formation. Il n'hésite pas à accompagner les débutants, au moins une fois par semaine, en rendez-vous chez les clients.
Ce commercial ne perd jamais de vue les objectifs fixés par la direction. Avec ses vendeurs, il doit faire progresser le chiffre d'affaires de l'entreprise. S'informant des ventes réalisées par chacun, il s'assure que la totalité du secteur géographique affecté à un agent a bien été couverte et que tous les produits ont été présentés aux clients. Régulièrement, des réunions permettent de faire le point sur les résultats obtenus.
]]>Niveau bac + 2
BTS négociation et digitalisation relation client ; management commercial opérationnel ; conseil et commercialisation de solutions techniques
Diplôme d'école supérieure de commerce : avec une spécialisation en distribution, marketing ou gestion.
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation ;
Diplôme des instituts des forces de vente (IFV) : cycle supérieur en 1 an après un bac + 2 pouvant être suivi en alternance ;
Licence pro commerce spécialité gestion de flux internationaux des PME-PMI, achats, ventes, négociation internationale (université du Littoral) ;
Diplôme d'école de commerce du réseau EGC, de l'IDRAC, Sup'TG (Reims, Bordeaux), Sup'Est (Nancy, Metz), Bachelor Business spécialisé en commerce-vente (Sup de Co La Rochelle)...
Niveau bac + 5
Master du domaine commercial
]]>A partir de 3333 euros brut par mois.
On ne s'improvise pas chef des ventes. Les entreprises recherchent des commerciaux ayant déjà une expérience terrain et maîtrisant le produit dont ils font la promotion. Les débouchés se situent dans tous les domaines d'activité, en particulier dans les entreprises de services.
Les offres d'emploi concernent le plus souvent des trentenaires. Mais 3 annonces sur 10 s'adressent à des jeunes diplômés ayant acquis une première expérience au cours de leurs études (stages de longue durée ou " année sandwich ").
]]>Bac + 2 : BTS négociation et digitalisation relation client ; management commercial opérationnel ; conseil et commercialisation de solutions techniques. Bac + 3 : BUT techniques de commercialisation, licence pro en marketing opérationnel, commerce et distribution, commercialisation des produits alimentaires, e-commerce et marketing numérique... Diplôme d'école de commerce ou de gestion. Bac + 5 : master en marketing, vente ; diplôme d'école supérieure de commerce ou de gestion.
]]>Polyvalent, le charcutier-traiteur maîtrise de nombreuses techniques. Il sait apprécier la qualité des morceaux d'une viande, la découper et la préparer. Fin cuisinier, il sait gérer cuisson, fumage, saumure, salaison et conservation. Certaines préparations à base de pâte demandent également le tour de main du pâtissier. Sans oublier une certaine force pour transporter les carcasses et utiliser de lourdes machines (fumoir, étuve...).
La curiosité est fondamentale pour progresser dans le métier. Le charcutier-traiteur cherche sans cesse à améliorer ses préparations et à offrir des nouveautés à ses clients en innovant (nouvelles recettes, produits bio, desserts, commande sur internet, etc.). Il doit être force de proposition, surtout s'il est traiteur. Il sait présenter ses produits de manière attractive et en aucun cas il ne fait l'impasse sur l'hygiène.
Le charcutier-traiteur aime le contact et a un tempérament commercial. Il est capable d'établir des devis pour son activité "traiteur" et s'adapte aux désirs de ses clients, allant jusqu'à se charger de la décoration d'un buffet. Enfin, le professionnel qui souhaite diriger un service ou sa propre entreprise doit posséder des connaissances en gestion et être très organisé.
]]>Le charcutier-traiteur peut exercer dans une charcuterie artisanale de quartier, dans une grande surface, dans le laboratoire d'une entreprise de l'agroalimentaire ou sur les marchés. Dans l'artisanat, le charcutier-traiteur est un touche-à-tout qui fabrique toutes sortes de produits frais sans compter ses heures. Salarié d'une entreprise de charcuterie industrielle, il est le plus souvent spécialisé dans la fabrication d'un ou de deux produits de charcuterie et ses horaires sont fixes, tout comme dans la grande distribution.
Dans une charcuterie artisanale, l'activité peut être très soutenue, y compris les week-ends, surtout si elle a aussi l'activité traiteur ou vend sur les marchés. Certaines périodes sont particulièrement chargées et il faut les anticiper : fêtes de fin d'année, printemps-été durant lesquels mariages et réceptions se multiplient.
Ce professionnel exerce debout dans un laboratoire, exposé à la chaleur des fours ou au froid des chambres de réfrigération. Le charcutier-traiteur est tenu de respecter des règles d'hygiène strictes (désinfection des plans de travail et matériels, entretien des locaux) et de rester vigilant car il manipule des outils tranchants : couteaux, broyeur, mélangeur... Pour cela, il porte un équipement spécifique : gants, tablier, calot pour la tête...
]]>Rillettes du Mans, andouille de Vire, jambon de Bayonne... Le charcutier-traiteur est garant d'une tradition culinaire ancienne. Sa spécialité : les préparations à base de viande de porc, même s'il travaille également d'autres viandes (boeuf, volaille, gibier), des poissons, des légumes, et concocte une grande variété de hors-d'oeuvre, de plats cuisinés et parfois même de desserts à emporter, chauds ou froids. Dans son laboratoire, il découpe et désosse les carcasses qu'il a réceptionnées. Il maîtrise cuisson, salage, fumage ainsi que les équipements spécifiques : chambre froide, four, étuve, éplucheuse... Il veille en permanence à l'hygiène et à la sécurité.
Cet artisan est aussi un commerçant. Il surveille la qualité de ses produits, soigne leur présentation, imagine de nouvelles recettes et suggère des idées à ses clients. En tant que traiteur, il peut les conseiller dans le choix d'un menu ou la composition d'un buffet. Il peut effectuer lui-même la livraison des commandes, voire prendre en charge l'organisation complète de réceptions, du décor jusqu'au service. Quand il est chef d'entreprise, ce professionnel est également un gestionnaire. Il établit des devis, planifie les achats et les commandes, et tient la comptabilité de son commerce.
]]>Après la 3e
CAP charcutier-traiteur
MC employé traiteur
Niveau bac
Bac professionnel boucher-charcutier-traiteur
BP charcutier-traiteur
Niveau bac+2
BM boucher-charcutier-traiteur
]]>Smic
La CNCT (Confédération nationale des charcutiers-traiteurs) estime à 2 000 le nombre de postes à pourvoir chaque année dans la profession. Un jeune qualifié n'a donc aucune difficulté à trouver un emploi, que ce soit dans l'une des 6 500 charcuteries artisanales, en grandes surfaces ou dans une PME (petite et moyenne entreprise) de l'agro-alimentaire, par exemple.
Côté carrière, un jeune débute le plus souvent en apprentissage avant d'occuper un poste de charcutier-traiteur qualifié. D'autres perspectives d'évolution existent dans l'industrie et la grande distribution. Un charcutier-traiteur peut, par exemple, devenir chef de fabrication en laboratoire industriel ou bien chef de rayon dans un supermarché.
Dans l'artisanat, beaucoup d'employés expérimentés finissent par s'installer à leur compte. Cela nécessite cependant un gros investissement financier, notamment pour acquérir les locaux et le matériel nécessaire. La reprise d'une charcuterie est souvent privilégiée, d'autant que de nombreux chefs d'entreprises partent à la retraite et cherche un repreneur. Avec la revitalisation des centres-villes, les opportunités sont nombreuses. On compte 34 000 salariés et chefs d'entreprises dans le secteur de la charcuterie.
]]>2 ans pour préparer le CAP charcutier-traiteur (presque toujours en apprentissage) éventuellement complété par la MC employé traiteur (1 an) ou, après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, par le BP charcutier-traiteur (2 ans).
3 ans pour le bac professionnel boucher-charcutier-traiteur.
2 ans pour préparer le BM boucher-charcutier-traiteur.
]]>De solides connaissances en mathématiques, informatique (logiciels de conception et fabrication assistée par ordinateur), mécanique, électronique, électrotechnique, hydraulique, pneumatique... sont nécessaires au roboticien. À lui aussi de se tenir au courant des nouvelles inventions et de se montrer créatif. Chaque étape de son travail demande des compétences particulières : soudure, réalisation de schéma électronique, programmation, codage et débogage de l'algorithme, etc.
Dynamique et responsable
À la fois manager, parfois commercial, le roboticien doit posséder de réelles qualités relationnelles pour gérer, par exemple, le fonctionnement d'un laboratoire de recherche et développement, diriger et animer les équipes impliquées dans la réalisation du projet.
Communiquer
Le roboticien travaille en relation avec de nombreux professionnels, parfois avec les entreprises clientes, ce qui nécessite le sens du contact. Dans la recherche, il peut rédiger des dossiers pour trouver des financements. Il doit maîtriser l'anglais technique.
]]>Le roboticien exerce dans un laboratoire (public ou privé) de recherche, à l'université, au sein d'un bureau d'études, dans une start-up en robotique. Il peut aussi travailler dans un atelier de fabrication de robots ou dans un service de maintenance. Il peut être amené à effectuer des déplacements plus ou moins réguliers. Soit chez les clients pour le suivi de installation de robots, soit pour assister ou participer à des séminaires et congrès.
De nombreux échanges
L'ingénieur roboticien est assisté par des techniciens dans les différentes phases de conception et de construction du robot. Il est polyvalent au sein d'une équipe qui peut compter des ingénieurs spécialisés en électronique ou en mécanique, par exemple. Il collabore également avec des ingénieurs responsables des essais et de la validation en interne, avec lesquels il effectue des tests en laboratoire. En phase d'industrialisation, il communique avec les clients pour le suivi des commandes, avec des spécialistes (ergonomes pour les cobots, biomécaniciens pour les exosquelettes) ou encore les services utilisateurs (production, maintenance...) chez les clients, associés tout au long de la réalisation du robot.
]]>Le roboticien conçoit des prototypes d'appareils (robots) faisant appel à des technologies de pointe en mécanique, électrotechnique, électronique, automatique, informatique, vision numérique... Ces robots, utilisés dans l'industrie, les hôpitaux, l'armée, la construction automobile... exécutent des tâches rapides et répétitives (robots manipulateurs, bras articulés nommés cobots). Certains roboticiens travaillent sur des prototypes d'exosquelettes, pour soulager des professionnels portant des charges, des soldats au combat ou des personnes en situation de handicap. D'autres développent des RMA (robots mobiles autonomes) pour l'armée (dans le cadre d'opérations de déminage, par exemple) ou des entreprises de la logistique (pour gérer des palettes de produits à stocker, par exemple). Enfin, d'autres encore créent des robots médicaux pour la microchirurgie.
Adapter, améliorer, tester
À partir du cahier des charges du produit à réaliser, le roboticien définit l'architecture et la programmation de l'appareil et détermine les opérations à réaliser. À lui de trouver les solutions technologiques qui permettront au robot de fonctionner. Conception globale de l'architecture au pilotage du moteur, maquette sur table, intégration des logiciels... le roboticien avance par étape dans son travail. Après la conception et la réalisation du prototype, il effectue une série de tests pour valider le produit et participe parfois à son développement en pré-série.
]]>Niveau bac + 5
Master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; ingénierie des systèmes complexes...
Diplôme d'ingénieur en robotique
Niveau bac + 8
Doctorat
]]>2438 euros brut par mois.
Un secteur en développement
Le roboticien exerce dans un centre de recherche, une université (où il est souvent enseignant-chercheur), en entreprise... Cependant, la demande est croissante dans l'industrie (automobile, aéronautique, agroalimentaire, pharmaceutique...) pour accélérer l'automatisation et également dans d'autres secteurs (santé, services à la personne...) pour l'assistance. Le plan d'investissement France 2030 consacrera 800 millions d'euros pour développer le secteur de la robotique, dont 50 % dédiés à la fabrication de robots autonomes intégrant de l'IA (intelligence artificielle).
Spécialistes recherchés
Les entreprises spécialisées dans la fabrication et la vente de robots emploient plutôt des spécialistes dans les différents domaines de la robotique : mécanique (conception, modélisation), actionnement (électrique, hydraulique, pneumatique), instrumentation (électronique, traitement du signal, vision), automatique (identification, contrôle/commande, informatique/programmation).
Évolution de carrière
Un ingénieur roboticien spécialisé en automatismes peut occuper des fonctions au sein d'un bureau d'études, des méthodes, de production ou de contrôle qualité. À noter : de nombreuses start-up en robotique sont créées par d'anciens ingénieurs chercheurs en robotique.
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour préparer un master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; ingénierie des systèmes complexes... ou un diplôme d'ingénieur en robotique.
8 ans d'études pour obtenir un doctorat sont nécessaires pour le roboticien souhaitant devenir enseignant-chercheur.
]]>Le consultant en SI possède de bonnes connaissances générales en informatique : systèmes d'exploitation, principaux langages informatiques (Java, .net, HTML)... Il sait concevoir et faire évoluer un SI (conceptualisation et modélisation), en fonction de la demande du client.
En plus des nécessaires compétences techniques, le consultant doit avoir de bonnes qualités relationnelles et être un bon communicant afin d'assurer une collaboration efficace avec les interlocuteurs de l'entreprise cliente. De même, il doit faire preuve d'ouverture d'esprit et de capacité de synthèse pour comprendre les activités et les métiers des utilisateurs des SI de l'entreprise cliente. Enfin, il sait faire preuve d'autonomie et de résistance au stress pour mener à bien ses missions dans les délais impartis.
]]>Salarié d'une ESN (entreprise de services du numérique), le consultant en SI consacre une part importante de son temps et de son travail chez les clients. Sur place, il s'adapte aux disponibilités des interlocuteurs qu'il rencontre, notamment les dirigeants (dont le responsable des SI) de l'entreprise. Ses horaires de travail peuvent être extensibles en fonction de la complexité de la demande, du nombre de dossiers dont il a la charge, des délais à respecter, etc.
Le consultant en SI transcrit dans un plan de développement ses préconisations. Ce sont ensuite ses collaborateurs (développeurs, architectes cloud...) qui se chargent de la mise en place du nouveau SI, en lien avec le responsable ou l'architecte des SI de l'entreprise cliente.
]]>Le consultant en SI (systèmes d'information) est sollicité par un client (entreprise, administration...) qui souhaite optimiser ses SI : bases de données, logiciels de gestion (des ressources humaines, de la relation client...), serveurs de données et d'applications, systèmes de stockage, systèmes de sécurité... Son intervention commence alors par un audit des performances, de la sécurité et de la fiabilité des SI en place, en concertation avec les dirigeants et les informaticiens de l'entreprise cliente.
Après l'audit, il propose au client des préconisations en vue de l'amélioration des SI de l'entreprise. Il peut, par exemple, proposer l'externalisation des données de l'entreprise dans le cloud, la mise en réseau de certaines applications, la mutualisation de serveurs... L'ensemble de ces préconisations, qu'elles soient techniques, matérielles ou virtuelles, est alors transcrit dans un plan de développement.
Après accord du client, le consultant en SI fait appel à un ou plusieurs développeurs pour la mise en oeuvre du plan de développement : installation, déploiement puis maintenance des solutions informatiques. Par la suite, il suit l'exécution du plan et en contrôle chaque étape.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique, télécoms...
Master mention informatique ou MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), ou réseaux et télécommunication
]]>Entre 2500 et 2900 euros brut par mois.
En règle générale, on commence sa carrière en tant que consultant junior au sein d'une ESN. Opérationnel avant tout, le junior travaille principalement pour développer et intégrer les solutions et les outils informatiques préconisés par le consultant senior.
Une des évolutions possibles pour un consultant consiste à se voir confier des missions de plus en plus complexes, voire à prendre la direction d'une équipe de consultants. Autre évolution possible : le consultant peut, au fur et à mesure de sa carrière, se spécialiser dans un secteur d'activité précis (finance, marketing, ressources humaines...) ou devenir expert technique dans un domaine de l'informatique (la sécurité des SI, par exemple). Il peut aussi intégrer une entreprise en tant que directeur des SI ou encore comme responsable de la sécurité des SI...
]]>En plus des nécessaires compétences techniques, le consultant en SI possède de bonnes qualités relationnelles afin d'assurer une collaboration étroite avec les interlocuteurs (les dirigeants notamment) de l'entreprise cliente. De même, il fait preuve d'ouverture d'esprit et de capacité de synthèse pour comprendre les activités (commerciales, par exemple) des utilisateurs (notamment les salariés) de l'entreprise cliente.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master mentions informatique, MIAGE, réseaux et télécommunication
]]>Aimer raconter des histoires, éprouver un vif intérêt pour la diversité de l'écriture audiovisuelle (séries, cinéma, multimédia, dessins animés) se révèle naturellement indispensable. Le scénariste est un professionnel de l'écriture. Mais, attention, l'écriture du scénario est un exercice littéraire particulier. Le talent ne réside pas tant dans l'invention d'une anecdote que dans la manière de la raconter.
Des qualités relationnelles sont très utiles pour se constituer un réseau, nécessaire à la reconnaissance professionnelle. Imaginatif, rigoureux et observateur, le scénariste doit aussi trouver sa méthode de travail et savoir vendre son projet. Enfin, la persévérance, la modestie et la souplesse aident à accepter les refus ou les modifications de son texte.
]]>Le scénariste travaille à domicile... ou ailleurs, quand l'inspiration lui vient. Il peut écrire seul, en binôme ou en équipe, en fonction de ses habitudes de travail, des exigences du producteur ou du diffuseur, ou du type d'oeuvre.
Il est en relation avec la société de production, représentée par un producteur, le diffuseur, le réalisateur et les comédiens, voire d'autres scénaristes s'il travaille en équipe sur un projet. Il n'est généralement pas présent lors du tournage.
Si le scénariste choisit seul son sujet, il doit démarcher les réalisateurs ou les sociétés de production. S'il répond à une commande, il doit respecter un cahier des charges.
Les contraintes varient selon la nature du projet. Dans les séries, on garde les mêmes acteurs jusqu'au dernier épisode. Les clips ou les films publicitaires ou d'entreprise impliquent de s'adapter aux souhaits du client diffuseur de l'oeuvre. Au cinéma, le scénariste travaille souvent en collaboration avec le réalisateur. À la télévision, il doit intégrer une équipe et accepter l'intervention des producteurs et des diffuseurs.
]]>Le scénariste se nourrit de tout. Les livres, les faits divers, la vie des autres et la sienne sont autant de sources d'inspiration pour lui. Dans un premier temps, il se documente sur le sujet autour duquel il veut axer son histoire.
Il rédige d'abord un synopsis, c'est-à-dire un résumé de l'histoire tenant en quelques feuillets, pour planter le décor et annoncer les grandes lignes de l'intrigue ou " pitch ". Puis il écrit une version plus détaillée de l'histoire qui décrit clairement l'action de chaque scène et la façon dont elle est traitée, appelée " traitement ". À ce stade, on peut trouver quelques indications de dialogues.
Enfin, arrive le scénario ou " continuité dialoguée ", un document technique construit avec une grande rigueur... et modifié lors du tournage. L'écriture d'un scénario suit une codification spécifique qui rend le texte exploitable par l'équipe de tournage. On y précise les plans qui composent la scène, leur durée, l'emplacement de la caméra dans le décor... Cette écriture tient compte des exigences techniques et budgétaires de la production. Un scénariste n'écrit pas pour lui, mais pour le spectateur et aussi pour chacun des membres de l'équipe de tournage.
]]>Les études littéraires peuvent aider, mais certains professionnels y voient un handicap, car l'écriture cinématographique possède ses propres règles. Quelques écoles proposent des formations spécialisées, de qualité très inégale. Les places y sont rares.
Licence mention arts du spectacle (parcours théorie et pratique du cinéma et de l'audiovisuel)
Licence pro mention techniques du son et de l'image (parcours orienté en scénario)
Diplôme d'école privée (ISPRA)
Masters mention cinéma et audiovisuel ou lettres (parcours en écriture audiovisuelle)
Diplôme de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (FEMIS) spécialisation scénario ou spécialisation création de séries télévisées
Diplôme des hautes études cinématographiques option scénario - réalisation (ESRA)
Diplôme de scénariste (CEAA)
]]>Variable, en fonction du diffuseur (grande chaîne hertzienne ou chaîne câblée), de l'heure de diffusion (le prime time est mieux payé qu'une heure en journée) et surtout de l'expérience du scénariste.
Les idées nouvelles et originales sont recherchées. La croissance de l'offre télévisuelle (augmentation des horaires de diffusion et multiplication des chaînes) et du multimédia (CD-Rom, DVD-Rom, jeux vidéo...) développe des besoins. Toutefois, il reste très difficile de vivre de son écriture, et la précarité est très présente dans la profession.
Le scénariste n'a pas le statut de salarié. Il possède un statut d'auteur et ne bénéficie pas des allocations chômage comme les intermittents du spectacle. Le scénariste est rémunéré sous deux formes : les droits d'auteur qui lui sont versés directement par le producteur pendant l'écriture, et les droits d'auteur gérés collectivement au travers de sociétés de gestion de droits d'auteur, au moment de l'exploitation de l'oeuvre. Le contrat qui le lie au producteur prévoit sa participation aux différentes étapes de l'élaboration du scénario, avec d'éventuels collaborateurs (d'autres scénaristes, un auteur réalisateur), les dates de remise des différents stades du scénario, les conditions d'acceptation et de rémunération. À titre d'exemple, une fiction télé de 52 min peut rapporter entre 15 000 et 35 000 € brut auxquels s'ajoutent les droits de diffusion de la fiction, qui doublent la rémunération.
]]>Exerçant la plupart du temps comme travailleur indépendant, rétribué en droits d'auteur, le scénariste vit souvent une situation précaire. Des études littéraires ou de journalisme peuvent aider, mais l'écriture télévisuelle ou cinématographique a ses propres règles. Nombre de personnes se sont lancées dans le métier sans avoir suivi de formation. Quelques organismes proposent des stages ou des ateliers d'écriture.
3 ans pour suivre la formation de scénario au CLCF (Conservatoire libre du cinéma français) ou à 3IS (Institut international de l'image et du son) ; 5 ans pour préparer le diplôme de scénario de la Fémis, un master en écriture audiovisuelle, ou la formation du CEEA (Conservatoire européen d'écriture audiovisuelle).
]]>Le dessinateur-projeteur ou la dessinatrice-projeteuse s'efforce de traduire le plus fidèlement possible les informations du dossier technique d'un projet et les précisions apportées par le bureau d'études, les conducteurs de travaux... tout au long de la réalisation de ce projet. Précision, méthode et rigueur sont donc indispensables, mais également le sens des responsabilités, le goût du travail en équipe et un sens développé du relationnel.
Selon le secteur dans lequel il ou elle exerce, il faut posséder des connaissances en génie civil, en électricité et en électronique, en mécanique, etc. et connaître les techniques et matériaux utilisés (maçonnerie, béton armé, bois, métal...). La maîtrise de l'informatique (logiciels de conception et dessin assistés par ordinateur), ainsi qu'une bonne représentation de l'espace, le sens de l'observation et de l'esthétique sont également indispensables.
Pour mener à bien son travail, il ou elle doit parfaitement connaître les normes et les réglementations en vigueur dans son secteur d'activité. Des connaissances économiques peuvent également s'avérer bénéfiques car on leur demande parfois de participer aux études de prix et à l'établissement des devis.
]]>Le dessinateur-projeteur ou la dessinatrice-projeteuse travaille principalement dans un bureau avec des horaires de travail réguliers. Il ou elle exerce au sein d'une équipe multidisciplinaire sous la responsabilité d'un chef ou d'une cheffe de bureau d'études. Il ou elle peut se déplacer sur un chantier, à la rencontre des conducteurs de travaux, par exemple.
Il ou elle exerce souvent en collaboration avec des ingénieurs pour mettre au point des plans d'ensemble. Il ou elle peut animer ou superviser un groupe de dessinateurs chargés de réaliser les plans définitifs ou de les reproduire. Il ou elle est également chargé/e de vérifier des calculs, de faire des simulations numériques et d'élaborer des schémas détaillés. Il ou elle est généralement spécialisé/e dans un ou plusieurs domaines (mécanique, coffrage, électricité, etc.).
Il ou elle exerce au sein d'une entreprise du bâtiment ou des travaux publics, d'un cabinet d'architectes ou d'un bureau d'études techniques spécialisées. L'installation à son compte pour répondre aux commandes pour des architectes, des constructeurs de maisons individuelles, des particuliers, etc. est envisageable. Dans le secteur public, il est possible d'être employé/e par une commune ou un organisme de logement social, par exemple.
]]>Le dessinateur-projeteur et la dessinatrice-projeteuse intervient lors de l'étude d'un projet. Il ou elle analyse le dossier technique d'un projet (dimensions, contraintes techniques et réglementaires) puis réalise et adapte les plans en 2D ou en 3D, en dessins ou sous toutes autres formes graphiques. Il ou elle intègre les spécificités techniques précisées par le bureau d'études, les chargés d'affaires ou les conducteurs de travaux. Leurs plans d'exécution en 3D et les schémas de chaque partie de l'ouvrage guident les conducteurs de travaux et les chefs de chantier dans leur travail sur le terrain.
Le travail de ce ou cette spécialiste permet de s'assurer que le projet prend en compte les contraintes réelles (poids de la toiture, proportions, réglementation incendie, accessibilité...). Ses plans ne sont pas fixes. Ils évoluent en fonction des simulations numériques et de l'avancée du projet ou du chantier, des matériaux utilisés, etc. Il ou elle rédige aussi des documents techniques.
Les plans en 3D, de coupe ou de détails se font sur ordinateur. La connaissance des logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) et de DAO (dessin assisté par ordinateur) est indispensable. Autocad figure parmi les plus utilisés. Le dessinateur-projeteur ou la dessinatrice-projeteuse peut se rendre sur le terrain pour vérifier ou expliquer certains points.
]]>Niveau bac + 2
BTS travaux publics
TP (titre professionnel) dessinateur-projeteur en béton armé ; dessinateur-projeteur BIM
Niveau bac + 3
BUT génie civil-construction durable parcours bureaux d'études conception
Licence professionnelle métiers du bâtiment (parcours dessinateur-projeteur ou modélisation)
]]>2330 euros brut par mois, en moyenne.
L'entrée dans le métier se fait au poste de dessinateur d'exécution ou de dessinateur-métreur, chargé de réaliser le métré et les plans d'exécution des projets. Avec l'expérience, on accède à la fonction de dessinateur-projeteur et l'on peut devenir chef ou cheffe de projet ou responsable de bureau d'études : des fonctions davantage centrées sur l'organisation et l'encadrement.
Dans le BTP (bâtiment et les travaux publics), il ou elle s'occupe d'un projet selon la spécificité de l'entreprise (canalisations, électricité, infrastructures...). Il ou elle peut aussi travailler dans d'autres secteurs, en fonction de sa formation de départ (construction, aménagement d'espaces, automobile, aéronautique, armement, plasturgie, etc.).
Les dessinateurs-projeteurs peuvent travailler sur des projets de tailles diverses, en France ou à l'étranger, dans le domaine du génie électrique ou climatique, par exemple, dans les secteurs des réseaux et des infrastructures, de l'industrie ou du tertiaire. Chaque projet est déterminé par un environnement de travail dont il faut connaître et respecter la réglementation en vigueur.
]]>2 ans pour préparer le BTS travaux public. Possibilité de préparer un TP dessinateur-projeteur en béton armé ; dessinateur-projeteur BIM. 3 ans pour le BUT génie civil-construction durable ou une licence professionnelle métiers du bâtiment.
]]>Faire de la musique exige un sens artistique développé. De même, créativité et originalité sont nécessaires pour composer. Afin d'atteindre et de conserver un bon niveau, le musicien doit aussi se perfectionner tous les jours. C'est un travail long et minutieux qui demande de la persévérance et parfois une remise en question de ses acquis pour pouvoir évoluer et développer sa pratique instrumentale.
Le musicien ne se contente pas de jouer des notes. Il doit aussi interpréter les partitions avec son coeur et sa sensibilité afin de nouer une relation avec le public. La musique se reçoit et se vit. Et c'est grâce à la générosité du musicien, à sa « distribution » de notes, que l'on peut apprécier la musique à sa juste mesure.
Déchiffrage à vue, transposition, arrangements... derrière une musique se cache une technicité due à des années de pratique. Le musicien accompli possède aussi une grande culture musicale : courants musicaux, contextes historiques, sociaux et culturels, musicologie... Il sait comment s'organise un spectacle, définit ses propres besoins en matériel, son ou lumière, et connaît les contraintes techniques des lieux dans lesquels il se produit. Enfin il peut utiliser des logiciels de MAO (musique assistée par ordinateur) quand il compose.
]]>Dans le domaine des musiques classiques, le musicien est souvent recruté par un orchestre. Sous la direction de son chef, il se définit par son instrument et sa position dans le groupe (premier violon, second violon, etc.). Il peut aussi être indépendant. Pour les musiques actuelles (jazz, variété, rap, rock...), il se produit seul ou en groupe.
Selon son répertoire et son style, le musicien joue dans divers lieux : salles de spectacle, opéra, festival, clubs de vacances, piano-bars, bals voire dans des restaurants, des casinos ou des salles de congrès.
Le musicien participe à des auditions, s'entraîne, crée, répète et se produit sur scène. Son rythme est intense et plus marqué en soirée et en fin de semaine. Qu'il soit soliste, artiste de variétés ou membre d'un orchestre, il est amené à se déplacer fréquemment, en France comme à l'étranger, par exemple pour faire une tournée.
Le musicien est en relation constante avec les techniciens son et lumière quand il donne un concert. Il côtoie également des producteurs de musique, managers, tourneurs, organisateurs de festival...
]]>Le musicien interprète une oeuvre devant un public, en suivant une partition, en soliste ou accompagné par d'autres musiciens ou des chanteurs. Il peut encore créer son propre répertoire en composant et en arrangeant des morceaux. Parfois, il conçoit tout un spectacle dont il peut être lui-même l'interprète ou pour lequel il a prévu différents artistes. Le musicien peut aussi être chanteur. Dans ce cas, il interprète, en soliste, différents répertoires : du classique au contemporain, en passant par la variété. En tant que choriste, il peut intégrer un ensemble vocal.
Le musicien peut aussi transmettre son art en devenant enseignant. Il travaille alors au sein d'établissement scolaire (depuis l'école maternelle jusqu'au lycée), d'une école de musique, d'un conservatoire (à rayonnement communal, départemental ou régional) ou encore dans les maisons de quartier. Il peut aussi développer, avec les équipes d'encadrement, une vie musicale dans les crèches, les hôpitaux, les centres socioculturels...
]]>Niveau bac
Bac technologique TMD (techniques de la musique et de la danse), option instrument
DNOP (diplôme national d'orientation professionnelle), spécialité musique
DEM (diplôme d'études musicales)
Niveau bac + 2
DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant)
Niveau bac + 3
DNSP (diplôme national supérieur professionnel) de musicien
DE (diplôme d'Etat) de professeur de musique
Niveau bac + 5
Diplôme de formation supérieure de musique du Conservatoire de Paris ou de Lyon
Diplôme supérieur de musicien professionnel instrumentiste concertiste
]]>Très souvent, un musicien est payé au cachet (variable en fonction de sa notoriété, de la nature de sa prestation...).
Les nouvelles technologies (smartphones, webradios...) et les sites communautaires ont facilité l'accès du public à la musique. Mais le marché du disque s'effondre. Pour s'adapter aux nouveaux modes d'écoute, les musiciens doivent donc, en plus de la scène, diffuser leurs oeuvres par l'intermédiaire des médias audiovisuels.
Le musicien peut être salarié au sein d'un orchestre classique permanent. Mais sur les plus de 25 000 musiciens recensés en France, seuls 2 200 ont un poste permanent de ce type. Les autres sont intermittents du spectacle.
Pour trouver des contrats, le talent n'est pas toujorus suffisant. Le musicien intermittent doit se montrer débrouillard. Ses capacités à nouer des contacts avec les professionnels du milieu détermineront la réussite de sa carrière, un carnet d'adresses bien fourni étant essentiel.
Environ 20 % des musiciens vivent convenablement de leur art. Les autres doivent diversifier leurs activités pour compléter leurs revenus : enseignement, collaboration à des jingles d'émissions ou de publicité, bandes originales, missions de technicien du spectacle...; Ils peuvent aussi exercer un second métier dans un autre secteur d'activité.
]]>Quand il a le statut d'intermittent du spectacle, il est souvent obligé de diversifier ses activités pour compléter ses revenus. Son rythme est soutenu et variable, ses déplacements fréquents et ses horaires décalés : il travaille le soir, les week-ends et jours fériés.
La musique s'apprend dans un conservatoire ou une école de musique dès l'âge de 6 ans, et parallèlement à la scolarité. Les meilleurs éléments intégreront les conservatoires supérieurs de musique.
]]>L'ingénieur opticien est féru de technologies. Il doit avoir des connaissances scientifiques de haut niveau en physique des matériaux, mécanique, mathématiques, électronique et informatique ; en bref, il doit posséder une bonne formation pluridisciplinaire de base. Les ingénieurs ayant une double compétence - en optique et en électronique, par exemple - sont particulièrement appréciés.
Le jeune diplômé pourra se spécialiser dans des domaines aussi différents que l'optique instrumentale et le génie optique, l'optique ophtalmique, les couches minces, les lasers, les fibres optiques, l'élaboration des matériaux, les semi-conducteurs pour l'optique électronique, les détecteurs, les capteurs, les lentilles pour les appareils optiques... et, de plus en plus, pour l'imagerie et le traitement d'images en biomédical.
Quelle que soit la spécialité choisie, on lui demandera de faire preuve de curiosité et d'une grande capacité d'adaptation face aux perpétuelles évolutions de son secteur, afin notamment de savoir mener des projets complexes sur du matériel sophistiqué de haute précision.
]]>Environ 40 % des ingénieurs opticiens se dirigent vers la recherche. On les trouve ainsi dans des centres de recherche publics et des établissements d'enseignement supérieur (CNRS, CEA, École polytechnique, Institut d'optique), mais aussi et surtout dans les divisions de recherche de grandes entreprises, telles Alcatel-Lucent, la Sagem, Thales...
En bureau d'études, l'ingénieur recherche est chargé, en collaboration avec d'autres scientifiques, des calculs et des études pour le perfectionnement des instruments existants, la création de nouveaux modèles et l'amélioration de l'outillage de l'industrie optique. Une constante toutefois : quel que soit son lieu de travail, l'ingénieur opticien utilise des technologies de pointe et du matériel sophistiqué. De plus en plus, il doit travailler avec des spécialistes d'autres domaines : électronique, chimie, biologie, informatique.
]]>Au sein d'un bureau d'études ou d'un laboratoire, l'ingénieur opticien exerce en tant qu'ingénieur recherche. Sa mission : concevoir et mettre au point des techniques ou des équipements utilisant l'optique pour fonctionner. Il définit, teste, invente des instruments nouveaux pour l'industrie ou la recherche scientifique. Il crée de nouvelles technologies pour améliorer les appareils existants. Une fois le nouvel instrument conçu, il valide le cahier des charges et élabore les dossiers de définition et d'avant-projet.
En entreprise, il joue le rôle de l'ingénieur production. Il est alors responsable de la direction de la fabrication des instruments d'optique. Il organise les étapes de la production, il dirige des équipes de production (techniciens, opérateurs...), il supervise les opérations de fabrication, il vérifie la qualité des produits finis...
Enfin, en tant que technico-commercial ou ingénieur d'affaires, il s'appuie sur ses compétences techniques pour définir les besoins du client et répondre au cahier des charges. Il encadre la vente des instruments. Il est alors en contact permanent avec les clients.
]]>
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en optique
]]>2900 euros brut par mois.
Au niveau national, les entreprises fabriquant des composants optiques (comme les miroirs de télescope, par exemple) et de l'instrumentation sont généralement spécialisées dans les domaines de la défense, de l'aérospatiale, des télécommunications et de la biotechnologie. Un bon tiers d'entre elles exportent plus de la moitié de leur production, signe d'un bon positionnement sur les marchés internationaux. Côté bassins d'emploi, ces entreprises sont surtout implantées en Ile-de-France, PACA, Rhône-Alpes et Aquitaine.
En ce qui concerne l'optique ophtalmique, le secteur réunit environ 120 entreprises, dont 60 de plus de 20 salariés, situées principalement dans l'Ain, le Jura et l'Ile-de-France pour les montures, en Lorraine, Champagne et Ile-de-France pour les verres. Essilor est le leader mondial de l'optique ophtalmique.
]]>L'optique sera bientôt au cœur du stockage et du traitement de l'information. La plupart des jeunes entrent dans l'industrie sans passer par les laboratoires de recherche. Une bonne formation pluridisciplinaire de base est de rigueur, ainsi qu'une double compétence en optique et en électronique.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master en optique
]]>Le chocolatier-confiseur est dépositaire de recettes traditionnelles qu'il doit parfaitement maîtriser. Il veille au choix des matières premières, aux temps et méthodes de cuisson, mélanges, glaçage, etc. Il est donc minutieux, patient, rigoureux et attentif car la moindre petite erreur peut ruiner tout une commande.
À l'écoute de ses clients et de l'air du temps, le chocolatier-confiseur doit savoir surprendre et étonner sa clientèle avec de nouvelles saveurs, des assemblages audacieux, des formes originales. Il doit garder du temps pour développer de nouvelles recettes et doit apporter du soin à l'esthétique de ses créations, des emballages, etc. Le sens artistique est donc très important pour ces professionnels de bouche.
S'il est chef d'entreprise, le chocolatier-confiseur doit être polyvalent car, en plus de la fabrication, il doit s'occuper des ventes, de la gestion de son affaire, des commandes, du planning de production, etc. S'il est salarié, il peut avoir à gérer une équipe et à former des apprentis également. Dans un restaurant, on peut également lui demander de faire de la pâtisserie.
]]>Un commis chocolatier-confiseur peut débuter dans la grande distribution, dans l'industrie du chocolat où se côtoient des groupes internationaux qui ont des sites de production en France (Cémoi, Ferrero, Lindt, Mars, Nestlé...), une cinquantaine en PME (petites et moyennes entreprises) ou dans l'une des nombreuses entreprises artisanales. Il peut également travailler dans un grand restaurant. 63 % de la production française est exportée. Si les Français consomment 30 % de chocolat noir, ce n'est pas le cas de leurs voisins européens qui plébiscitent le chocolat au lait à 95 % ! L'adaptation est donc nécessaire.
Le chocolatier-confiseur travaille debout dans son laboratoire dans de fortes odeurs de chocolat et de sucre. Les machines font fondre les chocolats (noir ou au lait) en permanence pour qu'ils puissent être travaillés. Pour répondre aux normes d'hygiène et de sécurité, le chocolatier-confiseur porte une charlotte sur la tête, une blouse, des chaussures de sécurité.
Le chocolatier-confiseur travaille en équipe et forme des apprentis. Il doit faire face à des pics d'activités à Noël et à Pâques, notamment, qui représentent son plus gros chiffre d'affaires.
]]>Qualité des matières premières et tour de main sont indissociables d'une bonne friandise. Le chocolatier-confiseur commence par sélectionner ses producteurs et les matières premières (sucre, pastilles de chocolat brut, fruits, épices...) avec soin. Il maîtrise les techniques de son art (cuisson, séchage, moulage, nappage...) et apporte un soin particulier à la présentation car ses créations doivent être aussi belles que bonnes.
Le confiseur sublime le sucre pour fabriquer caramels, pâtes de fruits, sucettes, nougats, dragées et autres bonbons. Outre les classiques, il doit aussi innover avec des saveurs nouvelles. Idem avec le chocolat qui peut être relevé de mille façons : piment d'Espelette, violette, orange... Le chocolatier-confiseur passe du temps à essayer de nouveaux assemblages, de nouvelles formes.
Cet artisan partage souvent son temps entre l'atelier pour la fabrication et la boutique où il vend ses produits. Il gère aussi les fournisseurs et les commandes, la gestion des stocks, encadre une équipe, etc. Il est aussi garant d'une hygiène irréprochable : les plans de travail et outils sont nettoyés après chaque tâche, l'atelier est lessivé chaque soir.
]]>Après la 3e
CAP chocolatier-confiseur
MC pâtisserie glacerie chocolaterie confiserie spécialisées
Niveau bac
BTM chocolatier-confiseur; pâtissier confiseur glacier traiteur
]]>À partir du Smic mais variable en fonction du statut, du lieu d'exercice, etc.
Un secteur en expansion
La consommation moyenne de chocolat en France est de 7,3 kg par an et par habitant. Si la majorité des ventes se font en supermarchés et concernent les tablettes, le nombre d'artisans chocolatiers augmente régulièrement. On compte 105 entreprises chocolatières dont 90 % de PME (petites et moyennes entreprises). L'industrie du chocolat emploie 30 000 personnes dont plus de la moitié en production. La confiserie emploi 7 000 personnes.
Les régions Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes fournissent le plus d'emplois en fabrication. Les artisans sont installés majoritairement en ville, mais on trouve des confiseries régionales sur tout le territoire qui s'exportent plutôt bien (calissons d'Aix, anis de Flavigny, pastilles Vichy, nougat de Montélimar, tourons basques, bêtises de Cambrai...).
Avec de l'expérience et l'acquisition de connaissances en gestion et comptabilité, le chocolatier-confiseur peut créer ou reprendre une entreprise. L'obtention du BTM (brevet technique des métiers) lui permet en outre de se présenter au concours du Mof (meilleur ouvrier de France), un titre prestigieux qui permet de booster sa carrière. Dans une PME ou un groupe industriel, l'expérience permet de passer chef de fabrication ou chef d'atelier, par exemple.
]]>1 à 2 ans pour préparer le CAP chocolatier-confiseur, suivi d'une MC pâtisserie-glacerie-chocolaterie-confiserie spécialisées (1 an)
2 ans pour préparer le BTM pâtissier confiseur glacier traiteur.
]]>Le spécialiste en shiatsu est à l'écoute de son client pour comprendre sa demande et ses attentes. Il doit être pédagogue pour expliquer ce qu'est le shiatsu et ce qu'il peut ou ne peut pas apporter. Diplomate et attentif, il doit pouvoir conseiller à son patient une hygiène de vie pour prolonger les bénéfices de son action ou éviter une récidive.
Maîtrise technique
Le spécialiste en shiatsu maîtrise les données d'un bilan énergétique qui vont lui permettre d'organiser la séance en la personnalisant aux problèmes spécifiques et à la demande du client, tout en respectant les techniques globales de shiatsu et son code de déontologie. Il doit notamment faire attention à ses positions pour ne pas se blesser ou se fatiguer trop vite, notamment lorsqu'il pratique des étirements, qui peuvent demander un grand investissement physique.
Sens commercial
La plupart du temps à son compte, le spécialiste en shiatsu doit avoir des notions de gestion pour créer et gérer son activité. Il doit en outre se faire connaître (site internet, réseaux sociaux, affiches ou flyers, etc.) et démarcher les structures autour de chez lui qui pourraient le solliciter ou lui envoyer des clients (hôtels, spa, podologues, professionnels de santé, maisons de retraites, entreprises, etc.).
]]>Le spécialiste en shiatsu peut exercer son activité à son domicile ou à celui du client. Il peut également travailler dans un cabinet spécialisé, une maison de retraite, un centre de soin, un spa, un service hospitalier, un centre sportif, etc.
Des déplacements possibles
Le spécialiste en shiatsu exerce seul, en fonction des disponibilités de sa clientèle. Il pratique souvent son activité en complément d'une autre dans le domaine de la santé ou du bien-être, et il peut être amené à se déplacer.
Métier manuel
Le client est confortablement installé au sol, sur un futon, ou sur une table de massage. Il peut également être assis sur une chaise de massage. Le spécialiste en shiatsu, lui, travaille à genoux si son client est au sol ; debout si celui-ci est installé sur une table ou sur une chaise. Le praticien utilise ses mains, en particuliers ses pouces et ses paumes, pour exercer des pressions. Il peut également se servir de ses coudes, de ses bras, voire même de ses pieds. Il pratique également des étirements du corps de son patient, qui peuvent se révéler fatigant.
]]>Le spécialiste en shiatsu reçoit son client en séances individuelles d'environ une heure qui débutent par un entretien permettant de comprendre la demande, ce qui est attendu de la séance, les problématiques propres à la personne, etc. Cet entretien permet aussi au spécialiste d'établir un bilan et d'organiser la séance. Le but est d'accompagner la personne vers un mieux-être et une meilleure prise en charge de sa santé.
Pressions et étirements
Le shiatsu est une discipline énergétique pratiquée depuis des millénaires en Extrême-Orient. Elle consiste en des étirements et des pressions appliquées sur l'ensemble du corps, le plus souvent avec les doigts, plus particulièrement avec les pouces. Les étirements favorisent une meilleure circulation de l'énergie. Les pressions permettent de localiser les tensions, de les dissiper et de rétablir l'équilibre énergétique.
Formation et gestion
Afin de compléter son activité, le spécialiste en shiatsu est amené à animer des ateliers et/ou des conférences sur les différentes techniques et leurs bienfaits. Il participe aux congrès, colloques et autres manifestations pour faire connaître son métier. Enfin, il doit promouvoir et gérer sa structure.
]]>Niveau bac + 2
Titre professionnel de spécialiste en shiatsu enregistré au RNCP
]]>Salaire débutant
Le salaire varie selon le statut du professionnel (libéral, entrepreneur, salarié) et de sa notoriété.
Encore méconnu
On compte environ 2 500 praticiens de shiatsu en France. Utilisé pour soulager des troubles comme les douleurs lombaires, l'arthrose, l'asthme ou l'anxiété, le shiatsu est reconnu par l'Union Européenne comme " méthode de médecine complémentaire digne d'intérêt ". La discipline fait également l'objet d'études en milieu hospitalier, notamment en gériatrie et oncologie. Pour autant, le shiatsu reste encore méconnu et assez peu utilisé en France.
En indépendant
Ce spécialiste est confronté à la difficulté de se faire connaître et de faire connaître sa discipline. Lorsqu'il a une clientèle suffisante, il peut envisager d'ouvrir son propre cabinet, seul ou avec d'autres professionnels. Il peut aussi se tourner vers l'enseignement de sa discipline. Il travaille souvent avec le statut d'auto-entrepreneur, rarement en tant que salarié.
Pratiques complémentaires
Le do-in (technique issue du shiatsu d'auto-massage), le shiatsu sur chaise, facilement utilisable en entreprise ou dans des structures de santé, permettent d'élargir la palette d'outils à disposition des spécialistes en shiatsu. A noter que le shiatsu peut également être pratiqué en complément par des kinés, ostéopathes, etc. formés à cette discipline.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans de formation pratique et théorique dont 500 h de cours pour se présenter au titre professionnel de spécialiste en shiatsu. Attention : depuis 2020 et jusqu'à nouvel ordre le titre professionnel est suspendu, en attente de renouvellement.
]]>Créateur et développeur de projets, l'agent de développement des énergies renouvelables possède des compétences en énergétique et en thermique : appareils disponibles, applications et limites, dimensionnement, coûts, rentabilité... Et, bien sûr, une connaissance approfondie des énergies renouvelables.
Dans ce métier, savoir argumenter et convaincre est indispensable. Pour conduire un entretien ou animer des réunions, mieux vaut avoir le goût du contact et le sens de l'écoute. L'aptitude à travailler en équipe est particulièrement appréciée. Place à des profils disponibles, investis et engagés pour la cause environnementale.
Pas question pour ce gestionnaire de ne pas maîtriser les outils informatiques et bureautiques. Avoir des capacités de rédaction et de synthèse est impératif. Savoir rédiger un cahier des charges implique une bonne connaissance des réglementations (aspects juridiques, répartition des compétences, rôle des différents partenaires, mobilisation des financements).
]]>L'agent de développement des énergies renouvelables travaille surtout dans les grandes villes qui possèdent un service énergie ou dans des structures dédiées, comme les agences locales de l'énergie. La mise en place d'un projet d'envergure est souvent collective. De plus en plus, les communes, communautés d'agglomération ou métropoles se regroupent en réseau pour mettre en place une politique de l'énergie durable : projet Rêve pour la région Jura-Léman, programme Ambition Climat Énergie en Bretagne, etc.
Ce gestionnaire travaille généralement dans un bureau, sous la direction d'un chef de projet. Montage de dossiers et gestion de procédures occupent une place importante dans ses activités. Il rédige un cahier des charges de l'étude, trouve des financements, recherche des subventions auprès de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ou des conseils régionaux... des déplacements occasionnels sont à prévoir.
Ce professionnel est en relation fréquente avec la population, les élus et les autres services de la collectivité. Il communique aussi avec les services déconcentrés de l'État, agences de l'urbanisme, missions locales, bailleurs sociaux..., les chambres consulaires, les observatoires territoriaux et les associations de développement.
]]>Réduire les factures énergétiques des communes et des villes : c'est le premier rôle de l'agent de développement des énergies renouvelables. À lui de gérer les consommations d'énergie de tous les bâtiments communaux. Après avoir repéré et analysé les dérives, il recherche les meilleures solutions énergétiques pour diminuer les coûts et les émissions de gaz à effet de serre.
Solaire, éolien, géothermique, biogaz, bois-énergie... cet agent participe à la mise en place et au suivi de projets locaux en énergies renouvelables. Il développe le chauffage des équipements (piscines, écoles, cantines...) grâce à des capteurs solaires. Il met en place un plan d'urbanisme éolien ou cherche comment alimenter des véhicules électriques municipaux en énergie solaire...
Cet animateur joue un rôle de médiateur entre les élus locaux et les habitants. Pour mettre en place une politique énergétique à long terme, il informe et sensibilise. Pour chaque projet, il rallie à sa cause tous les partenaires impliqués. Colloques, expos, conférences... à lui de trouver le bon moyen pour convaincre.
]]>Niveau bac + 2
BTS maintenance des systèmes, option C systèmes éoliens
Niveau bac + 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil-construction durable
Licence professionnelle énergétique
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste orienté génie thermique et complété par des stages dans les énergies renouvelables
Master énergie, énergétique, thermique
]]>À partir du Smic pour un technicien territorial et de 1827 euros pour un attaché territorial de catégorie A.
Au sein des villes, l'agent de développement des énergies renouvelables peut être employé sous 2 statuts. Titulaire de la fonction publique territoriale, il est (selon ses diplômes) attaché, rédacteur ou animateur. Ou contractuel recruté et engagé pour le développement de projets précis.
Récent, ce métier se répand dans la fonction publique territoriale. Le CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale) le classe parmi les métiers en tension. Il existe également quelques postes de chargé de mission de développement économique et technique des énergies renouvelables, dans la fonction publique d'État, au sein du ministère en charge de l'Environnement. Ces derniers représentent l'État sur le terrain lors d'un projet d'équipement important, comme la création d'un parc éolien en mer, par exemple.
Les énergies renouvelables sont au coeur des préoccupations urbaines. Depuis 2016, toutes les villes ou intercommunalités de plus de 20 000 habitants ont dû mettre en place un PCAET (plan climat-air-énergie territorial). De nombreuses villes et communes ont créé des services énergie. L'efficacité énergétique est un segment à fort potentiel.
]]>Grâce à ses compétences en thermique et énergétique, il apporte des solutions techniques aux travaux liés aux consommations énergétiques des bâtiments. Il développe des projets d'intégration des énergies renouvelables, panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques, éolien, géothermie. Il cherche des solutions techniques, des financements et suit la mise en place de ses projets sur le chantier. Il est souvent au bureau pour travailler à l'avancement de ses dossiers, faire une veille documentaire sur la réglementation et les techniques...
2 ans d'études pour préparer le BTS maintenance des systèmes, option C systèmes éoliens ou 3 ans d'études pour un BUT (métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; génie civil-construction durable), éventuellement complétés par une licence professionnelle du domaine de l'énergétique.
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur généraliste orienté thermique ou un master énergie, énergétique ou thermique.
Pour bénéficier du statut de fonctionnaire territorial, il faut réussir un concours de catégorie A ou B.
]]>Polyvalence oblige, le technicien de fabrication maîtrise le dessin industriel et sait tracer des plans, mais aussi les décoder quand ils sont réalisés par quelqu'un d'autre. Il connaît les normes imposées dans le bâtiment et les caractéristiques des différentes essences de bois. Dans certaines entreprises, il peut aussi être amené à fabriquer des portes ou des fenêtres en aluminium ou en PVC. Doté d'un sens esthétique et créatif, il peut donner son avis dans le design d'un meuble, par exemple.
L'esprit d'analyse
Il doit aussi posséder un esprit d'analyse et de synthèse afin de résoudre les problèmes qui surviennent à l'atelier, en cours de production. Réactif, il anticipe les dysfonctionnements éventuels des machines et s'adapte aux nouvelles techniques de fabrication. Il sait lire un document technique et faire de la maintenance de premier niveau sur les machines de l'atelier.
Un animateur d'équipe à l'écoute
Organisé et responsable, le technicien dispose des qualités nécessaires pour animer une équipe, écouter chaque ouvrier et défendre ses idées auprès de ses interlocuteurs.
]]>Le technicien de fabrication de mobilier et de menuiserie exerce ses fonctions au sein d'un atelier de fabrication, d'un bureau d'études ou des méthodes, d'une entreprise industrielle ou artisanale de transformation du bois (ameublement, menuiserie industrielle, parquets...).
Seul ou en équipe
Dans un atelier important, le technicien anime une équipe d'opérateurs de production. Il travaille debout, dans le bruit et les sciures de bois même si la plupart sont aspirées au fur et à mesure de la découpe. En contact avec la matière, il est cependant de plus en plus assisté de machines à commandes numériques qu'il doit programmer et surveiller. En bureau d'études, il est plus sédentaire, concentré sur ses plans, face à la planche à dessin et à l'ordinateur.
En contact avec ses partenaires
En interne comme en externe, le technicien est en relation avec différents interlocuteurs (collègues, clients, fournisseurs, designers). Il rend compte de son activité au responsable de l'atelier ou du bureau d'études.
]]>Selon l'endroit où il travaille, la taille de l'entreprise et la définition de son poste, les tâches du technicien de fabrication de mobilier et de menuiserie peuvent varier. Dans une entreprise de menuiserie et d'ameublement, il peut être chargé de la fabrication de pièces (portes, fenêtres, etc.) de A à Z (définition des méthodes pour concevoir et fabriquer les différents ouvrages en bois, lancement et suivi de la fabrication, finitions...) ou seulement de la fabrication industrielle ou artisanale.
Organiser la production
En atelier, il organise et contrôle le travail sur machines automatisées. En fonction des plans qui lui sont transmis, il dresse la liste des opérations techniques à réaliser, définit les paramètres d'usinage (vitesse de coupe du bois notamment) et programme les machines à commandes numériques. Il vérifie ensuite le bon déroulement de la production.
Concevoir les produits
Au sein d'un bureau d'études, il contribue à la conception et au design des produits. Il réalise des plans à partir de modèles existants, en fournissant toutes les indications nécessaires à la fabrication d'un meuble, d'une porte, d'une fenêtre... Cela concerne les études avec plan grandeur nature, le prototype, les méthodes, le contrôle qualité, la gestion des stocks...
]]>Niveau bac
Bac technologique STI2D (développement durable)
Bac professionnel technicien de fabrication bois et matériaux associés ; menuiserie aluminium-verre ; technicien menuisier-agenceur
Niveau bac + 2
BTS développement et réalisation bois ; systèmes constructifs bois et habitat
Niveau bac + 3
Licence professionnelle ameublement ; métiers du bois...
]]>1860 à 2250 euros brut par mois.
Des débouchés pour les jeunes
Les jeunes techniciens diplômés sont recherchés, à condition qu'ils soient mobiles car 3 régions regroupent l'essentiel des effectifs du secteur : l'Auvergne-Rhône Alpes (17 %), le Grand Est (14 %) et les Pays de la Loire (13 %). Chaque année, 1 600 apprentis sont recrutés dans le secteur. Attention cependant, beaucoup de petites entreprises familiales fonctionnent sans employés.
Élargir ses horizons
Les entreprises de fabrication de meubles ou de menuiserie, majoritairement des PME (petites et moyennes entreprises), offrent des débouchés, surtout si elles se diversifient (travail de l'aluminium et du PVC en plus du bois, menuiserie intérieures et extérieures, etc.). Il est aussi conseillé d'étendre ses recherches d'emploi à l'agencement, c'est-à-dire la pose, autre branche du secteur de la transformation du bois. Cette activité est aujourd'hui en plein essor, que ce soit chez les fabricants de cuisines intégrées, dans l'aménagement de bureaux et de boutiques ou dans l'industrie nautique.
Promotion possible
Quelques années de pratique du métier permettent au technicien de fabrication d'accéder à des fonctions d'encadrement en tant que responsable de bureau d'études ou de chef d'atelier, par exemple. Ce dernier supervise le travail de l'opérateur de fabrication et du conducteur de ligne.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans d'études pour préparer le bac professionnel technicien de fabrication bois et matériaux associés; menuiserie aluminium-verre ou technicien menuisier-agenceur; ou le bac technologique STI2D (développement durable).
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS développement et réalisation bois ; systèmes constructifs bois et habitat. Eventuellement complété par une licence pro ameublement ; métiers du bois... (en 1 an).
]]>L'hydraulicien ou l'hydraulicienne doit bien connaître la réglementation sur l'eau et les différents acteurs du domaine. Il ou elle possède de solides compétences techniques en génie civil, géotechnique, hydrologie et topographie. Il lui faut savoir organiser des données, les intégrer dans un modèle mathématique, les interpréter pour en tirer des conclusions ou en faire une analyse critique. À lui ou à elle de prévoir le budget du projet et de prendre en compte l'impact de l'ouvrage sur l'environnement.
En plus des connaissances théoriques, ce professionnel ou cette professionnelle doit souvent superviser des travaux sur le terrain et suivre leur bon déroulement. Pour ce faire, il faut posséder des qualités d'organisation et être en mesure de manager une équipe.
En fonction des projets à superviser, l'hydraulicien ou l'hydraulicienne est amené/e à collaborer avec différents intervenants : acteurs du tourisme fluvial, mairies, police de l'eau, agriculteurs etc.
]]>L'hydraulicien ou l'hydraulicienne peut travailler au sein d'organismes publics ou d'entreprises privées. Agences de l'eau, bureaux d'études spécialisés, grandes sociétés d'équipement en charge des concessions territoriales des réseaux hydrauliques (Groupe BRL en Occitanie, entreprise CNR pour la gestion du fleuve Rhône, Société du canal de Provence, CACG en Gascogne...), ports autonomes en estuaires, EDF, services déconcentrés de l'État, collectivités locales... les lieux d'exercice sont multiples. On peut également citer la Sade, filiale de Veolia, spécialisée dans le captage, la conception et la construction de réseaux d'eau potable et d'assainissement.
Que le travail s'effectue pour une collectivité locale ou en bureau d'études spécialisé, il suppose toujours de partager son temps entre des déplacements sur le terrain et des activités de bureau
Il peut être nécessaire d'avoir à effectuer des astreintes (en cas de problème sur les installations ou les ouvrages), il faut donc faire preuve d'une grande disponibilité. Certains lieux d'exploitation, comme les centrales hydrauliques des barrages, doivent être gérés en continu par l'hydraulicien ou l'hydraulicienne et ses équipes.
]]>L'hydraulicien ou l'hydraulicienne conçoit des ouvrages hydrauliques (réseaux d'approvisionnement en eau, stations de pompage, barrages...). À partir de mesures et de calculs, il ou elle définit le dimensionnement de l'ouvrage. Dans le domaine de l'alimentation en eau potable, son rôle est de concevoir et de suivre la réalisation des réseaux d'approvisionnement (depuis la station de pompage jusqu'au robinet des usagers) ; de prévoir le comportement de l'eau dans un réseau de distribution ; calculer les débits, les pressions et le temps de séjour de l'eau dans ce réseau. Ce ou cette spécialiste peut aussi être chargé/e de trouver des solutions innovantes, par exemple pour prévenir les inondations.
En production et exploitation, l'hydraulicien ou l'hydraulicienne est responsable du bon état du réseau. Sur les systèmes d'assainissement de l'eau, ce ou cette spécialiste est en charge de contrôler l'efficacité des stations d'épuration et de planifier le curage préventif du réseau des eaux fluviales et usées.
Si nécessaire, il ou elle supervise la réalisation de travaux dans le cadre de branchements neufs, qu'il s'agisse du traitement et de la distribution d'eau potable ou de la récupération des eaux usées. En centrale hydraulique, il ou elle encadre aussi des techniciens.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur ou master en hydraulique, hydrogéologie, génie sanitaire, mécanique des fluides, génie civil...
]]>De 2300 à 2500 euros brut par mois.
La gestion de l'eau est un domaine dont l'importance s'est accru avec l'émergence des problématiques environnementales, avec pour résultat la création d'emplois stables dans le privé. Les métiers concernent la surveillance et l'entretien des réseaux, la gestion de la ressource ou l'épuration des eaux usées. La Filière française de l'eau a recensé 124 000 emplois dans le secteur de l'eau en 2020, et prévoit l'embauche de 13 000 personnes d'ici à 2025. Cet organisme souligne que le domaine de l'ingénierie de l'eau connaît une accélération de sa demande de recrutements internes et externes, notamment au niveau des collectivités et des bureaux d'étude.
Le marché étant devenu international, des déplacements ou des carrières à l'étranger sont possibles, notamment pour les hydrauliciens salariés dans les grands groupes. La mise en place de réseaux d'eau potable dans les pays en développement offre aussi des possibilités à ces spécialistes.
L'hydraulicien ou l'hydraulicienne peut choisir de se tourner vers des fonctions commerciales et devenir responsable d'affaires.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou master en hydraulique, hydrogéologie, génie sanitaire, mécanique des fluides, génie civil...
]]>Tel un chef d'orchestre, le contremaître doit amener tous les membres de son équipe à travailler ensemble, afin d'atteindre les objectifs de production. Le management, c'est-à-dire la gestion des hommes, est une part importante de son travail. Il doit posséder des qualités d'écoute, le sens du dialogue et des responsabilités. Il sait communiquer à son équipe les informations utiles pour améliorer le fonctionnement de son secteur.
C'est un perfectionniste, à la fois précis et rigoureux. Ce spécialiste de la coordination doit faire respecter les impératifs de production (quantité, délais, qualité, coût). Organisé et autonome, il a aussi un esprit d'analyse, utile pour chercher à améliorer la production.
Il a souvent travaillé à plusieurs postes avant de devenir contremaître. Il en connaît les contraintes, ce qui lui permet de prendre en compte tous les aléas possibles dans le calcul des temps de fabrication. Il établit des rapports journaliers et rédige des fiches d'incidents, si nécessaire. Il transmet aussi des consignes aux équipes de relève. Certains utilisent des tableurs, des logiciels de GPAO (gestion de production assistée par ordinateur) et maîtrisent l'anglais technique.
]]>
Toutes les entreprises de fabrication emploient des contremaîtres. Si les PME demandent aux contremaîtres d'assurer l'organisation de la production, elles leur confient parfois aussi d'autres activités liées à la gestion de la production (surveillance du niveau des stocks, commandes de matières premières, etc.).
Le contremaître passe la plus grande part de son temps au plus près de son équipe, au sein de l'atelier de production. Toutefois, une part de son travail consiste à réaliser la gestion de production sur ordinateur, dans un bureau. Il est aussi responsable de la gestion du personnel de l'équipe et fait notamment passer des entretiens annuels à ses collaborateurs. Il est aussi chargé d'évaluer les compétences de son équipe.
Les contraintes de la production demandent une réelle disponibilité : dans les entreprises de l'industrie papetière, le travail est souvent organisé en continu avec 3 équipes se succédant. L'activité du contremaître peut s'exercer par roulement, les fins de semaine, jours fériés, de nuit et être soumise à des astreintes.
]]>Le contremaître encadre une équipe de conducteurs, aides-conducteurs et opérateurs. En fonction des commandes à satisfaire, il planifie l'activité de son équipe, dans le respect du planning prévu. En tenant compte des contraintes des divers postes nécessaires (sur machines à onduler, à imprimer, selon la spécialité de l'atelier etc), il organise le travail en fonction du programme prévu et lance la production. Il peut superviser le travail d'une dizaine de personnes intervenant sur la même machine en décalé, par exemple, lorsqu'ils se succèdent en 3 équipes de 8 heures.
Il calcule le temps de réalisation des opérations et répartit le travail entre les différents opérateurs. Sur ordinateur, il gère un planning de fabrication qui indique, pour chaque poste de travail, les tâches à accomplir à une date déterminée. Il doit donner les bonnes consignes à chacun des intervenants.
Une fois la fabrication lancée, il en assure le suivi : il vérifie la qualité du travail effectué et le respect des règles de sécurité. Il compare la quantité de production prévue à la production réalisée. Lorsqu'une commande urgente arrive ou qu'une machine tombe en panne : il doit trouver des alternatives.
]]>Niveau bac + 2
BTS pilotage de procédés (PP) principalement ; conception des processus de réalisation de produits (CPRP) ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC), option B études de réalisation de produits imprimés
Niveau bac + 3
BUT génie mécanique et productique ; qualité, logistique industrielle et organisation
Licence professionnelle en management de production
]]>De 1800 à 4000 euros brut par mois, en fonction de l'expérience.
Le contremaître maîtrise les rouages de la chaîne de production, il connait à la fois les machines et les procédés. Souvent il a acquis de l'expérience sur plusieurs postes d'opérateur avant d'accéder au management d'équipe. Les entreprises travaillent la plupart du temps à flux tendu et adaptent la production à la demande. Dans ce contexte, une bonne organisation est primordiale et les contremaitres font partie des profils recherchés.
Un contremaître peut devenir chef de fabrication et gérer le travail de toutes les équipes de production réunies au sein d'une usine. Dans une très grande entreprise, il peut évoluer vers une fonction de responsable de production. Tout à la fois spécialiste en GPAO (gestion de production assistée par ordinateur), en ordonnancement et en gestion des stocks, il est alors chargé d'améliorer le fonctionnement global d'un service. Il peut aussi s'orienter vers d'autres métiers du secteur : comme technicien de maintenance ou technico-commercial, par exemple.
]]>2 ans pour obtenir un BTS (pilotage de procédés (PP) principalement) ; conception des processus de réalisation de produits (CPRP) ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC), option B études de réalisation de produits imprimés). 3 ans pour obtenir le BUT qualité, logistique industrielle et organisation, une licence professionnelle en management de production. Il existe aussi un CQPI (certificat de qualification professionnelle interbranches) animateur/animatrice d'équipe, accessible par la formation continue.
]]>L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement possède une double compétence, dans un domaine d'ingénierie précis (génie climatique, énergétique, génie thermique, combustion et mécanique des fluides, chimie...) et en environnement. N'ignorant rien des caractéristiques techniques des bâtiments ou des équipements industriels, il maîtrise les méthodes de calcul et les outils de simulation. Il a des connaissances dans les énergies renouvelables.
Lorsqu'il est responsable d'exploitation, il suit les statistiques de production, analyse les coûts, élabore un bilan financier global. Il revend l'électricité produite sur une usine de valorisation, ou encore le biogaz capté sur une décharge. En cabinet d'études, il chiffre l'ensemble des coûts de mise en oeuvre et d'exploitation d'un projet technique pour le client.
Il veille au respect des normes et des réglementations environnementales légales ou de celles fixées par la direction de son groupe industriel (certification ISO14001...). L'anglais est parfois sa langue de travail.
]]>Dans l'industrie, l'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement est responsable d'exploitation d'une unité de valorisation énergétique. Il est garant du bon fonctionnement quotidien de l'usine et supervise les opérations des équipes techniques. En recherche et développement, il travaille sur des projets innovants, entouré d'une équipe pluridisciplinaire (experts en études, en travaux de dépollution, en analyse de risques). Il aide les responsables commerciaux et opérationnels dans l'élaboration de dossiers techniques.
Lorsqu'il est responsable d'un site d'exploitation, ses horaires peuvent être irréguliers. Une station d'épuration produisant du biogaz, par exemple, fonctionne en continu ; en cas d'incident majeur, il est à la manoeuvre pour superviser les interventions d'urgence des techniciens.
La plupart du temps, il est salarié du secteur privé. Il peut également travailler pour une collectivité locale (commune, communauté de communes...) qui a choisi l'exploitation en régie directe. C'est le cas d'un ingénieur fluides responsable d'usine de valorisation énergétique. Il est fonctionnaire de catégorie A de la filière technique territoriale.
]]>L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement conçoit ou exploite des installations techniques qui font circuler l'eau (glacée, sous forme de vapeur...), l'air (chaud, froid, conditionné, pressurisé...) ou le gaz, pour produire de l'énergie propre. Son premier défi : diminuer la pollution. Il doit trouver des solutions pour qu'une entreprise réduise ses émissions polluantes. Il réalise une expertise énergétique et propose des solutions d'optimisation. Il peut s'agir, par exemple, de développer la combustion sans flamme, avec un brûleur de foyer industriel adapté.
Second défi à relever : faire des économies. Une usine d'incinération de déchets peut devenir une unité de valorisation énergétique lorsqu'elle produit de la chaleur qui n'est pas perdue. En transformant cette chaleur en vapeur d'eau et en la raccordant à un réseau basse température, on peut chauffer des bâtiments proches. L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement utilise aussi la biomasse (matières organiques transformées en énergie) et la géothermie. Dans le secteur du bâtiment, il conseille les maîtres d'oeuvre ou d'ouvrage sur les différents moyens de réduire la facture énergétique, dès la construction. Les BBC (bâtiments basse consommation) deviennent la règle.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec une spécialité en fluides et énergie ; en génie de l'eau et de l'environnement ; en gouvernance des risques...
Master dans les domaines de l'énergétique, de la mécanique des fluides et de l'environnement, etc.
]]>2500 à 2900 euros brut par mois.
L'exigence croissante de qualité et d'amélioration de l'environnement se traduit dans la loi (loi sur l'eau en 2006, Grenelle 2 en 2010) et dans des évolutions techniques complexes sur le plan industriel. Les entreprises ont besoin d'ingénieurs formés non seulement dans leur domaine technique traditionnel, mais aussi capables de répondre à l'évolution de leurs métiers vers l'efficacité énergétique et l'intégration des énergies renouvelables. Comme l'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement répond à ces besoins, il est très recherché.
Il travaille dans divers secteurs industriels : l'énergie, le bâtiment et les travaux publics, la chimie et l'industrie pharmaceutique, les transports, etc. Il exerce dans un département recherche et développement, ou comme responsable d'exploitation. Il est employé dans un groupe industriel ou travaille en cabinet d'études, conseil et assistance ; il gère des projets dans une entreprise spécialisée dans la construction de bâtiments industriels. Les possibilités sont diverses et ces ingénieurs n'ont aucun mal à trouver un emploi.
L'ingénieur fluides, énergies, réseaux, environnement peut ensuite diriger un bureau d'études, devenir ingénieur d'affaires.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur avec une spécialité en fluides et énergie ; en génie de l'eau et de l'environnement ; en gouvernance des risques... ou master dans les domaines de l'énergétique, de la mécanique des fluides et de l'environnement, etc.
]]>Planifier et organiser un projet, c'est l'essence même de l'activité du coordonnateur d'études cliniques. Il assure la gestion budgétaire, réglementaire et logistique des études cliniques. Il lui faut gérer les urgences, maîtriser le montage et le respect d'un budget, négocier avec des prestataires. La prise d'initiative et une bonne gestion du stress sont indispensables. Il doit aussi maîtriser les différents aspects des essais cliniques.
Il ne travaille pas seul. Il anime et assure la formation des attachés de recherche clinique (ARC) et des investigateurs sur les spécificités d'une étude. Il a un bon sens du relationnel, une grande capacité à travailler en équipe et à communiquer.
Il exerce dans un environnement européen et international ; l'anglais est donc nécessaire, à l'écrit comme à l'oral. Plus qu'ailleurs, sa parfaite maîtrise est même essentielle pour lire les textes officiels, rédiger des documents techniques, mais aussi échanger avec des interlocuteurs de diverses nationalités.
]]>Le coordonnateur d'études cliniques a de nombreux interlocuteurs... aussi bien en interne qu'en externe. Il se met en relation avec les autorités sanitaires pour obtenir les autorisations légales des essais cliniques. Il travaille avec les services de sa propre entreprise pharmaceutique, mais aussi avec des sociétés de services externes. Cela suppose l'organisation de nombreuses réunions avec les prestataires pour mener à bien un essai clinique. La coordination d'une étude demande en effet des réunions régulières pour ajuster les moyens et corriger les petits problèmes.
Ses heures de travail peuvent être variables, pour trouver, par exemple, un rendez-vous qui convienne à tout le monde pour faire une visioconférence, puisque les études " multicentriques " ont lieu sur plusieurs continents.
]]>Planification d'études internationales, coordination du travail des attachés de recherche clinique (ARC), gestion des budgets... autant d'attributions du coordonnateur d'études cliniques. Il participe à l'élaboration des protocoles, met au point l'ensemble du matériel de l'étude (élaboration d'un cahier d'observation, d'une brochure investigateur...) et veille à la bonne organisation de l'étude (en termes de monitoring, de biologie...). Ensuite, il met en place l'étude (sélection et ouverture des centres de test) et s'assure de son bon déroulement, en collaboration avec les services des affaires réglementaires, biométrie, assurance qualité... Il contrôle la qualité des cahiers d'observation CRF (Case Report Form) et valide la base de données, assure le rapatriement du matériel de l'étude, des unités thérapeutiques non consommées...
Le département de recherche clinique d'un labo pharmaceutique possède tous les services nécessaires à la bonne réalisation d'un essai clinique. Cependant, les organismes de contrôle du médicament exigent parfois qu'une étude soit réalisée par des prestataires externes, pour garantir l'indépendance des données. Le coordonnateur d'études cliniques fait alors un appel d'offres pour choisir le prestataire.
]]>Niveau bac + 5
Master sciences du médicament, essais cliniques et développement du médicament, génie cellulaire...
Niveau bac + 6
Diplôme d'État (DE) de docteur en pharmacie
Niveau bac + 9 et plus
Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine
]]>Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le coordonnateur d'études cliniques exerce dans l'industrie pharmaceutique. Il travaille soit dans un laboratoire pharmaceutique, soit dans une société de services spécialisée dans les essais cliniques (CRO : Contract Research Organization).
La France reste l'un des premiers producteurs de médicaments en Europe. Toutefois, la situation se tend en termes de recrutement. Selon la fédération Leem (Les Entreprises du médicament), l'industrie a connu une baisse de ses effectifs. Paradoxalement, les entreprises du médicament rencontrent des difficultés de recrutement pour certains métiers en recherche et développement ou pour les diplômes de pharmacien ou de médecin.
Il existe aussi des possibilités d'embauche dans les pays proches (Suisse, Allemagne, Belgique, Danemark...).
La France demeure un pays attractif pour la recherche clinique internationale. Ses domaines d'excellence sont notamment les phases précoces de développement : la phase I qui consiste à prouver la sécurité de l'étude d'un nouveau médicament et la phase II qui consiste à faire des essais pour déterminer la dose de médicament que l'on devrait prescrire. Elle est aussi performante dans l'étude des cancers et la mise au point de vaccins.
]]>Il travaille dans l'industrie pharmaceutique, en collaboration avec divers services de son entreprise et des prestataires externes. Il s'agit le plus souvent de sociétés de services spécialisées dans les essais thérapeutiques : les CRO (Contract Research Organizations). Le coordonnateur d'études cliniques travaille dans un contexte international, car des études multicentriques sont menées en même temps dans plusieurs pays. La maîtrise de l'anglais est donc indispensable et de longues études (au moins bac + 5 ) sont nécessaires.
De bac + 5 (master biologie, santé, sciences du médicament...) à bac + 6 (diplôme d'État de docteur en pharmacie) et bac + 9 et plus (diplôme d'État de docteur en médecine).
]]>À l'écoute des clients, attentif, le garçon ou la serveuse de café doit faire preuve de qualités relationnelles indispensables pour offrir un bon service et fidéliser la clientèle. Il/elle sait se montrer discret/ète quand il le faut. Observateur/trice et réactif/ive, il/elle reste à l'affût des nouveaux arrivants et des demandes des clients. Sa bonne mémoire lui permet de retenir les commandes et de ne rien oublier en route !
Ce/cette professionnel/le doit aussi avoir une bonne résistance physique, car il/elle travaille debout de nombreuses heures d'affilée. Il/elle assure, de plus, des horaires irréguliers et difficiles, le week-end et tard le soir. Rapide et organisé/e, il/elle sait gérer les priorités et résister au stress lors des pics d'activité. Habile et agile, il/elle est capable de naviguer dans une salle bondée avec un plateau chargé à la main.
Dans les grandes villes et les zones touristiques, l'anglais est très souvent demandé. Des notions dans d'autres langues étrangères peuvent également faire la différence auprès des employeurs... et des clients qui donneront plus facilement un pourboire à quelqu'un/e qui aura su les renseigner dans leur langue.
]]>Le garçon ou la serveuse de café travaille dans un café, un bar, une brasserie, une cafétéria, un restaurant... Il/elle porte généralement un uniforme, souvent noir et blanc, pour être facilement repéré/e par les clients. S'il/elle ne sert que des boissons dans un café ou un bar traditionnel, il/elle peut également être amené/e à servir des plats lorsque l'établissement fait de la restauration.
Alternant périodes creuses et " coups de feu " (activité intensive), son rythme de travail varie beaucoup au cours de la journée. Ses horaires s'adaptent à ceux de la clientèle et l'obligent à travailler le week-end et les jours fériés. Dans certains établissements, il/elle peut bénéficier de jours de repos consécutifs... mais ce n'est pas la règle partout !
Le garçon ou la serveuse de café est debout toute la journée et il/elle fait de nombreux aller-retours entre la salle et le bar ou la cuisine. Il/elle peut également être amené/e à passer de l'intérieur à l'extérieur lorsque l'établissement possède une terrasse. Très sollicité/e, il/elle doit gérer les priorités et le stress et pouvoir porter, à la force du poignet, de lourds plateaux sans rien faire tomber !
]]>Au début de son service, le garçon ou la serveuse de café installe les tables dans l'établissement et éventuellement en terrasse. Il/elle prépare son plateau et les menus, se renseigne, le cas échéant, sur le plat du jour, etc. Entre chaque client, il/elle nettoie et redresse les tables, en veillant à maintenir la propreté générale des lieux.
Dans une brasserie, le garçon ou la serveuse de café accueille les clients et les installe. Après leur avoir présenté la carte et le plat du jour, il/elle prend leur commande en leur donnant si besoin plus d'informations. Il/elle veille à bien noter les commandes de chaque client (type de cuisson, remplacement d'un ingrédient par un autre, etc.) afin de bien transmettre en cuisine.
Dès que la commande est prête, le garçon ouo la serveuse de café la sert au client. Si besoin, il/elle peut découper une viande, procéder au flambage d'un dessert, déboucher une bouteille... Un oeil sur chaque table, il/elle surveille la progression du repas pour savoir à quel moment ajouter une corbeille de pain, apporter une carafe d'eau ou le plat suivant, desservir... Le service achevé, il/elle peut être amené/e à établir l'addition et à encaisser.
]]>Après la 3e
CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant
MC employé barman
Niveau bac
Bac professionnel commercialisation et services en restauration
]]>À partir du Smic jusqu'à 1850 euros brut par mois (sur une base de 35 heures hebdomadaires) auxquels s'ajoutent les pourboires.
Le secteur se caractérise par une grande majorité de petites structures. On compte en France 37 000 cafés-bar et 47 000 salarié/es.
À cause du fort turn-over dans la profession, les offres d'emploi sont constantes et nombreuses, notamment dans les grandes villes et les zones touristiques. Les brasseries et autres cafétérias ont particulièrement du mal à recruter mais une première expérience est souvent demandée pour pouvoir tenir le rythme. En saison, dans les zones touristiques, de nombreuses opportunités sont à saisir, en France comme à l'étranger, pour peu que l'on parle au moins l'anglais.
Le garçon ou la serveuse de café, surtout s'il/elle est diplômé/e, peut évoluer dans des établissements de plus en plus importants ou dans un restaurant. Il/elle peut envisager une évolution de carrière relativement rapide. Après quelques années d'expérience, il/elle peut, par exemple, devenir chef/fe d'équipe en encadrant plusieurs garçons/serveuses de café, responsable de bar ou responsable de salle, puis chef/fe de rang, voire maître/esse d'hôtel.
]]>2 ans pour préparer le CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant.
3 ans pour préparer le bac professionnel commercialisation et services en restauration. Ces diplômes peuvent être complétés par la MC employé barman (1 an).
]]>Face au handicap ou à la maladie, l'art-thérapeute doit s'adapter en prenant en compte l'état physique, mental et les besoins des patients. Il analyse leurs capacités motrices, leurs goûts, leurs passions, leur environnement culturel afin d'établir un programme d'intervention qu'il peut réajuster au fil de la prise en charge.
L'art-thérapeute doit redonner confiance aux patients, les encourager à persévérer dans leurs efforts, les remotiver et les stimuler dans leur parcours de soins. L'observation de l'évolution du patient est indispensable pour travailler efficacement.
Chaque cas nécessite des modalités d'intervention particulières, élaborées en concertation avec l'équipe soignante et d'accompagnement.
Le métier nécessite des compétences artistiques et des connaissances en épistémologie, esthétique, physiologie, psychopathologie, stratégie thérapeutique, protocole de prise en charge... Pour suivre l'évolution de son métier et s'ouvrir des nouvelles perspectives d'emploi, l'art-thérapeute s'informe et se forme tout au long de sa vie professionnelle.
]]>L'art-thérapeute exerce sous l'autorité du médecin ou du directeur d'institution et intervient auprès des patients sur indication médicale. Membre de l'équipe paramédicale, il travaille en équipe pluridisciplinaire ou en réseau et respecte les conditions des professions paramédicales : protocole, stratégie, évaluation, respect d'un code de déontologie, actualisation de ses connaissances tout au long de sa carrière (formation continue, participation à des congrès, travail de recherche).
Salarié ou indépendant, l'art-thérapeute exerce au sein d'un service hospitalier (psychiatrie, médecine physique, oncologie, neurologie, pédiatrie, gériatrie), dans le secteur social, culturel, socio-culturel, éducatif (CMPP, enfants dysphasiques, SDF, femmes en détresse, maisons de retraite, milieu carcéral...) et à domicile.
L'art-thérapeute intervient auprès de divers publics (enfants, adolescents ou adultes). Il propose des ateliers pour développer ou raviver une sensibilité artistique (musique, peinture, sculpture, danse, théâtre, mime...) chez des personnes atteintes de psychose, bipolarité, troubles autistiques, de la mémoire (Alzheimer), handicap, démence, cancer, dépression, sclérose en plaques, soins palliatifs, anxiété, douleurs, deuil, chômage...
]]>L'art-thérapeute accueille, en atelier collectif ou individuel, des patients souffrant de maladie, de dépression, de handicap, de troubles de l'expression, de la communication ou de la relation. Il utilise les bienfaits d'une technique artistique (valorisation du ressenti corporel, stimulation des sensations et émotions, plaisir à s'engager dans une relation, réveil de la sensibilité artistique...) pour atteindre des objectifs thérapeutiques fixés sur prescription médicale.
Dans un premier temps, l'art-thérapeute réalise un bilan du patient en collaboration avec l'équipe de soins : médecin, infirmier, ergothérapeute, psychologue... Puis il construit un programme d'intervention dans le respect des prescriptions médicales, du protocole général (orientation des procédures de soins et consignes à observer par l'équipe) et de sa spécificité disciplinaire (la mobilisation des pouvoirs de l'art au regard des mécanismes humains).
Après avoir mis en oeuvre son atelier, l'art-thérapeute mène des évaluations tout au long de la prise en charge du patient et retranscrit les résultats et les progrès à l'ensemble de l'équipe médicale et paramédicale.
]]>Certificat d'école d'art-thérapeute de l'Afratapem
Certification de médiateur artistique de l'Inecat (enregistrée au RNCP)
Master mention création artistique, spécialités drama-thérapie (théâtre), arts plastiques, danse-thérapie, musicothérapie...
]]>1920 euros brut par mois pour un salarié. De 50 à 70 euros de l'heure pour un libéral.
Bien que le métier ne soit pas encore réglementé, les DU (diplômes universitaires) et les titres certifiés répertoriés par l'État permettent la création de postes en CDD (contrat à durée déterminée) et CDI (contrat à durée indéterminée) dans le secteur public et privé, avec une reconnaissance accrue des professionnels de santé.
On compte de nombreux art-thérapeutes sur le terrain actuellement. Les employeurs exigent des professionnels ayant un bagage professionnel (diplôme d'université et/ou certification RNCP) et personnel (compétences artistiques reconnues par un diplôme ou une pratique artistique personnelle de bon niveau) et expérimentées sur le terrain (concerts, book, représentations théâtrales...).
Les arts plastiques et graphiques font partie des principales techniques représentées avec un développement de la calligraphie (édugraphie), une pratique remise à l'honneur en Touraine il y a une vingtaine d'années. La musique (musicothérapie) est très bien représentée. Depuis la mise en place de la certification Afratapem (titre RNCP), les art-thérapeutes utilisent au moins deux pratiques artistiques.
L'art-thérapeute peut s'orienter vers l'art-thérapie moderne, c'est-à-dire une discipline (art en médecine) ou l'art-thérapie traditionnelle, c'est-à-dire une spécialité (art en psychologie).
Les perspectives de travail sont plutôt favorables, avec des interventions chez les adultes de plus de 60 ans (souffrant de la maladie d'Alzheimer, d'état dépressif, de démence, de maladie de Parkinson) et les jeunes de moins de 18 ans (souffrant d'autisme, de psychose, de cancer, de conduites addictives...). Depuis quelques années, l'art-thérapie entre dans les entreprises (prise en compte des risques psychosociaux), dans l'éducation nationale et en cancérologie pour prodiguer des soins de support pour accompagner le malade durant la chimiothérapie.
]]>Qu'il intervienne à l'hôpital, en centre de rééducation, en maison de quartier, à domicile ou en centre social... ce professionnel doit conjuguer compétences artistiques et connaissances en art, esthétique, physiologie, psychopathologie, stratégie thérapeutique, protocole de prise en charge...
De bac + 4 (titre RNCP art-thérapeute, certification RNCP médiateur artistique, DU art-thérapie) à bac + 5 (master mention création artistique, spécialités drama-thérapie (théâtre), arts plastiques, danse-thérapie, musicothérapie...).
]]>Son métier nécessite des compétences artistiques et des connaissances en épistémologie, esthétique, physiologie, psychopathologie, stratégie thérapeutique, protocole de prise en charge...
]]>L'ouvrier ou l'ouvrière paysagiste doit bien connaître les végétaux, leur développement et leur entretien. Le métier requiert un certain sens de l'esthétique afin de bien percevoir l'harmonie des formes et des couleurs. Il demande aussi du soin et de la minutie, car les végétaux sont souvent fragiles.
Une bonne condition physique est nécessaire pour travailler en extérieur. La pratique du métier exige aussi un respect strict des règles de sécurité concernant les matériels et les produits utilisés.
La connaissance des techniques de plomberie, de maçonnerie, de terrassement ou d'électricité sont indispensables pour pouvoir réaliser des petits travaux. Enfin, pour travailler en équipe et éventuellement communiquer avec les clients ou les usagers, l'ouvrier paysagiste ou l'ouvrière paysagiste doit avoir un bon relationnel.
]]>L'ouvrier ou l'ouvrière paysagiste peut exercer ses activités dans le cadre d'une entreprise de travaux paysagers, généralement de petite taille (5 à 10 personnes). Mais les emplois se trouvent aussi dans les entreprises publiques ou les collectivités territoriales (mairie, office HLM, hôpital, parc régional, etc.). Il ou elle peut travailler, selon les cas, dans une grande ville, un village ou en milieu rural.
Le travail s'effectue seul ou en équipe sur les instructions d'un chef d'équipe, d'un conducteur de travaux ou du chef d'entreprise. Le métier s'exerce le plus souvent dehors et par tous les temps. Les déplacements sont fréquents. Il est parfois nécessaire de porter de lourdes charges.
L'ouvrier ou l'ouvrière paysagiste utilise des matériels potentiellement dangereux (tracteurs, tondeuses, tronçonneuses) et des produits (engrais, pesticides...) qui nécessitent de se protéger à l'aide d'EPI (équipements de protection individuelle) : casque, masque, gants, lunettes... selon les cas. De même, travailler en hauteur (pour la taille des arbres) est possible.
]]>Chargés de mettre en place, d'aménager et d'entretenir les espaces verts, les ouvriers paysagistes s'occupent des parcs, jardins, massifs, terrains de sport. Lorsqu'ils participent à leur création, ils travaillent d'après les plans des paysagistes concepteurs.
Au départ, il faut préparer les sols en retournant la terre, apporter les engrais nécessaires, désherber... avant d'effectuer les semis et les plantations de végétaux de toute nature (gazon, plantes, arbres, arbustes). Il faut aussi tailler les arbres, les arbustes et protéger, si besoin, les végétaux grâce à des bâches, des écorces, des tuteurs, des grillages etc. L'ouvrier ou l'ouvrière paysagiste s'occupe également des pelouses (tonte, scarification...), ramasse les feuilles, débroussaille, désherbe, bine les massifs et apporte aux végétaux les éléments nécessaires : eau, engrais, traitements phytosanitaires.
Les ouvriers paysagistes peuvent conduire des engins tels que des tracteurs-tondeuses, des taille-haies mécanisés... Ils réalisent parfois des travaux de plomberie, de maçonnerie, de terrassement ou d'électricité lorsqu'ils participent à la pose de dalles, de bordures ou de mobiliers urbains. Il peuvent encore installer des systèmes d'arrosage ou mettre en place des éclairages extérieurs.
]]>Après la 3e
CAP agricole jardinier-paysagiste
BPA travaux des aménagements paysagers
Niveau bac
Bac professionnel aménagements paysagers
BP aménagements paysagers
]]>À partir de 1748 euros brut par mois pour un agent technique territorial de catégorie C. Dans le privé, le salaire varie selon la structure employeuse et la formation, à partir du 1748 et jusqu'à 2020 euros brut par mois.
Le secteur du paysage comprend beaucoup de petites entreprises (93 % emploient moins de 10 salariés). En 2020, on comptabilisait plus de 30 000 entreprises du paysage, employant au total 83 100 salariés, dont 76 % sont des ouvriers. Ces entreprises travaillent pour les particuliers, les entreprises privées et les collectivités publiques. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est celle qui comporte le plus d'entreprises. Le secteur embauche : 7 400 emplois salariés nets ont été créés en 2020.
Les citadins aspirent à mettre du vert dans leur environnement. Dans leurs villes, ils sont demandeurs d'arbres, de pelouses et de fleurs. Les employeurs publics sont donc essentiellement les collectivités territoriales qui recrutent, elles, sur concours ou sur contrat, principalement des agents techniques (qualifiés) territoriaux (catégorie C de la fonction publique).
L'ouvrier ou l'ouvrière paysagiste peut se spécialiser, par exemple, en préparant un CQP (certificat de qualification professionnelle) en maçonnerie paysagère ou un CS (certificat de spécialisation). Devenir chef ou cheffe d'équipe est accessible avec le niveau bac professionnel au minimum et de l'expérience. Créer sa propre entreprise est une autre option.
]]>L'ouvrier ou l'ouvrière du paysage organise l'apport et l'évacuation de terre, déblaie, participe à la pose de dallages ou de bordures, installe des systèmes d'arrosage et des éclairages extérieurs. Une solide constitution physique et une bonne résistance aux conditions climatiques sont nécessaires... sans oublier de bonnes connaissances sur les végétaux, un certain sens de l'esthétique et de l'organisation.
2 ans pour préparer un CAP agricole jardinier-paysagiste ou un BPA travaux des aménagements paysagers. 3 ans pour préparer un bac professionnel aménagements paysagers, un BP aménagements paysagers. Ces diplômes peuvent être complétés par un CS (certificat de spécialisation) jardinier de golf, par exemple.
]]>Des solides connaissances scientifiques et techniques sont attendues, mais aussi la maîtrise des réglementations et des normes en matière d'hygiène, de sécurité et d'environnement. En outre, il faut posséder une bonne connaissance de l'activité et des contraintes de l'entreprise pour laquelle on travaille. Lorsqu'ils exercent dans un grand groupe, les ingénieurs environnement doivent également être à l'aise en anglais.
Négociation, bonne communication et pédagogie sont les maîtres-mots des ingénieurs environnement. Ils savent écouter et convaincre leurs interlocuteurs pour leur faire accepter les changements jugés nécessaires. Le sens du contact leur permet également de jouer un rôle d'interface entre les intérêts environnementaux et les objectifs de leurs employeurs.
Les ingénieurs environnement doivent être capables de passer d'un sujet à l'autre (qualité de l'air, gestion des déchets...), voire d'une entreprise à l'autre s'ils travaillent en indépendants ou dans une société de conseils. Dans tous les cas, ils sont confrontés à des interlocuteurs très différents (salariés, dirigeants, personnel administratif, fournisseurs...) avec lesquels il s'agit d'adapter leur discours.
]]>Les spécialistes de l'ingénierie environnementale exercent au sein des grands groupes chimiques, pétroliers ou agroalimentaires, qui, à la suite de réglementations toujours plus contraignantes, ont développé leur département environnement. Le secteur industriel (bâtiment et travaux publics, automobile, chimie...) et particulièrement celui chargé du traitement des eaux ou des déchets sont très friands de jeunes diplômés, tout comme les bureaux d'études et de conseils spécialisés.
Les ingénieurs environnement peuvent aussi exercer leurs talents dans des associations de protection de l'environnement, des organismes professionnels agricoles ou des parcs naturels. Les établissements publics et la fonction publique font également appel à eux, tout comme les grands groupes du tertiaire, notamment les banques et les assurances.
Employé d'un grand groupe, l'ingénieur ou l'ingénieure pourra être spécialisé/e sur un domaine précis (traitement des déchets, qualité de l'eau...), sous la houlette de la direction du développement. Travailler dans une organisation plus petite demande plus souvent de polyvalence. Pour tous, il faudra compter avec des déplacements pour rencontrer de nombreux interlocuteurs et aller convaincre sur l'ensemble des sites et dans tous les services de l'entreprise.
]]>Après avoir mené une étude environnementale globale au sein de l'entreprise (traitement des déchets, nuisances sonores, économie d'énergie, pollution...) ou sur un point précis (maîtrise de la pollution de l'eau ou de l'air, par exemple), les ingénieurs environnement propose des solutions adaptées qui tiennent compte à la fois de la réglementation et des impératifs de productivité de l'entreprise. Par la suite, les progrès réalisés sont régulièrement mesurés et un plan pré-établi est adapté en fonction des résultats obtenus et des objectifs fixés.
Les ingénieurs environnement doivent faire passer leurs mesures en interne en animant des réunions et un réseau de correspondants, en créant des outils d'information générale, mais aussi des procédures à suivre en cas de crise. Représenter leur entreprise auprès des organismes officiels et établir les dossiers et les demandes spécifiques à leur domaine, comme l'exploitation des eaux par exemple, font aussi partie de leurs activités.
Les réglementations françaises et européennes en matière d'environnement évoluant constamment, ces spécialistes de l'environnement doivent maintenir leurs connaissances à jour et, le cas échéant, faire évoluer l'entreprise pour qu'elle soit en adéquation avec les normes en vigueur.
]]>Niveau bac + 5
Master gestion de l'environnement ; risques et environnement ; droit de l'environnement ; sciences pour l'environnement ; géographie, aménagement, environnement et développement
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en génie de l'environnement
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé maîtrise et gestion des risques naturels, urbains et industriels ; écoconception et maîtrise des risques ; management de la qualité, de la sécurité et de l'environnement
]]>À partir de 2400 euros brut par mois.
Le développement durable s'inscrit au coeur des politiques environnementales et fait partie intégrante de notre économie en transition. L'ingénierie en environnement, au départ cantonnée dans les grands groupes industriels les plus polluants, se retrouve désormais partout : dans le secteur public, le tertiaire ou les entreprises de taille plus modeste où ces ingénieurs peuvent également s'occuper de sécurité et de qualité. La complexité et la multiplication des réglementations spécifiques à l'environnement les rendent de plus en plus indispensables.
Après quelques années d'expérience, les ingénieurs environnement peuvent accéder à la fonction de direction du service environnement dans un grand groupe industriel ou commercial. Ils peuvent également devenir experts indépendants et monter leur cabinet spécialisé. Certains se tournent vers des fonctions commerciales et deviennent chargés d'affaires en environnement pour gérer un portefeuilles clients et développer l'activité de sa société.
]]>5 ans pour obtenir un master ou un diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en environnement, complétés éventuellement par un mastère spécialisé en 1 an... Les entreprises apprécient les doubles, voire triples compétences (droit, économie et/ou santé).
]]>Pour devenir libraire, il ne suffit pas d'aimer lire. Le libraire doit guider les lecteurs. Une bonne culture générale et un intérêt constant pour l'actualité du livre sont essentiels pour sélectionner les ouvrages et conseiller les lecteurs de manière pertinente.
À son compte, un libraire doit aussi avoir des compétences en comptabilité-gestion pour équilibrer ses comptes, et un solide sens du commerce pour fidéliser ses clients. Des qualités personnelles telles que le goût du contact humain, une excellente mémoire, beaucoup de dynamisme et une bonne résistance physique se révèlent également indispensables.
Pour faire connaître son commerce, le libraire est amené à s'impliquer dans la vie de son quartier ou de sa ville. Il peut le faire en travaillant avec des associations, des établissements scolaires, des bibliothèques, ou en développant d'autres activités comme le café-librairie…
]]>Le libraire peut travailler dans un magasin généraliste ou spécialisé dans un domaine précis : jeunesse, religion, art, BD, jardinage… Dans une grande surface, il est affecté au rayon livres. Certaines enseignes (librairies-papeteries, maisons de la presse…) ont un rayon livres suffisamment développé pour employer plusieurs libraires qui se répartissent alors les tâches selon leur spécialisation (jeunesse, sciences, littérature, BD…). Une bonne condition physique est nécessaire pour supporter la station debout.
À son compte, le libraire est souvent amené à travailler seul. Polyvalent, il assume alors plusieurs fonctions. Gestionnaire, il commande, contrôle les livraisons, étiquette les produits et les enregistre sur ordinateur. Commerçant, il met en valeur les livres et la vitrine. Critique littéraire, il s'informe sur l'activité éditoriale et sur les grands courants qui se dessinent pour mieux répondre à la demande d'une clientèle avisée. Il travaille toute la semaine (jusqu'à 70 heures), généralement debout, gère des situations différentes qui se présentent souvent simultanément.
]]>Par des canaux d'information professionnels ou en recevant les représentants des maisons d'édition, le libraire se tient au courant des parutions à venir. Il commande des nouveautés, mais travaille aussi sur son fonds pour proposer un choix de livres moins récents adapté à sa clientèle.
Administrateur confirmé, il assume toutes les tâches liées à la gestion des stocks (commandes, inventaire, retour des invendus...). Il doit également réceptionner les cartons de livres, les déballer, les trier et les disposer dans les rayons du magasin.
Le libraire exerce un rôle fondamental d'accueil et de conseil. La clientèle, souvent exigeante, attend de lui une bonne dose de culture générale, qu'il se tienne au courant de l'actualité littéraire, qu'il organise régulièrement des animations : vitrines thématiques, rencontres avec des auteurs… Il s'intéresse également au multimédia à connotation culturelle.
]]>Niveau bac
BP (brevet professionnel) libraire
Niveau bac + 3
BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine
Licence pro métiers du livre : édition et commerce du livre
Licence mention information-communication parcours librairie
Niveau bac + 5
Master Métiers du livre et de l'édition
]]>Smic
Quel que soit son niveau de formation, l'apprenti libraire commence le plus souvent sa carrière en tant que vendeur débutant : il renseigne la clientèle, surveille les réassortiments et signale les livres manquants. Avec de l'expérience, il deviendra vendeur qualifié. Il pourra ensuite prendre la direction d'un secteur (littérature, histoire...) : en tant que chef de rayon, il sera ainsi spécialisé dans un domaine donné. Au sommet de la hiérarchie : le poste de directeur de la librairie... ou la perspective d'ouvrir son propre commerce.
Les perspectives d'évolution de carrière restent réduites. La création, le rachat ou la rénovation d'une librairie nécessitent un lourd investissement financier. Il faut, de plus, pouvoir résister à la rude concurrence de la grande distribution, des librairies-papeteries, des maisons de la presse, des clubs et soldeurs, de la vente par correspondance (22 % des ventes de livres), d'Internet...
]]>Le métier est très différent selon le cadre de travail. Dans un petit commerce de quartier, le libraire assume une multitude de tâches : commande de livres, réapprovisionnement du stock, étiquetage des produits, inventaire, présentation de la vitrine, contacts avec les représentants des maisons d'édition, organisation de séances de dédicace. Au sein d'une grande enseigne, il est souvent plus spécialisé.
Comme tout commerçant, il doit aussi réaliser un bon chiffre de ventes. Dans les grandes surfaces ou les chaînes de distribution, il existe toute une hiérarchie de postes : du vendeur au directeur de magasin, en passant par le chef de rayon spécialisé dans un domaine (bandes dessinées, sciences ou livres d'art, par exemple).
2 ans pour préparer le CAP équipier polyvalent du commerce, éventuellement complété par le BP libraire (2 ans).
3 ans pour préparer le BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine ; une licence pro métiers du livre : édition et commerce du livre (1 an) ; une licence avec un parcours métiers du livre ; 5 ans pour obtenir un master métiers du livre et de l'édition.
]]>Commercial avant tout, l'agent immobilier doit posséder des qualités humaines et relationnelles certaines. Esprit de persuasion, aptitude à la communication et à la négociation, résistance au stress et réactivité lui sont également indispensables. Autre atout à posséder : la mobilité.
L'agent immobilier doit aussi maîtriser tous les textes juridiques en vigueur, les nouvelles réglementations environnementales, fiscales... S'il veut diriger sa propre agence, le dynamisme, l'aptitude à l'encadrement et des connaissances en gestion sauront faire la différence.
]]>1 250 pour le réseau Orpi, 850 pour le groupe Century 21, 450 pour Guy Hoquet ou encore 700 pour Laforêt Immobilier... les agences immobilières savent profiter du dynamisme du marché des transactions immobilières. Selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) on en compte plus de 30 000, franchisées ou non. Le nombre de recrutements est toutefois en forte diminution. À noter : 3, 4, parfois 5... c'est le nombre de collaborateurs employés par une agence immobilière.
D'autres opportunités s'offrent à l'agent immobilier. Par exemple, il peut intervenir auprès d'un conseil en immobilier d'entreprise, d'un promoteur, de la direction immobilière d'une société ou bien encore d'un marchand de biens.
]]>Mandataire rémunéré, l'agent immobilier effectue des transactions de vente, d'achat, d'échange, de location ou sous-location de biens immobiliers (appartements, maisons, garages, immeuble de bureaux, locaux industriels ou artisanaux, terrains agricoles ou à bâtir...) ou de fonds de commerce. À partir des données recueillies (superficie des surfaces, coût des charges et des impôts, travaux budgétés ou à prévoir...), il scelle un accord avec son client sous la forme d'un mandat de vente ou de location (dans lequel est précisé le prix souhaité).
Après visite du bien, et en cas d'affaire conclue, l'agent immobilier accompagne les acquéreurs dans leurs démarches financières et administratives. Il les informe sur les formules de crédit, suit de près les délais d'obtention de leur prêt, renseigne le propriétaire vendeur sur les certificats obligatoires, informe les futurs locataires des justificatifs à produire...
N'est pas agent immobilier qui veut ! Seul le titulaire d'une carte professionnelle (à renouveler tous les 3 ans) délivrée par chambre de commerce et d'industrie territoriale ou départementale, peut officier et procéder aux transactions. L'agent immobilier est inscrit au registre du commerce et des sociétés.
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BTS professions immobilières
Licences pro en gestion immobilière
BUT carrières juridiques
Formations d'écoles spécialisées : EFAB, ICH-CNAM, ESPI etc...
]]>A partir de 2100 euros et jusqu'à 2300 euros bruts par mois en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Une reprise de l'immobilier a lieu depuis le printemps 2015, avec des disparités par marché (vendeurs/acquéreurs) et par région. Cette embellie est due, en partie, grâce à la baisse progressive des taux d'intérêt d'emprunt, aux aides proposées (prêt à taux zéro, loi Pinel pour l'immobilier neuf...), au volume important de biens sur le marché et à une certaine reprise économique au sein de l'Europe. Néanmoins, ces avantages sont contrebalancés par une réglementation de plus en plus importante et à une fiscalité "agressive". Source : Note de conjoncture immobilière, Notaires de France, n°30, janvier 2016.
Un commercial formé sur le tas : telle a été longtemps l'image de l'agent immobilier. Aujourd'hui, les recruteurs exigent des personnels qualifiés, titulaires d'au moins un bac + 2. En effet, avec une segmentation du marché (industriel, commercial, particulier, location-vente) et des réglementations de plus en plus complexes, les préférences se portent vers des titulaires de bac + 3 à bac + 5, maîtrisant l'anglais (car les acheteurs étrangers sont de plus en plus nombreux).
]]>S'il veut diriger sa propre agence, le dynamisme, l'aptitude à l'encadrement et des connaissances en gestion sauront faire la différence. L'accès à ce métier se fait couramment avec un bac + 2 commercial, mais la palette des formations s'étend jusqu'au bac + 5.
2 ans pour obtenir le BTS professions immobilières, éventuellement complété par une licence professionnelle du secteur de l'immobilier (1 an) ; 2 à 5 ans pour des diplômes d'écoles spécialisées.
]]>Le statisticien aime les chiffres, mais pas seulement ! La multiplicité des domaines dans lesquels il est susceptible d'intervenir requiert une grande curiosité et ouverture d'esprit. Son esprit logique et sa faculté à synthétiser lui permettent par ailleurs d'élaborer des conclusions.
Mathématicien dans l'âme, le statisticien doit malgré tout être capable de simplifier ses résultats afin de les mettre à la portée des non-initiés. À ce titre, la pédagogie fait partie de ses principales qualités. C'est également un homme de contact qui apprécie le travail en équipe.
Il maîtrise l'outil informatique et les différents logiciels qui lui permettent de construire l'étude. Par ailleurs, il maîtrise l'anglais, et plus particulièrement l'anglais technique propre à son domaine.
]]>On rencontre des statisticiens partout où il y a des chiffres, comme les grandes entreprises, les sociétés de services et de conseil, les banques et les assurances, les organismes publics... Ils y conçoivent et réalisent des enquêtes, traitent et analysent des informations socio-économiques.
Dans un laboratoire pharmaceutique, où on le retrouve sous l'appellation « biostatisticien », il est notamment chargé de collaborer aux essais cliniques depuis la mise au point d'un protocole jusqu'à l'analyse des données. « Actuaire » dans le domaine des assurances, il évalue les risques et examine les conséquences financières pour les comptes futurs.
Quel que soit son domaine d'intervention, le travail du statisticien demeure le même. Contrairement aux idées reçues, il ne se déplace pas sur le terrain pour collecter les données. Il confie ce travail à une équipe composée d'assistants. L'essentiel de son activité repose sur l'utilisation de logiciels informatiques de plus en plus sophistiqués.
]]>Enquête marketing, sondage d'opinions, essai clinique ou thérapeutique, contrôle de la qualité de la peinture appliquée sur des voitures neuves, etc. Quel que soit son sujet d'étude, le statisticien commence par collecter les informations et les chiffres qui l'intéressent en établissant un questionnaire ou une grille d'évaluation.
Il décide ensuite de la méthodologie à adopter (sondage par téléphone, par Internet, par courrier) et met en place une équipe composée d'assistants et d'enquêteurs.
Une fois les informations recueillies, le statisticien doit les traiter. Pour ce faire, il utilise des logiciels informatiques très performants. À lui d'analyser ensuite les courbes ou graphiques obtenus, et d'effectuer un travail de synthèse. La dernière étape de son travail consiste à présenter ses résultats au commanditaire de l'étude afin de l'aider dans sa prise de décision.
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Niveau bac + 3
Licence mention économie et gestion, mention mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales (MIASHS)
Licence pro mention métiers du décisionnel et de la statistique
BUT science des données
Niveau bac + 5
Master mention économétrie, statistiques ; mention mathématiques appliquées, statistiques ; mention mathématiques et applications, mention mathématiques...
Diplôme d'une des 3 écoles de statistique : Ensae (École nationale supérieure de l'administration économique), Ensai (École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information) ou Isup (Institut de statistique de l'université Pierre et Marie Curie)
]]>De 1800 à 2500 euros brut par mois.
Généralement rattachés à un département, à une direction des études ou à une cellule de prospective, le statisticien peut travailler dans différents environnements : instituts ou organismes d'études, grandes entreprises (banque, assurance, industrie...), secteur public ou parapublic, organismes consulaires, secteur associatif...
Assurance, biologie, chimie, environnement, finance, éducation, informatique, médecine, physique, santé publique, sciences sociales, science politique, télécommunications, sport, zoologie... Difficile d'établir une liste exhaustive des secteurs d'activité du statisticien. Les débouchés ne manquent pas. Parmi ceux-ci, la banque et l'assurance sont les plus porteurs, ainsi que les biotechnologies et l'industrie pharmaceutique.
Dans la fonction publique
Le secteur public constitue toutefois l'un des principaux débouchés des statisticiens. Le système statistique public français emploie près de 10 000 personnes, dont les deux tiers travaillent à l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Chaque ministère dispose d'un service statistique adapté à ses missions.
]]>Mathématicien dans l'âme, il simplifie ses conclusions afin de les mettre à la portée des non-initiés. Sciences, industrie, économie, gestion, administration, médias… ses domaines d'intervention sont multiples et variés. Le système statistique public français emploie près de 10 000 personnes. Et les deux tiers d'entre elles travaillent à l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques).
3 ans pour préparer le BUT science des données, 5 ans pour obtenir un diplôme de l'Ensae (École nationale de la statistique et de l'administration économique), de l'Ensai (École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information) ou de l'Isup (Institut de statistiques de Sorbonne université ).
]]>Connaissances générales dans le domaine du bâtiment, compétences pointues dans le domaine thermique, maîtrise de l'outil informatique, compréhension des plans de financement, capacité de synthèse... le bagage indispensable de l'ingénieur en génie climatique dépasse le cadre d'une seule discipline.
Bon ambassadeur
Autres atouts pour réussir à ce poste qui nécessite d'être en contact permanent avec les architectes, les maîtres d'oeuvre et les clients : l'aisance relationnelle, le sens de l'écoute et de la diplomatie. Et pour sensibiliser aux questions environnementales, l'ingénieur en génie climatique doit aussi faire preuve de pédagogie.
Au coeur de l'innovation
Le cadre réglementaire étant en constante évolution, l'ingénieur en génie climatique actualise ses connaissances par une veille technologique permanente.
]]>Qu'il travaille pour une entreprise, un bureau d'études, un bureau de contrôle ou une administration, l'ingénieur en génie climatique intervient depuis le dépôt du permis de construire jusqu'au contrôle sur site. Le travail de bureau représente la plus grande part de son temps, en particulier lors de la phase de conception. Le travail de terrain peut s'ajouter, lorsqu'il se déplace dans le cadre du suivi de chantier et du contrôle " post-chantier ". S'il occupe un poste commercial comme chargé d'affaires, il est aussi amené à rencontrer ses clients (des entreprises).
En équipe
L'ingénieur en génie climatique ne travaille pas seul. Il peut piloter une équipe de techniciens d'études et échange régulièrement avec le responsable d'affaires pour lui permettre de présenter la meilleure offre au client, de même qu'avec les fonctions support (marketing, achats etc.). Dans la construction, il peut intervenir dès la conception d'un projet immobilier pour conseiller le promoteur et l'architecte.
Importantes responsabilités
Garant du respect de la réglementation en vigueur, il engage sa responsabilité. Soumis à une obligation de résultat, ce professionnel ne compte pas ses heures pour répondre aux attentes de ses clients et respecter le cahier des charges.
]]>Planchers chauffants, ventilation par déplacement d'air, climatisation à basse consommation... L'ingénieur en génie climatique utilise des procédés visant à optimiser le confort thermique de différents types de bâtiments. Il peut climatiser un centre commercial, assurer la ventilation d'une tour de bureaux ou encore créer l'atmosphère stérile d'un bloc opératoire. De la conception à la maintenance en passant par l'installation, cet expert en énergies renouvelables sait jongler avec les contraintes : maîtrise des consommations énergétiques, préservation de l'environnement et respect des normes de sécurité.
Conception et essais
Lors de la phase de conception, il effectue des études techniques, rédige des devis descriptifs, réalise des plans, choisit les meilleurs matériaux, établit le chiffrage de l'ensemble des coûts... Puis, il procède à la réalisation de plateformes d'essai et effectue de nombreux tests. Réglages, régulations et contrôles font partie de son quotidien en laboratoire de mesures.
Exploitation et maintenance
Une fois l'installation opérationnelle, l'ingénieur en génie climatique doit s'occuper du suivi des équipements dans les bâtiments, c'est-à-dire veiller à ce que tout fonctionne normalement, proposer des améliorations possibles pour baisser les dépenses...
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mentions énergie ; énergétique ; thermique
]]>2500 à 3000 euros brut par mois.
Nombreux débouchés
L'efficacité énergétique est devenue primordiale et les BBC (bâtiments basse consommation) se généralisent. Devenu acteur du développement durable, l'ingénieur en génie climatique est de plus en plus demandé. Les lieux d'exercice de ce métier sont multiples : dans une entreprise d'installation de matériel (ingénieur chargé d'affaires), en bureau d'études spécialisé dans le génie climatique (ingénieur d'études), au sein d'une société d'exploitation et de services, chez un constructeur du bâtiment (ingénieur R & D, marketing...), chez un producteur et distributeur d'énergie, en bureau de contrôle, au sein d'une compagnie d'assurances, d'une administration, etc.
Perspectives d'évolution
Avec de l'expérience, il peut notamment devenir chef dans une petite ou une moyenne entreprise. Chez des exploitants, il devient rapidement directeur d'exploitation et est souvent responsable de plusieurs sites. Il peut encore devenir ingénieur expert.
Formation continue indispensable
Nouvelle réglementation, nouveaux produits, nouvelles attentes professionnelles... L'ingénieur en génie climatique doit en permanence se former et se tenir informé. De nombreuses formations lui sont proposées pour lui permettre de développer son champ de compétences tout au long de sa carrière.
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en énergie, bâtiments, environnement ; génie thermique, ou encore un master mentions énergétique ; thermique ; énergie.
]]>L'histologiste doit être rigoureux et organisé pour gérer son temps. Il doit surtout faire preuve de précision lorsqu'il exécute des actes très techniques. Méthodique, il suit des procédés établis. Il est aussi capable de théoriser à partir des expérimentations qu'il a réalisées. Une fois un résultat de recherche obtenu, un lien de cause à effet identifié ou une hypothèse expérimentale validée, il sait rendre compte de son travail.
Il enregistre aussi les demandes d'analyses et est responsable du traitement des données. La maîtrise de l'informatique est donc importante pour lui permettre de tenir à jour un cahier d'expériences et de sauvegarder les résultats de ces dernières. En tant que chercheur, il est amené à rédiger des articles scientifiques et à produire des comptes-rendus.
À l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), il peut être chargé du pilotage d'un ou plusieurs projets scientifiques, encadrer des équipes, former des jeunes chercheurs (doctorants, post-doctorants) et enseigner son savoir.
]]>L'histologiste travaille le plus souvent en laboratoire. Il veille donc à suivre des règles d'hygiène et de sécurité strictes, afin de ne pas compromettre les résultats d'analyse. Il porte une blouse et suit un protocole précis lorsqu'il manipule certains produits.
Le rôle de l'histologiste est primordial dans la prise en charge des cancers. Il travaille en étroite collaboration avec le cancérologue, intervient à l'étape du diagnostic puis du traitement chirurgical, en fournissant des informations capitales pour le choix des traitements. Il peut aussi superviser une équipe de préparateurs en histologie. À l'hôpital, il participe à des réunions de travail pluridisciplinaires.
L'histologiste peut travailler dans le secteur public (qui effectue la majorité des recrutements) : hôpitaux, universités, instituts de recherche, etc. En plus de ses horaires de base, lorsqu'il exerce à l'hôpital par exemple, il assure des gardes et des astreintes. Dans le secteur privé, il travaille principalement dans la recherche, au sein de laboratoires indépendants ou rattachés à de grands groupes.
]]>L'histologiste étudie, à l'aide d'un microscope, les différents tissus organiques qui composent le vivant. Il travaille sur différents types de prélèvements : biopsies, frottis, ponctions, etc. Pour les tissus végétaux, il utilise des méthodes spécifiques (écrasement, empreinte sur vernis...).
Avant leur étude, l'histologiste procède à la préparation des échantillons, en leur faisant subir certaines réactions chimiques ou physiques pour pouvoir mieux les observer au microscope. La fixation au formol, par exemple, permet d'éviter la décomposition ou la dégradation. Il réalise aussi des inclusions, pour donner une consistance ferme aux tissus. L'inclusion dans des blocs de paraffine permet de réaliser ensuite des découpes en tranches très fines (de l'ordre du micron). Il utilise également la coloration des tissus, pour augmenter leur contraste et faciliter l'observation.
Il choisit les modalités de prélèvement en fonction des objectifs de l'examen (prélèvement pré ou post-opératoire, autopsie...). Il interprète ensuite les analyses histologiques. En médecine, ses analyses aident à déterminer l'évolution d'une pathologie. Elles sont parfois utilisées directement en salle d'opération.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en biochimie, biologie, biologie moléculaire et cellulaire, biotechnologie...
Master en biochimie, biologie, biologie moléculaire et cellulaire, biotechnologie...
Diplôme d'État (DE) de docteur vétérinaire
Niveau bac + 8 et plus
Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine ou diplôme d'études spécialisées (DES) en biologie médicale ou en anatomie et cytologie pathologiques...
Diplôme d'études spécialisées vétérinaires (DESV) en anatomie pathologique vétérinaire...
]]>À partir de 2500 euros brut par mois. Variable selon le lieu d'exercice et le statut.
Il travaille le plus souvent dans un laboratoire de biologie médicale, au sein d'un hôpital, d'une école vétérinaire, d'un organisme de contrôle sanitaire, ou dans un centre de lutte contre le cancer.
Il peut aussi exercer dans un laboratoire de recherche en université, dans un laboratoire pharmaceutique, à l'institut Pasteur, au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique)...
Utilisées le plus souvent à des fins médicales, les techniques histologiques sont aussi pratiquées dans d'autres domaines d'activité. L'histologie alimentaire, par exemple, permet de détailler la composition des produits alimentaires et de déterminer à coup sûr quel type de viande, de poisson... a été cuisiné dans un plat préparé. À la faveur des scandales alimentaires, des laboratoires spécialisés sont même nés, qui proposent leurs services aux acteurs du secteur (distributeurs de l'agroalimentaire, restauration industrielle, organismes certificateurs, etc.). Plus généralement, l'histologiste se trouve aussi dans les laboratoires de biotechnologies et dans l'industrie pharmaceutique ou cosmétique.
]]>Son expertise est également utile en médecine pour analyser les ponctions, les frottis, les biopsies... Il intervient notamment lors du diagnostic et du traitement d'un cancer. Il peut aussi travailler dans la recherche médicale, ainsi que dans l'industrie (en pharmacie, cosmétique, agroalimentaire...).
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur ou master en biochimie, biologie moléculaire et cellulaire, biotechnologies.... ou diplôme d'État de docteur vétérinaire) à bac + 8 au minimum (diplôme d'État de docteur en médecine ou diplôme d'études spécialisées biologie médicale ou en anatomie et cytologie pathologiques... diplôme d'études spécialisées vétérinaires en anatomie pathologique vétérinaire....).
]]>L'ingénieur en production et expérimentations végétales est un scientifique spécialisé en production végétale, avec des connaissances variées : biologie végétale, pratiques agricoles, chimie, physique, sciences économiques, comptabilité, etc. Il doit actualiser en permanence ses connaissances compte tenu du développement des exigences éthiques et sociétales, et de l'évolution constante des règles et normes en matière de production et d'expérimentations végétales. Il suit les évolutions des techniques dans sa spécialité, et les règles d'hygiène et de sécurité.
S'il reste avant tout un scientifique dont la vocation est la recherche, l'ingénieur en production et expérimentations végétales doit savoir établir un cahier des charges, évaluer les retours sur investissements, coordonner les différentes interventions liées à un projet et encadrer des équipes. C'est aussi un acheteur et un vendeur de haut niveau.
Il a un bon relationnel et des qualités de pédagogie et d'animation. Ses capacités d'analyse, de synthèse et de communication l'aident à résoudre des problèmes complexes. La mobilité est de rigueur et les responsabilités importantes. Enfin, il maîtrise l'anglais.
]]>L'ingénieur en production et expérimentations végétales exerce en laboratoire, par exemple au sein d'une station de recherche développant des travaux sur la dynamique des systèmes de production végétale et l'évaluation de leurs impacts environnementaux. Il est responsable d'un programme concernant des polycultures innovantes, en agriculture biologique par exemple. Son programme de recherche est fondé sur des essais menés au sein d'une unité expérimentale.
L'ingénieur en production et expérimentations végétales réalise aussi des études in situ, directement sur des exploitations agricoles. Il développe ces programmes en relation avec l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). Il peut aussi collaborer avec les organismes de développement agricole, les gestionnaires de l'environnement et les agriculteurs.
Il travaille au sein d'équipes de professionnels pluridisciplinaires : elles associent notamment des chargés de recherche, des doctorants et post-doctorants, des ingénieurs et techniciens, des producteurs de céréales, des commerciaux...
]]>Spécialiste du végétal, l'ingénieur en production et expérimentations végétales conçoit, met en oeuvre et assure le suivi de protocoles expérimentaux dans la recherche agronomique. Il expérimente, traite les données et interprète les résultats de ses observations. Il assure la reproduction dirigée et la conservation des espèces végétales (semences, organes de réserve...), planifie et organise la production, choisit et adapte les outils et techniques liés à la production végétale. Il conduit des programmes de sélection, de croisement, de multiplication et de conservation des espèces végétales, dans un but précis comme la création d'une fleur noire, le Graal de l'horticulture.
Il organise, coordonne, contrôle l'ensemble des espaces de l'unité de production végétale (constituée des cultures en laboratoire, en plein champ, sous serre...). Il diagnostique les éventuelles anomalies de fonctionnement et pilote les opérations de maintenance des installations. Il gère les moyens humains, matériels et financiers. Il conçoit et anime des actions de formation en production et expérimentations végétales auprès de collaborateurs, fait appliquer les règles d'hygiène et de sécurité (en termes de toxicologie, de réglementation, etc.).
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome spécialisé en production végétale
Master biologie, sciences du végétal
]]>Le salaire varie selon le secteur d'activité et le statut.
2300 euros brut par mois pour un ingénieur d'étude à l'Inra.
L'ingénieur en production et expérimentations végétales peut être employé dans le secteur public (Inra, jardins botaniques, etc.) ou dans le secteur privé (coopératives agricoles, industrie agroalimentaire, semenciers, pépiniéristes, entreprises de l'industrie végétale...), dans les organismes, laboratoires et unités de recherche en botanique. Selon qu'il travaille dans la recherche publique ou privée, il est fonctionnaire ou bien salarié. Environ un tiers des agronomes travaillent dans la recherche publique ; toutefois, les recrutements restent assez limités.
L'ingénieur en production et expérimentations végétales cherche à nourrir les populations avec une plus grande sécurité, tout en gérant mieux les ressources naturelles et en respectant l'environnement. Un quart des ingénieurs agronomes (toutes spécialités) travaille donc au sein d'industries agroalimentaires puissantes (Danone, Nestlé...) ; les PME (petites et moyennes entreprises) de l'agroalimentaire recrutent aussi dans leurs laboratoires de recherche et développement.
]]>Bac + 5 (diplôme d'ingénieur agronome ou master) dans les domaines de l'agronomie ou de la biologie végétale.
]]>Le pharmacien chercheur ou la pharmacienne chercheuse exerce à un haut niveau de responsabilités. Il ou elle possède des bases solides en sciences, une grande réactivité du fait de l’évolution constante des connaissances, une rigueur scientifique avec beaucoup de créativité et d’agilité.
Le travail en équipe pluridisciplinaire faisant partie intégrante de son activité quotidienne, le pharmacien chercheur ou la pharmacienne chercheuse a le goût des relations humaines et de la communication. Il ou elle sait faire preuve de pédagogie pour vulgariser ses travaux, quand il ou elle s’adresse aux étudiants de différents cursus et niveaux de formation. La maîtrise de l’anglais est fortement recommandée.
]]>Les pharmaciens chercheurs exercent principalement au sein des universités (facultés, laboratoires), des CHU (centres hospitaliers universitaires), des organismes de recherche (CNRS, Inserm, CEA, Inrae, Institut Pasteur…), de l'industrie pharmaceutique, des start-up de biotechnologies, des pharmacies d’officine (recherche en soins primaires).
Ils travaillent souvent en équipe multidisciplinaire, en collaboration avec d'autres scientifiques (chimistes, biologistes, bio-informaticiens, médecins cliniciens…) et des professionnels de la santé locaux, nationaux et internationaux tout en encadrant et en formant des étudiants de différents cursus et niveaux de formation. Les horaires de travail peuvent être réguliers ou plus variables selon l’organisation personnelle, les contraintes expérimentales ou les échéances à respecter.
Le pharmacien chercheur ou la pharmacienne chercheuse peut utiliser et manipuler des substances chimiques ou biologiques potentiellement dangereuses, en particulier lors d’expérimentations in vitro (en laboratoire) et in vivo (sur des organismes vivants). Des normes de sécurité et d’éthique doivent être rigoureusement respectées, y compris l’application de la réglementation relative à l’expérimentation animale. Le port d’EPI (équipements de protection individuelle) est obligatoire.
Le pharmacien chercheur ou la pharmacienne chercheuse peut se déplacer, au sein de l’Hexagone ou dans le monde entier, pour assister à des conférences, à des congrès ou à des réunions avec d'autres professionnels de la santé, en complément de ses participations à des conférences.
]]>
Le pharmacien chercheur ou la pharmacienne chercheuse mène des travaux axés principalement sur l’innovation et le développement de produits de santé, en particulier des médicaments ou des dispositifs médicaux. Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), sa démarche est toujours la même : définir un champ d'investigation, effectuer des expérimentations pour identifier des cibles thérapeutiques potentielles, concevoir et mettre en forme des candidats médicaments, évaluer leurs activités biologiques dans différents modèles et sélectionner le principe actif qui garantira l'efficacité et la sécurité pour un usage chez l’homme, dépouiller des résultats obtenus et en faire une analyse critique qui débouche généralement sur des publications… et de nouvelles recherches !
Selon leur domaine d’exercice, les pharmaciens chercheurs peuvent également s’intéresser à d’autres problématiques inhérentes à la santé humaine : santé publique, épidémiologie, santé environnementale. Ils peuvent être amenés à sous-traiter et à superviser une partie du projet de recherche, en étant des personnes-ressources pour établir des dossiers réglementaires.
Selon leur spécialisation, les pharmaciens chercheurs peuvent participer à des projets de recherche clinique qui impliquent des tests sur des patients, afin d’évaluer l'efficacité et la sécurité des médicaments en développement. Pour cela, ils s'assurent que ces projets sont menés conformément à la réglementation en matière de sécurité et d'éthique. Ils maîtrisent la gestion du risque appliqué à leur domaine, et possèdent des connaissances en QEHS (qualité, environnement, hygiène, sécurité).
En complément de la recherche, il est possible de réaliser des missions d’enseignement, notamment dans les facultés de pharmacie, en tant que maître ou maîtresse de conférences des universités, professeur ou professeure des universités, couplées ou non à des activités hospitalières (praticien hospitalier ou praticienne hospitalière) en biologie médicale ou en pharmacie hospitalière.
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Le cursus de pharmacie débute avec le PASS (parcours accès santé spécifique) ou la L.AS (licence accès santé) dans les universités. En fin de 4e année, l’étudiant s’oriente vers le parcours « officine », avec une 5e année hospitalo-universitaire débouchant sur un diplôme approfondi de sciences pharmaceutiques et une 6e année « recherche ». À l’issue de la 6e année, il faut soutenir une thèse d’exercice pour obtenir le DE (diplôme d’État) de docteur en pharmacie. En parallèle ou à la suite des études de pharmacie, il est nécessaire de suivre une formation à la recherche (master ou diplôme d’ingénieur), puis un doctorat d’université en sciences pharmaceutiques ou biologiques (thèse de recherche financée d’une durée de 3 ans en moyenne). Des doubles cursus associant études de pharmacie et parcours recherche sont accessibles via des dispositifs spécifiques tels que l’École de l’Inserm (https://www.inserm.fr/nous-connaitre/ecole-de-linserm-liliane-bettencourt/).
Niveau bac + 6
DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie
Niveau bac + 8
Doctorat en sciences pharmaceutiques ou biologiques
]]>3500 euros brut par mois (primes incluses) dans le secteur public. Entre 3500 et 4000 euros brut par mois dans le secteur privé.
Les perspectives d'emploi sont excellentes pour les pharmaciens chercheurs avec une demande croissante, compte tenu du dynamisme de la recherche et des besoins grandissants pour des traitements innovants et personnalisés. Chaque secteur, public ou privé, disposant de ses propres règles de promotion, des évolutions de carrière motivantes et stimulantes sont souvent proposées pour accéder à des postes de managers avec une certaine expérience professionnelle.
]]>6 ans pour obtenir le DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie et 8 ans pour le doctorat en sciences pharmaceutiques ou biologiques.
]]>Un préparateur doit posséder une connaissance approfondie des médicaments et faire preuve d'une extrême vigilance lorsqu'il les prépare ou les délivre. Il doit être très rigoureux, méthodique pour le rangement des produits, qu'il s'agisse de médicaments ou de parapharmacie. Il connaît les médicaments et leur usage sur le bout des doigts.
Le contact avec le public prend de plus en plus d'importance en officine. Les clients attendent, en effet, une écoute, un accueil bienveillant et, souvent, des conseils pratiques sur leur traitement. Sans se substituer au médecin ou au pharmacien, le préparateur doit savoir répondre aux inquiétudes, expliquer et rassurer. D'où une dimension relationnelle indéniable.
]]>Du matin au soir, le préparateur en pharmacie sert une clientèle diversifiée. Il travaille debout toute la journée, ce qui requiert de l'endurance. D'autant que, certains jours, les clients se succèdent à un rythme soutenu. Les horaires sont généralement réguliers. Néanmoins, ce professionnel peut effectuer des gardes le soir, la nuit, le dimanche et les jours fériés, par roulement.
Une responsabilité engagée
Une erreur de dosage sur une ordonnance ou des matières premières défectueuses dans la fabrication de médicaments peuvent avoir des conséquences graves. Si le préparateur exerce sous la responsabilité d'un pharmacien, en cas de problème sa responsabilité aussi sera engagée : il doit donc faire preuve d'une grande concentration dans son travail.
]]>C'est le seul autorisé à seconder le pharmacien titulaire de l'officine. Devant une ordonnance, le préparateur en pharmacie traduit les doses prescrites en nombre de boîtes ou de flacons. Il est à même de vérifier que l'association de plusieurs médicaments n'est pas dangereuse, qu'il n'y a pas d'erreur de dosage ou qu'un traitement délivré à un jeune enfant correspond bien à son âge. Au comptoir, il précise au client les conditions dans lesquelles le traitement doit être suivi. Pour tout produit dangereux délivré, il enregistre le nom du médecin et celui du patient.
Une partie importante de son travail consiste à s'occuper des stocks. Concrètement, il élimine les produits périmés, vérifie les livraisons, range et classe avec précision tous les produits reçus. Lorsqu'un médicament n'est plus disponible, il appelle les fournisseurs afin de passer commande. À lui aussi de saisir les feuilles d'assurance maladie et de faire le lien avec la Sécurité sociale et les mutuelles.
Paradoxalement, et contrairement à ce que laisse entendre son nom, préparer des pommades, des solutions ou des gélules et faire des analyses (albumine, glucose) ne constitue pas l'essentiel de son activité...
]]>Niveau bac + 2
Deust préparateur technicien en pharmacie
]]>Le Smic en officine. S'y ajoutent des primes d'ancienneté. Dans certaines régions, touchées par une pénurie de préparateurs en pharmacie, les salaires sont à la hausse.
Environ 71 000 préparateurs exercent en France. Le métier est largement féminisé, avec 90 % de femmes. La très grande majorité des emplois (90 %) se trouve dans les pharmacies. 3 000 préparateurs exercent en hôpital (délivrance des médicaments aux services, achats...). Certains rejoignent l'industrie où ils assurent le contrôle des matières premières et l'encadrement des équipes de fabrication.
La profession connaît une situation de l'emploi variable selon les régions. Alors qu'ils sont trop nombreux en région Languedoc-Roussillon, on observe une pénurie de préparateurs dans les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille...). Les professionnels doivent parfois accepter d'être mobiles pour saisir les opportunités.
Le préparateur en pharmacie peut se spécialiser en cosmétologie, phytologie, homéopathie ou orthopédie. Évolution possible vers le métier de préparateur en pharmacie hospitalière. Ce dernier ne délivre pas les médicaments aux patients mais au personnel hospitalier.
]]>Sous la responsabilité d'un pharmacien.
Connaître les différents traitements et les produits de parapharmacie est capital. Car c'est le préparateur qui traduit les doses prescrites en nombre de boîtes ou de flacons et qui remplit les feuilles de maladie. En contact avec le public, il doit aussi savoir écouter, conseiller et rassurer. S'il travaille surtout en officine (90 %), il peut exercer à l'hôpital (délivrance des médicaments aux services, achats...) ou encore dans l'industrie. Toujours sous la responsabilité d'un pharmacien.
Deust préparateur technicien en pharmacie
]]>De solides connaissances en droit sont, bien sûr, exigées. Mais un juge des contentieux de la protection doit aussi être attentif et à l'écoute, humble et autonome, capable d'initiative et de synthèse, réactif et organisé, conciliant et compréhensif. Au quotidien, il est animé par la recherche de la vérité et le sens de l'équité.
Même s'il est seul pour rendre son jugement, le juge des contentieux de la protection intervient de plus en plus dans un cadre collectif. Il doit prendre le temps de consulter différents partenaires avant de rendre, en toute objectivité, sa décision finale. D'autant plus que celle-ci est parfois lourde de conséquences sur la vie des gens. Faire preuve de psychologie est indispensable pour appréhender au mieux les affaires traitées. Des talents de médiateur sont très appréciés pour apaiser les conflits et gérer les événements difficiles.
]]>Ce magistrat du siège est indépendant et inamovible, bénéficiant ainsi de la garantie d'exercer ses fonctions en toute liberté. Il ne peut être ni révoqué ni déplacé contre son gré. Lors d'une audience, il est assis (magistrature assise), contrairement aux magistrats du parquet (magistrature debout) qui représentent l'intérêt public.
L'essentiel de son activité consiste en l'étude des dossiers, en très grand nombre, et en la rédaction des décisions. Le juge des contentieux de la protection se rend en moyenne 1 journée par semaine au tribunal pour les audiences. Dans le cadre de la protection des majeurs protégés, il est amené à se déplacer chez les personnes concernées (handicapées, âgées...) pour les entendre.
Assisté d'un greffier, le juge des contentieux de la protection préside les audiences, au sein d'un tribunal de proximité ou d'un tribunal judiciaire, et décide seul. Ce poste est privilégié par les magistrats qui apprécient les missions variées et l'autonomie.
]]>Les domaines d'intervention d'un juge des contentieux de la protection sont vastes : actions concernant l'expulsion des personnes qui occupent des immeubles aux fins d'habitation sans droit ni titre ; actions concernant les baux d'habitation ; surendettement... Ce magistrat du siège s'occupe également des litiges relatifs aux crédits à la consommation (achat d'une voiture, cuisine équipée...) ou au financement des dépenses de construction (ravalement de façade, réparations...). Quelques exemples d'affaires traitées par ce juge "touche à tout" : les litiges nés de la réalisation de travaux, de non-respect d'un contrat de voyage, la contestation des modalités des funérailles... Cette variété fait l'intérêt de la fonction.
Le juge des contentieux de la protection est également juge des tutelles. Sa mission : protéger les plus faibles, en concertation avec les médecins, les services sociaux, les notaires... Lors de la souscription d'un prêt ou pour la signature d'un contrat de vente, il peut ainsi assister les personnes qui n'auraient pas l'autonomie nécessaire pour accomplir seules cet acte : des majeurs " diminués " physiquement ou mentalement, ou bien incapables de gérer seules la vie courante.
]]>Niveau bac + 4
Master 1 en droit
Diplôme d'IEP
]]>2160 euros brut par mois (hors primes).
Le métier de juge regroupe une grande diversité de spécialités. Choisir l'une d'elles n'est cependant pas définitif. Au cours de sa carrière, le juge des contentieux de la protection est amené à changer de spécialisation, de manière à évoluer plus rapidement. Après quelques années à ce poste, il pourra, par exemple, s'orienter vers la fonction de juge aux affaires familiales, juge des enfants ou encore juge d'instruction.
Pour atteindre le premier grade (vice-présidente d'un tribunal), un magistrat doit être inscrit au tableau d'avancement, sur décision de son supérieur hiérarchique, et justifier de 7 années d'ancienneté. La consécration suprême d'une carrière : accéder aux postes classés hors hiérarchie, comme ceux de premier président, procureur de la République, procureur général d'une cour d'appel ou de la Cour de cassation...
]]>4 ans pour préparer un M1 en droit ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), puis formation de 31 mois à l'ENM (École nationale de la magistrature) à Bordeaux.
]]>Imaginatif et créatif, le modiste recherche l'originalité. Mais, pour vivre de son art, il doit garder les pieds sur terre. Tenir un budget, remplir son carnet de commandes, rentabiliser un point de vente... un impératif pour l'artisan installé à son compte.
Le succès d'un modiste se construit grâce au bouche-à-oreille. À lui de se faire connaître, en se rendant sur des salons, par exemple, ou en intégrant des réseaux professionnels (autour du spectacle, du cinéma ou de la haute-couture, de la presse spécialisée dans la mode, etc.). Autres initiatives possibles : organiser des présentations de ses collections, participer à des expositions de chapeaux ou à des concours de créateurs.
Doté d'une excellente acuité visuelle, d'une bonne perception des volumes et du sens des couleurs, le modiste confectionne des modèles variés. Son activité revêt un caractère à la fois artisanal et artistique, exigeant beaucoup de doigté et d'habileté pour couper, tailler, coudre, façonner et apporter les finitions... Curieux et intuitif, ce professionnel de la mode sait anticiper les nouvelles tendances.
]]>Le modiste fabrique ses modèles dans un atelier de confection, en compagnie d'autres professionnels ou seul. Il a la possibilité de travailler à son domicile. Dans la majorité des cas, il exerce comme artisan indépendant, avec des horaires irréguliers en fonction du nombre de commandes. Il peut avoir des pics d'activités en amont des mariages ou des défilés, s'il travaille pour les couturiers
Quand il crée un chapeau pour un client, le modiste fait du sur-mesure. Il prend les mesures de sa tête, tient compte de sa morphologie mais aussi de sa personnalité. Il s'enquiert de ses goûts et de l'usage qu'il compte faire de son couvre-chef (pour le quotidien, pour une cérémonie, etc.). Il peut demander de voir la tenue qui sera portée avec pour assortir au mieux son chapeau.
Un modiste peut également réaliser des chapeaux pour les professionnels du théâtre, du cinéma, pour les maisons de haute-couture, pour des professions spécifiques (casquettes de pilotes, képis, etc.). En boutique, la clientèle est presque exclusivement composée de femmes. Les chapeaux pour hommes étant plutôt fabriqués par des chapeliers.
]]>Le modiste imagine un modèle de chapeau, esquisse des dessins puis crée le patron. Il choisit les matériaux à utiliser (feutre, mousseline, lainage, fourrure, paille, sisal, etc.). Le modiste ne conçoit pas toujours le design de ses chapeaux : parfois, il part du croquis d'un couturier ou d'un styliste.
Dans son atelier, le modiste adapte sa technique à la matière qu'il travaille. Le feutre est moulé sur une forme en bois ou en aluminium et façonné à la vapeur à l'aide d'un fer à repasser, d'un fer polonais ou à coque. Le chapeau de paille est conçu à partir d'une tresse de paille. La fourrure est coupée à partir du patron, puis cousue à la machine et à la main. Le sisal, utilisé surtout pour les cérémonies, permet au modiste de sculpter son ouvrage en créant des volumes en 3D. Les finitions (ganses, surpiqûres) sont réalisées à la main. Les garnitures : voilettes, rubans, plumes, fleurs, perles... viennent ensuite parfaire la coiffe.
Dans sa boutique, le modiste vend sa collection originale mais aussi des articles classiques fabriqués dans des chapelleries industrielles, souvent étrangères (Chine, pays de l'Est). Il guide les clients vers tel ou tel modèle en fonction de leurs goûts, de leur physionomie, de l'occasion et des tendances.
]]>Après la 3e
CAP métiers de la mode : chapelier-modiste
Niveau bac
Bac professionnel métiers de la mode-vêtement
FCIL mode et accessoires
Niveau bac + 3
DN Made mention mode
]]>À partir du Smic comme salarié ou indépendant.
Aujourd'hui, le chapeau n'est plus réservé aux défilés de mode ou aux réceptions. Il a conquis la rue et s'affiche désormais en toutes saisons (capeline à larges bords pour se protéger des rayons du soleil, feutre pour affronter les rigueurs de l'automne et de l'hiver). Néanmoins, le métier de modiste reste peu répandu et les débouchés sont limités.
La plupart des chapeaux sont fabriqués en grande série, dans un cadre industriel, par des ouvriers plus ou moins qualifiés. Les petits ateliers de fabrication artisanale ont du mal à survivre et se font peu à peu absorber par les maisons de haute-couture. Quant aux commandes de particuliers, elles interviennent surtout à l'occasion de mariages.
On compte entre 200 et 300 modistes en France. Un chiffre en progression depuis le début des années 2000 qui a vu un regain d'intérêt pour les couvre-chefs. Les jeunes diplômés capables d'innover par le choix des matériaux et des techniques utilisés intéressent les maisons de couture.
]]>2 ans pour préparer le CAP métiers de la mode : chapelier-modiste. 3 ans pour le bac professionnel métiers de la mode-vêtement, éventuellement complétés par une FCIL (formation complémentaire d'initiative locale) mode et accessoires (1 an).
3 ans pour obtenir le DN MADE mention mode.
]]>Toutes les eaux issues d'une chaîne de production ou d'un type d'exploitation présentent des caractéristiques physico-chimiques qui leur sont propres. L'ingénieur ou l'ingénieure hydroécologue a des connaissances scientifiques en hydrologie, en écologie et en biologie qui lui permettent de choisir ses " outils de travail " : l'iris d'eau ou le nénuphar, qui se nourrissent d'éléments différents, ou encore la menthe aquatique pour détruire certains microbes.
Agissant directement sur le milieu, l'hydroécologue doit aussi bien connaître la réglementation sur l'eau et l'environnement, sur laquelle il lui faut se documenter régulièrement. Savoir rédiger, des rapports comme des offres commerciales, est aussi indispensable.
Lorsqu'il ou elle exerce à son compte, la négociation fait partie du métier : il faut être capable de défendre des contrats et de commercialiser des solutions. Dans tous les cas, il faut disposer de bonnes aptitudes relationnelles car la profession amène à avoir des contacts directs avec la clientèle, à laquelle il faut présenter la solution retenue avant la mise en oeuvre.
]]>Une partie du travail de l'ingénieur ou de l'ingénieure hydroécologue se fait dans un bureau : devis, réponses à des appels d'offres et signature des contrats lui incombent. Disposant de savoir-faire techniques et scientifiques, il ou elle se rend également sur le terrain afin d'étudier la solution de filtrage la mieux adaptée. Au sein d'un bureau d'études, il ou elle assure ensuite le suivi du chantier de la station d'épuration naturelle. En tant que maître d'oeuvre pour une entreprise de travaux, l'hydroécologue participe à la construction des bassins, en donnant ses directives aux personnels du chantier.
Avec un statut d'indépendant, l'hydroécologue assure seul ou seule le suivi des opérations, du devis à la construction finale. Dans une grande entreprise de l'eau, au contraire, il ou elle fait partie d'une équipe, au sein d'un département dédié. En bureau d'études, l'hydroécologue est chargé ou chargée d'études et réalise des diagnostics pour des entreprises clientes.
Certains ingénieurs hydroécologues sont chargés de mission en collectivités territoriales ou au sein d'un parc régional naturel ; ils sont alors rattachés à la direction de l'environnement ou à celle des espaces naturels.
]]>L'ingénieur ou l'ingénieure hydroécologue utilise des plantes aquatiques, " macrophytes ", pour assainir l'eau. Ces plantes se nourrissent des substances polluantes contenues dans les déchets que nous rejetons au quotidien dans l'eau (lessive, par exemple). Ce ou cette professionnelle met en place la phytoépuration ou l'épuration par les plantes pour favoriser la réhabilitation des rivières. Certains végétaux ont la faculté d'extraire du métal de l'eau, comme le plomb.
L'hydroécologue établit d'abord un diagnostic de la pollution. Il ou elle doit avant tout appréhender les liens entre les différents paramètres que sont l'eau, le sol (son inclinaison), la faune et la flore. En étudiant le terrain, il lui est possible d'évaluer la pollution du milieu et de penser des solutions d'assainissement durable.
L'hydroécologue choisit quel système d'épuration mettre en place : il ou elle détermine le choix des plantes par leur capacité d'adaptation au milieu naturel et leur efficacité face à tel ou tel polluant. Les plantes sont introduites dans deux bassins composés l'un de graviers, l'autre de roche, qui servent de filtres pour séparer les polluants de l'eau. Il lui faut ensuite opérer un suivi régulier de l'installation, pour ajuster au mieux la filtration biologique.
]]>Niveau bac + 5
Master dans le domaine des sciences de l'eau et des sciences de la Terre
Diplôme d'ingénieur avec une spécialité en génie de l'eau
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
S'il existe encore peu d'ingénieurs hydroécologues en France, le métier se développe. Baignade naturelle pour un hôtel, traitement des résidus de pesticides dans les eaux usées sur une exploitation agricole, installation d'un système d'assainissement sur la propriété d'un particulier, élimination de dépôts d'hydrocarbure dans les effluents industriels... les applications sont diverses. Les perspectives d'emploi sont grandes dans le domaine de l'eau, notamment dans le secteur privé, où de plus en plus d'entreprises adoptent une démarche durable. L'ingénieur ou l'ingénieure hydroécologue peut travailler dans un bureau d'études, comme chargé ou chargée d'études, occuper un poste de fonctionnaire dans les territoires ou créer sa propre société. Il ou elle peut devenir responsable de bureau d'études ou diriger un département recherche et développement spécialisé.
Utilisant toujours les ressources végétales environnantes, les techniques de phytoépuration s'exportent également dans les pays en voie de développement lorsque les sols et les rivières sont pollués. Certaines ONG (organisations non gouvernementales) utilisent déjà cette méthode pour favoriser l'accès à l'eau potable.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master en sciences de l'eau et sciences de la Terre, génie de l'eau...
]]>L'assistant possède des compétences techniques pointues. Pour réaliser des plans d'ouvrages, il doit être précis et savoir maîtriser la perspective à main levée ainsi que les logiciels comme AutoCAD ou ceux de maquettes en 3D comme SketchUp. Il maîtrise les outils informatiques spécifiques et logiciels de représentation graphique. Il sait lire et utiliser un plan correctement et est capable de réaliser des plans, à partir de données techniques (métrages, mesures, implantation des arrivés d'eau ou d'électricité etc.). Il dispose aussi de connaissances sur le bâtiment en acoustique, en résistance des matériaux etc.
Pour concevoir des dossiers d'études techniques et réglementaires en matière de marchés, d'études d'impact, de permis, d'installations classées, il doit aussi bien connaître la réglementation en matière d'urbanisme, les normes environnementales en vigueur et les techniques et procédures relatives à la conception d'ouvrages, d'installations ou d'équipements. Par ailleurs, un bon niveau en anglais technique est un plus.
]]>L'assistant exerce la plus grande part de son activité devant son ordinateur, au sein de l'agence d'architecture. Il arrive qu'il se déplace sur le terrain, principalement pour effectuer des mesures. Il travaille avec un ou plusieurs architectes et assistants, en fonction de la taille du cabinet. Lorsqu'il est chargé d'assurer le suivi des travaux, il peut se déplacer pour contrôler l'avancement sur le terrain et assister aux réunions de chantier avec les chefs de travaux.
Il exerce comme salarié au sein d'une agence d'architecture ou d'urbanisme ou encore dans un bureau d'études spécialisé en ingénierie du bâtiment, une société de construction etc. Les agences d'architecture sont souvent de petite taille, avec en moyenne 2 salariés.
L'assistant en architecture peut aussi travailler dans la fonction publique, en tant que technicien des services culturels et des Bâtiments de France, à condition d'avoir réussi un concours. Il existe, par ailleurs, des postes de chargés de mission ou d'assistants territoriaux au sein des services techniques des collectivités (grandes métropoles, régions, etc.), également accessibles sur concours.
]]>L'assistant en architecture est chargé de seconder et d'assister l'architecte, l'urbaniste ou encore l'ingénieur du bâtiment dans la conception et le suivi opérationnel des projets de construction. Il réalise principalement des études techniques et administratives et assure le suivi des travaux non complexes... sans toutefois se substituer à l'architecte, celui-ci ayant toujours la maîtrise globale du projet.
L'assistant est chargé d'élaborer des productions graphiques (dessins, plans, maquettes). Il peut partir d'un croquis de l'architecte pour réaliser un plan. Après avoir fait les relevés et la description d'ouvrages pour le projet de construction : il réalise des plans, des maquettes en 3D qui intègrent les perspectives. Pour cela, il utilise des logiciels graphiques de CAO et DAO (conception et dessin assisté par ordinateur).
Il est aussi chargé de collecter des informations et intégrer des données dans les études techniques. Sur le plan administratif, il participe à la construction des dossiers (demandes de permis de construire, études d'impact), à la vérification de documents graphiques (plans), à l'estimation partielle du budget d'un projet.
]]>Niveau bac
Bac professionnel technicien d'études du bâtiment option B : assistant en architecture
Niveau bac + 2
BTS bâtiment
Niveau bac + 3
BUT génie civil-construction durable parcours bureau d'études conception
Licence professionnelle métiers de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme (parcours assistant à chef de projet en aménagement de l'espace, à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée) ; métiers du BTP : bâtiment et construction (parcours construire écologique, à l'université de Strasbourg)
Diplôme d'études en architecture
]]>1800 euros brut mensuel.
Les grandes agences d'architecture sont la voie d'entrée privilégiée des jeunes diplômés dans le métier. L'activité des agences d'architecture peut baisser en fonction de la conjoncture générale dans le bâtiment. Le secteur étant reparti plutôt à la hausse, l'embellie est réelle pour les agences réalisant des études sur les programmes de logements (privés ou mixtes public-privé). Les constructions de maisons individuelles et de logements collectifs devancent les équipements publics.
Si la plupart du temps ce collaborateur est salarié dans une entreprise d'architecture et de maîtrise d'oeuvre en construction, rénovation et réhabilitation du bâtiment, il peut aussi travailler dans les entreprises du paysage ou encore auprès d'un architecte d'intérieur.
Avec l'expérience, l'assistant en architecture peut évoluer vers un poste d'assistant de direction, assistant principal ou chef de projet, au sein d'un grand cabinet d'architectes.
]]>3 ans pour préparer le bac pro technicien d'études du bâtiment option B : assistant en architecture.
2 ans pour préparer un BTS (bâtiment ; étude et réalisation d'agencement) ; 3 ans pour le BUT génie civil-construction durable parcours bureaux d'études conception (notamment), ou une licence professionnelle.
]]>Le coffreur-boiseur doit maîtriser la géométrie, le métré, le dessin, et connaît les matériaux qu'il utilise (propriétés, résistance...). Il a le coup d'oeil indispensable pour construire un coffrage aux mesures exactes de l'ouvrage à réaliser.
La réalisation des coffrages fait appel à une grande habileté manuelle. Les formes demandées sont parfois très complexes. Chaque dalle, chaque mur, chaque escalier a ses spécificités et nécessite un coffrage sur mesure. Dans la plupart des cas, le coffreur-boiseur participe au ferraillage (la pose de l'armature en métal), à la coulée du béton et au démoulage. Cette dernière opération est délicate, car il faut garder le béton intact et ne pas détériorer le coffrage.
Le béton séchant extrêmement vite, les gestes du coffreur-boiseur doivent être rapides et précis. Souplesse, réflexes, maîtrise de l'équilibre et capacités d'initiative sont indispensables pour réagir en un minimum de temps.
]]>Ouvrier qualifié, le coffreur-boiseur agit sous la responsabilité du chef d'équipe et du chef de chantier. Il travaille avec d'autres coffreurs à la fabrication du coffrage, à sa pose et à son démontage. Sur les chantiers de moyenne importance, il peut prendre davantage d'initiatives. Il ne connaît pas la routine grâce à la diversité des édifices ou éléments réalisés.
Dans les tranchées ou en hauteur, le coffreur-boiseur est exposé aux intempéries et travaille dans des positions parfois inconfortables. Il se déplace et porte souvent des charges lourdes sur des échafaudages de plus en plus hauts à mesure que la construction s'élève. Ce métier peut être physiquement éprouvant et exige une grande vigilance : le risque d'accident est réel. Les mesures de sécurité sont indispensables : garde-corps tout autour des façades en construction, casque avec lunettes de protection intégrées, etc.
Faire preuve de mobilité est indispensable : le coffreur-boiseur peut être sollicité pour des chantiers éloignés de son domicile. Les contrats pour des chantiers à l'étranger sont courants, en particulier pour les coffreurs employés par les très grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics).
]]>Pour construire des ponts, des barrages, des dalles, des poteaux et des murs, on utilise du béton armé. Il s'agit d'un mélange de mortier et de gravier, coulé dans un moule (le coffrage) autour d'une armature métallique. En bois reconstitué, en plastique moulé ou en métal, ces moules servent à recueillir le béton semi-liquide et lui donnent forme avant qu'il ne devienne dur.
Le coffreur-boiseur lit les plans de l'architecte ou de l'ingénieur qui détermine les matériaux et les quantités d'acier et de béton nécessaires. Le moule doit avoir la forme exacte de l'ouvrage à réaliser. Si la forme est simple, le coffreur utilise un coffrage industrialisé, fait de grands panneaux faciles à poser et à déposer. Dans le cas contraire, il crée lui-même le moule en utilisant ses compétences de " chaudronnier du bois ".
Lorsque le coffrage a été fabriqué en atelier, le coffreur-boiseur doit l'installer sur le chantier, souvent à l'aide de grues. Une fois le béton coulé et séché dans le moule, il le décoffre en faisant attention à le garder intact et à ne pas abîmer le coffrage qui pourra être réutilisé. Le coffreur-bancheur est un spécialiste qui utilise des coffrages en métal préfabriqués (les banches). Il participe souvent à la mise en place de l'élément de béton moulé sur le chantier.
]]>Après la 3e
CAP constructeur d'ouvrages en béton armé
Niveau bac
Bac professionnel technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre
BP maçon
]]>À partir du Smic et plus (selon le niveau de qualification et la région).
La France, considérée comme spécialiste des ouvrages en béton armé, offre des perspectives d'emploi très intéressantes aux jeunes diplômés. Toutes les grandes entreprises de construction du BTP (bâtiment et travaux publics) et emploient des coffreurs-boiseurs. Les sociétés qui réalisent des ponts, des barrages, des centrales nucléaires et des bâtiments industriels recrutent des coffreurs-boiseurs hautement qualifiés. Ces grandes entreprises (environ 10 % des employeurs) sont généralement spécialisées dans les ouvrages d'art. Les petites entreprises du bâtiment ainsi que les entreprises industrielles qui réalisent des éléments préfabriqués font aussi appel aux services de coffreurs-boiseurs. En général, ces derniers sont aussi ferrailleurs, maçons, etc.
Il est possible de se spécialiser en devenant coffreur-bancheur. Ce dernier installe et vérifie des coffrages, mais cette fois métalliques et préfabriqués. Il procède ensuite à leur démoulage.
Après 2 ou 3 ans d'expérience professionnelle et des connaissances en lecture de plans, un coffreur-boiseur doté d'aptitudes en management peut devenir chef d'équipe et piloter 2 à 6 coffreurs. La spécialité de constructeur en béton armé constitue l'une des voies de promotion les plus rapides.
]]>2 ans pour préparer le CAP constructeur d'ouvrages en béton armé ; 3 ans pour le bac professionnel technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre. On note aussi le brevet professionnel (BP) maçon.
]]>Afin de ne pas faire de casse, la délicatesse et l'habileté est primordiale lorsqu'on manipule un matériau fragile comme le verre. Un excellent sens de la précision permet au miroitier de mesurer le verre au millimètre près au moment des découpes.
Pour exercer cette profession il est nécessaire d'avoir des connaissances en lecture de plans, en prise de mesures, en prise d'aplomb et de niveau, mais pas seulement... le miroitier doit aussi être compétent en matière d'isolation phonique, d'étanchéité, d'électricité et de domotique.
Le miroitier se tient informé sur les nouveaux produits et les technologies numériques de plus en plus présentes dans son métier. Il suit leur évolution pour s'adapter en permanence et garantir ainsi un résultat à la fois beau et solide.
]]>L'activité du miroitier suppose de fréquents déplacements sur les divers chantiers, sans oublier l'atelier de fabrication, où il coupe et façonne les éléments en verre. Selon l'oeuvre à réaliser, il peut être amené à travailler en intérieur comme en extérieur. Son intervention s'effectue dans le cadre de constructions neuves, de réhabilitation ou de restauration de bâtiments ou encore chez des particuliers. Concernant les domaines d'activité, cet artisan travaille dans le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics).
Dans certains cas, le miroitier peut travailler sur des échafaudages et porter des charges. Le respect des règles de sécurité est impératif et le port d'équipements de protection (chaussures de sécurité, gants, harnais) est requis. Une bonne condition physique est nécessaire : il peut passer des heures à travailler debout. Il doit aussi être capable de travailler en extérieur, malgré les intempéries. Il ne doit pas être sujet au vertige.
En fonction de la taille de l'entreprise, le travail peut être effectué soit par une équipe de professionnels (coupeur, façonnier et monteur-poseur), soit par une seule et même personne. Le miroitier peut être amené à travailler en collaboration avec un menuisier.
]]>Le miroitier fabrique et installe sur des châssis de nombreux ouvrages en verre : fenêtres et baies vitrées, portes automatiques, vérandas et verrières, vitrines, miroirs et cloisons, cabines de douche.
Après avoir mesuré et dessiné très précisément les découpes à effectuer sur le verre, le miroitier le coupe avec un outil appelé "diamant" ou à l'aide d'une machine à commandes numériques. Il façonne ensuite le pourtour du verre. Le miroitier travaille différentes sortes de verres (feuilletés, trempés, isolants, de protection) selon les besoins du client. Pour une véranda, il faut un verre qui protège contre la chaleur et le froid ; pour la vitrine d'une banque, un verre qui résiste aux chocs. Le miroitier se charge aussi des armatures qui supporteront les éléments en verre. Il fabrique ainsi des châssis en aluminium, en bois, en métal ou en PVC et y insère les produits verriers.
Ensuite il se rend sur le chantier pour réaliser la pose de la fenêtre, de la baie vitrée, etc. Parfois, le miroitier est aussi chargé d'assurer l'installation, l'entretien et la réparation des automatismes (domotique) qui commandent les fermetures dans une maison ou un immeuble.
]]>Après la 3e
CAP menuisier aluminium-verre
Niveau bac
BP menuisier aluminium-verre
Bac professionnel menuiserie aluminium-verre
]]>À partir du Smic
Du fait des mutations dans le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics), le techniverrier peut s'adapter à des métiers voisins (en métallerie notamment). Il peut aussi se spécialiser pour être plutôt coupeur, façonnier ou monteur-poseur. Il sait travailler divers matériaux et peut réaliser des ouvrages originaux. Les débouchés sont assurés dans les entreprises spécialisées dans les produits verriers de la façade et du cloisonnement (fenêtres, vérandas, vitrines...), ainsi que chez les vendeurs de vitrages élaborés utilisés dans la construction (verres trempés, feuilletés, isolants...).
Au bout de quelques années, le miroitier peut devenir responsable technique de chantier. Il conduit alors les travaux, évalue le prix de revient d'un chantier, gère les commandes et les quantités. Sur les gros chantiers, il encadre une ou plusieurs équipes de techniverriers. Il peut aussi créer sa propre entreprise. Au-delà du travail du verre, il peut réaliser des ossatures de charpentes métalliques, toutes sortes de serrures, des portes commandées par digicode ou à distance.
]]>2 ans pour préparer le CAP menuiserie aluminium-verre, éventuellement complété par le BP menuisier aluminium-verre (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel menuiserie aluminium-verre.
]]>Comme tout commercial, le conseiller en assurances doit avoir un goût développé du contact et le sens du service. L'art de la négociation et de la pédagogie, la culture du résultat et la ténacité lui sont aussi indispensables.
Ce travail de relationnel doit être accompagné par une démarche méthodique et rigoureuse (dans l'ouverture et le suivi des dossiers, dans l'analyse de l'évolution du portefeuille clients, etc...). Sens de l'organisation exigé !
Le conseiller en assurances doit avoir une parfaite connaissance de ses produits et de l'environnement de ses clients, afin de leur proposer des solutions adéquates et personnalisées (nouveaux contrats, nouvelles garanties...) en fonction de leurs profils.
]]>Certains conseillers démarchent leurs clients sur le terrain après avoir pris des rendez-vous. D'autres le font soit par téléphone ou Internet dans des centres de relation client, soit au sein d'une agence ou d'un point de vente. Les conditions d'exercice du métier de conseiller sont donc variables selon les employeurs (sociétés d'assurances, cabinets d'agents généraux, cabinets de courtage en assurances...).
Le conseiller en assurances exerce son activité comme salarié dans une société d'assurances, pour le compte d'un cabinet d'agents généraux ou d'un cabinet de courtage en assurances. Il peut aussi travailler pour un établissement bancaire proposant des produits d'assurances. Autre cas de figure : après plusieurs années d'expérience, le conseiller peut s'installer à son compte comme agent général ou comme conseiller en gestion de patrimoine. Il a alors le statut d'indépendant.
Dans un contexte de concurrence accrue et de multiplication des produits d'assurance, la mission du conseiller n'est pas toujours aisée : sens du relationnel, motivation et persévérance sont requis. Savoir gérer les situations de refus s'avère aussi précieux.
]]>Une assurance habitation, automobile, santé ou retraite ? Le conseiller vend à ses clients des produits d'assurance et d'épargne adaptés à leur situation et à leurs besoins. Pour cela, il doit être à l'écoute de sa clientèle. Commercial, ce professionnel doit se montrer convaincant pour vendre ses produits qui couvrent des risques liés aux personnes et aux biens.
Afin d'atteindre les objectifs chiffrés fixés par son employeur, le conseiller doit développer sa clientèle. Pour cela, il fait de la prospection, par téléphone, mail ou en se déplaçant chez des clients. Selon les activités de son entreprise, il peut se spécialiser sur un type de clientèle (particuliers, professions libérales, artisans) ou sur un type de risques (professionnels, santé, construction, gestion de patrimoine...).
C'est un autre objectif du conseiller en assurances. Pour cela, il lui faut établir une relation de confiance avec ses clients. Nouer une relation privilégiée avec eux lui permet ainsi de proposer ses services sur le long terme, mais aussi de gagner de nouveaux clients par leur intermédiaire.
]]>Niveau bac + 2
BTS assurance ; management commercial opérationnel; négociation et digitalisation relation client
Niveau bac + 3
BUT carrières juridiques
Licence pro mention assurance, banque, finance ; activités juridiques
diplôme d'école de commerce et de gestion
Niveau bac + 5
Master droit des assurances ; monnaie, banque, finance, assurance ; finance...
diplôme supérieur d'école de commerce et de gestion
]]>Environ 2200 euros à 2500 euros bruts par mois pour les débutants avec moins de deux d'expérience. Salaire auquel s'ajoutent des primes
Avec 17 % des employés de l'assurance âgés de plus de 55 ans, des embauches sont à prévoir pour remplacer les personnels qui partent en retraite. Les commerciaux et les gestionnaires de contrats représentent environ 60 % des salariés du secteur. Environ 13 000 personnes sont recrutées par an dans le secteur de l'assurance, tous métiers confondus.
Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, la fonction de conseiller commercial en assurances est prisée des recruteurs. Après quelques années d'exercice, le conseiller peut devenir inspecteur commercial (il anime et dirige alors une équipe de conseillers commerciaux). Il peut aussi évoluer vers le marketing opérationnel ou la formation, notamment en appui des conseillers juniors.
Dans le domaine de l'assurance, 60 % des emplois se situent en province, les activités commerciales y étant d'ailleurs largement représentées.
]]>2 ans pour obtenir un BTS (assurance ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client) ; 3 ans pour un BUT carrières juridiques , une licence professionnelle en assurance, banque, finance ou en activités juridiques ou un diplôme d'école de commerce et de gestion ; 5 ans pour un master (droit des assurances ; monnaie, banque, finance, assurance ; finance..) ou un diplôme supérieur d'école de commerce et de gestion.
]]>L'énergéticien a des compétences techniques larges. Il a souvent une formation de base en thermique, électricité ou électromécanique, ainsi que des connaissances en automatismes et en informatique industrielle. Il sera formé également sur le terrain aux spécificités propres à chaque machine et à l'entreprise.
Le maintien d'une pression constante et d'une vapeur continue et de bonne qualité est crucial pour les entreprises du secteur papiers cartons. L'énergéticien doit faire preuve d'un grand sérieux. Il est autonome et a le sens des priorités car il doit être à même de régler les problèmes lorsqu'ils se présentent. Lorsqu'il travaille de nuit en particulier, il a la bonne marche de l'usine entre ses mains.
Le rôle de l'énergéticien évolue avec la complexité des équipements. Par ailleurs les enjeux financiers liés à l'énergie, ainsi que les questions d'environnement sont de plus en plus présents dans son métier. Il doit donc continuer à se former pour rester dans la course.
]]>La plupart du temps, l'énergéticien est seul responsable de la chaufferie et, le cas échéant, du dispositif de cogénération d'énergie (vapeur, gaz, biomasse). Dans certains cas, il peut être assisté d'un opérateur qui se chargera plus particulièrement des rondes dans l'usine.
Il occupe un poste central très lié à la production. Il est en contact avec ses homologues énergéticiens des autres ateliers et le responsable de chaufferie. Il est cependant très autonome et doit être capable de gérer seul les imprévus avec beaucoup de sang froid.
La plupart du temps, l'énergéticien travaille par plages horaires de 8 heures sur 24 heures. Cela signifie qu'il peut être amené à travailler de nuit et parfois aussi le week-end.
]]>Depuis la salle de contrôle, l'oeil rivé sur des écrans, l'énergéticien contrôle en permanence la qualité et la quantité de vapeur émise et l'ajuste en fonction des besoins de la production. Il vérifie notamment les mesures en CO2 ou en poussières. De plus en plus de chaufferies se modernisent et utilisent cette production de vapeur pour fournir de l'énergie, souvent cogénérée avec du gaz et/ou de la biomasse. Cela renforce le rôle et le domaine de compétence de l'énergéticien.
Si la production de vapeur s'interrompt, c'est toute la fabrication qui s'arrête ! L'énergéticien doit être particulièrement vigilant et réactif pour éviter que cela se produise. Il règle et optimise les paramètres de conduite de la chaufferie en temps réel, et suit de près les quantités d'énergie produite et consommée. Son objectif : que la pression se maintienne à un niveau constant.
Pour éviter les incidents, le matériel doit être en état optimal. L'énergéticien veille à leur bon état et effectue régulièrement son entretien. Selon la définition de son poste, il peut être amené à effectuer des rondes dans l'usine pour détecter d'éventuelles fuites. Il intervient en urgence en cas de problème. Pas de routine dans ce métier!
]]>Niveau bac+2
BTS maintenance des systèmes, option B systèmes énergétiques et fluidiques ; pilotage de procédés (PP)
]]>3041 euros brut par mois.
Dans les 10 ans qui viennent, les industries des papiers cartons vont devoir faire face à de nombreux départs à la retraite et, par conséquent, vont devoir recruter, notamment des énergéticiens. Les jeunes sont appréciés pour leurs connaissances des nouvelles technologies (qui ont fait leur apparition dans les chaufferies) et pour leur formation technique diversifiée pour ce poste qui s'apprenait traditionnellement sur le tas.
La formation est continue dans ce secteur et particulièrement à ce poste. Elle permet de suivre l'évolution des techniques et des réglementations dans le domaine de l'énergie et de l'environnement notamment.
Grâce à ses connaissances diversifiées, l'énergéticien pourra, après quelques années, évoluer, par exemple, vers la conduite de ligne de fabrication ou se diriger vers l'encadrement. Il peut envisager un poste de responsable de chaufferie qui lui permettra d'encadrer l'équipe des conducteurs de chaufferie de l'usine et participer aux choix stratégiques énergétiques de l'entreprise.
]]>2 ans pour un BTS maintenance des systèmes, option B systèmes énergétiques et fluidiques ; pilotage de procédés (PP).
]]>Mémoire du film, le scripte doit toujours faire preuve d'une grande concentration afin qu'aucune anomalie ne se glisse entre deux plans tournés à plusieurs jours d'intervalle mais qui s'enchaîneront au montage. Sa fonction requiert de la rigueur et du dynamisme.
Outre un grand sens de l'organisation, un bon esprit de synthèse et une certaine vivacité lui sont indispensables pour gérer les imprévus ou une situation de crise.
Une totale disponibilité est exigée pendant le tournage, car les horaires sont irréguliers et décalés. Sans oublier un sens très aigu de l'observation. Interlocuteur privilégié des membres de l'équipe de tournage, le scripte est sans arrêt confronté à des exigences et à des personnalités fort différentes. De la diplomatie et une bonne dose de psychologie l'aident à rester patient dans un climat qui peut être particulièrement stressant.
]]>Au cinéma, avant le début du tournage, le scripte étudie attentivement les éléments qui constituent le scénario : personnages, décors, accessoires, costumes, lieux, temps... Il contrôle les éléments du décor, s'assure qu'ils n'ont pas changé de place ou disparu d'une scène à l'autre ; il vérifie que les acteurs ont une présentation conforme aux scènes tournées. Il traque les erreurs éventuelles et note ses commentaires sur chaque plan. En constante relation avec le metteur en scène, il l'informe de chaque détail de la réalisation.
Pour la télévision, le scripte établit le " conducteur ", plan détaillé qui décrit techniquement le déroulé de l'émission à réaliser. Ce document contient les numéros des séquences, un résumé de leur contenu, leur durée, leur source (reportage ou plateau) et le cumul des temps.
En régie, le scripte donne le top de lancement des reportages et prévient le réalisateur des retours sur le plateau.
Les scriptes de fiction et de télévision se déplacent sur les lieux de tournage en France et à l'étranger. Leurs horaires sont plutôt irréguliers et contraignants.
]]>Les éléments d'une fiction sont filmés dans le désordre, puis assemblés au montage comme dans un puzzle. Le scripte contrôle le bon enchaînement des plans et des séquences jusqu'au document final. Il chronomètre scrupuleusement chaque scène pour transmettre le minutage utile au montage.
Le scripte assure la continuité des scènes en veillant au moindre détail. Il peut répondre à n'importe quelle question concernant le tournage (par exemple : y a-t-il des bougies allumées dans cette scène ?). Ses indications, extrêmement précises, et ses photos permettront d'éviter des erreurs de raccord d'une séquence à l'autre.
En fin de journée, le scripte rédige 4 rapports. Le rapport de montage décrit chaque prise de vues et le jeu des acteurs. Le rapport image est destiné au laboratoire pour le tirage des photos. Le rapport journalier indique chronologiquement tout ce qui s'est passé dans la journée. Enfin, le rapport (ou " mouchard ") destiné à la production rend compte de l'avancement du tournage et des problèmes rencontrés.
]]>L'Ensmis (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son, ex-Fémis), le CLCF (Conservatoire libre du cinéma français) et l'Insas (Institut national des arts du spectacle et des techniques de diffusion), à Bruxelles, recrutent sur concours.
Niveau bac + 2
BTS métiers de l'audiovisuel
Niveau bac + 3
Licences en cinéma audiovisuel
Licences professionnelles techniques du son et de l'image
Diplômes d'écoles spécialisées (ex : Conservatoire libre du cinéma français)
Niveau bac + 5 et +
Diplôme de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ex-Fémis) spécialité scripte
Masters pro en cinéma et audiovisuel
]]>1125 euros brut hebdomadaires (semaine de 35 heures) selon la grille de la production audiovisuelle (films TV), 1 249 euros brut hebdomadaires (semaine de 39 heures) selon la grille de la production cinématographique.
Fortement féminisé, le métier de scripte souffre de débouchés extrêmement limités, comme pour la plupart des métiers du spectacle. Employés par des chaînes de télévision ou des sociétés de production, la plupart des scriptes relèvent du statut des intermittents du spectacle.
Il est rare que les scriptes travaillent régulièrement, hormis les salariés du service public (France Télévisions). La précarité de leur statut les contraint parfois à changer de métier en cours de carrière.
Les changements d'orientation professionnelle sont d'autant plus courants que le métier à strictement parler tend à disparaître : la tendance actuelle est en effet à la répartition des charges de travail entre les divers membres de l'équipe de tournage.
Les promotions sont rares. Néanmoins, des scriptes talentueux ayant su se constituer un solide réseau relationnel peuvent s'orienter vers les métiers d'assistant de réalisateur ou de chargé de production.
]]>Sens de l'observation très poussé, mémoire infaillible, rigueur, organisation et diplomatie sont de sérieux atouts dans cette profession qui s'exerce pour le cinéma, la télévision et la publicité, le plus souvent avec le statut d'intermittent du spectacle.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de l'audiovisuel ; 3 ans pour une licence en cinéma audiovisuel, une licence professionnelle en techniques et activités de l'image et du son ou en gestion de production audiovisuelle (1 an après un bac + 2). Quelques écoles audiovisuelles proposent des formations spécifiques de scripte : en 3 ans au CLCF (Conservatoire libre du cinéma français) ou à 3IS (Institut international de l'image et du son), en 4 ans à la Fémis (accès sur concours post-bac + 2). Autre possibilité : 5 ans pour un master en cinéma et audiovisuel, en arts et technologies de l'image virtuelle ou en réalisation et création.
]]>Passionné, le vendeur conseil caviste doit savoir partager ses connaissances avec ses clients, non pour leur imposer une référence particulière, mais pour trouver celle qui correspondra exactement à leurs goûts. Pour cela, il doit faire preuve d'écoute et d'imagination mais aussi de convivialité.
À l'inverse de l'achat en libre-service ou en grande surface, l'achat chez un vendeur conseil caviste se fait pour le conseil et l'information qui l'accompagnent. Le professionnel doit donc être capable de raconter une histoire autour de chaque référence, basée sur sa connaissance du producteur, du terroir, du millésime, etc. Il doit donc être curieux et entretenir ses connaissances très régulièrement.
La gestion d'un point de vente ne s'improvise pas. Il faut anticiper les périodes de pointe pour passer les commandes en amont, régler les factures dans les délais. Même si la vente est prioritaire, il est important que le vendeur conseil caviste ne se laisse pas déborder dans ses tâches administratives, sous peine de ne pas durer longtemps.
]]>Le vendeur conseil caviste ne peut se contenter de renouveler le même stock d'année en année. Les vins varient d'une année sur l'autre et les clients aiment la nouveauté. Par conséquent, il se déplace régulièrement sur des salons professionnels pour goûter les derniers millésimes, découvrir de nouveaux producteurs et envisager des visites dans les vignobles qui l'intéressent. Il doit sans cesse actualiser ses connaissances, se renouveler et proposer des nouveautés à ses clients.
Outre les déplacements sur le terrain (salons professionnels, foires, vignobles...), le vendeur conseil caviste doit s'adapter aux rythmes de ses clients. L'ouverture en soirée, parfois tard en fin de semaine ou avant les fêtes de fin d'année notamment, permet de réaliser davantage de chiffre d'affaires.
De nombreux vendeurs conseils cavistes complètent leur activité en vendant des boissons grâce à des "ateliers dégustation", par exemple. D'autres vont plus loin en proposant de la petite restauration pour accompagner les vins à déguster sur place. C'est le concept des "caves à manger" et des "bars à vins". S'il connaît bien les boissons, le vendeur conseil caviste est aussi un gastronome capable de conseiller un vin en fonction d'un plat ou d'un menu.
]]>Le vendeur conseil caviste sélectionne ses bouteilles auprès de ses fournisseurs, sur catalogue (notamment pour les franchisés) ou en se rendant dans les salons professionnels et les vignobles. Il est essentiel que le vendeur conseil caviste connaisse bien ses bouteilles pour pouvoir conseiller ses clients.
Le client attend que le vendeur conseil caviste l'aide dans son achat. Avant de proposer une bouteille de vin, le professionnel doit cerner le profil gustatif du client, en procédant par élimination : rouge ou blanc ? Français ou étranger ? Léger ou corsé ? Pour quelle occasion et avec quel plat ? Sans oublier le budget car les prix varient d'un cépage à l'autre et d'un millésime à l'autre. Au besoin, il fait goûter, surtout lorsqu'il propose des nouveautés ou qu'il a affaire à un habitué.
Si le vendeur conseil caviste est à son compte, il doit réserver une partie de son temps aux tâches administratives : gestion du stock et des commandes, règlement des factures, livraison, traitement des commandes en ligne, préparation des colis et expédition... Dans tous les cas, il veille à la propreté de son local et au réapprovisionnement des rayons.
]]>Après la 3e
CQP (certificat de qualification professionnelle) vendeur conseil caviste
Niveau bac
Bac professionnel technicien conseil vente en alimentation, option vins et spiritueux
Niveau bac+2
BTS agricole technico-commercial option vins, bières et spiritueux
]]>A partir du Smic .
Bien que la consommation d'alcool ait connu une importante baisse au cours des 30 dernières années, le nombre de vendeurs conseils cavistes est en constante augmentation. La raison : les Français consomment moins, mais mieux et se tournent plus volontiers vers les professionnels pour un achat plaisir. Ceux-ci vendent 6 % de la consommation d'alcool. On comptait 5 762 points de vente en 2016 dont 24 % proposaient également un bar à vins. La profession emploie 11 000 personnes.
Le vendeur conseil caviste travaille souvent au sein de petites structures. Il peut être salarié ou chef d'entreprise, indépendant, intégré à un réseau spécialisé (Nicolas, Le Repaire de Bacchus, Cave du Val d'Or, La Vignery, Sommelerie de France, etc.) ou franchisé (Nicolas, Intercaves, V&B, Bibovino...).
Un vendeur conseil caviste expérimenté peut prendre la direction d'un point de vente ou du rayon liquide dans une grande surface, par exemple. Il peut également se mettre à son compte. À noter que 30 % des vendeurs conseils cavistes sont des autodidactes et que beaucoup s'installent après une reconversion. S'il faut obtenir une autorisation pour vendre de l'alcool, aucun diplôme n'est en revanche requis pour s'installer.
]]>1 an pour préparer le CQP (certificat de qualification professionnelle) vendeur conseil caviste.
3 ans pour préparer le bac professionnel technicien conseil vente en alimentation, option vins et spiritueux
2 ans pour préparer le BTS agricole technico-commercial, option vins bières et spiritueux
]]>Culture générale, aisance à l'oral comme à l'écrit, sens de l'écoute, diplomatie et maîtrise d'au moins une langue étrangère sont nécessaires pour exercer ce métier. Un esprit de synthèse, une grande réactivité et d'excellentes compétences rédactionnelles et éditoriales sont également requises. Les techniques de communication (internet, réseaux sociaux, banques de données spécialisées...) n'ont pas de secrets pour eux.
Le chargé des relations publiques (RP) doit faire preuve de sang-froid en toutes circonstances et d'un certain sens de la débrouillardise pour gérer des situations de crise en ayant toujours le mot juste. Il est enthousiaste et sait utiliser les bons arguments pour convaincre. Les activités de logistique (transport, manutention, installation...) peuvent représenter une part importante de son emploi du temps, avec de nombreux déplacements et des horaires souvent chargés et irréguliers.
Parfois chargé d'un service et d'un budget, il est rigoureux et doit veiller à respecter et à employer au mieux les sommes qui lui sont allouées. On lui demande souvent de rendre compte des résultats à la direction. De la rigueur est donc indispensable.
]]>Généralement intégré au sein du service communication d'une entreprise, le chargé des relations publiques (RP) peut également exercer dans une agence de communication spécialisée dans les relations publiques. Il est alors chargé de plusieurs clients pour tout ou partie de leurs relations publiques, sur une mission ponctuelle ou au long cours.
L'autonomie de ce professionnel varie en fonction de la nature de l'entreprise, de la taille du service où il exerce et du budget qui lui est attribué. Dans les grandes entreprises, un directeur supervise et coordonne la communication globale, et il travaille avec plusieurs collaborateurs spécialisés, dont le chargé des relations publiques, l'attaché de presse, etc. Dans les petites structures, le chargé des relations publiques est plus polyvalent : sa mission peut s'étendre des relations presse à la stratégie de communication.
Le chargé des RP travaille dans un bureau, notamment pour la conception des outils de communication, la veille, la relance... Il assiste aussi à nombre de réunions et est en lien avec plusieurs services et prestataires. Il va également à la rencontre de ses interlocuteurs privilégiés et suit ses opérations de communication sur le terrain (expositions, salons, etc.).
]]>Le chargé des relations publiques (RP) peut être amené à promouvoir et valoriser une entreprise, auprès de ses clients ou fournisseurs, de la presse, des personnalités politiques ou de ses actionnaires. Pour cela, il recueille et sélectionne les informations relatives à la vie de l'établissement, mène une veille sur ses principaux concurrents, analyse les publics visés pour adapter les supports de communication aux objectifs et à la stratégie de communication de l'entreprise.
Selon le but et le public ciblé, le chargé des RP élabore ou supervise la réalisation d'un dossier de presse, d'un visuel, d'une plaquette, d'un site Internet, d'un spot radio... Il peut également monter des partenariats ou des événements à visée promotionnelle, participer à des salons ou bien des congrès.
Le chargé des RP peut aussi s'occuper de la gestion des espaces publicitaires, des relations avec les journalistes. Il répond aux questions et demandes de ces différents publics avec qui il tente de nouer des liens durables. Le cas échéant, il relance ses interlocuteurs après une opération de communication et analyse les retombées de ses actions (nombre de parutions, évolution des ventes...).
]]>Niveau bac + 2
BTS communication
Niveau bac + 3
BUT information-communication, parcours communication des organisations
Licence d'information-communication ou de sciences de la communication orientée vers les médias, la communication des organisations
Licence professionnelle métiers de la communication : chargé de communication
Niveau bac + 5
Master communication des organisations ; communication publique et politique
Diplôme d'école spécialisée
Diplôme d'école de commerce, option communication
Diplôme d'institut d'études politiques (IEP)
]]>Entre 2400 et 4500 euros brut par mois en fonction de la structure et de l'expérience
Les stages permettent de se frotter à la réalité du métier avant d'intégrer une agence, puis de s'orienter vers une grande entreprise possédant un service communication. En agence, le chargé des relations publiques (RP) peut se constituer une solide expérience et un carnet d'adresses, gages de son évolution future. Selon l'Insee, la France compte 4 500 agences spécialisées en relations publiques, toutes tailles confondues. Le point commun à tous ces professionnels ? Ils ne comptent pas leurs heures, avec un emploi du temps irrégulier et des déplacements fréquents.
La communication est devenue une fonction importante, voire vitale, des entreprises publiques comme privées. Les collectivités locales sont les plus porteuses d'emplois, avec une majorité des postes en Ile-de-France. Les grosses associations emploient également des spécialistes des relations publiques. Plus de 25 % des postes sont accessibles aux jeunes diplômés.
Après 3 à 5 ans d'expérience, le chargé des RP peut s'orienter vers un poste de responsable de communication (externe ou interne), se spécialiser dans un domaine (communication financière, luxe, transport...) ou dans une fonction comme la communication de crise ou institutionnelle, par exemple.
]]>Ce métier accueille des profils variés issus de la communication, du commerce, des sciences politiques, des lettres, de l'histoire, du droit, des arts... Un double cursus et au moins une langue étrangère sont un atout. Les stages ou l'apprentissage permettent de mettre un pied dans le secteur.
De bac + 2 pour des postes d'assistants (BTS communication) à bac + 3 (BUT information-communication, parcours communication des organisations ; licence d'information-communication orientée vers les médias, la communication des organisations..., licence professionnelle métiers de la communication : chargé de communication, chef de projet communication, événementiel) jusqu'à bac + 5 (master mention communication des organisations, communication publique et politique ; diplôme d'école spécialisée ; diplôme d'école de commerce avec une option communication ; diplôme d'IEP, institut d'études politiques).
]]>Technicien minutieux, l'orthoprothésiste est un accompagnateur et un soutien attentif pour son patient. Si le goût du travail manuel est indispensable pour la fabrication des prothèses, le tact et la patience comptent autant pour obtenir le meilleur résultat possible. Un bon équilibre émotionnel est nécessaire pour travailler avec des personnes handicapées, en situation de souffrance morale et physique (perte de membres suite à un accident par exemple).
Les compétences requises pour exercer ce métier dépendent du niveau de qualification. Avec un CAP, c'est surtout l'habileté technique et la précision qui s'expriment en atelier. Il faut également bien connaître les matériaux et les techniques d'ajustage, de mise en forme, de moulage. En revanche, avec un DT (diplôme de technicien) et plusieurs années d'expérience, on devient plutôt chef d'atelier et on encadre une équipe.
]]>L'orthoprothésiste exerce principalement en atelier, au sein d'une entreprise de petite taille. Ses horaires de travail sont définis et réguliers. Selon son niveau de formation, il prend en charge soit la phase de conception soit celle de la fabrication ou bien les deux. En bureau d'études, il dessine en trois dimensions, modélise et conçoit des appareillages. Il utilise aussi des logiciels spécifiques à son métier.
Membre d'une équipe pluridisciplinaire de soins, ce professionnel est en relation permanente avec le patient, son médecin, le rééducateur, les ouvriers de la fabrication... Son travail l'amène à se déplacer fréquemment dans les centres d'appareillage, de rééducation, les hôpitaux et les cliniques. Il rend aussi visite à ses patients à domicile.
]]>L'orthoprothésiste collabore avec une équipe de soins et de rééducation, notamment avec des médecins et des chirurgiens. Pour concevoir une prothèse, il s'entretient longuement avec le patient, prend des mesures et des empreintes. Chaque prothèse est unique, puisque réalisée selon la morphologie du futur utilisateur. La conception assistée par ordinateur aide à modéliser le projet.
Il prépare ensuite les moulages, les matériaux et met en forme la pièce préconisée. Il réalise la prothèse avec des alliages de métaux légers et des matériaux tels que résines, fibres de verre, thermoplastiques, composites... Ces matériaux de haute technologie ayant des propriétés mécaniques particulières, il les assemble en fonction des contraintes et des objectifs de fabrication.
La prothèse réalisée, c'est le moment des essais, retouches et ajustements. Cette étape est très importante pour les grands appareillages, plus délicats à adapter. Les rendez-vous avec le patient sont l'occasion de s'assurer que la prothèse lui convient, d'un point de vue technique aussi bien que psychologique.
]]>Après la 3e
CAP opérateur en appareillage orthopédique spécialité orthoprothèse
Niveau bac
Bac pro technicien en appareillage orthopédique spécialité prothèse-orthèse
Niveau bac + 2
BTS prothésiste-orthésiste
]]>A partir du Smic
On recense environ 1 160 orthoprothésistes ; 87 % d'entre eux sont salariés dans des entreprises de fabrication, des centres de rééducation fonctionnelle ou des hôpitaux. Environ 150 entreprises fabriquent de grands appareillages sur le territoire français. La majorité sont des petites structures artisanales comptant souvent moins de 10 salariés. Même petites, toutes ont recours à la haute technologie pour les matériaux utilisés, les procédés de conception ou les méthodes d'assemblage. Les formations sont peu nombreuses, les jeunes diplômés trouvent facilement un premier emploi.
Les principaux emplois se trouvent en centre de rééducation et d'appareillage, centre de soins et de rééducation fonctionnelle, entreprise de fabrication de prothèses ou d'orthèses. Les postes en hôpitaux sont plus rares. Il est possible de s'installer à son compte notamment en reprenant une entreprise. Le marché des orthèses (appareils suppléant une déficience osseuse, musculaire ou neurologique) est très porteur et dynamique en terme de création nouveaux produits (corsets, atèles, ceintures...).
]]>Dans les centres de rééducation ou d'appareillage, dans son entreprise artisanale ou, plus rarement, à l'hôpital, il travaille sur prescription médicale. C'est sur les indications de ce dernier qu'il fabrique et adapte les prothèses et orthèses, en relation étroite avec le patient. Le technicien doit l'examiner, dialoguer avec lui pour s'informer de son mode de vie et de ses attentes.
L'orthoprothésiste peut fabriquer, monter et ajuster lui-même les appareils. Des compétences en mécanique et en travail des matériaux (bois, cuir, acier, résine, fibre de verre ou de carbone) sont indispensables. Il peut les commander tout faits. Il lui faudra de toute façon les essayer et, au besoin, faire des retouches. Pour s'installer à son compte comme artisan, il faut être titulaire du BTS et avoir 3 ans d'expérience.
2 ans pour préparer le CAP opérateur en appareillage orthopédique spécialité orthoprothèse ou un CAP du domaine de la mécanique ou des matériaux, pour devenir ouvrier de fabrication ; 3 ans pour le bac pro technicien en appareillage orthopédique, secteur de l'orthoprothèse qui permet d'occuper des postes de technicien.
3 ans pour obtenir le BTS prothésiste-orthésiste, indispensable pour concevoir des prothèses à partir d'une prescription médicale.
]]>Ce métier n'est pas accessible aux débutants. Le conducteur d'onduleuse a souvent été aide-conducteur ou conducteur double face et simple face auparavant. L'automatisation et le renouvellement permanent des machines ont accru les exigences à l'embauche. Les entreprises demandent aux ouvriers et aux techniciens une grande capacité d'adaptation et une formation aux techniques modernes de contrôle et de conduite. Ce métier exige des connaissances particulières : sur les types de papier, les normes de qualité, les tailles des cannelures adéquates, etc.
Les machines à commandes numériques étant de plus en plus performantes, le conducteur de machine onduleuse doit savoir s'adapter aux innovations technologiques et être autonome. Il possède des notions de mécanique, d'informatique, de la précision, une bonne résistance physique et de la réactivité. Il faut connaître les réglages simples permettant de ne pas interrompre la production trop longtemps.
Il assure la transmission des consignes de fabrication et de sécurité aux aide-conducteurs qui le secondent et à ses collègues au moment des changements d'équipes. Il est en relation avec d'autres personnels de l'entreprise : les responsables qualités, méthodes, maintenance etc.
]]>Le conducteur de machine onduleuse coordonne les actions des opérateurs qui interviennent autour de la machine onduleuse : aide-conducteurs, caristes et conducteurs simple face ou double face. Il fait respecter les consignes, signale les problèmes de qualité et de maintenance, informe le contremaître sur les conditions de production. Il peut aussi être en contact avec un atelier de transformation du carton ondulé, qui réceptionne une partie de la production.
Dans l'industrie papetière, le travail fonctionne en continu. Cela impose une présence permanente d'une partie du personnel, au sein de l'usine, et le travail de nuit pour tous les postes d'opérateur (conducteur ou surveillant de machines). Les équipes se relaient donc en 3 × 8 (3 équipes assurant chacune 8 heures) ou en 5 × 8 (5 équipes assurant chacune 8 heures).
Le conducteur de machine onduleuse obéit à des règles strictes de sécurité. Le respect des normes européennes, en matière d'environnement, est également crucial.
]]>Le conducteur de machine onduleuse assure les réglages d'une machine automatisée qui ondule le papier, le colle, le chauffe et le coupe à grande vitesse. Cette machine transforme d'énormes rouleaux de papier en plaques de carton collées entre elles, qui formeront, par la suite, des emballages cartonnés. Entre deux plaques planes (appelées couvertures) se trouve une plaque ondulée : la "cannelure". Ce sont les ondulations de la cannelure qui assurent sa résistance aux emballages cartonnés, comme les cartons de déménagement, par exemple.
Avant d'alimenter la machine, le conducteur réalise des essais de fonctionnement. Une fois la production lancée, il doit atteindre des objectifs (nombre de cartons fabriqués à l'heure) : il doit régler la vitesse de la machine de façon optimale, en évitant la perte de la matière première.
Il est impératif d'obtenir une production de qualité : le carton doit être contrôlé en permanence. Le conducteur de machine onduleuse surveille les indicateurs visuels sur des écrans et intervient rapidement en cas de problèmes. Il s'assure que le produit fini correspond aux attendus : les plaques de carton ondulé sont formées d'un certain nombre de couches, dont l'épaisseur est définie par avance.
]]>Niveau CAP
CAP conducteur d'installations de production
Niveau bac
Bac professionnel pilotage de ligne de production (PLP) ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons (PCEPC) ou dans le domaine industriel + certificat de qualification professionnelle (CQP)
Niveau bac + 2
BTS pilotage de procédés (PP)
]]>En fonction de l'expérience, le salaire s'établit du Smic à 2600 euros brut par mois.
La demande européenne et française en papiers pour ondulé (plateaux et caisses en carton ondulé) continue de progresser (+ 2, 2 %, en 2017). L'industrie agroalimentaire est le principal client et l'accélération du commerce en ligne est un facteur favorable pour cette industrie. Le conducteur spécialisé a un profil recherché. Toutefois le nombre d'offres d'emploi reste limité car le secteur est de taille restreinte.
Les 3/4 des entreprises papetières françaises sont intégrées à de puissants groupes étrangers, principalement scandinaves et nord-américains. Les usines de production sont réparties sur le territoire, principalement en Auvergne Rhône-Alpes, Ile-de-France, Normandie, dans les Pays de la Loire, le Grand Est et les Hauts-de-France.
Le conducteur de machine onduleuse est un chef d'équipe : il a la responsabilité d'une machine et, à ce titre, supervise et coordonne le travail d'une dizaine de personnes, les aide-conducteurs. Après des années d'expérience et à condition d'avoir un sens aigu des responsabilités, il pourra accéder à des fonctions de contremaître. Il dirigera et organisera alors le travail des équipes spécialisées sur l'ensemble du processus de fabrication.
]]>2 ans pour préparer le CAP conducteur d'installations de production. 3 ans pour préparer le bac professionnel pilotage de ligne de production (PLP) ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons (PCEPC) ; voire un autre bac professionnel dans le domaine industriel complété par un CQP (certificat de qualification professionnelle) du secteur.
2 ans pour obtenir le BTS pilotage de procédés (PP).
]]>Pour exercer ce métier, maîtrise technique, rigueur et précision sont requises. Les prescriptions des médecins doivent être suivies à la lettre, les dosages indiqués strictement respectés, les appareils réglés au millimètre près, selon les consignes de sécurité. Ce métier peut présenter des risques de radiation. C'est pourquoi le manipulateur respecte très précisément les protocoles techniques et les règles de radioprotection.
Enfin, l'évolution constante des techniques requiert une grande faculté d'adaptation et de la curiosité scientifique, pour conduire des appareils sophistiqués et très complexes. Les progrès réalisés sur les techniques et les appareils imposent également un suivi permanent des connaissances et des formations professionnelles régulières.
Le manipulateur en électroradiologie médicale est en contact direct avec des patients de tous âges et de toute condition physique. L'attention et le respect de la personne sont primordiales, notamment dans les centres anticancéreux. Son sens de l'écoute, sa capacité à expliquer, à rassurer, mettre en confiance, la douceur de ses gestes font partie des qualités qui le font apprécier de ses patients.
]]>Ce métier s'exerce sous l'autorité et en étroite collaboration avec un médecin radiologue. Grâce à ses compétences techniques, le manipulateur participe à l'élaboration du diagnostic. Ainsi, il transmet ses observations et les résultats des examens au médecin radiologue responsable de l'interprétation et du compte rendu écrit.
L'utilisation de diverses techniques d'émissions de rayons, le recours à la médecine nucléaire et à des produits parfois dangereux, nécessitent une vigilance constante. Pour éviter la toxicité et les risques d'irradiation liés à l'emploi de ces appareillages, les consignes et normes de sécurité doivent être scrupuleusement respectées.
En milieu hospitalier, la continuité des soins impose le plus souvent une présence du service de radiologie 24 heures sur 24, samedis et dimanches compris, surtout en service d'urgence. Le manipulateur-radio effectue son service en équipe travaillant par rotation, selon un emploi du temps établi à l'avance, sur la base de 35 heures par semaine.
En cabinet de radiologie, les horaires sont réguliers, adaptés à ceux de la clientèle sur une base de 35 heures hebdomadaires.
]]>Le manipulateur en électroradiologie utilise, sous la responsabilité du médecin, différents types de matériels de radiologie médicale pour aider à poser un diagnostic ou pour traiter par radiothérapie (rayons X). Il prépare le matériel en vue des séances inscrites sur son emploi du temps et des examens prévus : radiographies, scanners, IRM (imageries par résonance magnétique), radiothérapie. Il vérifie qu'il a bien tous les produits et matériels annexes et contrôle le bon fonctionnement des appareils.
La procédure et le déroulement d'un examen radiologique doivent être respectés scrupuleusement. Ne plus bouger, ne plus respirer, respirer... Le manipulateur donne ces indications plusieurs fois par jour. Il met le patient dans la position requise en faisant en sorte de ne pas accentuer la douleur. Il veille à ce que celui-ci demeure immobile pendant le réglage des instruments.
Quand l'endroit concerné est ciblé, il déclenche les appareils de radiologie. Pour réaliser certains actes, le manipulateur-radio effectue des injections ou passe une lotion sur les zônes concernées. En traitement radiothérapique, il se montre très attentif à son patient et aux réglage des appareils. Si une radiographie n'est pas satisfaisante à la lecture, le cliché est refait.
]]>Niveau bac + 3
DE manipulateur d'électroradiologie médicale
DTS imagerie médicale et radiologie thérapeutique
]]>1890 euros brut pour un manipulateur en électroradiologie débutant dans la fonction publique hospitalière.
On dénombre actuellement environ 34 500 manipulateurs en électroradiologie médicale. La majorité d'entre eux travaillent dans les services d'imagerie médicale, en hôpitaux ou en cabinets privés. Un plus petit nombre exerce en services de cancérologie, soins par radiothérapie, médecine nucléaire. Les emplois se situent dans les hôpitaux, les centres anti-cancéreux, les départements d'imagerie médicale (radiologie conventionnelle et numérisée, scannographie, imagerie par résonance magnétique nucléaire, échographie, médecine nucléaire).
À côté des services de radiothérapie des établissements publics et privés, les manipulateurs-radio travaillent également en dispensaires, centres de dépistage et de médecine préventive. La profession connaît un faible taux de chômage. La demande en examens médicaux et l'augmentation des cabinets privés offrent de bonnes perspectives d'emploi pour les jeunes diplômés.
Après quelques années de pratique à l'hôpital, le manipulateur-radio peut encadrer un service ou enseigner dans une école paramédicale. Le secteur industriel spécialisé dans le domaine de la radiologie lui offre aussi des débouchés. Ses compétences trouvent place dans les services techniques ou commerciaux de ces industries.
]]>Dans tous les cas, le manipulateur doit connaître les substances utilisées (rayons X, isotopes, ultrasons, etc.), suivre rigoureusement la prescription du médecin, tenir compte de la morphologie et de la résistance physique du patient pour doser les rayons.
Toujours sous la responsabilité d'un médecin radiologue, le manipulateur exerce à l'hôpital, en cabinet de radiologie ou en centre spécialisé (anticancéreux, de dépistage). Il peut également exercer au sein des services de santé de l'armée, dans un hôpital militaire...
3 ans pour préparer le DE de manipulateur d'électroradiologie médicale ou le DTS (diplôme de technicien supérieur) imagerie médicale et radiologie thérapeutique, obligatoires pour exercer. Accès sur dossier.
]]>D'abord créatif, l'agenceur de cuisines doit avoir des idées : il sait associer les couleurs, les matériaux, jouer avec les volumes, les différents styles... et doit posséder un bon coup de crayon pour élaborer un projet sous forme d'esquisses et de plans. En outre, il a des connaissances liées à d'autres corps de métier, notamment en menuiserie, ébénisterie, électricité et plomberie, afin de déterminer la faisabilité technique du projet.
Pour proposer des solutions innovantes, l'agenceur de cuisines et salles de bains doit assurer en permanence une veille technologique afin de se tenir informé sur les techniques les plus récentes et sur leur mise à disposition commerciale. Une veille informationnelle est aussi utile pour s'enquérir des nouveautés réglementaires et législatives et ainsi établir un projet répondant aux normes en vigueur.
Parce qu'il devra définir son cahier des charges à partir d'entretiens réalisés avec ses clients, l'agenceur devra faire preuve de psychologie et de sens de l'écoute afin de cerner au mieux leur personnalité, leurs attentes...
En relation constante avec ses fournisseurs, artisans et autres prestataires de services, l'agenceur doit savoir négocier pour obtenir les meilleures offres.
]]>S'il travaille comme artisan (menuisier ou ébéniste), il réalise la totalité des opérations, de la conception à l'installation des meubles. Lorsqu'il exerce pour un fabricant, l'agenceur intervient uniquement pour installer les équipements chez le client.
L'agenceur est en relation permanente avec ses collègues de l'étude technique et de la fabrication, avec ses fournisseurs et ses clients. Selon son expérience, l'agenceur peut coordonner une équipe de techniciens, de fabricants et d'installateurs. Une mission qui exige des compétences en organisation et en communication.
Dans ce métier, il faut aimer bouger ! Si, dans l'entreprise, l'agenceur partage son temps entre son bureau et l'atelier de fabrication, les déplacements à l'extérieur sont fréquents : visites chez les clients et les fournisseurs, installation des équipements...
]]>Aménageur d'espaces dédiés, l'agenceur de cuisines et salles de bains intervient de la conception à la réalisation. Un premier entretien chez le client lui permet de définir les besoins et envies de celui-ci, mais également d'opérer une analyse technique des lieux et la prise de dimensions. Cette première étape est primordiale puisque c'est à partir de ces éléments que l'agenceur définira son cahier des charges.
L'agenceur conçoit et réalise ensuite des plans d'aménagement en vue de créer des espaces de vie à la fois esthétiques, fonctionnels et adaptés aux besoins et exigences de sa clientèle. Un travail réalisé au bureau qui fait appel tant à la créativité - en jouant sur les matériaux, les volumes, les couleurs - qu'à la technique, pour résoudre un détail de jonction entre deux matériaux, par exemple. Cette étape de conception pourra durée de 1 journée à plusieurs mois puisque l'agenceur présentera des projets au client jusqu'à satisfaction de celui-ci.
Dès lors, il assure la commande des matériaux et des pièces, organise le chantier. L'agenceur est responsable de la tenue des délais de réalisation, de la qualité et du respect du montant des travaux fixés par le devis.
]]>Après la 3e
CAP ébéniste ; menuisier installateur ; menuisier-fabricant de menuiserie, mobilier et agencement
Niveau bac
Bac pro étude et réalisation d'agencement ; technicien de fabrication bois et matériaux associés ; technicien menuisier-agenceur
Niveau bac + 2
BTS étude et réalisation d'agencement ; développement et réalisation bois.
]]>À partir du Smic et jusqu'à 1800 euros brut par mois pour les débutants les plus diplômés.
Les entreprises artisanales sont encore majoritaires en matière d'agencement. Elles recrutent des agenceurs qui travaillent généralement sur un projet dans sa totalité, de la création à la pose. La grande distribution propose également des services d'agencement de cuisines et de salles de bains.
Artisanales ou industrielles, les entreprises recherchent des jeunes qualifiés, dotés d'une solide formation technique en menuiserie et en agencement. L'expérience acquise sur les chantiers, la connaissance des matériaux et des techniques d'agencement sont indispensables pour progresser.
Après quelques années d'activité, un agenceur peut évoluer vers des chantiers plus complexes. Autre option : se mettre à son compte et installer des cuisines intégrées, par l'intermédiaire des distributeurs industriels.
]]>2 ans d'études pour préparer un CAP ébéniste ; menuisier fabricant de menuiserie ; mobilier et agencement ; menuisier installateur.
3 ans d'études pour préparer le bac pro étude et réalisation d'agencement ; technicien de fabrication bois et matériaux associés ; technicien menuisier-agenceur.
2 ans d'études pour préparer le BTS développement et réalisation bois ; étude et réalisation d'agencement.
]]>La créativité est indispensable dans le métier d'accessoiriste, de même qu'un sens artistique affirmé. Pour répondre aux exigences de l'équipe, l'accessoiriste doit faire preuve d'imagination et d'inventivité. Sens de l'esthétique, des couleurs et notions en histoire de l'art sont recommandés. La maîtrise des logiciels de PAO et CAO (publication et conception assistées par ordinateur) est un plus.
L'accessoiriste ne se contente pas d'imaginer ses accessoires. Adroit, il les fabrique également, d'où la nécessité d'avoir des notions en bricolage, couture, menuiserie, etc. Il est manuel et n'a pas peur de mettre la main à la pâte quand il le faut. Astucieux, il est également très organisé et sait anticiper les demandes.
L'accessoiriste est à l'écoute du décorateur, du metteur en scène, des comédiens et de toute l'équipe. Problèmes techniques ou changements de plans : il doit être réactif et savoir s'adapter à toutes les situations.
]]>L'accessoiriste exerce sur des lieux de tournage ou des lieux de spectacle, en intérieur comme en extérieur. Il peut aussi travailler en ateliers. Il fait partie d'une équipe de tournage ou d'une troupe. Entretenant des relations constantes avec les techniciens, les décorateurs, les chorégraphes ou encore le régisseur... l'accessoiriste connaît le rôle de chacun et sait s'adapter à leurs exigences.
Le monde du spectacle est bien souvent itinérant : il implique de nombreux déplacements de plusieurs jours ou plus, en France ou à l'étranger. Les horaires sont variables. L'accessoiriste peut travailler en soirée, la nuit, les week-ends, les jours fériés, en fonction des représentations prévues ou des impératifs de tournage. Le rythme est soutenu : résistance physique, résistance au stress et réactivité sont fortement recommandées.
Le plus souvent, l'accessoiriste bénéficie du statut d'intermittent du spectacle. Il est engagé le temps d'une production ou d'un spectacle. Les contrats étant parfois courts, il est amené à diversifier ses activités afin de limiter les périodes d'inactivité.
]]>Sous la responsabilité du décorateur et après discussion avec le metteur en scène, l'accessoiriste fournit et conçoit les objets nécessaires à la mise en scène d'une production artistique et qui seront utilisés par les comédiens : décoration, bijoux, objets de la vie courante, équipements divers... En « accessoirisant », il donne de la crédibilité, de la profondeur et de la vie à un jeu de scène.
L'accessoiriste achète, loue ou adapte les objets choisis pour une scène ou un plateau, selon le budget défini. Il peut mettre en oeuvre un partenariat avec des magasins ou entreprises qui lui prêtent alors certains objets. L'accessoiriste peut également fabriquer ses accessoires lui-même : une fois les plans, maquettes ou dessins réalisés, il devient tour à tour menuisier, peintre, sculpteur, tapissier... Artiste complet, il peut aussi s'illustrer dans des effets spéciaux comme les feux d'artifice.
L'accessoiriste fait partie de l'équipe des décors et participe donc à leur montage et démontage en anticipant les contraintes techniques. Il contrôle le transport des accessoires et en assure l'entretien en vue d'une éventuelle réutilisation (nettoyage, réparation, etc.). Il veille également au respect des normes et des règles de sécurité.
]]>Après la 3e
CAP accessoiriste réalisateur
Niveau bac + 3
Diplôme en scénographie-costumes de l'Esad (École supérieure des arts dramatiques)-TNS de Strasbourg
DN MADE mentions espace ou objet
]]>1748 euros bruts mensuel en moyenne dans le secteur du spectacle vivant (sur une base de 35 heures hebdomadaires), 1895 euros en tournée.
Un intermittent du spectacle est généralement rémunéré à la mission. Le taux horaire dépendant du budget de l'employeur et de la production, il est donc très variable.
Sur les 129 000 intermittents, on compte près de 4 % d'accessoiristes, dont moins de la moitié est spécialisée dans le décor. Un pourcentage minime qui témoigne de la fragilité de leur situation. Malgré la croissance du secteur, les professionnels intermittents du décor ne bénéficient pas d'une situation stable. Le nombre de contrats augmente, mais leur durée ne cesse de diminuer.
Avec de l'expérience, un accessoiriste peut élargir ses compétences et envisager une évolution vers le métier de décorateur.
]]>Chargé de dénicher ces objets, l'accessoiriste peut les acheter, les louer, les adapter ou les fabriquer. Il en assure également la maintenance, c'est-à-dire l'entretien, les réparations, tout en respectant des règles élémentaires de sécurité.
Technique et artistique, le métier d'accessoiriste demande de la créativité et de l'imagination. Mais il nécessite aussi de maîtriser les logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) qui l'aident à dessiner les plans des accessoires. Des notions en bricolage, couture ou encore menuiserie lui permettent de les fabriquer.
Un accessoiriste est, dans la plupart des cas, un intermittent du spectacle, d'où une certaine précarité de l'emploi qui l'oblige à diversifier ses activités. Il peut évoluer vers le métier de décorateur.
2 ans pour préparer le CAP accessoiriste réalisateur.
3 ans pour obtenir le DN MADE mentions espace ou objet.
]]>Fibre commerciale, culture culinaire, sens des relations publiques, compétences en gestion... Le directeur de restaurant mobilise ses multiples talents pour augmenter la fréquentation de son établissement.
Outre une longue expérience professionnelle, acquise lors de stages, puis en situation d'emploi, la fonction de directeur de restaurant requiert des connaissances en gestion et en marketing. La maîtrise d'une (ou de plusieurs) langue(s) étrangère(s) ainsi qu'une bonne culture professionnelle en cuisine et en oenologie (connaissance du vin) sont également recommandées.
Doté de qualités de management et d'une forte personnalité, le directeur de restaurant sait encadrer et motiver son équipe, en cuisine comme en salle. Il possède, en outre, une grande capacité de travail, l'esprit d'entreprise, le sens de l'organisation et des responsabilités. Enfin, il est doué pour le contact et les relations publiques.
]]>Indépendant, le directeur de restaurant finance lui-même son établissement et lui donne un style propre. Parfois secondé par un membre de sa famille, il peut employer un chef de cuisine, un chef de rang, plusieurs commis ou serveurs qu'il doit manager. Il participe activement à la réussite de l'équipe et du restaurant. Ainsi, il élabore les menus avec le chef de cuisine, discute avec lui de la carte et en fixe les prix. Il établit également le budget chaque année. Présent en salle pour superviser le service, il peut accueillir les clients, les installer et les conseiller dans leur choix. Il entretient de cette manière la bonne image de son restaurant.
S'il est gérant d'un établissement faisant partie d'une chaîne de restaurants, il applique la politique définie par la direction générale de la société (en termes d'organisation des postes de travail, de normes d'hygiène ou de qualité des produits, de prix, d'offres promotionnelles...) et rend des comptes régulièrement à sa hiérarchie.
]]>Véritable chef d'entreprise, le directeur de restaurant gère son établissement sur les plans humain, technique et administratif. Selon le type et la taille du restaurant, il supervise le travail en cuisine en relation avec le chef cuisinier, organise le travail en salle, assure les relations avec la clientèle et les fournisseurs...
Le directeur de restaurant peut aussi négocier l'organisation de réceptions, de banquets et de cocktails, à l'intérieur ou à l'extérieur de son établissement. Dans ce cas, il veille à ce que les prestations soient conformes aux attentes des clients. Il accueille lui-même les groupes à leur arrivée. En cours de service, il coordonne le travail de la cuisine et de la salle, ainsi que celui des maîtres d'hôtel ou des commis de restaurant.
Le recrutement du personnel, permanent et saisonnier, est aussi de son ressort. Il l'encadre et participe, parfois, à sa formation, notamment dans les chaînes de restauration. C'est également lui qui organise les plannings de ses employés. Enfin, son sens aigu des relations publiques lui permet de faire connaître son établissement et de développer une nouvelle clientèle.
]]>Niveau bac
Bac professionnel cuisine ; commercialisation et services en restauration
Bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR)
Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration option A : management d'unité de restauration ou option B : management d'unité de production culinaire
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers des arts culinaires et des arts de la table ; organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration
]]>De 2250 à 3050 euros brut par mois, selon le type d'entreprise. La rémunération varie aussi selon le statut.
En restauration indépendante, le directeur cherche avant tout à développer son entreprise. Il s'agit notamment de se faire connaître de la clientèle potentielle, de veiller à la bonne qualité de la production culinaire, de chercher à améliorer la qualité des prestations fournies, voire de racheter d'autres établissements pour augmenter son chiffre d'affaires.
En hôtellerie de chaîne, un professionnel motivé peut obtenir un poste de directeur de la restauration. Il devient alors responsable de tous les services de restauration : restaurant gastronomique, service des banquets, des bars... En restauration à thème, il peut devenir directeur de plusieurs restaurants. Le directeur de restaurant peut aussi se diriger vers la fonction commerciale, assurer la promotion de son unité et négocier les contrats.
]]>3 ans d'études pour préparer le bac professionnel commercialisation et services en restauration ou cuisine ; ou le bac sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR), mieux adapté pour une poursuite d'étude en BTS.
2 ans d'études pour obtenir le BTS management en hôtellerie restauration, options management d'unité de restauration ou management d'unité de production culinaire ; éventuellement complété par une licence professionnelle métiers des arts culinaires et des arts de la table ou organisation et gestion des établissements hôteliers et de restauration (en 1 an).
]]>Tout comme on doit avoir un nez pour composer des parfums, le coloriste doit avoir un bon oeil pour reproduire une couleur et trouver sa composition exacte. C'est grâce à l'obtention de la bonne formule qu'il pourra s'approcher au mieux de la couleur souhaitée par le client, tout en respectant le cahier des charges.
Le métier de coloriste fait également appel au raisonnement logique, à la réflexion et à l'analyse. Le bon dosage se trouve aussi par équations mathématiques, surtout depuis l'avènement des logiciels.
S'il est important d'être créatif, la rigueur est également de mise dans ce métier, car la couleur trouvée doit être reproductible et stable. Par ailleurs, les composantes doivent être manipulées avec minutie et dextérité.
]]>Même s'il travaille le plus souvent seul au moment de la création d'une couleur, le coloriste n'est pas isolé pour autant. Il est en relation avec de nombreux interlocuteurs et services de l'entreprise : la production, le commercial, le laboratoire de recherche et parfois même directement avec le client. Ses journées ne se ressemblent pas, car chaque projet est différent.
Le coloriste peut être amené à manipuler des produits qui lui imposent de porter des EPI (équipements de protection individuelle) : lunettes, gants et parfois même un masque.
Les questions environnementales sont au coeur des préoccupations des industries des papiers cartons. Le coloriste aura donc en tête de préserver les ressources, notamment en eau, de veiller à l'innocuité des produits employés pour teinter le papier ou les emballages, etc.
]]>À partir d'un échantillon fourni par le client et généralement transmis par le commercial, le coloriste recherche le mélange d'encres le plus adapté, ainsi que le dosage précis pour chaque composant. Son but est de restituer au mieux la couleur souhaitée, en tenant compte du support (papier, carton, etc.) qui peut faire varier la teinte initiale au moment de l'impression.
Travaillant au départ à l'oeil, le coloriste s'appuie également sur des logiciels spécifiques d'analyse des couleurs. Il doit aussi prendre en compte les notions de coûts, de qualité et d'environnement, très présents dans les entreprises de l'industrie des papiers cartons.
Il réalise plusieurs tests d'impression et, le cas échéant, ajuste sa formulation. Il définit les quantités d'encres nécessaire à la fabrication et programme les paramètres dans la machine qui produit la couleur. Il met à jour les fiches recettes des teintes pour pouvoir les reproduire à l'identique si nécessaire. Enfin, il suit l'état de ses stocks pour ne jamais être à cours. Il peut également être force de proposition auprès du service commercial en étant à l'origine de nouvelles teintes.
]]>Niveau bac
Bac professionnel réalisation de produits imprimés et plurimédia (RPIP) ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons (PCEPC)
Niveau bac+2
BTS pilotage des procédés (PP) ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC) ; métiers de la chimie
]]>À partir du Smic pour un niveau technicien.
Selon la taille et l'organisation de l'entreprise, le coloriste peut travailler au sein d'un laboratoire ou dans un atelier de production. Selon les cas, ses attributions seront plus ou moins larges.
Si, au départ, le coloriste travaille beaucoup à l'oeil pour trouver la teinte correspondant à l'échantillon de son client, il s'aide également de logiciels spécialisés qui évoluent rapidement. Il doit donc se tenir au courant des innovations dans son domaine et se former régulièrement aux derniers outils.
Après quelques années d'expérience, le coloriste pour envisager d'encadrer une équipe. Il peut également évoluer vers un poste de technicien méthodes par exemple.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel réalisation de produits imprimés et plurimédia (RPIP) ou procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons (PCEPC).
2 ans pour obtenir le BTS pilotage des procédés (PP) ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC) ; métiers de la chimie.
]]>De bonnes bases techniques en géométrie et en mathématiques sont indispensables dans ce métier, de même qu'une spécialisation dans un matériau (béton, bois, charpente métallique...) pour en connaître toutes les propriétés, ainsi que la capacité à visualiser un bâtiment à partir de plans. La maîtrise de l'informatique et de la CAO (conception assistée par ordinateur) est également un prérequis. Par ailleurs, l'ingénieur structures doit avoir des connaissances en architecture, en urbanisme et en réglementation de la construction. Le développement durable fait également partie de ses préoccupations.
Rigoureux et réactif, l'ingénieur structures doit savoir adapter son travail aux différentes modifications qui peuvent survenir au cours d'un chantier. Il doit être aussi une force de proposition de variantes techniques pour optimiser les structures et l'utilisation des matériaux.
Un projet de construction se fait toujours dans des délais précis, prescrits par le maître d'ouvrage (commune, promoteur immobilier ou particulier...). L'ingénieur structures doit être capable de travailler sous pression, en respectant à la fois les contraintes techniques ou environnementales et les dates de remise de ses notes de calculs.
]]>L'ingénieur structures est, en général, rattaché à une direction technique. Selon la taille et l'organisation de l'entreprise qui l'emploie, il peut se spécialiser, dans la fonction calcul par exemple, ou se montrer plus polyvalent. S'il travaille chez un prestataire (bureau d'études ou d'architectes), il aura davantage d'interactions avec le client. Dans les grandes entreprises, il peut disposer d'un véhicule de fonction.
Dans les grandes entreprises, l'ingénieur structures est un chef d'équipe qui encadre plusieurs dessinateurs-projeteurs, responsables de la réalisation des plans. Dans des structures plus modestes, il peut réaliser lui-même les plans à l'aide d'outils de CAO-DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
L'ingénieur structures passe l'essentiel de son temps devant son ordinateur. Mais il lui arrive aussi de se déplacer sur les chantiers pour adapter ses études une fois les travaux démarrés, notamment lorsque l'architecte demande des modifications.
]]>L'ingénieur structures participe à l'avant-projet d'une construction, à partir des plans de l'architecte et avant le chiffrage du chantier. Il doit prendre en compte certains éléments (dimensions de l'ouvrage, quantité et nature des matériaux utilisés, nature du sol, conditions climatiques, zone à risques sismiques, par exemple) pour définir la taille des différentes parties composant la structure du bâtiment à construire.
Il réalise ensuite des simulations de résistance, déformation et élasticité sur ordinateur pour tester ses hypothèses et ses choix. Son travail se traduit par des " notes de calcul " qu'il présente au maître d'ouvrage (commune, promoteur immobilier ou particulier...) qui a défini le projet de construction ou d'aménagement avec des objectifs précis, un calendrier de réalisation et un budget, et au bureau de contrôle.
La dernière partie de son travail consiste à réaliser le plan de coffrage, qui indique l'emplacement des murs, et le plan d'armature, qui représente les éléments porteurs du bâtiment. En cours de chantier, toute modification de l'ouvrage décidée par l'architecte nécessitera d'étudier un nouveau dimensionnement ou une nouvelle charpente.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en bâtiment, travaux publics, génie civil...
Master en génie civil, mécanique, sciences pour l'ingénieur, sciences et technologies...
]]>À partir de 2900 euros brut par mois.
Dès le début de sa carrière, l'ingénieur structures doit se spécialiser dans un matériau de construction (béton, charpentes métalliques, bois...). Très recherché par les entreprises, il n'a guère de mal à trouver du travail quand il justifie, en plus, d'une certaine expérience.
Les débouchés se situent au sein des bureaux d'études ou des cabinets d'architectes, mais aussi dans les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics). Dans les PME (petites et moyennes entreprises), l'ingénieur structures sera plus polyvalent que dans les grands groupes.
L'ingénieur structures peut évoluer vers des projets de plus en plus complexes et de plus grande envergure. Il peut également se diriger vers l'encadrement du service structures, par exemple. Son équipe sera alors composée d'ingénieurs, de calculateurs et de dessinateurs-projeteurs. Il peut également envisager une évolution transversale vers la fonction méthodes ou études.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en bâtiment, travaux publics, génie civil... ou un master mentions génie civil, mécanique, sciences pour l'ingénieur, sciences et technologies...
]]>Image de son employeur, l'hôte d'accueil est tenu à une présentation irréprochable, qu'une tenue vestimentaire soit imposée (uniforme ou code vestimentaire) ou pas. Cela signifie de porter des vêtements sobres (noir le plus souvent), lavés, repassés ; d'avoir les cheveux coiffés ; les filles doivent être correctement maquillées et les garçons rasés dans la plupart des cas.
Interface entre la structure et le public, l'hôte d'accueil a le sens du service et des priorités pour ne pas se laisser déborder. Sourire, courtoisie, diplomatie, patience, goût pour le contact humain, facilités d'élocution et de compréhension, résistance nerveuse et gestion du stress sont autant d'éléments indispensables pour exercer cette profession. Il doit en outre être organisé et réactif pour gérer efficacement les imprévus.
Si certains professionnels sont de véritables autodidactes, les employeurs recrutent de plus en plus des personnes possédant un niveau de formation au moins égal à un bac + 2 et dotées d'une bonne culture générale qui leur permettra d'évoluer. La maîtrise des outils informatiques et d'au moins une langue étrangère, l'anglais, représente un atout supplémentaire pour les entreprises qui travaillent avec des clients étrangers.
]]>Les tâches confiées à l'hôte d'accueil varient fortement en fonction du lieu d'exercice : polyvalent dans une entreprise moyenne, il le sera moins dans un grand groupe. Dans un salon spécialisé, il peut être recruté pour ses talents de démonstration ; dans une structure touristique, pour ses qualités d'interprète... Dans l'administration (mairie, ministère, collectivité territoriale, etc.), c'est une personne-ressource, capable d'aider les visiteurs dans leurs démarches.
La plupart des hôtes d'accueil sont employés pour des missions courtes, le temps d'un salon professionnel ou d'un événement culturel le plus souvent, généralement dans les grandes villes, les obligeant à se déplacer au gré des missions. Ils travaillent alors pour des agences spécialisées ou d'intérim. Leurs horaires peuvent être irréguliers et incluent les week-end et certaines soirées.
Les entreprises de taille moyenne et importante proposent des postes à temps complet, aux personnes souvent plus diplômées et maîtrisant au moins l'anglais (il est exigé dans 85 % des postes d'accueil et de standard). La profession est encore très féminisée avec seulement 20 % d'hommes hôtes d'accueil.
]]>Premier contact dans le hall d'un palais des congrès, d'un office de tourisme, d'un hôtel, d'une entreprise... l'hôte d'accueil est l'image de son employeur. Sa mission première est d'accueillir les visiteurs et les collaborateurs, avec sourire et efficacité. En entreprise notamment, il gère également l'accueil téléphonique, celui des coursiers et du courrier.
L'hôte d'accueil est chargé de renseigner et d'orienter les visiteurs, que ce soit au téléphone ou physiquement. Il peut aussi les accompagner, si nécessaire, jusqu'à leur lieu de rendez-vous ou les faire patienter en veillant à leur confort. Il contrôle l'accès aux bureaux, vérifie l'identité des visiteurs, remet des badges... Pour répondre aux appels téléphoniques ou aux questions de ses interlocuteurs, ce professionnel se tient au courant de l'actualité de son entreprise et en connait l'organigramme.
De plus en plus, l'hôte d'accueil prend en charge quelques activités de secrétariat : classement du courrier, envoi de recommandés ou de colis, mise à jour de fichiers, prise de messages, gestion d'emplois du temps, gestion des coursiers, réservation de salles ou de taxis, voire de billets de train ou d'avion. Les activités varient d'une mission à l'autre.
]]>Niveau bac
Bac pro métiers de l'accueil ; assistance à la gestion des organisations et de leurs activités
MC accueil réception ; accueil dans les transports
Niveau bac + 2
BTS tourisme
]]>A partir du Smic brut par mois (jusqu'à 2083 pour les bilingues).
L'accueil est un secteur d'activité porteur. On compte environ 10 000 offres d'emploi par an mais beaucoup concernent des missions de courte durée. Le turn-over est en outre important dans la profession qui sert souvent de tremplin pour engranger de l'expérience et développer des compétences avant d'intégrer une entreprise ou s'orienter vers les secteurs du tourisme, du secrétariat, de l'hôtellerie ou du commerce.
Un bon niveau de culture générale, la maîtrise des outils informatiques et la pratique de l'anglais, d'une part, le sérieux et l'assiduité, d'autre part, favorisent une évolution de carrière dans le secteur. Un hôte peut ainsi devenir chef hôte (professionnel très recherché pour encadrer des équipes d'accueil) ou hôte d'astreinte (pour remplacer au pied levé le personnel manquant). Il peut encore s'orienter vers les services comptables, commerciaux ou de communication des sociétés employeuses ou prestataires. L'accueil d'une grande entreprise est potentiellement un lieu pour se faire repérer et profiter de la promotion interne.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel métiers de l'accueil complété éventuellement de la MC accueil réception ou accueil dans les transports (en 1 an).
2 ans pour préparer le BTS tourisme.
]]>Réflexion, sens de l'organisation, logique, sans oublier une certaine habileté manuelle sont autant de qualités indispensables. Une bonne connaissance des matériels électriques et électroniques, ainsi que leur mode d'installation, notamment pour respecter l'ordre de démontage et remontage des différents éléments comme les lignes de câbles ou des capteurs à l'intérieur des carrosseries est également nécessaire. Attention : allergiques aux peintures, solvants et poussières s'abstenir !
Les qualités relationnelles comptent pour une large part dans ce métier. Le carrossier dialogue avec les experts automobiles. Il accueille les clients, les écoute et collecte des informations. Il propose les services de l'entreprise, par exemple le prêt d'une voiture le temps de la réparation. Il explique les opérations à effectuer et donne des conseils. À la fin de l'intervention, il rend le véhicule et détaille la facture pour le client.
]]>Le carrossier réparateur et le carrossier peintre travaillent dans des entreprises de carrosserie-peinture, dans des garages ou des concessions de constructeur automobile. Des emplois existent aussi dans des ateliers de maintenance, dans des sociétés ou des administrations disposant d'un parc de voitures de fonction.
Le métier nécessite l'usage d'équipements de protection : combinaisons, chaussures de sécurité, masques, casques, gants... à cause des poussières, des émanations de produits chimiques et d'outils pouvant être dangereux.
Le carrossier est amené à entrer en contact avec la clientèle, les fournisseurs, les experts en automobile... Autonome, il opère seul ou en petite équipe. Mais toujours en étroite collaboration avec le mécanicien chargé des montages mécaniques. Lorsque les deux activités - carrosserie et peinture - sont dissociées, le réparateur, une fois son travail achevé, livre le véhicule " brut de tôlerie " au peintre.
]]>Le carrossier réparateur réalise d'abord un diagnostic des travaux à effectuer. Il examine le dossier fourni par les compagnies d'assurances et les experts automobiles. Il prévoit l'ordre des opérations tout en tenant compte des contraintes de coût, de sécurité... et en utilisant les documents techniques des constructeurs.
Puis, il démonte et découpe les éléments endommagés et les remplace, ou les remet en état grâce à différentes techniques : débosselage, planage, ponçage, soudure. Il peut aussi donner forme à des matériaux composites ou traiter les surfaces (protection, étanchéité, insonorisation). Il enlève et repose les circuits électriques et électroniques (de plus en plus présents dans toutes les parties des véhicules) et réalise les mesures des châssis des voitures grâce à des logiciels spécialisés.
Le carrossier peintre intervient ensuite. Il prépare le véhicule en améliorant la qualité de la surface (masticage, ponçage...). Il applique notamment l'antirouille. Puis il prépare la peinture en recherchant la teinte à l'aide du nuancier. Enfin, après avoir protégé les parties intactes, il peut appliquer la peinture au pistolet, effectuer les retouches et les finitions dans une cabine bien isolée.
]]>Après la 3e
CAP construction des carrosseries ; peintre automobile ; carrossier automobile
Niveau bac
Bac pro construction des carrosseries ; carrossier peintre automobile
Niveau bac + 2
BTS conception et réalisation de carrosseries
Niveau bac + 3
Licence pro mention maintenance et technologie : systèmes pluritechniques ; métiers de l'industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux ; métiers de l'industrie : mécanique
]]>Smic
Dans ce métier, il faut savoir s'adapter aux évolutions techniques et aux normes environnementales. De gros efforts sont faits pour utiliser des produits moins nocifs et les déchets et résidus sont désormais triés. Certains matériels sont également recyclés. Les produits dangereux, comme les peintures et les diluants, sont récupérés par un spécialiste.
La répression des infractions routières et la sécurisation des routes entraînent une diminution des accidents. Compte tenu du contexte économique et de l'augmentation des coûts, les demandes de réparation diminuent. Mais la carrosserie offre toujours des débouchés, car elle manque de personnels formés. Pour postuler dans un petit garage, où l'on cherche des carrossiers polyvalents, mieux vaut une double qualification en réparation et en peinture.
Avec quelques années d'expérience, un carrossier peut accéder à un poste d'encadrement : chef d'équipe, chef d'atelier ou réceptionnaire d'atelier. Grâce à son excellente connaissance des véhicules, ce professionnel peut évoluer vers les métiers du contrôle technique automobile. Avec une certaine expérience, il est possible de s'installer à son compte.
]]>Les carrossiers réparateurs confirmés peuvent évoluer vers le métier de contrôleur technique automobile.
2 ans pour préparer un CAP (construction des carrosseries ; peintre automobile ; carrossier automobile) ; 3 ans pour un bac pro (construction des carrosseries ; carrossier peintre automobile).
2 ans pour obtenir le BTS conception et réalisation de carrosserie ; 3 ans (1 an après un bac + 2) pour une licence pro (maintenance et technologie : systèmes pluritechniques ; métiers de l'industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux ; métiers de l'industrie : mécanique).
]]>Cette activité s'appuie sur des connaissances de base en mathématiques : calcul et géométrie spatiale. Elle requiert également un bon niveau en logique et en raisonnement abstrait. Sur certaines machines, la dextérité manuelle peut s'avérer indispensable.
Le décolleteur intervient selon les règles de sécurité et les impératifs de productivité. Il fait preuve de rigueur dans sa méthode de travail comme dans le choix des matières à usiner et le contrôle des pièces. Avant le passage à la fabrication en série, il vérifie que la première pièce réalisée correspond parfaitement à la configuration et aux dimensions du schéma initial... Au centième, voire au millième de millimètre près !
Le décolleteur s'adapte à des machines de plus en plus complexes et à des techniques qui, elles aussi, ne cessent d'évoluer. Il a également une bonne connaissance des différents matériaux à travailler : acier, alliage léger, plastique ou composite. Chaque nouvelle commande l'invite à résoudre de nouveaux problèmes.
]]>L'automatisation et la modernisation des équipements ont supprimé la pénibilité physique du métier. La propreté des machines modernes, notamment celles à commande numérique, rend l'environnement agréable. Les conditions de travail s'améliorant, de plus en plus de femmes font leur apparition dans ce métier. Selon le type de machine et le travail à effectuer, le décolleteur utilise des EPI (équipements de protection individuelle) obligatoires.
En fonction de ses compétences, un décolleteur travaille en complète autonomie ou en équipe, sur une ou plusieurs machines dans un même atelier. Le technicien régleur encadre plusieurs opérateurs de production qui font appel à lui en cas d'imprévu. Le responsable de production assure le lien avec les fournisseurs et collabore en permanence avec les autres services de l'entreprise : méthodes, logistique, maintenance...
Certaines entreprises organisent leurs horaires de travail en 2x8 (deux-huit) ou 3x8 (trois-huit). Selon la semaine, un décolleteur peut faire partie de l'équipe du matin, de celle du soir ou de la nuit. Ce système permet d'optimiser la rentabilité des machines, très onéreuses, et de répondre aux commandes de nouveaux acheteurs.
]]>Le décolletage permet de fabriquer des pièces (généralement de petites dimensions) en inox, acier, laiton, matière plastique... Elles sont façonnées dans des barres de métal ou de plastique sur des tours automatiques traditionnels ou à commande numérique. Leur destination : l'aéronautique, l'armement, l'automobile, la bijouterie, la connectique, l'électroménager, les équipements industriels, l'horlogerie, la mécatronique, le nucléaire, l'optique, les télécommunications...
Le métier de décolleteur recouvre différents postes : opérateur, régleur, technicien régleur, chef d'équipe ou chef d'atelier. Qu'il soit ouvrier ou technicien, il assure des productions en petite, moyenne ou grande série. Il contrôle la fabrication à l'aide d'instruments de mesure appropriés (pied à coulisse, calibre, micromètre...) puis rend compte du travail effectué. L'entretien et le dépannage de premier niveau des machines sont aussi de son ressort.
Avant la fabrication, le décolleteur analyse et comprend le plan de la pièce à réaliser. Pour obtenir la forme décrite dans le cahier des charges, le régleur effectue les réglages appropriés sur sa machine avant de monter sa pièce. Il affûte ses outils, si besoin à l'aide du technicien. Celui-ci est capable d'assurer encore d'autres tâches : montage et mise au point de pièces plus ou moins complexes, choix des outils et techniques d'usinage, étude de fabrication, calcul de production, apport d'améliorations...
]]>Rares sont les formations tournées spécifiquement vers le décolletage. En effet, le CAP décolletage : opérateur régleur en décolletage et le bac pro productique mécanique option décolletage sont proposés seulement dans quelques établissements ou CFA (centres de formation d'apprentis) en France.
Polyvalent, le BTS industrialisation des produits mécaniques forme des spécialistes des procédés de production mécanique notamment par usinage. Ceux-ci peuvent intervenir tout au long de la chaîne de fabrication des pièces mécaniques intégrées aux produits industriels (conception et étude technico-économique, préparation de la production, réalisation, contrôle...).
Après la 3e
CAP décolletage : opérateur régleur en décolletage
Niveau bac
Bac pro technicien en réalisation de produits mécaniques option réalisation et de suivi de productions
Bac + 2
BTS conception des processus de réalisation de produits
Bac + 3
Licence pro mentions métiers de l'industrie : conception de produits industriels ; métiers de l'industrie : conception et amélioration de processus et procédés industriels ; métiers de l'industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux
]]>Salaire variable selon le niveau de compétences
Dans la profession, on estime qu'il faut 10 ans pour former un décolleteur. Les jeunes diplômés doivent perfectionner leur savoir-faire en début de carrière avant de pouvoir envisager des postes à responsabilité, voire de créer ou reprendre une entreprise.
L'industrie du décolletage représente en France 14 000 salariés et 600 entreprises. Deux tiers d'entre elles se situent en Haute-Savoie dans la vallée de l'Arve, premier centre de décolletage au monde. Les autres sont implantées hors Rhône-Alpes : Franche-Comté, Centre, Pays de la Loire, Picardie et, dans une moindre mesure, Ile-de-France et Auvergne.
Né il y a longtemps de l'industrie horlogère, le décolletage fournit aujourd'hui des composants à tous les secteurs industriels : automobile, matériel médical, aéronautique, énergie, télécommunications... Cette activité est exercée par des PME (petites et moyennes entreprises) plus ou moins tournées vers un secteur ou un type de pièces.
Cette industrie connaît un manque important de professionnels qualifiés. Elle consolide sa position sur le territoire grâce à ses choix stratégiques : investissement, ouverture à l'international, fabrication maintenue sur place...
]]>C'est le décolleteur qui procède à leur usinage sur des tours automatiques traditionnels ou à commande numérique. Centre de décolletage leader à l'international, la vallée de l'Arve, située en Haute-Savoie, élève la France au premier rang mondial dans ce domaine de pointe.
]]>Très rigoureux et méthodique, le décolleteur réalise, à partir d'instructions, les différentes étapes de la production : lecture de plan, réglage de la machine, affûtage des outils, montage de la barre à usiner, lancement de la production en série et contrôle des pièces obtenues. Ce savoir-faire exige un long apprentissage. Par ailleurs, les machines, les techniques et les matériaux ne cessent d'évoluer.
Les horaires peuvent varier selon les entreprises, avec possibilité de roulement hebdomadaire (équipes du matin et du soir), voire travail de nuit.
2 ans pour préparer le CAP décolletage : opérateur régleur en décolletage ; 3 ans pour le bac pro technicien en réalisation de produits mécaniques option réalisation et suivi de productions.
2 ans pour obtenir le BTS conception des processus de réalisation de produits (option A : production unitaire ou option B : production sérielle), éventuellement complété par une licence pro métiers de l'industrie : conception de produits industriels, métiers de l'industrie : conception et amélioration de processus et procédés industriels ou métiers de l'industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux (1 an).
]]>Le chargé ou la chargée HSE (hygiène sécurité environnement) connaît parfaitement les processus et les conditions de travail des salariés de son entreprise, et les risques (éventuels) encourus par les salariés ou l'environnement. Il ou elle possède des compétences techniques et juridiques régulièrement mises à jour. Dans la plupart des cas, il faut obtenir un diplôme de SST (sauveteur secouriste du travail).
Faire accepter les mesures préconisées auprès des personnels, prévenir les risques sur un grand chantier d'infrastructures, améliorer la qualité des services ou encore diminuer le bruit dans les ateliers de production... autant d'objectifs pour lesquels le chargé ou la chargée HSE doit faire preuve de diplomatie et de pédagogie. Il faut en outre s'adapter rapidement, et avec aisance, à des interlocuteurs variés.
Autorité, sang-froid, organisation, rigueur, talent de négociation et capacité à travailler en équipe sont indispensables pour résoudre des situations d'urgence et décider rapidement lorsqu'un problème surgit. Le chargé ou la chargée HSE est également doté/e d'un excellent esprit d'analyse et doit souvent maîtriser l'anglais.
]]>Le chargé ou la chargée HSE (hygiène sécurité environnement) agit au coeur de l'entreprise et passe du temps sur le terrain ou en réunion, pour négocier avec la direction, convaincre des chefs de service ou les représentants du personnel, analyser des situations ou accompagner sa démarche de changement. Cette dernière touche aussi bien à la production et à ses procédés en industrie, qu'aux services généraux. Dans une entreprise de travaux publics, la mise en place des actions de prévention de sécurité et des audits sur les chantiers sont de son ressort. Selon l'entreprise, il ou elle se déplace dans les ateliers, les bureaux, sur les chantiers, etc.
Il ou elle se déplace également en dehors de l'entreprise pour aller à la rencontre des pouvoirs publics, des clients ou des fournisseurs de l'entreprise. Il ou elle se forme aussi régulièrement pour être toujours au top dans ses fonctions de direction et de référent/e qualité, hygiène, sécurité, environnement.
Le chargé ou la chargée HSE travaille également en relation avec les pompiers, la sécurité civile, la gendarmerie, la médecine et l'inspection du travail, la Sécurité sociale, les assurances, etc. En cas d'incident, il ou elle peut avoir des astreintes horaires. Dans un grand groupe, son intervention nécessite des déplacements sur plusieurs sites.
]]>Le chargé ou la chargée HSE (hygiène sécurité environnement) identifie, analyse et hiérarchise les risques professionnels en observant les conditions de travail des salariés, afin d'en réduire l'impact et proposer des actions d'amélioration. Son rôle est particulièrement important lors de l'implantation d'une usine ou au démarrage d'un grand chantier de construction.
Le chargé ou la chargée HSE doit convaincre employeur et employés de l'intérêt de sa démarche et des éventuels changements préconisés. Il ou elle doit les sensibiliser à la "culture sécurité", aux questions liées à la qualité, à l'hygiène, à la sécurité et à l'environnement, afin de les impliquer dans la prévention des accidents du travail et l'amélioration des conditions de travail.
Il ou elle définit et met en place les moyens, les outils et les équipements liés à la prévention, à la protection de la santé et à la sécurité des personnels, dans le respect de la réglementation. Il ou elle contrôle l'application de la législation et de ses préconisations. Il ou elle anime des formations auprès des équipes sur les modalités, les règles et les consignes de sécurité et de protection de la santé.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master risques et environnement ou dans le secteur de l'environnement, de l'économie et du développement durable, de la gestion et du traitement des déchets, de la qualité...
]]>À partir de 2500 euros brut par mois et jusqu'à 2910 euros pour un responsable QSE junior, selon l'entreprise et l'expérience.
La démarche qualité, hygiène sécurité et environnement est primordiale pour les entreprises, et la tenue de ces engagements peut permettre de gagner des parts de marché. Le rôle du chargé ou de la chargée HSE (hygiène sécurité environnement) est donc central et il est difficile pour les entreprises d'en faire l'économie, d'autant que la législation s'est durcie dans tous ces domaines, nécessitant une véritable expertise pour s'y conformer et anticiper les risques.
Le marché de l'emploi est porteur pour les spécialistes HSE ayant de l'expérience. De nouveaux besoins voient régulièrement le jour, comme l'étude et la réduction de l'impact sonore dans le cadre des activités professionnelles ou encore la mise en oeuvre de différentes certifications (par exemple, la norme sur les travaux de traitement de l'amiante dans les travaux publics). Les entreprises de taille modeste peuvent faire appel à des cabinets spécialisés ou à des experts HSE indépendants.
Avec l'expérience et une connaissance approfondie de l'entreprise, le chargé ou la chargée HSE peut envisager un autre poste, celui de directeur ou directrice qualité notamment. Il est aussi possible de s'orienter vers l'expertise et d'exercer comme consultant à son compte, voire même postuler à la direction d'un site.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master (dans les spécialités qualité, hygiène, sécurité, environnement ou dans les secteurs de l'environnement, de l'économie et du développement durable, de la gestion et du traitement des déchets, de la biologie, de la chimie...).
]]>L'ingénieur de recherche est avant tout un scientifique. Selon sa spécialité, il possède des connaissances en chimie, mécanique, automatismes et régulation des procédés. Une fois le projet de recherche défini, il procède en respectant une méthode précise : il élabore des hypothèses, des protocoles, réalise des expériences, interprète des résultats... il doit se montrer persévérant pour obtenir des résultats probants.
Il doit être organisé pour planifier les différentes activités et respecter les éventuelles contraintes du projet de recherche (en termes de coûts et de délais). À la tête d'un projet, il encadre ses proches collaborateurs et sait piloter le travail des techniciens.
L'ingénieur travaille souvent sur ordinateur. Il sait utiliser des logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) pour concevoir, par exemple, une machine pour la mécanisation du carton.
La maîtrise de l'anglais, à l'oral comme à l'écrit (anglais technique), voire d'une autre langue étrangère est un atout, car de nombreuses entreprises françaises du secteur sont intégrées à des groupes internationaux. L'ingénieur de recherche doit aussi faire preuve d'aisance rédactionnelle pour rédiger des rapports sur ses travaux.
]]>
L'ingénieur de recherche travaille principalement dans un service de recherche et développement, au sein des grands groupes de l'industrie des papiers cartons assurant la transformation des papiers et des cartons en produits de consommation. Certaines entreprises disposent d'un centre de recherche dédié à l'innovation. L'ingénieur travaille de jour, selon des horaires classiques.
En interne, dans l'entreprise, l'ingénieur de recherche collabore avec les responsables d'autres départements : marketing et achats, production, etc. Il travaille en équipe avec des techniciens de laboratoire et éventuellement des étudiants doctorants, qu'il encadre. Depuis son unité de recherche appliquée à son secteur industriel, il est amené à collaborer avec d'autres chercheurs : notamment ceux travaillant dans la recherche fondamentale, en France et à l'étranger.
]]>Un nouveau papier, un nouveau type d'emballage, de nouvelles machines de production.... l'ingénieur de recherche n'a qu'un mot d'ordre : innover ! Il développe des produits, par exemple un papier "intelligent" sur lequel on pourra imprimer de l'électronique (comme des codes RFID qui stockent de l'information lisible par un smartphone). Pour cela il faut concevoir un papier très lisse capable de résister à de fortes températures.
L'ingénieur de recherche travaille sur un temps long, il peut se pencher sur un projet de nouveaux matériaux, de nouvelles fonctionnalités ou machines pendant 5 à 10 ans. Il cherche à savoir ce qui sera utile dans le futur : il fait de la prospective. Il tente aussi de répondre à des problématiques concrètes : comment rendre un essuie-tout plus absorbant ou un emballage plus imperméable ? Il peut créer de nouvelles gammes de produits ou être chargé d'améliorer l'existant, tout en imaginant de nouveaux procédés de fabrication.
Il doit tenir compte des contraintes liées au prix de revient et à la fabrication (vitesse, robustesse, etc.). Aujourd'hui, les préoccupations écologiques sont très importantes. Il est chargé de concevoir des produits conformes au développement durable et recyclables, c'est l'écoconception.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
]]>À partir de 2900 euros brut par mois.
Les entreprises recherchent des ingénieurs diplômés pour accompagner la modernisation de leur outil de production et les changements liés à l'application des normes environnementales européennes. Toutefois, le nombre de postes disponibles en recherche et développement reste limité. Des postes sont également accessibles à l'étranger, au sein de ces grands groupes.
Avec de l'expérience et des compétences en management, l'ingénieur pourra diriger un service de recherche, au sein d'une usine ou d'un groupe international. En fonction de sa formation initiale, il peut aussi s'orienter vers des fonctions commerciales ou vers l'ingénierie de production.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en génie industriel, génie chimique ou des matériaux. L'École internationale du papier, de la communication imprimée et des biomatériaux (Grenoble INP-Pagora), est le seul établissement en France à former des ingénieurs spécifiquement destinés aux industries papetières.
]]>Chaque étape du travail demande une grande habileté manuelle, de la rigueur et de la méthode. Le débutant doit être capable de lire un plan et de suivre précisément les cotes qui y figurent pour respecter les dimensions de l'objet. Adresse et savoir-faire sont indispensables : le moindre faux mouvement peut endommager la pièce réalisée et la rendre inutilisable. De plus, une personne maladroite risquerait de se brûler ou de se couper.
Du point de vue technique, il faut connaître les différents types de verres (coût, propriétés physiques, difficultés de manipulation), les matériaux, et posséder quelques bases de chimie. Dans la verrerie décorative et les enseignes lumineuses, une bonne appréciation des couleurs et des volumes est indispensable. Un goût prononcé pour le dessin d'art est aussi souhaitable.
Un verrier au chalumeau devenu expert dans son domaine doit savoir faire preuve d'inventivité pour répondre aux commandes faites par ses clients. Par exemple, en verrerie de laboratoire, à partir d'une demande spécifique, il réalise un croquis et élabore la pièce dont les scientifiques ont besoin pour réaliser leurs expériences.
]]>Le verrier travaille le plus souvent dans un atelier, seul ou en équipe. Quand il travaille au sein d'une équipe, c'est pour le compte d'une entreprise spécialisée dans la verrerie de laboratoire ou les enseignes lumineuses. Certains verriers travaillent en tant qu'artisans dans la verrerie décorative pour l'industrie du luxe : la haute couture, la bijouterie, le flaconnage ou les arts de la table. Mais ils sont peu nombreux. L'industrie du verre est implantée dans quasiment toutes les régions, et les verriers peuvent trouver des emplois sur tout le territoire.
Il faut beaucoup de pratique pour devenir un bon verrier et réaliser des pièces compliquées. Un jeune débutant se voit confier des travaux relativement simples et, au fil du temps, il acquerra la technique nécessaire pour des ouvrages plus élaborés. Les verriers confirmés, quant à eux, doivent être capables de concevoir une pièce à partir d'une commande spécifique et d'encadrer une équipe.
La manipulation du chalumeau et de certains outils n'est pas sans danger et il faut prendre garde aux risques de brûlures et de coupures. Le port de lunettes de protection est nécessaire, car il préserve des éblouissements provoqués par la flamme du chalumeau.
]]>Pour réaliser une éprouvette, une enseigne lumineuse ou des objets décoratifs, le verrier au chalumeau travaille toujours à partir de tubes ou de baguettes en verre de différents diamètres, qu'il fait chauffer à la flamme de son chalumeau en les tournant d'un geste régulier. Ainsi, ils deviennent malléables et le verrier peut alors créer des formes, pleines ou creuses. L'opération est délicate et, pour que le verre prenne la forme voulue, il faut envoyer un souffle d'air par un tube en caoutchouc (la soufflette), qui le fait se dilater et gonfler.
Le métier ne se réduit pas à la simple transformation du verre. En effet, un verrier au chalumeau qui travaille dans une entreprise d'enseignes lumineuses ou de verrerie de laboratoire n'aura pas les mêmes activités que celui qui travaille dans la verrerie décorative. Par exemple, la fabrication d'une enseigne lumineuse demande, en plus du façonnage du verre, la réalisation de l'équipement électrique des néons et l'installation chez le client. Pour les laboratoires, le verrier est amené à fabriquer des ballons à distiller et des éprouvettes, et il doit respecter des mesures très précises pour que ces objets répondent aux critères attendus par les physiciens ou les chimistes.
]]>Niveau CAP
CAP métiers de l'enseigne et de la signalétique ; souffleur de verre option verrerie scientifique ; souffleur de verre option enseigne lumineuse
Niveau bac
Bac pro artisanat et métiers d'art option métiers de l'enseigne et de la signalétique ; artisanat et métiers d'art option verrerie scientifique et technique
]]>À partir du Smic .
90 % des verriers exercent dans le secteur de la verrerie technique, destinée à la publicité, à la chimie, à la physique, à la biologie, à l'électronique et à l'électrotechnique. Seulement 10 % d'entre eux travaillent dans la verrerie décorative en tant qu'artisans. Certains peuvent travailler pour des laboratoires scientifiques qui utilisent des appareils complexes en verre. Cependant, ce type d'activité tend à diminuer avec l'introduction de l'informatique, qui permet de simuler les essais.
Le marché de l'emploi est très lié à l'économie. Dans le domaine publicitaire notamment, le volume des commandes suit le rythme de la croissance. Le secteur subit aussi la concurrence des pays dont le coût de la main-d'oeuvre est très faible. Cependant, on constate un équilibre entre le nombre de jeunes formés et les besoins en personnel.
Avec quelques années d'expérience, le verrier peut accéder à l'encadrement d'une équipe et participer à la conception de produits, à la recherche et à la mise en oeuvre de nouvelles méthodes de fabrication. Par ailleurs, une formation complémentaire en gestion peut lui permettre de s'installer à son compte.
]]>Ce métier demande une grande habileté manuelle, le sens de l'observation, des gestes sûrs, une bonne appréciation des couleurs et des volumes et, pour la verrerie décorative, des prédispositions artistiques. Le verrier travaille le plus souvent en équipe au sein d'entreprises ou de laboratoires, mais aussi parfois seul ou dans des ateliers d'artistes.
2 ans pour préparer le CAP souffleur de verre, option verrerie scientifique ou enseigne lumineuse, ou le CAP métiers de l'enseigne et de la signalétique ; 3 ans pour le bac pro artisanat et métiers d'art, option métiers de l'enseigne et de la signalétique ou option verrerie scientifique et technique.
]]>Les statistiques et la maîtrise des méthodologies d'enquête (logiciels notamment) sont indispensables au démographe pour observer les populations. Mais, pour interpréter des phénomènes, leurs causes et leurs conséquences, il fait appel à d'autres sciences humaines : économie, sociologie, épidémiologie, urbanisme, histoire... Pour cela, le démographe a une culture générale large et fait preuve de curiosité.
Le démographe effectue ses recherches selon une méthodologie rigoureuse. Il doit faire preuve de logique. Pour effectuer son travail et diffuser ses résultats, il doit en outre avoir un esprit d'analyse et de synthèse très poussé, et posséder des qualités d'expression orale et rédactionnelle.
La pratique de l'anglais est de plus en plus exigée en raison de la dimension internationale de nombreuses missions et de l'aspect pluridisciplinaire de certaines équipes qui peuvent inclure des chercheurs venant d'autres pays.
]]>Définir une méthodologie d'enquête, choisir des critères, des catégories, élaborer une classification... autant de tâches complexes pour lesquelles le démographe travaille en équipe. Ses collaborateurs : des économistes, des géographes, des statisticiens, des sociologues, des urbanistes, des biologistes... En fonction de son lieu d'exercice (recherche, organisme public, secteur privé) et des données qu'il traite, ces interlocuteurs peuvent être très différents.
Une fois la méthodologie adoptée, le démographe se déplace parfois sur le terrain pour la tester. Toutes les réponses fournies sont ensuite stockées dans une base de données. L'essentiel de son activité se passe alors au bureau, devant un ordinateur. Il utilise des logiciels de traitement de données statistiques pour produire des résultats permettant de répondre aux demandeurs (État, conseils généraux, municipalités...).
]]>Le démographe conçoit des questionnaires pour recenser et collecter des données quantitatives et qualitatives sur les populations. Chaque enquête est précédée d'une réflexion sur la méthode à adopter et sur les critères à prendre en considération (répartition géographique de la population, structure par âge, par sexe, par revenu, situation de l'emploi, état civil, etc.).
Il traite et analyse les informations recueillies sur le terrain et stockées dans une base de données pour décrire et expliquer les causes de certains faits démographiques (baisse de la natalité, vieillissement de la population, augmentation des familles monoparentales...). Il produit des calculs afin de vérifier des hypothèses.
Il diffuse ensuite ses résultats sous forme de synthèse et de tableaux graphiques détaillés auprès des responsables politiques et économiques. Son travail sert, par exemple, à planifier l'évolution du parc des logements ou des résidences de personnes âgées dans une ville, à analyser les besoins en personnels, en construction d'établissements dans le domaine scolaire, à élaborer des politiques régionales de santé, etc.
]]>Les étudiants qui visent la recherche et l'enseignement supérieur poursuivront, après leur master, en thèse pour obtenir un doctorat.
Master mention démographie ; mention sciences sociales
Doctorat en démographie ;
]]>2370 euros brut par mois en moyenne. Variable en fonction du statut et de l'employeur.
Le nombre de postes est assez limité. Les emplois dans les établissements publics sont peu nombreux, et les bureaux spécialisés rares. On recherche surtout des chargés d'études et des chargés de mission dotés de qualités d'analyse, d'une capacité rédactionnelle et d'une bonne connaissance des statistiques.
Le démographe peut exercer dans un ministère, un observatoire national, régional ou international, un institut de recherche public, comme le Céreq (Centre d'études et de recherche sur les qualifications), l'Ined (Institut national des études démographiques), l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) ou un organisme gestionnaire (caisse de retraite, d'allocations familiales, office HLM...). Ces personnels sont alors fonctionnaires, recrutés sur concours, ou parfois contractuels au départ avec la possibilité de passer des concours.
Dans l'enseignement et la recherche (qui recrutent sur concours), le démographe est enseignant-chercheur à l'université, ingénieur d'études et de recherche, assistant ingénieur...
Le démographe peut également travailler dans les ressources humaines, une compagnie d'assurances, un cabinet d'architecture, un bureau d'études, un observatoire spécialisé...
]]>L'étude du taux de natalité dans une région permet, par exemple, de prévoir les effectifs nécessaires pour accueillir les enfants à l'école. Principal outil du démographe : la statistique, qui permet de décrire, au travers de courbes, de pyramides des âges et de résultats chiffrés, l'évolution d'une population (élèves, retraités, chômeurs par exemple).
Chercheur, le démographe travaille avec des sociologues, des économistes, des géographes. La maîtrise de l'anglais est souvent nécessaire.
Il exerce à l'Ined (Institut national d'études démographiques), dans des organismes de recherche, des collectivités locales, des services d'urbanisme, etc. Des postes en nombre limité mais en progression.
5 ans pour obtenir un master démographie.
]]>Chargés d'encadrer des équipes de sous-officiers et militaires de rang, les officiers des bases et les officiers mécaniciens doivent être rigoureux et organisés. Être officier ou officière dans l'armée de l'air nécessite aussi des compétences techniques pointues. Qu'il s'agisse de surveiller l'espace aérien ou d'effectuer un vol d'entraînement, tous utilisent des technologies en perpétuelle évolution.
Piloter un avion suppose de la précision, de l'adresse et de la concentration. Les pilotes doivent donc impérativement faire preuve d'un calme à toute épreuve et être capables d'intégrer la prise de risque dans leur mission.
Le recrutement des officiers prévoit des épreuves sportives. Une excellente forme physique s'impose pour tous et toutes, en particulier pour les pilotes. Si les entraînements sportifs de ces derniers sont intenses, les personnels non navigants doivent également rester en forme pour faire face à toutes les situations extrêmes qu'ils peuvent rencontrer au cours de leur carrière. Il faut s'entraîner régulièrement pour être physiquement apte.
]]>Les officiers n'ont pas tous le même statut. Il existe des officiers de carrière et des officiers sous contrat du personnel navigant (OSC PN), des officiers sous contrat du personnel non navigant (OSC PNN) et enfin des volontaires aspirants.
À part les pilotes et les navigateurs qui évoluent dans le ciel, la grande majorité des officiers travaille au sol, sur l'une des bases militaires aériennes (les pilotes de drones, bien qu'au sol, sont considérés comme personnel navigant). Il y a une vingtaine de bases aériennes en France, certaines regroupent jusqu'à 2 000 militaires. Selon leur fonction, ces militaires exercent dans un bureau, un atelier ou sur le terrain.
Selon son grade, un officier ou une officière dirige des équipes d'homme et de femmes (sous-officiers et militaires techniciens de l'air) plus ou moins importantes (de quelques dizaines pour les capitaine à une centaine pour les lieutenants-colonels). La mobilité géographique est indispensable : les changements d'affectation sont fréquents, en moyenne tous les 4 ans. Une intervention militaire à l'étranger peut aussi avoir lieu à tout moment. Même les pilotes de drones sont amenés à se déplacer en opérations extérieure car les cabines de pilotage sont à proximité des pistes d'envol.
]]>Ce corps comprend les pilotes (de chasse, de transport, d'hélicoptère, de drone), les navigateurs officiers système d'armes qui calculent les itinéraires, donnent la direction à suivre tout au long du vol et gèrent les armements, et les convoyeurs de l'air qui exercent des fonctions d'infirmiers et de personnels navigants de cabine au cours d'évacuations sanitaires, de missions humanitaires...
Ils sont chargés d'encadrer les mécaniciens spécialistes des outils électroniques de navigation, des réacteurs, des armements opérationnels, techniciens qui réparent et contrôlent les avions et les matériels au sol.
Ils constituent le corps le plus diversifié de l'armée de l'air. Ils dirigent des sous-officiers intervenant dans de nombreux domaines : contrôle de la circulation aérienne, protection et défense des installations de la base, renseignement, instruction et encadrement, informatique, gestion et administration, santé.
Il existe aussi des commissaires des armées exerçant des fonctions administratives de haut niveau qui relèvent du service des commissariat des armées. Ils conseillent le commandement en matière logistique, administrative, financière et juridique. Ils choisissent une armée ou un service d'ancrage (dont l'armée de l'air et de l'espace).
]]>Les officiers de carrière sont formés à l'École de l'air et de l'espace de Salon-de-Provence (13), après réussite soit à un concours sur épreuves (ouvert aux élèves âgés de 22 ans au plus issus d'une classe prépa MP, PC, PSI ou PT) soit à un concours sur titre (licence sciences ou sciences politiques). Ils peuvent devenir officiers de l'air, officiers mécaniciens ou officiers des bases de l'air, et suivent une scolarité de 3 ans. Certains, âgés de 25 ans au plus, entrent sur titre avec un bac + 5 ou sur épreuves (diplômés d'IEP). Ils suivent une scolarité de 1 an.
Les officiers sous contrat sont recrutés à toute époque de l'année. Par exemple pour les pilotes, en tant qu'élèves officiers du personnel navigant (EOPN), (avec le bac et âgés de moins de 27 ans, sélection sur tests), après une formation au pilotage d'une durée variable selon la spécialité (hélicoptère, transport, chasse). Ou en tant qu'élèves officiers non navigants des corps des mécaniciens ou des bases (avec un bac + 3 à bac + 5 et moins de 30 ans, sélection sur titre) après 3 mois de formation militaire initiale, puis une formation professionnelle de durée variable selon la spécialisation choisie.
Les futurs commissaires des armées passent un concours commun aux trois armées (mer, air, terre). Conditions : avoir moins de 25 ans, posséder un bac + 3 (filière universitaire, IEP, IAE, écoles de commerce ou d'ingénieurs). 2 ans de formation à l'École des commissaires des armées (ECA) de Salon-de-Provence.
Niveau bac
Bac général, technologique (STI2D principalement), professionnel
Niveau bac +2
CPGE (sciences)
Niveau bac +3
Licence ou diplôme de niveau équivalent
Niveau bac + 5
Master ou diplôme de niveau équivalent
]]>1748 euros brut (pour le grade de sous-lieutenant logé et nourri). La solde évolue en fonction du grade et de l'évolution professionnelle.
L'armée de l'air et de l'espace compte 40 500 militaires, mais seul 15% de l'effectif est constitué des hommes et des femmes officiers (experts, cadres, ingénieurs). Le recrutement annuel est régulier mais limité. Les postes les plus nombreux se situent au sol. En 2022, le concours d'admission à l'école de l'air et de l'espace offrait 139 places aux futurs officiers de carrière (dont 55 places pour les officiers de l'air).
Les officiers de carrière formés débutent avec le grade de sous-lieutenant, par la suite ils deviennent lieutenant, puis capitaine. Ils sont appelés à tenir des postes d'exécution, puis de commandement jusqu'aux plus hautes responsabilités (grade de général) au sein de l'armée de l'air et de l'espace.
Les officiers sous contrat sont recrutés en fonction d'une spécialité définie par une fiche de poste. Sou contrat de personnel navigant, ils signent un contrat initial de 10 ans, renouvelable jusqu'à 20 ans de service. Ceux qui font partie du personnel non navigant s'engagent pour 3 ans renouvelables jusqu'à 20 ans de service. Les meilleurs peuvent, sous certaines conditions, devenir officiers de carrière. Les volontaires aspirants signent un contrat d'un an renouvelable.
]]>L'officier ou l'officière de l'air exerce dans 2 spécialités : le pilotage et la navigation système d'armes. En temps de guerre, aux manettes d'un avion de combat, le ou la pilote de chasse est chargé de reconnaître et de détruire les avions hostiles. En temps de paix, il ou elle identifie en vol les aéronefs inconnus quelles que soient les conditions météo et l'altitude. Le ou la pilote d'avion de transport et le navigateur aérien ou la navigatrice aérienne militaires acheminent troupes et matériels sur le terrain. En temps de paix, ils assurent le transport de passagers et le fret pour le compte des armées. En cas d'évacuation sanitaire ou de mission opérationnelle, un convoyeur ou une convoyeuse de l'air (infirmiers du service de santé des armées) les accompagne.
L'officier mécanicien de l'air ou l'officière mécanicienne de l'air encadre les sous-officiers mécaniciens et les spécialistes en aéronefs et vecteur, en systèmes et matériels électroniques, armement... L'officier ou l'officière des bases de l'air encadre les spécialistes en infrastructure, protection, renseignements, opérations aériennes, instruction et encadrement.
Formation à l'École de l'air et de l'espace de Salon-de-Provence (13). Accès sur concours pour les élèves de classes prépa scientifiques et les titulaires d'un diplôme de niveau bac + 3 (filière universitaire, IEP, IAE, écoles de commerce ou d'ingénieurs. Accès sur titre au niveau bac + 5.
]]>Le technicien doit être capable de décoder un plan d'outillage ou de comprendre des manuels d'utilisation, parfois rédigés en anglais. Il doit maîtriser les bases de la mécanique, de l'électricité et de l'hydraulique, ainsi que les différentes techniques de la plasturgie, de l'injection à la compression en passant par le thermoformage, le moulage sous vide ou l'extrusion (technique qui consiste à pousser le plastique à l'intérieur d'une forme qui lui donnera le profil voulu).
Pilote de machines, le technicien de production doit aussi être à l'aise dans le monde de l'informatique et de l'électronique. Par ailleurs, il doit être doué de rigueur et de minutie, et savoir faire preuve d'initiative face aux situations problématiques.
Enfin, il faut aimer communiquer. En effet, le technicien plasturgiste n'est pas seul et le sens du travail en équipe est indispensable. Le technicien est en relation avec d'autres services de l'entreprise. Celui qui devient animateur d'îlot a nécessairement fait la preuve de cette aptitude à communiquer.
]]>Réparties sur tout le territoire, les entreprises de plasturgie (3550) sont cependant davantage concentrées en Rhône-Alpes et dans les Pays de la Loire. Les PME sont majoritaires (70 %), mais côtoient quelques grands groupes. Parmi eux, des géants de l'aéronautique et de l'automobile qui se sont dotés d'ateliers intégrés.
En production, quelle que soit la taille de l'entreprise, le travail est souvent organisé en 3 × 8 heures. La production tournant en continu, la présence d'un technicien peut être requise en permanence. Le technicien peut aussi être d'astreinte le week-end et être appelé à tout moment en cas de problème. La disponibilité est donc de rigueur.
Le métier demande une certaine forme physique dans la mesure où le technicien en production peut passer sa journée debout, à parcourir l'atelier de machine en machine. Toutefois, la plasturgie est une industrie jeune (elle n'a qu'une cinquantaine d'années), avec des conditions de travail plutôt satisfaisantes (en termes de bruit, d'hygiène, de sécurité...). Les femmes sont donc de plus en plus nombreuses à choisir de travailler dans la plasturgie.
]]>Le technicien plasturgiste intervient depuis la conception jusqu'au produit fini. Il travaille sur ordinateur à partir d'un cahier des charges établi à l'avance, pour mettre au point un produit en 3 dimensions (3D). Puis il fait réaliser des essais. Il peut être spécialisé dans les calculs de structure, les prototypes ou la mise au point.
Ce professionnel peut avoir différentes attributions spécifiques.
Conducteur de lignes automatisées, il veille au bon déroulement du cycle de fabrication.
Animateur d'îlot, il pilote le fonctionnement d'une ou de plusieurs unités de production. Il anime également les échanges avec les autres services de l'entreprise pour respecter les délais, les quantités et les coûts.
Monteur-régleur, il vérifie le fonctionnement des équipements pour garantir la continuité de la production.
Enfin, comme dans toute industrie, le technicien contrôle qualité participe aux missions d'audit interne et à des actions de prévention. Il a un rôle de soutien technique auprès des équipes de production.
]]>Bac pro plastiques et composites ;
BTS europlastics et composites
]]>À partir du Smic et jusqu'à 1938 euros brut par mois.
La plasturgie concerne quasiment tous les secteurs industriels : aéronautique, médical, électronique, bâtiment, cosmétique, automobile... Avec un effectif global de près de 130 000 salariés, cette industrie, située au 4e rang mondial, se porte plutôt bien. Elle offre de nombreux débouchés aux jeunes techniciens : chaque année, plusieurs milliers de personnes sont recrutées, tous niveaux confondus.
Comme beaucoup d'industries, les sociétés de plasturgie font volontiers appel aux intérimaires. C'est souvent pour elles un moyen de tester les compétences d'un salarié avant un recrutement en CDI (contrat à durée indéterminée). Pour les jeunes sans expérience, le travail temporaire représente donc une façon de mettre le pied à l'étrier.
La plasturgie propose des carrières évolutives. Par exemple, grâce à la formation professionnelle, un jeune régleur peut devenir, après quelques années, animateur d'îlot. De même, un animateur d'îlot peut, avec de l'expérience et une formation, devenir responsable de production ou de qualité.
]]>La plasturgie est une industrie innovante qui concerne tous les secteurs et qui se porte plutôt bien. Ses besoins en personnels techniciens sont donc importants. Quelle que soit la taille de l'entreprise, le travail est souvent organisé en 3 × 8 heures. La production tournant en continu, la présence d'un technicien peut être requise en permanence. Le technicien peut aussi être d'astreinte le week-end et appelé à tout moment en cas de problème. Après quelques années, il peut évoluer vers des fonctions à responsabilités.
Bac pro plastiques et composites.
BTS europlastics et composites
]]>Le responsable de laboratoire est chargé de détecter de nouvelles opportunités de recherche dans son domaine de compétences. La veille scientifique est donc primordiale. Il doit toujours être au fait de l'actualité scientifique et maîtriser parfaitement des savoirs scientifiques complexes, d'autant qu'il doit valider les publications des chercheurs travaillant dans son laboratoire.
Il rédige aussi ses propres publications. Surtout, il doit répondre aux sollicitations internes et externes sur les travaux du laboratoire : bilans, réunion avec d'autres services du laboratoire ou de l'entreprise, interviews auprès des journaux... À lui de savoir communiquer clairement avec des interlocuteurs d'horizons divers. La maîtrise de langues étrangères, notamment l'anglais et l'allemand, est indispensable.
La gestion de projet est une de ses compétences primordiales. Il doit savoir mener une étude de A à Z, en proposant des axes d'études, en établissant les cahiers des charges, en étudiant les avant-projets, en concevant des prototypes, des produits et des procédés nouveaux, en évaluant le retour sur investissement (coûts, rentabilité...), en constituant des dossiers techniques....
]]>Le responsable de laboratoire de recherche anime des réunions avec les différents chercheurs du laboratoire, afin d'évaluer l'état d'avancement des études. Il observe avec eux les principaux succès et obstacles rencontrés, puis fait l'arbitrage sur les solutions à mettre en place (moyens, ressources, méthodes)... Il contrôle le respect du planning et des procédures de méthodologie nécessaires à l'obtention de résultats fiables.
Il partage son temps entre les observations et les expériences scientifiques qu'il supervise, le travail de bureau à l'ordinateur, et les réunions à l'extérieur. Le responsable de laboratoire peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université, lorsqu'il est enseignant-chercheur.
Il participe souvent à des manifestations scientifiques : congrès, colloques, tables rondes, groupes de réflexion. Il anime aussi la politique des partenariats : il tente, par exemple, d'établir des liens avec d'autres laboratoires (publics ou privés) pour regrouper des moyens de recherche. Il se rapproche des organismes de valorisation de la recherche, favorisant les transferts de connaissances scientifiques, technologiques et économiques entre les chercheurs et le monde de l'économie.
]]>Le rôle du responsable de laboratoire est de proposer et de définir les travaux de recherche en cours et de fixer des priorités, donc de définir un axe de recherche clair. Par exemple, s'il s'agit de rechercher des alternatives à l'utilisation du pétrole, il peut décider de se concentrer sur les substituts du plastique dans un domaine précis. Pour orienter ses choix, il analyse les publications scientifiques et prend en compte l'expertise acquise par son laboratoire.
Une fois l'étude définie, il participe activement à la recherche de financements pour les différents programmes qu'il souhaite déployer, une phase primordiale. Il constitue et rédige les dossiers nécessaires à l'obtention de fonds publics ou privés. Il présente et défend les programmes du laboratoire auprès des donateurs potentiels : de grands groupes industriels, des ministères, des associations pour la recherche, des fonds européens...
En plus de ses activités de recherche, il exerce une fonction d'encadrement. Il supervise les travaux des différents stagiaires et assistants de recherche du laboratoire inscrits en master, en doctorat... Plus son laboratoire est important, plus il y consacre du temps. Il participe aussi au recrutement des équipes.
]]>Le poste de responsable de laboratoire n'est pas accessible au débutant. Il faut avoir acquis une certaine expérience et avoir déjà publié des travaux pour pouvoir diriger une équipe de recherche.
Niveau bac + 8
Doctorat en chimie, physique, biologie, sociologie, démographie...
]]>3294,97 euros brut par mois pour un directeur de recherche débutant de la recherche publique. Le salaire est variable selon le statut et le domaine d'expertise dans le secteur privé.
Dans le secteur public, la recherche concerne de nombreux domaines : l'agronomie, le nucléaire, la médecine, le spatial... Parmi les organismes les plus importants, citons le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), le Cnes (Centre national d'études spatiales), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique)... Certains chercheurs sont aussi rattachés aux universités ou aux hôpitaux publics. Mais les candidats sont nombreux pour peu d'élus : seulement 3 000 à 3 500 postes d'enseignant-chercheur sont proposés chaque année, dont un tiers dans les disciplines scientifiques.
Plus de 80 % des chercheurs sont ingénieurs de recherche dans le secteur privé. Ce sont l'automobile, les équipements de communication et la pharmacie qui réalisent la moitié des dépenses de recherche, suivis par les grandes entreprises de l'informatique, de l'aéronautique, de l'énergie, des cosmétiques, de l'agroalimentaire... En matière économique, il n'y a pas de compétitivité sans innovation. Les entreprises recrutent donc de jeunes ingénieurs ou doctorants. Le poste de responsable de laboratoire concerne des chercheurs expérimentés.
]]>Bac + 8 : doctorat.
]]>Garant des compétences d'un conducteur, l'inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière prend des décisions importantes et ne doit pas accorder le permis à la légère. Son objectif premier est d'assurer la sécurité des automobilistes.
Les règles de conduite et de sécurité routière n'ont aucun secret pour lui. Impartial et observateur, il est capable d'évaluer rapidement les capacités d'un candidat pour décider de lui délivrer ou non le permis. Ferme mais également pédagogue, il explique au candidat les raisons de son échec le cas échéant.
Comme pour tout métier s'exerçant au contact du public, un bon relationnel est indispensable. Mais, quand on assume des fonctions d'examinateur (qui ne sont pas toujours bien perçues), il faut en plus être capable de garder son sang-froid en toutes circonstances. D'une manière générale, l'inspecteur doit faire preuve d'une solide résistance physique et nerveuse.
]]>Fonctionnaire d'État de catégorie B, l'inspecteur est rattaché au ministère de l'Intérieur. Nommé dans un département, il travaille sous la responsabilité d'un délégué au permis de conduire.
Mobile, l'inspecteur se déplace dans plusieurs centres d'examen de sa circonscription. Au quotidien, il côtoie les fonctionnaires de la préfecture, les moniteurs, les directeurs d'auto-écoles et, bien entendu, les candidats au permis.
Si ses horaires sont relativement réguliers, son métier est assez fatigant, surtout quand il fait passer le permis. Lors des épreuves de conduite, il peut voir jusqu'à 20 candidats à la suite dans la même journée. Pour l'examen du code, il participe en moyenne à 4 séances par jour, à raison d'une quarantaine de candidats par séance.
]]>Chaque année, près de 1 million de candidats obtiennent leur permis. Attestant d'un niveau suffisant pour être laissé seul aux commandes d'un véhicule, ce titre est délivré par l'inspecteur du permis de conduire. Les modalités des épreuves varient selon le type de véhicule (voiture, moto, camion...) et le profil des candidats : particuliers ou professionnels (chauffeurs de bus ou de taxi, conducteurs de poids lourd...).
L'inspecteur intervient dans plusieurs centres d'examen. Suivant son planning du jour, il fait passer l'épreuve théorique de connaissances du code de la route ou l'épreuve pratique de conduite : respect du code, réflexes d'anticipation, appréciation des distances... Il a l'oeil à tout et un jugement sûr, car il ne dispose que d'une demi-heure environ pour évaluer les compétences d'un candidat.
Certaines de ses missions sont moins connues du grand public. Sait-on, par exemple, qu'il joue un rôle de contrôle pédagogique et administratif auprès des auto-écoles et qu'il siège parmi les jurés chargés de décerner le brevet aux futurs moniteurs ? Il participe aussi aux commissions de suspension du permis de conduire et apporte son expertise lors des campagnes de prévention routière.
]]>Plusieurs conditions sont requises pour passer le concours d'inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière :
être titulaire du bac ou d'un autre diplôme homologué au niveau IV, par exemple le BEPECASER (brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière) ou encore le BAFM (brevet d'aptitude à la formation des moniteurs) ;
être français ou membre de la Communauté européenne ;
être titulaire du permis de conduire automobile depuis plus de 3 ans.
Naturellement, pas question d'avoir fait l'objet d'une suspension de permis !
]]>Smic
Les inspecteurs du permis du conduire sont peu nombreux : pas plus de 1 millier sur l'ensemble du territoire. Pour devenir inspecteur, il faut réussir un concours de la fonction publique organisé par le ministère de l'Intérieur. Celui-ci a lieu chaque année. Au menu des épreuves : un exercice de conduite ; des questions orales et écrites sur le code de la route, le droit administratif et le droit pénal ; des mises en situation face à un jury. Le nombre de places est limité : environ 50 pour 1 000 candidats.
Les lauréats sont nommés inspecteurs stagiaires pendant 1 an. Ils suivent une formation de 6 mois à l'INSRR (Institut national de sécurité routière et de recherches) de Nevers, complétée par un stage de terrain dans le département où ils ont été nommés. Ils sont ensuite titularisés, à condition d'avoir obtenu des résultats corrects aux contrôles de connaissances et d'avoir décroché le permis moto pendant leur formation.
En fonction de son ancienneté, un inspecteur peut évoluer vers plus de responsabilités en passant des concours internes. Le grade le plus élevé est celui de délégué au permis de conduire et à la sécurité routière (catégorie A), qui permet d'encadrer l'activité des inspecteurs.
]]>Concours de la fonction publique d'IPCSR (inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière).
]]>L'engagement au service de l'État et la droiture morale sont des valeurs importantes pour faire carrière dans la police nationale. Le sens du travail en équipe est également indispensable pour mener à bien toutes les missions.
Un certain courage et une très bonne condition physique s'imposent aux gardiens de la paix. Qu'ils surveillent, contrôlent ou procèdent à des arrestations, il doivent faire preuve de sang-froid et de diplomatie. Il faut savoir exercer son autorité pour faire respecter les règles et les interdits. Pour cela, il est important d'être stable, de résister à la provocation, au stress, de garder son calme en toutes circonstances.... Et posséder de bonnes capacités d'adaptation face à des personnes et des situations toujours différentes.
]]>Fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, le gardien ou la gardienne de la paix rend compte aux commissaires et officiers de police. Il ou elle peut être affecté/e, selon son rang de classement à la sortie de l'école de police, dans un commissariat, à la PJ (police judiciaire), dans une CRS (compagnie républicaine de sécurité), à la police des frontières, à la Bac (brigade anticriminalité) ou encore à la préfecture de police de Paris.
Selon le poste occupé, le gardien ou la gardienne de la paix est plus ou moins mobile. Dans la police de proximité, il ou elle surveille les rues, à pied, à vélo ou en voiture. Il ou elle effectue aussi des tâches administratives... En civil ou en uniforme, toujours armé/e, il ou elle travaille essentiellement en équipe. Dans un commissariat, il est possible d'être de service le matin, le soir ou le week-end. À la PJ, il faut suivre le rythme des événements, ce qui peut induire des heures supplémentaires...
Quelle que soit l'affectation, le quotidien reste difficile : agressions, infractions, vols, voire meurtres, font partie de l'univers du métier.
]]>Policier ou policière généraliste, le gardien ou la gardienne de la paix effectue des patrouilles dans un quartier, garde des bâtiments publics, constate les accidents, régule la circulation... Il ou elle peut aussi participer au transfert des détenus. À la préfecture de police de Paris, il ou elle peut protéger des personnalités...
À la PJ (police judiciaire), il ou elle assiste les lieutenants et lieutenantes de police lors des enquêtes et des missions de recherche et de surveillance, en participant notamment aux filatures des suspects, aux arrestations et aux auditions des personnes interpellées.
Affectés dans une CRS (compagnie républicaine de sécurité), les gardiens de la paix renforcent les services de police locaux lors de manifestations de taille importante. Ils interviennent encore pour répondre à des besoins de sécurité générale : surveillance des routes, des plages, des sentiers de montagne, sécurisation aux frontières...
]]>Niveau bac
Concours de gardien de la paix
]]>À partir du Smic.
Sur les 150 000 femmes et hommes composant la police nationale, les 2/3 sont gardiens de la paix, loin devant les officiers et les commissaires. Leur recrutement s'effectue par le biais d'un concours ouvert par le ministère de l'Intérieur en fonction des besoins.
Avec de l'ancienneté, le gardien ou la gardienne de la paix peut exercer de nouvelles responsabilités et évoluer vers un rôle d'encadrement. Au bout de 4 ans de service, il ou elle peut ainsi accéder au grade de brigadier, puis brigadier-major de police. Toujours après 4 ans d'ancienneté faisant suite à la titularisation, le gardien ou la gardienne de la paix peut aussi passer les concours internes d'officier et de commissaire de police.
Il est possible d'intégrer une unité spécialisée : de motards, de maîtres-chiens, de sauveteurs en montagne, de métiers du renseignement... En fonction de ses compétences, le gardien ou la gardienne de la paix peut aussi occuper un emploi technique dans la police (armuriers, chargés du relevé des traces et indices...). Certains sont membres d'unités d'intervention telles que le Raid (recherche assistance, intervention, dissuasion) ou la BRI (brigade de recherche et d'intervention).
]]>3 ans pour obtenir le bac et se présenter au concours de gardien de la paix. Après réussite, formation de suivent 12 mois dans une ENP (école nationale de police) complétée par 12 mois de stage d'application. Un concours spécifique est réservé aux adjoints de sécurité et cadets de la République, non diplômés.
]]>L'ostéopathie se fonde sur des techniques manuelles diversifiées. Des gestes précis du praticien soulagent les douleurs en corrigeant les dysfonctionnements des articulations et des muscles. Il s'applique à immobiliser ou à rectifier certains mouvements. Ses manipulations peuvent viser à rétablir la mobilité de certains organes (pour améliorer la respiration ou le transit intestinal) ou d'une articulation, suite à un accident. Sa grande habileté manuelle est complétée par des connaissances approfondies en biologie, en psychopathologie, en structure des os, des articulations et des muscles...
L'ostéopathe doit prendre en compte la personne dans sa globalité. Une douleur exprimée au niveau du dos peut, par exemple, trouver son origine dans le blocage d'une articulation d'une autre partie du corps. Pour ce spécialiste, chaque partie du corps est donc en permanence reliée aux autres, dans un mouvement interactif. Pour corriger un dysfonctionnement, il tient compte de chaque maillon qui relie cette chaîne d'interactions. Par ailleurs, il encourage son client à exprimer sa douleur pour remonter à sa source et l'évacuer. Cette technique exige beaucoup de patience et de compréhension vis-à-vis du patient.
]]>On compte plus de 26 000 praticiens (dont 16 545 000 ostéopathes " exclusifs "). La très grande majorité de ces thérapeutes manuels exerce à titre libéral dans un cabinet privé. Ils peuvent également être salariés et exercer dans certains clubs sportifs, en maison de retraite médicalisée, ou dans des hôpitaux et des cliniques privées. Les centres de soins, de plus en plus intéressés, privilégient le recrutement de médecins-ostéopathes ou de masseurs-kinésithérapeutes et ostéopathes diplômés. Leur emploi du temps s'adapte pour suivre celui des patients. Les nouveaux diplômés commencent le plus souvent par un poste de salarié remplaçant.
Lorsqu'il intervient sur prescription médicale, l'ostéopathe tient le médecin prescripteur informé des résultats obtenus. Mais le travail d'équipe ne s'arrête pas là. Qu'il exerce en libéral ou comme salarié du secteur hospitalier, il reste toujours en étroite collaboration avec les soignants. À l'hôpital, en centre de rééducation, il fait ainsi partie d'une équipe interprofessionnelle constituée autour du patient.
]]>L'ostéopathe diagnostique et traite les zones de blocage et les tensions des tissus du corps, qui peuvent entraîner des troubles fonctionnels. Il soigne les patients à l'aide de gestes techniques et d'un toucher minutieux et précis. Toute séance commence par un questionnaire durant lequel l'ostéopathe interroge le patient, répertorie ses troubles et fait un bilan de ses antécédents (opérations, fractures, chocs, maladies...). Au-delà du symptôme, il s'intéresse à l'histoire du corps, aux traumatismes plus anciens qui seraient passés inaperçus.
Il palpe ensuite le corps, à l'affût de tout signal d'alarme que peuvent percevoir ses mains (chaleur, froid, rigidité, déplacement, douleur), et effectue des poussées, tractions, rotations... afin de corriger le défaut. Ses manipulations sont lentes, jamais violentes.
La colonne vertébrale et les souffrances qu'elle génère représentent la première cause de consultation. Les autres pathologies concernent les problèmes respiratoires, digestifs, les migraines chroniques, les douleurs des articulations... Certains gestes comme ceux pratiqués sur les nourrissons et sur le rachis cervical (cou et nuque) ne peuvent être réalisés que sur prescription médicale.
]]>À noter : Des dispenses de suivi et de validation d'une partie des unités d'enseignement et de formation en ostéopathie sont accordés de droit aux personnes titulaires d'un DE de docteur en médecine, de sage-femme, de masseur-kinésithérapeute, de pédicure podologue ; d'un diplôme de chiropracteur ; ou aux personnes ayant validé une première année scientifique dans le domaine de la biologie ou de la médecine ou le premier cycle d'études médicales.
Diplôme d'ostéopathe.
]]>2175 euros brut par mois c'est le revenu moyen des ostéopathes.Cependant près de la moitié d'entre eux dégage des revenus faibles voire très faibles.
Depuis 2002, l'ostéopathie est reconnue comme une discipline de santé à part entière. Depuis, le nombre de professionnels n'a cessé de croître. En raison de cette démographie galopante, les débuts d'un jeune ostéopathe diplômé peuvent être difficiles. La répartition des professionnels sur le territoire national est très disparate et certaines zones comme l'ouest et le sud-est de la France sont déjà saturées. Pour s'installer, mieux vaut privilégier une zone plutôt rurale dans le centre, le nord ou l'est de la France. Comme beaucoup de médecins et de kinésithérapeutes, les ostéopathes s'associent souvent à des confrères ou à d'autres professionnels paramédicaux pour partager les frais d'installation.
Certains professionnels de santé peuvent choisir de se spécialiser en ostéopathie. Ainsi, les médecins, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues ou chiropracteurs peuvent suivre la formation conduisant au diplôme d'ostéopathe, en bénéficiant de dispenses de suivi et de validation d'une partie des unités d'enseignement et de formation. Un ostéopathe peut donc aussi être un médecin ou un kiné de formation, qui a ensuite acquis des savoirs spécifiques.
]]>5 ans pour préparer le diplôme d'ostéopathe, obligatoire pour exercer. Il est proposé par des établissements agréés par le ministère chargé de la Santé, qui sélectionnent sur dossier et entretien.
]]>Le chargé des méthodes outils et qualité en informatique possède évidemment de solides connaissances en informatique, mais aussi une culture technologique complétée par la maîtrise de l'assurance qualité (qui est à la base de sa profession). Procédures, normes et protocoles d'audit font ainsi faire partie de son quotidien.
Le chargé des méthodes outils et qualité en informatique doit également faire preuve de capacités managériales et d'un certain pouvoir de conviction afin de faire approuver les nouvelles procédures et méthodes qu'il aura développées. Diplomatie, rigueur, sens de la pédagogie et de la communication sont essentiels, tout comme des connaissances spécifiques en conduite du changement.
Pour effectuer une veille technologique et législative dans le secteur de l'informatique, la maîtrise de l'anglais technique est indispensable.
]]>Au sein d'une entreprise qui s'est engagée dans une démarche qualité importante et continue, le chargé des méthodes outils et qualité en informatique est rattaché à la direction générale. Ses horaires sont réguliers. S'il travaille pour une entreprise cliente, il change de lieu de travail et d'environnement au gré de ses missions.
La mission du chargé des méthodes outils et qualité en informatique est transversale. Il est en relation avec la direction des services informatiques, mais aussi avec les responsables des différents métiers de l'entreprise. Il peut être rattaché au responsable support technique, au responsable études-développement ou encore au directeur technique. Cette famille de métiers est très masculine avec près de 74 % d'hommes.
]]>Le rôle du chargé des méthodes outils et qualité en informatique est de s'assurer que les salariés respectent les normes légales lors de leur travail, tout en prenant en compte les objectifs qualité de l'entreprise. Pour cela, il commence par travailler sur les procédures et définit les méthodes à mettre en place. Il part de l'existant et l'adapte, à chaque fois que cela est nécessaire, pour se rapprocher des normes souhaitées. Dans le secteur informatique, les normes de base sont ISO, ITIL ou encore CMMI, de plus en plus indispensables.
Le chargé des méthodes outils et qualité en informatique vérifie ensuite que les nouvelles normes sont réellement utilisées. Pour cela, il réalise régulièrement des audits et met en place des tests. Il s'agit d'une phase très importante qui permet de détecter les non-conformités au sein de l'entreprise, tout au long de la chaîne de production informatique, et garantit le niveau de qualité.
Comme son activité implique généralement des changements plus ou moins importants au sein de l'entreprise, le chargé des méthodes outils et qualité en informatique assure aussi un rôle d'assistance à la conduite du changement via des informations, des formations et une aide technique et organisationnelle sur toute la période de mise en place et d'appropriation.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique
Master mention informatique
]]>3234 euros brut par mois en moyenne.
La qualité est une obsession pour beaucoup d'entreprises du secteur de l'informatique. En effet, l'obtention de certifications peut souvent faire partie des conditions pour remporter un appel d'offres, par exemple. Les normes qualité et réglementaires évoluant rapidement, cela fournit du travail régulier au chargé des méthodes outils et qualité, qui doit faire évoluer son entreprise au rythme de ces nouveautés, de la manière la plus harmonieuse et efficace possible.
Le poste de chargé des méthodes outils et qualité en informatique est rarement proposé à des débutants, car il exige une expérience et une expertise large. Il s'exerce au sein des entreprises utilisatrices ou chez un prestataire de services : constructeur, éditeur de logiciels, société de services et d'ingénierie, etc.
En fonction de son expérience dans le poste, le chargé des méthodes outils et qualité en informatique peut évoluer vers des fonctions d'encadrement en prenant la direction d'une équipe. Il peut également s'orienter vers les postes de chef de projet informatique, responsable production ou d'exploitation, directeur technique, etc.
]]>Le métier s'adresse aux bac + 5 ( diplôme d'ingénieur ou master mention informatique) avec expérience.
]]>Au-delà de l'aisance rédactionnelle, de la parfaite maîtrise de la langue française et des règles typographiques, le correcteur doit avoir développé une réelle intelligence de l'écrit. En s'appuyant notamment sur sa grande culture générale : aucun diplôme n'est exigé pour exercer le métier, mais sans bagage suffisant, mieux vaut avoir suivi un cursus généraliste.
Le correcteur doit aussi accorder une importance quasi obsessionnelle au mot juste, en s'attachant à traquer l'expression incorrecte, la tournure trop alambiquée. Ce travail d'investigation demande de la curiosité, de la rigueur, un sens critique développé et requiert de grandes capacités d'attention et de concentration.
Le correcteur connaît les contraintes propres au support (papier, audio, numérique), prend en compte la demande de l'employeur, le contexte, le produit de l'entreprise, le public ciblé, etc. Il suit la ligne éditoriale d'une maison d'édition ou de presse, il respecte les intentions et le style des rédacteurs. Une grande ouverture d'esprit, un côté créatif et, dans l'édition plus qu'ailleurs, beaucoup de sensibilité et de psychologie sont nécessaires. La pratique des outils informatiques est également un plus à ne pas négliger.
]]>Le correcteur peut exercer dans des secteurs très divers : édition, presse, communication, publicité, administration, Internet, télévision... Et sur des textes de natures très différentes : livres, journaux, revues, rapports, supports numériques ou audiovisuels... Cette variété n'implique pas toujours des responsabilités et des activités équivalentes, en témoignent les différentes appellations du métier (réviseur, rewriter...).
On imagine volontiers le correcteur devant sa copie, tranquillement installé chez lui, bardé de ses dictionnaires. Certes, la profession compte essentiellement des travailleurs « free-lance » exerçant à domicile pour le compte de différents clients. Mais certains professionnels, notamment dans le secteur de la presse, de l'édition et de la communication, travaillent toutefois en entreprise, au sein d'une équipe de rédaction.
Tous les correcteurs ont cependant des délais très courts à respecter, et quand ils ne sont pas salariés, des conditions d'emploi précaires. Souvent rémunéré à la tâche, au nombre de signes par heure, le correcteur doit se faire connaître pour espérer percevoir un salaire convenable. Il n'est pas non plus le solitaire qu'on pourrait croire. Ses partenaires sont multiples : éditeurs, rédacteurs, auteurs, traducteurs... et les négociations sont parfois âpres.
]]>C'est le « contrôleur qualité » des textes. À ce titre, il est souvent l'ultime rempart avant la publication finale du document, qu'il s'agisse d'un ouvrage imprimé ou d'une parution sur Internet. Sa lecture est minutieuse et très approfondie : il cherche et relève toutes les erreurs, fautes d'orthographe et de grammaire, fautes typographiques (majuscules, ponctuation...) et syntaxiques (relatives à la construction des phrases).
Il vérifie aussi le sens et la cohérence du texte. Un oubli, une date erronée, un Louis XIV pour un Louis XVI, et le texte devient confus. Une perte de lisibilité qui entraîne une baisse de crédibilité pour l'auteur et l'éditeur. Ces derniers sont donc les interlocuteurs privilégiés de ce travailleur de l'ombre qui discute avec eux le style et la clarté d'un article ou d'un ouvrage.
Selon les recommandations qu'il reçoit et la nature des textes à traiter, l'intervention du correcteur sera sensiblement différente. Dans le cadre de la presse ou de la communication d'entreprise, son travail peut se limiter à la correction orthographique et typographique des documents. En revanche, le traitement d'un texte littéraire ou juridique exige parfois un travail de fond très poussé (recherches, vérifications diverses, suggestions de modifications).
]]>Des stages qualifiants proposés par des organismes reconnus (comme CFPJ, le Centre d'écruture et de la Communication, l'Asfored...) permettent de former les professionnels de l'écrit, de l'information et de la communication au métier de correcteur. Le Greta de la création, du design et des métiers d'art (GRETA CDMA) propose aux professionnels une formation de 6 mois permettant d'obtenir le titre "Lecteur-correcteur en communication écrite" niveau bac +2.
Niveau bac + 3
Licence lettres (des parcours « métiers du livre » sont parfois proposés)
Licence pro Métiers du livre : édition et commerce du livre
Niveau bac + 5
Master Métiers du livre et de l'édition
]]>Du Smic à 2000 euros.
L'entrée dans la profession n'exige pas de diplôme spécifique. La qualité et la rapidité d'exécution du travail font la différence avec « l'amateur », celui dont la formation initiale et l'expérience sont insuffisantes. Des formations complémentaires, juridiques, techniques, permettent de se spécialiser. Des évolutions sont possibles vers les métiers de secrétaire de rédaction ou d'édition. Le plus souvent, le correcteur associe une autre compétence à son profil, et exerce par exemple en tant que « rédacteur-correcteur » ou « traducteur-réviseur ».
Par souci de rentabilité, le travail de relecture est fréquemment pris en charge par les rédacteurs ou les éditeurs. Les logiciels de correction ont également bousculé les habitudes. Le recul est maintenant suffisant pour mesurer les dégâts : les logiciels sont incapables de traiter les subtilités ; le rédacteur n'est pas le mieux placé pour corriger sa copie ; la recrudescence des fautes d'orthographe brouille la lecture sur Internet.
L'avenir en question
Le correcteur va-t-il gagner en légitimité ? Une norme de qualité européenne impose désormais la relecture systématique des documents traduits tels que les manuels d'utilisateur. Les « contrôleurs qualité » des textes techniques ont donc à priori de meilleures perspectives d'évolution que les lecteur-correcteurs des maisons d'édition. Mais ceux-ci se battent pour la reconnaissance du métier. Il reste difficile de se prononcer sur l'avenir de cette profession aux multiples facettes.
]]>Dans les secteurs de l'édition, de la presse ou de la communication d'entreprise, il travaille en relation avec les secrétaires de rédaction ou d'édition ou encore les responsables de produit. Le correcteur peut être salarié d'une entreprise mais la grande majorité travaille à domicile pour plusieurs employeurs. La profession est menacée par les restrictions budgétaires, plus encore que par le recours aux logiciels de correction automatique. Cependant, une nouvelle norme européenne impose la correction des traductions techniques et devrait favoriser l'essor de ce métier dans le secteur de la production.
3 ans pour obtenir une licence de lettres, éventuellement complétée par un master métiers du livre et de l'édition (2 ans). Des formations en cours d'emploi sont également proposées aux professionnels.
]]>L'intégrateur est d'abord un technicien polyvalent qui maîtrise différentes sortes de logiciels (traitement des médias, infographie...), mais il doit également posséder des qualités artistiques. Pour actualiser en permanence ses connaissances en matière de programmation et de design web, il doit se montrer curieux et capable d'apprendre vite. Une veille régulière est indispensable.
À la fois autonome et capable de travailler en équipe, il possède des qualités d'adaptation et de souplesse. Il doit ainsi être capable de comprendre et de définir les contraintes techniques liées aux projets qu'on lui soumet. Même s'il a le souci de créer un site harmonieux et esthétique, il doit conserver une grande rigueur en veillant, par exemple, à ne pas alourdir les pages avec des éléments inutiles.
]]>Dans les grosses structures, l'intégrateur web est placé sous la responsabilité d'un chef de production (ou d'un webmestre) qui assure la coordination de son travail avec les équipes (éditoriale, graphique, commerciale, informatique) ainsi qu'avec les éventuels autres intégrateurs. Dans les structures plus petites où les fonctions sont souvent moins définies, il intervient dans tous les domaines : création graphique, maintenance du réseau de l'entreprise, etc.
L'HTML (HyperText Markup Language) et le XML (eXtensible Markup language) sont des langages informatiques qui placent des " balises " dans un texte. Sortes de leviers de commande, ces dernières permettent, par exemple, de surligner un texte en gras ou d'insérer un lien. Il est essentiel pour l'intégrateur de se tenir au courant des innovations en termes de langages de balisage, de mise en forme et d'accessibilité. C'est la connaissance des différents langages de programmation qui fait sa valeur et détermine son salaire et son évolution.
Comme la plupart des professionnels du Web, l'intégrateur doit respecter des délais et faire face à des périodes plus chargées que d'autres, ce qui peut être stressant.
]]>L'intégrateur web a pour mission de réunir, puis d'assembler les différents éléments qui composent un site, de la mise en pages générale jusqu'aux animations graphiques et sonores. Son travail intervient donc après celui du webdesigner et avant celui du développeur.
Pour monter des pages web intégrant du texte, il peut effectuer de simples copier-coller, mais, pour y joindre des images ou des tableaux, il utilise différentes technologies de web dynamique et d'animation. Il établit aussi des liens hypertextes (zones cliquables renvoyant vers d'autres pages) et doit s'assurer de la compatibilité du site avec toutes les plates-formes (PC, portables, tablettes...). Pour cela, il effectue de nombreux tests et, le cas échéant, crée des correctifs.
Souvent associé à la phase de réflexion qui précède le début du développement, il doit comprendre les besoins exprimés par le chef de projet, le directeur artistique ou le webmestre avant de proposer des solutions techniques. Il peut aussi être amené à assister les développeurs et les infographistes en les conseillant sur les formats, les tailles ou les compressions de fichiers.
]]>Niveau bac + 2
BTS du secteur informatique ou multimédia
Formation en alternance de développeur-intégrateur de solutions intranet-internet (CCI)
Niveau bac + 3
BUT du secteur informatique ou multimédia
Licence pro en création et intégration numérique, en création numérique : image et son...
Certificat ou diplôme d'école spécialisée
]]>De 2800 euros brut par mois.
En plus de l'expérience et du savoir-faire technique, les entreprises exigent une productivité élevée. Elles recherchent des profils réunissant polyvalence, rigueur et créativité. Elles ne recrutent pas sur titre mais selon la compétence technique démontrée (tests, réalisations...), les langages maîtrisés (XHTML, CSS3, JavaScript, mais aussi parfois New Framework J5+ et Responsiv Web Design) et la personnalité du candidat.
Les postes se trouvent en agence web ou en ESN (entreprises de services du numérique), mais l'intégrateur peut également choisir de travailler chez lui en tant qu'indépendant. Dans ce cas, il doit se rendre régulièrement en agence pour des réunions ou effectuer des missions dans les entreprises.
Après quelques années d'expérience, il peut passer de la simple exécution à la conception de modèles de pages, intervenant alors sur l'ergonomie ou le design d'un site. Sa fonction technique peut aussi le conduire vers des postes proches du développement, du conseil ou de la production. Devenir webmaster est également une évolution possible.
]]>Dans les structures plus petites où les fonctions sont souvent moins définies, il intervient dans tous les domaines : création graphique, maintenance du réseau de l'entreprise, etc. En plus d'une formation en informatique de niveau bac + 2 au minimum et la connaissance de différents langages informatiques, une bonne culture artistique et des compétences en graphisme sont appréciées.
2 ans pour préparer un BTS ; 3 ans pour un BUT du secteur informatique ou multimédia, une licence pro métiers du numérique : conception, rédaction et réalisation web. Autres possibilités : certificat ou diplôme d'école spécialisée.
]]>Pas question de traiter du verre cristal comme du verre Pyrex. Le souffleur de verre connaît les produits verriers et leurs propriétés. Il doit être capable de dextérité alliée à une exécution rapide, car le verre en fusion se fige en moins de 2 minutes.
Élégance des lignes, harmonie des couleurs, créations originales ou réalisation de commandes, jeu de transparences... pour magnifier le verre ou le cristal, le souffleur de verre, adroit et rapide, a le sens des formes, des couleurs et des volumes. Une sensibilité artistique marquée constitue un atout, ainsi qu'une bonne maîtrise du dessin. Il faut entre 5 et 15 ans pour acquérir la maîtrise totale du geste.
La manipulation de la matière en fusion nécessite de supporter la chaleur et de maîtriser parfaitement les consignes de sécurité. Incollable sur les techniques d'usinage et de travail du verre, le souffleur de verre sait utiliser et régler des machines-outils (tour à verre, tronçonneuse...). Minutieux, il est capable de lire un dessin industriel et possède des notions de physique et de chimie.
]]>Le souffleur de verre utilise essentiellement des procédés manuels ou partiellement mécanisés. Il travaille toujours dans l'atelier où se trouvent également les fours. Une certaine résistance et une insensibilité à la chaleur sont nécessaires pour travailler le verre en fusion, d'autant que les fours de réchauffe ou l'arche de recuisson sont en activité permanente.
Grâce à l'envoi d'un jet d'air comprimé pour développer la paraison, le physique est aujourd'hui un peu moins sollicité. Néanmoins, le port de charges lourdes, la manipulation de la canne et la rapidité d'exécution exigent une bonne condition physique. Le souffleur professionnel possède des équipements de protection (gants, lunettes...).
La plupart des souffleurs sont salariés dans les grandes cristalleries de l'est de la France comme Baccarat, Bayel, Daum, Lalique ou Saint-Louis. La verrerie industrielle se situe en Haute-Normandie, Picardie, Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais. Certains souffleurs peuvent être employés dans des ateliers artisanaux fabriquant de la verrerie de table ou d'ornementation. Enfin, quelques-uns choisissent de travailler à leur compte. Les artisans sont assez nombreux dans les villes touristiques.
]]>La technique de base du souffleur reste inchangée depuis des siècles : recueillir la pâte de verre en fusion à l'extrémité d'une canne creuse dans laquelle on souffle. Objectif ? Lui donner une forme. Suivant son expérience, le souffleur occupe un poste correspondant à l'une des différentes étapes de la fabrication.
1300 °C : c'est à cette température que la silice (sable avec du quartz) arrive à son point de fusion et se transforme en verre. Dans une chaleur permanente et intense, le souffleur de verre se munit d'une canne d'acier creuse (d'environ 1,40 m) pour saisir la pâte de verre (la paraison). La boule ainsi dégagée est plus ou moins grosse en fonction du modèle à réaliser (boule de Noël, luminaire, coupe de champagne, carafe...).
Après avoir ôté toute impureté à la paraison, le souffleur la fait rouler pour répartir son épaisseur, puis il commence le soufflage. Ce geste sûr et rapide, effectué à plusieurs reprises, est exécuté librement " à main levée " ou guidé dans un moule, où le souffleur dépose la longue boule rougeoyante. Pour façonner la pièce, le verrier étire cette " cueille " à l'aide de pinces.
]]>Après la 3e , il est possible de préparer un CAP. À l'issue du CAP, on peut se spécialiser avec un BMA, préparé en 2 ans. Il est également possible de suivre un DN MADE (diplôme national des métiers d'art et du design) avec une spécialité verre.
Niveau CAP
CAP arts du verre et du cristal
Niveau bac
BMA souffleur de verre
Niveau bac + 3
DN MADE mentions matériaux ou objet avec une spécialité verre.
]]>À partir du Smic.
Les grandes cristalleries de l'est de la France n'offrent pas plus d'une dizaine d'emplois par an. Certaines sont même en difficulté et réduisent leurs effectifs. Quant aux entreprises artisanales, elles emploient moins de 200 souffleurs de verre sur tout le territoire.
Dans les cristalleries, le souffleur de verre travaille au sein d'une équipe où chacun maîtrise une technique permettant d'atteindre l'excellence : souffleur, chef de place, verrier, tailleur, graveur, décorateur interviennent successivement dans la réalisation de l'objet. Cette activité nécessite également des contacts avec d'autres professionnels : les clients, mais aussi des designers, des conservateurs de musée...
Dans les grandes entreprises, après 5 à 15 ans de pratique, un verrier peut occuper un emploi hautement qualifié : celui de chef de place (pour confectionner les parties les plus délicates des objets).
Avec de l'expérience et une solide formation à la gestion d'entreprise, certains souffleurs s'installent à leur compte.
]]>À l'aide d'une canne d'acier creuse, le cueilleur prélève dans le four une boule de cristal en fusion, grosse comme une orange, et la dépose dans un creuset.
En insufflant l'air dans la canne, puis en le maintenant prisonnier, le souffleur gonfle la boule de cristal. Il souffle et tourne l'ébauche, jusqu'à ce qu'elle prenne sa forme, soit " en libre ", soit dans un moule en bois. Puis le souffleur passe la canne au chef de place. Celui-ci façonne les anses du vase ou la jambe de verre, à l'aide d'une pince et de ciseaux. Enfin, un verrier réalise le pied du verre. Après cuisson, l'objet est décoré à froid. Interviennent alors les tailleurs sur cristaux, les graveurs, les décorateurs, qui travaillent à la meule, à l'acide, au crayon-graveur...
2 ans d'études pour préparer le CAP arts du verre et du cristal, 2 ans d'études après un CAP pour préparer le BMA souffleur de verre.
3 ans pour un DN MADE mention objet ou matériaux (spécialité verre)
]]>Le conducteur opérateur de scierie est un ouvrier polyvalent, capable d'exécuter des tâches différentes, allant du choix et du tronçonnage des grumes jusqu'au sciage de tête et au sciage de reprise. Il a le goût de la précision et de la rigueur, la fabrication du produit demandant une attention de tous les instants. Calme, concentré et réactif, le conducteur opérateur de scierie maintient une cadence soutenue pour que les délais de production soient respectés.
Le conducteur opérateur de scierie ne se contente pas de bien connaître les différentes essences de bois et leurs propriétés (dureté, résistance à la torsion, fragilité à la coupe, etc.). Aujourd'hui, l'automatisation des tâches et la conduite des machines à commandes numériques exigent une bonne maîtrise de l'outil informatique. Ce professionnel respecte scrupuleusement les consignes de sécurité et sait travailler en équipe.
]]>Dans une scierie, il y a longtemps que le conducteur opérateur de scierie a mis de côté ses outils manuels. Aujourd'hui, le travail est automatisé et géré à distance. Pour les différentes opérations de transformation du bois, cet ouvrier qualifié opère assis dans une cabine vitrée (chauffée et climatisée) d'où il commande les machines de sciage.
Si l'essentiel du travail du conducteur opérateur se fait à l'intérieur de l'atelier, il est généralement polyvalent et également chargé de sélectionner le bois à l'extérieur. Son travail demande une attention de tous les instants pour repérer les noeuds dans le bois, maintenir le rythme, etc. Seul dans sa cabine, il travaille néanmoins en équipe, notamment pour les opérations de maintenance.
Dans sa cabine, le conducteur opérateur de scierie est un peu moins exposé à l'atmosphère bruyante de l'atelier et à la sciure. Il est cependant obligatoirement équipé d'un casque antibruit, de lunettes de protection et de chaussures de sécurité. Professionnel qualifié, il peut travailler avec différents matériels : scies à ruban, alternatives, circulaires, etc.
]]>Spécialiste de la coupe, le conducteur opérateur de scierie commence par choisir les grumes (troncs coupés) en fonction des commandes des clients et de la qualité souhaitée en fonction des usages : bois de charpente, menuiseries ou confection de palettes. Selon le cas et la taille de la scierie, il est cantonné à une seule tâche ou tourne sur différentes machines. Par exemple, pour retirer l'écorce (écorcer) ou tronçonner à différentes longueurs (billonner). Après ces opérations qui se font en extérieur, les tronçons (billons) sont transférés dans l'atelier de scierie où des machines à commandes numériques les débitent en planches ou en poutres.
Le conducteur opérateur de scierie règle son outillage de façon à obtenir les sciages voulus, en tenant compte de la dimension de la bille, de la qualité du bois et de ses caractéristiques, et aussi des commandes des clients (dimensions, choix de la qualité). Il veille à gâcher le moins de bois possible et surveille la performance des machines grâce à la GPAO (gestion de la production assistée par ordinateur). Il participe à l'entretien du matériel et à la première maintenance.
]]>Après la 3e
CAP conducteur opérateur de scierie ; mécanicien conducteur des scieries et des industries mécaniques du bois : mécanicien affûteur de sciage, tranchage, déroulage
Niveau bac
Bac pro technicien de scierie
]]>Smic
Si l'on est passé de 5000 scieries en 1980 à moins de 1500 aujourd'hui (à cause d'une importation massive de bois déjà transformé), on note en France un véritable regain d'intérêt pour la filière bois, matériau écologique et renouvelable de plus en plus utilisé dans la construction de bâtiments, notamment.
Les scieries françaises tournent aujourd'hui à plein régime et recrutent du personnel qualifié. Les jeunes diplômés sont donc pratiquement assurés de trouver un emploi dès la sortie de leur formation, principalement dans les régions forestières (Landes, Franche-Comté, Pyrénées), où se situe la majorité des scieries.
Trop peu de jeunes choisissent de se former à ce métier, victime d'une mauvaise image et d'idées reçues. Pourtant, les opportunités d'embauche sont importantes, y compris à l'étranger. Après une expérience professionnelle de plusieurs années et une formation complémentaire, le conducteur opérateur de scierie peut évoluer vers des fonctions d'encadrement en tant que responsable d'atelier où il prendra en charge l'organisation de la production.
]]>Actuellement, il y a un regain d'intérêt pour le bois compte tenu de son rôle en matière d'environnement et de l'utilisation qui en est faite dans le bâtiment (agencement, menuiserie, charpente), l'ameublement et l'énergie. Des secteurs qui offrent des opportunités d'embauche aux jeunes diplômés.
2 ans pour préparer le CAP conducteur-opérateur de scierie ; mécanicien conducteur des scieries et des industries mécaniques du bois, option B : mécanicien affûteur de sciage, tranchage, déroulage ; 3 ans pour le bac pro technicien de scierie.
]]>Ce métier s'adresse à ceux et celles qui aiment le mouvement et le travail en extérieur. Soumis aux intempéries, le plus souvent debout, les agents doivent aussi manipuler des charges. Ils effectuent des opérations techniques de nettoiement par balayage, lavage ou déneigement de surfaces. Si les tâches évoluent avec la technicité des engins de nettoyage, la manutention fait partie du métier et nécessite une bonne condition physique.
Sacs, poubelles, bacs à roulettes... les agents de propreté doivent tout récupérer, et vite ! Ils doivent donc être rapides pour limiter les risques sanitaires et éviter les perturbations dans le trafic routier. Autonomie, méticulosité et sens du service sont des qualités importante dans ce métier.
Dans le cadre de sa profession, l'agent ou l'agente est exposé à des risques infectieux générés par les déchets. C'est pourquoi les agents sont soumis à des visites médicales renforcées. De même, pour éviter les accidents avec les broyeurs automatiques et les coupures avec des matériaux coupants collectés, ils doivent veiller à respecter scrupuleusement les consignes de sécurité et de porter les équipements requis. Il est préférable d'être titulaire du certificat de sauveteur-secouriste du travail.
]]>Les horaires de travail diffèrent selon les postes. Certaines missions peuvent entraîner des astreintes (week-ends et jours fériés) ou des variations horaires en raison d'impératifs de sécurité : des objets en travers des rues après un orage, par exemple. Tôt le matin ou la nuit, c'est la collecte des ordures ménagères ou des encombrants; le week-end, il faut faire place nette après le marché... Le tri des déchets s'effectue quelquefois en 3 x 8 (horaires du matin, du soir, de nuit).
En plus du balai, les agents utilisent jets à haute pression, souffleurs pour les feuilles, aspirateurs et autres bennes automatiques. Il faut toutefois s'attendre à manipuler des charges lourdes. Les agents doivent veiller à leur sécurité en respectant scrupuleusement les consignes et en portant des équipements de protection (gants, gilets fluorescents...) obligatoires. Le permis B ou poids lourds est exigé pour conduire certains engins.
Les agents de propreté urbaine chargés de la collecte des poubelles travaillent avec au minimum trois coéquipiers dont le conducteur du camion de ramassage. Mais ils peuvent aussi travailler en autonomie sur certaines tâches ou en s'occupant d'un secteur particulier (ramasser les feuilles mortes, balayer, tondre...).
]]>L'agent ou l'agente de propreté urbaine exerce des activités diverses : balayage des rues, ramassage des poubelles, piquage des mégots et déchets sur la voie publique, collecte des encombrants, etc. Son rôle permet d'éviter tout risque sanitaire lié à l'accumulation d'ordures et valorise le domaine public. Rues, trottoirs, places de marchés, sanitaires publics, affichage sauvage ou graffitis, jardins, bancs, réverbères, panneaux... tout est passé au crible.
Les agents de propreté urbaine participent également au respect de l'environnement en nettoyant les espaces verts (sans produits phytosanitaires). À l'automne ils ramassent les feuilles mortes et peuvent déneiger ou saler les routes en hiver. Les agents peuvent aussi travailler dans une déchetterie. Sur place, ils participent au tri des ordures qui arrivent ou orientent les particuliers vers les bennes adéquates (papier, plastique, métal, verre, bois).
Entretien et nettoyage des sols et équipements urbains, tels les bancs publics, lampadaires, murs graffités, abribus, poubelles fixes... permettent d'améliorer le cadre de vie des habitants au quotidien mais aussi suite à des événements particuliers (marchés, manifestation, foire...).
]]>Après la 3e
CAP propreté de l'environnement urbain-collecte et recyclage
Niveau bac
Bac professionnel hygiène, propreté, stérilisation
]]>À partir du Smic (+primes ou indemnités éventuelles liées aux conditions de travail).
La plupart des emplois se trouvent au niveau des communes mais certaines d'entre elles sous-traitent le travail à des entreprises privées. Dans le secteur privé, les interventions chez les différents clients, pour des missions d'assainissement par exemple, exigent des déplacements fréquents. Pour les employés municipaux comme pour les salariés, le permis de conduire peut être exigé.
Avec la rationalisation et le regroupement des circuits de collecte, l'essor des communautés de communes, la mécanisation des bennes, les emplois municipaux, surtout à plein temps ont tendance à diminuer même si la demande est continue du fait du vieillissement des personnes en place. Les effectifs des entreprises privées augmentent en revanche, notamment pour le nettoyage des aires d'autoroutes, le tri des déchets, etc. Il y a cependant beaucoup de CDD et de temps partiels dans ce secteur.
L'agent ou agente de propreté peut évoluer vers un poste de chef d'équipe pour gérer les plannings des agents et la bonne exécution des travaux. Le contrôle qualité de la propreté urbaine est une autre évolution possible : il s'agit de vérifier l'adéquation de la prestation réalisée avec le contenu du cahier des charges.
]]>2 ans pour préparer le CAP propreté de l'environnement urbain- collecte et recyclage ; 3 ans pour le bac professionnel hygiène, propreté, stérilisation.
]]>Le technicien démonstrateur en matériel agricole combine connaissances techniques et agronomiques. Il est autonome sur son secteur, qu'il parcourt en tous les sens. Il doit posséder le permis de conduire poids lourd et parfois super lourd... et ne pas compter ses heures, notamment en période de salons. La connaissance de l'anglais est désormais demandée, surtout lors des recrutements par les constructeurs. Une mise à niveau en langue ou le passage du permis peut parfois être prise en charge par les employeurs.
Vendeurs, exploitants, collègues, concurrents... le technicien démonstrateur est amené à rencontrer des personnes diverses et nombreuses au cours de ses tournées. Il doit être à l'aise avec tous. Il faut toujours s'adapter, notamment aux spécificités locales.
Les imprévus sont nombreux dans ce métier : une livraison qui n'est pas faite à temps, un problème technique ou un retard sur la route, le technicien démonstrateur doit souvent gérer seul et rapidement les problèmes pour trouver des solutions de remplacement, en prenant des initiatives.
]]>Le technicien démonstrateur passe beaucoup de temps sur la route, au volant d'un camion dans lequel il transporte son matériel, ou en voiture lorsqu'il réceptionne ses engins sur place, notamment pour les salons où il peut retrouver un inspecteur technique local pour l'aider sur place. En revanche, lorsqu'il se déplace à l'étranger, un commercial peut l'accompagner et s'avérer utile si le démonstrateur ne connaît pas la langue du pays, mais aussi pour faire le lien avec les distributeurs et l'informer des spécificités.
Les salons ont lieu essentiellement de début septembre à Noël, la période où les exploitants ont davantage de temps, car ils sont moins accaparés par les travaux sur leur exploitation. Durant ces mois-ci, le démonstrateur peut être pris une grande partie des week-ends. Au printemps, il enchaîne avec la tournée des concessionnaires afin de promouvoir les nouveaux engins.
]]>Le technicien démonstrateur en matériel agricole achemine son matériel et en fait la démonstration devant des vendeurs ou des utilisateurs lors de journées portes ouvertes des concessionnaires, lors de salons ou de foires agricoles. Il gère la logistique de ses tournées, monte et démonte le stand, accueille et renseigne les visiteurs. Il veille à l'entretien des machines de démonstration.
Il participe aussi en appui aux formations des vendeurs de matériel aux nouveaux produits lors de tournées de démonstration ou à leur demande. S'il travaille chez un constructeur, il vient en appui technique au réseau des concessionnaires et peut réaliser, à leur demande, des démonstrations chez des exploitants. Il fait aussi la mise en route des nouveaux engins désormais chargés d'électronique.
Le technicien démonstrateur peut également venir en appui de l'inspecteur technique pour faire des réparations sur du matériel encore sous garantie, en cas de problèmes lorsque le concessionnaire fait appel à eux. Il doit bien connaître ses produits et ceux de ses concurrents. Il maintient ses connaissances à jour en se formant régulièrement, soit directement chez le constructeur pour ce qui est des nouveaux engins, soit par lui-même.
]]>Niveau bac
Bac pro agroéquipement ou maintenance des matériels, option A agricoles
Niveau bac + 2
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA)
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
Niveau bac + 3
CQP support technique clientèle
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Très autonome dans son travail et sur son secteur géographique, qui peut être très étendu, le technicien démonstrateur en matériel agricole exerce toutefois sous l'autorité d'un chef des ventes ou d'un responsable marketing, avec lequel il fait des points hebdomadaires au téléphone. Des réunions sont organisées plusieurs fois par an, en présence de ses collègues couvrant les autres secteurs.
Les emplois de technicien démonstrateur se trouvent majoritairement chez les constructeurs où ils font essentiellement la mise en route des nouveaux engins, participent à leur présentation en salons et foires et viennent en appui à la formation des vendeurs. Ils doivent alors connaître tous les produits vendus chez le constructeur. Ils peuvent également travailler pour un importateur de matériel. La demande en techniciens démonstrateurs est régulière, surtout chez les constructeurs.
Les possibilités d'évolution sont variées pour le démonstrateur expérimenté, car il connaît bien ses produits et sa clientèle. Il peut donc s'orienter aussi bien vers des postes commerciaux que techniques (chef de produit, inspecteur commercial ou technique, chef des ventes en concession, formateur technique).
]]>Bac pro agroéquipement ou maintenance des matériels, option A matériels agricoles.
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA) ; BTSA génie des équipements agricoles (GDEA) ; CQP support technique clientèle.
]]>Intuitif, curieux et observateur, le styliste anticipe les tendances de demain. Créatif et doté d'un bon coup de crayon, il a une connaissance du marché de la mode et des lois de la production. Dynamique, réactif et souple, il concilie création personnelle et travail en équipe. Tenant compte du marché, il sait s'adapter aux créneaux dans lesquels la profession manque de spécialistes, notamment la lingerie, la chaussure ou les accessoires.
Informatique et anglais
La maîtrise des logiciels de CAO-DAO (conception et dessin assistés par ordinateur) tels Illustrator, Photoshop et Prostyle est devenue indispensable. Tout comme la pratique d'au moins une langue étrangère (anglais au minimum, puis italien, par exemple) pour les échanges avec l'étranger : fournisseurs, clients, etc.
Du caractère
Seuls les stylistes dotés d'une personnalité affirmée et d'une force de persuasion se distingueront dans ce métier : il faut pouvoir imprimer sa griffe à une collection et savoir défendre ses choix devant les décideurs. Cependant, la souplesse et la remise en question sont des qualités appréciées pour pouvoir s'adapter aux contraintes.
]]>Dans la haute couture, le styliste travaille sur des modèles uniques. Dans l'industrie, ses créations sont fabriqués en série et déclinés en gammes. En bureau de style, il fournit des cahiers de tendances aux enseignes de mode.
Création sous contrainte
L'image du créateur inspiré évoluant au milieu d'un joyeux désordre de dessins, d'échantillons de tissus, de feutres et de mannequins n'est pas fausse. Mais le métier obéit à des contraintes, en particulier dans le prêt-à-porter, très concurrentiel. Pour se vendre, le vêtement doit répondre aux attentes du client et être fabriqué au meilleur rapport qualité/prix. Le styliste tient donc compte des objectifs commerciaux et des impératifs de production. Les collections s'enchaînent à un rythme soutenu.
Horaires flexibles et travail d'équipe
Une fois sorti de l'atelier, le styliste continue à travailler pour capter les tendances. En bouclage de collection, il ne compte plus son temps et peut être à pied d'oeuvre 12 heures par jour. Solitaire dans la phase de création, il travaille ensuite en équipe et forme un tandem avec le modéliste (qui réalise le patron du vêtement). Chefs de produit marketing, acheteurs textiles, coloristes, " petites mains " de la couture, techniciens produit sont de précieux interlocuteurs.
]]>Prêt-à-porter ou luxe, tissus, accessoires ou maroquinerie, le styliste imagine les modèles qui composeront les collections des prochaines saisons ou les modèles d'une collaboration " capsule " de quelques pièces. Il définit les formes, les lignes, les coloris et imprimés de chaque modèle, tout en respectant le style de la marque qui l'emploie. Il traduit ses idées en une série de dessins.
Du croquis au modèle
Pour un vêtement, le styliste propose plusieurs croquis. Le directeur de collection les valide sur la base du cahier de tendances défini par le service marketing. Avant de faire réaliser le modèle, il faut déterminer les matières appropriées. S'il peut puiser des idées dans une " tissuthèque ", le styliste fait son choix avec l'acheteur, qui connaît les propriétés des textiles et leur prix, et avec le modéliste qui sait apprécier la faisabilité technique.
Du modèle au lancement
Une fois le patron mis au point, le styliste prépare les fiches techniques avec le modéliste et le prototypiste pour les transmettre au bureau d'études/méthodes. Les process sont choisis en fonction du modèle, de l'étoffe et du coût de revient final. Au vu du prototype et des essayages, le styliste peut être amené à modifier ou à adapter le modèle (ajuster le col, raccourcir une manche...).
]]>Niveau bac + 2
Certificat d'école de stylisme
Niveau bac + 3
Certificat de spécialisation en mode, stylisme-modélisme
DN Made (diplôme national des métiers d'art et du design) mention mode
Niveau bac + 4
DSAA (diplôme supérieur des arts appliqués) design mention mode
Niveau bac + 5
Diplôme de l'Ensad
]]>À partir de 2500 euros brut par mois. Variable en fonction de l'entreprise, du diplôme et des responsabilités.
Viser le prêt-à-porter
Si la haute couture offre peu de places, les débouchés sont un peu plus nombreux dans les bureaux de styles (avec les tendanceurs) sous l'effet d'une diversification des modes. De leur côté, les enseignes de mode qui ont lancé leur propre ligne de vêtements recherchent des créateurs pour renouveler leur gamme de produits. Des débouchés existent aussi dans la création de tissus, de vêtements professionnels, de lingerie, etc. À chaque collection, plusieurs stylistes sont ainsi employés pour réaliser des modèles dans des délais très courts, dont parfois des free-lance qui peuvent ainsi débuter leur carrière.
Débuter comme assistant
Les jeunes diplômés accèdent d'abord au poste d'assistant styliste ou styliste junior. Ils deviennent stylistes en titre après quelques années d'expérience. Plus rarement, ils lancent leur propre marque et sont alors appelés créateurs de mode.
Évoluer ou se spécialiser
Plusieurs évolutions s'offrent au styliste. Dans le prêt-à-porter, il peut devenir directeur de collection ou chef de produit, s'il a des connaissances en marketing. Il peut aussi se spécialiser sur un créneau : mode féminine, masculine ou enfantine, accessoires, maroquinerie, chaussures, chapeaux, tissus... ou au contraire élargir son périmètre.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer un certificat d'école de stylisme, éventuellement complété par le DSAA design, mention mode (2 ans). 3 ans pour le DN Made mention mode. 5 ans pour le diplôme de l'Ensad, section vêtement ou un diplôme d'école de stylisme.
]]>De solides connaissances en droit sont, bien sûr, exigées. Mais un magistrat doit aussi être attentif et disponible, humble et autonome, capable d'initiative et de synthèse, réactif et organisé, conciliant et compréhensif. Au quotidien, il est animé par la recherche constante de la vérité et le sens de l'équité.
L'action du magistrat s'inscrit de plus en plus dans un travail collectif. Prendre le temps de consulter différents partenaires est indispensable avant de rendre, en toute objectivité, une décision finale... parfois lourde de conséquences sur la vie des gens. Faire preuve de psychologie est indispensable pour appréhender au mieux les cas à traiter. Des talents de médiateur contribuent à apaiser les conflits et à gérer les événements difficiles.
]]>Les magistrats sont des agents publics disposant d'un statut particulier. Le magistrat du siège est inamovible, bénéficiant ainsi d'une pleine indépendance dans l'exercice de ses missions. Il ne peut être ni révoqué ni déplacé contre son gré. À l'audience, il est assis, d'où l'appellation de " magistrature assise ". A contrario, le parquet, qualifié de " magistrature debout ", est placé sous l'autorité du garde des Sceaux.
Le magistrat se voit confier très rapidement de grandes responsabilités. En effet, ses décisions influent directement sur la vie de ses concitoyens. Il juge soit en collégialité, c'est-à-dire à trois, soit seul.
Sa mission ne peut se concevoir sans l'intervention de nombreux professionnels qui participent à la prise de décision finale : avocats, huissiers, greffiers, officiers et agents de police, experts et conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation. Ainsi, le juge des enfants s'appuie toujours sur l'avis des assistants de service social, des éducateurs, des médecins, des psychologues... avant de prendre une décision.
]]>Garant du bon déroulement des procès, le magistrat du siège applique la loi et rend un jugement conforme au droit, après avoir étudié le dossier et entendu objectivement les accusés et les accusateurs ainsi que leurs avocats exposer leurs arguments dans un débat contradictoire. Il peut fixer des sanctions et des peines, ordonner des dommages et intérêts. Ses fonctions varient selon sa spécialisation : juge des contentieux de la protection, juge des enfants, juge de l'application des peines, juge aux affaires familiales...
Le magistrat du parquet (substitut, procureur, avocat général...) officie au sein d'un tribunal judiciaire, d'une cour d'appel ou à la cour de cassation. Sa mission : défendre les intérêts de la société et veiller au respect de l'ordre public. Il dirige les enquêtes de police, décide des suites à donner en cas d'infraction et s'assure de la bonne exécution des peines prononcées. En audience, il plaide (debout) pour réclamer une peine au nom de l'intérêt public qu'il représente.
]]>Niveau bac + 4
Master 1 en droit
Diplôme d'IEP
]]>2160 euros brut par mois (hors primes).
La profession regroupe une grande diversité de spécialités. Choisir l'une d'elles n'est cependant pas définitif. Au cours de leur carrière, les magistrats du siège sont amenés à changer régulièrement de fonction, de manière à évoluer plus rapidement. Il est ainsi possible d'être juge d'instruction quelques années, puis de devenir juge aux affaires familiales. Néanmoins, passer du siège, fier de son indépendance, au parquet, dépendant du ministère, semble difficile...
Pour atteindre le premier grade (vice-président d'un tribunal de grande instance), un magistrat doit être inscrit au tableau d'avancement, sur décision de son seul supérieur hiérarchique, et justifier de 7 années d'ancienneté. La consécration suprême d'une carrière : accéder aux postes classés hors hiérarchie, par exemple ceux de premier président, procureur de la République, procureur général d'une cour d'appel ou de la Cour de cassation...
]]>4 ans pour préparer un M1 en droit ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), puis 31 mois à l'ENM (École nationale de la magistrature) à Bordeaux. Préparation possible dans un IEJ (institut d'études judiciaires).
]]>On pourrait penser que le chargé d'études en marketing est surtout un communicant. En fait, il vit en permanence dans le monde des chiffres et des statistiques, surtout depuis l'explosion des big datas. Expert en gestion et en compréhension d'outils marketing (principalement digitaux), il maîtrise les techniques de collecte et de traitement des informations (statistiques, bases de données, etc.). Une compétence qui nécessite un grand sens de l'organisation, de la méthode et beaucoup de rigueur. À noter que la pratique de l'anglais est requise dans les entreprises internationales.
Ses capacités d'observation, d'analyse et de synthèse doivent impérativement être complétées par un pouvoir de conviction et d'argumentation afin de valoriser la justesse de ses conclusions. Habitué à communiquer et à échanger, il doit savoir argumenter auprès de divers interlocuteurs et faire valoir son travail. Impossible de réussir à ce poste sans une solide aisance relationnelle et le goût du travail en équipe. La fibre commerciale est également un atout pour convaincre sa direction ou ses clients de lui commander une étude.
]]>Les activités du chargé d'études en marketing varient en fonction de son lieu d'exercice. Il peut s'occuper de l'ensemble des données concernant un marché (eaux minérales, lessives...) ou au contraire se spécialiser dans les études de prix, les statistiques... Il peut exercer dans une entreprise (grande distribution, biens de grande consommation, e-commerce...), dans une agence de conseils en marketing, en communication ou un institut d'études et de sondages.
Ses interlocuteurs sont multiples. Dans l'entreprise, il collabore avec la direction, les équipes commerciales et marketing (dites " équipes de terrain "), les services de publicité et de communication, ainsi que la direction informatique pour la gestion des bases de données, de plus en plus importantes dans son travail. En fonction du produit à étudier, il peut aussi consulter le service R&D (recherche et développement), celui de la qualité ou d'autres.
Hors de l'entreprise, le chargé d'études en marketing peut travailler avec des sociologues et des enquêteurs, les instituts de sondages, les agences de publicité, les centres de documentation et les services d'études statistiques. De cette façon, il est toujours au fait des nouvelles tendances de consommation.
]]>Création fromagère ou nouveau dentifrice : le lancement d'un produit ne se fait jamais au hasard. Toute nouvelle mise sur le marché est un pari. Pour en limiter les risques, le produit doit correspondre aux attentes des consommateurs. C'est précisément là qu'intervient le chargé d'études en marketing. Sa première tâche consiste à analyser la demande afin de choisir la bonne stratégie et les bons outils. Cela lui permet de faire une proposition d'étude en n'oubliant pas de chiffrer son coût et d'en définir le planning.
Enquêtes, échantillons, entretiens qualitatifs et quantitatifs, réunions de groupes, analyses de données démographiques ou encore visites en magasin : le chargé d'études en marketing a de nombreuses possibilités pour sonder les clients potentiels, étudier leurs comportements d'achat et examiner la concurrence. Selon le cas, il en utilise un ou plusieurs, choisit le panel de sondés, établit les questionnaires...
Le chargé d'études en marketing est aussi à l'aise avec les chiffres (pour analyser statistiques et autres données chiffrées) qu'avec les personnes. Il devra restituer les résultats de son étude par écrit et/ou à l'oral. Son travail est souvent crucial dans la stratégie commerciale de l'entreprise.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme national de master mention marketing, vente ; mention économétrie, statistiques
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en marketing
Diplôme d'IEP spécialisé en marketing
Diplôme d'ingénieur spécialisé en études statistiques
]]>A partir de 1833 euros brut par mois.
Des postes existent au sein de grosses entreprises, mais ils ne sont guère nombreux. Les PME (petites et moyennes entreprises) ont recours aux services d'agences externalisées et d'instituts d'études et de sondages tels que BVA, Kheolia ou le CSA. Ces instituts sont les plus importants recruteurs de jeunes diplômés, notamment à la suite d'un stage de fin d'études qui leur aura permis de faire leurs preuves.
On reste rarement toute sa vie chargé d'études en marketing. Et ce, même en changeant de secteur d'activité (industrie, services ou grande consommation) ou de produits. Le poste de chargé d'études en marketing, qu'il soit un premier poste ou obtenu après quelques années d'expérience, est plutôt à envisager comme un tremplin vers une évolution de carrière.
Fort d'une connaissance approfondie sur les attentes du consommateur, le chargé d'études en marketing peut bifurquer vers des postes de commercial (dans la grande distribution, en centrale d'achat ou chez les fournisseurs) ou de chef de produit.
En cabinet de conseil ou en institut, il pourra évoluer vers un poste de chef de projet ou de chef de groupe qui chapeaute plusieurs chargés d'études, puis vers le poste de directeur des études.
]]>Ses missions : étudier les comportements d'achat et examiner la concurrence. Ses instruments : enquêtes, échantillons, entretiens qualitatifs et quantitatifs, réunions de groupes ou encore visites dans les magasins pour analyser les hésitations et la prise de décision du consommateur. Son objectif : livrer des études chiffrées, objectives, utiles pour mettre en place une stratégie commerciale adaptée.
5 ans pour obtenir un diplôme d'école de commerce, d'IEP (institut d'études politiques), un master spécialisé en marketing ou un diplôme d'ingénieur avec la spécialité études statistiques.
]]>Pour des projets importants, on fait appel à différents profils de géothermiciens. Par exemple, des géologues, des géophysiciens (qui interviennent surtout en phase exploratoire), des géochimistes, des hydrogéologues, des ingénieurs thermiciens (qui s'intéressent au comportement thermique au sein du réservoir), ainsi que des hydrauliciens pour la réalisation des ouvrages de surface. Pour des chantiers plus modestes, les opérations peuvent être pilotées par un ingénieur ou une ingénieure forage ayant des compétences en modélisation hydrodynamique, en thermique de surface et en techniques de forage.
Travailler dans le domaine de la géothermie implique des interventions sur site. La priorité est donc donnée aux personnalités dynamiques et mobiles, ainsi qu'aux professionnels organisés et méthodiques, qui gèrent les plannings, respectent les budgets et les délais.
Autonome, le géothermicien ou la géothermicienne fait également preuve d'aptitudes commerciales et relationnelles. Faire le lien avec le maître d'ouvrage ou l'exploitant fait partie de ses prérogatives. Lorsqu'il ou elle est aux commandes d'une centrale, il lui faut manager une équipe au quotidien, et avoir le sens du service au client.
]]>Au sein d'un bureau d'études, le géothermicien ou la géothermicienne réalise sur ordinateur des modélisations hydrodynamiques et thermiques des réservoirs. Puis son rôle est de définir et de dimensionner les ouvrages, de rédiger les dossiers de consultation des entreprises, demander les autorisations administratives, constituer les dossiers financiers, élaborer le programme de forage, etc.
Du forage d'essai à l'achèvement des ouvrages et des installations, le géothermicien ou la géothermicienne intervient sur place. Il ou elle coordonne le chantier qui nécessite l'emploi d'engins lourds de forage. Dans le cas d'une installation très basse énergie, il ou elle pilote la mise en place de sondes, le creusement de tranchées jusqu'à l'habitation, les branchements, les tests...
Le géothermicien ou la géothermicienne (ingénieur ou ingénieure forage) enquête sur la qualité du sous-sol en consultant les bases de données du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), des organismes spécialisés (agences de l'eau, directions départementales de l'environnement, etc.) et collabore avec différents experts du sous-sol, des installateurs thermiques.
]]>Le géothermicien ou la géothermicienne exploite la chaleur stockée dans le sous-sol pour chauffer logements, piscines, serres.... Pour cela, il ou elle (géologue et hydrogéologue) met en place des forages exploratoires permettant d'identifier les caractéristiques hydrogéologiques d'un site. Le géothermicien ou la géothermicienne mène aussi des études d'impact environnemental et technico-écononomiques. À l'aide d'outils de modélisation, il ou elle (ingénieur ou ingénieure réservoir) évalue la capacité de production géothermique. Si celle-ci est jugée suffisante, le projet est développé. Ensuite, il ou elle (ingénieur ou ingénieure forage) dimensionne les ouvrages souterrains et les équipements associés, rédige le programme des travaux et sélectionne les entreprises ; puis supervise l'exécution du chantier.
Le géothermicien ou la géothermicienne peut être responsable d'une centrale géothermique. Il ou elle assure alors une fourniture de chaleur régulière et optimisée et encadre l'équipe qui est affectée à la production de chaleur et au réseau de distribution : conduite et surveillance des équipements, réglage des paramètres de fonctionnement. Il ou elle gère également les professionnels chargés du fonctionnement des sous-stations et de la distribution de chaleur vers les clients.
]]>Niveau bac + 5
Master géoressources, géorisques, géotechnique, bio-géosciences, énergétique, thermique, énergie...
Diplôme d'ingénieur en géologie, énergétique, thermique...
]]>2800 euros brut par mois.
Selon l'AFPG (Association française des professionnels de la géothermie), la filière compte 4 200 professionnels qui travaillent essentiellement chez les opérateurs pétroliers (Technip, Schlumberger), les exploitants de réseaux de chaleur (Dalkia, Engy Cofely, Coriance A2A) et les entreprises de forage. Le BRGM emploie aussi des chercheurs et des ingénieurs géothermiciens.
La géothermie reste encore peu exploitée en France. Si les opérations sur maisons individuelles ont reculé, elles progressent toutefois pour l'habitat collectif. Pour les centres aquatiques et piscines municipales, gourmands en énergie, la géothermie de surface est une solution prometteuse qui devient compétitive face à l'augmentation du prix du gaz. Les bassins parisien et aquitain bénéficient d'un potentiel basse énergie important. La haute énergie est exploitée en Guadeloupe et et Alsace et des investigations sont en cours en Martinique et à La Réunion. Autant d'opportunités d'emploi à saisir dans les années futures. Les offres d'emploi concernent essentiellement les ingénieurs forage et les professionnels d'exploitation des réseaux de chaleur.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en géologie ou un master en hydrogéologie, géosciences et exploration ou en ingénierie thermique et énergie...
]]>Responsable de la qualité des données du laboratoire, l'administrateur de logiciels doit avoir des compétences informatiques plus larges que pointues. Il doit également faire preuve d'organisation et de logique. Méthodique, il sait analyser les besoins, résoudre les problèmes techniques les plus courants, bâtir un appel d'offres et un plan de validation et de sauvegarde.
Il sait travailler en équipe et sait se montrer pédagogue et patient pour aider les utilisateurs à s'approprier les nouveaux logiciels et communiquer les besoins spécifiques du labo aux prestataires. Pragmatique, il sait faire appel à un expert en cas de problème complexe.
Travaillant dans un milieu sensible où la sécurité est primordiale, il doit être extrêmement consciencieux et avoir une bonne résistance au stress. Il doit en outre avoir un esprit curieux pour se tenir au courant des nouveautés et anticiper les besoins des utilisateurs. Il doit exercer une veille technologique régulière.
]]>L'administrateur de logiciels de laboratoire travaille en équipe au sein du service informatique du laboratoire. En fonction de la difficulté, notamment pour les tâches de configuration, il peut se tourner vers son directeur informatique ou vers un consultant extérieur qui interviendra en tant qu'expert pour résoudre un problème précis.
L'administrateur travaille également avec les fournisseurs, les éditeurs de logiciels... pour maîtriser les produits et les services qu'ils proposent, ajuster ses appels d'offres, mettre en place ou faire évoluer les logiciels qu'il leur aura achetés... Il est également proche des utilisateurs au sein du laboratoire (secrétaires, médecins, techniciens, etc.) pour répondre à leurs questions, les accompagner lors de la mise en place d'un nouveau logiciel ou de nouvelles procédures. Il doit également anticiper leurs besoins en cherchant toujours à améliorer l'efficacité et la sécurité des données.
Son travail est essentiellement sédentaire, dans son bureau au laboratoire. Ses horaires sont réguliers mais il peut toutefois être amené à travailler davantage, lors de plans de sauvegarde par exemple.
]]>Gestion des rendez-vous et de la remise des résultats, archivage des données, production des rapports d'analyses... autant d'étapes traitées dans les laboratoires par des logiciels ou progiciels coûteux et complexes. L'administrateur de logiciels est en charge de l'ensemble des systèmes de gestion des données du laboratoire (ou LIMS pour son équivalent en anglais). Dans ce secteur où les normes de sécurité sont draconiennes, l'informatique n'échappe pas à la règle.
La concurrence est forte pour fournir les labos en nouveaux logiciels. Le premier rôle de l'administrateur est donc de faire le tri parmi l'existant en faisant une analyse fine des besoins avant de construire un appel d'offres. Autant dire qu'avec des coûts de licence utilisateur à 4 chiffres il n'a pas intérêt à se tromper ! Une fois le choix arrêté, il devra paramétrer les nouveaux outils en fonction des besoins spécifiques de son entreprise et s'assurer de leur bon fonctionnement grâce à des tests et enfin un plan de validation.
Parmi les autres tâches de l'administrateur : prévoir et mettre en oeuvre un plan de sauvegarde des données, résoudre les problèmes qui pourront se poser en cours d'exploitation, installer les nouvelles versions des progiciels...
]]>Niveau bac + 3
Licence pro mention métiers de l'informatique : systèmes d'informaton et gestion des bases de données, ou, administration et sécurité des systèmes...
Niveau bac + 5
Master mention informatique ou MIAGE, ou diplôme d'ingénieur spécialisé en génie logiciel
]]>Il est variable en fonction du lieu d'exercice, du diplôme d'origine et du périmètre du poste.
Aujourd'hui, avec une informatique omniprésente dans les laboratoires, la fonction d'administrateur de logiciels y est devenue incontournable. D'autant qu'avec le vieillissement de la population, l'activité des laboratoires d'analyses médicales n'est pas près de se tarir : ces professionnels n'ont donc pas de souci à se faire pour l'avenir.
Après quelques années d'expérience, l'administrateur de logiciels de laboratoire peut, par exemple, s'orienter vers la direction d'un parc informatique ou accéder à la direction d'un service informatique. Il peut également aller travailler chez un prestataire éditeur de logiciels.
]]>Parmi les autres tâches de l'administrateur : prévoir et mettre en oeuvre un plan de sauvegarde des données, résoudre les problèmes qui pourront se poser durant l'exploitation du logiciel, installer les nouvelles versions des progiciels, former les utilisateurs...
De bac + 3 (licence pro mention métiers de l'informatique) à bac + 5 (maaster diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique...).
]]>Le travail est exigeant. Outre les compétences techniques (pour laver, brosser, tondre), le toiletteur doit faire preuve d'une bonne résistance physique et nerveuse. Cet ami des animaux de compagnie sait être doux et rassurant avec eux afin de les mettre en confiance, même lorsqu'ils se montrent peu coopératifs.
Quand c'est un puissant labrador qui se présente, le toiletteur doit user de toute sa force physique pour le manoeuvrer à sa guise ! Une erreur de dosage dans les produits ou un coup de ciseaux maladroit peuvent avoir des conséquences graves. L'adresse manuelle est donc indispensable.
Le métier de toiletteur canin est aussi fait de contacts humains. Plus l'accueil est attentionné, plus les chances de fidéliser la clientèle s'accroissent. Ouvrir son propre salon exige par ailleurs des aptitudes commerciales et de gestion.
]]>Les toiletteurs exercent dans un salon, généralement de petite taille, souvent en ville. Ils sont salariés ou travaillent à leur compte. Proposant de plus en plus souvent des services de toilettage, les chaînes de magasins d'animalerie emploient également des toiletteurs.
Pendant la période estivale, le rythme de travail est plus soutenu.
Toujours debout, les toiletteurs d'animaux portent des gants par mesure d'hygiène : les animaux peuvent avoir de petites plaies infectées. En revanche, les produits qu'ils emploient sont plus doux que nos shampooings. Le travail peut s'avérer physique lorsque les chiens sont remuants et de forte corpulence. Il faut parfois toiletter des chats et des chiens aux longs poils : allergiques s'abstenir.
Ces professionnels ne sont pas seulement en contact avec des animaux de compagnie. Ils accueillent leurs propriétaires, les conseillent, et parfois leur vendent des produits de soins ou alimentaires, des accessoires (laisses, colliers, paniers...).
]]>Le toiletteur commence par démêler les noeuds qui se forment dans les poils. Il choisit un shampooing, procède au bain et au rinçage. Après le passage à la brosse et au séchoir, les ciseaux ou la tondeuse entrent en action. Peuvent s'ajouter à cela, si nécessaire, la taille des ongles, l'épilation des oreilles. Les soins qu'il prodigue sont esthétiques ou d'entretien, jamais médicaux, ceux-ci incombant au seul vétérinaire.
Un caniche ne se toilette pas comme un lévrier afghan ou un briard. Le toiletteur connaît les besoins des différentes races et adapte les soins à chaque chien. Il doit suivre les standards établis par les clubs de races et, dans une certaine mesure, les goûts des clients.
L'activité seule de toilettage, très longue, est peu rentable. Aussi, pour augmenter leurs revenus, de nombreux salons vendent des produits de soins, de l'alimentation animale, des vêtements et divers accessoires. Certains pratiquent le commerce de chiots et de chatons. À noter : le métier est souvent féminin.
]]>Par ailleurs, il existe un titre de toiletteur canin et le CTM Toiletteur canin, félin et NAC (niveau CAP), enregistrés au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles), et accessibles après la 3e . Ces diplômes se préparent en 2 ans, sous statut scolaire ou en apprentissage, dans un centre de formation agréé. Ils peuvent également se préparer dans le cadre de la formation continue.
Après la 3e
Titre de toiletteur canin
CTM Toiletteur canin, félin et NAC
]]>Smic.
Avec de plus en plus d'animaux de compagnie et des propriétaires plus attentifs à l'hygiène et à l'apparence de leurs protégés, tous les ingrédients sont réunis pour que l'activité de toilettage se développe. Mais le rythme est lent, même si le nombre de salons a presque doublé en 10 ans. Les perspectives d'emploi existent donc, mais elles restent limitées. Par ailleurs, la part d'abandons de l'activité est importante. Sachant que les propriétaires de salons contraints de fermer boutique sont souvent pénalisés par un mauvais emplacement.
Moyenne d'âge 38 ans, 75% de femmes, salarié et indépendant : tel est le profil de la profession. S'installer à son compte est la seule promotion envisageable. Avec une contrainte de taille : l'investissement. La table de toilettage, les baignoires, les séchoirs coûtent à eux seuls plusieurs milliers d'euros. Une somme à laquelle il faut ajouter l'achat ou la location d'un local qui doit être suffisamment vaste.
]]>À la différence du vétérinaire, le toiletteur ne soigne pas les animaux mais peut vendre des accessoires et des produits alimentaires ou de soins esthétiques.
Salarié d'un salon de toilettage, l'évolution consiste à s'installer à son compte comme artisan. Mais attention : il y a beaucoup plus de candidats que d'opportunités.
2 ans pour préparer un certificat de toiletteur canin ou un CTM toiletteur canin, félin et NAC.
]]>Avec lui, pas de facture en souffrance, de TVA non déclarée ou de prime salariée non versée. Organisé, l'esprit logique, le comptable effectue ses écritures de façon très rigoureuse. Il fait preuve d'une grande vigilance au moment de l'inventaire et de la clôture des comptes annuels.
Ce professionnel maîtrise les normes comptables ainsi que les logiciels de traitement comptable et fiscal. Curieux, il est à l'écoute des évolutions fiscales, sociales ou juridiques. La pratique de l'anglais est un atout de taille, en particulier dans les sociétés qui entretiennent des contacts avec des fournisseurs, des clients ou des filiales à l'étranger.
L'autonomie et les qualités relationnelles sont primordiales pour progresser. Le comptable doit, en effet, faire preuve d'un bon contact, que ce soit auprès des clients lorsqu'il exerce en cabinet, ou dans ses rapports avec les clients, les fournisseurs, les salariés et/ou les correspondants extérieurs de son entreprise. Par ailleurs, un certain sens commercial est bienvenu, pour effectuer la relance des clients ou élargir le portefeuille clientèle d'un cabinet par exemple.
]]>Dans une petite société ou une association par exemple, le comptable unique est un copilote. Assurant la comptabilité analytique, le suivi du budget et la trésorerie, il est associé aux décisions d'investissements. Dans une grande entreprise, les fonctions sont plus cloisonnées ; le comptable travaille alors en équipe et n'a qu'une vue partielle de la chaîne comptable.
Si l'activité du comptable d'entreprise connaît parfois la routine, il n'en va pas de même en cabinet. Du plombier au pharmacien, le collaborateur gère en parallèle la comptabilité de plusieurs clients très différents. Ce qui l'amène à se déplacer en dehors de son bureau.
L'activité comptable est assez intense avec, en outre, des " coups de chauffe ", notamment lors de la préparation du bilan annuel au mois de janvier. Seule une parfaite organisation et des nerfs d'acier permettent d'y faire face dans les meilleures conditions.
]]>Dans une petite entreprise, le comptable unique est sur tous les fronts. Il enregistre les opérations comptables au jour le jour. Il prépare la clôture des comptes annuels, qui seront vérifiés par l'expert-comptable et certifiés par le commissaire aux comptes. Il établit les feuilles de paie des salariés, les déclarations fiscales et sociales, etc.
Dans une grande entreprise, les comptables clients, les comptables fournisseurs, les comptables paie et les comptables analytiques travaillent tous sous la responsabilité du chef comptable. Ils sont respectivement chargés de suivre le traitement des factures clients ou fournisseurs, de gérer la paie des salariés ou de mettre en place des tableaux de bord pour le contrôle de gestion.
Dans un cabinet d'expertise comptable, le collaborateur est chargé de différents dossiers d'entreprises (généralement une vingtaine) sous la responsabilité de l'expert-comptable. Le plus souvent, il tient la comptabilité d'artisans, d'agriculteurs, de commerçants ou de libéraux qu'il peut être amené à conseiller. Il prépare les bilans annuels sous la supervision de l'expert-comptable. Il peut également avoir une action commerciale de développement de son portefeuille clients.
]]>Niveau bac + 2
BTS comptabilité et gestion
Niveau bac+3
BUT gestion des entreprises et des administrations, parcours gestion comptable fiscale et financière
Licences professionnelles métiers de la gestion et de la comptabilité (6 mentions au choix)
Licence de gestion, licence économie et gestion
Diplôme de comptabilité et gestion (DCG)
]]>Toute structure publique, privée ou associative a l'obligation légale de posséder une comptabilité financière. Au-delà d'un certain seuil, beaucoup font appel à un comptable. Ainsi, la profession embauche de manière régulière, également pour faire face à un important turn-over car les comptables expérimentés sont demandés. La plus gros des emplois se trouve en entreprise, dans les banques et les administrations. Les cabinets comptables offrent environ le tiers du recrutement. La profession a un faible niveau de précarité.
Comme il faut un an pour former un bon comptable, les professionnels expérimentés sont très recherchés. Les débutants doivent faire des stages avant de se présenter sur le marché du travail. Les missions d'intérim ou un premier poste d'aide-comptable par exemple sont un moyen efficace de mettre un pied dans la porte.
Une expérience en cabinet facilite l'évolution de carrière, notamment comme chef comptable en entreprise. De même, l'exercice en PME prouve un bon degré d'autonomie, facteur de promotion. Dans les petits cabinets d'expertise, quelques postes de chef de mission peuvent permettre une évolution en interne. Avec une formation complémentaire, le comptable peut aussi devenir contrôleur de gestion.
]]>2 ans pour obtenir le BTS comptabilité et gestion ; 3 ans pour le BUT gestion des entreprises et des administrations, parcours gestion comptable fiscale et financière, une licence professionnelle ou le DCG (diplôme de comptabilité et gestion).
]]>Outre une solide condition physique et un très bon niveau technique dans les disciplines de remise en forme, le conseiller doit disposer d'une grande résistance nerveuse pour enchaîner les cours, et pour assurer, en toute occasion, la sécurité des pratiquants dont il a la responsabilité.
Patience, diplomatie et dynamisme sont les qualités premières de ce pédagogue. Toujours disponible et attentif, il s'attache à répondre à chaque question, à trouver un mot d'encouragement ou un conseil personnalisé. En bon animateur, il sait détendre son groupe... et garder le sourire. Traduire : il faut avoir de l'énergie et de l'enthousiasme à revendre.
S'il exerce à son compte comme coach, le conseiller sportif doit savoir gérer et promouvoir son activité, afin de fidéliser et accroître sa clientèle. Et varier les formules pour proposer aux clients un peu de nouveauté. Apprendre à démarcher, à convaincre est une qualité également utile pour faire évoluer sa carrière, en prenant la direction d'un centre sportif, par exemple.
]]>L'essentiel de l'emploi salarié se trouve dans les clubs de fitness franchisés (Club Med Gym, Moving, Vit'halles...) ou indépendants. On rencontre aussi des conseillers sportifs dans des associations, des centres municipaux et des centres de loisirs ou de vacances. Des débouchés se développent également au sein des entreprises. On peut encore exercer en indépendant (coach à domicile). Certains cumulent plusieurs de ces statuts en additionnant les mi-temps.
La fréquentation des salles de remise en forme est souvent plus forte en dehors des heures de travail. L'activité du conseiller sportif est donc soumise à des horaires décalés : pause déjeuner, soirée, week-end.
Partie moins visible mais non négligeable du travail : la préparation des cours. Pour certains, il existe une base d'exercices et d'enchaînements qu'il faut simplement adapter. Pour les cours de free style par exemple, la conception est beaucoup plus longue. Imaginer des chorégraphies, rechercher des musiques, coordonner l'ensemble et apprendre les enchaînements par coeur : tout cela peut prendre plusieurs heures.
]]>Tapis de course, banc de musculation, rameur, vélo elliptique... Sur les plateaux de musculation, le conseiller sportif aide les clients à choisir l'appareil le plus adapté à leur profil (sportif accompli, débutant, personne âgée...) et à leurs attentes (se muscler, s'assouplir, maigrir...). En tenant compte de l'âge, de la condition physique et de l'objectif de l'usager, le conseiller établit un programme d'entraînement sur mesure, efficace et sans danger pour la santé.
Quand il ne corrige pas les postures inadaptées ou les mauvaises manipulations d'appareils effectuées par des pratiquants en solo, le conseiller sportif encadre des cours collectifs. Stretching postural (étirements), Pilates (méthode de gainage)... Il anime des exercices destinés à muscler certaines parties du corps (abdominaux, fessiers ou biceps) ou à développer l'endurance cardiaque et respiratoire (cardio-training). Le tout dans une ambiance musicale propre à motiver le groupe.
]]>Par ailleurs, il s’agit d’une profession réglementée qui exige la possession d’une carte professionnelle pour pouvoir exercer une activité rémunérée. Enfin, le diplôme et l’honorabilité (ne pas avoir été condamné pour tout crime ou certains délits) sont les deux autres conditions pour pouvoir exercer ce métier.
Niveau bac
BPJEPS spécialité éducateur sportif mentions activités physiques pour tous ; activités gymniques ; activités de la forme
Niveau bac + 2
DEUST métiers de la forme
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers de la forme
]]>À partir du Smic et 2100 euros brut par mois en moyenne. Le salaire varie en fonction de l'employeur (association, entreprise privée) et du statut (salarié, indépendant).
La remise en forme étant à la mode, le secteur ne cesse de se développer. Si les opportunités d'emploi sont réelles, une condition s'impose : être mobile et citadin. Les temps pleins existent dans les salles des grandes villes, mais c'est souvent en cumulant des temps partiels dans plusieurs organismes que le conseiller sportif parvient à vivre de son métier. Savoir bien gérer son temps et son effort est alors essentiel pour lui.
D'autres débouchés, plus confidentiels, sont envisageables. On peut animer des cours dans des lieux insolites, tels que des bateaux de croisière. De même, les besoins en coaching sportif sont grands dans les pays voisins, et le BPJEPS (brevet professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) est reconnu dans certains pays européens.
Le métier est fatigant sur le long terme, et il est plus difficile d'être conseiller sportif à 50 ans qu'à 30. Mieux vaut prévoir une reconversion. Après quelques années d'expérience, on peut, au sein d'une grande chaîne franchisée, devenir responsable fitness, puis directeur adjoint, voire directeur d'un centre de remise en forme. Autre option : s'orienter vers la formation de ceux qui préparent le brevet professionnel.
]]>Le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) spécialité éducateur sportif mentions activités physiques pour tous ; activités gymniques ; activités de la forme se prépare en 1 an, au minimum. Accès dès 18 ans avec le PSC1 (titre de prévention et secours civiques de niveau 1) et une pratique régulière dans une salle de sport. Niveau bac conseillé mais non obligatoire.
2 ans pour préparer le DEUST métiers de la forme.
1 an après une L2 STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) pour préparer une licence professionnelle métiers de la forme.
]]>Doté d'une excellente présentation, le maître d'hôtel doit donner une bonne image du restaurant. Courtois et prévenant, il devance les désirs de la clientèle et met tout en oeuvre pour la satisfaire. Sourire et dynamisme sont donc indispensables pour ce professionnel.
À la tête d'une équipe, le maître d'hôtel dispose d'une aptitude au management, mais sait aussi faire preuve de diplomatie et de pédagogie. Observateur, il connaît parfaitement son restaurant et détecte immédiatement les éventuels défauts de service. Il intervient toujours avec tact et son expérience lui permet de remplacer ou d'assister, au pied levé, n'importe quel membre de son équipe, afin de garantir une continuité de service de qualité. Il a l'esprit d'équipe et est capable de l'insuffler à ses troupes.
Doté d'un certain talent pour le commerce et d'un sens aigu du service, le maître d'hôtel est à la fois proche des clients, en particulier des habitués, mais sait également rester discret et à sa place. Il peut posséder quelques notions de cuisine et d'oenologie et maîtrise au moins l'anglais pour communiquer avec les hôtes étrangers, de plus en plus nombreux.
]]>Le maître d'hôtel exerce surtout dans les grands restaurants traditionnels, attachés à un service de qualité, effectué dans les règles de l'art. Il est placé sous l'autorité du directeur du restaurant ou d'un directeur de la restauration, s'il exerce dans un grand ensemble hôtelier.
Le maître d'hôtel est un intermédiaire privilégié entre la salle, la cuisine et la direction de l'établissement. Il recrute et forme le personnel de salle, y compris les saisonniers, et assure la cohésion des équipes. Son travail peut toutefois varier en fonction de la taille et de l'organisation du restaurant. Grâce aux informations glanées auprès de la clientèle, il peut travailler avec le sommelier et le chef sur le menu ou les plats du jour pour mieux répondre à la demande. Dans certains restaurants, s'il est premier ou second maître d'hôtel, il s'occupe en plus de la gestion du personnel, des inventaires...
Le maître d'hôtel exerce un métier fatigant physiquement et nerveusement : debout des heures durant, toujours impeccable, il effectue de nombreux déplacements dans une salle souvent bruyante. Ses horaires de travail sont lourds et parfois irréguliers, avec des coupures ou en continu. Il travaille souvent tard le soir, les week-end, etc.
]]>Responsable de l'accueil des clients dans un restaurant de standing, le maître d'hôtel incarne l'image de marque de l'établissement. Après avoir guidé le client vers les vestiaires s'il souhaite y déposer son manteau, il lui choisit une table ou le conduit à celle qui lui a été réservée. Il personnalise son accueil, surtout avec les habitués qu'il contribue à fidéliser.
Une fois le client installé, il lui remet le menu et la carte des vins, suggère les plats du jour ou un vin puis prend la commande. Infaillible sur la carte, il répond aux questions sur l'origine des produits ou la réalisation des recettes. Il transmet la commande au chef de rang et au sommelier. Il veille à la bonne exécution du service et gère les stocks.
Responsable du personnel de salle, il coordonne et supervise son travail. Il contrôle la mise en place effectuée par les chefs de rang et les commis. Après le service, il veille à la remise en ordre de la salle et à sa préparation pour le service suivant. Pendant le service, il passe de table en table pour s'assurer de la satisfaction des convives. Il intervient lui-même pour certaines préparations : flambage, découpe de viandes... Il contrôle également la facturation et l'encaissement.
]]>Niveau bac
Bac professionnel commercialisation et services en restauration
Bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration
Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration option A : management d'unité de restauration
Niveau bac + 3
Licence professionnelle métiers des arts culinaires et des arts de la table
]]>A partir du Smic et jusqu'à 1900 euros brut par mois.
Le plus souvent, on accède à ce métier après une expérience comme chef de rang et, dans les grands établissements, de second maître d'hôtel. Ce professionnel exerce en autonomie dans la salle, sous l'autorité hiérarchique du directeur d'établissement. Le métier est encore majoritairement exercé par des hommes, même si la part des femmes progresse.
Dans la restauration, on évolue souvent grâce à la mobilité, en intégrant des établissements de plus en plus importants ou prestigieux. Cela inclut également la mobilité géographique, sachant que 3 régions (Ile-de-France, Auvergne-Rhône Alpes et Paca) concentrent une grande partie des postes. Les recrutements sont constants et ne devraient pas baisser puisque le tourisme augmente régulièrement en France, classé première destination touristique au monde.
Après quelques années, le maître d'hôtel peut devenir directeur de la restauration ou reprendre l'exploitation d'un restaurant à son compte ou en gérance. De nombreuses opportunités existent également à l'étranger où l'art de la table à la française est toujours apprécié. Certains postes sont saisonniers, par exemple dans les stations de ski ou les régions à fort potentiel touristique. Dans ce cas, les salaires sont plus élevés.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel commercialisation et services en restauration ou le bac technologique siences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR), mieux adapté pour une poursuite d'études en BTS.
2 ans pour obtenir le BTS management en hôtellerie-restauration, option management d'unité de restauration; éventuellement complété par la licence professionnelle métiers des arts culinaires et des arts de la table (en 1 an).
]]>Réactivité, équilibre psychologique et maîtrise de soi sont les principales qualités de l'agent de la sûreté ferroviaire, qui doit être capable de faire face aux situations conflictuelles tout en garantissant la sécurité de tous. Par sa présence en gare ou dans les trains, il rassure les voyageurs et le personnel de la SNCF. Il est à l'aise sur le plan des relations humaines, a le sens du dialogue et de la diplomatie pour désamorcer des situations tendues ou conflictuelles.
L'agent de la sûreté ferroviaire apprécie le travail en équipe. Il sait prendre des décisions rapidement et réagit de façon efficace et appropriée. Pour être opérationnel, quelle que soit la situation, il doit se maintenir en très bonne condition physique. Outre ses qualités sportives et physiques, il doit aussi maîtriser les techniques d'intervention et de défense... même si son rôle est avant tout préventif et dissuasif. En cas d'intervention délicate, il sait faire preuve de sang-froid, et a le sens des responsabilités et du devoir.
]]>L'agent de la sûreté ferroviaire fait partie intégrante de l'entreprise SNCF. Il exerce en uniforme, afin d'être facilement identifiable par tous. Il est en outre assermenté et agréé à la suite de la formation spécifique que lui a dispensée la SNCF, ce qui lui permet de porter une arme.
L'agent de la sûreté ferroviaire travaille toujours avec au moins un collègue et sous la responsabilité d'un chef d'équipe. Ses horaires de travail sont variables et souvent décalés. Il peut être amené à travailler la nuit, les samedis, les dimanches et les jours fériés.
Pour mener à bien sa mission, l'agent travaille en collaboration étroite avec les services de police et de gendarmerie, à qui il peut par exemple remettre des délinquants pris en flagrant délit.
]]>Principale mission de l'agent de la sûreté : éviter les actes de malveillance et les agressions. Pour cela, il patrouille dans les trains, les gares, les entrepôts de marchandises et les installations de la SNCF (Société nationale des chemins de fer), afin d'éviter le vandalisme ou les vols. Il a un rôle principalement dissuasif mais, le cas échéant, il intervient afin de garantir la sécurité et la tranquillité des voyageurs.
L'agent de la sûreté ferroviaire assure également la protection de tous les personnels de la SNCF. Par exemple, les conducteurs de train, les contrôleurs, les agents de gare... susceptibles d'être victimes d'agressions verbales ou physiques. Il ne connaît pas la routine ! Ses tâches quotidiennes sont variées : surveillance d'un entrepôt de fret d'une entreprise ou d'un train de marchandises, rondes à bord d'un train, de jour comme de nuit, mise en sécurité d'une gare ou d'une station de RER, intervention en cas d'incident ou d'agression...
L'agent participe aussi activement à la lutte contre la délinquance financière subie par l'entreprise. Dans ce cas, il est parfois amené à prêter main-forte aux commerciaux à bord des trains (contrôleurs). Mais il peut aussi renseigner des clients ou des personnels de la SNCF.
]]>Formation professionnelle : il faut être âgé d'au moins 18 ans et titulaire d'un CAP, BEP ou d'un bac (toutes séries et toutes spécialités confondues). La formation rémunérée, d'une durée de 6 mois, comporte deux parties : théorique (en école) et pratique (sur le terrain). Les thèmes étudiés : connaissance du fonctionnement et des particularités de l'entreprise SNCF, techniques d'intervention et de tir...
La formation est validée par une évaluation professionnelle.
]]>A partir du Smic
Chaque année, la SNCF recrute des agents de la sûreté ferroviaire pour renouveler ses équipes. On compte actuellement 2 850 agents. Pour postuler, il faut avoir plus de 21 ans (indispensable pour obtenir le port d'armes), avoir un casier judiciaire vierge, et être titulaire d'un CAP ou d'un bac, toutes séries ou spécialités confondues. Les candidats retenus suivent ensuite une formation rémunérée de 16 semaines, validée par un examen. Les postes sont visibles sur le site de la SNCF et sont localisés exclusivement en Ile-de-France.
Après quelques années d'expérience, l'agent de la sûreté ferroviaire peut accéder à des responsabilités élargies, et devenir chef d'équipe, par exemple. Grâce à la formation professionnelle continue mise en place par la SNCF, il peut aussi choisir de se réorienter vers d'autres métiers (il en existe plus de 150 dans l'entreprise, accessibles en formation continue interne), par exemple celui de commercial à bord des trains (contrôleur).
]]>Chaque année, la SNCF recrute des agents de la sûreté ferroviaire pour renouveler ses équipes. Pour postuler, il faut avoir plus de 18 ans, un casier judiciaire vierge, et être titulaire soit d'un CAP, soit d'un bac. Les candidats retenus suivent ensuite une formation rémunérée de 16 semaines, validée par un examen. Les postes disponibles sont publiés sur le site Internet de la SNCF et localisés exclusivement en Ile-de-France.
CAP ou bac.
]]>La fabrication et la gestion de la production étant désormais assistées par ordinateur, le technicien de forge doit savoir s'adapter aux nouvelles technologies en suivant leurs évolutions. Ce métier, qui comporte une importante phase de conception (définition des outillages ou des opérations à accomplir), fait de plus en plus appel à l'étude et à l'analyse.
Il doit également faire preuve de créativité et d'innovation. C'est pourquoi il doit régulièrement actualiser ses connaissances, notamment pour utiliser les techniques industrielles de pointe. Il doit également prendre en compte les normes de sécurité.
Le technicien doit savoir travailler en équipe en mode projet. Il pourra être amené à animer des réunions ; au quotidien, il doit coordonner les activités associées à un projet, diriger les opérateurs sur machines, établir un cahier des charges pour les sous-traitants, prendre contact avec les fournisseurs et les clients... Ses qualités managériales seront un atout pour évoluer vers l'encadrement.
La maîtrise d'une langue étrangère est un atout pour progresser. Les exigences croissantes en matière de qualité nécessitent des connaissances en métrologie (science des poids et mesures).
]]>Selon son employeur, le technicien de forge peut accomplir tout ou partie des activités possibles de son métier. Il travaille fréquemment en moyenne entreprise, où il exécute alors l'ensemble des tâches, depuis la préparation de la fabrication jusqu'au suivi de production.
Il peut aussi travailler dans une grande entreprise (forge d'une société automobile ou aéronautique). Plus spécialisé, il est alors technicien méthodes (pour définir des moyens de fabrication) ou responsable de production (pour superviser un atelier).
Le travail de préparation s'effectue au bureau, sur ordinateur (notamment lorsqu'il s'agit de définir les plans d'outillage). La gestion d'atelier, elle, est en prise directe avec le terrain et avec ses exigences de coût, de délais et de qualité.
Bruit, chaleur, pénibilité : la forge reste un métier aux conditions plutôt difficiles, même si l'automatisation des machines et des équipements a énormément amélioré les conditions de travail. Les horaires sont réguliers, mais il faut parfois travailler par roulement : en 3 × 8 heures, par exemple.
]]>À partir d'un dossier technique, le technicien de forge commence par étudier le plan de la pièce à réaliser (bielle, vilebrequin de moteur...) et la nature du métal à former. Ensuite, il détermine le procédé de forgeage le plus approprié (estampage, frappe à froid...), puis définit la suite des opérations (étirage, roulage...) qui donneront la forme et les dimensions souhaitées au métal brut présenté en rouleau, en feuilles ou en blocs. Il conçoit également l'outillage.
Gestionnaire, il vérifie, avant le début de la fabrication, la disponibilité des moyens matériels et humains, prévoit les approvisionnements à effectuer, établit le planning de travail... Il doit également préparer l'outillage qui servira à la production dont il a la charge, et gérer le flux des pièces et des outils.
Responsable de la production d'un atelier, il règle les machines, lance la fabrication et en assure le suivi. Il repère les retards et les dérives (problèmes de qualité...) et procède aux ajustements nécessaires. Il veille également à la qualité des produits finis.
]]>BTS forge ;
Licences pro forge.
]]>Smic
La forge française se place 3e au rang européen et compte encore une centaine de forges. La concurrence d'autres pays comme le Japon pousse à se montrer compétitif et c'est notamment pour cela qu'un diplôme bac + 2 représente un avantage, car les industries, qu'elles soient traditionnelles ou de pointe, font appel à du personnel de plus en plus qualifié.
Ce technicien travaille majoritairement dans le secteur de l'automobile, au sein d'entreprises spécialisées dans la fabrication de pièces ou de sous-ensembles mécaniques. D'autres débouchés sont possibles dans les secteurs de l'aéronautique, de l'armement, de la pétrochimie, de la robinetterie, de la production d'énergie (EDF), des transports (SNCF, RATP)...
Le technicien de forge expérimenté pourra envisager de devenir chef d'atelier ou chef d'équipe après avoir fait ses preuves sur le terrain. Il pourra également, dans certains cas, accéder au poste d'ingénieur fonderie-gorge, responsable méthodes, ou se spécialiser en tant que technicien fonderie ou technicien usinage par exemple.
]]>Dans une grande entreprise, ces tâches sont réalisées par plusieurs personnes. Beaucoup d'opérations sont assistées par ordinateur.
Le BTS est le niveau minimum requis pour occuper directement un emploi de technicien. On peut cependant arriver à ce poste par évolution interne avec un diplôme de niveau moindre.
2 ans pour préparer le BTS forge ou le BTS conception des processus de réalisation de produits, éventuellement complété par la licence professionnelle métallurgie, forge, fonderie, emboutissage (1 an).
]]>Pour intervenir sur des engins variés et de plus en plus sophistiqués, le mécanicien ou la mécanicienne en engins de travaux publics doit posséder de solides connaissances en mécanique, hydraulique, pneumatique, électricité, électronique embarquée... en plus de posséder le permis pour se déplacer sur les chantiers et manoeuvrer les véhicules à réviser. Il ou elle doit aimer observer, chercher et trouver. Autonomie et esprit d'initiative sont également indispensables.
Habileté et rigueur : des qualités indispensables pour assurer sa propre sécurité et celle des autres. La recherche de panne peut prendre de quelques minutes à plusieurs heures, aussi faut-il agir avec méthode et précision. Le mécanicien ou la mécanicienne en engins de travaux publics doit prendre le temps de la réflexion et passer en revue toutes les éventualités.
]]>Parfois sédentaire, en atelier au sein d'une petite équipe, le mécanicien ou la mécanicienne en engins de travaux publics peut aussi être itinérant/e et se rend d'un site à l'autre (chez les distributeurs ou loueurs d'engins, sur les chantiers...). Il ou elle se déplace généralement à bord d'un camion-atelier et dispose d'une grande autonomie.
Selon le secteur ou l'entreprise qui l'emploie, il ou elle est polyvalent/e (entretien et réparation sur tous types de matériels), spécialiste d'une famille d'engins ou d'une marque s'il ou si elle travaille pour un constructeur, notamment. Seul/e sur le terrain, il ou elle est néanmoins en relation avec les conducteurs et chefs de chantiers, et fait généralement partie d'une équipe de réparateurs chapeautée par un chef ou une cheffe d'équipe.
Chez un concessionnaire d'engins ou dans une entreprise de réparation, il ou elle agit toujours dans le respect des normes de sécurité et de la protection de l'environnement.
]]>Le mécanicien ou la mécanicienne en engins de travaux publics entretient, à titre préventif, différentes machines (pelles hydrauliques, bulldozers, grues...). Il ou elle sait monter et démonter toutes ces machines de haute technicité disposant de systèmes informatiques embarqués, graisser, changer les filtres, faire les niveaux, vérifier l'usure des pièces ou la pression des pneus, l'état des freins, effectuer les remplacements nécessaires et remplir le carnet d'entretien. Il ou elle peut être polyvalent/e et s'occuper de plusieurs engins, ou spécialisé/e dans un seul type de machines.
En cas de panne d'un engin, il ou elle se déplace sur le chantier ou chez le client. Il ou elle s'entretient avec le conducteur, examine l'engin, effectue des tests, contrôle les différents éléments à l'aide de son ordinateur, puis établit un diagnostic. À lui ou à elle de déterminer si la panne est d'origine mécanique, hydraulique, pneumatique ou électrique, et de commander les pièces s'il y a lieu.
Une fois le problème identifié, il faut démonter, réparer et remonter les pièces défectueuses, le plus rapidement possible pour ne pas bloquer trop longtemps le chantier. Remplacer un pneu, un flexible ou une durite, changer un joint sur circuit carburant, par exemple, font partie des tâches habituelles. Après les réglages nécessaires, il faut encore rédiger un compte rendu d'intervention.
]]>Après le bac
BTS maintenance des matériels de construction et de manutention
]]>1750 à 2600 euros brut par mois selon l'entreprise, la région et le profil du candidat.
Les débouchés les plus importants se situent chez les concessionnaires d'engins de travaux publics, les loueurs et les réparateurs de matériels de chantier, ainsi que chez les constructeurs et utilisateurs d'engins. Certaines grandes entreprises de travaux publics possèdent également un parc de machines. Des débouchés existent également au sein des collectivités locales qui utilisent du matériel (services techniques municipaux, syndicats de communes, etc.).
Les entreprises spécialisées ont des difficultés à recruter des mécaniciens et des mécaniciennes qualifiés. Pourtant, ces derniers peuvent bénéficier d'un certain nombre d'avantages : véhicule de fonction, primes, etc. Plus de 500 mécaniciens et mécaniciennes ont été recrutés en 2021.
Après quelques années d'expérience, il ou elle peut évoluer vers l'encadrement d'une équipe ou d'un atelier, devenir responsable de service après-vente ou responsable techniques, par exemple. Il ou elle peut aussi devenir technico-commercial/e, créer son entreprise ou gérer une concession pour une grande marque de matériels.
]]>2 ans pour préparer le BTS maintenance des matériels de construction et de manutention.
]]>Doté d'une excellente culture générale, en particulier sur les évolutions des sciences, des arts et de la littérature, le conservateur territorial de bibliothèques s'intéresse à tous les aspects de la lecture publique : éducation, culture, action sociale, jeunesse, politique de la ville, formation... Il dispose d'une expertise scientifique lui permettant de développer les catalogues de collections de sa bibliothèque. Il effectue une veille régulière sur la gestion des bibliothèques et les politiques publiques liées, afin de s'inspirer des bonnes pratiques existantes.
Le conservateur territorial de bibliothèques organise les espaces et les services de la bibliothèque/médiathèque pour accueillir au mieux les différents publics. Il cherche à répondre à leurs besoins et à leur garantir l'égal accès aux ressources. Il utilise des méthodes d'analyse afin de comprendre le contexte propre à son territoire et d'adapter en fonction l'offre de services.
Il coordonne la gestion de son établissement tant sur les plans financiers, managériaux, techniques que juridiques. Il doit faire preuve de qualités managériales et être à l'écoute de ses équipes.
]]>Le conservateur territorial de bibliothèques travaille dans les bureaux de la bibliothèque ou de la médiathèque qu'il dirige. Il est généralement rattaché à la direction des affaires culturelles ou au directeur général adjoint de la collectivité territoriale qui l'emploie. Il travaille donc avec les différents services de cette collectivité. Il est amené à se déplacer fréquemment, afin notamment de développer les relations avec les acteurs de son territoire (partenaires institutionnels, associatifs, éducatifs, autres établissements de lecture publique...). Il est en contact régulier avec le public qui fréquente son établissement.
Le conservateur territorial de bibliothèques dispose d'une certaine autonomie dans la définition et la mise en oeuvre des actions de son établissement. Il doit faire face à des responsabilités importantes liées à ses fonctions de direction mais également à la protection des personnes et des biens de sa bibliothèque/médiathèque : sécurité des installations et des usagers, responsabilités patrimoniales des collections, obligations liées aux établissements recevant du public... Son emploi du temps est variable en fonction de sa charge de travail, de l'activité de la bibliothèque/médiathèque et de l'affluence du public.
]]>Dirigeant une médiathèque ou une bibliothèque, le conservateur territorial de bibliothèques constitue, organise, enrichit, évalue et exploite les différentes collections proposées au public. Il identifie les besoins de la population en matière de formation, d'information et de culture. Il organise l'accès du public aux ressources documentaires de son établissement et leur diffusion. Pour ce faire, il travaille en partenariat avec différents acteurs de son territoire.
Avec le développement du numérique et de nouveaux médias, les bibliothèques ont connu de fortes mutations ces dernières années : déclin de tâches traditionnelles, développement des bibliothèques numériques et de l'information en ligne, évolution des modes de stockage, de diffusion et de partage de l'information. Le métier du conservateur est au coeur de ces problématiques.
Le conservateur travaille pour une collectivité territoriale (ville, département, intercommunalité...). Il définit une stratégie pour son établissement dans le cadre des orientations politiques décidées par les élus. Il détermine les objectifs, impulse et pilote les projets, optimise et gère l'emploi des ressources. Il manage et mobilise l'intelligence collective de ses équipes.
]]>Pour devenir conservateur territorial de bibliothèques, il faut passer un concours de la fonction publique. Le concours externe est ouvert aux titulaires d'un bac + 3. Des préparations au concours sont proposées par divers organismes (universités, organismes de formation...). Il existe également un concours interne pour les fonctionnaires déjà en poste. Une fois le concours réussi, le lauréat intègre l'Inet à Strasbourg pour une formation obligatoire et rémunérée de 18 mois.
Niveau bac+3
Concours de la fonction publique territoriale
]]>2057 euros brut par mois en début de carrière (4530 euros brut par mois en fin de carrière).
La sélection des futurs conservateurs territoriaux de bibliothèques se fait sur concours. Les lauréats du concours suivent une formation pendant 18 mois à l'Inet (Institut national des études territoriales) qui dépend du CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale). La formation, pluridisciplinaire, est dispensée par des professionnels et alterne cours théoriques et missions de terrain en collectivités territoriales. En moyenne, 6 mois après la fin de leur scolarité, tous les élèves ont trouvé un poste.
Les conservateurs territoriaux de bibliothèques exercent des fonctions de direction dans des établissements de lecture publique (bibliothèques, médiathèques...) gérés par des grandes collectivités territoriales (villes de plus de 20 000 habitants, départements, métropoles, établissements publics intercommunaux...). Ils ont la possibilité de postuler dans des collectivités partout en France et en outre-mer. Après plusieurs années d'expérience, ils pourront être amenés à exercer des missions de direction dans les domaines de la culture, de la jeunesse...
]]>3 ans d'études sont nécessaires pour passer un concours de la fonction publique territoriale.
Des préparations au concours sont proposées par divers organismes (institut d'études politiques, universités...). Il existe aussi un concours interne pour les fonctionnaires déjà en poste. Une fois le concours réussi, le lauréat intègre l'Inet à Strasbourg pour une formation obligatoire et rémunérée de 18 mois.
]]>Ce métier exige un esprit méthodique pour accomplir les travaux, étape par étape. Rigueur et respect des normes de sécurité sont nécessaires, ainsi que le sens des responsabilités.
Un bon relationnel
Ayant affaire à toutes sortes de clients (entreprises, collectivités ou particuliers), l'électricien installateur doit avoir des facilités de communication. Travaillant en équipe, il doit également savoir échanger des informations techniques avec ses co-équipiers.
Contre-indications moins fortes
Les anomalies dans la vision des couleurs, pouvant entraîner une confusion entre les fils, sont de moins en moins invalidantes, les repérages se faisant de façon différente. Mais il vaut mieux ne pas être sujet au vertige, car on peut être amené à travailler en hauteur.
Polyvalence appréciée
L'électricien installateur peut exercer diverses missions : mise en place d'un réseau d'éclairage public, entretien et dépannage d'installations, avec tout ce que cela comporte (diagnostic, remplacement d'éléments défectueux, réglages, etc.). Les entreprises recherchent des candidats polyvalents pour s'adapter à toutes ces demandes.
]]>L'électricien installateur peut exercer sous différents statuts : installé à son compte comme artisan, il intervient, à la demande, sur des chantiers, ou salarié au sein d'une entreprise spécialisée.
Sur les chantiers
Mobile, l'électricien installateur travaille sur des chantiers de construction ou de rénovation. En général, il fait partie d'une équipe orchestrée par un chef d'équipe et un chef de chantier. Lorsqu'il est employé par une grande entreprise du BTP, il peut travailler pendant plusieurs mois loin de son domicile, en France ou à l'étranger.
Coordination nécessaire
L'électricien installateur doit coordonner ses activités avec tous les autres corps de métier (maçons, plâtriers, chauffagistes...) pour assurer le bon déroulement des travaux. Cette coordination est essentielle sur les très gros chantiers comme les immeubles de bureaux ou les centres commerciaux, par exemple. De plus, le travail sur le chantier nécessite un respect absolu des règles de sécurité.
]]>L'électricien installateur commence par étudier les plans et les schémas pour savoir où poser les câbles. Il repère ensuite, sur le chantier, les futurs emplacements des disjoncteurs, tableaux ou armoires électriques. Il vérifie enfin qu'il dispose bien des fournitures et des outillages nécessaires à l'installation.
Installation et raccordements
L'électricien peut alors installer les canalisations et les supports, poser le réseau de câbles, implanter les divers matériels (interrupteurs, prises de courant, appareils de chauffage) et effectuer les raccordements nécessaires.
Mise en service
Une fois ces travaux achevés, il procède à une série de tests pour vérifier la conformité de l'installation. Il participe à la mise en service des équipements en présence du client et du chef de chantier.
Informatique et téléphone
Selon les chantiers, l'électricien installateur peut assurer le câblage de liaisons informatiques ou de téléphonie, installer et régler une vidéosurveillance, des systèmes d'alarme, la gestion du chauffage et de la climatisation.
]]>Après la 3e
CAP électricien
TP électricien d'équipement du bâtiment
Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
BP électricien
BTM installateur en équipement électrique
MC technicien en énergies renouvelables, option A : énergie électrique
TP technicien du bâtiment communicant et connecté ; technicien d'équipement et d'exploitation en électricité
]]>À partir du Smic
Un domaine porteur
Les titulaires du bac ou d'un niveau équivalent, voire supérieur, sont très recherchés. Ils peuvent travailler dans une entreprise d'installation électrique, au service maintenance ou travaux neufs d'une grande entreprise de l'énergie (EDF) ou des transports (SNCF, RATP), dans l'industrie automobile, l'agroalimentaire, dans les PME (petites et moyennes entreprises), les entreprises spécialisées dans les ascenseurs ou le génie climatique, au sein du service technique d'un établissement public, etc. De plus, les innovations techniques créent des débouchés nouveaux pour les électriciens installateurs, notamment en connexion informatique, en téléphonie, en vidéosurveillance...
Avec le temps
Après quelques années d'expérience, l'électricien installateur peut devenir chef d'équipe, puis chef de chantier. Il prendra en charge la préparation et l'organisation du chantier, l'animation des équipes, le suivi technique et financier. Il peut aussi se spécialiser : ascenseurs, électroménager, froid et climatisation, etc.
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer le CAP électricien, éventuellement complété par le BP électricien (2 ans) ou le BTM installateur en équipement électrique (2 ans). 3 ans pour le bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés. Possibilité de préparer le TP électricien d'équipement du bâtiment.
Après le bac
1 an pour obtenir la MC technicien en énergies renouvelables, option A : énergie électrique ou le TP technicien du bâtiment communicant et connecté ; technicien d'équipement et d'exploitation en électricité.
]]>Pour se lancer dans ce métier, pugnacité, forte résistance au stress, réactivité et adaptabilité sont importantes, ainsi que des qualités d'écoute et de négociation. Savoir faire preuve de diplomatie est nécessaire pour l'ingénieur technico-commercial en informatique : il doit mettre en confiance sa clientèle pour la convaincre et la fidéliser. Travaillant en équipe, notamment avec les ingénieurs commerciaux, il doit également être doté d'un excellent sens relationnel.
Les ingénieurs technico-commerciaux savent faire preuve de pédagogie pour expliquer aux clients le fonctionnement de produits informatiques de plus en plus complexes.
Comme leur fonction est de convaincre les clients, la double compétence (technique et commerciale) est très appréciée des recruteurs. Les diplômés ayant suivi un double cursus (école d'ingénieurs suivie d'une spécialisation clientèle) et/ou possédant une expérience professionnelle réussie dans le métier sont très recherchés.
]]>Les ESN (entreprises de services du numérique) sont les principaux employeurs des ingénieurs technico-commerciaux en informatique. Mais ces derniers peuvent également travailler pour les constructeurs et les distributeurs de matériels informatiques, les opérateurs de télécommunications ou encore les éditeurs de logiciels et de progiciels. Ils sont en général des cadres de l'entreprise.
Assister techniquement l'ingénieur commercial dans la réponse à des appels d'offres et dans la négociation commerciale, suivre les différents projets (avant et après la vente), assurer la mise à jour des produits, former les clients et les distributeurs aux nouveaux produits, veiller à ce que tous les engagements vis-à-vis des clients soient respectés, assurer la représentation de son entreprise dans les salons professionnels, les expositions... l'emploi du temps de l'ingénieur technico-commercial en informatique est chargé, d'autant qu'il doit également réactualiser en permanence ses connaissances techniques.
]]>Avant la vente, la principale mission de l'ingénieur technico-commercial en informatique consiste à seconder le commercial, afin de convaincre techniquement un client pour que celui-ci achète du matériel, des logiciels ou des prestations informatiques, adaptés à ses besoins. Après la vente, l'ingénieur technico-commercial supervise la réalisation du projet jusqu'à son terme, afin de donner entière satisfaction au client.
L'ingénieur technico-commercial en informatique ne fait pas que du chiffre ! Toujours informé des évolutions techniques, il connaît parfaitement les produits ou les prestations offerts par son entreprise, ainsi que ceux de la concurrence. Ses arguments techniques lui permettent de démontrer aux clients (entreprises, administrations, etc.) que leur investissement sera réellement utile pour améliorer leurs performances. Commercial, il est capable d'adapter son offre à la demande en fonction de la concurrence. Et surtout, il sait mettre en confiance la clientèle pour la satisfaire et la fidéliser.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation en commerce, vente, informatique
Master mention MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises)
Master des IAE (instituts d'administration des entreprises)
]]>2750 euros brut par mois.
Les perspectives de recrutement des ingénieurs technico-commerciaux en informatique sont favorables. Le secteur se porte plutôt bien sur le plan économique car les investissements informatiques des entreprises et des administrations ne faiblissent pas, avec la révolution numérique et le développement du cloud computing (externalisation des services via Internet).
L'ingénieur technico-commercial en informatique peut se spécialiser dans l'après-vente : dans ce cas, il devient chargé d'affaires. Son rôle est alors d'informer et de conseiller le client quant à l'utilisation du produit vendu (logiciels, etc.). À l'aise dans le cadre des négociations avec les clients, il peut s'orienter vers le poste d'ingénieur commercial " pur ".
L'ingénieur technico-commercial en informatique peut également se diriger vers des fonctions similaires mais où les responsabilités commerciales sont plus importantes. C'est le cas de l'ingénieur d'affaires qui prend en charge la vente d'un ensemble de produits informatiques en pilotant à la fois le travail des ingénieurs commerciaux et celui des ingénieurs technico-commerciaux.
]]>Ce cadre exerce dans les ESN (entreprises de services du numérique), chez les constructeurs de matériel informatique, les opérateurs de télécommunications, ou encore les éditeurs de logiciels et de progiciels. L'ingénieur technico-commercial peut se spécialiser dans l'après-vente (dans ce cas, il devient chargé d'affaires) ou s'orienter vers le poste d'ingénieur commercial " pur ", ou encore devenir ingénieur d'affaires (il pilote alors le travail des ingénieurs commerciaux et des ingénieurs technico-commerciaux). Les parcours de formation les plus appréciés ? les cursus hybrides en technologie et management/vente, proposés conjointement par une école d'ingénieurs et une école de commerce.
Bac + 5 : diplôme d'école supérieure de commerce ; diplôme d'ingénieur avec spécialisation en commerce, vente, informatique ; master MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) ou master des IAE (instituts d'administration des entreprises).
]]>Dans ce métier, une grande discrétion est de rigueur. Pour être crédible et gagner la confiance des salariés, le responsable de formation ne doit pas être perçu comme un juge chargé de " faire son rapport " à la direction. Il doit être capable de trouver le bon compromis entre les intérêts de l'entreprise et ceux du salarié. Plus encore que d'autres fonctions des ressources humaines, celle-ci exige une éthique sans faille. Il faut aussi être pédagogue, créatif et organisé, et posséder une capacité certaine à communiquer, convaincre et négocier.
Un professionnel de la formation doit posséder une bonne culture juridique ainsi qu'une bonne compétence en matière budgétaire et en gestion de projets. Enfin, une bonne maîtrise de l'informatique s'impose pour évoluer au rythme des nouveaux outils liés aux systèmes d'information.
Le responsable de formation possède en outre une bonne connaissance du secteur professionnel de son entreprise et de son organisation interne. Il doit s'imprégner de la culture et des usages de l'entreprise pour s'imposer auprès des directeurs opérationnels et proposer des formations pertinentes.
]]>Le responsable de formation peut exercer dans des contextes différents. Dans une grande entreprise, c'est un manager dont l'activité revêt une dimension stratégique en lien avec la direction des ressources humaines à laquelle il est en principe rattaché. Il encadre alors une équipe plus ou moins importante de chargés de formation. Dans une entreprise plus petite, il peut être seul responsable, avec un rôle plus opérationnel.
Le responsable de formation peut également avoir un statut de consultant lorsqu'il exerce dans un cabinet de conseil au service d'entreprises de petite taille ou de collectivités par exemple. Il peut aussi se lancer dans l'aventure en indépendant, en prenant alors en charge le développement commercial de son activité en plus de la mission pédagogique. Ses interlocuteurs et ses missions sont alors très variés.
Le responsable de formation, surtout s'il est consultant ou indépendant, se déplace souvent pour aller à la rencontre de ses clients et des personnes à former. S'il exerce en entreprise, il rencontre des prestataires de services, participe à des séminaires, etc.
]]>" Se former tout au long de la vie " : le slogan est plus que jamais d'actualité. À la fois pour fidéliser leur personnel et rester compétitives, les entreprises investissent dans le développement des compétences. C'est au responsable de formation que revient ce chantier ambitieux qui repose sur un environnement légal, réglementaire et conventionnel complexe et en perpétuel mutation.
Tout d'abord, le responsable de formation analyse les besoins pour établir des modules de formation, rédige un cahier des charges, sélectionne les intervenants extérieurs et évalue ensuite les prestations. Et cela, dans un budget qu'il doit faire accepter à la direction et aux partenaires sociaux. Négocier fait partie de ses missions.
De plus en plus souvent, le responsable de formation joue un rôle de consultant interne : à lui d'interroger le fonctionnement de son organisation et d'élaborer des référentiels de compétences. Il doit également mettre au point des entretiens d'objectifs et de progrès avec les salariés. Qu'attend-on d'un employé ? Quels sont les moyens d'évaluation ? Le responsable de formation est ainsi amené à accompagner individuellement les personnels.
]]>Les formations pour accéder au métier de responsable de formation sont très diverses :
Licence professionnelle mention métiers de la GRH : formation, compétences et emploi
Master en ressources humaines (2 ans) après une licence en droit, économie, sciences sociales, sciences humaines... ou un IEP.
Master en psychologie ou en sciences sociales (bac + 5)
Diplôme d'école de commerce en 5 ans après le bac ou en 3 ans après une classe préparatoire.
Formation technique (diplôme d'ingénieur...) de niveau bac + 4 ou bac + 5 en rapport avec le secteur d'activité de l'entreprise.
]]>À partir de 2416 euros brut par mois.
Dans un contexte de concurrence exacerbée entre les entreprises, les métiers de la formation connaissent un nouvel élan. Toutefois, nombre de sociétés font appel à des prestataires pour boucler leur plan de formation, avec une équipe réduite en interne. Conséquence : l'emploi a tendance à se déplacer vers les cabinets de conseil.
Dans ce contexte, la fonction de responsable de formation est peu ouverte aux jeunes diplômés qui doivent faire leurs premières armes en tant que chargés de formation (plus opérationnels). En revanche, les cabinets de conseil représentent un marché plus accessible aux jeunes, avec des profils très divers, depuis les généralistes des ressources humaines jusqu'aux spécialistes très pointus, dans le cas des éditeurs de logiciels, par exemple. Les collectivités locales offrent également des postes dans la fonction.
Après plusieurs années à son poste, le responsable de formation peut évoluer vers la fonction de directeur des ressources humaines ou responsable développement des ressources humaines. D'autres encore choisissent d'ouvrir leur propre structure de formation ou de conseil.
]]>Les formations pour accéder au métier sont très diverses. Les formations de 3e cycle en ressources humaines ou en formation sont privilégiées et l'on préconise un premier poste en formation ou en recrutement avant de briguer un poste de responsable de formation, rarement proposé à un débutant.
- Licence pro mention métiers de la GRH : formation, compétences et emploi
- Master mentions psychologie de l'éducation et de la formation ; sciences sociales ; gestion des ressources humaines ; sociologie
- Diplômes d'écoles de commerce, d'écoles d'ingénieurs.
]]>Maîtriser les outils de bureautique et de communication, l'orthographe et la grammaire, ou encore faire preuve d'une aisance et de compétences rédactionnelles sont des qualités essentielles de l'assistant commercial. Mais les compétences en secrétariat ne suffisent plus. De vraies connaissances en techniques commerciales sont nécessaires pour prendre des responsabilités.
L'assistant commercial travaille en permanence au contact de différents interlocuteurs. Face à son équipe ou à des clients, il doit savoir être à l'écoute, synthétiser et transmettre une information, s'exprimer clairement, être diplomate, argumenter, négocier, gérer les conflits et les litiges. Le goût du contact et le sens du service sont donc primordiaux.
Dans les entreprises amenées à traiter avec des clients étrangers, la maîtrise d'une langue étrangère, l'anglais le plus souvent, se révèle indispensable. La pratique d'au moins 2 langues étrangères est même exigée pour le métier d'assistant commercial export.
]]>Bien que ce métier s'exerce principalement dans un bureau, avec des horaires de travail relativement réguliers, les échanges relationnels sont au coeur de l'activité et extrêmement diversifiés. Commerciaux, direction, clients, chefs d'entreprise... l'assistant commercial est là pour faciliter la communication entre ces différents interlocuteurs.
L'assistant commercial travaille quotidiennement sur son ordinateur. Il utilise divers logiciels de messagerie, traitement de texte, tableur, ou encore des logiciels de gestion commerciale pour gérer des bases de données et réaliser des tableaux de bord (statistiques commerciales).
Bien que la part des tâches purement administratives ait tendance à régresser au profit d'un plus haut niveau de responsabilités, le degré d'autonomie de l'assistant commercial varie cependant d'une entreprise à l'autre. Certains managers le considèrent comme un véritable bras droit, le convient aux réunions et lui proposent même parfois d'aller sur le terrain, mais ce n'est pas le cas de tous.
]]>L'assistant commercial assure le suivi des clients et de leur dossier. Ses tâches rejoignent celles du secrétariat : il rédige et envoie les devis, réceptionne et traite les factures, transmet des informations sur les coûts et les délais (par téléphone, courrier ou courriel), met à jour la base de données clients, actualise les tableaux de statistiques de ventes, etc.
En contact permanent avec l'extérieur, l'assistant commercial joue un rôle d'intermédiaire entre son entreprise et le client. Il répond à l'ensemble des demandes qui parviennent au service et doit être capable de présenter à un client l'activité de la société et les services dont celui-ci peut bénéficier. En un mot, il sait " vendre " son entreprise.
Selon l'entreprise dans laquelle il travaille, ses missions peuvent évoluer. On peut lui demander de participer activement aux dossiers en assurant la gestion du temps d'un ou plusieurs responsables hiérarchiques (prise de rendez-vous, organisation des déplacements et des opérations sur le terrain, préparation des réunions, etc.), en mettant à jour les dossiers avant les visites aux clients, voire en préparant et en défendant les offres commerciales auprès de ces derniers.
]]>Les licences de LEA (langues étrangères appliquées) ou sciences économiques, complétées par une rapide formation en secrétariat, sont appréciées. Le diplôme bac + 3 d'une école de commerce permet d'évoluer vers un poste purement commercial.
Niveau bac
bac pro assistance à la gestion des organisations et de leurs activités
Niveau bac + 2
BTS gestion de la PME
BTS support à l'action managériale
BTS Management commercial opérationnel
Niveau bac + 3
BUT Gestion administrative et commerciale des organisations
BUT Techniques de commercialisation
]]>
À partir de 2083 euros brut par mois
Dans tous les secteurs d'activité (biens d'équipement, services, industrie, etc.), l'assistant commercial joue un rôle essentiel dans l'entreprise. Le nombre d'offres d'emploi est donc important. Les grandes entreprises et les PME recrutent généralement sur ce poste pour délester les commerciaux d'un certain nombre de tâches administratives et leur permettre de se concentrer sur leurs activités de terrain.
Le niveau de qualification requis pour accéder au métier d'assistant commercial a beaucoup évolué. Désormais, les recruteurs recherchent des titulaires d'un diplôme bac + 2 au minimum, complété par une formation accélérée ou par une expérience dans le domaine commercial.
Le métier est accessible aux débutants. Il représente même un tremplin idéal pour prendre des responsabilités, au sein d'un service administration des ventes par exemple. Après quelques années d'expérience, l'assistant commercial peut évoluer vers un poste de responsable (de la gestion commerciale, marketing, logistique...).
]]>On peut tenter sa chance avec un bac pro gestion-administration mais le niveau de qualification requis est plutôt bac + 2. Accessible aux débutants, la fonction d'assistant commercial peut représenter un tremplin idéal pour acquérir davantage de responsabilités.
Les débouchés, plutôt nombreux, se trouvent dans tous les secteurs d'activité (biens d'équipement, services, industrie...). Selon l'entreprise où l'assistant commercial travaille, ses missions, son degré d'autonomie et de responsabilité peuvent différer. Dans certaines entreprises, la maîtrise de l'anglais peut notamment être exigée. Pratiquer, en plus, une autre langue peut être un réel atout.
Bac pro assistance à la gestion des organisations et de leurs activités
Bac + 2 : BTS gestion de la PME ; support à l'action managériale ; management commercial opérationnel. Bac + 3 : BUT gestion administrative et commerciale des organisations ; techniques de commercialisation.
]]>Il est évident que le consultant en solutions intégrées doit avoir une bonne connaissance du secteur informatique, et en particulier des nouveautés en termes de logiciels et progiciels. Il mène une veille constante afin de rester à la pointe des innovations technologiques. Il doit, en outre, être spécialiste d'un domaine (secteur ou fonction) et bien comprendre le monde de l'entreprise pour pouvoir s'y intégrer facilement.
Le consultant doit être capable de s'adapter rapidement aux nouveautés, qu'elles concernent les environnements de travail, les lieux, les interlocuteurs, les méthodes, les technologies, les demandes... Chaque mission étant différente, pas question de s'installer dans une routine. Chaque entreprise a sa propre identité et le consultant devra comprendre rapidement le fonctionnement interne de son nouveau client pour faire une proposition en phase avec ses attentes.
Le consultant doit être attentif, à l'écoute et ouvert pour pouvoir apporter une solution sur mesure à son client. Mais il doit également savoir communiquer efficacement, à l'oral comme à l'écrit, en se mettant à la portée de ses interlocuteurs. Il est organisé et curieux et doit savoir user de diplomatie et de pédagogie.
]]>Le travail du consultant en solutions intégrées se fait essentiellement dans un bureau... mais pas toujours le même ! En effet, au gré des missions qui lui sont confiées, il passera plusieurs jours, semaines ou mois dans une entreprise cliente avant d'en changer. Il faudra donc s'attendre à des trajets professionnels variables, notamment en termes de distance.
Ses horaires peuvent varier en fonction de la phase dans laquelle se trouve le projet sur lequel il travaille, mais aussi en fonction de l'organisation de son client. Les réponses aux appels d'offres sont toujours un moment stressant, ainsi que la remise de son rapport ou la présentation de ses suggestions au client.
Selon l'ampleur du projet et des changements à mettre en place, le consultant en solutions intégrées pourra superviser une équipe de développeurs de l'entreprise, par exemple. Le consultant est en relation directe avec le client, parfois jusqu'au plus haut niveau. Il doit également dialoguer avec un grand nombre de salariés et de responsables de l'entreprise afin de bien comprendre ses spécificités, les attentes des uns et des autres, les problèmes rencontrés, etc.
]]>Lorsqu'il démarre sa mission dans une entreprise, le consultant en solutions intégrées commence par analyser la situation afin de repérer et comprendre les points de blocage. Pour cela, il procède à un audit durant lequel il rencontre un grand nombre de responsables et de salariés de l'entreprise cliente. Cela lui permet de mieux identifier les besoins des utilisateurs et leurs attentes.
Grâce à son analyse technique, le consultant est capable de poser un diagnostic précis sur les points défaillants ou à améliorer. Il proposera une solution informatique adaptée aux objectifs visés par l'entreprise. Il étudie les différentes solutions possibles grâce à sa bonne connaissance des fabricants de matériel et de logiciels, puis présente ses suggestions sous forme écrite et orale avec une seule préoccupation en tête : la satisfaction du client. Il peut aussi participer à la rédaction des appels d'offres et à la sélection des prestataires.
Enfin, il veille à la bonne mise en place des solutions retenues et au respect de leur planning en accompagnant les équipes de son client dans l'aménagement des réseaux. Selon le cas et l'ampleur du projet, il peut, par exemple, superviser des développeurs ou déléguer, concevoir et parfois animer un plan de formation technique.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en informatique, électronique, sciences et technologies de l'information, télécoms réseaux......
Master mentions informatique, réseaux et télécommunications, mention électronique, énergie électrique, automatique...
]]>3000 euros brut par mois
Le consultant en solutions intégrées débute sa carrière avec le statut junior et se voit confier des projets de plus en plus importants, jusqu'à devenir consultant senior. Il encadrera alors une équipe de consultants juniors et prendra généralement part au démarchage commercial. Il pourra également envisager de créer sa propre activité.
Afin de pouvoir donner des conseils pointus qui apporteront une réelle valeur ajoutée à son client, le consultant se spécialise généralement dans un type d'activité (architecture, réseau, sécurité, e-commerce, cloud...) ou dans un secteur d'activité (banque, industrie, services juridiques, administrations...).
Le consultant informatique travaille généralement en cabinet de conseil, en ESN (entreprise de services du numérique) ou en indépendant libéral. Dans ce cas, il devra souvent aller chercher les clients lui-même. De manière générale, le secteur informatique continue de créer des emplois, notamment dans les ESN. C'est un secteur en évolution permanente où les consultants ont de l'avenir.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master mention informatique ; mention électronique, énergie électrique, automatique ; mention réseaux et télécommunication... Les doubles compétences en droit, gestion ou marketing ont la cote..
]]>Présentation irréprochable, courtoisie à toute épreuve, disponibilité et adaptabilité représentent les premières qualités des professionnels navigants. Les premières, mais pas les seules... Les hôtesses de l'air et stewards doivent impérativement avoir une bonne résistance physique et nerveuse : ils doivent en effet faire preuve de sang-froid et d'un sens aigu des responsabilités en cas de problème. Rigueur et organisation sont également importantes pour maintenir l'ordre et la propreté dans des espaces réduits.
Appelés à voyager aux quatre coins de la planète, les hôtesses et stewards sont amenés à dialoguer avec des personnes de toutes les nationalités. À défaut d'une 2e ou 3e langue, toujours appréciée, ils doivent parler couramment l'anglais (un minimum de 720 points au TOEFL est demandé à l'embauche).
Chaque année, pour rester au top, le personnel navigant suit un stage réglementaire de maintien des compétences, ainsi qu'une visite médicale (valable 2 ans). En cas de défaillance, la licence peut être retirée, provisoirement ou définitivement. En outre, l'agent de bord doit savoir... nager !
]]>Employés essentiellement par les compagnies aériennes civiles (il existe quelques postes dans l'armée), les agents de bord travaillent avec une nouvelle équipe (pilotes, hôtesses et stewards) et accueillent de nouveaux passagers à chaque vol, ce qui exige une bonne capacité d'adaptation. De plus, ils changent régulièrement de destination.
À temps plein, ils effectuent une base de 60 à 80 heures de vol par mois avec des horaires très irréguliers. Leurs journées peuvent en effet débuter à l'aube comme se terminer très tard. Sur un très long courrier, ils peuvent être en vol 18 heures d'affilée, avec tout de même quelques pauses. Ils sont, par ailleurs tributaires des aléas techniques qui peuvent, à tout moment, décaler ou reporter leur vol. Ils travaillent régulièrement les week-end, jours fériés...
S'ajoutent à leur temps de travail des escales, plus ou moins longues, loin de chez eux entre le vol aller et retour. Elles sont avant tout consacrées au repos, rendu nécessaire par la fatigue occasionnée par les décalages horaires répétés et la station debout prolongée. En vol, les agents de bord doivent toujours être impeccables dans leur uniforme.
]]>Le travail des hôtesses de l'air et des stewards débute avant le décollage par un contrôle des équipements de sécurité en cabine (gilets de sauvetage, masque à oxygène, chemins lumineux...). Puis, ils accueillent les passagers, en prêtant une attention particulière aux enfants non accompagnés et aux personnes handicapées. Ils aident les voyageurs à s'installer plus rapidement pour ne pas retarder le décollage.
Une fois les portes de l'avion fermées, ils réalisent les démonstrations de sécurité, indiquent la procédure à suivre en cas d'accident, la localisation des issues de secours, etc. Responsables de la sécurité des passagers, ils veillent au respect des consignes en vigueur (interdiction de fumer, extinction des téléphones portables, maintien des ceintures de sécurité au décollage, à l'atterrissage et en cas de turbulence...).
Pendant le vol, leurs principales tâches demeurent la distribution (ou la vente) des boissons et des plateaux-repas, la vente des produits détaxés et le confort des passagers. Les agents de bord restent disponibles pour répondre aux questions ou assister un passager qui se sent mal, par exemple. Ils rangent et nettoient régulièrement les espaces communs, gèrent les stocks...
]]>Niveau bac
CCA (Cabin crew attestation)
]]>Les compagnies low-coast proposent généralement de démarrer au Smic tandis que les grandes compagnies proposent des salaires d'environ 30 % plus attractifs).
Des éléments conjoncturels (grève, hausse du prix du pétrole...) influent sur l'activité des aéroports et l'emploi, mais, d'ici à 2036, on attend un doublement du nombre de passagers aériens. Les recrutements sont donc réguliers, parfois en contrat saisonnier. En dehors d'Air France qui concentre 75 % des postes, il existe de nombreuses petites compagnies régulières ou low-cost, françaises ou étrangères. Rien qu'en Europe, on en compte plusieurs dizaines.
Les hôtesses et stewards peuvent évoluer en passant de la classe économique à la première classe ou la classe affaires. Ils peuvent aussi " passer " des vols nationaux aux vols moyens-courriers, voire aux vols longs-courriers, qui génèrent des primes supplémentaires mais aussi plus de contraintes. Après plusieurs années d'expérience, quelques-uns deviennent chefs de cabine. Ils encadrent alors l'équipe d'hôtesses et stewards. Ils peuvent ensuite envisager de devenir instructeurs ou se reconvertir au sol dans les services commerciaux ou administratifs.
Les agents de bord travaillent sous la responsabilité du chef de cabine et du commandement de bord. Ils travaillent en équipe, bien que celle-ci varie à chaque vol.
]]>Moins d'un an pour préparer le diplôme européen CCA (Cabin crew attestation), indispensable pour exercer, ainsi que la maîtrise de l'anglais, et l'aptitude physique, validée par un médecin agréé.
]]>Application des peintures et des vernis, isolation, étanchéité... Les compétences du peintre en bâtiment sont variées. Maîtriser les matériaux et les techniques ne suffit pourtant pas : il faut aussi posséder l'oeil et le savoir-faire d'un artisan pour bien utiliser les couleurs, harmoniser les diverses nuances et créer une atmosphère.
Polyvalent, il s'adapte à tout type de chantier et s'intéresse aux différents revêtements utilisés dans le bâtiment : peintures décoratives, mais aussi moquettes collées, revêtements vinyliques, plaques de liège, etc. Les techniques et matériaux sont en évolution constante. Les nouvelles peintures décoratives permettent d'obtenir des effets de matière (paillettes, gouttelettes...) ou des surfaces patinées, spatulées, froissées, épongées... À lui de s'adapter au changement des tendances.
Il fait preuve de beaucoup de patience, de minutie, d'habileté et de soin dans son travail. En rénovation, il pose des bâches pour ne pas endommager les biens du client. Une fois la pièce repeinte, elle doit être parfaitement propre. Sur le chantier, il respecte les consignes de sécurité et manipule avec précaution les outils et les produits.
]]>Le peintre en bâtiment peut exercer sous différents statuts : salarié dans une entreprise du bâtiment ou artisan indépendant (avec de l'expérience).
Maisons individuelles, espaces publics, bureaux, magasins ou usines de production... les de chantiers sont variés. Le peintre en bâtiment travaille dans différents lieux et doit être suffisamment polyvalent pour pouvoir proposer une offre globale aux clients, qu'il adaptera ensuite en fonction de besoins particuliers. Doté d'une bonne condition physique, juché parfois en hauteur, il ne doit pas être sujet au vertige.
Sous l'autorité d'un chef d'équipe, le peintre en bâtiment travaille seul ou en collaboration avec les autres ouvriers du chantier (électriciens, plombiers, etc.). Il exerce ses talents à l'intérieur de locaux ou à l'extérieur. Le calendrier de ses interventions peut être impacté par les conditions météorologiques lorsqu'il travaille en plein air, sur la peinture extérieure d'un bâtiment.
]]>Qu'il intervienne sur un chantier de construction ou participe à des travaux de rénovation, le peintre en bâtiment apporte aux locaux la touche finale en habillant les façades, les murs et les plafonds.
Il monte des échafaudages, installe des tables à tréteaux pour y poser outils et matériaux, déploie des bâches pour protéger le mobilier et la moquette. Commence alors un long travail de préparation du support. Il faut décoller l'ancien papier peint, décaper les vieilles peintures, colmater les fissures, poncer, enduire... Une fois que les surfaces sont parfaitement lisses, le revêtement peut être appliqué.
Entre ses mains, les pinceaux succèdent aux rouleaux, les brosses aux pistolets : à chaque instant, le peintre doit trouver l'outil le mieux adapté aux travaux à réaliser. Il faut aussi choisir les peintures (mates ou satinées), les vernis... Doté d'une sensibilité artistique, le peintre peut se muer en décorateur, essayant tantôt d'imiter le bois ou le marbre, tantôt d'obtenir un effet en trompe-l'oeil.
]]>Après la 3e
CAP peintre applicateur de revêtements
Niveau bac
Bac professionnel aménagement et finition du bâtiment
BP peintre applicateur de revêtements
MC peinture décoration ; plâtrier
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et le niveau de qualification).
Beaucoup de peintres sont formés en apprentissage et acquièrent du savoir-faire par la pratique. Quel que soit son niveau de formation, un jeune n'aura guère de mal à trouver un emploi de peintre. C'est, bien sûr, dans les villes que les opportunités sont les plus nombreuses. Et auprès des petites entreprises artisanales, largement majoritaires dans le secteur du bâtiment. Les entreprises recherchent des professionnels polyvalents, capables de réaliser divers travaux : isolation, peinture décorative, etc.
Les titulaires d'un bac professionnel peuvent ambitionner de devenir chefs de chantier, voire de s'installer à leur compte, s'ils possèdent des notions de gestion et de comptabilité. Autres conditions nécessaires pour pouvoir évoluer : avoir de l'expérience, de la volonté et le sens des responsabilités.
Certains peintres acquièrent des compétences particulières en décoration et savent réaliser des patines, des dorures etc. D'autres se diversifient et savent poser papier peint, sol souple, parquets... et même des vitres !
]]>2 ans pour préparer le CAP peintre applicateur de revêtements, éventuellement complété par la MC peinture décoration ; plâtrier (en 1 an) ; ou par le BP peintre applicateur de revêtements (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel aménagement et finition du bâtiment.
]]>Le mécanicien-outilleur ne connaît pas la routine, car chaque outil est différent et renouvelle son intérêt. Même si les plans sont réalisés grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), il lui faut imaginer l'outil dans l'espace à partir de coupes et de perspectives.
Savoir communiquer est un réel avantage. Dans ses relations avec ses collègues ou avec les clients, ce professionnel est fréquemment amené à demander des précisions, à proposer des améliorations ou des modifications...
Une parfaite maîtrise des techniques d'usinage (utilisation d'une fraiseuse), d'ajustage et d'assemblage est indispensable. En outre, le mécanicien-outilleur doit s'adapter rapidement à des techniques de pointe en constante évolution. Entre 5 et 10 ans de pratique sont nécessaires pour accéder à un haut niveau de compétences.
]]>Le mécanicien-outilleur travaille en équipe mais doit posséder un certain goût pour l'autonomie, par exemple pour exercer en atelier, au milieu des plans et des machines de fabrication ou de contrôle (fraiseuse à commande numérique, machine à mesurer tridimensionnelle).
Le mécanicien-outilleur est en général salarié d'une PME (petite ou moyenne entreprise). Les entreprises de fabrication d'outillages travaillent le plus souvent en sous-traitance pour de multiples secteurs (mécanique, métallurgie, fonderie, forge, céramique, plasturgie...). Cependant, dans certains secteurs comme l'automobile ou la construction aéronautique, les entreprises disposent d'ateliers intégrés à leurs usines.
]]>Quelle que soit la nature de l'outil, c'est le mécanicien-outilleur qui procède à sa fabrication en plusieurs étapes. Il étudie d'abord le plan de l'outil et de ses divers constituants, puis réalise chacun des éléments. Ce travail est effectué à l'aide d'une fraiseuse (machine formant des pièces par enlèvement de métal). Il faut ensuite ajuster et assembler les divers éléments obtenus pour constituer l'outil final.
L'exemplaire unique de l'outil fabriqué par le mécanicien-outilleur permettra de produire des milliers de boîtiers d'ordinateur, de portières de voiture, de turbines de réacteur... De ce prototype dépend la qualité des très nombreux produits réalisés. La responsabilité du mécanicien dans la fabrication est donc très importante.
Le mécanicien-outilleur effectue également les essais sur l'outil, pour vérifier sa conformité. Il produit une première série d'objets à partir du moule et réalise les mises au point. Il peut aussi entretenir les outils, les réparer, les améliorer et/ou les adapter à de nouvelles productions. Selon l'outil fabriqué, ce mécanicien peut s'appeler mouliste, outilleur de presse ou encore modeleur.
]]>Bacs pro technicien modeleur ; technicien en réalisation de produits mécaniques ;
Bac techno STI2D (développement durable) ;
Mention complémentaire (MC) maquettes et prototypes ;
Certificats de qualification professionnelle (CQP) fraiseur ; outilleur mouliste ; modeleur ; outilleur en emboutissage ; ajusteur outilleur industriel...
]]>De 1917 euros à 2167 euros brut par mois.
La construction automobile et ses équipementiers offrent l'essentiel des débouchés. Loin derrière, on trouve l'électricité et l'électronique. Le mécanicien-outilleur peut aussi être salarié d'une entreprise fabriquant des outils pour l'industrie.
L'arrivée du numérique et la concurrence des pays à faible coût de main-d'oeuvre ont fait évoluer la profession vers la rigueur industrielle. Les exigences de précision et de qualité sont renforcées, les délais de conception sont de plus en plus courts et le niveau de qualification recherché s'élève.
Les possibilités d'évolution sont importantes. Un professionnel peut démarrer comme ouvrier et continuer à se qualifier en réalisant des pièces de plus en plus complexes. La promotion interne est si fortement inscrite dans le métier que plus de 90 % des patrons sont d'anciens ouvriers.
]]>Bac pro technicien modeleur ; technicien en réalisation de produits mécaniques. Bac techno STI2D (développement durable). MC (mention complémentaire) maquettes et prototypes.
]]>Le ou la BIM manager (building information modeling ou modélisation des données de construction) maîtrise les processus de construction virtuelle et de documentation. Il ou elle connaît les logiciels de BIM : Autodeck, Revit, ArchiCAD... utilisés pour l'architecture 3D et les bases de données. Il ou elle a le sens de l'organisation, notamment pour optimiser le flux de travail des différents intervenants.
Le ou la spécialiste BIM connaît le langage de la construction et du suivi de chantier, ses métiers, les difficultés fréquemment rencontrées, au niveau conceptuel ou technique. Avec rigueur, il ou elle doit faire preuve d'esprit d'analyse et de synthèse pour faire avancer le projet dans les délais, tout en respectant la qualité et la sécurité. Une première expérience dans la construction ou les travaux publics est demandée pour comprendre les besoins des acteurs : architectes, ingénieurs, entrepreneurs...
Outre des compétences techniques, le métier requiert un certain charisme et le sens de la pédagogie. Le ou la BIM manager aime le travail en équipe, sait animer des réunions et se rend toujours disponible. Adaptable, il ou elle suit de près les réglementations et les avancées du projet et sait se remettre en question si son plan doit évoluer.
]]>Le BIM (building information modeling ou modélisation des données de construction) étant un outil collaboratif, le ou la BIM manager coordonne l'ensemble des acteurs du projet pour la bonne réalisation du plan d'exécution. Il ou elle anime et s'assure de la coopération entre les différentes équipes internes et externes participant au processus BIM.
Autrefois réservé aux architectes et aux ingénieurs, le BIM gagne les entreprises où les profils sont plus variés. La fonction est souvent attribuée aux chefs de projet ou, dans les grandes entreprises de construction, aux responsables de la CAO (conception assistée par ordinateur) après une formation spécifique. Pour ces professionnels, mieux vaut être passionné d'informatique car le métier change radicalement ! Il faut suivre les évolutions des logiciels. Les tâches du ou de la BIM manager vont de la saisie de données au reporting (suivi de l'activité).
]]>Après l'automobile et l'aéronautique, le BIM (building information modeling ou modélisation des données d'une construction), conquiert le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics). À la clé pour les entreprises : un gain de temps et d'argent grâce au partage des données entre services ou professionnels travaillant sur un même projet. Plus d'efficacité aussi dès la conception, puisque tous les détails sont visualisables sur la maquette 3D enrichie par tous, sans se déplacer.
Le ou la BIM manager développe et suit la mise en place du processus BIM sur un projet d'ouvrage afin de faciliter la conception, la coordination des différentes phases de construction, et d'en optimiser l'exploitation tout au long de son cycle de vie. Il ou elle assure la communication et les relations entre les différents acteurs du projet grâce à une plateforme de travail collaborative
Une fois le logiciel le plus adapté choisi, il ou elle crée la charte commune qui établit une nomenclature pour chaque domaine (revêtements, fenêtres, murs... moyens techniques, coûts, plannings, risques dans les travaux publics...) et définit quelle personne saisira les données et à quel moment du projet. La maquette virtuelle sert aussi bien pendant la construction de l'ouvrage (les équipes peuvent cliquer sur le plan 3D et évaluer le temps de travail) qu'une fois ce dernier finalisé pour en assurer la maintenance, par exemple.
Le ou la BIM manager normalise les échanges d'informations, gère les problèmes et ajuste le modèle si besoin tout en préparant les réunions de coordination.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur (génie civil)
Diplôme d'architecte
Master en génie civil
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en BIM
]]>À partir de 2830 euros brut par mois.
Le numérique a pris de l'importance dans les grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) et les compétences digitales sont recherchées. Les besoins en professionnels rompus au BIM (building information modeling ou modélisation des données d'une construction) sont importants. Les jeunes diplômés formés, notamment les ingénieurs du bâtiment et les architectes, se voient proposer des postes rapidement. Selon l'Observatoire du BIM qui suit la transition numérique dans le bâtiment, la moitié des concepteurs, architectes, ingénieurs, économistes... intègrent déjà le BIM dans leur démarche. L'essentiel de la demande se trouve dans les bureaux d'études, les agences d'architectes et les groupes du bâtiment et des travaux publics.
Une directive européenne encourage, depuis 2014, les États membres à utiliser le BIM dans les commandes publiques, notamment pour éviter tout gaspillage énergétique. En 2015, la France a lancé un PTNB (plan transitoire numérique dans le bâtiment). Résultat : le BIM s'est particulièrement développé dans l'habitat social. Il est aussi devenu incontournable sur les chantiers de travaux publics d'envergure. En 2021, le BIM a intégré à plus de 35 % des projets immobiliers et à plus de 50 % des projets de construction, en particulier chez les constructeurs les plus importants.
]]>5 ans pour obtenir un master en génie civil ou en construction intégrant la démarche BIM, un diplôme d'architecte ou un diplôme d'ingénieur du bâtiment (génie civil), éventuellement complété par un mastère spécialisé en BIM (1 an supplémentaire).
]]>Ils ou elles doivent aimer manier les chiffres. Leur travail demande méthode et rigueur pour exploiter les différentes données, toute erreur de calcul ayant de fortes conséquences, en particulier sur un grand chantier d'infrastructures. Lorsque les travaux ont débuté, ils ou elles veillent au respect du planning.
Ces techniciens et techniciennes connaissent bien les matériaux et les techniques de construction et leurs coûts particuliers. Ils ou elles ont également des connaissances en réglementation (normes environnementales, etc.), en urbanisme et en architecture. Ils ou elles savent utiliser l'informatique et les logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) comme Autocad pour faire des plans en 3 dimensions et déterminer les coûts en fonction des surfaces.
Dans certaines petites entreprises, leur rôle est plus polyvalent et ils ou elles peuvent planifier les opérations en tant que responsables du chantier. Ils ou elles préparent alors le travail, déterminent les besoins en personnel et en matériel, décomposent l'ouvrage en ouvrages élémentaires, décrivent les travaux, répartissent les tâches et assurent le suivi du travail. En fin de chantier, ils ou elles prennent en charge la facturation. Ils ou elles sont alors amené/es à se déplacer plus souvent sur le terrain.
]]>Dans le cadre des appels d'offres, les grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) évaluent le prix des travaux sur lesquels elles se positionnent. Pour se faire, elles ont des services dédiés aux études de prix où sont employés techniciens et ingénieurs. Les entreprises ne possédant pas de service dédié font appel à des bureaux d'études en économie de la construction extérieurs. Ces derniers emploient de nombreux professionnels. Il existe environ 2 500 cabinets spécialisés en France. Les chargés d'études de prix peuvent aussi travailler au sein d'une agence d'architecture ou d'une PME (petite et moyenne entreprise) du BTP.
Dans les services techniques de collectivités territoriales, ils ou elles peuvent exercer comme techniciens et techniciennes chargé/es du suivi des travaux.
Aux côtés des économistes de la construction ou des entrepreneurs, les chargés / chargées d'études de prix aident à estimer des coûts. Au sein d'une grande entreprise du BTP (Eiffage Génie Civil, Vinci Construction, Colas, etc.), ils ou elles travaillent avec des conducteurs de travaux. Dans un bureau d'études spécialisé en économie de la construction, ils ou elles assistent des ingénieurs chargés de projets. Ils ou elles peuvent se déplacer sur le terrain pour déterminer les coûts au plus juste.
]]>Après examen du projet d'ouvrage du client, les chargés d'études de prix lui proposent des solutions techniques au meilleur coût, après analyse des risques juridiques, techniques, financiers et humains. Ils sélectionnent et animent les relations avec les différents partenaires, et suivent le dossier du projet jusqu'à son attribution finale.
Ils ou elles collectent des informations et les intègrent dans les études de prix, en vérifiant les documents et leurs contenus, pour permettre le chiffrage des travaux dans un délai imparti. Pour se déterminer, ils ou elles comparent les prix de différents fournisseurs de matériaux, de matériels, utilisent des prix de référence et négocient avec les fournisseurs.
Ils ou elles assurent le suivi des dossiers en rassemblant les documents nécessaires à la construction, en consultant les entreprises sous-traitantes, les maîtres d'oeuvre, etc. Dans les grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics), ils ou elles préparent les dossiers pour permettre aux ingénieurs de répondre à des appels d'offres, rédigent des documents techniques et réalisent des métrés (estimation des coûts en fonction des mesures). À la fin du chantier, ils ou elles participent au retour d'expérience sur la performance économique du chantier pour capitaliser les bonnes pratiques.
]]>Niveau bac + 2
BTS management économique de la construction
Niveau bac + 3
BUT génie civil-construction durable
Licence professionnelle métiers du BTP (avec un parcours en économie de la construction)
]]>À partir de 2450 euros brut par mois.
Cap sur les économies d'énergie... dès la conception des bâtiments et des infrastructures. Les chargés / chargées d'études de prix étudient les meilleures solutions pour améliorer le coût énergétique d'un bâtiment, d'un pont, d'un viaduc, d'un barrage... et sa construction.
Ces techniciens et techniciennes sont recherchés à la fois par les bureaux d'études spécialisés en économie de la construction, les agences d'architecture et les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics). Si les sièges sociaux des grandes entreprises du BTP et les plus grands bureaux d'études concentrent une part des emplois en Ile-de-France, des cabinets spécialisés se répartissent sur tout le territoire. Ces entreprises comptent souvent moins de 10 salariés. Selon l'Untec (Union nationale des économistes de la construction), plus de la moitié du chiffre d'affaires global des professionnels est réalisé en répondant à des appels d'offres de marchés publics.
Avec de l'expérience, ils ou elles peuvent devenir chefs / cheffes de projet en études de prix pour des constructions de plus en plus importantes.
]]>2 ans pour préparer le BTS management économique de la construction. 3 ans pour le BUT génie civil-construction durable ou une licence professionnelle en économie de la construction.
]]>Refaire une semelle demande plusieurs heures de travail. Le cordonnier doit donc être patient, précis dans ses gestes et rigoureux. D'autant plus qu'il est fréquemment interrompu dans son travail par l'arrivée de clients. Très manuel, le cordonnier possède une grande dextérité et apporte beaucoup de soin aux finitions.
Rapide et connaisseur
Dès le premier coup d'oeil, il identifie la conception, le matériau (cuir, crêpe, élastomère) et la façon dont les chaussures ont été fabriquées. Il maîtrise les différentes techniques d'assemblage, de montage, de collage, de couture, de ressemelage, etc. Cela lui permet de choisir rapidement le mode de réparation le plus approprié, tout en respectant les délais annoncés au client. Le cordonnier connaît aussi les caractéristiques anatomiques du pied. Pour maintenir la qualité de ses prestations, il s'informe régulièrement sur les dernières machines et les nouveaux matériaux auprès de ses fournisseurs.
Commerçant et gestionnaire
Doté d'un bon sens du contact, il sait nouer des relations à la fois commerciales et chaleureuses avec sa clientèle, comme avec ses fournisseurs. Il assure avec rigueur la gestion comptable et financière de son entreprise.
]]>Le cordonnier manie marteaux, pinces, tranchet, alène, etc. Il utilise aussi des outils mécanisés : machine à coudre, à lustrer, fraiseuse... Il travaille dans un environnement bruyant (d'où port d'un casque auditif) avec des odeurs fortes de produits (solvants, colle) et de pièces à réparer. Des règles de sécurité sont à respecter et le port d'un équipement (tablier, gants) est recommandé. Il est souvent interrompu pour recevoir les clients.
Salarié ou artisan
Salarié, le cordonnier peut exercer chez un artisan (dans de très petites structures), un réparateur minute ou dans un atelier de production industrielle de chaussures. Ses horaires sont généralement réguliers, mais il doit s'adapter aux horaires de sa clientèle (en soirée, les samedi...). Le cordonnier peut avoir sa propre boutique : il est alors artisan, gestionnaire et commercial.
Une offre élargie
Le cordonnier a tout intérêt à étendre son savoir-faire à d'autres articles en cuir (sacs, vêtements, objets) mais aussi à d'autres matériaux (synthétique, textile) afin d'élargir sa clientèle. Il peut aussi proposer des services annexes (vente de cirage, copie de clés, fabrication de cartes de visite...). C'est ce qu'on appelle la cordonnerie multi-services.
]]>Après avoir analysé l'état de l'objet apporté par le client, le cordonnier l'informe sur les réparations nécessaires, le tarif et le délai d'exécution. Il peut aussi le conseiller sur leur entretien, les produits à utiliser (cirage, graisse, brosses, etc.) en lui faisant voir le bon geste à effectuer.
Réparer les chaussures abîmées
Le cordonnier peut être amené à réparer un talon ou une fermeture à glissière, à refaire une semelle entière, à remplacer une cambrure, à colmater une déchirure, etc. Pour cela, il effectue souvent les mêmes gestes : décoller ou découdre la partie usée, dessiner la pièce de remplacement, la découper dans le matériau choisi, la poncer puis la fixer sur la chaussure par clouage, collage ou couture (piquage), la polir, la teinter et la lustrer. Autant d'opérations qui se font à la main et à la machine.
Proposer des services
Le cordonnier peut également apporter des modifications, selon la demande du client : poser des talonnettes ou des patins, modifier la couleur, etc. Métier de contact, le cordonnier propose de plus en plus de services annexes : vente de produits d'entretien et de protection des cuirs, de brosses, mais aussi reproduction de clés (de maison, de voiture...), gravure de plaques métalliques...
]]>Après la 3e
CAP chaussure ; cordonnerie multi-services ; cordonnier-bottier ; maroquinerie ; sellerie générale
Niveau bac
Bac professionnel métiers du cuir, option chaussures
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode - chaussure et maroquinerie
]]>À partir du Smic.
Des débouchés pour les jeunes
Depuis l'apparition des chaussures bon marché dans les années 80, les Français jettent plus qu'ils ne font réparer. Toutefois, on assiste à une prise de conscience qui favorise la réparation et le travail des cordonniers. Des débouchés sont apparus dans les boutiques de réparation rapide de type " talons minute " et les enseignes franchisées. Pour augmenter leurs revenus, les cordonniers traditionnels développent le multi-services. Il s'agit toutefois d'un petit marché (2 000 salariés pour moins de 1 000 entreprises) mais où les jeunes diplômés sont recherchés.
Vers la création d'entreprise
Après quelques années de pratique, le cordonnier peut devenir chef d'équipe dans une structure industrielle ou créer sa propre entreprise. Autre solution : reprendre une boutique existante et en récupérer la clientèle, ou encore devenir franchisé.
Des spécialisations possibles
Certains cordonniers évoluent vers la confection de chaussures sur mesure et deviennent cordonnier-bottier ou bottier. Ils peuvent également se spécialiser dans la réparation haut de gamme ou dans la podo-orthésie (fabrication de semelles ou de chaussures orthopédiques et thérapeutiques).
]]>Salarié chez un artisan ou un atelier de production industrielle de chaussures, le cordonnier peut aussi s'installer à son compte. Il lui faudra alors posséder des notions en gestion et comptabilité, en plus de ses compétences en cordonnerie. Des débouchés existent pour les jeunes formés à ces savoirs-faire, notamment dans les franchises et réparations minute. Pour compléter ses revenus, le cordonnier peut proposer des services annexes comme la vente de cirage ou la fabrication de clés. Une évolution professionnelle en tant que bottier ou podo-orthésiste est possible.
Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer un CAP (chaussure ; cordonnerie multi-services ; cordonnier bottier) ; 3 ans pour le bac professionnel métiers du cuir, option chaussures.
Après le bac
2 ans pour obtenir le BTS métiers de la mode-chaussure et maroquinerie.
]]>Ponctualité, rigueur,, attention à la qualité de son travail sont les qualités essentielles demandées aux agents de propreté et d'hygiène. Ils doivent également respecter des règles d'hygiène et de sécurité propres à leur métier et à leur lieu de travail, notamment lorsqu'ils manipulent certains détergents ou doivent travailler en hauteur.
L'agent ou l'agente de propreté et d'hygiène travaille de façon autonome ou en équipe, en fonction des lieux d'exercice et des tâches à exécuter. Dans tous les cas, s'ils sont amenés à côtoyer les clients ou les usagers, les agents doivent faire preuve de discrétion et d'amabilité. Seuls, ils veillent à nettoyer sans déranger les effets personnels ou les papiers sur les bureaux par exemple. Polyvalents, les agents doivent aussi faire preuve de flexibilité lorsqu'il s'agit de changer de lieux ou parfois d'horaire.
Les agents de propreté et d'hygiène doivent respecter un planning et ont souvent un temps limité pour effectuer leur travail. Précis, efficaces, ils doivent aussi suivre un protocole précis (par exemple dans les trains ou les avions).
]]>Les agents de propreté et d'hygiène qui travaillent en cliniques, hôpitaux, maisons de retraite ou dans les écoles le savent : en intervenant tous les jours dans les mêmes services, ils finissent par tisser des liens avec les malades, les personnes âgées ou les enfants qu'ils côtoient. Leur bonne humeur et leur sourire sont aussi essentiels que leur savoir-faire technique.
Cependant, certains d'entre eux travaillent en horaires décalés, très tôt le matin, tard le soir, parfois même la nuit ou le week-end, quand les locaux sont vides. Pour parvenir à un temps plein, il peut être demandé aux agents de se déplacer pour nettoyer plusieurs sites à la suite. Sous la responsabilité d'un chef d'équipe, ils travaillent souvent en autonomie.
Balayeuses manuelles ou autoportées (comprenant un volant et un siège), nettoyeur vapeur (pour assainir sols et murs), lustreuse, machines lave-métaux (pour laver et dégraisser les particules métalliques)... les agents de propreté et d'hygiène ont la possibilité de se former pour évoluer et piloter des engins de nettoyage ultraperformants, nécessaires dans certains environnements. Il sont en outre en contact avec des produits d'entretien qu'ils doivent manier avec précaution.
]]>Selon un cahier des charges, l'agent ou l'agente de propreté et d'hygiène se rend chez un ou plusieurs clients, le plus souvent en milieu tertiaire (bureaux, centres commerciaux, musées, cinémas, copropriétés...) pour y effectuer, dans un temps donné, des travaux d'entretien courant. Dépoussiérage, nettoyage des sols et des sanitaires, vidage des poubelles... rien n'échappe à sa vigilance. La gestion des stocks de produits d'entretien et le respect des normes de sécurité font également partie du quotidien des agents.
Les métiers de la propreté se sont fortement professionnalisés. Les agents de propreté sont aujourd'hui de vrais techniciens qui se spécialisent en fonction des lieux où ils interviennent. Par exemple, en nettoyage hospitalier (ou maison de retraite, établissement de cure...), en ultrapropreté (agroalimentaire, laboratoires...), en agent entretien-machiniste de grandes surfaces (bureaux, centres commerciaux, musées, parcs d'attraction...), en petite maintenance (bureaux, copropriétés...), ou encore en travaux en hauteur (pour laver les vitres...). Des formations spécifiques permettent d'ajouter des cordes à son arc et d'évoluer.
]]>Après la 3e
CAP agent de propreté et d'hygiène
Niveau bac
Bac professionnel hygiène, propreté, stérilisation
Niveau bac 2
BTS métiers des services à l'environnement
]]>À partir du Smic.
Le secteur de la propreté offre de bonnes perspectives de recrutement, en particulier pour les jeunes. Les 14 000 sociétés privées de nettoyage recrutent environ 38 000 personnes par an en CDI. Si le temps partiel est fréquent, il peut être compensé par un second employeur. L'agent ou l'agente de propreté peut aussi être fonctionnaire et travailler dans un établissement d'enseignement ou de recherche, un ministère, une mairie...
Les agents de propreté et d'hygiène peuvent gravir les échelons grâce aux formations spécifiques à la branche. Avec un peu d'expérience, on peut viser un poste de chef ou cheffe d'équipe puis chef ou cheffe de site, responsable de secteur... D'autres cursus permettent de se spécialiser, par exemple pour conduire une machine, laver des vitres en hauteur, travailler en environnement stérile, etc. Certains choisissent de créer leur entreprise dans ce secteur où 80 % des structures comptent moins de 20 salariés.
Le secteur du nettoyage à le vent en poupe car de plus en plus de structures sous-traitent l'entretien de leurs locaux à des entreprises spécialisées. Celles-ci en profitent pour proposer des contrats de maintenance pour le chauffage, la plomberie, ou encore les espaces verts.
]]>2 ans pour préparer le CAP agent de propreté et d'hygiène ; 3 ans pour le bac professionnel hygiène, propreté, stérilisation. Autre possibilité : 6 mois au minimum pour un CQP (certificat de qualification professionnelle) agent-machiniste classique ; agent de maintenance multitechnique immobilière ; agent d'entretien et de rénovation en propreté ; chef d'équipe propreté ; chef d'équipe maintenance multitechnique immobilière et propreté ; chef de site(s) ; laveur de vitres spécialisé travaux en hauteur ; responsable de secteur.
2 ans pour obtenir le BTS métiers des services à l'environnement ; 3 ans pour le titre de responsable développement hygiène propreté et services (TCN2) ou une licence professionnelle dans les domaines de la dépollution, de la maîtrise des risques industriels, de la santé et de la sécurité des biens, et de la qualité et de la sécurité des filières agroalimentaires (1 an après un bac + 2) ; 4 ou 5 ans pour le titre de manager du développement du multiservice à la propreté associé à la propreté (1 an après un bac + 4 ou le TCN2).
]]>Le stress fait partie du métier. Le consignataire de navire doit résoudre de nombreux problèmes dans un laps de temps parfois très court. Tout en s'inscrivant dans une logique de réduction des coûts, il prend des risques financiers et anticipe l'imprévu. Des erreurs graves et répétées de sa part entraîneraient, pour l'entreprise, la perte de clients propriétaires de navires. Il lui faut savoir prendre des initiatives, tout en en évaluant correctement les conséquences.
Les employeurs attendent de leur salarié qu'il possède de nombreuses qualités. Il doit avoir le sens de l'organisation, du dynamisme, de la rigueur et une bonne présentation. Il faut aussi au consignataire de navire des compétences commerciales (pour prospecter des clients éventuels) ainsi que des connaissances pointues en économie, en droit maritime, en contentieux, en techniques des transports... sans oublier la maîtrise de l'anglais et des logiciels spécialisés.
]]>Dans chaque pays où le navire fait escale, l'armateur emploie un agent général qui supervise les consignataires de navire des différents ports. Cela permet d'harmoniser les programmes de déplacement et de chargement des différents navires.
Chaque consignataire de navire est informé du parcours exact de son navire. Il rédige, pour son service, une circulaire mentionnant les opérations types à effectuer pour le départ ou l'arrivée du bateau. Il est en relation avec les transporteurs, les chargeurs, les destinataires...
Très autonome dans l'organisation de ses multiples activités, le consignataire de navire travaille au rythme des entrées et sorties des bateaux dans le port. Ses horaires sont irréguliers, de jour comme de nuit, dimanche et jours fériés compris. Il exerce son activité dans un bureau, le plus souvent sur le quai du port ou à proximité. Il se déplace sur le bateau quand celui-ci fait escale.
]]>Le consignataire de navire organise l'escale des navires et prend en charge le suivi des marchandises transportées : récupération des titres de propriété des marchandises, analyse des documents pour l'exportation, déclaration aux services des douanes, répartition des frais d'escale... Il résout les problèmes d'un équipage : consultation de médecin, entretien du bateau, etc.
Au service du commandant de bord, le consignataire de navire travaille pour le compte d'un armateur (propriétaire du navire). Son rôle est commercial et administratif : négociation de tarifs préférentiels, optimisation des capacités du navire, prospection auprès des clients potentiels... Il ressemble à un capitaine de bateau, mais à terre. Sur les lignes régulières, un agent maritime joue le rôle commercial en complément du consignataire de navire qui assume le rôle technique et administratif.
Le consignataire de navire est chargé de prendre les mesures techniques nécessaires à la bonne exploitation des navires qui transitent au port : élaboration du plan de chargement, négociation avec les entreprises de manutention pour l'emploi de dockers et la mise à disposition de matériels, etc.
]]>Niveau bac + 2
BTS gestion des transports et logistiques associée ;
Diplôme de l'Institut national des transports internationaux et des ports (ITIP) : rattaché au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), il se prépare en 2 ans dans les universités du Havre, de Marseille et de Paris;
Niveau bac + 3
BUT management de la logistique et des transports
]]>A partir du Smic jusqu'à 2400 euros en fonction du poste et de l'expérience.
Le consignataire de navire travaille dans une entreprise de consignation ou dans une agence maritime, sous contrat avec des armateurs. Pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante, les armateurs font appel au consignataire de navire. Le recrutement est essentiellement masculin, mais les femmes commencent à investir la profession.
Il existe deux types d'emploi différents pour deux types d'agent. L'agent de lignes régulières est le correspondant habituel d'un ou de plusieurs armateurs. L'agent " au tramping " est le consignataire occasionnel d'un navire.
Mieux vaut bien réfléchir avant de s'engager. Les salaires de départ dépassent rarement le Smic, et la progression de carrière est longue et non automatique. Un employé reste à son grade tant qu'aucun poste n'est déclaré vacant. Mais, avec de l'expérience, le consignataire de navire peut être promu chef de consignation, chef d'agence, puis directeur.
]]>En théorie, aucun diplôme n'est exigé ; la profession s'apprend « sur le tas ». Un bac + 2 est cependant recommandé, comme le BTS gestion des transports et logistiques associée, ou le diplôme de l'Itip (Institut national des transports internationaux et des ports). A bac + 3, le BUT management de la logistique et des transports.
]]>De solides compétences en automatismes industriels et en domotique (confort et sécurité des bâtiments) sont de plus en plus souvent demandées.
Sens de l'organisation
L'organisation d'un chantier implique de prendre en considération une foule d'éléments. Il faut savoir anticiper, gérer le prévu et l'imprévu... et donc être très organisé. Il faut aussi impérativement respecter les délais et les coûts prévus au départ. Le matériel doit être prêt au bon moment et le travail des équipes de monteurs doit se conformer au planning établi, même en cas de maladie, de câble coupé ou de machine endommagée.
Rigueur et aptitude au management
Le chef de chantier en installations électriques doit faire preuve de capacités de synthèse pour analyser les plans, de talents d'organisateur pour coordonner les interventions des équipes en fonction des habilitations électriques requises pour les interventions nécessaires, et d'un grand sens des responsabilités pour assurer la sécurité du personnel et des clients. Enfin, l'aptitude au management et aux relations humaines constitue un atout indispensable.
]]>Le travail s'effectue sur des chantiers de construction en France, mais aussi parfois à l'étranger. Ce sont souvent des chantiers de longue durée. Les heures supplémentaires et les déplacements sont donc courants. Sur le terrain, le chef de chantier travaille la plupart du temps dans un bureau situé sur le lieu-même du bâtiment en construction. Il doit également se tenir près des ouvriers qu'il dirige, pour leur prodiguer conseils et assistance.
Travail en équipe
À la tête d'une équipe d'électriciens installateurs, il coordonne leur travail sur le terrain, en respectant les consignes établies par les techniciens et ingénieurs en bureau d'études. Il travaille donc toujours en équipe et en relation avec les divers acteurs du chantier.
Bonne résistance physique
Ce professionnel est doté de qualités nécessaires pour tout travail en extérieur (résistance aux conditions climatiques, absence de vertige...). Le port d'équipements de protection (casque, chaussures, gants) peut être nécessaire.
]]>Le chef de chantier en installations électriques étudie d'abord les plans et les schémas de l'installation électrique à réaliser. Puis, sur le terrain, il repère le tracé des lignes de câbles et l'emplacement des futurs équipements (disjoncteurs, armoires et tableaux électriques, etc.). Si nécessaire, il propose de modifier les plans pour améliorer l'installation.
Préparer le travail
En collaboration avec les techniciens et les ingénieurs, il établit les méthodes de travail des équipes de montage (suite des opérations à effectuer, techniques d'assemblage à mettre en oeuvre...).
Suivre le chantier
Il assure le bon déroulement du chantier. Il veille à la livraison des approvisionnements (matériels électriques, outillages...) dans les délais. Il suit le travail des équipes et l'avancement des travaux (pose des câbles, mise en place et raccordement des matériels). S'il constate une dérive ou un retard dans le travail, il procède aux ajustements nécessaires (révision du planning, ajout de personnel supplémentaire...).
Conseiller et vérifier
Animateur, il apporte conseils et assistance technique aux installateurs. En fin de chantier, il encadre la mise en service et vérifie la qualité de l'installation avec l'aide d'un organisme de contrôle agréé. Il peut aussi donner aux utilisateurs diverses consignes d'exploitation.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
Niveau bac + 2
BTS électrotechnique
Niveau bac + 3
BUT génie électrique et informatique industrielle
]]>De 2080 à 2500 euros brut par mois.
Souvent dans une PME
Le chef de chantier en installations électriques est en général salarié dans une PME (petite et moyenne entreprise) d'équipement électrique du bâtiment. On le trouve également dans les entreprises d'ingénierie électrique (ES, Ameg Group, UCEAG etc.) qui installent des unités industrielles de production (alimentation électrique, distribution du courant, machines et systèmes automatisés). Il peut aussi intégrer le groupe EDF (qui prévoit de recruter plus de 5 000 jeunes de moins de 26 ans en CDI en 2021) ou des entreprises de télécommunicatoins, de transports en commun (SNCF, RATP).
Une bonne dynamique
En Ile-de-France la construction de bureaux et de projets d'infrastructures (gares et lignes de transport) reste forte, ce qui soutient la demande en postes d'encadrement sur les chantiers. Dans le reste de la France, les projets sont plus modestes mais maintiennent cette demande.
Des possibilités d'évolution
Le secteur offre de nombreuses possibilités d'évolution. Ainsi, le chef de chantier en installations électriques peut devenir conducteur de travaux. Il est alors responsable de plusieurs chantiers. Il peut également rejoindre le bureau des méthodes d'une grande entreprise d'installation électrique. Autre possibilité de promotion : prendre des fonctions de cadre technico-commercial. La gestion prend alors une place prédominante dans son travail.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer le bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés.
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS électrotechnique ; 3 ans pour le BUT génie électrique et informatique industrielle.
]]>Premier impératif, l'habileté manuelle. Couper, coudre ou coller demande une bonne coordination des gestes. Un sens du toucher plus développé que la moyenne est aussi un atout. Seul le contact de peau à peau permet d'apprécier la qualité du cuir, de juger de son élasticité pour choisir le bon endroit et la manière de couper. Le sens artistique est sans aucun doute un plus.
Rigueur et précision sont autant de qualités pour devenir maroquinier. Une excellente vue est nécessaire pour repérer les défauts de la peau, distinguer les teintes et les nuances dans une même couleur. Sans oublier une bonne condition physique. La position debout est fréquente et les matières parfois dures à manipuler et à couper.
Les matériaux étant de plus en plus coûteux, le maroquinier doit connaître et maîtriser parfaitement les procédés de fabrication. Aucune matière (veau, vachette, agneau, PVC, alcantara, skaï...), même les plus rares (crocodile, autruche) n'a de secret pour lui ! Il doit aussi s'adapter aux modes et nouvelles demandes des clients comme celle du " cuir vegan " (d'origine non-animale) ou des matières recyclées.
]]>Le maroquinier peut travailler à son compte, dans une petite structure artisanale, une PME (petite et moyenne entreprise) ou dans l'industrie. Son travail varie en fonction de la taille de l'atelier. Dans une entreprise artisanale, il maîtrise l'ensemble du processus de fabrication. Il peut créer ses propres modèles (il est alors styliste) ou réaliser des commandes pour le compte de clients. Dans le secteur industriel, est souvent spécialisé dans une fonction bien précise : prototypiste, coupeur, piqueur ou monteur en maroquinerie, et il doit suivre un cahier des charges et un procédé précis.
S'il pratique le cousu main au moyen d'un poinçon servant à percer les cuirs (l'alêne), le maroquinier utilise aussi de nombreuses machines. Certaines sont automatisées : presse hydraulique, emporte-pièce, ciseaux électriques pour la coupe, machines à refendre pour obtenir l'épaisseur idéale, à parer pour amincir le cuir sur le bord... Le travail du cuir reste néanmoins assez physique car c'est une matière très résistante.
]]>Sac à main, ceinture, porte-monnaie, bracelet de montre, valise... Les productions du maroquinier sont variées. Outre le cuir et les peaux, ses matières de prédilection, il travaille d'autres matériaux souples (tissu, synthétique, etc.), les matériaux recyclés ou le " cuir végan " (ne provenant pas d'animaux). Quand il se spécialise dans la réalisation de selles, d'habillages d'objets ou d'intérieurs pour les automobiles et les bateaux, on l'appelle sellier.
À partir d'un croquis en 3D, il réalise un patron et conçoit un prototype. Il choisit la matière, la coupe à la main ou à l'emporte-pièce en réduisant les chutes au maximum. Il affine le cuir afin de réduire l'épaisseur des coutures. Il le plaque et le glace sous une presse chaude pour le rendre brillant. Il assortit au mieux les nuances et positionne les pièces à assembler.
Enfin, il assemble les morceaux de cuir, grâce à différentes techniques : couture à la main ou à la machine, rivetage, soudage, piquage. Il monte ensuite les fermetures à glissière, les doublures, les bandoulières, etc. Il achève son travail par la pose d'accessoires (boucles, pressions, fermoirs) et par les finitions. Il contrôle la qualité et la solidité de son produit à chaque étape.
]]>Après la 3e
CAP maroquinerie ; cordonnier bottier ; sellerie générale ; sellier harnacheur
Niveau bac
Bac professionnel métiers du cuir, options maroquinerie ; garnissage
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode-chaussure et maroquinerie
]]>À partir du Smic.
Sur les 442 entreprises de maroquineries recensées en France en 2019, 90 % sont des PME (petites et moyennes entreprises) employant moins de 50 personnes, mais 33 grands groupes emploient plus de 200 salariés (Delsey, Hermès, Longchamp, Le Tanneur...) On compte également 1 700 artisans. Le secteur a le vent en poupe et le savoir-faire français est reconnu à l'étranger, tiré par l'industrie du luxe et les grands noms (Vuitton, Hermès, Lancel, etc.) qui recrutent et sous-traitent également beaucoup à des ateliers plus modestes. Les ventes de sacs à main constituent près de la moitié des réalisations.
Les professionnels qualifiés, au moins titulaires du bac professionnel, trouvent facilement un emploi. Les entreprises ont besoin de techniciens expérimentés, détenteurs d'un savoir-faire traditionnel. Les grandes entreprises recrutent également des ouvriers qu'elles forment en interne. Il est ensuite possible d'évoluer vers l'encadrement.
Le poste de prototypiste a le vent en poupe. Présent chez les sous-traitants des grandes maisons, ce professionnel apporte sans cesse des améliorations aux procédés de fabrication et participe à l'optimisation des coûts : temps de production, coût des matières premières...
]]>2 ans pour préparer le CAP maroquinerie ; cordonnier bottier ; sellerie générale ou sellier harnacheur. 3 ans pour le bac professionnel métiers du cuir, options maroquinerie ; sellerie garnissage.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de la mode-chaussure et maroquinerie.
]]>En charge d'étudier la pureté d'une eau par rapport à son environnement, l'hydrologue peut être amené/e à informer industriels ou agriculteurs, par exemple, de la nocivité des produits qu'ils utilisent et tenter de les aider à adopter de nouvelles habitudes. Diplomatie et bon sens relationnel sont alors indispensables.
Ouverture et curiosité d'esprit sont les bienvenues : l'hydrologue doit savoir se poser les bonnes questions et ne pas hésiter à se remettre en question. À l'aise pour communiquer, il ou elle sait animer une réunion, transmettre ses résultats en se mettant à la portée de ses interlocuteurs. Le cas échéant, il faut être capable de diriger une équipe.
Minutie, organisation et précision sont nécessaire pour jongler avec de nombreuses données. L'hydrologue maîtrise les outils de cartographie et d'analyse hydrologique via des logiciels spécialisés ou des SIG (systèmes d'information géographique), et possède un bon esprit de synthèse pour mettre en forme ses résultats, à l'écrit comme à l'oral. Il ou elle exerce une veille technologique permanente, et maîtrise l'anglais, indispensable pour faire évoluer sa carrière.
]]>Le travail de l'hydrologue se partage entre le terrain et le laboratoire, l'observation sur place et l'étude des données sur la durée étant indispensables. Pour cela, il ou elle alterne travail sédentaire et déplacements, qui peuvent se faire en France comme à l'étranger.
L'hydrologue travaille la plupart du temps en équipe, d'autant que son activité se situe à l'interface de la météorologie pour ce qui est des précipitations notamment, et de l'hydrogéologie qui étudie les écoulements souterrains. Dans d'autres cas, il ou elle peut se spécialiser sur un seul aspect de son métier (la modélisation, par exemple) et être assisté/e de techniciens ou d'autres ingénieurs pour les autres tâches.
Agissant en réponse à un appel d'offres ou en charge d'une étude par son employeur, l'hydrologue doit souvent rendre compte de ses avancées. Il ou elle passe ainsi beaucoup de temps en réunion pour présenter ses conclusions, mais aussi avec ses collègues ou d'autres spécialistes. Par ailleurs, comme il faut se tenir constamment au fait des évolutions dans son domaine, il arrive régulièrement à l'hydrologue de participer à des congrès ou à des conférences professionnelles.
]]>En fonction de son lieu de travail et de sa spécialité, l'hydrologue peut exercer des tâches assez différentes. Son travail commence généralement par l'étude minutieuse d'un ensemble de données sur l'eau et le sol. Dans cette phase, il ou elle doit se rendre sur place pour étudier le terrain et procéder à d'éventuelles mesures complémentaires déterminées au préalable.
Une fois les données analysées au laboratoire, il ou elle s'occupe de la modélisation en prenant en compte différents facteurs pouvant provoquer une montée des eaux rapides ou une crue : précipitations, force des vents, marées, etc., dans le but de proposer des solutions de renforcement d'une digue ou le détournement d'un bras de rivière par exemple.
L'hydrologue rédige ensuite un rapport synthétisant le résultat de ses recherches et de ses préconisations par rapport à la question qu'on lui a posée (calcul des débits d'une rivière, effet des précipitations sur les régimes hydriques, état de pollution d'une rivière, mesure des conséquences sur l'eau de tel aménagement...). Souvent, cela s'accompagne d'une présentation orale aux commanditaires de l'étude. Selon la taille de la structure, l'hydrologue accomplit l'ensemble de ces tâches ou seulement une partie.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en chimie, hydrologie ou hydrogéologie...
Master en sciences de l'eau, sciences de la Terre et des planètes, environnement, hydrologie...
]]>À partir de 1827 euros brut par mois pour un ingénieur territorial.
Réchauffement climatique oblige, de plus en plus de problèmes se posent par rapport à la gestion de l'eau et aux crues dévastatrices que subissent régulièrement certaines régions. Les observations et analyses des hydrologues sont alors très importantes pour tenter de comprendre et d'anticiper ces phénomènes.
Les industriels comme les collectivités sont très intéressés par les hydrologues compétents en modélisation, un domaine qui évolue rapidement au rythme des nouvelles technologies. De nombreux bureaux d'études se spécialisent dans ce domaine, et constituent un bon débouché pour les jeunes diplômés qui maîtrisent l'utilisation des derniers outils et programmes.
En dehors des cabinets privés, on trouve des hydrologues dans les services décentralisés de l'État : DREAL (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) et DDT (direction départementale des territoires) ; les agences de l'eau, les offices de l'eau, les organismes de recherche comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'OFB (Office français de la biodiversité), les grandes sociétés d'équipement, les syndicats d'aménagement de cours d'eau ou de bassins hydrographiques, etc.
]]>5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur en chimie, hydrologie ou hydrogéologie... ou un master en sciences de l'eau, sciences de la Terre et des planètes, environnement, hydrologie...
]]>Habilité manuelle, sens de l'observation, connaissances scientifiques sont nécessaires à l'horticulteur. Une certaine résistance est recommandée pour le travail en pépinière, dans les champs, les jardins ou les espaces verts. Un certain sens artistique, enfin, est apprécié.
La culture des végétaux exige des années d'expérience, en techniques horticoles mais aussi en techniques commerciales : calcul du prix de revient des cultures, suivi des marchés, circuits de distribution et de vente...
]]>L'horticulteur produit et vend des fleurs et des plantes en pot. Le floriculteur est un spécialiste des fleurs « coupées » pour les bouquets, des bulbes, des plantes (vertes, grasses ou à massif). Le pépiniériste s'occupe des végétaux d'extérieur : arbustes fruitiers, arbres d'ornement, plants forestiers en pot ou en pleine terre... Le maraîcher produit des légumes cultivés en plein air ou sous abri. Enfin, l'arboriculteur cultive des arbres fruitiers.
Selon qu'il travaille seul ou en équipe, l'horticulteur peut exercer en pleine terre, en serre ou « en tunnel » (plastiques maintenus par des arceaux pour protéger les cultures), dans les champs, les jardins et les espaces verts. En pépinière ou en jardinerie, il tient un rôle de technico-commercial au sein du magasin.
En pépinière et en production fruitière, le travail se fait en partie de façon manuelle. En effet, les boutures, les greffes, les tailles exigent de l'habileté et de la précision. Mais, de plus en plus, les techniques s'automatisent (arrosage, brumisation, fertilisation...), en particulier celles qui reproduisent des conditions climatiques sous abri. Grâce à un programme informatique, l'horticulteur peut aujourd'hui gérer le chauffage, l'ombrage, les taux d'humidité et de luminosité.
]]>L'horticulteur veille au développement des végétaux, depuis leur mise en culture jusqu'à la récolte, voire jusqu'à l'expédition chez les fleuristes ou les jardineries. Après la mise en terre (ou en pot), il surveille la croissance des plants, les arrose, les désherbe, les traite, les taille, les griffe ou encore les repique selon les cas. Pour favoriser la croissance des plantes, les horticulteurs choisissent des variétés, une terre et des engrais adaptés. Pour les cultures en extérieur, ils tiennent compte du sol et du climat.
L'horticulteur est aussi un technicien et un commercial. Il guide les particuliers ou les professionnels dans leurs achats de plantes, les conseille sur les variétés, leur floraison, les soins à leur apporter, leur rendement, leur qualité, les lieux où elles s'épanouiront le mieux...
À partir du projet d'un paysagiste ou d'un particulier, l'horticulteur étudie la faisabilité, organise le chantier, achemine les matériaux (végétaux, terre, engrais...) pour créer un jardin sur mesure.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture
CAP agricole agriculture des régions chaudes
Niveau bac
Bac pro conduite de productions horticoles
Niveau bac + 2
BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement
]]>A partir du Smic
La production horticole (pépinières, arboriculture, floriculture) ne connaît pas de boom de l'emploi. Cependant, et malgré une vive concurrence internationale, les besoins croissent chaque année. Le paysage d'intérieur, les jardins particuliers et l'entretien constituent trois marchés en développement. Ce secteur emploie beaucoup de saisonniers, surtout en arboriculture et maraîchage.
À l'avenir, la production devrait se spécialiser : biotechnologies, traitements phytosanitaires, culture hors sol, régulation climatique des serres par informatique... Les professionnels cherchent de plus en plus à s'adapter aux goûts des clients, ce qui les conduit à innover.
Près de quatre horticulteurs sur dix travaillent avec des paysagistes pour l'horticulture d'agrément, faite pour le plaisir des yeux. Plus du tiers occupent des postes de vendeurs en magasin ou de responsables des achats en jardinerie. Il existe un autre débouché potentiel : la recherche.
]]>Le pépiniériste participe également à la vente des végétaux et prépare les commandes (conditionnement, étiquetage, expédition). Replanter les parterres dans les parcs et jardins reconnus et réputés (le parc du château de Versailles, par exemple), conseiller un « jardinier du dimanche » : toutes ces tâches exigent une intelligence pratique, une habileté manuelle, le sens de l'observation et, bien entendu, une passion pour les plantes.
L'horticulteur travaille comme salarié dans une entreprise horticole ou chez un pépiniériste ; il peut aussi s'installer à son compte en tant qu'exploitant agricole.
2 ans pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture ou le CAP agricole agriculture des régions chaudes ; 3 ans pour le bac pro conduite de productions horticoles, qui constitue le niveau minimum pour qui veut s'installer.
2 ans pour obtenir le BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement.
]]>Le programmiste doit bien connaître les acteurs publics et institutionnels qui sont ses principaux clients. Expert des pratiques et des usages dans son secteur, il doit faire preuve de capacités d'adaptation pour passer d'un projet à un autre et d'un interlocuteur à un autre. Chaque bâtiment ou projet d'aménagement est unique et répond à des problématiques sociales, environnementales, économiques ou fonctionnelles qui lui sont propres. Pas de routine donc dans le travail du programmiste qui, même s'il s'appuie sur une méthode précise, doit s'adapter à chaque projet et à chaque équipe.
Ce spécialiste de la planification possède un grand sens de l'écoute et de la restitution. Rigueur, organisation, sens de l'observation, esprit analytique et synthétique lui sont également indispensables pour ne rien omettre lors de son étude et faire la somme d'un grand nombre d'éléments pour son rapport final.
Le programmiste doit également être un bon communicant, ouvert et diplomate. Doté d'une certaine autorité, il doit savoir animer des réunions et des groupes de projet réunissant des acteurs souvent très différents. La présentation de ses travaux doit être claire et précise, accessible aux différents interlocuteurs.
]]>Le programmiste est au service d'un projet et travaille en étroite collaboration avec le maître d'ouvrage. Il facilite également le travail de l'architecte, qui gagnera beaucoup de temps lors de la réalisation des plans, grâce à son étude complète. Il est souvent intégré à l'équipe architecturale mais, dans certains cas, il peut avoir une position délicate entre ces différents professionnels qui, pour certains, avaient l'habitude de faire sans lui. Il doit donc être diplomate, rester à sa place sans lâcher sur ses objectifs et faire comprendre l'utilité de sa démarche.
Il exerce le plus souvent dans le privé dans des cabinets de programmation, agences d'architecture, bureaux d'études, grand cabinet pluridisciplinaire. Parfois dans l'ingénierie publique ou parapublique, pour des collectivités locales, agences techniques départementales, sociétés publiques locales, syndicats mixtes, etc.
Les réunions et les déplacements font partie intégrante du métier de programmiste, pour consulter un grand nombre de personnes, visiter des sites, etc. Objectif : élaborer son rapport de programmation. Dans la phase d'exploration, il n'est pas souvent à son bureau.
]]>Devenu incontournable dans les projets d'aménagement urbain ou de bâtiments publics, le programmiste intervient pour cadrer un projet. Son étude préalable (qui peut durer plusieurs mois) permet au maître d'ouvrage d'exprimer les objectifs et contraintes (techniques, administratives...) du projet. Grâce à des observations précises, des entretiens, une recherche exhaustive des obligations à remplir, la prise en compte des attentes des services utilisateurs et des usagers, etc., son travail permet de réduire le coût final de la construction, trop souvent alourdi par des modifications et des travaux supplémentaires en cours de chantier.
Mauvaise organisation des locaux, manque de sécurité des accès, inconfort thermique ou sonore, difficultés d'entretien représentent les dysfonctionnements les plus fréquents dans les bâtiments publics... À lui de les prévenir en amont de la construction. Outre la maîtrise des coûts, le programmiste prend en compte les aspects liés à l'environnement et aux économies d'énergie, ainsi que les aspects fonctionnels. Il effectue alors des simulations. Après la rédaction du programme (qui décrit précisément qui fait quoi, comment et dans quels délais), le programmiste peut assister le maître d'ouvrage jusqu'à la fin des travaux.
]]>Niveau bac + 5
DE (diplôme d'État) d'architecte
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie civil ou bâtiment et travaux publics
Master en urbanisme et aménagement : espaces urbains et démarches de projet ; assistance à maîtrise d'ouvrage et programmation urbaine ; urbanisme et aménagement spécialité projet d'aménagement...
]]>À partir de 2800 euros brut par mois.
Travaillant au sein d'un bureau d'études, le programmiste intervient majoritairement comme consultant, pour le compte de clients publics ou privés. Sur les grands projets publics, depuis la loi MOP (relative à la maîtrise d'ouvrage publique) de 1985, l'État, les collectivités territoriales et leurs groupements, les établissements publics, les organismes privés d'HLM... doivent faire rédiger, en amont du projet de construction ou d'aménagement, le " programme de l'opération " à partir duquel est défini le montant des investissements. Aussi, il est fréquent que les pouvoirs publics fassent appel au programmiste pour la construction ou l'aménagement d'un hôpital, d'un aéroport, d'une école, d'une prison ou d'équipements sportifs... La baisse des investissements publics impacte donc l'activité des programmistes.
Toutefois, de plus en plus d'entreprises font également appel au programmiste pour maîtriser leur projet immobilier le plus en amont possible. Le programmiste leur permet d'évaluer les opportunités constructives et la faisabilité du projet, avant même de se lancer dans des investissements souvent très importants.
]]>5 ans pour préparer le DE (diplôme d'État) d'architecte, un diplôme d'ingénieur spécialisé en génie civil ou en bâtiment et travaux publics, ou un master en urbanisme et aménagement.
]]>Le technicien prototypiste en agroéquipement doit maîtriser une ou plusieurs spécialités techniques selon les produits sur lesquels il travaille (électronique, mécanique générale, hydraulique, etc.) et avoir le sens pratique. De manière générale, il aime comprendre le fonctionnement des choses, il s'intéresse à la façon dont elles sont fabriquées pour pouvoir trouver de nouvelles solutions. Les touche-à-tout et les curieux, notamment des nouvelles technologies, sont privilégiés. La connaissance du secteur d'activité est également souhaitée.
Il doit aussi être un bon communicant pour expliquer clairement ce qu'il souhaite lorsque, par exemple, il commande une pièce ou demande une rallonge de budget. Il n'est bien entendu pas rebuté par l'écrit, car il lui faut rédiger des rapports et noter les spécificités de son produit. La maîtrise de l'anglais est de plus en plus exigée, notamment dans les entreprises internationales.
Même s'il est entouré et travaille en collaboration avec de nombreux professionnels de différents services, le prototypiste doit être autonome et organisé. Inventif, il n'hésite pas à innover pour trouver des solutions et contourner des obstacles.
]]>Le travail du technicien prototypiste en agroéquipement est varié, ainsi que ses lieux d'exercice. Il passe généralement un quart de son temps sur sa table à dessin ou son ordinateur et le reste à l'atelier pour la fabrication de pièces. Selon le prototype qu'il construit, il peut également se rendre sur le terrain lors des premiers tests en conditions réelles (sur un circuit automobile pour une voiture, dans un champ pour une machine agricole, etc.).
S'il peut travailler seul, le technicien prototypiste est fréquemment en lien avec de nombreux professionnels : dessinateurs du bureau d'études, clients, chefs de produit, services achat, méthodes, production, etc. Chez un constructeur, il est souvent rattaché au service recherche et développement (R&D) avec lequel il collabore étroitement.
Il est parfois soumis à la pression des délais et des budgets qu'il doit respecter. Par ailleurs, dans l'industrie, les process tiennent une part très importante. Il doit les suivre à la lettre, notamment pour vérifier la conformité de son produit, ainsi que sa fiabilité.
]]>À partir des plans fournis par les ingénieurs recherche et développement (R&D) et du cahier des charges du service marketing, le technicien prototypiste en agroéquipement réalise concrètement la pièce, la nouvelle fonctionnalité ou l'objet, imaginé sur le papier par ses collègues. Il bénéficie d'une enveloppe budgétaire pour essayer différentes options, tester plusieurs matériaux ou variantes, et réaliser son objet.
Une fois la conception de base réalisée sur ordinateur ou sur sa planche à dessin, le technicien passe à l'atelier pour la fabrication de son prototype, qu'il ajuste au fur et à mesure, souvent en collaboration avec ses collègues de R&D. Il commande les pièces techniques qu'il ne fabrique pas lui-même.
En général, il donne son prototype à tester à des personnes extérieures. Il suit de près ces essais et analyse les commentaires, pour améliorer son prototype. Il fait ensuite le lien avec l'industrialisation en travaillant étroitement avec les services méthodes et production pour expliquer comment il a construit son prototype, les difficultés rencontrées, etc. Il rédige des rapports avec toutes les spécificités de son produit afin que celui-ci puisse être adapté à l'échelle industrielle.
]]>Niveau bac
Bac pro maintenance des matériels, option A matériels agricoles ; agroéquipement
Niveau bac + 2
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA) ; BTS du secteur de la mécanique, de l'électronique, de la maintenance...
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le technicien prototypiste en agroéquipement exerce en bureaux d'études chez les constructeurs d'équipements agricoles, mais il peut également être indépendant. Il est recherché pour ses compétences techniques et son expérience. C'est pour cela que ce poste n'est pas accessible aux débutants. Cependant, la demande est constante, car les profils maîtrisant une ou plusieurs spécialités techniques (hydraulique, électrique, mécanique, etc.), à la fois créatifs, méthodiques et sachant travailler en équipe, sont plutôt rares.
La construction de prototypes est une bonne école et les possibilités d'évolution sont variées. Après quelques années, il peut choisir de travailler en bureau d'études, au service méthodes ou à la production. Il peut également s'orienter vers un service après-vente.
]]>Le métier est accessible avec un diplôme de niveau bac + 2 et, en général, quelques années d'expérience, par exemple en maintenance ou service après-vente. Dans certains cas, le bac professionnel et l'expérience peuvent suffire.
Bac pro maintenance des matériels, option A matériels agricoles ; agroéquipement.
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA) et BTS du secteur de la mécanique, de l'électronique, de la maintenance ; BTSA génie des équipements agricoles (GDEA).
]]>L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment doit connaître les différentes méthodes de calcul énergétique et thermique, ainsi que les techniques du bâtiment (thermique, étanchéité). Il doit être au fait des réglementations thermiques en vigueur et du cadre réglementaire de la maîtrise de l'énergie. Il connaît en outre les logiciels de calculs thermiques et les techniques de thermographie.
Dynamique et curieux, cet expert en énergie a le sens du service et du contact. Il sait écouter et convaincre, mais aussi entretenir un réseau professionnel important. Il a également la fibre environnementale. L'ingénieur thermicien doit par ailleurs être capable d'adapter son discours et ses conseils au niveau de connaissances de ses nombreux interlocuteurs.
Rigueur et précision sont attendues de cet expert qui saura concilier l'autonomie et le travail en équipe et n'hésitera pas à se déplacer régulièrement pour les visites de sites et les rendez-vous. Un sens commercial est un plus, de même qu'un bon niveau en anglais.
]]>L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut exercer dans un cabinet de conseil et d'assistance à maîtrise d'ouvrage, un bureau d'études et de conseil en ingénierie, une entreprise du bâtiment, un bureau de contrôle technique, les services généraux d'une grande industrie, ou encore au sein d'une direction immobilière.
Ses interlocuteurs sont des architectes, des maîtres d'ouvrage, des organismes de certification (Promotelec, Cerqual...), des industriels (matériaux de construction, équipements) et les collectivités territoriales. L'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment partage son temps entre le terrain et son bureau.
Les bâtiments consomment 44 % de l'énergie en France et produisent près de 25 % des gaz à effet de serre. Des chiffres qui doivent impérativement baisser dans les années à venir. Face aux nouvelles normes et réglementations, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment a de grandes responsabilités et une obligation de résultat à assumer. Suivre de près l'évolution des réglementations liées aux économies d'énergie est impératif pour lui.
]]>Dès la conception d'un projet immobilier, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment conseille les maîtres d'ouvrage sur les différents moyens de réduire la consommation d'énergie. Obtention de labels, étanchéité de l'air, étude thermique réglementaire, simulation dynamique... font partie de ses attributions. Il peut également intervenir sur des bâtiments existants pour tenter de faire baisser la facture énergétique, ou réaliser un bilan carbone pour une collectivité ou une entreprise. Il élabore des solutions techniques à l'aide de logiciels de simulation, après avoir effectué divers relevés sur le terrain (étanchéité, matériaux, etc.).
À partir de ces études, et après avoir exercé une veille technologique sur les matériaux et les équipements les plus appropriés en termes d'économie de chauffage, d'électricité, de climatisation, etc. l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment préconise des solutions propres à chaque projet de construction ou de rénovation. Il travaille en lien étroit avec les maîtres d'ouvrage pour leur proposer, par exemple, des travaux d'isolation ou la mise en place de pompes à chaleur. Il en supervise éventuellement la mise en oeuvre, après avoir chiffré le coût au préalable et avoir évalué les économies d'énergie attendues.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie énergétique du bâtiment ; économie de la construction ; génie thermique, énergie et environnement ; génie climatique et énergétique...
Master en génie civil, énergie ; énergétique, thermique dans les domaines de l'ingénierie du bâtiment ou de l'habitat, l'énergétique et les écomatériaux, l'ingénierie du bâtiment et le développement durable, l'économie de la construction...
Niveau bac + 6
Mastère en écomatériaux et construction durable ; efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments...
]]>À partir de 2750 euros brut par mois.
Au vu des nouvelles réglementations qui imposent une maîtrise et une réduction des dépenses en énergie, les perspectives pour les ingénieurs en efficacité énergétique du bâtiment sont au beau fixe. Tous les bâtiments neufs doivent être conçus pour être peu énergivores et les deux tiers du parc de logements existants nécessiteraient d'être rénovés car ils ont été construits avant 1974, sans aucune exigence environnementale.
Cette spécialité représente encore des effectifs modestes mais en croissance. Les jeunes diplômés auront tout intérêt à effectuer au moins un stage dans ce domaine pour augmenter leurs chances d'être recrutés. L'apprentissage est aussi une bonne voie d'insertion.
Après quelques années d'expérience, l'ingénieur efficacité énergétique du bâtiment peut piloter des études, voire des politiques énergétiques, dans les pays où ses clients sont implantés. Une bonne maîtrise de l'anglais lui permettra d'évoluer vers un poste à l'international. Il peut aussi devenir conseiller en maîtrise de l'énergie pour une grande entreprise ou une collectivité territoriale.
]]>5 ans d'études pour obtenir un diplôme d'ingénieur en génie énergétique du bâtiment ; économie de la construction ; génie thermique, énergie et environnement... ou un master dans les domaines de l'énergétique et des écomatériaux, de l'ingénierie du bâtiment et développement durable... éventuellement complété par un mastère spécialisé en écomatériaux et construction durable ; efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments...
]]>Le responsable de laboratoire de contrôle intervient dans l'organisation du laboratoire et doit savoir gérer tout le versant des ressources humaines que cela implique (recrutement de collaborateurs, évaluation et formation du personnel). Il sait aussi respecter le budget financier alloué au fonctionnement du laboratoire.
Il doit également savoir rédiger, car il met en forme les protocoles et les procédures de contrôle. Il lit et écrit aussi des documents techniques, souvent en anglais.
Le développement des nouvelles technologies nécessite une mise à jour régulière de ses compétences scientifiques. De plus, les produits fabriqués doivent obéir à la réglementation ; une veille technologique et réglementaire est donc essentielle. Depuis 2008, le règlement REACH (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) oblige d'ailleurs les industriels à prouver l'innocuité de leurs produits avant de les commercialiser.
]]>Le responsable contrôle travaille au sein d'un laboratoire, dans les entreprises du secteur de la chimie (entreprises du médicament, de la cosmétique ou encore de l'environnement et de l'énergie). Selon le secteur où il travaille, il peut être soumis à de réelles nuisances, émanant des produits chimiques, des bruits, des odeurs ou de la chaleur. Il veille donc à l'application des consignes de sécurité et d'hygiène en vigueur pour limiter ces désagréments. Il porte un équipement de protection et intervient parfois en zone à atmosphère contrôlée. Il peut aussi être soumis à des astreintes horaires.
Chef de service, il encadre et coordonne le travail d'une ou plusieurs équipes de techniciens, et supervise les analyses effectuées au quotidien.
Souvent dans son laboratoire de contrôle, il se déplace aussi dans les autres services. Garant du respect des normes en vigueur, il doit donc collaborer avec des interlocuteurs multiples dans l'entreprise. Il réalise notamment des investigations, en cas d'anomalies du produit, qui l'amènent à travailler avec les ingénieurs de la production. Il est aussi en contact étroit avec la direction, qui attend son feu vert pour commercialiser un nouveau produit.
]]>Le responsable de laboratoire de contrôle est le garant de la qualité d'un procédé de fabrication. Il met en place des plans d'échantillonnage pour contrôler les produits fabriqués par l'entreprise de chimie. Il analyse les résultats des tests conduits, en les comparant aux prévisions. En cas de problème, il fait remonter l'information aux directeurs de service et propose des améliorations techniques et/ou humaines.
En vérifiant la conformité des produits soumis à son expertise, il vise la perfection, puisque les produits mis sur le marché doivent obéir à des normes de qualité élevées. Dans certains laboratoires, il peut également oeuvrer plus en amont, à la recherche et au développement (formulation d'un nouveau produit, stabilisation, oxydation...). Outre l'exigence de qualité, le respect des délais, des quantités et des coûts est au coeur de son travail.
Au quotidien, il gère aussi l'activité du laboratoire dont il a la responsabilité. Il organise le travail, en relation avec les responsables d'ateliers de fabrication. Il se charge aussi de la maintenance des équipements, en rencontrant des fournisseurs pour remplacer le matériel et les instruments de laboratoire devenus hors d'usage.
]]>Niveau bac + 5
Master en chimie fine, chimie analytique et qualité, analyse et contrôle des biomolécules aux produits industriels, chimie, contrôle et protection de l'environnement...
Diplôme d'ingénieur en chimie
]]>2900 euros brut par mois.
Le responsable de laboratoire de contrôle en chimie travaille dans les entreprises de la chimie qui produisent plastiques, matériaux de construction, principes actifs pharmaceutiques, savons, cosmétiques, lessives... Au total, le secteur compte plus de 1 200 entreprises, dont environ 90 % sont des PME (petites et moyennes entreprises), essentiellement implantées en Ile-de-France, Rhône-Alpes ou Provence-Alpes-Côte d'Azur. La Bretagne et la Picardie hébergent aussi des entreprises dynamiques. La chimie comptait 203 161 salariés en 2013, soit 6, 8 % de l'emploi dans l'industrie (source : Observatoire des industries chimiques). Le secteur mise sur l'innovation pour soutenir son développement, et les débouchés y sont bons.
L'internationalisation de l'industrie chimique (exportations et investissements extérieurs importants) crée de nombreuses opportunités de postes à l'étranger, surtout dans les grands groupes. Il peut s'agir de missions ponctuelles ou d'expatriations.
Le responsable de laboratoire de contrôle peut faire évoluer sa carrière vers la recherche et le développement (R&D). Il peut éventuellement devenir ingénieur R&D, voire directeur R&D ou directeur de bureau d'études.
]]>Entouré d'une équipe, il gère l'activité du laboratoire, respecte son budget et planifie les interventions des techniciens. Il rédige notamment les protocoles et les procédures de contrôle. Il veille aussi au respect des conditions de sécurité : le port d'un équipement de protection peut être requis. Il travaille en liaison avec les autres services de l'entreprise, notamment avec les responsables des ateliers de fabrication, à qui il propose des améliorations à apporter en cas de problème de qualité des produits. Si nécessaire, il rencontre des fournisseurs de matériel de laboratoire pour garantir le bon fonctionnement de son unité. Autonome, il sait diriger des gens et il maîtrise l'anglais. Il est très qualifié et connaît la réglementation REACH.
Le secteur de la chimie étant très internationalisé, il a des opportunités à l'étranger. Il peut aussi se tourner vers la recherche et le développement pour évoluer.
Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur en chimie.
]]>Cette fonction requiert de grandes qualités d'analyse et de synthèse pour collecter, mettre en forme et commenter les données. Rigoureux, le chargé d'études ressources humaines a le goût des chiffres. Les informations chiffrées représentent une grande part des études, et une bonne culture RH est nécessaire pour les interpréter. De plus, le chargé d'études doit faire preuve d'autonomie sur les dossiers qu'il traite et être capable de dialoguer avec les directions de l'entreprise, notamment en montrant une certaine force de conviction lors de l'exposé de ses recommandations stratégiques.
Des compétences en droit social et une bonne maîtrise des outils informatiques spécifiques aux systèmes d'information RH sont fortement recommandées (SAP, PeopleSoft...). Le chargé d'études utilise aussi les outils bureautiques tel que Excel et Access (tableaux et bases de données), et parfois des outils statistiques (logiciels SPAD, SPSS et SAS). Enfin, l'anglais courant est indispensable dans les entreprises internationales où il peut travailler.
]]>Seules les très grandes entreprises internationales possèdent ce genre de poste au sein d'un service de ressources humaines suffisamment étoffé. Quant aux autres, elles ont tendance à faire appel à des cabinets de conseil pour orienter leur politique RH. Dans ce cas, selon l'importance de la structure, le chargé d'études ressources humaines peut aussi prendre en charge la démarche commerciale. Il peut également travailler dans un institut d'études et de sondages, ou dans une agence de communication RH.
En entreprise, le chargé d'études ressources humaines est intégré dans une équipe et est rattaché au DRH (directeur des ressources humaines) ou à la direction administrative et financière. Il peut aussi être rattaché à un directeur des études RH (notamment dans les cabinets de conseil). Dans le cadre de son travail, il est amené à avoir des contacts avec les différents services de l'entreprise : directions opérationnelle, juridique, des systèmes d'information, du contrôle de gestion, etc.
]]>À la différence des professionnels de terrain, le chargé d'études ressources humaines doit impulser une stratégie uniforme. Sa mission : assurer une veille sur l'ensemble des problématiques RH en relation avec les objectifs de son entreprise.
Dans les grandes entreprises, l'arrivée d'Internet et des systèmes d'information RH a ouvert de nouvelles perspectives puisqu'elle a permis d'harmoniser les pratiques. Le chargé d'études ressources humaines doit proposer de nouveaux outils de gestion communs à l'ensemble du groupe. Il peut, par exemple, développer un référentiel de compétences en vue de faciliter la mobilité des salariés.
Le chargé d'études ressources humaines doit également pointer les dysfonctionnements et élaborer des solutions à partir d'études de terrain, en réalisant, par exemple, une étude de satisfaction auprès des responsables RH dans les filiales pour ensuite proposer des actions de formation. Il peut aussi mener des entretiens de groupe ou individuels, dans le cadre d'études qualitatives.
]]>Les formations pour accéder à cette fonction sont multiples :
Diplôme d'école de commerce en 3 ans. Accès sur concours après une classe prépa ou en 5 ans après le bac. À noter que certaines proposent des options ressources humaines.
Diplôme d'IEP (institut d'études politiques) de niveau bac + 5. L'accès, sur concours, se fait à plusieurs niveaux, depuis le bac jusqu'à bac + 3
Master en ressources humaines en 2 ans après une licence en droit ou sciences humaines. Des formations sélectives qui recherchent des candidats motivés, avec une amorce de projet professionnel attestée par une expérience de stage dans un domaine proche des RH.
Master en droit social.
Master en sciences sociales
]]>Entre 2900 et 3300 euros brut par mois.
Après un déclin pendant les années 1990, les ressources humaines ont plutôt tendance à se revaloriser. Toutes fonctions confondues, ces professionnels représentent 2 % des effectifs des entreprises en France, soit 40 000 personnes environ.
Les études constituent une porte d'entrée dans la fonction ressources humaines. Les jeunes diplômés y sont donc d'autant mieux accueillis que les entreprises ressentent le besoin d'une telle expertise. Car elles doivent anticiper l'avenir, réfléchir à la fonction ressources humaines dans un contexte mondialisé où l'informatique prend de plus en plus de place (grâce aux systèmes d'information harmonisant les pratiques).
Après quelques années, un chargé d'études ressources humaines évolue vers d'autres fonctions. Grâce à la vision qu'il possède de l'ensemble de l'organisation de l'entreprise, il peut prendre en charge, par exemple, les compensations et bénéfices (comp and ben) pour gérer la mobilité de carrière des cadres, compte tenu des règles du jeu différentes d'un pays à l'autre. Autres évolutions possibles : chargé de recrutement ou de formation.
]]>Doté de capacités d'analyse et de synthèse, le chargé d'études est autonome. Il est titulaire d'un diplôme à bac + 5.
Bac + 5 : diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ; diplôme d'IEP (institut d'études politiques) ; master en ressources humaines, gestion, droit social, sciences économiques et sociales, économétrie et statistique... diplôme d'école d'ingénieurs orientée statistiques.
]]>Les opérations de montage de crédit demandent d'appliquer des procédures très précises. L'analyste n'a pas droit à l'erreur : s'appuyant sur de solides connaissances en économie, droit, fiscalité et comptabilité, il maîtrise toutes les techniques de calcul de ratios qui permettent de dégager des indices fiables. Un risque mal évalué pourrait entraîner des pertes importantes pour la banque.
L'analyste doit savoir analyser et faire preuve d'esprit critique pour prendre une décision. Dans le cas de dossiers non stratégiques pour la banque, il prend seul la décision d'accorder ou non le prêt. Le goût des chiffres est évidemment une nécessité.
L'étude des dossiers et la remise de rapports de conclusions nécessitent de maîtriser l'outil informatique et de rédiger sans trop de difficultés. La maîtrise de l'anglais, langue des affaires, est impérative, surtout pour ceux qui traitent des dossiers internationaux.
]]>Très technique, ce métier s'exerce dans une banque ou un organisme de crédit, au siège social ou dans une agence bancaire. L'analyste crédit peut également travailler dans la filiale d'un groupe spécialisée dans le financement de biens. Il passe la majorité de son temps dans son bureau, avec un temps de travail important.
Il travaille le plus souvent en équipe, sous la responsabilité d'un directeur du département étude des crédits ou du chef du service engagement. Il peut aussi être rattaché hiérarchiquement au directeur des risques. Dans les grandes banques, l'analyste peut être spécialisé par type de clientèle, par secteur économique ou par type de crédit.
Il entretient des contacts avec les chargés de clientèle, qui apportent les dossiers à traiter, et avec le service juridique de la banque. En externe, il peut faire appel au service juridique ou au directeur financier de l'entreprise dont il étudie la demande, pour obtenir des compléments d'information.
]]>L'analyste crédit réalise une étude approfondie de la situation financière du client qui sollicite un crédit : quels sont ses revenus ? À combien s'élève son apport personnel ? S'il s'agit d'une entreprise, il examine ses comptes, pointe ses forces et ses faiblesses par rapport à la concurrence, évalue ses risques de défaillance, etc. Il décide si l'opération sera rentable pour sa banque.
Puis il détermine les conditions commerciales du prêt : taux d'intérêt, durée, montant des mensualités... À l'écoute du client, il cherche un équilibre entre les sommes qui viendront approvisionner son compte et les remboursements qu'il devra effectuer.
Dans les cas les plus habituels, l'analyste de crédit est habilité à prendre des décisions seul. Au-dessus d'un certain montant de prêt, il transmet un avis motivé à un comité spécialisé au sein de la banque. Ce comité le consultera avant de rendre son verdict définitif.
Comme les commerciaux disposent aujourd'hui de logiciels pour tester les demandes de crédit des clients, le recours à un analyste de crédit ne s'impose pas toujours, mais demeure irremplaçable pour traiter les dossiers les plus complexes ou les plus stratégiques.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en banque-finance
Diplôme d'IEP spécialisé en économie et finance
Master dans le domaine de la banque
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé techniques financières ; finance, risque, contrôle ; banque ; finance
]]>De 2300 à 3000 euros brut par mois en début de carrière.
La plupart des banques exigent plusieurs années d'expérience pour l'accès à cette fonction qui se fait, normalement, dans le cadre d'une progression de carrière. Le débutant doit parfois accepter une certaine mobilité dans des agences locales avant d'occuper un poste au siège. À l'heure du crédit sur mesure, l'analyste a un rôle important à jouer. À la croisée du commercial et de la gestion des risques financiers, ce métier est stratégique.
Avec l'expérience, l'analyste gère des dossiers plus importants, où les sommes en jeu sont de plus en plus élevées. Il peut devenir responsable du service risque et engagement, ou évoluer vers la gestion de clientèle entreprise, la direction d'agence, la banque d'entreprise (spécialisation en financement de projet) ou l'inspection financière.
L'analyste de crédit peut se spécialiser sur un type de clientèle (entreprises industrielles, artisans et commerçants, exploitants agricoles) ou sur un type de crédit (crédit d'équipement professionnel, crédit immobilier, crédit à la consommation). Il peut aussi travailler dans de grandes entreprises qui veulent s'assurer de la solidité de leurs fournisseurs.
]]>L'analyste exerce dans une banque ou un organisme de crédit. Il passe la majorité de son temps dans son bureau et travaille le plus souvent en équipe, sous la responsabilité du directeur de département étude des crédits ou du chef du service engagement. Dans les grandes banques, l'analyste peut être spécialisé par type de clientèle, par secteur économique ou par type de crédit.
L'analyste n'a pas droit à l'erreur : un risque mal évalué peut entraîner des pertes importantes pour la banque. Il doit savoir faire preuve d'esprit critique pour prendre une décision. La maîtrise de l'anglais est impérative pour traiter des dossiers internationaux.
De bac + 5 (diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion, diplôme d'institut d'études politiques, master) à bac + 6 (mastère spécialisé).
]]>Centré sur la production, le transport et l'utilisation de l'électricité, le génie électrique inclut également les dispositifs automatisés qui permettent de favoriser la maîtrise de la demande en énergie (intégration des énergies renouvelables décentralisées grâce à un réseau intelligent de convertisseurs et de composants électroniques de puissance). À sa compétence en électrotechnique, l'ingénieur électricien ajoute donc la connaissance du contrôle commande et des automatismes.
Incollable sur les normes de sécurité et de construction, il connaît un ou plusieurs langages de programmation, et maîtrise toutes les fonctionnalités de la CAO et du DAO (conception et dessin assistés par ordinateur) : recherche de solutions techniques, calculs, réalisation sur écran de la maquette 3D d'un produit...
Ingénieur rime aussi avec manageur. Prendre en compte les aspects financiers, organisationnels et humains d'un projet fait partie de sa mission, tout comme la communication, l'organisation, la planification et la direction des équipes. Une bonne maîtrise de l'anglais se révèle indispensable pour lire les documents techniques ou mener une négociation.
]]>L'ingénieur électricien passe beaucoup de temps devant l'ordinateur : pour consulter des bases de données, préparer des dessins de fabrication, produire des plans, rédiger des rapports, faire des simulations avant le début de l'installation sur site, etc. S'il conduit des projets de travaux, il se rend également régulièrement sur les chantiers.
Dans ce métier, les contacts sont multiples. L'ingénieur électricien travaille en lien avec les services marketing, production, qualité. En tant que chef de projet, il est en relation avec les clients, les fournisseurs, les entreprises sous-traitantes. S'il occupe un poste commercial, en tant qu'ingénieur d'affaires, il est amené à se déplacer souvent pour voir ses clients (des entreprises).
L'ingénieur électricien est garant de la sécurité d'une installation pour ses futurs usagers. Il doit respecter scrupuleusement les normes de qualité, les budgets et les délais. La supervision de travaux impose des contraintes : sécurité des ouvriers, gestion des aléas du chantier, etc.
]]>Dans un service recherche & développement, l'ingénieur électricien met au point des composants avec des matériaux possédant des propriétés physiques remarquables, participe à la conception de véhicules électriques, par exemple. Chez un constructeur de matériel électrique, il développe des produits, comme des transformateurs de puissance.
Les réseaux de transport et de distribution de l'électricité évoluent en permanence. L'ingénieur électricien développe de nouvelles " portions ", raccorde des producteurs d'énergies renouvelables ou des clients du réseau traditionnel. Il peut réaliser des études afin de renouveler ou de renforcer les ouvrages des réseaux, comme les lignes aériennes ou les liaisons souterraines à haute et très haute tension, les postes électriques, les systèmes de surveillance du réseau...
L'ingénieur électricien peut aussi concevoir des installations électriques pour des immeubles de bureaux, des usines, des hôpitaux... Il définit une architecture correspondant aux besoins du client, dimensionne l'installation et décrit les solutions qu'il a choisies pour sécuriser les apports en énergies. Il établit aussi les plans et les schémas électriques du projet, puis suit l'exécution des travaux.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en électrotechnique, génie électrique
Master mention électronique, énergie électrique, automatique
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en en électrotechnique, génie électrique
]]>2900 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Le secteur de l'énergie est un débouché de premier plan pour les ingénieurs électriciens. RTE (Réseau de transport d'électricité) et Enedis, les recrutent pour moderniser leurs réseaux. Les opérateurs et les équipementiers de l'électricité et de l'électronucléaire (EDF, Framatome...) ont besoin d'eux pour concevoir des centrales et des installations. Les constructeurs de matériels électriques et les intégrateurs de solutions et services sont d'autres employeurs possibles, tout comme l'aéronautique, les industries ferroviaire, automobile et navale.
Un grand nombre de bureaux d'études techniques, de sociétés de conseil ou d'ingénierie recrutent aussi des ingénieurs ou des chargés d'affaires en électricité pour concevoir et suivre les projets de leurs clients. Ceux-ci peuvent être des industriels ou des collectivités territoriales.
Les jeunes diplômés sont recherchés. Ils débutent généralement comme chargés d'études ou ingénieurs commerciaux. Progressivement, ils se voient confier des projets plus importants. Dans les grands groupes, l'évolution professionnelle permet d'accéder à des fonctions d'encadrement ou de changer de branche.
]]>L'ingénieur électricien passe beaucoup de temps devant l'ordinateur pour dessiner, faire des calculs de dimensionnement et rédiger des cahiers des charges. Il met au point des solutions pour gérer l'intermittence des énergies renouvelables et répondre à de nouveaux usages de l'électricité (véhicules électriques). Lorsqu'il assure la maîtrise d'oeuvre de projets, il se déplace régulièrement sur les chantiers.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur (généraliste ou spécialisé en génie électrique ou électrotechnique) ou un master 3EA (électronique, énergie électrique, automatique), éventuellement complété d'un mastère spécialisé (en 1 an).
]]>Entre infographie et marketing, ce métier demande une grande polyvalence, tant il est essentiel pour la bonne marche du site Internet, de sa création à son développement. Et, si le web-ergonome n'est ni un technicien ni un informaticien, il est fin connaisseur du vocabulaire Internet et des outils de développement.
Au-delà de l'aspect technique, le web-ergonome fait preuve de sens psychologique pour comprendre et détecter les habitudes, préférences et difficultés de l'utilisateur web. Une grande capacité d'analyse et de solides connaissances techniques sur le navigateur Internet et les comportements des utilisateurs (science cognitive et connaissance du langage HTML) sont donc indispensables.
]]>Le web-ergonome a pour habitude de collaborer avec le maître d'ouvrage, mais le dialogue est permanent et nécessaire avec l'ensemble de l'équipe technique et éditoriale : développeurs, intégrateur, webmestre, webdesigner, responsables éditoriaux, service communication et marketing... Une très forte interaction est nécessaire, notamment avec le webdesigner (la conception ergonomique doit être parfaitement maîtrisée au moment de passer en maquette).
Le web-ergonome assiste et participe aux réunions et aux tests utilisateurs. Son avis est précieux, notamment pour la mise en pages, l'arborescence du site, la charte graphique, une navigation simple et simplifiée...
Les horaires de bureau du web-ergonome sont variables, car ils s'alignent sur les projets et le rythme de travail de l'entreprise.
]]>Chargé d'améliorer l'interface d'un site Internet et de garantir son accès à tous, le web-ergonome en optimise la rentabilité. Sa mission : cerner les attentes (réelles ou supposées) des utilisateurs. Pour cela, il mène des études détaillées sur les comportements des internautes. Il les interroge, analyse leur navigation, teste de nouvelles approches... Conscient qu'il ne peut pas se mettre à la place de tous les utilisateurs, le web-ergonome s'efforce, néanmoins, de réfléchir comme eux : c'est la psychologie cognitive. Mais il ne se contente pas d'imaginer le comportement des internautes ! Il s'appuie sur des méthodes et des outils (enregistrement et analyse des consultations d'usagers...).
Pour obtenir une visibilité parfaite, le web-ergonome doit respecter des standards précis (par exemple, ne pas dépasser 3 clics pour accéder à une information car lire sur Internet est moins facile que sur papier) tout en touchant un large public. Pour les consommateurs " classiques ", tout est fait pour qu'ils s'attardent sur le site. Pour les déficients visuels, une légende ou un texte sont prévus. Pour les daltoniens, les couleurs sont adaptées. Le site doit aussi pouvoir passer facilement d'une interface d'application mobile à celle d'un site web classique.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en psychologie, sociologie et ergonomie des technologies numériques, informatique, interface numérique, multimédia, design interactif
Diplôme d'école spécialisée dans l'Internet
]]>À partir de 2000 euros brut par mois et jusqu'à 6000 euros brut par mois en fin de carrière.
Le web-ergonome est généralement sollicité comme consultant par les cabinets de conseil et les grandes entreprises en lien avec le Web pour les sites d'e-commerce, les sites institutionnels, les sites d'information et de communication (presse) car il sait optimiser l'architecture d'un site pour que le visiteur se transforme en consommateur.
En revanche, il est encore rare de faire appel à lui dans les PME (petites et moyennes entreprises). Le web-ergonome exerce en tant que libéral ou salarié.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur, un master en psychologie, sociologie, ergonomie, design, mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales ou un diplôme d'école spécialisée du web ...
]]>En plus de ses connaissances techniques et scientifiques (génie chimique, génie des procédés, modélisation, spectroscopie...), l'ingénieur doit posséder des qualités telles que la rigueur scientifique, le sens de l'organisation, la capacité d'adaptation et l'esprit d'invention. L'ouverture d'esprit, l'aptitude au dialogue, à l'animation et à la coordination d'équipe sont également nécessaires.
Selon la nature du poste qu'il occupe et la branche d'activité de son entreprise, il sera amené à acquérir des compétences dans des domaines complémentaires (agroalimentaire, pharmacie, plastique, textile...) ou de nouvelles connaissances (gestion, informatique...). Quel que soit son lieu de travail, la maîtrise de l'anglais technique est indispensable.
L'ingénieur chimiste doit respecter certaines règles de sécurité et procédures lors des manipulations. Tout ce qui se rapporte à la chimie, en particulier l'élimination et le recyclage de produits, fait l'objet d'une réglementation importante que l'ingénieur doit maîtriser.
]]>Dans la chimie lourde, les usines sont entièrement automatisées et fonctionnent 24 heures sur 24 : l'ingénieur chimiste peut donc être appelé à n'importe quel moment pour résoudre un problème. Dans la chimie fine et la parachimie, il travaille souvent en laboratoire et en équipe : il côtoie des chercheurs, d'autres ingénieurs, des biologistes ainsi que des techniciens chimistes. Sa fonction le met parfois en relation avec la clientèle. Il peut également encadrer une équipe.
Un quart des ingénieurs chimistes exercent dans l'industrie chimique. On rencontre les autres dans les secteurs de l'énergie, de l'industrie pharmaceutique, de la fonction publique, de l'informatique, de l'environnement (eau, déchets), de la métallurgie, des matériaux (plastique, verre, papier...), de l'automobile et de l'aéronautique... Les employeurs sont des groupes industriels, des laboratoires publics ou privés, ou encore des collectivités locales.
Selon une enquête de l'Unafic (Union nationale des associations françaises d'ingénieurs chimistes), 17 % des emplois se trouvent à l'étranger. L'internationalisation de l'industrie chimique (exportations et investissements extérieurs importants) crée en effet de nombreuses opportunités de postes au-delà des frontières.
]]>L'ingénieur chimiste conçoit les matières et composants de notre quotidien (médicaments, cosmétiques, plastiques, textiles...). Il intervient à différentes étapes de la vie de ces produits : recherche et développement, production, contrôle qualité, technico-commercial... Dans un bureau d'études et de génie chimique, il conçoit les appareillages en vue de la fabrication de produits alimentaires, parfums... et définit des process. En laboratoire, il trouve des molécules, ou formule de nouveaux produits, analyse les matières premières et les produits finis. En production, il peut encadrer une équipe. Il a aussi un rôle important à jouer en sécurité, hygiène, assurance qualité, gestion de l'environnement.
Dans la chimie lourde (ou de base), l'ingénieur chimiste fabrique des produits comme l'éthylène, le benzène, la soude. En chimie fine, il crée des molécules complexes comme les principes actifs des médicaments ou des produits phytosanitaires, colorants, arômes... En parachimie, il participe à l'élaboration de peintures, laques, résines...
L'ingénieur chimiste analyse, interprète des résultats et rédige ensuite des notes techniques et des rapports, des protocoles d'utilisation des matériels. Il effectue également une veille scientifique.
]]>Niveau bac + 5
Master spécialités formulation et chimie industrielle ; chimie fine ; chimie et physico-chimie du médicament ; contrôle et analyse chimique ; analyses chimique et spectroscopique ; sciences de la matière ; pollution chimique ; électrochimie ; chimie et procédés
Diplôme d'école d'ingénieurs (Chimie Paris Tech, CPE Lyon, ECPM, Ensait, ENSCCF)
]]>Dans le secteur privé : 3000 euros brut par mois. Dans le secteur public : 1891,51 euros brut pour un ingénieur d'études ; 2041,85 euros brut par mois pour un ingénieur de recherche.
Rien de tel que les stages pour s'insérer dans le milieu de la chimie. En plus de ceux qui sont obligatoires, certaines écoles d'ingénieurs proposent à leurs élèves 1 an de césure entre la 2e et 3e année afin de développer leur expérience professionnelle. Ainsi, plus de 40 % des élèves ingénieurs trouvent un emploi avant la fin de leurs études, selon l'Unafic (Union nationale des associations françaises d'ingénieurs chimistes).
Le secteur de la chimie compte 3230 entreprises dont 88 % de TPE-PME d'après l'UIC (Union des industries chimiques). Elles sont présentes sur tout le territoire français mais se concentrent en Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine (source : Opic - Observatoire des industries chimiques). Du fait de la régionalisation des spécialités (chimie en Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne et Pays de la Loire...), les ingénieurs de la fonction production doivent être géographiquement mobiles.
50 % des jeunes diplômés se tournent vers la recherche et développement, d'après la Fédération Gay-Lussac (la fédération regroupe 19 écoles d'ingénieurs spécialisées en chimie et en génie chimique). 20 % optent pour la production : ils peuvent alors encadrer une équipe. Avec l'expérience, un ingénieur chimiste acquiert des responsabilités en matière de sécurité, hygiène, qualité, etc. Il peut aussi se diriger vers le management ou le technico-commercial.
]]>Il peut intervenir à tous les stades de la formulation, de la fabrication et de la commercialisation de ces produits. On le rencontre ainsi dans les fonctions recherche et développement, production, qualité, sécurité-environnement, ou encore dans le domaine technico-commercial.
Il exerce dans des laboratoires, des groupes industriels, des bureaux d'études et de génie chimique, spécialisés dans l'industrie chimique, l'agroalimentaire, l'énergie, le papier, le plastique, l'aéronautique, l'automobile, le bâtiment ou la pharmacie. Scientifique, rigoureux et polyvalent, l'ingénieur chimiste connaît les règles de sécurité, et maîtrise l'anglais, ce qui lui permet notamment de travailler à l'étranger. Les jeunes ingénieurs débutent souvent dans la fonction recherche et développement.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur avec spécialisation en chimie ou un master en chimie ou sciences des matériaux.
]]>Comme tous les professionnels du secteur social, l'enseignant spécialisé est entièrement tourné vers les autres. Il doit aimer transmettre des connaissances et pouvoir aider les élèves à trouver leur voie dans la société. Face à des jeunes souffrant d'un handicap physique, ou très instables psychologiquement, il doit s'appuyer sur des connaissances précises du handicap. Dynamisme, patience et disponibilité sont indispensables.
Pour les professeurs qui s'occupent de jeunes en difficulté familiale et sociale, une bonne dose d'autorité naturelle est donc requise pour réussir à imposer des règles de respect et de tolérance. Dans tous les cas et quel que soit son lieu d'exercice, l'enseignant spécialisé doit posséder une bonne santé nerveuse et une solide résistance physique.
]]>Dans le primaire, l'enseignant spécialisé peut prendre en charge des Clis (classes d'inclusion scolaire) qui s'adressent à des enfants atteints d'un handicap mental, auditif, visuel ou moteur, ou des Ulis-école (unités localisée pour l'inclusion scolaire) qui rassemblent des élèves souffrant de troubles cognitifs, mentaux, du langage et des apprentissages, des troubels envahissants du développement (autisme)... Il peut aussi faire partie des Rased (réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté). Pour s'occuper de troubles du langage ou du comportement importants, il peut intégrer un CMPP (centre médico-psycho-pédagogique) ou collaborer à un service de soins et d'éducation spécialisée à domicile.
Dans le secondaire, les Ulis (unités localisées pour l'inclusion scolaire) et les Segpa (sections d'enseignement général et professionnel adapté) regroupent de nombreux enseignants spécialisés. Une minorité exerce en Erea (établissement régional d'enseignement adapté).
L'enseignant spécialisé peut aussi travailler dans différents établissements médico-sociaux (instituts médico-educatifs (IME), établissements pour polyhandicapés, instituts d'éducation motrice (IEM), d'éducation sensorielle : handicaps auditifs et visuels ...), en milieu pénitentiaire, en centre éducatif fermé ou dans les établissements de santé.
]]>Avant toute transmission de savoirs, l'enseignant spécialisé doit comprendre et mettre l'élève en confiance, d'où la nécessité d'une écoute attentive et d'une analyse préliminaire des lacunes scolaires et des problèmes psychologiques de l'élève. Un travail qui peut prendre plusieurs mois selon le handicap de l'enfant.
L'enseignant spécialisé éduque et prend en charge des élèves aux difficultés diverses : inadaptation scolaire, troubles de la santé, du comportement, psychologiques, ou handicap moteur, visuel et/ou auditif... Avec une quinzaine d'élèves par classe, il adapte ses méthodes et ses techniques d'apprentissage. Par exemple, communiquer en langue des signes avec des enfants sourds, lire le braille avec des enfants aveugles...
Pour s'occuper d'enfants en difficulté, l'enseignant spécialisé effectue un travail d'équipe important. Il exerce en collaboration quotidienne avec des éducateurs, des psychologues, des médecins, des assistants sociaux... Le contact fréquent avec les parents est aussi fondamental pour aider à mieux comprendre le handicap de l'enfant.
]]>Dans l'Éducation nationale, pour devenir enseignant spécialisé, il faut d'abord être enseignant titulaire et exercer dans le primaire ou le secondaire. Des établissements du ministère de la Santé recrutent des professeurs pour déficients visuels ou auditifs.
Depuis février 2017, le certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive (CAPPEI) remplace le CAPA-SH et du 2CA-SH. Ce nouveau certificat est commun aux enseignants du primaire (professeur des écoles) et du secondaire, de l'enseignement public et privé sous contrat. Il se prépare en centre de formation et à l'Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INS-HEA).
Le ministère en charge de la santé recrute des professeurs titulaires de certificats d'aptitude destiné à l'enseignement de jeunes déficients visuels ou auditifs. Pour préparer l'un de ces diplômes, il faut être titulaire d'une licence.
]]>2200 euros brut par mois.
Les postes offerts aux différents concours de recrutement des enseignants spécialisés sont peu nombreux. Dans les structures associatives pour jeunes aveugles ou jeunes sourds, les recrutements se font directement, et de façon très limitée, par les directeurs des établissements.
Après 5 ans d'ancienneté, l'enseignant spécialisé de l'Éducation nationale peut préparer, en 1 an, le DDEEAS (diplôme de directeur d'établissement d'éducation adaptée et spécialisée), proposé à l'INS-HEA (Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés). Les postes de directeur adjoint de Segpa ou de directeur d'Erea sont alors accessibles.
]]>Pour devenir enseignant spécialisé, il faut d'abord être enseignant dans un établissement public ou privé sous contrat, et exercer dans le primaire ou le secondaire. Pour ce faire, 5 ans à l'université permettent d'obtenir un master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), avant de se présenter à un concours de recrutement de professeur des écoles ou professeur du secondaire. Ensuite, il faut décrocher le CAPPEI (certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive).
]]>Le métier réclame une santé solide, un grand sens des responsabilités et des qualités sportives. Mieux vaut être agile et souple pour grimper aisément au sommet de pylônes hauts de 30 m ! Pas question non plus d'avoir le vertige... ni de jouer au casse-cou. Sang-froid et respect des normes de sécurité préservent le technicien en lignes haute tension des dangers quotidiens.
Capacités d'adaptation
Les techniques d'intervention évoluent très vite et requièrent de bonnes capacités d'adaptation. Le profil recherché ? Celui d'un technicien du travail des métaux, connaissant bien les propriétés, les effets et les dangers du courant électrique.
Travail en équipe
L'organisation en équipes nécessite une aisance dans les contacts humains et le travail d'équipe. La capacité d'écoute, l'aptitude à communiquer et la diplomatie aident le technicien sur le terrain. Surtout quand des intérêts contradictoires, sources de conflits, interviennent entre les populations, les propriétaires, les exploitants agricoles et les élus locaux.
]]>Le technicien en lignes haute tension ne travaille jamais seul : il fait partie d'une équipe d'une douzaine de personnes. Plusieurs de ces collègues sécurisent le site pour qu'il évolue en toute sécurité. Ses déplacements sont nombreux et parfois soumis à des conditions atmosphériques difficiles. On le voit très souvent sur des pylônes, à plusieurs dizaines de mètres du sol.
Sous tension
Il travaille souvent hors tension mais le coût élevé d'une coupure de courant incite à effectuer des travaux sous tension. Le technicien utilise alors des perches isolantes et porte des vêtements protecteurs (combinaison, gants et bottes en fil d'argent). Pour assurer sa propre sécurité et celle des usagers, il mesure régulièrement la résistance de terre au pied des ouvrages.
Autonomie et disponibilité
Le technicien est rattaché à une unité énergie d'EDF ou est salarié d'une entreprise sous-traitante. Malgré certaines contraintes horaires, il bénéficie d'une relative autonomie. Il n'est pas soumis à un régime d'astreintes organisées à l'avance, mais doit malgré tout être disponible immédiatement en cas d'urgence.
]]>Le technicien en lignes haute tension surveille et entretient les installations électriques. Son objectif : assurer le transport permanent de l'énergie électrique d'un point à un autre.
Surveiller les installations
Des inspections à bord d'un hélicoptère lui permettent d'observer l'état général de la ligne et de détecter, par caméra infrarouge, les points anormaux d'échauffement. C'est pourquoi ce professionnel est amené à grimper très fréquemment le long des pylônes afin de vérifier les câbles, les isolateurs ou les supports.
Dépanner en urgence
Un appel d'urgence (EDF, riverain, etc.) déclenche souvent l'intervention du technicien. Rapidement sur les lieux, il met en oeuvre le dispositif le mieux adapté. Parfois, il intervient sur les lignes elles-mêmes pour remplacer un isolateur ou renforcer une protection.
Maintenir en état
Pour éviter les incidents, le technicien en lignes haute tension élague les arbres et entretient les supports. Il participe aux travaux de modernisation des lignes existantes. Avec l'équipe de maintenance, il modifie l'implantation des pylônes ou le trajet des lignes pour des raisons techniques.
]]>Niveau bac + 2
BTS électrotechnique
]]>À partir du Smic + primes.
Chez RTE et ses sous-traitants
Le technicien en lignes haute tension est principalement employé par RTE (réseau de transport d'électricité). Cette société, filiale à 50, 1% d'EDF, gère les lignes à haute tension, soit plus de 105 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts en France. Il existe de réelles opportunités d'embauche pour les jeunes diplômés. En 2021, le groupe EDF a prévu d'accueillir près de 6 800 alternants et de recruter plus de 5 000 jeunes de moins de 26 ans en CDI. Travailler pour RTE n'est pas la seule possibilité pour le technicien en lignes haute tension. Les entreprises d'installation de réseaux et de construction électrique, sous-traitantes de RTE, recherchent aussi ses compétences.
Des perspectives d'avenir...
Avec la transition énergétique en cours, le métier a de l'avenir. Le réseau doit être adapté pour intégrer les nouvelles productions d'électricité d'origine renouvelable. De nombreuses lignes à haute tension devront être installées ou rénovées d'ici à 2050.
et d'évolution
Par promotion, le technicien devient chef d'équipe ou responsable de maintenance pour un secteur géographique donné. Il peut éventuellement s'orienter vers un service méthodes. Dans ce cas, il prendra en charge la planification des travaux à effectuer, la définition des nouvelles procédures d'intervention...
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS électrotechnique.
]]>Ce métier repose sur les relations humaines. Le sens du contact et de l'écoute ainsi que la diplomatie sont des qualités indispensables pour devenir médiateur familial. Il est également recommandé d'avoir un bon équilibre émotionnel pour gérer des situations parfois difficiles, voire très conflictuelles.
Le médiateur doit savoir prendre suffisamment de recul par rapport aux situations rencontrées et ne pas porter de jugement sur les habitudes de vie, les modes de fonctionnement ou les coutumes des personnes qu'il rencontre. Neutralité, confidentialité et impartialité sont les trois grands principes déontologiques que le médiateur familial doit respecter.
]]>Le médiateur familial reçoit les familles lors d'entretiens dans son bureau. Il est surtout présent dans le milieu associatif : école des parents et des éducateurs, union départementale des associations familiales, associations de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence... Cependant, il peut aussi travailler dans des organismes publics ou parapublics, telles les CAF (caisses d'allocations familiales) ou des collectivités locales et territoriales (mairies, conseils généraux).
La médiation familiale s'exerce rarement à temps plein : elle ne représente souvent que 30 à 50 % du temps de travail. Pour compléter son activité, ce professionnel exerce souvent un autre métier, correspondant à sa formation de base. Il peut alors travailler pour deux structures ou exercer deux fonctions distinctes au sein d'un même organisme. Il est également possible de pratiquer le métier de médiateur familial en libéral, mais rares sont ceux qui arrivent à vivre de cette seule activité.
]]>Spécialiste du conflit au sein des familles, le médiateur familial favorise le dialogue permettant à chacun de comprendre le point de vue de l'autre. Il est le garant d'un climat de respect mutuel propice à la collaboration. Il intervient dans les situations de divorce ou de séparation, de conflit intergénérationnel ou de problème de succession.
Son rôle est d'amener les personnes à définir les bases d'un accord durable et mutuellement acceptable. Tenant compte des besoins de chacun, il privilégie l'intérêt des enfants dans les cas de partage de l'autorité parentale, de droit de visite et d'hébergement, ou de répartition des responsabilités financières.
Le médiateur doit pouvoir analyser une situation et rediriger au besoin la famille vers un autre professionnel (psychologue, juriste, assistant de service social...) si cela dépasse son champ d'intervention.
]]>Du Smic à 1700 euros brut par mois.
Moins de 2 000 médiateurs familiaux sont recensés en France. Ce sont en grande majorité des femmes. La reconnaissance statutaire, le salaire et l'inscription du métier dans les conventions collectives n'ayant pas encore fait l'objet de négociations entre les partenaires sociaux, la rémunération dépend de la structure pour laquelle travaille le médiateur familial.
Le métier de médiateur familial est le plus souvent exercé après une autre expérience professionnelle dans les domaines du social, de la psychologie ou de l'accompagnement familial. Celui-ci peut évoluer ensuite vers des fonctions d'encadrement ou de formation.
]]>Confronté aux problèmes des personnes reçues, le médiateur familial respecte la confidentialité des entretiens et fait preuve de diplomatie : neutralité et impartialité sont indispensables. Ses employeurs : les associations du secteur social et médico-social, les mairies, les conseils généraux, les CAF (caisses d'allocations familiales)... Ce métier s'exerce souvent en complément d'un autre.
Le diplôme de médiateur familial se prépare après un diplôme en travail social ou paramédical (préparé en 3 ans après le bac ; certains diplômes ne sont reconnus qu'au niveau bac + 2) ou un diplôme en droit, en psychologie ou en sociologie de niveau bac + 3. C'est une formation courte (560 heures) qui doit se dérouler sur 3 ans au maximum.
]]>Les compétences du podo-orthésiste varient selon son diplôme et sa fonction dans l'entreprise. L'ouvrier qualifié possède des aptitudes manuelles pour travailler les matériaux (bois, cuir, matières plastiques...). L'habileté, la minutie et le sens de la précision sont indispensables. Le technicien maîtrise parfaitement le processus de fabrication des appareillages. Sa fonction nécessite par ailleurs un esprit d'équipe et le sens du contact, afin de coordonner le travail de plusieurs personnes. Quant au technicien supérieur, responsable de la fabrication et de la conception, il doit être polyvalent, faire preuve d'un grand sens de l'organisation et savoir s'adapter aux nouvelles technologies.
Le podo-orthésiste travaille sur prescription médicale. Sensible aux relations humaines, il possède un certain sens de l'observation et de l'écoute. Ces qualités sont indispensables pour travailler auprès de personnes handicapées ou en souffrance physique et morale.
]]>Les conditions d'exercice sont majoritairement celles d'un métier artisanal. Le podo-orthésiste travaille en atelier, seul ou au sein d'une petite équipe. Il évolue entre le bureau d'études et son ordinateur et son atelier de fabrication. Le temps de réalisation d'un appareillage est très varié : entre 4 et 35 h, selon sa complexité et les matériaux utilisés.
Le rythme de travail peut être très dense et les horaires quelquefois irréguliers, en fonction des urgences et du nombre de commandes à honorer. S'il est établi à son compte, ce professionnel doit satisfaire des commandes urgentes, assurer des tâches de gestion et faire preuve d'initiative. Il peut fabriquer lui-même les appareils ou les commander. Les déplacements chez les patients ou dans les centres spécialisés sont fréquents. Le plus souvent il collabore avec d'autres praticiens (médecin, masseur-kinésithérapeute...). Les déplacements en centres spécialisés ou à domicile sont fréquents : prises de mesures, essais et retouches. Les podo-orthésistes collaborent très étroitement avec l'équipe-soignante : médecin, infirmier, masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, chirurgien...
]]>Pour chaque patient, le podo-orthésiste doit concevoir et réaliser l'appareillage qui lui permettra de marcher le plus normalement possible. Dans un premier temps, il reçoit le patient pour un examen détaillé. Il évalue l'état de ses articulations et de ses muscles. Il mesure son pied et en établit une empreinte pour la réalisation du moulage. Il s'informe également du mode de vie et des attentes de son client, un appareil adapté étant à la fois fonctionnel et esthétique. Enfin, il procède à la fabrication de l'appareillage.
Avec un CAP, le podo-orthésiste assure la fabrication mécanique des chaussures orthopédiques, puis les finitions manuelles. Il utilise diverses techniques, comme le découpage, le montage, le piquage et l'assemblage de la chaussure. Avec un diplôme de technicien (DT), il participe à l'étude de l'appareillage et réalise la forme à partir de la fiche technique établie. Il exécute les patrons (en papier et/ou en toile) à partir du moulage du pied. Avec un BTS, il encadre les différents postes de travail et coordonne les opérations de fabrication
]]>CAP opérateur en appareillage orthopédique-spécialité podo-orthèse ;
Bac pro technicien en appareillage orthopédique spécialité podo-orthèse ;
BTS podo-orthésiste .
]]>À partir du Smic .
On compte environ 700 podo-orthésistes en activité professionnelle. Les emplois se situent dans les entreprises de fabrication d'appareillage, les centres spécialisés, les services hospitaliers de traumatologie et de rééducation. Les débouchés existent à tous les niveaux de qualification et tous les diplômés trouvent un emploi sans difficulté.
S'il exerce en hôpital ou en structure relevant de la fonction publique hospitalière, après quelques années d'expérience et réussite à un concours, un podo-orthésiste peut occuper des fonctions d'encadrement, voire de direction de service. Pour les titulaires du BTS, la création ou la reprise d'entreprise est également une évolution professionnelle possible, après quelques années de pratique professionnelle.
]]>Le CAP débouche sur un poste d'ouvrier spécialisé dans la réalisation de l'appareillage. Le bac pro permet d'occuper un poste de chef d'atelier. Et le BTS, un poste de technicien supérieur chargé de concevoir, réaliser et adapter l'appareillage sur les personnes handicapées.
2 ans pour préparer le CAP opérateur en appareillage orthopédique-spécialité podo-orthèse ; 3 ans pour le bac pro technicien en appareillage orthopédique, spécialité podo-orthèse.
3 ans pour obtenir le BTS podo-orthésiste (niveau bac + 2).
]]>Un analyste financier a des journées bien remplies, qui peuvent commencer à 7 h pour se terminer vers 19 h. Étant donné que le travail du matin est plus intense que celui de l'après-midi, il faut être rapidement opérationnel. La motivation est donc essentielle.
L'analyste financier doit réagir très vite en évitant de commettre des erreurs qui pourraient avoir des conséquences dramatiques sur l'équilibre financier d'une entreprise. Son esprit de synthèse et son recul lui permettent de faire le tri dans une masse d'informations complexes et d'en tirer les bonnes conclusions.
Avide de récolter le maximum d'informations, ce professionnel multiplie les contacts. Il développe aussi son talent pour la communication, car il assure le " service après-vente " de ses notes de synthèse et doit donc être capable d'argumenter très précisément la moindre de ses préconisations. La maîtrise de 2 langues étrangères, dont l'anglais, est indispensable.
]]>L'analyste financier passe la plus grande partie de son temps au bureau. Il lui arrive de se déplacer, y compris à l'étranger, pour rencontrer des dirigeants d'entreprise, participer à des réunions ou intervenir dans une salle de marché pour délivrer des conseils.
La multiplication des sources d'information oblige l'analyste à se spécialiser, soit dans un secteur d'activité, soit sur une zone géographique. Il traite au maximum une dizaine de valeurs. Il suit attentivement les évolutions de ces quelques sociétés, qu'il connaît sur le bout des doigts.
Aux côtés de l'analyste financier, des économistes prévoient et mesurent l'impact de l'évolution économique sur les niveaux des taux, des changes et des cours des marchés d'actions. Indispensables dans les salles de marché, les quants (chargés d'analyse quantitative) sont des experts en calculs de probabilités. De plus en plus, l'analyste financier travaille avec des analystes extra-financiers (appelés aussi analystes ISR pour investissement socialement responsable), qui évaluent les entreprises sur leur gouvernance mais aussi sur des critères environnementaux, sociaux et éthiques.
]]>L'analyste financier étudie la presse économique et les rapports annuels des entreprises, participe à des réunions internes pour mieux comprendre la stratégie de développement ou les méthodes de gestion d'un groupe. À l'affût de la moindre information, il est régulièrement en contact avec les managers.
Il dresse ensuite le bilan complet d'une entreprise. Pour cela, il utilise des modèles financiers qui lui servent à interpréter les chiffres, à évaluer les bénéfices dégagés, à établir des comparaisons avec la concurrence... tout en gardant un oeil sur les grandes tendances économiques.
Se fiant à ses calculs mais également à son flair, l'analyste financier prévoit quelles valeurs vont grimper ou chuter et à quel moment. Il est donc en mesure de conseiller l'achat de tel titre ou la vente de tel autre. Il rédige des notes de synthèse à l'intention des traders et des gérants de portefeuille. Celles-ci peuvent être très brèves, quand elles sont écrites en réaction à une information importante imprévue.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion, avec spécialisation en finance
Diplôme d'ingénieur complété par une spécialisation en finance
Diplôme d'IEP spécialisé en économie et finance
Master spécialisé en finance, en analyse et stratégie financière, en finance d'entreprise et de marché, en économie appliquée, en comptabilité-contrôle-audit, etc.
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé banque et ingénierie financière ; analyse financière internationale
]]>De 2750 euros bruts par mois en début de carrière à 3800 euros bruts en fonction de l'expérience.
Chaque année, à Paris, une centaine de valeurs nouvelles apparaissent. Des professionnels doivent donc être recrutés pour suivre l'évolution des marchés financiers. Confrontées à une vague de départs à la retraite, les banques offrent quelques bonnes opportunités d'emploi.
La quasi-totalité des analystes financiers est salariée en Ile-de-France, en particulier à Paris, au sein d'un siège social. Leurs employeurs sont des sociétés de bourse, des banques, des assurances et, dans une moindre mesure, des bureaux d'études indépendants.
Ce poste est un très bon tremplin pour un jeune diplômé car il est très formateur. Après quelques années d'expérience, un analyste financier peut accéder à des fonctions portant sur la gestion de portefeuille, la vente en salle de marché ou l'ingénierie financière. Des passerelles existent aussi vers la communication, voire la direction financière.
]]>L'analyste financier travaille dans une banque, une société de bourse ou d'assurances. Esprit de synthèse, résistance au stress et réactivité sont indispensables pour réussir. Cette fonction, qui accueille volontiers les jeunes, est un excellent tremplin pour évoluer dans les métiers de la finance comme gérant de portefeuille.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou d'école de commerce, un diplôme d'IEP (institut d'études politiques) ou encore un master avec une spécialisation en finance. Ces diplômes peuvent être complétés par un mastère spécialisé (1 an).
]]>En effectuant une pré-consultation, l'assistante ou l'assistant médical accorde davantage de temps au patient et lui permet d'exprimer ses questions, ses angoisses, ses doutes. L'écoute et une certaine dose de psychologie sont essentielles dans ce métier de contact. La courtoisie, la discrétion, la bienveillance et l'égalité de traitement entre tous les patients sont également nécessaires.
Sens de l'observation et attention permettront aux assistants médicaux d'alerter les médecins sur certains points ou d'orienter le patient vers des aides spécifiques par exemple. Autonomie, réactivité et méthode, l'assistante ou l'assistant médical suit les protocoles établis avec rigueur.
Selon son profil et son expérience, l'assistant ou l'assistante médical aura plus ou moins de facilités dans le domaine administratif, le suivi ou la gestion des patients, etc. Il ou elle connaît le vocabulaire et les protocoles médicaux. Une mise à niveau et un complément de formation est généralement nécessaire pour les nouvelles recrues. De manière générale, il faut se former régulièrement aux nouvelles techniques et méthodes. Une aisance avec les outils informatique est indispensable, ainsi qu'une orthographe irréprochable.
]]>L'assistante ou l'assistant médical travaille surtout en ville, là où la densité de patients est importante et où ceux-ci ont du mal à trouver des médecins traitants notamment. Il ou elle exerce à titre libéral ou en tant que salarié/e dans un cabinet médical ou un centre de santé regroupant au moins deux médecins généralistes ou spécialistes.
Le contenu du métier de l'assistant ou de l'assistante médicale est variable d'un endroit à l'autre, dans la mesure où les médecins peuvent définir le contenu des tâches qui, selon le cas et la formation de l'assistante ou de l'assistant, seront plus ou moins administratives ou médicales. Les assistants médicaux des spécialistes ont souvent un rôle d'aide aux soins.
Les assistants médicaux exercent un métier de contact. Ils établissent une relation privilégiée avec les patients avec lesquels ils prennent le temps de discuter. Ils travaillent en lien avec les secrétaires médicaux, les médecins du cabinet et les différents professionnels de santé dont peut avoir besoin le patient. Leur rôle est de faciliter la prise en charge global du patient et le travail des médecins.
]]>Soulager les médecins débordés et leur permettre de voir davantage de patients en se concentrant sur l'examen clinique, tel est le rôle de l'assistante ou de l'assistant médical qui reçoit le patient avant les médecins. Il ou elle peut prendre en charge des tâches administratives et organisationnelles comme la création et la gestion du dossier informatique du patient, la coordination avec un spécialiste ou un hôpital pour une admission, la rédaction d'un rapport, etc.
Dans certains cabinets de santé, les médecins demanderont à leur assistante ou assistant de récolter les premières informations auprès du patient, de l'aider à se déshabiller en vue de l'examen clinique. Il ou elle pourra également le peser, mesurer et prendre sa tension avant la visite médicale.
L'assistante ou l'assistant médical peut également préparer le patient avant un examen ou un acte technique comme un électrocardiogramme, par exemple. Il ou elle peut vérifier le carnet de santé du patient, notamment la validité de ses vaccins, parler des examens de dépistage et délivrer des kits, etc. Ces professionnels de santé peuvent aussi participer à la mise en place ou à l'accompagnement de la télémédecine au sein du cabinet.
]]>Niveau bac
DE aide-soignant, auxiliaire de puériculture
Niveau bac + 3
DE infirmier
Niveau bac + 4
CQP assistant médical
]]>1748 à 2055 euros brut par mois en fonction de la qualification et de l'échelon.
Depuis fin 2019, les embauches d'assistants médicaux sont favorisées par des aides financières de l'État aux médecins recruteurs, plus particulièrement ceux exerçant en zone urbaine où les patients ont du mal à accéder aux soins ou à un médecin traitant. En signant cette convention, le gouvernement vise à créer 4 000 postes d'assistants médicaux en centres de santé ou en cabinets regroupant au moins deux médecins, généralistes ou spécialistes.
Cette profession varie d'un employeur à l'autre. Avec l'expérience, les assistants médicaux prendront davantage de responsabilités (administrative et médicale) au sein d'un cabinet, et pourront même superviser la formation d'une ou d'un collègue.
]]>Le métier est accessible soit aux titulaires d’un DE (diplôme d’Etat) d’infirmier, d’auxiliaire de puériculture, ou d’aide-soignant, soit aux titulaires d’un diplôme de niveau 4 relevant ou non du secteur de la santé, qui doivent, en fonction de leur profil, préparer une Formation d’adaptation à l’emploi ou un CQP (certificat de qualification professionnelle).. .
]]>La polyvalence s'impose. Il est à la fois électricien pour le câblage, mécanicien pour remplacer les roulements d'un arbre de transmission, chaudronnier pour modifier le carter de protection d'un moteur...
L'électromécanicien doit bien connaître les éléments d'un système électrique : constituants d'électrotechnique, électronique de puissance ou informatique industrielle. L'évolution constante de ces technologies l'oblige à s'adapter en permanence pour intervenir sur des matériels de plus en plus sophistiqués, avec des automatismes et des systèmes embarqués.
La maîtrise de l'anglais technique est souhaitée pour la compréhension des notices et documents. L'interprétation des schémas électriques et des plans d'équipements mécaniques s'avère indispensable.
La pratique du ski ainsi qu'une bonne condition physique et la résistance au froid sont indispensables. Pour le travail en hauteur, sujet au vertige s'abstenir...
]]>Les positions de travail sont spécifiques, voire " acrobatiques " quand il faut escalader des pylônes. L'électromécanicien est amené à travailler en altitude (de 800 m à plus de 3000 m). Iil doit faire face aux intempéries et à d'importants écarts de température. Les équipements de sécurité (casque, harnais, gants, lunettes et masque) sont obligatoires. Il doit maîtriser les différents moyens de déplacement sur le domaine skiable quand il intervient en saison hivernale (quad, scooter, ski).
Le personnel des remontées mécaniques est à 80 % saisonnier, très souvent réembauché d'année en année. En effet, la convention collective nationale des remontées mécaniques et domaines skiables donne la priorité à la reconduction des contrats de travail d'une saison sur l'autre. Certaines stations offrent une double activité à un personnel local (agriculteurs).
Le week-end comme les jours fériés, l'électromécanicien assure les dépannages urgents, notamment durant la saison hivernale dans les stations de ski qui tournent 7 jours/7. Ces astreintes sont une des caractéristiques du métier, même si les conditions de travail varient en fonction du lieu d'exercice. Même s'il travaille en équipe, il doit être autonome.
]]>En s'appuyant sur le dossier de conception et de fabrication, l'électromécanicien assure le réglage et l'adaptation constante des moteurs et des variateurs de vitesse, ainsi que celui des automates de sécurité et des capteurs et actionneurs associés. Il procède aux différents réglages dans les armoires de puissance. Il vérifie le bon fonctionnement de l'ensemble.
Les interventions contraintes par la réglementation stricte des remontées mécaniques, l'électromécanicien fait tout pour éviter la panne et l'arrêt d'une remontée mécanique. Son rôle consiste surtout à entretenir pour anticiper la panne. Il pratique donc des interventions régulières de maintenance préventive, adaptative et améliorative. Il réalise les tâches d'entretien prévues : nettoyage, vérification de l'isolation des moteurs électriques, graissage, changement de pièces mécaniques, etc. Il effectue tous les contrôles destinés à repérer une anomalie comme la surchauffe, la déformation ou l'usure et change les éléments défectueux.
Lorsqu'une panne survient, l'électromécanicien procède à une série de tests et de mesures pour trouver son origine. Il remplace les pièces ou les composants usagés, effectue les réglages et remet en service. Fort de son expérience, il peut suggérer des améliorations au bureau d'études et intervenir ainsi en amont de la fabrication des machines.
]]>Après la 3e
CAP transports par câbles et remontées mécaniques
Niveau bac
Bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des systèmes de production connectés
CQP agent d'exploitation des remontées mécaniques et domaines skiables
Niveau bac + 2
BTS électrotechnique ; conception et réalisation de systèmes automatiques ; maintenance des systèmes, option systèmes de production
Niveau bac + 3
BUT GEII (génie électrique et informatique industrielle)
]]>A partir du Smic et jusqu'à 1800 euros brut par mois.
Ce professionnel est employé par le service d'exploitation des remontées mécaniques d'une station ou par les constructeurs d'installations. Plus de 200 entreprises de remontées mécaniques sont recensées.
Les remontées mécaniques (téléphériques, funiculaires) font partie du paysage des domaines skiables (Alpes du Nord, Alpes du Sud, Pyrénées, Massif central, Vosges, Jura), mais l'électromécanicien peut être amené à exercer son métier aussi en milieu urbain (nouveaux transports urbains) ou sur de grands sites industriels ou touristiques (parcs de loisirs), lorsqu'il est employé par les constructeurs de remontées mécaniques.
L'expérience permet d'accéder à un poste d'encadrement : organisation du travail d'une équipe, gestion des approvisionnements, suivi des travaux, assistance technique du personnel (formation à l'utilisation de la maintenance assistée par ordinateur, connaissance de nouvelles machines, etc.). Autre possibilité d'évolution : la définition de méthodes de maintenance (réalisation des fiches d'intervention d'entretien ou de dépannage...) dans le cadre de la maintenance améliorative.
]]>Les tâches à effectuer exigent rigueur et précision, ainsi que sens des responsabilités. L'électromécanicien doit aussi se documenter en permanence grâce aux fiches techniques des constructeurs. La bonne connaissance des schémas électriques et des plans d'équipements mécaniques s'avère indispensable.
Le week-end comme les jours fériés, l'électromécanicien assure les dépannages urgents, notamment durant la saison hivernale dans les stations de ski. Ces astreintes sont une des caractéristiques du métier.
2 ans pour préparer le CAP transports par câbles et remontées mécaniques (mais les recruteurs exigent de plus en plus un niveau bac professionnel) ; 3 ans pour le bac pro métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des systèmes de production connectés.
2 ans pour préparer le BTS électrotechnique ; conception et réalisation de systèmes automatiques ; maintenance des systèmes). 3 ans pour le BUT GEII (génie électrique et informatique industrielle).
]]>Le métier fait appel à des connaissances multitechniques en électricité, mécanique, thermodynamique, hydraulique... Il faut aussi connaître les réglementations, notamment concernant les fluides frigorigènes utilisés dans les installations. Le dépannage et l'entretien des équipements nécessitant des déplacements sur site, le sens de la relation au client est indispensable.
Ces spécialistes font preuve de rapidité et de perspicacité dans le règlement des problèmes, mais aussi d'un sens aigu des responsabilités et de la sécurité. Par exemple, en vérifiant que la chaîne du froid de congélateurs dans un supermarché n'est pas interrompue (sinon les aliments ne seront plus consommables), ou encore en manipulant les fluides frigorigènes avec attention afin de ne pas les rejeter dans l'atmosphère pour préserver l'environnement.
]]>Pour monter une installation frigorifique sur un chantier, par exemple, il ou elle travaille entre une journée et plusieurs semaines, selon la taille du système frigorifique, avec des horaires réguliers.
Lorsqu'ils travaillent en bureau d'études, les techniciens frigoristes sont plus sédentaires, même s'ils peuvent se rendre chez les clients. Par exemple, pour bien comprendre leurs besoins avant la mise en place des installations.
Le ou la frigoriste se déplace avec son véhicule d'intervention, surtout en début de saison chaude, quand les installations marchent à plein rendement. La zone de couverture d'un ou d'une technicienne qui fait de la réparation peut-être large. Il ou elle peut se déplacer dans toute une région pour réparer équipements frigorifiques et unités de climatisation. Les dépanneurs ont des astreintes (nuit ou week-end), surtout s'ils interviennent sur des installations où la préservation de denrées alimentaires est en jeu.
Pour leur sécurité, les techniciens frigoristes portent des EPI (équipements de protection individuelle) pour se protéger des chocs, du courant électrique et des effets du froid.
]]>Des patinoires aux supermarchés en passant par les laboratoires pharmaceutiques... les installations frigorifiques sont son domaine d'intervention. Le technicien ou la technicienne frigoriste doit réaliser un certain nombre d'actions pour la mise en service : positionner les composants, fixer les câbles électriques et raccorder les tuyauteries de l'installation frigorifique. Il ou elle réalise les branchements, contrôle l'étanchéité et charge de fluide frigorigène, vérifie que tout est conforme avant de mettre en service l'installation et d'en ajuster les paramètres pour en assurer le bon fonctionnement.
Maintenir en température, comme dans un rayon de surgelés par exemple, nécessite un entretien régulier des équipements. Le ou la frigoriste se déplace, contrôle les appareils, vérifie les paramètres afin de faire un diagnostic de l'installation. Il ou elle doit aussi veiller à travailler dans le respect des normes de sécurité et d'hygiène.
En bureau d'études dans les entreprises spécialistes du froid, certains techniciens frigoristes intègrent les équipes techniques chargées de dimensionner les installations et de définir les plans d'installation des équipements.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers du froid et des énergies renouvelables
BP installateur, dépanneur en froid et conditionnement d'air
TP technicien d'intervention en froid commercial et climatisation
Niveau bac+2
BTS fluides, énergies, domotique, option B : froid et conditionnement d'air
BTS maintenance des systèmes option B systèmes énergétiques et fluidiques
Niveau bac+3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques
Licence professionnelle mention installations frigorifiques et de conditionnement d'air
Titre de responsable de conception, mise en place et maintenance des installations frigorifiques et climatiques
]]>2160 euros brut par mois.
Les techniciens frigoristes exercent dans des sociétés spécialisées dans l'installation et la maintenance en froid, en cuisine professionnelle et en climatisation, dans des entreprises de distribution de matériels frigorifiques, dans les entreprises qui ont leurs propres techniciens de maintenance ou en bureau d'études.
Les techniciens frigoristes peuvent se spécialiser sur un équipement et devenir référents sur celui-ci, ou, au contraire, profiter de la diversité des équipements pour ouvrir leur panel de compétences. Ils peuvent aussi se tourner vers des fonctions technico-commerciales. Ces professionnels peuvent encore devenir responsables SAV (service après-vente), responsables d'une équipe technique ou même créer leur propre entreprise.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel métiers du froid et des énergies renouvelables ; 2 ans pour le BP installateur, dépanneur en froid et conditionnement d'air ; 1 an pour le TP technicien d'intervention en froid commercial et climatisation
2 ans pour obtenir le BTS fluides, énergies, domotique, option B : froid et conditionnement d'air ou maintenance des systèmes, option B : systèmes énergétiques et fluidiques, éventuellement complété par la licence professionnelle installations frigorifiques et de conditionnement de l'air (1 an). 3 ans pour le BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques. 3 ou 4 ans pour obtenir le titre de responsable de conception, mise en place et maintenance des installations frigorifiques et climatiques.
]]>Le staffeur-ornemaniste doit maîtriser le style des mouvements artistiques et des différentes époques, car il peut avoir à restaurer des immeubles anciens ou des monuments historiques. Il doit aussi faire preuve d'ingéniosité, de dextérité et d'astuce pour réaliser des formes esthétiques variées (coupoles, balustres...). Avoir un BMA (brevet des métiers d'art) ainsi que des connaissances en histoire de l'art est donc un plus très appréciable.
Le staffeur-ornemaniste doit faire preuve de qualités relationnelles, puisqu'il doit s'adapter soit à la demande d'un client, soit à celle d'un architecte. À lui de savoir proposer plusieurs solutions et d'expliquer ses interventions. Il sait aussi travailler en équipe sur un chantier. Contrairement à une idée reçue, avoir une excellente condition physique n'est pas un critère primordial pour exercer ce métier du bâtiment.
]]>Le staffeur-ornemaniste peut exercer sous différents statuts. Il peut être installé à son compte, comme artisan et intervenir sur des chantiers à la demande. Il peut aussi être salarié au sein d'une entreprise, spécialisée en restauration, par exemple.
Le staffeur-ornemaniste travaille en collaboration avec des architectes et des décorateurs. Il est employé par des entreprises du bâtiment ou sur les chantiers de restauration du patrimoine national (châteaux, cathédrales, etc.). Sur le bâti neuf, il conçoit des moules originaux correspondant aux demandes du client. Il peut réaliser des éléments de décoration pour des maisons individuelles, des magasins, des hôtels, des salles de spectacle ou des halls d'accueil d'entreprises.
Sur les chantiers de restauration, il effectue des relevés de formes avec des moulages élastomères et des peignes à reproduire, pour les dupliquer à l'identique. Il réalise ses moulages à l'atelier ou directement sur le lieu des travaux.
]]>Corniches, moulures de style, chapiteaux, colonnes ou rosaces : le staffeur-ornemaniste réalise des éléments de décoration en staff ou en stuc pour habiller un intérieur ou restaurer une construction ancienne. Plâtres colorés et finitions sophistiquées lui permettent de créer des intérieurs de caractère.
Pour modeler ces éléments, il met en oeuvre le plâtre et une armature d'origine végétale (filasse), minérale (fibre, toile de verre) ou métallique (treillis). Le staff est un mélange de plâtre et de fibres végétales, de fibres de verre ou de métal. Le stuc (enduit teinté à base de chaux) est un revêtement pouvant imiter les différentes sortes de pierres ou bien le marbre ou la brique.
Le staffeur-ornemaniste travaille sur les différentes phases de réalisation du motif, du dessin préliminaire jusqu'à la pose. Il commence par calquer le dessin du motif sur un morceau de zinc très mince, puis le découpe pour reproduire la forme exacte du dessin. Cette pièce servira de gabarit. Grâce à elle, le staffeur modèle un moule en plâtre du motif à réaliser, puis le remplit de staff, le fait sécher et procède au démoulage. Il obtient alors l'élément décoratif final qui sera posé par collage ou scellement, depuis un échafaudage.
]]>Après la 3e
CAP staffeur-ornemaniste
Niveau bac
BMA volumes option staff et matériaux associés
Bac professionnel aménagement et finition du bâtiment
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et le niveau de qualification).
Les entreprises spécialisées recherchent des professionnels qualifiés. Ces dernières sont concentrées en Ile-de-France, dans les Pays de la Loire, en Paca et en Aquitaine. La spécialité de stucateur connaît depuis quelques années un regain d'intérêt. La décoration contemporaine redécouvre en effet toute la richesse de cette technique très ancienne qui consiste à imiter le marbre ou la pierre au moyen d'un enduit.
De nouveaux débouchés dans l'industrie se font jour : le staff permet aussi de fabriquer des maquettes et des prototypes de meubles, de voitures ou de pièces mécaniques avant leur fabrication.
Après quelques années d'expérience et des connaissances en gestion, il est possible de créer ou de reprendre une entreprise.
]]>2 ans pour préparer le CAP staffeur-ornemaniste, éventuellement complété par le BMA volumes, option staff et matériaux associés (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel aménagement et finition du bâtiment.
]]>Amené/e à exercer des responsabilités dans tous les domaines d'activités de la Marine nationale, un officier ou une officière doit posséder des compétences à la fois militaires, maritimes et scientifiques. Responsable de l'encadrement des équipes d'officiers mariniers, il ou elle apprend l'art du commandement.
Comme pour tous les militaires, rigueur, discipline et sens du devoir sont des qualités fondamentales. L'esprit d'équipe est également une notion importante, notamment pour les officiers embarqués à bord des navires ou des sous-marins.
Travailler en mer suppose d'avoir un jugement sûr, d'être réactif et d'avoir de la résistance. Parcourir le monde implique d'avoir l'esprit ouvert. Changer très régulièrement d'affectation demande aussi de faire preuve de bonnes facultés d'adaptation. Anglais indispensable pour certaines fonctions (commissaire, pilote...).
]]>En début de carrière, l'officier ou l'officière de la Marine nationale est le plus souvent affecté/e en unités opérationnelles, sur une base navale ou aéronavale, à bord d'un navire ou d'un sous-marin. L'officier spécialisé ou l'officière spécialisée intègre les différents services de la Marine à terre ou les états-majors. Quant aux commissaires, ils peuvent remplir leur rôle d'administrateurs à quai, dans les services du commissariat de la Marine, ou à bord de certains bâtiments importants. Tous encadrent une équipe d'officiers mariniers (grade de sous-officiers).
Quelle que soit sa fonction, ce ou cette cadre militaire ne connaît pas la routine. La mobilité géographique des officiers est indispensable. Il ou elle change de poste, en moyenne, tous les 2 ou 3 ans. Les tâches, les modes de vie et les contraintes professionnelles varient beaucoup selon l'affectation. Pour les officiers embarqués, le voyage fait partie intégrante du travail. Voguant sur toutes les mers du globe, leurs missions les éloignent souvent plusieurs mois du domicile. Une intervention militaire à l'étranger peut aussi avoir lieu à tout moment.
Les officiers n'ont pas tous le même statut. Certains sont des officiers de carrière passés par l'École navale, d'autres sont des officiers sous contrat.
]]>Sur un bâtiment (frégate, patrouilleur, remorqueur etc.) ou dans un sous-marin, l'officier ou l'officière de la Marine nationale peut être chef ou cheffe de quart passerelle (gestion des manoeuvres courantes et des exercices militaires). Dans la flotte aérienne de la Marine, on trouve des officiers pilotes d'avion de chasse, de patrouille maritime ou d'hélicoptère. L'officier ou l'officière peut aussi diriger l'action de fusiliers marins chargés de mener des opérations de commandos...
D'autres officiers interviennent en soutien. Ainsi, l'officier ou l'officière énergie-propulsion veille sur les installations et la production électrique des bâtiments et des sous-marins, le contrôleur ou la contrôleuse des opérations aériennes prépare et suit les missions en vol, les contrôleurs de circulation aérienne gèrent le trafic des avions...
D'autres exercent des fonctions administratives mais peuvent être déployés sur le terrain. On trouve des officiers dits " spécialisés " dans les domaines de l'informatique, la psychologie, la communication, la chimie, la traduction, le journalisme... Il existe aussi des commissaires des armées : ils conseillent le commandement en matière logistique, administrative, financière et juridique. Ils choisissent une armée ou un service d'ancrage (notamment la Marine).
]]>1750 euros brut par mois pour le grade d'enseigne de vaisseau 2e classe.
La Marine nationale compte environ 4 700 officiers pour 40 000 professionnels. Ils deviennent opérationnels une fois formés à l'École navale. En 2022, 80 places étaient offertes au concours d'entrée pour les officiers de carrière.
Les officiers de carrière sont des cadres commandant des unités opérationnelles (navires de combat, sous-marins, flottilles de combat, commandos marine...). Ils se répartissent en 2 filières professionnelles : " énergie propulsion " et " conduite des opérations ". Ils doivent en principe servir pendant 25 ans. Avec le grade d'aspirant lieutenant en début de carrière, ils progressent des postes d'exécution jusqu'aux plus hautes responsabilités au sein de la Marine, en changeant de grade (lieutenant, capitaine, commandant, amiral...).
Les OSC (officiers sous contrat) signent un premier engagement de 4 à 8 ans, renouvelable jusqu'à 20 ans de service (10 ans au minimum pour les pilotes). Les officiers sous contrat opérations ont accès à 4 spécialités : opérations maritimes, mécanique navale, opérations aéronautiques et circulation aérienne. D'autres sont officiers sous contrat d'État-major, recrutés pour leurs compétences particulières (communication, informatique...). Les VOA (volontaires officiers aspirants), eux, s'engagent pour 1 an (renouvelable).
]]>La conduite d'un navire est sa fonction principale. Sur la passerelle, c'est l'officier ou l'officière qui assure la route du navire, donne les ordres de manoeuvres. De formation scientifique et technique, il ou elle veille aussi à l'entretien, aux réparations courantes, voire à l'amélioration des matériels. Des officiers spécialisés qui sont chargés d'un service technique peuvent le ou la seconder.
Tous les 2 ou 3 ans en moyenne, l'officier ou l'officière peut changer d'affectation. Ce changement nécessite des capacités d'adaptation. Les missions, les tâches et son mode de vie varient beaucoup selon qu'il ou elle exerce dans un sous-marin, sur un porte-avion ou dans un bureau d'état-major...
Les officiers spécialisés peuvent exercer des responsabilités dans tous les domaines d'activité de la Marine : renseignements, finances, communication, gestion des ressources humaines, conduite nautique, transmissions...
Travailler en mer requiert endurance, réactivité et aptitudes physiques.
Il existe différentes voies d'intégration (de bac à bac + 5) pour devenir officier ou officière de la marine nationale, sous conditions d'âge et de niveau de formation. Les officiers de carrière intègrent l'École navale de Brest sur concours, en 1re année après une prépa MP, PC et PSI; en 2e année avec un bac + 4 ; en 3e année avec un bac + 5. Les officiers sous contrat sont recrutés selon 2 modalités : avec un bac + 3 ou sortants d'une classe prépa + dossier et entretien ou avec un bac + 4, +5 + dossier et entretien pour un contrat de 3 ans. Les EOPAN (élèves officiers pilotes de l'aéronautique navale) sont recrutés avec au moins le bac + dossier et entretien pour un contrat de 20 ans mais la sélection est rude. Les EOPAN sous contrat, titulaires du bac au minimum, sont recrutés via les Cirfa (centres d'information et de recrutement des forces armées). Les futurs commissaires de la Marine, âgés de moins de 25 ans et titulaires d'un bac + 3, passent un concours commun aux 3 armées (terre, air, mer) et suivent une formation de 2 ans à l'École du commissariat de la Marine.
]]>Le traducteur-interprète maîtrise parfaitement sa langue maternelle et au moins deux langues étrangères. Il aime jouer avec les mots, se passionne pour les cultures et s'en imprègne en séjournant dans ces pays. Car traduire ou interpréter ne signifie pas remplacer un mot par un autre, mais adapter un texte ou un discours à un public. L'interprétariat fait en outre appel à des techniques spécifiques, surtout dans le cas de la traduction simultanée.
La traduction et l'interprétariat exigent une grande curiosité intellectuelle et un intérêt pour l'actualité politique, culturelle et économique française et internationale. Une spécialisation technique, scientifique ou juridique est très importante pour améliorer les débouchés, la qualité du travail et la rapidité d'exécution... un élément important quand on est payé à la mission !
Un professionnel efficace doit aussi savoir mettre ses atouts en valeur, prospecter pour trouver des clients, négocier ses tarifs, faire preuve de souplesse (pour s'adapter à toute situation) et travailler avec rigueur et précision. Enfin, l'interprétation réclame une certaine résistance au stress et à la pression.
]]>Le traducteur-interprète peut être salarié d'une entreprise, d'une agence de traduction ou d'une organisation internationale. Il peut aussi être fonctionnaire européen ou international. Mais, le plus souvent, il est indépendant, rémunéré à la mission, démarchant, soignant son réseau pour trouver des clients. Les diplômés sont généralement organisés en secrétariat qui centralisent les demandes. En libéral, il faut gérer les hauts et les bas de l'activité et s'attendre à être payé plusieurs mois après sa prestation.
80 % des traducteurs exercent dans les domaines commercial, technique ou scientifique, activités plus rémunératrices.
Le traducteur d'édition occupe une place à part puisqu'il a le statut d'auteur. Payé en droits d'auteur, il perçoit un pourcentage des ventes de l'ouvrage traduit. C'est la raison pour laquelle il peut exercer une autre activité, dans l'édition ou l'enseignement par exemple.
Le traducteur est plutôt sédentaire, quittant peu son bureau. À l'inverse, l'interprète se caractérise par une grande mobilité (en France ou à l'étranger), pour intervenir lors de réunions, de conférences, d'entrevues entre chefs d'État, de négociations commerciales, d'audiences devant les tribunaux, etc.
]]>Le traducteur transpose un texte écrit en en respectant le fond et la forme. Il traduit toujours vers sa langue natale. S'il peut traduire des romans, il travaille surtout sur des documents juridiques et financiers (contrats, rapports annuels, etc.), techniques (brevets, fiches techniques, modes d'emploi, etc.), commerciaux (plaquettes, courriers...), audiovisuels (DVD, Internet, etc.).
L'interprète transpose le discours d'un orateur (par exemple, un Russe) dans la langue de ses auditeurs (par exemple, des Espagnols). Il interprète, c'est-à-dire qu'il restitue l'essentiel d'un discours avec la même intensité. Ce n'est pas uniquement du mot à mot. Pour cela, il doit préparer son intervention grâce aux documents fournis par les organisateurs (discours, plaquettes...) mais aussi en revoyant le vocabulaire technique ou l'actualité du secteur par exemple.
Dans une cabine et avec un casque, il pratique l'interprétation simultanée (à la télévision, dans les grandes manifestations multilingues...) par tranche de 30 minutes en alternant avec un collègue car l'exercice exige une concentration énorme. L'interprétation consécutive se fait dans des réunions plus restreintes et l'interprétation de liaison concerne les transactions commerciales.
]]>Masters Traduction et interprétation
Diplôme de traducteur
Diplôme d'interprète de conférence
]]>Très variable en fonction du statut et du secteur d'activité.
Ingénierie, médecine, biologie, droit, finance, informatique, communication, ressources humaines... toutes les spécialités sont des créneaux porteurs pour le traducteur-interprète. À lui de suivre l'actualité (développement durable, énergies alternatives, etc.) et d'observer l'évolution des relations internationales pour se positionner sur les langues de demain : chinois, japonais, arabe, estonien...
De nouveaux métiers sont en train de se développer avec l'explosion des TIC (technologies de l'information et de la communication) : sous-titrage, doublage, traduction de SMS pour les télécommunications, de sites web... Sur Internet, le localisateur traduit mais intervient également sur l'outil, ce qui exige des compétences spécifiques en informatique.
Avec l'internationalisation des échanges, les besoins sont en hausse et touchent la majorité des entreprises (exportatrices, internationales), des grands organismes scientifiques, des laboratoires médicaux, des compagnies d'assurances, des cabinets d'avocats... Petit bémol : la fonction de traducteur-interprète est souvent externalisée et les postes salariés sont rares.
]]>Le traducteur transpose un texte écrit dans une langue étrangère vers sa langue natale en respectant le fond et la forme de l'original. Les traducteurs littéraires sont peu nombreux et assimilés à des auteurs, alors que la traduction de documents techniques est plus importante. La plupart des traducteurs-interprètes sont indépendants.
L'interprète restitue un discours d'une technicité souvent élevée avec toutes ses nuances. Il travaille en simultané, lors de grandes conférences internationales, casque sur les oreilles dans une cabine avec un collègue qui le relaie toutes les 30 minutes car l'exercice demande technicité et concentration. Il peut aussi traduire en consécutif, pour de petits groupes. Dans tous les cas, il prépare ses interventions en revoyant le vocabulaire du secteur et en étudiant les documents transmis par l'organisateur.
Le métier de traducteur-interprète exige de plus en plus souvent une spécialité (médical, droit, etc.), ainsi que la maîtrise d'au moins 2 langues en plus de la sienne pour s'imposer sur le marché.
5 ans pour obtenir un master ou diplôme d'école spécialisée (Esit, Isit, Inalco).
]]>L'ingénieur en caractérisation des matériaux est un scientifique qui maîtrise la chimie, la physique, la mécanique quantique... et les technologies spécifiques qui en découlent (instrumentation, mesures, technique du vide, cryogénie, haute pression...). Il est aussi capable de prévenir les risques liés aux expériences et à l'utilisation d'appareils sophistiqués. La maîtrise de l'informatique (notamment informatique de simulation, traitement des données...) est indispensable.
Pour impulser des innovations, proposer des améliorations, présenter un nouveau projet, l'ingénieur doit faire preuve de qualités relationnelles. Il sait s'exprimer aussi bien à l'écrit qu'à l'oral, en français, comme en anglais, car amené à dialoguer avec d'autres chercheurs comme lui. La fibre commerciale est également recommandée pour rechercher des fournisseurs (achat de nouveaux matériels, par exemple).
Pour mener à bien un projet, l'ingénieur en caractérisation des matériaux doit en connaître les différentes étapes, mais aussi anticiper et coordonner les activités de chaque membre de l'équipe qu'il encadre. Il doit tenir compte des délais imposés, et s'assurer de l'atteinte des objectifs de départ.
]]>L'ingénieur en caractérisation des matériaux supervise et coordonne un projet, une équipe, un département ou un service. Il exerce le plus souvent en laboratoire, au sein d'un centre de recherche (CNRS, par exemple) ou d'une entreprise. En cas de dysfonctionnement, des équipements et appareils utilisés, il peut se rendre sur le terrain pour assurer une première maintenance, voire contacter les fournisseurs pour solutionner les problèmes plus complexes.
La manipulation de produits chimiques lors des essais en laboratoire, l'utilisation d'instruments et de matériels complexes et sophistiqués, les observations sur site... rendent obligatoires la connaissance des règles de sécurité et leur application, que ce soit pour l'ingénieur lui-même ou pour les autres membres de l'équipe. Il doit veiller à utiliser et à faire utiliser, chaque fois que cela s'impose, les équipements de protection prévus. Selon l'endroit où il travaille, il peut aussi être soumis à une certaine confidentialité, voire au secret professionnel. Dans le cas d'un partenariat avec l'armée, par exemple.
]]>L'ingénieur en caractérisation des matériaux met en place des techniques expérimentales pour mieux connaître les caractéristiques et les performances de matériaux qui seront utilisés dans la fabrication, par exemple, de carrosseries de voitures, de carlingues d'avions, de structures de bâtiments (logements individuels ou collectifs, centrales nucléaires...) et qui répondent aux besoins de la recherche.
Pour cela, il réalise des tests et des expériences sur les matériaux, pour en mesurer les propriétés (résistance à la rupture, à la corrosion, à la chaleur ; aspect esthétique ; conduction électrique...) et appréhender leur microstructure (composition physico-chimique, taille, forme...). Il effectue également des modélisations mathématiques pour simuler les comportements des matériaux lors de leur utilisation.
En fonction des résultats de ses recherches, l'ingénieur en caractérisation des matériaux optimise ou développe de nouveaux outils (informatiques ou matériels) ou équipements qui seront en contact avec les matériaux étudiés. Il forme aussi les futurs utilisateurs, en interne ou en externe, et s'occupe de la maintenance préventive et corrective des instruments dont il est responsable.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en sciences et génie des matériaux, chimie et sciences des matériaux...
]]>2800 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Les centres ou organismes de recherche, mais surtout l'industrie, recherchent des matériaux toujours plus performants, plus économiques et répondant aux contraintes de l'environnement (développement durable). Le secteur de la chimie embauche de nombreux ingénieurs en caractérisation des matériaux. Certains sont même recrutés avant la fin de leur parcours d'études, c'est-à-dire sollicités par l'entreprise dans laquelle ils effectuent leur stage de fin d'études.
L'ingénieur en caractérisation des matériaux peut gérer des projets de plus grande envergure, avec une équipe sous sa responsabilité, pour le compte de l'ANR (Agence nationale de la recherche) ou dans le cadre de programmes européens pour la recherche, le développement et l'innovation. Qu'il travaille en entreprise ou en laboratoire de recherche, il peut favoriser les partenariats à l'étranger afin d'élargir son champ de compétences. Il peut encore intervenir en tant qu'expert auprès d'autres laboratoires.
]]>En fonction des résultats de ses recherches, il définit les moyens, méthodes et techniques de valorisation des matériaux afin d'obtenir des produits plus performants et plus économiques (réduction des coûts, de l'impact sur l'environnement...). Enfin, il réalise des tests et des essais pour vérifier que les matériaux ont les propriétés attendues. Ce professionnel exerce dans des centres de recherche, des laboratoires, mais surtout dans l'industrie. Après quelques années d'expérience, il peut devenir chef de projet avec une équipe sous sa responsabilité.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou master en sciences et génie des matériaux, chimie et sciences des matériaux...
]]>Toujours en évolution, le secteur nucléaire exige une mise à jour régulière des connaissances technologiques, notamment concernant les procédés, les normes de sécurité, les installations et les risques radiologiques.
Sens des responsabilités
Le sens des responsabilités est primordial pour ce métier qui garantit la sécurité des personnes. Goût pour le travail en autonomie ou en équipe, bonne résistance au stress... sont nécessaires pour exercer.
Bon relationnel
Pédagogue, le technicien en radioprotection l'est aussi pour échanger avec ses collègues et les personnels sur sites, ou encore pour les sensibiliser et les former aux consignes de sécurité.
]]>Très mobile, le technicien en radioprotection intervient dans les centrales et leur périphérie, sur les chantiers de traitement et de stockage des déchets nucléaires, et dans certains hôpitaux possédant un service de médecine nucléaire. Ce technicien peut être amené à travailler sur des chantiers de démantèlement.
Bien protégé pour protéger les autres
Son activité l'exposant à des rayons ionisants (émission d'énergie et/ou de faisceau de particules), le technicien en radioprotection doit porter un équipement adapté : combinaison, masque, casque, gants, bottes, lunettes... avant de se rendre sur un site radioactif. Il doit également appliquer des procédures de décontamination en passant dans des sas spécifiques.
Avec des horaires d'astreinte
Le technicien radioprotection doit être disponible pour réagir en cas d'anomalie ou d'incident. Une astreinte est organisée dans les centrales nucléaires pour assurer une présence à tout moment, la nuit et les week-end compris.
]]>Sur les sites (industries et centrales nucléaires, entreprises sous-traitantes du nucléaire, services de médecine nucléaire des hôpitaux...) présentant des risques d'exposition aux radiations, le technicien en radioprotection analyse chaque environnement et situation et vérifie l'application des règles et procédures de radioprotection sur les matériels et les personnes.
Mesurer et contrôler
Il effectue différents types de mesures radiologiques, vérifie l'étalonnage (différences entre grandeurs d'entrée et de sortie par rapport à des mesures prédéfinies) des appareils de mesure, assure leur suivi et leurs contrôles réglementaires. Il évalue les risques, surveille les rejets (liquides et gazeux) des installations et revoit la signalisation au sein des sites pour préserver les personnels.
Sécuriser et prévenir
Veillant à la sécurité des personnes intervenant sur sites potentiellement dangereux, il met en place des mesures de prévention adaptées à chaque environnement. Grâce à des instruments de mesure spécifiques (dosimètres), il s'assure que les doses radioactives, règlementairement admises, auxquelles s'exposent les personnels ne sont pas dépassées. Conseiller en matière de sécurité, il informe et peut former les intervenants sur sites.
]]>Niveau bac
Bac professionnel techniques d'intervention sur installations nucléaires
CP technicien en radioprotection
Niveau bac + 3
BUT hygiène sécurité environnement ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; mesures physiques
Licence professionnelle métiers de la radioprotection et de la sécurité nucléaire
]]>À partir de 2000 euros brut par mois.
Un secteur porteur
La filière nucléaire, qui produit 75 % de l'électricité consommée en France, compte 220 000 salariés. EDF exploite les centrales nucléaires françaises (56 réacteurs sur 18 sites). Même si la part du nucléaire dans la production d'électricité devrait se réduire d'ici 2025, la filière reste porteuse. L'export, les nombreux départs à la retraite, la modernisation ou la déconstruction de certains sites génèrent des recrutements de techniciens et d'ingénieurs radioprotection. Il existe aussi des emplois dans le nucléaire militaire ou dans le nucléaire médical.
Des emplois à l'international
Réchauffement climatique, énergies fossiles en baisse, augmentation des besoins... autant de raisons qui poussent un certain nombre de pays à se tourner vers l'accès et/ou le développement de l'énergie nucléaire. Mais tous n'ayant pas d'expertise dans ce domaine, ils font appel aux spécialistes français pour les aider dans leur démarche. Autant d'opportunités à saisir au sein des entreprises développant des filiales à l'étranger.
Évolution professionnelle
Avec de l'expérience, le technicien en radioprotection peut devenir chef d'équipe, expert en radioprotection... ou encore évoluer vers d'autres postes liés à la sécurité et à la logistique nucléaire.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans d'études pour préparer le bac professionnel techniques d'interventions sur installations nucléaires.
Après le bac
12 mois pour obtenir le CP (certificat professionnel) technicien en radioprotection (INSTN CEA/EAMEA). 2 ans pour obtenir un BTS (environnement nucléaire ; électrotechnique ; fluides, énergies, environnements). 3 ans pour un BUT (hygiène sécurité environnement ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; mesures physiques) ou une licence professionnelle métiers de la radioprotection et de la sécurité nucléaire.
]]>Ce professionnel possède de solides connaissances techniques et pratiques. Ces dernières lui permettent de manoeuvrer tous les appareils installés sur le réseau. De même, il se tient régulièrement au courant de l'évolution de la réglementation (française et européenne) liée aux installations et aux matériels utilisés.
Sang-froid et réactivité
Responsable, le technicien d'exploitation du réseau gaz doit savoir faire face aux événements. Avec le gaz, le risque d'incendie ou d'explosion est réel, si les procédures d'intervention ne sont pas strictement respectées. Il prend les décisions qui s'imposent en un minimum de temps pour éviter l'accident. Réflexion, rigueur et méthode sont des qualités indispensables pour exercer cette profession.
Ouvert aux autres
Parce qu'il entretient de nombreux contacts, le technicien d'exploitation doit faire preuve d'un véritable esprit d'équipe et savoir communiquer, notamment pour coordonner le travail. Il possède également des qualités d'écoute et sait utiliser les outils bureautiques pour mettre à jour les données concernant le réseau du gaz.
]]>Le technicien d'exploitation du réseau gaz coordonne le travail sur le terrain. Il veille à préparer au mieux les interventions, et exerce le plus souvent sur les emplacements des équipements et des installations. Il opère au sein d'une équipe de 3 à 6 personnes, qui intervient sur une zone géographique déterminée. Si les déplacements sont très fréquents, une partie du travail s'effectue cependant au bureau.
De nombreux contacts
Il peut être en relation avec la clientèle de GRDF, filiale d'Engie, les propriétaires ou les concessionnaires du sol, les services de sécurité locaux (pompiers, gendarmes, policiers) et les mairies. Les techniciens d'intervention et les chargés d'affaires font partie de ses contacts réguliers pour tout ce qui concerne les incidents, les projets et les services.
Des astreintes
Le technicien d'exploitation assure des permanences jour et nuit, car il est soumis au régime des astreintes. Il en existe 2 types : celles concernant les interventions pour de simples pannes et celles consécutives au déclenchement du plan d'urgence en cas d'accident. Joignable en dehors de ses heures de travail, il doit alors se rendre sur place en 20 minutes au maximum !
]]>À l'aide de plans du réseau, de schémas des équipements ou des pièces... le technicien d'exploitation du réseau gaz prépare l'intervention de son équipe pour réviser régulièrement les matériels de compression, de filtrage, de détente et de comptage. Il organise et planifie les activités des techniciens de maintenance : entretien des filtres, graissage des vannes, travaux de soudure, de mécanique ou de plomberie. Il met à jour les schémas d'exploitation, les cartographies, les fichiers informatisés ou les dossiers d'ouvrages.
À l'affût des fuites
Le technicien d'exploitation du réseau gaz assure la mise en pression des réseaux et la mise en service des branchements neufs. Des tournées lui permettent de vérifier le fonctionnement des vannes, soupapes, clapets de sécurité... Ou de rechercher d'éventuelles fuites et de relever les informations issues des instruments de mesure.
Protéger les usagers
Lors d'un incident, ce technicien est responsable de la sécurité des personnes et des biens. Après avoir mis hors circuit la partie touchée par la panne, il cordonne l'équipe d'intervention qui répare ou remplace les pièces, puis remet l'installation en service. Les travaux plus importants sont confiés à une équipe de maintenance qui répare les pièces défectueuses en atelier.
]]>Niveau bac+ 2
BTS fluides, énergie, domotique (Fed) ; contrôle industriel et régulation automatique (Cira)
Niveau bac+ 3
BUT métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; mesures physiques
Licence professionnelle en maintenance industrielle ou maintenance des systèmes
]]>2166 euros brut par mois.
Un employeur principal
Principal distributeur de gaz naturel en France, GRDF (Gaz Réseau Distribution France), filiale d'Engie, assure l'acheminement du gaz naturel jusqu'aux clients pour le compte des fournisseurs présents sur le marché. Ce géant de l'énergie est responsable de l'entretien du réseau et emploie plus de 11 000 salariés, parmi lesquels environ 3 000 techniciens gaz. Il existe aussi quelques postes de techniciens d'exploitation chez GRTgaz, une autre filiale d'Engie, qui entretient les gazoducs du réseau de transport (et non de distribution) ou chez Teréga dans le Sud-Ouest de la France.
L'alternance : la voie royale pour débuter
Le recrutement par apprentissage ou par contrat de professionnalisation est privilégié. Les bénéficiaires de contrat en alternance représentent 10 % de l'effectif chez Engie. Sa filiale GRDF a mis en place un partenariat avec près d'une dizaine de CFA (centre de formations d'apprentis).
Une évolution de carrière accompagnée
GRDF assure la formation à ses métiers du CAP au bac + 5, principalement dans le domaine technique. Une fois le pied à l'étrier, la formation se fait en interne. Avec de l'expérience ou grâce à la formation continue, le technicien d'exploitation peut accéder à un poste de manager, comme chef d'exploitation, par exemple.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer un BTS (fluides, énergies, domotique ou contrôle industriel et régulation automatique). 3 ans pour un BUT (métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ou mesures physiques).
]]>Le maçon doit être rigoureux : il doit respecter les plans et consignes de l'architecte, savoir effectuer des tracés et des repérages précis. Il doit aussi savoir gérer son temps pour ne pas prendre de retard sur le planning et avoir le sens des responsabilités. Il est parfois chargé de coordonner d'autres corps de métiers intervenant sur le chantier. Il veille également au respect des normes de construction en vigueur dans le pays.
La variété des chantiers auxquels participe un maçon contribue au développement de son savoir-faire. Il maîtrise des techniques de mise en oeuvre variées et utilise des matériaux divers. Qu'il s'agisse de construction traditionnelle, de mono-mur, de bétons spécifiques, d'assemblage d'éléments préfabriqués, d'isolation thermique par l'extérieur, etc. son travail revêt plusieurs aspects et il doit se montrer polyvalent. Dans certaines régions, le maçon fait même office de couvreur et de charpentier.
]]>Le maçon peut exercer sous différents statuts. Il peut être installé à son compte, comme artisan et intervenir sur des chantiers à la demande. Il peut aussi être salarié au sein d'une entreprise spécialisée.
Un maçon peut être appelé sur des chantiers de construction mais aussi sur des chantiers de rénovation ou de destruction d'un bâti ancien. Il construit des bâtiments traditionnels ou modernes : maisons individuelles, immeubles collectifs d'habitation, immeubles de bureaux, centres commerciaux, bâtiments industriels... Contraint de se déplacer d'un chantier à l'autre, le maçon peut être amené à travailler pendant plusieurs mois loin de son domicile en France voire même à l'étranger, en particulier est employé par une grande entreprise du BTP.
La plupart du temps à l'extérieur, il travaille souvent perché sur des échafaudages, en hauteur, avec port d'équipement obligatoire. Si la manutention, la mise en place des matériaux, l'évacuation des décombres sont facilitées par l'utilisation de matériel mécanisé permettant d'éviter de porter des charges trop lourdes, le travail sur le chantier demande une bonne condition physique, le sens de l'équilibre, de la prudence et le respect absolu des règles de sécurité.
]]>Le maçon effectue l'implantation des bâtiments d'après les indications du géomètre. Il réalise des travaux de maçonnerie à partir de directives orales ou écrites (sur la base des plans). Son travail fait suite aux travaux du terrassier qui a préparé le sol et le terrassement.
Premier à intervenir sur une construction, le maçon met en place le " squelette " du bâtiment. Il assemble des murs de briques, de pierres ou de parpaings ou des cloisons internes à l'aide d'engins de manoeuvre. Il pose des panneaux préfabriqués ou des blocs de fenêtre avec des mortiers. Il applique ensuite les enduits sur les murs. Pour les constructions industrielles, il réalise des coffrages dans lesquels il coule le béton, pour fabriquer des sols, par exemple.
Selon les constructions, le maçon peut manipuler du béton, des liants, des moellons, de la pierre, de la brique, du bois, des matériaux composites, des ensembles préfabriqués (poutrelles, hourdis, prédalles), etc. Pour se faire, il utilise des outils à main (truelle, fil à plomb...) et/ou des équipements mécaniques comme les matériels électroportatifs ou pneumatiques. Le maçon maîtrise la fabrication des éléments servant à maintenir ou à décorer l'enveloppe du bâtiment : mortier, ciment, plâtre, résine, et réalise des enduits intérieurs et extérieurs.
]]>Après la 3e
CAP maçon
Niveau bac
Bac professionnel technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre ; interventions sur le patrimoine bâti option maçonnerie
BP maçon ; métiers de la pierre
]]>À partir du Smic et plus (selon le niveau de qualification et la région).
Les entreprises de construction artisanale utilisent généralement les techniques habituelles de la maçonnerie (montage des parpaings) et emploient de petites équipes de maçons. Les grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) embauchent un nombre important d'ouvriers qui sont formés aux nouvelles techniques du béton, sous la direction d'un chef d'équipe.
Lorsqu'il maîtrise les techniques et les matériaux plus anciens (pierre calcaire, granit, brique, chaux, etc.), le maçon peut participer à la restauration et à la réhabilitation de monuments historiques. Il peut également se spécialiser dans la construction environnementale privilégiant la performance énergétique des bâtiments et conseiller ses clients.
Les entreprises du bâtiment recherchent des jeunes qualifiés. Après quelques années d'expérience, ils peuvent devenir chefs d'équipe ou, après une formation en gestion et en comptabilité, reprendre ou créer leur entreprise.
]]>2 ans pour préparer un CAP maçon, éventuellement complété (après quelques années d'expérience professionnelle) par le BP maçon ou métiers de la pierre (en 2 ans).
3 ans pour préparer un bac professionnel interventions sur le patrimoine bâti, option maçonnerie ; technicien du bâtiment : organisation et réalisation du gros oeuvre.
]]>Face à l'évolution des matériels de mesure, de diagnostic et d'imagerie, du déploiement des techniques et matériaux de pointe, mais aussi des normes d'hygiène et de stérilisation et de la prise en compte de la douleur... le pédicure-podologue suit des mises à niveau de ses pratiques et de ses connaissances tout au long de sa vie professionnelle.
Professionnel de santé, appartenant au groupe des métiers de rééducation, le pédicure-podologue doit faire preuve de discernement et d'analyse. Outre de bonnes relations humaines avec les patients (jeunes enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, handicapées ou dépendantes, sportifs, malades à risque, comme les personnes diabétiques, par exemple), il possède d'indéniables aptitudes manuelles, effectuant ses gestes avec douceur et précision, tout en expliquant au patient ce qu'il lui fait.
]]>L'insertion ne pose pas de problème... à condition de ne pas s'établir dans une ville déjà saturée (Paris, Lyon, Marseille...). Les zones rurales, sous-dotées, offrent de réelles opportunités.
Sur les 13 000 pédicures-podologues en exercice, 98 % d'entre eux travaillent dans un cabinet libéral ou un cabinet pluridisciplinaire. Les postes dans les hôpitaux ou les cliniques sont rares.
Quand ils peuvent se déplacer, les patients rencontrent le pédicure-podologue dans son cabinet. Sinon, c'est lui qui se rend à leur domicile. Il visite aussi les personnes qui séjournent à l'hôpital et les pensionnaires des maisons de retraite.
]]>En consultation, le pédicure-podologue commence par interroger le patient sur les raisons qui l'amènent à consulter. Puis, procède lui-même à un examen clinique statique, dynamique et postural du pied et de l'appareil musculo-squelettique afin d'établir un diagnostic.
À l'issue du diagnostic, le pédicure-podologue informe le patient des soins nécessaires à prodiguer, et débute le traitement des affections (durillons, cors, verrues plantaires, ongles incarnés, mycoses...).
Selon les cas, et sans ordonnance médicale préalable, il peut prescrire des topiques (produits antiseptique, antifongique, hémostatique, anti-inflammatoire...), des pansements (compresses, sparadrap, pansements pour pieds diabétiques...) et des prothèses et orthèses (semelles orthopédiques, chaussures thérapeutiques de série) ou tout autre appareillage qu'il peut commander auprès d'un prothésiste ou confectionner lui-même.
Le pédicure-podologue joue aussi un rôle de conseil et d'éducateur thérapeutique auprès du patient en lui donnant des règles de surveillance quotidienne, d'hygiène, de coupe d'ongles adaptée, de gestes à éviter, de choix du chaussage, d'inspection, de mise en place d'orthèses, etc.
]]>Niveau bac + 3
DE pédicure-podologue
]]>1890 euros pour un pédicure débutant dans la fonction publique hospitalière. Variable en tant que libéral.
Le jeune diplômé qui souhaite s'installer doit beaucoup investir au départ. Rachat ou création d'un cabinet, d'équipements... 3 ou 4 années sont souvent nécessaires pour se constituer une clientèle et vivre de son activité.
Avec le vieillissement de la population, les pédicures-podologues devraient être davantage sollicités pour des soins courants. De même, la podo-pédiatrie, la prévention des lésions des pieds à risques font également partie des préoccupations majeures dans la protection de la santé du public.
Le développement du sport amateur et professionnel peut aussi être un nouveau créneau. Enfin, l'ouverture aux activités de recherche constitue un terrain propice au développement de la podologie à plus haut niveau, notamment dans les applications industrielles et militaires.
]]>98 % des 13 000 pédicures-podologues exercent en cabinet libéral ou en cabinet pluridisciplinaire, en association avec des masseurs-kinésithérapeutes ou des rhumatologues. Les rares salariés travaillent dans le secteur hospitalier, public ou privé. Les besoins en pédicurie-podologie sont croissants, avec des débouchés dans les grandes agglomérations. Les zones rurales, sous-dotées, offrent, de réelles opportunités.
3 à 4 ans pour préparer le DE de pédicure-podologue, obligatoire pour exercer. Accès sur dossier via Parcoursup, ou après une première année d'études universitaire (LAS)
]]>Pour réaliser des études et des expérimentations (tests de culture, de produits phytosanitaires...) et élaborer des plans d'action, le conseiller agricole s'appuie sur de solides connaissances dans les techniques de cultures et de production animale. Sa compétence s'étend au droit rural, à la fiscalité, à la réglementation de la PAC (politique agricole commune) européenne, aux normes environnementales, à la gestion d'exploitation, à l'utilisation de l'informatique.
Un agriculteur au bord du dépôt de bilan ? Le conseiller agricole est parfois amené à gérer des situations tendues. L'écoute est donc une qualité fondamentale dans ce métier de contacts. À lui aussi de savoir argumenter et de convaincre son interlocuteur des bonnes décisions à prendre même si elles semblent difficiles.
Le conseiller agricole se tient régulièrement au courant de l'actualité technique et réglementaire de son domaine d'expertise. Il se tient informé auprès de la DDT (direction départementale des territoires) et des syndicats agricoles. À lui ensuite de relayer le message aux exploitants et de leur faire profiter des résultats des dernières expérimentations techniques.
]]>Très présent sur le terrain, le conseiller agricole passe une grande partie de son temps dehors. Il est amené à se rendre fréquemment sur les exploitations agricoles de son secteur, ainsi qu'à des manifestations (foires et salons agricoles). Lorsqu'il est employé par une chambre d'agriculture, il peut assurer des permanences dans un bureau.
Le conseiller agricole organise ses déplacements sur la base d'horaires réguliers. Toutefois, en fonction des demandes des agriculteurs et des activités saisonnières, il peut commencer plus tôt ou finir plus tard ses journées. Il intervient parfois dans l'urgence : ainsi, en cas de catastrophe naturelle (tempête, grêle, inondation...), il est fortement sollicité pour aider les exploitants agricoles à monter des dossiers de remboursement auprès des assureurs.
Responsable de son emploi du temps, le conseiller agricole gère ses rendez-vous chez les exploitants de façon autonome. Il peut faire appel à des conseillers spécialistes lorsque la demande est très ciblée, par exemple lorsqu'il s'agit d'utiliser une nouvelle machine agricole.
]]>Comment aider une exploitation agricole en difficulté ? Quel engrais utiliser pour fertiliser les terres ? Comment diversifier les cultures et les sources de revenus ? En étroite collaboration avec l'agriculteur, le conseiller agricole cherche à répondre à ces questions. Il définit un projet et des objectifs à atteindre afin d'améliorer la quantité et la qualité de la production (végétale ou animale). Pour cela, il rencontre l'exploitant à intervalles réguliers. Une vraie relation de confiance doit s'établir car un projet peut s'étaler sur plusieurs années. Chaque exploitation étant unique, cet expert apporte une réponse adaptée à la situation, après avoir posé un diagnostic économique et technique.
Lors de réunions techniques, le conseiller agricole informe des groupes d'agriculteurs. Il rédige des rapports, transmet les résultats de la recherche agronomique aux producteurs, et les sensibilise aux problématiques de l'environnement, des crises sanitaires et de la fluctuation des prix. Il organise aussi des sessions de formation portant sur divers thèmes : la comptabilité et la gestion, le passage vers une agriculture raisonnée, le montage de demandes de subventions, les contraintes de la PAC (politique agricole commune européenne), etc.
]]>Niveau bac + 2
BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ; agronomie et cultures durables ; productions animales ; viticulture-oenologie...
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours agronomie
Licence professionnelle productions animales ; productions végétales orientées vers le conseil en élevage, en agriculture biologique...
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur (ingénieur agronome, ingénieur agricole, ingénieur des techniques agricoles)
]]>De 1800 à 2200 euros brut par mois.
L'essentiel des postes se trouve au sein des organismes de conseil en élevage et de contrôle laitier. Les chambres d'agriculture comptent 6 150 ingénieurs et techniciens conseillers dans toute la France.
En théorie, un bac + 2 est suffisant pour exercer ce métier. Cependant, en pratique, la plupart des postes sont occupés par des ingénieurs agronomes débutants (titulaires d'un bac + 5) souhaitant acquérir de l'expérience. La profession exigeant d'être au fait des dernières avancées technologiques, la formation permanente est développée. Le métier s'est féminisé et la plupart des nouveaux conseillers sont aujourd'hui des conseillères.
Le conseiller agricole peut se spécialiser : en productions animales ou végétales, en agriculture biologique, en viticulture, mais aussi en commerce agricole, en formation ou en gestion. S'il est salarié d'une chambre d'agriculture, sa carrière peut évoluer en interne vers différentes spécialités : conseiller d'installation, conseiller de transmission, conseiller d'élevage, conseiller juridique, conseiller en bâtiment, etc. Les chambres d'agriculture accompagnent une conversion sur deux en agriculture biologique.
]]>2 ans pour préparer un BTSA, éventuellement complété par un CS (certificat de spécialisation) ou par une licence professionnelle en 1 an. 3 ans pour obtenir le BUT génie biologique parcours agronomie.
5 ans pour un diplôme d'ingénieur agronome.
]]>Magistrat du parquet, le substitut travaille au sein d'une équipe. Il entretient des contacts étroits avec de nombreux partenaires : juges d'instruction, juges des libertés et de la détention, policiers, gendarmes, services publics... Ce rôle d'interface, d'orientation et de suivi des procédures exige de la diplomatie, car il faut aussi tenir compte de l'avis des enquêteurs. Au tribunal, le substitut sait défendre son dossier, débattre, argumenter et expliquer ses décisions.
Dans un tribunal de taille importante, 2 substituts de permanence peuvent traiter entre 80 et 100 appels par jour. Il faut écouter, comprendre, analyser la situation et apprécier la gravité des faits pour donner rapidement les instructions aux forces de l'ordre.
Ce métier nécessite de travailler, de jour comme de nuit, dans l'urgence, tout en étant confronté à des situations qui sont parfois humainement très dures. Il fait appel au goût des responsabilités, à la capacité à prendre des décisions souvent lourdes de conséquences.
]]>Le substitut du procureur est un magistrat recruté sur concours et rémunéré par l'État. Il exerce le plus souvent au sein des tribunaux judiciaires, où il peut se spécialiser : section économique et financière, mineurs, trafic de stupéfiants et criminalité organisée... La mobilité géographique est un principe à accepter : pour évoluer, les magistrats doivent changer de poste ou de fonction au cours de leur carrière.
La fonction est variée et intense. Elle implique de savoir prendre une décision avec recul, l'enjeu étant de taille : la liberté et la dignité de personnes.
Entre les audiences (qui peuvent se terminer tard le soir) et les permanences téléphoniques de nuit ou de week-end, le substitut est soumis à des contraintes horaires importantes.
]]>Le substitut du procureur est prévenu par les services de police ou de gendarmerie de son secteur à chaque infraction ou à chaque plainte déposée. Rapidement, il apprécie la gravité des faits et décide de la procédure à suivre : classement sans suite, convocation au tribunal, renvoi devant le juge d'instruction...
Il coordonne les enquêtes de police, donne les directives pour élucider les affaires, et contrôle les interpellations et les placements en garde à vue. À l'issue de l'enquête, il décide soit de classer le dossier sans suite (faute de preuves suffisantes), soit de saisir le tribunal pour que l'inculpé soit jugé.
À l'audience, le substitut du procureur est chargé de défendre l'intérêt public. Il présente le dossier devant les juges, demande l'application de la loi et propose une sanction. Dans ses décisions, il tient compte des orientations de son supérieur, le procureur de la République, qui lui délègue une partie de ses pouvoirs. Le procureur et ses substituts appartiennent au parquet, encore appelé ministère public.
]]>Niveau bac + 4
Master 1 en droit
Diplôme d'IEP
]]>2160 euros brut par mois (hors primes).
Le nombre de postes offert au concours annuel de la magistrature est décidé par le ministère de la Justice, en concertation avec les juridictions qui évaluent leurs besoins (départs à la retraite, nombre d'affaires à traiter). Environ 150 magistrats sortent chaque année de l'ENM (École nationale de la magistrature).
Le substitut du procureur peut évoluer vers la fonction de vice-procureur. Cette promotion est liée à l'ancienneté et aux qualités personnelles du candidat. Pour devenir procureur de la République, puis procureur général (supérieur hiérarchique de plusieurs procureurs de la République auprès d'une cour d'appel), il faut en faire soi-même la demande. La nomination est ensuite prononcée par le ministère de la Justice. La mobilité géographique et fonctionnelle, conseillée par le Conseil supérieur de la magistrature, favorise la promotion.
]]>4 ans pour préparer un M1 en droit ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), puis formation de 31 mois à l'ENM (École nationale de la magistrature) à Bordeaux. Préparation possible dans un IEJ (institut d'études judiciaires).
]]>Aimer le contact avec les animaux ne suffit pas pour devenir maître-chien ou maîtresse-chien... même si cela est évidemment nécessaire ! Il faut aussi savoir faire preuve d'autorité, de sang-froid, de patience, de compréhension, de douceur... Le sens de la psychologie et de la pédagogie sont attendus.
Le chien est à 100% de ses capacités sur une durée limitée. Après une intervention, le professionnel ou la professionnelle doit savoir comprendre les attentes de son chien et éventuellement lui octroyer un temps de repos et de détente. Après avoir travaillé plusieurs années avec un animal, les maîtres-chiens doivent aussi s'adapter à un nouveau compagnon de travail quand le premier prend sa retraite.
Une excellente condition physique et de l'endurance sont indispensables. Il faut maintenir son chien en forme et l'entraîner régulièrement. Certaines compétences supplémentaires peuvent être requises, selon le type de travail. Les maîtres-chiens d'avalanche, par exemple, doivent bien connaître la montagne et savoir skier.
]]>Les maîtres-chiens peut être employés par les sociétés privées de surveillance, des particuliers ou des industriels. L'activité consiste à faire du gardiennage d'immeuble ou à assurer la sécurité dans des centres commerciaux, lors d'événements sportifs ou de festivals de musique. L'armée, la gendarmerie, les douanes, la police nationale, les services d'incendie et de secours en emploient également. Ce sont des militaires, des policiers ou des sapeurs-pompiers qui ont été spécialement formés une fois recrutés.
Les horaires de travail des maîtres-chiens varient en fonction du lieu d'exercice. Ils peuvent travailler de jour (en patrouille dans un aéroport), de nuit (pour surveiller des sites industriels), les week-ends et jours fériés (pour assurer des permanences, lors d'événements...).
Les missions nécessitent de travailler souvent debout, aux côtés du chien, parfois durant plusieurs heures. Les déplacements sont également fréquents pour se rendre sur les lieux d'intervention.
]]>Aucun dressage ne peut réussir sans une confiance réciproque entre l'animal et son maître ou sa maîtresse. Au travers des exercices, des jeux, des récompenses, ce dernier ou cette dernière lui apprend à obéir et à adopter des comportements significatifs. S'asseoir et aboyer pour signaler un explosif, par exemple.
Les maîtres-chiens éduquent le flair de leurs compagnons pour retrouver, par exemple, des personnes, des produits de contrebande (drogues, cigarettes...), des explosifs... Dans la sécurité, ils leur apprennent à réagir en situation de défense, pour protéger un territoire donné.
Il faut aussi entraîner son compagnon dans différents environnements en fonction de ses missions futures. En montagne, pour rechercher des personnes victimes d'une avalanche. En mer, pour secourir un bateau chaviré. Sous les gravats, pour retrouver des corps coincés lors d'un séisme, d'une inondation... Dans une entreprise ou une administration, pour prévenir les intrusions. Dans un aéroport, pour vérifier que les bagages au départ et à l'arrivée des vols, les conteneurs de marchandises et les véhicules ne comportent pas de produits stupéfiants.
]]>Après la 3e
CAP agent de sécurité
Titre agent cynophile de sécurité ; agent cynophile spécialisé en détection ; agent de sécurité conducteur de chien d'intervention ; maître-chien en sécurité privée
Niveau bac
Bac professionnel métiers de la sécurité
Brevet national maître-chien d'avalanches ; maître-chien de recherche et de sauvetage spécialités personnes égarées ; en décombres
Niveau bac + 2
Diplôme éducateur de chiens guides d'aveugles
]]>À partir du Smic.
Fini le temps où tout le monde s'improvisait maître-chien. Désormais, la profession est contrôlée : une carte professionnelle est obligatoire. Dans les sociétés privées de gardiennage et de sécurité, le métier est actuellement en tension car tout le monde ne possède pas le fameux sésame pour surveiller les établissements communaux, les entreprises, les résidences privées... ou assurer la sécurité à l'entrée des centres commerciaux, des banques... Un chien étant à la retraite au bout de 8 à 10 ans, il faut alors renouveler sa carte professionnelle.
Des formations et des emplois sont proposés par la gendarmerie nationale, l'armée, la police nationale, les services d'incendie et de secours. Il faut avoir plusieurs années d'ancienneté avant de pouvoir postuler pour la spécialisation maître-chien. Ces emplois limités diminuent encore depuis la création des GIC (groupes d'intervention cynophiles) régionaux.
Dans la fonction publique, des formations en interne permettent d'accéder au niveau de moniteur ou monitrice, pour former les futurs maîtres-chiens. Dans le privé, les agents cynophiles peuvent devenir moniteurs au sein d'un organisme de formation.
]]>Après la 3e
Dans la sécurité privée, pour obtenir une carte professionnelleº2 justificatifs d'aptitude professionnelle sont exigés : le 1er relatif aux activités de surveillance humaine et gardiennage (par exemple, CAP agent de sécurité ou bac pro métiers de la sécurité) ; le 2d relatif aux activités cynophiles : titre professionnel enregistré au RNCP-Répertoire national des certifications professionnelles (agent cynophile de sécurité ; agent cynophile spécialisé en détection ; agent de sécurité conducteur de chien d'intervention ; maître-chien en sécurité privée) ou une attestation des états de service dans l'armée. Dans le secteur public (gendarmerie nationale, armée, police nationale, sapeurs-pompiers), les maîtres-chiens sont déjà des agents en service qui se spécialisent au bout d'un certain nombre d'années d'expérience.
2 ans pour obtenir un CAP agent de sécurité. 3 ans pour le bac professionnel métiers de la sécurité. Brevet national maître-chien d'avalanches ; maître-chien de recherche et de sauvetage spécialités personnes égaréesº; en décombres
Diplôme éducateur de chiens guides d'aveugles.
]]>Le travail d'aide-soignant requiert résistance, force physique et délicatesse. Pour aider un malade à se repositionner dans son lit, pour l'aider à se lever ou à se déplacer, lorsqu'il est très affaibli ou sous perfusion, par exemple.
Trouver les mots justes pour apaiser un malade angoissé avant une intervention chirurgicale, pour persuader un enfant de s'alimenter ou pour informer ses collègues... la capacité à communiquer de l'aide-soignant est primordiale. Sans oublier une bonne dose de patience, de tact et un certain sens de l'écoute.
L'aide-soignant sait se rendre disponible et faire preuve d'initiative tout en s'impliquant dans un travail d'équipe. Souvent confronté à des personnes en souffrance, il doit aussi être doté d'un solide équilibre psychologique.
]]>L'aide-soignant travaille principalement dans des établissements hospitaliers, des résidences pour personnes âgées ou des crèches. Il fait partie d'une équipe médicale regroupant d'autres professionnels de la santé, avec lesquels il collabore : médecins, sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeutes...
Parce qu'il travaille au contact quotidien des malades, l'aide-soignant est le premier témoin des changements ou des améliorations dans l'état des patients : de précieuses observations qu'il transmet ensuite à l'équipe médicale.
Le travail est organisé par rotation des équipes, souvent sur 4 jours avec des permanences le week-end et les jours fériés. Certains ne travaillent que la nuit.
Lorsqu'il est salarié d'un centre de soins communal ou d'un centre associatif, l'aide-soignant exerce directement au domicile des malades, effectuant ainsi de nombreux déplacements.
]]>Sous la responsabilité de l'infirmier, l'aide-soignant s'occupe de l'hygiène et veille au confort physique et moral des malades. Au quotidien, il aide les patients à effectuer leur toilette et à s'habiller. Certains malades doivent rester à jeun avant une opération, d'autres suivent un régime particulier. Il vérifie donc les consignes avant de préparer les chariots de repas.
L'aide-soignant accompagne dans leurs déplacements les personnes privées d'autonomie. Il les aide à s'asseoir, à se nourrir, à sortir de leur lit. Son travail s'étend à certaines tâches d'entretien comme le changement de la literie et du linge, ainsi que le nettoyage et le rangement des chambres et des espaces de vie.
Contrairement à l'infirmier, l'aide-soignant ne donne pas de médicaments et n'effectue pas de soins médicaux. Installer une perfusion, par exemple, ne rentre pas dans ses attributions. En revanche, il est capable de mesurer les paramètres vitaux (pression artérielle, température, rythme respiratoire, mensurations ... ) en utilisant des outils spécifiques.
]]>Les titulaires des baccalauréats professionnels « Accompagnement, soins et service à la personne » (ASSP) et « Services aux personnes et aux territoires » (SAPAT) bénéficient de dispenses de formation et d'une procédure de sélection particulière.
A compter de la rentrée 2021, le DE d’aide-soignant sera reconnu de niveau bac.
Après la 3e
Diplôme d'État d'aide-soignant
]]>Environ 1750 pour un aide-soignant débutant dans la fonction publique hospitalière
Le métier compte 416 000 professionnels. Il est accessible aux garçons comme aux filles. Chaque année, 10 000 postes se libèrent en France. Les perspectives d'emploi sont favorables. Les débouchés dans les hôpitaux restent importants, et l'allongement de la durée de la vie devrait créer de nouvelles opportunités dans les centres accueillant des personnes dépendantes.
Après 3 ans d'exercice dans le secteur hospitalier ou médico-social, un aide-soignant peut passer des épreuves de sélection spécifiques pour intégrer les écoles d'infirmiers. Par ailleurs, les titulaires du diplôme d'État sont dispensés d'une partie de la formation d'auxiliaire de puériculture s'ils envisagent de préparer ce diplôme. Certains concours de la fonction publique (ceux des hôpitaux des armées ou de la préfecture de police) sont également accessibles.
]]>La majorité des aides-soignants exercent comme salariés. Plus de 70 % travaillent en clinique ou en hôpital. Les autres sont recrutés dans des centres de soins, des établissements destinés aux personnes âgées ou des services de santé de l'armée.
1 an pour préparer le DE d'aide-soignant, obligatoire pour exercer. Accès sur examen sans condition de diplôme, à partir de 17 ans au minimum. Le bac et certains diplômes professionnels donnent lieu à des dispenses d'épreuves d'admissibilité (CAP accompagnant éducatif petite enfance, par exemple).
]]>Ce métier exige des compétences en finance et en droit, mais également des connaissances sur les activités commerciales et comptables. Au quotidien, les qualités personnelles du conseiller sont essentielles. Il doit puiser dans ses ressources de réactivité et dans sa capacité d'analyse pour le diagnostic des situations, mais aussi dans sa créativité et son sens du risque pour la conception des scénarios financiers.
Les opérations de rapprochement d'entreprises sont d'une extrême complexité. Celle-ci est due aussi au nombre d'acteurs impliqués dans le processus : dirigeants, banquiers, experts-comptables, conseils, acquéreurs, etc. Intervenant à toutes les étapes de la transaction, le conseiller doit savoir s'adapter à son interlocuteur et avoir de vrais talents de négociateur.
Dans un contexte de mondialisation, il devient indispensable d'être parfaitement bilingue, voire trilingue. Très souvent en déplacement à travers le monde, le conseiller doit également faire preuve d'une totale disponibilité.
]]>Le conseiller en fusions-acquisitions peut travailler dans une banque d'affaires ou dans un cabinet de conseil financier. Il peut aussi intégrer directement une entreprise. Les très grands groupes préfèrent employer leurs propres conseillers pour mener à bien leur stratégie.
Le plus souvent, le conseiller travaille avec une équipe de spécialistes en droit, en fiscalité ou en marchés financiers. Certaines banques organisent leur département fusions-acquisitions par spécialités. Chaque collaborateur ne travaille alors que sur un type d'opération : les dossiers de fusion-rachat de sociétés ou encore ceux d'introduction en Bourse. Le travail peut également être réparti par secteurs spécifiques : automobile, industrie ou télécommunications.
Plus le conseiller est expérimenté, plus il s'investit dans l'élaboration des opérations et plus il participe aux négociations. La nature de son travail dépend aussi de la taille du projet, et l'importance de la mission conditionne le nombre d'équipiers.
]]>Achat, vente, fusion ou introduction en Bourse sont autant d'opérations financières qui nécessitent l'intervention du conseiller en fusions-acquisitions. Sa première mission : dénicher les bonnes affaires ! À lui de détecter, pour ses clients, les cibles potentiellement rentables en suivant de très près l'actualité du marché et en s'appuyant sur une vraie culture spécialisée et sectorielle.
Après avoir évalué les facteurs de risque et construit un dossier financier et juridique complet, le conseiller en fusions-acquisitions doit démontrer l'intérêt stratégique de l'opération au client. Le montage des dossiers prend plusieurs mois au minimum - voire 2 ans - mais sans aucune certitude de conclure l'affaire. Toutes les banques sont en compétition pour obtenir les mandats de conseils : un carnet d'adresses bien rempli fait souvent la différence.
Lorsque ses propositions sont acceptées, le conseiller en fusions-acquisitions s'entoure de juristes, d'économistes et d'autres experts. De conseiller, il devient un véritable négociateur et pilote la transaction. Il s'implique dans les phases de valorisation et de rédaction des protocoles d'accord qui précèdent la conclusion de l'affaire pour laquelle il a été mandaté.
]]>Les masters universitaires en finance d'entreprise, ingénierie financière ou comptabilité, contrôle, audit sont également très prisés. Idéalement, ce cursus se complète avec un diplôme de la filière expertise comptable (DCG, DSCG ou DEC). Une première expérience en audit ou en banque d'affaires est souvent demandée.
Masters dans le domaine de la banque et de la finance
Diplôme d'école supérieure de commerce ;
Diplôme d'école d'ingénieur
Mastères spécialisés dans le domaine de la finance...
]]>De 3300 à 4100 euros brut par mois auxquels s'ajoute une part variable.
Les privatisations et la mondialisation multiplient les contrats (ou deals) potentiels et les rend de plus en plus complexes. Cette évolution du marché pousse à une professionnalisation accrue des conseillers en fusions-acquisitions. Plus nombreux et plus compétitifs, ces spécialistes renouent avec la mobilité, y compris à l'international.
Les jeunes diplômés débutent généralement comme auditeurs ou analystes juniors avant d'acquérir une certaine expertise. C'est un métier très formateur. L'évolution classique consiste à mener des transactions de plus en plus nombreuses et importantes. Autour de la trentaine, on peut devenir senior. Si les possibilités d'évolution vers d'autres filières restent limitées, le métier ouvre vers des postes de direction : directeur financier d'une entreprise cliente ou associé-gérant dans une banque spécialisée dans le conseil aux entreprises.
]]>Bac + 5 au minimum. Les banques d'affaires recrutent des jeunes diplômés des meilleures écoles de commerce et d'ingénieurs, souvent titulaires de mastères spécialisés et/ou de MBA en finance.
]]>Régisseur de spectacles est un métier passion, impliquant un goût affirmé pour le milieu artistique. À son niveau, le régisseur participe à la qualité de la production en optant pour des solutions techniques adaptées. Sa connaissance des différents corps de métiers est essentielle pour anticiper les problèmes éventuels. Par exemple, vérifier si la capacité du réseau électrique permet de brancher les projecteurs, prévoir une meilleure isolation phonique...
Chef d'équipe polyvalent, le régisseur est capable de résoudre toutes sortes de problèmes humains et techniques. Il doit organiser le travail avec méthode et rigueur, communiquer avec différents partenaires externes (mairies, sociétés de déménagement, agents EDF...), faire preuve de débrouillardise et d'initiative.
Outre la connaissance des techniques de scénographie, le régisseur possède des bases en éclairage, son, machinerie, effets spéciaux... Il maîtrise les techniques du plateau ainsi que les logiciels et matériels informatiques spécialisés. Il n'est pas rebuté par le travail administratif qui lui incombe. Ouvert et curieux, il suit les évolutions technologiques et sait décrypter les manuels d'utilisation des équipements rédigés en anglais.
]]>Le régisseur de spectacles a des horaires irréguliers qui varient et s'intensifient à mesure que l'on approche de la date du spectacle. Il travaille souvent en horaires décalés avec une amplitude large : ses journées sont longues et incluent les week-ends. Il doit avoir une disponibilité totale, car il est souvent amené à se déplacer au gré des besoins de la production qu'il encadre. Une vie de famille peut se révéler difficile.
Un régisseur de spectacles en action est sur tous les fronts. Il est responsable de l'intendance (hébergement, restauration, transport des équipes), gère le recrutement et la rémunération du personnel, commande le matériel, assure les relations avec les partenaires et les autorités locales, organise le travail sur le plateau, aide aux réglages, résout des problèmes en tout genre... Il a une activité stressante et intense !
L'activité du régisseur n'est pas sans risques : il peut être amené à travailler en hauteur et à porter des charges. Il doit veiller au respect des normes de sécurité, notamment électriques. Aussi, est-il très vigilant sur les autorisations de blocage des rues, de cascades, d'effets spéciaux (explosions...). En somme, il veille à la sécurité des intervenants et du public.
]]>Des commandes de matériels aux réglages techniques, en passant par le recrutement de techniciens, le régisseur de spectacles est le grand organisateur des représentations artistiques. Son rôle consiste à étudier le projet, puis à définir et mettre en place les moyens techniques et humains nécessaires à sa réalisation. Sa mission : faire en sorte que tout soit prêt pour le jour J.
Le régisseur de spectacles ne travaille pas seul, mais en étroite collaboration avec une équipe pluridisciplinaire : metteur en scène, comédiens, techniciens... Véritable chef d'orchestre de cette troupe, il gère le personnel et les plannings. Il organise les déplacements, l'hébergement et la restauration des équipes. Chaque soir, il transmet une feuille de route pour le lendemain. En cas de changement, il en informe les personnes concernées. Son temps se divise entre l'administratif et le terrain.
Au quotidien, il s'occupe des questions d'ordres divers : acheminer le matériel technique, effectuer des réglages son et lumière, réserver des places de stationnement, monter les décors, accueillir les comédiens, recruter et payer les figurants, renforcer la sécurité... Face aux imprévus, il se doit d'être réactif, calme et efficace.
]]>Niveau bac + 2
Formations à la régie spécialisée du spectacle, options son, lumière ou plateau (CFA du spectacle vivant et de l'audiovisuel de Bagnolet)
DEUST théâtre
Niveau bac + 3
Diplôme de régie - création (Esad Strasbourg)
DN MADE mention spectacle
Niveau bac + 5
Diplôme arts et techniques du théâtre parcours administrateur du spectacle vivant (Ensatt Lyon)
Master professionnel en management du spectacle vivant
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé directeur technique du spectacle vivant (Ensatt Lyon)
]]>A partir de 2107 euros brut par mois (échelon 1, groupe 4). Le travail intermittent étant le plus représentatif dans ce métier, la rémunération est très variable en fonction du spectacle et de l'organisme concerné.
On ne devient pas régisseur de spectacles du jour au lendemain : bien qu'il existe des écoles et des diplômes dans ce domaine, l'apprentissage du métier se fait essentiellement sur le terrain. Aussi pour pouvoir prétendre à ce poste faut-il multiplier les expériences dans des métiers techniques du spectacle. Les régisseurs sont souvent passés par des postes de stagiaire, d'assistant, de technicien ou de régisseur son ou lumière, par exemple, avant d'accéder au poste de régisseur général.
La plupart des régisseurs sont des intermittents du spectacle pour lesquels des périodes d'activité alternent avec des périodes de chômage. Très peu ont la chance d'appartenir à une grande structure qui les emploie à l'année. La fonction publique territoriale recrute des régisseurs de spectacles et d'événementiel sur concours, le nombre de postes est cependant réduit.
La régie est souvent un métier de transition à cause des nombreuses contraintes d'exercice. Parmi les évolutions possibles, le régisseur général peut viser la direction de production qui offre une activité plus stable et souvent plus rémunératrice.
]]>La plupart des régisseurs sont des intermittents du spectacle qui connaissent une alternance de périodes de chômage et d'activité. Mais le travail est très enrichissant et permet d'évoluer vers la direction de production.
Bien que quelques formations préparent au travail en régie, la meilleure reste celle du terrain. C'est pourquoi les professionnels conseillent vivement de multiplier les expériences dans les métiers techniques du spectacle avant de se lancer. Sensibilité artistique, compétence technique, capacités d'organisation, écoute et débrouillardise sont les qualités principales d'un bon régisseur.
2 ans pour préparer les formations en alternance de régisseur spécialisé du spectacle, option son, lumière ou plateau au CFA du spectacle vivant et de l'audiovisuel de Bagnolet ; 3 ans pour préparer le diplôme de régie-création de l'Esad Strasbourg ou le DN MADE mention spectacle. Autres possibilités : le diplôme d'administrateur du spectacle vivant de l'Ensatt de Lyon ou un master professionnel du domaine (niveau bac + 5).
]]>Curieux, ouvert et doté d'une excellente culture générale, le journaliste possède une expression écrite et orale irréprochable. Esprit critique, capacité d'analyse et de synthèse sont également de rigueur. Parler une langue étrangère est souhaitable.
De plus en plus, on demande au journaliste de maîtriser les logiciels de mise en pages et de montage de sources multimédias, afin de livrer des articles prêts à l'emploi. Tout comme savoir rédiger pour le web, réaliser des podcasts, manier des données locales ou hyperglobales.
L'actualité ne s'arrête jamais. Le journaliste doit savoir travailler vite, tout en s'adaptant aux flux d'informations. Pressé par les délais de bouclage, il doit réagir immédiatement et se rendre disponible quand une nouvelle « tombe ».
Quel que soit le média pour lequel il travaille, le journaliste possède un bon relationnel. Avoir un réseau de personnes ressources lui permet de se tenir au courant de l'actualité dans un secteur précis, de trouver des idées d'articles, voire de décrocher un scoop. Un bon carnet d'adresses est donc essentiel pour réussir dans cette profession.
]]>Le grand reporter ou l'envoyé spécial couvre les événements marquants qui se déroulent en France ou à l'étranger. En poste dans une capitale étrangère ou une grande ville, le correspondant suit l'actualité de la zone où il réside. Rattaché à un quotidien régional, le localier couvre l'actualité et les manifestations à l'échelle locale.
Des journalistes travaillent exclusivement dans un bureau. C'est le cas, par exemple, des secrétaires de rédaction ou des présentateurs radio et TV qui lancent des sujets réalisés par leurs confrères et interrogent des experts en studio ou en plateau.
Au sein des rédactions, les interviews sont réalisées le plus souvent par téléphone, faute de temps... et d'argent. Quant aux journalistes d'agence, c'est depuis le desk (bureau central de l'agence) qu'ils rédigent leurs dépêches.
Pigiste ou salarié permanent, détenteur d'une carte de presse ou pas, le journaliste peut travailler le week-end et les jours fériés, parfois même la nuit ! Quant au journaliste radio qui anime la tranche matinale 6-9 h, il se lève à 4 h.
]]>La mission essentielle du journaliste consiste à rechercher, vérifier et transmettre des informations pour des supports variés (imprimés ou en ligne), en les rendant compréhensibles et accessibles à divers publics (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes...).
Le journaliste est donc d'abord un rédacteur, y compris dans l'audiovisuel. En effet, un journal radio ou TV est rédigé avant d'être lu au micro.
Dépêches d'agences de presse, enquêtes, reportages, interviews... autant de moyens de recueillir l'information. Pour préparer un article, le journaliste se documente, enquête, observe minutieusement les faits, décortique l'actualité afin d'en restituer une analyse pertinente.
Selon les cas, il peut se spécialiser (en politique intérieure, sport, culture, économie...) ou rester généraliste.
Quel que soit le support, le journaliste doit respecter quelques règles de base. Par exemple, multiplier les sources pour recouper ses données, choisir un angle (approche originale d'un sujet) et hiérarchiser les informations. Quand il rédige son article, il ne perd jamais de vue sa cible (à qui il s'adresse) afin de capter son attention.
]]>La quasi-totalité des IEP (instituts d'études politiques) de province propose des spécialisations de 2e cycle qui débouchent sur des masters dans le secteur du journalisme.
Niveau bac + 3
BUT information-communication, parcours journalisme
Licence pro métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse
Une vingtaine de formations en école spécialisée accessibles après le bac
Niveau bac + 5
Masters Science politique, Journalisme ...
Quelques formations en école spécialisée accessibles avec un bac + 3
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2400 euros brut par mois.
Les salaires varient en fonction du type de journal (quotidien, hebdomadaire, généraliste ou spécialisé...) et du média (presse écrite ou audiovisuelle).
C'est respectivement dans la presse magazine, la PQR (presse quotidienne régionale) et la presse spécialisée que l'on trouve le plus de journalistes, suivies de la presse spécialisée, des agences de presse et de la PQN (presse quotidienne nationale). Côté audiovisuel, ce sont les chaînes de télévision nationales, du câble et du satellite qui attirent de plus en plus les jeunes diplômés.
Même si les grands médias embauchent en priorité les diplômés issus des écoles reconnues par la profession, il n'y a aucune garantie de décrocher un emploi stable.
Très souvent, les jeunes journalistes doivent travailler à la pige pendant plusieurs années avant de décrocher un CDD (contrat à durée déterminée) ou un CDI (contrat à durée indéterminée). Ils collaborent ainsi, régulièrement ou non, à un ou plusieurs médias, et sont payés à la tâche (à l'article ou à la journée). Les pigistes représentent 20,5 % des journalistes.
Après plusieurs années d'expérience, un journaliste peut occuper un poste à responsabilités au sein d'une rédaction : chef de rubrique, secrétaire de rédaction, rédacteur en chef adjoint, puis rédacteur en chef.
]]>Curieux, le journaliste sait écouter pour retranscrire fidèlement des propos. Très réactif, il n'hésite pas à travailler le soir ou le week-end pour couvrir des événements locaux ou mondiaux. Tout au long de sa carrière, il enrichit son carnet d'adresses, outil indispensable pour obtenir plus rapidement des informations.
La plupart des journalistes travaillent pour la presse écrite (presse magazine, presse spécialisée, agence de presse, presse hebdomadaire régionale ou nationale, presse quotidienne régionale ou nationale, presse gratuite) sur différents supports: papier, journaux en ligne sur le web, multimédia.... Le statut de pigiste (production d'articles sur commande pour un ou plusieurs journaux) est souvent de mise pour débuter.
3 ans pour préparer le BUT information-communication, parcours journalisme ; une licence pro métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse, ou un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour obtenir un master en journalisme, à l'université ou dans une école spécialisée reconnue (Celsa, CFJ, IFP…).
]]>L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation maîtrise les méthodes de développement et d'évolution de logiciels complexes, les langages c/c++ et ADA, ainsi que les outils de développement logiciels. Il doit également connaître les aspects physiques de la modélisation (aérodynamique, mécanique).
La maîtrise de l'anglais est nécessaire pour ce professionnel qui pourra être amené à se déplacer à l'étranger ou à échanger avec des professionnels d'autres nationalités. Il doit en outre bien connaître les spécificités du secteur de l'aéronautique et exercer une veille afin de rester à la pointe des dernières innovations.
Rigoureux, l'ingénieur études et développement en logiciels de simulation respecte les méthodes et les règles de développement, très strictes dans le secteur aéronautique. La qualité et la sécurité font également partie de ses préoccupations. Le droit à l'erreur n'est pas permis dans ce domaine où la vie de centaines de passagers est en jeu.
]]>Exerçant le plus souvent en ESN (entreprise de services du numérique) ou chez un équipementier, l'ingénieur études et développement en logiciels de simulation travaille en équipe et peut encadrer plusieurs développeurs. Rattaché au service recherche et développement, il met régulièrement à jour ses connaissances techniques et informatiques... en constante évolution.
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation travaille beaucoup devant son ordinateur mais est aussi amené à se déplacer, parfois à l'étranger, pour rencontrer le client et pour les phases d'essais en vol. Il doit donc se montrer mobile et s'adapter rapidement selon le projet et ses interlocuteurs.
]]>L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation commence par rencontrer le client. À partir de l'analyse de ses besoins, il rédige les spécifications du logiciel, c'est-à-dire les fonctions que devra remplir la future application : affichage en temps réel des paramètres de vol, contrôle du moteur, sortie du train d'atterrissage...
Après avoir demandé à un développeur-programmeur de définir l'architecture du logiciel et d'écrire les lignes de code informatique qui traduisent les fonctionnalités, en se basant sur les spécifications du logiciel, l'ingénieur s'assure qu'il a bien respecté les méthodes de développement, très réglementées. C'est indispensable pour éviter toute défaillance du système aéronautique. Aidé de son équipe, il affine ensuite les solutions opérationnelles avec l'utilisateur final.
Grâce à des bancs de tests qui simulent l'environnement du logiciel dans l'avion, ce spécialiste en informatique valide son fonctionnement avant de le livrer au client. Il accompagne les avionneurs dans leurs phases d'essais en vol. Enfin, il participe aux audits menés par les organismes de certification et rédige la documentation pour les utilisateurs.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique, aéronautique, avec spécialisation en conception-simulation, simulation en ingénierie mécanique...
Master mention informatique et/ou ingénierie des systèmes complexes...
]]>2900 euros brut par mois
Avec 15 000 recrutements en France en 2012 et une perspective de 12 000 créations d'emploi d'ici 2020, le secteur aéronautique compte parmi les plus dynamiques. L'aéronautique civile offre le plus d'opportunités aux ingénieurs études et développement en logiciels de simulation, devant les secteurs de la défense et de l'aéronautique spatiale. Les experts qui connaissent les contraintes spécifiques aux normes aéronautiques sont très recherchés : 70 % des ingénieurs de Supaéro et de l'Ensica de la promotion 2012 ont été recrutés avant d'obtenir leur diplôme...
L'ingénieur études et développement en logiciels de simulation peut évoluer vers l'architecture de systèmes. Il peut également devenir responsable de l'ingénierie système ou responsable assurance qualité, par exemple.
L'ingénieur qui possède des compétences managériales peut évoluer vers l'encadrement d'équipe. Doté de qualités relationnel, il peut envisager d'intégrer la fonction support et le service client, où ses connaissances techniques seront un plus.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur en informatique, aéronautique... Master mention informatique et/ou ingénierie des systèmes complexes...
]]>Culture générale, maîtrise du traitement des images, du son et des contraintes budgétaires... autant de qualités indispensables dans ce métier. Curiosité, goût pour relever des défis, créativité et imagination sont également nécessaires pour anticiper les besoins des usagers et inventer des interfaces originales.
Pour suivre l'évolution des technologies et des tendances chez les consommateurs, le concepteur multimédia se tient régulièrement informé (presse spécialisée, stages, séminaires...).
Le concepteur multimédia aborde les questions de technique, de design, de contenu. Une certaine polyvalence et un solide esprit de synthèse sont donc requis pour travailler sur tous les fronts de manière rigoureuse et ordonnée. Il doit pouvoir superviser et orienter le projet avec facilité.
Selon la taille des équipes et les moyens financiers mis en oeuvre, il peut se spécialiser dans un type d'application ou rester polyvalent.
Le concepteur multimédia est en contact permanent avec ses clients et ses équipiers. Cela exige des qualités de dialogue et de négociation. Il coordonne les interventions des différents professionnels et assure, parfois, la direction du projet.
]]>Le concepteur multimédia peut être salarié chez divers employeurs : société éditrice de produits multimédias (dans le secteur privé ou public), studio de création, société sous-traitante spécialisée dans la réalisation de produits interactifs, agence de communication et de publicité, entreprise des médias (TV), etc.
De nombreux professionnels sont indépendants et recrutés ponctuellement pour compléter une équipe.
En amont, le concepteur multimédia travaille en relation avec de nombreux collaborateurs : scénariste, auteur, graphiste, webdesigner, directeur artistique, chef de projet... voire musicien ou ingénieur du son. En aval, il est davantage en contact avec le directeur technique, le développeur et les informaticiens qui vont traduire en langage technique son projet.
Son temps de travail se partage entre les réunions et son bureau.
]]>Pour créer un produit multimédia, textes, images, sons, vidéos et dessins doivent former un ensemble cohérent et attractif, avec des liens adaptés. Par exemple, pour mettre au point un jeu vidéo, le concepteur multimédia élabore une architecture de progression du joueur. Il définit les accès aux différents lieux, les déplacements et les conséquences engendrées par chaque action. Ensuite, il hiérarchise et classe les informations, puis propose un accès clair et logique aux rubriques.
Le concepteur multimédia établit un scénario détaillé à partir d'une histoire générale (élaborée en solo ou avec un auteur). Son parti pris éditorial : rendre le produit final attractif, convivial et facile à utiliser. Puis il élabore le contenu et la présentation, établit la charte graphique et choisit les solutions techniques adaptées. Il dirige également le tournage des séquences vidéo à partir d'un script (plan) détaillé et valide toutes les phases du projet.
]]>Niveau bac + 2
BTS design graphique option communication et médias numériques
EUST technicien des médias interactifs et communicants ou webmaster et métiers de l'internet
Niveau bac + 3
BUT métiers du multimédia et de l'Internet
Licences pro en conception multimédia
DN MADE mention numérique
Niveau bac + 5
Masters conception et intégration multimédia ; multimédia interactifs ; design d'interface ; métiers de l'information et médias numériques ; ingénierie de la création multimédia et direction artistique de projets ; web éditorial...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en image, multimédia, audiovisuel et communication...
]]>2000 euros brut par mois.
Terminé le site " bricolé " : le secteur s'est professionnalisé, notamment grâce au e-marketing, au référencement (qui permet d'apparaître en bonne position dans les pages des moteurs de recherche) et plus récemment au Web 2 (qui place l'utilisateur et ses relations au centre d'Internet).
Contrepartie : les recruteurs exigent des professionnels très qualifiés.
De plus en plus d'entreprises souhaitent créer ou rénover leur site. Et les domaines d'application du multimédia deviennent chaque jour plus vastes et les marchés plus prometteurs.
Les stages sont un bon moyen de se faire connaître. Ensuite, un CDD (contrat à durée déterminée) ou un CDI (contrat à durée indéterminée) est envisageable. Les plus audacieux créeront leur propre société, une possibilité facilitée par le coût relativement peu élevé du matériel nécessaire.
Compte tenu de sa vision globale et des capacités d'encadrement acquises au cours de la réalisation d'un produit, le concepteur multimédia expérimenté peut devenir par la suite chef de projet. Il supervisera alors la réalisation d'un programme de A à Z et gérera les budgets. Il peut également se spécialiser dans la conception de produits spécifiques : cédéroms, sites Internet, etc.
]]>Culture générale, maîtrise du traitement des images, du son et des contraintes budgétaires : autant de qualités indispensables dans ce métier.
Salarié ou intervenant en tant qu'indépendant, le concepteur-réalisateur multimédia travaille au sein d'une équipe composée de graphistes, d'auteurs, de développeurs et de webdesigners. Il coordonne les interventions de ces équipiers. Lorsqu'il est expérimenté, il peut assurer la direction du projet. Il peut également se spécialiser dans la conception de produits spécifiques : cédéroms, sites Internet, etc.
2 ans pour obtenir le BTS design graphique, option communication et médias numériques ; 3 ans pour le BUT métiers du multimédia et de l'Internet, une licence professionnelle ou le DN MADE mention numérique ; 5 ans pour un master ou un diplôme d'ingénieur en conception multimédia.
]]>Amoureux de la nature et incollable sur les espèces animales et végétales présentes dans son secteur, les gardes justifient de solides connaissances en botanique, zoologie et géographie. Sportifs et endurants, ils sont en bonne condition physique pour arpenter les territoires dont ils ont la charge... et qu'ils connaîssent par coeur.
Autonomes, les gardes peuvent dresser des procès-verbaux en cas d'infraction. Ils doivent donc parfaitement connaître le droit en vigueur dans leur spécialité (chasse, pêche, rivière, littoral, parcs) et le faire respecter par le public.
Régulièrement en contact avec le public (promeneurs, scolaires, chasseurs, pêcheurs...), les gardes doivent avoir de réelles qualités de pédagogue pour assurer leur mission d'information et d'éducation à l'écocitoyenneté.
]]>Tout au long de l'année, les gardes (chasse, pêche, littoral, rivière, parcs nationaux) exercent leur métier en plein air. Même si, en hiver, ils sont un peu plus souvent dans un bureau pour rédiger ou étudier des rapports. Leurs horaires de travail exigent une grande disponibilité, de jour comme de nuit, en semaine comme en week-end. Une grande résistance physique est également nécessaire pour atteindre des endroits parfois difficiles d'accès... par tous les temps !
Les gardes sont très souvent affectés à une brigade (mobile d'intervention, départementale, régionale), un secteur ou un type d'environnement, sous la responsabilité d'un chef ou d'une cheffe de brigade (gestionnaire, technicien ou technicienne).
La plupart du temps, le ou la garde travaille en solitaire, à pied, à cheval, au volant d'un véhicule 4x4 ou dans une petite embarcation. Selon les cas et la mission à effectuer, il arrive de se faire seconder par des experts (vétérinaires, biologistes, botanistes, gendarmes...).
]]>Les gardes sont comme des " policiers de la nature ". Ils surveillent, recherchent et constatent les infractions aux règlements (chasse, pêche...) et dressent des procès-verbaux. Par exemple, le ou la garde-chasse lutte contre le braconnage. Le ou la garde-pêche surveille des pêcheurs inexpérimentés. Le ou la garde du littoral et le ou la garde des parcs sanctionnent les promeneurs indélicats ou imprudents. Le ou la garde-rivière prévient les décharges sauvages...
Les gardes peuvent aussi effectuer des prélèvements et procéder au recensement des espèces animales et végétales. Par exemple, les gardes-chasse réintroduisent du gibier à certains endroits. Les gardes-pêche analysent la qualité des eaux et contrôlent le peuplement aquatique. Les gardes du littoral aménagent des rochers pour abriter les crabes. Les gardes des parcs assurent le débroussaillage de zones à risques.
Disponibles, ils accueillent et informent le public (promeneurs, chasseurs, pêcheurs...) sur la préservation des milieux naturels. Ils assurent visites thématiques et autres animations, notamment pour les scolaires. Ils gèrent l'entretien des équipements prévus à cet effet (panneaux, sentiers, balisage). Ils peuvent également être mobilisés pour des actions de prévention d'accidents ou pour des opérations de secours.
]]>Niveau bac
Bac professionnel gestion des milieux naturels et de la faune
Niveau bac+2
BTSA gestion et maîtrise de l'eau ; gestion et protection de la nature
BTS métiers de l'eau
]]>À partir du Smic.
Le ou la garde est très souvent fonctionnaire (agent ou agente technique de l'environnement). Selon la spécialité, le travail s'effectue pour différents employeurs : l'ONF (Office national de la chasse et de la faune sauvage), le Conseil supérieur de la pêche, les parcs nationaux, les fédérations départementales ou des associations agréées, les directions régionales des ministères (environnement et agriculture), les collectivités locales et territoriales, les syndicats mixtes et intercommunaux.
Même si le secteur de l'environnement a la cote auprès des jeunes, les recrutements en personnels sont encore restreints. Cependant, d'autres possibilités d'emploi existent dans le secteur privé. Des propriétaires particuliers, des sociétés privées de chasse ou de pêche, des parcs régionaux peuvent recruter ces passionné/es de nature.
]]>L'accès au métier se fait sur concours de la fonction publique avec un diplôme de niveau CAP au minimum pour l'agent technique et un diplôme de niveau bac au minimum pour le technicien (de plus en plus de candidats ont un bac+2).
3 ans pour préparer le bac professionnel gestion des milieux naturels et de la faune et se présenter au concours de la fonction publique ou être recruté/e par les collectivités locales.
2 ans pour obtenir un BTSA gestion et maîtrise de l'eau ; gestion et protection de la nature ou un BTS métiers de l'eau et se présenter au concours de la fonction publique ou être recruté/e par les collectivités locales.
]]>Les biologistes en environnement exercent un métier à la frontière de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée, de la production et du contrôle qualité. En plus de leur expertise scientifique, ils ou elles possèdent de fortes capacités d'adaptation pour passer d'un domaine d'études à un autre. Autonomes, ils ou elles savent aussi travailler en équipe.
Les biologistes en environnement lisent et rédigent beaucoup pour retranscrire leurs expériences, préparer le dépôt d'un brevet, diffuser des rapports et des articles pour la communauté scientifique, les décideurs ou le grand public. La maîtrise de l'anglais est indispensable pour échanger et communiquer avec leurs collègues internationaux.
Les biologistes en environnement font preuve de rigueur dans leurs méthodes de travail et dans la restitution de leurs résultats. Observation, sens de l'écoute, patience et capacité à remettre en question leurs travaux leur sont des qualités indispensables, entre autres.
]]>Dans leur labo ou derrière son bureau, les biologistes en environnement ne chôment pas. Tantôt ils ou elles procèdent à des expérimentations, tantôt ils ou elles rédigent des rapports et des études destinés à des décideurs (élus locaux, chefs d'entreprise, industriels, ministères, associations écologiques...). Ils ou elles peuvent aussi se déplacer sur le terrain (au bord des rivières, dans les champs et les bois, en mer...) pour procéder à des prélèvements, surveiller des habitats naturels, réaliser des inventaires...
Selon leur spécialisation, les biologistes en environnement peuvet avoir des employeurs variés. Par exemple, le Conseil supérieur de la pêche, les directions départementales de l'agriculture ou de l'équipement, le Cemagref (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts), EDF, les collectivités locales ou territoriales, les entreprises privées éco-industrielles, les SSCE (sociétés de services et de conseil en environnement), les établissements publics de recherche (CNRS, Inserm, Inrae, Institut Pasteur, universités...).
Ces chercheurs et chercheuses travaillent généralement en équipe pluridisciplinaire, parfois même internationale. Ils ou elles peuvent être amené/es à voyager pour présenter les résultats de ses recherches ou participer à des congrès.
]]>Spécialistes du vivant sous toutes ses formes, les biologistes en environnement effectuent des recherches spécialisées en écologie. Leur but est de préserver et protéger les ressources naturelles et les milieux naturels afin de maintenir un environnement sain. Leurs recherches peuvent être appliquées aux secteurs de la santé, de l'agriculture, de l'habitat, de l'industrie...
Il existe des spécialités pour les biologistes en environnement : hydrobiologistes (spécialistes de la qualité des rivières, mers, étangs... et de leurs occupants, espèces animales et végétales), écotoxicologues (spécialistes des effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires, des organismes génétiquement modifiés sur la santé de l'homme et l'environnement).
Le développement durable fait partie des préoccupations de ces scientifiques de haut niveau. Objectif Laisser un monde " propre " aux générations futures. Cela signifie : anticiper les pollutions et les risques industriels, trouver des parades pour les éviter ou y remédier, aménager les cadres de vie... Cela passe par des heures de travail pour analyser des échantillons, interpréter des résultats avant d'émettre des hypothèses et proposer des solutions.
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, pharmacologie, biologie végétale ou animale, toxicologie...
]]>Variable selon le type d'entreprise ou le secteur d'activités (public ou privé).
Le marché de l'environnement se développe mais plus vite que le nombre de postes offerts. Ainsi, il y a pléthore de diplômé/es en protection de la nature et en gestion des espaces naturels, alors que la plupart des emplois concernent la gestion de l'eau et celle des déchets...
Aujourd'hui, le secteur de l'environnement a acquis ses lettres de noblesse. Les compétences dans ce domaine sont reconnues et appréciées des employeurs (entreprises, collectivités locales ou territoriales, bureaux d'études, associations écologiques). En particulier, les cursus liés à l'environnement ou les spécialisations en dernière année d'étude d'un cursus classique (économie, droit, chimie...) qui offrent à leurs titulaires une double compétence recherchée des employeurs, en particulier dans le secteur privé.
À partir de leur sujet de thèse ou de leurs stages, les biologistes peuvent se spécialiser dans différents domaines : rejets industriels, gestion des déchets, qualité de l'eau, etc. Avec de l'expérience, ils ou elles peuvent diriger une équipe ou une unité de recherche, par exemple.
]]>8 ans d'études pour décrocher un doctorat en biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, pharmacologie, biologie végétale ou animale, toxicologie...
]]>Il ne s'agit pas de s'endormir au volant ou de mal évaluer les distances. Une acuité visuelle d'au moins 15/10, une audition correcte et l'absence d'antécédents cardiaques sont ainsi des conditions nécessaires pour l'exercice du métier, contrôlées par un examen médical. Un bon équilibre nerveux, une capacité d'attention et des réflexes sont essentiels. Les travaux de manutention réclament en outre de la force physique.
Les employeurs apprécient les candidats ponctuels, courtois, qui présentent bien et qui ont le goût du relationnel. C'est un métier pour des jeunes qui aiment bouger et qui n'ont pas peur de prendre des responsabilités.
Le conducteur routier effectue également des formalités administratives de base et doit pouvoir maîtriser les nouvelles technologies, telles que le système de guidage par satellite. Enfin, des connaissances en mécanique peuvent se révéler très utiles, et la pratique d'une langue étrangère constitue un atout dans l'exercice du métier.
]]>Seul maître à bord de son véhicule, le conducteur routier organise ses temps de pause, s'adapte au trafic, réagit aux imprévus. Dans une entreprise importante, son itinéraire est déterminé en collaboration avec le chef d'exploitation, tandis que les opérations de chargement et de déchargement se conforment aux directives du chef de quai. Dans une petite structure, il est placé sous l'autorité d'une seule personne.
Le plaisir de rouler et l'autonomie ne doivent pas faire oublier les contraintes du métier. La vie itinérante peut s'accompagner d'horaires modulables, de travail de nuit et d'absences régulières du domicile. De même, les conditions de circulation parfois difficiles, quelle que soit la météo, compliquent encore l'exercice du métier.
Pour améliorer la sécurité, la réglementation européenne du travail impose des temps de conduite limités et des repos obligatoires. Les camions sont donc équipés d'un appareil de contrôle, le chronotachygraphe, qui enregistre les données relatives au transport (nombre de kilomètres, temps de conduite, vitesse...).
]]>Le conducteur routier cumule les responsabilités. Il veille sur les marchandises transportées et doit respecter les délais de livraison, superviser les opérations de chargement et de déchargement (voire y participer), et assurer l'entretien régulier du camion : vérifications, vidanges...
Les fonctions administratives sont importantes. Il est impératif de tenir à jour les documents de bord, les bordereaux de livraison ou les papiers réglementaires pour les douanes ou la police.
En contact direct avec la clientèle, le conducteur routier devient le premier représentant de l'entreprise. La qualité de sa prestation et son sens du contact jouent donc un rôle clé dans la relation client puisque la fidélisation de ce dernier peut dépendre du comportement du routier.
L'activité varie avec le type de véhicule, la nature du fret et les distances à parcourir. Le grand routier ou conducteur " longue distance " se déplace en France et à l'étranger. Le conducteur " courte distance " effectue des trajets régionaux. Le livreur ou conducteur " messager " circule en ville ou sur de courtes distances.
]]>Formation initiale minimale obligatoire (FIMO) : Elle s'effectue dans les centres de formation agrées par le préfet de région ;
CAP conducteur routier marchandises ;
CAP conducteur livreur de marchandises
Bac professionnel conducteur routier marchandises ;
Titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur tous véhicules (CTRMV) délivré par le Ministère chargé de l'emploi (niveau V) ;
Titre professionnel de conducteur(trice) du transport routier de marchandises sur porteur (CTRMP) délivré par le Ministère chargé de l'emploi (niveau V) ;
Titre professionnel de conducteur(trice) livreur sur véhicule utilitaire léger (niveau V)
]]>À partir du Smic et jusqu'à 1800 euros brut par mois en début de carrière, hors frais de déplacement.
On compte environ 23 000 conducteurs routiers en France. Moins de 20 % d'entre eux travaillent à l'international et 3 déplacements sur 4 ont lieu dans un rayon de 150 km autour de l'entreprise. Les emplois sont essentiellement concentrés dans les PME (petites et moyennes entreprises). C'est un milieu plutôt masculin qui tend cependant à se féminiser.
75 % des marchandises transitent par la route. Même si un rééquilibrage vers le transport par rail est à prévoir dans les années à venir, le transport routier continuera à recruter. Le recours à l'intérim est important et va de pair avec l'augmentation des effectifs.
Après avoir débuté avec des véhicules de petit ou de moyen tonnage, le routier peut passer aux gabarits plus lourds. Il peut aussi se spécialiser dans le transport de certains produits (dangereux, pétroliers, en citerne...). Autre possibilité : devenir indépendant avec une attestation de capacité professionnelle ou en justifiant d'une expérience dans la direction d'une entreprise de transport routier.
]]>Pour devenir conducteur routier, il faut posséder la qualification FIMO (formation initiale minimale obligatoire). Cette dernière est obligatoire pour conduire des véhicules dont le PTAC (poids total autorisé en charge) dépasse 3,5 tonnes. Pas d'obligation de niveau : il faut être titulaire du permis C (poids lourd) ou E(C) (véhicule + remorque), et être âgé d'au moins 21 ans. Cette formation de 4 semaines (156 heures) permet au conducteur d'exercer son métier dans le respect de la sécurité et de la réglementation professionnelle en assurant un service de qualité. Elle s'effectue dans les centres de formation agréés par le préfet de région.
]]>Le chef de projet web/mobile dialogue avec de nombreux interlocuteurs. Il doit connaître le métier de chacun afin de planifier et diriger leur travail et être intelligible par tous. Pour cela, il doit non seulement posséder des compétences techniques (langages informatiques, manipulation d'images, systèmes d'exploitation, référencement et marketing...) mais aussi être doté de grandes qualités relationnelles pour communiquer de façon optimale.
Réactif, le chef de projet doit aussi avoir un bon esprit pratique pour trouver le plus rapidement possible la solution aux problèmes qui lui sont soumis régulièrement par les membres de son équipe ou le client. Organisé, pragmatique, il doit savoir gérer les priorités et effectuer les bons choix, comme le demande son statut de manager.
En prise avec un secteur en mouvement perpétuel, le chef de projet web/mobile se doit d'exercer une veille permanente sur son secteur afin de se tenir informé des nouveautés ou de ce que fait la concurrence, mais aussi pour anticiper les évolutions. Il doit donc être curieux et ouvert.
]]>Le chef de projet web/mobile passe beaucoup de temps en réunion, que ce soit avec le client (depuis la " prise de brief " initiale jusqu'aux deniers ajustements, en passant par les points d'étape), les fournisseurs, s'il travaille chez le client, ou ses équipes (réunion de lancement du projet ou " kick-off meeting ", points quotidiens du matin, debriefing, etc.). Sa porte doit être toujours ouverte pour gérer les problèmes en temps réel.
Le chef de projet est souvent passé par le terrain (développement, marketing, etc.) dont il connaît bien la réalité, et possède des compétences transversales. Selon la taille de son entreprise, il peut être rattaché à un directeur de projet ou à un directeur technique. Ses interlocuteurs sont nombreux et variés, allant du client au créatif en passant par les développeurs ou les équipes marketing.
Garant des budgets et des délais, il travaille sous pression et ne compte pas ses heures, d'autant qu'il peut mener plusieurs projets de front à des stades d'avancement différents. Cependant, il doit toujours garder la tête froide pour ne pas faire paniquer ses équipes ou, pire, le client ! Quoi qu'il arrive, il doit rassurer ce dernier, même au plus fort de la tempête.
]]>Le premier rôle du chef de projet web/mobile est de répondre aux appels d'offres lancés par des clients potentiels, afin de décrocher un contrat pour sa société de services. Il étudie la demande et les besoins exprimés (ou sous-entendus) avec précision avant de rédiger un cahier des charges fonctionnel et technique. S'il travaille chez le client, son travail commence à la réception du cahier des charges réalisé par un tiers. Il l'épluche avec soin pour en comprendre toutes les implications techniques et humaines et prévoir les ressources qu'il devra mobiliser.
Une fois le contrat signé, le chef de projet répartit les tâches entre les membres de l'équipe et définit le planning de chacun. Le cas échéant, il fait appel à des sous-traitants ou à des personnes extérieures.
Souvent en réunion, il est le garant des délais et du budget. Son rôle est donc de les faire respecter grâce à un suivi régulier qui lui permet, si besoin est, d'ajuster son plan. Par exemple, en recrutant une personne supplémentaire. Meneur d'hommes, il veille à la motivation de l'équipe et à la bonne circulation des informations entre les différents acteurs. Il effectue une veille constante sur son domaine d'expertise et peut mener plusieurs projets de front.
]]>Niveau bac + 5
Master universitaires contenus et projets Internet, Web mobile
Diplôme d'école de commerce spécialisé en informatique mobile et Web
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en informatique, informatique mobile et Web
]]>À partir de 2900 euros brut par mois.
Le chef de projet web/mobile peut exercer chez les pure players ou sites d'e-commerce, dans une ESN (entreprise de services du numérique) ou une société de conseil, chez un éditeur de logiciels ou d'applications, en agence de communication, dans une grande entreprise... Son travail varie un peu selon son lieu d'exercice et la taille de sa société.
Avec de l'expérience, le chef de projet web/mobile se verra confier des projets de plus en plus importants. Il peut également évoluer vers la fonction de directeur de projet digital, de directeur technique, directeur marketing... Il peut aussi envisager de créer sa propre agence interactive ou web agency.
Internet n'en finit pas de se développer et, avec l'apparition du Web collaboratif (Web 2.0) et la forte demande de nouvelles applications mobiles, les chefs de projet web/mobile ont de beaux jours devant eux. Selon l'Observatoire économique des services mobiles, les effectifs dans ce secteur devraient continuer à augmenter de 25 % d'ici à 2020. Cependant, une première expérience réussie est souvent demandée au moment du recrutement.
]]>Généralement bac + 5 (master universiatires en contenus et projets Internet, diplôme d'école de commerce ou diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique dont Web mobile).
]]>Les délais imposés par les clients, les imprévus lors de la phase d'analyse en laboratoire, les dysfonctionnements éventuels des équipements... tout cela demande à l'ingénieur chimiste en développement analytique d'être réactif et disponible rapidement afin de ne pas entraver le bon déroulement du projet en cours.
L'ingénieur chimiste en développement analytique peut être amené, avant d'initier un projet, à faire des recherches dans la littérature scientifique, surtout s'il s'agit d'un projet innovant : état des lieux de l'existant, collecte des références bibliographiques. C'est une partie primordiale qui peut s'avérer longue et fastidieuse, mais qui constitue la base fondamentale de la démarche.
L'appartenance à une équipe, l'expérience à transmettre, les informations à communiquer au bon moment et aux bonnes personnes, les relations avec les partenaires sont des situations où la qualité d'expression et le sens de la communication sont importants. L'ingénieur chimiste en développement analytique a le plus souvent un groupe de techniciens à superviser, mais il doit aussi rendre des comptes à sa hiérarchie. Dans les deux cas, ses propos doivent être clairs, explicites, et il doit maîtriser le langage technique.
]]>L'ingénieur chimiste en développement analytique partage son temps entre son bureau et le laboratoire : deux lieux complémentaires et indissociables. Les activités de manipulation et d'analyse d'échantillons, la mise en place d'un système qualité et l'entretien des équipements se font en laboratoire, tout comme l'encadrement des techniciens. Au bureau, un travail de recherche bibliographique, de vérification de données et de rédaction de rapports d'analyses est à effectuer.
Les TPE (très petites entreprises) sont nombreuses dans ce secteur. Elles peuvent être prestataires de services pour des entreprises ou organismes de taille plus importante, qui deviennent alors des clients avec des exigences spécifiques. L'entreprise prestataire est soumise à des délais imposés par le ou les différents clients, ainsi qu'à d'autres contraintes liées, par exemple, à la sécurité, à la qualité ou encore à l'aspect innovant du travail commandé.
]]>L'ingénieur chimiste en développement analytique intervient à différentes étapes de la vie d'un produit : recherche et développement, production, contrôle qualité, technico-commercial, etc. Dans un bureau d'études, il conçoit les appareillages en vue de la fabrication de produits (alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques) et définit des process. En laboratoire, il trouve des molécules ou formule de nouveaux produits, il analyse les matières premières et les produits finis. En production, il peut encadrer une équipe. Il a aussi un rôle important à jouer en sécurité, hygiène, assurance qualité, gestion de l'environnement, et il est responsable du maintien de la qualité technique des analyses.
L'ingénieur chimiste en développement analytique réalise des analyses chromatographiques sur différentes matrices biologiques afin d'identifier un marqueur. Il définit les méthodes à développer et effectue des tests à la paillasse. Il analyse et interprète les résultats. Il rédige ensuite des notes techniques et des rapports, des protocoles d'utilisation des matériels. Il effectue également une veille scientifique et il peut être amené à présenter certains résultats à des membres de son équipe ou à des clients.
]]>Niveau bac + 5
Master spécialisé en formulation et chimie industrielle ; chimie fine et thérapeutique ; chimie et physico-chimie : des molécules aux biosystèmes ; contrôle de l'environnement industriel ; chimie analytique et procédés ; sciences de la vie et de la matière ; pollutions chimiques et gestion environnementale ; électrochimie ; chimie et procédés
Diplôme d'ingénieur
]]>3000 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Le secteur de la chimie compte 3 230 entreprises dont 88 % de TPE-PME d'après l'UIC (Union des industries chimiques). Elles sont surtout présentes en Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine d'après l'Opic (Observatoire des industries chimiques). Du fait de la régionalisation des spécialités (chimie en Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne et Pays de la Loire), les ingénieurs de la fonction production doivent être géographiquement mobiles.
50 % des jeunes diplômés se tournent vers la recherche et développement, selon la Fédération Gay-Lussac. 20 % optent pour la production. Avec l'expérience, un ingénieur chimiste acquiert des responsabilités en matière de sécurité, hygiène, qualité, etc. Il peut aussi se diriger vers le management ou le technico-commercial, ou encore vers la fonction publique : le concours d'ingénieur de laboratoire (catégorie A) permettra ensuite d'évoluer vers un poste de directeur de laboratoire.
À l'horizon 2020, le secteur de la chimie connaîtra des évolutions, tant sur le plan de la réglementation relative à la sécurité, à l'environnement et à la santé, que sur celui des emplois et des compétences (la recherche et l'expertise scientifique).
]]>Bac + 5 au minimum : master ou diplôme d'ingénieur. Bac + 8 pour les futurs enseignants-chercheurs.
]]>Doté d'une grande sensibilité artistique pour interpréter les oeuvres de la façon la plus juste, le chanteur se caractérise avant tout par son talent. Il doit être créatif pour pouvoir improviser sur scène, composer des arrangements, voire écrire ses propres chansons.
Mais le talent ne suffit pas. Force d'expression, technique, étendue vocale (tessiture) et timbre de voix s'entretiennent au quotidien. Le chanteur doit maîtriser différents répertoires et plusieurs langues vivantes (italien, allemand, russe, anglais...) afin de chanter de façon réaliste dans ces langues. La ténacité est essentielle pour démarcher les maisons de disques et participer à des auditions. Enfin, une bonne résistance physique est indispensable pour supporter un rythme souvent intense.
Un chanteur doit maîtriser sa voix à la perfection. Il lui faut donc connaître les techniques respiratoires, d'échauffement et de diction. Il sait placer sa voix et exploiter toutes ses possibilités. Les techniques d'interprétation et de mémorisation n'ont pas non plus de secret pour lui.
]]>Les chanteurs ont un rythme soutenu : auditions, répétitions et représentations s'enchaînent, couplées à un perfectionnement technique et artistique quotidien. Les chanteurs lyriques perfectionnent leur technique vocale, mais aussi leur interprétation dramatique, car ils doivent savoir jouer la comédie. Ce travail représente plusieurs heures d'entraînement par jour, en plus des représentations en soirée.
Les chanteurs se produisent dans les opéras, les festivals, les salles de spectacle, les manifestations culturelles ou les émissions de radio et de télévision. Les déplacements en France et à l'étranger sont fréquents pour assurer ces représentations ainsi que les éventuelles tournées.
Les chanteurs lyriques répondent aux attentes du metteur en scène, du chef d'orchestre, du directeur artistique... Les chanteurs de musiques actuelles ont des obligations vis-à-vis de leur maison de disques ou de leur producteur... sans oublier le public.
Dans la chanson, le statut d'intermittent prédomine. Seuls quelques ensembles de musique de chambre et une quinzaine d'opéras emploient des choeurs professionnels. Les postes permanents sont rares et très recherchés.
]]>Le chanteur lyrique interprète le répertoire classique selon le timbre de sa voix : ténor, soprano, contralto, baryton... Lors de représentations, il peut faire partie de la distribution d'opéras ou d'opérettes. Choriste, il interprète avec d'autres chanteurs une oeuvre musicale. Soliste, il interprète une partie ou l'intégralité d'une oeuvre et interprète alors des solos.
Le chanteur de musique actuelle (variétés, rock, jazz, rap, musiques électroniques...) interprète des chansons ou des morceaux de musique qu'il a pu composer lui-même ou créer par des auteurs-compositeurs. Si la voix reste essentielle, le look et le charisme occupent une place importante dans la réussite de la carrière. Celle-ci peut-être menée en solo ou au sein d'un groupe. Les enregistrements en studio et la promotion des albums alternent avec les concerts. Certains chanteurs peuvent aussi participer à des comédies musicales.
]]>Avant le bac
CHAM (classes à horaires aménagés musique)
Niveau bac
Bac techno techniques de la musique et de la danse, option instrument
DNOP (diplôme national d'orientation professionnelle), spécialité musique
DEM (diplôme d'études musicales)
Niveau bac + 3
DNSP (diplôme national supérieur professionnel) de musicien, spécialité instrumentiste-chanteur
Niveau bac + 5 et plus
Diplôme de formation supérieure de musique du Conservatoire de Paris et de Lyon
Diplôme supérieur de chanteur professionnel soliste (concertiste ou opéra) de l'école normale de musique Alfred Cortot
]]>Un chanteur est dans la plupart des cas rémunéré au cachet. Celui-ci varie en fonction de sa notoriété et de la nature de la prestation. La rémunération peut être complétée par une rétribution au titre des droits d'auteur.
Certains responsables de théâtre, organisateurs de concerts et de spectacles sollicitent les chanteurs sortant d'un centre de formation lyrique ou lauréats d'un concours international. Les ateliers lyriques d'insertion professionnelle préparent également les chanteurs débutants à leur future carrière. Mais de manière générale, les artistes doivent passer des auditions ou castings pour décrocher des contrats. Ils connaissent alors la compétition et doivent être patients car la concurrence est rude.
Afin de faciliter leur recherche de contrats, les chanteurs ont souvent recours aux services d'un agent artistique. Mais le cas échéant, ils doivent eux-mêmes forcer le destin et démarcher les maisons de disques, les producteurs, les directeurs d'opéras et autres professionnels du milieu. Les relations et le carnet d'adresses sont donc essentiels pour réussir.
Pour compléter leurs revenus, la plupart des chanteurs doivent se tourner vers des activités annexes comme l'enseignement. Si travailler comme soliste représente un aboutissement pour nombre de chanteurs, intégrer un ensemble vocal en tant que choriste ou chef de choeur semble beaucoup plus aisé. Les comédies musicales constituent également un vivier d'emplois.
]]>Pour tous ces intermittents du spectacle, le plus difficile est d'approcher le public. Les uns courent les auditions, les concours et les festivals pour se faire connaître, sans parler des émissions de télé. Les autres démarchent les maisons de disques pour enregistrer un album, cherchent des financements pour se produire en concert ou diffuser leur musique sur Internet. S'il est difficile de percer, il est encore plus difficile de durer. Pour gérer sa carrière, le chanteur peut se faire aider par un agent artistique.
La formation musicale classique s'acquiert dans un conservatoire départemental ou régional dès l'âge de 6 ans, et parallèlement à la scolarité.
Les meilleurs intégreront un conservatoire national supérieur de musique et de danse ou l'École d'art lyrique de l'opéra (à Paris ou à Lyon).
]]>Dans l'industrie chimique, une double compétence technique et commerciale devient nécessaire. Et, avec l'ouverture internationale, la pratique de l'anglais, voire d'une seconde langue étrangère, se révèle indispensable.
Le responsable achats doit garantir les meilleures conditions commerciales à son entreprise, tout en gardant à l'esprit des objectifs techniques. Il recherche la meilleure offre, en sachant qu'il ne s'agit pas toujours de celle au meilleur prix. En prenant le moins cher à tout prix, il risquerait d'acculer un fournisseur, de le rendre défaillant et éventuellement de mettre sa propre entreprise en péril. C'est une question d'équilibre entre les intérêts financiers et industriels. Il doit parfois convaincre son fournisseur de l'intérêt de l'avoir comme client.
Conclure des achats de matières premières, de produits ou de services ne s'improvise pas. Il doit diriger et animer une équipe capable de prospecter les marchés, d'évaluer la capacité des fournisseurs à répondre aux impératifs de coûts, de délais... Son écoute et sa diplomatie lui permettent enfin d'assurer l'interface entre les fournisseurs, la production, la commercialisation et la recherche-développement...
]]>Souvent membre du comité de direction de l'usine chimique, il rend compte au directeur du site et peut dépendre hiérarchiquement d'un directeur achats de la société. Il encadre une équipe d'acheteurs et d'approvisionneurs, et assure la coordination des achats de fournitures industrielles et d'autres produits et services, parfois pour toutes les filiales européennes d'un grand groupe. C'est donc un homme d'équipe au sein de son entreprise.
Il gère également les relations avec des entreprises tierces : les fournisseurs évidemment, mais aussi des entreprises sous-traitantes. Il arrive en effet qu'une partie de la politique d'achats soit externalisée : c'est l'" outsourcing ". Cela consiste à confier à une entreprise externe la gestion des achats dans un pays tiers, ainsi que toutes les activités qui en découlent (négociation des prix, suivi et contrôle de la marchandise, logistique de transport et de dédouanement, gestion du service après-vente). Le responsable achats jongle donc entre des interlocuteurs variés, souvent internationaux, et exerce une mission éminemment stratégique pour son employeur, généralement positionné sur des marchés de spécialités à haute valeur ajoutée.
]]>Il est responsable du budget des achats de matières premières, de matériel, etc. Il se charge, par exemple, de lancer les nouveaux appels d'offres pour les équipements de protection et de sécurité nécessaires à un groupe industriel. Son équipe d'acheteurs doit alors recenser tous les fournisseurs potentiels : fabricants, distributeurs, importateurs, et sélectionner les plus pertinents. Puis il négocie pour optimiser coûts et stocks. Il développe le " sourcing " (identifier de nouveaux fournisseurs à l'international pour optimiser les coûts) et gère un budget représentant jusqu'à 40 % du chiffre d'affaires de l'entreprise. Il supervise aussi le travail des acheteurs, structure le service des achats et optimise le panel des fournisseurs.
La fonction du responsable achats est stratégique pour l'entreprise. La politique d'achats est en effet l'un des ressorts du développement des entreprises : des achats maîtrisés donnent plus de marge de manoeuvre pour investir. Une de ses responsabilités est, par exemple, de mettre en place un programme de réduction des coûts des achats. Une fois le contrat signé, il doit encore suivre le fournisseur pas à pas pour pallier toute défaillance et gérer les réclamations éventuelles.
]]>Niveau bac + 3
Licence en physique, chimie, sciences et technologies, sciences de la vie, sciences pour la santé...
Licence pro spécialisée en technico-commercial ou achats
Diplôme d'école de commerce généraliste ou spécialisé en achats
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en chimie ou en biochimie, avec une double compétence commerciale
Master en chimie, achats...
Diplôme d'école supérieure de commerce
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en achats
]]>3333 euros brut par mois.
Le responsable achats en chimie travaille dans les entreprises de production de la chimie, au sein d'une filiale d'un grand groupe industriel européen par exemple, ou dans une petite entreprise innovante de la plasturgie. La chimie est essentielle dans de nombreux domaines : dans l'environnement, l'automobile, l'aéronautique ou les matériaux de construction. C'est un secteur d'avenir qui compte plus de 1 200 entreprises et mise sur l'innovation pour soutenir sa croissance. Cette industrie est plus présente dans les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine (source : Observatoire des industries chimiques). On assiste aussi à une régionalisation des spécialités (chimie en Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne...).
L'internationalisation de l'industrie chimique (où les exportations et les investissements extérieurs sont importants) crée de nombreuses opportunités de poste à l'étranger, surtout dans les grands groupes. Il peut s'agir de missions ponctuelles ou d'expatriations.
Un acheteur de la chimie, jeune diplômé, peut, avec l'expérience, accéder au poste de responsable achats. À terme, le responsable achats peut devenir directeur achats ou du service approvisionnement.
]]>Bac + 5 (diplôme d'ingénieur en chimie ou en biochimie ; master en chimie, achats... diplôme d'école supérieure de commerce) jusqu'à bac + 6 (mastère spécialisé en achats).
]]>Scientifique de haut niveau, l'océanologue cumule des compétences en informatique, physique, géologie, météorologie, géophysique, biologie... Sa profession n'existe pas en tant que telle, elle est un domaine d'application de sa spécialité d'origine. Il doit être capable d'aborder des thèmes nouveaux tout au long de sa carrière.
L'océanologue travaille avec du matériel et des logiciels de haute technologie. Il ou elle doit être méticuleux/euse et avoir un goût prononcé pour l'observation et l'interprétation des résultats. Savoir travailler sur le long terme et avoir de réelles aptitudes à l'analyse et à la rédaction sont des compétences attendues.
Très autonome dans la conduite de ses travaux, l'océanologue sait faire preuve de diplomatie, d'écoute, de capacité de dialogue et de persévérance quand il ou elle travaille en équipe. La connaissance de l'anglais est indispensable, notamment pour participer aux conférences internationales.
]]>Contrairement aux idées reçues, l'océanologue passe peu de temps en mer. Parfois, ce ou cette spécialiste mène des investigations sur le terrain en collaboration avec des équipes de chercheurs du monde entier. Le reste du temps, il ou elle travaille dans son laboratoire, devant un ordinateur, pour traiter et exploiter les données recueillies.
Pour observer, mesurer, comprendre, l'océanologue dispose d'outils d'investigation performants : satellites de télédétection spatiale, bouées dérivantes, submersibles des grandes profondeurs...
L'océanologue est très autonome et se nourrit continuellement des recherches, rapports et expériences de ses collègues. Il ou elle collabore souvent avec des spécialistes de diverses disciplines (géochimistes, biologistes, physiciens, météorologues, économistes...) et mène des projets en équipe. Assister à des colloques internationaux fait partie des activités régulières.
]]>L'océanologue étudie les mers, les océans, les fonds marins et les organismes qui y vivent pour comprendre leur fonctionnement, évaluer leur état (dégâts causés par les pollutions, les activités humaines ou les changements climatiques).
Chercheur ou chercheuse, l'océanologue se consacre à un travail de recherche fondamentale ou appliquée. Il ou elle traite des données, réalise des expériences ou prépare des campagnes en mer. L'océanologue cherche à modéliser de façon rigoureuse et scientifique ses observations, pour émettre des hypothèses et des prévisions sur l'évolution des océans et de leur biodiversité. Dans les filières professionnalisées, il ou elle participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel.
L'océanologue participe aussi à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences et à des colloques. Professeur ou professeure d'université, il ou elle impulse et dirige les activités du centre de recherche dont il est membre : centre ou laboratoire universitaire ou associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en sciences de la mer, océanographie, biologie marine, physique des océans, chimie marine...
]]>À partir de 2169 euros brut par mois pour un chargé de recherche ou un maître de conférence.
Dans le domaine de la recherche, les débouchés, peu nombreux, se situent à l'université, au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), au Muséum national d'histoire naturelle, dans les grands organismes spécialisés comme l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), l'IRD (Institut de recherche pour le développement), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine), l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), Météo-France, le CEVA (Centre d'études et de valorisation des algues)... Après quelques années, l'océanologue peut intégrer des postes de direction au sein des organismes de recherche publics ou des universités.
Les secteurs de l'industrie et de l'exploitation de la mer recrutent également des océanologues en appui technique. Les domaines d'application vont de la gestion de la pêche à la prévention des tremblements de terre, en passant par la protection du milieu marin ou les zones de gisement pétrolier.
]]>8 ans pour préparer un doctorat en sciences de la mer, océanographie, biologie marine, physique des océans, chimie marine...
]]>Doté d'une solide culture générale, le secrétaire de rédaction maîtrise parfaitement l'orthographe et le code typographique (ensemble des règles de mise en forme du texte et des caractères).
À l'ère du tout informatique, le secrétaire de rédaction doit maîtriser les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) qui servent à la mise en pages et les logiciels de traitement des images. Un certain goût pour l'esthétique et le graphisme est indispensable.
Enfin, cette profession exige du sang-froid pour gérer les imprévus, et le goût des relations humaines. Pivot entre les différents acteurs de la production éditoriale, le secrétaire de rédaction doit savoir dialoguer avec l'ensemble des intervenants et connaître les contraintes de chaque service. Une bonne dose de diplomatie est souvent nécessaire pour faire accepter aux journalistes rédacteurs une coupe ou une retouche dans un article ou un autre emplacement dans le journal...
]]>En tant que journaliste en bout de chaîne de production, le secrétaire de rédaction assume une lourde responsabilité : valider et envoyer les pages montées à l'imprimerie, en respectant impérativement les délais de bouclage. Il doit réagir rapidement aux évolutions du " chemin de fer " (tableau permettant de visualiser l'ensemble des pages d'un journal) ou aux intégrations de publicité, et adapter sa page au vu d'éventuelles modifications de dernière minute.
Les horaires sont fixes, mais parfois décalés. Dans un quotidien du matin, la journée du secrétaire de rédaction commence en fin de matinée pour se terminer à 22 h, voire plus tard si l'actualité l'exige. En revanche, dans la presse périodique, la journée est organisée de manière classique.
L'organisation du travail du secrétaire de rédaction varie d'une entreprise à l'autre. Il peut assurer seul le secrétariat de rédaction ou bien exercer au sein d'un service composé de plusieurs secrétaires de rédaction. Dans le premier cas, le travail s'effectue au côté du rédacteur en chef ; dans le second, sous la houlette du 1er secrétaire de rédaction ou du secrétaire général de la rédaction.
]]>Indispensable à toute rédaction, le secrétaire de rédaction intervient surtout en bout de chaîne, une fois que les articles sont écrits. Sa mission : rendre les textes lisibles, compréhensibles, attrayants et leur donner l'importance qu'ils méritent sur les pages.
Premier lecteur du journal avant sa parution, le secrétaire de rédaction se pose les mêmes questions que les lecteurs. Garant de la forme et du fond, il veille à la clarté des propos. Il peut donc remanier un article mal construit ou couper celui-ci lorsqu'il est trop long. À lui de détecter et de corriger les coquilles (erreurs de composition des mots), les fautes d'orthographe ou de syntaxe. Enfin, il conçoit ou retravaille la titraille (titre, chapôs, intertitres) et les légendes des photos.
Le secrétaire de rédaction peut aussi être amené à participer à la conception de la maquette. Dans ce cas, à lui de calibrer le texte (en nombre de caractères) et de choisir les polices (types de caractères) et les corps (taille) dans lesquels doivent être composés les textes.
Quand il travaille pour un site web, il vérifie les liens hypertextes et la qualité du temps d'affichage (image, audio, vidéo).
]]>L'entrée se fait sur concours (très sélectif) et sous condition d'âge.
Niveau Bac + 3
BUT information communication, parcours journalisme ;
Licences pro Métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse
Niveau Bac +4/ 5
Masters Journalisme
Diplômes d'écoles de journalime reconnues par la profession
Diplômes d'écoles privées en journalisme
]]>Ces dernières années, on a recensé plus de demandes que d'offres de poste. Actuellement, les opportunités se situent dans la presse gratuite et la presse en ligne. En effet, les sites Internet prennent de plus en plus conscience de la nécessité de proposer des textes lisibles, corrigés et contenant des liens valides.
Après quelques années d'expérience, le secrétaire de rédaction peut accéder à des responsabilités plus importantes. En fonction de l'organisation de son journal, les postes de la hiérarchie sont différents. Le 1er secrétaire de rédaction chapeaute et manage le service secrétariat de rédaction. Le rédacteur en chef technique ou secrétaire général de rédaction supervise plus globalement la confection d'une ou de plusieurs publications.
]]>En collaboration avec le graphiste, parfois seul, il veille à la mise en pages et suit la phase de fabrication. Doté d'une parfaite orthographe et d'une solide culture générale, le secrétaire de rédaction maîtrise les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) type XPress ou InDesign.
3 ans pour obtenir le BUT information-communication, parcours journalisme ; une licence pro métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse ; un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour un master en journalisme à l'université ou dans une école spécialisée reconnue (Celsa, CFJ, IFP...).
]]>Le dépanneur en électroménager doit posséder une bonne connaissance des appareils sur lesquels il intervient : structure d'ensemble, principe de fonctionnement... Les techniques mises en oeuvre étant très diverses (mécanique, électricité, électronique), ses compétences doivent être pluridisciplinaires. L'utilisation de plus en plus fréquente de l'électronique demande une bonne maîtrise des méthodes de paramétrage ou de reconfiguration (interroger la mémoire d'une puce à l'aide d'un ordinateur portable, ou modifier la valeur de certaines données : température, durée du cycle de lavage, etc.).
Un esprit déductif et rigoureux, de bonnes capacités d'observation et une habileté manuelle se révèlent indispensables. Par ailleurs, la dimension commerciale et relationnelle de ce métier prend de l'importance. Il est donc souhaitable d'avoir le sens de la communication, une bonne présentation, ainsi qu'une grande capacité d'adaptation face à une clientèle variée.
]]>Le dépanneur en électroménager peut être employé par différents types d'entreprises : des magasins indépendants (de type commerces de proximité) spécialisés dans la vente et la maintenance d'appareils électroménagers (réfrigérateurs, lave-vaisselle, micro-ondes, etc.) ; des grandes surfaces spécialisées en électroménager et petit électroménager (cafetières "expresso", robots culinaires, aspirateurs, etc.) ; ou encore des stations techniques indépendantes, agréées par les constructeurs de grandes marques de matériel. Les hypermarchés qui possèdent un rayon électroménager sous-traitent le dépannage des appareils qu'ils ont vendus à ces stations techniques.
Responsable d'un secteur géographique, le dépanneur se déplace à domicile ou en entreprise. Il utilise un véhicule de service contenant son outillage et le stock de pièces détachées qu'il doit gérer. La durée des interventions chez les clients n'est pas toujours prévisible et les journées de travail peuvent se prolonger. En atelier (en centre technique, par exemple), il peut être spécialisé dans un type de produit (lave-linge, etc.).
]]>Appelé chez un client, le dépanneur en électroménager effectue sur l'appareil (lave-linge, four...) défaillant une série de mesures et de tests pour déterminer l'origine de la panne. Une fois celle-ci repérée, il démonte l'élément défectueux (composant électronique, pièce mécanique ou électrique...) et le remplace.
Avec le développement de l'électronique, il réalise souvent de petits travaux de reconfiguration comme la modification de paramètres (vitesse, température...) dans le programme d'une puce défectueuse de l'appareil. Il effectue les réglages nécessaires et remet l'appareil en service, puis rédige un compte rendu de l'intervention, prépare la facture, donne à l'usager des conseils d'utilisation. Lorsque la panne est importante, il établit un devis qu'il soumet au client et exécute les réparations en atelier (démontage d'éléments, soudure, rénovation...).
Les contrats de maintenance se développent avec la clientèle professionnelle (collectivités). Pour l'entretien des équipements d'une cantine, d'un restaurant ou d'un hôpital, le dépanneur en électroménager procède à une série de visites et de contrôles réguliers. Il change alors les pièces défectueuses ou usées, afin que les armoires frigorifiques et les matériels de cuisson restent toujours en état de marche.
]]>Niveau bac
Bac pro cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
Certification de technicien services de l'électroménager connecté (TSEC)
Titre professionnel technicien d'après-vente en électroménager et audiovisuel à domicile
]]>À partir du 1797 euros brut par mois ; variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le marché du travail reste favorable aux dépanneurs en électroménager. Les contrats de maintenance avec les collectivités (entreprises, hôpitaux, établissements scolaires...) se sont multipliés. De même, les ventes d'appareils aux particuliers restent importantes en raison des incessantes innovations technologiques. Le secteur de l'électroménager a même connu une croissance de 5 % en 2020, avec un chiffre d'affaires de 9,1 milliards d'euros. Par ailleurs, le dépanneur en électroménager participe à l'économie circulaire, car il prolonge la durée de vie des produits.
Après quelques années d'expérience, le dépanneur en électroménager peut évoluer vers l'expertise technique. Son rôle est alors de former et d'assister les équipes de techniciens. Pour cela, il doit suivre en permanence l'évolution des technologies. Il peut également occuper un poste d'encadrement : chef d'atelier ou responsable du service maintenance. Dans ce cas, il planifie et organise le travail des équipes. Il peut aussi s'orienter vers une activité commerciale en devenant, par exemple, chef de vente junior (animation d'une équipe de vente électroménager en grande surface et gestion du personnel)... voire en montant sa propre entreprise.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel cybersécurité, informatique et réseaux, électronique, éventuellement complété par une certification de technicien services de l'électroménager connecté (1 an). Il existe aussi un titre professionnel accessible par la formation continue pour les salariés.
]]>Biologie cellulaire, embryologie, histologie, neuro-anatomie... autant de savoirs scientifiques nécessaires à l'exercice du métier, sans oublier patience, persévérance et une certaine maîtrise de soi pour effectuer des dissections. Âmes sensibles s'abstenir...
L'anatomiste doit posséder le sens de la pédagogie pour expliquer l'objectif et l'avancée de ses travaux à des publics non spécialistes (journalistes, par exemple). Il maîtrise également l'anglais, langue absolument nécessaire pour publier ses travaux dans les revues scientifiques internationales. Et comme tout scientifique, il doit faire preuve d'une grande ouverture d'esprit pour accepter d'être remis en question en portant un regard critique sur son travail et celui de ses pairs.
Dans un laboratoire où il est chargé du pilotage d'un ou plusieurs projets scientifiques, il encadre des équipes, forme les jeunes chercheurs (doctorants, post-doctorants) et enseigne son savoir. L'anatomiste peut aussi obtenir un poste de chef de clinique alliant enseignement et recherche (y compris des études cliniques).
]]>La majorité des recrutements s'effectue dans les hôpitaux. L'anatomiste salarié à l'hôpital a le titre de praticien hospitalier et exerce en tant que médecin spécialisé (le plus souvent en chirurgie, en neurochirurgie ou en neurologie). L'anatomiste hospitalo-universitaire exerce dans les CHU (centres hospitalo-universitaires) et partage son temps entre les soins, l'enseignement et la recherche. Dans les laboratoires des universités ou les instituts de recherche comme l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), par exemple, l'anatomiste est recruté en qualité de fonctionnaire, après réussite à un concours très sélectif.
L'anatomiste travaille principalement au sein de laboratoires indépendants ou rattachés à de grands groupes. À l'avenir, la tendance vise le développement de plates-formes collaboratives alliant recherche publique, recherche privée et PME (petites et moyennes entreprises) de biotechnologie.
Autonome dans son travail, l'anatomiste est entouré d'une équipe de chercheurs, de doctorants, d'ingénieurs et de techniciens, avec lesquels il mène ses travaux en étroite collaboration. En plus de ses horaires de base, l'anatomiste, qui exerce à l'hôpital, assure des gardes et des astreintes pour pouvoir prendre en charge toutes les urgences.
]]>L'anatomiste dirige des recherches médicales ou biomédicales sur la structure, la composition biochimique, la croissance et le fonctionnement des tissus et organes du corps humain ou animal. Il recoupe une somme d'informations abondantes et formule des hypothèses. Il étudie, par exemple, les réactions des tissus vivants après des interventions médicales ou biotechnologiques (greffes d'organes, fécondations in vitro, cultures cellulaires...).
Certains anatomistes sont spécialisés dans un domaine précis. Par exemple, le neuro-anatomiste s'intéresse à l'anatomie du cerveau ; l'anatomo-pathologiste, aux pathologies des tissus. Ce dernier interprète les prélèvements (biopsies et frottis) pour établir la nature d'un cancer éventuel et permettre le choix du meilleur traitement. Il est parfois sollicité pour faire des autopsies d'intérêt médical.
Il participe aux progrès thérapeutiques, produit des connaissances et des savoirs nouveaux sur l'anatomie, diffuse ses résultats en rédigeant des articles. Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans l'activité de ce chercheur : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer.
]]>Bac + 9 et plus
DES (diplôme d'études spécialisées) anatomie et cytologie pathologiques ; chirurgie
DESV (diplôme d'études spécialisées vétérinaires) anatomie pathologique vétérinaire
]]>À partir de 2300 euros brut par mois (Grille indiciaire Chargé de recherche)
L'expertise de l'anatomiste n'intéresse pas uniquement la médecine : il lui arrive parfois de collaborer avec des historiens pour interpréter, par exemple, les traces laissées sur les dents et les os des hommes préhistoriques afin de déterminer leur mode d'alimentation.
Qu'il signifie exercice hospitalier, en clinique ou au sein des centres de santé gérés par les collectivités territoriales, le salariat apparaît moins précaire et est très largement plébiscité par les jeunes diplômés, d'autant que de nouvelles cliniques se créent et que l'on manque de personnels spécialisés dans les hôpitaux...
]]>Bac + 9 et plus : DES (diplôme d'études spécialisées) anatomie et cytologie pathologiques ; chirurgie. DESV (diplôme d'études spécialisées vétérinaires) anatomie pathologique vétérinaire. Pour l'anatomie animale, diplôme d'État (DE) de vétérinaire avec une spécialisation.
]]>Chaque jeune est unique. Seule l'écoute active permet de lui donner une réponse adaptée... parfois sur plusieurs années. Pour cela, il est important qu'une relation de confiance s'installe. Réactivité, disponibilité, compréhension, bienveillance et patience font partie des qualités des CISP qui ne doivent, en revanche pas tomber dans la complaisance. Ils sont là pour guider, encourager la personne à se sortir d'une situation précaire, sans tout faire à leur place. Ils aident les jeunes à devenir autonomes et acteurs de leur parcours.
Le dynamisme et la polyvalence sont indispensables dans ce métier. De plus, il faut beaucoup de maturité pour répondre à des situations difficiles, sans trop s'impliquer personnellement. Quand un jeune " craque " ou qu'une situation est bloquée, les conseillers doivent s'y adapter et gérer. Cela demande organisation et sang-froid.
Les conseillers doivent chercher l'information, prendre des initiatives, développer des partenariats... Ils connaissent bien leur territoire, le fonctionnement des institutions et les dispositifs destinés aux jeunes. Les CISP doivent suivre les nouveautés et l'évolution des mesures d'aide à l'emploi et à l'insertion.
]]>Les CISP exercent un service public dans une mission locale ou une PAIO (permanence d'accueil, d'information et d'orientation). On compte 439 missions locales et 6 800 lieux d'accueil des jeunes au plan national. Ces structures peuvent être communales ou intercommunales et des déplacements sont à prévoir. Chaque conseiller ou conseillère suit plusieurs dizaines de jeunes et travaille sous la responsabilité d'un ou une responsable de secteur et/ou d'un directeur ou directrice.
Les horaires de travail des CISP sont réguliers. Ils alternent suivi individuel de jeunes, animation de séances collectives, travail avec des partenaires. Ils assument aussi un rôle administratif important : saisie des dossiers, demandes d'aides ou de formations, appels téléphoniques avec Pôle emploi, les entreprises, les services sociaux ou centres de formation...
Autonomes, les CISP ne sont cependant pas isolés : ils travaillent au sein d'une équipe qui peut compter une dizaine de personnes. Face aux cas difficiles, ils peuvent solliciter l'avis des collègues. Ils doivent suivre l'évolution des dispositifs liés à l'emploi, la formation et l'insertion en général, et s'informer de ce qui se passe dans les autres missions locales ou auprès des partenaires.
]]>Problèmes d'orientation, de choix de projet professionnel, de manque de qualification ; difficultés financières, de logement ou de santé... Les jeunes de 16 à 25 ans confrontés à ces obstacles peuvent rencontrer un ou une CISP (conseiller/conseillère en insertion sociale et professionnelle) qui les accompagnera dans leur parcours et mobilisera les dispositifs adaptés à leurs besoins.
Lors du premier entretien avec un jeune, la ou le CISP établit un bilan complet (niveau de formation, expérience professionnelle, centres d'intérêt, revenus, accès aux soins...) et un diagnostic afin d'initier un parcours d'accompagnement individualisé. Les services apportés peuvent aller d'une simple information à l'élaboration d'un projet d'insertion professionnelle au long cours.
Les CISP consacrent une grande partie de leur temps aux entretiens individuels. Par ailleurs, ils animent des séances d'information, des ateliers collectifs (techniques de recherche d'emploi ou de rédaction de CV, simulations d'entretiens...). Ils interviennent également auprès du monde économique (recherche d'offres d'emploi, de stages) et développent des partenariats. En tant que référents du jeune, ils coordonnent l'accompagnement global de ce dernier.
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle mention intervention sociale : insertion et réinsertion sociale et professionnelle...
Niveau bac + 5
Master en économie, droit, sociologie, intervention sociale, psychologie sociale...
]]>De 1920 à 2140 euros brut par mois selon le degré de responsabilité.
En 2021, on comptait près de 9 000 conseillers et conseillères en insertion sociale et professionnelle. Un chiffre en hausse depuis l'adoption du dispositif "1 jeune 1 solution" qui vient s'ajouter au Contrat d'engagement jeunes, notamment. On estime que 1,4 millions de jeunes sont accompagnés sur notre territoire. Si le recrutement des conseillers fait partie des priorités des missions locales, il reste néanmoins soumis aux financements publics. Les CISP peuvent également être embauchés par Pôle Emploi, dans des centres de formation ou des associations d'insertion qui apprécient leurs connaissances du public jeune et des dispositifs qui leur sont dédiés.
Avec de l'expérience la conseillère ou le conseiller en insertion sociale et professionnelle peut devenir chargé de projet (insertion, logement, santé, citoyenneté...). Elle ou il occupera alors la majorité de son temps au montage de projets en relation avec des partenaires locaux. Elle ou il peut également devenir chef de secteur pour gérer une antenne de la mission locale (encadrement d'une équipe). Au-delà, se situent les postes de direction. Les CISP peuvent encore évoluer vers la gestion de structures associatives, la formation, etc.
]]>3 ans pour préparer une licence professionnelle mention insertion sociale : insertion et réinsertion sociale et professionnelle. 5 ans pour un master en économie, droit, sociologie, intervention sociale, psychologie sociale...
]]>Le métier demande beaucoup de rigueur. Presque tous les sens de l'opérateur de raffinerie sont mobilisés dans l'exercice de son travail. L'odorat, pour pouvoir détecter une fuite de gaz ; la vue, pour repérer une fuite ; l'ouïe, pour entendre un bruit différent ; et le toucher, pour sentir les vibrations provoquées par le passage anormal d'une fuite dans une tuyauterie.
En toute autonomie
Amené à travailler seul, l'opérateur doit faire preuve du sens de l'autonomie et des responsabilités. En particulier la nuit ou le week-end, lorsqu'on lui demande de réaliser l'ensemble des opérations liées à l'exploitation d'une unité pétrolière.
Une bonne résistance au stress
L'opérateur de raffinerie sait travailler dans un environnement parfois difficile : bruit des pompes, odeur du pétrole, par exemple. Pour se protéger, il porte un équipement adapté.
]]>Une raffinerie est située en extérieur, sans toit. L'opérateur de raffinerie travaille dehors quel que soit le temps, de jour ou de nuit. Il évolue dans un environnement difficile, bruyant et à risques. On y traite de grosses quantités de produits inflammables, polluants, explosifs, toxiques et du gaz, souvent à des températures élevées. La vigilance est donc de rigueur et l'opérateur ne doit jamais relâcher son attention. Il doit également respecter l'ensemble des procédures de sécurité.
Un travail d'équipe
L'opérateur extérieur travaille en relation avec un autre opérateur, le consoliste (ou tableautiste) et communique avec son collègue par radio. Il doit faire preuve d'un grand sens de la communication : savoir écouter, savoir expliquer, s'assurer que ses propos ont été correctement compris...
24 h sur 24
Une raffinerie ne s'arrête jamais. Les opérateurs travaillent en 3x8, c'est-à-dire 3 équipes successives travaillant chacune durant 8 h sur 24 h. Leur fonction s'exerce également 3 week-ends sur 5... et certains jours fériés.
]]>La mission numéro un de l'opérateur extérieur de raffinerie Surveiller et vérifier l'état des installations qui transforment le pétrole brut en fioul, kérosène, essence, lubrifiant... Une pompe un peu trop bruyante, une odeur atypique ou une température inhabituelle doivent attirer son attention. La sécurité est primordiale et les opérateurs y sont tous formés.
En inspection dans l'usine
L'opérateur extérieur de raffinerie circule régulièrement au sein de l'unité de production pour contrôler l'état du matériel. Il règle les vannes, fait des vérifications de pression pour assurer la bonne marche de l'unité. Un problème de fuite, une pompe qui lâche, un débit anormal, une panne... au moindre dysfonctionnement, il alerte ou est alerté par l'opérateur consoliste (en bureau) et doit intervenir sur place. Enfin, il encadre et accompagne toute intervention, notamment celles des entreprises extérieures sur les installations de son unité.
Le contrôle sur écran
L'opérateur consoliste surveille l'unité dont il est responsable devant des écrans de contrôle qui lui donnent une vue générale de tous les éléments de l'unité. Il est en communication permanente avec l'opérateur extérieur qui, lui, se déplace au sein de la raffinerie.
]]>Niveau bac
Bac professionnel procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons
Bac technologique (STL, STI2D)
Brevet d'opérateur des industries pétrolières et pétrochimiques
Niveau bac + 2
BTS métiers de la chimie ; pilotage de procédés ; conception et réalisation de systèmes automatiques
Niveau bac + 3
BUT chimie ; génie chimique, génie des procédés ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; mesures physiques
]]>À partir du Smic hors primes.
Au sein d'une raffinerie
L'opérateur extérieur est la première fonction que l'on trouve dans une raffinerie. Elle consiste à maîtriser tous les postes de l'unité de production dont il a la charge. Avec une expérience comprise entre 5 et 7 ans, l'opérateur extérieur peut évoluer vers la fonction d'opérateur consoliste.
Une évolution continue
L'opérateur extérieur devenu opérateur consoliste peut encore évoluer en s'orientant vers les métiers de la maintenance ou en poursuivant dans la production, aux fonctions de chef de quart, chef opérateur ou superviseur de fabrication.
En France et dans le monde
Des raffineries fonctionnent partout dans le monde. On en compte plus de 80 dans l'Union européenne, dont 7 en France métropolitaine. Elles se trouvent, en général, le long des côtes ou dans des zones fortement industrialisées comme la vallée du Rhône.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer un bac (technologique ou professionnel bio-industries de transformation ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons) complété par le brevet d'opérateur extérieur des industries pétrolières et pétrochimiques.
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS métiers de la chimie ; conception et réalisation des systèmes automatiques. 3 ans pour le BUT chimie ; génie chimique, génie des procédés ; métiers de la transition et de l'efficacité énergétiques ; mesures physiques.
]]>Plus encore que ses confrères d'autres spécialités, le pédiatre fait preuve d'une grande disponibilité. Il se montre particulièrement patient avec les enfants et reste à leur écoute, car souvent intimidés, ces derniers ne sont pas forcément coopératifs. Établir un bon contact avec eux permet de poser plus facilement un diagnostic. Tact et diplomatie s'imposent dans les relations avec les parents.
Le pédiatre est un généraliste de l'enfant. Ses connaissances médicales très étendues lui permettent de dépister les affections de ses patients. De plus, comme tous les pros de la santé, il reste « étudiant » toute sa vie pour se tenir au courant des évolutions de la médecine.
Outre ses compétences médicales, le pédiatre possède des capacités d'endurance, aussi bien physiques que psychiques. Le métier est fatigant. Travailler auprès des enfants suppose de supporter le bruit. Et puis, il faut être résistant pour assumer ce rôle de soin et de protection des mineurs.
]]>Le pédiatre peut travailler à l'hôpital (en néonatalogie, aux urgences pédiatriques...), une pratique de plus en plus attrayante aux yeux des jeunes diplômés : pas de clientèle à constituer, stabilité du poste, aucun investissement financier initial. Il peut également décider de s'installer en libéral, que ce soit en ouvrant un cabinet ou en rachetant une patientèle. D'autres encore adoptent un exercice mixte, alternant libéral et hôpital.
La semaine est chargée et les gardes obligatoires, certaines nuits et certains week-ends. C'est le lot de ceux qui pratiquent à l'hôpital. Côté libéral, il existe aussi des contraintes. Le pédiatre a souvent des journées à rallonge, parfois avec des horaires irréguliers. Les consultations sont en général plus longues qu'avec les adultes. Enfin, il intervient parfois au domicile du patient. Un investissement personnel indispensable pour vivre de sa passion.
Comme tous les médecins, les pédiatres ont d'importantes responsabilités. Ils relèvent de l'Ordre des médecins, chargé de veiller au respect des règles de bonnes pratiques fixées par le code de déontologie médicale.
]]>Après la naissance, le pédiatre s'assure que le bébé se porte bien. Par la suite, il surveille son éveil, son développement (visites systématiques du nourrisson). Il administre les différents vaccins obligatoires et soigne les pathologies courantes des moins de 15 ans (varicelle, angine, rougeole, otite). En cas de maladie plus lourde (maladies cardiaques, rénales, leucémie...) ou d'actes techniques (comme la coloscopie), le pédiatre hospitalier prend le relais.
La difficulté est d'avoir en face de soi des nourrissons ou de jeunes patients qui ne savent pas toujours expliquer où ils ont mal. Le pédiatre doit donc les observer, être attentif au moindre symptôme. À lui aussi de rassurer et d'informer les parents, souvent plus inquiets que l'enfant...
Le pédiatre a une mission préventive. Il conseille les parents pour tout ce qui concerne l'éducation, l'alimentation ou l'hygiène. Il peut aussi déceler des difficultés d'ordre psychologique, entrer en contact avec une enseignante ou la directrice d'une crèche pour résoudre certains problèmes.
]]>En 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques de la médecine (anatomie, biologie) et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau licence.
En 4e , 5e et 6e années : acquisition d'une formation médicale complète avec de plus en plus de pratique hospitalière. À la fin de la 6e année, l'étudiant passe les ECN (épreuves classantes nationales). Le choix de la spécialité et/ou de la région où il effectuera son internat dépend de ses résultats et de son rang de classement.
L'internat : les étudiants préparent un DES (diplôme d'études spécialisées) pendant 5 ans. Une thèse est soutenue à la fin de l'internat et débouche sur le diplôme d'État de docteur en médecine, avec mention de la spécialité.
Niveau bac + 11
DES pédiatrie
DE docteur en médecine
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice
Le nombre de pédiatres ne cesse de diminuer. Dans certaines régions, qui accueillent peu de cabinets, on parle de « désert pédiatrique ». Une pénurie qui touche particulièrement la pédiatrie de ville, réputée plus difficile et moins rémunératrice. Il y a donc des débouchés pour celles et ceux qui ont la vocation. D'autant que les départs à la retraite dans les années à venir s'annoncent nombreux.
Outre l'exercice libéral en cabinet, le pédiatre peut travailler à l'hôpital (il est alors praticien hospitalier et non fonctionnaire). Les cas qu'il y rencontre sont, en général, plus aigus (pathologies plus lourdes) et requièrent des connaissances pointues. Certains pratiquent en clinique privée. Par ailleurs, les médecins qui exercent dans les centres de PMI (protection maternelle et infantile) sont des fonctionnaires ou des contractuels relevant de la fonction publique territoriale.
Pour éviter l'enchaînement des consultations, certains pédiatres libéraux décident de se « surspécialiser ». Psychiatrie, néonatalogie, diabétologie... les possibilités ne manquent pas. Une façon de mieux contrôler son emploi du temps et ses revenus. À l'heure où les généralistes sont souvent consultés pour des cas relevant de la pédiatrie, c'est aussi une façon de réaffirmer des compétences spécifiques. Ce qui n'empêche pas ces pédiatres « spécialisés » de continuer à recevoir des patients « classiques » afin d'éviter de s'enfermer dans leur expertise.
]]>Médecin spécialiste, le pédiatre peut exercer en cabinet libéral, où il reçoit les familles. Autre possibilité : travailler à l'hôpital où les cas rencontrés sont, en général, plus lourds et requièrent des connaissances pointues. Les centres de PMI (protection maternelle et infantile) offrent aussi des postes.
10 ans d'études médicales au minimum. L’accès aux études de santé se fait après avoir validé une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités. La spécialisation se fait dans le cadre de 4 ans d'internat auquel les étudiants accèdent après les ECN (épreuves classantes nationales) en fin de 6e année et à l'issue duquel ils obtiennent le DES (diplôme d'études spécialisées).
]]>L'ingénieur logiciel possède une solide culture scientifique qu'il doit sans cesse mettre à jour pour s'adapter aux évolutions des technologies liées à l'univers des logiciels. Il maîtrise les méthodes et les outils de développement (UML, Merise, Rational Rose...) et a une excellente connaissance des langages de programmation (Java, C++...), en fonction du domaine informatique dans lequel il intervient (informatique de gestion, informatique embarquée...). La maîtrise de l'anglais (notamment technique) et la connaissance des normes et des procédures de sécurité informatique sont également indispensables.
L'ingénieur logiciel peut être polyvalent, concevant et mettant en place des logiciels pour le compte d'entreprises et d'administrations, et évoluer dans des secteurs d'activité variés : industrie, banque et assurance, commerce, transport et logistique... À l'inverse, il peut choisir de se spécialiser dans un domaine précis de l'informatique. Par exemple, en informatique de gestion, en informatique embarquée (pour l'industrie)...
]]>Ce métier ne s'exerce pas en solitaire. Travaillant généralement sous la direction d'un chef de projet ou d'équipe, l'ingénieur logiciel passe beaucoup de temps avec une équipe d'informaticiens, notamment des développeurs. Il peut également participer à des réunions avec le destinataire du logiciel, qu'il s'agisse d'un utilisateur interne ou d'un client externe.
Travailler à la réalisation de logiciels implique une bonne organisation. Il faut assurer la fiabilité du produit, veiller à sa facilité d'utilisation et respecter les délais de livraison. Ces délais sont parfois très courts : il faut alors travailler dans l'urgence, pour finir dans les temps.
Répondre à de nouveaux besoins auprès de clients différents, changer de langage informatique en fonction des projets, trouver les solutions à des problèmes nouveaux... l'adaptabilité et la réactivité constituent de précieux atouts pour cet ingénieur.
]]>Avant de concevoir un logiciel informatique, l'ingénieur logiciel étudie les besoins de l'organisation (entreprise de services, administration, industrie...) afin de définir les fonctions du logiciel (spécifiques pour la comptabilité, par exemple) qu'il doit créer. En concertation avec les utilisateurs (notamment les salariés de l'entreprise) du futur logiciel, il analyse et décrit les tâches à exécuter par ordinateur.
Il rédige ensuite un cahier des charges fonctionnel (spécifications, délais, coûts...), puis technique, et élabore une maquette du logiciel, en concertation avec ses futurs utilisateurs.
Les cahiers des charges dûment validés par les futurs utilisateurs, l'ingénieur passe à la programmation au sein d'un atelier de génie logiciel : il utilise alors des outils et des méthodes informatiques d'aide à la production de logiciel. Enfin, il effectue les tests qui permettront de valider le produit avant de le mettre à la disposition de l'entreprise (de services ou industrielle) ou de l'administration.
]]>Niveau bac + 5
Master mention MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises), ou mention informatique
Diplôme d'ingénieur en informatique, développement logiciel, génie logiciel...
]]>2830 euros brut par mois
La plupart des ingénieurs logiciel travaillent pour le compte d'ESN (entreprises de services du numérique), comme les sociétés de conseil en informatique, les éditeurs de logiciels..., qui répondent à la commande de clients (entreprises, administrations).
D'autres organisations emploient, en interne, des ingénieurs logiciel, notamment les grandes entreprises utilisatrices industrielles. Par exemple, un constructeur automobile ou aéronautique, ayant son propre service de recherche et développement, ou les administrations (ministères, collectivités territoriales...).
À terme, l'ingénieur logiciel peut évoluer vers des fonctions de chef de projet ou d'équipe (encadrant une équipe d'informaticiens) ou accéder à des postes qui requièrent plus de technicité et/ou plus de responsabilité : consultant, expert technique...
]]>Travaillant généralement pour une ESN (entreprise de services du numérique), une société de conseil en informatique, un éditeur ou un constructeur de logiciels par exemple, l'ingénieur logiciel sait passer d'un langage informatique à un autre et trouver les solutions à des problèmes nouveaux. En fonction de son employeur, il peut être spécialisé dans un domaine d'application de l'informatique : informatique de gestion, informatique embarquée ou industrielle, etc.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur (spécialisé en informatique, développement logiciel ou génie logiciel) ou un master Miage (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) ou informatique.
]]>Le responsable de production alimentaire maîtrise les techniques de GPAO (gestion de la production assistée par ordinateur) ainsi que les automatismes industriels. Sa bonne connaissance des produits et des spécificités liées à la transformation et au travail des matières premières lui permet de suivre au mieux la production. La maîtrise de l'anglais est souvent indispensable dans ses relations avec les fournisseurs, les clients et parfois les collaborateurs si l'entreprise détient des filiales à l'étranger.
Proche du terrain, le responsable de production alimentaire intervient dès qu'un problème surgit. En cas de panne, de commande urgente ou de problème dans la livraison des matières premières, il trouve une solution pour arrêter la production le moins longtemps possible. Il sait se montrer disponible et ses activités sont variées. Il a de bonnes capacités d'analyse et de synthèse pour mener à bien la politique industrielle de l'entreprise.
Ce professionnel fait preuve de capacités relationnelles, d'encadrement et d'animation d'équipe. Il est force de proposition pour améliorer les conditions de travail et les processus de production. Il est suffisamment proche de ses équipes pour faire passer les évolutions de la productions sans heurts.
]]>Rattaché au directeur industriel ou à la direction générale selon la taille de son entreprise, le responsable de production alimentaire doit tout mettre en oeuvre pour que la production se déroule dans les meilleures conditions. Une grande responsabilité repose donc sur ses épaules. Il n'a pas le droit à l'erreur car les conséquences peuvent être importantes : interruption de la production, baisse de la qualité, manque de personnel, etc. Il assure la coordination entre les différents services comme la maintenance, la qualité ou la logistique pour la gestion optimale des flux.
L'environnement de travail des industries agroalimentaires est contraignant : froid ou chaleur, bruit, tâches répétitives, travail en 3x8 heures avec astreintes le soir et le week-end dans certains cas... Le responsable de production alimentaire s'occupe de l'ergonomie sur les postes de travail. Il veille au confort et à la sécurité des opérateurs.
Le responsable de production alimentaire travaille sur le terrain avec ses équipes. À l'écoute, il doit cependant faire respecter cadences, normes d'hygiène et de sécurité et anticiper les difficultés ou les résistances afin de ne pas bloquer ou retarder la production.
]]>Garant des résultats de son unité, le responsable de production alimentaire établit le planning de la production et intervient en cas de problème. Il supervise l'ensemble des ateliers, depuis l'approvisionnement en matières premières (lait, viande, légumes, farines...) jusqu'au conditionnement, en veillant au respect des coûts, des délais, de la qualité, de la sécurité, du respect de l'environnement. Il prend en compte les impératifs réglementaires et commerciaux.
Il organise, suit, coordonne et optimise la fabrication selon les objectifs fixés par la direction. Pour cela, il met en place des tableaux de bord de gestion informatisée, qui lui permettent de piloter son activité au travers d'indicateurs : rendement des matières premières, cadences, maîtrise des coûts, respect des délais, qualité, sécurité... Il suit les évolutions techniques et industrielles dans son domaine pour améliorer les techniques de production.
Le responsable de production alimentaire est avant tout un manager. Il s'occupe des plannings, éventuellement des recrutements et de la formation de saisonniers ou d'intérimaires, en fonction des pics de production qu'il doit anticiper. Il est le référent sur le terrain des opérateurs et des techniciens des lignes de production.
]]>Niveau bac + 5
Master du secteur agroalimentaire
Diplôme d'ingénieur spécialisé en agroalimentaire, agronomie, génie biologique...
]]>De 2800 à 3300 euros brut par mois.
L'industrie agroalimentaire est le premier secteur industriel en France. Elle compte 17 647 entreprises et 427 213 salariés dont 60 % exercent dans la production. Le secteur a créé 900 emplois au 2e trimestre 2018, majoritairement dans des PME (petites et moyennes entreprises) qui ont parfois du mal à recruter, surtout en Bretagne, en Auvergne, dans les Hauts-de-France... Les jeunes diplômés, spécialistes de l'agroalimentaire sont donc les bienvenus.
Dans les entreprises de grande taille, le responsable de production alimentaire devra justifier d'une expérience ou des stages significatifs en tant que responsable d'atelier, chef de ligne, chef de fabrication ou technicien de maintenance, par exemple. Il pourra évoluer après quelques années vers un poste de directeur technique, responsable de site de production ou vers des fonctions connexes de la production comme les méthodes, la qualité, la logistique, les achats, etc. La mobilité interne est développée dans le secteur.
Selon la taille de l'entreprise, le responsable de production alimentaire peut avoir un périmètre et des responsabilités plus ou moins importantes. Selon le cas il peut gérer quelques ouvriers ou plusieurs dizaines d'employés.
]]>5 ans pour préparer un master ou un diplôme d'ingénieur du secteur agroalimentaire.
]]>Une réelle curiosité est indispensable à l'acheteur pour bien connaître les produits, leurs caractéristiques, les composants, leurs évolutions techniques, et trouver de nouveaux fournisseurs. Rigueur et méthode lui permettent de se constituer une documentation importante, qu'il doit mettre constamment à jour. Il surfe quotidiennement sur Internet pour anticiper l'évolution du marché et s'informer sur les nouvelles tendances.
L'acheteur doit savoir argumenter et convaincre. L'esprit d'initiative et un excellent relationnel sont ses deux points forts, de même qu'une personnalité affirmée, le sens de l'écoute et du dialogue. Résistant et motivé, celui qui choisit ce métier doit savoir gérer le stress mieux que personne !
Dans l'industrie, une double compétence technique et commerciale devient une nécessité. Et, à l'heure de l'ouverture internationale, la pratique de l'anglais, voire d'une seconde langue étrangère, se révèle indispensable.
]]>Pour écrire le cahier des charges, l'acheteur dialogue avec un " client interne " : souvent l'opérationnel qui exprime un besoin. Il est donc amené à rencontrer des personnes de tous les services et des fournisseurs dans tous les domaines : machines-outils, avocats, voyagistes, etc.
Il est également amené à se déplacer pour rencontrer divers interlocuteurs et participer à des présentations de produits et à des salons (alimentaires, viticoles, etc.). Son métier l'amène à effectuer de nombreux voyages, parfois imprévus, dans une zone géographique plus ou moins étendue, et éventuellement à l'international, s'il traite avec des fournisseurs étrangers.
Les responsabilités de l'acheteur n'ont cessé de s'étendre. Lorsqu'il conclut un contrat de plusieurs centaines de milliers d'euros, il engage financièrement son entreprise. Par ailleurs, lors de la négociation des contrats annuels de distribution (en début d'année, pendant les périodes de pointe de production dans l'industrie), l'acheteur est soumis à une forte pression.
]]>
Acheter, cela semble simple ! Pourtant, la mission de l'acheteur ne se limite pas au choix des produits. Il doit d'abord rechercher et sélectionner les fournisseurs pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix et ainsi réduire le plus possible les coûts et les stocks, et augmenter le chiffre d'affaires de son service ou de son entreprise.
Qualité, prix, quantités disponibles, délais de livraison... : l'acheteur est à l'affut de tous les éléments. Puis il essaie d'obtenir les conditions d'achat les plus avantageuses possibles. Il ne recherche pas le moins cher à tout prix car, en acculant un fournisseur, il risque de le rendre défaillant et de mettre ainsi son entreprise en péril par souci d'approvisionnement. Il doit convaincre son fournisseur de l''intérêt de l'avoir comme client.
La politique d'achat est l'un des ressorts du développement des entreprises. Des achats maîtrisés leur donnent plus de marge de manoeuvre pour investir. C'est vrai dans tous les secteurs d'activité comme l'industrie ou les services, sans oublier le commerce où le business model est basé sur la marge réalisée entre les achats et la revente. Une fois le contrat signé, l'acheteur doit suivre le fournisseur pour pallier toute défaillance.
]]>Niveau bac + 3
Licence pro mention gestion des achats et approvisionnements ou mention commerce et distribution
Diplôme d'école de commerce généraliste ou spécialisée achat
titre RNCP
Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation en achats
Master mention marketing, vente ou mention gestion de production, logistique, achats
Formation d'école de commerce et de gestion
titre RNCP
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en achat
]]>2083 euros brut par mois.
L'acheteur peut travailler dans l'industrie, la distribution, les services, mais aussi de plus en plus dans le secteur public. Dans la distribution, il est salarié d'une centrale d'achats (la structure qui achète aux fabricants des produits pour différentes enseignes comme Auchan ou Carrefour) ou d'un magasin, pour les enseignes qui leur laissent encore une certaine liberté. Dans l'industrie, son poste est rattaché au service des achats.
Si la fonction prend de l'importance, le nombre d'acheteurs reste limité en France. Cette fonction est l'apanage des grands groupes. On peut également en trouver dans les PME (petites et moyennes entreprises) de plus de 200 salariés. Mais cette rationalisation des coûts est surtout pratiquée dans l'industrie : 1 emploi sur 2 y est proposé.
Les jeunes diplômés débutent généralement au poste d'assistant acheteur. Dans les grandes entreprises, ils peuvent obtenir le statut cadre dès leur embauche. Ensuite, avec de l'expérience, ils peuvent évoluer vers un poste de responsable, de directeur des achats ou du service approvisionnements ou, dans la distribution, vers le poste de chef de groupe.
]]>Le jeune diplômé débute à la gestion des stocks ou à l'approvisionnement. Dans l'industrie, une double compétence technique et commerciale est impérative. Avec l'ouverture internationale, la pratique de l'anglais est très recommandée.
3 ans pour obtenir une licence professionnelle (1 an après un bac + 2) ou un diplôme d'école de commerce ; 5 ans pour un master, un diplôme d'école supérieure de commerce ou un diplôme d'ingénieur, éventuellement complété par un mastère spécialisé en achat (1 an). Autre possibilité : 2 ans pour préparer un BTS commerce international ou un BTS technico-commercial, complété par quelques années d'expérience professionnelle.
]]>La communication est sa première qualité. Il a une bonne diction et il joue avec le public : l'humour, l'imaginaire, le quotidien sont les ingrédients qu'il doit savoir utiliser. Pour susciter le plaisir et le désir d'apprendre, il conçoit et diffuse les activités de médiation scientifique à travers des pratiques pédagogiques innovantes et des approches essentiellement ludiques et spectaculaires. Il a le sens de la dramaturgie (mise en scène, gestion de l'espace, mise en forme). Il rédige aussi des guides de visite, crée des outils pédagogiques.
Il définit des orientations, planifie les activités en fonction des priorités, négocie les moyens... Ses projets prennent la forme de spectacles, d'ateliers expérimentaux, de conférences interactives, d'expositions et d'animations dans les musées, de développement multimédia et audiovisuel...
Il doit aussi se questionner, se demander comment sont perçus aujourd'hui les métiers scientifiques par les jeunes, comment les sciences sont jugées par les différents acteurs (économiques, politiques, sociaux)... Il peut faire de la recherche sur ces thématiques. Il participe enfin à l'élaboration des programmes scientifiques définis par son établissement.
]]>Le médiateur scientifique n'est pas seul. Autour de lui, toute une équipe d'animateurs et/ou d'autres médiateurs scientifiques apporte ses idées et collabore à la mise en place de projets d'animation, chacun en fonction de son domaine de compétences particulier. À lui de mener cette équipe et d'organiser les activités au quotidien.
Le médiateur scientifique a aussi pour tâche de développer et d'établir des contacts avec l'extérieur du musée ou du centre scientifique. Il entretient son réseau, communique avec différents acteurs des domaines scientifique et technique et avec les partenaires concernés par un projet ou une opération ponctuelle.
Fête de la science ou autres manifestations assimilées sont autant d'occasions où il peut animer des débats. Il se rend aussi dans les établissements scolaires pour intervenir aux côtés de l'enseignant. Il amène sa rigueur, ses idées d'expériences, son savoir et parfois le matériel de son laboratoire. De petites expériences articulées autour de la vie quotidienne permettent alors d'initier l'élève à la démarche du chercheur en posant des questions, en observant, en confrontant son observation à une expérience et en déduisant une règle.
]]>La physiologie des protozoaires, l'oxydation des ions... ces seuls intitulés vous endorment les neurones ! Le défi du médiateur scientifique est précisément de capter l'attention d'un public non acquis et de rendre compréhensibles des notions ardues de prime abord. Pour ce vulgarisateur, rien n'est trop compliqué, il suffit de savoir expliquer.
Le public devant lequel le médiateur intervient est rarement homogène et captivé par le sujet. À lui d'adapter son discours en fonction de ses interlocuteurs, car ces derniers ne peuvent pas assimiler un langage scientifique dont ils ne connaissent pas les rudiments.
Il évite l'usage excessif des concepts. À défaut de transmettre de nouvelles connaissances, il s'emploie à consolider les savoirs existants. Il part de l'observation et de la description de phénomènes courants et directement accessibles, et emploie un langage imagé.
]]>Niveau bac + 3
Licence en chimie, physique, sciences de la vie et de la terre, mécanique, informatique, mathématiques...
Licence pro mention métiers de la médiation scientifique et technique
Niveau bac + 5
Master mentions : information et médiation scientifique et technique ; chimie ; sciences de la Terre et des planètes, environnement ; informatique ; mathématiques ; physique...
Diplôme d'ingénieur
]]>Smic pour un animateur principal territorial (catégorie B).
Ce professionnel travaille dans un centre scientifique, où il propose et met en oeuvre la politique de médiation scientifique. Il peut s'agir d'un musée (comme le Palais de la découverte à Paris, par exemple) ou bien d'un organisme privé ou public dépendant d'un département, d'une région.
Ces centres et services scientifiques à vocation culturelle ont des besoins importants en mathématiciens, et plus généralement en scientifiques, dans le secteur des services. Cette tendance offre de réelles perspectives de carrière à ceux qui se détournent de la science pure.
Le médiateur scientifique se voit notamment proposer des opportunités en province. Citons, par exemple, l'Espace Mendès-France à Poitiers, dont les objectifs sont de populariser la recherche en proposant des expositions, des conférences sur l'astronomie et la médecine, en passant par le développement durable et les médias.
De fait, le médiateur est souvent un fonctionnaire (de catégorie A ou B) des collectivités locales.
]]>Scientifique de formation, il travaille dans un musée ou un centre scientifique dédié à l'animation culturelle. Selon le statut de son établissement, il est fonctionnaire ou salarié du privé.
3 ans pour obtenir une licence scientifique ou une licence pro métiers de la médiation scientifique et technique (1 an après un bac + 2) ; 5 ans pour un master information et médiation scientifique et technique par exemple, ou un diplôme d'ingénieur dans le domaine des sciences.
]]>La communication se faisant en langue anglaise, le pilote la maîtrise parfaitement. L'admission en formation (Enac,...) comporte un test de niveau. Une mise à jour permanente des compétences techniques de pilotage est nécessaire, car les appareils sont de plus en plus sophistiqués. Des notions de secourisme sont indispensables pour intervenir en cas de problème à bord.
Le pilote doit savoir réagir avec sang-froid et rapidité à tout moment : décollage, vol, atterrissage. Mais aussi en cas d'imprévus : brouillard, orages, turbulences... Il fait preuve d'une exigence extrême envers lui-même et envers les membres de l'équipage. Enfin, une condition physique à toute épreuve et un bon équilibre nerveux sont indispensables.
]]>L'exercice du métier varie selon l'importance de la compagnie (nationale, régionale...), le type de vol (régulier, charter...) et l'appareil (moyen-courrier, long-courrier). L'environnement de travail d'un pilote est le cockpit et les plates-formes aéroportuaires. Des temps de travail importants et sans coupure, associés à des vols de nuit, sans oublier les décalages horaires justifient une condition physique et mentale sans faille.
Pour vérifier qu'il est apte à faire face à ses responsabilités et aux contraintes liées à son métier, le pilote est astreint à des visites médicales pendant toute sa carrière. On contrôle aussi sa capacité à piloter, sa maîtrise des manoeuvres d'urgence et de secours, sa réactivité. À la moindre défaillance physique, la licence de vol peut lui être retirée.
En vol, le commandant de bord est la personne la plus importante pour les passagers et l'équipage. La gestion commerciale et technique du vol est sous son autorité. Il est responsable envers la compagnie aérienne qui l'emploie et l'administration (responsabilité pénale en cas d'accident ou d'incident). Il représente l'autorité civile et administrative pour tous les événements à bord.
]]>Avant le départ, le pilote établit minutieusement le plan de vol en tenant compte de la météorologie, du trajet et de ses particularités ou difficultés... En fonction du poids de l'avion et de la destination, il calcule la quantité de carburant minimum à emporter. Aidé du copilote, il prépare les instruments de navigation et entre les données dans l'ordinateur de vol. Quand tout est prêt, place à l'ultime récapitulation, à voix haute, des consignes de sécurité. Le commandant de bord demande alors l'autorisation de décoller à la tour de contrôle.
Tout au long du vol, dans le cockpit, le pilote surveille l'ensemble des paramètres sur le tableau de bord (direction, altitude, météo, consommation de carburant...) et se maintient en liaison permanente avec la tour de contrôle. Il réagit immédiatement en cas de problème.
Tous les vols commerciaux sont sous la responsabilité d'un équipage technique (crew) comprenant les pilotes (personnel navigant technique — PNT) et les navigants commerciaux (hôtesses et stewards — PNC). Le pilote de ligne doit avant tout assurer la sécurité des passagers.
]]>l'Enac (École nationale de l'aviation civile) est accessible sur concours à partir d'un bac scientifique +1 (concours EPL/S programme de 1re année de prépa scientifique). La formation, gratuite, dure 24 mois. Attention, c'est la filière la plus sélective, quelques dizaines de places par an.
Enfin, près de 600 aéroclubs et une cinquantaine d'écoles privées forment des pilotes privés ou des pilotes de planeur. Une voie longue et coûteuse (près de 60 000 à 100 000 euros).
L'Armée de l'air et la Marine nationale recrutent, sur concours, des pilotes sur contrat (de chasse et de transport pour l'Armée de l'air ; d'aéronautique navale pour la Marine) avec au minimum le bac. Formation rémunérée sur 2 ans et demi. Après un engagement de 10 ans dans l'Armée, possibilité de postuler auprès de compagnies privées. À condition de faire un complément de formation, souvent financé par l'Armée.
]]>Très variable en fonction des compagnies et de l'expérience.
2100 euros bruts pour les pilotes de l'Armée de Terre en début de carrière (+ les primes).
Les recrutements dépendent du contexte économique. Presque tous ceux qui sortent de l'Enac (École nationale de l'aviation civile) trouvent un emploi dans les compagnies aériennes. En revanche, ceux qui sont issus des formations privées ont beaucoup plus de mal à s'insérer et ils assurent eux-mêmes le financement de leur formation.
L'évolution classique commence par le poste d'OPL (officier pilote de ligne) sur tous les avions de la compagnie, du plus petit au gros-porteur. L'avancement se fait en fonction de critères techniques : nombre d'heures de vol, mérite, stages et qualifications nationales... Il permet d'accéder au poste de CDB (commandant de bord) puis à ceux d'instructeur et d'examinateur. Toutes les étapes sont supervisées et contrôlées par l'administration, de même que la qualité technique et la sécurité de la compagnie aérienne. À cette promotion interne s'ajoute une possible évolution externe : nationale, au sein de groupes d'experts rattachés à l'administration, européenne ou internationale.
]]>D'abord copilote pendant plusieurs années, le pilote de ligne peut accéder, avec l'expérience, au titre de commandant de bord. Il subit régulièrement des contrôles portant sur ses capacités physiques et psychomotrices. Il doit impérativement maîtriser l'anglais.
Exercer le métier de pilote de ligne, c'est aussi revenir régulièrement sur les bancs de l'école : stages de maintien des compétences, entraînements, changement de machines...
2 ans pour préparer le diplôme d'élève pilote de ligne de l'Enac (École nationale de l'aviation civile). La formation est accessible sur concours avec un bac + 1 scientifique. D'autres voies de formation sont possibles : les aéroclubs qui permettent d'acquérir, peu à peu, les brevets et licences obligatoires (une option coûteuse). Enfin la voie militaire, accessible sur concours avec le bac, qui implique de s'engager 10 ans dans l'armée de l'air.
]]>Le chargé de recherche en acoustique musicale est avant tout un scientifique de haut niveau. Il possède de nombreuses connaissances dans différents domaines : équations et modèles mathématiques, mécanique, physique, psychologie expérimentale, sciences cognitives, électronique, traitement du signal... et dans la pratique d'un instrument.
Pédagogie et ouverture d'esprit
Ouvert d'esprit, le chargé de recherche en acoustique musicale possède de bonnes aptitudes pédagogiques. Il a le sens des relations humaines, sait s'exprimer en public et aime transmettre ses connaissances. En tant que chercheur, il doit aussi communiquer le résultat de ses travaux, à l'écrit comme à l'oral. La pratique courante de l'anglais, langue de communication internationale, est alors indispensable.
]]>Le chargé de recherche en acoustique musicale travaille en équipe souvent pluridisciplinaire et parfois multiculturelle. Intervenant sur un domaine très spécialisé, il peut être amené à voyager pour partager ou approfondir ses connaissances. Il rencontre alors d'autres spécialistes dans des universités, des centres de recherche ou lors de colloques internationaux où il pourra être amené à intervenir.
Des déplacements à prévoir
Il travaille sous la direction d'un directeur de recherche qui aura approuvé au préalable son sujet d'étude. Il doit répartir son temps entre ses recherches et les cours qu'il dispense, ces 2 activités ne s'exerçant pas toujours au même endroit. Flexibilité et sens de l'organisation sont alors de rigueur.
Un statut de fonctionnaire
La plupart du temps, le chargé de recherche en acoustique musicale est un fonctionnaire de catégorie A (après réussite à un concours) qui travaille dans un organisme public de recherche.
]]>Par ses recherches, le spécialiste en acoustique musicale contribue à l'amélioration, à l'extension des possibilités et à l'innovation dans la conception d'instruments de musique ou de salles de concert, par exemple. Il développe avant tout une méthodologie scientifique, notamment sur les phénomènes vibratoires, et des outils qui pourront être utilisés pour étudier des sources sonores autres que musicales.
Établir un modèle
Pour étudier les mécanismes qui permettent aux instruments de produire des sons, le chargé de recherche représente, sous forme d'équations mathématiques, les phénomènes vibratoires produits à l'intérieur d'un instrument lorsqu'il est joué et selon la manière dont il est joué. Cela aboutit à la création d'un modèle physique de production sonore, grâce au calcul des relations qui s'établissent entre l'action du musicien et le son produit. Ce modèle doit ensuite être testé afin de vérifier, par exemple, si l'on peut reproduire toute la richesse des sons que peut produire un musicien (débutant ou virtuose) avec un ordinateur paramétré.
Transmettre un savoir
Enfin, comme tout chargé de recherche, ce professionnel doit donner quelques heures d'enseignement en rapport avec son sujet, en formation initiale ou continue, dans des organismes de recherche ou des établissements d'enseignement supérieur (universités, écoles d'ingénieurs).
]]>Niveau bac + 8
Doctorat
]]>2300 euros brut par mois.
Des postes... rares
Les postes, en nombre extrêmement limité, se situent au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou à l'Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique). Au CNRS, le concours est ouvert chaque année en décembre, à toutes nationalités, à condition d'être titulaire d'un doctorat ou d'un diplôme étranger équivalent comme le PhD (doctor of philosophy). Les chargés de recherche en acoustique musicale peuvent également envisager une carrière à l'étranger.
Évolution vers l'encadrement
Avec de l'expérience, un chargé de recherche en acoustique musicale peut se voir confier des missions d'encadrement et évoluer vers la direction d'une unité de recherche composée de chercheurs et de techniciens. Lorsqu'il enseigne comme maître de conférences dans une université, il peut aussi présenter ses travaux et publications devant un jury pour obtenir l'HDR (habilitation à diriger des recherches). Ce diplôme atteste de la capacité à encadrer les activités d'un jeune chercheur. Il permet d'être directeur de thèse pour un doctorant et de postuler au corps des professeurs des universités.
]]>Durée des études
Après le bac
Au minimum 8 ans d'études pour préparer un doctorat dans différentes spécialités (équations et modèles mathématiques, mécanique, physique, psychologie expérimentale, sciences cognitives, électronique, traitement du signal...) + pratique d'un instrument.
]]>L'ingénieur électronicien possède une double formation en électronique et informatique qui lui permet de travailler aussi bien sur la partie matérielle des produits (cartes et composants électroniques) que sur la partie logicielle (programmation) lors de l'intégration au produit final. Avec des projets de plus en plus complexes et communicants, la frontière entre le matériel et le logiciel devient de plus en plus ténue.
Il peut se spécialiser dans l'une des grandes familles de l'électronique : traitement du signal (son, image), micro-électronique (conception et fabrication de puces), etc. Se spécialiser dans un domaine en mutation comme l'énergie ou se doter de compétences commerciales peut s'avérer une stratégie payante. Quant à l'anglais, il est impératif. De nombreux projets sont menés conjointement par des équipes de différents pays, les clients sont dans le monde entier, et une bonne partie de la documentation technique est en anglais qui, de fait, est devenu la langue de travail.
Quelle que soit sa fonction, l'ingénieur travaille en équipe. Avec ses collègues des différents services, mais aussi avec des intervenants extérieurs. Il doit avoir une bonne culture générale et de réelles aptitudes à communiquer. Créativité et réactivité, capacités d'analyse et de synthèse, sens de l'organisation pour anticiper les éventuelles ruptures de la chaîne logistique : autant de qualités qui lui seront demandées.
]]>Sous la responsabilité d'un chef de projet, l'ingénieur électronicien bénéficie d'une certaine indépendance au sein de son équipe. Qu'il soit dans un atelier de fabrication de circuits et de composants à atmosphère contrôlée, devant sa station d'IAO (ingénierie assistée par ordinateur) ou chez un client, il est toutefois sous contrainte pour rester dans la course, avec une obligation de résultats pour garantir la qualité de sa production.
Des horaires élastiques, voire une certaine dose de stress sont à prévoir en période de bouclage, surtout dans les sociétés d'ingénierie. Quant à la mise à jour des connaissances de l'ingénieur électronicien (nouvelles technologies, normes en vigueur, etc.), elle se fait souvent sur le temps libre.
L'ingénieur électronicien débute en général dans un service d'études. Il peut ensuite s'orienter vers des postes de chef de projet ou de responsable d'unité de production. À la jonction du technique, du commercial et du service, l'ingénieur d'affaires est souvent un ingénieur électronicien comptant plusieurs années d'expérience. Dans tous les cas, cap sur la mobilité. En effet, au fil des projets auxquels il participe, un ingénieur peut être affecté à différentes fonctions.
]]>Dans un service d'études et de développement, l'ingénieur électronicien participe à la création de nouveaux produits. Grâce à la CAO (conception assistée par ordinateur), il définit l'architecture des produits ou des composants électroniques, effectue des simulations, réalise un prototype et procède aux essais afin de vérifier que ce dernier possède les caractéristiques attendues.
Dans un atelier, il est chargé de superviser les activités d'une unité de production. Il organise, met en oeuvre, optimise et suit la fabrication en fonction des objectifs de production dont il est responsable. Il gère le personnel, anime et dirige des équipes d'opérateurs ou de techniciens.
Un pied chez le client, l'autre dans son entreprise, l'ingénieur électronicien qui a suivi une formation en ingénierie d'affaires vend des services ou produits sur mesure. Il traduit les besoins du client en un dossier technique, propose un devis, mène les négociations et suit les travaux. Pour certains produits sensibles, il peut gérer directement les achats auprès de ses fournisseurs. Une fonction primordiale, car de l'approvisionnement en composants électroniques va dépendre toute la production de l'entreprise pour laquelle il travaille dans un contexte international tendu, fortement dépendant de la géopolitique.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en électronique, systèmes numériques embarqués, optronique...
Masters mentions électronique, énergie électrique, automatique ou ingénierie des systèmes complexes...
]]>2917 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Ces dernières années, les industriels se sont spécialisés sur des marchés de pointe (aéronautique, domotique, multimédia, etc.), en investissant massivement dans l'innovation. Un positionnement dont l'impact se fait ressentir sur le recrutement : la recherche et développement est presque un passage obligé pour les jeunes diplômés et ce sont les profils bac + 5 qui recueillent le plus de suffrages.
Avec le développement de l'internet des objets, l'électronique apparaît comme une technologie stratégique, indispensable à la compétitivité de l'économie. C'est un secteur relativement solide malgré les fluctuations du marché. En Europe, et plus particulièrement en France, on compte des acteurs majeurs, des fabricants de composants et de cartes électroniques, mais aussi des groupes industriels dans l'aéronautique et l'automobile où les innovations en matière d'électronique embarquée sont permanentes.
Dans les années à venir, d'autres secteurs devraient permettre à l'industrie européenne de l'électronique de préserver sa vitalité. Ainsi, l'électronique s'impose dans les innovations liées au domaine de la santé. Le développement durable est aussi porteur de promesses. De quoi assurer de beaux lendemains aux ingénieurs électroniciens.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur spécialisé en électronique, systèmes numériques embarqués, optronique ou encore un master 3EA (électronique, énergie électrique, automatique) ou ingénierie des systèmes complexes.
]]>Le métier exige des compétences techniques en biologie humaine, anatomie et physiologie afin de mieux prendre en compte les spécificités du domaine médical. Et, évidemment en informatique et traitement de l'image, imagerie cellulaire, imagerie biomédicale...
Dialoguer avec des spécialistes du secteur médical fait partie du métier. Des qualités d'écoute et de dialogue sont donc essentielles, de même que de bonnes aptitudes pédagogiques, pour faire comprendre des domaines techniques complexes à des non-initiés. Dans une démarche commerciale, il lui faut savoir se positionner dans le secteur hospitalier.
Maîtriser les différentes techniques de l'imagerie (du traitement à la visualisation) suppose une mise à jour constante, dans un domaine technique qui évolue vite. Il est aussi essentiel de savoir répondre à un cahier des charges, de maîtriser la gestion de projet et l'anglais technique.
]]>L'ingénieur en imagerie médicale peut travailler dans le secteur public. Il est alors recruté comme ingénieur de recherche, uniquement sur concours, mais les postes de chercheur sont peu nombreux. Dans ce cas, il est cadre de catégorie A de la fonction publique. Dans le privé, il a également un statut de cadre. Les journées de cet ingénieur de recherche peuvent être longues, ses horaires étant adaptés à sa charge de travail.
L'ingénieur en imagerie médicale n'est pas seul face à son ordinateur. Certains projets s'appuient sur de multiples technologies (biologie et électronique, par exemple) et il lui est parfois nécessaire de collaborer avec d'autres ingénieurs ayant des connaissances techniques particulières. Il a aussi des contacts réguliers avec les médecins, qui lui apportent leur point de vue sur le matériel qu'il a développé. Enfin, il est intégré à une équipe projet qui rassemble ingénieurs et développeurs en informatique.
]]>Il développe des logiciels pour permettre aux appareils d'imagerie de traiter des informations de manière intelligente. Il crée des algorithmes de reconnaissance des formes, de reconstruction, de rendu, afin de permettre aux médecins qui les utilisent de visualiser les organes, les os, les flux sanguins...
Pour concevoir un appareil de détection des veines, sur des images de la rétine par exemple, sa méthode est très expérimentale. Après avoir acquis avec un médecin spécialiste une expertise dans la détection visuelle de ces structures, il combine les différentes méthodes d'échantillonnage et de seuillage par ordinateur, afin d'obtenir sur un ensemble d'images des résultats probants.
La plupart des techniques d'imagerie recueillent des images en 2D correspondant à des coupes qui intéressent le médecin. Se représenter un organe dans sa globalité à partir de ces coupes n'est pas aisé. Grâce aux techniques de modélisation, il lui est possible de reconstruire des modèles en 3D.
]]>Niveau bac + 5
Master en imagerie médicale, biotechnologie et biomédecine, biotechnologie et informatique...
Diplôme d'ingénieur en imagerie médicale, informatique pour l'industrie, électronique...
]]>2000 euros brut par mois.
L'ingénieur en imagerie médicale peut exercer dans les établissements de santé (hôpitaux et cliniques), les laboratoires universitaires ou les grands organismes de recherche (Inserm-Institut national de la santé et de la recherche médicale, CEA-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives...) et de la santé. Il peut aussi travailler en tant qu'enseignant-chercheur à l'université ou en école d'ingénieurs.
Dans le secteur privé, il peut travailler chez les grands éditeurs de solutions d'imagerie médicale comme General Electrics, Phillips... Il peut aussi intégrer une PME (petite et moyenne entreprise) spécialisée en imagerie ou une ESN (entreprise de services du numérique). Il exerce dans les bureaux d'études ou de R & D (recherche et développement), dans les départements marketing et commercial, parfois dans les services de maintenance.
]]>Cet ingénieur travaille dans la recherche publique ou privée. Il peut exercer dans un organisme tel que l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), en université ou encore être rattaché à un hôpital. Dans l'industrie, il intègre les ESN (entreprises de services du numérique) ou les entreprises spécialisées dans la fabrication de matériel médical : PME (petites et moyennes entreprises) innovantes ou grandes entreprises du secteur telles que Phillips, Siemens, General Electrics...
Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur en imagerie médicale, biotechnologie et biomédecine, biotechnologie, informatique, électronique...
]]>Le télévendeur se distingue par son sens de l'écoute et du contact. Il use de sa force de persuasion pour vendre un produit ou un service. Tenace, il ne se laisse pas facilement décourager et garde son sang-froid en toutes circonstances. Il n'hésite pas à relancer ses interlocuteurs, sans jamais tomber dans le harcèlement.
Ayant un temps limité à consacrer à chacun de ses interlocuteurs, le télévendeur doit saisir le sens d'une demande dès qu'elle est formulée. Il y apporte le plus rapidement possible une réponse claire et détaillée. Diplomate, il cherche à désamorcer les conflits : un geste commercial permet parfois d'empêcher une résiliation de contrat.
Une bonne élocution ne suffit pas. Échange de courriers électroniques, prise de commandes, rédaction de commentaires, envoi de SMS et de courriers... tout cela fait désormais partie du métier. Il est donc nécessaire de bien maîtriser les règles d'orthographe et de syntaxe. La maîtrise de l'anglais et/ou d'une autre langue étrangère est parfois exigée.
]]>Le télévendeur exerce son métier sur un plateau, autrement dit dans un espace accueillant plusieurs postes de travail. Pour ne pas être déconcentré par les conversations de ses voisins, il visse un casque sur ses oreilles. Les principaux arguments à mettre en avant défilent sur son écran d'ordinateur.
Les appels dits " entrants " s'enchaînent à un rythme soutenu et ne lui laissent guère de répit. Pour prospecter de nouveaux clients, il choisit les moments où il a le plus de chance de trouver un interlocuteur : pause déjeuner, soirée, samedi... Autrement dit, il doit accepter de travailler avec des horaires décalés.
Désireuse de réduire les rotations fréquentes de personnels et d'améliorer son image, la profession a commencé à s'organiser. Les employeurs proposent davantage de contrats à durée indéterminée (77 % des salariés sont en CDI), à temps complet. Ils prennent aussi le temps de former les nouvelles recrues aux produits vendus, à la gestion du stress et des conflits, aux entretiens difficiles et à l'art de rebondir dans la conversation. Enfin, ils créent des postes plus polyvalents, introduisant davantage de variété dans les tâches.
]]>Le télévendeur renseigne les clients et dissipe leurs inquiétudes. Il apporte une réponse claire et précise à toutes les questions qui lui sont posées : délais, modalités de paiement, possibilités de remboursement, existence ou non d'un service clientèle... L'enregistrement des commandes et leur suivi informatique font également partie de ses attributions.
Le télévendeur joue un rôle essentiel dans la stratégie de fidélisation de son entreprise. Il signale aux clients la sortie d'un nouveau produit, attire leur attention sur une offre intéressante... Il mène aussi des enquêtes pour évaluer leur degré de satisfaction.
Comme tout commercial, le télévendeur démarche une liste de clients potentiels. Il utilise tous les moyens à sa disposition pour établir un contact : téléphone, courriels... Ciblant ses offres en fonction du profil de son interlocuteur (âge, sexe, centres d'intérêt, pouvoir d'achat...), il prépare soigneusement son argumentaire.
]]>Niveau bac
Bac pro vente ; métiers du commerce
Niveau bac + 1
MC assistance, conseil, vente à distance
Niveau bac + 2
BTS management commercial opérationnel ; BTS (négociation et digitalisation relation client) ; BTS technico-commercial ; BTS tourisme
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence pro mention métiers du marketing opérationnel ; commerce et distribution ; commercialisation de produits et services ; e-commerce et marketing numérique ; métiers du tourisme : commercialisation des produits touristiques
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
La télévente s'est imposée dans tous les secteurs d'activité : banque, assurance, mais aussi tourisme, informatique, téléphonie... La plupart des entreprises externalisent cette activité via des centres d'appels situés à l'étranger. Cependant, la France abrite 3 500 centres de relation client sur son territoire.
On recense déjà plus de 273 000 télévendeurs. Avec une progression continue des effectifs. La relation client résiste donc à la crise. Elle pourrait même se trouver renforcée par ce contexte difficile : sur un marché concurrentiel, les entreprises ont bien compris qu'elles avaient intérêt à soigner leurs clients...
Après une expérience réussie de 2 ou 3 ans, on peut devenir superviseur et encadrer une équipe de 10 à 20 personnes. À plus long terme, on peut accéder à un poste de chef de plateau. Il est également possible de devenir formateur ou de s'orienter vers d'autres fonctions commerciales au sein de l'entreprise.
]]>3 ans pour préparer le bac pro vente ou métiers du commerce.
1 an pour obtenir la MC assistance, conseil, vente à distance ; 2 ans pour un BTS (commercial ; tourisme) éventuellement complété par une licence professionnelle dans le domaine du commerce, marketing ou tourisme (1 an). 3 ans pour obtenir le BUT techniques de commercialisation.
]]>Le plâtre séchant très vite, e plâtrier doit être relativement rapide pour effectuer les travaux. Si la rapidité d'exécution est cruciale, elle doit s'accompagner d'un geste précis.
Réaliser des décorations et des enduits demande une grande minutie. Le plâtrier doit être particulièrement appliqué, notamment lorsque l'enduit compose la décoration définitive de la cloison. Il peut se spécialiser dans une technique particulière, demandant encore plus de savoir-faire.
Au-delà de ses compétences manuelles, le plâtrier doit être doté de qualités relationnelles, notamment lorsqu'il est installé à son compte et qu'il a un contact direct avec la clientèle. Posséder des connaissances en électricité, en étanchéité, en isolation est aussi nécessaire.
]]>Le plâtrier peut exercer sous différents statuts : artisan installé à son compte ou salarié d'une entreprise du bâtiment (spécialisée en plâtrerie ou regroupant plusieurs métiers).
Le plâtrier arrive sur le chantier de construction après le passage du maçon. Tantôt à l'intérieur, tantôt à l'extérieur, souvent perché à de grandes hauteurs sur des échafaudages, le plâtrier utilise son savoir-faire dans tous types de travaux : rénovation des murs, isolation, protection incendie, décoration, finitions intérieures... Le plâtrier est exposé à la poussière. Ses mains sont dans l'eau froide une partie de la journée. Une bonne résistance physique est indispensable.
Le plâtrier coordonne son activité avec celle des autres ouvriers. La pose de ses doublages et de ses gaines techniques est indispensable au passage des câbles et tuyaux, son travail sur les cloisons précède la pose des menuiseries intérieures, la qualité de son lissage du plâtre prépare le travail du peintre.
]]>Après avoir " gâché " le plâtre en le diluant dans l'eau, le plâtrier enduit les murs et les plafonds. Muni d'une taloche, il étale le plâtre puis le lisse en appliquant un mélange plus fluide. Il peut aussi projeter l'enduit mécaniquement, créant ainsi des effets de matière ou de crépi.
Entre le gros oeuvre et les finitions, le plâtrier intervient également pour poser les isolants thermiques ou acoustiques (laine de verre, polystyrène...), couler des chapes de béton pour les sols et monter des cloisons en briques plâtrières. Pour les plafonds, il utilise des matériaux prêts à poser (plaques, carreaux de plâtre...).
Le plâtrier peut se spécialiser et devenir plaquiste pour poser des cloisons sèches prêtes à l'emploi (plaques de plâtre), staffeur ornemaniste pour façonner des éléments décoratifs (rosaces, corniches, gaines d'aération...), ou stucateur pour réaliser des décors imitant le marbre, des moulures, créer des intérieurs de charme à l'aide de plâtre coloré, etc.
]]>Niveau CAP
CAP métiers du plâtre et de l'isolation ; staffeur ornemaniste
Niveau bac
BP métiers du plâtre et de l'isolation
MC plâtrier
BMA volumes : staff et matériaux associés
Bac professionnel aménagement et finition du bâtiment
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et le niveau de qualification).
9 chantiers sur 10 nécessitent un plâtrier. Les entrepreneurs recherchent des jeunes polyvalents qui peuvent postuler dans l'une des 29 700 entreprises de plâtre ou dans les sociétés réalisant d'importants chantiers : dans les hôtels, lors de grands travaux... La profession, qui offre de nombreuses spécialités, prévoit 8,5 % de départs à la retraite d'ici à 2030 et a besoin de nouveaux diplômés qualifiés.
Les spécialisations de stucateur ou de staffeur ornemaniste offrent de bons débouchés dans la restauration des nombreux monuments historiques ou dans la décoration des magasins, des hôtels, des salles de spectacle... à condition de savoir dessiner et de bien connaître les styles artistiques classiques et contemporains.
L'ouvrier plâtrier débutant réalise des cloisons simples et de la manutention. Après 10 ans d'expérience, le chef d'équipe peut encadrer 3 ou 4 ouvriers sur les chantiers. Le chef de chantier est responsable d'une équipe de 2 à 10 ouvriers dans une grande entreprise. Enfin, le chef d'entreprise gère l'ensemble d'une entreprise de maçonnerie ou de décors : les hommes, les clients, les machines, l'achat du matériel et de la matière première.
]]>2 ans pour préparer le CAP métiers du plâtre et de l'isolation ; staffeur ornemaniste éventuellement complété par la MC plâtrier (en 1 an), le BP métiers du plâtre et de l'isolation (en 2 ans) ou le BMA volumes, option staff et matériaux associés (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel aménagement et finition du bâtiment.
]]>Les savoir-faire techniques et une certaine dextérité sont nécessaires au travail de terrain, en plus des connaissances géologiques du milieu naturel et des normes géotechniques, avec un complément de savoirs en résistance des matériaux, comme le béton. De quoi développer une bonne culture du métier.
Un géotechnicien ou une géotechnicienne doit maîtriser aussi bien les outils matériels, pour sonder les sols, que l'outil informatique, notamment les logiciels spécifiques qui calculent les données recueillies sur un serveur et envoyées par carte SIM. Grâce à l'utilisation de ces technologies, les géotechniciens travaillent en réseau.
Les géotechniciens ingénieurs réalisent les devis des mesures géologiques nécessaires, à la demande des maîtres d'ouvrages. Ces experts des sols négocient ensuite la prestation. Les rapports d'études requièrent non seulement un esprit de synthèse pour dresser l'état d'un terrain donné mais aussi d'argumentation pour défendre auprès d'un promoteur ou d'un maître d'ouvrage les intérêts, les désavantages ou les risques que présente sur un terrain le projet de travaux, résultats à l'appui. Le tout vendu par la qualité de la rédaction !
]]>Les géotechniciens partagent leur temps entre le chantier et leur bureau.
Les journées de travail sont en général standardisées, de 8 h à 17 h. Les géotechniciens peuvent aussi travailler sur un site nautique, dans le cadre d'un projet de développement d'un port, par exemple.
Les géotechniciens travaillent en équipe avec des techniciens " sondeurs " qui récoltent les données qu'ils transmettent aux géotechniciens pour établir le rapport d'études des ouvrages prévus. Ces ingénieurs collaborent avec les maîtres d'ouvrage et discutent des travaux tout au long du projet.
]]>Le géotechnicien ou la géotechnicienne étudie la résistance des sols et du sous-sol (roches), en vue d'adapter des travaux à un terrain donné et éviter des risques naturels, comme les glissements de terrain ou l'écroulement d'une fondation. Avant un projet de construction d'une maison ou d'un bâtiment, l'expert ou l'experte mesure la teneur en eau du sol (mécanique des sols) ou teste sa résistance à l'écrasement (mécanique des roches), grâce à des techniques de forage (sondage).
Après recueil des données sur le terrain, envoyées via une carte SIM à un serveur et calculées à l'aide de logiciels spécifiques, les géotechniciens intègrent les résultats à leur rapport. Ils font un état des lieux, préviennent des dangers potentiels et indiquent au maître d'ouvrage les bases sur lesquelles il peut commencer les travaux. Les géotechnicien continuent de contrôler le terrain pendant et après les travaux.
Ces spécialistes interviennent aussi en cas de sinistres provoqués par des ouvrages, ou pour expliquer des fissures sur les murs d'un bâtiment (causées par des mouvements de sol, par exemple). Ils proposent alors des solutions de réparation pour des fondations plus solides.
]]>Niveau bac + 5
Master géoressources, géorisques, géotechnique, géophysique de surface et de subsurface, risques naturels telluriques, géologie appliquée, sciences de la terre et des planètes, environnement...
Diplôme d'ingénieur en géotechnique, sciences de la terre...
]]>2416 euros brut par mois.
Spécialiste en son domaine, un géotechnicien ou une géotechnicienne peut évoluer vers l'encadrement d'une équipe de travail ou un poste de direction technique, voire créer son propre bureau d'études. Il ou elle peut aussi se spécialiser dans l'expertise de constructions.
Même avec un diplôme d'ingénieur, les entreprises ne s'assurent de leur opérabilité qu'avec l'expérience de terrain auprès d'une équipe de sondeurs. Au fil des opportunités, les géotechniciens réalisent des devis de plus en plus importants, puis rédigent seuls des rapports d'études. Ce n'est qu'à partir de ce niveau de responsabilités qu'ils sont reconnus comme cadres. Il faut donc attendre d'avoir 4 à 5 ans d'expérience pour justifier d'une rémunération plus importante.
]]>5 ans pour préparer un master géoressources, géorisques, géotechnique, géophysique de surface et de subsurface, risques naturels telluriques, géologie appliquée, sciences de la terre et des planètes, environnement... ou un diplôme d'ingénieur en géotechnique, sciences de la terre...
]]>En dehors des compétences purement liées à sa formation, le géologue modélisateur ou la géologue modélisatrice a le souci du détail et un grand esprit d'analyse. Il ou elle sait communiquer, à l'écrit comme à l'oral, et fait preuve de réactivité.
Capable de s'adapter et d'évoluer, le géologue modélisateur ou la géologue modélisatrice doit maintenir ses connaissances à jour grâce à une veille technologique permanente. Des compétences en management et la capacité à travailler en équipe sont également nécessaires.
La maîtrise d'au moins une langue étrangère (souvent l'anglais) et l'attrait pour les voyages sont indispensables à ce métier de passionné/es, qui se passe en partie sur le terrain, et dont la carrière se fait souvent à l'international.
]]>En tant que géologue, le modélisateur ou la modélisatrice se rend régulièrement sur le terrain, étape indispensable à son travail. Selon son secteur d'activité, il ou elle se déplace, y compris à l'étranger et parfois même s'y installe pour une période pouvant aller de plusieurs semaines à plusieurs mois. Mais la plus grosse partie de son travail se passe devant son ordinateur pour réaliser les modélisations 3D ou rédiger des rapports techniques.
Le géologue modélisateur ou la géologue modélisatrice travaille en équipe avec d'autres spécialistes (hydrogéologues, chimistes, ingénieurs construction, etc.), en général sous la houlette d'un chef ou d'une cheffe de projet qui fixe les objectifs, les délais à respecter, etc. Les réunions sont fréquentes et avec des interlocuteurs variés. Anglais indispensable pour l'international.
L'emploi du temps du géologue modélisateur ou de la géologue modélisatrice évolue en fonction des projets qui lui sont confiés et des demandes qui lui sont faites. Cela peut varier fortement d'une mission à l'autre qui, de plus, ne sera pas forcément près de son domicile.
]]>Avant de procéder à la modélisation informatique, le géologue modélisateur ou la géologue modélisatrice analyse un grand nombre de données (relevés cartographiques, sondages, données sismiques, etc.) qu'il lui faut organiser dans une base de données avant de pouvoir les interpréter. Il ou elle se rend également sur le terrain pour relever des échantillons.
Après cette première étape, le géologue modélisateur ou la géologue modélisatrice reproduit et fait évoluer ce qui a pu être observé, grâce à des logiciels 3D spécialisés. Selon le secteur d'activité dans lequel il ou elle travaille, il est possible, par exemple, de simuler les migrations d'un produit polluant dans le sol, de reproduire une faille terrestre et étudier son évolution grâce à des calculs savants, de réaliser un puits de forage en trois dimensions, ou encore de modéliser les effets possibles d'une inondation.
Son travail permet de visualiser ce qui se passe sous la croûte terrestre, et ses applications sont multiples. Ainsi, dans le secteur minier, le géologue modélisateur ou la géologue modélisatrice aide à trouver des gisements et à rendre les forages plus sûrs. Dans le domaine de l'environnement, il ou elle contribue à la prévention des crues ou des pollutions.
]]>Niveau bac + 5
Master en sciences de la Terre et de l'univers, géosciences, environnement, géologie ou géologie appliqué...
Diplôme d'ingénieur en géologie ou géologie numérique
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
L'industrie minière est un secteur porteur pour les modélisateurs, à condition qu'ils acceptent de s'expatrier dans les pays producteurs (Canada, Australie...) Mais des emplois se trouvent également en France, en bureau d'études, dans les centres de recherche ou les services décentralisés de l'État. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) recrute plusieurs dizaines de salariés chaque année dans le domaine des géosciences.
Si, jusque dans les années 1990, la modélisation portait essentiellement sur l'évaluation quantitative d'une ressource et l'optimisation de son exploitation, le métier s'est enrichi en englobant l'analyse de la qualité et les risques de pollution ainsi que la prévention des risques géologiques. Des domaines qui, eux aussi, emploient des modélisateurs.
Le développement rapide des techniques d'imagerie, comme la photogrammétrie ou la réalité augmentée, transforment les méthodes de visualisation possibles. La formation continue est souvent indispensable pour rester informé et évoluer dans ce métier de pointe.
]]>5 ans pour obtenir un master en sciences de la Terre et de l'univers, géosciences, environnement, géologie, géologie appliquée... ou un diplôme d'ingénieur spécialisé en géologie.
]]>Pour modeler un objet ou pour le décorer, le céramiste doit faire preuve d'un grand sens artistique. Qu'il fasse des objets usuels ou décoratifs, il doit aussi se montrer créatif pour émouvoir sa clientèle et en attirer une nouvelle. Le design de l'objet est aujourd'hui primordial. Les facultés du céramiste à la création originale sont donc essentielles. Une bonne connaissance de l'histoire de l'art s'impose également.
Le céramiste travaille avec ses mains. Lors du modelage, pour donner forme à ses œuvres, il doit faire preuve de beaucoup de doigté et d'une certaine forme physique. La décoration des céramiques demande aussi de la patience et de la minutie. Le savoir-faire du céramiste s'exerce aussi dans le maintien des grandes traditions du décor céramique (Moustiers, Longwy, Gien…). Le travail sur certaines pièces peut demander plusieurs dizaines d'heures.
]]>Le céramiste travaille dans un atelier. S'il pratique la technique du tournage, il s'installe devant son tour et dépose le pâton (une portion de pâte) humecté, arrondi avec la paume de la main. Il lance alors son tour et enfonce les pouces dans la masse de terre, exerçant une pression plus ou moins grande pour faire jaillir des formes nouvelles ou traditionnelles.
Les artisans ont tendance à s'installer dans les centres traditionnels, nés de la présence d'une carrière d'argile ou de kaolin. On en trouve donc en Alsace, en Bourgogne, dans la Puisaye, la Saintonge et le Limousin. Mais c'est surtout en Provence, dans le Languedoc et en Ile-de-France que la plupart des potiers ont élu domicile. Ils sont présents aussi dans les lieux touristiques, parfois immortalisés par un artiste de renom, comme Picasso à Vallauris (06).
Le céramiste vend sa production dans la boutique de l'atelier, mais surtout en participant à des foires, des salons, des marchés de potiers qui ont régulièrement lieu en France ou à l'étranger. Il peut aussi organiser ses propres expositions pour se faire connaître.
]]>Le céramiste prépare d'abord la terre qu'il va modeler. Il la lave, la bat et la pétrit pour lui donner l'homogénéité nécessaire, chasser les corps étrangers et les bulles d'air. Il procède ensuite à son façonnage.
Il existe plusieurs techniques de façonnage : le modelage avec les doigts et quelques instruments (spatules, racloirs et stylets) ; le tournage à l'aide d'un tour ; le coulage de la matière dans des moules…
Viennent ensuite le séchage et la cuisson dans un four à bois, à gaz ou électrique, de petite ou grande dimension, à plus ou moins forte température. Cette opération permet la vitrification des pâtes et la fixation des couleurs. Le raku, par exemple, est une technique qui consiste à cuire rapidement entre 900 et 1050 °C, puis à défourner brutalement pour créer un choc thermique qui fait craqueler l'émail.
Les pièces ainsi façonnées sont décorées sur émail (porcelaine) ou sous émail (faïences). Les décors sont réalisés par la pose de décalcomanies ou par la sérigraphie pour les fabrications en série. Les produits de grande valeur sont décorés à la main. Une activité qui se décline en plusieurs spécialisations : décor au pinceau, filetage et brunissage de l'or, polissage… Autre facette du métier : la fabrication de moules de coulage pour la réalisation de pièces en série. Un travail accompli par le technicien modeleur spécialisé en céramique.
]]>CAP tournage en céramique ; décoration en céramique
BMA céramique
DNA design
DN MADE mention matériaux (spécialité céramique)
DN MADE mention objet (spécialité céramique ou terre cuite)
DNSEP option art ou design mention céramique
]]>A partir du Smic et jusqu'à 1710 euros brut par mois.
Beaucoup de céramistes s'installent en tant qu'artisans d'art dans leur propre atelier. Ils emploient parfois un tourneur professionnel. L'investissement de départ peut être lourd. Il faut acheter un tour, un four, des presses pour les moules... Et, bien entendu, trouver un atelier. Pour gagner sa vie, il ne faut pas s'installer n'importe où. Autres impératifs : sortir de son atelier pour aller au-devant de la clientèle et ne pas compter ses heures.
Si l'on note un certain intérêt du consommateur pour la céramique, il est recommandé, en attendant la notoriété, d'avoir plusieurs cordes à son arc. Beaucoup de professionnels sont contraints de faire « de l'utilitaire » : de la vaisselle en série, par exemple. Quelques professionnels travaillent dans des fabriques de vaisselle, dans des régions comme le Berry ou le Limousin, mais la production y est plus mécanisée. D'autres proposent des formations pour amateurs dans des associations de loisirs ou pratiquent la restauration d'objets d'art... Certaines entreprises comptent dans leurs rangs tous les métiers de la filière : le créateur-concepteur, le tourneur, le décorateur et le technicien modeleur.
]]>2 ans pour préparer le CAP tournage en céramique ou le CAP décoration en céramique, complété par le BMA céramique (2 ans).
3 ans d'études pour obtenir le DN MADE mentions matériaux ou objet, 5 ans pour le DNSEP, option art, mention art céramique de Tarbes.
]]>L'ingénieur process aval doit se montrer créatif et curieux pour mettre au point des solutions innovantes. En même temps, il doit savoir analyser les données avec méthode et rigueur. Il est aussi au fait des méthodes d'amélioration et des démarches qualité.
Il doit se montrer pédagogue afin de persuader ses interlocuteurs des changements dans les méthodes de travail qu'il faut mettre en place. À l'interface de nombreux services, l'ingénieur process aval a de nombreux interlocuteurs, d'autant plus qu'il peut travailler sur plusieurs sites à la fois. Organisé, il doit également être adaptable et savoir travailler en équipe. Ouvert d'esprit, inventif, il maîtrise en outre l'anglais, et fait preuve de ténacité. Il doit montrer des compétences en management.
Dans ce métier, les résultats du travail sont visibles avec les chiffres de production. Les succès comme les échecs se chiffrent vite en millions d'euros ou de dollars. Il faut donc pouvoir supporter ce stress.
]]>En fonction de l'importance du groupe pour lequel il travaille, l'ingénieur process aval peut intervenir sur plusieurs sites d'une même raffinerie qui ressemble alors à une petite ville. Cela implique de se déplacer souvent et de jongler avec de nombreux interlocuteurs. Il travaille en lien étroit avec les exploitants de la raffinerie, en collaboration avec l'ingénieur d'exploitation, à l'interface des différents services.
Avec seulement 7 raffineries en France métropolitaine, l'ingénieur process aval mène plutôt une carrière internationale lorsqu'il exerce sur le terrain. Qu'il soit en raffinerie ou dans un centre d'ingénierie, le travail s'effectue en équipe multiculturelle et la maîtrise de l'anglais s'avère indispensable.
Dans l'industrie pétrolière, l'heure d'exploitation coûte très cher, et les raffineries fonctionnent en continu. Les équipes se relaient donc sur le site, jour et nuit, pour maîtriser le moindre incident dans les plus brefs délais. Les odeurs peuvant être très fortes à certains endroits de la raffinerie, des équipements spéciaux peuvent être nécessaires.
]]>Le pétrole remontant des puits n'est pas utilisable avant d'être purifié et transformé dans les raffineries. L'ingénieur process aval assure le suivi technique quotidien de plusieurs unités, en donnant des consignes de réglage et en contrôlant leur mise en oeuvre. Il transmet aux opérationnels des indications sur les pressions, les températures et les flux, dans un souci de rendement et de respect de l'environnement, de la qualité et de la sécurité.
Il consigne les problèmes rencontrés au niveau de l'unité de production et réfléchit aux solutions adéquates, avant de les transmettre au service études qui procédera à des simulations. Certains ingénieurs process travaillent d'ailleurs uniquement en centre de recherche sur des projets d'amélioration à long terme, notamment dans le cadre de la construction d'une nouvelle raffinerie ou la mise en place de nouvelles spécifications.
À l'interface entre les différents services de la raffinerie, l'ingénieur process aval tente d'améliorer le résultat global de la raffinerie, notamment en visant un objectif chiffré d'économies à réaliser. Toute la difficulté est de mesurer les impacts des solutions préconisées, à la fois sur la production et sur l'environnement.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en énergies et procédés ; production et gestion de l'énergie...
Master en génie pétrolier-petroleum engineering
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
Les principaux débouchés se trouvent au sein des grands groupes pétroliers (TotalEnergies, Shell, ExxonMobil, BP). Il y a aussi des opportunités dans les sociétés d'ingénierie sous-traitantes. Les industries pétrolières et parapétrolières continuent de recruter des profils techniques comme les ingénieurs process aval, et les jeunes diplômés y sont les bienvenus. Ils doivent parfois passer par une formation interne de plusieurs mois, mais se retrouvent ensuite rapidement sur le terrain, à moins qu'ils ne choisissent de commencer leur carrière en service études. Il est possible d'intégrer une entreprise comme TotalEnergies par la formation en alternance.
Après ce poste technique, l'ingénieur process aval peut passer à l'exploitation, à l'instrumentation, à la maintenance ou encore à l'ordonnancement. Autant de fonctions qu'il pourra côtoyer au cours de ses premières expériences. Il peut également s'orienter vers la recherche s'il vient du terrain et vice versa : les chercheurs, après quelques années en centre de recherche, peuvent envisager de s'orienter vers la production. La mobilité interne est encouragée et valorisée. Ce métier est une excellente porte d'entrée dans le secteur industriel en général, et dans celui des hydrocarbures en particulier.
]]>Il s'agit d'un travail technique de terrain qui implique souvent de s'expatrier et qui permet d'évoluer en production, en maintenance ou vers l'expertise, par exemple. Une bonne porte d'entrée dans le secteur pour les jeunes diplômés qui augmenteront leurs chances de recrutement en faisant un stage long à l'étranger ou en choisissant l'apprentissage, par exemple.
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur en énergie et procédés ou un master spécialisé en génie pétrolier...
]]>Nombreuses sociétés cotées, marché des actions en perpétuel mouvement, sommes d'argent considérables en jeu : le métier de salesman peut s'avérer épuisant nerveusement. Intuition, rapidité d'esprit, bonne résistance au stress et aux fluctuations du marché sont plus que nécessaires.
La journée commence vers 7 heures, en fonction de l'ouverture des différents marchés, et la pause-déjeuner consiste le plus souvent en un sandwich devant son écran. Le calme revient à la clôture du marché boursier, vers 17 heures. Mais le salesman ne décompresse qu'après avoir vérifié, un à un, les tickets qui récapitulent les opérations effectuées dans la journée. Un travail très prenant, où il faut savoir allier rigueur, assiduité et réactivité.
Il n'existe pas vraiment de profil type du salesman. Il doit parfaitement maîtriser l'anglais et avoir une très bonne connaissance des marchés financiers. Autre atout : être à l'aise avec les clients, pour savoir les convaincre. Une bonne dose d'ambition et une personnalité assez forte pour s'imposer sont également les bienvenues.
]]>S'il gère son propre portefeuille de clients, le salesman n'opère pas en solo. En amont, il collabore avec des analystes financiers et, toute la journée, il travaille avec un trader. C'est ce dernier qui indique les opérations potentielles et anticipe les ventes que conseillera le salesman. C'est encore à lui que le salesman transmet les ordres des clients.
Capter un maximum d'ordres fait partie des objectifs commerciaux du salesman. En effet, si le client suit ses recommandations, il touche une commission sur le montant de chaque transaction. Sa rémunération dépend en partie de sa prestation.
Il n'y a pas de routine dans cette profession. Le salesman doit faire face à un marché fluctuant et savoir réajuster ses conseils pour réagir à temps. Les sommes en jeu, comme les clients, peuvent par ailleurs être très différents. La mission du salesman comporte également une composante technique forte : il doit absolument maîtriser les spécificités des bourses locales, des instances et des logiques de marché.
]]>Téléphone à la main, un oeil sur les cours de la Bourse, l'autre sur les e-mails des analystes, le salesman informe ses clients des transactions les plus adaptées à leur stratégie. C'est donc lui qui conseille aux caisses de retraite, aux entreprises ou aux sociétés d'assurances de vendre ou d'acheter tel ou tel titre. Si ses avis sont suivis, il passe le relais au trader, qui est chargé d'investir sur le marché au nom du client.
Ses conseils d'investissement ne seront pertinents que s'il maîtrise la composition du portefeuille financier de chacun de ses clients et qu'il sélectionne les opportunités adéquates. Objectif du salesman : augmenter et fidéliser sa clientèle.
Porte-parole des analyses de sa banque, le salesman a une obligation de fiabilité, car les conseils qu'il prodigue portent sur des sommes considérables. Alors, pas de place à l'improvisation. Lecture de la presse, consultation de bases de données : chaque séance est minutieusement préparée et débute par une réunion (le morning meeting), au cours de laquelle les analystes financiers commentent leurs recommandations en fonction des derniers mouvements du marché.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en finance de marché
Diplôme d'ingénieur spécialisé en finance de marché
Masters en finance ; marchés financiers ; banque : risques et marchés ; banque et finance ; opérations de marchés financiers
Niveau bac + 6
Mastères spécialisés en finance, finances internationales, finance des marchés
]]>De 3300 à 5000 euros brut par mois pour un jeune cadre, auxquels s'ajoutent des primes sur résultats obtenus.
Comme la plupart des métiers en salle de marché, le métier de salesman est extrêmement éprouvant psychologiquement. Pour cette raison, il est difficile d'occuper ce poste pendant toute une carrière. Après quelques années d'activité, la plupart des professionnels se reconvertissent dans des métiers plus calmes.
Le salesman peut devenir responsable de desk (bureau), pour encadrer des équipes de salesmans, ou encore trader. Avec de l'expérience, il peut également évoluer au sein des salles de marché, s'orienter vers le middle office ou le back office, ou encore se tourner vers la gestion de portefeuille ou toute autre fonction commerciale. Mais si les possibilités de reconversion sont multiples, elles exigent souvent de revoir à la baisse ses prétentions salariales.
75 % des opérateurs de marché, traders et salesmans confondus, sont des hommes. Une tendance très forte, donc.
]]>Bac + 5 spécialisé en finance de marché dans une grande école de commerce ou d'ingénieurs, ou à l'université.
]]>Analyse et fonctionnement des marchés, gestion des risques, structuration... font partie des connaissances que le responsable des produits structurés actions doit posséder. De plus, il doit maîtriser les aspects juridiques liés aux produits qu'il crée. On attend donc des compétences et des responsabilités assez larges de sa part.
Comme sa carrière a des chances de comporter des étapes à l'international, le responsable des produits structurés actions devra faire preuve de mobilité, de sens de l'adaptation et, bien sûr, il devra maîtriser l'anglais, voire une autre langue.
Esprit d'initiative, passion pour le travail en groupe et sens du relationnel sont nécessaires dans ce métier, où il est indispensable de créer et de maintenir de bonnes relations avec le client, mais aussi avec ses collègues.
]]>Le responsable des produits structurés actions travaille en équipe, et entretient des relations avec un certain nombre d'acteurs du système bancaire et surtout de la salle des marchés boursiers, en particulier les traders. Il doit également avoir de bonnes relations avec ses clients.
Ce spécialiste de la finance travaille l'oeil rivé sur ses écrans pour suivre au plus près les fluctuations des cours des actions ainsi que les prévisions des spécialistes. Il fait de longues journées de travail et doit se rendre disponible rapidement si des mouvements brusques à la hausse ou à la baisse surviennent sur les cours des actions qu'il aura sélectionnées. Le métier est donc intense et stressant, à la hauteur des sommes engagées.
Responsable et autonome, ce professionnel a l'avantage de pouvoir constater rapidement le résultat de son travail par la rentabilité de ses produits. Des résultats positifs se traduisent généralement par des gratifications financières importantes pour lui.
]]>Un produit structuré est une combinaison unique de plusieurs produits financiers (en l'occurrence des actions), destinée à répondre à un besoin particulier d'un client individuel ou institutionnel. Le responsable des produits structurés construit donc ces derniers sur mesure en fonction du client, avec des actions souvent peu connues ou rarement accessibles dans les produits standards.
Le responsable des produits structurés actions est souvent responsable d'un segment de clientèle, et doit analyser et comprendre de manière précise les besoins et attentes de celle-ci afin de trouver la combinaison d'actions qui répondra le mieux à ses attentes en termes d'investissement mais aussi de prise de risques, de durée de placement, etc. Son souci principal est l'amélioration de la rentabilité.
Une fois le produit structuré actions créé, il doit ensuite développer une ligne de produits dérivés et définir leur positionnement par rapport à ceux qui existent sur le marché, afin de commercialiser au mieux sa propre gamme. Il suit également la rentabilité de ses produits et s'attache à réactualiser régulièrement le fichier de ses clients.
]]>Niveau bac + 5
Master finance de marché ; ingénierie financière ; mathématiques appliquées à la finance...
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
]]>De 3000 à 3800 euros brut par mois en début de carrière. Variable en fonction du lieu d'exercice. Une partie de la rémunération est généralement liée aux résultats.
Le responsable des produits structurés actions travaille au sein de grands groupes financiers, et sa carrière doit être envisagée comme internationale. Il est donc important d'être géographiquement mobile pour saisir les opportunités.
Il s'agit d'un poste à responsabilités pour lequel les jeunes diplômés se voient confier des missions de plus en plus importantes et peuvent évoluer rapidement en cas de succès, par exemple, vers un poste de responsable des activités de marché, ou responsable des produits dérivés structurés de l'ensemble du groupe.
]]>Il travaille en équipe, notamment avec les traders, généralement en salle des marchés boursiers, dans une entreprise du secteur de la banque ou de la finance. Souvent sous pression car les sommes en jeu sont importantes, ce responsable est récompensé de ses longues journées de travail par des compensations financières liées à ses résultats. Sa carrière est souvent ponctuée d'étapes à l'international. La maîtrise de l'anglais en plus de connaissances sur les marchés, la gestion des risques, etc. est donc indispensable.
On demande de plus en plus un niveau bac + 5 pour ce poste, même si, dans certains cas, l'expérience peut compenser un niveau d'études inférieur.
Bac + 5 (diplôme d'école de commerce et de gestion, master mathématiques appliquées, finance, ingénierie financière...).
]]>L'ingénieur télécoms et réseaux possède une solide culture scientifique qu'il doit sans cesse mettre à jour pour s'adapter aux évolutions des technologies. Il maîtrise les techniques de pointe en microélectronique, informatique, optoélectronique, ainsi que les problématiques d'infrastructure, de câblage, de protocole et de sécurité. Il a une bonne connaissance des outils de gestion et d'administration ainsi que des systèmes d'exploitation. Les techniques de gestion et d'organisation de l'entreprise sont également nécessaires. Enfin, la pratique courante de l'anglais est indispensable.
Nouvelles compétences et qualités managériales
Aujourd'hui les ingénieurs en télécoms sont aussi formés à la cybersécurité, au big data, au très haut débit, au numérique au sens large.
S'il prend en charge un projet dans son ensemble, des qualités de gestionnaire et de manager lui sont indispensables pour gérer à la fois les aspects techniques et les aspects financiers.
Sens du contact et adaptabilité
Rigoureux et méthodique, l'ingénieur doit se montrer réactif pour s'adapter aux évolutions technologiques. Il a également une réelle aptitude à communiquer, rendue nécessaire par le développement d'équipes pluridisciplinaires (chercheurs, ingénieurs, techniciens, commerciaux, etc.).
]]>Les conditions de travail sont très diverses selon la nature des tâches et le lieu où l'ingénieur télécoms et réseaux exerce (entreprises de télécoms, entreprises de services numériques, grandes entreprises et administrations possédant un réseau, équipementiers).
Les constructeurs et les opérateurs (Orange, Bouygues, SFR, etc.) encouragent la polyvalence et la mobilité fonctionnelle de leurs ingénieurs télécoms. Certains cadres sont ainsi réorientés vers des postes de commerciaux pour améliorer la force de vente de l'entreprise. Dans ce secteur sans frontières, la pratique courante de l'anglais et d'une autre langue est indispensable.
Au sein d'équipes pluridisciplinaires
Autonome, l'ingénieur télécoms exerce de plus en plus au sein d'équipes pluridisciplinaires, avec des chercheurs en mathématiques, physique ou informatique... Avec des ordinateurs très puissants, dans un atelier de fabrication où fourmillent les circuits et les composants, ou chez les clients, il peut travailler sous pression. Il ne compte pas ses heures lorsqu'il s'agit de boucler un projet à temps.
]]>En R&D (recherche et développement), l'ingénieur télécoms et réseaux expérimente de nouvelles technologies afin de rendre les techniques de communication toujours plus performantes dans la téléphonie fixe ou mobile, Internet, la fibre optique... Il crée des équipements ou services de télécommunications pour des applications diverses : téléphonie mobile, GPS, communication par satellite, radars... Il devient chef de projet lorsqu'il définit l'architecture globale d'un nouveau produit.
Installer et vendre
À l'interface entre les constructeurs de matériels et les utilisateurs, il met en place les réseaux de communication, il assure, par exemple, la mise en place de centraux téléphoniques ou le déploiement de la 5G. Objectif : organiser la circulation de l'information entre les différents services d'une entreprise ou entre l'entreprise et l'extérieur. Il adapte alors les matériels et les logiciels aux besoins de la société et étudie des solutions pour de nouveaux usages.
Chez les opérateurs de téléphonie, il peut occuper la fonction d'ingénieur d'affaires. Spécialiste du projet sur mesure, il détermine les besoins du client, les traduit en solutions techniques, établit un devis et assure le suivi de la réalisation du chantier.
]]>Niveau bac + 5
Master mention réseaux et télécommunication ou électronique, énergie électrique, automatique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes...
Diplôme d'ingénieur axé réseaux télécoms
]]>2900 euros brut par mois.
Une profession en mutation
La profession a évolué. Même si, avec la découverte de nouveaux produits, la branche R&D reste un axe important, le métier s'oriente de plus en plus vers le conseil et l'ingénierie de réseaux de plus en plus complexes. L'amélioration de la circulation de l'information constitue, pour l'ingénieur télécoms, un créneau porteur. Il peut occuper un poste de chef de centre télécoms ou d'architecte réseau dans une grande entreprise, ou dans un secteur où les réseaux sont stratégiques pour le bon déroulement de l'activité. Avec la fibre optique, synonyme de très haut débit dans l'internet et la 5G pour les mobiles, l'ingénieur en télécoms fait face à de nouveaux défis.
Les secteurs qui recrutent
Sociétés de conseil, sociétés de services en ingénierie numérique ou opérateurs (Orange, Bouygues, SFR, etc.) et grandes entreprises (du secteur bancaire ou des transports) recherchent des professionnels hautement qualifiés. D'autres secteurs, comme l'automobile ou l'aéronautique, par exemple, utilisent les techniques des télécommunications (traitement du signal, transmission de l'information). Quant à l'armée, elle possède son propre corps d'ingénieurs militaires pour gérer son réseau particulier de télécommunications.
]]>L'ingénieur télécoms et réseaux organise la circulation de l'information entre services au sein d'une entreprise ou entre l'entreprise et l'extérieur. Une fois le réseau mis en place, il est responsable de son bon fonctionnement et le fait évoluer au gré des besoins et des innovations technologiques disponibles sur le marché. Après quelques années d'expérience, il peut devenir architecte réseau.
Durée des études
Après le bac
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master (réseaux et télécommunication ou électronique, énergie électrique, automatique ; informatique ; ingénierie des systèmes complexes).
]]>Les matériels sont de plus en plus sophistiqués (GPS, commandes numériques, etc.) et permettent de faire de nombreux travaux sans forcément quitter la cabine de pilotage climatisée. Par contre, pour la phase de débardage, selon la configuration du chantier et les bois à sortir, le conducteur d'engins ne peut pas toujours approcher au plus près les arbres coupés. Dès lors, il est parfois amené à faire certaines actions manuellement. Par exemple, pour attacher un tronc avec des câbles reliés à son tracteur afin de les "débusquer" vers une place de dépôt accessible aux camions grumiers.
Pas question de se lancer tête baissée sur un chantier. Le conducteur d'engins forestiers doit étudier le terrain, le peuplement des arbres, les accès, la météo (pour éviter toute mauvaise surprise)... Sa bonne connaissance du cycle de la forêt et des différentes espèces d'arbres lui permet de ne pas enfdommager le milieu. Cela l'aide également à conseiller son client. Du bon déroulement du chantier dépend souvent son prochain travail...
Le conducteur d'engins forestiers doit se tenir au courant des innovations : nouvelles machines, nouvelles fonctionnalités, nouvelles technologies. Il peut être amené à se former pour tirer le meilleur parti de son matériel et apporter des solutions innovantes à ses clients.
]]>La forêt française couvre 16, 7 millions d'hectares, soit 30 % du territoire. Elle est répartie sur l'ensemble de l'Hexagone. Le conducteur d'engins forestiers est amené à se déplacer dans un périmètre plus ou moins grand (au maximum de 100 km) autour de chez lui, au gré des chantiers. Il peut travailler étroitement avec le bûcheron lorsqu'il débarde les bois.
Le conducteur d'engins forestiers est tributaire de la météorologie et ses horaires varient pour pouvoir travailler dans des conditions optimales, pour lui et pour l'environnement. À la belle saison, ses journées peuvent être plus longues.
Le conducteur d'engins forestiers doit respecter des normes de sécurité strictes, pour sa sécurité comme pour celle de ses engins, bardés d'électronique et très couteux. Il est amené à porter des ÉPI (équipements de protection individuelle) comme un casque anti-bruit, des lunettes ou un pantalon de sécurité, dès lors qu'il sort de sa cabine. Il travaille parfois dans des conditions et sur des terrains d'accès difficile où il doit redoubler de vigilance.
]]>La mission du conducteur d'engins forestiers de récolte commence avec l'étude d'une carte topographique pour voir comment accéder au plus près de la parcelle sans trop détériorer les sols ni les arbres voisins. Il repère les chemins forestiers sur lesquels il devra déposer le bois coupé. Il analyse ensuite le terrain : est-il en pente ? glissant ? densément boisé ?
Le conducteur place son engin au plus près des arbres qu'il coupe ou qu'il ramasse au sol, après le travail d'un bûcheron ou d'une machine de bûcheronnage. Il peut utiliser une grue à commande numérique, mais si les troncs sont difficilement accessibles, il peut sortir de sa cabine pour les enrouler avec un câble afin de les "débusquer" jusqu'au chemin le plus proche. Là, il les organise en tas, par taille et qualité, pour qu'ils soient transportés par camion.
En début de mission, le conducteur d'engins forestiers est souvent amené à acheminer son engin par camion au plus près de la parcelle à exploiter. Avant et après chaque chantier, il vérifie l'état général de son engin (niveaux, graissage...) et son usure. Il effectue la maintenance de base.
]]>Après la 3e
CAP agricole travaux forestiers
BPA travaux forestiers option conduite de machines forestières
Niveau bac
Bac professionnel forêt
BP responsable de chantiers de bûcheronnage manuel et de débardage
BP responsable de chantiers de bûcheronnage manuel et de sylviculture
Niveau bac +2
BTSA gestion forestière
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise
Le conducteur d'engins forestiers peut exercer à son compte ou être salarié d'une entreprise de travaux forestiers (on en dénombre plus de 6 500 en France) ou encore d'une industrie du bois.
Seul à bord de son engin, le conducteur d'engins forestiers est cependant en contact avec d'autres professionnels. Il communique avec le technicien s'il a noté des problèmes sur son engin qu'il ne peut régler lui-même, et avec le chef d'entreprise concernant les chantiers en cours et à venir. Sur le terrain, il est amené à rencontrer le client et à collaborer avec le débardeur ou le bûcheron.
Beaucoup de conducteurs d'engins forestiers débutent en tant que salariés avant de se mettre à leur compte. Les ETF (entreprises de travaux forestiers) sont souvent de petites structures familiales avec pour clients l'ONF (Office national des forêts), des coopératives forestières des industries du bois (scieries, papeteries...), etc. Seul point noir : le coût de l'investissement de départ (entre 350 000 et 500 000 euros pour une machine de bûcheronnage neuve).
]]>CAP agricole travaux forestiers en 2 ans ou 3 ans pour un BPA travaux forestiers option conduite de machines forestières ou le bac professionnel forêt. La demande de CAP diminue au profit du BP
]]>L'ingénieur pétrolier travaille fréquemment à l'étranger et doit faire preuve d'adaptabilité. Lorsqu'il exerce en France, il côtoie des collaborateurs venus des quatre coins du monde. Très enrichissante sur le plan humain, la fonction nécessite une grande ouverture d'esprit. Dans tous les cas, parler anglais s'avère indispensable.
Si la demande de produits pétroliers reste importante dans le monde, l'ère du pétrole facilement accessible est révolue. Il faut aller le chercher très profondément, dans les grands fonds marins, sous les glaces ou sous des zones montagneuses. Pour le débusquer, les spécialistes des géosciences utilisent des méthodes d'acquisition de données sophistiquées et des supercalculateurs. Ils développent des logiciels complexes afin d'évaluer le potentiel des gisements.
Les métiers du pétrole sont des métiers à risques. La sécurité est donc une priorité absolue pour les ingénieurs. Ils travaillent dans le respect de l'environnement : remise en état des milieux naturels après la fin du forage, réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.
]]>Les champs pétroliers se situent essentiellement au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique latine, en mer du Nord... L'ingénieur pétrolier part donc souvent à l'étranger. L'ingénieur forage y effectue même la majeure partie de sa carrière.
Les conditions de vie peuvent être difficiles, en particulier sur les plateformes offshore (en pleine mer) ou dans des conditions climatiques extrêmes, par exemple en Sibérie ou dans les zones arides. Sur une plateforme, les équipes se relaient jour et nuit, mais on peut vite se sentir isolé et souffrir de l'éloignement avec ses proches.
En fonction du poste qu'il occupe, l'ingénieur pétrolier travaille en bureau d'études, sur une plateforme pétrolière, dans une unité de raffinage... Au fil de sa carrière, il change d'environnement professionnel. Ainsi, un ingénieur forage débute généralement sur un chantier pour prendre connaissance du terrain. Après quelques années, il exerce en bureau d'études, mais toujours en relation avec les chantiers.
]]>La prospection des gisements d'hydrocarbures est confiée à des géologues et à des géophysiciens. Ceux-ci collectent et interprètent des données géologiques, participent à la mise en place de forages d'exploration. Si la découverte est confirmée, l'ingénieur réservoir (ou ingénieur gisement) analyse le champ pétrolifère. En lien avec les géologues, il évalue son potentiel à l'aide de modèles numériques. Puis, il détermine le nombre de puits, leur nature et leur emplacement, ainsi que le calendrier de forage. L'ingénieur forage définit la trajectoire des puits jusqu'au gisement. Il prépare les programmes de forage, sélectionne les équipements qui seront installés dans les puits, supervise le chantier.
L'ingénieur installations pétrolières conçoit les plateformes et les usines de traitement du pétrole qui purifient le pétrole brut avant son transport et son raffinage. C'est lui qui dimensionne les pipelines qui relient le puits d'extraction au terminal de chargement des tankers. Autres missions possibles : optimiser les méthodes de production ou la performance des puits.
Le raffinage consiste à transformer le pétrole brut en fioul, essence, lubrifiants, produits pour la pétrochimie... Le suivi technique des raffineries est effectué par l'ingénieur process aval. Ce spécialiste du génie chimique conseille les exploitants des unités de raffinage (réglage des paramètres de fonctionnement, maintenance, évolutions techniques...).
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master en géosciences, génie pétrolier, modélisation et calcul scientifique, mécanique, génie chimique...
Diplôme d'ingénieur/master spécialisé de l'Ifp school en petroleum geosciences, petroleum engineering and project developpement...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en exploration, production...
Niveau bac + 8
Doctorat en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, géosciences...
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
Les principaux débouchés se trouvent au sein des grands groupes pétroliers (TotalEnergies, Shell, ExxonMobil, BP) et des sociétés de services pétroliers (Maurel & Prom, Schlumberger Limited) ou de petites sociétés pétrolières françaises : Perenco, Dietsmann... qui se consacrent aux activités d'exploration et de production ou de maintenance. Il est possible d'intégrer une entreprise comme TotalEnergies par la formation en alternance.
Même s'il y a quelques champs de pétrole en France, notamment en région parisienne et dans la région de Pau (bassin de Lacq), l'expatriation est quasiment obligatoire pour travailler dans le secteur pétrolier. La carrière des professionnels de l'exploration et de l'extraction de l'or noir se déroule dans les pays producteurs de pétrole (Moyen-Orient, Amérique du Sud, Afrique, Sibérie...). Au fil des missions, ils changent de pays et d'environnement de travail. Pour l'ingénieur spécialisé en procédés, il existe aussi quelques postes dans les 7 raffineries que compte la France métropolitaine.
Faire évoluer sa carrière signifie parfois exercer de nouvelles fonctions. Dans certains groupes, les ingénieurs sont amenés à changer de poste très régulièrement, tous les 3 ou 4 ans environ. Un ingénieur pétrolier peut également exercer dans une entreprise qui exploite le gaz naturel.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur ou un master en géosciences, génie pétrolier, modélisation et calcul scientifique, mécanique, génie chimique... complétés éventuellement par un mastère spécialisé (1 an) en exploration, production, voire un doctorat (3 ans) en physique, physique-chimie, mécanique des fluides appliquées aux milieux poreux, géosciences...
]]>Un chef de projet possède de solides connaissances informatiques pour dialoguer avec son équipe sur les choix opérés : langages de programmation, plateformes..., et pour estimer de manière précise le calendrier et les coûts de la solution informatique retenue.
Bien connaître le secteur d'activité du client est un plus souvent demandé car il permet au chef de projet de bien comprendre et analyser la demande pour pouvoir ensuite la traduire en solutions informatiques pertinentes. Cette connaissance peut s'acquérir au cours des stages et missions successives et débouche parfois sur une spécialisation dans une fonction de l'entreprise (gestion de production, commerciale, ressources humaines, finance...).
Gestionnaire, le chef de projet fait jouer son sens de l'organisation et sa rigueur. Il allie des capacités d'analyse et de synthèse. Manager, il sait encadrer et motiver son équipe, la faire évoluer (formations). Des qualités relationnelles sont indispensables, tout comme une bonne communication orale et écrite. Il doit également faire preuve d'écoute et de diplomatie avec les fournisseurs, les clients et tous les intervenants. La maîtrise de l'anglais est aussi indispensable.
]]>Le chef de projet est rattaché au directeur des études ou au directeur informatique. Dans une société utilisatrice, il dirige un ou plusieurs services. Dans une ESN (entreprise de services du numérique), il est chargé d'une mission précise pour une entreprise cliente. Selon son degré d'expertise, ce professionnel intervient dès la phase d'étude ou lors de la réalisation du projet.
Dans les services importants, le chef de projet sert d'interface entre les différents acteurs (ingénieurs, techniciens, clients, fournisseurs...). Il met en synergie toutes les compétences nécessaires, qu'elles soient internes ou externes. Dans une petite structure, où il peut être seul en charge du projet, il doit être polyvalent pour maîtriser toutes les étapes.
Des horaires chargés sont parfois à prévoir, notamment en période d'installation et de mise au point des programmes développés. En société de services, les détachements chez les clients peuvent occasionner des déplacements fréquents. Veiller au respect les délais et des budgets relève parfois du numéro d'équilibriste et peut provoquer du stress.
]]>Le chef de projet assiste les utilisateurs ou son client dans la définition de leurs besoins avant d'élaborer un cahier des charges correspondant à la solution informatique retenue. Il estime le temps de travail et le budget nécessaires ainsi que l'équipe à mettre en place. Il établit les plannings et la répartition des tâches, évalue les risques et les enjeux... Selon le projet, il peut décider de sous-traiter une partie ou la totalité de la réalisation.
En tant que coordinateur, il supervise et contrôle la qualité des développements, veille au respect des délais et des coûts. Il fait des points réguliers (reporting) avec sa hiérarchie et avec son client, ajuste si nécessaire le projet initial. Son impératif : boucler le projet en temps et en heure, en répondant au mieux au budget et aux attentes exprimées.
Référent principal de l'utilisateur, il supervise les phases de test et intervient jusqu'à la mise en place des solutions informatiques et leur intégration dans l'entreprise. Il pourra alors, le cas échéant, recueillir les améliorations à apporter. La maintenance et l'évolution des applications relèvent parfois de ses missions.
]]>Niveau bac + 5
Master en informatique
Diplôme d'ingénieur
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé
]]>2915 euros brut par mois
Secteur privé ou public : le poste de chef de projet bénéficie de recrutements importants et constants. Il est particulièrement recherché par les ESN (entreprises de services du numérique) et, dans une moindre mesure, dans les entreprises utilisatrices : banques, grande distribution, industrie automobile, télécommunications, grandes entreprises, administrations... En 2016, l'Observatoire des métiers de l'Opiiec a recensé 2 557 recrutements de chefs de projet en France.
Peu accessible aux débutants, ce poste demande entre 3 et 5 ans d'expérience de terrain (notamment dans le développement), voire plus selon la complexité et l'ampleur du projet. Certains recrutements se font par promotion interne.
Côté technique, le chef de projet prend en charge des missions de plus en plus complexes. Il peut ensuite évoluer vers l'expertise ou le conseil. Mais la plupart se tournent vers le management : responsable ou directeur de projet (superviseur de plusieurs chefs de projet), directeur informatique, directeur des systèmes d'information. Ceux qui sont intéressés par la négociation se dirigent vers la fonction commerciale : ingénieur d'affaires...
]]>En majorité, recrutement avec un niveau à bac + 4/5 (diplôme d'ingénieur ou master), avec 3 ans d'expérience au minimum.
]]>Impossible d'exercer ce métier sans être parfaitement rigoureux, méthodique et d'apparence très soigné. Souvent plus jeune que les femmes et les valets de chambre, le gouvernant doit faire preuve de tact et de pédagogie pour que l'harmonie règne dans son équipe. Bon gestionnaire, il est doté de grandes qualités d'organisation et d'un certain esprit d'initiative.
Le gouvernant a le sens des responsabilités et du service. Attaché à la qualité du travail, il a le souci du détail. Il sait en outre se rendre disponible pour son équipe et pour les clients dont il est l'interlocuteur privilégié concernant leur chambre.
Souriant, courtois en toutes circonstances, le gouvernant essaie de répondre au mieux aux demandes des clients : oreiller supplémentaire ou plus moelleux, changement de draps ou de coussins, réclamations... Il doit faire face, régler le problème, quel qu'il soit, avec rapidité et efficacité. Il maîtrise au moins l'anglais pour une communication aisée avec les clients.
]]>Dans les grands établissements, le gouvernant d'étage, placé sous le contrôle du gouvernant général, joue le rôle d'agent de maîtrise auprès des femmes et valets de chambre. De son côté, le gouvernant général est en quelque sorte le maître de maison de tout l'hôtel, depuis les étages jusqu'au parking. Il encadre une équipe qui peut atteindre 50 personnes et supervise de nombreux sous-traitants.
Comme tous les professionnels de l'hôtellerie, le gouvernant travaille souvent le week-end et les jours fériés, parfois aussi le soir, par roulement, avec des horaires plus réguliers dans les grands hôtels que dans les petits.
Toujours en mouvement, parcourant l'hôtel en tout sens à longueur de journée, il exerce un métier très physique qui peut se révéler épuisant. Il doit cependant garder le sourire en toutes circonstances et avoir une présentation irréprochable.
]]>Le gouvernant est garant de la qualité du travail des femmes de chambre qu'il encadre. Chaque matin, il établit leur planning de travail en relation avec la réception qui lui indique les départs et les arrivées. Il répartit les chambres à nettoyer à son équipe et vérifie ensuite le travail et la présentation générale de la chambre : pliage des serviettes, pli des rideaux, fonctionnement des appareils électriques, etc. En périodes creuses, il fait effectuer des nettoyages plus approfondis, recrute et forme son personnel.
Le gouvernant gère les stocks des minibars et des produits d'entretien utilisés par son équipe. Il peut également encadrer les lingères. Il vérifie alors l'état des draps, oreillers, etc. mais aussi des vêtements confiés par les clients pour leur nettoyage.
Il traite avec des sociétés extérieures pour des travaux tels que le nettoyage des moquettes ou des rideaux. Il comptabilise les heures de travail de son équipe, gère les congés, etc. Il veille à faire respecter les consignes d'hygiène et de sécurité et participe à des réunions de chefs de service pour améliorer le service ou faire part des problèmes. il est aussi l'interlocuteur privilégié des clients en cas de problème ou de besoins spécifiques.
]]>Niveau bac
BP gouvernante
Bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR)
Niveau bac + 2
BTS management en hôtellerie restauration, option management d'unité d'hébergement
]]>1800 euros brut par mois.
Hôtels de luxe, établissements 3 ou 4 étoiles, en France ou à l'étranger, sont autant de lieux d'exercice pour le gouvernant. Celui-ci peut aussi être employé dans les centres de loisirs, les villages de vacances, les maisons de retraite, les cliniques ou même chez de riches particuliers.
Dans un hôtel de plus de 100 chambres, un gouvernant d'étage doté d'une formation hôtelière pourra gravir les échelons de la hiérarchie : premier gouvernant, assistant gouvernant général, puis gouvernant général. Après quelques années d'expérience, il peut même accéder à un poste de directeur de l'hébergement. En revanche, en hôtellerie de catégorie moyenne, les possibilités d'évolution sont plus restreintes. Il faut parfois changer d'hôtel, voir de région pour saisir les opportunités.
Le tourisme se porte bien, et de nombreux hôtels recherchent des gouvernants, avec une première expérience ou une formation adéquate. La maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères est un plus. Beaucoup de postes sont concentrés dans la capitale et sur la côte d'Azur où se situent la majorité des hôtels de standing. Si les femmes sont encore majoritaires dans la profession, les hommes n'en sont pas exclus.
]]>3 ans pour préparer le bac technologique sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR), éventuellement complété par le BP gouvernante (2 ans).
2 ans pour obtenir le BTS management en hôtellerie restauration, option management d'unité d'hébergement.
]]>Une fois les éléments en main, le technicien en métrologie se retrouve seul devant sa machine pour effectuer ses mesures. Il doit donc faire preuve d'une grande autonomie et d'un véritable esprit critique. La rigueur est l'une des principales qualités recherchées, tant pour la mesure des pièces, qui exige une grande précision, que pour la rédaction des rapports d'intervention.
La mobilité française, européenne, voire internationale, est importante dans les ENS (entreprise de services du numérique) ou les laboratoires publics. En effet, les techniciens peuvent être envoyés en mission chez des clients implantés à l'étranger. La durée de ces missions est très variable : de 3 jours à 6 mois.
Méthodique et organisé, le métrologue doit avoir le sens des responsabilités et accepter qu'aucune mesure ne soit totalement parfaite mais s'en rapproche le plus possible. C'est un scientifique aguerri qui a des connaissances pointues en chimie, biologie et statistiques.
]]>Les appareils de mesure devant être très précis, le technicien en métrologie travaille généralement au sein d'un atelier climatisé et régulé en hygrométrie (degré d'humidité). Il porte parfois des vêtements spéciaux. Son plan de travail est un marbre sur lequel il pose la pièce, qu'il mesure à l'aide d'un bras ou d'un portique. Ses mesures sont effectuées sur la base de plans papier où sont indiqués les notions de distance, le dessin technique qui a servi à la réalisation de la pièce et le seuil de tolérance préalablement enregistré dans un ordinateur. Une fois la mesure effectuée, il rédige un rapport d'intervention.
Dans le cas de grosses pièces ou de pièces en ligne de fabrication, le technicien va mesurer directement la pièce sur place à l'aide de machines portables. Le technicien employé dans une ESN (entreprise de services du numérique) se déplace chez le client pour effectuer des mesures. Il travaille seul ou en équipe, selon la taille du projet.
Le technicien en métrologie est un maillon important dans le dispositif qualité de l'entreprise. Il est souvent associé à ce service mais sert également d'interface à plusieurs disciplines. Il est généralement spécialisé sur un type d'activité, un secteur ou un type de matériel.
]]>Le technicien en métrologie effectue de la maintenance à la fois corrective et préventive d'appareils, d'équipements, d'installations et de systèmes qui ont souvent une forte composante électronique.
Au sein d'une entreprise, le technicien en métrologie assure l'étalonnage et la vérification des appareils de mesure. Cela s'effectue par rapport à l'utilisation de l'appareil ou à la norme. À ce titre, le technicien doit animer et assurer la cohérence de l'ensemble des mesures dans l'entreprise, et définir les méthodes de référence et les moyens de mesure. Il vérifie aussi l'efficacité des méthodes de mesure et forme les utilisateurs de matériel de métrologie.
Ce professionnel peut aussi faire de la métrologie du contrôle tridimensionnel. Dans ce cas, il s'assure que les pièces qui lui sont confiées (par exemple, une pièce de moteur de voiture, un prototype, etc.) ont les bonnes dimensions. Pour cela, il utilise un logiciel de mesure relié à une machine à mesurer tridimensionnelle. Il est indispensable à l'organisation qualité de l'entreprise. En laboratoire public, l'intervention du technicien en métrologie permet d'obtenir les certificats des instruments de mesure avant leur mise sur le marché.
]]>BTS métiers de la mesure, BUT mesures physiques sont des diplômes bien adaptés
Niveau bac + 2
Le BTS métiers de la mesure recrute des bacheliers généraux, technologiques : STL (sciences physiques et chimiques en laboratoire). Il forme des techniciens supérieurs spécialisés dans les mesures physiques (température, débit, pression, mesures électriques...) capables de faire des réglages, de détecter des anomalies de fonctionnement et de réparer des pannes éventuelles. Au programme : génie physique, techniques de mesures, économie et gestion des entreprises, français...
Niveau bac + 3
Le BUT mesures physiques est ouvert sur dossier aux bacheliers généraux, technologiques : STI2D (développement durable) et STL (sciences physiques et chimiques en laboratoire). La formation est fondée sur de solides connaissances scientifiques en physique ; chimie et matériaux ; mathématiques et statistiques ; métrologie ; électronique et électrotechnique ; automatique ; informatique ainsi qu'une grande pratique des techniques de laboratoire.
Des licences professionnelles en métrologie
]]>A partir de 2000 euros brut par mois.
Le technicien en métrologie travaille au sein d'une entreprise ou pour une ESN (entreprise de services du numérique). Dans ce cas, il peut exercer son métier dans le laboratoire de l'ESN ou être envoyé en mission chez un client. Les secteurs les plus demandeurs en matière de métrologie sont les grands constructeurs automobiles et l'aéronautique.
Le LNE (Laboratoire national de métrologie et d'essais) emploie plus de 250 ingénieurs et techniciens spécialisés en métrologie avec des équipes réparties dans toute la France et plus de 5 500 clients en France et à l'étranger, dans toutes les branches industrielles. Il intervient notamment dans le domaine de la santé, de l'alimentation ou de l'environnement, qui requièrent des mesures fiables et performantes. Le LNE est également chargé de délivrer les certificats aux instruments de mesure qui seront mis sur le marché.
Le technicien en métrologie peut évoluer vers d'autres postes au cours de sa carrière. Avec de l'expérience, il devient contrôleur spécialiste (analyse des problèmes et recherche des solutions) puis, plus tard, expert. Il peut également devenir ingénieur en métrologie.
]]>BTS métiers de la mesure. BUT mesures physiques. Licence professionnelle en métrologie.
]]>Le technicien packaging est avant tout doté de compétences techniques dans le domaine de l'emballage et du conditionnement. Il est également préférable qu'il ait des connaissances sur le secteur industriel dans lequel il souhaite s'insérer (agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, etc.).
Doté d'un bon relationnel, le technicien packaging sait communiquer avec tous les services et travailler en équipe. Précis et rigoureux, il est également capable de rédiger rapports et fiches techniques, ainsi que de déchiffrer des textes réglementaires. L'esprit de synthèse est donc important. L'anglais est souvent demandé pour ce poste, voire une autre langue si l'entreprise travaille avec des fournisseurs étrangers, notamment.
Le poste de technicien packaging étant transverse et à géométrie variable, ce professionnel doit être adaptable et polyvalent. Il doit en effet être capable de passer de la réalisation d'un test d'étanchéité sur un emballage à la rédaction d'un rapport, de l'homologation d'un fournisseur à la mise à jour de l'étiquette d'un packaging, par exemple. Pour tout mener à bien, il doit être rigoureux et organisé.
]]>Selon l'entreprise, le technicien packaging est généralement rattaché au service packaging, qualité ou recherche-développement. Dans tous les cas, il travaille en collaboration avec d'autres services : achats, logistique, marketing, production...
Le technicien packaging est aussi en contact avec des fournisseurs extérieurs et peut être amené à se déplacer, mais cela reste relativement rare. Il travaille en équipe car son métier transversal se trouve à la jonction de plusieurs services.
Les tâches du technicien packaging sont variées. Il gère souvent plusieurs dossiers en même temps, à des stades différents d'avancée. Il travaille toujours dans le respect des méthodes et des procédures internes, des réglementations, du budget et des délais qui lui sont imposés. Il doit maintenir ses connaissances à jour.
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Selon l'entreprise, le technicien packaging peut avoir différentes attributions. En général, il participe au développement et à la mise en place de nouveaux emballages, ainsi qu'à l'optimisation de ceux déjà existants. Pour cela, en concertation avec les services concernés, il peut rédiger le cahier des charges de l'emballage, rechercher les meilleures solutions avec les fournisseurs.
Le technicien packaging peut mettre en place des tests d'homologation des emballages (étanchéité, résistance, recyclabilité, transport, production...) puis les analyser. Il fait des recommandations pour valider l'emballage ou le faire évoluer.
Le technicien packaging peut également étudier des défaillances sur des emballages utilisés par les entreprises sur les chaînes de conditionnement, ou utilisés par les consommateurs (ouverture facile qui ne l'est pas en réalité), afin d'y apporter des solutions techniques. Ces études peuvent être réalisées sur des emballages dits "primaires" (emballages de produits), "secondaires" (cartons de produits emballés) ou "tertiaires" (palette de cartons de produits emballés) tout en tenant compte des aspects environnementaux et économiques.
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Niveau bac + 2
BTS études de réalisation d'un projet de communication option B études de réalisation de produits imprimés ; pilotage de procédés
Niveau bac + 3
BUT packaging, emballage et conditionnement
Licence professionnelle du secteur de l'emballage et du conditionnement : production industrielle, ; métiers de l'emballage et du conditionnement ; design et développement packaging ; innovation et développement industriel ; contrôle qualité et management des processus industriels ; métiers de l'emballage et du conditionnement...
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2300 euros brut par mois selon le poste et l'entreprise.
Aucun produit ne sort d'une usine sans au moins un emballage, c'est dire si le technicien packaging a du pain sur la planche ! Produits pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires, jouets, pièces automobiles industrielles... achetés dans un commerce ou sur Internet : tout doit être emballé. Le technicien packaging travaille aussi bien dans les entreprises du secteur industriel qui fabriquent ou conditionnent des produits devant être emballés ou dans celles qui proposent des solutions d'emballage.
L'avènement de l'économie circulaire a révolutionné l'emballage qui doit être pensé sur toute la durée de son cycle de vie. Il doit par ailleurs répondre à de plus en plus d'exigences. Le technicien packaging intervient à chaque étape, notamment pour faire des tests et veiller à la conformité de l'emballage. Il doit par ailleurs veiller à l'évolution constante des réglementations qui obligent à revoir régulièrement les informations portées sur les emballages.
Sa connaissance transversale de l'entreprise et de ses services lui permet d'évoluer ou de se spécialiser dans différents domaines : qualité, méthodes, production, conception. Il peut également devenir chef de projet ou encadrer une équipe après plusieurs années d'expérience.
]]>2 ans pour préparer le BTS études de réalisation de produits imprimés ; 3 ans pour préparer le BUT packaging, emballage et conditionnement ou une licence professionnelle du secteur de l'emballage et du conditionnement : production industrielle, ; métiers de l'emballage et du conditionnement ; design et développement packaging ; innovation et développement industriel ; contrôle qualité et management des processus industriels ; métiers de l'emballage et du conditionnement...
]]>Le chef d'exploitation des remontées mécaniques sait diriger une équipe. Il évaluer d'abord les besoins en personnel, les compétences nécessaires, effectue les entretiens d'embauche éventuels. Pour gérer le personnel, sens de l'organisation et aptitude au commandement sont de rigueur. Il veille à communiquer régulièrement avec ses collaborateurs et sait être à leur écoute.
Hors saison hivernale, le chef d'exploitation des remontées mécaniques participe aux études et aux travaux sur les remontées mécaniques neuves, en liaison avec son responsable. Il gère les aspects techniques, administratifs et humains relatifs à ces chantiers d'installation des nouveaux équipements, ainsi qu'aux chantiers de révision des équipements existants. Il documente la traçabilité des interventions grâce à la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO).
Son activité nécessite aussi des compétences techniques dans les domaines variés (mécanique, électricité, électronique...). Même si ces compétences ne sont pas utilisées au quotidien par le chef d'exploitation, elles lui permettent de comprendre les difficultés rapportées par les équipes techniques. La maîtrise de l'informatique et des logiciels de gestion est incontournable, un bon niveau en anglais également. Et, bien sûr, savoir skier est obligatoire en montagne !
]]>Le chef d'exploitation des remontées mécaniques travaille pour le compte de sociétés d'exploitation de remontées mécaniques. Il reste constamment dans la zone des installations dont il est responsable, un périmètre plus ou moins étendu selon la taille de la station. Il est en contact avec son personnel et reste joignable à tout moment de la journée. Il assure l'interface avec les clients (contrôles, fraudes, plaintes).
Ce métier s'exerce en station de montagne, avec des conditions naturelles parfois difficiles. En cas d'incident sur une installation, le travail peut se prolonger dans la nuit afin que la piste puisse être rouverte le lendemain. Et il faut être présent quel que soit le temps (froid, neige, brouillard...).
La période hivernale correspond à la plus forte activité de l'année, avec l'ouverture des stations, 7 jours/7, durant 4 mois. Le chef d'exploitation travaille souvent les week-ends et les jours fériés, car les stations ne désemplissent pas. Emploi saisonnier dans les stations de ski de taille moyenne, il devient très souvent emploi permanent dans les grandes stations.
]]>Dans les stations de ski, le chef d'exploitation des remontées mécaniques supervise l'exploitation de l'ensemble des remontées mécaniques : téléskis, télésièges, télécabines, etc. Il affecte à chaque appareil le personnel d'exploitation nécessaire et coordonne le travail des mécaniciens et des électriciens pour les opérations de maintenance et de réparation, ainsi que pour l'installation de nouveaux équipements.
Il est aussi responsable du budget (salaires, charges d'investissement et de fonctionnement) de son service. Il supervise les plannings et organise le recrutement du personnel d'exploitation, en mettant en place un plan de formation, en collaboration avec le directeur de site.
Il est chargé de l'application du Pida(plan d'intervention pour le déclenchement préventif des avalanches) et contrôle la fermeture des appareils au public pendant ces opérations. En cas de défaillance d'une installation, il évacue les passagers et affecte les moyens humains et matériels nécessaires.
Dans le cadre d'une législation contraignante, il est en veille sur les nouveaux équipements, participe aux salons et aux démonstrations organisés par les constructeurs et propose d'effectuer la modernisation ou l'acquisition de matériels.
]]>Il n'existe pas réellement de formation spécifique. Un niveau de technicien supérieur ou d'ingénieur, en fonction de l'importance de l'exploitation, est souvent exigé.
Niveau bac+2
BTS électrotechnique maintenance des systèmes, option A systèmes de production
Niveau bac + 3
BUT génie mécanique et productique
Niveau bac + 5
Master ou diplôme d'ingénieur spécialisé en génie mécanique
]]>De 3000 euros brut par mois.
Ce professionnel est le plus souvent employé par le service d'exploitation des remontées mécaniques au sein d'une station de ski. On compte plus de 3600 installations réparties en France. La grande majorité (plus de 2900) fait partie du paysage des domaines skiables (Alpes du Nord, Alpes du Sud, Pyrénées, Massif central, Vosges, Jura).
Le chef d'exploitation des remontées mécaniques peut aussi être amené à exercer son métier en milieu urbain, dans les villes dont le dénivelé justifie l'utilisation de télécabines, de funiculaires, etc. Il peut également être salarié sur de grands sites industriels (transport par câbles des matériaux) ou touristiques (en parcs de loisirs, par exemple).
On débute rarement directement en tant que chef d'exploitation des remontées mécaniques. L'accès au métier se fait souvent par promotion interne, après avoir occupé d'autres fonctions dans l'entreprise, comme responsable de service exploitation et maintenance ou adjoint au directeur d'exploitation. Après plusieurs années d'expérience, il est possible de devenir directeur de site.
]]>2 ans pour préparer le BTS électrotechnique ; maintenance des systèmes, option A systèmes de production. 3 ans pour le BUT génie mécanique et productique. 5 ans pour un master ou un diplôme d'ingénieur spécialisé en génie mécanique, souvent exigé par les grandes stations.
]]>Le chargé de veille législative et réglementaire s'appuie sur une double compétence : il est à la fois scientifique et juriste. Il sait analyser et synthétiser des textes juridiques. Il est capable d'interpréter des données tant législatives que scientifiques. Il rédige des documents, des notices, des procédures réglementaires, à partir d'informations techniques qu'il doit parfois rendre accessibles à d'autres personnes de l'entreprise. Son savoir scientifique est pointu : la plupart des chargés de veille réglementaire du secteur pharmaceutique sont des médecins ou des pharmaciens.
Il exerce dans un environnement européen et international. L'anglais est sa langue de travail au quotidien : pour lire les textes officiels, rédiger des documents techniques, mais aussi pour échanger avec des interlocuteurs de diverses nationalités.
Ce métier requiert beaucoup de rigueur, un bon esprit de synthèse et le sens de la communication.
]]>Il travaille dans un esprit d'équipe et de collaboration. En effet, si le chargé de veille législative et réglementaire assure principalement la gestion d'une documentation juridique au sein de son entreprise, il exerce aussi un rôle de conseiller auprès des différents services (production, commercial, marketing...). Il est donc amené à rencontrer les ingénieurs de production et les équipes commerciales et marketing, qu'il aide à anticiper les nouvelles normes.
Les métiers de l'intelligence réglementaire s'apparentent à ceux de l'intelligence économique, fortement développés dans les pays anglo-saxons. Il s'agit de mieux faire circuler l'information stratégique au sein d'une entreprise et de partager des connaissances accumulées.
Le chargé de veille législative et réglementaire peut être rattaché au directeur des études recherche et développement, à la direction de l'entreprise dans le cas d'une PME (petite ou moyenne entreprise), au sein du service réglementaire, etc.
]]>Rattaché à un laboratoire, le chargé de veille législative et réglementaire est le spécialiste de la législation sur les médicaments. Parce que l'activité des entreprises pharmaceutiques s'exerce dans un cadre très strict, fixé par le Code de la santé publique, le chargé interprète, synthétise et diffuse les nouveaux textes réglementaires et scientifiques qui paraissent en France et à l'étranger. Il transmet, au sein de l'entreprise, des informations actualisées, auxquelles il ajoute ses préconisations. Il gère l'archivage de la documentation réglementaire. Il supervise les traductions de documents comme les AMM (autorisations de mise sur le marché) qui permettent de commercialiser des médicaments en France, les demandes de renouvellement, de modification... afin de valider l'exactitude des informations transmises aux autorités.
Il évalue l'impact d'une nouvelle réglementation ou d'une découverte scientifique. Pour être toujours à jour, il consulte des bases de données, conçoit des techniques de recherche et de veille. Il rédige des documents de synthèse (fiches et autres reportings) dont l'objectif est de faciliter le travail de la production, en aidant les managers à faire des choix stratégiques.
]]>Niveau bac + 5
Master en droit de la santé ; économie, gestion et réglementation de la santé ; biologie, santé, sciences du médicament ; sciences du médicament ; affaires réglementaires des industries de santé ; stratégies juridiques et économiques de mise sur le marché des produits de santé ; communication numérique, conduite de projets et veille stratégique ; intelligence économique et stratégie compétitive...
Niveau bac + 6 et plus
Diplôme d'État (DE) de docteur en pharmacie option industrie
Diplôme d'État (DE) de docteur vétérinaire
Niveau bac + 9 et plus
Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine
]]>2500 euros brut par mois.
Le chargé de veille législative et réglementaire exerce dans l'industrie pharmaceutique, un secteur qui se porte moins bien depuis quelques années. La France reste l'un des premiers producteurs de médicaments en Europe, toutefois la situation devient tendue en terme de recrutements. Selon la fédération LEEM (Les entreprises du médicament), l'industrie du médicament poursuit même son recul en termes d'emploi. Paradoxalement, les entreprises du médicament rencontrent des difficultés de recrutement pour certains métiers en recherche et développement, ou pour les diplômes de pharmacien ou médecin, où des pénuries d'emploi sont à craindre.
Dans l'industrie pharmaceutique, des passerelles existent vers d'autres métiers. Le chargé de veille législative et réglementaire peut notamment devenir chargé d'affaires réglementaires, chargé de pharmacovigilance, documentaliste scientifique, responsable des affaires réglementaires ou encore responsable de la communication scientifique et médicale, avec une formation complémentaire si nécessaire.
]]>Il travaille en collaboration avec les différents services qu'il conseille : la production, mais aussi les services commerciaux et marketing. Il exerce dans un environnement européen et international où l'anglais est sa langue de travail. La plupart des chargés de veille législative et réglementaire sont des médecins, des vétérinaires ou des pharmaciens de formation. On accède aussi au métier avec un master en sciences de la vie ou en droit de la santé.
De bac + 5 (master en droit de la santé ; économie, gestion et réglementation de la santé ; biologie, santé, sciences du médicament ; sciences du médicament ; affaires réglementaires des industries de santé ; stratégies juridiques et économiques de mise sur le marché des produits de santé ; communication numérique, conduite de projets et veille stratégique ; intelligence économique et stratégie compétitive...) à bac + 6 et plus (diplôme d'État de docteur en pharmacie option industrie ou diplôme d'État de docteur vétérinaire) jusqu'à bac + 9 et plus (diplôme d'État de docteur en médecine).
]]>Le mécatronicien est un professionnel polyvalent qui combine des connaissances en électronique, mécanique et informatique. On ne lui demande pas d'être un expert dans ces 3 disciplines, mais il doit néanmoins posséder un solide bagage technique et le goût du challenge pour se perfectionner sans cesse et mettre à jour ses connaissances. Il a une vision globale du produit qu'il suit, sur le plan technique, de la conception à la maintenance.
Le mécatronicien doit faire preuve d'autonomie dans son travail et être capable de gérer des projets variés, parfois de manière simultanée. Il maîtrise les logiciels de CAO et de DAO (conception et dessin assistés par ordinateur), intègre les normes qualité et est tourné vers la résolution des problèmes. Étant donné la miniaturisation toujours plus importante des systèmes, électroniques notamment, le mécatronicien doit faire preuve de minutie et de dextérité.
Comme il est au carrefour de plusieurs disciplines et en lien avec de nombreux professionnels, le mécatronicien doit avoir des qualités relationnelles et disposer d'un bon réseau. Il doit en outre connaître l'anglais technique.
]]>Le mécatronicien travaille sur un site industriel, en atelier, dans un service après-vente ou encore sur un chantier de montage. À la fois spécialiste de l'électronique et de la mécanique, il est surtout devant son ordinateur dans la phase de conception, mais doit également " mettre les mains dans le cambouis " pour les tests et les essais ou la maintenance des appareils.
Le mécatronicien travaille dans une équipe pluridisciplinaire, qui peut varier en fonction des projets. Il est en lien aussi bien avec les techniciens du bureau d'études que ceux des ateliers ou encore avec les laboratoires pour les phases de tests et d'essais. Il doit donc se créer un réseau de professionnels compétents et complémentaires.
L'ingénieur mécatronicien intervient aux différentes étapes de la vie d'un produit, depuis la phase de recherche-développement jusqu'à l'exploitation. Dans la mesure où il suit l'intégralité d'un projet sur le plan technique, il est amené à rencontrer clients et fournisseurs. Réunions et déplacements sont réguliers.
]]>Devant son ordinateur, le mécatronicien conçoit des systèmes " intelligents " pour améliorer les performances de tous types d'équipements. Pour cela, il marie les avantages et les contraintes de 3 technologies : l'électronique pour le système de commande, l'informatique industrielle pour les logiciels de contrôle, la mécanique pour transmettre les mouvements. Les combinaisons entre ces technologies étant quasi inépuisables, elles n'imposent aucune limite à sa créativité, et son travail sera très différent selon son secteur d'activité.
Beaucoup de mécatroniciens ont également des tâches de maintenance ; certains ne font même que ça. Pour les installations fonctionnant avec le minimum d'intervention humaine, il doit surveiller, régler et parfois réparer les systèmes mis au point. L'intelligence embarquée des réseaux de communication permet d'optimiser la maintenance d'ensembles complexes peu accessibles.
Pour imaginer des systèmes toujours plus performants et sécurisés, il exerce une veille technologique permanente et expérimente de nouvelles idées dans son bureau d'études. Son activité requiert de travailler en équipe et d'établir des liens avec les laboratoires pour les tests et les essais.
]]>Niveau bac + 3
Licence mention sciences pour l'ingénieur, électronique, énergie électrique, automatique ou mécanique, avec un parcours en lien avec la mécatronique
Licence pro mention métiers de l'industrie : mécatronique, robotique
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur orienté mécanique ou mécatronique
Master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; génie mécanique ; mécanique
]]>1763 euros brut par mois (variable en fonction de la complexité du produit mécatronique)
Les mécatroniciens exercent dans de nombreux secteurs d'activité : automobile, aéronautique et spatial, naval, ferroviaire, mécanique, métallurgie, électricité, électronique, numérique, informatique, équipements énergétiques... dans des grandes entreprises comme des PME (petites et moyennes entreprises). Les besoins sont particulièrement importants dans la maintenance où l'on recrute également au niveau technicien. La dernière enquête emploi du Syndicat des industriels de la mécatronique (Artema) fait état de 28 200 salariés.
Le mécatronicien peut, après quelques années d'expérience, se diriger vers la production, les méthodes ou encore la R&D (recherche et développement). S'il reste dans sa fonction, il prendra petit à petit en charge des projets de plus grande ampleur, ou deviendra chef de projet, d'autant plus facilement qu'il aura une vision globale des produits développés, puisqu'il les suit de la conception jusqu'à l'exploitation.
Le mécatronicien (niveau technicien supérieur) peut prétendre à un poste d'ingénieur mécatronicien après plusieurs années de pratique.
]]>Bac + 3: licence mention sciences pour l'ingénieur, électronique, énergie électrique, automatique ou mécanique, avec un parcours en lien avec la mécatronique. Licences pro mention métiers de l'industrie : mécatronique, robotique. Bac + 5 : diplôme d'ingénieur, orienté mécanique ou mécatronique ou master mention automatique, robotique ; électronique, énergie électrique, automatique ; génie mécanique ; mécanique.
]]>L'illustrateur est avant tout un artiste. Il doit avoir du talent, de la créativité, de l'imagination et un bon coup de crayon. Caricatural, naïf... il est souvent défini par un style qu'il nourrit chaque jour en s'imprégnant des visuels qu'il rencontre (étiquettes, affiches, emballages, publicités, etc.). Il connaît également les techniques de base du dessin, les principes de colorimétrie, de même que les logiciels graphiques.
Les magazines remplacent souvent les photos par des illustrations. Ces dernières doivent apporter un plus : de l'humour, de l'imagination, un esprit journalistique et parfois même une opinion politique. C'est ce qui caractérise le dessinateur de presse. L'illustrateur possède ainsi une bonne culture générale et de la curiosité : il aime se rendre dans les expos, lit la presse spécialisée et se tient au courant des dernières tendances et innovations technologiques.
Dans ce métier, la personnalité est aussi importante que le talent : savoir se vendre est indispensable pour décrocher des commandes. Il ne faut pas hésiter à faire du porte-à-porte, muni de son book, pour proposer ses travaux, ou relancer les maisons d'édition et les directeurs artistiques. Un travail de longue haleine qui nécessite dynamisme et audace.
]]>L'illustrateur utilise différentes techniques traditionnelles : plume, feutre, aquarelle, fusain, encre de Chine, collage, photo... Mais l'outil informatique est de plus en plus présent : pour scanner, retoucher et mettre en couleur un dessin, illustrer un jeu vidéo, un site web... Il manie donc également les logiciels de retouche et de création d'images tels Photoshop ou Illustrator.
Les débouchés se situent surtout dans la publicité, la presse et l'édition. Dans la publicité, l'illustrateur est choisi par un directeur artistique et répond à un cahier des charges précis. Dans la presse, il doit respecter le style du journal ou de la revue. Tel Cabu ou Plantu, il s'assimile parfois à un éditorialiste qui analyse l'information et donne son point de vue sur l'actualité en images. Dans l'édition, sa créativité est sans limites : il réalise des couvertures de livres, illustre des livres pour enfants...
L'illustrateur est souvent indépendant (free-lance) et travaille à la commande. Il a alors le statut d'artiste-auteur. Son book (recueil de ses réalisations) sous le bras, il démarche lui-même de potentiels clients et répond à des appels d'offres. Il peut aussi travailler par l'intermédiaire d'agences.
]]>Avant de mettre en images un article de presse, une histoire ou un message publicitaire, l'illustrateur rencontre le client et identifie ses attentes. Un cahier des charges a parfois été établi, précisant le support (imprimé, audiovisuel...) qui sera utilisé, les contraintes éventuelles, la charte graphique à respecter... L'illustrateur définit également avec le client les modalités de réalisation de la commande : date de livraison, rémunération, etc.
Une fois les attentes du client formulées, il s'approprie le texte à illustrer, fait des recherches si nécessaire, puis réalise des esquisses ou croquis. Il crée ensuite l'univers graphique approprié en faisant jouer son imaginaire et sa sensibilité. Son objectif : attirer le regard tout en véhiculant les idées et le message du client.
Print (affiche, livre, magazine, plaquette, marque-page, journal...), multimédia (CD-Rom, DVD, site Internet, jeu vidéo...) ou audiovisuel (spot TV, vidéo de présentation d'entreprise...) : l'illustrateur peut s'exprimer sur de nombreux supports. À lui d'adapter ses techniques à ces différents modes d'expression.
]]>Niveau bac + 2
Certifcats d'écoles privées en graphisme
Niveau bac + 3
DNA (diplôme national d'art ) options communication ou design
Certificats d'écoles privées en graphisme
DN MADE mentions graphisme ou livre
Niveau bac + 4
DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués ) mention graphisme
Diplôme de dessinateur-concepteur d'Emile Cohl
Niveau bac + 5
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique ) options communication ou design
Diplôme national supérieur des arts décoratifs (ENSAD)
Directeur artistique image média (Ecole de direction artistique et d'architecture intérieure Penninghen)
Directeur artistique en design visuel et digital (ECV)
]]>Variable en fonction du nombre de commandes et la notoriété de l'illustrateur.
Près de 3400 illustrateurs sont affiliés à l'Agessa et à la Maison des artistes, les deux organismes dont dépendent les illustrateurs indépendants. Ils font ainsi partie des artistes-auteurs les plus représentés : le nombre d'illustrateurs affiliés à l'Agessa a notamment augmenté de 79 % en 15 ans. Mais, dans le même temps, leurs revenus n'ont cessé de baisser. Pour réussir à vivre de leur passion, les illustrateurs débutants doivent donc sortir du lot, se faire connaître et acquérir une réputation en animant, par exemple, un blog ou un site web. Tisser un réseau relationnel est indispensable.
Pour se démarquer des autres illustrateurs, il faut être polyvalent et élargir son champ d'intervention afin de pouvoir répondre à un maximum de commandes. Ainsi, un illustrateur est aussi très souvent graphiste. Autre solution : se spécialiser dans un domaine et en devenir une référence : caricature, humour, animalier, jeunesse, 3D.
Les revenus d'un illustrateur indépendant variant en fonction du nombre de commandes, de sa notoriété et de ses droits d'auteur, il complétera ses revenus en participant à des expositions et à des ventes de ses créations, voire en donnant des cours, en intervenant en milieu scolaire, associatif, dans les bibliothèques.
]]>Talentueux, imaginatif, cultivé et curieux, l'illustrateur exerce le plus souvent en indépendant (free-lance). Ses clients sont les maisons d'édition et de presse, les agences de publicité, qu'il démarche afin de trouver des commandes. Mais il n'est pas toujours facile de sortir du lot face au trop grand nombre d'illustrateurs sur le marché : être polyvalent au début permet donc d'élargir son champ d'intervention.
3 ans pour préparer le DNA, option art ou communication ou le DN MADE mentions graphisme ou livre ; 4 ans pour le DSAA design, mention graphisme ; 5 ans pour le DNSEP, option art ou communication (2 ans après un DNA) ou le diplôme de concepteur-créateur en arts décoratifs de l'Ensad.
]]>Rigueur et précision sont indispensables dans ce métier. Mais la technicité n'est pas le seul atout du chef comptable. Sa fonction étant transversale, on attend également de lui un bon contact. Il doit donc savoir communiquer, y compris en anglais. Les échanges téléphoniques et les courriers électroniques avec les filiales ou les partenaires commerciaux à l'étranger sont monnaie courante.
Un chef comptable peut encadrer de 4 à 50 personnes. Il doit animer son équipe au quotidien et la former aux évolutions comptables. Grâce à ses qualités de manager, il assure la productivité de son service, y compris dans les périodes chargées. En effet, il faut répondre à la pression de la direction générale, des analystes financiers et des actionnaires, qui attendent des chiffres à des dates précises.
Le chef comptable doit maîtriser les subtilités des techniques comptables et suivre leur évolution. Certains postes exigent de connaître la comptabilité anglo-saxonne, le droit social ou fiscal. Il faut également savoir utiliser les logiciels comptables.
]]>Regroupant tous les documents de gestion, la comptabilité a un rôle central. Le chef comptable est donc en contact avec de nombreux responsables : ceux du contrôle de gestion, de la direction financière, des ventes, des achats, de l'informatique... Il est aussi en relation avec les cabinets d'audit et d'avocats, les correspondants au siège ou dans les filiales... C'est un interlocuteur important.
Implanté dans les moyennes et grandes entreprises, ce métier connaît des coups de chauffe. Le reporting alourdit les débuts de mois. Mi-janvier, il faut préparer le bilan annuel, le compte de résultat et la liasse fiscale, avant l'arrivée du commissaire aux comptes. Par ailleurs, dans les sociétés cotées en Bourse, le service comptable doit être en mesure d'arrêter des comptes très vite pour les actionnaires. Il s'agit donc d'une activité en accordéon, comportant des moments intenses que le chef comptable doit être capable de gérer avec son équipe.
]]>Toute entreprise, publique ou privée, est soumise à des règles comptables, fiscales et sociales. Chaque mois, le chef comptable contrôle la tenue des comptes. Sa mission est de donner une image exacte du patrimoine et des résultats de son entreprise. Une fois par an, avec son équipe, il prépare l'audit réalisé par le commissaire aux comptes.
Le chef comptable établit des tableaux de bord de gestion et des analyses qui permettent de préparer le budget ou de mesurer les performances de la société. Une information très utile à la direction financière ou au chef d'entreprise, s'il travaille dans une PME (petite ou moyenne entreprise). Comme tout est informatisé, il fiabilise et optimise les systèmes d'information de son service.
Dans une PME, le chef comptable est le bras droit financier du dirigeant. Il peut gérer la trésorerie, le personnel, les relations avec les banques, les litiges commerciaux... Dans une filiale de groupe, il est responsable du reporting, c'est-à-dire de la transmission régulière des données financières au siège.
]]>Le chef comptable possède une compétence comptable, juridique et financière de niveau bac + 4 à bac + 5, assortie d'une expérience professionnelle. Cette formation peut être validée par différents diplômes reliés par des passerelles.
Les diplômes des écoles de commerce avec la spécialité audit, expertise comptable, gestion d'entreprise, sont bien adaptés. Ils offrent une passerelle vers le diplôme supérieur de comptabilité et gestion (DSCG) qui précède l'accès au stage d'expertise comptable.
Les masters universitaires se préparent en deux années après une licence. Le parcours le plus adapté consiste à faire une 3e année de licence de gestion (accès sélectif). Après la licence, le master « comptabilité, contrôle, audit » est la voie royale vers les métiers du chiffre. Il donne des dispenses d'épreuves en vue de l'obtention du DSCG. D'autres masters de sciences du management sont également bien adaptés.
Des formations à distance sont assurées par l'INTEC (Institut national des techniques économiques et comptables).
]]>De 4500 à 5250 euros brut par mois, en fonction de l'expérience et de la taille du service à encadrer. Une partie variable peut être ajoutée à ce salaire.
Rouages essentiels de l'entreprise, les chefs comptables bénéficient d'un volume de recrutement régulier et stable, lié notamment au turn-over, car les professionnels expérimentés sont très recherchés. Par ailleurs, les groupes recherchent également des chefs comptables consolideurs - la consolidation consiste à regrouper les résultats de toutes les filiales d'une entreprise sous un seul bilan.
Des opportunités existent donc pour les diplômés de niveau bac + 4 au moins, qui possèdent une expérience de 4 ans au minimum. Un passage préalable par un cabinet d'expertise comptable est particulièrement prisé, car il donne un panorama complet de l'activité comptable.
La comptabilité est un outil stratégique de l'entreprise. L'encadrement d'un service comptable est donc une étape intéressante dans un parcours de carrière, et peut conduire à une responsabilité financière importante, comme le poste de DAF (directeur administratif et financier) par exemple.
]]>De bac + 5 (diplôme d'école de commerce spécialisé en audit, expertise comptable, gestion d'entreprise, DSCG, diplôme supérieur de comptabilité et de gestion ; master comptabilité, contrôle, audit...).
]]>En contact permanent avec les habitants de la ville, le gardien ou la gardienne de police municipale sait écouter, dialoguer et informer. La discrétion fait aussi partie intégrante de son métier.
Très souvent dehors, le gardien ou la gardienne de police municipale doit posséder une bonne condition physique. C'est d'autant plus vrai pour les équipes dont les déplacements se font à vélo et qui accumulent les kilomètres journaliers. Il est possible de travailler la nuit et le week-end, il faut donc se montrer disponible. Une bonne maîtrise de soi est exigée... car il faut souvent intervenir dans les situations conflictuelles entre les personnes. Le comportement du gardien ou de la gardienne de police en patrouille sur la voie publique doit être irréprochable en toutes circonstances.
]]>À pied, en VTT ou en voiture, toujours en uniforme, le gardien ou la gardienne de police municipale est toujours au contact de la population. Il ou elle sillonne les rues, les marchés, les quartiers sensibles, surveille les abords des écoles, se rend dans les manifestations sportives et culturelles organisées par la ville. Il lui est aussi demandé d'être à l'écoute des besoins des citoyens, de leur porter assistance, d'établir des mains courantes en cas de plainte et de traiter tout dysfonctionnement. Certains agents circulent en moto ou à cheval pour mieux s'adapter au terrain qu'ils doivent couvrir.
Souvent à l'extérieur, le gardien ou la gardienne de police municipale doit aussi se rendre au bureau pour rédiger et transmettre de nombreux documents : rapports d'activité, comptes rendus des missions d'îlotage et de prévention, tenue des registres du suivi des affaires, enregistrement et transmission des procès-verbaux et amendes... Lors de permanences, il ou elle accueille le public et l'oriente vers les services compétents.
Ces agents sont des fonctionnaires territoriaux exerçant pour les collectivités. Dans les grands villes, ils ont comme responsable hiérarchique le directeur ou la directrice de police municipale.
]]>Au quotidien et sous l'autorité du maire, le gardien ou la gardienne de police municipale assure des missions de médiation et de prévention de la délinquance, de surveillance des quartiers et des lieux publics, de régulation du stationnement, des foires et des marchés et de gestion des foules lors d'événements... Il ou elle gère aussi les objets trouvés, la capture des chiens errants, la mise en fourrière des véhicules abandonnés... Dans les structures importantes, certains gardiens de police municipale exercent des tâches précises : par exemple, surveiller et analyser les images des caméras de surveillance qui quadrillent l'espace public.
Dotés de pouvoirs de police judiciaire, les gardiens de police municipale peuvent constater des crimes et délits, verbaliser les infractions aux arrêtés d'une mairie, au code de la route (contrôles routiers, dépistages d'alcoolémie...), à l'environnement (propreté des rues, affichage sauvage...), aux nuisances sonores... Ces actions viennent en appui aux autres acteurs de la lutte contre l'insécurité que sont les gendarmes et les policiers nationaux. Toutefois, les gardiens municipaux n'ont pas les mêmes attributions. Lorsqu'un voleur est interpellé, il faut appeler la police nationale qui, elle, décidera des suites à donner à l'affaire.
]]>Après la 3e
CAP agent de sécurité ou équivalent
Niveau bac
Bac professionnel métiers de la sécurité ou équivalent
]]>Smic
Les postes offerts dans les centres de gestion de la fonction publique territoriale varient d'une année sur l'autre. Avec le développement des politiques publiques de sécurité, de l'accroissement des compétences en ce domaine, le secteur de l'emploi est en croissance. Il faut remplacer les départs en retraite au sein des polices municipales des grandes villes qui existent depuis plusieurs décennies ; alors que les collectivités de taille moyenne augmentent les effectifs pour répondre à la demande de sécurité grandissante des citoyens et que les communes plus petites créent leurs polices municipales.
La progression de carrière est possible pour devenir brigadier ou brigadière. Au fil des ans, il ou elle peut ensuite accéder au grade de brigadier-chef principal.
]]>Le métier est accessible aux lauréats du concours de gardien-brigadier, ouvert aux titulaires du DNB (diplôme national du brevet) au minimum. Si tout CAP convient, celui d'agent de sécurité est bien adapté. Après réussite au concours, les candidats s'inscrivent sur une liste d'aptitude (qui permet aussi aux collectivités de recruter des fonctionnaires de police municipale) et se mettent à la recherche d'un poste. Ils disposent alors de 3 ans pour le trouver. Ils suivent une formation de 6 mois au CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale). Un poste d'encadrement comme chef ou cheffe de service est accessible sur concours après le bac.
CAP agent de sécurité ou équivalent
Bac professionnel métiers de la sécurité ou équivalent
]]>C'est un métier où l'idée compte. Le chargé de projet événementiel doit faire preuve de créativité et d'originalité dans ses propositions, pour retenir l'attention de son client et pour marquer les esprits lors de l'événement.
Une entreprise qui devait fournir le matériel « sono » pour un gala et qui est en dépôt de bilan à J - 2 ?… au chargé de projet événementiel de trouver une solution de repli immédiate ! Avoir du sang-froid pour gérer les nombreux imprévus de dernière minute est nécessaire. Être débrouillard est aussi bien utile car, parfois, il dispose d'un petit budget pour réaliser son projet. Ce métier nécessite une bonne résistance au stress.
Véritable « tampon », il doit savoir échanger, composer et faire travailler ensemble des personnes de milieux professionnels très différents. Un bon relationnel est indispensable. De solides qualités rédactionnelles sont aussi primordiales car il est responsable de la communication autour de l'événement.
Zéro défaut ! Le rendu de l'événement doit être impeccable et adapté à la vision du client. L'image de l'entreprise en dépend. Il faut donc être rigoureux, prévoyant, penser au moindre détail. De même, il doit avoir le sens des priorités et savoir bien optimiser son temps et ses actions.
]]>Le chargé de projet événementiel travaille soit en entreprise, au sein de la direction communication, soit pour une agence de communication événementielle où il est alors rattaché au directeur. En entreprise, il est en étroite relation avec le chargé de communication et l'attaché de presse.
Il se partage entre son agence ou son service et ses activités à l'extérieur. Il enchaîne rendez-vous, réunions, échanges téléphoniques, déplacements et montage de projets avec ses clients, les prestataires, etc. Le délai pour mettre en place l'événement étant, en général, très court, il ne compte pas son temps. Il est parfois contraint de travailler le soir ou le week-end car, au moment de l'événement, il est présent sur les lieux pour s'assurer que tout se passe comme prévu et effectuer les derniers réglages.
Il s'appuie sur différents outils techniques : logiciels de gestion événementielle, de gestion de relations publiques et de gestion de la relation clients. Mais aussi bureautiques, PAO (publication assistée par ordinateur), plates-formes d'e-mailing, editing, vidéo, web.
]]>En agence de communication, le chargé de projet événementiel conçoit l'événement qui répondra le mieux à la demande d'un client. Il négocie avec lui le budget de l'opération. Si le client veut un événement spectaculaire, il doit alors trouver l'idée originale qui retiendra son attention. En entreprise, son quotidien est plutôt d'organiser des colloques, des séminaires, des sorties de groupes, etc.
Il élabore le planning des actions à mener et suit le budget. Il gère et organise sur le terrain toute la logistique du projet : installation, agencement de l'espace, transport de matériel, etc. Il rédige les supports de communication (communiqués de presse, invitations, programmes…). Il choisit les prestataires, les fournisseurs, les intervenants (traiteurs, cameramen, artistes, techniciens...). Au quotidien, il fait face à des impératifs divers (location de salles, de voitures, réservation d'hôtels, conférences de presse).
Il est l'interface entre le client et les équipes qui vont réaliser l'événement. Prendre contact avec les multiples collaborateurs, analyser ce qu'ils proposent, faire des choix, coordonner toutes les étapes, les faire valider par le client fait partie de ses missions.
]]>Pour décrocher d'emblée un poste de chargé de projet événementiel, un diplôme de niveau bac + 3/4 est généralement le minimum requis. Une formation en école de commerce ou en école de communication avec spécialisation en communication événementielle, ou encore un master du même domaine, offre une évolution professionnelle rapide.
Niveau bac + 3
BUT information-communication parcours communication des organisations
BUT gestion administrative et commerciale des organisations parcours management des activités culturelles, artistiques, sportives et de tourisme
Licences professionnelles Métiers de la communication : événementiel
Niveau bac + 4/5
Diplômes des ESC (écoles supérieures de commerce) et des écoles de communication, de Sciences Po
Diplômes du Celsa (École des hautes études en sciences de l'information et de la communication, rattachée à l'université Paris-Sorbonne), de l'Iscom (Institut supérieur de communication), de l'ISCPA (Institut supérieur des médias de Paris) ou de l'Istec (Institut supérieur des sciences, techniques et économie commerciales)
Masters Communication des organisations ; Information, communication
]]>2000 à 2500 euros brut par mois. La rémunération varie en fonction de la taille et de l'activité de l'entreprise. Des primes selon la réussite de l'événement peuvent la compléter
La plupart des chargés de projet événementiel travaillent en agence de communication événementielle. Il peut aussi travailler dans certaines agences de publicité ou de voyages d'affaires, dans des entreprises organisatrices de spectacles, foires et salons, dans les collectivités territoriales, plus rarement dans les grandes entreprises. Au fil du temps, il doit se doter d'un réseau professionnel.
Son secteur professionnel est la communication hors médias, c'est-à-dire le marketing direct, l'événementiel, la promotion des ventes, les relations publiques.
S'il est plus intéressé par le relationnel, il peut s'orienter vers un poste de responsable communication ou, selon la taille de l'entreprise, devenir directeur de la communication, directeur commercial, directeur de projet ou patron d'une agence d'événementiel. Si l'organisation technique d'un événement le motive davantage, il peut se destiner au métier de responsable logistique.
]]>Un bac+2 en communication suivi d'une licence professionnelle spécialisée en communication événementielle permet d'occuper, au début, un poste d'assistant.
Pour décrocher d'emblée un poste de chargé de projet événementiel, un diplôme de niveau bac + 4/5 de type école de communication ou école de commerce, ou encore un master à l'université, est généralement le minimum requis.
]]>Directeur artistique d'un projet, l'architecte maîtrise le dessin artistique et technique, les différents types architecturaux à travers l'histoire. Il s'en inspire d'ailleurs en apportant son propre style, tout en veillant à son intégration dans l'environnement.
Il sait aussi utiliser les logiciels de CAO et DAO (conception et dessin assistés par ordinateur). Enfin, doté d'un bagage juridique, il connaît les normes et le cadre réglementaire du domaine de la construction.
Les modifications demandées par les clients ou survenant sur les chantiers se faisant presque toujours dans l'urgence, l'architecte doit faire preuve de vivacité d'esprit pour trouver les meilleures solutions. Une bonne résistance au stress et à la fatigue s'impose. Lorsqu'un chantier démarre, les horaires sont lourds et les déplacements nombreux. Clients, bureau d'études, entreprises du bâtiment... les interlocuteurs sont variés : sens de l'organisation et de la pédagogie sont alors indispensables.
]]>L'architecte exerce à titre individuel en libéral, ou comme salarié en agences privées ou en bureau d'études et d'ingénierie du bâtiment. Les agences d'architecture (souvent de petite taille, avec en moyenne 2 salariés) sont la voie d'entrée privilégiée des jeunes diplômés dans le métier. Ils sont alors salariés ou associés. Par ailleurs, les syndics de copropriété confient parfois la gérance d'immeubles à des architectes spécialisés en maintenance d'immeubles d'habitation.
La fonction publique recrute par le biais du concours d'architecte et urbaniste de l'État, ouvert aux architectes déjà diplômés (15 personnes reçues au concours en 2019). Selon l'option choisie au concours, l'architecte sera rattaché au ministère de la Transition écologique et solidaire pour l'option urbanisme-aménagement ou bien au ministère de la Culture et de la Communication pour l'option patrimoine architectural, urbain et paysager. Une fois en fonction au sein des services départementaux, l'architecte, cadre A de la fonction publique, porte parfois le titre d'architecte des Bâtiments de France. Les architectes peuvent aussi se présenter à un concours de la Ville de Paris et au concours d'ingénieur des collectivités territoriales.
]]>À la demande d'un maître d'ouvrage (particulier, société de promotion immobilière, collectivité territoriale...), l'architecte assure la conception et coordonne la réalisation de maisons, d'immeubles, de bâtiments publics. Après une étude de faisabilité (étude du terrain, dimensionnement de la structure, devis), il dessine sur ordinateur les plans du bâtiment à construire, qu'il pourra modifier en fonction des souhaits du maître d'ouvrage ou pour régler des problèmes techniques. Le travail de l'architecte prend en compte les souhaits du donneur d'ordres, un budget donné et les règles d'urbanisme (impératifs économiques, réglementation, caractéristiques du terrain, etc.).
Après validation de l'avant-projet, l'architecte contacte des entreprises prestataires spécialisées en électricité, maçonnerie, installations thermiques, etc. Il réalise un dossier technique et planifie le chantier (coût, délais, mode constructif, etc.), dépose les demandes de permis de construire et d'autorisations d'urbanisme.
L'architecte assure la conduite générale des travaux. Maître d'oeuvre, il suit chaque étape de la construction en veillant au respect du dossier d'exécution et de la qualité. Il informe le client de l'avancement des travaux et l'assiste lors de la réception de l'ouvrage.
]]>Niveau bac + 5
DEA (Diplôme d'État d'architecte)
Diplôme d'architecte
Niveau bac + 6
HMONP
DPEA (diplôme propre aux écoles d'architecture) en design, scénographie, architecture navale...
Niveau bac + 7
DSA (diplôme de spécialisation et d'approfondissement en architecture) en maîtrise d'ouvrage, patrimoine, projet urbain...
]]>À partir de 2200 euros brut par mois pour un architecte salarié en agence. Le salaire évolue en fonction du statut et de l'expérience. Pour un architecte à son compte, il dépendra de la taille son l'entreprise et l'importance de la clientèle.
La France compte peu d'architectes par nombre d'habitants, en comparaison avec ses voisins européens et leur insertion professionnelle est plutôt bonne. Plus de 30 % d'entre eux trouvent un emploi avant de terminer leurs études, un autre tiers dans les 3 mois suivant l'obtention de leur diplôme. Les architectes les plus recherchés sont ceux qui maîtrisent les logiciels de maquettes numériques en 3D comme Revit et formés au BIM (building information modeling ou bâtiments et infrastructures modélisés) permettant le travail en commun avec d'autres métiers dès la conception.
L'activité de l'architecte peut baisser en fonction de la conjoncture générale dans le bâtiment. Le secteur étant reparti plutôt à la hausse, l'embellie est réelle pour les agences d'architecture réalisant des études sur les programmes de logements (privés ou mixtes public-privé). Les constructions de maisons individuelles et de logements collectifs devancent les équipements publics.
La diversification des activités permet à l'architecte de s'adapter aux demandes et aux évolutions des normes architecturales et sociales. La mutualisation des compétences au sein des agences apparaît progressivement comme une nécessité.
]]>5 ans pour préparer le DE d'architecte, 1 an supplémentaire pour obtenir l'HMONP (habilitation à la maîtrise d'oeuvre en son nom propre), nécessaire pour exercer en libéral, ou le diplôme d'architecte.
6 ans pour préparer le DPEA (diplôme propre aux écoles d'architecture) en design, scénographie, architecture navale...
7 ans pour préparer le DSA (diplôme de spécialisation et d'approfondissement en architecture) en maîtrise d'ouvrage, patrimoine, projet urbain...
]]>La curiosité est une des principales qualités de l'ethnologue, au même titre que la patience et la rigueur. Ce chercheur infatigable peut travailler sur des sujets très différents, avec parfois une langue, un langage ou un dialecte qu'il doit comprendre. Autant dire qu'il n'a jamais fini d'apprendre.
L'ethnologue est capable de travailler seul, tout en étant suffisamment souple et ouvert pour collaborer avec d'autres spécialistes. Contrées lointaines (forêt vierge, désert...) ou proches (quartiers, banlieues...)..., il exerce souvent dans des conditions difficiles.
]]>Son lieu de travail : le terrain, parfois à des milliers de kilomètres de chez lui ! Gagner la confiance des personnes, se faire accepter par elles prend du temps. Une immersion prolongée (parfois sur plusieurs années) est nécessaire pour comprendre les autres, partager leur façon de vivre.
De retour dans son laboratoire ou son bureau, l'ethnologue interprète les faits observés, décode les entretiens en mettant de côté ses propres valeurs, sa culture d'origine, ses préjugés. Son but : dégager du sens, une logique sociale.
]]>L'ethnologue étudie les sociétés de tous les continents. Partageant la vie quotidienne du groupe étudié, il recueille des données sur son organisation, ses coutumes. Il décode et analyse les systèmes économiques et sociaux, les modes de vie et de pensée, les rites et les croyances. Aujourd'hui, son champ de compétences s'est élargi au management interculturel, à la gestion urbaine des rapports ethniques, au marketing international, aux institutions (police, Assemblée nationale), aux milieux (métro, banlieues...), aux pratiques musicales ou sportives...
Avant de partir en mission, l'ethnologue lit tous les documents écrits sur son sujet d'étude par d'autres chercheurs (géographes, historiens, archéologues, géologues, biologistes...). Il met également au point une méthode d'enquête, des grilles de questionnaires...
Dernière étape : la rédaction d'une synthèse (on parle de " monographie ethnologique "), incluant une série de descriptions relatives à l'environnement, aux techniques, à l'organisation sociale, à la religion... L'ethnologue fait un compte rendu détaillé des faits qu'il a pu observer et expose ses conclusions par écrit, parfois à l'aide d'images.
]]>La voie la plus logique est de préparer ensuite un doctorat en ethnologie.
Masters mentions ethnologie ; anthropologie ; sciences sociales
Doctorat en ethnologie
]]>2050 euros brut par mois.
L'ethnologue travaille dans les organismes publics de recherche (CNRS-Centre national de la recherche scientifique, Institut de recherche pour le développement...), les universités, les grands établissements (Ehess-École des hautes études en sciences sociales). Plus de la moitié des professionnels exerce en région parisienne, les autres dans l'est ou le sud de la France.
Dans les musées des arts et traditions populaires, l'ethnologue expertise les collections et détermine s'il est possible d'obtenir la qualification de " musée d'ethnologie ". Il estime la valeur ethnologique des objets d'usage quotidien, participe à l'organisation d'expositions ou à la réalisation de documentaires...
Il lui arrive de répondre à une commande : pour des entreprises, mais aussi pour des ministères ou des collectivités locales... L'ethnologue peut aussi être recruté comme chargé de recherche documentaire, chargé d'études ou chargé de mission.
]]>La curiosité est l'une de ses principales qualités, au même titre que la patience et la rigueur. Quand il répond aux commandes émanant d'entreprises, il peut travailler sur des sujets très différents, qui lui demandent une sérieuse préparation.
5 ans pour obtenir un master en ethnologie (niveau minimum requis), éventuellement complété par un doctorat en ethnologie (3 ans).
]]>Le responsable du SAV (service après-vente) comprend les difficultés rencontrées par ses collaborateurs et propose son aide quand la situation l'exige. Quand un client est mécontent, il trouve les mots qui apaisent et surtout la solution concrète qui va lui redonner le sourire.
Rigoureux et méthodique, il sait gérer son service. Répartition des charges de travail et des astreintes, gestion des stocks, contrôle des factures... rien ne lui échappe. Soucieux d'améliorer l'efficacité de son service, il réfléchit à différentes solutions permettant d'aller dans ce sens.
Doté d'un solide bagage technique (en électronique, électrotechnique, mécanique...), il se tient au courant de l'évolution des produits dans son domaine, des nouveautés qui sortent sur le marché... Il s'intéresse à l'offre de la concurrence à un niveau national comme international.
]]>On le trouve principalement dans les SAV (services après-vente) des grandes surfaces ou des réseaux spécialisés dans la distribution de matériel électronique grand public (audio, vidéo, multimédia, électroménager). Quelques enseignes ont fait de la qualité de leur SAV un argument de poids pour attirer et fidéliser une clientèle.
Le responsable SAV peut également trouver sa place au sein d'une entreprise de maintenance. Indépendante, cette dernière travaille pour un certain nombre de magasins ne disposant pas de leur propre service de dépannage. Il lui arrive enfin d'exercer ses talents en amont de la chaîne, autrement dit chez un fabricant de machines-outils ou chez un constructeur de biens d'équipement.
Son temps de travail se partage entre des heures de présence au bureau, de fréquentes visites à l'atelier de réparation et des déplacements sur site pour les grosses interventions. Ce n'est donc pas un métier sédentaire. De nombreux responsables disposent d'ailleurs d'une voiture de fonction.
]]>Le responsable SAV (service après-vente) encadre l'équipe chargée de l'accueil des clients et de la réalisation du contrat après-vente (techniciens itinérants et sédentaires, agents d'accueil, personnel administratif...). Il élabore le planning, gère les absences, et organise régulièrement des réunions avec les chargés d'accueil et les techniciens de maintenance pour améliorer le service. Il participe au recrutement et à la formation du personnel, suit leur carrière (rémunérations, promotions...).
Il intervient dans le choix du matériel de dépannage et se porte garant de la qualité des interventions de ses collaborateurs. Son objectif : réduire les délais de réparation. Il signale aux fabricants les problèmes techniques rencontrés sur les produits et leur transmet les réclamations des utilisateurs.
En cas de litige avec le client, il se retrouve en première ligne. Il écoute avec attention les doléances, évalue les responsabilités et propose une solution adaptée aux besoins de son interlocuteur. Pour les grosses pannes, il n'hésite pas à se déplacer chez le client pour prêter main-forte à ses techniciens.
]]>Niveau bac
Bac pro maintenance de véhicules ; maintenance des systèmes de production connectés ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique ; maintenance et efficacité énergétique.
Niveau bac + 2
BTS en électrotechnique ; maintenance ; conseil et commercialisation de solutions techniques
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence pro technico-commercial ; organisation et management des services automobiles
Niveau bac + 4
Diplôme des écoles supérieures de double compétence (réseau ESDC).
]]>1916 euros brut par mois.
Ce poste à responsabilités est rarement confié à un débutant. On y accède généralement après plusieurs années d'expérience comme technicien SAV (service après-vente). Les responsables encadrent des équipes de plus en plus importantes, puisque les embauches de techniciens augmentent. Aujourd'hui, le SAV d'un grand magasin peut compter plus de 30 salariés.
Le développement du e-commerce (commerce électronique) contribue à renforcer le rôle du responsable SAV. Aider le client à installer un matériel à son domicile, guider ses premiers pas en tant qu'utilisateur, voler à son secours en cas de problème... autant de services qui rassurent ceux qui hésitent encore à acheter sur Internet.
]]>Bac pro maintenance de véhicules ; maintenance des systèmes de production connectés ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique...
Bac + 2 : BTS électrotechnique ; maintenance ; conseil et commercialisation de solutions techniques,.... Bac + 3 : BUT techniques de commercialisation ; licence pro technico-commercial ; organisation et management des services de l'automobile...
]]>À la tête d'une ou plusieurs équipes, sa capacité à diriger et à communiquer est indispensable. L'ingénieur production en aéronautique doit aussi savoir prendre des décisions et des initiatives, tout en instaurant un dialogue constructif et respectueux. Autrement dit, il sait à la fois planifier, organiser et superviser.
Bien sûr, ses connaissances du process industriel et de la productique sont très importantes : automatisme, régulation, maîtrise de la chaîne de production et de distribution, coordination avec les autres services, gestion du budget d'équipe, contrôle de processus... Mais l'anglais technique, un bon niveau en informatique, en particulier pour utiliser les logiciels de gestion de production et de fabrication assistées, sont aussi nécessaires, ainsi qu'une connaissance parfaite des règles et normes de l'industrie aéronautique (sécurité, qualité, prévention...).
Son objectif est d'améliorer les performances de son entreprise : il doit constamment chercher à se perfectionner, que ce soit dans ses connaissances techniques (mécanique, électronique, statistiques...), son apprentissage des nouvelles technologies ou son envie insatiable de comprendre tel ou tel mécanisme.
]]>L'ingénieur production en aéronautique est quotidiennement en relation avec les services qualité et maintenance, ainsi qu'avec le bureau d'études et des méthodes. Ses interlocuteurs sont nombreux, et pour cause : il doit coordonner au mieux la structure industrielle, qui passe forcément par la chaîne de production. Les déplacements à l'extérieur sont parfois inévitables, tout comme sa mobilisation hors des horaires de bureau (week-end, soirée, jours fériés). Il doit instaurer un dialogue permanent avec le gestionnaire de production, afin qu'ils définissent ensemble un plan de gestion du personnel de production.
Dès qu'une panne ou un dysfonctionnement perturbe la chaîne, ou qu'une mauvaise gestion du personnel et du travail est constatée, l'ingénieur production en aéronautique intervient et reconsidère les tâches de chacun (ingénieurs, techniciens ou ouvriers). Fin observateur de son ou ses équipes, il est à même de choisir les bons intervenants et la bonne direction à suivre. À lui de distribuer les tâches, mais aussi de proposer l'acquisition de nouvelles machines, etc. Lorsque l'entreprise recrute, la direction le sollicite, toujours pour son avis technique et sa bonne connaissance du personnel.
]]>Ayant à piloter une ou plusieurs équipes, l'ingénieur production en aéronautique supervise la fabrication d'un produit, depuis l'achat des matières premières jusqu'à la réalisation, avec pour souci principal le respect des procédures, des normes de sécurité, du cahier des charges et de la bonne tenue des comptes. Qu'il s'agisse de considérer les coûts de production, la qualité ou les échéances à respecter, tout passe par lui.
L'ingénieur production en aéronautique doit savoir trancher, et surtout contrôler de bout en bout l'avancement de la chaîne de production. Dès qu'il reçoit le plan des pièces à confectionner, il estime et calcule le temps, les coûts et les moyens humains nécessaires à la production des pièces, et ce, pour chaque étape : peinture, usinage, contrôle de la qualité, maintenance...
Faire progresser le service production, c'est aussi faire progresser les moyens de production. Pour ce faire, il anticipe les méthodes, et forme ses collègues aux différents processus adoptés par l'entreprise ou en passe d'être adoptés. À lui de répartir au mieux les tâches selon les moyens humains, financiers et techniques mis à sa disposition. Si besoin, il organise aussi la sous-traitance.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur, généraliste ou spécialisé en production, méthodes, management industriel, aéronautique, mécanique, électronique... ou master équivalent
]]>De 2500 à 3400 euros brut par mois.
Aucune grande entreprise aéronautique ne peut fonctionner sans un ingénieur production... Sans lui, aucune organisation, aucun process ne serait à la fois actif et performant. C'est pourquoi on le retrouve dans toute usine ayant comme activités l'usinage et l'assemblage de pièces aéronautiques, en général pour les grands groupes et constructeurs, qui ont un fort volume de production (Airbus, Snecma...). Chaque année, ils sont près de 5 000 ingénieurs à être recrutés dans la production ou les méthodes.
Être ingénieur production, c'est savoir manager les équipes sur le terrain. Un poste qui requiert nombre de qualités, susceptibles de mener à d'autres postes au sein de l'ingénierie aéronautique. Par exemple : directeur de production, directeur R&D (recherche et développement), responsable qualité, ingénieur HSE (hygiène, sécurité, environnement), ingénieur méthodes, manager d'unité de production...
]]>5 ans (ou 3 ans après un bac + 2) pour obtenir un diplôme d'ingénieur généraliste, ou spécialisé en aéronautique (à l'ELISA Aerospace Saint-Quentin, l'Estaca Paris et Laval, l'Ipsa Paris et Toulouse, l'Isae-Supaero Toulouse, l'Isae-Ensma Poitiers, l'Enac toulouse et l'EICnam Poitou-Charentes Chasseneul), ou spécialisé en production, méthodes, management industriel, mécanique, électronique, ou encore un master.
]]>Avec l'augmentation des délocalisations à l'étranger, les prototypistes sont plus polyvalents et doivent s'adapter à toutes les phases du prototypage : piquage, collage, coupe, piqûre et montage du vêtement, de la chaussure, de la boutonnière... Ils s'occupent ensuite des opérations de finition (repassage, bichonnage...). En un mot, ils doivent maîtriser l'ensemble du processus de fabrication.
Bon communicant
Le prototypiste fait le lien entre la création et la fabrication. Il communique en s'adaptant à chaque interlocuteur. Capable de former les équipes de production à une nouvelle méthode (montage ou boutonnière différente, etc.), il doit aussi se remettre en question quand ses proto sont refusés.
Un dessin numérique
Plus vite, plus vite, toujours plus vite... Dans cette industrie " modélisée " par les nouvelles technologies, les commandes sont express. Et le coup de main du dessinateur prototypiste ne suffit plus à suivre la cadence... L'ensemble des gabarits est désormais réalisé avec un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur). Au prototypiste d'allier informatique et travail manuel ! En phase d'industrialisation, il élabore également les différentes tailles du vêtement à partir d'un logiciel de PAO (publication assistée par ordinateur).
]]>Impératifs et qualité de production, délais à respecter, normes de sécurité... le prototypiste suit à la lettre un nombre important de consignes. À lui aussi de supporter les pics d'activité, très différents selon les saisons et les périodes de collections (semaines de la mode, salons professionnels, commandes ou collaborations spéciales...). Dans la mode, il peut réaliser plusieurs dizaines de prototypes par saison.
Test en réel
Le travail du prototypiste a aussi pour but d'avertir les modélistes, les mécaniciens en confection et le bureau des méthodes sur les principales difficultés et anomalies rencontrées. Le prototypiste transmet notamment ses remarques aux ingénieurs. Il discute aussi avec les autres concepteurs, usineurs et techniciens avant la production définitive.
Assistance technique
Au lancement de la production, le prototypiste assiste les opérateurs en leur donnant de nombreux conseils. À lui de se montrer bon pédagogue tout en faisant preuve d'expertise technique et, si besoin, d'adaptation. Réactif, on attend du prototypiste qu'il apporte des solutions !
]]>Selon le secteur, on l'appelle prototypiste industriel (pour créer un bas de soie, une tente, un gilet de sauvetage...), prototypiste en matériaux souples (pour les industries du cuir, de l'habillement) ou prototypiste chaussures. En s'appuyant sur le cahier des charges et le dessin du styliste, et du patron du modéliste, il réalise la pièce qui servira à lancer une production en série.
En amont de la production
Il tient compte des contraintes techniques (délais, matières premières) et des coûts de production. Il s'assure de la qualité des matériaux et définit le processus de coupe, de montage, contrôle la conformité esthétique, fonctionnelle et technique de la pièce. Il rédige ou adapte les fiches techniques qui seront transmises au bureau des méthodes avant le lancement de la production.
Amélioration continue
Le prototypiste travaille avec des modélisations en 3D mais monte également ses pièces à la main ou à la machine en veillant à la qualité comme aux coûts de revient. Il veille à optimiser la conception, à valider les formes et matières choisies, il contribue à l'amélioration des coûts et de la faisabilité des pièces. Si le produit est défectueux (toile de tente pas assez résistante, par exemple), à lui de chercher des solutions pour améliorer le produit final.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers de la mode-vêtements ; métiers du cuir, options chaussure ; maroquinerie
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode-vêtement ; métiers de la mode-chaussure et maroquinerie
]]>a partir du Smic et jusqu'à 1900 euros brut par mois.
Petites et grandes entreprises
Il évolue aussi bien dans le secteur du luxe, dans les PME (petites et moyennes entreprises) ou les TPE (très petites entreprises), les grands groupes et dans les bureaux d'études ou ateliers de production pour l'aéronautique, l'automobile, le textile, l'horlogerie...
Différents secteurs d'activité
Quant à la réalisation des prototypes de produits et de petites séries, elle se fait davantage dans des entreprises de maroquinerie ou de chaussures, ou encore dans les usines qui réalisent des vêtements de protection. Certains prototypistes travaillent même à domicile.
Des perspectives d'évolution
Avant de devenir prototypistes, certains étaient... couturiers industriels, patronniers-gradeurs (concepteurs d'un patron pour produits de matériaux souples), selliers-garnisseurs (fabricants d'articles de cuir), etc. Après quelques années d'exercice, le prototypiste peut évoluer vers des fonctions de contrôle de production, d'encadrement et de responsable au sein du bureau d'études. Ce sont les bureaux d'études, le secteur du luxe et de la petite série qui recrutent l'essentiel des prototypistes en France, alors que la tendance est à la délocalisation pour la production en grande série du moyen de gamme.
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer le bac professionnel métiers de la mode-vêtements ; métiers du cuir, options chaussure ; maroquinerie.
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS métiers de la mode-vêtements ; métiers de la mode-chaussure et maroquinerie.
]]>Le spécialiste de l'accessibilité numérique doit allier une bonne connaissance de l'entreprise (à travers ses produits, services, son identité et son fonctionnement, notamment) avec des compétences éditoriales et techniques propres au Web.
Il doit également connaître la législation française et européenne en matière d'accessibilité, ainsi que les référentiels spécifiques. La pratique de l'anglais est souvent demandée.
Curieux, ouvert au dialogue et pédagogue, le spécialiste de l'accessibilité aime communiquer et sait convaincre. Il s'exprime de manière claire et concise, et a le sens de l'écoute et de l'empathie. Il sait se montrer persévérant et apprécie le travail en équipe.
]]>En entreprise, le spécialiste de l'accessibilité numérique travaille en général sous la responsabilité de la DSI (direction des systèmes d'information). Il se positionne comme une interface entre les utilisateurs et les éditeurs de logiciels ou les fabricants de matériel.
S'il travaille en général seul, le spécialiste de l'accessibilité numérique est cependant face à de nombreux interlocuteurs : utilisateurs, développeurs, directeurs de service, etc. Il doit organiser et animer un grand nombre de réunions afin de sensibiliser l'ensemble des personnes concernées à l'accessibilité. Des qualités de communication et d'écoute sont donc nécessaires à l'exercice de ce métier.
En tant que consultant extérieur à l'entreprise, il se déplace souvent, au gré de ses missions, qui peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois. Il doit également s'adapter rapidement à de nouveaux environnements et faire preuve de conviction pour faire passer ses préconisations.
]]>Son rôle consiste à assurer l'accessibilité des contenus informatiques et à veiller au respect des référentiels de l'accessibilité. Pour cela, il commence par établir un diagnostic visant à identifier les points qui peuvent être améliorés sur le site ou l'outil concerné. À partir de là, il fait des préconisations et participe aux études de faisabilité pour mettre en place les nouvelles normes.
Il met en place des tests utilisateurs et évalue les résultats afin d'affiner, le cas échéant, les modifications à effectuer. Il veille ensuite à ce que ces nouvelles normes soient respectées par tous de manière pérenne. Il peut ainsi être amené à vérifier les offres des prestataires extérieurs du point de vue de l'accessibilité. Il participe aussi à la réalisation d'outils de formation dédiés aux utilisateurs et conduit des actions de sensibilisation.
Enfin, il effectue un suivi afin d'adapter les outils sur la durée. Il exerce une veille pour anticiper les évolutions nécessaires et surveiller les changements éventuels dans la législation. Il établit une charte des bonnes pratiques à respecter et a un rôle de conseil auprès des équipes de création et d'opération.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique
Master mentions informatique, réseaux et télécommunications, MIAGE...
]]>Variable en fonction du statut, de l'expérience et de la mission.
Ce métier étant relativement neuf, le spécialiste de l'accessibilité numérique est souvent consultant dans une ESN (entreprise de services du numérique). Les entreprises font appel à lui en tant que prestataire externe pour améliorer leur site ou leurs applications. Il peut également exercer dans une agence web, en tant qu'indépendant, en entreprise ou dans le public.
Comme l'accessibilité numérique concerne tous les types de handicaps (visuel, auditif, moteur, cognitif...), il est possible de se spécialiser dans l'un d'entre eux. Pas de problèmes de débouchés pour ces professionnels encore peu nombreux.
Ses connaissances générales et transversales d'Internet peuvent amener le spécialistes de l'accessibilité à s'orienter vers des postes de chef de projet, de webmaster ou de développeur. Il peut aussi se mettre à son compte.
]]>On accède généralement à ce métier après quelques années d'expérience. Par exemple, en tant que chef de projet Internet, webmaster ou encore développeur ayant été sensibilisé au sujet. Les titulaires d'un bac + 5 dans le domaine du Web ont cependant leurs chances en complétant leur cursus par une formation courte spécialisée dans l'accessibilité numérique (via des organismes de formation professionnelle comme Atalan, Qelios...) qui leur donnera les bases nécessaires à l'exercice du métier.
Bac + 5 : master ou diplôme d'ingénieur spécialisé en informatique.
]]>Outre des connaissances approfondies en droit (commercial, civil, social, fiscal), ce métier exige des compétences complémentaires en gestion, en finance, et plus particulièrement en comptabilité.
Le mandataire judiciaire doit faire preuve d'une grande capacité d'écoute et d'adaptation pour gérer, au mieux, des situations critiques. Ses décisions, lourdes de conséquences, doivent être expliquées à ses interlocuteurs et acceptées. Tact, diplomatie, patience, sens du contact et de la négociation sont autant de qualités exigées pour ce poste.
Soumis au respect de règles professionnelles et déontologiques très strictes, le mandataire judiciaire prête serment dès son accès à la profession. Il exerce sa mission dans la plus grande confidentialité et ne doit pas avoir d'intérêts communs avec le dirigeant (ou les créanciers). Il lui est expressément interdit d'exercer en parallèle une autre profession, afin d'éviter les conflits d'intérêts.
]]>Placé sous le contrôle des tribunaux (civils ou commerciaux) qui le désignent, et du procureur de la République, le mandataire est membre d'une profession libérale. Au contraire de l'avocat ou du notaire, il n'a pas de clientèle propre. Travaillant le plus souvent seul, il peut s'associer avec d'autres confrères au sein d'une SCP (société civile professionnelle).
Les administrateurs et les mandataires judiciaires emploient près de 3000 salariés sur l'ensemble du territoire national. Les équipes, à taille humaine, regroupent en moyenne 10 collaborateurs.
S'il représente plus particulièrement les créanciers, le mandataire judiciaire est cependant en contact permanent avec les chefs d'entreprise, les banquiers, les avocats, les experts-comptables et les commissaires aux comptes.
]]>Une entreprise dans l'incapacité de payer ses dettes peut être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce ou de grande instance, à la demande des créanciers (salariés, clients, fournisseurs, banques...) représentés par le mandataire judiciaire. Ce dernier analyse les comptes, épluche les factures, vérifie le montant exact des dettes pour proposer des solutions de remboursement.
Si les tentatives de redressement ont échoué, le tribunal ordonne la liquidation judiciaire de la société. Le mandataire (appelé alors liquidateur) procède à la vente des biens de l'entreprise, de l'artisan ou du commerçant, aux enchères ou à l'amiable. Il gère les licenciements et règle les sommes dues aux créanciers en fonction de leur rang (salariés, Trésor public, propriétaires des murs, créanciers nantis...). Lorsqu'un repreneur a été accepté par le tribunal, le mandataire procède à la cession de l'entreprise avec reprise partielle ou totale des salariés. Le liquidateur agit sous le contrôle d'un juge-commissaire, du procureur de la République et d'un commissaire aux comptes.
Collaborant, au cours de ses missions, avec tous les acteurs de la procédure (juges, patrons, créanciers, banques, salariés...), le mandataire apporte au juge sa connaissance du terrain et des dossiers. S'il constate des faits susceptibles d'engager la responsabilité pénale ou civile des dirigeants (faute de gestion, faillite personnelle, etc.), il saisit le procureur de la République.
]]>Niveau bac + 4 au minimum
Master 1 ou 2
Master Droit, économie, gestion mention administration et liquidation d'entreprises en difficulté
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
DEC (diplôme d'expertise comptable)
]]>Revenu variable selon la taille des dossiers confiés par le tribunal.
On compte en France environ 310 mandataires judiciaires répartis dans plus de 260 études. Leur nombre n'est pas soumis à un quota, mais c'est le tribunal qui confie les missions et évalue les besoins en fonction des dossiers. Peu de candidats, une dizaine environ, sont reçus chaque année à l'examen professionnel d'aptitude.
La rémunération de cette profession est très réglementée et fixée par le président du tribunal au moment de la désignation du mandataire. Une seule règle : tarif fixe et frais proportionnels au nombre de salariés et aux créances traitées. Ces émoluments sont prélevés sur la cession des biens du chef d'entreprise.
]]>Le mandataire judiciaire doit faire preuve de tact et de diplomatie. Ce professionnel libéral n'a pas de clientèle propre. Ses missions lui sont confiées par la juridiction compétente, commerciale ou civile.
4 ou 5 ans pour préparer un M1 ou M2 en droit, économie, gestion, le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion), le DEC (diplôme d'expertise comptable) ou un diplôme d'école de commerce, puis 3 ans de stage, avant de passer l'examen professionnel d'aptitude.
]]>Le consultant en informatique décisionnelle est un ingénieur qui maîtriser les différents environnements de gestion de bases de données, les outils de transformation, de chargement et de restitution des données (ou reporting), afin que ces dernières soient lisibles et utilisables par les utilisateurs de l'entreprise cliente.
Pour comprendre les besoins des clients, le consultant en informatique décisionnelle doit avant tout comprendre les activités (commerciales, financières...) de l'entreprise et de ses salariés (les utilisateurs des outils décisionnels). Pour ce faire, curiosité d'esprit et aisance relationnelle sont indispensables.
D'une mission à l'autre, le consultant évoluant dans des secteurs d'activité : banque, assurance, entreprises industrielle ou commerciale... D'où une certaine capacité à s'adapter aux différents environnements professionnel en vue de proposer des outils et des solutions appropriés.
]]>Si le " camp de base " du consultant est l'ESN (entreprise de services du numérique) pour laquelle il travaille, la majeure partie de son temps se passe chez les clients qui lui ont confié une mission. Là, il s'adapte aux disponibilités des interlocuteurs qu'il rencontre. Après le débroussaillage initial, la mission atteint une phase décisive durant laquelle les horaires deviennent souvent extensibles.
Le consultant est intégré à une équipe constituée de 3 à 40 personnes. Avec l'expérience, il prend lui-même en charge une équipe, organisant son travail sur le terrain. Avec le temps, il peut aussi gérer les missions et les contacts avec les clients. Enfin, lorsqu'il devient consultant senior, voire associé, il est responsable des dossiers. Selon les missions, le consultant travaille avec des équipes différentes et des clients nouveaux.
]]>Le consultant décisionnel est sollicité par un client (entreprise, administration...) qui souhaite améliorer (ou changer) ses outils informatiques dédiés aux solutions décisionnelles (bases de données, tableaux de bord...). Avant de proposer des nouveaux outils décisionnels, le consultant analyse les besoins et les attentes de ses interlocuteurs : dirigeants et informaticiens (administrateurs de bases de données notamment) de l'entreprise cliente, voire utilisateurs (salariés de l'entreprise).
Après cette phase d'audit (analyse des besoins), le consultant propose au client de nouvelles solutions informatiques qui vont permettre d'améliorer les performances de l'entreprise en fonction de son secteur d'activité, de ses métiers et de ses objectifs (commerciaux, par exemple).
Après accord du client, le consultant est chargé de la récupération des données, puis de la mise en oeuvre (dont le paramétrage) des nouvelles solutions décisionnelles. Il doit ensuite former les personnels de l'entreprise pour que ces derniers maîtrisent leurs nouveaux outils (par exemple, un nouveau logiciel de gestion).
]]>Niveau bac + 5
Master mention MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) ou spécialisé en informatique décisionnelle, aide à la décision...
Diplôme d'ingénieur en informatique avec une spécialisation en informatique décisionnelle ou en outils informatiques dédiés aux solutions décisionnelles...
]]>Entre 2500 et 2900 euros brut par mois.
La profession, surtout représentée par les ESN (entreprise de services du numérique) offre de réelles opportunités aux jeunes diplômés ayant des compétences en informatique décisionnelle.
On commence en tant que consultant junior au sein d'une ESN. Opérationnel avant tout, le junior travaille principalement pour développer et mettre en place les outils décisionnels préconisés par le consultant senior.
Après quelques années d'expérience, le consultant junior devient généralement consultant senior, voire associé au sein de son ESN. À ce moment-là, il a la responsabilité de mener de A à Z chaque projet dont il a la charge, en déléguant aux consultants juniors les aspects techniques (développement des nouveaux outils) dudit projet.
]]>Après analyse des besoins du client, le consultant propose de nouvelles solutions informatiques qui vont permettre d'améliorer les performances de l'entreprise en fonction de son secteur d'activité, de son métier et de ses objectifs (commerciaux, par exemple). Une fois l'accord du client obtenu, il est chargé de la récupération des données informatiques puis de la mise en oeuvre des nouvelles solutions décisionnelles.
Ingénieur en informatique, il maîtrise les outils informatiques décisionnels. Outre ses compétences techniques, il doit faire preuve de curiosité d'esprit et d'aisance relationnelle pour saisir les attentes de son client, son métier, ses objectifs...
Bac + 5 : master MIAGE (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) ou spécialisé en informatique décisionnelle, ou diplôme d'ingénieur en informatique avec une spécialisation en informatique décisionnelle, outils informatiques dédiés aux solutions décisionnelles...
]]>Le métier exige une excellente maîtrise du droit et une connaissance précise de la jurisprudence. Il est également indispensable d'avoir acquis certaines techniques de base : prise de photos et de vidéos, recherche de renseignements immobiliers, surveillance de personnes, utilisation de banques de données, etc.
Dépassés l'imperméable, le chapeau mou et les lunettes noires... Pour autant, sur le terrain, la discrétion est de rigueur. Faire preuve de diplomatie et de psychologie facilite grandement l'obtention de renseignements. Dans cette profession, la curiosité n'est pas considérée comme un vilain défaut : elle est essentielle !
Il faut aussi savoir apporter conseil et assistance aux clients, les mettre en confiance lors d'un premier entretien. Pour ce faire des compétences en communication et le sens du contact sont précieux. Posséder des connaissances en marketing et en comptabilité est également un atout, en particulier lorsqu'il faut gérer une agence.
]]>Le métier s'exerce le plus souvent sous le statut de profession libérale et le ou la détective travaille souvent en solitaire. Il ou elle met en oeuvre tous les moyens nécessaires pour récolter les informations demandées : filatures, recueil de témoignages, lecture de documents, consultation de bases de données, etc. Ses indispensables outils de travail sont la voiture, le téléphone et l'ordinateur.
La discrétion est de rigueur, afin de ne pas éveiller les soupçons des personnes surveillées. L'enquêteur ou l'enquêtrice est également soumis au secret professionnel et doit veiller à respecter le droit et la vie privée. Exemple : lorsque la mère biologique d'un enfant adopté est retrouvée, mais que celle-ci ne souhaite pas transmettre ses coordonnées, il lui est impossible d'agir contre sa volonté. Par ailleurs, les enquêtes menées conduisent souvent à des actions en justice.
Le périmètre d'action de l'enquêteur ou de l'enquêtrice ne se limite pas à l'Hexagone. Il ou elle peut être amené à se déplacer à l'étranger dans le cadre, par exemple, de la recherche de personnes disparues ou de l'implantation d'une entreprise à l'étranger. Dans tous les cas, il lui faut respecter les conventions des pays dans lesquels son intervention a lieu.
]]>Les enquêtes constituent le coeur de métier de ce professionnel ou de cette professionnelle. Effectuées à la demande d'un particulier, d'une entreprise, d'un avocat, d'un huissier, d'un conseiller juridique... elles permettent d'obtenir des informations (ou des documents papier, photo ou vidéo). Objectif : défendre les droits et intérêts du demandeur, ou permettre l'ouverture d'une procédure de justice. Ces preuves sont recueillies dans le respect du droit et sont souvent accompagnées d'un constat d'huissier, afin de valider juridiquement leur authenticité.
Fini le cliché du détective qui " file " des maris volages. Aujourd'hui, les missions sont variées : affaires industrielles (protection de brevets, contrefaçon, surveillance de sites internet...), affaires commerciales (concurrence déloyale, harcèlement, vol, travail clandestin, fraude aux assurances...), affaires pénales (escroquerie, abus de confiance...).
L'enquêteur ou l'enquêtrice peut également mener des investigations dans le cadre familial (recherche de personnes disparues, d'héritiers...), mais elles sont moins nombreuses que dans les domaines commercial et financier. Il ou elle entreprend aussi des contre-enquêtes pour certains justiciables.
]]>Niveau bac + 2
CQP enquêteur-agent de recherches privées
Niveau bac + 3
Titre de responsable d'investigations et d'opérations de recherches privées
Licence professionnelle agent de recherches privées ; sécurité des biens et des personnes (parcours activité juridique, directeur d'enquêtes privées)
]]>À partir du Smic.
L'Insee a comptabilisé 534 entreprises spécialisées dans les activités d'enquête en 2019. Le nombre de professionnels reste donc limité, d'autant que le métier compte peu de salariés : rares sont les agences qui sont en mesure de s'adjoindre des collaborateurs permanents. Celles qui le font comptent le plus souvent des effectifs restreints : généralement une personne à la direction de l'agence assistée d'un ou deux collaborateurs.
Pour pouvoir exercer, il est obligatoire d'être diplômé d'une formation homologuée par le RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et de posséder une carte professionnelle. Elle est délivrée par le préfet et valable 5 ans. Selon l'Ifar (Institut de formation des agents de recherches) dont le diplôme est homologué, un tiers des diplômés ouvrent un cabinet à l'issue de leur formation, les autres deviennent collaborateurs indépendants ou salariés. À noter : les honoraires sont fixés en accord avec le client, après acceptation de la mission et signature du mandat.
]]>2 ans pour obtenir le CQP enquêteur-agent de recherches privées (préparé à l'Institut de formation des agents de recherches). 3 ans pour le titre de responsable d'investigations et d'opérations de recherches privées (préparé à l'Institut de formation des agents de recherches) ou pour une licence professionnelle (en 1 an après un bac + 2 en droit ou administration économique et sociale) agent de recherches privées ; sécurité des biens et des personnes (parcours activité juridique, directeur d'enquêtes privées).
]]>La broderie main est un travail de haute précision. Elle requiert une vue parfaite, de la dextérité et le goût du perfectionnisme. La broderie mécanique demande également un grand savoir-faire, même si ce sont les machines qui font les points. Rigueur, habileté et sens de l'esthétique sont donc des qualités indispensables. De la créativité est également nécessaire quand il s'agit de dessiner de nouveaux motifs.
Patience
La broderie demande du temps, surtout quand on se met au service de la haute couture. Pour chaque collection, un atelier de renommée internationale peut présenter entre 250 et 300 échantillons. Un échantillon peut compter jusqu'à 100 000 points et représenter à lui seul 40 à 60 heures de travail, même si les délais ont tendance à fortement se réduire.
Une grande adaptabilité
La diversité des matériaux et des techniques utilisés oblige le brodeur à se remettre sans cesse en question. Il a dû, par exemple, se familiariser avec la programmation informatique des machines à broder. Le désir d'apprendre toujours plus est donc indispensable au brodeur ! Il connaît également les caractéristiques des différents tissus et matières textiles. Le métier demande enfin de suivre de près les tendances de la mode et de s'adapter aux goûts de la clientèle.
]]>Exerçant un métier de tradition, le brodeur doit néanmoins s'adapter aux évolutions technologiques, tels les métiers à broder électroniques ou les nouveaux textiles. Les logiciels de CAO-DAO (conception-dessin assistés par ordinateur) tendent également à s'imposer. Le brodeur oscille donc entre tradition et modernité.
Au rythme de la mode
Concurrencée par la Chine, la broderie française est de plus en plus orientée vers le haut de gamme. Le brodeur est alors soumis aux aléas de la mode et voit son activité augmenter lors de la sortie d'une nouvelle collection de vêtements, d'un salon ou d'un défilé, par exemple. Afin de terminer les modèles en temps voulu, le rythme de travail peut s'intensifier et les horaires peuvent devenir irréguliers.
Un environnement parfois difficile
Le brodeur exerce dans un atelier de broderie. Dans l'industrie, quand l'atelier est rempli de machines, le brodeur est souvent immergé dans un environnement bruyant. Selon le niveau sonore, le port de bouchons ou de casques antibruit peut être recommandé. En fonction du lieu où il travaille, le brodeur peut rester assis, penché sur son métier à broder, ou au contraire debout à la conduite d'une machine de manière prolongée.
]]>Le brodeur crée des motifs à plat ou en relief à l'aide de fils (de coton, soie, laine, lin...) sur des textiles variés. Le brodeur main réalise des broderies à la main ou au crochet. Le brodeur machine travaille sur une machine à broder ou un métier industriel. Au service d'un grand couturier, il peut broder des fils d'or ou d'argent, des paillettes, des perles, des pierreries, des plumes...
Du dessin à la broderie
Le brodeur peut imaginer des motifs, seul, avec un styliste ou un directeur artistique, et selon les attentes d'un client. Le dessin est transféré sur le tissu à l'aide d'un poncif (feuille de calque comportant le tracé du dessin piqué de multiples trous, sur lesquels on passe une ponce pour reproduire le dessin en pointillé). Le tissu est enfin tendu sur un métier à broder et le travail peut commencer.
Divers points
Plusieurs techniques existent : la broderie à l'aiguille (la plus employée), la broderie de Lunéville (qui s'exécute avec un crochet), la broderie au ruban ou encore la broderie à la machine Cornely. Le brodeur utilise différents points : de croix, noué, plat... qui lui permettent d'obtenir différents effets. Certaines créations uniques pour la haute couture ou le spectacle, notamment, nécessitent des dizaines d'heures.
]]>Après la 3e
CAP arts de la broderie
Niveau bac
BMA broderie
Niveau bac + 3
DN Made mentions mode ; matériaux
]]>À partir du Smic.
De multiples applications
Haute couture, robes de mariée, lingerie, uniformes, prêt-à-porter, linge de maison, tenues de scène, tissus d'ameublement : du plus grand luxe jusque dans notre univers quotidien, les broderies sont très largement utilisées. On recense en France 330 entreprises artisanales faisant travailler près de 2 000 salariés.
Surtout dans le Nord
Les ateliers de broderies mécaniques et leurs sous-traitants sont concentrés à 90 % en régions Nord Pas-de-Calais et Picardie. La grand savoir-faire des artisans est reconnu pour le haut de gamme, tandis que la broderie mécanique a ouvert de nouveaux champs d'application, notamment dans le linge de maison, la broderie personnalisée pour les particuliers, etc. Certains ateliers mise sur la technicité et travaillent pour le secteur médical, l'aérospatial ou encore l'automobile.
Peu de recrutements
Les ateliers n'embauchent qu'en fonction des commandes, au compte-gouttes. Le métier requiert cependant du savoir-faire et, dans l'industrie, un temps d'apprentissage sur chaque machine est nécessaire. Les jeunes formés et motivés ont donc leur chance. Un brodeur talentueux peut envisager de s'installer à son compte après plusieurs années d'expérience, ou choisir de travailler à domicile pour des ateliers parisiens, par exemple.
]]>Il existe 2 types de brodeurs : le brodeur main, qui réalise des broderies à la main ou au crochet. Le brodeur machine, qui travaille sur une machine à broder ou sur un métier industriel. Les brodeurs main sont de plus en plus rares et se concentrent dans la région parisienne. Quant à la plupart des broderies mécaniques, elles se situent dans les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Dans la broderie industrielle, les jeunes formés aux machines sont recherchés.
Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer le CAP arts de la broderie. 3 ans pour le BMA broderie.
Après le bac
3 ans pour préparer le DN Made mention mode ou matériaux.
]]>Le secteur du nucléaire est très spécifique, avec des enjeux importants. Il demande des compétences en physique fondamentale mais aussi une excellente connaissance du monde industriel. La sécurité, maître-mot du secteur, nécessite de mettre en oeuvre et de respecter des consignes strictes, en s'adaptant sans cesse aux nouvelles réglementations ou aux évolutions techniques.
Pour travailler dans le nucléaire, il est important de démontrer un esprit d'équipe et le goût pour les projets collectifs. Garant du respect des règles de sécurité dans l'entreprise, l'ingénieur radioprotection est celui qui informe et qui rassure, le cas échéant. Il doit avoir une bonne connaissance des métiers pour être capable de désamorcer des situations.
La radioprotection doit gérer un risque invisible mais bien réel. La rigueur et le sens des responsabilités sont indispensables, ainsi qu'une bonne dose de sang-froid pour pouvoir réagir immédiatement et de manière adéquate en cas de problème.
]]>Si la conception de nouveaux outils ou la mise en place de nouvelles mesures se fait essentiellement au bureau, l'ingénieur radioprotection se rend régulièrement sur les sites pour évaluer la prise en compte des règles de sécurité ou la mise au point de nouvelles procédures.
L'ingénieur est assisté d'un certain nombre de techniciens qu'il encadre, notamment pour les mesures sur le terrain ou pour l'accompagnement dans la mise en place de nouvelles procédures, lors d'opérations de maintenance, par exemple. Exerçant une fonction transversale, il est amené à collaborer avec presque tous les services de l'entreprise et à répondre à leurs demandes spécifiques.
Garant du respect des règles de sécurité dans un secteur d'activité relativement dangereux, l'ingénieur radioprotection répond aux sollicitations des services. Il sait se montrer disponible pour rassurer ou réagir immédiatement en cas d'anomalie ou d'incident. Une astreinte est organisée dans les centrales nucléaires pour assurer une présence à tout moment, la nuit et les week-end compris.
]]>Dans le domaine du nucléaire, la sécurité des personnes ou de l'environnement est une préoccupation majeure pour l'ingénieur radioprotection. Selon qu'il travaille sur site ou en ingénierie, son rôle sera différent. Au niveau d'un service ou d'une entreprise, il devra mettre en place la politique de radioprotection qu'il aura élaborée au préalable.
En ingénierie, il est chargé d'adapter et d'améliorer les moyens et outils de prévention. Il analyse également les postes de travail présentant un risque d'exposition aux rayonnements. Il détermine et choisit le matériel adapté, et fait réaliser des mesures de rayonnement. En cas d'incident, il réagit immédiatement en proposant des solutions adaptées pour éviter toute contamination.
L'ingénieur a un rôle important de conseil auprès des différents responsables (scientifiques, techniques, administratifs, etc.). Il est impliqué dans la communication interne comme externe, et il est amené à concevoir et diffuser des outils d'information et de formation sur la prévention des risques.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie nucléaire, génie atomique, radioprotection...
Master ingénierie nucléaire ; risques et environnement, mesures physiques...
]]>3070 euros brut par mois hors primes (secteur énergie).
La filière nucléaire compte 220 000 salariés en France. EDF exploite les centrales nucléaires françaises (56 réacteurs sur 18 sites). L'export, les nombreux départs à la retraite, la modernisation ou la déconstruction de certains sites génèrent des recrutements de techniciens et d'ingénieurs. Les emplois d'ingénieurs radioprotection se trouvent dans les grands groupes : EDF mais aussi Framatome, Engie, Orano (ex-Areva), dans les bureaux d'études et d'ingénierie ou dans les PME (petites et moyennes entreprises) spécialisées.
Autres employeurs potentiels : le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) qui réalise des études de prévention du risque radiologique, ou l'ASN (Autorité de sécurité nucléaire) qui assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire. L'ASN recrute notamment des inspecteurs radioprotection chargés de la surveillance des activités nucléaires des domaines médical (hôpitaux, cabinets de radiologie, etc.) et industriel (gammagraphie, etc.).
Le réchauffement climatique pousse un certain nombre de pays à se tourner vers le développement de l'énergie nucléaire. Certains font appel aux spécialistes français pour les aider dans leur démarche. Autant d'opportunités à saisir pour les ingénieurs.
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en génie nucléaire, génie atomique, radioprotection... ou un master ingénierie nucléaire ; risques et environnement, mesures physiques...
]]>Passer de longues heures sur des éléments minuscules nécessite d'avoir une bonne vue et une bonne mémoire. Notamment pour différencier les pièces entre elles, les démonter et les remonter à leur place. Un travail délicat et minutieux qui réclame patience, méthode, assurance et sens artistique.
En fabrication comme en réparation, ce professionnel travaille à partir de schémas et de plans. Il doit aimer et maîtriser la mécanique et l'électronique de haute précision. Il lui faut sans cesse suivre l'évolution des technologies, s'adapter aux produits nouveaux. Lire et comprendre l'anglais technique se révèle très utile.
Pour les activités commerciales ou de gestion, le goût du contact avec la clientèle et les fournisseurs est indispensable. En fabrication de luxe ou en restauration, l'horloger fait parfois le lien avec d'autres artisans. Tel un maître d'oeuvre, il coordonne les interventions et sert d'intermédiaire pour son client.
]]>L'horloger exerce son métier seul ou en équipe. Il peut s'installer à son compte comme artisan. Mais la plupart des professionnels sont salariés. Les employeurs sont variés : entreprise artisanale, atelier de réparation agréé par une ou plusieurs marques, entreprise de fabrication horlogère, service après-vente (SAV) d'un fabricant. Quelques-uns travaillent dans les ateliers de réparation rapide des centres commerciaux.
L'horloger exerce surtout assis à l'établi, dans un environnement propre et calme. Il utilise la loupe et de petits outils. Les locaux doivent être bien éclairés, à l'abri de l'humidité et de la poussière. Le métier est plutôt sédentaire. Seule une minorité d'horlogers se déplacent pour installer ou réparer des pendules (clochers, édifices publics...).
Certaines activités, comme la gestion d'un atelier de maintenance, créent des contacts avec les clients et les fournisseurs. Un cadran en émail à refaire, une inscription à graver, un boîtier de pendule à ajuster ? L'horloger peut aussi travailler avec des artisans spécialistes d'une discipline : bijoutiers-joailliers, graveurs, ébénistes, émailleurs...
]]>L'horloger répare des montres, des horloges, des réveils chez un artisan ou en magasin. Il démonte et nettoie les objets qui lui sont confiés. Il localise les éléments défectueux (composants électroniques : bobine, circuit...) et les remplace par une pièce standard. À l'aide d'appareils d'étalonnage, il effectue les contrôles et réglages nécessaires à une bonne précision. Il peut aussi faire du montage de composants dans un atelier de fabrication ou vendre en magasin.
En atelier ou en entreprise, l'horloger assure parfois aussi la gestion des approvisionnements ou des stocks (pièces, produits, documentation...), l'organisation des postes de travail (outils, appareils de mesure...), ainsi que l'assistance technique au personnel (conseil, formation...).
Spécialiste de la restauration de l'horlogerie ancienne, ce professionnel sait reconstituer ou modifier le mécanisme d'une montre haut de gamme. Il fabrique de nouvelles pièces respectant le style et les normes imposés par la marque d'origine, puis il réalise leur montage. Il peut travailler dans l'industrie, à la fabrication ou au contrôle des produits.
]]>Après la 3e
CAP horlogerie
Niveau bac
BMA horlogerie
FCIL (Formation complémentaire d'initiative locale) horloger spécialisation montres à complication
Niveau Bac + 3
DN MADE mentions objet ou instrument avec une spécialité horlogerie
]]>A partir du Smic .
La rémunération varie en fonction du niveau d'études, des qualifications complémentaires et du lieu d'exercice (boutique, manufacture, atelier indépendant ou intégré à une marque).
Avec 150 emplois d'horloger-réparateur qui se libèrent chaque année, les besoins du secteur se maintiennent. Ce sont surtout les services après-vente des marques et les stations techniques de réparation qui offrent des débouchés. Les emplois se situent en majorité en régions parisienne et lyonnaise, dans l'Est de la France et en Suisse. Une certaine mobilité s'avère donc nécessaire.
Si la montre à quartz a remplacé la belle mécanique, la montre traditionnelle de luxe connaît un regain d'intérêt. Le commerce de la montre dépend du marché mondial : le haut de gamme offre des débouchés, le créneau des produits de luxe est stable, le bas de gamme est concurrencé par les produits du Sud-Est asiatique.
Dans l'artisanat, l'horloger peut se spécialiser dans la fabrication et la restauration de « gros volumes » : réveils, carillons, pendules, régulateurs, horloges d'édifice... Ou encore vers la restauration de montres de collection (réparation ou réfection des pièces, de la boîte, du cadran ou des aiguilles). Quant au technicien spécialisé en microtechniques, il intéresse les secteurs de l'armement, de la construction aéronautique et de la fabrication de matériel médical.
]]>Maître des techniques modernes, le technicien horloger détient la connaissance des pratiques anciennes. Il sait réaliser des pièces dans le style et refaire des éléments de mécanisme. Il peut travailler dans l'industrie à la fabrication ou au contrôle des produits. L'horloger est en contact avec des bijoutiers-joailliers, graveurs sur métal, ébénistes, etc. Par sa connaissance des microtechniques, l'horloger intéresse des secteurs d'activité comme l'armement, la construction aéronautique notamment. Les ateliers d'horloger sont répartis dans toute la France. On peut y être salarié ou bien patron, avec le statut d'artisan.
2 ans pour préparer le CAP horlogerie, éventuellement complété par le BMA horlogerie (2 ans).
1 an pour préparer la FCIL (formation complémentaire d'initiative locale) horloger, spécialisation montres à complication ; 3 ans pour le DN MADE mention objet ou instrument (spécialité horlogerie).
]]>Les chargés de recherche et développement déchets maîtrisent les dernières techniques de traitement, souvent issues de la chimie. Mais ce sont les biotechnologies et les bioprocédés comme la méthanisation qui ont le vent en poupe actuellement. Ils permettent de transformer des déchets organiques en biogaz. Autres domaines de recherche : la dépollution des eaux grâce à des micro-algues, la déshydratation de boues industrielles, etc.
L'amélioration des performances des centres de tri fait l'objet de recherches et d'innovations constantes. Cribles balistiques pour séparer les déchets, systèmes optiques pour trier les plastiques par résine et par couleur, séparation magnétique des métaux ferreux et non ferreux... L'amélioration du procédé de méthanisation et de toute la filière est aussi à l'étude.
Les chargés R&D gèrent aussi le suivi administratif et financier des projets : ils évaluent le coût de traitement d'un type de déchet. Ils établissent le budget global, se portent garant du respect des délais, des coûts et de la qualité des opérations. Ils veillent enfin au respect des normes et des réglementations environnementales de plus en plus rigoureuses.
]]>Les chargés de recherche et développement déchets exercent souvent au sein d'une équipe pluridisciplinaire (experts en études, en travaux de dépollution, en analyse de risques) pour établir un état des lieux, définir un plan d'action et réaliser une analyse de risques du site à traiter. Les ingénieurs et docteurs peuvent encadrer une équipe d'agents et de techniciens qui interviennent sur le terrain ou effectuent le suivi. Ils peuvent aussi assister les responsables commerciaux et opérationnels dans l'élaboration des dossiers techniques. Des déplacements sont souvent nécessaires.
La chargée ou le chargé travaille en partenariat avec les industries et les commerces de la récupération et du recyclage. Les partenaires sur un projet peuvent être nombreux, publics et privés, parfois à l'échelle européenne. Les chargés peuvent travailler sur plusieurs projets à la fois.
Les chargés R&D peuvent avoir à revêtir une tenue spéciale pour ne pas s'exposer à des déchets toxiques. Ils peuvent manipuler des produits dangereux, notamment en laboratoire. Le travail peut se faire sur le terrain, en labo et devant un ordinateur selon la phase du projet.
]]>Les chargés de recherche et développement déchets doivent mettre au point des produits et des techniques toujours plus performants pour optimiser la gestion des déchets organiques et agricoles, industriels, ménagers, etc. Pour cela, ils analysent les comportements et spécificités de clients (industriels, collectivités, professionnels de santé et organismes), avant de faire des propositions pour optimiser le traitement de leurs déchets. Les études prennent en compte les aspects techniques, économiques, environnementaux et sociétaux. Les recherches peuvent par exemple porter sur la déshydratation des boues industrielles et urbaines, le compostage et la méthanisation des couches culottes usagées, l'utilisation des bioplastiques...
Le ou la chargé R&D déchets monte des dossiers qui peuvent avoir une dimension internationale, participe à des réunions, présente ses résultats et parfois doit réorienter ses recherches en fonction des résultats obtenus ou des évolutions technologiques. Il ou elle peut se spécialiser dans les déchets organiques, la méthanisation, les déchets dangereux ou radio-actifs, etc. Son travail oscille entre le terrain et les tâches plus administratives. Les études d'impacts et d'innocuité font également partie de ses tâches.
]]>Niveau bac + 5
Master dans les domaines de l'aménagement et de la gestion des déchets, des risques industriels et environnementaux, de la pollution atmosphérique, de la physique de l'environnement...
Diplôme d'ingénieur en chimie, rudologie, sciences et techniques de l'énergie et de l'environnement, biotechnologies...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé gestion, traitement et valorisation des déchets
]]>2250 à 2916 euros brut par mois pour un ingénieur R&D selon la mission, le lieu d'exercice et le type d'entreprise.
La ou le chargé de recherche et développement déchets peut travailler chez un distributeur spécialisé dans l'hygiène et la protection de l'environnement, au sein de l'équipe recherche et développement, pour étoffer l'offre de produits de traitement spécifiques, dans la chimie, l'énergie fossile ou l'énergie nucléaire. Il peut aussi être employé par de grands groupes industriels spécialisés dans le traitement des déchets ou au sein d'un laboratoire recherche et développement spécialisé.
Salariés du secteur privé, ils exercent sous l'autorité d'un directeur de recherche et développement, ou au sein d'un bureau d'études spécialisé, sous la direction du responsable de bureau d'études. Il peut également travailler dans une association ou un cabinet d'études et de conseils partenaire de collectivités dans le cadre de leur recherche de solutions pour le traitement de leurs déchets : collecte, tri, valorisation, déchetteries...
Les chargés de recherche et développement déchets peuvent, avec de l'expérience, devenir responsables de pôle de recherche, diriger des équipes plus importantes ou bouger géographiquement. Ils peuvent aussi devenir experts d'un domaine (méthanisation, biomasse, déchets nucléaires...), consultants ou chargés de projet.
]]>5 ans pour préparer un master dans les domaines de l'aménagement et de la gestion des déchets, des risques industriels et environnementaux, de la pollution atmosphérique, de la physique de l'environnement; ou un diplôme d'ingénieur en chimie, rudologie, sciences et techniques de l'énergie et de l'environnement, biotechnologies... Un an de plus pour préparer un mastère en gestion, traitement et valorisation des déchets.
]]>Gérer des loyers, lancer des appels d'offres pour réaliser des travaux, conseiller des clients ou les informer des nouvelles lois en vigueur dans l'immobilier : tout cela fait appel à des connaissances juridiques et techniques. Autres compétences utiles : le goût des chiffres et la rigueur dans la gestion comptable.
Disponibilité, sens du contact et diplomatie sont des atouts pour occuper cette position d'intermédiaire entre propriétaires et locataires. Panne de chauffage, demande de quittance ou réclamations diverses... L'administrateur de biens doit apporter des réponses à toutes les questions dans les meilleurs délais.
Fin connaisseur du marché immobilier et des textes juridiques, il informe ses clients et les locataires de leurs obligations, et veille à les faire respecter. Attentif à la valeur du patrimoine immobilier, il conseille ses clients en cas de travaux (restaurer une cage d'escalier, un appartement, abattre des cloisons...) pour valoriser leurs biens.
]]>Vis-à-vis de ses clients, l'administrateur de biens assume différentes responsabilités. Il veille à trouver des locataires solvables et garantit le versement des loyers. Gérant de patrimoine immobilier, il est chargé du bon état général de l'immeuble. Il est aussi une force de proposition pour augmenter la valeur d'un bien.
Il partage son temps entre son bureau et ses visites sur les sites immobiliers dont il a la charge. En entreprise, il règle les affaires courantes (relance d'impayés, préparation des baux, gestion des réclamations...). À l'extérieur, il fait visiter les appartements aux locataires potentiels ou supervise les travaux en cours dans l'immeuble.
Au quotidien, l'administrateur gère les relations entre les propriétaires, les locataires et les entreprises de services (chargées de la maintenance ou des travaux). Il peut aussi encadrer une équipe de gestionnaires de biens immobiliers. Quand il dirige sa propre agence, ce professionnel expérimenté est totalement responsable de son activité, de l'encadrement des équipes à la progression de son chiffre d'affaires.
]]>Mandaté par un propriétaire, l'administrateur de biens gère la location de biens immobiliers. Ses clients sont surtout des particuliers qui investissent dans la pierre ou des entreprises qui louent des immeubles ou des surfaces de bureaux. Parmi ses principales missions, il organise les visites des lieux afin de trouver le locataire « idéal ». C'est lui qui établit le bail et qui se charge de l'état des lieux. Gestionnaire avant tout, il s'assure que le futur occupant présente des garanties financières suffisantes. L'administrateur de biens encaisse les loyers avant de les reverser aux propriétaires. Il répartit le paiement des charges entre les deux parties.
Au quotidien, il assure la gestion courante du bien dont il a la charge. Par exemple, paiement des factures (assurances, chauffage, entretien...) et des impôts, entretien et maintenance des propriétés (du nettoyage aux travaux de rénovation). C'est lui qui choisit les entreprises chargées de réaliser des travaux ou l'entretien hebdomadaire des lieux. Mandaté syndic de copropriété, il gère les parties communes d'une résidence.
Enfin, l'administrateur de biens peut régler des litiges à l'amiable, voire engager des poursuites judiciaires, en cas de non-paiement des charges par un copropriétaire par exemple, ou lorsqu'un bien est dégradé.
]]>Niveau bac + 2
BTS professions immobilières ; comptabilité et gestion
Niveau bac + 3
BUT carrières juridiques ; gestion des entreprises et des administrations
Licence pro administration de biens et gestion immobilière, droit et gestion immobiliers, gestionnaire de l'habitat locatif et de l'habitat social...
Formations de l'Efab, de l'Espi, de l'ICH-Cnam
Niveau bac + 5
Master en droit des opérations immobilières, gestion de l'investissement immobilier et de la construction, droit de l'urbanisme et de l'immobilier...
]]>De 2600 à 3000 euros brut par mois en début de carrière.
Dans une petite ou une grande agence de gestion immobilière, un jeune diplômé peut assister un administrateur de biens, prendre en charge un pôle location, ou encore intégrer un service de comptabilité qui encaisse les loyers et les charges, acquitte les taxes et impositions...
Les évolutions de carrière dépendent de la taille de la société et des motivations personnelles. Après 5 à 7 ans d'expérience, il est possible d'administrer un portefeuille de biens et d'encadrer une équipe de gestionnaires.
L'administrateur peut aussi se voir confier l'administration d'un logement neuf. Dans ce cas, il a en charge sa livraison et assure la surveillance des travaux.
Pour s'installer à son compte, un administrateur de biens doit justifier de la carte professionnelle gestion immobilière, renouvelable tous les 3 ans. Cette carte est délivrée par la chambre de commerce et d'industrie territoriale ou départementale;aux titulaires d'un bac + 3 au minimum dans une spécialité juridique, économique ou commerciale, ou du BTS professions immobilières.
]]>2 ans pour préparer un BTS professions immobilières ; 3 ans pour obtenir un BUT carrières juridiques ou gestion des entreprises et des administrations ; une licence professionnelle en gestion immobilière ou en gestion de l'habitat social ou un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour un master.
]]>Le skipper est dans son élément sur un bateau, en pleine mer. Il maîtrise avec précision et assurance son bateau, sait le manoeuvrer, y compris par gros temps. Il sait se repérer en lisant les cartes marines, mais aussi grâce aux engins électroniques embarqués et au sextant si ceux-ci tombent en panne. Il maîtrise également le droit maritime et les règles de navigation.
Bon communicant
Maîtrisant l'anglais, mais pouvant parler une 2e ou 3e langue étrangère, le skipper sait se montrer disponible en étant l'interlocuteur de tous : co-équipiers, passagers, armateur, loueur ou propriétaire du bateau, autorités maritimes, avitailleurs, personnel de maintenance, etc.
Maintenance et sécurité
Si le bateau subit une avarie en mer, le skipper doit savoir réparer en urgence, ne serait-ce que sommairement, pour éviter le naufrage. De même, son brevet de secourisme lui permet d'appliquer les gestes de base en cas d'accident, en attendant de rejoindre la terre ferme. Sang-froid, sens des responsabilités et grande disponibilité sont des qualités essentielles dans ce métier.
]]>Selon la mission, le skipper peut partir pour la journée ou pendant des semaines, voire même des mois s'il enchaîne les croisières. Son travail est très saisonnier avec un gros pic durant les 4 mois d'été et d'arrière-saison. Il doit faire face à des annulations ou à des agendas vides, qui peuvent se remplir en un clin d'oeil à la faveur de la météo, notamment.
Seul ou en équipe
Selon le cas et surtout la taille du bateau, le skipper peut être seul à bord, lorsqu'il fait du convoyage notamment, ou au contraire entouré d'une équipe qu'il doit manager. Dans tous les cas il est responsable de tous et surtout de leur sécurité. Il ne compte pas ses heures et la tâche peut parfois être stressante. Chaque jour, il doit surveiller la météo qui dicte sa loi en mer et peut nécessiter de changer les plans, il suit la position du bateau, il communique avec la terre pour anticiper ses escales... tout en gardant le sourire et de la disponibilité pour ses passagers.
Rarement salarié
Le skipper peut être à son compte avec son propre voilier ou au contraire travailler pour un armateur, un loueur de bateau, voire un organisme de vacances. Il prépare et organise ses voyages à l'avance et veille à tout durant la croisière. Son professionnalisme aide à fidéliser la clientèle.
]]>Le skipper a pour mission première d'emmener des clients en mer, sur un voilier. Selon la taille du bateau, il peut également avoir la responsabilité d'une équipe qui peut comporter d'autres marins mais aussi un cuisinier, un hôte d'accueil, du personnel de ménage, etc. Le skipper étudie le trajet et l'ajuste parfois avec le client et surtout la météo qu'il surveille de près. Il veille aux approvisionnements et décide des étapes.
À la barre mais pas seulement
Seul maître à bord, il est le premier et le dernier sur le pont. Il se charge des manoeuvres, en particulier des entrées et sorties de ports, des mouillages, des changements de voiles, etc. Il peut également aider un propriétaire à prendre en mains son bateau, en lui apprenant les gestes techniques, par exemple. Dans tous les cas, il suit le trajet du bateau sur les cartes marines et veille à la sécurité de tous.
Convoyage ou régate
En basse saison, le skipper peut faire du convoyage de bateau vide, notamment vers ou depuis les Antilles ou la Polynésie française, par exemple. Il peut faire de la préparation aux régates ou préparer lui-même une course. S'il est salarié ou propriétaire d'un bateau, il profite de l'hiver pour faire de la maintenance, rechercher de nouveaux clients ou des sponsors pour ses régates, etc.
]]>Niveau bac
Brevet de capitaine 200 voile
]]>De 250 à 350 euros brut par jour pour une croisière. De 3 à 3,50 euros brut par mile nautique, pour du convoyage à vide.
Peu de débouchés
Si la vie de skipper fait rêver, elle n'est pas accessible à tous, loin de là. Il y a une grande différence entre la voile de plaisance, que l'on peut pratiquer durant ses vacances, et le métier de skipper professionnel qui comporte de nombreuses contraintes et difficultés. On ne compte en France qu'environ 700 skippers professionnels, titulaires d'un brevet professionnel maritime.
Se former pour se diversifier
En continuant à se former, le skipper peut piloter des bateaux de plus en plus grands. Le premier niveau de formation (brevet de capitaine 200 voile) permet de convoyer des navires de moins de 25 m, pouvant accueillir jusqu'à 30 passagers. Le skipper peut ensuite envisager de passer le brevet de capitaine 500, puis de capitaine 3000 pour voguer sur de plus grandes embarcations. Il peut aussi compléter sa formation par un brevet pour piloter les bateaux à moteur, ce qui lui ouvre d'autres possibilités d'emplois.
Courses ou entrepreunariat
Le skipper peut choisir de se spécialiser dans la préparation de marins pour les courses et régates en mer, ou faire lui-même de la compétition. Dans ce cas, il devra trouver des sponsors pour financer son projet. S'il a la fibre commerciale, il peut devenir loueur de bateaux à son compte, par exemple.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer le brevet de capitaine 200 (délivré par la Direction interrégionale de la mer), obligatoire pour exercer en France.
]]>Toujours à l'affût des nouveautés, le technicien télécoms et réseaux allie logique et rapidité, curiosité et aptitude à la communication. Savoir écouter, expliquer et convaincre est fondamental pour vulgariser ses connaissances auprès des utilisateurs. Son esprit méthodique et son sens de l'analyse l'aident à détecter les pannes, à changer les éléments défectueux et à réparer les équipements.
Parler le Windows... et l'anglais !
Le technicien télécoms et réseaux doit pouvoir lire des documents en anglais. Il doit maîtriser les techniques de transmission ou de commutation (mise en relation des lignes de plusieurs correspondants). C'est un familier des outils et systèmes d'exploitation (Insight, Windows, Unix...), capable de traiter différents langages informatiques. Étant données la variété des réseaux et les incessantes évolutions technologiques, il a intérêt à savoir s'adapter et à être intéressé par la nouveauté.
]]>Employé par un installateur, en général une PME, le technicien met indifféremment en place des réseaux téléphoniques ou informatiques. Salarié dans une entreprise utilisatrice ou une société de services, il est plus centré sur la maintenance et l'amélioration des réseaux informatiques. Chez un opérateur télécoms, il aura des missions de maintenance des infrastructures. Dans tous les cas, il faut faire preuve de mobilité et d'autonomie. Les maîtres-mots : respect des délais et vigilance sur les questions de sécurité (antivirus, sauvegarde...).
Sur le terrain ou depuis le bureau
L'installation du matériel et des logiciels demande de se déplacer chez le client. La maintenance, elle, se fait de plus en plus à distance (on parle de télémaintenance). Derrière son écran, le technicien interroge le système télécoms du client, repère les anomalies et apporte des correctifs. Des permanences doivent parfois être assurées la nuit et le week-end.
]]>Technicien télécoms, il supervise les équipements qui mettent en relation les différents postes d'une entreprise et établissent la communication avec l'extérieur. Il installe le matériel en l'adaptant aux besoins des utilisateurs et en assure la maintenance. Il peut également assurer le déploiement et la maintenance du réseau mobile pour le compte d'un opérateur télécom.
...et/ou les réseaux
Technicien réseaux, il effectue la mise en service et la maintenance du réseau informatique au sein d'une entreprise. Il prépare les matériels (serveurs, routeurs, switchs...) et les logiciels (intégration du système d'exploitation, logiciel d'administration). Il intègre ensuite les paramètres qui permettent de configurer l'installation (logiciels d'application...), il veille à la compatibilité des équipements, installe les mises à jour des logiciels et met en place une démarche d'entretien préventif.
Acteur de la transition numérique
Avec l'i
Avec l'Internet, la téléphonie et le réseau informatique d'une entreprise sont désormais souvent confondus. Le technicien doit prendre en compte les risques de sécurité liés au web, au cloud computing (données transférées chez un prestataire externe) et aux ressources mobiles.
]]>Niveau bac + 2
BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique, option A informatique et réseaux, option B électronique et réseaux
DEUST systèmes d'information, numérique et électronique
TP technicien supérieur systèmes et réseaux
Niveau bac + 3
BUT génie électrique et informatique industrielle ; réseaux et télécommunications
Licence professionnelle mentions domotique ; métiers de l'électronique : communication, systèmes embarqués ; métiers des réseaux informatiques et télécommunications ; systèmes automatisés, réseaux et informatique industrielle
]]>A partir de 1793 euros brut par mois.
Un secteur en plein essor
L'explosion fulgurante des réseaux, ces dernières années, a créé des besoins en main-d'oeuvre qualifiée. Les stages, indispensables, font rapidement décoller les carrières. Le secteur évolue très vite et la demande en produits nouveaux est forte. Télévision sur Internet, téléphonie sur Internet ou VoIP (voice over IP) avec Skype, Zoom, Softphone etc., applications sur les smartphones... L'alliance des télécoms et de l'informatique a donné naissance à une multitude de produits. Sans oublier le développement du très haut débit et des réseaux d'entreprise (l'Intranet).
Des perspectives encourageantes
Si la concurrence entre les entreprises est sévère, les perspectives d'embauche sont réelles dans le secteur privé et public. Les principaux débouchés sont offerts par les installateurs en télécoms et réseaux. On peut aussi aller voir du côté des sociétés spécialisées en maintenance informatique ou en assistance téléphonique (hotline). Des débouchés existent aussi dans l'armée.
Évolution de carrière
Après plusieurs stages de formation continue, le technicien peut devenir responsable d'activités ou chef de section. Cette promotion se fait, le plus souvent, à l'occasion d'un changement d'entreprise ou de service.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans d'études pour préparer un BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique, option A informatique et réseaux, option B électronique et réseaux ; le DEUST systèmes d'information, numérique et électronique ou le TP technicien supérieur systèmes et réseaux.
3 ans pour préparer le BUT réseaux et télécommunications ; génie électrique et informatique industrielle (GEII), ou une licence professionnelle mentions domotique ; métiers de l'électronique : communication, systèmes embarqués ; métiers des réseaux informatiques et télécommunications ; systèmes automatisés, réseaux et informatique industrielle.
]]>La plupart des offres d'emploi d'attaché territorial demande une compétence dans un domaine particulier : administration générale, gestion d'un secteur sanitaire et social, ressources humaines... De plus, on demande à l'attaché territorial non seulement une bonne capacité d'adaptation, mais aussi de la rigueur ainsi qu'une bonne culture générale. Des connaissances en droit, plus particulièrement en droit public, sont indispensables.
Le plus souvent, l'attaché territorial fait partie d'une équipe. Certains postes comportent l'encadrement d'agents. L'attaché territorial doit donc faire preuve d'une réelle aptitude aux relations humaines. On lui demande également d'être organisé, autonome, rigoureux et d'avoir le sens du service public.
Un certain nombre d'attachés territoriaux travaillent en étroite liaison avec des élus. L'attaché doit donc faire preuve d'une impeccable neutralité politique et être doté d'un certain sens de la diplomatie, parfois même de pédagogie car les élus ne font bien souvent que passer dans la fonction alors que les attachés restent. Ils doivent donc s'adapter à de nouveaux interlocuteurs ou manières de travailler, sans que cela altère la finalité de leur travail.
]]>L'attaché territorial est un fonctionnaire de catégorie A. Il a accès à une grande variété de fonctions et d'environnements. Chargé de l'encadrement et de l'organisation courante des services administratifs des collectivités territoriales, il exerce la plupart du temps un travail administratif de bureau. Mais il peut également, dans le cadre d'actions de communication externe ou d'emplois techniques par exemple, être amené à se déplacer.
En tant que fonctionnaire de catégorie A, l'attaché territorial est très souvent responsable d'un service qu'il doit gérer. Cela implique aussi qu'il soit souvent en réunion.
]]>On trouve des attachés territoriaux dans les 5 grands domaines d'intervention des collectivités locales : pilotage et management des ressources ; politiques publiques d'aménagement et de développement territorial ; interventions techniques ; services à la population ; et sécurité publique-incendie-secours. En tout, plus de 230 métiers sont offerts aux fonctionnaires territoriaux, du contrôleur de gestion au conseiller en organisation, en passant par le chargé de recrutement ou le responsable d'études... Tout dépend de la formation d'origine du candidat et de la spécialité qu'il a choisie au concours.
Gestion, réalisation de dossiers, réunions... c'est le travail quotidien d'un attaché territorial. Selon sa spécialité, il peut participer à la conception, à l'élaboration et à la mise en oeuvre des politiques décidées dans les domaines administratif, financier, économique, sanitaire, social et culturel. Il peut aussi travailler dans des domaines techniques plus pointus comme l'informatique, par exemple.
Selon son affectation, l'attaché territorial peut être amené à rencontrer les acteurs locaux (maires, élus, associations...), à diriger des réunions de travail, à lancer des études... Il peut aussi encadrer une équipe.
]]>Le concours d'attaché territorial requiert un niveau bac + 3. Après la réussite, le futur attaché a trois ans pour trouver un poste. Une fois recruté, il recevra une formation adaptée à ce poste.
Première étape : décrocher un bac + 3. Le niveau licence est requis pour se présenter au concours. Mais de nombreux candidats se présentent avec un bac + 5. Des connaissances de droit sont indispensables. De fait, les licences en droit sont particulièrement appréciées. Autre possibilité : suivre une formation en IEP. Si l'on fait le choix de se destiner à des fonctions plus pointues, choisir alors un cursus dans cette filière : informatique, psychologie... tout en préparant le concours dans un IPAG (Institut de préparation à l'administration générale).
Deuxième étape : passer le concours d'attaché territorial qui comprend cinq spécialités (administration générale, animation, gestion du secteur sanitaire et social, analyste et urbanisme). Il faut savoir que les épreuves d'admissibilité, écrites, font appel à des connaissances très générales (économie, droit, histoire...). C'est à l'oral que la spécialité choisie sera importante.
Troisième étape : rechercher un poste. La réussite au concours ne suffit pas. Les candidats admis sont inscrits sur une liste d'aptitude. Il faut ensuite postuler sur les empois déclarés vacants par les collectivités territoriales. Une fois engagé, le lauréat est nommé stagiaire.
Quatrième étape : se former à l'ENACT (École nationale d'application des cadres territoriaux). Au nombre de trois (Angers, Montpellier et Nancy), ces écoles proposent des formations personnalisées en fonction du poste qui sera occupé.
]]>1891 en début de carrière (+ Primes)
D'ici 2017, la moitié des 23 700 attachés territoriaux en poste vont partir à la retraite : les opportunités vont donc augmenter. Revers de la médaille : une inflation des diplômes des candidats. 48 % des agents territoriaux intègrent la filière technique, 24 % la filière administrative et 14 % la filière sanitaire et sociale. Ce sont dans ces secteurs que les postes sont les plus nombreux. On dénombre près de 60 000 employeurs potentiels sur tout le territoire.
Pour devenir attaché territorial, il faut réussir le concours de catégorie A de la fonction publique territoriale. 5 spécialités sont possibles : administration générale, animation, gestion du secteur sanitaire et social, analyste et urbaniste. Mais la réussite ne donne pas droit à un poste : les lauréats sont inscrits sur une liste d'aptitude et disposent de 3 ans pour se faire recruter sur un poste vacant.
Le changement d'activité et la mobilité géographique font partie intégrante de la carrière de l'attaché territorial qui, grâce aux changements de poste et à la formation continue, peut gravir les échelons hiérarchiques, depuis attaché puis attaché principal jusqu'à directeur territorial. De nombreuses reconversions sont aussi possibles.
]]>Pour accéder à ce métier, il faut réussir un concours, accessible à partir d'un niveau bac + 3 ou équivalent. Dans certains cas, le diplôme peut être remplacé par de l'expérience professionnelle. Le concours peut être préparé dans un Ipag (institut de préparation à l'administration générale). Après la réussite au concours, le futur attaché a 3 ans pour trouver un poste. Une fois recruté, il devient stagiaire et reçoit une formation adaptée à son poste, à l'Enact (École nationale d'application des cadres territoriaux) à Angers, Montpellier ou Nancy.
Bac + 3 : licence en droit par exemple, ou en lien avec la filière administrative choisie (informatique, psychologie...), diplôme d'IEP (institut d'études politiques)...
]]>L'agent de transit obéit à deux impératifs parfois contradictoires : respecter les instructions du client et tenir compte des dispositions réglementaires en vigueur pour les transports. Dans tous les cas, il doit se montrer réactif et rigoureux.
Coordinateur averti, l'agent de transit ne se laisse jamais prendre au dépourvu. En cas de problème, il propose des solutions, explique et convainc. Pas question de céder au stress provoqué par les sonneries régulières du téléphone et la lenteur de l'administration ! Calme et méthode, c'est sa devise.
La législation des douanes, les assurances et le droit international n'ont pas de secret pour lui. L'agent de transit est un technicien qui réalise des études et manie parfaitement les outils informatiques. L'aspect international de son activité lui demande de parler au moins l'anglais. La négociation des prix et la signature des contrats requièrent toute son habileté et son sens du contact.
]]>Ce métier s'exerce au sein du service de transit d'une entreprise, ou dans une structure regroupant des commissionnaires et des opérateurs de transport en trafic international. Dans ce dernier cas, l'agent de transit propose ses services à diverses entreprises qui ont besoin d'expédier des marchandises. Certains agents de transit expérimentés travaillent en indépendant.
L'activité suit le rythme des douanes et des arrivages de marchandises. Des surcharges de travail surviennent ponctuellement. Les accidents, pannes et autres imprévus peuvent obliger l'agent de transit à une grande souplesse dans ses horaires de travail. Depuis son bureau, il est en contact avec le monde entier, souvent en anglais. Il doit donc s'adapter aux différents fuseaux horaires pour contacter ses clients ou ses fournisseurs.
L'agent entretient des relations régulières avec différents partenaires extérieurs : avec des compagnies d'assurances (pour établir des contrats spécifiques et pour traiter des litiges), les douanes, les chambres de commerce (pour vérifier un point précis du droit international) et bien sûr avec ses clients, qu'il doit fidéliser et rassurer tout au long de l'acheminement de leurs produits.
]]>L'agent de transit est un commercial qui affrète les produits au moindre coût et dans les meilleurs délais. Il choisit le moyen de transport adéquat (route, air, mer, chemin de fer) et négocie avec les transporteurs les dates et lieux de livraison, le chargement et déchargement, jusqu'au lieu de livraison. Il peut être spécialisé ou non sur un moyen de transport (maritime, aérien...).
La circulation de marchandises en commerce international (en provenance ou à destination de l'étranger) est très réglementée. L'agent de transit agit en respectant les consignes précises stipulées dans les contrats. Ces dernières sont très rigoureuses et obéissent à des lois qui varient selon les produits, les modes de transport et les pays traversés. En cas de litige ou de réclamation, il engage les procédures nécessaires. Il est alors le premier interlocuteur des assureurs.
L'agent de transit exerce également une fonction administrative. Il établit l'ensemble des papiers nécessaires à l'import-export des marchandises, et rédige aussi bien une déclaration de douane qu'une attestation pour transporter des matières dangereuses, ou des certificats sanitaires en fonction de la marchandise que son client lui aura demandé de convoyer.
]]>Niveau bac
Bac pro logistique ; Bac Pro organisation de transport de marchandises ;
Niveau bac +2
BTS gestion des transports et logistiques associée ; BTS commerce international car même s'il n'est pas spécifique du secteur, il est apprécié des recruteurs ;
Niveau bac + 3
BUT management de la logistique et des transports ;
Licence pro logistique.
]]>Entre le Smic et 2000 euros brut en début de carrière (selon la qualification et l'entreprise).
Relativement peu connue du grand public, la profession d'agent de transit recherche des candidats. En raison de l'extension du marché européen et mondial, et du développement du commerce électronique, la mondialisation génère de nombreux déplacements de marchandises. Les besoins de la profession devraient donc continuer à progresser.
Les techniques de suivi des marchandises ont évolué. C'est maintenant un satellite qui signale les étapes qu'elles parcourent, depuis leur lieu de départ jusqu'à leur lieu d'arrivée. Compte tenu de la complexité de toutes les opérations de transport à l'international, l'agent de transit a un rôle important dans la filière transport-logistique.
Le secteur de la logistique emploie plus de 42 000 personnes. Les agents de transit sont généralement recrutés au niveau bac + 2. À défaut d'expérience, une formation en alternance ou un stage significatif dans le secteur constituent un atout non négligeable. Les agents peuvent se spécialiser sur un mode de transport mais surtout, au fil des années, prendre en charge des budgets de plus en plus importants. Ils peuvent ensuite viser l'encadrement d'une équipe ou une fonction commerciale par exemple.
]]>Peu connue du grand public, la profession recherche des candidats, particulièrement à bac + 2 et maîtrisant l'anglais. Les formations en alternance sont un plus.
3 ans pour préparer le bac pro logistique ou organisation de transport de marchandises.
2 ans pour obtenir le BTS gestion des transports et logistiques associée ; 3 ans pour le BUT management de la logistique et des transports, les diplômes phare du secteur. Le BTS commerce international est également apprécié des recruteurs. Ces diplômes peuvent être complétés par une licence professionnelle (1 an).
]]>La plupart des offres d'emploi de rédacteur territorial demandent des connaissances dans un domaine particulier : finances publiques, marchés publics, droit public, droit social, gestion de la paie, ressources humaines, développement local ou social, aménagement... Des compétences qui ne s'improvisent pas et qui supposent d'avoir suivi des études dans le domaine concerné. En outre, la maîtrise des outils bureautiques ainsi que de réelles qualités rédactionnelles sont exigées pour chaque poste.
Le plus souvent, le rédacteur territorial est intégré dans une équipe. Certains postes de rédacteur comportent même une fonction d'encadrement d'agents administratifs ou techniques. Le rédacteur territorial doit alors faire preuve d'une réelle aptitude aux relations humaines.
On lui demande aussi d'être organisé, rigoureux, autonome et d'avoir le sens du service public. En effet, son administration travaille dans l'intérêt de la population locale.
]]>Le rédacteur territorial exerce dans toutes les collectivités territoriales et dans les établissements qui leur sont rattachés : communes, communautés de communes, communautés d'agglomération, conseils généraux, conseils régionaux, offices publics de HLM... Chaque collectivité ayant sa propre organisation, les profils de postes varient, mais le statut de rédacteur est commun.
Ce professionnel est un fonctionnaire territorial appartenant à la catégorie B. Il bénéficie de la garantie de l'emploi et a accès, par le biais de la mutation, à une grande variété d'environnements professionnels. Ses horaires sont fixes.
Partout, il s'agit essentiellement d'un travail de bureau. Toutefois, la coordination d'un service municipal nécessite parfois des interventions sur le terrain. La plupart des postes impliquent également de nombreux contacts avec le grand public ou avec les élus. De plus, le rédacteur territorial travaille généralement dans une équipe, au sein d'un service.
]]>Le rédacteur territorial occupe des fonctions très diverses, correspondant à différents postes administratifs exercés dans les régions, les départements, les grandes agglomérations et les petites communes. Dans un service financier, le rédacteur peut être assistant budgétaire, gestionnaire de marchés publics ou responsable des achats. Dans un service de ressources humaines, il gère la paie et les carrières, organise les recrutements ou le plan de formation des fonctionnaires territoriaux. Dans une direction de l'urbanisme, il est chargé du montage juridique et du suivi de programmes d'aménagement ou de rénovation de logements.
Le rédacteur territorial peut aussi encadrer le service de l'état civil d'une commune, ou encore coordonner un service dédié à l'action sociale ou éducative, aux personnes âgées, à la valorisation du patrimoine... Des postes d'assistants de direction, par exemple rattachés au cabinet d'un maire, sont également occupés par des rédacteurs territoriaux. Dans les petites communes, ils peuvent enfin faire office de secrétaires de mairie.
]]>On peut se présenter au concours de rédacteur territorial avec le bac. En réalité, les candidats sont souvent plus diplômés. Environ la moitié des personnes recrutées dans un emploi de cette catégorie ont au moins la licence. D'ailleurs, nombre d'annonces de postes mentionnent des compétences de niveau bac + 2 à bac + 3 en gestion, en droit...
Un exemple de parcours consiste, après un bac qui comporte des enseignements en sciences économiques et sociales ou STMG, à faire un BUT gestion des entreprises et des administrations (GEA), puis une licence professionnelle spécialisée en management des collectivités territoriales (Amiens, Annecy, Rennes II...), en gestion de la paie ou en management de projets culturels, socio-éducatifs, sportifs...
Un autre parcours consiste à préparer une licence d'administration économique et sociale (AES), une licence en gestion, une licence en administration publique, ou une licence droit gestion.
Des préparations aux concours administratifs sont organisées sur une année dans les centres de préparation à l'administration des instituts d'études politiques et dans les IPAG (instituts de préparation à l'administration générale) universitaires. Le CNED assure une préparation à distance à ce concours.
]]>À partir du 1748 en début de carrière (+ indemnités et primes).
La première étape pour devenir rédacteur territorial consiste à réussir un concours, ouvert aux bacheliers sur le plan départemental. 2 spécialités sont proposées : administration générale et secteur sanitaire et social. Les candidats admis sont ensuite inscrits sur une liste d'aptitude. Ils ont alors 3 ans pour se faire recruter par une collectivité territoriale. La réussite au concours n'est donc qu'une présélection. À noter : les concours de recrutement ont tendance à être organisés tous les 18 mois (au lieu de 12 mois), avec une moyenne de 3 000 à 3 500 postes par an.
Avec l'ancienneté, le rédacteur territorial peut être promu rédacteur principal, puis rédacteur-chef. Par concours interne, il peut également accéder à des postes de cadre (catégorie A), notamment comme attaché territorial.
]]>Mairie, office de HLM, centre culturel ou associatif, conseil régional : ses responsabilités dépendent beaucoup de l'endroit où il travaille. Dans une très grande ville, il a davantage un rôle d'exécution, voire d'encadrement intermédiaire. Dans une petite commune, il peut faire fonction de secrétaire de mairie et assumer alors des responsabilités importantes.
Fonctionnaire dans les collectivités, le rédacteur territorial est recruté sur concours avec le bac, mais la moitié des candidats ont un bac au moins un bac + 3.
À noter : des préparations aux concours administratifs sont organisées dans les CPAG (centres de préparation à l'administration générale) des IEP (instituts d'études politiques), et dans les Ipag (instituts de préparation à l'administration générale) universitaires. Le Cned (Centre national d'enseignement à distance) assure également une préparation à distance au concours.
3 ans pour préparer un bac général, technologique ou professionnel mais la majorité des candidats a un niveau bac + 2 (BUT gestion des entreprises et des administrations ou carrières juridiques, BTS comptabilité et gestion ou autre) ou bac + 3 (licence pro métiers des administrations et des collectivités territoriales, activités juridiques, métiers de la gestion et de la comptabilité, métiers de la GRH, gestion des achats et approvisionnements ou une licence administration économique et sociale, administration publique, droit, économie et gestion, gestion).
]]>Responsable d'une ligne de fabrication ou de conditionnement, le pilote de ligne automatisée doit maîtriser toutes les étapes d'un process industriel. Il doit faire preuve de méthode, de précision, d'un sens des responsabilités développé. Il doit aussi être très réactif pour identifier les anomalies survenant en cours de production et trouver une solution rapidement.
Un bagage technique en informatique et en automatique est nécessaire pour interpréter les informations fournies par les instruments de contrôle. De plus, les équipements étant renouvelés périodiquement, une bonne capacité d'adaptation est indispensable.
Enfin, même s'il est autonome sur sa ligne, le pilote aura constamment à transmettre des informations et des consignes aux autres équipes, voire à encadrer des opérateurs, après quelques années d'expérience. Aussi, des aptitudes à la communication et au management sont-elles toujours appréciées.
]]>Le métier n'est pas de tout repos : station debout prolongée, nuisance due au bruit des machines, travail en horaires décalés, y compris le week-end lorsque les produits sont fabriqués en continu. De plus, le pilote doit atteindre des objectifs de production, de qualité, de délais de fabrication... Il endosse donc de grandes responsabilités.
Le pilote de ligne automatisée est responsable de son équipement et encadre les opérateurs de fabrication. Il participe également à des réunions avec des collègues de l'atelier ou d'autres services (approvisionnement, maintenance, qualité). La transmission des informations est en effet essentielle au bon déroulement des opérations.
Dans l'industrie pharmaceutique ou agroalimentaire, les pilotes de ligne sont soumis à des contraintes spécifiques de " bonnes pratiques de fabrication " passant par le respect de règles d'hygiène strictes : port de gants, de charlotte pour couvrir les cheveux et de blouse stériles.
]]>Dans une usine de biscuits, de médicaments ou de plastiques, la fabrication du produit s'effectue en continu sur un ensemble de machines automatisées (les lignes de fabrication). Le pilote de ligne automatisée contrôle l'ensemble des opérations permettant de transformer les matières premières solides ou liquides en un produit fini.
Chaque matin, le pilote consulte les consignes de production à respecter (quantités, cadences, normes de qualité...). Il intègre les données (température, débit, pression, etc.) dans le programme informatique qui gère le système. La production lancée, il surveille le déroulement des opérations sur un écran, effectue les contrôles de qualité en prélevant des échantillons à différentes étapes de la fabrication. Il peut identifier les anomalies en cours d'opération et les rectifier.
Dans l'industrie pharmaceutique ou agroalimentaire, le même type d'opérations se répète pour le conditionnement : le pilote de ligne réceptionne des produits (gélules, biscuits, etc.) en vrac et assure leur mise sous emballage (papier cartonné, plastique...).
]]>Niveau bac
Bac pro pilote de ligne de production ; production en industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques (PIPAC) ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons
]]>À partir du Smic .
Dans l'industrie laitière par exemple, au Smic s'ajoutent des primes de nuit et du dimanche.
Une grande part des offres recensées par l'Apecita (Association pour l'emploi des cadres ingénieurs et techniciens de l'agroalimentaire) concernent les métiers de process, dont plus de la moitié en production, dans les entreprises de l'agroalimentaire (13 400 entreprises en France, dont 4 500 dans l'Ouest).
Les industries de la chimie et de l'agroalimentaire font se côtoyer PME (petites et moyennes entreprises) et grands groupes. Par exemple, on compte plus de 3 000 entreprises dont 60 % de petites entreprises comptant moins de 10 salariés, selon l'Observatoire de la chimie, implantées surtout en Ile-de-France et dans la région Rhône-Alpes, mais aussi dans le Nord-Pas-de-Calais et les régions méridionales.
L'automatisation des procédés de fabrication a accru les exigences à l'embauche. Les entreprises attendent de leurs techniciens une maîtrise des technologies de contrôle et de conduite. Après quelques années d'expérience et une formation, les pilotes de ligne automatisée peuvent évoluer vers des postes de chef d'équipe ou de responsable d'atelier de production.
]]>3 ans pour préparer un bac pro (pilote de ligne de production ; production en industries pharmaceutiques, alimentaires et cosmétiques (PIPAC) ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers-cartons) ou le bac STAV, éventuellement complété par le BP industries alimentaires (2 ans).
]]>Maîtrisant l'ensemble des techniques mises à sa disposition, le teinturier ou le blanchisseur a une bonne connaissance des caractéristiques des différents textiles, afin de choisir le traitement le plus adapté. Il sait évaluer et respecter les délais, parfois très courts, pour satisfaire les exigences d'une clientèle de particuliers ou d'entreprises.
Soin et rigueur
Soigneux, pour ne pas dire perfectionniste, le teinturier, comme le blanchisseur, n'ignore pas que seul un résultat impeccable lui permettra de satisfaire sa clientèle. Pour la développer et la fidéliser, dans un pressing il doit aimer le contact avec le public, se montrer aimable, avoir une excellente présentation ainsi que le sens du commerce. Celui qui désire s'installer à son compte comme artisan, après quelques années d'expérience, doit aussi avoir des compétences en gestion. En blanchisserie, l'accent est mis sur l'organisation, les procédures de travail et le contrôle qualité.
Résistance physique
Le métier requiert une bonne résistance physique car il s'agit de travaux manuels ou faisant appel à la manutention. Le travail se fait en position debout, parfois posté. Durant certaines périodes, l'atmosphère de travail peut être relativement chaude et humide.
]]>Le teinturier exerce soit en indépendant, soit - et c'est de plus en plus le cas - dans une chaîne de pressing. Il peut être amené à se déplacer à domicile pour nettoyer des textiles d'ameublement. Selon la taille de l'entreprise, le teinturier travaille seul ou en équipe, en contact ou non avec la clientèle. Il peut proposer des services spécifiques (désinfection du linge, retouches, imperméabilisation...). Il est propriétaire de son magasin ou simple employé.
En blanchisserie industrielle
Le blanchisseur exerce dans une blanchisserie, souvent de taille industrielle, comptant plusieurs salariés, soit dans le secteur public (blanchisseries hospitalières, intégrées ou non à un hôpital) ou dans le secteur privé du nettoyage et de la location de linge, dont les clients sont des collectivités, des hôtels, des maisons de retraite... Il peut être opérateur, chef d'atelier ou chef d'entreprise.
Chaleur et humidité
Teinturier et blanchisseur travaillent dans une atmosphère chaude et humide avec des produits chimiques (lessives, détachants, etc.). Ils peuvent aussi avoir à porter de lourdes charges. Des mesures de sécurité doivent être respectées et le métier reste déconseillé à certaines personnes fragiles. Des produits et des chaînes écologiques se développent toutefois.
]]>Le teinturier travaille à la pièce (pantalon, manteau, chemise, mais aussi nappe, rideaux, tapis, couette...). Il pratique le nettoyage professionnel à sec ou mouillé selon le textile. Dans un pressing, il reçoit les clients, évalue le travail à effectuer, le délai et tarifie ses prestations. Il procède éventuellement au détachage, prébrosse les cols, poignets, poches, bas de pantalons. Il trie le linge selon les couleurs et les fibres textiles, avant de choisir le procédé de nettoyage le plus approprié et le programme de séchage le plus adapté. Vient ensuite la finition ou repassage, étape qui demande un soin particulier : il faut rendre au vêtement son aspect d'origine. L'utilisation d'un mannequin pour les habits aux coupes complexes comme les vestes facilite cette tâche délicate.
... à l'échelle industrielle
Le blanchisseur procède au tri puis au lavage d'articles plus standardisés (nappes, draps, etc.) en grande quantité (plusieurs centaines de kilos par jour), avec des programmes de lavage et des matériels adaptés. Après le lavage, le linge est essoré en machine puis séché avec différentes techniques adaptées : séchoir rotatif, tunnels de finition, sécheuse-repasseuse. Il est ensuite plié de façon automatique, conditionné et expédié au client.
]]>Après la 3e
CAP métiers de l'entretien de textiles, option blanchisserie ou pressing
Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'entretien des textiles, options pressing ; blanchisserie
]]>Smic.
Développement des chaînes de pressing
Le secteur se porte plutôt bien et est constamment à la recherche de personnes qualifiées. Ce sont dans les grandes villes et les stations touristiques que les besoins sont les plus importants. Commerces de proximité, les pressings sont souvent implantés en centre-ville et dans les galeries marchandes. Les chaînes de magasins franchisés (5 à Sec, Bleu de France...) connaissent un fort taux de croissance.
Blanchisseries industrielles
Les blanchisseries industrielles sont mécanisées et automatisées. Elles emploient des opérateurs mais aussi des conducteurs de machines, qui pourront évoluer vers des postes d'encadrement (contremaître, chef d'atelier ou responsable de production).
Gestion d'un pressing
Après quelques années d'expérience, un employé peut évoluer vers la gérance d'un pressing. Ceux qui souhaitent se mettre à leur compte doivent savoir que l'investissement initial (matériel, équipement, agencement) varie de 150 000 à 200 000 € environ. Reprendre une entreprise peut donc constituer une voie intéressante.
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer le CAP métiers de l'entretien de textiles, options blanchisserie ; pressing, éventuellement complété, en 2 ans, par un BP (blanchisserie ; maintenance des articles textiles, option pressing pour accéder à un poste d'encadrement ou s'installer à son compte.
3 ans pour le bac professionnel métiers de l'entretien des textiles, options pressing ; blanchisserie.
]]>Le vendeur doit convaincre son client en avançant des arguments techniques, le plus souvent illustrés par une démonstration des appareils. Pour bien connaître l'ensemble des (très) nombreux produits, il se tient régulièrement informé des dernières innovations. Il bénéficie souvent de formations proposées par les employeurs et/ou les constructeurs de matériels afin de suivre le rythme rapide des évolutions technologiques. Commercial dans l'âme, il sait se montrer attentif et souriant. Il est aussi capable de vulgariser et d'adapter ses connaissances techniques à la clientèle.
Le plus souvent debout, effectuant de fréquents allers-retours entre le lieu de stockage du matériel et le rayon, le vendeur doit avoir une bonne résistance physique. Et savoir garder son calme et sa courtoisie, notamment lors des pics d'affluence du samedi ou des périodes de fêtes. Ce professionnel de terrain n'oublie pas l'objectif qu'il doit atteindre quotidiennement : vendre le plus de produits possible, et augmenter son chiffre d'affaires.
]]>Le vendeur en micro-informatique et multimédia travaille dans une société commercialisant des produits d'électronique grand public (Dell, Apple Store...), dans un hypermarché (Carrefour, Auchan...) ou pour une enseigne spécialisée dans l'électroménager (Conforama, But, Darty, Boulanger...).
Avec le développement de l'e-commerce, le vendeur peut également travailler pour le compte d'un site Internet qui vend en ligne des matériels informatiques (fnac.com, surcouf.com...).
Les samedis et les jours fériés sont rarement chômés pour les vendeurs en micro-informatique et multimédia. Le travail en soirée se généralise, surtout dans les hypermarchés et les points de vente des grandes enseignes. En effet, certaines périodes sont favorables à une forte affluence (fêtes de fin d'année, rentrée universitaire...).
]]>Quel ordinateur acheter ? Comment faire le bon choix parmi les 20 imprimantes exposées ? Quel est le fournisseur d'accès à Internet le plus compétitif ? Quel câble choisir pour raccorder un ensemble home cinéma à un PC ? Autant de questions auxquelles le vendeur en micro-informatique et multimédia a l'habitude de répondre. Qu'il travaille dans un magasin spécialisé ou au sein d'une enseigne de la grande distribution, son rôle est le même : accueillir les clients, analyser leurs besoins en tenant compte de leur budget, et les conseiller sur l'achat d'un produit.
Le vendeur est souvent un démonstrateur de matériels. Outre les objectifs commerciaux qu'il doit atteindre, il est responsable de la tenue du rayon, du bon emplacement des étiquettes... Il peut donner son avis sur les commandes et s'occuper du réapprovisionnement des stocks. Il peut également accompagner le client dans son achat en proposant un service après-vente, une assistance téléphonique, des solutions de financement. Éventuellement, il procède à l'encaissement des articles.
]]>Niveau bac + 2
BTS management commercial opérationnel
BTS négociation et digitalisation relation client
Niveau bac + 3
BUT TC (techniques de commercialisation)
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice
En France, le taux d'équipement des ménages en produits informatiques, multimédias et numériques atteint un niveau record et va continuer à progresser. Les ventes d'ordinateurs, de tablettes et d'appareils photo numériques explosent. En dépit de la concurrence du commerce électronique, les magasins spécialisés et les hypermarchés offrent de nombreux emplois de vendeur en micro-informatique et multimédia.
Le vendeur en micro-informatique et multimédia peut devenir, après quelques années d'expérience, chef de rayon informatique et/ou multimédia ou responsable de département. En développant ses compétences techniques, il peut également s'orienter vers les fonctions de maintenance ou d'assistance informatique aux utilisateurs.
]]>Il doit savoir dialoguer aussi bien avec les clients experts qu'avec ceux pour qui l'informatique reste un mystère. Dans les deux cas, sens de la pédagogie, capacité d'écoute et force de conviction sont indispensables. Ce commercial s'efforce d'atteindre les objectifs de vente qui lui ont été fixés pour augmenter son chiffre d'affaires.
BTS management commercial opérationnel, BTS négociation et digitalisation relation clients (2 ans d'études), BUT techniques de commercialisation (3 ans d'études).
]]>Dans le commerce d'équipements automobiles, l'accueil et la qualité de l'information fournie sont essentiels. Pour bien informer et conseiller, il faut avant tout aimer le relationnel avec une clientèle diversifiée, savoir écouter, faire préciser une demande... Pouvoir discuter technique avec une clientèle avertie : c'est le profil idéal de ce vendeur.
Mieux vaut être rapide et organisé dans ce métier où l'on passe sans cesse d'une activité à l'autre. Rigueur, méthode et précision sont des atouts indispensables pour réussir dans le commerce de pièces détachées automobiles. Ordre, soin et minutie sont aussi recommandés.
Un vendeur en pièces de rechange automobiles doit connaître sur le bout des doigts toutes les pièces de rechange en vente dans son magasin. Mécanicien dans l'âme, il doit aimer la technique autant que le contact avec la clientèle. Il doit aussi maîtriser l'informatique et les logiciels spécialisés.
]]>Le vendeur-magasinier peut travailler dans le service pièces détachées d'un concessionnaire de véhicules. Il peut aussi exercer son activité chez un distributeur indépendant, dans un centre auto ou un centre de réparation rapide. Il peut animer une boutique en libre-service. Il peut aussi travailler dans une grande entreprise ou une administration qui possède un parc de véhicules important, La Poste ou EDF par exemple.
Ce professionnel partage son temps entre le comptoir de vente, le bureau pour des tâches de gestion et le magasin de stockage. Il utilise divers engins de manutention autoportés. Il peut aussi être amené à se déplacer auprès de clients professionnels, artisans, garagistes, réparateurs, vendeurs d'occasion...
Logiciels, microfiches et autres bons de commande n'ont pas de secrets pour lui. Grâce à son ordinateur, il contrôle l'état des stocks, commande des pièces et enregistre les livraisons. Il vérifie aussi sous quel délai est disponible le GPS ou le disque de frein commandé par un client. La vente par Internet s'est fortement développée dans ce secteur.
]]>Avant tout vendeur spécialisé, ce professionnel sait se montrer disponible pour une clientèle variée. Particuliers, agents commerciaux, techniciens d'atelier et garagistes viennent le voir ou lui passent commande par téléphone ou Internet. À lui d'adapter ses talents de conseiller/vendeur à chacun de ses interlocuteurs.
Toujours au service du client, le vendeur de fournitures automobiles ne doit jamais oublier qu'il représente une entreprise. À ce titre, il maîtrise l'art et la manière d'accueillir et de conseiller la clientèle. Il explique aux particuliers comment remplacer ou monter des pièces courantes (batteries, bougies, filtres à air...). Il les informe sur l'emploi de certains produits (huile, antigel, bombes de peinture...). Interlocuteur des professionnels de la maintenance, il peut répondre à des demandes techniques pointues.
Pas question de vendre des pièces de rechange sans gérer leur approvisionnement. Ce spécialiste des fournitures automobiles est aussi un pro des inventaires qui contrôle tous les mouvements des pièces, prépare les commandes, réceptionne les produits, vérifie et enregistre les livraisons grâce à des logiciels spécialisés. Autres missions : assurer la facturation et les encaissements, participer aux campagnes de promotion.
]]>Le CAP équipier polyvalent du commerce
Après le CAP, les diplômés les plus motivés peuvent poursuivre leurs études vers un bac professionnel logistique, voire commerce, ou vente (prospection, négociation, suivi de clientèle).
Un CQP (certificat de qualification professionnelle) magasinier-vendeur confirmé en pièces de rechange et accessoires a été mis en place par l'Anfa (Association nationale pour la formation automobile). Il se prépare en alternance après le CAP vendeur-magasinier en pièces de rechange et équipements automobiles, dans le cadre d'un contrat de professionnalisation.
]]>Smic pour un niveau CAP
Le commerce de détail d'équipements automobiles se porte bien. Les véhicules vieillissent (leurs propriétaires les conservent plus longtemps), les ventes de voitures d'occasion progressent, les dépenses d'entretien augmentent. Au centre de toutes les attentions : la pièce de rechange. Mais les conducteurs recherchent aussi des accessoires (coffre de toit, porte-vélo...), des équipements électroniques de loisirs et de navigation (GPS, lecteurs DVD...), des équipements de tuning et de personnalisation (jantes, éléments de carrosserie, peintures spéciales...).
Après de forts recrutements, les réseaux se réorganisent et les effectifs se sont stabilisés. Les embauches continuent cependant, mais sur des profils peu qualifiés : 35 % des personnes recrutées dans le commerce de détail d'équipements automobiles sont des ouvriers non qualifiés, contre 17 % dans l'ensemble du commerce et de la réparation auto (CRA). 1 embauche sur 4 se fait en CDD (contrat à durée déterminée), et le recours à l'intérim est important.
Le secteur est peu féminisé : 18 % contre 21 % dans l'ensemble du secteur du commerce et de la réparation automobile. Mais la part des diplômés et leur niveau augmentent : 22 % des 16-25 ans recrutés ont un bac pro.
Le vendeur-magasinier peut évoluer vers des fonctions d'encadrement. Avec quelques années d'expérience et des stages de formation, il peut évoluer vers la logistique et devenir chef d'entrepôt ou responsable d'expédition. Il peut aussi se tourner vers des postes de commercial spécialisé (responsable de magasin, animateur de ventes...).
]]>Ce vendeur spécialisé gère et contrôle tous les mouvements de pièces dans le magasin. Il prépare les commandes, réceptionne, vérifie et enregistre les livraisons sur des logiciels spécialisés, assure la facturation et les encaissements, et collabore aux campagnes de promotion. Grâce à l'informatique, il peut vérifier sous quel délai est disponible le GPS ou le disque de frein commandé par un client. La vente par Internet s'est fortement développée dans ce secteur.
Organisé, rapide et rigoureux, le vendeur-magasinier aime les contacts. Il peut exercer son activité dans le service pièces détachées d'un concessionnaire de véhicules, dans un centre auto ou dans un centre de réparation rapide. Il peut aussi animer une boutique en libre-service.
2 ans pour préparer le CAP équipier polyvalent du commerce, éventuellement complété par un bac professionnel dans les secteurs de la logistique, du commerce, de la vente (2 ans) ou par le CQP (certificat de qualification professionelle) conseiller de vente confirmé pièces de rechange et accessoires.
]]>Chant, pratique de plusieurs instruments, performance, capacité d'arranger ou de composer... ce métier nécessite d'être un ou une artiste accomplie, en utilisant le matériel à disposition. Pour cela une bonne dose de créativité et d'ouverture d'esprit sont indispensables.
Gestion du groupe, développement de l'écoute et du dialogue, développement des compétences vocales et instrumentales, accompagnement vers une prestation scénique... Les intervenants doivent se mettre à la portée de leur public et de leurs objectifs. Il n'est pas possible de proposer la même chose dans une crèche ou dans une prison !
Outre l'activité purement musicale, les musiciens intervenants doivent être capables d'initier des projets en partenariat, visant la démocratisation culturelle par des pratiques artistiques collectives et créatives, notamment à travers une pédagogie fondée sur l'oralité. Ils connaissent le fonctionnement des services publics et des associations et peuvent participer à l'élaboration d'un projet d'établissement, développer des réseaux et des partenariats.
]]>Les musiciens intervenants peuvent être titulaires ou contractuels de la fonction publique territoriale et travailler pour une région, un département ou, plus souvent, une commune. Certains sont salariés d'une association, d'une école de musique ou d'une entreprise culturelle par exemple. Ils peuvent aussi être indépendants et avoir le statut d'auto-entrepreneurs. Dans les faits, beaucoup de musiciens intervenants sont des contractuels embauchés à temps partiel et/ou à durée déterminée.
La musicienne ou le musicien intervenant travaille avant tout dans les écoles maternelles et primaires. Il est cependant aussi possible d'intervenir dans une école de musique, un conservatoire (à rayonnement communal, départemental ou régional) ou encore dans les maisons de quartier. Il peut également leur être demandé de développer, avec les équipes d'encadrement, une vie musicale dans les crèches, les hôpitaux, les centres socioculturels, les prisons...
En dehors du travail devant un public, ces professionnels doivent compter avec du temps de préparation de leurs interventions, des déplacements, des réunions avec les différents partenaires, etc.
]]>Les musiciens intervenants exercent, pour la majorité d'entre eux, dans les écoles maternelles ou élémentaires, en concertation avec les enseignants avec lesquels ils collaborent, notamment pour des projets à long terme. Ils mettent en place et animent des séances d'éveil artistiques et des pratiques musicales collectives pour faire découvrir la musique, les gestes et les instruments aux enfants.
Ils peuvent faire pratiquer le chant ou aider les enfants à maîtriser leur corps par une pratique et une écoute musicales. Ils participent au développement de la curiosité et du goût pour la musique en proposant des activités variées et adaptées.
Ils peuvent également utiliser leurs compétences musicales pour animer des ateliers périscolaires, mettre en place et encadrer une chorale, enseigner un instrument, mener des actions de médiation culturelle, etc. Ils peuvent aussi concevoir des projets transdisciplinaires en relation avec des partenaires et des structures différentes.
]]>Niveau bac + 3
DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant)
DNSP (diplôme national supérieur professionnel) de musicien
DE (diplôme d'État) de professeur de musique
Niveau bac + 5
Diplôme de formation supérieure de musique du Conservatoire de Paris ou de Lyon
Diplôme supérieur de musicien professionnel instrumentiste concertiste
Capes, agrégation pour l'éducation musicale en collège et lycées.
]]>À partir du Smic.
La musicienne ou le musicien intervenant peut voir ses missions élargies, en fonction des résultats obtenus auprès du public et des besoins identifiés. On peut par exemple lui demander d'organiser des spectacles, de donner des cours de musique ou de s'orienter davantage vers la médiation culturelle.
En fonction de leur expertise, les musiciens intervenants peuvent exercer au sein d'une équipe de direction d'un établissement d'enseignement artistique. Ils peuvent également former d'autres professionnels tels que des enseignants ou des travailleurs sociaux, par exemple. Ils doivent pouvoir présenter et défendre leurs projets lors de réunion ou par écrit.
En passant par la case formation pour obtenir un DE (diplôme d'État) ou un CA (certificat d'aptitude), les musiciens intervenants peuvent devenir professeurs de musique en collège et lycée (à condition de réussir le concours), ou professeurs de conservatoire. Avec le DUMUSIS ou le DUMIMS, ils pourront également exercer avec des personnes en situation de handicap ou en milieu de santé.
]]>2 ans pour préparer le DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant) créé pour former spécifiquement les musiciens intervenants. Ce diplôme, accessible aux musiciens confirmés se prépare dans l'un des 9 CFMI (centres de formation des musiciens intervenants). D'autres diplômes existent et permettent de multiplier les activités ou les lieux d'interventions.
]]>Le technicien a des connaissances suffisamment pointues en mécanique, électricité et électronique automobile pour pouvoir s'adapter aux évolutions technologiques, rapides et continues, du secteur (électronique embarquée, utilisation d'outils de diagnostic...). Intervenant sur des véhicules dont les gammes se renouvellent sans cesse, il doit se montrer rapide et efficace.
Il est doué pour l'observation, l'analyse et la réflexion. Habile et précis dans ses gestes, il est rigoureux et méthodique dans ses interventions. Ses qualités relationnelles lui permettent d'écouter le client, de comprendre ses attentes et de le conseiller.
Une certaine résistance physique lui est nécessaire pour supporter le travail en atelier, dans des positions parfois inconfortables. L'activité oblige aussi à manipuler des graisses et des solvants.
]]>Depuis plusieurs années, la montée en puissance de l'électronique embarquée (injection, freinage, suspension, etc.) a changé la donne en matière de maintenance et de réparation auto. Si les véhicules ont gagné en fiabilité, avec des entretiens plus espacés, les interventions sont plus complexes et nécessitent une grande technicité. Aujourd'hui, le diagnostic occupe une place prépondérante dans l'activité du mécanicien qui est devenu un expert de la détection des origines d'une panne.
Les conditions d'exercice diffèrent selon que le technicien automobile travaille dans un petit garage ou dans l'atelier d'une grande concession. Dans une petite structure, le mécanicien est plus autonome, plus polyvalent et a davantage de contacts avec la clientèle que dans un atelier plus structuré avec un personnel plus nombreux. Une grosse structure permet d'accéder à des outils et à des matériels plus diversifiés et sophistiqués. Le technicien doit rendre compte de ses interventions à un chef d'équipe ou d'atelier.
Quelle que soit la taille de l'atelier, les responsabilités sont grandes. Il faut adapter ses horaires de travail au volume d'activité et parfois se déplacer pour opérer un dépannage ou s'approvisionner en pièces détachées.
]]>Après avoir analysé les informations données par le conducteur, le technicien examine rapidement le véhicule. Cette phase lui permet d'émettre une première hypothèse sur l'origine du dysfonctionnement ou de la panne. À l'aide du matériel électronique d'aide au diagnostic, il procède à des contrôles plus précis et détaillés sur les éléments mécaniques, électriques ou électroniques incriminés.
L'interprétation des résultats des tests effectués va lui permettre d'identifier l'origine de la défaillance. À partir de ce diagnostic, il va pouvoir établir la liste des travaux à réaliser et des pièces à changer. Il arrête alors le planning de l'intervention, après acceptation du devis par le client. Le mécanicien approvisionne son poste de travail en pièces, démonte les organes défectueux, remplace ou remet en état les éléments endommagés. Puis il effectue les différents réglages nécessaires en suivant les recommandations du constructeur.
Il procède aux essais sur route et réalise les dernières mises au point. L'intervention terminée, il rend le véhicule à son conducteur, explique en détail les travaux effectués et commente la facture. Concurrence oblige, il est impératif de satisfaire la clientèle pour la fidéliser. Le technicien s'adapte à de nouvelles activités : interventions rapides (assistance 24 heures sur 24), précontrôle technique, forfaits révision-entretien...
]]>Le diagnostic occupant une place prépondérante en maintenance automobile, le bac pro est le minimum requis pour être autonome. Le titulaire du CAP maintenance des véhicules est un exécutant, un ouvrier qualifié. Le diagnostic lui est donné. Il démonte, remplace ou répare les éléments défectueux, et remonte le tout. Il réalise des mesures et des contrôles, effectue des réglages simples. Le bac pro donne les connaissances nécessaires pour poser un diagnostic. Il permet aussi de s'adapter aux nombreuses évolutions techniques du secteur.
Le bac pro maintenance des véhicules se décline en différentes spécialités : motocycles, véhicules de transport routier, voitures particulières.
]]>A partir du Smic .
À l'heure où l'électronique intervient dans plus de 20 % des fonctions d'un véhicule, les garages non rattachés à un réseau sont amenés à s'adapter ou à disparaître. Peu de débouchés, donc, à espérer de ce côté-là. La concurrence est vive entre les concessionnaires des grandes marques et leurs agents, et les centres auto et centres de réparation rapide (Norauto, Feu vert, Maxauto, Speedy, Midas...) qui proposent une palette de plus en plus large de services en entretien et en réparation.
Dans les grosses structures, le technicien auto peut, après quelques années d'expérience, accéder au poste de chef d'équipe ou de chef d'atelier. Il peut également devenir réceptionnaire (accueil du client) ou conseiller technique (suivi de l'évolution technologique, assistance aux techniciens). Avec une formation en gestion, on peut envisager de se mettre à son compte et de créer une entreprise artisanale.
]]>3 ans pour préparer le bac pro maintenance des véhicules.
2 ans pour obtenir le BTS maintenance des véhicules.
]]>Toujours à l'écoute, le conseiller en génétique doit faire preuve de disponibilité, de patience et de pédagogie. Il sait communiquer avec des personnes en souffrance et être diplomate pour annoncer des nouvelles, parfois difficiles aux patients. Il doit avoir une bonne résistance psychologique pour gérer des situations compliquées, et un mental adapté pour soutenir les personnes porteuses d'une maladie rare. Collaborateur attentif du médecin généticien, il devient souvent le principal référent des malades.
La médecine génétique est une pratique nouvelle et les progrès scientifiques dans ce domaine sont réguliers. Le conseiller en génétique se tient donc informé sur les protocoles qui peuvent être mis en place dans d'autres établissements de santé et assure une veille bibliographique utile aux patients.
Un bon équilibre et une grande résistance physique sont indispensables. Par ailleurs, la capacité à s'organiser et à analyser rapidement une situation est un atout pour s'épanouir dans ce métier. Sur le plan psychologique, la maturité et la capacité à prendre du recul permettent de côtoyer la maladie au quotidien en se préservant le mieux possible sur le plan personnel.
]]>Sous la responsabilité d'un médecin généticien, le conseiller en génétique est intégré à une équipe médicale pluridisciplinaire. Chacun collabore au suivi des patients : il est donc entouré de médecins généticiens, de psychiatres, de psychologues, d'infirmières, éventuellement d'orthophonistes, de neuropsychologues, d'ergothérapeutes, de kinésithérapeutes... Tous participent à des réunions de concertation, pour faire le point sur le suivi d'un ou plusieurs patients.
Il travaille dans un hôpital public ou une clinique privée, dans un centre de lutte contre le cancer. Il peut, par exemple, intégrer le service de génétique médicale d'un CHU (centre hospitalier universitaire). Il travaille généralement sous la responsabilité d'un médecin généticien.
Dans un cadre hospitalier, les soins sont assurés 24 heures sur 24. Le travail est organisé par rotation des équipes, sur la base de 35 heures par semaine. Comme c'est le cas pour la plupart des professions de l'hôpital, le conseiller en génétique peut être amené à assurer des astreintes.
]]>Le conseiller en génétique effectue des tests génétiques, construit des arbres généalogiques, pose des calculs de risques, assure le suivi des dossiers familiaux... afin d'établir une évaluation des possibilités de transmission d'une maladie au sein d'une famille. Il travaille aussi sur le dépistage précoce des maladies du foetus. En association avec le médecin généticien, il peut aussi participer à la recherche clinique, notamment en oncologie (cancérologie).
Intermédiaire entre le malade et le médecin généticien, le conseiller en génétique est à l'écoute du premier. Il le guide et l'accompagne dans ses décisions et son éventuel parcours de soins. Avec pédagogie, il informe le malade des thérapies et des soins alternatifs possibles, lui explique les modalités de prise en charge médicale. Très impliqué dans les consultations, il rend les données scientifiques accessibles et instaure des relations plus humaines. Il apporte aussi bien un soutien psychologique qu'une aide au suivi médical, dans le respect des valeurs éthiques et des origines sociales et culturelles de chacun. Il assure par ailleurs le lien entre le patient et le personnel des services sociosanitaires.
]]>Niveau bac + 5
Master biologie-santé parcours conseil en génétique et médecine prédictive de l'université d'Aix-Marseille.
]]>De 1800 à 2000 euros brut par mois, selon les établissements et les statuts.
La spécialité de génétique médicale est encore récente (1995), mais le développement des besoins a très vite saturé les consultations. En effet, les progrès techniques et scientifiques ont permis notamment le développement du diagnostic prénatal, de plus en plus pratiqué. À chaque fois, les risques doivent être clairement et patiemment exposés aux futurs parents, afin qu'ils prennent une décision qui engage toute leur vie, en toute connaissance de cause. Le conseiller en génétique (le métier proprement dit a été reconnu en 2004) est donc au centre de nouvelles problématiques et comble un besoin croissant d'information et de suivi.
Lorsqu'il travaille dans un hôpital public, il a le statut de fonctionnaire : il est cadre de catégorie A de la fonction publique hospitalière. Il peut aussi être salarié dans le secteur privé.
Les postes à pourvoir restent encore peu nombreux dans cette profession ; néanmoins, ils sont en développement constant. La profession est pour l'instant exercée en majorité par des femmes.
]]>5 ans pour obtenir un master biologie-santé, conseil génétique et médecine préventive.
]]>Dans cette industrie mondialisée, les équipes sont internationales et l'anglais est la langue de travail. La mise à jour permanente des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie.
Les entreprises ayant adopté une organisation par projets, l'ingénieur en aéronautique doit posséder un esprit de synthèse et être capable d'arbitrer entre des contraintes techniques et des objectifs économiques. Il doit aussi savoir s'intégrer dans des équipes pluridisciplinaires.
]]>Les jeunes diplômés commencent souvent leur carrière dans les bureaux d'études ou les services d'essais. On leur confie la responsabilité de projets simples. Avec quelques années d'expérience, ils peuvent gérer des projets plus complexes, encadrer des équipes ou bifurquer vers la fonction commerciale, qui nécessite de la pratique et une double compétence.
]]>Chez les constructeurs aéronautiques, l'ingénieur peut exercer différentes activités en fonction de la spécialité (électronique, mécanique, optique, télécommunications, matériaux composites, etc.) qu'il maîtrise. Ainsi, avec un profil mécanicien, il conçoit des pièces et des ensembles : cellules d'avion, voilures (les ailes), tuyères (pour les réacteurs), trains d'atterrissage... Légèreté des matériaux, tenue des pièces et sécurité sont alors ses priorités.
Avec un profil en électronique, il travaille sur les écrans des radars aériens, les systèmes de radiotransmission ou encore les appareils de détection aérienne. Selon les cas, il développe ces produits de haute technologie, les teste, en supervise la fabrication ou les commercialise.
Enfin, l'ingénieur en aéronautique peut se spécialiser en informatique embarquée à bord des appareils ou en informatique liée au contrôle de la trajectoire des satellites. Il met au point les logiciels des calculateurs qui contrôlent les manoeuvres, enregistrent les pannes ou les défaillances.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé
Master en génie mécanique, aéronautique, maintenance aéronautique, énergétique, électronique...
]]>2800 euros brut par mois.
L'industrie aéronautique et spatiale se concentre principalement dans 3 régions : Ile-de-France, Midi-Pyrénées (qui comptabilisent chacune 28 % des effectifs) et Aquitaine (11 % des effectifs).
Au premier rang des employeurs, on compte les grandes entreprises qui conçoivent et fabriquent les avions ou les véhicules spatiaux (EADS, Dassault Aviation, Eurocopter). Viennent ensuite les motoristes (comme la Snecma) qui réalisent les moteurs d'avion et d'hélicoptère ainsi que les systèmes de propulsion des fusées ou des engins militaires tactiques. Dernier vivier d'emplois, les équipementiers fournissent les constructeurs en sièges, systèmes informatiques, équipements électriques et hydrauliques...
La tendance est plutôt au ralentissement des recrutements. Les entreprises de l'aéronautique maintiennent toutefois un certain volume d'embauches pour faire face aux départs à la retraite (environ 2 000 ingénieurs recrutés par an).
]]>Les jeunes diplômés s'insèrent, dans un premier temps, en bureaux d'études ou dans les services d'essais.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur (généraliste ou spécialisé en aéronautique) ou un master (en mécanique, électronique, énergétique ou structures et systèmes aéronautiques).
]]>Expert de haut niveau, l'actuaire possède des connaissances pointues en mathématiques, statistiques, finances et probabilités. Il s'appuie également sur de solides bases en droit, économie, gestion et fiscalité des assurances. Sa maîtrise des logiciels et des programmes informatiques lui permet d'effectuer toutes sortes de simulations.
Destiné à recueillir une énorme quantité d'informations, l'actuaire doit organiser ses recherches avec soin. Pour croiser des données très diverses et donner un sens aux chiffres, il doit prendre du recul et faire appel à son esprit de synthèse.
Des aptitudes à diriger une équipe, à communiquer et à négocier sont nécessaires pour évoluer. Souvent, les fonctions d'actuaire comportent une dimension internationale : la pratique de l'anglais est alors indispensable.
]]>Généralement, l'actuaire travaille au siège d'une compagnie d'assurances, souvent en Ile-de-France. Il est toutefois amené à se déplacer dans les autres régions pour rencontrer les professionnels chargés de distribuer les produits d'assurance. Il se déplace aussi beaucoup s'il fait du conseil.
Occupant une fonction centrale au sein de l'entreprise, l'actuaire a de nombreux interlocuteurs : il collabore à la fois avec les commerciaux, les responsables du marketing, les juristes et la direction générale. S'il est responsable d'un service, il encadre une équipe de chargés d'études.
Traditionnellement embauchés par des sociétés d'assurances, les actuaires investissent de plus en plus les secteurs de la banque et de la finance, où leurs compétences sont recherchées pour recommander, par exemple, l'achat ou la vente de titres. Certains grands groupes, particulièrement nord-américains, font également appel à eux pour la conception et la mise en oeuvre des politiques et procédures visant à atténuer les risques dans les différents aspects de leur activité.
]]>Selon les besoins du marché, l'actuaire modifie les contrats d'assurance existants ou en crée de nouveaux. Il peut également mesurer les risques encourus par une banque, par exemple, en étudiant les capacités de remboursement de ses clients. Puisant dans les bases de données du service marketing, et exploitant les informations que les commerciaux font remonter du terrain, il utilise des logiciels très sophistiqués pour faire des hypothèses et simuler des scénarios catastrophe : inondations, attentats, etc.
Ayant passé en revue tous les risques possibles, l'actuaire évalue leur probabilité et leur coût probable pour la société d'assurances. Il peut alors définir les tarifications. Par exemple, dans l'élaboration d'un contrat d'assurance vie, il s'appuie sur les tables de mortalité pour fixer le montant des cotisations.
L'actuaire propose également ses conseils et son assistance technique aux professionnels chargés de commercialiser les contrats. Il suit avec la plus grande attention les résultats d'exploitation de la compagnie et l'évolution des réserves financières. S'il observe des dérives, il en recherche les causes et tente de les corriger.
]]>D'autres établissements préparent au métier d'actuaire en formation initiale, notamment l'Iriaf (Institut des risques industriels, assurantiels et financiers) de Poitiers, l'IMA (Institut de mathématiques appliquées) de l'UCO d'Angers etc.
Niveau bac + 5
Diplôme d'actuaire
Diplôme de statisticien mention actuariat
Diplôme national de master mention actuariat ; mention mathématiques appliquées, statistiques ; mention finance.
]]>A partir de 3300 euros brut par mois pour un jeune cadre.
L'actuariat offre de hauts salaires et de belles perspectives de carrière.
Les besoins en actuaires augmentent régulièrement, à mesure qu'ils investissent d'autres secteurs que celui, traditionnel, de l'assurance. De plus, même dans ce secteur où il devient de plus en plus important de se distinguer des concurrents, les actuaires sont toujours recherchés pour imaginer des formules originales et proposer des garanties de plus en plus personnalisées. Les compagnies misent sur ces professionnels pour innover tout en préservant la rentabilité des produits qu'elles mettent sur le marché.
Souvent, l'actuaire débute par des missions de conseil ou d'études techniques. Il peut, après 3 ans en moyenne, devenir chargé d'études et, en général, il ne faut pas plus de 5 ans à un actuaire pour occuper des fonctions d'encadrement (animation d'une équipe de techniciens et de chargés d'études). Il peut ensuite évoluer vers les plus hautes responsabilités. On évalue à environ 16 % la part des actuaires qui accèdent à un poste de direction générale dans les assurances ou dans des institutions financières.
]]>Organisé et rigoureux, il sait recueillir des informations et en tirer des enseignements. Une perle rare convoitée par les compagnies d'assurances, mais aussi par les banques, qui souhaitent connaître les risques qu'elles encourent lorsqu'elles prêtent de l'argent, ou les sociétés de bourse. Suivant l'exemple américain, de grands groupes internationaux font également appel à eux pour tenter de prévoir et minimiser leurs risques dans tous les domaines de leur activité. L'actuariat ne connaît pour ainsi dire pas le chômage et offre des salaires élevés et des perspectives de carrière très intéressantes.
5 ans pour obtenir le diplôme d'actuaire, le diplôme de statisticien, mention actuariat, ou un master (actuariat ; mathématiques appliquées, statistiques ; finance).
]]>L'enseignement demande beaucoup d'énergie pour faire cours à des élèves différents les uns des autres. Il faut à la fois se montrer enthousiaste, rigoureux, souple et autoritaire. Une bonne santé nerveuse et une solide résistance physique sont recommandées.
L'enseignant doit veiller à ne jamais décourager ses élèves. Pour cela, il n'hésite pas à remettre en cause ses méthodes pour les adapter à ses élèves, afin de faciliter leur compréhension et leur réussite scolaire.
Le professeur doit aussi savoir susciter l'intérêt de sa classe et expliquer les choses clairement. Outre des prédispositions naturelles, la capacité à transmettre des savoirs et la confiance en soi s'acquièrent aussi avec la pratique.
]]>Un professeur certifié (titulaire du CAPES, certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) assure 18 heures de cours hebdomadaires. Tandis qu'un agrégé (titulaire d'une agrégation) en assure 15, le plus souvent en lycée.
Tout en respectant le programme scolaire de l'Éducation nationale, le professeur prépare et dispense ses cours en toute autonomie. De nombreuses tâches supplémentaires remplissent son emploi du temps, qui atteint ainsi plus de 39 heures par semaine : le travail en équipe, la mise en place de projets interdisciplinaires, les travaux personnels encadrés, le suivi individualisé des élèves, la participation à l'orientation et les relations avec les parents.
]]>Du latin à la technologie, les contenus des programmes dispensés au collège et au lycée sont vastes. Mais la mission du professeur, quelle que soit sa discipline, reste la même : transmettre des connaissances, contribuer à l'éducation des élèves (en les aidant aussi à s'organiser dans leur travail personnel et évaluer leurs acquis) et les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle.
La préparation des cours, la correction des copies, la mise au point d'exercices adaptés au niveau de l'élève constituent le prolongement des heures de cours. D'autres activités s'y ajoutent, comme l'organisation d'activités pluridisciplinaires ou de projets parascolaires (visites, voyages...).
Le professeur fait partie de l'équipe pédagogique et travaille en collaboration avec le CPE (conseiller principal d'éducation) et les autres enseignants.
Lorsqu'il est professeur principal, il coordonne aussi les conseils de classe, organise les relations avec les parents et exerce une responsabilité particulière dans l'orientation de ses élèves, en relation avec le psychologue de l'éducation nationale (spécialité éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle).
]]>Niveau bac + 5
Master MEEF métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2nd degré
]]>De 2171 (pour un certifié) à 2452 euros (pour un agrégé) brut par mois l'année de titularisation.
Les jeunes diplômés sont toujours aussi nombreux à se présenter aux concours, mais le nombre de départs à la retraite reste important, ce qui implique le renouvellement des effectifs. Toutefois, les propositions de postes dans l'Éducation nationale tiennent compte du budget alloué. Les recrutements sont donc ajustés chaque année, pour chaque discipline, en fonction des besoins.
Avec 5 ans d'ancienneté, un professeur peut se présenter au concours de chef d'établissement scolaire ou d'inspecteur de l'Éducation nationale.
Il peut aussi devenir à son tour formateur d'enseignants. Quelques postes sont également accessibles dans les lycées français à l'étranger, dans les établissements relevant d'autres ministères (par voie de détachement), dans les organismes de recherche et dans l'enseignement supérieur (par voie de mutation).
]]>S'il est spécialisé dans un domaine technique (cuisine, électronique ou autre), le professeur peut dispenser ses cours en lycée général et technologique, professionnel ou agricole. Après 5 années d'ancienneté, les professeurs ont la possibilité de se présenter au concours de chef d'établissement scolaire.
5 ans pour obtenir un master en lettres, langues, histoire- géographie, mathématiques, physique- chimie… et se présenter à l'un des concours de l'Éducation nationale : le Capes (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré), le Capet (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique), accessibles en M2 (bac + 5) ou encore l'agrégation.
]]>Le botaniste possède des connaissances approfondies en floristique (science des fleurs) et en systématique (détermination et classification des espèces végétales). Toutes les analyses et conclusions sont réalisées à partir de prélèvements sur le terrain. Sens de l'observation, patience et sens de l'adaptation sont indispensables pour exercer son activité aussi bien sur le terrain que dans son laboratoire. La minutie, lors de manipulations extrêmement délicates, est également recommandée. Le botaniste se doit d'être adroit et appliqué.
Comme tout chercheur, le botaniste s'informe en lisant la presse spécialisée et présente les résultats de ses travaux lors de colloques ou de congrès. Il rédige également des rapports et des études pour les publier et les diffuser dans la communauté scientifique.
Le botaniste partage son temps entre son laboratoire et le terrain. Pour préparer ses sorties, exploiter les données récupérées sur le terrain, faire des expériences en laboratoire, rédiger un rapport statistique, prendre connaissance de la presse spécialisée internationale, il doit être organisé et rigoureux.
]]>Le botaniste partage son temps entre des activités de terrain et des analyses en laboratoire. Dans la savane africaine, près d'une rivière canadienne ou au bord d'un chemin de la campagne française, il se rend là où les plantes réclament son attention. Ce type de fonction exige un travail préparatoire avant de se rendre sur le terrain, de même qu'un travail d'exploitation en aval dans un laboratoire, exigeant une minutie de tous les instants. L'activité du botaniste en laboratoire est au coeur des mutations technologiques, notamment via l'ordinateur qui lui permet de recourir à des technologies sophistiquées.
Ce chercheur est autonome. Vérifier, décrire, classer, rédiger, constituer des réserves, des herbiers, des collections, procéder à des mises en serre ou à des mises en jardin constitue l'essentiel de sa mission. Le métier de botaniste s'exerce exclusivement à travers le poste de chercheur ou d'enseignant-chercheur au sein d'organismes de recherche, de musées d'histoire naturelle, de conservatoires botaniques nationaux, de laboratoires d'université et d'écoles spécialisées, ou de bureaux d'études. Le botaniste doit lire, alimenter régulièrement ses publications et présenter ses résultats dans des colloques et des congrès.
]]>Le botaniste est un spécialiste des plantes : observer, répertorier, trier et classer la flore, tel est son rôle. Pour étudier les plantes, dans ou hors leur milieu naturel, il utilise divers procédés scientifiques tels que des analyses morphologiques (formes), anatomiques (structures internes et externes), phytochimiques (réactions chimiques). Sa mission est d'analyser le développement, la reproduction et la biodégradabilité des végétaux, c'est-à-dire leur décomposition par les micro-organismes.
À quoi servent les recherches effectuées par le botaniste ? Elles portent sur l'utilisation des plantes dans l'industrie alimentaire, en pharmacologie (étude des médicaments et de leur emploi), en cosmétologie (étude des soins du corps), en parfumerie, etc. Il peut mesurer les effets de la pollution industrielle ou du déboisement sur les milieux naturels, afin de mieux les maîtriser. Il peut également faire avancer la recherche médicale en exploitant les vertus naturellement thérapeutiques d'une plante. Il peut aussi associer tel pigment d'écorce à une peinture pour fabriquer une couleur à la mode, ou encore utiliser le goût sucré d'une plante comme édulcorant pour des produits diététiques.
]]>Niveau bac + 5
Master biologie des plantes et des micro-organismes, biotechnologies, bioprocédés spécialité biologie des plantes ; vie et santé, spécialité biologie et valorisation des plantes ; biologie et santé sciences du végétal
Diplôme d'ingénieur agronome
Niveau bac + 5 et plus
Doctorat en biologie végétale
]]>Exemple de salaire :
De 2169,62 euros brut par mois pour un maître de conférence débutant à 3125,58 euros pour un professeur d'université au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).
Le rêve de tout botaniste est d'entrer au Muséum national d'histoire naturelle. Toutefois, comme pour tout établissement de grande renommée, les places y sont très chères. Les chercheurs peuvent se diriger vers d'autres institutions. Les principaux employeurs sont le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Les possibilités d'emploi sont plus fréquentes dans les universités, les écoles ou les instituts d'agronomie en tant qu'enseignant-chercheur. Les postes dans l'enseignement secondaire (collège, lycée) sont nombreux mais ne comportent pas d'activité de recherche.
Le botaniste peut être employé dans un bureau d'études pour étudier la flore et réaliser des études sectorielles très précises liées à l'environnement et à l'aménagement en réalisant, par exemple, des diagnostics de pollution d'un milieu. La nécessité de limiter les dommages à la nature s'est concrétisée en effet par une loi rendant obligatoires des études d'impact environnemental. Les laboratoires pharmaceutiques proposent de rares emplois, de même que les établissements horticoles.
]]>Les débouchés sont rares : quelques postes par an dans certains organismes de recherche, au Muséum national d'histoire naturelle ou dans les conservatoires botaniques nationaux. Dans le privé, quelques emplois dans les laboratoires pharmaceutiques et les bureaux d'études en environnement. Une formation universitaire longue en biologie est demandée.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur agronome ou un master en biologie ; mais le doctorat (8 ans) est recommandé.
]]>Placé sous les ordres d'un ou d'une commissaire, l'officier ou l'officière de police dirige une équipe de policiers gradés et de gardiens de la paix. Les missions d'enquête, de renseignement et de surveillance demandent de la rigueur, de la patience et du bon sens. Réactivité et lucidité sont aussi nécessaires pour prendre les bonnes décisions.
Confronté à la violence, à la détresse, au danger... l'officier ou l'officière de police doit avoir les nerfs solides et un bon équilibre personnel. Au contact des délinquants et des victimes, il lui faut prêter une oreille attentive à ses interlocuteurs et faire preuve de psychologie pour mener à bien ses interrogatoires.
L'engagement au service de l'État et la droiture morale sont des valeurs importantes pour faire carrière dans la Police nationale. Le sens du travail en équipe est également indispensable pour mener à bien toutes les missions, de même qu'une bonne condition physique.
]]>Fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, les officiers de police appartiennent au corps de commandement de la police, ils rendent compte aux commissaires, auprès desquels ils assurent un rôle d'adjoint. Ils peuvent être affectés dans un commissariat de quartier, à la police judiciaire (PJ), dans une compagnie républicaine de sécurité (CRS), à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), au contrôle de l'immigration...
En uniforme ou en civil, toujours armés, ces policiers gradés partagent leur temps entre le bureau et le terrain pour mener les enquêtes. Dans la même journée, il peuvent auditionner des plaignants ou des délinquants, assurer une filature, apporter de nouveaux éléments au procureur de justice...
En fonction du service d'affectation, il est possible d'avoir des horaires décalés et de travailler la nuit. Tout officier ou officière de police connaît les " planques " pouvant aller de quelques jours à plusieurs mois. Et lorsqu'ils sont en charge d'une affaire, les heures supplémentaires des officiers peuvent s'accumuler. Ils sont secondés dans leurs tâches par des gardiens de la paix, avec lesquels ils travaillent en équipe.
]]>Lutter contre la délinquance, résoudre des affaires criminelles, éviter les troubles à l'ordre public, assurer la sécurité... constituent le travail quotidien de la Police nationale. Les officiers de police assurent ses missions, au nom de l'État de droit.
L'officier ou l'officière de police est chargé de conduire des enquêtes, de commander les opérations de terrain et d'effectuer certaines missions de surveillance. De l'investigation aux interrogatoires, en passant par les filatures et les interpellations, il ou elle participe à toutes les actions nécessaires pour résoudre une affaire, démanteler un trafic, trouver une information...
Si l'action caractérise le métier, sa fonction comprend aussi de nombreuses tâches administratives. Coups de téléphone, visites, perquisitions, auditions... toutes les actions menées lors des enquêtes sont consignées par écrit dans des procès-verbaux. Devant son ordinateur, l'officier ou l'officière enregistre donc régulièrement ses faits et gestes.
]]>Niveau bac + 3
Licence ou diplôme équivalent
]]>2061 euros brut par mois (hors primes) pour le grade de lieutenant échelon 1
Les officiers de police sont recrutés sur concours du ministère de l'Intérieur. Les postes (196 au concours externe en 2022) concernent en majorité les commissariats, surtout en région parisienne et dans les grandes villes.
La promotion interne permet de gravir les échelons. Après 1 an de service, un lieutenant ou une lieutenante de police devient capitaine. Plusieurs années d'ancienneté permettent d'accéder au grade de commandant. Enfin, il est possible de passer le concours interne de commissaire de police, à condition de justifier de 4 années d'expérience sur le terrain.
Il est possible de devenir investigateur ou investigatrice en cybercriminalité, d'exercer son activité d'enquête dans le renseignement territorial ou encore de diriger l'activité d'une unité spécialisée : unité équestre ou motocycliste, brigade fluviale, groupement d'intervention du déminage, brigade aéronautique etc. Certains officiers sont membres d'unités d'intervention telles que le Raid (recherche assistance, intervention, dissuasion) ou la BRI (brigade de recherche et d'intervention).
]]>3 ans pour préparer une licence (ou diplôme équivalent) et présenter le concours d'entrée de l'ENSP (École nationale supérieure de police), puis formation de 18 mois.
]]>Le yield manager doit avoir le goût des chiffres, ainsi que de bonnes capacités d'analyse comme de synthèse. Rigoureux dans son travail, il doit maîtriser l'anglais, les outils informatiques et de statistiques notamment.
Il doit également avoir le sens commercial et le goût du challenge. Il doit être à l'aise avec la prise de risques... mesurés et être réactif. Il sait également se remettre en question. Une bonne résistance au stress est également nécessaire pour pouvoir exercer ce travail en toute sérénité.
Le yield manager doit enfin avoir le sens de la communication et parfois même de la pédagogie pour pouvoir, le cas échéant, expliquer ses choix tarifaires en interne ou auprès des tour-opérateurs ou des agences de voyages, par exemple.
]]>Face à son écran, le yield manager jongle avec les chiffres, les tableaux de bord et les rapports en tout genre. Son travail est sédentaire, mais il doit régulièrement assister à plusieurs réunions ou les animer.
Selon la taille de son entreprise, le yield manager travaille au sein d'une équipe plus ou moins importante. Souvent, la répartition se fait par zones géographiques, notamment dans les grands groupes hôteliers ou les compagnies aériennes. Dans tous les cas, il est en relation à la fois avec le terrain, d'où il tire de précieuses informations et à qui il doit expliquer la politique tarifaire, et avec sa direction, à laquelle il doit rendre des comptes. Il travaille aussi en étroite relation avec le service marketing ou la publicité.
Dans ce travail, tout est question de timing et d'évaluation. Cela peut être assez stressant car sur lui reposent en partie le taux de remplissage (d'un avion, d'un train, d'une salle de spectacle ou encore d'un hôtel) et donc le chiffre d'affaires de l'entreprise. C'est une grosse responsabilité, si bien qu'il peut parfois être amené à faire des heures supplémentaires lors de périodes tendues ou en cas de changements brutaux lui imposant d'ajuster son offre tarifaire au plus vite.
]]>Avant de pouvoir déterminer qui doit payer quoi et quand, le yield manager analyse les taux d'occupation de l'année précédente, le prix moyen de vente et le prix de revient par chambre ou par siège vendu. Il établit également une typologie de la clientèle par rapport aux produits et tarifs offerts. Une fois ces indicateurs établis, il doit tenir compte de variables plus conjoncturelles : taux de remplissage, prix de la concurrence, actualité, météo, etc. Il doit également surveiller les habitudes des consommateurs, notamment concernant les pics de réservations.
Cette analyse fine des données lui permet de proposer une politique tarifaire incluant aussi les conditions de vente (possibilité de changement de date, annulation gratuite ou non, option possible ou non...) dans le but d'optimiser le chiffre d'affaires de son entreprise. Car c'est tout l'enjeu de son travail : vendre au bon prix à chaque client, en assurant le meilleur taux de remplissage possible.
Le yield manager doit sans cesse adapter son offre à la demande et au taux de remplissage, par exemple en décidant de mettre en avant un produit ou un autre à un moment donné si les ventes n'ont pas atteint leur objectif. Il rend compte ensuite de ces tendances en interne.
]]>Niveau bac + 3
Licence pro tourisme, marketing ou gestion des établissements hôteliers et de restauration...
Bachelor (école de commerce ou de gestion)
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Diplôme d'école de commerce
Diplôme d'école spécialisée dans le tourisme ou la gestion hôtelière, etc.
Master dans le domaine du marketing, du management du tourisme ou de l'hôtellerie.... Dans le secteur ferroviaire et aérien, on recrute des bac+4/5 diplômés en statistiques, mathématiques ou sortant d'écoles d'ingénieurs.
]]>2500 euros brut par mois. Il existe cependant de grandes disparités en fonction du secteur, de l'expérience et de l'employeur.
Métier relativement récent qui a d'abord émergé dans le transport aérien dans les années 1980, le poste de yield manager se retrouve maintenant dans de nombreux domaines et évolue sans cesse, notamment à cause d'Internet qui a changé les règles du jeu dans le domaine des réservations de voyages et de spectacles notamment.
Le yield manager peut être consultant extérieur ou travailler pour une entreprise dans le domaine du transport aérien ou ferroviaire notamment, ou encore dans le spectacle, l'hôtellerie, les loueurs de voitures, etc. qui se sont tous mis à pratiquer des prix variables.
Il est rare mais pas impossible de confier un poste de yield manager junior à un jeune diplômé. Cependant, les employeurs apprécient souvent une première expérience de terrain, par exemple en tant que commercial, responsable de réservation, chef de comptoir, etc. Après quelques années, le yield manager pourra passer senior ou bien envisager un poste de directeur d'optimisation, de directeur commercial ou marketing...
]]>Théoriquement, le métier est accessible à partir de bac + 2, mais à condition d'avoir quelques années d'expérience du terrain. Les employeurs sont plus nombreux à recruter à bac + 3 ou + 5.
Bac + 3 : licence pro tourisme, marketing ou gestion des établissements hôteliers et de restauration ; bachelor (école de commerce ou de gestion). Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ; diplôme d'école spécialisée dans le tourisme ou la gestion hôtelière... master dans le domaine du marketing ou du management du tourisme et de l'hôtellerie...
]]>Pour exercer ce métier, des capacités d'analyse, de synthèse, d'autonomie et de rigueur sont nécessaires. Le technicien d'essais effectue un travail de précision, qui exige de la minutie et de la méthode. Pour traquer la moindre anomalie, programmer des essais ou analyser des résultats, mieux vaut avoir un esprit logique.
Le technicien d'essais exerce ses fonctions au sein d'une équipe. Il est en relation avec le bureau d'études et la fabrication. Il travaille en tandem avec un ingénieur d'essais, auquel il transmet ses résultats et propose des améliorations. Le goût du contact, doublé du sens de l'initiative, est donc incontournable.
Selon l'entreprise et le secteur d'intervention, les compétences du technicien d'essais relèvent aussi bien de la mécanique et de l'électronique que de l'informatique, de l'optique, des automatismes, de la physique, etc. Le goût des automatismes et des nouvelles technologies est indispensable.
]]>Le technicien d'essais travaille dans les laboratoires des constructeurs, partout où l'on fabrique en série : dans l'automobile, l'aéronautique, l'industrie ferroviaire, la construction navale, etc. Son domaine, le département " essais ", est un intermédiaire entre le bureau d'études et la fabrication.
Dans l'automobile, chacun s'occupe d'un élément de la voiture : moteur, freins, boîte de vitesses. Selon sa spécialité, le technicien d'essais teste la performance (sur banc d'essais ou sur piste), la pollution (sur banc antipollution), la résistance aux basses températures (en chambre climatique), le bruit du moteur, la résistance aux chocs (sur des aires de chocs pour les crash tests).
Un ingénieur d'essais choisit les procédures de tests auxquels soumettre le prototype, établit un planning d'essais et détermine les paramètres à mesurer. Le technicien est son bras droit. Dans l'automobile, il lui prépare les campagnes d'essais des pièces mécaniques ou du véhicule dans son entier, en installant les différents capteurs.
]]>À partir d'un plan d'essais ou d'un cahier des charges, élaboré par l'ingénieur, le technicien d'essais teste les prototypes de moteurs ou d'équipements énergétiques. Tout est passé au crible, et les opérations de contrôle sont minutieuses. Les essais peuvent être thermiques, statiques, de résistance, etc. Le technicien d'essais procède à des simulations de fonctionnement des appareils.
Spécialiste des mesures et des mises au point, le technicien d'essais est chargé d'exploiter les résultats des opérations de tests. Le relevé des paramètres et l'enregistrement des mesures lui permettent d'obtenir une première évaluation. Il doit détecter la moindre anomalie. Il observe, par exemple, les niveaux d'accélération enregistrés par les capteurs pour les comparer aux résultats attendus.
Le technicien d'essais rédige ensuite un compte rendu pour le communiquer aux différents fournisseurs internes et externes. Si les premiers essais effectués ne sont pas satisfaisants, il faut apporter certaines corrections et recommencer les tests. Alors, seulement, la production à grande échelle peut démarrer.
]]>La plupart des BTS et BUT industriels, permettent d'exercer ce métier. Ils se préparent en deux ou trois ans après un bac, à temps plein ou en apprentissage. Quelques exemples : BTS assistance technique d'ingénieur, BTS électrotechnique, BTS conception des processus de réalisation des produits, BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique option B électronique et réseaux, BUT génie mécanique et productique... Deux diplômes sont plus particulièrement adaptés à la formation des techniciens d'essai :
Le BTS motorisations toutes énergies, en 2 ans après un bac technologique : STI2D (développement durable) ou un bac général avec un enseignement en sciences de l'ingénieur, est la formation la mieux adaptée pour former un technicien d'essai dans les moteurs (automobiles, véhicules industriels, locomotives).
Le BUT mesures physiques, en 3 ans après un bac général ou technologique : STI2D (développement durable) ou STL, forme des techniciens capables de concevoir et de mettre en oeuvre « une chaîne automatisée de mesures et d'effectuer l'analyse et la synthèse des données recueillies ».
Citons également quelques licences pro : maintenance de systèmes pluritechniques ; mécanique option mesures et essais en acoustique et vibrations...
]]>1992 euros brut par mois.
Les techniciens d'essais sont recherchés en particulier dans l'automobile et dans l'aéronautique, où les normes de qualification sont très strictes. Les jeunes diplômés sont en général bien accueillis, chez les grands constructeurs, dans les PME (petites et moyennes entreprises) de haute technologie et dans les sociétés d'ingénierie. Des débouchés existent également dans l'industrie navale, l'industrie ferroviaire, etc.
Le technicien d'essais occupe un poste à responsabilités et stratégique dans la chaîne de fabrication d'un produit en série. C'est pourquoi certaines entreprises sont exigeantes dans leur recrutement. Elles font la part belle aux techniciens polyvalents et pourvus d'une première expérience.
Après quelques années d'expérience, le technicien peut évoluer vers des fonctions de cadre comme chef de groupe, responsable de laboratoire ou chargé de projet. Il peut aussi devenir ingénieur d'essais par la voie de la formation continue.
]]>Le technicien d'essais travaille dans les laboratoires des constructeurs, partout où l'on fabrique en série : dans l'automobile, l'aéronautique, l'industrie ferroviaire, etc. Son domaine, le département essais, est intermédiaire entre le bureau d'études et la fabrication.
Bac + 2 : BTS motorisations toutes énergies ; électrotechnique ; assistance technique d'ingénieur ; conception des processus de réalisation de produits (CPRP)) Bac + 3 : BUT mesures physiques ; génie mécanique et productique.
]]>Les spécialistes en écoconception possèdent des compétences scientifiques et techniques pointues dans le secteur qui les emploie. Ils connaissent les procédés de fabrication et les caractéristiques des matériaux employés. Ils ont l'expérience de la modélisation (utilisation de logiciels de simulation numérique) et maîtrisent la problématique environnementale.
Pour mener à bien un projet d'écoconception, il faut être capable de rédiger propositions techniques et rapports d'études, maîtriser l'anglais et savoir convaincre, mais aussi animer des réunions et suivre les avancées. Un suivi de la la réglementation européenne qui impose régulièrement de nouvelles normes est indispensable.
Les écoconcepteurs ont l'esprit d'équipe. Ils font preuve d'ouverture d'esprit et de pragmatisme pour envisager des solutions innovantes qu'ils savent défendre et faire passer auprès d'interlocuteurs variés. Rigueur, organisation, autonomie... les écoconcepteurs ont de grandes capacités d'analyse et de synthèse car leur approche est globale.
]]>Les écoconcepteurs exercent une partie de leur activité dans un bureau. Ils participent à de nombreuses réunions, pour discuter le choix des matériaux et des procédés de fabrication, le meilleur remplissage des cartons ou des camions, l'allègement des produits....
L'écoconceptrice ou l'écoconcepteur ne conçoit pas forcément les produits, mais veille toujours à la prise en compte des critères environnementaux à tous les stades. Le travail se fait sur 12 indicateurs qui peuvent permettre de gagner entre 10 et 40 % d'efficacité environnementale. Force de proposition, elle ou il prend aussi en compte les critères de coûts et de qualité, et doit persuader les chefs de produit ou de service du bien-fondé de l'écoconception.
L'écoconcepteur ou l'écoconceptrice est souvent le référent ACV (analyse du cycle de vie) dans son entreprise et parfois auprès de ses fournisseurs. Il ou elle veille au respect des règles environnementales européennes. Dans les grands groupes, des déplacements dans les filiales ou chez les prestataires sont à prévoir. De plus, le travail doit se faire en synergie avec tous les services : marketing, recherche et développement, production, qualité, sécurité, achats...
]]>Les écoconcepteurs analysent le cycle de vie de nos biens et services, depuis l'utilisation des matières premières nécessaires à leur fabrication jusqu'aux déchets finaux qu'ils génèrent, en passant par la fabrication, le transport et l'utilisation chez le consommateur. L'objectif : réduire au maximum l'empreinte environnementale à la source, c'est-à-dire au moment de la conception d'un produit, d'un service, d'un meuble, vêtement, etc. Par exemple, pour une canette de jus d'orange, il faut examiner l'emballage, l'origine du fruit et du sucre, le transport, l'énergie et l'eau nécessaires à la fabrication... Il faut ensuite prioriser les actions à mettre en place, convaincre les interlocuteurs et organiser le suivi des changements.
Les écoconcepteurs imaginent des solutions pour fabriquer des produits ayant un impact le plus faible possible sur l'environnement, en définissant un cahier des charges qui sera suivi dès la conception du produit. Il s'agit de favoriser la production d'emballages recyclables, d'appareils électriques moins gourmands en énergie, de préférer l'utilisation de composants et de matériaux moins polluants ou plus faciles à recycler, d'utiliser moins de matières premières, d'eau, etc.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en procédés ou ingénierie d'écoconception...
Master en écoconception...
Niveau bac + 6
Mastère en écoconception et management environnemental...
]]>Environ 2500 euros brut par mois.
L'environnement est aujourd'hui un enjeu crucial qui concerne tous les secteurs : aéronautique et spatial, plasturgie, automobile, agroalimentaire, informatique, textile, emballage, énergie, bâtiment, travaux publics... Les écoconcepteurs sont recherchés dans l'industrie, au sein des départements recherche, environnement ou marketing industriel. Les PME (petites et moyennes entreprises) et les entreprises de services sont également intéressées pour "verdir" leur image ou obtenir un label, un étiquetage qui fera la différence.
Les écoconcepteurs travaillent aussi dans les collectivités territoriales ou les cabinets de conseil indépendants. Dans les bureaux d'études, ils multiplient les missions pour le compte de différentes entreprises. L'expérience permet de devenir experts ou experts ou chefs ou cheffes de projet.
Les entreprises ont de plus en plus intérêt à intégrer la préoccupation environnementale : les consommateurs sont sensibilisés à cette question, et la réglementation est de plus en plus stricte. L'Union européenne a notamment fixé des objectifs en termes de recyclage pour les producteurs d'équipements électriques et électroniques et un étiquetage particulier est désormais apposé sur les éclairages, l'électroménager, les ordinateurs, les téléviseurs, etc.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en procédés ou ingénierie d'écoconception ou un master en écoconception. 1 an supplémentaire pour obtenir un mastère spécialisé en écoconception et management environnemental...
]]>L'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire) doit connaître les règles et les procédures en matière d'hygiène, qualité et sécurité, en particulier lors d'une opération ou d'une hospitalisation, en prenant soin de préparer, à l'avance, les cages, les perfusions, les injections et les produits injectables.
L'amélioration de l'état de santé d'un animal, surtout quand il est séparé de son maître et de sa maison, repose en partie sur le nursing. Parler à l'animal, le caresser, l'aider à bouger le cas échéant... autant d'attentions et de gestes qui accélèreront son rétablissement et son retour chez lui. Sans oublier que cela facilite aussi la prise de médicaments ou de repas, nécessaires à sa bonne récupération.
Une bonne santé (pas d'allergie aux poils d'animaux ni aux produits vétérinaires), une certaine force physique (pour manipuler des animaux pesant parfois plus de 50 kg) et du sang-froid sont nécessaires à l'ASV.
Au-delà de ses compétences techniques, l'ASV sait faire preuve de rigueur et d'organisation pour gérer la polyvalence exigée par son métier.
Un client attristé par la maladie de son lapin, un chat agressif, un chien peureux qui refuse de bouger... face à ces divers comportements, l'ASV use de psychologie, de patience, d'empathie, tout en restant toujours à l'écoute. Il ou elle sait prendre des initiatives en situation d'urgence, sans paniquer ni faire paniquer les maîtres et leurs compagnons. L'esprit d'équipe, avec le vétérinaire et les autres auxiliaires, est également primordial.
]]>Les principaux employeurs de l'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire) sont les cabinets, les cliniques vétérinaires ou encore les centres hospitaliers vétérinaires. Selon son lieu de travail, ses horaires peuvent être réguliers ou dépendants des urgences. Dans ce dernier cas, des astreintes le soir, le matin ou le week-end sont possibles.
L'ASV peut se spécialiser en soins aux animaux d'élevage. Cela réclame une bonne connaissance des filières de production (lait, viande) et des races animales, des problématiques de reproduction ainsi que des contraintes sanitaires et des traitements pharmaceutiques qui leur sont propres.
Pour se spécialiser dans les équidés, l'ASV doit avoir une connaissance parfaite des types de chevaux (races, anatomie...), de leur alimentation, des techniques de contention (immobilisation de l'animal pour le soigner) et des attentes des éleveurs et des propriétaires. Sans oublier la réglementation particulière qui régit l'exercice équin (vaccination, identification, visite d'achat...).
]]>Pour garantir l'image professionnelle d'une structure vétérinaire, le contact avec la clientèle est primordial. Dès leur accueil, les propriétaires et leurs animaux sont rassurés par l'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire), qui enregistre aussi les rendez-vous, tout en conseillant sur l'achat d'un produit (aliments, produits antiparasitaires...) ou d'un service.
L'ASV est comparable au bras droit du vétérinaire dans l'organisation de son établissement. Secrétariat, tenue du planning des consultations, mise à jour des dossiers clients, suivi des stocks et gestion des commandes de produits vétérinaires... autant d'activités qui ponctuent son quotidien.
L'ASV veille à l'hygiène des animaux et à la désinfection régulière et systématique des mobiliers, des matériels médicaux, des locaux, des cages... afin d'éliminer tout risque infectieux, chimique, physique ou biologique et garantir ainsi le bien-être des animaux, le temps de leur visite ou de leur hospitalisation..
Avant chaque examen, soin ou intervention chirurgicale, l'ASV prépare le matériel médical selon les indications du vétérinaire et l'assiste, en assurant notamment, la contention (immobilisation) des animaux. Il ou elle participe au suivi des animaux hospitalisés.
]]>1813 euros brut par mois.
Plus de la moitié des foyers français possédant au moins un animal familier, l'avenir des ASV (auxiliaires spécialisés vétérinaires) semble assuré. Mais le nombre de professionnels formés chaque année (plus de 400) s'accroissant, l'insertion devient plus difficile, même si l'on dénombre 15 000 ASV. Près de la moitié des salariés ASV ont moins de 35 ans, et, bien que massivement féminisé (97 % des salariées), ce métier accueille les hommes. Pour tous, l'ancienneté moyenne d'exercice est de 10 ans....
Si son environnement professionnel est spécialisé (en chirurgie de pointe, par exemple), l'ASV peut occuper une fonction précise. L'assistance vétérinaire auprès des éleveurs (de chevaux, de vaches, de volailles...) demande également une spécialisation. L'ASV peut évoluer en préparant des CQP (certificats de qualification professionnelle) ou se spécialiser (via des parcours de perfectionnement et des formations en 1 jour). Cependant, son niveau de formation ne lui permet en aucun cas d'évoluer vers le métier de vétérinaire.
]]>Pour accéder au titre d'ASV, inscrit au RNCP, et le le seul reconnu par la Convention collective nationale des cabinets et cliniques vétérinaires, il faut être âgé d'au moins 18 ans, être titulaire du bac (ou diplôme de même niveau) et avoir exécuté au moins 70 h (2 semaines) dans une clinique vétérinaire au cours des 2 dernières années..
]]>La pédologie, avec l'agrologie, est une des deux branches des sciences du sol. Le ou la pédologue met donc en relation différentes disciplines telles que la chimie, la physique, la minéralogie... Il ou elle a une parfaite connaissance de la relation sol-plante et possède un solide bagage en biologie. Il lui faut aussi maîtriser la cartographie et la représentation en 2D et 3D, ce qui signifie une bonne connaissance des SIG (systèmes d'information géographiques).
L'ingénieur ou l'ingénieure pédologue doit être avoir de bonnes capacités d'observation, d'analyse et de synthèse. Souvent responsable d'un service, il ou elle doit également être capable de gérer une équipe, de budgéter des travaux de terrain comme en laboratoire, de planifier des projets, etc. Rigueur et facilités rédactionnelles sont des plus indéniables pour ce métier scientifique.
]]>Ces professionnels exercent leurs fonctions au sein d'organismes de recherche comme l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), pour des bureaux d'études spécialisés en agriculture ou environnement, des cabinets d'urbanisme ou des collectivités territoriales. Ces ingénieurs d'études peuvent exercer comme fonctionnaires ou comme salariés.
Les pédologues partagent leur temps entre le terrain (pour les prélèvements), le laboratoire (pour les analyses) et le bureau (pour recouper les données obtenues, rédiger des rapports, établir des cartes, etc.).
Ce ou cette scientifique spécialiste ne travaille pas seul. Chef ou cheffe d'équipe, il ou elle doit coordonner et animer des groupes de travail, en plus de l'encadrement et de la formation des membres de son service. Il lui faut, en outre, collaborer avec les différents professionnels impliqués dans le chantier dont les sols sont étudiés.
]]>Une part importante de l'activité du ou de la pédologue consiste à examiner les sols à l'aide de fouilles, de sondages, de mesures et de prélèvements. Il ou elle analyse ensuite ces " tranches pédologiques " afin de connaître l'état du sol en profondeur et l'impact qu'auront sur lui les aménagements envisagés (cultures agricoles, équipements urbains...) ou de déterminer si une friche industrielle peut être réaménagée.
L'ingénieur ou l'ingénieure pédologue représente ses travaux sous forme de cartes en 2 ou 3 dimensions. Il ou elle coordonne une équipe de travail pluridisciplinaire et doit établir le budget de ses activités de terrain comme de laboratoire.
L'avis du ou de la pédologue est utile aux industriels pour savoir si le terrain sur lequel ils souhaitent construire une usine est sans danger, et si cela ne risque pas d'entraîner des pollutions. De même, pour les exploitants qui envisagent de cultiver une terre (épandage...) ou des urbanistes qui veulent connaître la capacité d'un secteur à absorber la pluie... À côté de ce travail de diagnostic effectué pour l'État, les collectivités territoriales, les urbanistes ou les sociétés agronomiques, le ou la pédologue peut conseiller ou avertir sur d'éventuels problèmes de pollution agricole ou industrielle.
]]>Niveau bac + 5
Master spécialité géologie appliquée ; sciences du sol ; spécialité hydrogéologie, sol et environnement...
Diplôme d'ingénieur en agriculture, agronomie ou en techniques agricoles avec une spécialisation en pédologie
]]>À partir de 2235 euros brut par mois pour un ingénieur d'études à l'Inrae.
Même si les volumes de recrutement de pédologues ne sont pas énormes, la nécessité de protéger les sols les rend de plus en plus indispensables. En effet, leurs travaux trouvent des applications dans de nombreux domaines tels que l'agriculture, l'horticulture, la sylviculture, l'hydrologie, la pollution des sols, l'archéologie, la construction, l'industrie minière...
Les chambres d'agriculture ou l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) recrutent des pédologues. Dans le privé, ils peuvent se tourner vers les cabinets et bureaux d'études spécialisés en agriculture et en environnement. De grands groupes positionnés sur la protection et la dépollution des sols, tels que Veolia, sont également à considérer.
Après quelques années d'expérience et en ayant démontré des qualités managériales, le ou la pédologue peut prendre la direction d'un service d'organisme agricole, par exemple, ou celle d'un bureau d'études.
]]>5 ans pour préparer un master en sciences de la vie, spécialité géologie appliquée ; sciences de la Terre, spécialité hydrogéologie et sols ou un diplôme d'ingénieur en agriculture, agronomie ou en techniques agricoles avec une spécialisation en pédologie.
]]>Outre des connaissances approfondies en droit (commercial, civil, social, fiscal), ce métier exige des compétences complémentaires en gestion, en finance et en comptabilité.
L'étude de dossiers et de colonnes de chiffres est loin de constituer l'essentiel des activités. Audiences au tribunal, rendez-vous avec les chefs d'entreprise, rencontres avec les représentants du personnel, les banques, les experts-comptables, les avocats des entreprises, etc. occupent également les journées de l'administrateur judiciaire. Si sa capacité d'analyse de la situation commerciale et financière de l'entreprise est essentielle, il doit aussi savoir communiquer dans un esprit de conciliation, de recherche d'accord entre l'entreprise et ses créanciers.
Qu'il intervienne comme conseil, pour épauler un chef d'entreprise, ou dans un établissement en pleine crise, il doit faire preuve d'une grande capacité d'écoute et d'adaptation pour gérer des situations critiques. Tact et diplomatie, patience et compréhension sont autant de qualités exigées dans cette fonction. Les décisions sont lourdes de conséquences : à lui de les expliquer à ses interlocuteurs et de les faire accepter.
]]>L'administrateur judiciaire exerce une profession libérale sous le contrôle des tribunaux (civils ou commerciaux) et du procureur de la République. Lorsqu'il intervient, il est chargé de missions par décision de justice : surveillance, assistance ou remplacement du chef d'entreprise. Sa rémunération est signée par le président du tribunal.
L'administrateur judiciaire accomplit sa mission dans les conditions déterminées par le tribunal qui l'a nommé. Quand il accède à la profession, il doit prêter serment et respecter des règles professionnelles et déontologiques extrêmement strictes. Personnellement responsable des fautes qu'il commet dans l'exercice de ses fonctions, il cotise obligatoirement à une assurance spécifique.
Indépendant ou associé à des confrères, il consacre beaucoup de temps à ses missions. Ses déplacements sont fréquents, en France, et à l'étranger si un investisseur le contacte.
]]>L'administrateur judiciaire a pour première mission le conseil aux entreprises qui rencontrent des difficultés financières, dans le cadre de procédures de prévention (conciliation et mandat ad hoc). Il aide les dirigeants à renégocier leurs dettes, à trouver des partenaires...
Lorsqu'une entreprise ne peut plus faire face au remboursement de ses dettes, une procédure judiciaire est engagée par le tribunal. L'administrateur judiciaire prend alors l'entreprise sous sa responsabilité afin qu'elle poursuive son activité ou soit reprise par de nouveaux actionnaires.
Pour mener à bien sa mission, il établit un diagnostic complet de la société et assiste le chef d'entreprise dans la gestion de ses biens. Il élabore un plan de sauvegarde ou de redressement, voire de cession.
À l'issue de la période d'observation, l'administrateur présente des solutions au tribunal. Si ce dernier est favorable à la poursuite de l'activité de la société, l'administrateur négocie avec les banques un remboursement échelonné des dettes dans le temps. Si l'entreprise est, en partie ou totalement, reprise par un autre dirigeant, il se charge de régler les formalités liées à la vente. Lorsque toutes les mesures de sauvegarde ont échoué, le tribunal ordonne la liquidation de la société et fait intervenir un mandataire judiciaire.
]]>Niveau bac + 4 au minimum
Master 1 droit, économie, gestion...
Master Droit, économie, gestion mention administration et liquidation d'entreprises en difficulté
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
DEC (diplôme d'expertise comptable)
]]>En procédure collective, la rémunération de l'administrateur judiciaire est calculée suivant un barème réglementaire fixé par décret du ministère de la justice. Seules les interventions de conseil font l'objet d'une rémunération fixée librement.
On compte aujourd'hui environ 120 administrateurs judiciaires. La liste de ces professionnels est établie et contrôlée par le ministère de la Justice. Peu de candidats, une dizaine environ, sont reçus chaque année à l'examen professionnel d'aptitude.
Professionnel libéral, l'administrateur judiciaire travaille au sein d'un cabinet, en individuel ou en association, notamment au sein d'une SCP (société civile professionnelle). Dans tous les cas, il dépend du tribunal qui l'a nommé à la tête d'une entreprise en redressement judiciaire. Il n'a donc aucune clientèle propre.
]]>Pour une société, il devra négocier un rééchelonnement des dettes avec la banque. Pour une autre, il proposera un plan de redressement financier ou des repreneurs s'il y a faillite. Ou encore, il mettra en place une administration provisoire visant à remplacer les dirigeants (PDG, gérant ou commerçant). Objectif : sauver l'entreprise et l'emploi, en limitant les licenciements.
Face à des personnes en situation difficile, l'administrateur judiciaire doit faire preuve de tact et de diplomatie, et prendre en compte la dimension psychologique et humaine des problèmes.
4 ans pour obtenir un M1 en droit, sciences économiques, comptabilité-gestion ; 5 ans pour le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et gestion) ou un diplôme d'une école de commerce. Puis, il faut réussir un examen d'accès au stage professionnel, l'effectuer et passer un examen final d'aptitude aux fonctions d'administrateur judiciaire.
]]>Que ce soit en interne (auprès des commerciaux) ou avec des interlocuteurs externes, le responsable du back office doit posséder de réelles capacités de communication et de négociation. Rompu aux techniques des marchés, il est également qualifié en comptabilité et en fiscalité. Il connaît les systèmes informatiques bancaires. Évoluant dans un cadre international, il maîtrise parfaitement l'anglais.
L'esprit d'analyse, la rigueur intellectuelle, la réactivité, des qualités d'organisation sont indispensables pour réussir dans ce métier. Le back office de commerce international fait appel à des connaissances juridiques (droit commercial, droit des contrats et des assurances...). Le contact direct avec la clientèle s'accroissant, le responsable du back office fait de plus en plus jouer son sens de la relation commerciale. Et sa capacité de négociation, lorsqu'il s'agit de traiter avec le front office ou avec d'autres banques.
À la tête d'une équipe comprenant une dizaine de personnes, le responsable de back office est à l'aise dans le management. Il aime évoluer dans un environnement en perpétuelle innovation et former ses collaborateurs. Résistant au stress, il possède un sens aigu de l'initiative.
]]>Le responsable du back office encadre une équipe spécialisée par activité et produits : gestion d'actifs, crédits documentaires pour l'import-export, marchés (trésorerie, titres, produits dérivés, change, etc.)... Quel que soit leur volume, les transactions du front office sont traitées en respectant les impératifs horaires des places financières. Le niveau de pression au sein des back offices est élevé en période de haute activité. Pour contrôler leurs informations, ces professionnels de l'ombre appellent fréquemment les gestionnaires du middle office, leurs clients, et les back offices d'autres banques.
La fonction back office est largement informatisée, car la standardisation des documents et l'automatisation des traitements ont permis de diminuer les traitements manuels. En revanche, les contrôles sont renforcés et les délais de traitement de plus en plus courts. Les professionnels doivent donc s'adapter en permanence à un environnement complexe : diversité des valeurs traitées, internationalisation des marchés, multiplication des opérations sur Internet, obligation de sécuriser les systèmes et de contrôler les risques. Le responsable du back office collabore étroitement avec les informaticiens afin d'améliorer les procédures.
]]>À l'arrière de la salle de marchés où s'activent les traders (opérateurs de marché), le responsable du back office marchés encadre l'équipe qui contrôle et enregistre les transactions réalisées en front office. Il paie et livre les titres échangés, vérifie les mouvements comptables, gère les comptes des clients (évolution de la valeur des titres, versement de dividendes, déclarations fiscales...), supervise la tenue des comptes. Objectif : améliorer les délais et sécuriser les procédures.
Le responsable du back office financement supervise l'activité de gestionnaires spécialisés qui assurent le montage de dossiers, par exemple, pour l'import-export (importation de cargaisons de pétrole, exportation de produits de luxe...). Il suit également les opérations destinées à financer des projets, comme la construction d'un aéroport, ou le commerce international.
Le responsable de back office veille en permanence à la bonne organisation de son service. La mise en place de tableaux de bord l'aide à piloter l'activité. Il participe aussi à l'évolution des systèmes informatiques, afin de traiter des volumes croissants d'opérations dans le respect des délais.
]]>Niveau bac + 5
Master spécialisé en finance de marchés, techniques financières et bancaires, finance internationale, management des opérations de marché...
Diplôme d'école de commerce avec spécialisation en banque, finance de marché ou finance internationale
]]>Entre 3000 et 3600 euros brut par mois en début de carrière (selon l'effectif à encadrer + primes).
Les métiers du back office s'exercent au sein des banques, dans des entreprises spécialisées et dans le traitement des titres. Implantées en France et à l'étranger, ces plates-formes offrent leurs prestations aux banques, aux investisseurs institutionnels (caisses de retraite) et aux sociétés de gestion d'actifs.
La population des personnels en back office est relativement âgée au sein de la banque. La moyenne d'âge est de 46 ans contre 42 pour la population bancaire. Des mouvements d'embauche sont prévus pour compenser ces départs à la retraite, notamment dans la fonction de contrôle qui traverse toutes les activités.
Le recrutement direct de responsable de back office est assez rare. Une expérience antérieure, notamment en front, middle ou back office, est le plus souvent exigée.
Parfois externalisés, les back offices peuvent être spécialisés. Ils ne constituent pas une porte d'entrée vers les postes du front office (qui réclament d'autres aptitudes et qualifications) mais offrent des évolutions de carrière intéressantes, notamment vers la gestion de portefeuilles ou vers d'autres métiers financiers, tant en France qu'à l'étranger.
]]>Bac + 5 : master spécialisé en finance de marchés, techniques financières et bancaires, finance internationale, management des opérations de marché... ou diplôme d'école de commerce avec spécialisation en banque, finance de marché ou finance internationale.
]]>Le ou la rudologue agit en relation avec les services en charge de la collecte et avec les élus des collectivités locales. Avoir un rôle d'information auprès des associations, de la population et des industriels est de son ressort. L'animateur ou l'animatrice en rudologie organise, par exemple, des séances dans les écoles, pour sensibiliser au tri et à la réduction des ordures, dès le plus jeune âge.
Ce ou cette spécialiste s'adapte à l'évolution des techniques de traitement (le développement des biotechnologies, notamment). Il ou elle veille au respect des normes et des réglementations environnementales légales. Il ou elle intervient dans le respect des lois européennes ou internationales de plus en plus rigoureuses sur le traitement des déchets.
Les rudologues savent évaluer le coût de traitement de tel ou tel type de déchet, avant de décider vers quelle filière l'orienter. Ils gèrent aussi les recettes des matériaux recyclés revendus par la commune ou l'entreprise.
]]>Sur le terrain, au bureau ou en laboratoire, la rudologie est une science en plein essor, au service de l'écologie. Au service d'une commune, le ou la rudologue se rend à la déchetterie, à l'usine d'incinération... Pour le compte d'une entreprise, il ou elle visite les différents sites de production. À chaque fois, ses études d'impact nécessitent de se frotter à la réalité du terrain. Il est parfois nécessaire de revêtir une tenue spéciale pour ne pas s'exposer à des déchets toxiques.
Lorsque le ou la rudologue travaille pour une collectivité locale (ville, communauté de communes...), il ou elle a le statut de fonctionnaire de la filière technique territoriale. Son travail s'effectue sous l'autorité d'un directeur ou d'une directrice de l'environnement. Il est aussi possible d'être salarié dans le secteur privé. Il s'agit alors de postes de consultants en bureau d'études, de chargés de mission au service des collectivités ou des entreprises. Le ou la rudologue peut parfois exercer pour le compte d'une association indépendante, ou encore occupe un emploi du secteur industriel.
]]>Du latin "rudus" (décombres), la rudologie est l'étude sociologique des déchets : déchets ménagers, hospitaliers, nucléaires... Cette nouvelle science a de beaux jours devant elle. Le ou la rudologue s'occupe de l'analyse de la production des déchets et des nuisances qu'ils génèrent. Il ou elle effectue des prélèvements sur des sites suspects et analyse en laboratoire ces échantillons. Il lui faut ensuite définir les caractéristiques de chaque déchet et, après synthèse, communiquer ses données aux organismes responsables des collectes et des traitements.
Le ou la rudologue scrute les tonnages de déchets et cherche des solutions en amont de la production, afin d'éviter une augmentation trop importante des quantités. Il ou elle favorise la valorisation : le réemploi (avec des emballages consignés, par exemple), la réutilisation (nouvel emploi pour un usage différent), le recyclage et l'utilisation des déchets comme source d'énergie. Réduire la fréquence des risques environnementaux suppose aussi de surveiller les installations (centre d'enfouissement, station d'épuration...) pouvant provoquer des pollutions et proposer l'exécution de travaux pour diminuer les nuisances détectées, la mise en place de la collecte sélective, etc.
]]>Niveau bac + 5
Master dans les domaines de l'ingénierie des déchets, de la gestion des risques industriels, de la pollution atmosphérique, de la physique de l'environnement, de la microbiologie de l'environnement, de l'aménagement et de la gestion des déchets...
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en gestion des déchets, en rudologie...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en gestion, traitement et valorisation des déchets
]]>2432 euros brut par mois pour un ingénieur principal de la fonction publique territoriale.
Une loi de 2012 a rendu obligatoire la mise en oeuvre de programmes locaux de prévention dans les collectivités. Réduire les déchets ménagers permet d'économiser les matières premières. La plupart des emballages plastiques et de nombreux objets proviennent en effet du pétrole. La réduction des déchets permet d'éviter le gaspillage des ressources. L'enjeu est de taille et la gestion des déchets est un secteur de recrutement dynamique.
Les emplois se trouvent dans les collectivités locales (villes, communautés de communes). Dans la fonction publique territoriale, le recrutement s'effectue sur concours. Le ou la rudologue travaille aussi en bureau d'études ou dans un groupe industriel. Dans l'industrie, il s'agit souvent d'un ingénieur ou d'une ingénieure de formation, qui supervise la réduction des déchets produits par l'usine et travaille avec le département recherche et développement, pour que les modes de fabrication soient moins polluants.
Dans un cabinet de conseil, les consultants expérimentés assurent le suivi d'un plus grand nombre d'appels d'offres. Autres possibilités : devenir responsable d'un service déchets dans l'industrie, dans un syndicat de collecte ou dans une collectivité, ou encore responsable dans un centre de tri.
]]>Essentiellement un bac + 5 : master dans les domaines de l'ingénierie des déchets, de la gestion des risques industriels, de la pollution atmosphérique, de la physique de l'environnement, de la microbiologie de l'environnement, de l'aménagement et de la gestion des déchets... Ou diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en rudologie, traitement des déchets... Voire un bac + 6 : mastère spécialisé en gestion, traitement et valorisation des déchets.
]]>Pour lire, décrypter, analyser le contenu des documents et les replacer dans leur contexte, le métier nécessite de bonnes connaissances en histoire. L'archiviste possède une grande curiosité intellectuelle et s'intéresse à des sujets très différents. La connaissance de plusieurs langues (étrangères, anciennes ou contemporaines) constitue un atout.
L'archiviste travaille sur des supports informatisés ; il doit donc maîtriser les outils Internet et les logiciels spécialisés nécessaires pour faciliter la circulation des documents et la recherche. Rigueur, méthode et minutie sont obligatoires.
L'archiviste doit être pédagogue pour aider les utilisateurs sans faire la recherche à leur place : le travail en salle d'inventaire ou de lecture nécessite de la diplomatie. Les opérations de valorisation demandent, elles, des qualités d'accueil et d'écoute, sans oublier le sens du contact avec des interlocuteurs variés (commissaires-priseurs, librairies spécialisées, etc.).
]]>L'archiviste s'intéresse aux documents anciens, mais pas uniquement. Il existe toutes sortes d'archives, plus ou moins précieuses, d'époques et d'origines très diverses. Dossiers d'urbanisme, listes électorales, circulaires, brevets, parchemins... tous ces documents originaux sont obligatoirement conservés.
Fini les montagnes de papiers poussiéreux : place à la gestion électronique des documents ! Aujourd'hui, les supports utilisés (microfilms, répertoires numériques, bases de données informatisées, etc.) permettent de gagner du temps et de l'espace. De quoi faire face à l'accroissement exponentiel du nombre de documents à préserver et aux attentes variées des utilisateurs.
Archives nationales, municipales, sociétés de prestations d'archivage : autant de lieux et autant d'occasions de décliner le métier d'archiviste. Dans un grand service, ce professionnel fait de la recherche (inventaires, classement) ou de la gestion. Dans une petite structure, il est à la fois archiviste professionnel et chef de service.
]]>L'archiviste est chargé de réunir l'ensemble des documents qui retracent l'histoire d'une administration ou d'une entreprise. Il collecte les archives publiques produites par les collectivités, les notaires, ou des archives privées issues d'entreprises, de syndicats, d'associations ou de particuliers. Pour enrichir son fonds, l'archiviste est amené à rechercher lui-même de nouveaux documents. Certains sont achetés lors de ventes aux enchères.
Une fois les documents acquis, l'archiviste les trie. Il les classe et en établit une liste détaillée en mentionnant leur origine. En cas de don ou d'achat par lots, il détermine, après avoir analysé leur contenu, ceux qui doivent être conservés. Puis il les indexe, les protège et les range. Les documents abîmés, fragiles ou trop précieux pour être manipulés sont stockés sur des microfilms.
L'archiviste met ses " trésors " à disposition du public : chercheurs, professeurs, étudiants, généalogistes, journalistes, particuliers... Médiateur, il organise l'accueil et l'information des utilisateurs, oriente leurs recherches et les aide à déchiffrer les documents anciens. Il met en place des opérations de valorisation : atelier pédagogique, exposition, conférence...
]]>Outre les formations universitaires, l'École nationale des chartes propose une formation d'archiviste-paléographe (en 3 ans) accessible sur concours aux élèves issus de classes préparatoires littéraires.
L' Institut national du patrimoine forme en 18 mois des conservateurs du patrimoine (titulaires d'au moins un bac + 3).
Niveau bac + 3
BUT information-communication parcours métiers du livre et du patrimoine
Licences professionnelles Métiers de l'information : archives, médiation et patrimoine
Niveau bac + 5
Master en sciences humaines mention Archives ;
Diplôme d'archiviste-paléographe de l'École nationale des chartes
Diplôme de conservateur du patrimoine de l'Institut national du patrimoine
Diplôme de gestion de patrimoines audiovisuels (Ina Sup)
]]>Dans la fonction publique, un assistant de conservation du patrimoine perçoit le Smic; un conservateur, 1990 euros brut.
La fonction publique, notamment territoriale (archives régionales, départementales, municipales), est l'employeur du plus grand nombre d'archivistes. Les ministères (Culture, Défense, Affaires étrangères) ne proposent que peu de débouchés. Des postes sont accessibles par la voie des concours (conservateur, attaché, assistant qualifié et assistant) en nombre réduit : moins de 10 postes par an.
En raison du développement du volume d'archives et des obligations légales en matière de conservation des documents et de la gestion des risques (risques industriels et chimiques), des emplois émergent dans le secteur privé. Ces postes sont à pourvoir dans les services d'archives des grandes entreprises ou chez des prestataires de services spécialisés dans la gestion des archives matérielles et/ou virtuelles.
L'emploi de courte durée (missions ponctuelles, vacations) caractérise l'entrée dans ce métier, où une certaine mobilité s'impose. La région parisienne est la région qui propose le plus de postes (administrations centrales, sièges d'entreprises, etc.).
]]>Le métier s'exerce principalement dans la fonction publique, notamment territoriale (archives régionales, départementales, municipales...), après un concours. Quelques grandes entreprises, soucieuses de garder une trace de leur passé et de se constituer un patrimoine culturel, ont également recours aux services d'archivistes.
3 ans pour préparer le BUT information communication, parcours métiers du livre et du patrimoine ; une licence pro métiers de l'information : archives, médiation et patrimoine ; 5 ans pour devenir conservateur avec le master archives, le diplôme d'archiviste-paléographe de l'École nationale des chartes (accès sur concours post-prépa), le diplôme de conservateur du patrimoine de l'Institut national du patrimoine ou le diplôme de gestion de patrimoines audiovisuels de l'Ina Sup.
]]>Les responsables de réseau d'assainissement doivent savoir diriger et encadrer des personnels. Ils veillent à la sécurité des agents et techniciens, prévoient leur formation, organisent leurs astreintes et leurs éventuels déplacements.
Ils s'informent régulièrement sur les évolutions concernant l'hydraulique appliquée aux réseaux, la réglementation sur l'eau. Lorsqu'une entreprise s'installe, par exemple, ils s'assurent que les eaux rejetées peuvent être nettoyées dans la station d'épuration et qu'elles ne contiennent pas de matières toxiques, auquel cas il faudra proposer à l'industriel un autre système de collecte.
Les responsables de réseau participent à l'élaboration de la politique d'eau potable et d'assainissement de la ville, en examinant les besoins et en soumettant des propositions. Il peut s'agir de proposer de nouvelles techniques de collecte comme l'automatisation du réseau (utilisation des télétransmissions et de l'informatique). Ils supervisent alors les travaux à exécuter et sélectionnent les prestataires, tout en élaborant un budget prévisionnel des dépenses. Ils conseillent les élus et les alertent sur tout risque technique, juridique ou sanitaire.
]]>Le ou la responsable de réseau d'assainissement travaille sous l'autorité d'un directeur ou d'une directrice de réseau eau potable et assainissement, chargé de la gestion de la ressource en eau. Technicien ou technicienne en chef, il ou elle est souvent à son bureau, mais des déplacements fréquents sont programmés pour inspecter le réseau. Il ou elle assiste aussi à des réunions de travail, notamment avec les services techniques de la ville.
Ses horaires sont réguliers, mais ce professionnel ou cette professionnelle peut assurer des astreintes. Un réseau d'assainissement fonctionne en continu 7 jours sur 7. En cas d'incident majeur, par exemple en cas d'orage ou de forte pluie lorsque le réseau déborde, le responsable de réseau est à la manoeuvre, quelle que soit l'heure. Il ou elle supervise alors les interventions d'urgence des techniciens.
Lorsque le travail s'effectue pour une collectivité locale (ville, communauté de communes...), le ou la responsable est fonctionnaire de la filière technique territoriale. Il est aussi possible d'être salarié dans le secteur privé.
]]>L'eau d'un bain, celle d'une chasse d'eau, celle du lave-vaisselle... constituent les eaux usées. Elles ne sont pas évacuées dans la nature, mais utilisent un circuit souterrain dans les égouts, avant de rejoindre une station d'épuration. Elles circulent soit dans un réseau unitaire (qui mélange les eaux usées et les eaux pluviales), soit dans un réseau séparatif. Ce dernier, plus écologique, comporte deux collecteurs séparés.
Le ou la responsable de réseau d'assainissement fait en sorte que ce réseau soit adapté en permanence aux volumes et à la nature des rejets. Pas question que les égouts débordent l'été dans une station balnéaire lorsqu'il y a affluence de touristes ! Les égouts doivent se faire oublier du grand public. Le ou la responsable de réseau d'assainissement planifie le curage préventif des égouts et veille au bon écoulement des effluents quand certains terrains nécessitent l'installation de pompes de relevage.
Il ou elle négocie le budget pour effectuer les travaux d'entretien du réseau et prévoit la construction de nouvelles canalisations. Ce ou cette responsable est en charge des opérations de raccordement des particuliers ou des industriels. Un nouveau lotissement, une nouvelle entreprise et il faut élargir le réseau !
]]>Niveau bac + 3
Licence spécialisée dans le domaine de l'eau
Licence professionnelle génie des procédés pour l'environnement, parcours génie de l'assainissement et des systèmes de traitement de l'eau
Niveau bac + 5
Master sciences de l'eau
Diplôme d'ingénieur en hydraulique, chimie, sciences et technologies de l'eau...
]]>2432 euros brut par mois (pour un ingénieur principal de la fonction publique territoriale). Salaire variable dans le secteur privé.
Les responsables de réseau d'assainissement sont des techniciens confirmés, capables d'encadrer une équipe. Lorsqu'ils sont en charge d'un petit réseau, ils assurent parfois la responsabilité du réseau d'eau potable. Pour un grand réseau, il existe deux postes bien distincts : eau potable et assainissement.
Les emplois se trouvent dans les collectivités locales (villes, groupement de communes). Dans la fonction publique territoriale, le recrutement s'effectue sur concours. L'évolution de carrière dépend aussi de la réussite à des concours internes. Les ingénieurs peuvent prendre la direction du service eau et assainissement.
Dans le privé, les responsables de réseau assainissement exercent pour le compte de grandes entreprises de la distribution de l'eau (Suez France Eau, Veolia, Saur...). Ils peuvent évoluer vers d'autres fonctions au sein du groupe, diriger des équipes plus importantes ou bouger géographiquement.
]]>1 an après un bac + 2 : licence professionnelle spécialisée dans le domaine de l'eau ; 5 ans pour préparer un master sciences de l'eau ou un diplôme d'ingénieur en hydraulique, chimie, sciences et technologies de l'eau...).
]]>Les installations nucléaires n'ont pas de secret pour un chef ou une cheffe de projet démantèlement. De par ses expériences significatives dans des structures de ce type, et notamment dans la gestion de projet, il ou elle doit avoir acquis une bonne expérience technique, des connaissances en contraintes de sûreté, en gestion des déchets et en réglementation, pour être à même de doser ensuite le processus en fonction de tous ces paramètres.
Toutes ses expériences dans le nucléaire apportent à un ingénieur ou à une ingénieure, même ayant moins de 30 ans mais avec beaucoup d'ambition, une expertise qui permettra d'endosser la responsabilité de l'ensemble du processus de démantèlement d'une centrale, aussi bien dans les liens avec une équipe de travail que dans les normes et les pratiques techniques. Il ou elle joue en effet un rôle de manager pour appréhender et piloter le démantèlement, un projet humain et matériel.
Dans le cadre de son activité principale de gestion du démantèlement, le chef ou la cheffe de projet reste l'interface avec le client, à qui sont proposées des améliorations dans le processus. En appui des équipes commerciales, il ou elle peut aussi accompagner la vente d'une prestation de démantèlement.
]]>Le chef ou la cheffe de projet démantèlement nucléaire répond à la demande d'un client comme EDF, pour le compte d'une société spécialisée dans le démantèlement. Les entreprises de génie civil, de mécanique ou de conditionnement des déchets sont les plus présentes sur le marché de la déconstruction d'installations nucléaires. Les entreprises du bâtiment et des travaux publics recrutent également ce profil d'ingénieur. Cet expert ou cette experte peut aussi travailler en tant que consultant dans un cabinet spécialisé.
Plus souvent dans les locaux, le chef ou la cheffe de projet se déplace sur le site à démanteler. Cette visite est obligatoire dans le cadre de ses responsabilités. Elle lui permet de se rendre compte du périmètre d'intervention, de travailler à l'inventaire du matériel sur place, de la configuration interne des lieux pour monter ensuite les scénarios de démantèlement.
Il ne s'agit pas uniquement de démanteler des centrales nucléaires. Les structures ou les dispositifs concernés sont variés : armes nucléaires, engins à propulsion nucléaire (sous-marins ou porte-avions), réacteurs de recherche, laboratoires chauds (radiants) ou installations de traitements de déchets nucléaires.
]]>À la tête d'une opération délicate, le chef ou la cheffe de projet démantèlement nucléaire coordonne toute la déconstruction d'une installation. Il ou elle veille à la sécurité du personnel et à la protection de l'environnement. À la demande d'un client, le chef ou la cheffe de projet élabore des scénarios de démantèlement, selon l'état des lieux et l'état final visé.
Étude de procédés, planification des travaux... Il ou elle organise et contrôle ensuite chaque phase de l'opération. Il lui faut encadrer toute une équipe d'ingénieurs et de techniciens de divers métiers nécessaires au démantèlement nucléaire : en électromécanique, génie civil ou dans la manipulation de robots. Ces derniers interviennent à la place des opérateurs dans une zone à radioactivité trop élevée.
Le chef ou la cheffe de projet veille à ce que tout se déroule dans le respect des conditions de sûreté : port obligatoire de gants pour manipuler les produits chimiques ou thermiques, de vêtements spéciaux, de scaphandres ventilés, de masques... et d'autres protections contre les radiations. Le chef ou la cheffe de projet démantèlement nucléaire se conforme à un cahier des charges, qui répond aussi aux problématiques de déchets, d'impact sur l'environnement, dans les coûts et les délais impartis.
]]>Niveau bac + 5
Master ingénierie nucléaire
Diplôme d'ingénieur en énergie ou en génie chimique
Niveau bac + 6
Diplôme d'ingénieur en GA (génie atomique)
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
Avec la fin des exploitations des anciennes installations construites dans les années 1960 et les départs à la retraite des chercheurs, ingénieurs et techniciens, les besoins en démantèlement se multiplient. Ils s'amplifient encore davantage avec le renouveau de l'énergie nucléaire. Parmi les employeurs on trouve un grand groupe comme Orano, leader français de l'assainissement et du démantèlement nucléaire, mais aussi Onet Technologies, une société d'ingénierie et de conseil.
Les postes requièrent de jeunes diplômés, avec des profils issus d'écoles d'ingénieurs pour les plus recherchés, qui interviennent dans la maintenance et le démantèlement d'installations. Ces ingénieurs intéressent notamment les entreprises du bâtiment et des travaux publics.
Certaines entreprises cherchent également des experts pour des opérations de démantèlement de longue durée. En effet, le travail d'assainissement (nettoyage) est plus facile à réaliser quand il commence plusieurs années après la mise en arrêt définitif d'une centrale (jusqu'à une quarantaine d'années, voire plus !). Et parce que la radioactivité diminue avec le temps, un bâtiment réacteur peut lui aussi être confiné (isolé) une quarantaine d'années.
]]>Le chef ou la cheffe de projet met au point un plan de travail pour son équipe d'ingénieurs et de techniciens, appelés opérateurs. Ce ou cette spécialiste contrôle toutes les étapes du démantèlement et veille au respect des normes de sécurité : port obligatoire de gants pour manipuler des produits chimiques et thermiques, de vêtements spéciaux, de scaphandres ventilés, de masques et d'autres protections contre les radiations. Si la radioactivité d'une zone est trop élevée, c'est un robot télécommandé qui travaille à la place d'un opérateur.
Master ingénierie nucléaire ; diplôme d'ingénieur en énergie ou en génie chimique ; diplôme d'ingénieur en génie atomique à l'Institut national des sciences et techniques nucléaires.
]]>Le conducteur ou la conductrice de travaux doit manager son équipe sur le chantier et gérer les problèmes techniques. Il faut être méthodique pour tout mener de front. Bien sûr, il lui arrive de déléguer, notamment aux chefs de chantier qui secondent son action. Mais c'est à lui ou à elle de rendre des comptes par exemple, en cas de dérive financière. Ses responsabilités sont très importantes, aussi bien en termes de sécurité des ouvriers que de méthodes et de qualités techniques de l'ouvrage (comme un pont ou une route).
Il ou elle anticipe les problèmes et réagit rapidement face à un imprévu (ce qui arrive la moitié du temps). Un engin qui tombe en panne, des matériaux qui ne sont pas livrés à la date fixée, une tempête de neige... il faut prendre les bonnes décisions pour éviter tout retard.
Médiateur ou médiatrice incontournable entre les différents professionnels mis à contribution sur un chantier, il faut être à l'écoute des autres et expliquer ses choix. Autorité, diplomatie et charisme sont des qualités qui s'acquièrent avec l'expérience.
]]>Le conducteur ou la conductrice de travaux gère tous les aspects du chantier (management et social, technique, administratif, financier...) dont il ou elle a la charge. En inspection sur les chantiers dont il a la responsabilité, en visite auprès des fournisseurs ou des clients, il ou elle se déplace fréquemment, s'adaptant au planning de ses interlocuteurs.
Les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics), les bureaux d'études techniques, les sociétés d'ingénierie, les collectivités et les grands cabinets d'architectes sont les principaux employeurs dans le domaine privé. Il est possible de travailler en France ou à l'international, selon ses envies. Les entreprises françaises exportent bien leur savoir-faire en matière de construction de bâtiments et de travaux publics. Résultat : de nombreux conducteurs de travaux exercent leur métier hors de l'Hexagone.
Dans la fonction publique, le conducteur ou la conductrice de travaux peut remplir les fonctions de contrôleur / contrôleuse et technicien / technicienne des travaux publics de l'État, de contrôleur / contrôleuse des services techniques du matériel, et de technicien / technicienne territorial/e. La fonction publique (d'État ou territoriale) organise régulièrement des concours pour recruter sur des postes de conducteur de travaux.
]]>Le conducteur ou la conductrice de travaux est responsable de l'exécution des travaux d'un ou plusieurs chantier(s). Pour cela, il ou elle assure l'organisation, le suivi et le bon achèvement du (ou des) projet(s) dont il ou elle a la charge. Il ou elle intervient à toutes les phases du chantier et veille à la performance économique globale du projet. En relation étroite avec tous les intervenants (architectes, ingénieurs, techniciens, chefs de chantier, ouvriers), sa mission principale consiste à coordonner et diriger toutes les activités de construction.
En amont, durant la phase de préparation du chantier, il faut analyser le dossier technique (plans d'architectes, études des ingénieurs, etc.) ; affiner le planning des travaux et le budget en intégrant les spécificités liées au chantier, constituer les équipes en fonction de leurs compétences, gérer la commande des matériaux et matériels et la commande de travaux aux sous-traitants, prévenir les risques potentiels d'un chantier, etc. Il ou elle effectue également les démarches administratives (par exemple, obtenir des autorisations des collectivités locales) nécessaires au démarrage du chantier.
Une fois le chantier démarré, sa tâche consiste à suivre l'avancement des travaux et à veiller à leur bonne réalisation, tout en respectant les délais et le budget initialement prévus. Pour cela, ce ou cette responsable s'appuie sur le chef ou la cheffe de chantier qui suit ses consignes et qui assure le relais avec les équipes de construction ou de travaux publics. Il ou elle respecte également les règles en matière de qualité, sécurité et environnement. Une fois les travaux achevés, il ou elle clôture le chantier en vérifiant la livraison de l'ouvrage au client.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur dans le bâtiment ou les travaux publics
]]>À partir de 3080 euros brut par mois pour les conducteurs de travaux. 3750 euros brut par mois pour les directeurs de travaux principaux.
Les grands projets (Grand Paris, Jeux olympiques de 2024) entraînent une demande. Le profil de conducteur de travaux reste recherché. La fonction exige de connaître parfaitement les divers corps de métiers qui travaillent dans le secteur de la construction et des travaux publics, et d'avoir déjà à son actif une solide expérience du chantier. L'entrée dans le métier s'effectue en général au poste d'aide-conducteur de travaux. Après plusieurs chantiers, les jeunes professionnels peuvent accéder à la fonction proprement dite et mener leur propre chantier.
Après environ 10 ans d'exercice, le conducteur ou la conductrice de travaux peut monter dans la hiérarchie d'une grande entreprise en devenant directeur ou directrice de travaux, autrement dit il ou elle supervise des opérations conséquentes nécessitant l'intervention de plusieurs conducteurs de travaux, dont il ou elle aura la responsabilité. La rapidité des promotions dépendant souvent de la formation initiale. Les titulaires d'une licence professionnelle du secteur du BTP (bâtiment et travaux publics) ou d'un diplôme d'ingénieur gagneront du temps. Il est aussi possible d'évoluer vers des postes d'ingénieur commercial ou de contrôleur des travaux dans une collectivité ou pour l'État.
]]>5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur orienté vers le bâtiment ou les travaux publics.
]]>Si beaucoup de designers d'interaction sont encore embauchés pour créer des interfaces pour le Web, la reconnaissance de la profession fait également évoluer les tâches confiées à ces professionnels aux compétences larges, qui doivent placer l'utilisateur au coeur de leur approche. Des connaissances en sciences humaines et comportementales sont donc importantes, ainsi qu'un bon niveau en anglais.
Le designer d'interaction doit, par ailleurs, savoir dessiner et comprendre les spécificités des interfaces web, mobiles et natives. La maîtrise d'un certain nombre d'outils est donc requise, dont ceux du design visuel d'interfaces, du prototypage, du wireframing et de la scénarisation d'interfaces, du maquettage web ou encore du développement web back-end.
Créatif, le designer d'interaction doit savoir observer et écouter. Il est doté de qualités relationnelles ainsi que d'un vrai sens de la communication. Force de proposition, il a le goût du travail en équipe et est apprécié pour sa rigueur et sa réactivité.
]]>Le designer d'interaction travaille au sein d'une équipe composée de professionnels variés aux compétences transversales. Selon la nature du projet qui lui est confié, il s'entoure de différents spécialistes : sound designer, architecte de l'information, ergonome, UX designer, etc. Selon le cas et la taille du projet, il est davantage un coordonnateur d'équipe ou, au contraire, un opérationnel.
À chaque phase du projet, le designer d'interaction est amené à collaborer étroitement avec différents services de l'entreprise cliente : les équipes marketing, les chefs de produit et l'ingénierie afin de définir le positionnement du produit ; le service développement à qui il doit fournir des spécifications fonctionnelles ; les designers graphistes pour la traduction visuelle du projet. Dans tous les cas, il doit connaître les codes et les bases de chaque métier pour pouvoir travailler efficacement avec chacun.
Si le designer d'interaction base son travail sur les besoins commerciaux et techniques de l'entreprise cliente, il doit de plus en plus ajouter à sa réflexion les questions d'éthique sociale et environnementale.
]]>Le designer d'interaction ne s'incarne pas uniquement à travers des interfaces et des écrans. Il est présent dans de nombreux objets de notre quotidien ou, de façon moins visible, dans notre environnement. Sites web, logiciels, applications mobiles, bornes interactives, objets connectés, robots, espaces interactifs... les formes que peut revêtir un projet de design interactif sont très variées dans la mesure où ce terme générique peut recouvrir différentes pratiques : travail sur les sons (design sonore), ergonomie des interfaces, architecture de l'information, etc.
Dans tous les cas, le designer d'interaction utilise la même méthode. Il doit d'abord comprendre la problématique et les besoins du client commanditaire. Ensuite, il entreprend une étude sur les futurs utilisateurs et le contexte dans lequel le produit ou le service sera utilisé. Après cela, il peut explorer différentes solutions.
Après une première validation, le designer d'interaction procède à la création d'un prototype qui, grâce à des tests, sera progressivement amélioré jusqu'à la phase de production proprement dite. Enfin, le designeur d'interaction achève sa mission en installant sa création dans le contexte prévu.
]]>Niveau bac + 3
DNA (diplôme national d'arts) design
DN MADE (diplôme national métiers d'art et design) mention numérique, mention innovation sociale ou mention graphisme
Licence pro en design numérique
BUT métiers du multimédia et de l'internet
Niveau bac + 5
Diplôme de l'Ensad spécialisation design graphique / multimédia
Diplôme de design de l'École de design Nantes Atlantique
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) design
DNSAP (diplôme national supérieur d'arts plastiques)
Master design et développement des objets, médias et espaces numériques ; design, médias, technologie : design d'interface...
]]>2848 euros brut par mois.
Le métier de designer d'interaction n'existait pas en France il y a 10 ans. Il est apparu avec le développement de la mobilité numérique qui a élevé le niveau d'exigence du public vis-à-vis des produits technologiques. Petit à petit, puces, logiciels et télécommunications envahissent notre quotidien, rendant le designer d'interaction incontournable. Les perspectives de ce métier sont donc très prometteuses.
Le designer d'interaction peut travailler dans une agence de communication ou de marketing interactif, un studio de design, ou directement chez le client au sein du service web interne. Un quart des professionnels a le statut de travailleur indépendant. Après une dizaine d'années d'expérience, le designer d'interaction peut accéder à des postes de directeur de création, de responsable Internet chez l'annonceur ou de directeur associé d'une agence.
Les secteurs dans lesquels les besoins sont les plus nombreux : la mobilité et le transport, la santé, l'énergie, l'éducation, le sport, la culture et le divertissement. Les projets dépassent les frontières et ont tendance à s'élargir. Aujourd'hui, le designer d'interaction ne doit pas se contenter de faire de la conception d'interfaces graphiques, il a un rôle de plus en plus stratégique et de conseil.
]]>Du bac + 3 (DNA design ; licence pro en design numérique, DN MADE mention numérique ou innovation sociale) jusqu'au bac + 5 (diplôme de l'Ensad spécialisation design graphique / multimédia ; diplôme de design de l'École de design Nantes Atlantique ; DNSEP design ; DNSAP ; masters design et développement des objets, médias et espaces numériques ; design, médias, technologie : arts & médias numériques).
]]>Pour comprendre les situations humaines et adapter son intervention aux particularités de chaque personne, pour collaborer avec elle, sa famille, ses collègues… l'ergothérapeute sait observer, écouter et se montre bon pédagogue.
Il/elle possède aussi un esprit d'équipe pour travailler avec d'autres professionnel/les du secteur sanitaire et social.
Organisation, rigueur, engagement dans les projets de rééducation, d'autonomie et d'inclusion, mais aussi esprit méthodique, dynamisme et endurance… sont autant de compétences nécessaires à l'ergothérapeute. Des capacités pour rédiger des synthèses, bilans, courriers, argumentaires… et des connaissances en anglais sont les bienvenues pour accompagner les patients/es dans leur rééducation/ réadaptation et ainsi s'appuyer sur des données scientifiques.
L'ergothérapeute utilise à des fins thérapeutiques, après évaluation et co-élaboration des objectifs avec la personne, la médiation d'activités (créatives ou jeux, de loisirs ou culturelles, de vie quotidienne) pour lui permettre d'acquérir plus d'autonomie. Il/elle sait réaliser des orthèses de membres, adapter des aides techniques tel un fauteuil roulant ou une synthèse vocale.
]]>L'ergothérapeute exerce sur prescription médicale en hôpital ou en établissement Il/elle travaille en équipe avec divers spécialistes : médecins rééducateurs, assistant/es de service social, kinésithérapeutes, orthophonistes, psychologues, psychomotriciens, infirmier/ères, aides-soignants/es, artisans, prestataires de matériels…
L'ergothérapeute intervient dans les hôpitaux généraux ou spécialisés en neurologie, traumatologie, rhumatologie ou pédiatrie, en centres de rééducation et de réadaptation fonctionnelle pour adultes et pour enfants, en centres de postcure, en établissements pour personnes âgées, en hôpitaux psychiatriques, en service d'intervention à domicile.
L'ergothérapeute travaille selon des horaires de journée (8h30/17h30) à l'hôpital, en centre de rééducation ou en structure médico-sociale et services à domicile.
S'il/elle exerce à titre libéral, il/elle est plus autonome et son emploi du temps est parfois plus dense, adapté aux disponibilités des patients. Enfin, il/elle peut travailler à temps partiel dans différents types d'établissements.
]]>Manger, s'habiller, se déplacer... seul/e. Ces actes de la vie quotidienne peuvent poser des difficultés insurmontables après un accident, une blessure ou un traumatisme. L'ergothérapeute contribue au traitement de ces situations auprès de personnes de tout âge. Il/elle propose des solutions ( rééducation, réentrainement des capacités, aides techniques, aménagement de l'environnement ) adaptées leur permettant d'exercer des activités de la vie quotidienne, des activités créatives, de loisirs, professionnelles…).
Dans un premier temps, après observations, évaluations et entretiens, l'ergothérapeute pose son diagnostic sur l'aide sur mesure à mettre en place via un plan d'intervention, coordonné avec d'autres professionnels de santé et du secteur médico-social. Il/elle peut réaliser des orthèses (appareillages visant à compenser une fonction manquante ou défaillante) et préconiser des aides (techniques ou technologiques) adaptées aux besoins spécifiques. Par exemple, des outils numériques pour l'inclusion scolaire d'un enfant.
Il/elle dispense aussi des conseils.Par exemple,pour éviter les douleurs liées à une position prolongée (assise ou couchée), pour prévenir les chutes des personnes mais aussi les TMS (troubles musculosquelettiques) des soignant/es lors de la mobilisation des patient/es, pour rendre accessible un logement ou un lieu de travail… Sans oublier une activité de veille professionnelle, une mise à jour de ses techniques via des formations ou de la recherche.
]]>Selon les instituts, l'accès à la formation se fait sur dossier via Parcoursup, ou après une 1ère année d'études universitaires (Pass, LAS, L1 chimie-biologie, L1 STAPS).
Niveau bac + 3
Diplôme d'État d'ergothérapeute
]]>1700 euros brut par mois (dans le privé, en fonction des conventions collectives nationales).
En 2019, on recensait 13 000 ergothérapeutes, dont 87 % de femmes et 13 % d'hommes. Les besoins sont élevés, liés en partie au vieillissement de la population, à l'émergence de nouvelles pathologies affectant en particulier les personnes âgées et les enfants (troubles de l'apprentissage, autisme, maladie d'Alzheimer, maladies rares), mais aussi au développement des technologies médicales et des actions de promotion de la santé.
La majorité des débouchés concerne des postes salariés, dans les secteurs privé et public : services de soins hospitaliers, cliniques, centres de rééducation et de réadaptation... mais aussi dans des services de soins à domicile ou des établissements accueillant des personnes âgées.
Outre l'encadrement d'une équipe (de soins, de rééducation ou médico-sociale…), l'ergothérapeute peut diriger un service, une structure, un établissement. Il peut aussi se tourner vers l'enseignement, la formation ou la recherche. Enfin, de nouveaux débouchés émergent : intervention dans la conception de produits industriels à usage domestique (ascenseurs, sanitaires...), urbanisme, ergonomie et dessin industriel... Les compagnies d'assurances et avocats font aussi appel à des ergothérapeutes afin d'évaluer les préjudices subis par une personne lors d'un accident.
]]>Pas facile d'enfiler ses chaussettes quand on a perdu un pouce, de se laver avec un bras paralysé ou de faire le ménage en fauteuil. Rééducateur/trice du geste, l'ergothérapeute aide les personnes souffrant de handicap temporaire ou durable à retrouver un maximum d'autonomie dans leur quotidien (personnel et professionnel). Par le biais de jeux, de travaux manuels (couture, menuiserie), il leur apprend ou réapprend patiemment les gestes usuels (cuisine, écriture, par exemple). Tenir compte des capacités de récupération de chacun est indispensable. Car, là où 2 semaines de travail suffisent à un patient pour récupérer force et précision, un autre mettra 6 mois.
L'ergothérapeute donne aussi des conseils pratiques pour l'organisation matérielle ou l'aménagement de l'espace de vie ou de travail : installer une barre d'appui dans une douche ou des portes assez larges pour laisser passer un fauteuil : suivant les situations, les solutions à trouver peuvent relever du système D. Il s'agit de faciliter, par tous les moyens, les activités de la vie quotidienne.
L'ergothérapeute travaille à l'hôpital ou en centre de rééducation fonctionnelle, toujours en collaboration avec des médecins, des orthoprothésistes et des kinésithérapeutes. Il/elle est aussi amené à se déplacer au domicile de la personne pour l'aider à devenir indépendante.
3 ou 4 ans pour préparer le DE d'ergothérapeute, obligatoire pour exercer. Selon les instituts, l'accès à la formation se fait sur dossier via Parcoursup, ou après une 1ère année d'études universitaires (Pass, L1 sciences pour la santé, sciences de la vie, STAPS)
]]>Le chef ou la cheffe de chantier a le goût des responsabilités, le sens du management et des relations humaines. Il ou elle peut avoir sous ses ordres entre 5 et 15 personnes. Secondant les conducteurs de travaux, les chefs de chantier doivent avoir suffisamment de charisme pour se faire respecter. Sur les petits chantiers, le relationnel revêt encore plus d'importance car il faut coordonner le travail des sous-traitants, traiter en direct avec le maître d'oeuvre et participer aux réunions avec les clients.
Garants de la qualité technique des travaux réalisés, les chefs de chantier proposent des méthodes d'exécution et en parlent avec les conducteurs de travaux. Ingéniosité et intelligence pratique sont mobilisées pour trouver, chaque fois, la meilleure solution. Rigueur, organisation et responsabilité sont attendues... sans oublier une bonne condition physique.
Véritable gestionnaire, les chefs de chantier assument des tâches administratives : gestion du personnel (horaires, primes...), activité de l'équipe (déplacements, sécurité...), vérification des bons de commande et factures, suivi d'intervention journalier, etc. Ils veillent au respect des coûts fixés par contrat.
]]>Le chef ou la cheffe de chantier est toujours présent/e sur le terrain. Il ou elle pilote l'exécution des travaux, supervise et anime les équipes d'un point de vue technique et organisationnel (répartition des tâches, affectation des outillages, etc.) tout en veillant aux bonnes conditions de travail et à la transmission des savoir-faire. Quel que soit le chantier, le port d'équipements de protection (casque de chantier, chaussures de sécurité...) est requis. Le chef ou la cheffe de chantier veille à l'application des directives, normes et règlements, notamment en matière de sécurité.
Le chef ou la cheffe de chantier passe une grande partie de son temps sur les chantiers. Mais il lui faut jongler entre la gestion du chantier et son travail administratif, qui se fait, quant à lui, au bureau. Pour y parvenir, il faut savoir s'organiser. Il ou elle adapte ses horaires en fonction de sa charge de travail et de son emploi du temps.
Son activité peut parfois impliquer un éloignement de son domicile, de plusieurs jours ou semaines, en particulier lors de grands travaux d'infrastructures (construction d'autoroutes, de ponts, de viaducs, de ports, etc.).
]]>Participant aux réunions préparatoires avec le conducteur de travaux et l'ingénieurs d'études, le chef ou la cheffe de chantier prend connaissance des plans et du dossier technique. Il ou elle s'assure sur le terrain que les contraintes et obstacles ont été gérés. Il lui faut veiller à l'approvisionnement en matériels, outillages et matériaux. En coordination avec les responsables d'équipe, il ou elle examine le planning prévu et répartit les tâches entre les différents ouvriers.
Il ou elle participe aux réunions hebdomadaires avec le conducteur de travaux, le maître d'oeuvre et le maître d'ouvrage. Il rend compte des avancées et difficultés rencontrées sur le terrain. Assurer au quotidien l'organisation générale d'un chantier, ou d'une partie de celui-ci selon son importance, est dans son rôle. De même que contrôler et coordonner le travail des équipes, les soutenir en leur apportant conseils et assistance, et tenir à jour le planning d'avancement des travaux. Il faut aussi s'assurer du respect des consignes de sécurité, du délai et de la qualité.
Enfin, il ou elle réceptionne les travaux en fin de chantier et s'assure de l'enlèvement des installations et de la remise en état des abords. Secondant le conducteur de travaux, le chef ou la cheffe de chantier le remplace parfois dans certaines tâches et lui rendant compte chaque jour de l'activité.
]]>Niveau bac + 2
BTS bâtiment ; travaux publics
Niveau bac + 3
BUT génie civil-construction durable
Licence professionnelle mention métiers du BTP (bâtiment et travaux publics)
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
Les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) recrutent des jeunes qualifiés et motivés pour exercer le métier de chef de chantier. Les titulaires d'un bac + 2 en bâtiment ou génie civil sont très recherchés. Chantiers du Grand Paris, extensions d'infrastructures aéroportuaires, restructuration du réseau ferré, sans oublier la perspective des Jeux olympiques de 2024... les travaux publics sont portés par des grands projets et le nombre de chefs de chantier augmente de façon continue.
Pour accompagner les jeunes diplômés amenés à diriger un chantier, les entreprises mettent en place des parcours de tutorat. En effet, avant d'occuper un poste de chef de chantier, il faut en général faire ses preuves comme chef d'équipe, puis comme assistant d'un chef de chantier.
Un chef ou une cheffe de chantier peut, avec l'expérience, avoir un poste de chef ou de cheffe de chantier principal, puis conducteur ou conductrice de travaux et même, en fin de carrière, directeur ou directrice de travaux. Il ou elle peut aussi rejoindre le bureau des méthodes d'une grande entreprise ou accéder à un poste de cadre technico-commercial (gestionnaire de contrats ou chargé d'affaires et négociateur de marchés).
]]>2 ans pour préparer un BTS (bâtiment ; travaux publics) ; 3 ans pour le BUT génie civil-construction ou une licence professionnelle mention métiers du BTP (bâtiment et travaux publics).
]]>Curieux et passionné, le sommelier est toujours à l'affût de nouveaux crus, de nouvelles tendances qu'il intègre à sa carte. Bien sûr, il doit être doté d'un fin palais et d'un nez subtil. En plus de ses nombreuses heures de service en salle, il doit trouver le temps d'adapter ses propositions aux évolutions du menu du restaurant, en communiquant régulièrement avec le chef sur le contenu de chaque plat.
Doté d'une excellente présentation, aimable et patient, le sommelier incarne l'image de marque de l'établissement qui l'emploie. Il doit être attentif aux souhaits des clients et faire preuve d'imagination et de souplesse. Alliant assurance, tact et humilité, il propose, sans jamais imposer, et manifeste un certain sens commercial, vis-à-vis des clients comme des fournisseurs.
Adroit, rapide, doté d'une bonne mémoire (une carte des vins peut compter une centaine de références !), d'une certaine résistance physique et nerveuse, cet amoureux du vin doit, dans tous les cas, rester sobre ! Par ailleurs, la maîtrise des langues étrangères constitue un atout important dans ce métier car il a souvent affaire à des clients étrangers.
]]>En contact permanent avec la clientèle dont il remplit régulièrement le verre au cours du repas, le sommelier ne cesse d'aller et venir entre la cave et la salle. Son rythme quotidien est irrégulier, alternant " coups de feu " (activités intenses) et périodes plus calmes. Il peut aussi effectuer des déplacements dans les vignobles pour rendre visite à ses fournisseurs ou découvrir de nouveaux crus.
Employé d'un restaurant, le sommelier est généralement soumis à des horaires lourds et décalés, y compris les week-ends et jours fériés. Selon la taille et la catégorie du restaurant qui l'emploie, il dépend du chef sommelier ou exerce sous l'autorité du maître d'hôtel ou du directeur de restaurant.
Outre sa cave qui peut receler de véritables trésors aux prix exorbitants, le sommelier est également responsable d'une bonne partie de la note finale des clients. Son travail a un impact direct sur le chiffre d'affaires du restaurant. D'ailleurs, certains chefs sommeliers peuvent avoir un intéressement en fonction des ventes générées.
]]>Le sommelier est l'expert des vins d'un restaurant de qualité (du bistrot chic au restaurant étoilé). Il est incollable sur les qualités et les caractéristiques de chaque cru, le millésime, la provenance et l'harmonie par rapport au plat choisi. Pour aider les clients, il décode leurs goûts et leur budget afin de proposer le verre ou la bouteille idéale. Après avoir pris la commande, il présente la bouteille au client, l'ouvre devant lui, fait décanter le vin (séparation du dépôt du vin du vin lui-même) si besoin, le fait goûter avant de le servir en apportant toutes informations utiles sur son identité. Le sommelier propose également eaux minérales, apéritifs et digestifs.
En lien avec les vignerons, le sommelier achète les vins qui composeront une carte variée, en accord avec les menus proposés, les goûts et les moyens financiers de la clientèle du restaurant notamment.
Le sommelier gère la cave du restaurant. Il assure la réception des commandes, la vérification des livraisons, l'embouteillage, le décapsulage, le rangement, et la surveillance des vins. Il calcule les recettes quotidiennes et vérifie les stocks au jour le jour. Responsable d'un budget qui se chiffre parfois en centaines de milliers d'euros, il n'a pas droit à l'erreur !
]]>Niveau bac
BP sommelier
MC sommellerie
Bac professionnel commercialisation et services en restauration
]]>Smic.
Le sommelier exerce le plus souvent dans les restaurants gastronomiques, en France ou à l'étranger (après une première expérience dans un grand restaurant) car les sommeliers français ont très bonne réputation. La France compte plus de 600 restaurants étoilés mais de plus en plus d'établissements plus modestes, en quête d'un service de qualité, ont aussi recours à leurs compétences. La demande en sommeliers expérimentés est donc forte.
Le sommelier peut également exercer dans les caves, les bars à vins, les magasins alimentaires de luxe, voire dans la grande distribution où il assure alors le conseil aux clients. Le sommelier expérimenté peut s'orienter vers la représentation ou l'expertise en vins.
On compte près de 3 000 sommeliers formés. L'obtention du titre de sommelier n'est qu'une étape, dans un secteur où l'on apprend sans cesse. Selon les professionnels, il ne faut pas moins de 10 ans d'expérience pour acquérir le métier ! L'évolution se fait en travaillant dans des restaurants de plus en plus prestigieux et en passant par les étapes suivantes : commis de salle, commis sommelier ou chef de rang sommelier, sommelier puis chef sommelier.
]]>1 an pour préparer la MC sommellerie après le CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant ou le bac professionnel commercialisation et services en restauration.
2 ans pour préparer le BP sommelier après un CAP.
]]>Le métier de technicien en traitement des matériaux demande de solides bases en chimie, en physique, en mécanique, et une bonne connaissance des propriétés des matériaux ainsi que des différents procédés de traitement. En effet, on n'applique pas le même produit sur une tôle de voiture, une aile d'avion ou un circuit imprimé ! De plus, certains produits manipulés sont dangereux... Il est donc impératif de bien savoir les identifier.
Il est également indispensable de savoir lire un plan ou un schéma, et d'être capable d'analyser un cahier des charges. Le technicien doit pouvoir aussi bien calculer une surface que rédiger une note... et s'adapter aux nouvelles technologies.
Enfin, il faut aimer communiquer. En effet, le technicien en traitement des matériaux n'exerce pas seul et le sens du travail en équipe est indispensable. Le technicien est en relation avec d'autres services de l'entreprise. De plus, celui qui est chef d'équipe a nécessairement fait la preuve de cette aptitude pour pouvoir superviser le travail des opérateurs.
]]>En production, quelle que soit la taille de l'entreprise, le travail est souvent organisé en équipes intervenant en 3 × 8 heures. La production tournant en continu, la présence d'un technicien peut être requise en permanence. Ce dernier peut aussi être d'astreinte le week-end et être appelé à tout moment en cas de problème. La disponibilité est donc de rigueur.
Le technicien de traitement des matériaux peut être employé dans des entreprises spécialisées en traitement des matériaux, généralement des PME (petites et moyennes entreprises), mais aussi dans les ateliers de traitement intégrés aux usines des secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de l'électroménager... Il peut aussi exercer dans des laboratoires de recherche, de contrôle et d'expertise.
Les risques liés à l'application de traitements spécifiques sont réels dans ce secteur. Dans certains cas, les pièces sont plongées dans des bains de décapage à l'acide. Il est donc impératif de respecter les règles de sécurité pour éviter les brûlures et autres accidents graves. Lorsqu'il supervise le travail des opérateurs à l'atelier, le technicien doit être équipé d'une tenue de protection.
]]>Le technicien en traitement des matériaux peut intervenir dès la phase de conception du traitement qui rendra un matériau plus solide, plus performant... Il seconde alors les ingénieurs en recherche et développement au sein d'un laboratoire. Il réalise des essais, analyse le cahier des charges établi pour un nouveau traitement et peut proposer des modifications.
Utilisé pour fabriquer les objets quotidiens (bouteille, emballage, vitrage etc.) le traitement peut être thermique (par chauffage), pour offrir une meilleure résistance aux chocs et à l'usure ; ou alors de surface à l'aide de produits chimiques, de peintures, pour lutter contre la corrosion ou donner un aspect précis au matériau (brillant, mat, creusé...).
Le technicien peut aussi exercer à la production, dans une usine. Il veille alors au bon déroulement du cycle de traitement. Animateur d'îlot, il pilote le fonctionnement d'une ou de plusieurs unités. Il a un rôle de soutien technique auprès des équipes d'ouvriers. Il anime également les échanges avec les autres services de l'entreprise pour respecter les délais, les quantités et les coûts des pièces traitées. Il contrôle la qualité et participe à des actions de prévention, notamment en matière de sécurité.
]]>Niveau bac + 2
BTS traitement des matériaux, option traitements thermiques ou traitements de surfaces
Niveau bac + 3
Licence professionnelle matériaux et structures : fonctionnalisation et traitement des surfaces
BUT chimie, parcours matériaux et produits formulés ; science et génie des matériaux
]]>À partir du Smic (évolue en fonction de l'expérience et de la formation).
Le traitement de surface se porte bien. Les progrès de la recherche et l'exigence de qualité des entreprises ont engendré un boom spectaculaire du secteur. Toutes les entreprises cherchent désormais à optimiser les produits dès leur conception. Les besoins sont importants dans le travail des métaux, les industries mécaniques (fabrication de machines), l'automobile, l'aéronautique, l'équipement ménager, l'ameublement et le matériel de bureau, l'optique-lunetterie, le ferroviaire, le médical ou encore la mécanique de précision... car le traitement des matériaux concerne quasiment tous les secteurs industriels.
Les entreprises recherchent des techniciens formés, capables de rendre leurs produits plus performants. Elles recrutent de jeunes diplômés rompus aux nouvelles technologies afin de gagner des marchés. Selon l'Union des industries de traitements de surfaces, 60 % des entreprises spécialisées recherchent du personnel. De plus, les emplois se trouvent répartis partout en France.
Avec l'expérience, un technicien d'atelier peut devenir responsable de production. Il peut également exercer des fonctions de technico-commercial et travailler à la commercialisation de produits chimiques utilisés dans les opérations de traitement.
]]>2 ans pour préparer le BTS traitement des matériaux, option traitements thermiques ou traitements de surfaces ; 3 ans pour les BUT chimie parcours métariaux et produits formulés ; science et génie des matériaux.
]]>Responsable d'une cinquantaine, voire d'une centaine d'agents, la ou le responsable de collecte de déchets ménagers doit avoir des qualités de manager. Organisation, disponibilité, sens de l'écoute sont bienvenus... il faut aussi savoir faire preuve d'autorité lorsque c'est nécessaire.
Personne référente de la collectivité dans le domaine de la propreté urbaine, la ou le responsable doit parfaitement connaître les réglementations pour être capable de rappeler à l'ordre les prestataires à propos des normes en vigueur. Il est aussi important d'être à l'aise avec les démarches administratives et comptables (appels d'offres, établissement d'un cahier des charges, gestion d'un budget public...).
La ou le responsable de la collecte des déchets peut, dans la même journée, participer à une réunion avec des élus, organiser une rencontre avec des gardiens d'immeuble dans une nouvelle cité, suivre son budget et gérer les congés des agents du service. Des qualités en communication et une bonne dose de diplomatie l'aident dans ces différentes tâches, très polyvalentes.
]]>Dans une communauté d'agglomération, la ou le responsable déchets ménagers travaille en collaboration avec plusieurs maires, qui sont pour lui autant de personnes dont l'avis compte. En cas de propositions à faire, par exemple, il faut s'adresser à chacun et chacune d'entre eux pour faire valider son projet. Dans ce cadre, son travail prend une dimension politique non négligeable.
Selon l'importance du service, les missions des responsables déchets ménagers peuvent être plus ou moins larges. Dans une petite agglomération de plusieurs communes par exemple, la mission de collecte est le plus souvent couplée avec le traitement des déchets.
Dans des collectivités plus grandes, comme une métropole de la taille de Bordeaux par exemple, le travail est réparti en secteurs bien distincts : une personne est responsable de la collecte des ordures, une autre des tris, une troisième du centre de tri, tandis qu'une quatrième gère l'usine de retraitement et une dernière les déchetteries.
]]>À la tête d'une équipe d'une cinquantaine d'agents en moyenne, la ou le responsable de la collecte des déchets assure la répartition des tâches, gère le planning de ses agents, s'occupe de la logistique. Il s'agit d'assurer la mise en oeuvre de tous les moyens humains et matériels nécessaires à la collecte des ordures ménagères.
Dans une commune ou une communauté de communes, la gestion administrative et financière de son service est également de son ressort. Lorsque les opérations de ramassage sont confiées à des exploitants privés, il faut tout particulièrement veiller au respect, par les sous-traitants, des clauses du contrat : pourcentage de recyclage devant être respecté, absence de rejet polluant, etc. Son rôle vise aussi à optimiser les coûts.
La fonction implique des contacts importants avec les usagers et les élus. La ou le responsable de la collecte des déchets ménagers peut ainsi intervenir dans des réunions publiques pour expliquer la mise en oeuvre du tri, par exemple. De même, il ou elle doit être en mesure d'aider les élus à prendre des décisions concernant son domaine d'activité.
]]>Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement et écotechnologies
Licence professionnelle génie des procédés pour l'environnement ; métiers de la protection et de la gestion de l'environnement ; métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique
Niveau bac + 5
Master gestion de l'environnement ; géographie, aménagement, environnement et développement ; agrosciences, environnement, territoires, paysage, forêt
Diplôme d'ingénieur spécialisé en environnement : développement durable, génie de l'eau, ingénierie environnementale...
]]>1748 euros brut par mois (pour un technicien principal de la fonction publique territoriale). 1827 euros brut par mois pour un ingénieur territorial (1er échelon). 2432 euros brut par mois pour un ingénieur principal territorial.
La gestion des déchets est pourvoyeuse d'emplois. Ce domaine représentait en France 36 % des emplois dans les "métiers verts" en 2021, selon une étude du ministère de la Transition écologique. Le comportement vertueux des ménages et des collectivités face au tri des déchets a progressé. Aujourd'hui, 68 % des emballages ménagers sont recyclés selon l'éco-organisme Citeo. De manière plus indirecte, l'apparition des labels environnementaux, des écobilans et des éco-audits a aussi contribué à l'évolution du secteur des déchets. Le traitement, le recyclage et la valorisation des détritus ont permis la création de nouveaux emplois et la mutation des métiers traditionnels.
Les principaux employeurs ? Les collectivités locales et les entreprises privées de nettoyage. On observe un regroupement des circuits de collecte, notamment dans le cadre des communautés de communes, et la progression des entreprises privées au détriment des emplois publics. Quand ils sont recrutés dans la fonction publique territoriale, les responsables déchets ménagers ont, selon l'importance du service à gérer, le statut d'ingénieur territorial ou celui de technicien supérieur.
]]>De bac + 3 (BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement et écotechnologies, licence professionnelle spécialisée en procédés ou gestion de l'environnement....), jusqu'au bac + 5 (master gestion de l'environnement, aménagement, agrosciences... ou diplôme d'ingénieur spécialisé en environnement, développement durable, génie de l'eau, ingénierie environnementale...).
]]>Concevoir une usine est un travail de longue haleine qui demande beaucoup de rigueur si l'on veut éviter tout dysfonctionnement. D'où la nécessité de posséder une solide résistance au stress. En plus de ses connaissances techniques et scientifiques (génie chimique, génie des procédés, modélisation, économie d'entreprise, informatique industrielle, automatismes, productique...), l'ingénieur procédés en chimie doit avoir le sens de l'organisation, une bonne capacité d'adaptation et l'esprit d'invention. Il doit savoir utiliser des logiciels de simulation spécifiques à son activité, pour modéliser des procédés chimiques.
Transversale, sa fonction requiert aussi de collaborer étroitement avec d'autres services : bureau d'études, atelier, achats, qualité... Une bonne capacité à communiquer est donc nécessaire. L'ouverture d'esprit, l'aptitude au dialogue, à l'animation et à la coordination d'équipe sont des qualités requises. L'ingénieur procédés en chimie sait aussi analyser des données et rédiger des rapports techniques et scientifiques. Quel que soit son lieu de travail, la maîtrise de l'anglais technique est indispensable.
]]>L'ingénieur procédés en chimie exerce dans les secteurs de la chimie, de la parachimie (cosmétiques, peintures, adhésifs, matériaux, verres, plasturgie, élastomères, agrochimie, etc.), de la pharmacie, de la pétrochimie, de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, du nucléaire, etc.
L'ingénieur travaille généralement en équipe. Les conséquences économiques de son activité étant importantes, il peut être assisté de spécialistes des calculs de coûts. Pour mettre en oeuvre de nouveaux procédés de fabrication, il côtoie des ingénieurs de recherche, et encadre une équipe de techniciens.
Selon la taille de l'entreprise pour laquelle il travaille, il est plus ou moins polyvalent. Dans les petites entreprises, il est souvent chargé de l'ordonnancement et de la planification. Il se déplace alors sur plusieurs sites et étudie l'implantation de nouvelles usines ou de nouvelles unités de production.
]]>Avant de fabriquer un nouveau produit (polymère, médicament...), il faut un outil de production. L'ingénieur procédés en chimie supervise sa construction en concevant l'ensemble des installations et leur automatisation, et en achetant le matériel nécessaire (pompes, échangeurs, réacteurs...). Il travaille à la fois sur les équipements de fabrication, d'automatisation et de contrôle. Il peut même mettre au point des systèmes complexes (réacteurs, colonnes de distillation, broyeurs...).
D'autres missions peuvent lui être confiées, par exemple : accroître les performances techniques des unités de production existantes, perfectionner un process de fabrication pour réduire les coûts, optimiser la production... Garant de l'efficacité de son usine, cet ingénieur doit être à la pointe des avancées techniques, économiques et environnementales.
Il doit aussi prendre en compte les aspects de fiabilité, de sécurité et d'ergonomie des systèmes. Il prend toujours soin de respecter les normes de sécurité et d'environnement, et s'informe sur l'évolution de la réglementation. Des outils de modélisation sur ordinateur l'aident à passer de la phase du bureau d'études à l'échelle industrielle.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste en génie chimique ou en génie des procédés
Master en chimie ; chimie et procédés (spécialité génie des procédés) ; procédés physico-chimiques (spécialité ingénierie des procédés) ; sciences et technologies mention chimie ou médicament...
]]>De 2080 à 2900 euros brut par mois.
L'ingénieur procédés en chimie travaille sur les sites de production des petites, moyennes ou grandes entreprises industrielles de la chimie, principalement présentes dans les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine. Certaines spécialités sont particulières à une région. Par exemple, chimie en Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne... Ce professionnel exerce parfois en sociétés de conseil et d'ingénierie spécialisées dans le domaine industriel.
L'internationalisation de l'industrie chimique (exportations et investissements extérieurs importants) créant de nombreuses opportunités de postes à l'étranger, surtout dans les grands groupes, l'ingénieur procédés en chimie peut remplir des missions ponctuelles ou d'expatriation.
Avec de l'expérience, l'ingénieur peut devenir directeur de site de production, chef de projet ou directeur industriel, directeur technique, directeur d'usine, responsable production ou responsable bureau des méthodes.
]]>Ce professionnel exerce dans les secteurs de la chimie, de la parachimie (cosmétiques, peintures, adhésifs, matériaux, verres, plasturgie, agrochimie, etc.), de la pharmacie, de la pétrochimie, de l'aéronautique, du nucléaire, etc. Sa fonction étant transversale, il travaille beaucoup en équipe et sait piloter des projets. Ouverture d'esprit, aptitude au dialogue sont des qualités nécessaires. L'ingénieur procédés sait aussi analyser des données et rédiger des rapports techniques et scientifiques. Quel que soit son lieu de travail, la maîtrise de l'anglais est indispensable.
Bac + 5: diplôme d'ingénieur généraliste en génie chimique, génie des procédés ; master en chimie ; chimie et procédés (spécialité génie des procédés) ; procédés physico-chimiques (spécialité ingénierie des procédés) ; sciences et technologies mention chimie ou médicament...
]]>On attend de l'astrophysicien une grande rigueur dans son travail de recherche et de traitement des informations, une capacité de réflexion, d'analyse et de structuration dans le travail, et une grande concentration. Parallèlement, ce métier exige de la passion, de l'imagination et une curiosité d'esprit sans cesse renouvelée afin de repousser les limites de la connaissance.
L'astrophysicien travaille au sein d'une équipe composée de scientifiques, d'ingénieurs et de techniciens. Il doit avoir le goût de la communication, et savoir parler et écrire en anglais pour travailler avec des collaborateurs de toute nationalité.
Dans le domaine de la recherche scientifique, l'informatique est devenue incontournable. L'astrophysicien doit également posséder de solides compétences en programmation pour pouvoir traiter et interpréter ses mesures. Le théoricien développe les algorithmes pour résoudre les équations contenues dans les modèles théoriques. Il utilise des supercalculateurs pour réaliser des simulations longues et complexes. Si les résultats des simulations sont conformes aux données issues des observations, alors le modèle sera validé.
]]>Les astrophysiciens peuvent être astronomes, chercheurs ou enseignants-chercheurs. L'astronome exerce ses fonctions dans un observatoire astronomique, tandis que le chercheur travaille pour le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), et l'enseignant-chercheur au sein d'une université. Si le chercheur se dévoue entièrement à la recherche, il doit aussi s'acquitter de tâches de service (observations, enseignement, gestion de bases de données). Quant à l'enseignant-chercheur, il partage son temps à parts égales entre enseignement et recherche scientifique.
Les observatoires sont souvent situés dans des lieux reculés, à une altitude élevée, pour bénéficier des meilleures conditions d'observation possibles. Lors de l'observation, une équipe technique locale fait fonctionner le télescope sur les indications que l'astrophysicien donne sur place ou transmet par Internet.
Dans ce métier, les déplacements sont nombreux, notamment lors des campagnes d'observation ou l'installation d'un instrument, mais aussi pour participer à des séminaires, à des colloques ou à des conférences internationales.
]]>L'astrophysicien étudie la physique et les propriétés des objets célestes (planètes, étoiles, galaxies). Face à la multitude d'objets présents dans l'univers, il doit se spécialiser dans une ou plusieurs disciplines (cosmologie, planétologie, exobiologie, etc.). Ses activités principales sont l'observation, l'étude théorique et l'instrumentation. Il peut exercer une ou plusieurs de ces activités. Il consacre une grande partie de son temps à la publication de ses recherches.
Pour sonder l'univers, ce scientifique dispose d'instruments de mesure et d'observation (télescopes, spectrographes, interféromètres). Le traitement informatique, l'exploitation et l'interprétation des données enregistrées lors des observations peuvent occuper ce spécialiste pendant plusieurs mois.
Théoricien, il élabore des modèles pour expliquer la nature des astres, leur formation et leur comportement. Ces modèles sont ensuite confrontés aux observations. Il conçoit et améliore les instruments d'astronomie qui seront installés sur les télescopes au sol ou embarqueront à bord des missions spatiales. Les instruments de mesure, de plus en plus performants, poussent les théoriciens à améliorer sans cesse leurs modèles.
]]>]]>
3125,58 euros pour un astronome et physicien, professeur des universités.
On recense environ 1 000 astrophysiciens en France (et 10 000 dans le monde). Le nombre de postes de chercheurs permanents offerts est faible : entre 10 et 20 jeunes sont recrutés chaque année par les laboratoires du CNRS, les observatoires astronomiques et les universités. Des contrats à durée déterminée (de quelques années) sont parfois proposés par les laboratoires français et étrangers mais, là aussi, la concurrence est rude.
Un certain nombre de jeunes rejoignent des organismes publics (Cnes, CEA, Onera) ou privés (Thales, Ariane Espace, laboratoires de recherche, etc.) spécialisés dans les domaines suivants : aéronautique, informatique, télédétection, électronique, optique, physique, mathématiques, statistiques... D'autres s'orientent vers l'enseignement, la médiation, le journalisme scientifique...
Dans un observatoire, l'astronome adjoint peut évoluer vers un poste d'astronome. À l'université, le maître de conférences peut devenir professeur d'université. Enfin, le chargé de recherche au CNRS peut devenir directeur de recherche. L'évolution de carrière est liée au nombre de publications et aux responsabilités au sein de l'organisme et dans des projets de recherche.
]]>Trois statuts professionnels possibles : enseignant-chercheur à l'université ; chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ; astronome dans un observatoire.
8 ans pour obtenir un doctorat en astrophysique.
]]>Pour être formateur en informatique, il faut avoir de solides bases techniques, mais aussi bien connaître le secteur d'activité de l'entreprise. Pour certaines formations, il joue un rôle d'interface entre plusieurs domaines d'activité : gestion de production, commercial...
Capacités à animer un groupe, aptitude à transmettre des savoir-faire et des connaissances : le formateur fait preuve de pédagogie. Son sens du relationnel et de la communication lui permet de s'adapter à des interlocuteurs aux profils variés, de comprendre les demandes et de se faire comprendre. Réactif et organisé, il ne se laisse pas déstabiliser par des stagiaires peu motivés ou des questions inattendues.
Pour ajuster au mieux sa formation, connaître les rouages et les spécificités de l'entreprise constitue un atout. S'il veut apporter un gain immédiat et une meilleure efficacité, il rattache sans cesse l'apport technique à l'environnement des formés.
]]>On retrouve le formateur dans des contextes divers : SSII (sociétés de services en ingénierie informatique), organismes de formation, constructeurs ou entreprises utilisatrices, éditeurs de logiciels, administrations. En fonction, il dépend de la direction des ressources humaines ou du personnel, du responsable de formation, d'un chef de projet... L'étendue de ses attributions varie fortement.
En interne, le formateur travaille auprès des personnels de son entreprise. En externe, il intervient à la demande d'un client, pour ses salariés utilisateurs et ses services informatiques, notamment lors de la mise en place de nouveaux outils et logiciels. Il peut être amené à se déplacer chez le client. L'exercice en indépendant n'est pas exclu.
Avec le développement du e-learning, le métier pourrait évoluer vers plus de conseil et d'assistance. Dans cette nouvelle forme d'apprentissage, l'intervention du formateur reste néanmoins primordiale, pour articuler les connaissances techniques et prendre en compte les contextes d'utilisation particuliers.
]]>L'objectif du formateur en informatique : permettre aux utilisateurs d'acquérir ou d'actualiser des compétences directement utilisables dans leur travail. Et ce, du simple utilisateur de micro-informatique qui se sert de logiciels de bureautique et de messagerie, aux ingénieurs et aux développeurs experts dans un champ d'application.
La transmission des savoirs et savoir-faire est effectuée en fonction d'objectifs précis et définis à l'avance. Au formateur de concevoir et de réaliser un plan de formation, de prévoir les supports, de définir la progression, d'animer les groupes de stages... En aval, il évalue les stagiaires et réajuste le contenu de ses interventions en fonction de leur niveau.
Il assure également le suivi des formés, qui peuvent le contacter pour des précisions. Rédiger de la documentation et des manuels pour les utilisateurs, effectuer des tests de connaissances des stagiaires, assurer des missions de conseil : autant de tâches qu'il est amené à remplir.
]]>Niveau bac + 3 :
Licence pro mention métiers de la GRH : formation, compétences et emploi
Licence pro mention métiers de la médiation scientifique et technique
Licence pro mention métiers de l'informatique
Niveau bac + 5
Master dans le domaine informatique
Diplôme d'école d'ingénieurs avec une spécialisation en informatique
Diplôme d'école spécialisée en informatique
]]>2400 euros brut par mois.
Changement de logiciels, de technique, de qualification, de service... La formation des personnels représente un enjeu de taille pour les entreprises. Dans le secteur privé, la demande est forte. Dans le cadre associatif et territorial, elle est parfois relayée par les responsables du parc informatique. À envisager : les temps partiels et les vacations.
Dans ce secteur, le formateur a besoin d'être en prise directe avec la réalité du terrain. Aussi, la formation constitue souvent un passage dans une carrière ou s'inscrit en complément d'une autre activité. Il n'est pas rare que des experts ou des membres de l'équipe d'un projet animent des missions ponctuelles. Une expérience professionnelle est la bienvenue.
Les perspectives d'évolution de carrière ne sont pas toutes tracées. En gagnant en expérience, le formateur peut devenir responsable ou ingénieur de formation. Évoluer vers les ressources humaines ou le commercial est une autre option. Ou encore retourner à une fonction technique.
]]>licence pro dans le domaine de la formation de formateurs en informatique - après un bac + 2 en informatique ; master ou diplôme d'école d'ingénieurs (5 ans) ou école spécialisée en informatique, complété par une formation de formateurs.
]]>Pour exercer ce métier, il faut aimer les fleurs (et ne pas être allergique au pollen...), mais ce n'est en aucun cas suffisant. Technicien avant tout, le fleuriste doit avoir de solides connaissances en botanique et en horticulture. Il connaît près de 300 noms de fleurs et de plantes et les soins adaptés à chacune d'entre elles.
Diriger une boutique nécessite de l'organisation et une bonne aptitude à la gestion (suivi des commandes, des stocks, recettes...). Qu'il s'agisse d'une commande pour un deuil, un mariage ou une naissance, le fleuriste doit s'adapter aux personnes et aux situations. Le sens du contact et du commerce est indispensable pour fidéliser la clientèle.
D'autres qualités telles que la créativité, le sens artistique, la capacité à jouer avec les tendances du moment et à inventer des compositions originales... font toute la différence. Du bouquet offert pour un rendez-vous amoureux au décor de table ou à la couronne mortuaire, au fleuriste de trouver la réponse adaptée.
]]>La journée d'un fleuriste commence souvent à l'aube pour faire son marché chez le grossiste ou réceptionner les commandes. Le soir, une fois le magasin fermé (rarement avant 19 h 30), la journée se poursuit par l'évaluation des stocks, le rangement et le nettoyage. Fidèle au poste les samedis, dimanches et jours fériés, il réalise ses meilleurs chiffres de vente les jours de fête.
Le plaisir de créer des compositions originales compense les conditions de travail exigeantes. Debout la plupart du temps, le fleuriste travaille le plus souvent dans un local froid (13 °C en moyenne) et humide, pour conserver aux fleurs leur fraîcheur. Frileux s'abstenir !
Autres contraintes quotidiennes : le port de charges lourdes et le travail à mains nues. Dans ce métier, on peut se piquer et se couper. Les mains, tantôt dans l'eau, tantôt dans la terre, sont mises à rude épreuve.
Bien que le statut de commerçant indépendant implique plus de responsabilités que celui d'employé, la plupart des fleuristes choisissent de travailler à leur compte.
]]>Après avoir vérifié l'état des stocks, le fleuriste sélectionne les plantes, les arbustes et les fleurs qu'il va acheter sur les marchés spécialisés ou commander à ses fournisseurs. Son choix est guidé par certaines dates du calendrier : 1er mai, Fête des mères, Toussaint, Noël... qui rythment ponctuellement son activité.
Une fois entreposés dans son magasin (dans les meilleures conditions de température et de taux d'humidité), les végétaux font l'objet de soins multiples : coupe des tiges ou des feuilles abîmées, arrosage, rempotage, lutte contre les parasites... avant d'être présentés en bouquets, en pots, en compositions...
Quand un client arrive, le fleuriste est un vendeur. En fonction de la demande, il conseille l'achat de fleurs ou de telle ou telle plante, et indique les soins à lui apporter pour la conserver en bonne santé le plus longtemps possible. À la fin de la journée, le fleuriste fait ses comptes et dresse la liste des variétés qu'il devra acheter le lendemain...
]]>Après la 3e
CAP fleuriste
Niveau bac
BP fleuriste
Bac pro technicien conseil, vente univers jardinerie
Niveau bac + 2
BM fleuriste
]]>À partir du Smic .
Chaque année, 1000 à 1300 postes de fleuriste sont à pourvoir.
Dans les petits commerces tout d'abord : on compte 14 000 boutiques traditionnelles, qui représentent la majorité des points de vente et emploient plus de 85 % des salariés.
Dans les grandes surfaces ensuite : le développement de rayons de fleurs et de plantes dans les hypermarchés et les jardineries des galeries marchandes a créé des emplois. À noter, aussi, le développement des fleuristes franchisés (qui gèrent un magasin appartenant à une grande enseigne).
Un fleuriste débute comme employé en grande surface ou dans une jardinerie. Il peut, à moyen terme, prendre la responsabilité d'un rayon floral, devenir conseiller technique de vente pour l'horticulture ou vendeur spécialisé en pépinière. L'évolution la plus courante est de créer ou de reprendre un fonds de commerce pour diriger son propre magasin : ainsi, 75 % des salariés se mettent à leur compte après quelques années d'expérience.
]]>Revers de la médaille : il faut se lever tôt pour aller faire ses achats et assurer de nombreuses heures d'ouverture lorsque l'on est indépendant.
]]>Le fleuriste peut exercer dans une boutique, comme salarié ou comme patron, en libre-service dans une grande surface, sur les marchés ou dans une pépinière. Après plusieurs années comme vendeur de produits horticoles et de jardinage, il peut s'installer à son compte comme artisan, à condition d'avoir les fonds et d'être formé à la gestion.
2 ans pour préparer le CAP fleuriste, complété par un BP fleuriste (2 ans) ; 3 ans pour un bac pro technicien conseil, vente de produits de jardin.
]]>Pour être conservateur, il faut acquérir de solides connaissances en histoire, histoire de l'art, archéologie, ethnologie ou sciences de la nature... et bien connaître les œuvres d'art, le fonctionnement d'un musée, d'un chantier de fouilles... La maîtrise des langues étrangères est également requise.
Le conservateur du patrimoine est également un expert scientifique qui connaît les techniques de conservation et de restauration et qui est capable de diriger des travaux de recherche en sciences humaines ou sciences appliquées. Il participe aussi à des publications scientifiques (catalogues de collection, d'exposition…).
Outre ses compétences scientifiques, le conservateur du patrimoine est aussi un manager, un administrateur et un gestionnaire. En effet, il est responsable d'une équipe (animateurs, guides conférenciers, personnels administratifs...) et de la bonne santé financière d'un établissement (gestion du budget, subventions...). Pédagogue et communicant, il va à la rencontre du public, mais aussi des nombreux acteurs de la vie locale et professionnelle : partenaires administratifs et techniques, politiques, associatifs...
]]>Fonctionnaire, le conservateur du patrimoine est recruté sur concours à l'entrée de l'INP (Institut national du patrimoine) ou de l'INET (Institut national des études territoriales). S'il est rattaché à l'État, il peut être affecté dans un musée national, une direction du patrimoine, un ministère, une direction régionale d'action culturelle... S'il est fonctionnaire territorial, il doit chercher un poste auprès d'une collectivité avant d'exercer dans un musée municipal, le service archéologique d'un département...
Le conservateur du patrimoine travaille avec les établissements culturels, des organismes scientifiques (CNRS - Centre national de la recherche scientifique, universités...) ou encore des services centraux et déconcentrés du ministère de la culture. Il est également en relation directe avec les élus, le public et les médias.
]]>Il n'y a pas un, mais des conservateurs du patrimoine, répartis en 5 spécialités.
Il encadre le sauvetage, la protection et la mise en valeur des vestiges et des sites antiques... tout en maintenant l'activité économique autour du lieu à préserver. D'ailleurs, avant d'autoriser des travaux d'aménagement, il décide de faire ou non des fouilles préventives.
Trois missions pour le conservateur des archives : collecter de nouveaux documents publics ou privés, les conserver après les avoir classés, et les mettre à la disposition du public.
Qu'il soit conservateur de musée ou conservateur du patrimoine scientifique, technique et naturel, ce professionnel conserve, étudie, inventorie, enrichit, met en valeur les collections dont il a la responsabilité. Son objectif : assurer aux œuvres de la reconnaissance ainsi qu'une longue vie. Pour cela, il organise des opérations de conservation (voire de restauration), des expositions, fait des acquisitions, réalise des opérations de communication et gère le musée ou l'un de ses départements, selon sa taille.
Conservateur des monuments historiques, il se consacre aux monuments (châteaux, églises...), objets et mobiliers déjà classés ou inscrits au patrimoine. Il suit leur protection, leur restauration et leur mise en valeur. Conservateur de l'inventaire, il recense et fait connaître le patrimoine artistique national : châteaux, édifices religieux, mais aussi fermes, usines...
]]>Pour accéder au concours de l'INP ou de l'INET :
Niveau bac + 3
Licence d'histoire, histoire de l'art, archéologie, ethnologie, sciences de la nature...
Niveau bac + 5
Diplôme de 2 cycle de l'Ecole du Louvre
Master conservation-restauration des biens culturels
]]>2182 euros brut par mois (1er échelon du grade de conservateur).
Pour devenir conservateur du patrimoine de l'État, de la Ville de Paris et des collectivités territoriales, il faut réussir un concours très sélectif géré par l'INP (Institut national du patrimoine). La spécialité musée offre le plus de places.
]]>Agent de la fonction publique d'État, de la fonction publique territoriale ou de la Ville de Paris, il travaille pour le ministère de la Culture (Direction générale des patrimoines, Drac...), des Affaires étrangères (Direction des archives), de la Défense (Direction de la mémoire, des archives et du patrimoine), pour des collectivités territoriales ou un établissement de la Ville de Paris.
18 mois pour obtenir le diplôme de l'INP (Institut national du patrimoine) ou de l'INET (Institut national des études territoriales), accès par concours avec un bac + 3 au minimum (licence en histoire, histoire de l'art et archéologie, sciences de l'Homme, ethnologie, anthropologie...) ; 3 ans pour le diplôme d'archiviste-paléographe de l'école des Chartes, accès par concours après une classe prépa. À signaler : un master conservation-restauration des biens culturels (5 ans après le bac).
]]>Biologistes, chimistes, informaticiens... les techniciens apportent aux policiers, grâce à leurs compétences particulières, les preuves scientifiques d'un délit. Par ailleurs, l'évolution technologique des outils de travail impose de se former en permanence et d'être capable de s'adapter aux nouvelles formes de criminalité pour les contrer.
Sollicité par les policiers, les gendarmes et les magistrats à la recherche de la vérité judiciaire, les techniciens de police technique et scientifique n'ont pas droit à l'erreur. On attend d'eux qu'ils fassent preuve d'un bon sens de l'observation, de rigueur et qu'il aient le goût du travail en équipe.
]]>Le technicien ou la technicienne de la police scientifique travaille principalement dans l'un des 5 laboratoires de police scientifique (Lille, Lyon, Marseille, Paris et Toulouse), dans le laboratoire de toxicologie de la préfecture de police ou dans l'un des services de la sous-direction de la police technique et scientifique ; plus rarement, dans des services régionaux d'identité judiciaire. L'exercice du métier peut donc se faire en alternance dans un laboratoire ou sur le terrain.
Dans tous les cas, le technicien ou la technicienne de la PTS doit se soumettre à des permanences et des astreintes. Il ou elle peut avoir des horaires décalés et travailler la nuit.
Ce technicien ou cette technicienne travaille le plus souvent sous la responsabilité d'un ingénieur ou d'une ingénieure. Mais il est aussi possible d'encadrer, selon son grade, d'autres techniciens ainsi que des agents spécialisés de la police technique et scientifique chargés des tâches d'exécution.
]]>Dans les laboratoires de la police scientifique, le technicien ou la technicienne de police technique et scientifique réalise des analyses physico-chimiques qui permettent désormais de relever, sur pratiquement tous les supports, des traces de sang, d'empreintes génétiques... Il ou elle étudie des explosifs et des liquides inflammables, des peintures, des résidus de tir, des verres, de la terre, des stupéfiants, des toxiques dans les milieux biologiques. Il ou elle peut encore se pencher sur des armes, des munitions, des trajectoires de tir, examiner de faux documents et écritures...
Dans un service d'identité judiciaire, il ou elle assure un certain nombre de missions : signalisation des personnes en vue de leur identification, relevés photographiques, recherche d'indices sur les lieux de l'infraction, mise à jour des fichiers d'empreintes digitales, génétiques...
Dans le service de l'informatique et des traces technologiques, il ou elle effectue des examens techniques, notamment dans les domaines du son, de l'image, de la téléphonie mobile, de l'électronique et de l'informatique. Il faut faire parler les bandes vidéo des caméras de surveillance, analyser les communications d'un téléphone portable, démonter des ordinateurs à la recherche de fichiers perdus...
]]>Pour accéder au grade technicien principal, il faut passer un concours accessible après un bac + 2. Au moment de l'inscription à ce concours, les candidats choisissent entre balistique, biologie, chimie analytique, électronique, informatique (développement logiciel ou systèmes et réseaux), physique, documents-écritures manuscrites, identité judiciaire, qualité, hygiène et sécurité, mesures physiques et traitement du signal.
Par la suite, les candidats admis suivent ensuite une formation rémunérée de 11 à 15 semaines dans une école de police.
]]>2965 euros brut par mois
Les techniciens sont plus nombreux dans les laboratoires que dans les services de l'identité judiciaire. Ils sont recrutés sur concours ouvert en fonction des besoins, dans des proportions limitées. A titre d'exemple, le nombre de postes offerts est fixé à 90 pour 2023, soit 52 postes au titre du concours externe et 38 postes au titre du concours interne.
Avec l'expérience, le technicien ou la technicienne peut être nommé au grade de technicien principal, puis technicien en chef par promotion interne. Après 4 ans d'ancienneté, il est possible aux techniciens de postuler, sous certaines conditions, aux concours internes d'ingénieur de police technique et scientifique, d'officier ou de commissaire de police. Des préparations à ces concours sont proposées.
]]>Être titulaire d'un bac, réussir le concours de technicien de police technique et scientifique puis suivre une formation rémunérée dans une structure de police nationale. Le concours de technicien principal est accessible après un diplôme de niveau bac + 2.
]]>Exerçant un métier physiquement difficile, le matelot doit posséder une excellente santé et de l'endurance. D'autre part, il doit savoir s'adapter aux exigences du travail en mer : éloignement du domicile familial, vie en collectivité, discipline, conditions climatiques, rythme et horaires de travail atypiques...
Une visite médicale est donc obligatoire avant toute formation maritime, puis doit être renouvelée tous les ans.
C'est parce que leur métier est reconnu comme étant à haut risque que les marins doivent satisfaire à des conditions d'aptitude physique, définies sur le plan international, qui garantissent qu'ils sont aptes à remplir les fonctions pour lesquelles ils sont désignés à bord, pour assurer leur propre sécurité, celle des autres membres de l'équipage et celle du navire et de l'environnement. Cette aptitude physique est évaluée au cours d'une visite médicale (passée avec un médecin du service de santé des gens de mer, seul habilité à statuer en France) avant toute inscription dans un centre de formation maritime, quel qu'il soit, faute de quoi, le candidat s'expose à être éventuellement déclaré inapte et devoir changer de métier. En cours de carrière, l'aptitude des marins sera vérifiée tous les ans.
]]>En fonction de la taille du bateau (de moins de 12 m à plus de 70 m), de la taille de l'équipage (de 2 à 50 hommes), de la durée des sorties en mer (moins de 24 h en petite pêche avec un équipage de 1 à 3 hommes, jusqu'à plusieurs mois avec un équipage de 50 hommes sur un navire usine), de la zone géographique de pêche (océans Atlantique, Indien, Pacifique... Manche, mers du Nord, Méditerranée, des Caraïbes, etc.), le matelot est spécialisé dans la pêche de crustacés, de coquillages, de poissons... en vue d'un type de vente (produits frais ou congelés, entiers ou en filets,au détail ou pour la transformation industrielle).
Cœur et corps bien accrochés sont indispensables pour vivre sereinement sa passion tout en s'adaptant aux exigences du travail en mer, comme par exemple l'éloignement du domicile familial pour une période plus ou moins longue, les conditions climatiques (houle, vagues, vent, embruns...), la vie en collectivité, la discipline à bord...
Travaillant en équipe par quart (roulement de 4 h) y compris la nuit, le matelot peut enchaîner plusieurs jours dans pouvoir se reposer ou, au contraire, enchaîner plusieurs jours sans travailler, faute de poissons. Pour éviter des mois sans paye, les marins perçoivent désormais une rémunération minimale garantie: 93, 76 € bruts par jour de mer (source: Observatoire des droits des marins, mai 2021).
]]>Quelle que soit la technique de pêche pratiquée (à la drague, à la palangre, à la senne coulissante, à la nasse ou au casier, au filet maillant, au chalut...), le matelot participe à l'ensemble des activités qui lui sont liées : détection des bancs de poissons, surveillance, préparation, mise à l'eau et relève des engins de pêche (sennes, filets maillants encerclants, filets maillants dormants, filets filtrants, éperviers, barrages, lignes et hameçons...), traitement de la pêche (tri, préparation, éviscération, conditionnement) et stockage jusqu'au retour au port.
En plus de participer aux manœuvres du bateau, le matelot à la pêche effectue son entretien (nettoyage du pont et du carré équipage, petits travaux de peinture) ainsi que celui du matériel à bord. Il peut même cuisiner pour tout l'équipage.
Le matelot participe aux quarts (roulements de 4 h) à la passerelle, assure la sécurité de l'équipage et du bateau en surveillant les dangers éventuels (rochers, débris, trafic...), particulièrement la nuit en cas de mauvais temps.
]]>
Après la 3e
CAP maritime
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion des entreprises maritimes-pêche ; électromécanicien marine
Niveau bac + 2
BTS maritime pêche et gestion de l'environnement marin
]]>Du Smic jusqu'à 3800 euros brut par mois. Différents facteurs (quantité pêchée, valeur des captures, prix de vente, prix du carburant pour le bateau...) expliquent ces variations de rémunération.
Le secteur de la pêche maritime recrute. De nombreux postes sont à pourvoir dans les années à venir dans toutes les fonctions occupées à bord. Le métier de matelot, porte d'entrée vers le métier de marin pêcheur, offre ainsi de nombreuses perspectives d'évolution : "bosco" (maître d'équipage), patron pêcheur, voire même capitaine, après quelques années d'expérience et grâce à la formation continue, véritable ascenseur social dans le domaine de la pêche. Attention : l'achat d'un bateau peut coûter jusqu'à plusieurs millions d'euros.
Le matelot à la pêche peut aussi exercer dans la marine marchande, la plaisance professionnelle (yatching), une compagnie de ferrys ou encore revenir sur la terre ferme pour un poste dans les domaine de la mécanique, de la maintenance, du commerce...
]]>CAP maritime ; formation de base de marin polyvalent, capable de travailler sur le pont des navires de pêche.
Bac professionnel conduite et gestion des entreprises maritimes-pêche ; électromécanicien marine.
BTS maritime pêche et gestion de l'environnement marin.
]]>Le conseiller en voyages connaît parfaitement la nature des voyages qu'il propose. Il assiste ses clients pour toutes les formalités à remplir : validité des cartes d'identité, passeports, visas, vaccins, formalités de douanes et de police... Il maîtrise les informations essentielles sur les destinations qu'il conseille : mode de nourriture, climat... Il est à l'aise avec les outils informatiques pour effectuer les réservations aériennes, ferroviaires, la location de voiture...
Travaillant directement avec la clientèle, le conseiller en voyages a une tenue impeccable et s'exprime parfaitement. Il est disponible, dynamique et souriant. Doué pour le relationnel, il sait gérer le stress face aux clients les plus exigeants. Avec la concurrence des réservations en ligne, la qualité de son accueil est essentielle pour continuer d'attirer et de fidéliser la clientèle. Il faut savoir négocier et convaincre pour vendre une destination.
Le conseiller en voyages jongle facilement avec une multitude de données et de dossiers. Il parle couramment l'anglais et se documente sans cesse sur les destinations qu'il vend pour mieux conseiller ses clients.
]]>Le conseiller en voyages exerce le plus souvent dans une agence distributrice de voyages, en agence en ligne ou sur un plateau d'affaires. Dans ce dernier cas, il est toujours en relation avec la clientèle par téléphone. Il peut aussi travailler dans une agence spécialisée où souvent il accueille les touristes étrangers.
Plutôt réguliers hors saison, les horaires de travail sont souvent très lourds à partir du mois de mars. Selon le lieu d'exercice, l'activité peut se poursuivre le samedi, le dimanche et les jours fériés, parfois en horaires décalés. C'est notamment le cas pour les conseillers qui exercent au sein d'agences en ligne, accessibles 7 jours sur 7.
En relation constante avec des voyageurs, le conseiller en voyages a peu d'occasions de courir le monde. Dans certains réseaux d'agences, il bénéficie de voyages organisés par la société. Ces derniers sont destinés à perfectionner ses connaissances sur une destination donnée. Cette pratique tend cependant à se raréfier.
]]>Armé de ses catalogues, le conseiller en voyages renseigne ses interlocuteurs (touristes, hommes d'affaires...) sur les prestations qu'il vend et leur fournit la documentation adaptée. Besoins, préférences, goûts, budget... tous ces éléments lui importent pour proposer aux clients différentes formules. Une fois leur choix arrêté, il effectue les réservations auprès des voyagistes, réserve les hôtels, loue éventuellement un véhicule... Il s'occupe aussi de l'hébergement, des lieux de restauration, des croisières...
Les agences de voyages peuvent depuis peu diversifier leurs ventes, avec des guides de voyages, notamment : le conseiller en voyages aussi. Mais, au final, il s'agit toujours pour lui de vendre un produit, même s'il s'agit de guides et non plus forcément de billets d'avion.
À l'heure d'Internet et des ventes directes, le conseiller en voyages doit apporter le " plus " qui fera la différence. Devant une famille, il choisira une formule comprenant des activités pour les enfants... et les parents. Avec des personnes âgées, des activités plus culturelles, en fonction de leurs goûts...
]]>Niveau bac + 2
BTS tourisme
BTS management commercial opérationnel
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence professionnelle métiers du tourisme (parcours commercialisation des produits touristiques)
Bachelor d'école spécialisée en tourisme (La Rochelle Tourism & Hospitality Business School, IEFT...)
]]>A partir du Smic et jusqu'à 1900 euros brut par mois.
Face aux automates et aux ventes sur Internet, la fonction de billetterie et de voyages d'affaires a diminué. Désormais, la profession mise sur le développement du conseil personnalisé fourni par le conseiller en voyages auprès de la clientèle pour maintenir l'activité. " On ne parle bien que des pays que l'on connaît par coeur. " C'est pourquoi, aujourd'hui, certaines agences de voyages n'hésitent pas à consacrer une partie de leur budget à former leurs conseillers sur un pays ou une zone géographique donnés.
La profession attire les jeunes conseillers, mais les voyages ne faisant pas partie de leur activité, certains ne restent pas longtemps en poste. D'où une mobilité importante sur le poste de conseiller en voyages. De plus, le salaire, peu élevé par rapport au niveau de recrutement (bac + 2), accentue les départs précoces.
Après plusieurs années d'exercice, les conseillers voyages peuvent évoluer, en interne, vers le poste de chef de produit, mais aussi de chef de projets en marketing digital.
]]>2 ans pour obtenir le BTS tourisme ou management commercial opérationnel ; 3 ans pour le BUT techniques de commercialisation. Des écoles spécialisées proposent également des bachelors.
]]>Le greffier est le premier contact du grand public avec la justice. Sa patience, sa discrétion, sa diplomatie et son excellent relationnel sont des qualités très appréciées. Ce pédagogue sait expliquer simplement la complexité du langage juridique aux justiciables.
Compte tenu du nombre important d'affaires à suivre, le greffier doit être très organisé et méthodique... et posséder de solides connaissances en droit (civil et pénal). Polyvalent, il gère de nombreux dossiers en même temps, tout en maîtrisant les étapes d'une procédure. Il se distingue également par sa rapidité dans la rédaction des notes d'audience.
Pour devenir directeur des services de greffe judiciaires, ce professionnel doit posséder des compétences en management (animation d'équipes, organisation de réunions...), sans oublier une grande capacité d'adaptation. Autres atouts : la maîtrise des outils bureautiques (traitement de texte, tableur, logiciels professionnels, recherches sur Internet) et un très bon niveau d'expression orale.
]]>Les greffiers et greffiers en chef travaillent quotidiennement avec les magistrats dans les mêmes locaux, parfois dans le même bureau. Ils sont présents dans toutes les juridictions, administratives et judiciaires, ainsi que dans les maisons de la justice et du droit. On compte aujourd'hui 12 800 greffiers et directeurs des services de greffe judiciaires.
Les fonctions changent suivant le lieu d'exercice. Rattaché à un conseil des prud'hommes, le greffier assiste le juge dans la gestion des conflits entre salariés et employeurs. Auprès d'un tribunal de grande instance, il peut s'occuper des affaires familiales (divorces, adoptions, successions...).
Le greffier bénéficie d'une grande autonomie dans son travail. Un pupitre, situé à proximité des juges, lui est réservé. Comme les magistrats et les avocats, il porte une robe noire à l'audience. Les femmes représentent 86 % de la profession.
]]>Le greffier a pour première mission d'enregistrer les demandes des plaignants, de rédiger les actes et d'assembler les pièces. Il doit également informer les différentes " parties ", c'est-à-dire l'accusation et la défense, des dates d'audience. Sa principale tâche consiste à authentifier les décisions de justice. La rigueur est de mise : une procédure mal engagée peut entraîner l'annulation d'un jugement.
Le greffier joue également un rôle clé à l'audience. Sa présence y est obligatoire. Il retranscrit officiellement les débats, note les déclarations des personnes à la demande des avocats ou des magistrats. Il rédige aussi les arrêts du tribunal et dresse les procès-verbaux.
Enfin, son rôle est d'accueillir et d'informer le public. C'est lui qui explique aux plaignants la manière de constituer un dossier, comment lancer une procédure... Chaque greffier est rattaché à une juridiction (tribunal judiciaire, cour d'appel...). Après 4 ans d'expérience, le greffier peut passer le concours interne pour devenir directeur des services de greffe judiciaires.
]]>Niveau bac + 2 ou bac + 3
L2 en droit
BUT carrières juridiques
]]>Smic
Un greffier peut gérer un des services du greffe judiciaires ou décider de changer de juridiction, afin d'élargir ses compétences au cours de sa carrière. Il peut envisager également, après 4 ans d'expérience et la réussite à un concours interne de l'ENG (École nationale des greffes) à Dijon, d'accéder au statut de directeur des services de greffe judiciaires, qui offre de plus grandes responsabilités.
]]>2 ans pour préparer une L2 en droit, ou 3 ans pour préparer un BUT carrières juridiques, suivie d'une formation rémunérée de 18 mois à l'ENG (École nationale des greffes) à Dijon.
]]>Quel que soit le produit sur lequel il travaille, le trader vit en permanence sous pression. Les sommes engagées sont énormes et les résultats immédiats, qu'il s'agisse de gains ou de pertes. Mieux vaut, par conséquent, avoir les nerfs solides.
Un bon trader a le sens du marché. Il fait preuve à la fois d'astuce et d'intuition. Il est capable de réagir très vite face à un événement et de prendre, sans tarder, les bonnes décisions.
Le trader sait prendre des risques et accepte l'idée de perdre ce qu'il a misé. Le métier comporte incontestablement un aspect ludique, mais il faut garder la tête froide et respecter certaines limites. Ces dernières années, les salles de marché ont vu l'émergence de nouveaux profils de traders. Issus des écoles les plus prestigieuses, ce sont des mathématiciens qui se sont imposés.
]]>Le trader exerce dans les salles de marché où se déroulent les négociations commerciales, dans une ambiance survoltée et extrêmement bruyante. Il travaille pour le compte d'un établissement financier, d'une grande banque, d'une société de bourse ou pour un grand groupe industriel. 75 % des traders sont des hommes. Si les primes sont plus modestes qu'il y a 10 ans, la rémunération reste très confortable.
Depuis la crise des subprimes en 2008 et les dérives de certains traders, les contrôles se multiplient pour éviter les dérapages individuels. Les normes réglementaires sont de plus en plus strictes. De plus, chaque opération réalisée en salle de marché est vérifiée par le middle office puis par le back office.
Le " day trading " est un phénomène qui émerge : il consiste à réaliser de petites plus-values en multipliant les transactions durant une journée. Avec ce système, les traders ont la possibilité de se mettre facilement à leur compte.
]]>Dès son arrivée, le matin, dans la salle de marché, le trader consulte les journaux et les dépêches d'agences pour repérer les événements susceptibles d'influer sur les cours. Il suit l'évolution des marchés internationaux en temps réel. Les journées sont intenses et commencent souvent dès 7 heures. Elles se calment à partir de 17 h 30, heure de fermeture de la Bourse.
Le trader travaille en étroite collaboration avec le vendeur ou salesman. C'est ce dernier qui conseille aux clients de la banque d'investir dans telle ou telle entreprise. Le travail du trader est alors de réaliser ces ordres le plus judicieusement possible.
Le trader achète et vend des titres selon les demandes de son client et les opportunités du marché. Il s'intéresse, selon les cas, aux actions, aux obligations, aux bons du Trésor ou aux devises. Plus expérimenté, le trader appelé " market maker " met en place une véritable stratégie. Il anticipe les ventes qui risquent d'être conclues par les commerciaux. Dans le jargon, on dit qu'il prend des positions.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en mathématiques appliquées à la finance ou à la finance de marché
Diplôme d'école de commerce spécialisé en finance de marché
Master spécialisé en finance de marché, en ingénierie financière, en mathématiques appliquées à la finance, en probabilités et finance, en modélisation aléatoire
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en finance de marché, finance, finance internationale, ingénierie et modèle de la finance
]]>De 2600 à 37500 euros brut par mois pour un débutant, auxquels s'ajoutent des primes sur résultats obtenus.
Pour pénétrer le petit milieu très fermé de la haute finance, rien de mieux que les stages. Les candidats à un poste de trader sont jugés sur leur comportement. Le sang-froid que l'on parvient à garder dans une situation de crise et le réseau relationnel que l'on tisse autour de soi font toute la différence.
Les sociétés de bourse constituent le principal débouché. Mais les banques possédant des salles de marché recrutent également des traders. De plus, le développement des sociétés de bourse en ligne a créé de nouvelles opportunités.
Après quelques années d'exercice à un rythme trépidant, les nerfs risquent de s'user et une reconversion est vivement conseillée. Le trader peut devenir responsable de front office ou s'orienter vers d'autres métiers de la finance et de la Bourse, tels que gérant de portefeuille ou analyste financier. Le métier de trader, très exposé médiatiquement ces dernières années, ne représente que 1 500 personnes en France.
]]>Il agit pour le compte d'une banque ou d'une société de bourse et de leurs clients, engageant des sommes parfois colossales. Objectif : réaliser des profits, dans des délais courts. Une activité qui exige concentration, esprit de décision et goût du risque.
Le trader travaille dans la salle de marché, aux côtés du vendeur, qui gère les relations avec la clientèle. Après chaque opération, le back-office contrôle l'exécution des ordres, les transferts de titres et l'encaissement des ventes. Toute erreur juridique ou comptable doit être détectée.
Avec ce rythme intense, le métier exige de la rigueur, de la vivacité et un sang-froid à toute épreuve.
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur ou d'école de commerce, ou encore un master, éventuellement complété par un mastère spécialisé en finance (1 an).
]]>Le milieu aquatique comporte des risques. Plusieurs centaines de baigneurs peuvent évoluer dans une piscine, notamment le week-end, sous la responsabilité de l'éducateur sportif des activités aquatiques et de la natation. Réactif et consciencieux, résistant au stress, il est capable d'assurer seul ses missions de surveillance et de secours. En cas d'accident grave, sa responsabilité peut être mise en cause.
Ce professionnel maintient son niveau technique par une pratique régulière dans sa discipline sportive et une bonne hygiène de vie. D'ailleurs, pour conserver son titre de maître-nageur sauveteur, il doit remettre à jour ses connaissances régulièrement. Son physique d'athlète n'a rien d'étonnant ! Une bonne vue et une ouïe fine sont également nécessaires pour repérer immédiatement les incidents.
Enfants, bébés, femmes enceintes, seniors, personnes en situation de handicap... L'éducateur sportif des activités aquatiques et de la natation est au contact de publics variés. Patient et compréhensif, il sait mettre en confiance les apprentis nageurs, quels que soient leur âge et leur niveau. Autonome, il sait s'intégrer à une équipe.
]]>80 % des éducateurs sportifs des activités aquatiques et de la natation exercent dans une piscine municipale. Ils peuvent aussi compléter leur activité ou travailler exclusivement dans des centres de remise en forme, de rééducation ou de thalassothérapie, à la surveillance de plages ou de plan d'eau, dans des infrastructures touristiques (clubs de vacances, campings, hôtels...), etc. Fonctionnaire territorial ou vacataire en piscine municipale, il peut aussi exercer en libéral.
Son planning est soumis à une grande amplitude horaire et hebdomadaire. Il travaille généralement au sein d'une équipe par roulements, car les piscines sont souvent ouvertes tôt le matin, tard le soir, les week-end, etc. La demande de maîtres-nageurs explose en été mais pour des temps partiels. La mobilité est alors de mise pour rejoindre les côtes et les lieux de villégiatures.
Dans les piscines couvertes, le bruit peut atteindre un niveau élevé et provoquer de la fatigue. Les normes chimiques en vigueur réduisent les risques d'irritations respiratoires liées au chlore mais il faut tout de même supporter l'odeur. L'exposition à la chaleur est aussi réelle, en milieu fermé comme en extérieur où il doit aussi se protéger du soleil.
]]>Sur les plages, au bord des piscines et des plans d'eau, l'éducateur sportif des activités aquatiques et de la natation veille à tout moment à la sécurité physique et sanitaire des baigneurs. Avant leur arrivée, il installe les lignes d'eau, vérifie l'état des toboggans ou pontons, contrôle le matériel de sécurité... Il gère souvent aussi le poste de secours et alerte s'il trouve une anomalie dans la qualité de l'eau... Sifflet à la bouche pour rappeler les consignes de sécurité, il est toujours prêt à secourir un baigneur victime d'un malaise ou un véliplanchiste en difficulté. Au besoin, il prodigue les premiers secours.
Cet éducateur sportif encadre des apprentis nageurs : entrée dans l'eau, déplacements, équilibres, immersions... Il peut enseigner le crawl, le dos, le papillon et la brasse, avec les plongeons et virages correspondants à tous les niveaux. Il accompagne les professeurs des écoles dans l'apprentissage de la natation scolaire.
Aquagym ou aquabike, leçons prénatales... l'éducateur s'adapte à la demande des pratiquants et aux nouvelles activités. Le développement des activités de forme et bien-être lui permet de varier ses activités et ses employeurs (spas, piscine d'hôtel, clubs sportifs, etc.)
]]>De plus, il s’agit d’une profession réglementée qui exige la possession d’une carte professionnelle pour pouvoir exercer une activité rémunérée. Enfin, le diplôme et l’honorabilité (ne pas avoir été condamné pour tout crime ou certains délits) sont les deux autres conditions pour pouvoir exercer ce métier.
Niveau bac
BPJEPS (brevet professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) spécialité éducateur sportif, mention activités aquatiques et de la natation
Niveau bac + 2
DEJEPS (diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) perfectionnement sportif, mentions natation course, natation synchronisée
DEUST (diplômes d'études universitaires scientifiques et techniques) animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles
Niveau bac + 3
DESJEPS (diplôme d'État supérieur de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport) performance sportive, mention natation course, natation synchronisée
Licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) entraînement sportif, spécialité activités aquatiques et surveillance
Licence professionnelle Agoaps (animation, gestion et organisation des activités physiques et sportives) parcours natation
]]>1846 euros brut par mois.
Les besoins en personnels qualifiés sont importants (environ 5 000 postes proposés chaque année) mais ils explosent en été avec près de 12 000 postes offerts, essentiellement en CDD (contrat à durée déterminée) ou sur des vacations. Certaines collectivités peinent à recruter sur les postes d'Etaps (éducateur territorial des activités physiques et sportives), accessibles sur concours.
Faute de pouvoir recruter des maîtres-nageurs diplômés, les employeurs se tournent souvent vers des titulaires d'autres diplômes pour compléter les équipes. Le maître-nageur peut ainsi se retrouver chef d'équipe, encadrant surveillants de baignade (titulaire du BSB) et assistants (titulaire du BNSSA).
Tous les 5 ans, l'éducateur sportif des activités aquatiques et de la natation doit réviser son diplôme en passant le CAEPMNS (certificat d'aptitude à l'exercice de la profession). Chaque année, il doit aussi réactualiser sa formation aux premiers secours (PSE1). Après quelques années d'expérience, il peut évoluer vers le métier d'entraîneur de natation ou d'éducateur sportif (qualification exigée : filière Staps entraîneur sportif ou DEJEPS). Il peut aussi devenir chef de bassin ou responsable d'installations nautiques, par exemple.
]]>Très recherché, l'éducateur travaille surtout dans les piscines municipales, mais aussi dans les centres de remise en forme, de rééducation ou de thalassothérapie. En été, la demande explose pour travailler sur les lieux de vacances (campings, plans d'eau, plages, etc.).
9 mois à 1 an pour préparer le BPJEPS éducateur sportif, mention activités aquatiques et de la natation.
1 an d'études pour obtenir le DEJEPS perfectionnement sportif, mention natation course ou natation synchronisée.
2 ans pour le DEUST animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles.
3 ans pour préparer la licence Staps entraînement sportif, spécialité activités aquatiques et surveillance ; ou la licence professionnelle Agoaps (animation, gestion et organisation des activités physiques et sportives) parcours natation ; ou encore le DESJEPS performance sportive, mention natation course ou natation synchronisée.
]]>Le décorateur d'intérieur doit avant tout comprendre le style de vie et les goûts du client, avant de lui proposer un projet qui corresponde à ses attentes... et à son budget. Une bonne communication et une certaine souplesse sont nécessaires pour éviter les dérapages ou partir dans une mauvaise direction.
Créativité
Ce professionnel a un sens artistique indéniable. Il a du goût, sait où trouver les matériaux ou les accessoires qui feront la différence. Les sens en éveil et toujours à l'affût des bonnes idées et des nouvelles tendances, il sait harmoniser les couleurs, jouer avec la lumière, trouver des astuces pour optimiser un petit espace, etc.
Technique
Dessin, DAO (dessin assisté par ordinateur), 3D : le décorateur est aussi adroit avec un crayon qu'avec une palette graphique. Il connaît en outre les matières, les matériaux et leurs propriétés. Il est également capable de gérer un planning, un budget et de suivre un chantier avec efficacité.
]]>Le décorateur d'intérieur se déplace souvent pour rencontrer des clients, des artisans ou des fournisseurs, aller chiner des objets ou des meubles, suivre des chantiers, etc. Il apporte également des échantillons de tissus, des catalogues de meubles ou de sanitaires à son client pour qu'il choisisse ce qui lui plaît et correspond à son budget.
Des hauts et des bas
Ce professionnel alterne de longues journées de travail avec des périodes creuses durant lesquelles il doit chercher de nouveaux clients, dénicher des idées sur des salons professionnels, etc. Il peut travailler en extérieur, lorsqu'il suit la réalisation d'une construction ou qu'il visite un chantier. Cela alterne avec des lieux plus feutrés où il va choisir tissus ou éléments de décoration.
Différent de l'architecte
Contrairement à l'architecte d'intérieur, le décorateur d'intérieur ne touche pas à la structure (murs, façades, etc.). Il travaille avant tout sur l'espace, la lumière, les couleurs, le choix du mobilier et du style général. Il peut travailler avec un architecte si des travaux importants s'imposent et il peut coordonner le travail des différents artisans, s'il est le maître d'oeuvre du projet.
]]>Lorsqu'un client lui demande de redonner un nouvel aspect à un lieu, le décorateur d'intérieur commence par l'écouter pour comprendre ce qu'il recherche, afin d'orienter son travail : plus d'espace, plus de lumière, plus de rangements, une ambiance rétro, une harmonie de couleurs... Puis, il travaille par esquisses successives pour cerner le projet final qui plaira au client et rentrera dans son budget.
Dessin et conception
Le décorateur d'intérieur peut passer par le papier avec des croquis ou directement sur l'ordinateur pour des présentations en 3D ou en images de synthèse, qui permettront au client de se projeter dans le nouvel espace et de mieux visualiser les changements envisagés. Le décorateur peut également demander les devis aux différents artisans (menuisier, peintre, ébéniste, plombier, maçon, ferronnier, carreleur, cuisiniste...) impliqués dans le projet et leur fournir des documents de travail.
Suivi et coordination
Bien souvent, le décorateur d'intérieur coordonne le travail des différents intervenants et suit l'avancée du chantier en informant régulièrement le client. Avec ce dernier, il choisit les matériaux et les éléments de décoration.
]]>Niveau bac + 2
BTS étude et réalisation d'agencement
Niveau bac+3
DN Made mention espace
DNA option design
Licence professionnelle agencement
Niveau bac+5
DSAA option espace
Diplôme d'école spécialisée
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2250 euros brut par mois.
Salarié ou à son compte
Le décorateur d'intérieur peut exercer à son compte ou en tant que salarié d'une agence spécialisée, d'un bureau d'études, d'un cabinet d'architecture... Dans tous les cas, il doit respecter la volonté et les goûts de son client qui ne sont pas toujours les siens.
Petit marché
Même si l'engouement pour le relooking et la décoration est important, peu de personnes font appel à un professionnel pour redéfinir leur intérieur. La décoration de lieux professionnels (hôtels, magasins, bars, restaurants, banques, etc.) est plus porteuse mais la concurrence est rude, surtout lorsque l'on débute.
Des projets variés
Le décorateur d'intérieur commence en général par de petits projets (redécorer un studio pour une connaissance, par exemple) qui servent de cartes de visite pour décrocher un chantier plus important ou une place dans une agence réputée. Les magasins de décoration peuvent également constituer des débouchés pour le débutant : il y conseille la clientèle ou réalise des espaces de vente et vitrines attractifs.
Avec de l'expérience, le décorateur peut ouvrir sa propre agence et prendre en charge des projets d'envergure, en France comme à l'étranger. Il peut aussi se tourner vers la scénographie.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer un BTS étude et réalisation d'agencement.
3 ans pour un DNA option design, un DNA Made mention espace ou une licence professionnelle agencement.
En 5 ans après le bac, il est possible d'obtenir le DSAA option espace, le diplôme de l'Ensad spécialisation architecture d'intérieur ou un diplôme d'école spécialisée (Camondo, Esail, Charpentier, Boulle, Oliver de Serres-Ensaama...).
]]>L'administrateur réseaux a une bonne connaissance des réseaux classiques (matériels de câblage, transmission, routage, protocoles de communication...), mais aussi des systèmes d'exploitation (Windows, Linux). De fait, les solutions réseaux sont de plus en plus complexes et font aujourd'hui appel au système dans son ensemble. Il est impératif pour lui de suivre les évolutions technologiques et de se former en permanence. La connaissance de VMware et la certification ITIL est de plus en plus demandée.
En contact avec les constructeurs et les prestataires extérieurs (fournisseurs, opérateurs...), il possède un bon sens de la communication, du service et de la persuasion. Il sait trouver sa place au sein d'équipes pluridisciplinaires (ingénieurs, techniciens...). À l'écoute des utilisateurs, il cerne leurs attentes et peut être amené à les former. Face à ces interlocuteurs très divers, il doit adapter son langage et faire parfois preuve de pédagogie.
Pour exercer ce métier, il faut témoigner d'une grande rigueur et d'une faculté d'analyse développée. Lorsqu'il est confronté à un incident lié au réseau, l'administrateur réseaux fait preuve d'autonomie, de rapidité et de sang-froid.
]]>Suivant l'organisation et l'importance de son employeur, les fonctions de l'administrateur réseaux sont plus ou moins étendues. Il peut intervenir dès la conception du réseau ou sur un réseau déjà en place. Il est davantage polyvalent dans les PME (petites et moyennes entreprises). Selon le cas, il appartient à la direction de l'exploitation, à la direction informatique, à une équipe de supervision du réseau ou bien exerce sous la responsabilité d'un directeur technique.
En interne, l'administrateur réseaux collabore étroitement avec les ingénieurs systèmes et réseaux et avec le responsable télécoms ou exploitation. Il leur signale les dysfonctionnements et peut leur suggérer des modifications à apporter au réseau. Il anime parfois une équipe de techniciens. En société de services, il intervient souvent dès la conception et conseille les clients dans le choix des matériels les plus adaptés à leurs besoins.
Pour assurer une qualité de service constante, l'administrateur réseaux est souvent soumis à des astreintes, le soir et les week-ends. Dans tous les cas, il doit résoudre les problèmes au plus vite, en dérangeant le moins possible le fonctionnement de l'entreprise et en résistant à la pression inhérente à sa fonction.
]]>Grâce à sa bonne connaissance de l'ensemble des équipements de l'entreprise, l'administrateur réseaux peut intervenir sur des connexions informatiques, de téléphonie, de l'Internet, de la messagerie... Il veille à la performance du réseau dont il a la charge, repère les points critiques, puis s'efforce d'apporter des solutions adaptées : ouverture de nouveaux accès, sécurisation et confidentialité accrues (mot de passe, sauvegarde...), plan de secours pour garantir la continuité du fonctionnement, etc.
L'administrateur réseaux réceptionne les matériels informatiques et de télécommunication, en veillant à leur compatibilité avec les installations existantes. Il les configure et les paramètre pour les insérer dans le réseau. C'est un métier à la fois technique et organisationnel, qui prend aussi en compte la question du respect des règles de sécurité par les utilisateurs.
Avec les ingénieurs et les techniciens, il définit les plans de rénovation ou d'extension du réseau. Pour cela, il effectue une veille informatique permanente et suit des formations lui permettant d'anticiper et suivre les évolutions technologiques. Il guide les utilisateurs dans l'emploi de nouveaux outils et intervient quand des difficultés surviennent.
]]>Niveau bac + 2
BTS en informatique, réseaux et télécommunications
Niveau bac + 3
BUT réseaux et télécommunications
Licence professionnelle en administration et sécurité des systèmes
Niveau bac + 5
Master mention réseaux et télécommunications, mention informatique
Diplôme d'ingénieur orienté réseaux
]]>2750 euros brut par mois
La généralisation des réseaux informatiques locaux, le développement d'Internet et du commerce électronique promettent de beaux jours à cette spécialité, même si certaines entreprises font le choix de la délocalisation de l'administration de leurs réseaux, en Inde notamment.
Les emplois se trouvent partout : dans les PME (petites et moyennes entreprises), les grandes entreprises (grande distribution, constructeurs automobiles, agences de presse...), les administrations, les installateurs, les sociétés de télécoms ou encore les sociétés de services spécialisées, plus à même de donner leur chance aux jeunes diplômés. Cependant, le plus souvent, les recruteurs demandent entre 1 et 5 ans d'expérience dans la fonction ou dans un poste de support aux utilisateurs. L'apprentissage permet parfois d'acquérir la vision d'ensemble des équipements de l'entreprise et sert de première expérience.
Un administrateur réseaux expérimenté peut naturellement se tourner vers des fonctions de responsable télécoms ou d'architecte réseaux, mais aussi de consultant, de technico-commercial ou d'ingénieur d'affaires. S'il a une formation d'ingénieur, il évoluera d'autant plus rapidement.
]]>2 ans pour obtenir un BTS ; 3 ans pour un BUT, ou une licence professionnelle en réseaux et télécommunications pour gérer un réseau local ; 5 ans pour un master en réseaux et télécommunications ou un diplôme d'ingénieurs pour les réseaux plus complexes.
]]>Le déménageur a le sens des relations humaines, des responsabilités, de l'organisation et de l'initiative. Il connaît la réglementation pour établir les devis et les factures. Il sait également élaborer des plannings, gérer et maîtriser les coûts et les inventaires des biens déménagés. Honnêteté et discrétion, goût pour le travail en équipe et en toute autonomie... autant de qualités indispensables et recherchées par les employeurs.
Un déménagement ne s'improvise pas mais nécessite un réel savoir-faire technique pour emballer, déballer, monter, démonter, charger, décharger, voire apporter une expertise des objets et des mobiliers, et utiliser correctement les équipements pour faciliter le portage des meubles.
]]>Le déménageur ne connaît pas la routine. Voyageant partout en France et, selon les cas, à l'étranger, il s'adapte en permanence aux clients, aux objets à transporter, aux caractéristiques des lieux de départ et d'arrivée. À chaque produit son mode de transport, à chaque pays sa réglementation.
Le métier de déménageur s'adresse aux hommes comme aux femmes relativement mobiles, qui aiment se dépenser physiquement et qui aiment travailler en autonomie, bien que travaillant au sein d'une équipe.
Pour éviter des efforts inutiles, voire dangereux, le déménageur est formé au travail des gestes et postures professionnelles. Il adopte la meilleure position pour porter un objet lourd ou encombrant avec un minimum d'efforts. Il est également impératif de connaître et de respecter des règles de sécurité, pour soi comme pour les autres.
]]>Il n'y a pas un, mais des types de déménagement : le déménagement de particuliers, d'entreprises, des musées, administratif, industriel, national et international. S'y ajoutent des services tels que les garde-meubles, les box de stockage ou encore les archivages.
Le déménageur manipule, emballe, démonte (et remonte), porte et achemine toutes sortes d'objets (depuis l'armoire au piano, en passant par des tableaux ou des miniatures précieuses) jusqu'à leur nouvelle destination. Ce professionnel charge le camion en veillant à optimiser le volume disponible en fonction des meubles ou objets à transporter. Dans tous les cas, il s'occupe des formalités administratives nécessaires, dont les formalités douanières en cas de déménagement hors des frontières, et informe le client sur les particularités locales du pays de destination.
Si la manipulation du mobilier reste manuelle (avec emballage sous couverture ou plastiques spécifiques), elle a toutefois recours à des techniques modernes et à des équipements adaptés (monte-meuble, valises-vaisselle...) pour monter ou descendre des objets lourds par l'extérieur.
]]>Niveau CAP
CAP déménageur sur véhicule utilitaire léger
FIMO : aucun niveau scolaire n'est exigé. Il faut être titulaire du permis C ou E et être âgé de 21 ans. Au programme : prise en charge d'une mission de transport, utilisation de documents du transport, connaissance des règles de chargement...
]]>À partir du Smic
On compte environ 11 500 déménageurs (dont 15 % de femmes) répartis dans 1 300 entreprises, dont 98 % de PME (petites et moyennes entreprises) de moins de 50 salariés et, parmi elles, 69 de TPE (très petites entreprises) de moins de 10 salariés. Une moitié des sociétés est indépendante. L'autre est affiliée à des chaînes nationales : Demeco, Les déménageurs bretons... À noter : de plus en plus de professionnels se spécialisent dans le déménagement international, le déménagement d'usines à l'étranger ou de produits spécifiques.
Avec les nombreux départs en retraite, les entreprises anticipent et recherchent constamment du personnel qualifié et formé. Ces nombreuses offres concernent des aides-déménageurs, des déménageurs professionnels et des chefs d'équipe, qu'ils soient conducteurs de véhicule utilitaire léger (permis B), de poids lourd (Permis C) ou super-lourds (Permis CE).
Les stages sont un moyen sûr pour débuter. La profession offre ensuite de nombreuses possibilités d'évolution. D'abord aide-déménageur, le salarié devient déménageur professionnel puis chef d'équipe, voire conseiller en déménagement. Il peut aussi s'installer à son compte ou reprendre une entreprise de déménagement.
]]>2 ans pour préparer le CAP déménageur sur véhicule utilitaire léger. Ce diplôme prévoit le passage du permis B lors de la 1re année, du permis BE lors de la 2de année et l'utilisation de chariots de manutention de catégorie 3.
]]>Il est nécessaire que l'ingénieur méthodes mécaniques connaisse bien le terrain et la technique. Il doit également maîtriser les outils spécifiques d'aide à la conception et à la gestion de projet : GPAO (gestion de production assistée par ordinateur), PERT (Program ou Project Evaluation and Review Technique)... Il doit en outre faire preuve d'un fort sens de l'observation et de l'organisation, et être à l'écoute des différents besoins exprimés par les services avec lesquels il travaille.
Ce professionnel doit posséder de bonnes capacités de communication pour interagir avec les différents interlocuteurs (commerciaux, ingénieurs de production, ouvriers, etc.) de l'entreprise avec qui il collabore. L'esprit d'équipe est nécessaire, ainsi qu'un sens de la pédagogie. Diplomate, il sait faire des compromis pour que les objectifs des uns et des autres soient atteints, dans le souci de la qualité.
Précision et rigueur sont indispensables à l'ingénieur méthodes mécaniques pour éviter toute erreur dans ses estimations qui pourrait entraîner des surcoûts importants dans la production. De plus, il doit faire preuve d'un bon sens pratique pour imaginer des solutions nouvelles à chaque projet.
]]>L'ingénieur méthodes mécaniques peut exercer dans tout type d'entreprise industrielle, du grand groupe à la PME (petite et moyenne entreprise). Dans les petites entreprises, il n'est pas rare que le chef d'atelier remplisse le rôle de responsable méthodes. À l'inverse, dans une grande entreprise, il pourra exercer au sein d'un service méthodes comprenant plusieurs personnes très spécialisées (chronométrage, process, etc.).
Ce professionnel, qui connaît bien le terrain, se situe à la charnière entre plusieurs services. Il travaille aussi bien au sein du bureau d'études pour la partie conception qu'au coeur de l'atelier pour la phase tests notamment.
En fonction de la taille de l'entreprise, il travaille en équipe, où chacun a une tâche bien définie, ou est au contraire très polyvalent. Dans tous les cas, il est en relation avec plusieurs services de l'entreprise. Il est souvent rattaché directement au directeur de l'usine.
]]>Lorsqu'un commercial apporte un nouveau contrat dans une PME ou que le bureau d'études d'une grande entreprise valide un projet de fabrication, l'ingénieur méthodes mécaniques intervient pour définir et organiser les moyens humains et matériels qu'il faudra mettre en oeuvre pour optimiser la production en série ou à l'unité. Pour cela, il commence par étudier la pièce à fabriquer.
Il choisit ensuite le matériel et les machines qui devront intervenir dans la production et détermine les besoins en main-d'oeuvre, à chaque étape, en incluant dans ses réflexions l'ergonomie et la qualité.
Il organise chaque étape de la production en respectant, voire en optimisant, les critères de coût, de fonctionnalité et de délais de livraison. Pour cela, il fait des simulations et opère des chronométrages des différentes tâches.
Il ajuste et affine ses observations grâce à des tests et peut aller jusqu'à la mise au point ou l'adaptation d'une machine. Enfin, il suit et analyse la production proprement dite grâce à des tableaux de bord ou des graphiques qu'il aura conçus en amont.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique
Master mention mécanique, génie mécanique, ingénierie des systèmes complexes...
]]>De 2667 euros à 2920 euros brut par mois.
Les débouchés pour les ingénieurs méthodes mécaniques vont en augmentant et se situent dans toutes les entreprises industrielles, quels que soient leur taille ou leur secteur. Leur rôle tend à se renforcer avec l'évolution des technologies, toujours plus nombreuses dans la mécanique, mais aussi la part de plus en plus grande accordée à la qualité.
Très présents dans les bureaux des méthodes des grandes entreprises, les spécialistes méthodes mécaniques et process peuvent également exercer dans des sociétés d'ingénierie et de conseil.
Avec de l'expérience, l'ingénieur méthodes mécaniques prendra en charge des projets de plus en plus importants. De par la transversalité de son poste, les évolutions sont nombreuses. Il peut accéder à des postes de responsable de service technique, de responsable de production ou encore de responsable maintenance. Il peut également encadrer une équipe de techniciens supérieurs et d'opérateurs. Il peut également se diriger vers une autre spécialité de l'entreprise, comme la fonction qualité ou commerciale. De manière générale, les postes en méthodes sont considérés comme une étape dans l'évolution de carrière plutôt que comme une finalité.
]]>L'ingénieur méthodes peut exercer dans tout type d'entreprise industrielle. Selon la taille de cette dernière, il sera plus ou moins polyvalent. Dans une grande entreprise, il exerce au sein d'un service méthodes comprenant plusieurs personnes très spécialisées (chronométrage, process, etc.). Avec l'évolution des technologies, toujours plus nombreuses dans les industries mécaniques, les débouchés ont tendance à augmenter pour ce profil d'ingénieur.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique ou master mention mécanique, génie mécanique, ingénierie des systèmes complexes...
]]>Maths appliquées, codage, algorithmes, robotique, mécatronique, biomécanique, machine learning mais aussi anatomie et langage médical, les connaissances du chercheur en robotique médicale sont très larges puisque cette discipline se trouve au croisement de plusieurs technologies. Les robots médicaux sont des concentrés de technologies qui doivent être capables d'effectuer des mouvements très fins, ce qui les différencie des robots industriels.
Bonne communication
Travaillant en équipes pluridisciplinaires, parfois en contact avec des soignants, le chercheur doit être capable de se faire comprendre clairement de tous, à l'oral comme à l'écrit. Il doit également maîtriser l'anglais pour des collaborations à l'international et pour décrypter la littérature scientifique de son domaine.
Patience et engagement
Le développement de projets dans le domaine médical peut prendre des années, avec la réalisation de plusieurs prototypes, de nombreux essais... et parfois ne jamais aboutir à un robot commercialisé ! Il faut donc faire preuve de patience et d'abnégation. Il faut également gérer la pression, notamment lors des étapes de rendus de projets ou de communication. Curieux, inventif, le chercheur ne compte pas ses heures pour arriver à ses fins.
]]>Le chercheur en robotique médicale travaille en relation avec des médecins, des chirurgiens, plus rarement des patients. Il exerce au sein d'équipes pluridisciplinaires, souvent de portée internationale. Les échanges, comme la publication de résultats au fur et à mesure des recherches, sont indispensables.
En collaboration
Le chercheur peut être salarié au sein d'un laboratoire de recherche ou dans le service R&D (recherche et développement) d'une entreprise spécialisée. Les 2 entités travaillent parfois en collaboration sur des projets communs. Les sujets de recherche étant très coûteux, il n'est en effet pas rare qu'un établissement de formation, un institut de recherche et un hôpital par exemple, s'associent. L'avancée du travail du chercheur dépend aussi des crédits alloués à son projet.
Soumis au stress
Rendus par étapes, articles scientifiques à rédiger, interventions de colloques à préparer... le chercheur en robotique médicale est régulièrement confronté à des dates clés qu'il doit respecter. Il se déplace aussi régulièrement, en France comme à l'étranger, peut interrompre ses recherches puis les reprendre sous un autre axe.
]]>Lunettes connectées apportant des informations aux chirurgiens, robot traceur qui guide sa main durant l'opération, exosquelette permettant aux paraplégiques de remarcher ou pour aider les soignants à retourner les malades intubés, appareil intelligent et autonome pour désinfecter... Toutes ces prouesses technologiques n'existeraient pas sans le travail des chercheurs en robotique médicale.
Temps long
Il faut compter au minimum 3 ans entre le démarrage d'un projet et les premières publications. Le chercheur en robotique médicale travaille généralement à partir d'une demande de médecins ou de chirurgiens qu'il rencontre fréquemment pour intégrer leurs problématiques et proposer des solutions techniques. La phase de réalisation se fait par étapes, passant par la modélisation et la simulation, avant la construction de prototypes. Il y a ensuite des phases de tests et d'amélioration continue sur le produit, mais il faut savoir que les recherches engagées n'aboutissent pas toujours.
Force de proposition
Le chercheur en robotique médicale doit sans cesse être en veille dans sa discipline. Il doit également publier des articles, participer à des colloques, donner des conférences, etc. La confrontation d'idées et de points de vue est indispensable pour améliorer ses connaissances et faire avancer ses recherches.
]]>Niveau bac + 5
Master mention automatique, robotique, optique, image, vision, multimédia parcours imagerie, robotique médicale et chirurgicale...
Diplôme d'ingénieur
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé
Niveau bac + 8
Doctorat en robotique médicale
]]>Salaire du débutant
De 2038 à 3186 euros brut par mois.
Un secteur en développement
Dès les années 2000, les robots médicaux ont investi les hôpitaux. En constante amélioration, ils sont devenus incontournables et gagnent sans cesse du terrain. Chaque année, de 25 000 à 35 000 opérations sont réalisées à l'aide de robots. En 2019, les ventes de cobots (robots collaboratifs machine-humain) ont augmenté de +11% en France.
Un tissu de PME et de start-up
La France compte de nombreuses pépites très spécialisées, qui font parler d'elles, y compris à l'étranger. C'est par exemple le cas de eCential Robotics ou Pixee Médical, spécialisées dans la chirurgie orthopédique. Cette dernière, spécialiste de solutions de réalité augmentée située à Besançon, a plus que triplé ses effectifs en 5 ans. Idem pour Clinatec ou eCential Robotics, situées à Grenoble. A Saint-Etienne, Kerano planche sur des robots qui faciliteront la chirurgie ophtalmique. A Paris, Wandercraft commercialise des exosquelettes... La " MedTech " représente environ 40 000 emplois en France.
Un poste évolutif
Après quelques années, le doctorant peut viser un poste de directeur de recherches qui lui permettra de proposer des sujets d'exploration à ses étudiants. Dans le privé, un chercheur expérimenté peut viser un poste de chef de département robotique, par exemple.
]]>Durée des études
Après le bac
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur (Centrale, Ensam, Supélec, Mines Paris Tech, ESME Sudria, Institut supérieur de l'électronique et du numérique Yncréa Méditerranée, Ecole spéciale de mécanique et d'électricité, Yncréa Hauts-de-France, Mines-Télécoms, Ecole polytechnique universitaire, ESEO Paris-Vélizy...).
6 ans pour un mastère spécialisé en robotique.
8 ans pour un doctorat.
]]>Soumis à des objectifs chiffrés, le conseiller doit faire signer un maximum de contrats sans pour autant forcer la main et perdre la confiance de ses clients. Cela nécessite du savoir faire et un bon sens commercial. L'écoute et le pouvoir de conviction sont des qualités importantes.
La force d'un conseiller, c'est sa capacité à nouer des relations chaleureuses avec ses clients et à recueillir des informations personnelles. Plus un conseiller connaît la vie de son client (mariage, divorce, enfants, projets d'achat immobilier...), plus il est à même de lui proposer des solutions adaptées à ses besoins. Relativement autonome, le chargé de clientèle sait prendre des initiatives et des décisions.
Le chargé de clientèle connait parfaitement les produits financiers, les possibilités de sa banque et il suit avec attention l'évolution des marchés, il joue un rôle d'expert auprès des particuliers. Face à une entreprise, il doit faire appel à ses connaissances juridiques et fiscales et être capable d'évaluer les risques liés à telle ou telle opération. En cas de doute, il peut prendre conseil auprès d'un gestionnaire de patrimoine ou d'un analyste de crédit. Il doit donc aussi avoir un bon relationnel au sein de son entreprise.
]]>Le chargé de clientèle exerce son métier dans une agence où il dispose généralement d'un bureau personnel pour raison de confidentialité. Il converse avec ses clients au téléphone ou les y accueille, le plus souvent sur rendez-vous. Un ordinateur, une imprimante et un téléphone sont à sa disposition pour surveiller les mouvements de fonds, étudier la situation de ses clients ou les joindre.
Les conseillers qui ont en charge un portefeuille de professionnels (artisans, commerçants, professions libérales) ou d'industriels sont amenés à se déplacer dans les entreprises pour rencontrer leurs clients en fonction de leurs disponibilités. Les horaires de travail peuvent alors être irréguliers. En outre, les chargés de clientèle particuliers ou professionnels sont soumis à des objectifs chiffrés dont dépendent une partie de leur revenus, ce qui peut provoquer un certain stress.
Le chargé de clientèle est l'interlocuteur privilégié de ses clients pour lesquels il sert d'interface avec la banque. Cela lui donne beaucoup d'autonomie dans ses décisions et initiatives. Il est généralement rattaché hiérarchiquement au responsable du marché (des particuliers ou des professionnels) ou directement au directeur de l'agence dans les petites structures.
]]>Il suit au quotidien les comptes de ses clients et prend contact avec eux quand un incident se produit. Il s'informe par exemple sur les changements qui ont pu arriver dans leur vie et qui expliqueraient leurs difficultés financières. Il traite les éventuels litiges et négocie, le cas échéant, des réaménagements de contrats.
Expert des questions bancaires, le chargé de clientèle aide ses clients à monter des dossiers de demande de crédit, négocier des autorisations de découvert, etc. Il les informe et conseille sur les produits et services de son établissement, en fonction de leurs besoins, mais aussi de leur situation économique. Avec la concurrence accrue des banques en ligne, le chargé de clientèle joue à fond la carte de la proximité et du service pour fidéliser ses clients.
Doté d'un grand sens commercial, le chargé de clientèle prospecte en permanence de nouveaux clients, dans le secteur ou le segment de population qui lui a été désigné. Persuasif, il développe des argumentaires, relance ses interlocuteurs, met en avant les offres promotionnelles liées à une première souscription.
]]>Niveau bac + 2
BTS banque, conseiller de clientèle (particuliers) ; négociation et digitalisation relation client ; management commercial opérationnel ;
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation (TC) ; gestion des entreprises et des administrations (GEA), carrières juridiques (CJ)
Licence pro dans le domaine de la banque, de la finance et de l'assurance ;
Diplôme d'école de commerce
Niveau bac + 5
Master dans le domaine de la banque et de la finance ;
Diplôme d'écoles supérieures de commerce avec spécialisation en banque-finance.
]]>Entre Smic à 2500 euros brut par mois, sachant que, dans le secteur bancaire, il n'est pas rare d'être payé sur 14 voire 15 mois. Au salaire de base peut s'ajouter des primes lorsque les objectifs commerciaux sont atteints.
Afin de soutenir une vague importante de départs à la retraite, les 37 862 agences bancaires françaises ont recruté massivement des chargés de clientèle et continuent de le faire malgré la conjoncture. À noter que, dans ce métier, les femmes représentent 70% des effectifs et que les moins de 30 ans y sont largement représentés avec 58%. Le secteur bancaire, fort de ses 390 banques, est un des premiers employeurs du secteur privé.
Dans certaines banques, les chargés de clientèle sont spécialisés sur un type de transaction : immobilier, matières premières, placements boursiers, etc. Mais la principale distinction porte sur la clientèle qu'ils prennent en charge : particuliers ou professionnels. Généralement les jeunes diplômés commencent par la clientèle des particuliers.
Avec l'expérience, un chargé de clientèle peut devenir chef de produit marketing, gestionnaire de patrimoine ou analyste de crédit. Autre possibilité : l'évolution en interne vers un poste de responsable d'antenne, de directeur d'agence ou de chargé de mission (ce dernier métier s'exerçant au siège).
]]>2 ans pour obtenir un BTS du secteur de la banque ou du commerce ; 3 ans pour un BUT commercial ou dans la gestion financière des entreprises ou pour une licence professionnelle ; 5 ans pour un master ou un diplôme d'école de commerce.
]]>Le formateur technique est à la fois un expert d'un ou plusieurs domaines (mécanique, électronique, etc.) et aussi un enseignant capable de bien s'exprimer devant un groupe. Polyvalent, organisé, à l'aise oralement, il maîtrise également l'informatique et a l'esprit de synthèse. Curieux, il aime apprendre et sait transmettre.
Pédagogue, le formateur doit s'assurer que ses stagiaires repartent avec toutes les informations dont ils pourront avoir besoin, et l'autonomie suffisante pour se débrouiller sur le terrain. C'est une responsabilité importante, d'autant que le formateur représente généralement une marque, celle du constructeur. Il doit donc s'adapter au niveau de chacun, évaluer les progrès et les manques, se remettre en question si nécessaire.
Une bonne connaissance de l'anglais ou de l'allemand technique est nécessaire pour ce métier, qui s'exerce souvent au sein de groupes internationaux. Le formateur devra comprendre des notices en anglais et rédiger des courriels dans cette langue, voire assurer des formations en anglais ou en allemand. Il est aussi amené à se déplacer, parfois à l'étranger, une ou deux fois par an s'il fait de la formation à une échelle européenne.
]]>Le formateur n'intervient pas forcément tout au long de l'année, car il doit se plier aux disponibilités de ses stagiaires. Ainsi, le formateur en agroéquipement travaille essentiellement entre octobre et juin, car les techniciens qu'il forme doivent être entièrement disponibles pendant l'été pour effectuer les réparations pour leurs clients agriculteurs. Le reste du temps est consacré à la conception, sa propre formation, la préparation des supports de cours et du matériel comme, par exemple, le montage d'un moteur sur un châssis pour qu'il soit plus visible et accessible.
Si le formateur est généralement seul dans sa salle de classe avec ses stagiaires, il interagit en amont avec beaucoup de monde, que ce soit pour se former ou lorsqu'il doit récupérer les informations nécessaires à l'élaboration du classeur qui sera remis à chaque apprenant.
Le formateur peut être amené à se déplacer, y compris à l'étranger. Lorsqu'il forme des techniciens qui viennent pour quelques jours dans son centre, il ne doit pas compter ses heures pour s'assurer que chacun reparte avec toutes les informations dont il aura ensuite besoin pour sa pratique sur le terrain, et pour répondre à toutes les questions.
]]>Les innovations sont nombreuses chez les constructeurs, et le formateur doit récupérer toutes les informations disponibles nécessaires lors de sa formation. Il se tourne aussi bien vers le siège de la société que vers le bureau d'études chargé de la conception lors de la formation qu'il organise. Il peut être amené à traduire ou faire traduire des documents pour réaliser les supports de formation. Il peut lui-même bénéficier d'une formation et d'un modèle de la nouvelle machine pour la "décortiquer" et en comprendre le fonctionnement.
Devant un groupe d'une dizaine de techniciens, le formateur explique les nouveautés d'une machine, d'un logiciel, d'une fonctionnalité. Son travail se fait en partie en salle de classe pour la théorie et en atelier pour la pratique. Il doit évaluer les stagiaires en cours et à l'issue de la formation. Une session de formation dure entre 2 et 4 jours, selon les cas.
Le formateur doit pouvoir répondre à toutes les questions, y compris après le cours. Il lui arrive également de faire de l'assistance par téléphone ou en ligne. Pour maintenir ses connaissances à jour, il va se former sur les nouveaux produits en interne une ou deux fois par an.
]]>Niveau bac + 2
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA)
BTS des secteurs de la mécanique, de l'automobile...
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
Niveau bac + 3
Licence pro mention maintenance et technologie : systèmes pluritechniques
Niveau bac + 5
Master
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le recrutement de formateurs techniques est constant, notamment du fait du fort turn-over dans ce métier. En effet, la fonction permet d'acquérir une véritable expertise, et certains la voient comme un tremplin vers des fonctions plus administratives (concepteur ou gestionnaire de formation, par exemple) ou au contraire plus techniques (responsable du service après-vente, inspecteur technique, etc.).
Le formateur technique travaille soit chez un constructeur ou importateur de matériels, soit chez un distributeur. De nombreuses sociétés sont internationales, ce qui demande parfois au formateur de se déplacer à l'étranger. Il forme des collègues ou des techniciens dans des pays qui n'ont pas leur propre centre de formation ou bien se forme lui-même si le constructeur est étranger.
Les formateurs techniques sont des experts. Certains sont spécialisés (hydraulique, mécanique, automatisme, électronique, etc.), d'autres sont polyvalents. Parfois, ils peuvent passer d'une spécialité à une autre comme, par exemple, de l'agroéquipement à l'automobile, multipliant ainsi les possibilités d'emplois.
]]>Avant cela, le formateur suit lui-même une formation et conçoit les documents pour les stagiaires. Il doit être à l'aise avec l'anglais ou l'allemand technique.
Devant un groupe d'une dizaine de techniciens, il explique les nouveautés d'une machine ou d'un logiciel, en salle de classe pour la théorie et à l'atelier pour la pratique. Une session de formation dure de 2 à 4 jours selon le cas, mais il peut aussi faire de l'assistance par téléphone ou en ligne.
La plupart des formateurs techniques ont un diplôme bac + 2/3 de type BTS ou licence professionnelle. Si 2 années d'expérience sont un plus au moment du recrutement, la pénurie de formateurs techniques permet aux débutants d'être souvent recrutés à l'issue d'un stage ou d'une formation en alternance qui leur a permis d'apprendre le métier et de faire leurs preuves.
De bac + 2 (BTS techniques et services en matériels agricoles, TSMA ; BTS des secteurs de la mécanique, de l'automobile... BTSA génie des équipements agricoles, GDEA) à bac + 3 (licence pro mention maintenance et technologie : systèmes pluritechniques) jusqu'à bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé).
]]>Sens du devoir, efficacité et discipline font partie de l'univers militaire. Certains postes, comme celui de mécanicien avion ou de contrôleur aérien, requièrent également une grande vigilance. Autre qualité nécessaire : l'esprit d'équipe.
Secrétaire, mécanicien, mécanicienne, combattant ou combattante, le sous-officier ou la sous-officière de l'armée de l'air doit accepter de partir à l'autre bout du monde à tout moment pour des périodes de 4 mois. Enfin, paramètre à ne pas négliger : le sport. L'activité physique constitue une pratique régulière pendant les heures de service.
Le sous-officier ou la sous-officière peut aussi être chargé d'encadrer des militaires techniciens de l'air (MTA), il ou elle les forme techniquement, leur transmet l'esprit d'équipe et le sens de la discipline. Des compétences techniques, alliées à un certain charisme, lui sont donc indispensables pour asseoir sa légitimité.
]]>selon qu'ils sont secrétaires, comptables, informaticien ou informaticiennes, responsables de l'entretien des installations, moniteurs ou monitrices sur simulateur de vol ou d'entraînement physique et sportif, gestionnaires restauration et hôtellerie , logisticiens ou logisticiennes... les horaires et les conditions de travail diffèrent. Pour assurer la surveillance du ciel et intervenir avec ses forces aériennes, l'armée a besoin de tous ces techniciens spécialisés agissant au sol. Affecté dans les différents services des bases aériennes, les sous-officiers de l'armée de l'air et de l'espace travaillent en équipe dans un bureau, un atelier ou sur les pistes.
Sous les ordres de sous-officiers expérimentés (chef ou cheffe d'équipe, chef ou cheffe d'atelier...) ou d'officiers responsables de service, le sous-officier ou la sous-officière de l'armée de l'air encadre les MTA (militaires techniciens de l'air). Certaines activités, comme la surveillance aérienne, les transmissions ou la santé obligent les équipes à se relayer en continu, 24 heures sur 24. En contrepartie des horaires décalés, les sous-officiers bénéficient de jours de repos. Il est possible de partir en mission à l'étranger durant plusieurs mois.
]]>Dans une tour de contrôle, le sous-officier ou la sous-officière de l'armée de l'air veille au bon déroulement des décollages et des atterrissages des avions. Avec les météorologistes à leurs côtés, les contrôleurs aériens détectent et identifient les appareils qui pénètrent dans l'espace aérien, les suivent via un radar pendant leur phase de vol.
Mécaniciens ou électroniciens, les hommes et femmes sous-officiers peuvent prendre en charge l'entretien des moteurs ou de la structure des aéronefs, la maintenance des systèmes et matériels électroniques (radars, par exemple), le suivi technique des armements de bord conventionnels et nucléaires...
Chargés du renseignement, les spécialiste transmission interceptent, déchiffrent et acheminent des messages dans les centraux radiotéléphoniques ou télégraphiques, exploitent les photographies aériennes, les communications radio en langues étrangères... Fusiliers commandos, accompagnés de maîtres-chiens, ils assurent la sécurité des bases aériennes ; pompiers de l'air, il luttent contre les incendies.
Les sous-officier de l'armée de l'air peuvent enfin contribuer au bon fonctionnement de la base aérienne employés à différents métiers.
]]>À noter : il est aussi possible de devenir sous-officier en passant par l'EETAAE (École d'enseignement technique de l'armée de l'air et de l'espace) à Saintes (17) qui prépare au bac général S, spécialité mathématiques, physique-chimie et sciences de l'ingénieur, ainsi que les options maths expertes et maths complémentaires, au bac technologique STI2D, spécialité système d'information et numérique, aux bacs professionnels aéronautique, option systèmes ou avionique ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique. Accès sur dossier. Après l'obtention du bac et du certificat d'aptitude militaire, les élèves suivent une formation de sous-officier dans une école militaire de spécialisation.
Niveau bac
Bac général, technologique ou professionnel
]]>1886 euros brut par mois (grade sergent), sans compter indemnités et aide au logement
L'armée de l'air et de l'espace compte 40 500 militaires. Recrutés à tout moment de l'année en fonction des besoins, les hommes et femmes sous-officier de l'air constituent 60% de l'effectif. 4 000 recrutements de militaires sont programmés en 2022.
Une fois leur formation militaire effectuée, les sous-officier de l'air suivent une formation métier au sein d'une école militaire de spécialisation (Rochefort, Mont-de-Marsan, Cazaux, Bourges..), ou directement au sein de leur unité d'affectation. La durée de cette formation varie selon la spécialité choisie.
Le sous-officier ou la sous-officière de l'armée de l'air signe un premier contrat (de 5 ans à 6 ans selon sa spécialité), et peut ensuite cumuler différents contrats. Au bout de 1 an, il ou elle obtient le grade de sergent. Par la suite, la réussite à des concours internes et l'ancienneté peuvent permettre d'évoluer vers les grades de sergent-chef, d'adjudant, d'adjudant-chef, de major.
Au bout d'une dizaine d'années de service sous contrat, les sous-officiers de l'air peuvent accéder au statut de sous-officier ou sous-officière de carrière, voire devenir officier ou officière. Il peuvent aussi bénéficier d'une aide à la reconversion lorsqu'ils quittent l'armée.
]]>Être âgé de moins de 30 ans, avoir le bac et réussir les épreuves de sélection pour intégrer l'EFSOAA (École de formation des sous-officiers de l'armée de l'air) à Rochefort (17) pour suivre une formation militaire de 15 semaines, avant de suivre une formation de spécialité de durée variable. À noter : les jeunes de 16 à 18 ans ayant suivi une classe de 2de, peuvent préparer un baccalauréat à l'EETAA (École d'enseignement technique de l'armée de l'air) à Saintes (17) pendant 1 à 2 ans, avant de poursuivre leur formation en école de spécialisation. Pour devenir sous-officier ou sous-officière de l'armée de l'air, il faut passer un concours, puis suivre une formation militaire à l'Efsoaa (École de formation des sous-officiers l'armée de l'air) à Rochefort (17). Il est aussi possible de passer par l'EETAAE (École d'enseignement technique de l'armée de l'air et de l'espace) à Saintes (17). Accès sur dossier. Après l'obtention du bac et du certificat d'aptitude militaire, les élèves suivent une formation de sous-officier dans une école militaire de spécialisation.
]]>Tempéraments fragiles s'abstenir ! Celui qui se destine à la régie générale doit avoir une santé de fer. Même après une nuit blanche sous la neige, il est totalement exclu de tomber malade. Dynamisme rime avec disponibilité ! Ce métier de terrain requiert le sens de l'organisation, de la rigueur et surtout de la débrouillardise. Il faut pouvoir analyser et résoudre toutes sortes de problèmes très rapidement. Cette polyvalence va de pair avec le goût du contact et la capacité à diriger des équipes. Le régisseur doit être capable de coordonner le travail de plusieurs professionnels tout en respectant un planning souvent serré et un budget non extensible.
Il est indispensable d'avoir une bonne connaissance du travail des autres pour anticiper les problèmes qui peuvent se poser. Par exemple, vérifier la capacité du réseau électrique pour brancher les projecteurs des techniciens lumière, prévoir une meilleure isolation phonique pour les techniciens son... De plus, l'aspect administratif de la fonction nécessite la rédaction de nombreux courriers. Le régisseur doit savoir s'adresser avec autant d'aisance aux mairies qu'aux sociétés de déménagement ou aux agents EDF.
]]>Le régisseur général est un intermittent du spectacle. Recruté le temps d'une production, il alterne périodes d'activité et périodes de chômage. Lors d'un tournage, il peut travailler le week-end et avoir des horaires très irréguliers. Environ 12 semaines (préparation et tournage) sont nécessaires pour réaliser un film français classique. Pour le tournage d'un film historique, avec décors d'époque par exemple, la préparation est plus importante. Une journée de travail peut compter jusqu'à 10 ou 12 heures.
Le régisseur général n'est pas toujours présent sur un plateau le jour du tournage. Toujours en décalage, il a pu passer vérifier le décor la veille, et reviendra éventuellement le lendemain avant d'aller déposer la pellicule à développer au laboratoire. Professionnel de la communication, il est en relation permanente avec l'ensemble des participants du tournage (directeur de production, comédiens, techniciens, réalisateur...). Le plus souvent, il encadre une petite équipe : il est secondé par un régisseur adjoint et des stagiaires. La préparation des tournages implique parfois des déplacements prolongés. De plus, le régisseur gère parfois simultanément plusieurs lieux et équipes de tournage pour un même film.
]]>Collaborateur direct du directeur de production, le régisseur général est responsable de l'organisation matérielle d'un tournage. Il a l'oeil sur tout et assure la coordination des diverses opérations prévues par le planning. C'est à lui de régler tous les problèmes pratiques qui peuvent se poser. Son rôle débute dès la préparation du tournage. Il participe au repérage des lieux, à la recherche des décors, à l'obtention des autorisations de tournage... Il rassemble également le matériel (caméra, éclairage...) et veille à sa bonne mise en place au moment voulu.
Il prend en charge le transport, l'hébergement et la restauration de l'équipe en effectuant les réservations nécessaires. Chaque jour, il établit un programme en mentionnant l'heure à laquelle les acteurs et techniciens doivent être présents. En cas de retard et/ou de changement de décor, il fait suivre les modifications de plan de travail aux personnes concernées.
Enfin, il s'occupe de toutes les questions d'ordres divers : penser à faire bloquer des rues, réserver des places de stationnement, aller chercher et accueillir les comédiens, recruter et payer les figurants...
]]>Il est toutefois possible, voire conseillé, d'avoir suivi des cursus préparant aux métiers du spectacle.
BTS métiers de l'audiovisuel, option gestion de production ;
Licence pro techniques du son et de l'image (parcours production audiovisuelle)
Masters pro en cinéma, télévision et cinéma...
Diplôme des écoles supérieures d'audiovisuel disposant d'un département production (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son, FEMIS) ;
]]>Le salaire dépend du budget des films, du nombre de jours de tournage, de l'expérience. La convention collective des techniciens de la production cinématographique prévoit un salaire hebdomadaire minimal de 1415 euros brut pour 39 heures.
Impossible de s'improviser à la régie générale du jour au lendemain. Il faut avoir du talent, de la volonté, une bonne formation, de la ténacité et... accepter la précarité. On commence habituellement comme stagiaire avant de pouvoir prétendre à un poste de régisseur adjoint. Souvent, on devient régisseur général après être passé par un poste de régisseur du son, de la lumière et/ou de la machinerie. L'essentiel du travail se situe en Ile-de-France.
Les meilleurs atouts pour décrocher des contrats sont la réputation que l'on s'est peu à peu forgée dans le milieu du cinéma et un carnet d'adresses bien rempli. Le relationnel joue un rôle non négligeable dans l'accès à l'emploi et le maintien dans le circuit professionnel.
Au bout de 2 ans, le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) délivre une CIP (carte d'identité professionnelle). Mais ce n'est qu'après encore 4 ou 5 ans de pratique que le postulant pourra accéder au titre de régisseur général.
Les régisseurs les plus expérimentés pourront ensuite éventuellement s'orienter vers le métier de directeur de production, plus stable et plus rémunérateur.
]]>Véritable chef d'orchestre, il est en relation avec tous les participants du tournage : le directeur de production, les techniciens, les comédiens, le réalisateur, etc. Ses qualités ? La débrouillardise, le sens de l'organisation, le goût du contact et du courage, car le métier est prenant. Heureusement, il peut être épaulé par un régisseur adjoint et des stagiaires. Des fonctions qu'il a souvent occupées avant de devenir régisseur général.
Au cinéma, il est fréquent de faire ses débuts comme stagiaire régie. Certains deviennent directeurs de production.
Aucun établissement ne délivre de titre de régisseur général. Le métier s'apprend sur le terrain. Il est toutefois possible, voire conseillé, d'avoir suivi des cursus préparant aux métiers du spectacle, par exemple : 2 ans pour le BTS métiers de l'audiovisuel, option gestion de production ; 5 ans pour un master en cinéma et audiovisuel ou le diplôme de la Fémis (École nationale supérieure des métiers de l'image et du son).
]]>Les conseillers microcrédit sont les premiers interlocuteurs des demandeurs de prêt qui arrivent souvent après plusieurs refus auprès des banques. Le rôle des conseillers sera bien sûr d'écouter la demande, mais aussi d'expliquer clairement ce qu'il est possible de faire, ou non. Ils veillent aussi à rassurer, à redonner confiance. La patience et la fibre sociale sont donc nécessaires pour établir une relation de confiance, surtout lorsque les personnes rencontrées cumulent les difficultés.
Avec clarté et de la pédagogie les conseillers doivent savoir expliquer le microcrédit de manière claire et simple, en s'adaptant à leur interlocuteur. Ils maîtrisent les bases du financement et son vocabulaire spécifique, et agissent avec discernement pour ne pas proposer quelque chose d'inaccessible ou qui sera refusé à coup sûr. Un esprit analytique et le maintien d'une certaine distance sont donc nécessaires.
Les conseillers suivent plusieurs dossiers de front et ont affaire à de multiples interlocuteurs. Ils doivent donc être très organisés, persévérants et réactifs pour être capables de proposer des solutions rapides et adaptées.
]]>Le travail s'effectue essentiellement dans un bureau, pour la réception des personnes demandeuses d'un microcrédit, pour l'instruction et l'assemblage de leur dossier, etc. Les situations personnelles des visiteurs peuvent parfois être difficiles et tous ne pourront pas obtenir un crédit. Une situation qui peut être compliquée à gérer. Les conseillers reçoivent les visiteurs en entretiens individuels mais participent également à des réunions.
Si les conseillers microcrédit reçoivent au départ les visiteurs en face-à-face et suivent personnellement leurs dossiers, cela ne veut pas dire qu'ils sont isolés. Ils travaillent en collaboration avec leurs collègues, mais aussi différents acteurs publics, associatifs et bancaires, impliqués dans la sélection, le financement et l'accompagnement des demandeurs de crédits. Ils peuvent également monter des partenariats, notamment avec des collectivités territoriales.
Les conseillers en microcrédit peuvent être amenés à se déplacer pour rencontrer des partenaires ou des organismes de financement par exemple. Une fois les dossiers de crédit acceptés, ils peuvent également aller voir les bénéficiaires d'un prêt dans leur nouvel emploi ou leur entreprise, surtout à la suite d'une création.
]]>La conseillère ou le conseiller microcrédit reçoit en entretiens individuels des personnes souhaitant obtenir un petit prêt pour réaliser un projet. Qu'ils n'aient pas les ressources financières suffisantes ou qu'ils soient dans une situation précaire, ils ont souvent essuyé des refus auprès des banques. Les conseillers rassurent, orientent, conseillent : un prêt personnel de 8 000 € remboursable sur 7 ans pour financer le permis de conduire, l'achat d'un véhicule, etc. ou un prêt professionnel jusqu'à 12 000 € remboursable sur 5 ans pour la création ou la reprise d'une entreprise, etc.
Les conseillers microcrédit identifient le besoin et la demande de ceux qui les sollicitent, ils constituent leur dossier (papiers d'identité, extraits bancaires, justificatifs de revenus, quittances de loyer, attestation CAF ou RSA, livret de famille, avis d'imposition...) qui va servir à démarcher les organismes prêteurs. Ils présentent ensuite le dossier devant le comité de crédit.
Un accompagnement social est mis en place pour chaque personne, depuis la demande de financement jusqu'à la fin du remboursement. Les conseillers veillent à ce que le remboursement se passe bien et que l'activité financée par le crédit décolle.
]]>Niveau bac + 2
BTS banque, conseiller de clientèle
Niveau bac + 3
BUT dans le secteur bancaire ou commercial
Licence professionnelle banque assurance
Niveau bac + 5
Master en banque-finance
Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion
]]>À partir du Smic.
De nombreuses structures d'accompagnement, généralement associatives, existent et recherchent des conseillers spécialisés en microcrédits. Ces structures peuvent être spécialisées (Cresus, Adie) ou non (Croix-Rouge, Emmaüs France, Secours catholique, Familles rurales, Les restaurants du Coeur...). Attention, certaines structures ne travaillent qu'avec des bénévoles.
Certaines ONG (organisations non gouvernementales) envoient des spécialistes du microcrédit à l'étranger, dans les pays en voie de développement essentiellement, pour repérer des projets et de potentiels bénéficiaires, instruire les dossiers pour s'assurer que le crédit pourra être remboursé et, le cas échéant, accorder un microcrédit.
Les spécialistes du microcrédit peuvent évoluer dans le secteur social et associatif, dans une ONG, etc. Ils peuvent aussi, en fonction de leur formation d'origine, se reconvertir dans le secteur bancaire, dans les assurances, le commerce... en fonction de leurs affinités.
]]>2 ans pour obtenir un BTS banque ou conseiller de clientèle, éventuellement suivie d'une licence professionnelle banque assurance. 5 ans pour un master en banque-finance ou un diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion.
]]>Les documentaristes ne comptent pas leurs heures pour construire et faire aboutir leur projet. Pour cela, ils doivent être capables de fédérer une équipe, la motiver et trouver des partenaires (producteurs, distributeurs, chefs opérateurs, etc.). Ils sont à la fois chefs d'équipe et chefs d'orchestre avec le sens de l'organisation et des responsabilités.
Les documentaristes doivent être capable d'écrire un scénario précis de leur documentaire, incluant la position de la caméra, les éclairages, les sons ou les archives nécessaires, etc.), mais aussi le plan de tournage. Pour cela, ils maîtrisent l'audiovisuel et ses techniques mais ont aussi un sens esthétique prononcé.
Curieux de nature et à l'affut de sujets potentiels, les documentaristes rendent compte d'une certaine réalité. Ils doivent veiller à ne pas dénaturer les propos des témoins interrogés et de présenter un film cohérent, et si possible didactique. Ils font preuve d'empathie et d'écoute vis-à-vis de leurs témoins comme de leur équipe.
]]>La ou le documentariste incarne son film et doit le préparer, l'écrire, trouver les financements, le réaliser, le monter, le défendre... C'est un travail de longue haleine qui touche à bien des registres et qui se fait généralement seul au départ.
Une fois le projet démarré, la ou le documentariste et épaulé/e par un producteur ou une productrice. Il ou elle se rend sur le terrain, choisit son équipe qui comprendra au minimum un chef opérateur ou une cheffe opératrice qui gère lumière et image, souvent un ou une ingénieure du son et un ou une monteuse. Des spécialistes (des sciences, de l'art dramatique, de la musique, de infographie, etc.) sont parfois aussi nécessaires.
En fonction du sujet choisi, les documentaristes seront amenés à se déplacer, parfois à l'étranger. Les budgets étant souvent limités, surtout en début de carrière, les conditions de travail ne sont pas toujours idéales. Il faut savoir se débrouiller et au besoin adapter son scénario en fonction des aléas rencontrés en cours de tournage.
]]>La ou le documentariste est à la base d'un film non-fictionnel sur un sujet qui lui tient à coeur, car cela va l'occuper des mois, voire des années. Souvent spécialiste d'un domaine (histoire, animaux, politique, faits de société...), la ou le documentariste identifie un sujet et le " creuse " en faisant des recherches. Il ou elle rédige ensuite la trame de son documentaire en précisant les personnes à interviewer, les lieux où tourner, etc.
Ce document permet aux documentaristes de convaincre un producteur de financer leur projet. Ils devront apporter un regard et une réflexion personnels sur leur sujet, tout en dégageant son côté universel. Les repérages sur le terrain permettent de peaufiner le scénario (détail des séquences, archives, éclairages, etc.), d'identifier et de créer un lien avec les personnes qui s'exprimeront, de répertorier les lieux et les conditions de tournage, etc.
Pendant le tournage, le ou la documentariste dirige une équipe plus ou moins importante (chefs opérateurs, preneurs de son). Concentrés sur leur objectif, les documentaristes veillent à respecter budget et délais. Après le tournage, il faut monter le film, seul ou avec un pro, défendre son film auprès des diffuseurs, dans les festivals, etc.
]]>Bac + 5
Master mention cinéma et audiovisuel (parcours en production audiovisuelle ; écriture et réalisation documentaire...)
]]>Variable. Il est généralement constitué d'un fixe (après avoir trouvé un producteur et des financements), de droits d'auteurs, de droits de diffusion. Par exemple, 5000 € brut pour un documentaire de 52 minutes diffusé à la télévision.
Si le documentaire diffusé à la télévision ou au cinéma est le rêve de tout documentariste, il est également possible de faire des documentaires institutionnels, par exemple pour de grosses entreprises, un secteur d'activité, un événement, etc. Ces commandes, qui passent souvent par des agences de publicité ou de communication, permettent aux documentaristes de vivre en attendant de travailler sur des sujets plus personnels, parfois plus difficiles à monter et à financer.
Personne ne vous attend en tant que documentariste. Il faut donc faire ses preuves et tenter de sortir du lot soit avec un sujet fort et inédit, soit par un ton décalé, une mise en scène originale, etc. Dans tous les cas, le ou la documentariste est engagé/e à 200 % dans son projet, depuis l'idée jusqu'à la réalisation. Cela demande un investissement temps important.
De nombreux festivals permettent de se faire remarquer et, lorsque l'on s'est fait un nom, il est plus facile de faire financer ses projets, voire de recevoir des commandes. Certains documentaires remarquables ont même l'honneur du grand écran et peuvent recevoir de prestigieux prix, comme un Oscar par exemple.
]]>5 ans pour obtenir un master mention cinéma et audiovisuel avec un parcours en production audiovisuelle ; écriture et réalisation documentaire...
]]>Le technicien qualité doit d'abord bien connaître un domaine technique : fabrication mécanique, électronique, procédés chimiques etc, selon les cas. Rigoureux, et méthodique, il connaît la CFAO (conception-fabrication assistée par ordinateur), maîtrise les techniques d'audit, sait rédiger des documents de synthèse, maîtrise l'anglais technique.
La maîtrise des outils de la qualité lui est également indispensable, notamment les statistiques ou les techniques de mesure. Il doit aussi connaître les réglementations et les normes de qualité en vigueur et s'assurer qu'elles sont bien mises en oeuvre. Il utilise l'informatique, notamment pour alimenter des bases de données et faire la mise à jour des tableaux de bord de qualité. Avec l'usine 4.0, toute la production est sous contrôle en permanence et en temps réel, grâce à l'alliance du big data et de l'intelligence artificielle qui permettent l'exploitation optimale des données issues de capteurs judicieusement positionnés.
Défenseur de la qualité auprès des équipes de production, il sait communiquer et se montrer diplomate pour faire respecter les règles définies dans le cadre d'une politique qualité de l'entreprise. À lui de sensibiliser efficacement les collègues à son message, en faisant preuve d'écoute et de disponibilité, mais aussi de persuasion. Il sait analyser ses résultats et les synthétiser pour les présenter, sous forme de graphique, par exemple.
]]>
Pour assurer le respect de la démarche qualité, le technicien qualité travaille en étroite collaboration avec les opérateurs sur la chaîne de production, dans l'industrie des papiers cartons ou dans un autre domaine industriel (agroalimentaire, aéronautique, automobile etc). C'est ce travail d'équipe qui permet d'améliorer la production, d'élaborer des solutions à une dérive constatée, ou de revoir toute l'organisation d'un service avec le responsable qualité. Selon les produits à fournir, il doit avoir une parfaite connaissance des techniques de fabrication, mais aussi des matériaux utilisés, des transformations et des traitements subis.
Si le technicien qualité a une vue d'ensemble sur l'ensemble de la chaîne de production, il est rattaché au service qualité et dépend hiérarchiquement du responsable qualité. Il lui transmet ses analyses de dysfonctionnement, tout en se tenant en permanence au courant des réglementations et normes de sécurité.
]]>
Le technicien qualité veille à l'application des procédures garantissant la qualité dans le process de fabrication des produits. Il travaille au contrôle de la conformité des produits et des éléments qui les composent. C'est lui qui décide des différents moyens et méthodes adaptés pour garantir des produits répondant au cahier des charges.
Son rôle consiste aussi à analyser les différents indicateurs pour repérer d'éventuels défauts ou écarts de qualité, les rectifier et éviter qu'ils se reproduisent. Pour assurer la traçabilité des produits, il réalise des documents qui serviront pour le suivi qualité.
Pédagogue, il sensibilise les équipes de production (opérateurs et techniciens) au respect des normes de qualité, d'hygiène et de sécurité et n'hésite pas à les aider techniquement si nécessaire. Lorsqu'une démarche de certification est mise en place, il vérifie que les actions des opérateurs sont bien conformes.
]]>
Niveau bac + 2
BTS bioqualité ; pilotage de procédés (PP) (en particulier dans l'industrie papetière) ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC)
Niveau bac + 3
BUT qualité, logistique industrielle et organisation
Licence professionnelle analyse, qualité et contrôle des matériaux produits ; chimie analytique, contrôle, qualité, environnement ; métiers de la qualité ; métiers de l'industrie : conception et processus de mise en forme des matériaux ; qualité, hygiène, sécurité, santé, environnement...
]]>De 2167 à 2333 euros brut par mois.
Ce professionnel est particulièrement apprécié des grandes entreprises industrielles. Cependant, de plus en plus de PME-PMI s'engagent dans une démarche qualité et font appel à des techniciens spécialisés. D'autant que la législation s'est durcie dans les domaines de la qualité, hygiène, sécurité, nécessitant de véritables experts pour s'y conformer et anticiper les risques.
En termes d'évolution professionnelle, le parcours du technicien qualité est souvent lié à la taille de l'entreprise. Au bout de quelques années, il peut devenir responsable qualité, mais aussi travailler pour un autre service de l'entreprise comme les méthodes, la recherche et développement (R&D), les affaires commerciales... Dans tous les cas, la formation continue est un atout.
]]>2 ans pour préparer le BTS pilotage de procédés (PP) pour l'industrie des papiers cartons ; bioqualité ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC) ou 3 ans pour préparer le BUT qualité, logistique industrielle et organisation ou une licence professionnelle spécialisée en qualité.
]]>Très habile de ses mains, précis, minutieux, le chirurgien est un super mécanicien qui connaît l'anatomie du corps humain sur le bout des doigts. De plus, il fait preuve d'une grande maîtrise émotionnelle. Tel un pilote d'avion, il peut compter sur une résistance physique et nerveuse hors du commun, une parfaite santé et une bonne vue.
À la fois rassurant et convaincant, le chirurgien doit prendre en compte le patient dans sa globalité. Sens du contact, empathie et charisme bienvenus.
Prendre en charge des vies humaines exige un goût affirmé pour la prise de responsabilités. Le chirurgien se plie à une bonne hygiène de vie pour être tous les jours à la hauteur de sa tâche. Il doit aussi se former régulièrement aux nouvelles techniques d'intervention pour rester au meilleur niveau tout au long de sa carrière.
]]>Professionnel ultra-spécialisé, le chirurgien a besoin, pour exercer son métier dans les meilleures conditions, d'être entouré par une équipe également très qualifiée (anesthésiste-réanimateur, infirmière de bloc...). C'est un chef d'équipe qui sait fédérer et organiser les tâches autour de son intervention. Chaque geste, chaque seconde compte.
La chirurgie est une spécialité exigeante en temps (journées à rallonge) et en énergie (des opérations qui peuvent durer des heures, debout). Ce qui laisse peu de place à la vie de famille et aux loisirs... En plus de ses horaires de base, le chirurgien assure des gardes et des astreintes pour que toutes les urgences puissent être prises en charge.
Responsable des conséquences de ses interventions, le chirurgien souscrit une assurance professionnelle très coûteuse afin de se prémunir contre d'éventuels procès, plus fréquents qu'auparavant. Il est soumis à l'Ordre des médecins, chargé de veiller au respect des règles de bonnes pratiques fixées par le code de déontologie médicale.
]]>En lien avec le médecin spécialiste, le chirurgien décide de l'opération à mener. Il doit ensuite expliquer au patient ses choix, et en exposer les conséquences et les contraintes : temps d'hospitalisation, douleur, traitement médicamenteux, rééducation, séquelles éventuelles. Il faut parfois rassurer.
Selon sa spécialisation, le chirurgien extrait des tumeurs, pose des prothèses de hanche, de genou, d'épaule, corrige des malformations, répare des vaisseaux sanguins, des os fracturés, des ligaments rompus. Il intervient en salle d'opération aseptisée (sans microbe). Et met en oeuvre des techniques très spécifiques en utilisant des instruments mécaniques ou un laser.
Après l'opération, il assure le suivi postopératoire pour éviter les complications et prescrire le traitement. Il reste en contact avec ses patients à moyen ou long terme, au fil de visites de contrôle. Ainsi, il peut vérifier la stabilité d'une prothèse de hanche dans le temps, et programmer une éventuelle reprise en fonction de l'évolution des techniques.
]]>En 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques (anatomie, biologie...) de la médecine et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau licence.
En 4e , 5e et 6e années : acquisition d'une formation médicale complète ; pratique hospitalière renforcée. À la fin de la 6e année, l'étudiant passe les ECN (épreuves classantes nationales). Le choix de la spécialité et/ou de la région où il effectuera son internat dépend de ses résultats et de son rang de classement.
L'internat : les étudiants préparent un DES (diplôme d'études spécialisées) en chirurgie, qui dure 6 ans. Une thèse, de préférence dans la spécialité du futur chirurgien, est soutenue à la fin de l'internat et débouche sur le diplôme d'État de docteur en médecine, avec mention de la spécialité.
Niveau bac + 12
DES chirurgie pédiatrique ou chirurgie vasculaire ou chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, ...
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice
Malgré son prestige, la profession souffre d'une désaffection des jeunes. Beaucoup de responsabilités, des semaines de 70 heures, des primes d'assurance de l'ordre de 12 000 euros par an... Les contraintes peuvent paraître disproportionnées, notamment par rapport au salaire d'un praticien hospitalier, moins élevé que dans le privé. Cela suscite un désamour problématique compte tenu des nombreux départs à la retraite prévus.
44 % des chirurgiens exercent leur activité en libéral, contre 35 % avec un statut salarié. A l'hôpital, ils ont le statut de praticien hospitalier, et non fonctionnaire. Près d'un quart ont une activité mixte (à la fois libérale et salariée). Dans certaines spécialités comme la neurochirurgie ou la chirurgie infantile, la pratique hospitalière salariée prédomine nettement. Les chirurgiens esthétiques, les ophtalmologues et les spécialistes en chirurgie orale exercent majoritairement en libéral, entre cabinet en ville et clinique privée.
Le chirurgien peut se spécialiser dans un champ de l'anatomie ou sur un public (enfants...). Les possibilités sont nombreuses : neurochirurgie, chirurgie plastique, orthopédique (os, muscles, tendons), pédiatrique, cardiaque, vasculaire, viscérale et digestive. Chef de service, le chirurgien devient gestionnaire et organisateur de projets.
]]>Ce médecin spécialiste travaille à l'hôpital, en salle d'opération aseptisée (sans aucun microbes), debout, parfois de longues heures. Ses responsabilités sont immenses, même s'il est entouré d'une équipe qualifiée : infirmier de bloc opératoire, anesthésiste-réanimateur, infirmier anesthésiste, etc. Avant et après l'opération, il doit aussi rassurer son patient, et le convaincre que ses choix thérapeutiques sont les bons. Avec, à la clé, de l'empathie, de la psychologie et un certain charisme.
Le chirurgien peut approfondir ses compétences dans un domaine précis de l'anatomie : les os (orthopédie), les organes internes (chirurgie viscérale), le cerveau (neurochirurgie), les nerfs ou les vaisseaux sanguins (microchirurgie), la peau (chirurgie esthétique), etc.
11 ans d'études médicales. L’accès aux études de santé se fait après avoir validé une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités. La spécialisation se fait dans le cadre de 5 ans d'internat auquel les étudiants eccèdent après les ECN (épreuves classantes nationales) en fin de 6e année et à l'issue duquel ils obtiennent le DES (diplôme d'études spécialisées).
]]>Entrain, débrouillardise, diplomatie... les qualités relationnelles sont à l'épreuve pour convaincre les journalistes... sans les noyer sous un flot d'informations.
Il faut en effet établir des relations de confiance et de complicité avec eux, tout en ménageant les susceptibilités de chacun. Bref, être à l'aise en toutes circonstances et savoir s'adapter.
L'attaché de presse est curieux et sensible à l'information et à la presse.
Employé par une grande entreprise, il prend en considération les enjeux économiques pour son employeur et maîtrise l'anglais.
La créativité et l'enthousiasme sont également indispensables pour convaincre. Pour attirer l'attention, rien de tel qu'un dossier de presse original et accrocheur.
Maîtriser l'expression écrite et orale, s'adapter aux divers médias, diffuser des informations claires et objectives, répondre rapidement aux questions des journalistes, avoir l'esprit de synthèse et d'analyse... autant d'autres qualités importantes.
Afin d'organiser des conférences de presse et des interviews, mieux vaut également être rigoureux et disponible. Sans oublier une grande capacité de travail.
]]>Le plus souvent, l'attaché de presse est salarié dans une entreprise (publique ou privée) ou une agence spécialisée en communication. Autres employeurs possibles : les collectivités territoriales (mairies, conseils régionaux...), les institutions, les organismes culturels, les artistes...
S'il exerce à son compte, les produits à promouvoir sont plus nombreux et les tâches plus variées.
Pour mieux cibler les journalistes qui sauront valoriser son entreprise, l'attaché de presse effectue une veille méthodique et régulière de ses contacts.
Pour cela, il constitue ses fichiers presse et consacre une partie de son temps à lire, à écouter, à regarder l'ensemble de la presse, voire à appeler directement les journalistes.
S'il travaille essentiellement dans un bureau, l'attaché de presse se déplace également. En particulier quand une campagne de communication prévoit un voyage de presse.
Lorsqu'il est sollicité par un journaliste, l'attaché de presse répond à ses questions ou lui propose une interview dans les meilleurs délais.
]]>Pour sélectionner les informations à transmettre aux journalistes, l'attaché de presse doit parfaitement maîtriser le produit (ou l'image de l'entreprise) à promouvoir. Ensuite, il réalise les communiqués et les dossiers de presse : rédaction, choix des illustrations, suivi de la maquette...
Il envoie ces documents (parfois assortis des produits) à un réseau de journalistes et s'assure qu'ils les ont bien reçus. La sortie d'un produit ou le développement d'une activité peuvent être annoncés lors d'opérations de communication (conférences, séminaires, salons, foires, événements sportifs ou culturels, déjeuners presse, voyages de presse...) financées par une entreprise ou une collectivité territoriale. À l'attaché de presse alors d'établir le programme de la manifestation, de préparer les invitations, de relancer les journalistes et de les accueillir le jour dit tout en respectant le budget alloué pour l'opération de communication. À lui aussi de leur fournir toutes les informations complémentaires et de répondre à leurs demandes spontanées.
Le recueil des parutions dans la presse écrite et audiovisuelle permet enfin à l'attaché de presse de mesurer les retombées médiatiques de ses actions.
]]>Cap alors sur les cursus universitaires, notamment le master de l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication, CELSA-Paris IV. Ou encore sur les diplômes d'écoles spécialisées (École française des attachés de presse et des professionnels de la communication, par exemple) et de certaines grandes écoles de commerce.
Niveau bac + 2
BTS communication ;
Niveau bac + 3
BUT information et communication, parcours communication des organisations ;
Licence en information communication ;
Licences pro Métiers de la communication : chargé de communication
Niveau bac + 5
Masters Communication des organisations ; Information, communication ; ...
]]>2300 euros brut par mois (en fonction du niveau de formation, expérience, taille de l'agence et l'environnement économique du moment)
Il n'existe pas de convention collective spécifique au métier d'attaché de presse. Dans le privé, le salaire est calculé en fonction de la convention collective en vigueur dans le domaine où l'attaché de presse exerce. Dans la fonction publique, le traitement dépend de la grille indiciaire appliq
Pas facile de s'insérer dans ce milieu compétitif. Pour trouver un poste, il faut faire preuve de détermination et jouer de ses relations ! Les stages constituent un bon tremplin pour accéder au métier.
Les tâches d'attaché de presse sont parfois assurées par quelqu'un dont ce n'est pas la fonction première. Par exemple, dans l'édition, le service de presse peut être assuré par un directeur de collection, par le responsable des cessions de droits ou par l'éditeur lui-même.
Les emplois se situent dans les grandes entreprises et les agences de presse, essentiellement implantées à Paris et en Ile-de-France.
Par ailleurs, près de 70 % des attachés de presse sont des femmes.
En entreprise, l'attaché de presse peut devenir responsable de service de presse ou directeur de communication. Les postes de chargé des relations extérieures ou de chargé des relations publiques lui sont également accessibles.
En libéral ou en agence, il élargira sa clientèle en assurant les relations presse de plusieurs commanditaires (entreprises privées, organismes professionnels, collectivités territoriales...).
]]>Un attaché de presse peut travailler en free lance ou être salarié dans une entreprise (publique ou privée), une institution, une agence, un organisme culturel ou auprès d'un artiste.
5 ans pour obtenir un master en communication, ou un diplôme d'école spécialisée, d'école de commerce ou d'IEP (institut d'études politiques). Les diplômes de niveau bac + 2 ou bac + 3 (BTS, BUT ou licence professionnelle en communication) débouchent sur des emplois d'assistant.
]]>Le géologue minier ou la géologue minière a acquis des connaissances précises sur la nature et l'évolution des sols, essentielles pour envisager l'exploitation d'une mine. Il lui faut en outre avoir des compétences dans le domaine des SIG (systèmes d'information géographique) qui lui servent à réaliser des modélisations, des cartes 3G et à traiter un grand nombre de données scientifiques.
Si les géologues miniers français sont appréciés par les compagnies étrangères qui exploitent les sous-sols des pays francophones, les équipes sur les exploitations sont en général multiculturelles et l'anglais est très souvent la langue de communication avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques. Une autre langue (espagnol, chinois...) est un plus.
Par définition, le géologue minier ou la géologue minière travaille la plupart du temps à l'étranger (cela peut aller d'une mine de calcaire en Belgique à un gisement d'or en Afrique ou en Guyane, par exemple), par périodes de plusieurs mois. Il lui faut à chaque fois s'adapter au contexte et à la législation du pays, ainsi qu'aux conditions de vie et de travail qui peuvent différer grandement d'une mission à l'autre.
]]>Le géologue minier ou la géologue minière travaille étroitement avec différents spécialistes. En amont de la production, les géologues miniers sont en relation avec les géologues explorateurs. Pendant l'étude de faisabilité, ils côtoient géophysiciens, géochimistes, etc. Ils doivent également s'assurer de la sécurité des sols pour les travailleurs et informer régulièrement la direction.
Le géologue minier ou la géologue minière peut travailler sur des gisements métalliques (comme l'or, par exemple) ou non-métalliques (marbre, calcaire...). Dans tous les cas, ces géologues spécialisés travaillent pendant de longues périodes loin de chez eux et suivent des projets aux 4 coins de la planète. Lors des périodes d'exploitation, ils ne comptent pas leurs heures et sont toujours prêt à répondre aux éventuelles urgences.
Ce professionnel ou cette professionnelle a souvent le statut d'expatriation qui lui permet, entre autres, de bénéficier d'un salaire plus élevé que dans l'Hexagone... mais les entreprises proposent aussi des contrats locaux moins avantageux.
]]>Une fois un emplacement repéré en amont par les géologues en charge de l'exploration, le géologue minier ou la géologue minière étudie précisément les conditions géologiques, mais aussi politiques et sociales, de la région envisagée, les permis et taxes en vigueur... en se rendant sur le terrain et en épluchant des documents. Il ou elle définit ensuite une zone d'exploration limitée, et modélise le sous-sol avec des cartes en 3D, en utilisant des logiciels spécifiques.
Le géologue minier ou la géologue minière entreprend ensuite des sondages et analyse les échantillons prélevés en laboratoire afin de confirmer ou non la présence d'un gisement. Il ou elle réunit et analyse toutes les données techniques des différents spécialistes afin de pouvoir superviser les travaux d'exploration. Ensuite son rapport et une estimation des réserves sont présentés à la direction, que le ou la géologue conseille sur la poursuite des sondages.
Enfin, le géologue minier ou la géologue minière délimite le chantier d'extraction et vérifie en continu la qualité des produits extraits. Il lui faut régulièrement faire le bilan des réserves afin de planifier l'exploitation tout en s'assurant de la sécurité du personnel.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en géologie
Master géo-environnement spécialité géomatériaux et environnement, sciences de la Terre et environnement, écologie spécialité génie géologique, géologie appliquée...
]]>2298 euros brut par mois pour un chargé ou une chargée de recherche.
Les spécialistes ne sont pas très nombreux et sont donc recherchés par les entreprises d'exploitation du sous-sol. Toutefois, les embauches suivent souvent la courbe des cours des valeurs des matières premières recherchées (l'or, par exemple).
Les compétences du géologue minier ou de la géologue minière peuvent également intéresser de grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) ou les compagnies pétrolières. En France, on peut se tourner vers Orano ou, éventuellement, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) créé par l'État. Pour mettre toutes les chances de son côté, la recherche d'emploi doit se faire dans le monde entier, et les stages sont la porte d'entrée idéale.
Avec de l'expérience, le géologue minier ou la géologue minière prend plus de responsabilités ou la charge de chantiers plus importants. Il ou elle encadre une équipe et peut se tourner vers le management ou la direction d'une compagnie. Il est aussi possible de se réorienter vers le secteur du pétrole (qui peine à trouver des recrues qualifiées) ou devenir expert ou experte en indépendant. Les géologues miniers ayant acquis des compétences dans l'évaluation des coûts d'une exploitation sont particulièrement recherchés.
]]>5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur en géologie ou un master en géo-environnement, géomatériaux et environnement, sciences de la Terre et environnement, génie géologique, géologie appliquée...
]]>Au service des élèves et des autres enseignants, le professeur-documentaliste doit posséder des qualités de contact et se montrer pédagogue. Il doit savoir analyser les demandes et proposer les réponses appropriées, être capable de mobiliser les compétences externes ou internes pour finaliser ses projets. Il lui faut aussi faire preuve de curiosité intellectuelle et s'intéresser à toutes les disciplines.
Aujourd'hui, la gestion documentaire fait appel, entre autres, à la pratique de l'outil informatique. Si le professeur-documentaliste doit maîtriser les techniques documentaires (prospection, sélection, acquisition, catalogage...), il lui faut aussi connaître parfaitement les nouvelles technologies de l'information. Autre qualité indispensable : la capacité à travailler en équipe.
]]>Pendant ses 30 heures hebdomadaires, le professeur-documentaliste accueille les élèves dans son CDI (centre de documentation et d'information), seul ou dans le cadre de séances organisées avec les autres enseignants. Il met à leur disposition tout le fonds documentaire : livres, BD, manuels scolaires, presse quotidienne, magazines... sans oublier les outils multimédias : documents numériques et ordinateurs connectés à Internet.
Membre à part entière de l'équipe pédagogique, il collabore avec l'équipe de direction, les enseignants, les autres établissements scolaires et les intervenants extérieurs qui collaborent aux différents projets pédagogiques de son collège ou de son lycée (incitation à la lecture, éducation aux médias, apprentissage de l'autonomie et de la citoyenneté...).
]]>Le professeur-documentaliste initie les élèves aux techniques de recherche documentaire. Il leur montre comment sont classés les documents, leur apprend à les trouver à partir d'une base de données, à les comprendre et à les exploiter afin de préparer un exposé, un cours... ou tout simplement pour s'informer sur un sujet qui les intéresse. Il guide aussi les élèves dans leurs recherches sur Internet, les aide à se repérer dans un océan d'informations diverses et parfois éphémères, à en évaluer la qualité et la fiabilité.
Maître de son fonds documentaire, le professeur-documentaliste le classe avec rigueur. Responsable de son budget, il gère les abonnements aux journaux, les achats de livres, de BD, de revues, de supports multimédias... Imprimés, audiovisuels ou numériques, tous ces documents doivent répondre aux besoins des élèves (travail scolaire, orientation ou même de loisirs).
Seul ou en collaboration avec la communaté éducative (enseignants, psychologues de l'Éducation nationale, conseillers principaux d'éducation...), le professeur-documentaliste met en place des actions visant à favoriser l'ouverture des élèves à la culture artistique ou scientifique : rencontre avec des artistes (écrivains, plasticiens, musiciens...), rédaction d'un journal, visionnage et étude d'une oeuvre cinématographique, accueil d'expositions... Il peut aussi organiser des sorties, comme une séance de cinéma, la visite d'un musée, l'enregistrement d'une émission radio...
]]>Niveau bac + 5
Master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) 2d degré
]]>2181 euros brut par mois l'année de titularisation.
Plus de 80 % des professeurs-documentalistes exerçant en France sont des femmes.
Après 5 ans d'ancienneté, des concours permettent aux enseignants d'évoluer vers des postes d'IEN (inspecteur de l'Éducation nationale), d'IA-IPR (inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional), de chef d'établissement. Il est également possible de s'orienter vers la formation des enseignants.
]]>Il constitue et fait évoluer le fonds documentaire de l'établissement. Il organise les ressources papier et numériques qu'il met à la disposition des élèves, mais aussi de l'ensemble de la communauté éducative : enseignants, psychologues de l'Éducation nationale, conseillers principaux d'éducation (CPE)... Formé aux techniques documentaires, cet enseignant produit et diffuse lui-même des informations, et effectue un travail de veille.
Seul ou en collaboration avec d'autres enseignants, le professeur-documentaliste peut mettre en place des actions pour favoriser l'ouverture des élèves à la culture artistique ou scientifique : rencontres avec des artistes, rédaction d'un journal, visionnage et étude d'une oeuvre cinématographique, accueil d'expositions... Il peut organiser des sorties (cinéma, visite de musées, salon du livre...).
5 ans pour obtenir un master Meef (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), 2nd degré section documentation. Le candidat peut se présenter au concours du Capes (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) documentation en M2 (bac + 5).
]]>Des connaissances en mécanique, électricité et électronique sont attendues pour remplacer les roulements d'un arbre de transmission, pour réparer un câblage... L'évolution constante des technologies oblige à s'adapter en permanence. Les machines peuvent aussi comporter des éléments hydrauliques ou pneumatiques. L'électromécanicien ou l'électromécanicienne de chantier TP (travaux publics) doit aussi réaliser l'entretien des machines et équipements selon les préconisations du constructeur. Pour certaines machines, avoir une connaissance de l'anglais technique s'avère nécessaire.
Il faut tenir à jour un carnet d'entretien en remplissant des fiches d'interventions journalières et des fiches de suivi de pièces pour favoriser la bonne gestion de leur stock. Le respect de la réglementation environnementale en vigueur lors des réparations est obligatoire. Il faut être méthodique pour passer les défaillances possibles en revue, l'objectif étant de trouver la panne rapidement afin de ne pas bloquer un chantier. Savoir lire la documentation technique, l'historique des pannes, etc. pour remette la machine en état de marche est également nécessaire.
]]>Muni/e de sa tablette numérique, l'électromécanicien ou l'électromécanicienne de chantier TP (travaux publics) dialogue avec le système d'exploitation de la machine ou de l'équipement en panne. Il ou elle effectue des tests, notamment sur les parties électriques et électroniques. Sur les machines à commandes numériques, il ou elle interroge l'ordinateur de bord.
Le respect des consignes et des règles de sécurité est primordial et les équipements de protection individuelle (casque, chaussures renforcées, veste réfléchissante...) sont obligatoires sur un chantier.
Il ou elle ne travaille pas seul/e : il ou elle partage les informations sur ses interventions, en particulier lorsque plusieurs équipes d'électromécaniciens se succèdent sur des grands chantiers d'infrastructures mis en oeuvre nuit et jour. Il ou elle agit sous les ordres d'un chef ou d'une cheffe d'équipe ou de chantier.
]]>L'électromécanicien ou l'électromécanicienne de chantier TP (travaux publics) installe les machines ou les unités de production nécessaires sur un chantier de TP (travaux publics) : par exemple, machines de forage ou de production d'électricité, engins de travaux ferroviaires ou de levage, etc. Il ou elle assure la mise en service et le paramétrage d'un équipement, en s'appuyant sur son dossier de fabrication, il ou elle réalise le montage des éléments... et établit les connexions électriques. Il ou elle procède aux différents réglages et vérifie le bon fonctionnement de l'ensemble.
Il ou elle est aussi en charge de l'entretien courant des équipements. Des interventions régulières de maintenance préventive et curative sont programmées. Elles permettent de réaliser des tâches d'entretien tel que le nettoyage, la vérification de l'isolation des circuits électriques, le graissage des roulements, les réglages, le changement de pièces si besoin. L'électromécanicien ou l'électromécanicienne de chantier TP peu également apporter des modifications dans les domaines de la consommation d'énergie et effectuer des réglages.
Il ou elle intervient enfin pour réparer les équipements. Lorsqu'une panne survient, ce ou cette spécialiste en recherche la cause en procédant à une série de tests et de mesures. Il lui faut alors remplacer les pièces ou les composants défectueux, d'effectuer les réglages et de remettre la machine en service, éventuellement avec l'aide de l'assistance à distance du constructeur.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des systèmes de production connectés
TP (titre professionnel) technicien d'équipement et d'exploitation en électricité
Niveau bac+2
BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) ; électrotechnique ; maintenance des systèmes option systèmes de production
Niveau bac + 3
BUT génie industriel et maintenance
]]>1900 euros brut par mois.
Les électromécaniciens ou les électromécaniciennes de chantier TP (travaux publics) sont recherché/es, et la demande est importante pour ce métier très spécialisé. Il existe des opportunités d'embauche sur tout le territoire national, aussi bien dans un groupe comme Colas ou Vinci Construction, Bouygues Construction, Eiffage génie civil... qu'en petite entreprise de travaux publics. Pour qui serait tenté par l'expatriation, il est aussi possible de trouver sa place dans une entreprise intervenant sur des grands chantiers à l'étranger.
L'expérience permet d'accéder à des postes de chef ou cheffe d'équipe pour encadrer et organiser le travail, suivre des travaux, former à l'utilisation de logiciels de GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) ou pour apporter une connaissance sur de nouvelles machines, etc. Il est aussi possible de devenir technico-commercial/e, grâce à une bonne connaissance des machines. Un niveau bac+2 permettra de progresser plus rapidement vers des postes de chef d'équipe mais aussi de responsable ou directeur technique.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des équipements industriels, suivi ou non d'un TP technicien d'équipement et d'exploitation en électricité.
2 ans pour préparer un BTS conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA) ; électrotechnique ; maintenance des systèmes option systèmes de production. 3 ans pour le BUT génie industriel et maintenance.
]]>Qu'ils soient à traction électrique ou hydraulique, les ascenseurs sont des équipements relativement complexes. L'ascensoriste maîtrise les nouvelles techniques comme les anciennes. Le montage et l'entretien requièrent une certaine polyvalence. Des connaissances en mécanique (soudage, montage), électrotechnique, électricité (câblage), électronique et informatique sont indispensables. Il utilise des applications sur tablettes pour accéder à des documentations techniques.
Rigueur et méthode
En liaison régulière avec sa hiérarchie (radio, téléphone portable), l'ascensoriste intervient de manière autonome sur le parc d'appareils qui lui est confié (généralement, entre 50 et 150 ascenseurs). Il doit analyser rapidement le problème technique et adapter son intervention en appliquant précisément les procédures et les règles de sécurité pour lui-même comme pour les utilisateurs.
Le sens du dialogue
En contact direct avec des architectes, des professionnels du bâtiment, des organismes de logements sociaux, des syndics, des copropriétaires ou des habitants, l'ascensoriste doit avoir un bon sens relationnel. Lors de pannes ou même d'un arrêt très provisoire pour cause de maintenance, il doit faire preuve de sang-froid, de patience et de compréhension face à des usagers quelquefois exigeants.
]]>Les horaires sont généralement réguliers, mais il peut y avoir des astreintes, la nuit et les jours fériés, par exemple. Les interventions d'urgence nécessitent d'être disponible et réactif. La remise en marche doit se faire dans les meilleurs délais, en respectant la réglementation et en garantissant la sécurité des " passagers ". Quand le matériel est communicant, l'ascensoriste anticipe et planifie les interventions, permettant ainsi aux usagers de s'organiser.
Seul ou en équipe
L'ascensoriste travaille souvent en équipe sur les chantiers. Généralement seul ou en binôme, il se déplace sur site à bord d'un véhicule de service. Ses tournées d'inspection l'amènent à des déplacements quotidiens. Le permis de conduire est donc indispensable.
Un métier physiquement exigeant
L'ascensoriste exerce souvent dans des postures inconfortables, en hauteur, en milieu confiné et à proximité du vide. En bonne condition physique, il ne doit pas avoir de problèmes de dos, d'allergies respiratoires, de troubles de l'équilibre ou de la vue (daltonisme). Le port d'équipements de protection (casque, harnais, gants...) est obligatoire.
]]>Après l'étude des plans et schémas de l'ouvrage à réaliser, l'ascensoriste équipe la cage de l'ascenseur : mise en place des barres de guidage, implantation du moteur et de sa commande, pose des portes palières et des boutons d'appel, câblages et raccordements électriques. Il procède ensuite au montage de la cabine, aux contrôles et réglages préalables à la mise en service.
Entretien et dépannage
Il peut aussi être responsable de la maintenance d'un parc d'ascenseurs, de monte-charge ou d'escaliers mécaniques. Il procède régulièrement aux contrôles, nettoyages et réglages nécessaires. En cas de panne, il identifie le système défaillant et effectue généralement un échange standard (carte électronique, boîtier électrique...). La pièce défectueuse est réparée à l'atelier de l'entreprise ou renvoyé chez le fabricant.
Modernisation et adaptation
L'ascensoriste adapte les installations aux besoins des usagers en tenant compte de l'augmentation des charges transportées et de la vitesse de déplacement. Il réalise les modifications nécessaires pour maintenir les installations en conformité avec l'évolution de la réglementation.
Organisation et suivi des sites
À chaque intervention, l'ascensoriste effectue les tests réglementaires de remise en service. Il remplit et signe les fiches techniques qui constituent le dossier de maintenance de l'appareil.
]]>Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des systèmes de production connectés (MSPC)
TP technicien de maintenance et de modernisation des ascenseurs
Niveau bac + 1
MC technicien ascensoriste (service et modernisation)
Niveau bac + 2
BTS maintenance des systèmes, option A systèmes de production
]]>À partir de 1830 euros brut par mois.
Petites et grandes entreprises
Le secteur des ascenseurs compte une majorité de PME (petites et moyennes entreprises), mais aussi 4 multinationales (Koné, ThyssenKrupp, Otis et Schindler). Certaines sociétés fabriquent et installent les ascenseurs, monte-charge, escaliers mécaniques et trottoirs roulants. D'autres assurent uniquement la maintenance, la rénovation et l'assistance aux usagers. Les grandes entreprises proposent généralement l'ensemble de ces prestations.
Du travail assuré
L'évolution de la réglementation, avec la mise aux normes obligatoire, a favorisé l'embauche. La région Ile-de-France concentre à elle seule la moitié des besoins, mais partout il faut entretenir, équiper et moderniser les ascenseurs des immeubles, entreprises, hôpitaux, gares ou centres commerciaux. Sans oublier leurs variantes : portes automatiques, escaliers mécaniques, trottoirs roulants et monte-charge. Les ascensoristes expérimentés peuvent donc trouver un emploi dans leur région.
Des perspectives d'évolution
Après quelques années d'expérience, il est possible d'évoluer vers les postes de chef d'équipe ou de chef d'atelier, de se spécialiser sur certains matériels (ponts roulants, téléphériques...), de s'orienter vers le technico-commercial, la formation, la planification et la gestion (des interventions, des chantiers...).
]]>Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer un bac professionnel (métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; maintenance des systèmes de production connectés), éventuellement complété par la MC technicien ascensoriste (service et modernisation) en 1 an. TP technicien de maintenance et de modernisation des ascenseurs.
Après le bac
2 ans pour obtenir le BTS maintenance des systèmes, option A : systèmes de production.
]]>Ce spécialiste des énergies renouvelables a des connaissances scientifiques en écologie, météorologie, géologie, modélisation. Outre des compétences techniques, réglementaires et économiques spécifiques à l'éolien, il maîtrise toutes sortes de logiciels (gestion de projet, simulation, cartographie...). C'est aussi un gestionnaire avisé, qui connaît bien les techniques de management.
Pas facile d'installer un parc d'éoliennes. Tout au long du projet, il faut faire de multiples démarches, contacter de nombreux organismes, gérer le planning, animer une équipe. Priorité à l'autonomie et au sens des responsabilités, sans oublier des capacités d'analyse, de rigueur et de synthèse.
Le chef de projet éolien fait preuve d'excellentes aptitudes relationnelles pour aller à la rencontre des autres, expliquer, lutter contre les idées reçues. En cas de remise en question d'un projet, mieux vaut être dynamique et persuasif. Le goût du contact, doublé du sens de l'initiative, est donc incontournable. Une bonne maîtrise des techniques de négociation et de médiation est recommandée.
]]>Le chef de projet éolien est, le plus souvent, salarié dans un bureau d'études. Au sein d'une petite équipe pluridisciplinaire, il coordonne toutes les études nécessaires au développement du projet. Il exerce ses activités pour le compte de grandes entreprises de l'énergie possédant un service ou une filiale dédiée aux énergies renouvelables (EDF Renouvelables, Engie Green, Total...) ou pour des entreprises spécialisées (Valorem, Vestas, RES, Enercon, Innovent...).
Le spécialiste de l'éolien ne travaille pas seul. Il consacre une part importante des études préparatoires à l'aspect environnemental du projet. Pour cela, il fait souvent appel à des sous-traitants pour évaluer l'impact sur la flore, la faune (en particulier les oiseaux) et le paysage. Divers experts l'aident à identifier les éventuels impacts de bruit, de l'effet d'ombre et de clignotement des pales des éoliennes, des interférences électromagnétiques.
Prospection, concertation, information... Pour mener à bien sa mission, ce professionnel se déplace beaucoup. Il enquête sur le terrain, équipé d'appareils de mesure et n'hésite pas à rencontrer régulièrement ses nombreux interlocuteurs (auditeurs, experts, élus, propriétaires...) pour leur expliquer son projet d'installation d'éoliennes.
]]>Pour capter l'énergie du vent et la transformer en énergie électrique, le chef de projet éolien participe à toutes les études nécessaires au développement d'un parc d'éoliennes. Dans un premier temps, et après une analyse topographique et du type de sol, il sélectionne les sites où elles seront implantées. L'évaluation du potentiel de production d'énergie relève également de ses fonctions.
Ce développeur éolien réalise lui-même (ou fait établir) une série d'études de faisabilité technique et économique. Tous les risques sont passés au crible. Il évalue les impacts sur l'environnement, examine les contraintes réglementaires, étudie les possibilités de raccordement au réseau électrique existant. Il fait aussi réaliser des études de vents, par le biais de mâts de mesure, pour connaître leurs vitesse et direction.
Cet expert cultive aussi le dialogue et la concertation. Soucieux de convaincre de l'intérêt de son projet, il tisse des liens étroits avec les collectivités locales, les citoyens et la presse. C'est lui qui sollicite et trouve des accords avec les propriétaires, les élus locaux, les administrations... Son objectif : déposer et obtenir un permis de construire.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Master mentions énergétique, thermique ; énergie ; gestion de l'environnement ; géographie, aménagement, environnement et développement...
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé en énergies renouvelables ou en génie de l'environnement
]]>2900 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Comptant actuellement 900 entreprises, la filière éolienne a connu une forte croissance (près de 27 % depuis 2016). Selon l'enquête de l'Observatoire de l'Éolien 2020, elle emploie plus de 20 000 personnes en France et son activité devrait encore croître pour atteindre les objectifs de la transition énergétique fixés par l'État. L'éolien représente actuellement 7,4 % de la production d'électricité dans le pays, un chiffre qui devra être porté à près de 20 % à l'horizon 2028. Les jeunes diplômés formés n'ont pas de difficultés à s'insérer dans ce secteur qui recrute, notamment en bureaux d'études.
La France possède le deuxième gisement de vent en Europe. Il est exploité dans les départements où la ressource est suffisante. Les Hauts-de-France représentent aujourd'hui la première région éolienne avec plus de 300 parcs éoliens. Les côtes de la Manche et de la mer du Nord, la façade atlantique entre la Bretagne et l'Aquitaine sont les sites les plus favorables à l'éolien offshore.
Les entreprises se répartissent sur tout le territoire. La région Ile-de-France accueille de nombreux sièges sociaux, de même que les régions Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.
]]>Pour convaincre de l'intérêt du projet, ce technicien doit favoriser le dialogue et la concertation. En relation constante avec les collectivités locales, les habitants et la presse, il sollicite et trouve des accords avec les propriétaires ou les administrations... Si les parcs se développent en France, dans toutes les régions, sur terre et en mer, l'énergie éolienne suscite des questions. Le chef de projet doit aller contre les idées reçues (nuisances sonores et visuelles, pollutions...) et convaincre les populations concernées. Travaillant le plus souvent en bureau d'études, il se déplace néanmoins fréquemment sur site.
5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur (généraliste ou spécialisé) ou un master dans le domaine de l'énergie ou de l'environnement, éventuellement complété par un mastère spécialisé (en un an).
]]>Véritable expert technique, l'ingénieur calcul est un amateur de chiffres et de calculs, et doit avoir un sens du détail poussé. Aux connaissances techniques et logiciels, s'ajoutent de la créativité et des capacités d'analyse. Il ne doit pas seulement identifier les contraintes de réalisation, mais trouver aussi des solutions innovantes en ce qui concerne les matériaux ou les procédés de fabrication.
L'ingénieur calcul doit avoir la capacité à se représenter des formes dans l'espace, avec ou sans support virtuel. Au sens des responsabilités, il doit allier une bonne connaissance des réglementations en vigueur. Anglais technique et veille technologique sont incontournables.
]]>La fonction d'ingénieur calcul est le plus souvent occupée par de jeunes diplômés dans de nombreux secteurs d'activité comme l'automobile, l'aéronautique, la construction mécanique, le génie civil, la prospection pétrolière, la construction ferroviaire, la métallurgie, l'énergie... On trouve cette fonction dans les sociétés d'ingénierie, les bureaux d'études et, bien sûr, chez les développeurs de logiciels de calcul scientifique et la recherche en informatique.
Dans les grandes entreprises, l'ingénieur calcul est généralement spécialisé dans un domaine particulier. Dans une PME (petite et moyenne entreprise) en revanche, il sera plus polyvalent. S'il exerce en bureau d'études, son activité est enrichie d'une importante interaction avec les clients et il assure un rôle de conseil en tant qu'expert technique et travaille en relation avec le chef de projet.
Dans l'industrie, l'ingénieur calcul travaille en lien avec les autres ingénieurs, notamment ceux liés à la conception et à la fabrication, mais aussi avec les prestataires et fournisseurs extérieurs.
]]>L'ingénieur calcul réalise des études avant la production d'un produit ou d'une structure. Il étudie sa taille, son poids, sa résistance, en incluant des facteurs comme la pression ou les frottements que la pièce devra subir. Grâce à des logiciels informatiques, il peut simuler le comportement des structures avant leur réalisation, entraînant un gain de temps dans la conception des produits et une optimisation des choix de matériaux. Le champ de ses calculs porte sur l'optimisation des formes aérodynamiques, les prévisions acoustiques, la combustion au sein d'un moteur, le taux de diffusion d'un polluant...
L'une de ses spécialités : le crash test d'une voiture ou d'un avion, étape fondamentale qui permet de déterminer avec précision la résistance des matériaux et les caractéristiques mécaniques d'une pièce. Il veille ainsi à la conformité du produit avec les normes de sécurité.
Enfin, l'ingénieur calcul établit un diagnostic physique, qui peut, par exemple, l'amener à modifier le dimensionnement initial du dessinateur-projeteur. La modélisation des pièces fait réaliser une économie de matières premières, et ses dossiers permettent de certifier que la pièce est conforme aux exigences. Il assure une veille constante dans son domaine.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en calcul et modélisation, calcul scientifique...
Master mentions calcul haute performance, simulation ; génie mécanique ; informatique ; mathématiques appliquées, statistique ; mathématiques et applications ; transport, mobilités, réseaux...
]]>Variable en fonction du type d'entreprise et du lieu d'exercice
Tant que l'on construira des bateaux, des voitures, des avions ou des trains, les ingénieurs calcul disposeront d'un vivier d'emplois. Et comme ce ne sont pas les seules industries qui ont recours à leurs services, leur insertion ne semble pas compromise. Il faut en moyenne entre 2 et 3 mois aux jeunes diplômés pour trouver un emploi. Les activités d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques sont le troisième grand secteur en matière de recrutement après les services informatiques et la fabrication de matériels de transport.
Après quelques années d'expérience, l'ingénieur calcul peut évoluer vers des postes d'expertise, de responsable de bureau d'études ou de responsable recherche et développement. Il peut également envisager de devenir ingénieur d'affaires s'il possède la fibre commerciale.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en calcul et modélisation ou en calcul scientifique ; master mentions calcul haute performance, simulation ; génie mécanique ; informatique, mathématiques appliquées, statistique ; mathématiques et applications ; transports, mobilités, réseaux...
]]>À l'aise sur le plan relationnel, l'huissier est un conciliateur qui tente toujours de trouver un accord amiable ou un consensus avant de saisir les tribunaux. Il fait preuve d'une grande force de caractère et de beaucoup de diplomatie pour gérer les situations délicates ou désamorcer les tensions.
Ses compétences en droit, sa rigueur et son honnêteté sont appréciées des entreprises comme des particuliers. Pour mieux connaître ses droits et obligations, intervenir auprès des débiteurs qui ne payent pas leurs dettes..., l'huissier de justice est souvent indispensable !
Les déplacements sont fréquents et les horaires irréguliers : aucune journée ne ressemblant à une autre, mieux vaut apprécier les changements pour s'engager dans ce métier...
]]>L'huissier est un professionnel libéral. Son statut d'officier ministériel l'oblige à acheter le droit d'exercer (une charge), avant d'être nommé par le ministère de la Justice. Il ne peut pas s'installer où il veut : l'implantation et le nombre d'offices sont réglementés par l'État. Il peut aussi exercer en tant que salarié. Il est tenu au secret professionnel.
Les conditions de travail sont parfois éprouvantes pour l'huissier, car il traite souvent des urgences. Il peut lui arriver d'être appelé tôt le matin pour constater une grève ou des problèmes techniques sur un chantier. Le plus délicat : l'expulsion. En effet, il doit chercher des arrangements avant d'en arriver à cette extrémité...
Il joue un rôle de médiateur en écoutant et en proposant des solutions. Par exemple, pour recouvrer des dettes à l'amiable, ou pour établir un constat objectif de la situation. Ainsi, l'huissier recherche avant tout un accord entre des personnes qui s'opposent ou qui veulent éviter un conflit. Souvent, son intervention permet d'éviter les inconvénients et les frais d'un procès, tout en confortant les droits des personnes.
]]>Officier ministériel, l'huissier a le monopole de certaines activités. Il informe les personnes qu'une action de justice est engagée contre elles en leur remettant une convocation : une assignation en matière civile (divorce, par exemple) ou une citation en matière pénale. Une fois le jugement rendu, il porte à la connaissance des intéressés la décision de justice.
À l'exception des peines d'emprisonnement, son intervention est essentielle pour faire appliquer les jugements rendus par la justice, notamment le recouvrement des créances (factures, loyers, pensions alimentaires... restés impayés). Il recherche des solutions en proposant au débiteur un plan de remboursement. En l'absence de tout accord, et après décision de justice, l'huissier procède au recouvrement forcé des dettes : saisies (meubles, salaire...), expulsion lorsqu'il s'agit de loyers impayés...
L'huissier est également compétent pour établir des constats (dégâts des eaux, malfaçons...). Ces derniers servent de preuve incontestable devant les tribunaux et permettent aux victimes d'obtenir réparation du préjudice. Autres missions possibles : l'organisation de ventes aux enchères, la validation du règlement d'un jeu, l'administration d'immeubles...
]]>Niveau bac + 4
Master 1 en droit
]]>La rémunération varie en fonction des actes tarifés par l'État et des prestations à honoraires libres.
L'acquisition d'une étude reste très onéreuse : entre 23 000 € (en milieu rural) et 1 500 000 € (à Paris). De plus en plus d'huissiers préfèrent donc s'associer à d'autres confrères, au sein de SCP (sociétés civiles professionnelles).
Même si la profession se porte plutôt bien, les rémunérations varient beaucoup selon l'activité et la localisation de l'étude. De plus, la plupart des actes dont l'huissier a le monopole sont tarifés par l'État. La rémunération devient libre lorsque la prestation relève de l'activité hors monopole : constats, consultations, conseil juridique...
]]>4 ans pour préparer un M1 en droit puis 2 ans de stage rémunéré dans une étude et réussite à un examen professionnel d'aptitude aux fonctions d'huissier de justice.
]]>Précision du geste et de la prise de mesures, rigueur, souci du détail... le tailleur-couturier est un perfectionniste. Il a le goût du travail bien fait et réalise chaque étape de la confection d'un vêtement avec minutie. L'essentiel du vêtement est exécuté à la main, ce qui exige une grande dextérité, un sens du toucher et l'amour des matières. L'artisan maîtrise les techniques de coupe, d'assemblage, de couture à la main et à la machine. Il a le goût du tissu, sait le reconnaître et l'apprécier.
Patience et concentration
Organisé et soigneux, le tailleur-couturier doit faire preuve de patience : la réalisation d'un vêtement nécessite des dizaines d'heures de travail et quelques milliers de points de couture. Par ailleurs, il doit être doté d'une grande capacité de concentration pour exercer son métier : la moindre erreur peut remettre en question un travail de plusieurs heures !
À l'écoute du client
Savoir écouter le client, établir avec lui une relation de confiance, le mettre en valeur et répondre à ses attentes sont les qualités d'un bon artisan. Sens de l'esthétique et esprit créatif sont aussi indispensables pour conseiller la clientèle, tout comme la fibre commerciale pour la capter puis la fidéliser.
]]>La clientèle du tailleur-couturier se compose de particuliers ne trouvant pas de vêtements ou de tailles leur convenant dans le commerce, ou devant se vêtir pour une occasion spéciale (cocktail, mariage...). Le tailleur-couturier peut également être sous-traitant d'une maison de couture, réaliser des costumes de scène ou des tenues professionnelles.
Salarié ou indépendant
Le tailleur-couturier exerce dans un atelier, seul ou avec des employés. Souvent installé à son compte comme artisan, il gère sa propre boutique, en étant à la fois commerçant et fabricant. Il peut aussi être salarié dans un atelier de fabrication ou de retouches, dans l'industrie textile, une maison de haute couture, un opéra, etc.
Des contraintes
Le tailleur-couturier travaille assis, penché sur sa machine ou son ouvrage, ou debout de façon prolongée. Il peut manipuler de lourdes pièces de tissu ou des fers à repasser pouvant atteindre 10 kg ! Il doit aussi s'adapter aux nouveaux textiles, parfois plus difficiles à travailler que les textiles traditionnels. Enfin, il doit respecter les délais de livraison, ce qui rend les horaires parfois irréguliers et le rythme très intense avec des pics d'activité.
]]>Le tailleur-couturier réalise des vêtements sur mesure, d'après les attentes d'un client. Il lui propose un modèle existant, en adapte un ou en crée un nouveau. Il le conseille sur la coupe du vêtement (droit, cintré, à pinces...) en fonction de sa morphologie, et l'aide à choisir le tissu.
Du patron aux finitions
Après avoir pris les mensurations du client, le tailleur-couturier dessine un patron. Il réalise ensuite le vêtement dans sa totalité ou répartit les tâches entre plusieurs ouvriers. Il procède aux essayages et effectue les retouches nécessaires.
Des spécialisations
On distingue le tailleur, qui se consacre aux vêtements masculins, du couturier " flou ", spécialiste du vêtement féminin. Le tailleur-couturier peut être spécialisé dans une étape de réalisation d'un costume. Il est ainsi appelé coupeur, s'il trace à la craie les contours du patron sur le tissu choisi, puis découpe les différents morceaux. Le saladeur prépare la " bûche ", c'est-à-dire les fournitures comme les sacs de poches ou les doublures. L'apiéceur assemble les morceaux et réalise les finitions. Quand il ne façonne que les pantalons de costume, le tailleur est appelé culottier. Le giletier façonne le gilet d'un complet, tandis que le boutonniériste se consacre aux boutonnières.
]]>Après la 3e
CAP métiers de la mode, options vêtement flou ; vêtement tailleur
Niveau bac
BP vêtement sur mesure, option A tailleur dame ; option B tailleur homme ; option C couture flou
Bac professionnel métiers de la mode-vêtements
Niveau bac + 2
BTS métiers de la mode-vêtements
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2200 euros brut par mois.
En petit nombre
On compte environ 150 ateliers de maîtres-tailleurs en France, concentrés à Paris et les grandes villes. Mis à part les quelques ateliers parisiens qui compte plusieurs dizaines de couturiers, les ateliers sont de très petite taille, souvent sans employés. Si on assiste à un regain d'intérêt pour le sur mesure, les débouchés restent limités.
Retouche ou installation
Les entreprises artisanales peinent à résister à la concurrence industrielle, et les bénéfices restent faibles sur un produit fini. La retouche est plus porteuse et de nombreuses boutiques de vêtements, grands magasins ou pressing proposent désormais cette prestation, en embauchant un couturier ou en sous-traitant à un artisan. Le tailleur-couturier peut s'installer à son compte après plusieurs années d'expérience.
Se diversifier ou se salarier
Pour résister à la concurrence et augmenter ses revenus, le tailleur-couturier s'ouvre à la demi-mesure, voire au prêt-à-porter. Il peut aussi devenir tailleur-habilleur et vendre, dans sa boutique, des chemises, des cravates, des souliers... Il peut également choisir l'industrie textile où les mécaniciens en confection sont recherchés.
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer le CAP métiers de la mode, options vêtement flou ; vêtement tailleur, éventuellement complété (en 2 ans) par le BP vêtement sur mesure, option A tailleur dame ; option B tailleur homme ; option C couture flou.
3 ans pour le bac professionnel métiers de la mode-vêtements.
Après le bac
2 ans pour obtenir le BTS métiers de la mode-vêtements.
]]>Le chef de projet packaging est avant tout un animateur d'équipe. Il définit des objectifs et veille à ce qu'ils soient tenus. Doté d'un bon relationnel et de qualités managériales, il est force de proposition et de motivation pour l'ensemble des intervenants. Dynamique, il s'exprime aisément à l'oral, y compris en anglais le cas échéant, et sait convaincre.
Bon communicant, le chef de projet l'est aussi à l'écrit car il est amené à rédiger des rapports d'étapes clairs, pour son entreprise comme pour le client. Rigoureux, organisé pour pouvoir gérer plusieurs projets en même temps, il sait se rendre disponible pour régler les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent. Il fait preuve d'une grande autonomie et sait prendre des initiatives.
Le chef de projet packaging connaît l'environnement technique du packaging pour pouvoir proposer des solutions innovantes et travailler efficacement avec ses interlocuteurs dont il maîtrise le vocabulaire et les problématiques. Il connaît également bien le secteur d'application de son client ou de son entreprise : cosmétiques, produits pharmaceutiques, agroalimentaire, etc.
]]>Selon le cas, le poste de chef de projet packaging peut être orienté plutôt vers la recherche-développement ou plutôt vers le marketing-communication. Dans les petites structures, en plus de la gestion de projet, on lui demandera souvent de réaliser lui-même certaines opérations de conception, de rédaction, de tests, etc.
Le chef de projet est un chef d'orchestre qui travaille avec de nombreux interlocuteurs. Il organise et anime des réunions régulièrement afin de partager les informations et suivre l'avancement du projet. Il est également amené à se déplacer, en France et à l'étranger, chez le client, chez des fournisseurs, dans des salons professionnels ou sur différents sites de production.
Le chef de projet packaging est responsable de la bonne réalisation du projet. Sa fonction n'est donc pas dénuée de stress puisque lui revient la tâche de ne pas faire déraper ni le budget, ni le planning et de répondre de chaque problème éventuel devant le client.
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Le chef de projet packaging est le garant du bon déroulement du projet qu'on lui a confié, en termes de réalisation technique, de délais, de qualité, de budget, etc. Il commence en général par traduire la demande du client en termes techniques pour qu'il soit mis en oeuvre. Il repère les principales difficultés et spécificités et cherche des solutions en collaboration avec les services concernés : recherche et développement, méthodes, achats, etc.
À l'interface avec le client, le marketing, la recherche, la production, le chef de projet packaging pilote et fédère les différents interlocuteurs et intervenants internes comme extérieurs à l'entreprise afin que le projet soit mené à bien dans le respect des engagements.
Il suit chaque étape de l'évolution du projet et fait des points réguliers avec les services concernés, ainsi qu'avec le client si nécessaire. Il établit un bilan à l'issue de chacun de ses projets. Il conduit une veille permanente sur les nouveautés techniques dans son secteur, afin de pouvoir être force de proposition et imaginer des solutions innovantes. Un atout supplémentaire : la maîtrise de l'anglais.
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Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en packaging (Isip, Grenoble INP-Pagora, Esepac, ESIReims) ou généraliste
Master ingénierie de conception (packaging) (Esepac et université Clermont Auvergne), matériaux, chimie...
]]>À partir de 2750 euros brut par mois.
Les packagings évoluent fortement, tout comme la demande des clients et la réglementation qui nécessite de s'adapter et d'innover en permanence. Sachant qu'un produit ne quitte jamais une usine sans au moins un emballage, le chef de projet est de plus en plus sollicité et nécessaire dans les entreprises qui fabriquent ou conditionnent des produits, et encore plus dans celles qui proposent des solutions d'emballages à des tiers.
Le chef de projet packaging a la possibilité d'une très belle carrière devant lui. Au fur et à mesure des expériences, il prend en charge des projets de plus en plus importants, que ce soit par la taille du budget, par la complexité technique accrue ou par la dimension géographique, s'il fait intervenir plusieurs sites ou s'il a une dimension internationale, par exemple.
Après quelques années d'expérience, le chef de projet peut également encadrer un service en devenant directeur d'un service packaging/méthodes/conditionnement ou recherche et développement. Il peut également devenir consultant ou encore responsable méthodes.
]]>4 à 5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en packaging, ou un master en packaging, matériaux ou chimie.
]]>Les compétences du menuisier se multiplient. S'il doit toujours savoir lire un plan, maîtriser la géométrie, le calcul, le dessin industriel, il doit aussi posséder des connaissances en informatique, étanchéité, isolation, électricité, pose de carrelage, plâtrerie, maçonnerie...
De la conception à la fabrication, le menuisier s'applique à réaliser un travail soigné. Précis, attentif, il sait allier sens de l'esthétique, créativité et technicité... tout en veillant au maniement sécurisé des outils et machines.
Le menuisier intervient en second oeuvre sur un chantier. Il doit donc coordonner et ajuster son travail avec d'autres professionnels. Il est aussi en relation avec l'architecte, le chef de chantier ou le client avec lequel il doit faire preuve d'écoute et de pédagogie.
]]>Le menuisier prépare les pièces dans son atelier avant de se rendre sur le chantier pour les installations finales. Soumis aux commandes des clients, le menuisier travaille parfois loin de son domicile. C'est un métier physique qui peut inclure du travail en plein air (pose de volets, pergola...).
Souvent solitaire au moment de la découpe et du montage des éléments, il doit cependant coordonner son intervention avec celles du maçon, du plombier et des peintres. Il est en contact avec l'architecte, le client, etc. Ses horaires sont assez réguliers, mais il doit respecter des délais qui l'obligent à faire preuve de flexibilité.
La taille de l'entreprise où il travaille détermine le degré de liberté du professionnel. S'il travaille à son compte ou sur de petits chantiers, il s'organise à sa guise et peut construire un objet de A à Z. Sur les chantiers plus importants, il opère sous les ordres d'un chef d'équipe.
Pour la découpe, l'assemblage et la pose, le menuisier utilise un outillage traditionnel (perceuse, visseuse, scie sauteuse, raboteuse, ponceuse...) mais aussi des machines à commandes numériques qui lui facilitent la tâche et lui permettent d'effectuer des travaux de grande précision.
]]>Le menuisier travaille essentiellement sur mesure à la fabrication de portes, fenêtres, placards, etc. À partir de ses relevés ou des plans du dessinateur, il choisit le matériau (bois massif, stratifié, etc.) en fonction de sa résistance à l'usure, de sa couleur, de son adaptation au lieu de résidence... et la quantité nécessaire. Puis il trace les éléments, les découpe, les ajuste, les ponce et les pose. C'est aussi lui qui assure les finitions, comme le vernissage.
Cependant, en raison de l'expansion des préfabriqués, le menuisier pose de plus en plus souvent des éléments produits en série pour la grande distribution, qu'il s'agisse de portes, de fenêtres, de lambris... Dans ce cas, il fait des demandes de prix aux fournisseurs et passe la commande pour son client avant de se charger de l'installation.
Si le bois demeure son matériau de prédilection, le menuisier utilise aussi du plastique, de l'aluminium, des matériaux composites... qui élargissent son champ d'activité. Ainsi, il est de plus en plus sollicité pour des travaux d'isolation, d'insonorisation et d'étanchéité.
]]>Après la 3e
CAP menuisier installateur ; menuisier fabricant ; menuisier aluminium-verre
Niveau bac
Bac professionnel technicien menuisier-agenceur, technicien de fabrication bois et matériaux associés ; menuiserie aluminium-verre
BP menuisier ; menuisier aluminium-verre
]]>Smic.
Près de 90 % des jeunes menuisiers sont embauchés par des entreprises artisanales. Ces dernières travaillent essentiellement pour la réhabilitation, la rénovation et l'agencement (pose). Les menuisiers expérimentés peuvent se spécialiser dans la décoration, l'agencement de cuisines ou de bateaux, et créer ou reprendre une entreprise. Des connaissances en gestion sont alors indispensables.
Les entreprises de construction recherchent aussi des jeunes menuisiers qualifiés à qui elles offrent des perspectives d'évolution. Après quelques années de pratique, ceux qui possèdent le sens du contact et des facultés d'organisation peuvent devenir chefs d'équipe, puis contremaîtres. Ils peuvent aussi encadrer des chantiers ou travailler en bureau d'études.
Le bois, matériau renouvelable et biosourcé a le vent en poupe pour participer à la transition écologique en cours. La demande pour des maisons ou aménagements en bois augmente, profitant aux menuisiers comme à tous les professionnels de la filière bois qui compte recruter plusieurs milliers de jeunes d'ici à 2025.
]]>Quoique important, le travail manuel est de plus en plus assisté par des machines à commandes numériques. Le menuisier peut se spécialiser dans l'agencement, en posant des pièces fabriquées industriellement, que ce soit pour une cuisine, une bibliothèque, une fenêtre. Dans tous les cas, le menuisier travaille avec un réseau de fabricants, d'architectes, etc. Le menuisier est salarié ou installé à son compte comme artisan.
2 ans pour préparer un CAP (menuisier installateur ; menuisier fabricant ; menuisier aluminium-verre), éventuellement complété par un BP menuisier ou menuisier aluminium-verre (en 2 ans).
3 ans pour un bac professionnel (technicien menuisier-agenceur ; technicien de fabrication bois et matériaux associés ; menuiserie aluminium-verre).
]]>Le ou la paysagiste maîtrise parfaitement les techniques de conception d'espaces verts et d'utilisation des végétaux. Des compétences en architecture, travaux publics, génie civil et horticulture sont utiles. Des connaissances en maçonnerie, électricité (chauffage, éclairage), plomberie et hydraulique (dispositifs d'arrosage), voire mécanique sont parfois requises. La rédaction des documents demande de la rigueur. Il faut savoir utiliser les logiciels de DAO (dessin assisté par ordinateur).
La physiologie végétale et la botanique n'ont pas de secrets pour ces spécialistes. Tout en s'imprégnant des caractéristiques culturelles, historiques et sociales des espaces à aménager, il faut aussi composer avec les incertitudes liées à des milieux vivants.
Artiste dans l'âme, le ou la paysagiste n'en a pas moins les pieds sur terre. Dans ses projets, il doit tenir compte de la nature des sols et du climat, mais aussi du budget. Il faut aussi négocier avec la clientèle pour emporter un marché. Quelques notions juridiques et la connaissance des procédures administratives peuvent également lui servir.
]]>Exerçant le plus souvent son métier dans un bureau, le ou la paysagiste se déplace sur le terrain pour effectuer les relevés topographiques et explorer les lieux du projet. Selon l'organisation de l'entreprise qui l'emploie, on lui demande ou pas d'effectuer le suivi des travaux.
En général, les agences employant des paysagistes ne comptent pas plus de 10 salariés, et nombre de professionnels travaillent seuls ou à deux. Pas question de compter ses heures, à plus forte raison si l'on est à son compte. Un ou une paysagiste qui exerce en mode libéral peut consacrer un tiers de son temps aux démarches commerciales, un autre tiers à la gestion, et le dernier tiers aux projets d'aménagement en eux-mêmes.
Sur les gros chantiers, le ou la paysagiste collabore avec des architectes, des urbanistes et des ingénieurs. Pour la réalisation de jardins privés ou d'espaces verts, il ou elle va s'entourer de spécialistes en végétaux : horticulteurs, pépiniéristes, jardiniers, ouvriers paysagistes... Autrement dit, il lui faut entretenir tout un réseau de contacts.
]]>Le ou la paysagiste cherche à mettre en valeur notre environnement en créant ou en rénovant des espaces verts et en opérant des transformations du paysage. Il ou elle exerce son activité en milieu urbain ou rural, et peut donner son avis lors de la construction d'une autoroute ou de l'implantation d'une ligne TGV.
Le ou la paysagiste apporte son expertise aux maîtres d'ouvrage qui commandent les travaux, aux élus et aux dirigeants des entreprises concernées. Il ou elle réalise l'analyse paysagère des sites afin de réaliser un diagnostic, et retient les solutions techniques les plus adaptées.
Ce ou cette spécialiste peut intervenir depuis l'avant-projet (conception du paysage et directives) jusqu'à la réalisation et au suivi du chantier. Il lui faut réaliser les documents de pré-projet et de projet finalisé sous forme d'images et de textes (croquis en perspective, plans d'aménagement, esquisses...). Son dessin est technique.
Élaborer les documents administratifs utiles au projet (clauses particulières, règlement de l'appel d'offres, acte d'engagement...), préciser les pièces techniques nécessaires (plans des terrassements, réseaux, irrigation, infrastructures, plantations...) fait aussi partie de ses tâches.
]]>Niveau bac + 5
DE paysagiste
Diplôme d'ingénieur spécialisé en paysage
]]>Dans le privé, le salaire varie selon l'entreprise et la formation, à partir de 2080 euros brut par mois et jusqu'à 2910 euros brut par mois pour un urbaniste-paysagiste. À partir de 1827 euros brut par mois pour un ingénieur territorial de catégorie A.
Le goût de plus en plus affirmé des citadins pour la nature explique l'essor de cette profession. Depuis une quinzaine d'années, la loi impose que tout projet architectural soit accompagné de dessins et de photos précisant la façon dont le bâtiment va s'insérer dans son environnement immédiat. Du travail en perspective pour les paysagistes.
Les paysagistes peuvent exercer à leur compte ou comme salariés dans des agences privées. La fonction publique offre également des débouchés. Autre piste à ne pas négliger : le secteur parapublic et les CAUE (conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement), organismes départementaux créés à l'initiative des conseils généraux et présidés par des élus locaux.
Le titre de paysagiste peut regrouper des professionnels aux origines diverses : de l'ingénieur en agronomie à l'horticulteur pépiniériste, du spécialiste du bureau d'études d'aménagement à l'installateur de terrains de sport et d'équipements de jeux.
Sous statut libéral, les rentrées d'argent dépendent de la clientèle que le ou la paysagiste a su se constituer et des marchés décrochés. Dans les collectivités territoriales, les projets dépendent du budget de la structure.
]]>3 ans pour préparer le DE de paysagiste (niveau bac + 5), accessible sur concours après un bac + 2 ; 5 ans pour un diplôme d'ingénieur en paysage.
]]>Le métier de volcanologue nécessite passion et ténacité ! Le nombre d'années d'études (de 5 à 10 ans) et le peu de débouchés en sont la preuve. En plus d'une grande motivation, ce ou cette scientifique de haut niveau doit posséder un large spectre de connaissances en physique, géochimie, thermodynamique, dynamique des fluides... Il ou elle doit aussi être capable d'une grande rigueur et de patience.
Dans la recherche, il faut être curieux et savoir travailler en équipe pluridisciplinaire et parfois multiculturelle. Adaptable, mobile géographiquement, il ou elle doit maîtriser l'anglais et manifester des aptitudes rédactionnelles pour les communications scientifiques et les rapports qu'il devra rédiger.
En outre, Lorsqu'il ou elle enseigne à l'université, le ou la volcanologue doit allier sens pédagogique et envie de transmettre, avec le goût de la recherche et de l'écriture.
]]>Lorsqu'il ou elle travaille sur le terrain, le ou la volcanologue se déplace pour étudier les volcans et les zones à risques éruptifs. Philippines, Italie, Indonésie, Islande... il existe près de 1 500 volcans actifs dans le monde, sans compter ceux qui sont éteints ou situés sous une mer ou un océan.
Lors des expéditions, ces professionnels travaillent souvent dans des conditions difficiles. Le risque étant présent à tout moment, il faut impérativement respecter des conditions de sécurité très strictes et porter un équipement adéquat. Par ailleurs, lorsque le ou la volcanologue surveille un volcan, il lui faut se soumettre à des astreintes, la nuit et les week-ends. En cas d'éruption, il ou elle doit réagir immédiatement, de jour comme de nuit.
Au sein d'un laboratoire ou d'une station d'observation, le ou la volcanologue fait partie d'une équipe pluridisciplinaire, souvent internationale. La langue anglaise est indispensable.
]]>Le ou la volcanologue est avant tout un chercheur ou une chercheuse en géologie qui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, passe assez peu de temps au bord des cratères en fusion. Selon les cas, il ou elle étudie également les volcans éteints, les volcans sous-marins, les zones de risques éruptifs, etc. Le ou la volcanologue de terrain prélève des morceaux de roche ou de lave, effectue des mesures, prend des photos ou filme des phénomènes géothermiques, installe des appareils de surveillance...
De retour dans son laboratoire, il ou elle étudie l'ensemble des données et suit, grâce aux appareils installés sur place, les moindres mouvements du volcan. Selon l'objet de son étude, il ou elle peut procéder à des expériences ou modéliser une éruption, par exemple. Son travail pourra aider à comprendre l'origine ou l'évolution de la Terre, à préconiser le type de surveillance à installer sur une zone à risques, ou encore à anticiper des éruptions.
Il ou elle publie les résultats de ses recherches dans des revues scientifiques ou les présente lors de colloques internationaux. À la fois spécialisé et pluridisciplinaire, le métier touche à la physique, à la dynamique des fluides, à la géothermie, à la chimie...
]]>Niveau bac + 5
Master en géophysique ; géochimie ; sciences de la terre et des planètes, environnement parcours risques naturels ; géoressources, géorisques, géotechniques ; parcours magmas et volcans...
Diplôme d'ingénieur en géophysique et géologie...
Niveau bac + 8
Doctorat en sciences avec une spécialisation en volcanologie
]]>À partir de 2221 euros brut par mois pour un chargé de recherche géologue-volcanologue ou pour un maître de conférences ; 3125 euros brut par mois pour un professeur des universités.
Le ou la volcanologue est un chercheur ou une chercheuse en géologie. Les débouchés étant très limités, il est judicieux, lors de ses études, de s'assurer une spécialité secondaire comme la géophysique, par exemple, qui offre un peu plus de possibilités.
La plupart des postes sont situés à l'étranger. Cependant, les 3 volcans actifs français (la Soufrière, la montagne Pelée et le Piton de la Fournaise) sont surveillés à distance par l'IPGP (Institut de physique du globe de Paris), établissement public associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) qui emploie plusieurs volcanologues. L'OPGC (Observatoire de physique du globe de Clermont-Ferrand) et le laboratoire Géosciences de La Réunion accueillent aussi des chercheurs.
L'enseignement et la recherche fondamentale offrent l'essentiel des débouchés pour les jeunes diplômés.
]]>5 ans pour obtenir un master (en géophysique ; géochimie ; géologie et risques naturels ; géo- ressources, géorisques, géotechniques ; magmas et volcans... ) ou un diplôme d'ingénieur spécialisé en géophysique et géologie, complété éventuellement par un doctorat (3 ans) en sciences avec une spécialisation en volcanologie.
]]>Aimer naviguer ne suffit pas. Pour devenir matelot, il faut posséder une excellente santé. Les normes d'aptitude définies par arrêté ministériel sont sévères. Elles visent l'acuité visuelle et auditive, la vision des couleurs, la solidité du squelette...
Le marin est doté d'un bon équilibre psychologique, indispensable pour supporter l'éloignement de la famille, le travail par roulement et en équipe, la vie en collectivité... Il sait s'adapter à un équipage composé de marins de différentes nationalités.
La disponibilité du marin va de pair avec de solides connaissances techniques en mécanique, en hydraulique et en systèmes électriques. Elles lui permettent d'évoluer en permanence et de s'adapter aux différents types de navires.
]]>Pétroliers, gaziers, porte-conteneurs, paquebots, ferries... le matelot travaille sur tout type de navire qui transporte des marchandises ou des passagers. Au cabotage, le bâtiment reste le long des côtes. Au long cours, il effectue des traversées transocéaniques. Les destinations sont nationales, européennes ou encore plus lointaines.
Le matelot peut partir plusieurs mois avec un équipage d'une vingtaine d'hommes ou plus. Ces grandes périodes d'embarquement alternent avec de longs congés. Sur le bateau, il faut être disponible jour et nuit. Chacun participe au service de surveillance du bateau : le quart (soit 2 fois 4 heures par 24 heures).
Sur le pont, on s'expose à la fureur des vagues, aux embruns glacés, au sel brûlant la peau, au vent, au soleil... En salle des machines, bien qu'à l'abri des aléas climatiques, le travail peut être pénible. Le bruit, la chaleur et les vibrations incessantes sont éprouvants pour tous les membres de l'équipage. Les navires sont de plus en plus équipés de cabines individuelles, autorisant une indépendance relative pendant les heures de repos.
]]>Qu'il soit à bord d'un navire assurant le transport de passagers ou de marchandises (fret), le matelot de la marine marchande participe aux manoeuvres et à l'entretien du navire. Il est en plus chargé des petites réparations en cas de panne et de l'exploitation commerciale (chargement et déchargement) des navires.
Le matelot de la marine marchande entretient le navire. Lui sont confiés les travaux de peinture, de graissage et de nettoyage du matériel de manutention et de sauvetage. Il veille aux opérations de chargement et de déchargement des marchandises sous l'autorité des officiers de bord. Il veille à la passerelle par quarts (périodes de 4 heures) sous l'autorité de l'officier de quart. Avec une qualification de timonier, il peut aussi tenir la barre.
Il participe à la mise en route des moteurs, surveille le tableau de commande des machines lors des manoeuvres d'entrée et de sortie du port. Il vérifie le bon fonctionnement des appareils électriques, assure la maintenance de tous les appareils moteurs et auxiliaires du navire. Les activités se font sous l'autorité du maître mécanicien. Il assure également le quart dans la salle des machines.
]]>Les recrutements se font à partir du niveau de classe de 3e jusqu'au bac, pour intégrer un équipage sur un navire qui transporte aussi bien des marchandises ou des passagers.
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À partir du Smic.
Les compagnies embauchent des marins en moins grand nombre... mais plus qualifiés. Liée à la diminution du nombre de navires et à l'automatisation, la baisse des effectifs affecte surtout le personnel peu qualifié.
S'il veut rester à bord, le matelot doit évoluer par le biais de la formation continue. Les possibilités de promotion sont réelles. Polyvalent en début de carrière, le professionnel peut se spécialiser en électricité ou en mécanique. Après 10 ans de navigation, il accède à des postes d'encadrement en tant que maître d'équipage ou maître mécanicien. Un matelot de la marine marchande peut également embarquer à la pêche ou à la plaisance.
Quel que soit le secteur de navigation, le marin nouvellement embauché vit une période précaire, dite " d'embarquement au voyage ". Elle dure entre 1 an et demi et 2 ans, selon la convention collective régissant le secteur. Le marin est ensuite titularisé.
]]>Il veille également aux opérations de chargement et de déchargement des marchandises sous l'autorité des officiers de bord. Il fait aussi la veille à la passerelle par quarts (périodes de 4 heures) sous l'autorité de l'officier de quart. Avec une qualification de timonier, il peut également tenir la barre.
Dans les salles des machines, il participe à la mise en route des moteurs, surveille le tableau de commande des machines lors des manoeuvres d'entrée et de sortie du port. Il vérifie le bon fonctionnement des appareils électriques, assure la maintenance de tous les appareils moteurs et auxiliaires du navire. Il effectue ces missions sous l'autorité du maître mécanicien. Il assure également le quart dans la salle des machines.
2 ans pour préparer le CAP maritime ; 3 ans pour le bac pro conduite et gestion des entreprises maritimes - commerce/plaisance professionnelle option voile
]]>Aimer le produit et la technique est essentiel. Le maraîcher connaît parfaitement la biologie et la physiologie végétales, les techniques de culture, les types de parasites et les traitements pour lutter contre eux.
Il sait conduire des engins agricoles et utiliser l'outil informatique. Rigoureux et organisé, il doit suivre les innovations et connaître la législation en vigueur. À ses facultés d'organisation et de réactivité s'ajoutent des capacités en gestion du personnel.
]]>Selon le type de cultures, le maraîcher peut travailler en plein air (plein champ) ou sous abri (sous serre). Son rythme de travail suit celui des saisons. Grâce à la mécanisation, il profite de meilleures conditions de travail, notamment en matière d'entretien des plants, de cueillette, de conditionnement et de transport.
Le maraîcher peut travailler en indépendant ou bénéficier du soutien technique et financier de réseaux coopératifs et mutualistes représentés par les sociétés d'intérêt collectif agricoles (Sica) ou des coopératives agricoles.
]]>En plein champ ou sous serre, le maraîcher réalise de nombreuses opérations avant la récolte des légumes et des plantes aromatiques et leur commercialisation. Il prépare le sol, sème ou repique de jeunes plants, applique des traitements pour lutter contre les parasites et les maladies, arrose, enrichit la terre avec des engrais, suit le développement des plants et entretient les cultures et les équipements d'irrigation, de fertilisation...
De plus en plus, le maraîcher utilise des techniques agronomiques de précision, parfois entièrement automatisées. Par exemple, pour préparer des sols ou des substrats (produits qui remplacent la terre dans certaines cultures de serre). Pour irriguer, fertiliser, soigner les cultures et maîtriser le climat.
Le maraîcher organise le travail des ouvriers maraîchers, les motive tout en veillant aux consignes de sécurité. Il gère la préparation des commandes en prévoyant l'approvisionnement en plants et fournitures, les coûts de production et d'expédition. Il gère enfin les relations avec les techniciens de coopératives et les commerciaux.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture
BPA travaux des productions horticoles
Niveau bac
Bac pro conduite de productions horticoles
BP responsable de productions légumières, fruitières, florales et de pépinières
Niveau bac + 2
BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement
]]>Variable selon la taille et l'organisation de l'exploitation.
Le secteur de la production légumière est l'un des plus importants employeurs de main-d'oeuvre, après la viticulture et la production fruitière. On compte 200 000 emplois (dont 50 % de saisonniers) pour 40 000 exploitations légumières.
Les cultures maraîchères recouvrent une large palette de métiers : agent de production, responsable de serre ou de culture, conducteur de machines agricoles, mécanicien, agent de conditionnement, responsable logistique et commercial...
L'ouvrier maraîcher a des opportunités d'évolution de carrière. En tant que chef d'équipe, chef de cultures... voire maraîcher à la tête de sa propre exploitation.
]]>Préparation en 3 ans du bac pro conduite de productions horticoles. Le CAP agricole métiers de l'agriculture permet d'occuper des emplois d'ouvriers maraîchers.
Préparation en 2 ans du BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement.
]]>Le designer sonore est à cheval entre la création et la technique. Il doit donc user de son imagination et donner libre cours à sa créativité sans toutefois perdre de vue le cahier des charges imposé et les délais de réalisation. De plus, il doit parfaitement maîtriser la technique de son secteur pour que ses idées soient réalisables et donnent le meilleur effet une fois mises en place. Les logiciels de montage son Cubase, Pyramix, Nuendo ou encore Pro Tools sont quelques-uns de ses outils de travail.
Doté d'une grande culture générale, le designer sonore est branché sur le monde et ses tendances. Il a en particulier de vastes connaissances musicales (tous genres et époques confondus), cinématographiques et audiovisuelles. Il suit également de près les créations passées et à venir dans le secteur d'application qu'il a choisi (automobile, publicité, jeux vidéo, etc.).
Les savoir-être du designer sonore sont eux aussi très importants : curiosité, rigueur, efficacité, ouverture d'esprit, remise en question, autonomie ne sont que quelques-uns des traits de caractère appréciés par les clients et les employeurs.
]]>Même s'il est autonome, le designer sonore travaille en équipe. Il exerce en relation étroite avec le directeur artistique avec lequel il établit le " cahier des charges sonore " du client et, le cas échéant, avec le directeur technique du projet. Dans le secteur du Web, il est en contact permanent avec le développeur lors de la phase d'intégration de ses contenus. Il veille alors au respect de ses choix artistiques mais aussi à leur bon chargement.
Créatif, le designer sonore est également un excellent technicien qui maîtrise les techniques d'enregistrement, de mixage, etc. La dimension indéniablement artistique du métier ne doit pas lui faire oublier les contraintes auxquelles il est soumis : désirs et objectifs du client, délais, budget alloué, etc.
Il doit en outre adopter la culture du secteur dans lequel il travaille ou s'adapter rapidement s'il passe d'un domaine à un autre. En effet, les univers, les codes et les manières de travailler sont assez différents entre l'industrie, la communication et le milieu de l'art contemporain.
]]>Il y a autant de réalités professionnelles pour le designer sonore que de secteurs dans lesquels il peut exercer ses talents. Mais, avec toujours un même objectif : donner du sens au son. Dans l'audiovisuel et le multimédia, le designer sonore crée les bruitages d'un logiciel, compose la musique d'un jeu vidéo, d'un site web ou d'une émission, par exemple.
S'il travaille dans la communication, il compose ou trouve la musique originale d'une publicité ou invente le jingle qui rendra une marque immédiatement reconnaissable et inoubliable. Le but : changer l'image d'une entreprise ou influencer l'achat d'un produit. Dans l'industrie, il peut, par exemple, trouver le meilleur son pour chaque voyant d'alerte d'une voiture, ou veiller à rendre le son des appareils électroménagers moins bruyant. Dans le domaine artistique, il peut être amené à créer l'environnement sonore d'un spectacle ou d'une exposition, ou encore habiller l'espace public en lui donnant une dimension sonore.
Dans tous les cas, il procède par étapes : identification du projet, conception, réalisation technique, assemblage et mise en forme des sons, finalisation et suivi. Un travail très complet !
]]>Niveau bac + 2
Diplôme d'écoles : Diplôme de réalisation sonore (Eicar)
Niveau bac + 3
Licence pro techniques du son et de l'image (parcours orienté son)
Diplôme d'écoles : Bachelor réalisation sonore (EICAR) ; Sound designer (Studio M, Eicar, ACFA)
Niveau bac + 5
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) spécialité design sonore (Le Mans)
Master jeux et médias interactifs numériques parcours orienté en conception sonore (Cnam, Angoulême)
Master ingénierie de l'image, ingénierie du son (Brest)
Diplôme supérieur des métiers du son du CNSMD de Paris
]]>708,03 euros brut par semaine de 35 heures selon la grille salariale de l'Union syndicale de la production audiovisuelle.
L'habillage sonore prend une place de plus en plus importante dans notre environnement. Les techniques évoluent sans cesse et les attentes des consommateurs sont de plus en plus grandes. Le designer sonore doit sans cesse se remettre en question et se réinventer en étant à l'écoute des tendances. Même s'il acquiert une certaine notoriété, pas question de s'endormir sur ses lauriers !
Les créateurs de jeux vidéo et les sociétés spécialisées du Web sont les premiers recruteurs de designers sonores. Il existe également un petit nombre d'agences spécialisées en design musical et sonore qui salarient des designers sonores ou font travailler des professionnels indépendants. Certains secteurs de l'industrie, comme l'automobile ou les transports, peuvent également les embaucher.
S'il a acquis une certaine notoriété et peut justifier d'un certain nombre de réalisations remarquées, le designer sonore peut créer sa propre agence ou travailler à la demande, en tant que free-lance. Dans ce cas, une grande partie de son temps sera consacrée à la recherche de clients ou à la réponse à des appels d'offres. À l'inverse, il peut se spécialiser et devenir ingénieur du son dans un studio, par exemple.
]]>En dehors du diplôme (de niveau bac + 5) de l'Esbam (École supérieure des beaux-arts du Mans) délivré en partenariat avec l'Ensci et l'Ircam, plusieurs écoles proposent des formations au design sonore, à bac + 2 ou bac + 3. Quelle que soit la formation, l'employeur demandera avant tout d'écouter quelques-unes des réalisations avant de se faire une opinion. L'université propose également des formations à bac + 3 ou bac + 5.
2 ans pour obtenir un diplôme de technicien métiers du son, sound designer pour jeux vidéo et médias interactifs en école d'audiovisuel ou multimédia ; 5 ans pour le DNSEP, option design en école d'art ou en conservatoire, ou pour un master en réalisation sonore, ou encore un diplôme supérieur des métiers du son du CNSMD (Conservatoire national supérieur musique et danse) de Paris.
]]>La profession nécessite une bonne résistance physique. Il faut pouvoir supporter les conditions climatiques, les postures difficiles et les charges souvent lourdes à porter. Un goût et des connaissances en mécanique et bricolage sont aussi souvent nécessaires.
L'ouvrier agricole doit avoir le sens des responsabilités. Il peut lui arriver d'avoir à remplacer l'agriculteur pour de courtes périodes. Il doit pouvoir s'adapter à plusieurs exploitants et types d'exploitations lorsqu'il travaille pour un groupement d'employeurs ou un établissement de travaux agricoles.
L'ouvrier agricole doit être soucieux des règlements et des consignes de sécurité pour l'utilisation des matériels et des produits. Il doit avoir le souci de respecter la nature et l'environnement. Enfin, s'il veut progresser vers des postes à responsabilité ou même devenir responsable d'une exploitation, des connaissances en économie et gestion sont requises.
]]>L'ouvrier agricole exerce sous la responsabilité du chef d'exploitation, d'un chef de cultures ou d'un responsable d'élevage. Il lui arrive d'avoir plusieurs employeurs. Les conditions de travail de ce professionnel dépendent beaucoup du type d'exploitation concerné, du moment de l'année... et de la météo.
Quand son travail l'exige, l'ouvrier agricole exerce son activité à l'extérieur, souvent au volant de machines agricoles. Il peut aussi travailler à l'intérieur de bâtiments (élevages hors sol, par exemple).
Le métier peut parfois s'avérer physique lorsqu'il faut porter des charges, notamment. Les horaires peuvent être très variables selon les saisons et les types d'exploitations. Il lui arrive de connaître un rythme de travail chargé et irrégulier (semis, récoltes, vendanges, naissance des animaux...) et même de travailler la nuit et durant certains week-ends. À d'autres moments, notamment l'hiver, les horaires se font souvent plus légers et plus réguliers.
]]>L'ouvrier agricole travaille sur des exploitations de toutes tailles et de toutes natures : élevage, culture céréalière, de légumes, de fruits ou de fleurs, vigne... Véritable bras droit du chef d'exploitation, il participe à tous les travaux agricoles.
S'il est employé d'élevage, il distribue la nourriture aux animaux, prodigue des soins simples, surveille l'état sanitaire des animaux, trait le lait, s'occupe du nettoyage et de la désinfection des bâtiments. Il peut également participer à la transformation des produits : abattage des animaux, fabrication de fromages, de conserves...
Dans le cas des grandes cultures, de l'arboriculture ou encore de la vigne, l'ouvrier agricole se consacre à tous les travaux nécessaires : labours, épandage des engrais, semis, plantation, traitements, récolte, désherbage, taille... L'ouvrier agricole conduit les machines agricoles dont il assure parfois la maintenance.
Généralement, l'ouvrier agricole s'occupe également d'entretenir les bâtiments et le matériel. Il peut être amené à participer aux activités annexes de l'exploitation : tourisme et accueil à la ferme, vente de produits à la ferme ou sur les marchés...
]]>Après la 3e
2 ans d'études pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture ou le CAP agricole agriculture des régions chaudes
3 ans d'études pour préparer le bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
]]>A partir du Smic
Les exploitations agricoles sont de moins en moins nombreuses, mais leur taille augmente. Les chefs d'exploitation ont donc de plus en plus de mal à assumer, seuls, l'ensemble des travaux agricoles. Conséquence : les exploitations emploient davantage de main-d'oeuvre salariée.
Mais ces emplois se concentrent parfois sur des périodes de forte activité comme l'attestent le développement du travail saisonnier et l'importance du temps partiel. L'emploi salarié a tendance à se stabiliser notamment grâce à l'augmentation des emplois saisonniers et à temps partiel, tandis que l'emploi familial tend à diminuer.
Les gros employeurs de main-d'oeuvre permanente sont la viticulture, les grandes cultures, l'horticulture et l'arboriculture. Les départements les plus employeurs de main-d'oeuvre agricole se situent dans le sud-est, l'ouest et le nord de la France. Quelques emplois concernent les groupements d'employeurs et les établissements de travaux agricoles.
]]>Cet emploi constitue souvent une première expérience, avec en perspective la possibilité de s'installer comme exploitant.
2 ans pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture ou le CAP agricole agricultures des régions chaudes ; 3 ans pour le bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole.
]]>Le généraliste, par définition, doit avoir des connaissances médicales très étendues pour dépister les affections de ses patients. Grippe, entorse ou pathologie plus lourde : il a pour vocation de tout soigner. De plus, comme tous les médecins, il est « étudiant » toute sa vie car il doit se tenir au courant des évolutions de la médecine.
Outre ses compétences médicales, le médecin généraliste possède des capacités d'endurance, aussi bien physiques que psychiques. Face à des pathologies en tout genre, équilibre personnel et sens de l'observation sont des qualités indispensables. Pour exercer ce métier complexe, il faut, en plus d'être résistant, savoir faire preuve de compréhension et de tact.
Intervenant tantôt dans l'urgence avec sang-froid, tantôt dans la durée avec patience, ce praticien est pleinement responsable des actes qu'il dispense. Soumis à un code de déontologie, il est tenu au secret professionnel. Sauf exceptions (actes de violence, épidémies...), il sait rester discret à propos de l'état de santé de ses patients.
]]>La plupart des généralistes s'installent à leur compte, seuls ou à plusieurs. Il leur arrive d'assurer des vacations (quelques jours par mois en maison de retraite, par exemple), en plus de leurs consultations privées. Les autres sont salariés au sein d'un hôpital, d'une administration ou d'une collectivité territoriale. Certains choisissent d'exercer dans le domaine des soins non curatifs : médecine scolaire, laboratoires ou expertise (assurances, mutualité). Ils ne sont alors pas habilités à prescrire un traitement. Il est aussi possible d'intégrer les services de santé de l'armée. Des missions existent aussi du côté des associations humanitaires.
Un emploi du temps chargé
Le médecin généraliste compte rarement son temps de travail, surtout quand il gère son propre cabinet. En moyenne, il effectue 50 heures par semaine, à raison de 20 à 30 consultations par jour. Peuvent s'y ajouter des gardes de nuit ou de week-end, notamment en début de carrière. Et, s'il est à la campagne, il faut ajouter le temps passé sur les routes pour se rendre chez les patients.
Ouvert sur d'autres spécialités
Le généraliste s'inscrit dans une chaîne de soins et collabore avec d'autres professionnels de santé : chirurgien, radiologue, masseur-kinésithérapeute, infirmier ou technicien de laboratoire médical. Dans la foulée de son diplôme d'État ou au cours de sa carrière, il peut se spécialiser : en médecine d'urgence, gériatrie, nutrition...
]]>Polyvalent, le médecin généraliste intervient auprès de divers patients (du bébé à la personne âgée) et traite des pathologies variées (angine, hypertension, entorse...). Lors de la consultation, il s'entretient avec le patient sur ses troubles, puis effectue un examen clinique durant lequel il prend la tension, écoute le coeur, palpe les endroits douloureux... Une fois le diagnostic posé, il prescrit un traitement (en expliquant les résultats attendus, les dosages, la durée ) ou des examens complémentaires (analyse de sang, radiographie, échographie, IRM...). Il peut effectuer certains soins lui-même (pansements, injections), pratiquer des actes de gynécologie, de pédiatrie ou de petite chirurgie (sutures). Dans d'autres cas, il réoriente son patient vers un médecin spécialiste.
Au-delà de l'action ponctuelle, le généraliste est souvent l'interlocuteur médical qui a la vision la plus complète du patient, ce qui permet un suivi efficace et coordonné. Souvent choisi pour être le médecin traitant (de toute la famille), il connaît bien ses patients et leur environnement (hygiène de vie, habitudes ou antécédents familiaux). Ce qui l'aide à comprendre leurs maux. Enfin, la prévention constitue l'un de ses axes prioritaires : bilan de santé, dépistage ou vaccinations.
]]>
La formation commence par une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités.
- Les 2e et 3e années : enseignement des bases théoriques de la médecine et premiers stages hospitaliers. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences médicales, niveau licence.
- Les 4, 5e et 6e années : acquisition d'une formation médicale complète et de plus en plus de pratique hospitalière. A la fin de la 6e année, l'étudiant passe l'ECN (examen classant national). Le choix de la spécialité et/ou de la région où il effectuera son internat dépend de ses résultats et de son rang de classement. A noter : dans le cadre de la réforme du 2ème cycle des études médicales, l'Epreuve classante nationale (ECN) devrait être prochainement supprimée.
- L'internat : d'une durée de 4 ans, il constitue une plongée dans le métier. Il se conclut par une thèse qui permet l'obtention du diplôme d'État de docteur en médecine.
Niveau bac + 10
DES médecine générale
Diplôme d'État de docteur en médecine
]]>Le revenu d'un médecin généraliste est très variable selon la région où il exerce et le mode d'exercice choisi.
Avec plus de 200 000 médecins en exercice, la France n'a jamais compté autant de docteurs. Parmi eux, 40 % sont généralistes. Avec l'accroissement et le vieillissement de la population, les nombreux départs à la retraite et la pénurie de médecins dans certaines régions, les perspectives d'emploi semblent favorables. À condition de s'installer là où les besoins se font sentir. En clair : plutôt à la campagne et dans certaines banlieues défavorisées où les besoins explosent. Beaucoup de grandes villes, l'Ile-de-France, l'Alsace et le sud de la France sont, au contraire, surdotés.
À leurs débuts, les jeunes médecins peuvent s'associer ou assurer des urgences médicales (la nuit, le week-end), des remplacements en cabinet, clinique, hôpital ou au sein d'un centre de protection maternelle et infantile, de médecine du travail.... Mieux rémunérés, réguliers, exempts de charges administratives..., certains jeunes font même de ces remplacements un choix de carrière.
Certains optent pour l'exercice à l'hôpital où ils ont le statut de praticien hospitalier et non pas fonctionnaire.
Pour combattre la désertification médicale, de nouveaux modes d'exercice sont encouragés, comme la pratique en maisons pluridisciplinaires associant sur un même site des médecins libéraux, des kinés, des infirmières. Ou encore la télémédecine.
]]>La plupart des généralistes exercent en cabinet libéral. Mais, pour débuter, les jeunes s'associent ou assurent les urgences médicales (la nuit, le week-end).
Certains praticiens choisissent la médecine scolaire. Ils assurent alors un rôle de prévention et ne sont pas habilités à prescrire un traitement. D'autres intègrent les services de santé de l'armée. Au fait des progrès de la médecine, le généraliste travaille avec d'autres professionnels de santé : chirurgiens, radiologues, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers ou techniciens de laboratoire médical.
10 ans d'études médicales pour préparer le DE de docteur en médecine. La formation commence par une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités. Les ECN (épreuves classantes nationales) en fin de 6e année permettent l'accès à l'internat de médecine générale.
]]>Partageant le quotidien de personnes malades, handicapées ou très âgées, l'accompagnant fait preuve d'une grande écoute et de patience. C'est un métier de contact qui exige respect, tolérance, tact et discrétion.
Sans se substituer aux professionnels du soin (médecin, infirmier...) ou de l'éducatif (enseignant...), l'accompagnant éducatif et social sait prendre des initiatives pour guider la personne, la stimuler et l'encourager dans ses progrès en autonomie. Il doit aussi avoir une bonne condition physique car il peut être amené à soutenir ou à porter une personne invalide.
]]>En fonction de sa spécialité, l'accompagnement éducatif et social peut être amené à exercer sa profession au domicile des personnes aidées ou en établissement : instituts médico-éducatifs, maisons de retraite, centres d'hébergement et de réinsertion sociale, établissements de formation...
La majorité des accompagnants exercent dans des associations et des entreprises spécialisées dans l'aide à la personne. Les autres employeurs sont : l'Éducation nationale lorsqu'ils accompagnent les élèves scolarisés et en situation de handicap, la fonction publique territoriale (centres communaux d'action sociale, communes...), la fonction publique hospitalière (hôpitaux généraux ou psychiatriques)...
]]>L'accompagnant éducatif et social aide des personnes vulnérables : enfants et adultes en situation de handicap physique ou psychique, personnes âgées dépendantes. Il peut intervenir soit au domicile de la personne, soit dans une structure collective (établissement scolaire, maison de retraite, hôpital...).
Préparer et prendre ses repas, faire le ménage, se déplacer, se laver, s'habiller... Autant de gestes difficiles pour une personne privée d'autonomie. L'accompagnant éducatif et social assiste ces personnes en difficulté dans leur vie de tous les jours.
Réconforter la personne, la distraire, l'accompagner lors des sorties (scolaires par exemple) mais également l'aider à prendre soin de son apparence et à communiquer avec les autres : l'accompagnant favorise son épanouissement et l'aide à sortir de son isolement.
]]>D'autres diplômes que l'on peut préparer après la 3e peuvent permettre d'exercer ce métier :
le baccalauréat professionnel Accompagnement, soins et services à la personne ;
CAP assistant technique en milieu familial et collectif ;
CAP agricole services aux personnes et vente en espace rural ;
MC aide à domicile ;
titre professionnel d'assistant de vie aux familles ;
bac pro services aux personnes et animation dans les territoires.
]]>A partir du Smic
Du fait de l'allongement de la durée de la vie, le secteur de l'aide aux personnes âgées s'est considérablement accru ces dernières années. De plus, l'accueil des enfants et des adultes en situation de handicap dans les établissements (scolaires, médico-sociaux...) n'est pas complétement couvert, créant de nombreuses opportunités pour ceux et celles qui souhaitent s'investir dans ce secteur.
Les accompagnants éducatifs et sociaux peuvent évoluer dans leur domaine professionnel en suivant une formation. Ils bénéficieront d'allégements dans différents cursus menant aux métiers de moniteur-éducateur, technicien de l'intervention sociale et familiale, aide-soignant...
]]>En fonction de sa spécialisation, l'accompagnant éducatif et social peut être amené à exercer sa profession chez des particuliers (au domicile d'une personne âgée, par exemple), en structure collective (maison d'accueil spécialisée, centre d'hébergement et de réinsertion sociale, maison de retraite…), en milieu scolaire (école, collège, lycée ou centre de formation).
Discrétion, tact et dynamisme sont les qualités essentielles de l'accompagnant éducatif et social. Il sait aussi se montrer patient pour instaurer une relation de confiance et d'écoute avec les personnes dont il s'occupe.
1 ou 2 ans, en formation initiale ou en cours d'emploi, pour préparer le DE d'accompagnant éducatif et social ; 3 ans pour le bac pro accompagnement, soins et services à la personne.
]]>Le chargé d'affaires en génie climatique est généralement un ingénieur qui possède des compétences techniques pointues en génie climatique (chauffage, climatisation, énergies renouvelables, etc.), mais qui doit aussi avoir le sens des affaires. C'est un as de la négociation et c'est à lui de convaincre les clients (promoteurs, constructeurs, architectes...). Il maîtrise les techniques de vente et du marketing, et il sait se montrer à l'écoute des besoins et attentes de ses clients.
Un manager opérationnel
Il maîtrise également les techniques de gestion de projet. Il encadre souvent une équipe d'une quinzaine de personnes sur le terrain. Il coordonne et planifie les équipes intervenantes sur les projets, communique et échange avec elles en intégrant les attentes des clients et des éventuels sous-traitants. Il manage les personnels, anime des réunions et travaille en équipe pluridisciplinaire.
De multiples connaissances
Lorsqu'il s'adresse à des acheteurs institutionnels, il doit connaître la réglementation du secteur public pour répondre correctement aux appels d'offres. Il a des notions en droit des affaires. Enfin, l'anglais est parfois nécessaire pour répondre aux projets internationaux.
]]>Le chargé d'affaires en génie climatique travaille à son bureau pour préparer les devis et élaborer les contrats. Il se déplace sur le terrain pour aller rencontrer les entreprises clientes. Il participe souvent à des réunions d'avancement chez le client, tout au long du projet. Ses horaires sont généralement réguliers. Salarié du secteur privé, il exerce généralement en tant que cadre et il est le plus souvent directement rattaché à la direction. Dans une très grande structure, il rend compte au directeur commercial ou au directeur d'agence.
De nombreux interlocuteurs
Autonome dans la gestion de ses affaires, le chargé d'affaires en génie climatique collabore avec les différents services de l'entreprise : recherche et développement, affaires, techniques, chantiers, maintenance. Il gère un portefeuille client, c'est-à-dire qu'il s'occupe de plusieurs affaires en même temps. Cela représente une somme de contrats pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros dans les grands groupes. Il s'entoure donc des juristes de l'entreprise pour rédiger des contrats conformes.
]]>Le chargé d'affaires en génie climatique répond aux dossiers d'appel d'offres, en tenant compte des contraintes et des demandes des clients (entreprises de bureaux, de logements, aéroports, hôpitaux, etc.) pour leur proposer des solutions techniques adaptées en matière de température et de qualité de l'air. Il analyse d'abord la demande, via un cahier des charges (un hôpital peut exiger une atmosphère stérile en bloc opératoire, par exemple). Avec l'aide des ingénieurs d'études en génie climatique, il élabore une série de propositions techniques.
Devis et négociations
Le chargé d'affaires en génie climatique établit un devis, puis entame les négociations avec le client. Une fois celui-ci convaincu, il élabore les contrats mentionnant les caractéristiques techniques, les prix et les délais de réalisation des projets. Il est garant des relations commerciales, et veille à la rentabilité et à la qualité des projets.
Conduite de projet
Après la signature du contrat, selon l'entreprise, il suit la préparation des chantiers, supervise l'installation des équipements et assure le bon déroulement du projet (respect des coûts, de la qualité et des délais). Une fois les travaux terminés, il assure la mise en service de l'installation, en présence du client, et le service après-vente.
]]>Niveau bac + 2
BTS fluides, énergies, domotique ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client
Niveau bac + 3
Licence professionnelle en énergétique
BUT génie civil - construction durable parcours réhabilitation et amélioration des performances environnementales des bâtiments
Niveau bac + 5
Master sciences, mentions énergie ; énergétique ; thermique
Diplôme d'ingénieur en génie climatique ou thermique
Diplôme d'école de commerce et de gestion spécialisé en génie climatique ou thermique
]]>De 2080 à 2910 euros brut par mois.
Divers employeurs
Le chargé d'affaires en génie climatique travaille en bureau d'études, en bureau d'ingénierie ou de conseil spécialisé en génie climatique. Il peut également être employé par une grande entreprise du secteur de l'énergie, comme Engie, dont l'une des filiales développe et exploite des réseaux de chaleur et de froid urbain dans les grandes villes. Il peut encore exercé dans une entreprise spécialisée sur un produit (parquets chauffants ou réfrigérants, par exemple).
De nouvelles perspectives
La généralisation des BBC (bâtiments basse consommation) et le développement des bâtiments à énergie positive (ils produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment) font évoluer le génie climatique. Le chargé d'affaires s'attaque à de nouveaux marchés et vend des systèmes qui peuvent utiliser les technologies numériques sur le réseau d'électricité privé, pour gérer plus efficacement les flux d'énergie de l'habitat individuel ou collectif (smart home).
Évolution possible
Avec le temps, le chargé d'affaires peut devenir responsable d'un bureau d'études. Avec de bonnes connaissances en gestion et en marketing, il peut aussi créer sa propre entreprise.
]]>Durée des études
Après le bac
2 ans (BTS), 3 ans (BUT, licence professionnelle), voire 5 ans d'études (master, diplôme d'ingénieur ou diplôme d'école de commerce et de gestion en génie climatique ou thermique) + expérience dans la vente B to B (business to business) ou dans l'environnement du bâtiment.
]]>En endossant l'uniforme, le ou la militaire du rang s'engage à respecter sa mission et à servir son pays, éventuellement au péril de sa vie. Préparé/r au maniement des armes, il ou elle possède sang-froid, courage et sens de l'honneur. Personnel d'exécution agissant sous les ordres d'un sous-officier, il lui faut aussi avoir le respect de la discipline et de la hiérarchie.
Dans l'armée, on cultive l'entraide et la fraternité. En opération extérieure (Opex), cet esprit d'équipe est indispensable à la réussite de la mission et à la sécurité du groupe : aucun soldat ni aucune soldate ne doit abandonner l'un des siens sur le terrain.
Le ou la militaire du rang s'entraîne en permanence pour être physiquement et techniquement apte à combattre. L'activité sportive fait donc partie intégrante de son quotidien, afin de tester son agilité et sa résistance, qualités essentielles pour conquérir, sécuriser ou contrôler le terrain. Grâce à des entraînements ardus dits " d'aguerrissement ", il ou elle développe sa résistance physique et mentale, et apprend à maîtriser ses émotions. Par ailleurs, un tiers de son temps est consacré à se former à un métier, à faire des stages et à passer des diplômes.
]]>Il faut être prêt à partir à tout moment. En France, le ou la militaire du rang participe en effet à de nombreuses manoeuvres et peut même y servir (dans le cadre du plan Vigipirate, par exemple). À l'étranger, il peut s'agir de prendre part à des opérations extérieures (les Opex) pendant des périodes de 4 à 6 mois. Tous les ans, ils sont nombreux à partir, pour rétablir ou maintenir la paix et la sécurité des populations. S'engager suppose alors une grande disponibilité et une capacité à s'adapter à de nouveaux environnements, comme les campements militaires. Les combattants du transport routier sont amenés à parcourir de longues distances, de jour comme de nuit, pour assurer la logistique.
Les combattants cultivent esprit d'équipe et esprit de corps. Les opérateurs de l'approvisionnement,mécaniciens, agents de restauration... travaillent aussi en équipe, dans un bureau, en atelier, dans une cuisine, en extérieur...
Le métier des armes se caractérise, plus ou moins selon les spécialités, par une exposition au danger, surtout lors de missions sur des terrains en guerre. Le ou la militaire du rang doit donc être prêt/e à vivre ces situations susceptibles d'engendrer du stress... qui peut être surmonté grâce au professionnalisme et à la cohésion des équipes.
]]>Le ou la militaire du rang exerce différents types de métiers. Les combattants de l'infanterie et les combattants sur engins blindés (pilotes de char...) vont au contact de l'adversaire sur le terrain. Ceux de l'artillerie (tireurs de canon...), du génie (plongeurs, démineurs, travaux publics...), de la logistique (conducteurs de véhicule munitions...) et de l'aviation légère de l'armée de terre (agents préparation de vol...) facilitent le travail des combattants. Les techniciens télécoms font fonctionner les stations de transmission et circuler les messages entre soldats. Les techniciens drones lancent des avions sans pilote équipés de caméras ou armés.
Les personnels de maintenance veillent au bon état de marche des matériels de l'armée (aides-mécaniciens, aides-artificiers munitions...). Ceux de la logistique approvisionnent les soldats en vivres, carburant, munitions... (conducteurs de poids lourd, citerniers, magasiniers...).
L'armée de terre emploie également des militaires chargés de gérer, administrer, loger, soigner et nourrir l'ensemble de son personnel. Elle recrute donc aussi des agents comptables, des secrétaires, des conducteurs, des cuisiniers, des serveurs, des coiffeurs, des aides-soignants...
]]>Après la 3e
Formation en CFIM puis en régiment
]]>1532 euros brut par mois (hébergement et nourriture gratuits).
L'armée de terre compte 130 000 hommes et femmes (dont 25 000 réservistes). En 2022, l'armée de terre, première force armée, a prévu de recruter 16 000 jeunes, dont la grande majorité pour accéder au premier grade de militaire du rang.
Le ou la militaire du rang peut être VDAT (volontaire de l'armée de terre) ou Evat (engagé volontaire de l'armée de terre). Le VDAT est un parcours court : il s'agit d'un contrat d'un an, renouvelable 4 fois, accessible à partir de 18 ans. Pour les Evat, il faut être âgé d'au moins 17 ans et demi pour signer un contrat de 2, 3, 5, 8 ou 10 ans renouvelable. Après quelques années, les militaires du rang peuvent intégrer une formation de sous-officiers, voire intégrer une école d'officiers... à condition d'avoir le bac.
L'armée encourage tous ses militaires à gravir les échelons en passant des concours internes. Le ou la militaire du rang peut devenir caporal, caporal-chef puis caporal-chef 1re classe. Les meilleur/es peuvent devenir sous-officiers ou sous-officières (sergent, sergente, sergent-chef, sergente-cheffe, adjudant, adjudante...). 58 % des sous-officiers sont d'anciens militaires du rang. Lorsqu'ils réintègrent la vie civile, ils bénéficient d'une aide à la reconversion.
]]>Le métier est accessible sans diplôme requis mais les candidats ont souvent un CAP ou un bac. Après réussite aux épreuves de sélection pour le recrutement, les lauréats intègrent, dans un premier temps, un CFIM (centre de formation initiale des militaires du rang) adossé au régiment dans lequel ils s'engageront plus tard pour suivre une formation militaire de 4 à 6 mois, complétée par une formation plus spécialisée et pratique en régiment, pour être formés à la fonction qu'ils exerceront.
Après la 3e
Formation en CFIM puis en régiment
]]>Les animateurs nature conjuguent passion pour l'environnement et très bonne connaissance de la faune et de la flore, des moyens de protection des milieux naturels, des régions françaises, etc. Ils sont souvent spécialisés dans une région ou un milieu (la forêt, les zones humides, le littoral, les rivières, etc.). Ils allient une certaine culture scientifique et aptitudes manuelle.
Le sens du contact et de la pédagogie, ainsi que la capacité à vulgariser et à se mettre au niveau de ses interlocuteurs sont indispensables pour encadrer des groupes de tous âges, plus ou moins initiés aux enjeux environnementaux. La maîtrise d'au moins une langue vivante est appréciée car elle permet d'accueillir un public étranger dans les animations.
Outre l'animation proprement dite, ils doivent souvent s'impliquer dans la conception des projets. Des qualités rédactionnelles et organisationnelles sont donc nécessaires. Pour la mise en place de projets intercommunaux, ils mettent sur pied des partenariats avec des collectivités territoriales, des associations, des entreprises... Ils font alors jouer leur esprit d'équipe et d'initiative.
]]>Les animateurs nature peuvent être employés par des associations de protection de la nature, des structures spécialisées dans l'éducation à l'environnement, des centres permanents d'initiatives pour l'environnement, des groupements régionaux d'animation de la nature, des collectivités locales, des parcs naturels, etc.
Ils sont souvent engagés pour des contrats courts ou saisonniers. Pour tendre à un travail à temps plein, ils doivent parfois jongler avec plusieurs employeurs. Ils peuvent travailler pour différentes associations, en fonction des besoins ponctuels de ces dernières.
Les animateurs passent beaucoup de temps sur le terrain pour repérer et organiser ses animations. Ils sont mobiles pour couvrir un territoire plus ou moins grand, garant de plus d'opportunités de travail. Ils peuvent aussi participer à des réunions et, durant la basse saison, rester davantage au bureau pour préparer les futures actions de sensibilisation à la nature, faire des recherches ou démarcher de futurs participants, par exemple.
]]>Les animateurs nature sont au service de l'éducation à l'environnement. Ils cherchent davantage à sensibiliser le public et à changer ses comportements, qu'à transmettre des connaissances. Pour cela, ils s'appuient sur des sorties sur le terrain, le repérage d'empreintes d'animaux, de chants d'oiseaux, d'espèces végétales et animales dans leur milieu, l'organisation d'expositions, la création d'ateliers...
Les animateurs nature ne manque pas d'imagination pour capter leur public et travaillent bien en amont de leurs interventions. Dans les petites structures, ils auront tendance à toucher à tout : démarchage, budget, réalisation de plaquettes d'information, de livrets pédagogiques ou de programmes d'animations, repérage des lieux et des parcours, organisation logistique des sorties, prise de contacts avec des institutions, des partenaires, des écoles, etc.
Pour atteindre leur objectif d'éducation au respect de la nature, les animateurs doivent s'adapter à leur public et à ses attentes. Approche ludique avec des enfants, ateliers pratiques avec des adultes, traduction pour les touristes étrangers... À chacun son style. L'essentiel est de faire passer des messages forts qui resteront et de faire prendre conscience des enjeux environnementaux.
]]>Niveau bac + 2
BTSA gestion et protection de la nature
Niveau bac + 3
Licence professionnelle médiation scientifique et technique ; métiers de l'animation sociale, socio-éducative et socioculturelle
BUT carrières sociales (parcours animation sociale et socio-culturelle)
]]>À partir du Smic.
La profession devrait continuer à se développer grâce à la mise en valeur du patrimoine et des loisirs verts, l'intérêt croissant du public et des pouvoirs publics sur les questions d'environnement. Actuellement, 75 % des animateurs nature sont employés par des associations. Parmi elles, les 80 CPIE (centres permanents d'initiatives pour l'environnement) emploient 900 salariés, dont plus d'un tiers sont des animateurs nature.
Quelques emplois existent également dans les réserves et les parcs naturels, dans les communes ou les départements. Les emplois d'animateur nature sont particulièrement nombreux dans la région Ile-de-France mais aussi dans le sud de la France. On trouve des CPIE dans 63 départements et 13 régions.
Les animateurs nature confirmés peuvent évoluer vers les fonctions de responsable d'une équipe d'animateurs nature ou de directeur ou directrice d'association pour la mise en valeur de l'environnement, par exemple. Ils peuvent élargir leurs interventions pour promouvoir une région ou une commune : raconter les paysages en associant histoire, géographie et environnement, redonner vie aux sentiers, faire parler les monuments historiques...
]]>2 ans pour obtenir le BTSA gestion et protection de la nature, éventuellement complété par une licence professionnelle (1 an) médiation scientifique et technique ou métiers de l'animation sociale, socio-éducative et culturelle ou un BUT carrières sociales, parcours animation sociale et socio-culturelle.
]]>De solides connaissances en droit sont, bien sûr, exigées. Mais un magistrat doit aussi être attentif et disponible, humble et autonome, capable d'initiative et de synthèse, réactif et organisé, conciliant et compréhensif. Au quotidien, il est animé par la recherche de la vérité et le sens de l'équité.
L'action du magistrat s'inscrit de plus en plus dans un travail collectif. Il doit prendre le temps de consulter les différents partenaires avant de rendre, en toute objectivité, sa décision finale. Celle-ci est parfois lourde de conséquences pour les personnes impliquées. Faire preuve de psychologie est indispensable pour appréhender au mieux les affaires à traiter. Des talents de médiateur sont très appréciés pour apaiser les conflits et gérer les événements difficiles.
]]>Dans le cadre de son exercice, le juge d'instruction doit trouver sa ligne de conduite entre respect du Code de procédure pénale et éthique professionnelle. Magistrat du siège, il est indépendant et inamovible. De par ses fonctions, il se voit confier de grandes responsabilités. Ses décisions influent directement sur la vie de ses concitoyens.
Afin de mener son enquête, il travaille en collaboration avec de nombreux professionnels : officiers de police judiciaire, gendarmes, avocats, service médico-légal, experts judiciaires... Il doit ensuite rendre seul une décision, en fonction des résultats de l'enquête.
S'occupant de nombreux dossiers, le juge d'instruction travaille souvent le soir et le week-end. Au quotidien, il est assisté d'un greffier. Il doit également assurer les permanences : il lui faut alors être disponible 24 heures/24, si une affaire survient.
]]>Le juge d'instruction instruit les crimes et délits complexes, et les met en état d'être jugés. Pour cela, il est chargé de rassembler les pièces du dossier, de réunir les éléments d'information favorables ou non au suspect, et d'interroger les témoins. Il mène l'enquête " à charge " et " à décharge ".
Ce magistrat du siège est saisi soit par le procureur de la République qui ouvre une information judiciaire, soit par une victime qui se constitue partie civile. Il ne décide pas de l'ouverture d'une enquête. Lorsqu'un crime est commis, le juge d'instruction est obligatoirement saisi.
Le juge d'instruction est à la fois celui qui enquête et celui qui prend les décisions. Comme enquêteur, il organise le travail de la police judiciaire, en déléguant ses pouvoirs par commission rogatoire. Il mène les interrogatoires, entend les témoins... Comme juge, il délivre les mandats d'arrêt, ordonne les perquisitions, autorise les écoutes téléphoniques, met les suspects en examen, demande un placement en détention provisoire au juge des libertés et de la détention... Une fois son travail terminé, il peut décider du non-lieu d'une affaire ou de son renvoi devant la juridiction compétente.
]]>Niveau bac + 4
Master 1 en droit
Diplôme d'IEP
]]>2160 euros brut par mois (hors primes).
La profession de magistrat regroupe une grande diversité de spécialités. Choisir l'une d'elles n'est cependant pas définitif. Au cours de leur carrière, les magistrats sont amenés à changer régulièrement de spécialisation, de manière à évoluer plus facilement. Il est possible d'être juge d'instruction, puis de passer juge des contentieux de la protection, juge des libertés et de la détention, etc. (et inversement) en en faisant la demande. Il faut ensuite que celle-ci soit acceptée par la hiérarchie. Ces changements de fonction et/ou de tribunaux sont conseillés pour progresser.
Pour atteindre le premier grade (vice-président d'un tribunal), un magistrat doit être inscrit au tableau d'avancement, sur décision de son supérieur hiérarchique, et justifier de 7 années d'ancienneté. La consécration suprême d'une carrière : accéder aux postes classés hors hiérarchie, comme ceux de premier président, procureur de la République, procureur général d'une cour d'appel ou de la Cour de cassation...
]]>4 ans pour préparer un M1 en droit ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), puis 31 mois à l'ENM (École nationale de la magistrature) à Bordeaux. Accès sur concours avec préparation possible dans un IEJ (institut d'études judiciaires).
]]>Quel que soit son secteur d'activité, le cadreur travaille au sein d'une équipe. Sachant faire preuve d'humilité, il doit se plier volontiers aux indications données par le réalisateur ou le directeur photo. Le sens du relationnel est important pour mettre en confiance les personnes qu'il filme.
Responsable du cadre, il doit être capable de prendre des initiatives et se montrer très rigoureux dans la composition des images. Par ailleurs, l'entretien de la caméra exige du soin, de l'organisation, de la minutie. Le cadreur doit connaître tous les types de matériels et, donc, se tenir au courant des évolutions.
En reportage, le cadreur doit être résistant physiquement pour porter la caméra à l'épaule (même si les nouvelles technologies ont réduit le poids de certaines d'entre elles), quelquefois en situation instable.
]]>Au cinéma, le cadreur appartient à l'équipe " image " et travaille sous la responsabilité du directeur photo (responsable de la lumière). Il dispose de deux assistants. Le premier gère la mise au point ; le second s'occupe de monter et démonter les caméras et leurs accessoires.
Les tournages ont lieu aussi bien en studio qu'à l'extérieur (et ce, quelles que soient les conditions météo), voire les deux. Le cadreur peut porter la caméra à l'épaule, la poser sur un pied ou encore sur une machine permettant certains effets (un chariot fixé sur des rails permet, par exemple, d'effectuer un travelling pour filmer une voiture en mouvement).
Les conditions de travail varient selon le lieu d'exercice. Le cadreur bénéficie d'horaires assez réguliers sur un long-métrage ou pour des émissions télé. Mais, lorsqu'il travaille en reportage, sa journée peut commencer dès l'aube pour se terminer à la nuit tombée. De plus, il se déplace fréquemment, en France ou à l'étranger.
]]>Au cinéma, le cadreur exerce sous la conduite du réalisateur et du directeur de la photographie. Il met en marche et arrête la caméra, mais il doit aussi trouver les meilleurs angles de prise de vues. Pendant le tournage, le cadreur est responsable de la netteté de l'image et de la mobilité de la caméra. Il doit aussi anticiper les déplacements des comédiens. Certains réalisateurs cadrent eux-mêmes pour mieux diriger ces derniers. Mais, le plus souvent, ils donnent leurs instructions plan par plan aux cadreurs, via un story-board.
Sur un plateau de télévision, plusieurs cadreurs filment simultanément sous des angles différents. Leurs images apparaissent alternativement à l'antenne. Munis d'un casque, ils reçoivent les consignes du réalisateur, en régie, pour faire, par exemple, un plan large ou un gros plan.
En reportage, le cadreur se déplace généralement avec un ingénieur du son et un journaliste (ou un réalisateur). Il a alors davantage de liberté pour travailler la lumière ou varier les prises de vues.
]]>Par ailleurs, hormis le BTS qui permet d'avoir une vision d'ensemble des métiers de l'audiovisuel, il existe une multitude d'écoles privées, assurant des formations en 2 ou 3 ans après le bac. Toutefois, elles sont très onéreuses et de qualité inégale.
BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers de l'image ;
Licences pro techniques du son et de l'image ;
Certificats d'écoles spécialisées : ESRA, 3IS...
Diplôme l'Ecole nationale supérieure Louis Lumière section cinéma ;
Diplôme de la FEMIS spécialisation image ;
Diplôme de l'Institut national supérieur des arts du spectacle et techniques de diffusion (INSAS à Bruxelles).
Masters mention cinéma et audiovisuel ;
]]>1679 euros brut hebdomadaire, sur une base de 39 heures, selon la grille des salaires minima de la production audiovisuelle.
Le statut d'intermittent du spectacle est majoritaire dans la profession : les cadreurs sont rémunérés selon le temps de travail effectué (par exemple, à l'heure, à la demi-journée ou encore à la journée). La précarité touche des effectifs qui augmentent plus rapidement que le volume de travail disponible. Les télévisions publiques sont les seules à proposer des CDI (contrats à durée indéterminée).
On estime à environ 1 000 le nombre de cadreurs, et à 1 500 celui de techniciens opérateurs, l'ensemble ne travaillant en moyenne que 88 jours par an, selon la Caisse des congés du spectacle.
Les sociétés de production audiovisuelle (cinéma, télévision et institutionnelles) sont les plus grosses pourvoyeuses d'emploi. Deux tiers d'entre elles se trouvent en Ile-de-France. Le secteur, qui fonctionne beaucoup par cooptation, exige de se constituer un carnet d'adresses le plus tôt possible. En effet, dans ce milieu, les professionnels ont tendance à se regrouper par " famille " de projet en projet.
]]>Au cinéma, on est second puis premier assistant avant d'être cadreur. Les plus talentueux deviennent chefs opérateurs.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de l'audiovisuel option métiers de l'image ou le diplôme professionnel de cameraman de l'EMC ; 3 ans pour le diplôme d'études supérieures de réalisation de l'Esra, option image, le diplôme de cadreur-opérateur de prise de vues, vidéo et lumière de l'Institut internationale de l'image et du son (3lS), ou une licence pro techniques et activités de l'image (1 an après un bac + 2) ; 5 ans pour le diplôme section cinéma de Louis Lumière ou le diplôme spécialisation image de La Fémis.
]]>L'amour de la nature et du travail au grand air ne suffit pas pour devenir agriculteur. Le métier est parfois rude et ne s'improvise pas. Pour assurer la survie de l'exploitation, un savoir-faire de plus en plus technique est nécessaire, notamment en commerce et gestion.
En agriculture, il faut s'adapter rapidement aux nouveaux modes d'alimentation et se positionner dans les bons créneaux, le bio par exemple. Mais, pour obtenir une production en limitant les engrais chimiques, il faut connaître les produits, les méthodes, faire une analyse globale de la situation, faire appel à des spécialistes et utiliser des logiciels spécialisés en gestion d'exploitation.
]]>Du matin au soir, à l'extérieur ou derrière son écran d'ordinateur, l'agriculteur est toujours en activité. Parfois même certains week-ends et jours fériés ! Sa vie suit le rythme des saisons (semis, tailles, récoltes...), au gré des aléas climatiques (sécheresse, froid, vent, inondations...).
Ce professionnel travaille rarement seul sur l'exploitation agricole. Il peut être membre d'un groupement agricole d'exploitation en commun (Gaec), fondé avec des parents ou des agriculteurs voisins. Il bénéfice aussi du soutien technique et financier de réseaux coopératifs et mutualistes représentés par les sociétés d'intérêt collectif agricoles (Sica) ou des coopératives agricoles.
Pour atteindre les objectifs de rendement et de préservation de l'environnement, l'exploitant fait appel à des spécialistes : conseiller et technicien agricole, ingénieur agronome, mécanicien agricole qui l'aident à faire les meilleurs choix pour l'exploitation.
]]>L'agriculteur peut être propriétaire ou occuper des terres en fermage (c'est-à-dire en location). En fonction de la taille de son exploitation, il peut embaucher des ouvriers, saisonniers ou permanents, qu'il encadre.
Travail de la terre, techniques d'élevage, conduite et réparation des équipements agricoles, gestion comptable et administrative, suivi de la politique agricole commune... font partie du quotidien de ce professionnel rural.
Quelle que soit la taille de son exploitation, l'agriculteur se pose les mêmes questions qu'un chef d'entreprise. Quelles productions choisir ? Que désire le consommateur ? Où investir (machines agricoles, équipements, bétail...) ? Comment sélectionner des fournisseurs ? Autant de questions pour anticiper l'avenir et respecter les critères de label de qualité et les normes européennes.
Pour améliorer ses revenus, l'exploitant peut se lancer dans le tourisme vert ou rural : accueil à la ferme, ferme-auberge, vente de produits bio, visites pédagogiques du terroir...
]]>Niveau bac
Bac STAV
Bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
CS conduite de productions en agriculture biologique et commercialisation
Niveau bac + 2
BTSA analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
BTSA productions animales
BTSA agronomie et cultures durables
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
]]>Variable en fonction du type et de la taille de l'exploitation.
Globalement, les prix des produits agricoles baissent et les charges augmentent. La libéralisation des marchés favorise la réduction des exploitations de petite taille, au profit d'exploitations de plus en plus importantes.
Aujourd'hui, on compte plus d'un agriculteur sur deux travaillant à plein temps sur une exploitation. Mais qu'en sera-t-il demain ? Parce qu'un pays ne peut vivre sans agriculture, l'État propose de nombreux dispositifs d'aide à l'installation (subventions, prêts, avantages sociaux...) des futurs jeunes exploitants agricoles.
]]>Quelle que soit l'exploitation, il faut fournir un travail énorme et toujours tout remettre en question : faut-il miser sur les céréales ? Faut-il essayer le soja, la culture biologique, les plantes médi-cinales ? En outre, nombreux sont les agriculteurs qui, aujourd'hui, ajoutent une corde à leur arc. Il s'agit le plus souvent du tourisme rural : gîtes ruraux, séjours à la ferme, randonnées à cheval, stages d'artisanat, qui connaissent un grand succès auprès des vacanciers et apportent un revenu complémentaire aux exploitants agricoles. Une formation est nécessaire, même si ces derniers se recrutent encore parmi les enfants d'agriculteurs.
2 ans pour préparer un CAP agricole, éventuellement complété par le BP responsable d'entreprise agricole (2 ans) ; 3 ans pour le bac pro conduite et gestion de l'entreprise agricole (nécessaire pour bénéficier des aides à l'installation).
2 ans pour obtenir un BTSA (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole ; productions animales ; agronomie et cultures durables).
]]>Le chef monteur est un professionnel de l'ombre qui doit accompagner, sans la trahir, l'oeuvre d'un réalisateur. C'est un travail technique, mais qui requiert un bon sens artistique. En tant que proche collaborateur du réalisateur, le chef monteur doit aussi développer son sens de l'écoute et de la diplomatie. Sa critique doit toujours être constructive car il doit faire du mieux possible avec ce qu'il a.
Le chef monteur doit faire preuve de minutie, d'une grande capacité de concentration et d'une bonne mémoire visuelle. Sans oublier les compétences techniques, indispensables pour maîtriser les possibilités offertes par les logiciels. Mais ce sont surtout les qualités artistiques qui permettent à ce professionnel de donner sa cohérence et son rythme à une oeuvre.
Le montage est le résultat d'un dialogue, d'une confrontation entre deux personnes autour d'un film à faire. Le chef monteur doit pouvoir argumenter pour faire valoir son point de vue. Mais il doit aussi avoir un sens aigu des relations humaines pour ne froisser personne, s'il veut retravailler avec les mêmes personnes. Tout un art...
]]>La pellicule a cédé la place aux images stockées sur le disque dur d'un ordinateur, et le travail du chef monteur a gagné en rapidité. Assis face à son écran, grâce à des logiciels de montage numérique, le chef monteur assemble et coupe les plans, sur le même principe que le traitement de texte.
Le chef monteur passe des journées entières dans des salles confinées, face à plusieurs écrans d'ordinateur, quelquefois jusque tard dans la nuit. Sous pression, il doit souvent tenir des délais très courts (surtout pour la télévision) et naviguer entre les contraintes budgétaires et celles imposées par la production. Il travaille aux côtés du réalisateur, seul, ou avec un assistant ou des stagiaires.
Le chef monteur est souvent un intermittent du spectacle, engagé pour un contrat dont la durée correspond à celle du montage. C'est souvent le réalisateur qui l'appelle pour lui proposer le travail. Il alterne donc périodes d'emploi et d'inactivité et, pour bénéficier des allocations chômage, il doit engranger un certain nombre d'heures de travail chaque année.
]]>C'est le chef monteur qui donne vie à un film. Principal collaborateur du réalisateur après le tournage, il participe à la deuxième écriture d'une production audiovisuelle (film, publicité, documentaire, etc.). Ensemble, ils font des choix et opèrent des rapprochements de plans pour donner à une oeuvre sa cohérence et son rythme. Un métier créatif, plus encore en documentaire qu'en fiction.
Le chef monteur (ou l'assistant, s'il dispose d'une équipe) commence par mettre les rushes (scènes coupées) dans l'ordre chronologique, puis sélectionne les meilleures prises. Ensuite, il cherche sur quelle image faire débuter et arrêter un plan, fixe la durée des séquences, en change l'ordre, crée le bon raccord... Tout cela en respectant le scénario, bien entendu.
Enfin, le chef monteur cale les sons et les dialogues (enregistrés lors du tournage) sur les images, en réglant leur niveau selon la scène. Il peut aussi, lorsqu'il assure lui-même le montage son, ajouter des ambiances sonores. Garant de la fidélité au projet initial, il doit garder un oeil sur le mixage et les trucages.
]]>Le montage allie maîtrise de la technique et sens du langage cinématographique. Des qualités qui se développent dans des formations alliant travaux pratiques et culture de l'image.
BTS métiers de l'audiovisuel, option montage et postproduction ou option métiers du son ;
Certificats d'écoles privées : certificat supérieur de formation professionnelle de montage vidéo (MJM Graphic Design) ; Monteur audiovisuel cinéma (3IS)
Niveau bac + 3
Diplôme d'études supérieures de réalisation option montage (ESRA)
Certificats d'écoles privées : Montage trucage VFX (Travelling) ; Monteur cinéma et audiovisuel (CLCF, CIFACOM)
Diplôme de l'Ecole nationale supérieure Louis Lumière section cinéma;
Diplôme de la FEMIS spécialisation montage.
Master mention cinéma et audiovisuel (parcours orienté en montage)
]]>1763 euros brut par semaine (base de 39 heures hebdo), selon la grille des salaires minima de la production cinématographique.
Si les petites sociétés de production sont légion, elle se concentrent essentiellement en région parisienne. Si le cinéma fait rêver, c'est la télévision, la publicité ou les films d'entreprises qui fournissent le plus d'opportunités. Les relations sont très importantes dans ce secteur, notamment celles avec les réalisateurs. Les professionnels confirmés appartiennent à un réseau et ont une activité régulière. D'autres ont plus de mal à percer et doivent multiplier les stages.
C'est la télévision qui offre le plus d'opportunités aux débutants. Elle emploie environ 40 % des chefs monteurs. Les films d'entreprise constituent également un bon créneau. Des sociétés prestataires de services s'adressent alors aux chefs monteurs avec des temps de montage très serrés, et ils sont amenés à assurer eux-mêmes le montage son.
L'activité de chef monteur au cinéma est très réglementée : il faut posséder la carte professionnelle du Centre national du cinéma (CNC), accordée aux professionnels qui ont effectué un stage de 3mois dans un laboratoire cinématographique ainsi que 3 stages de montage dans 3 longs-métrages français (2 pour les diplômés de la Femis et de Louis Lumière). Seuls 17 % des chefs monteurs travaillent dans le cinéma.
]]>Les écoles privées sont nombreuses, mais toutes ne se valent pas. Quant aux grandes écoles de cinéma comme la Fémis, elles sont très sélectives. La pratique est essentielle à l'apprentissage du métier.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers du montage et de la postproduction ; 3 ans pour le diplôme d'études supérieures de réalisation, option montage de l'Esra de Paris, le certificat de fin d'études, option montage et effets spéciaux de l'Esra de Bretagne et de Nice, ou la formation de monteur pour le cinéma et l'audiovisuel de l'Institut international de l'image et du son (3IS) ; 5 ans pour un master en cinéma et audiovisuel, le diplôme section cinéma de l'école Louis Lumière ou le diplôme spécialisation montage de la Fémis.
]]>Outre une solide formation scientifique, le ou la glaciologue doit être doté/e d'une bonne condition physique car il ou elle partage son temps entre son laboratoire et le terrain ! Le ou la glaciologue doit avoir acquis l'expérience nécessaire en alpinisme pour monter une expédition.
Pour passer de l'expédition à la rédaction de rapports, il ou elle doit faire preuve d'un grand sens de l'adaptation. Et savoir s'adapter à des interlocuteurs très divers. La maîtrise de l'anglais est indispensable pour les échanges avec d'autres chercheurs.
L'esprit d'équipe et la curiosité sont nécessaires, ainsi qu'un bon sens de la communication, écrite comme orale. En plus de connaissances scientifiques poussées, le ou la glaciologue doit avoir le sens de l'organisation et doit maîtriser un grand nombre d'outils, de la foreuse sur glace aux SIG (systèmes d'information géographique) qui lui permettent d'analyser les données et de réaliser des modélisations 3D.
]]>Froid, altitude, isolement ne doivent pas faire peur à ce spécialiste des régions polaires. Durant ses déplacements (qui durent parfois plusieurs mois), les conditions de vie du ou de la glaciologue peuvent être difficiles en raison de l'éloignement et du climat. Un équipement spécifique de protection est nécessaire, de même que les outils nécessaires à l'échantillonnage (foreuse, piolets...) qu'il faut porter et manier avec prudence.
Il ou elle passe aussi beaucoup de temps en laboratoire ou au bureau, soit pour préparer une expédition, soit pour analyser des échantillons ou rédiger ses rapports. Il faut donc s'accommoder de ces changements de rythme et d'environnement.
Dans le secteur privé, il ou elle est en relation avec différents services (bureau d'études, production, etc.) et dialogue avec des professionnels variés (ingénieur d'affaires, chef de carrière, responsable d'exploitation). Dans la recherche, les expéditions sont souvent montées en collaboration avec différentes unités et plusieurs pays. L'anglais est alors la langue commune.
]]>Très variées, les missions du ou de la glaciologue touchent à l'étude de la nature physique, chimique et parfois même mécanique des glaces, mais aussi à l'observation des processus de gel et de dégel. Dans un premier temps, il ou elle organise des expéditions pour prélever des échantillons, collecter des données ou étudier le comportement d'un glacier, d'un écoulement, d'une cascade de glace...
De retour au laboratoire, le ou la glaciologue passe à la phase d'analyse des données. Son activité l'amène à réaliser des modélisations, notamment pour comprendre les mouvements de la glace ou l'évolution d'un terrain au cours des siècles. Ainsi, des traces de fumée peuvent révéler la présence d'un volcan dans le secteur. Lorsqu'il ou elle travaille dans l'industrie, le métier consiste à suivre et à contrôler l'exploitation de ressources naturelles.
Exerçant souvent dans la recherche, ce ou cette scientifique présente les résultats de ses études dans des communications écrites et orales. Dans le secteur privé, il ou elle est également tenu de faire des rapports réguliers sur ses découvertes. Le ou la glaciologue travaille très souvent dans des équipes internationales et pluridisciplinaires.
]]>Niveau bac + 8
Doctorat en géosciences, géologie, sciences de la terre et des planètes, environnement...
]]>2298 euros pour un chargé de recherche.
Les postes en recherche sont peu nombreux en glaciologie. Le but pour les doctorants est de devenir enseignant-chercheur. Dans cette optique, il est important de se constituer un réseau dans le milieu scientifique. Quelques embauches se font chaque année au sein de l'Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture) ou du CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
Des débouchés existent aussi dans le secteur privé, le plus souvent en bureaux d'études ou dans des entreprises industrielles liées, par exemple, à la construction ou à l'exploitation de ressources naturelles (minerais, hydrocarbures).
Ce ou cette spécialiste travaille au sein d'équipes pluridisciplinaires qui varient en fonction des projets. Les expéditions et les études se faisant le plus souvent dans le cadre de projets internationaux, il ou elle doit envisager sa carrière au minimum à l'échelle européenne. En fonction de son expérience et de la structure qui l'emploie, il ou elle pourra diriger une équipe ou se spécialiser dans un aspect de son travail, une zone géographique, etc.
]]>8 ans d'études pour préparer un doctorat en sciences de la terre et des planètes, environnement, géologie, environnement...
]]>Une bonne résistance physique est requise pour manipuler les patients, répéter des exercices de rééducation, réaliser des gestes et des massages.
Du nourrisson au sportif de haut-niveau en passant par le cadre fatigué ou la personne âgée... les patients sont tous différents. Au kinésithérapeute de tenir compte de leur état physique et de leurs besoins. Il doit leur donner confiance, les encourager à persévérer dans leurs efforts, les remotiver et les stimuler dans leur parcours de soins. L'observation de l'évolution du patient est indispensable pour travailler efficacement.
Un bon équilibre émotionnel, une implication réelle dans la recherche de solutions adaptées à chaque situation et un accompagnement souple (selon l'évolution des patients) sont indispensables pour travailler avec des personnes parfois en grande difficulté (poly-traumatisés, malades chroniques, handicapés...).
Pour rester au meilleur niveau et s'ouvrir des nouvelles possibilités d'intervention, les kinésithérapeutes s'informent et se forment tout au long de leur vie professionnelle.
]]>Les masseurs-kinésithérapeutes exercent en libéral pour plus de 80 % d'entre eux. Ils sont soit à leur propre compte, soit salariés d'un cabinet ou d'un centre de soins privé. Les emplois du temps s'adaptent pour suivre ceux des patients. Les nouveaux diplômés commencent le plus souvent par un poste de salarié-remplaçant. C'est l'occasion de diversifier les expériences professionnelles.
Le masseur-kinésithérapeute rééduque le plus souvent sur prescription médicale, qu'il tient informé des résultats obtenus. Mais le travail d'équipe ne s'arrête pas là. Qu'il exerce en libéral ou comme salarié du secteur hospitalier, il reste toujours en étroite collaboration avec les soignants. À l'hôpital, en centre de rééducation, il fait partie d'une équipe inter-professionnelle constituée autour du patient.
Les soins sont coordonnés entre les médecins et les autres professionnels paramédicaux (ergothérapeutes, psychomotriciens) ou autres (éducateurs). Selon les cas, il communique avec les services sociaux pour l'orientation des patients, des neuropsychologues pour avis, des fournisseurs d'orthopédie médicale, des orthoprothésistes pour la réalisation d'appareillages.
]]>Le masseur-kinésithérapeute intervient après étude du dossier médical (radiographies, ordonnances du médecin référent...) du patient et pratique un examen clinique pour définir les méthodes et les moyens à mettre en oeuvre.
Le kiné fait ensuite appel à des techniques
Sur prescription médicale, le kiné peut réaliser des bilans de capacité. Il intervient parfois, sans prescription médicale, dans le domaine sportif (remise en forme, relaxation, massage...) ou esthétique (exercices de relaxation pour le visage, par exemple).
]]>Niveau bac + 5
DE masseur-kinésithérapeute
]]>Le métier de kinésithérapeute bénéficie de bonnes perspectives d'emploi. En plus des soins traditionnels, les besoins en professionnels de santé aptes à prendre en charge la dépendance et les handicaps augmentent. Les kinésithérapeutes peuvent se spécialiser dans leurs savoirs et se diversifier dans leurs pratiques. Grâce à la formation continue, ils restent au courant des dernières découvertes dans leur domaine. En s'appropriant les nouvelles techniques, ils élargissent leurs solutions thérapeutiques et leur offre de soins.
Les débouchés varient d'une région à l'autre, d'une ville à l'autre. Pour s'installer en libéral, mieux vaut éviter l'Île-de-France et le Sud, déjà saturés pour choisir une zône plutôt rurale dans le Centre, le Nord ou l'Est de la France.
Les kinésithérapeutes s'associent souvent à des confrères ou à d'autres professionnels paramédicaux pour partager les frais d'installation. En hôpital public, les kinésithérapeutes peuvent, sur concours, accéder au corps de cadre de santé et devenir responsables d'un service ou formateur.
]]>Le kiné doit tenir compte des capacités physiques et des impératifs de chacun. Une personne âgée mettra plus de temps qu'un jeune à récupérer. Un sportif de haut niveau devra se rétablir pour la prochaine compétition. Comme l'ergothérapeute, le kiné donne des conseils pratiques sur la manière de s'asseoir, de porter des charges ou de se déplacer.
Exerçant le plus souvent en libéral, le kiné peut être salarié d'un hôpital, d'un établissement thermal ou d'un centre de rééducation fonctionnelle. Il peut également exercer au sein des services de santé de l'armée, ou dans un hôpital militaire.
5 ans pour préparer le DE de masseur-kinésithérapeute, obligatoire pour exercer. La première année, il faut s'inscrire dans une formation universitaire : PASS ou LAS, L1 STAPS, L1 biologie ou Sciences de la vie et de la terre.
]]>En cas de problème technique, de mésentente entre les services ou d'insatisfaction du client, le chef de fabrication doit être capable de proposer des solutions en faisant preuve d'écoute, de diplomatie et de sang-froid. Il est également réactif et capable de prendre des initiatives pour s'adapter et gérer les imprévus.
Doté d'une culture générale et scientifique de bon niveau, le chef de fabrication est sensibilisé au développement technologique. Il maîtrise toutes les étapes de la chaîne graphique, depuis les procédés de fabrication jusqu'aux techniques commerciales. Il connaît les systèmes de GPAO (gestion de production assistée par ordinateur). Il possède également une bonne connaissance de la législation en ce qui concerne les droits d'auteur, le droit à l'image et à la copie. Enfin, il respecte les règles d'hygiène, de sécurité et d'environnement en vigueur.
Entre échange de fichiers informatiques, lecture de contrats et calcul de performances, le chef de fabrication doit être doté d'un grand sens de l'organisation. Il est également minutieux et perfectionniste car il est garant de la qualité des imprimés fournis aux clients. Enfin, il possède un sens de l'esthétisme certain.
]]>Le chef de fabrication gère l'impression de journaux, livres, affiches, etc. Mais les tâches qu'il effectue dépendent de son niveau de qualification et de la taille de l'entreprise. Ainsi, dans les grandes unités, les postes sont plutôt spécialisés : dans le prépresse, la réalisation des devis (on parle alors de deviseurs) ou le suivi de production. Dans les petites structures, les missions sont plus diversifiées et le chef de fabrication gère véritablement l'ensemble de la fabrication.
Le chef de fabrication exerce dans un service d'impression et de reprographie. Ce service peut dépendre d'entreprises disposant d'une imprimerie internalisée ou produisant régulièrement des imprimés, comme les entreprises de vente par correspondance, les maisons d'édition ou les agences de communication. Le chef de fabrication peut également exercer dans une imprimerie de presse ou de labeur (hors presse).
Le rythme de travail varie selon les contraintes de la production, mais le chef de fabrication doit souvent faire face à un rythme soutenu en raison de délais de plus en plus courts ou d'imprévus : une machine en panne, un ouvrier malade, un stock épuisé... Autant de facteurs à gérer pour le chef de fabrication.
]]>Le chef de fabrication supervise la réalisation des imprimés d'un bout à l'autre de la chaîne. Jonglant avec les plannings, il fait le lien entre les commerciaux et les conducteurs de l'atelier, intervenant particulièrement entre le prépresse (PAO : publication assistée par ordinateur) et le façonnage. À l'écoute du client, il analyse sa demande et peut le conseiller.
Pour établir un devis, le chef de fabrication évalue le coût des différentes étapes de la fabrication. Il lui faut choisir à la fois la qualité et la quantité des matières premières en fonction du produit final, déterminer les moyens techniques à utiliser, et établir la durée de chaque phase de production dans les délais prévus. Il peut prévoir de recourir à un ou plusieurs sous-traitants. Une fois le devis accepté par le client, il monte le dossier de fabrication comprenant les éléments techniques indispensables à la fabrication.
Pour chaque imprimé, il répartit le travail et suit sa production, s'assure que les matières premières sont disponibles et coordonne les actions des ateliers. Il vérifie que tout se déroule correctement et dans les délais. L'impression terminée, il contrôle la conformité de l'imprimé par rapport au dossier de fabrication et à la maquette initiale.
]]>Bac pro Réalisation de produits imprimés et plurimédia option A productions graphiques, option B productions imprimés
BTS études de réalisation d'un projet de communication option A études de réalisation de produits plurimédia
BST études de réalisation d'un projet de communication option B études de réalisation de produits imprimés
Licence pro métiers de l'édition spécialité conception graphique multimédia ou spécialité ingénierie et management de projets en communication et industries graphiques
]]>À partir de 3394 euros brut par mois.
Depuis 2000, la production d'imprimés est en chute libre, tout comme le nombre d'entreprises et de salariés. La plupart des entreprises sont situées en région parisienne, Rhône-Alpes, PACA, Pays de la Loire et Nord-Pas-de-Calais et ont moins de 10 salariés. Pourtant majoritaires, ces PME souffrent de la concurrence des grands groupes. Pour résister, elles choisissent souvent de se diversifier en proposant du prépresse et du conseil en communication.
Le métier a connu de profonds bouleversements, ces dernières années : les chefs de fabrication ont dû s'adapter au développement rapide des médias numériques (Web, tablettes, smartphones) qui remplacent peu à peu les imprimés. De même, l'impression numérique tend à s'imposer dans le monde de l'imprimerie.
Malgré le recul de la production d'imprimés et le développement des médias numériques, ces deux types de support sont complémentaires. Le chef de fabrication prend donc peu à peu une " dimension multicanal ", c'est-à-dire qu'il gère la fabrication de produits imprimés mais également une diffusion sous format numérique, sur le Web, les tablettes, les mobiles, etc.
]]>Il exerce dans une imprimerie de presse ou de labeur (hors presse), au sein d'entreprises disposant d'une imprimerie internalisée ou produisant des imprimés, telles les entreprises de vente par correspondance, les maisons d'édition ou encore les grandes agences de communication. Ce poste d'encadrement, en pleine mutation, nécessite de grandes compétences techniques ainsi qu'un sens de l'esthétisme affirmé.
2 ans pour préparer le BTS études de réalisation d'un projet de communication, option B : études de réalisation de produits imprimés, éventuellemnt complété par une licence pro en management de projets en communication et industries graphiques (1 an).
]]>Écrire, composer, interpréter : trois fonctions demandant chacune un talent particulier mais réclamant toutes un esprit créatif. Sans oublier la capacité à dépasser sa timidité et sa pudeur pour transmettre des émotions ou des messages qui toucheront les auditeurs.
Maîtrise du solfège et pratique instrumentale et/ou vocale font normalement partie de la formation initiale de l'auteur-compositeur-interprète. Grâce à l'introduction de l'informatique dans le monde musical, ce professionnel peut aussi se perfectionner dans la composition ou l'accompagnement musical en utilisant des logiciels de MAO (musique assistée par ordinateur). La pratique d'une ou plusieurs langues vivantes est un atout pour se faire connaître à l'étranger.
La passion, la persévérance et la patience sont des qualités fondamentales pour démarcher les maisons de disques, participer à des auditions et arriver à s'imposer dans le milieu.
]]>L'auteur-compositeur-interprète peut exercer dans le domaine musical classique (opéra, opéra-bouffe, opérette, tragédie lyrique, chansons polyphoniques...) ou dans celui des musiques contemporaines ou populaires ( hard-rock, rock, variété, rap, jazz, folk...). Voire dans le cadre de projets autour du spectacle (comédies musicales, par exemple), du cinéma (bande originale de films), de la publicité (jingles pour la télévision ou la radio)...
Être auteur-compositeur-interprète implique un entraînement quotidien. Il ne suffit pas d'avoir du talent, il faut également l'entretenir sous peine de le voir s'effriter. C'est pourquoi les répétitions, les cours de musique et de chant, les auditions et les représentations s'enchaînent à un rythme soutenu. La voix, la rédaction de textes et la maîtrise d'un instrument se perfectionnent jour après jour.
L'auteur-compositeur-interprète partage son temps entre la création, les enregistrements en studio et les représentations sur scène. Pour se faire connaître, il faut parcourir la France et l'étranger, multiplie les auditions et les scènes, les festivals, les émissions télévisées, les radios... Ces déplacements fréquents sont indispensables pour se constituer un réseau de relations. Le travail en soirée et le week-end fait également partie du quotidien.
]]>L'auteur-compositeur-interprète a plusieurs casquettes. Parolier, il écrit les paroles de chansons commandées par d'autres artistes.. ou pour lui-même. Expériences personnelles, scènes de la vie, plaidoyers, hommages, oeuvres fictives... autant d'occasions pour trouver l'inspiration et le petit « truc » qui propulseront un simple texte en haut des hit-parades.
Après avoir reçu des paroles ou les avoir écrites lui-même, l'auteur-compositeur-interprète compose la musique qui saura retranscrire l'ambiance du texte. Autre possibilités : créer une mélodie sans connaissance préalable des paroles.
Quand paroles et musique ne font qu'un, vient le moment de l'interprétation. Dans un studio d'enregistrement, puis sur scène, en tournée... l'interprète donne de la consistance à l'oeuvre musicale, en transmettant des émotions au public.
]]>Niveau bac
Bac technologique TMD (techniques de la musique et de la danse) option instrument
DNOP (diplôme national d'orientation professionnelle) de musique
Niveau bac + 3
DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien)
DEM (diplôme d'études musicales)
Niveau bac + 5
Diplôme de formation supérieure de musique du conservatoire de Paris (chant, musicologie, analyse musicale, instruments, jazz)
]]>Variable en fonction de la réputation de l'auteur-compositeur-interprète et de sa production artistique.
Pour débuter dans la musique et la chanson, rien de tel qu'un carnet d'adresses bien rempli et le bouche à oreille. Auditions, casting, répétitions communes... autant d'occasions pour rencontrer les professionnels : producteurs, maisons de disques, éditeurs musicaux, programmateurs de festivals... Tout est affaire de relations !
L'industrie de la musique et du disque procure peu d'emplois stables. La plupart des auteurs-compositeurs-interprètes sont intermittents du spectacle. Leurs revenus proviennent essentiellement des cachets qu'ils touchent lors des représentations et qui peuvent être complétés par une rétribution au titre des droits d'auteur. Une activité annexe (enseignement, par exemple) est également possible pour compléter son salaire.
]]>Classes à horaires aménagés musique, à dominante instrumentale ou vocale dès le collège. Bac techno TMD (techniques de la musique et de la danse) option instrument.
Diplômes des conservatoires de musique, diplôme de formation supérieure de musique du conservatoire de Paris.
]]>Le contrôleur de performance a le sens du contact et s'adapte à ses interlocuteurs. Il organise son travail de manière autonome. Le métier, qui s'exerce dans les fermes d'élevage et les salles de traite, suppose bien sûr d'apprécier le milieu agricole et le contact avec les animaux.
Capable d'apporter des solutions personnalisées, le contrôleur de performance connaît les techniques d'élevage des bovins. Il maîtrise les coûts de l'alimentation d'un animal et la gestion d'une exploitation agricole. De bonnes capacités d'analyse lui sont également nécessaires pour établir un diagnostic technique.
Régulièrement, le contrôleur de performance tient à jour un carnet de bord informatisé sur les conditions d'élevage. C'est-à-dire qu'il enregistre toutes les données qu'il collecte auprès des éleveurs : race des animaux, âge, région d'élevage, quantité de lait produite par tête, mode d'alimentation et d'élevage... Il lui faut donc maîtriser parfaitement les tableurs.
]]>Le contrôle de performance est assuré en France par des entreprises autonomes (sous statut associatif, syndical ou coopératif) ou par les chambres d'agriculture. En tout, presque une centaine d'organisations sont directement gérées par des éleveurs, structurées en fédérations nationales et régionales.
Rattaché au responsable technique, le contrôleur de performance assure le suivi d'une quarantaine de fermes d'élevage, réparties sur une zone géographique parfois étendue. À ce poste, il peut encadrer une équipe d'agents de pesée, qui effectuent les prélèvements de lait et pèsent les animaux. Dans ce cas, il organise leurs tournées et vérifie leur travail.
Le contrôleur de performance travaille en direct avec les éleveurs. Il se déplace dans chaque exploitation pour analyser le lait, surveiller le poids des animaux et fournir une assistance technique. Autonome, il gère son emploi du temps et ses visites. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des horaires flexibles : dès 6 h le matin, et jusqu'à 21 h, après la traite du soir.
]]>Le contrôleur laitier renseigne les éleveurs de vaches, de brebis ou de chèvres sur la quantité et la qualité du lait produit dans leurs exploitations. Sur place, il effectue des prélèvements qu'il analyse selon un protocole précis afin d'évaluer les valeurs nutritive et énergétique (taux de matières grasses, de protéines, qualités sanitaires, carences...) du lait produit. En fonction des résultats, il conseille l'éleveur sur les rations alimentaires, les surfaces de pâturage à valoriser, la sélection des génisses et des taureaux reproducteurs...
De son côté, le contrôleur de croissance intervient sur les élevages d'animaux (boeufs, moutons, porcs) destinés à la boucherie. 2 à 3 pesées par an suffisent à s'assurer de la prise de poids. Autre pratique : le pointage. Le contrôleur de croissance mesure l'animal à différents endroits de son corps afin de vérifier son bon développement.
]]>Niveau bac + 2
BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil en production laitière
Niveau bac + 3
Licences pro spécialisées dans les métiers de l'élevage
]]>1900 euros brut par mois.
Le contrôle de performance représente de petits effectifs. Sur 5 500 salariés du secteur agricole, on totalise 1 500 contrôleurs de performance (dont 230 contrôleurs de croissance). Certaines régions embauchent plus que d'autres. Par exemple, l'ouest de la France, où les élevages de bovins sont très importants. À elles seules, les régions Normandie, Bretagne et Pays de la Loire totalisent la moitié des effectifs salariés du contrôle laitier.
Si les perspectives de carrière sont plutôt limitées, quelques années d'expérience permettent de se spécialiser dans le conseil en élevage. Par exemple, en nutrition ou en reproduction animales.
]]>2 ans pour préparer un BTSA productions animales, éventuellement complété par le CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil en production laitière ou une licence professionnelle spécialisée dans les métiers de l'élevage (1 an).
]]>Aimer conduire et rester zen quel que soit l'état de la circulation sont deux conditions essentielles pour exercer ce métier. Un chauffeur de taxi qui double de façon intempestive ou qui passe ses nerfs sur ses clients ne fait pas long feu. À éviter également : le coup de frein brutal ou la cigarette au volant. Une tenue de route impeccable va de pair avec un sens aigu du contact.
Ponctualité, courtoisie et même psychologie valorisent le service rendu. Parler une langue étrangère peut également se révéler très utile. La recette du succès : sourire à toute épreuve, santé de fer et attention soutenue. Car la priorité du conducteur reste la sécurité.
Ce professionnel de la route s'adapte au trafic, détermine le meilleur itinéraire, anticipe les petits problèmes mécaniques, prodigue des soins de premiers secours. Des rudiments en gestion se révèlent nécessaires pour s'y retrouver entre les tarifs de jour et de nuit, les longs trajets et les petites courses, les prises en charge majorées, les suppléments de bagage ou de quatrième passager...
]]>La profession est très réglementée à Paris : interdit de rouler plus de 10 heures par jour à Paris. Le locataire doit se limiter à 10 heures par jour, tout comme le salarié.
L'exercice de la profession est dur et fatigant. Les plages de travail incluent les dimanches et jours fériés, parfois la nuit... Concurrence, stress, embouteillages et clients parfois exigeants constituent le lot quotidien.
Les conditions d'exercice diffèrent selon le statut choisi : artisan, salarié ou locataire. L'artisan peut acheter une autorisation de stationnement en mairie (délai d'attente jusqu'à 9 ou 10 ans) ou une licence (très coûteuse) à un chauffeur de taxi. Le salarié reconduit chaque jour le véhicule au garage. Il perçoit un fixe journalier et un pourcentage de la recette. Le locataire exploite un véhicule qui appartient à une société ayant une autorisation de stationnement. C'est un travailleur indépendant.
]]>Le chauffeur de taxi doit conduire les passagers d'un endroit à un autre dans les meilleures conditions possibles. Pour travailler de façon rentable, il définit une stratégie : se poster au bon endroit (gare, aéroport, boîte de nuit, musée...), au bon moment, en tenant compte du trafic, et jongler avec les suppléments, les itinéraires...
Pas question non plus de s'égarer ou de se tromper de tarif. Pour cela, le chauffeur dispose de toute une panoplie d'outils : compteur horo-kilométrique (ou taximètre), terminal de paiement, téléphone mobile, système de communication, d'information trafic et de guidage par satellite... Sa voiture est un véritable bureau ambulant.
Face au développement des transports en commun, le chauffeur de taxi fidélise sa clientèle en lui offrant des services variés. Par exemple, en tant que taxi conventionné, il peut transporter des personnes handicapées ou des malades « assis ». Les sociétés répondant à des exigences techniques très strictes sont autorisées à transporter des produits sanguins et organes. Autre possibilité : l'assistance et le rapatriement de personnes à la demande de compagnies d'assurances. Le transport rapide de colis est quant à lui restreint en termes de chiffre d'affaires, afin de limiter la concurrence aux transporteurs. Certains chauffeurs de taxi proposent des circuits touristiques à la découverte d'un site, d'une ville...
]]>Conditions d'accès au CCPCT : être titulaire du permis B depuis au moins 3 ans ; avoir un casier judiciaire vierge ; être reconnu apte par visite médicale et posséder un diplôme de secouriste (prévention et secours civiques de niveau 1 au minimum) depuis moins de 2 ans.
Ensuite, il faut passer des épreuves organisées par les chambres de métiers et de l'artisanat. L'examen peut se préparer seul, mais il est conseillé de suivre une formation dans un centre de formation agréé privé. L'examen est constitué de 2 phases : une épreuve d'admissibilité sur réglementation du transport public, notions de gestion, sécurité routière, français, langue étrangère, connaissance du territoire et de la réglementation locale, réglementation nationale de l'activité taxi et sur la gestion propre à cette activité... S'y ajoute une épreuve de conduite et comportement (mise en situation pratique de transport de personne : étude de cas avec un itinéraire et un tarif à appliquer). C'est le préfet qui fixe le nombre annuel de sessions et qui délivre le certificat.
Après la 3e
CCPCT (certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi)
]]>À partir du Smic pour un salarié en début de carrière. Variable selon le statut, la région et le nombre de courses par jour.
Source : Pôle emploi, 2023
On compte environ 60 000 chauffeurs de taxi en France, dont 90 % sont artisans. Près d'un tiers (17 500) exerce à Paris, dont 10 000 artisans et 7 500 locataires et salariés.
Le nombre de chauffeurs de taxi est dûment réglementé. Obtenir une autorisation de stationnement auprès de la préfecture et de la mairie peut être long. C'est cette fameuse licence ou plaque que les travailleurs indépendants ont la possibilité de racheter à prix d'or aux anciens conducteurs : entre 70 000 et 310 000 euros.
Le métier attire toujours les candidats. Dans cette profession, devenir artisan est la principale possibilité de promotion. Le transport de passagers concernant principalement les grandes villes, les débouchés sont plus importants en zone urbaine.
]]>Le CCPCT (certificat de capacité professionnelle de conducteur de taxi) est délivré par les préfectures sur examen. Le permis de conduire catégorie B est obligatoire. Il faut ensuite obtenir l'autorisation d'exercer, attribuée par les mairies en fonction des besoins locaux.
]]>Une grande rigueur est nécessaire pour assurer la sécurité des plis et des colis tout au long de leur parcours et les acheminer dans les délais prévus. L'activité de tri demande de l'ordre et de la méthode, ainsi que des capacités à gérer son travail de manière autonome.
Les professionnels qui exercent en centre de tri doivent posséder une certaine endurance physique pour s'adapter à des horaires décalés et au travail de nuit. Les facteurs doivent eux aussi jouir d'une bonne santé pour circuler dehors par tous les temps, en particulier s'ils effectuent leur tournée à pied ou à vélo.
Le facteur entretient de bonnes relations avec les clients. Il peut même rendre service aux personnes isolées dans les campagnes ou dans l'incapacité de se déplacer jusqu'au bureau de poste (seniors, personnes en situation de handicap, etc.), par exemple en leur servant d'intermédiaire pour les opérations financières courantes. En zone rurale, le facteur doit forcément être titulaire du permis de conduire B.
]]>À chacun son lieu de travail : le facteur est rattaché au bureau de poste, l'agent de tri au centre de traitement du courrier, l'opérateur de colis à une plateforme de tri spécialisée. 17 204 points et bureaux de poste et 130 centres de traitement du courrier existent en France. Tous ces agents sont rattachés à un chef d'équipe.
Si les agents de tri sont sédentaires, les facteurs et les opérateurs de colis effectuent, eux, de nombreux déplacements pour assurer les livraisons. En voiture, à pied ou à vélo, le facteur est dehors toute la matinée et quelle que soit la météo pour distribuer le courrier dans les boîtes aux lettres. Mieux vaut être matinal pour exercer ce métier, car les journées débutent généralement vers 6 h 30.
Dans les centres de traitement du courrier, les agents travaillent à l'intérieur de halls immenses qui sont de véritables plateformes logistiques : quais de chargement et de déchargement des camions, tapis roulants, espaces de stockage, machines de tri... Pour que le courrier soit distribué en temps et en heure, le tri doit être fait 24 heures sur 24. L'activité est organisée par roulement des équipes, ce qui suppose de travailler parfois la nuit et le week-end.
]]>L'agent de tri joue un rôle capital pour acheminer près de 15 milliards de plis par an en France. Il ouvre les sacs postaux et veille au bon fonctionnement des machines à trier et à oblitérer. Si la plupart des tâches sont automatisées, certaines opérations continuent de s'effectuer à la main : tri des courriers fragiles, rangement du courrier classé, transfert dans les caissettes et les sacs postaux avant la réexpédition, etc.
Lettres, cartes postales, plis administratifs et commerciaux classés en fonction des rues et des numéros : la tournée du facteur peut commencer. Il part sur le secteur qui lui a été attribué et dépose le courrier dans les boîtes aux lettres des particuliers ou à l'accueil des entreprises. Le facteur sonne au domicile des clients pour leur remettre directement les recommandés. En cas d'absence, il laisse un avis de passage invitant le destinataire à venir retirer sa lettre ou son colis au bureau de poste.
Le facteur est également chargé, à heures fixes, de relever le courrier déposé dans les boîtes aux lettres réparties aux quatre coins de la ville.
]]>CAP opérateur/opératrice de service - relation client et livraison
]]>À partir du 1880,20 .
Les formations en alternance mises en place par La Poste permettent de tester le potentiel des candidats et d'effectuer des sortes de prérecrutements. Selon le diplôme préparé, entre 75 et 90 % des jeunes diplômés sont embauchés à l'issue de leur formation.
Confrontée à la concurrence, La Poste vit d'importantes mutations. Aujourd'hui, le recrutement des facteurs, agents de courrier et opérateurs de colis s'effectue par la voie contractuelle (en CDD, contrat à durée déterminée, ou en CDI, contrat à durée indéterminée). Les candidats sont sélectionnés sur CV, lettre de motivation et tests écrits, suivis d'un entretien avec un jury.
Un facteur expérimenté peut prendre en charge un secteur et encadrer une équipe de facteurs. Il peut aussi s'orienter vers la vente et l'accueil du public en devenant guichetier. Quant à l'agent de tri, il peut devenir pilote de machine de tri ou accéder à un poste de chef d'équipe.
]]>L'agent de tri, lui, joue un rôle capital pour acheminer près de 15 milliards de plis par an en France. Il ouvre les sacs postaux et veille au bon fonctionnement des machines à trier et à oblitérer. Si la plupart des tâches sont automatisées, certaines opérations continuent de s'effectuer à la main : tri des courriers fragiles, rangement du courrier classé, transfert dans les sacs postaux avant la réexpédition, etc.
La Poste recrute des titulaires du DNB (diplôme national du brevet) ou d'un CAP. Elle assure une formation professionnelle adaptée, de 6 mois à 1 an. Il existe un CAP opérateur de service-relation client et livraison.
]]>Parfaitement bien organisé, le secrétaire d'édition doit savoir gérer les priorités, étape par étape, en ayant à l'esprit le planning, les contraintes de budget et les disponibilités de chaque intervenant. Coordinateur hors pair, il réagit rapidement face aux imprévus, dialogue avec les différents professionnels concernés par la finalisation d'un ouvrage (du traducteur à l'imprimeur). Le tout sans rien oublier !
Une solide culture générale, une excellente maîtrise du français et des qualités rédactionnelles sont indispensables dans ce métier. Autres atouts : une bonne maîtrise des outils informatiques et de la chaîne éditoriale. Le secrétaire d'édition fait par ailleurs preuve de rigueur pour contrôler les épreuves et vérifier la cohérence de l'ensemble, jusque dans les moindres détails. Enfin, la curiosité est importante pour s'adapter à différents projets et changer de sujet.
Au coeur de la chaîne éditoriale, ce professionnel joue un rôle de coordination et de liaison essentiel auprès des divers intervenants (auteur, correcteur, maquettiste...). Doté d'un bon sens relationnel, il fait preuve d'écoute, tout en étant ferme lorsqu'il s'agit de faire accepter certaines modifications à des auteurs parfois susceptibles !
]]>Secrétaire ou assistant d'édition... la définition du poste peut varier selon la taille de la maison d'édition, la structure de l'équipe, l'organisation du travail, etc. Il n'est pas rare, dans les petites entreprises, que le responsable éditorial, ou même l'éditeur, effectue le secrétariat d'édition sur les ouvrages de la collection dont il a la charge, en assurant le suivi de A à Z.
D'une manière générale, le secrétaire d'édition prend de plus en plus de responsabilités. On lui demande de faire part d'une certaine créativité et d'assumer des missions variées : participation à l'élaboration des contrats, gestion des droits d'iconographie, finalisation d'une traduction... Sa polyvalence le rend précieux !
Ce professionnel travaille sur tous les types d'ouvrages (romans, guides pratiques, manuels scolaires...), ainsi que sur des revues, des disques, des cédéroms, des supports publicitaires...
Il peut se déplacer chez les intervenants (illustrateur, imprimeur...) ou lors de manifestations (salons, foires...). S'il travaille souvent seul lors des phases de relecture, le secrétaire d'édition s'implique dans un travail d'équipe avec les autres professionnels de la chaîne éditoriale.
]]>Le secrétaire d'édition a d'abord entre les mains un manuscrit " brut ", qu'il se charge de relire et de préparer. Pour apporter les améliorations nécessaires au texte, il propose des modifications à l'auteur ou au traducteur, discute avec lui du contenu, l'invite à retravailler légèrement le style. Il intègre les corrections et veille à la cohérence de l'ouvrage : table des matières, équilibre des chapitres, notes à rédiger pour plus de clarté... Il collecte ou commande, si besoin, les photos, les dessins ou les infographies qui compléteront l'ensemble.
Le texte prêt, le secrétaire d'édition lance la réalisation de la mise en pages et de la couverture. En collaboration avec le graphiste, il accompagne la composition de l'ouvrage et contrôle les épreuves au retour de la maquette. C'est à lui que revient la responsabilité de donner le BAT (bon à tirer), ultime version du livre qui sera confiée à l'imprimeur.
Peuvent s'ajouter des tâches de secrétariat et de gestion : mise au point de budget, tenue de plannings, suivi de contrats avec les auteurs... Le tout dans le respect du cahier des charges et des délais. Enfin, le secrétaire d'édition peut participer au comité de lecture, à la recherche d'auteurs, à la prise de contacts avec les agents étrangers ou le service de presse...
]]>Niveau bac + 3
BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine
Licences pro Métiers du livre : édition et commerce du livre
Niveau bac + 5
Masters Métiers du livre et de l'édition
]]>Très variable selon le niveau de responsabilités et la taille de la structure.
Le stage reste la meilleure porte d'entrée dans ce secteur où le bouche à oreille fonctionne bien. Avec environ 14 000 salariés, le secteur de l'édition séduit plus de jeunes diplômés qu'il ne peut en recruter, surtout à des postes à responsabilité, peu nombreux. Il est fréquent de voir un jeune diplômé à bac + 5 effectuer des travaux de réécriture à domicile, en tant qu'indépendant ou salarié.
Contrairement aux idées reçues, la littérature générale n'est pas la seule voie possible pour exercer ce métier ! Il est même utile de savoir que les secteurs qui " portent " l'édition en termes de chiffres d'affaires sont autres : le scolaire et le parascolaire, les livres pratiques, la jeunesse... des domaines qui offrent plus de débouchés et qui apprécient les doubles profils (lettres et droit, ou sciences, ou économie...). En résumé : les littéraires ne sont pas toujours les mieux placés pour postuler !
Après quelques années d'expérience, il est possible d'évoluer vers le poste d'éditeur ou de responsable d'édition. Les offres restent toutefois rares à ce niveau de responsabilités.
]]>Très organisé, rigoureux et apte à gérer les priorités, le secrétaire d'édition est au centre de la chaîne éditoriale. Sens du dialogue et diplomatie exigés !
3 ans pour obtenir le BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine ; une licence pro métiers du livre : édition et commerce du livre ; 5 ans pour un master métiers du livre et de l'édition.
]]>L'agent hydrothermal doit faire preuve de qualités relationnelles : être à l'écoute du client, disponible, courtois afin de créer un climat de bien-être et de confiance. Il doit être capable de travailler en équipe et de s'adapter aux différents clients et collaborateurs. La discrétion et la diplomatie sont de mise.
Il participe au bon déroulement du planning des soins, met en oeuvre les différentes techniques en fonction de la prescription, assure l'hygiène de son poste de travail, veille à ne pas être en rupture de stock sur l'approvisionnement en produits... Méthode et organisation font partie de son quotidien.
Des techniques à maîtriser
Ce métier nécessite des connaissances en anatomie, physiologie, rhumatologie, diététique, ergonomie... Gargarisme, nébulisation, pulvérisation n'ont aucun secret pour lui ! Il sait utiliser l'eau sous toutes ses formes : bains, enveloppements, douches. Il maîtrise les techniques manuelles drainantes, relaxantes, stimulantes. Et s'il est capable de s'exprimer en anglais, c'est encore mieux !
]]>L'agent hydrothermal travaille dans les stations thermales (centres de cure), les centres de rééducation fonctionnelle, les centres de thalassothérapie ou de balnéothérapie et, de plus en plus, dans les infrastructures ludiques et de remise en forme ou les spas qui fleurissent en ville. Les conditions d'exercice sont très différentes selon le secteur (thalasso, balnéo) et le type de soins : médicalisés (la cure thermale est prescrite par un médecin et prise en charge par les organismes sociaux) ou remise en forme (les soins dits « de confort » sont axés sur le bien-être et la détente). L'activité peut s'exercer par roulement, les fins de semaine ou les jours fériés. Une majorité d'emplois saisonniers, majoritairement de longue durée.
Le métier s'exerce dans la chaleur et l'humidité, le plus souvent debout et penché, dans des cabines de soins fermées, avec des gestes professionnels assez répétitifs. Une bonne résistance physique est donc requise.
]]>L'agent hydrothermal contribue au bien-être du curiste ou du client dès son accueil : il le met à l'aise, l'informe, établit avec lui une relation de confiance... Il lui présente ensuite la nature des soins prodigués, leurs modalités et en surveille le bon déroulement selon un protocole défini d'avance. Cet accompagnement peut se prolonger par une information sur les autres prestations proposées par le centre (boutique, restauration...).
La prise en charge du patient varie en fonction du lieu d'exercice. Pour une cure médicalisée, l'agent hydrothermal assiste un médecin ou un kinésithérapeute pour l'application des soins. Dans le cadre d'un programme de remise en forme en centre de thalassothérapie, il prépare les produits (huiles, bains, boues, algues...) et les appareils (cabines, sauna...), réalise les enveloppements et les douches au jet. Il peut également jouer un rôle de prévention auprès de personnes sujettes à des problèmes respiratoires ou dermatologiques.
Vérification de la température de l'eau, contrôle de l'état des surfaces de circulation, désinfection des postes de soins... Il veille à l'application stricte des normes et consignes d'hygiène et de sécurité en vigueur.
]]>Les CQP (certificat de qualification professionnelle) "hydrotechnicien', "agent thermal" et "spa praticien" sont proposées par les commissions paritaires pour l'emploi de l'industrie hôtelière, du thermalisme et de l'esthétique- cosmétique. Ils sont préparés en contrat de professionnalisation ou par la VAE (validation des acquis de l'expérience).
De même, il existe des certifications reconnues par le RNCP (répertoire national des certifications professionnelles). Après le bac, il est possible de préparer un diplôme d'Université.
CQP hydrotechnicien
FCIL Agent hydro-thermal
DU pratique des soins en hydrothérapie
DU Pratique de soins en hydrothérapie et remise en forme
]]>Smic . Une rémunération supérieure est possible selon le type d'entreprise et la convention collective applicable.
La diversité des établissements proposant des services liés au thermalisme (une centaine de stations thermales en France) ou à la thalassothérapie (une cinquantaine d'instituts) offre de nombreuses perspectives d'embauche, aussi bien en France qu'à l'étranger. De plus, le développement des spas, centres de remise en forme, cures thématiques (minceur, postnatale...), salons de massage et autres structures haut de gamme favorise l'ouverture des débouchés. 100 curistes ou clients supplémentaires génèrent, en moyenne, 10 emplois nouveaux.
Avec de l'expérience, un agent hydrothermal peut évoluer au sein du secteur en se dirigeant vers un autre métier : responsable de secteur par exemple et, pourquoi pas, à terme un poste de direction. Il peut également se spécialiser dans une gamme de soins spécifiques à certaines maladies.
Il est possible de changer de secteur. Le sport, l'esthétique et la forme sont parmi les plus adaptés.
]]>Une bonne résistance physique s'impose. L'agent hydrothermal se met au service du client : il est donc très à l'écoute, aimable et discret.
Les nouvelles infrastructures ludiques et de remise en forme qui fleurissent dans les villes stimulent les propositions de recrutement et contribuent à la diversification des conditions d'exercice de ce métier.
3 ans pour préparer un diplôme de niveau CAP dans les domaines sanitaire et social ou esthétique, complété par une des formations « locales » qui s'ouvrent dans les villes abritant des centres de thalassothérapie.
1 an pour obtenir un DU (diplôme d'université) consacré à la pratique des soins en hydrothérapie.
]]>Le secrétaire juridique (généralement une femme) doit se montrer rigoureux, organisé, autonome et capable de prendre des initiatives. Aimable avec la clientèle, il sait aussi faire preuve de discrétion, car il est soumis au secret professionnel.
La maîtrise de l'outil informatique, l'aisance dans l'expression orale et écrite sont évidemment indispensables. Chargé de saisir le contenu des dossiers, les conclusions adressées aux parties..., il doit connaître le droit et ses procédures. Parler au moins une langue étrangère (l'anglais) est souvent demandé par les employeurs.
Aptitude à communiquer diplomatiquement en toutes circonstances, confidentialité, capacité d'adaptation... nombreuses sont les qualités relationnelles du secrétaire juridique. En cabinet, il lui faut également se montrer rapide, réactif, capable de gérer les priorités... et le stress.
]]>En cabinet comme en entreprise, le secrétaire juridique travaille pour une ou plusieurs personnes. Avec des centaines de coups de téléphone par jour, des dizaines de clients à recevoir, la préparation et le suivi des dossiers... ses multiples activités rythment ses journées qui peuvent se révéler très chargées.
Exercé dans un bureau et majoritairement administratif, le travail du secrétaire juridique est très statique et ne nécessite pas de déplacements. Les dossiers dont il s'occupe dépendent de l'activité de l'entreprise : droit social, droit du travail, droit boursier, droit des affaires et des sociétés, etc.
Toujours disponible, le secrétaire juridique travaille néanmoins sur la base des 35 heures. Le délai de traitement des dossiers pouvant être serré, la pression et le stress font parfois partie du quotidien.
]]>Ce professionnel est d'abord un secrétaire : il accueille les clients, répond au téléphone, fixe des rendez-vous, tient l'agenda de son supérieur, assure la saisie des courriers et le suivi du règlement des factures, classe et archive les dossiers, organise les déplacements et les voyages.
Le secrétaire juridique assure également une veille documentaire des textes de loi et de la jurisprudence, prépare les dossiers en rassemblant les documents nécessaires aux procédures. Il peut participer à la rédaction des notes de synthèse ou des conclusions. En entreprise, il aborde davantage des questions liées au droit des sociétés, au droit social (contrats de travail, procédures de licenciement, élaboration de dossiers pour les prud'hommes, formation professionnelle, etc.).
Premier contact avec le client, le secrétaire juridique doit lui réserver le meilleur accueil, lui indiquer le juriste qui saura répondre à sa demande, mais aussi le tenir informé de l'évolution de son dossier en l'absence de son supérieur.
]]>Niveau bac + 2
DEUST assistant juridique
DU secrétaire juridique
Niveau bac + 3
BUT carrières juridiques
Licence pro orientée vers les activités juridiques ou le droit
]]>2500 euros brut
Principaux employeurs des secrétaires juridiques : les cabinets d'avocats. Les autres professions juridiques libérales (huissiers, notaires) recrutent également, ainsi que les services contentieux, ressources humaines et relations sociales des entreprises, les banques, les compagnies d'assurances... À noter : les entreprises recrutent le plus souvent des diplômés à bac + 3 en droit.
Le secrétaire juridique peut encore être affecté au service juridique d'un ministère ou d'une collectivité territoriale, en tant que contractuel ou fonctionnaire (s'il a passé un concours de secrétaire administratif).
Le secrétaire peut évoluer pour devenir assistant juridique, par exemple, en préparant des CQP (certificats de qualification professionnelle). Il pourra alors représenter le cabinet lors d'audiences de procédure ou d'opérations d'expertise, ou encore rédiger des projets d'actes de procédure, de conclusions... Les plus motivés suivent même la formation d'avocat.
]]>Adaptabilité, disponibilité, discrétion, sens du contact et de l'organisation, esprit d'analyse et de synthèse font partie des qualités indispensables pour occuper ce poste. Sans oublier une grande aisance à travailler dans un cadre juridique, notamment lors de la rédaction de courriers et la mise en forme d'actes (contrat, procès-verbal, commandement de payer, bail...).
2 ans pour préparer le DEUST assistant juridique ou le DU (diplôme d'université) secrétaire juridique, éventuellement complété par une licence pro activités juridiques : assistant juridique (1 an); 3 ans pour préparer le BUT carrières juridiques
]]>De la plantation à la récolte, l'arboriculteur s'appuie sur un travail en équipe tout en restant autonome. Il respecte les consignes du chef de culture ou de l'exploitant. Bon observateur, il détecte la présence d'un insecte nuisible ou les prémices d'une maladie.
L'agent arboricole aime travailler en extérieur et bénéficie d'une bonne condition physique, la majeure partie des travaux ayant lieu en plein air et en position debout dynamique. Ce professionnel doit faire preuve de flexibilité et de capacités d'adaptation en fonction des tâches mais aussi en fonction des conditions climatiques.
]]>La grande majorité des tâches se fait bien sûr en plein air. Le rythme de travail et les activités suivent le calendrier des saisons, des espèces et des variétés. Les horaires de travail sont donc modulables en fonction des pics d'activité comme en période de récolte, par exemple.
En arboriculture, si certains gestes restent exclusivement manuels, certaines tâches se mécanisent. Le matériel (sécateurs électriques, plateformes élévatrices, assistance de cueillette...) de plus en plus performant, réduit la fatigue, le port de charges et les accidents.
]]>Le travail de l'agent arboricole est varié et suit le rythme des saisons. Pour renouveler le verger, l'agent arboricole peut être amené à participer à la plantation de nouvelles parcelles. Il s'agit d'arracher les anciens arbres, de préparer le sol, de tracer et installer les poteaux, de planter les arbres et de les attacher.
La taille et le palissage sont des étapes importantes et peuvent différer selon les espèces d'arbres. Elles permettent de donner une forme définie aux arbres, d'éliminer le bois mort, de favoriser la production de fruits en quantité et qualité. Le travail est réalisé selon les consignes de l'exploitation et à l'aide d'outils spécifiques (sécateurs électriques ou pneumatiques...).
L'agent arboricole protège les arbres et les fruits contre les aléas climatiques (gel, grêle...) mais également contre les maladies et les parasites. Il réalise des opérations d'entretien du verger comme la fertilisation, l'irrigation, le désherbage, l'éclaircissage, la tonte... Par conséquent, il est amené à conduire des engins agricoles (tracteurs, plateformes...), voire à en assurer l'entretien courant.
La récolte est l'aboutissement d'une année de travail. L'agent arboricole prépare la cueillette (test de maturité, vérification et préparation du matériel...) et participe à la récolte (manuelle ou mécanique) en suivant les consignes en lien avec l'espèce, le circuit commercial (couleur, taille, forme). Selon les exploitations, il est possible que l'agent réalise des travaux de tri et conditionnement des fruits.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture
BPA travaux des productions horticoles
Niveau bac
Bac professionnel conduite de productions horticoles
Niveau bac + 2
BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement ; agronomie et cultures durables ; viticulture-oenologie
]]>Smic + éventuellement primes de rendement ou de qualité.
Évolutions sanitaires, innovations technologiques, concurrence internationale, exigences des clients et des consommateurs, l'arboriculture est un se cteur en pleine évolution. Le métier suit ses changements et l'agent arboricole doit s'adapter aux nouvelles pratiques.
En 2e place derrière la viticulture, l'arboriculture fruitière est la plus employeuse de main-d'oeuvre (salariés permanents mais surtout saisonniers pour des travaux particuliers de cueillette, de taille, de conditionnement...). Cette main-d'oeuvre est de plus en plus qualifiée pour respecter les cahiers des charges et les évolutions techniques.
De nombreux agents arboricoles ont débuté en tant que saisonniers pour la récolte, notamment. S'il est capable d'organiser les chantiers et dispose d'une expérience en tant qu'encadrant de personnel saisonnier, l'agent arboricole peut passer du statut d'ouvrier à celui de chef d'équipe, voire avec un complément de formation, devenir chef de culture. Avec des compétences en économie et en gestion, ainsi que des connaissances plus pointues en arboriculture, il pourra également devenir arboriculteur exploitant.
]]>2 ans d'études pour obtenir un CAP agricole métiers de l'agriculture, ou 3 ans pour obtenir un bac professionnel conduite de productions horticoles.
2 ans d'études pour obtenir un BTSA métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement ; agronomie et cultures durables ; viticulture-oenologie.
]]>Première qualité du sociologue : l'intérêt qu'il porte à ses contemporains et à la société qui l'entoure. Curieux, capable de respecter une démarche scientifique excluant toute subjectivité, il sait prendre du recul vis-à-vis des sujets qu'il étudie et rester neutre. Il doit être capable de travailler seul, mais aussi en équipe pour confronter son point de vue avec d'autres quand un problème particulier se pose.
Soumettant ses connaissances à la réalité, le sociologue n'hésite pas à se remettre en question. Pour réaliser les entretiens et les questionnaires, il utilise son intuition et son sens du contact. Pour traiter les données recueillies, il mobilise des compétences en mathématiques, statistique et informatique. Enfin, pour communiquer ses résultats, il fait preuve de qualités pédagogiques et rédactionnelles. Une certaine mobilité est indispensable.
]]>Une partie du travail se passe à l'extérieur, pour des enquêtes de terrain. Le sociologue se rend dans certains quartiers, rencontre les gens pour recueillir des informations sur leur mode de vie au quotidien, leurs goûts... Le reste du temps, il le passe à son bureau, derrière un ordinateur.
Le statut d'un sociologue dépend du secteur d'activité où il exerce. Fonctionnaire dans l'enseignement, la recherche et l'administration publique, il sera salarié dans une entreprise ou un cabinet-conseil. Il peut aussi travailler comme vacataire ou contractuel, voire en libéral. Les vacations et les temps partiels sont monnaie courante pour les débutants.
]]>Le sociologue essaie de comprendre et d'expliquer les mécanismes qui régissent l'organisation et l'évolution de la société, en particulier les phénomènes et les comportements sociaux. Il mène des enquêtes sur le terrain, organise des entretiens en petits groupes, réalise des sondages auprès de consommateurs avant le lancement d'un nouveau produit. Parmi ses nombreux sujets d'études : la famille, l'éducation, le travail, la politique, la violence urbaine...
Si les thèmes diffèrent, les méthodes restent inchangées. Le sociologue commence par définir le champ de l'étude, puis s'informe sur les recherches déjà menées sur le sujet (on parle d'" exploration "). Il passe ensuite à la phase " collecte d'informations ". Il conçoit des questionnaires et dirige des entretiens afin de recueillir le maximum d'informations. Il traite informatiquement les données obtenues, les analyse, puis présente les résultats sous forme de schémas, de tableaux statistiques, de synthèses écrites ou orales.
]]>La plupart des recruteurs privilégiant les doubles compétences, il est recommandé de ne pas se limiter au seul apprentissage de la sociologie. Ainsi, des universités proposent des parcours : sociologie-économétrie, sociologie-histoire, sociologie-économie...
Pour devenir enseignant-chercheur ou chercheur, le titulaire d'un master doit poursuivre en doctorat (bac + 8).
À noter : les Écoles normales supérieures (ENS) d'Ulm, de Lyon et de Cachan préparent à l'agrégation de sciences économiques et sociales. L'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) forme les étudiants à la recherche.
Masters mention sociologie ; sciences sociales ; sciences économiques et sociales
Doctorat en sociologie.
]]>Variable
Pour les études et les enquêtes, il faut prospecter les collectivités territoriales, les entreprises, les services de ressources humaines et répondre à des appels pour traiter des questions sociales. Les recruteurs apprécient les doubles formations (en sociologie et droit, sociologie et économie ou gestion), complétées par une expérience significative.
Dans les entreprises, le sociologue intervient pour réaliser des diagnostics, des sondages auprès des salariés (enquêtes de satisfaction...), des audits sociaux. Il analyse la situation, donne des conseils sur l'organisation, les besoins en formation... Les collectivités territoriales et les ministères font également appel à son expertise. Dans les instituts de sondage, les agences de marketing et les cabinets d'études privés, il décrypte les nouvelles tendances, les attentes des consommateurs, le comportement des électeurs... Il peut aussi intervenir à la demande d'une agence d'urbanisme ou d'un organisme de santé.
Le titulaire du CAPES (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) de sciences économiques et sociales ou de l'agrégation de sciences sociales peut enseigner dans un établissement de l'enseignement secondaire. À l'université, il occupe un poste d'enseignant-chercheur. Il peut aussi se faire recruter comme chercheur dans un organisme de recherche tel que le CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
]]>Le sociologue peut exercer dans le secteur public (enseignement, recherche, administration), le secteur privé (entreprise, cabinet-conseil), voire en libéral.
5 ans pour obtenir un master sociologie ou sciences sociales, éventuellement complété par un doctorat en sociologie (3 ans).
]]>Le monteur-câbleur connaît bien les lois fondamentales de l'électricité, les différents équipements et appareillages électrotechniques, les composants et les systèmes électroniques. Il maîtrise également les activités liées au travail des métaux (découpage, perçage, vissage, soudage) et les techniques de fabrication des composants et des systèmes électroniques. Il connaître également les normes réglementaires en vigueur, en particulier dans le domaine électrique.
Le quotidien du monteur-câbleur est fait de composants ou de câbles et de fils qu'il faut couper, dénuder et raccorder. Pas question de se tromper dans les couleurs. En électronique (mais aussi en électrotechnique), le monteur-câbleur doit également savoir interpréter un plan ou un schéma. Il est rigoureux, logique et organisé. Il doit se conformer aux objectifs de la production. L'habileté manuelle, une bonne vue et l'aptitude à la communication font également partie des compétences de base de ce métier.
]]>Le monteur-câbleur travaille sur les schémas d'implantation ou de câblage réalisés en amont par les bureaux d'études. Il peut également utiliser une gamme de fabrication (liste à suivre des opérations à effectuer). Son activité se partage entre l'atelier (construction d'une armoire électrique, fabrication ou réparation de cartes...) et le chantier (installation des matériels). S'il travaille pour une société de maintenance, il peut effectuer des déplacements fréquents chez les entreprises clientes, sur un secteur géographique donné.
Il doit scrupuleusement respecter les règles de sécurité lorsqu'il travaille, notamment sur les courants forts (habilitation électrique nécessaire).
En électronique, la fabrication de cartes en grande série est automatisée pour garantir une qualité constante malgré le volume de production. Le monteur-câbleur électronicien réalise donc surtout les cartes destinées aux prototypes (le premier exemplaire d'un produit) ou à des équipements fabriqués en petite série.
]]>En électronique, le monteur-câbleur réalise un circuit imprimé sur une petite plaque. Il suit un schéma pré-établi, pour implanter correctement les composants par collage ou soudage et réaliser les interconnexions, grâce à des lignes conductrices. Il effectue ensuite les contrôles de conformité de cette carte électronique, avant de l'insérer éventuellement à l'intérieur d'un appareil. Lors de la fabrication d'un système électronique (équipements de transmission, appareils médicaux ou de défense, etc.), le monteur-câbleur installe les cartes et procède à leur connexion.
En électricité, le monteur-câbleur monte des éléments électriques ou électromécaniques à l'intérieur de grandes armoires, sur châssis ou tableaux électriques. À partir d'un schéma pré-établi, il assemble les câblages qui permettent d'alimenter une infrastructure en électricité. Il peut ainsi réaliser une grande variété d'équipements électriques : armoires techniques des immeubles, des usines ou des hôpitaux...
Dans un service de maintenance, le monteur-câbleur répare les cartes d'une machine ou d'un équipement de télécoms. Il localise et remplace des composants défectueux, réalise des tests de validation et de remise en service.
]]>Après la 3e
CAP électricien
Niveau bac
Bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; cybersécurité, informatique et réseaux, électronique
]]>1750 euros brut par mois.
Une grande partie des recrutements se situe dans l'industrie, pour des fonctions de fabrication ou de maintenance : chez les constructeurs de matériels électroniques professionnels (radars, simulateurs de vol, équipements télécoms), dans les entreprises de construction automobile ou aéronautique, dans la gestion technique du bâtiment (éclairage, sécurité, confort thermique, énergie, automatismes, etc.)
Le monteur-câbleur peut être salarié d'une PME (petite et moyenne entreprise), d'un laboratoire de recherche (réalisation de prototypes), d'une entreprise d'installation électrique et électronique, de maintenance (industrielle ou en télécoms), de sous-traitance... Ou, au contraire, d'un grand groupe comme EDF (Électricité de France), la SNCF (Société nationale des chemins de fer) , la RATP (Régie autonome des transports parisiens) ou Air France.
Après quelques années d'expérience professionnelle, le monteur-câbleur peut évoluer vers des fonctions de technicien installation d'équipements ou de technicien de tests en électronique.
]]>2 ans pour préparer le CAP électricien ; 3 ans pour le bac professionnel métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ou cybersécurité, informatique et réseaux, électronique.
]]>Le métier exige une double compétence. L'ingénieur technico-commercial en électronique possède des compétences techniques pointues en électronique (il vend des circuits intégrés, des circuits imprimés, des microprocesseurs, etc.). Connaître la spécificité des composants électroniques, leur nature chimique (polymère, céramique, conducteur, semi-conducteur, optoélectronique, photovoltaïque), leur robustesse en fonction du domaine d'application lui permet d'apporter la réponse la plus adaptée à son client. Il doit également avoir le sens des affaires. C'est un as de la négociation et c'est à lui de convaincre ses clients (souvent de grosses entreprises). Maîtrisant les techniques de vente et de marketing, il sait écouter et comprendre les attentes de ses clients, voire anticiper leurs besoins selon l'évolution des marchés.
Rigueur, ponctualité et dynamisme sont les bases de ce métier. Toujours disponible pour le client, l'ingénieur technico-commercial fait preuve d'une grande aisance relationnelle, de diplomatie et a le sens de la persuasion. De solides connaissances en anglais sont requises.
L'ingénieur technico-commercial en électronique se tient au courant des évolutions technologiques, très rapides dans le domaine de l'électronique. Il participe régulièrement à des formations pour assurer cette mise à jour. Il s'informe aussi sur la concurrence.
]]>Des déplacements fréquents sont à prévoir. L'ingénieur technico-commercial en électronique travaille dans un bureau pour élaborer ses contrats et se déplace sur le terrain pour aller rencontrer les clients. Il participe souvent à des réunions d'avancement chez le client, tout au long du projet.
Ses horaires sont réguliers, mais la mise à jour des connaissances (nouvelles technologies, normes en vigueur...) se fait souvent le week-end. Salarié du secteur privé, il exerce en tant que cadre et il est le plus souvent directement rattaché au directeur de son entreprise. Dans une très grande structure, il rend compte au directeur commercial ou au directeur d'agence régionale.
Autonome dans la gestion de ses affaires, il collabore avec les différents services de l'entreprise : études et développement, technique et maintenance. Il sait travailler au sein d'une équipe pluridisciplinaire, sous la houlette d'un chef de projet, avec les ingénieurs du département développement, mais aussi avec d'autres services, comme le département marketing. Durant la phase d'avant-vente chez le client, en fonction de la complexité des solutions proposées, il peut être accompagné d'un ingénieur d'application, afin de valider leur faisabilité.
]]>Un pied chez le client, l'autre dans son entreprise, l'ingénieur technico-commercial en électronique identifie les besoins du client (souvent un industriel) et propose une offre commerciale. Il présente d'abord les produits (circuits intégrés, microprocesseurs...) et services associés correspondants au mieux à la demande (plus ou moins clairement exprimée) . Il transmet ensuite ces informations aux ingénieurs. Pour cela, il rédige souvent un rapport détaillé appelé cahier des charges (document contractuel signé par le client).
Une fois le dossier technique établi, il propose un devis et mène les négociations. Il prend en compte les contraintes de la production, de la gestion des stocks et des délais de livraison. Pour certains produits sensibles, il peut gérer directement les achats auprès des fournisseurs. Une fonction primordiale, car de l'approvisionnement en composants électroniques va dépendre la compétitivité de l'entreprise pour laquelle il travaille dans un contexte international concurrentiel.
Fidéliser une clientèle exige aussi d'être présent sur la durée. Suivant de près l'installation et la mise en route des appareils, l'ingénieur technico-commercial vend éventuellement une formation aux utilisateurs. Lorsque le client souhaite une amélioration du produit, voire une réorientation de la production, il identifie les modifications à apporter. Sa connaissance des cycles de vie des produits lui permet d'organiser ses visites selon le positionnement de ses clients sur des marchés plus ou moins porteurs dans un contexte en constante mutation.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en électronique, systèmes numériques embarqués, optronique... complété par une formation à la négociation ou une solide expérience professionnelle
Masters mention électronique, énergie électrique, automatique ou ingénierie des systèmes complexes...
]]>Avec le développement de l'internet des objets, l'électronique apparaît comme une technologie stratégique, indispensable à la compétitivité de l'économie dans le contexte de la transition numérique. L'ingénieur technico-commercial en électronique participe à vendre des projets de plus en plus complexes et communicants, la frontière entre le matériel et le logiciel devenant de plus en plus ténue. La technologie de la radio-identification ou RFID (Radio Frequency Identification) est aussi en essor. L'électronique est présente dans de nombreux secteurs d'activité (transports, habitat, informatique, automobile, etc.) et les marchés industriels sont nombreux pour le technico-commercial.
Les débouchés se trouvent dans les secteurs de la microélectronique, de l'aéronautique, des systèmes embarqués. Généralement, l'ingénieur technico-commercial en électronique travaille dans les PME (petites et moyennes entreprises) et les grandes entreprises spécialisées dans la distribution et la fabrication de matériels pour les industries. Certaines PME se spécialisent dans des marchés de niche porteurs et investissent dans la recherche et l'innovation.
Avec de l'expérience, l'ingénieur technico-commercial peut évoluer vers un poste d'ingénieur d'affaires, de directeur des achats, de consultant...
]]>5 ans d'études pour préparer un diplôme d'ingénieur ou un master dans le domaine de l'électronique, systèmes numériques embarqués, optronique, énergie électrique, automatique ou ingénierie des systèmes complexes... complété par une formation à la négociation (ou une solide expérience professionnelle).
]]>Ce métier nécessite avant tout une bonne santé, pour pouvoir porter les caisses de poissons et rester debout toute la journée, même quand les clients ne sont pas là.
Le poissonnier ne se contente pas de vendre le poisson ou les crustacés. Il doit aussi connaître des recettes et savoir donner des conseils culinaires aux clients qui le demandent. Disponible et accueillant, il doit être capable de mettre les clients en confiance.
Le poissonnier doit savoir reconnaître les différentes espèces de poissons et les préparer. Pour cela, il doit manipuler avec précision et rapidité des outils tranchants pour vider, écailler, étêter ou lever les filets.
]]>Le poissonnier commence ses journées très tôt bien avant l'arrivée des clients pour aller acheter le poisson, décharger le camion lorsqu'il travaille sur les marchés, installer la marchandise... Cependant, la plus grande partie de son travail se déroule sur le lieu de vente.
Toujours debout, le poissonnier travaille souvent dans le froid et l'humidité. Même si le poids des caisses a été réduit, ce métier nécessite toujours d'effectuer de la manutention et de soulever des charges au quotidien.
]]>Le poissonnier commercialise les produits frais de la pêche. Il commence le matin avant l'arrivée des clients. Après avoir recouvert son étal de glace, afin de garantir la fraîcheur du poisson, il y dispose filets, poissons entiers, coquillages et crustacés. Selon l'entreprise où il travaille, il peut être amené à acheter le poisson chez le grossiste (mareyeur), aux halles ou à la criée lorsqu'il se trouve en bord de mer.
À la demande du client, le poissonnier vide, écaille, étête, tranche les poissons et ouvre les coquillages. Mais il veille surtout à respecter une hygiène parfaite. Marchandise particulièrement fragile, le poisson nécessite de respecter la chaîne du froid, depuis le lieu de pêche jusqu'au magasin.
Bars, rougets, saumons... le poissonnier connaît parfaitement les différentes espèces de poissons disponibles sur son étal, et donne des conseils culinaires aux clients. Parfois également traiteur, il propose alors aussi des plats préparés (terrines, soupes de poisson...).
]]>Après la 3e
CAP poissonnier écailler
Niveau bac
Bac pro poissonnier, écailler, traiteur
]]>Smic (pour le niveau employé/ouvrier).
Malgré une diminution du nombre des poissonneries traditionnelles au profit des grandes surfaces, le poissonnier, même débutant, n'a pas de difficultés à trouver un emploi. Il peut exercer dans une poissonnerie, une grande surface ou sur les marchés.
De plus en plus de poissonneries ont un rayon traiteur, ce qui nécessite du personnel pour préparer les plats et les contrôler tous les jours. Il peuvent également devoir préparer un buffet à l'occasion des fêtes.
Après quelques années d'expérience, un poissonnier peut devenir chef de rayon ou technico-commercial. Il peut aussi s'installer à son compte comme artisan poissonnier, à condition de disposer des fonds nécessaires et d'avoir suivi une formation à la gestion.
]]>À la demande du client, il vide, écaille, étête, tranche les poissons, et ouvre les coquillages. Mais il veille surtout à respecter une hygiène parfaite, car le poisson, marchandise particulièrement fragile, nécessite le respect de la chaîne du froid, depuis le lieu de pêche jusqu'au magasin. Il connaît parfaitement les différentes espèces de poissons et donne des conseils aux clients sur la manière de les cuisiner.
Parfois également traiteur, il propose alors des plats préparés (terrines, soupes de poisson, etc.).
Ce métier nécessite une bonne santé et une grande résistance car il faut non seulement porter les caisses de poissons, mais travailler debout toute la journée, souvent dans le froid et l'humidité.
2 ans pour préparer le CAP poissonnier écailler ; 3 ans pour le bac pro poissonnier, écailler, traiteur.
]]>Spécialiste du cerveau, le neurobiologiste doit maîtriser de vastes connaissances dans les disciplines scientifiques, comme les mathématiques. Il sait lire les examens biologiques et interpréter leurs résultats, mettre au point de nouvelles techniques d'analyse et s'adapter à l'évolution rapide des techniques de l'imagerie médicale.
Son travail est une quête permanente, jalonnée d'avancées et de doutes. Il doit être méthodique, avoir un esprit d'analyse et de synthèse, sans pour autant négliger l'imagination et la curiosité.
Autonome, il met en place des protocoles expérimentaux et mène à bien ses travaux. Il sait se montrer patient et persévérant, car ses études peuvent s'étendre sur de longues années. Il doit faire preuve d'une grande ouverture d'esprit pour accepter les remises en question et pouvoir porter un regard critique sur son travail.
La maîtrise de l'anglais est indispensable, pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un bon niveau en informatique est également requis, car il utilise quotidiennement son ordinateur pour la veille scientifique, la gestion de bases de données, la retranscription de travaux de recherche...
]]>Le neurobiologiste est rattaché à un laboratoire de recherche. Certaines expériences peuvent avoir lieu dans le laboratoire même, comme l'étude de l'impact du stress et du taux d'hormones sur l'activité du cerveau d'une souris. D'autres expérimentations exigent qu'il se rende à l'hôpital pour rencontrer des patients. Il passe de longues heures devant son ordinateur à se constituer des bases de données expérimentales, à retranscrire ses résultats, à diffuser des rapports d'activité...
Au sein d'une équipe, il travaille sur un thème bien défini. Pour mettre en place un protocole, il s'appuie sur des ingénieurs d'études et des techniciens. Il collabore également avec d'autres chercheurs et des doctorants. Il est responsable des expériences qu'il confie au personnel technique et qu'il contrôle.
Lorsque ses recherches aboutissent, il est amené à participer à des séminaires, comme conférencier. Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans son activité de chercheur : il participe à des colloques pour se tenir informé des travaux des autres et y intervient pour partager ses avancées et en discuter.
]]>Notre cerveau nous permet de percevoir et d'interpréter le monde. Chercheur spécialiste en neurosciences, le neurobiologiste tente de percer ses mystères. Il élabore des expérimentations en suivant un protocole très précis pour vérifier ses hypothèses. Il réalise, par exemple, des interviews de patients atteints de la maladie d'Alzheimer à différents stades, sur une longue durée. Ou bien, grâce au scanner et à des volontaires, il repère les changements d'activité du cerveau lors de la rencontre amoureuse...
L'étude achevée, il analyse et interprète les données recueillies. Elles ne vont pas dans le sens attendu ? Peut-être que le protocole n'a pas été correctement respecté ou que les hypothèses de départ n'étaient pas bonnes.... Dans tous les cas, le neurobiologiste s'appuie toujours sur ses expérimentations pour construire des modèles théoriques, servant ensuite à d'autres recherches.
Il rédige des articles et des rapports scientifiques. Il est aussi amené à vulgariser ses découvertes pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Il participe enfin à la formation des futurs chercheurs. Il enseigne à l'université et accompagne les doctorants dans la rédaction de leur thèse.
]]>Niveau bac + 8 et plus
Doctorat en neurobiologie
Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine, suivi d'une spécialité en neurophysiologie
]]>2038 euros brut par mois pour un ingénieur de recherche 2e classe, 3125 euros brut par mois pour un professeur d'université.
Les débouchés dans le domaine de la recherche, peu nombreux, se situent principalement à l'université, dans les hôpitaux universitaires, dans les grands organismes publics comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)... Le métier reste peu répandu et est souvent conditionné à la réussite d'un concours pour intégrer les organismes de la recherche publique.
Après quelques années, le neurobiologiste peut intégrer des postes de direction au sein des organismes de recherche publics ou des universités.
La neurobiologie est un domaine qui peut éventuellement intéresser le secteur privé de la santé. Le neurobiologiste rejoint parfois le service recherche et développement d'un organisme privé, pour le compte d'un laboratoire de l'industrie pharmaceutique par exemple. Mais, là encore, les postes restent peu nombreux.
]]>Ingénieur de recherche, il supervise des techniciens et collabore avec d'autres chercheurs. Il exerce le plus souvent dans la recherche publique, au sein d'un organisme tel que l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)... Il peut aussi être rattaché à une université ou un laboratoire privé, notamment dans l'industrie pharmaceutique. Dans ce cas, il accompagne les doctorants dans la rédaction de leur thèse en les conseillant, les relisant... Il fait avancer les connaissances en neurobiologie humaine et publie des articles dans les revues scientifiques, le plus souvent en anglais.
Bac + 8 : doctorat en neurobiologie ou diplôme d'État (DE) de docteur en médecine avec une spécialité en neurophysiologie.
]]>L'étanchéiste doit maîtriser les particularités et les performances des différents matériaux qui assurent l'étanchéité d'un ouvrage. La technologie des matériaux évoluant rapidement, il ou elle doit suivre les innovations de près. De même, il est impératif de se tenir au courant des nouvelles réglementations qui touchent à l'isolation notamment.
Traiter l'étanchéité d'une terrasse ou d'un sol sur une grande surface, comme une route par exemple, demande une certaine habileté manuelle. Il ne faut pas redouter le vertige et posséder une bonne forme physique. Le travail de l'étanchéiste doit être irréprochable afin d'assurer l'imperméabilité du support (toit, mur de béton, balcon, structure en acier etc.) sur le long terme et éviter les infiltrations qui peuvent provoquer des dégâts.
]]>L'étanchéiste se déplace souvent de chantier en chantier, parfois même dans l'urgence. Il n'est pas non plus rare qu'il ou elle ait plusieurs chantiers en cours à la fois. En cas d'intempérie, il est parfois nécessaire d'arrêter son travail, sur une toiture ou un pont par exemple, pour ne pas risquer des infiltrations ou pour des raisons de sécurité.
L'étanchéiste est souvent contraint de travailler en hauteur et même dans des espaces réduits et difficiles d'accès. Il ou elle doit parfois utiliser des cordes sécurisées, des nacelles ou des échafaudages pour monter sur son chantier et acheminer tout le matériel nécessaire.
La concentration et le respect scrupuleux des consignes de sécurité sont essentiels pour la sécurité de tous. Le matériel de base de l'étanchéiste comporte un casque, un masque, une paire de lunettes, des gants, un harnais et des chaussures de protection.
]]>En construction neuve ou en réhabilitation de bâtiments anciens, l'étanchéiste intervient sur les parois (toitures, terrasses, balcons, murs enterrés...) particulièrement exposées à l'humidité et au froid pour éliminer ou prévenir les infiltrations. Il ou elle intervient également sur des chantiers de travaux publics : parkings, ponts, tunnels, réservoirs d'eau, barrages hydrauliques, etc.
L'étanchéiste peut pratiquer une isolation thermique, poser des revêtements d'étanchéité, améliorer l'évacuation des eaux de pluie, poser des joints de dilatation, protéger des revêtements déjà en place, ou poser des bardages (protections en planches). En fonction du type de travaux réalisés, il ou elle utilise différentes techniques et matériaux.
L'étanchéiste nettoie soigneusement la surface à traiter avant d'appliquer une première couche d'étanchéité. Vient ensuite la laine de verre ou les matériaux composites pour l'isolation thermique, puis les différents revêtements à coller. Les revêtements d'étanchéité se font à base d'asphalte ou de résine de synthèse coulés, ou bien par collage et soudure de plusieurs membranes. Des bardages peuvent aussi être posés en couverture ou en façade.
]]>Après la 3e
CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics
CQP étancheur sur béton avec revêtement bitumeux
Niveau bac
BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics ; métiers de la piscine
MC zingueur
]]>Smic au minimum. Davantage avec un peu d'expérience.
L'étanchéiste est employé/e par des entreprises du bâtiment ou par des sociétés spécialisées dans les travaux d'étanchéité et d'isolation. Ces dernières sont souvent de petites structures comportant moins de 5 salariés. On compte environ 450 entreprises spécialisées et 9 500 professionnels spécialistes de l'étanchéité. un chiffre en hausse, notamment avec la mode des toits végétalisés et des roof tops qui se développe. Les entreprises de travaux publics sont également à la recherche d'étanchéistes pour la construction et la rénovation des infrastructures.
Ce métier (tout comme celui de couvreur spécialisé) bénéficie du développement des marchés du bâtiment liés à l'efficacité énergétique (pose de toitures photovoltaïques, isolation thermique) ou des métiers de l'environnement (installation de toitures végétalisées). Les professionnels qualifiés trouvent généralement un emploi sans difficulté, mais parfois en intérim au départ.
L'étanchéiste peut accéder au poste de chef ou cheffe de chantier pour diriger une équipe, s'occuper de l'approvisionnement du chantier, de la rédaction de devis pour la partie des travaux dont il ou elle est responsable... Il ou elle peut aussi créer sa propre entreprise spécialisée.
]]>1 an pour préparer un CQP étancheur sur béton avec revêtement bitumeux. 2 ans pour préparer le CAP étancheur du bâtiment et des travaux publics, éventuellement complété par le BP étanchéité du bâtiment et des travaux publics ou métiers de la piscine (en 1 an) ou la MC zingueur.
]]>Les matériels et équipements faisant de plus en plus appel à l'électronique, aux automatismes... il est indispensable de posséder un excellent bagage technique pour les vendre. De même, le vendeur-conseil en matériel agricole doit se tenir au courant de l'actualité de l'agriculture.
Comme tout vendeur, il doit posséder des qualités d'écoute, de communication et avoir un bon contact humain. Il faut aussi connaître les comportements d'achat des clients. Les agriculteurs ne prennent pas leur décision à la légère lorsqu'il s'agit d'acheter une machine de plus de 100 000 €. Il faut savoir se montrer patient et psychologue.
La profession demande une grande disponibilité. Les ventes sont souvent saisonnières, il ne faut pas les manquer. On assigne bien sûr aux vendeurs des objectifs commerciaux mais, à l'intérieur de ce cadre, ils disposent d'une relative autonomie.
]]>Le vendeur-conseil en matériel agricole sédentaire peut être employé sur un point de vente bien précis : une concession, une succursale ou une agence indépendante. Les deux premières sont monomarques, tandis que la suivante peut être multimarques. Il travaille alors sous la responsabilité d'un chef des ventes.
De son côté, le vendeur itinérant couvre un secteur géographique particulier ou dispose d'un portefeuille de clients. Il se rend chez les clients agriculteurs, dans les Cuma (coopératives d'utilisation de matériel agricole), les collectivités territoriales. Il doit prévoir et organiser ses tournées. Il effectue de nombreux kilomètres en voiture.
]]>Tracteurs, moissonneuses, épandeuses, équipements pour l'irrigation ou l'élevage... tels sont les produits dont le vendeur-conseil en matériel agricole assure la vente, qu'ils soient neufs ou d'occasion. Véritable expert, il doit connaître les caractéristiques techniques des matériels, les attentes des clients, leurs préoccupations et leurs besoins, mais également les techniques de culture et d'élevage les plus récentes.
Il rencontre les clients (éleveurs, exploitants agricoles, paysagistes...), les écoute, les informe et les conseille sur le matériel qui répond au mieux à leurs besoins. Il fait des démonstrations et propose de faire des essais. Puis il négocie les prix et les conditions de vente. Son but : réaliser les objectifs de l'entreprise (volume de vente, marges de bénéfices...).
Il peut procéder au rachat d'anciens matériels et proposer des plans de financement. Il assure la mise en service et l'après-vente. Il prospecte de nouveaux clients, tente de fidéliser les autres. Dans les salons et les foires, il présente son entreprise, ses produits et ses services.
]]>Pour accéder à la profession, on demande le plus souvent de détenir un niveau bac + 2, tel qu'un BTSA ou un BTS.
Le BTSA technico-commercial option biens et services pour l'agriculture, le BTS agroéquipement et le BTSA génie des équipements agricoles se préparent en 2 ans après le baccalauréat ;
Le CS responsable technico-commercial en agroéquipements et le CS responsable technico-commercial en agrofournitures sont accessibles après un BTS ou un BTSA. Il se prépare en 1 an après un bac ou un diplôme de niveau bac + 2.
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Mal connu et souvent jugé peu attractif, l'agroéquipement peine à recruter. La taille des concessions varie de 5 ou 6 salariés à plus de 50, voire beaucoup plus. On y vend aussi les pièces détachées et on y assure l'entretien et les réparations. Cependant, les plus petites entreprises ont tendance à disparaître au profit des grandes. Ainsi, à côté d'une majorité de PME (petites et moyennes entreprises), le marché des grands constructeurs représente un vivier d'emplois important.
La distribution de matériel agricole reste très dépendante du revenu aléatoire des agriculteurs. Toutefois, la diminution du nombre d'exploitants et la concentration des surfaces agricoles accroissent le besoin en machines, toujours plus sophistiquées. Celles-ci intègrent en effet de l'électronique embarquée pour répondre à de nouveaux besoins.
Au sein de son entreprise, un bon vendeur peut évoluer vers le poste de chef des ventes, qui encadre une équipe de vendeurs. Après une expérience réussie, il pourra ensuite évoluer vers le poste d'inspecteur commercial auprès d'un constructeur, chargé de former et de manager les chefs des ventes et les vendeurs d'un secteur géographique donné.
]]>2 ans pour préparer le BTSA technico-commercial, option biens et services pour l'agriculture, le BTSA génie des équipements agricoles ou le BTSA techniques et services en matériel agricole, éventuellement complété par le CS (certificat de spécialisation) responsable technico-commercial en agroéquipements, le CS responsable technico-commercial en agrofournitures ou une licence professionnelle en agroéquipement (1 an).
]]>La plate-forme biotechnologique est un concentré de haute technologie. La plupart des matériels nécessitent de maîtriser des compétences techniques particulières, et les techniciens qui manipulent les équipements doivent donc être qualifiés sur chaque appareil qu'ils utilisent. Cela nécessite une formation, que le responsable de plate-forme organise ou dispense lui-même dans certains cas. Il fait aussi appel aux fournisseurs ou aux centres techniques spécialisés. À chaque fois, une bonne connaissance des acteurs du domaine est primordiale.
Dans l'industrie, il conçoit éventuellement de nouvelles méthodes en adaptant le matériel à la production. Il maîtrise les procédures qualité qui assurent le fonctionnement optimum de la plate-forme. Il conçoit aussi les éventuelles formations techniques.
Pour gérer la plate-forme avec rigueur, il doit savoir établir un cahier des charges, rédiger un appel d'offres et négocier les contrats avec les fournisseurs. Il lui faut, en outre, une aisance relationnelle certaine et de bonnes facultés d'écoute et de communication, pour diriger une équipe.
]]>Le responsable coordonne l'activité de la plate-forme : il encadre le travail des techniciens de maintenance. En laboratoire industriel, il assure aussi les interactions entre son service et les autres.
La plate-forme biotechnologique est souvent un outil collaboratif utilisé dans le cadre de multiples études menées par plusieurs laboratoires de recherche. Il peut s'agir de directions d'universités, de grandes écoles, de laboratoires publics qui ont fait un investissement en commun. Les grands groupes industriels disposent aussi de ces plates-formes pour y faire travailler leurs propres chercheurs ou bien des clients externes (en prestation de services). Dans le public comme dans le privé, le responsable de plate-forme est rattaché au directeur de plate-forme biotechnologique, généralement un chercheur.
Lorsqu'on décide de développer une catégorie de services, il faut acquérir le matériel. Pour faire les bons choix, le responsable de plate-forme doit assurer une veille technologique efficace. Pour cela, il reçoit régulièrement la visite des fournisseurs et se rend lui-même dans les différents salons professionnels organisés tous les ans, par exemple le salon sur les instruments de laboratoire.
]]>Séquenceurs, robots analyseurs, microscopes électroniques ou autres fermenteurs sont aujourd'hui réunis sur un même lieu ou sur des lieux voisins, pour optimiser leur usage. Le rôle du responsable de plate-forme consiste à en assurer le fonctionnement opérationnel. Il planifie les projets, gère les stocks de produits consommables, prévoit la disponibilité des techniciens formés sur chaque matériel... le tout dans le souci d'une démarche qualité. Tout doit être prévu pour faciliter le travail des chercheurs.
Lors de l'achat de nouveau matériel, il établit le cahier des charges, rédige un appel d'offres, reçoit les fournisseurs et pilote le choix de la solution. Il s'assure que le contrat de maintenance signé avec le fournisseur est bien adapté aux contraintes de fonctionnement. Enfin, il supervise l'installation et la formation des techniciens au nouveau matériel.
Lorsqu'un appareil disponible en un seul exemplaire (à 150 000 € pièce !) tombe en panne, il doit d'abord essayer de diagnostiquer le problème, avant de joindre la maintenance (disponible 24 heures sur 24). Une fois le diagnostic posé, il lui faut encore modifier le planning d'utilisation en conséquence.
]]>Niveau bac + 5
Master biologie et biotechnologies spécialité génomique et protéomique ; biologie et santé spécialité génétique, génomique, biotechnologies ; biologie moléculaire et cellulaire spécialité biotechnologies ; environnement marin et biotechnologie spécialité biotechnologie : biomolécules, micro-organismes et bioprocédés ; sciences biologiques et technologies pour la santé ; sciences de la vie et de la santé biotechnologie, génomique, biothérapie ; produits de santé : développement et distribution ; sciences, ingénierie et management de la santé bio-signalisation cellulaire moléculaire et physiopathologie ; biologie, santé, sciences du médicament génie physiologique, biotechnologique et informatique ; essais cliniques et développement du médicament ; physiologie, neurosciences, biologie cellulaire et moléculaire ; génie cellulaire ; sciences du vivant spécialité biochimie, biologie moléculaire, biotechnologie et biomédecine...
Diplôme d'ingénieur en biosciences (biologie, biochimie, biophysique, biotechnologie, génie biologique, biochimique ou biomédical)...
Niveau bac + 8
Doctorat en biotechnologie
]]>2043 euros brut par mois pour un ingénieur de recherche de classe normale dans le secteur public. Le salaire varie de 2500 à 2900 euros brut par mois dans le secteur privé pour un responsable de bioproduction débutant (industries de santé).
Les biotechnologies sont en plein essor. Cette industrie emploie plus de 20 000 personnes en France. La plupart des sociétés sont des PME (petites et moyennes entreprises) encore jeunes. La recherche s'effectue dans l'agriculture (amélioration des engrais, meilleure résistance des animaux d'élevage), l'agroalimentaire, le secteur cosmétique, l'industrie pharmaceutique et la protection de l'environnement (gestion des déchets toxiques). Les biotechnologies sont considérées comme l'un des secteurs qui connaîtront le taux de croissance le plus élevé à l'avenir. Il en découle des perspectives d'emploi réelles.
C'est dans le domaine de la santé que les biotechnologies ont connu leurs premières applications et qu'elles restent les plus dynamiques (recherche contre le cancer, thérapie génique, bio-médicaments...). 11 000 personnes sur les 100 500 salariés du secteur du médicament travaillent dans les biotechnologies. 15 % des nouveaux médicaments sont actuellement issus des biotechnologies.
Le responsable de plate-forme biotechnologique peut aussi trouver, plus difficilement toutefois, un emploi dans un organisme public de recherche comme le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) ou le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)... Il exerce alors un métier d'accompagnement de la recherche.
]]>Les grandes entreprises disposent de leurs propres plates-formes, dont elles louent éventuellement les services à d'autres sociétés. Les biotechnologies sont en plein essor, employant déjà 20 000 personnes en France, principalement dans l'industrie pharmaceutique, mais l'agriculture, l'agroalimentaire, la cosmétique, l'environnement sont aussi concernés. Le responsable de plate-forme peut aussi exercer dans la recherche publique comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives)...
De bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur en biologie, biochimie, biophysique, biotechnologie...) à bac + 8 (doctorat en biotechnologie).
]]>Des conditions d'âge, d'acuité visuelle, de taille, de bonne santé physique et psychologique sont exigées pour s'inscrire au concours. Au quotidien, le surveillant ou la surveillante entretient sa forme en pratiquant des activités sportives.
Pour exercer ce métier, il faut savoir exercer son autorité, faire respecter les règles et les interdits. Pour cela, il est important d'être stable, de résister à la provocation, au stress, de garder son sang-froid en toutes circonstances.
L'autorité ne suffit pas. L'écoute, l'adaptation aux différentes personnalités, la vigilance pour repérer les évolutions de comportements, la patience et la disponibilité participent à maintenir la sécurité dans un climat de confiance. L'esprit d'équipe entre collègues est aussi très important.
]]>Les surveillants sont des fonctionnaires qui dépendent du ministère de la Justice. Leur emploi est garanti et le salaire fixé selon une grille indiciaire. Comme tous les fonctionnaires de l'administration pénitentiaire, il sont soumis à une forte mobilité et changent de poste fréquemment. Le travail s'effectue en équipe,
Le surveillant ou la surveillante passe sa vie... en prison, en uniforme. Les couloirs, la cour, les ateliers culturels, les installations sportives, le parloir, l'accueil, les miradors constituent son univers quotidien. L'ambiance et le fonctionnement diffèrent selon la direction et le type d'établissement. Ainsi, dans les maisons d'arrêt, les détenus vivent en cellules fermées et sortent à heures fixes. Dans les centres de rétention, les portes des cellules sont ouvertes et les prisonniers sont plus libres de leurs mouvements. Enfin, dans les centres de détention, on accueille les prisonniers les plus dangereux.
Les contraintes horaires du métier sont importantes. Les détenus doivent être surveillés jour et nuit, 7 jours sur 7, toute l'année, d'où des roulements d'équipes de surveillants.
]]>Assurer la sécurité est la première mission du surveillant ou de la surveillante de centre pénitentiaire. Il ou elle passe dans les couloirs, ouvre et ferme les portes, apporte les repas, surveille les activités en extérieur, vérifie l'état des cellules et la solidité des barreaux aux fenêtres, gère les conflits, etc.
Moins connu, mais primordial, est le rôle social que jouent les surveillants auprès des détenus. Tout en gardant ses distances, il faut rester à leur écoute, les aider dans leurs démarches administratives, les inciter à participer à des activités culturelles ou sportives, signaler des difficultés particulières. En entretenant cette relation, le surveillant ou la surveillante soulage les tensions qui peuvent parfois être très vives en milieu carcéral, et contribue à la réinsertion des personnes incarcérées.
Ce professionnel ou cette professionnelle peut se spécialiser, par exemple, dans la surveillance des secteurs médicalisés, le transport des prisonniers... D'autres orientations sont possibles, comme l'exercice d'activités culturelles (en tant que responsable d'atelier) ou sportives (en tant que moniteur ou monitrice de sport).
]]>Niveau 3e
Concours de surveillant pénitentiaire
]]>À partir de 2190 euros brut par mois. Les primes (liées aux horaires décalés, à l'éloignement géographique...) peuvent augmenter le salaire de manière conséquente.
Le nombre de postes offerts au concours est fixé par le ministère de la Justice et publié chaque année au Journal officiel. La 2e session du concours national 2021 comptait une centaine d'admis.
Le statut rénové des surveillants leur permet d'évoluer plus rapidement vers des fonctions d'encadrement (premier surveillant, major), puis d'accéder à des postes de commandement (lieutenant, capitaine, commandant pénitentiaires). Lorsqu'ils ont atteint au moins le 5e échelon de leur grade, les surveillants peuvent devenir surveillants brigadiers. Il s'agit de surveillants expérimentés qui ont plus de responsabilités mais qui ne sont pas les supérieurs hiérarchiques de leurs collègues. Pour atteindre le premier niveau d'encadrement, il faut passer le concours interne de premier surveillant. Les postes de commandement sont accessibles aux surveillants âgés d'au moins 38 ans et justifiant de 12 ans de service dont 5 d'encadrement.
Il est aussi possible de se diversifier et de devenir membre d'une équipe régionale d'intervention et de sécurité ; formateur ou formatrice ou encore d'être en charge des extractions judiciaires.
]]>Concours avec le DNB (diplôme national du brevet) ou équivalent, puis formation de 6 mois à l'Enap (École nationale pénitentiaire) d'Agen.
]]>Le technicien chimiste connaît les techniques d'analyse physico-chimiques (chromatographie, spectrométrie, etc.). Il aime les manipulations et maîtrise le fonctionnement de nombreux appareils de mesure utilisés en laboratoire ou en atelier de production.
En plus des compétences techniques et scientifiques, rigueur, organisation et méthode sont les principales qualités du technicien chimiste. Il devra aussi avoir le sens des relations humaines et le goût du travail en équipe. Face à l'évolution technologique des outils de travail, on exige du technicien chimiste une qualification de plus en plus élevée et de réelles capacités à s'adapter ainsi qu'à gérer le stress. Il lui faut en outre des connaissances en informatique et maîtriser l'anglais technique.
Le respect des procédures est essentiel pour le technicien chimiste : il s'assure ainsi que la sécurité est optimale dans le laboratoire, l'atelier de production ou l'usine tout entière.
]]>Le technicien chimiste peut exercer dans l'industrie chimique, mais aussi dans les secteurs de l'énergie, de l'aéronautique, de l'agroalimentaire, de la pharmacie, etc. En chimie, on le retrouve dans la branche chimie lourde (ou de base) qui fabrique des produits de gros tonnage (sel, pétrole, calcaire), la chimie fine qui élabore des molécules complexes comme les principes actifs des médicaments, ou la parachimie (peintures, laques, résines). Il peut également devenir technicien de laboratoire dans la police scientifique ou exercer dans les laboratoires des universités.
En recherche et développement, le technicien a souvent des horaires réguliers. En atelier, il travaille de jour comme de nuit, les industries entièrement automatisées fonctionnant 24 heures sur 24. Il peut être appelé à tout moment en cas de problème. De même, ses tâches et son niveau de responsabilité dépendent de la structure et de la taille de l'entreprise.
À la paillasse, le technicien chimiste doit respecter des règles de sécurité strictes et porter des EPI (équipements de protection individuelle) : blouse, gants, lunettes de protection... Il est en effet fréquemment exposé à des nuisances : hautes températures, dégagements chimiques, projections.
]]>Le technicien chimiste procède à des analyses et à des expériences ou des synthèses courantes, sous l'autorité d'un ingénieur chimiste, d'un manager, d'un biologiste ou d'un chercheur. Il peut intervenir à tous les stades de la conception d'un produit, d'un composant, d'une molécule. Il peut ainsi être technicien en recherche et développement, en production, au contrôle qualité ou à la maintenance.
En recherche et développement, le technicien chimiste réalise des dosages, des réactions chimiques, effectue des analyses et des essais en laboratoire, monte des appareils sophistiqués. Dans un atelier de production industrielle, il surveille le déroulement du process et s'assure de la bonne marche des appareils. Au contrôle qualité, il vérifie la qualité du produit obtenu. Spécialiste des procédés et des automatismes, il peut déclencher l'intervention de la maintenance, proposer des idées d'amélioration, participer à l'installation de nouveaux équipements. Il peut également être amené à réaliser des formulations.
Une grande partie de son travail consiste enfin à transmettre les résultats obtenus : il rédige des rapports d'intervention, renseigne les supports de suivi, les logiciels de gestion, etc.
]]>Les postes de technicien sont essentiellement accessibles à bac + 2. L'admission en BTS, BUT se fait principalement après un bac à dominante scientifique ou un bac technologique sciences et technologies de laboratoire (STL), sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D).
Niveau bac + 2
BTS métiers de la chimie ou contrôle industriel et régulation automatique (CIRA)
Niveau bac + 3
BUT chimie ou génie chimique, génie des procédés
licence professionnelle en chimie.
]]>Les rémunérations varient d'un secteur à l'autre et selon que le technicien chimiste exerce dans le privé ou le public. À ce salaire s'ajoutent les primes éventuelles. À noter que les techniciens exerçant dans l'industrie travaillent de jour comme de nuit selon le système des quarts et bénéficient donc d'une prime de quart en plus.
Le salaire du technicien chimiste débutant des industries chimiques démarre à 1930,50 euros brut mensuel (coefficient 225 et volume horaire de 38H).
Placée au 5e rang mondial, l'industrie chimique française est le 2e producteur européen et l'un des premiers secteurs industriels de France. Elle recrute 15 000 personnes en CDI (contrat à durée indéterminée) chaque année (selon l'UIC, l'Union des industries chimiques) et s'implique fortement dans l'insertion des jeunes. Les techniciens et agents de maîtrise y occupent une place prépondérante : ils représentent 38 % des effectifs d'après le bilan annuel de l'UIC, sachant que c'est au niveau de la fabrication qu'il y a le plus de demandes.
Le secteur de la chimie compte 3 230 entreprises présentes sur tout le territoire français mais concentrées en Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Nord-Pas-de-Calais et Aquitaine (Observatoire des industries chimiques). On observe une régionalisation des spécialités (chimie en Rhône-Alpes, agroalimentaire en Bretagne et Pays de la Loire, etc.) qui oblige parfois à une certaine mobilité.
Avec quelques années d'expérience, le technicien chimiste peut devenir chef d'équipe, responsable d'atelier ou encore responsable qualité. Il peut aussi accéder à un poste d'ingénieur ou de technico-commercial, par exemple.
]]>Dans un atelier de production industrielle, il surveille le déroulement du process et s'assure de la bonne marche des appareils. Il transmet également les résultats obtenus, renseigne les supports de suivi, logiciels de gestion, etc.
Il exerce dans le secteur de l'industrie chimique mais aussi dans la métallurgie, l'aéronautique, l'agroalimentaire, la plasturgie, etc.
En chimie, on le retrouve dans la branche chimie lourde, la chimie fine ou la parachimie (peintures, laques, etc.).
Rigoureux et respectueux de la réglementation, ce scientifique est très recherché dans le milieu industriel, mais peut aussi se tourner vers la police scientifique ou exercer dans les laboratoires universitaires.
2 ans pour préparer un BTS (métiers de la chimie ; contrôle industriel et régulation automatique) ; 3 ans pour préparer un BUT (chimie ; génie chimique, génie des procédés), ou une licence professionnelle en chimie.
]]>Restaurer une oeuvre d'art demande un savoir-faire traditionnel, le même que celui utilisé par l'artiste d'origine. L'habileté manuelle et une sensibilité artistique sont également indispensables pour rendre son identité à une oeuvre. Il ne s'agit pas seulement de réparer : il s'agit de faire renaître, ce qui demande un minimum de talent.
Des prédispositions artistiques et des connaissances en histoire de l'art sont bien entendu indispensables mais une culture scientifique et un savoir-faire moderne le sont tout autant : des notions (en physique, chimie, biologie, minéralogie, chromatographie, technologies de pointe...) sont autant de connaissances utiles pour maîtriser les procédés techniques de la restauration.
Rigoureux et méticuleux, le restaurateur d'oeuvres d'art est aussi curieux. Il s'informe de l'évolution des techniques et sait remettre sa pratique en question. Il se caractérise également par une conscience professionnelle aiguë : toute restauration doit strictement respecter l'authenticité de l'oeuvre.
]]>Les interventions du restaurateur doivent être réversibles afin de pouvoir retrouver l'aspect antérieur de l'oeuvre. Les procédés et matériaux utilisés dans le cadre de la restauration ne doivent donc nuire ni à l'objet, ni à l'environnement, ni aux personnes. Sans oublier le respect de la signification esthétique et historique, ainsi que l'intégrité physique des oeuvres traitées.
Restaurer une oeuvre d'art implique de côtoyer historiens d'art, archéologues, conservateurs du patrimoine, chercheurs... pour répondre aux demandes des clients (musées de France, Monuments historiques, collectivités territoriales, antiquaires, assurances, archives ou particuliers). Le restaurateur intervient dans son atelier ou sur les chantiers, s'adaptant à des équipes toujours différentes.
Le restaurateur travaille sur du bois, de la céramique, du cuir, du papier, du textile... avec des outils traditionnels ou modernes. Pour restaurer un tableau, par exemple, il se sert d'un pinceau, mais aussi d'une lampe à infrarouges pour voir les couches sous-jacentes ; d'une lampe à ultraviolets pour discerner les anciennes restaurations ; d'un microscope, d'un capteur hygrométrique et d'un thermomètre pour contrôler les conditions de conservation (humidité, température...).
]]>Le restaurateur d'oeuvres d'art assure la préservation d'objets, tableaux, livres, mobiliers, tapisseries, sculptures, vitraux... de valeur. Grâce à différentes techniques, il leur rend leur aspect initial.
Le restaurateur identifie les altérations de l'oeuvre et dresse un constat d'état. Il détermine ensuite le type d'intervention, les traitements et le temps nécessaires à la restauration selon l'époque de création, le style de l'artiste, les matériaux employés, etc.
D'abord, il faut désinfecter l'oeuvre pour arrêter les attaques biologiques. Puis, viennent les étapes de consolidation, démontage, nettoyage, retouche, réintègration ou création de certaines pièces. Le restaurateur rédige également un rapport de traitement, illustré de photos (avant, pendant et après) qui pourra être utilisé pour de futures restaurations. Enfin, des préconisations de conservation sont faites pour éviter de nouveaux dégâts.
Le restaurateur s'occupe aussi de la conservation préventive des oeuvres. Il veille à ralentir leur vieillissement en agissant sur leur environnement : conditions d'emballage et de stockage, qualité de l'éclairage, taux d'humidité...
]]>Cependant certaines formations, plus courtes, permettent de s'initier à la restauration (Bac pro - BMA).
Niveau bac
Bac pro artisanat et métiers d'art, options facteur d'orgues
Bac pro métiers et arts de la pierre
BMA arts et techniques du tapis et de la tapisserie de basse lisse ; bijou ; broderie ; céramique ; ferronnerie d'art
BP tailleur de pierre des monuments historiques
Niveau bac + 3
DN MADE mention patrimoine
Licence Histoire de l'art et archéologie parcours préservation des biens culturels de Paris 1
Niveau bac + 5
Master sciences humaines et sociales mention conservation-restauration des biens culturels de Paris 1
Diplôme de restaurateur du patrimoine (Institut national du patrimoine)
DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) de Tours et Avignon
Diplôme de restaurateur-conservateur du patrimoine de l'École de Condé de Paris et de Lyon (en 5 ans après le bac, RNCP niveau 6)
]]>Salaire variable en fonction des commandes pour les restaurateurs indépendants.
La majorité des restaurateurs montent leur propre entreprise. Lorsqu'ils travaillent (seuls ou en association) dans un atelier indépendant en tant qu'artisans, ils démarchent leur clientèle, répondent à des appels d'offres, établissent des devis, tiennent une comptabilité...
Environ 10 % des restaurateurs sont salariés d'une entreprise privée ou d'une association. Certaines d'entre elles appartiennent à un réseau national d'ateliers et de laboratoires des Musées de France. Quelques fonctionnaires sont recrutés par concours et attachés à un établissement public (Bibliothèque nationale, Archives...). Le restaurateur fonctionnaire affecté dans un grand établissement culturel, travaille en équipe, sur la durée, et autour d'une collection qu'il apprend peu à peu à connaître.
Parmi la quinzaine de spécialités recensées, ce sont la peinture et la sculpture qui répondent au plus grand nombre de commandes de restauration. Les spécialistes en peinture représentent 50 % des inscrits à la Fédération française des conservateurs-restaurateurs, les spécialistes en sculpture 24 %. D'autres genres restent néanmoins porteurs : le textile, la céramique, le bois...
]]>Historien, scientifique et artisan : le restaurateur d'art est tout à la fois. Indépendant, salarié ou fonctionnaire, il travaille pour le compte des musées, des antiquaires, des collectivités territoriales ou encore des particuliers.
3 ans pour le bac pro Arts et métiers de la pierre. Après 2 ans d'expérience professionnelle au minimum, 2 ans complémentaires pour le BP tailleur de pierre des monuments historiques, ; À noter : ce niveau d'études permet de s'initier à la restauration.
3 ans pour le DN MADE mention patrimoine ; 5 ans pour suivre l'une des 4 formations reconnues pour travailler sur les collections des Musées de France : le diplôme de restauration du patrimoine de l'Institut national du patrimoine (sur concours post-bac), le master conservation-restauration des biens culturels de l'université Paris 1, le DNSEP des Beaux-arts de Tours ou d'Avignon.
]]>Pour élaborer et mettre au point des dossiers, pour distribuer le travail aux techniciens et ouvriers forestiers et les encadrer, pour rencontrer les différents partenaires et pour gérer des territoires forestiers très étendus (20 000 ha et plus)... l'ingénieur forestier doit être très organisé et rigoureux.
Pour diriger des projets d'exploitation ou d'aménagement, l'ingénieur forestier doit posséder des connaissances scientifiques et techniques dans le domaine de la gestion des milieux naturels. Le tout, associé à des capacités de communication et de conseil.
]]>Sous statut civil, l'ingénieur travaille pour le secteur privé : propriétaires forestiers, coopératives ou groupements forestiers, associations diverses...
Le recrutement d'ingénieurs forestiers dans le service public se fait via le concours "ingénieur de l'agriculture et de l'environnement (IAE)". L'agent est formé dans une école d'ingénieur sous tutelle du Ministère de l'agriculture, il devient élève-fonctionnaire puis travaille au service de l'État : à Office national des forêts (ONF), dans une direction (départementale, régionale) du ministère de l'Agriculture.
L'ingénieur forestier est un homme de terrain. Auprès de ses techniciens, il n'hésite pas à parcourir, à pied ou motorisé, les parcelles de forêt.
Il peut aussi travailler dans un bureau d'études (privé ou public) pour aménager des routes forestières, procéder à des inspections, valider des demandes de crédit d'aménagement, constituer des dossiers relatifs aux délits de chasse et de pêche, donner des conseils techniques...
]]>L'ingénieur forestier décide des coupes et des plantations pour reboisement. Il veille aux milieux naturels en recensant la faune et la flore, en préservant une espèce d'arbre ou en créant une réserve biologique. Il gère aussi l'entretien de la forêt pour lutter, par exemple, contre les incendies, les inondations, les glissements de terrain, les bois morts...
Pour mener à bien ses missions, l'ingénieur forestier élabore des plans de gestion de la forêt sur 15 ou 20 ans. Pour cela, il organise le travail de ses équipiers sur le terrain et rencontre de nombreux partenaires (propriétaires, acheteurs, entrepreneurs, élus locaux...).
Pour accueillir, informer et sensibiliser le public, l'ingénieur forestier participe à de nombreux projets. Créer des sentiers thématiques pour valoriser la faune et la flore de la forêt, installer des aires de pique-nique ou des terrains de camping en harmonie avec l'environnement... Ou encore équiper la forêt en voies d'accès, de stationnement ou en fossés d'écoulement des eaux...
]]>Variable selon l'employeur public ou privé.
Le salaire d'un ingénieur des ponts, des eaux et des forêts-ipef est fixé par une grille indiciaire d'état ingénieur des ponts, des eaux et des forêts-ipef qui décrit la rémunération brute mensuelle d'un agent ingénieur des ponts, des eaux et des forêts-ipef selon le grade : environ 1881,81 euros brut par mois (primes incluses).
Pour un Ingénieur élève des ponts, des eaux et des forêts, selon la Grille indiciaire du grade Ingénieur élève des ponts, des eaux et des forêts, le salaire brut mensuel s'élève à 1750 euros
L'ingénierie forestière recrute peu. Dans le public, 60 % des ingénieurs travaillent pour l'Office national des forêts (ONF) et 20 % pour les directions départementales et régionales du ministère de l'Agriculture.
Dans le public, avec 10 ans d'ancienneté, l'ingénieur forestier peut accéder au grade d'ingénieur divisionnaire des travaux.
]]>À noter : les ingénieurs forestiers peuvent être fonctionnaires.
3 ans (après un bac + 2) pour préparer le diplôme d'ingénieur forestier à l'École nationale du génie rural, des eaux et forêts.
]]>Aimer les enfants est indispensable pour exercer cette profession, mais cela ne suffit pas. Le métier peut être physiquement et nerveusement éprouvant. L'EJE (éducateur de jeunes enfants) doit allier équilibre psychologique et résistance à la fatigue pour encadrer des petits parfois turbulents. Patience et disponibilité sont ses maîtres mots.
L'EJE doit également faire preuve d'un bon sens de l'observation, afin de mesurer les progrès des enfants et détecter d'éventuels problèmes. Enfin, l'imagination et la créativité constituent des atouts appréciés pour mettre en place des activités adaptées à l'âge des enfants.
L'EJE travaille presque toujours en équipe, au sein d'un établissement ayant un projet pédagogique propre. Il doit donc s'adapter et faire preuve de souplesse. Il faut être capable de mettre en oeuvre un programme, décidé collectivement.
]]>75 % des EJE (éducateurs de jeunes enfants) exercent dans les structures d'accueil de la petite enfance, les structures socioéducatives, sanitaires ou de loisirs. Il s'agit essentiellement des crèches (collectives, familiales et parentales), des jardins d'enfants et des haltes-garderies.
L'EJE peut intervenir auprès d'enfants malades, dans les hôpitaux, par exemple. Il exerce également dans des établissements et des services spécialisés qui accueillent des enfants souffrant de handicap ou rencontrant des difficultés sociales : services sociaux de la protection maternelle et infantile, foyers de l'enfance, maisons maternelles, centres d'action médico-sociale précoce, instituts médico-éducatifs, centres médico-psychologiques ou centres de déficients sensoriels.
L'EJE collabore avec d'autres professionnels. Il fait partie d'une équipe pluridisciplinaire où interviennent directeur de crèche, puériculteur, auxiliaire de puériculture, éducateur spécialisé, psychologue, assistant de service social ou médecin, selon son lieu de travail. Ces échanges ne doivent cependant pas entraver l'autonomie dont il a besoin pour développer ses projets éducatifs.
]]>L'EJE (éducateur de jeunes enfants) intervient auprès des enfants âgés de 0 à 7 ans. Ce spécialiste de l'éveil a pour mission de favoriser le développement et l'épanouissement des enfants en l'absence, plus ou moins longue, de leurs parents.
Pour favoriser l'éducation d'un enfant, il faut lui offrir un environnement sécurisant et stimulant. L'EJE crée cet univers, à la fois proche du milieu familial et riche en découvertes, en s'appuyant sur des activités (lecture, jeux, parcours de motricité...) et divers supports (livres, poupées, peluches...). Son rôle : stimuler les potentialités intellectuelles, affectives et artistiques des petits.
Il repère les éventuels problèmes médicaux ou comportementaux des enfants afin de prévenir l'installation de troubles ou de carences. Le cas échéant, il les oriente vers des professionnels spécialisés comme le psychomotricien, le médecin spécialiste ou l'orthophoniste.
]]>Les enseignements théoriques portent essentiellement sur l'accueil et l'accompagnement du jeune enfant et de sa famille, et l'action éducative. Ils sont complétés par des stages en milieu professionnel (48 semaines minimum).
Diplôme d'État d'éducateur de jeunes enfants (DEEJE).
]]>1890 euros brut par mois
Le marché du travail est accueillant pour les jeunes diplômés. Et la tendance ne fait que se renforcer. Une bonne insertion professionnelle donc, mais avec 50 % de CDD, les CDI ne représentant que 42 % des contrats signés.
Les EJE travaillent le plus souvent pour les communes ou les associations. Depuis quelques années, de plus en plus d'emplois se développent dans le secteur privé, notamment au sein des entreprises. Les offres d'emploi étant variables selon les régions, la mobilité est un atout supplémentaire pour trouver un poste.
Les professionnels expérimentés ont accès à des formations complémentaires afin de se reconvertir. Après quelques années d'exercice, ils peuvent assumer la direction d'une équipe ou d'une structure d'accueil (halte-garderie, crèche, jardin d'enfants ou service éducatif). C'est possible en préparant le Caferuis (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsabilité d'unité d'intervention sociale), le Cafdes (certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale) ou encore le Deis (diplôme d'État d'ingénierie sociale).
]]>L'éducateur de jeunes enfants travaille en équipe, avec des puériculteurs et des auxiliaires de puériculture, le plus souvent. S'il doit aimer les enfants, il lui faut également être patient et résistant à la fatigue et au bruit. L'imagination et la créativité sont des qualités importantes.
3 ans pour préparer le DEEJE (diplôme d'État d'éducateur de jeunes enfants), nécessaire pour exercer. L'accès à la formation se fait sur dossier, via Parcoursup.
]]>Le responsable biométrie maîtrise les outils statistiques et de gestion de bases de données pour optimiser l'organisation des processus et des moyens, évaluer la pertinence d'un plan d'analyse statistique et la qualité d'une base de données. Son domaine requiert une connaissance approfondie des logiciels d'analyse (Strata, StataCorp et Wolfram Research Mathematica... par exemple). Il maîtrise aussi la biométrie appliquée, et sait interpréter et exploiter des informations scientifiques. Il connaît également la réglementation qui s'applique aux essais cliniques.
Ses qualités d'anticipation, d'organisation et de négociation sont les bienvenues. Il a le sens du relationnel, la capacité à travailler en équipe et de l'aisance à communiquer. La prise d'initiative et la bonne gestion du stress lui sont aussi indispensables, surtout lorsqu'il y a des urgences à gérer. Il sait également communiquer, lire et rédiger des documents techniques et des rapports en anglais.
Le responsable biométrie est aussi un gestionnaire. Il maîtrise le montage et l'exécution d'un budget. Il sait arbitrer et décider des allocations de moyens et de ressources, en termes humains, financiers, matériels. Il se doit enfin de respecter des délais.
]]>À la tête de l'équipe biométrie, il gère les ressources humaines de son service (recrutement, évaluation, formation...). Il coordonne aussi les prestataires externes. Souvent, le protocole d'une étude impose de déléguer le data management à un prestataire, pour garantir que l'analyse statistique se fasse en aveugle. À lui alors de rédiger l'appel d'offres, le cahier des charges, de négocier et de choisir le meilleur intermédiaire. Certaines études nécessitent de travailler en équipes pluridisciplinaires et éventuellement internationales.
Le responsable biométrie représente parfois son entreprise auprès des autorités de santé et intervient dans les congrès et séminaires. Il doit aussi prévoir de rencontrer les éventuels fournisseurs de matériels et les sous-traitants.
Une étude préclinique (ou de phase I) concerne très peu de patients sur une courte durée. Des études épidémiologiques peuvent, elles, s'étaler sur plusieurs années. Un bilan sur les risques d'un médicament présent sur le marché depuis longtemps et un essai sur l'efficacité d'un nouvel anticancéreux n'ont rien en commun. Ce métier touche à des problématiques toujours différentes, et nécessite une remise en cause constante.
]]>La biométrie désigne l'étude quantitative des êtres vivants. Elle s'applique à différents domaines comme l'agronomie, l'anthropologie, la sécurité et la médecine. Le responsable biométrie travaille dans le secteur pharmaceutique : il dirige les équipes traitant les données issues des études cliniques, précliniques et épidémiologiques. Il encadre les data managers, soumis au rythme d'arrivée des données provenant des ARC (attachés de recherche clinique). Il coordonne aussi le travail des biostatisticiens, interprétant les résultats parvenus. Tout cela dans le respect des délais impartis.
Les essais cliniques sont une phase nécessaire avant l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament : ils déterminent s'il est efficace et non toxique. Le responsable biométrie veille à ce que l'énorme quantité de données rassemblées à la suite d'un essai soit traitée et validée avec rigueur. Les procédures opératoires standards (SOP) sont-elles appliquées correctement ? Les méthodes statistiques utilisées sont-elles les plus adéquates ? À lui de juger. Son expérience est indispensable pour garantir un maximum de qualité à son service et de pertinence à l'étude clinique.
]]>Niveau bac + 5
Master en régulation et réglementation, économie quantitative spécialité modélisation statistique, économique et financière, ou études quantitatives pour la décision économique ; ingénierie mathématique spécialité statistique appliquée : finance, environnement, imagerie et biostatistique ; biochimie spécialité compétences complémentaires en statistique ; bio-informatique et biostatistiques spécialité bio-informatique et biostatistiques ; santé publique spécialité biostatistique, biomathématique, bio-informatique et santé ; mathématiques et applications spécialité modélisation statistique ; mathématiques, biostatistique spécialité mathématiques, statistique et application ; sciences du génome et des organismes spécialité génomique et génétique statistique...
]]>4160 euros brut par mois.
Le responsable biométrie exerce dans un laboratoire pharmaceutique ou dans une société de services spécialisée dans les essais cliniques. Si la France reste l'un des premiers producteurs de médicaments en Europe, la situation se tend en termes de recrutements. Selon la fédération Leem (Les Entreprises du médicament), l'industrie poursuit son recul en termes d'emploi et a vu une baisse de ses effectifs en 2012, pour la 5e année consécutive. Paradoxalement, les entreprises rencontrent des difficultés de recrutement pour certains métiers en recherche et développement, où des pénuries sont à craindre. Il existe aussi des possibilités d'embauche dans les pays proches (Suisse, Allemagne, Belgique, Danemark...).
La France demeure un pays attractif pour la recherche clinique. Ses domaines d'excellence sont les phases précoces de développement : la phase I, qui consiste à prouver la sécurité de l'étude d'un nouveau médicament, et la phase II, qui consiste à faire des essais pour déterminer la dose de médicament que l'on devrait prescrire. Elle est aussi performante dans l'étude des cancers et la mise au point de vaccins.
]]>Le responsable biométrie organise et supervise le traitement des données issues des études cliniques. Il encadre une équipe de data managers et de biostatisticiens. Les data managers collectent et traitent les éléments transmis par les attachés de recherche clinique (ARC). Les biostatisticiens interprètent les données et dégagent des résultats probants. Quant au responsable biométrie, il veille à la qualité de la base de données qui permet de déterminer si un médicament est efficace ou pas. Pour cela, il s'assure que les procédures opératoires standards (SOP) sont bien respectées et que les méthodes statistiques utilisées sont adaptées. Il dirige et gère son équipe (en termes de recrutement, d'évaluation, de formation...) et coordonne l'action des prestataires externes souvent sollicités pour traiter les données. Il se tient au courant de la législation appliquée aux essais cliniques et participe à des congrès spécialisés en biométrie.
Bac + 5 : master dans le secteur des statistiques, de la biométrie, assorti d'une solide expérience dans le domaine de la biologie-santé.
]]>Dessiner sur la peau ou peindre un corps requiert d'avoir des gestes assurés et précis ! Le maquilleur doit être particulièrement minutieux tout en étant rapide, le temps de tournage ou la durée d'une représentation étant très limités. Ses connaissances en chromatologie ainsi que la maîtrise des produits (poudres, fonds de teint, crayons) lui sont indispensables pour traduire les effets attendus.
Le maquilleur doit savoir manipuler différents matériaux. En fonction de l'univers artistique d'un spectacle ou d'une production, il peut avoir à concevoir, fabriquer et poser des prothèses. De plus en plus de productions au cinéma ou à la télévision font appel aux techniques d'effets spéciaux, qui demandent un savoir-faire particulier.
Pour devenir un maquilleur professionnel, il faut être capable de répondre à tous les besoins et à toutes les exigences d'une production. En contact étroit avec les comédiens, le maquilleur doit être particulièrement disponible et à l'écoute d'artistes plus ou moins connus, soucieux de leur image. Il travaille en étroite collaboration avec tous les autres membres de l'équipe de techniciens du spectacle (habilleur, costumier, coiffeur) pour adapter son maquillage.
]]>Le maquilleur professionnel ne travaille jamais au même endroit : plateaux de télévision, défilés de mode, coulisses d'un spectacle vivant... Maquiller des comédiens au cinéma exige aussi du professionnel qu'il s'adapte aux impératifs du tournage : en extérieur, de nuit, sous la neige... Il doit également effectuer ses maquillages en fonction des conditions qui lui sont imposées. Les décors du spectacle, les particularités du scénario (époque, costumes...), la dimension de la scène et les éclairages sont des éléments essentiels qu'il doit prendre en compte pour réaliser ses maquillages.
Le maquilleur artistique commence ses journées de travail tôt et peut enchaîner jusqu'à 10 maquillages par jour. Debout le plus souvent, il a des horaires irréguliers et souvent très lourds : il fait partie intégrante de l'équipe et suit le spectacle ou le tournage en cas de retouches ou de transformation complète des artistes.
Autonome lorsqu'il est embauché en free-lance, le maquilleur artistique peut être intégré dans une équipe de plusieurs techniciens. Il travaille alors sous la direction d'un chef maquilleur, qui organise et planifie ses interventions.
]]>Le temps d'une représentation ou d'un tournage, le maquilleur artistique donne des couleurs aux personnages incarnés par des comédiens. Après avoir lu le scénario d'un film et discuté avec le metteur en scène, le maquilleur artistique s'applique à traduire sur un visage ou un corps les émotions demandées.
Le maquilleur manie des pinceaux ou des aérographes, et utilise divers matériaux : des fards gras ou secs, liquides ou compacts, voire des postiches (barbes, moustaches) pour adapter un visage ou un corps. Pour réaliser des effets spéciaux (blessures, vieillissement), le maquilleur conçoit des prothèses en latex qui métamorphoseront complètement l'acteur. Basée sur la pratique et l'utilisation de matériaux aussi variés que les silicones, la gélatine, le latex ou les mousses, la fabrication des prothèses est réalisée avant le tournage dans des ateliers.
1 heure ou 3 jours : le maquilleur sait évaluer et prévoir le temps nécessaire à la réalisation du maquillage, qu'il s'agisse du plus naturel ou de celui nécessitant une ou des prothèses. Dépendant totalement des conditions de tournage ou des scènes lors des représentations, ce professionnel peut transformer radicalement un maquillage selon les besoins de la production.
]]>Niveau Bac + 1
Certificat d'écoles privées de maquillage artistique
Niveau Bac + 2
Formation de maquillage artistique professionnel (Institut technique de maquillage - ITM à Paris)
Formation certifiée de maquilleur artistique (Ecole de maquillage artistique Sophie Lecomte à Aix-en-Provence).
]]>Smic . Mais ce professionnel est souvent payé à la prestation, à la télévision comme au cinéma.
À partir de 1736 euros bruts (sur une base de 35 heures hebdo).
Le métier fait rêver, mais offre peu de postes. Précarité et concurrence sont la règle. Il est donc difficile de vivre de ce métier. Le travail au contrat d'une journée est très fréquent et la plupart des maquilleurs sont intermittents du spectacle. La constitution d'un réseau de contacts est un élément essentiel pour réussir. Il faut donc être persévérant et ouvert à toute proposition, même non rémunérée, pour obtenir les bons contrats et se faire connaître. Travailler à la télévision ou pour la presse magazine offre cependant des conditions moins précaires et peut apporter une certaine stabilité. Le maquilleur est alors embauché pour des émissions, avec des horaires et des intervenants réguliers.
Un maquilleur artistique reconnu peut gérer une équipe en tant que chef maquilleur. Lors de spectacles avec des figurants, comme des comédies musicales, ou sur de gros tournages, le chef maquilleur dirige avec l'aide d'assistants une équipe de professionnels du maquillage.
Transmettre ses connaissances fait aussi partie des évolutions possibles du métier. Les enseignants qui interviennent dans les écoles de maquillage font ainsi profiter leurs élèves de leur expérience et de leur notoriété.
]]>Le maquilleur allie précision du geste et rapidité. Il peut ainsi maquiller jusqu'à 10 artistes en une journée ou transformer radicalement un personnage. Travaillant le plus souvent debout, il doit être concentré et accepter de lourds horaires, en fonction des impératifs du spectacle ou du tournage. Il doit faire preuve de diplomatie et d'écoute pour imposer les choix du metteur en scène ou du réalisateur aux acteurs. Le métier est envié, mais il offre peu de débouchés : les maquilleurs artistiques sont souvent intermittents, rémunérés à la prestation.
Quelques formations sont proposées dans des écoles privées de niveau bac + 1 ou bac + 2. Accessibles généralement à partir de 18 ans, elles peuvent être onéreuses et de qualité variable.
1 à 2 ans pour préparer des certificats d'écoles en maquillage artistique. À noter : l'école Sophie Lecomte d'Aix-en-Provence délivre un diplôme de niveau bac + 2 enregistré au RNCP. Un diplôme de l'esthétique (CAP, BP ou bac professionnel) peut apporter des compétences de base qui pourront être ensuite complétées.
]]>Le contact permanent avec des patients, parfois dans des situations difficiles, exige beaucoup de tact. Le secrétaire médical se doit d'être attentif et rassurant. Les patients sont souvent inquiets, et il faut savoir les accueillir avec bienveillance. Être disponible, courtois et diplomate est donc essentiel.
Une erreur dans un compte rendu médical ou une faute de classement peuvent être lourdes de conséquences. Le secrétaire médical doit toujours être parfaitement rigoureux, et comprendre le vocabulaire spécialisé utilisé par les médecins et les biologistes... Comme eux, il est soumis au secret professionnel : la discrétion est de mise.
À l'hôpital, gérer des agendas ou des plannings de réservation de blocs opératoires demande un certain sens de l'organisation. Il faut savoir faire face aux urgences de dernière minute. En cabinet médical, le secrétaire médical doit adapter et optimiser le temps de travail du praticien, en fonction de ses rendez-vous sur place mais aussi des visites à rendre aux malades. Qu'il ait une personne face à lui ou au téléphone, il doit s'exprimer avec professionnalisme. Il doit parfois même résoudre des situations agressives et conflictuelles, en gardant sa bonne humeur.
]]>Le secrétaire médical peut exercer dans des cabinets médicaux, des laboratoires, des centres de radiologie et des cliniques. Mais aussi dans des hôpitaux, des centres de protection maternelle et infantile, des centres de moyen et de long séjour publics. Des secrétaires médico-sociaux travaillent aussi au sein des services sociaux publics ou privés : caisses d'allocations familiales, caisses d'assurance maladie, maisons de retraite, foyers...
Le statut du secrétaire médical varie selon son lieu d'exercice. Dans les cabinets médicaux et les cliniques, il est salarié de droit privé. Dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux publics, il est fonctionnaire de catégorie B, recruté sur concours. Il est alors rattaché à la fonction publique territoriale ou à la fonction publique hospitalière.
Qu'il travaille à l'hôpital ou au sein d'un cabinet de médecine de ville, le secrétaire médical travaille généralement selon des horaires fixes, en fonction des heures d'ouverture au public du service d'accueil.
]]>Que ce soit au téléphone pour une demande de rendez-vous ou au cabinet lors d'une consultation, le secrétaire médical est le premier interlocuteur du patient. Il filtre les demandes, oriente en cas d'urgence, accueille en salle d'attente ou en service hospitalier. Toujours avec le souci de mettre en confiance, il répond à l'angoisse ou à l'impatience des malades en restant compréhensif. Il renseigne aussi les patients sur les conditions de prise en charge des soins par les organismes d'assurance maladie, et peut éventuellement les aider à remplir des feuilles de soins.
Rompu à la frappe sous dictaphone et à la saisie informatique rapide, le secrétaire médical prépare au quotidien les comptes rendus des consultations, des examens ou des interventions chirurgicales. Il tient à jour les dossiers médicaux, les classe et les archive. La gestion courante du cabinet médical est aussi de son ressort. Il gère les plannings, classe les factures, assure la comptabilité courante, réalise les commandes de fournitures et de matériels médicaux.
]]>Il n'existe pas de diplôme d'État propre à la profession. Par contre, certains établissements proposent des formations spécifiques :
Six écoles de la Croix-Rouge (Aix-en-Provence, Besançon, Bordeaux, Montpellier, Moulins, Nancy) organisent une préparation au certificat de secrétaire médico-sociale de la Croix-Rouge. La formation dure une année, incluant des stages. Elle s'adresse aux bacheliers, mais aussi aux diplômés de niveau brevet, CAP qui ont 3 ans d'expérience dans le secteur médico-social ou 5 ans d'expérience dans un autre domaine.
Des lycées publics et privés proposent des formations sur une année.
Le CNED organise une formation à distance sur une année (avec un stage), qui prépare notamment aux concours de la fonction publique hospitalière.
]]>Il dépend du statut. À partir du Smic .
On dénombre environ 50 000 secrétaires médicaux dont un tiers exercent dans le secteur public hospitalier. Le métier s'implante aussi dans les établissements sociaux. Cependant, le développement des cabinets de groupe et des centrales de secrétariat téléphonique ne joue pas en faveur de la profession. Trouver un premier emploi n'est pas toujours facile, les jeunes diplômés subissant la concurrence de personnes expérimentées.
Dans la fonction publique hospitalière, 2 concours sont ouverts aux bacheliers : secrétaire médical et adjoint des cadres hospitaliers, avec la possibilité d'évoluer comme attaché par concours interne. Dans la fonction publique territoriale, la spécialité secteur sanitaire et social du concours de rédacteur (également ouvert au niveau bac) conduit à des postes de secrétaire médico-social.
À l'hôpital, le secrétaire expérimenté peut devenir secrétaire médical principal ou chef de bureau. La fonction de technicien de l'information médicale, préparée dans le cadre de diplômes d'université, est une autre évolution possible. Elle consiste à gérer l'information médicale d'un établissement de santé.
]]>À l'hôpital, il est possible d'évoluer comme secrétaire médical principal, adjoint des cadres hospitaliers ou chef de bureau. Cependant, pour exercer dans la fonction publique hospitalière, le concours est un passage obligé.
1 an pour suivre une formation du Cned (Centre national de formation à distance), une des formations dispensées dans des lycées publics ou privés, ou pour préparer le certificat de secrétaire médico-social de la Croix-Rouge. Ce dernier est aussi accessible aux diplômés de niveau brevet ou CAP avec une expérience professionnelle.
]]>L'ingénieur de production mécanique est un chef d'équipe qui gère le travail d'un certain nombre de techniciens et d'ouvriers. Il doit savoir planifier et gérer, et entretenir des relations avec les autres services. Il a le sens de l'organisation et aime ce qui est concret.
S'il connaît les bases de la mécanique traditionnelle, l'ingénieur de fabrication doit également être au fait des techniques de pointe. Il travaille sur les logiciels de FAO (fabrication assistée par ordinateur) et effectue une veille technologique, dans le domaine des matériaux notamment, dont il doit avoir une parfaite connaissance. Il doit en outre être très réactif pour apporter une solution rapide et adéquate en cas de problème au niveau de la fabrication.
Pour emporter l'adhésion de son équipe, l'ingénieur doit avoir des talents en communication et un certain charisme. C'est également important pour la relation avec les clients et les fournisseurs. Il doit également savoir mener des réunions et instaurer la juste distance avec ses équipes sur le terrain.
]]>L'ingénieur de production mécanique travaille beaucoup à son bureau, mais il ne doit pas être déconnecté de la production. Si l'ordinateur est son outil de travail privilégié, il connaît bien les métiers, les matériaux et les machines. S'il travaille en bureau d'études ou en société d'ingénierie, il se déplacera souvent au gré des demandes des entreprises clientes.
L'ingénieur travaille en relation avec de nombreux services de l'entreprise, et est en lien avec son équipe de techniciens et d'ouvriers sur le terrain. Il peut aussi rencontrer des fournisseurs ou des clients. Il participe à des réunions régulières pour rendre compte de l'avancée du travail ou des difficultés rencontrées dans la production.
Beaucoup d'entreprises n'interrompent jamais la production. Dans ce cas, l'ingénieur sera soumis à des astreintes. À tour de rôle avec ses collègues, il devra travailler la nuit ou le week-end pour intervenir en cas de problème. En fonction de son secteur d'activité, il devra porter des équipements particuliers lorsqu'il va dans les zones de fabrication : casque, lunettes, combinaison, etc.
]]>Présent tout au long du processus de fabrication, l'ingénieur de production mécanique en est responsable depuis l'achat des matières premières jusqu'au contrôle du travail effectué. En fonction des commandes, il élabore le programme de production d'un ou de plusieurs ateliers.
Chargé d'optimiser les flux et les moyens de production, il utilise des outils de gestion et des indicateurs de performance. Il anime les équipes, organise le planning, répartit les tâches. Il gère le budget de son service et assure la coordination avec les autres ateliers, mais aussi avec les services maintenance, méthodes et qualité. Au quotidien, il affecte les agents sur les machines en fonction du plan de production et des compétences individuelles.
Selon la taille de l'entreprise, il peut participer au développement des processus et procédés de fabrication, contribuer à la création ou l'amélioration d'un produit, voire participer à la conception et/ou la mise au point d'une nouvelle machine-outil, ou encore être chargé de l'application des normes de sécurité et de qualité. Dans les grandes entreprises, ces tâches sont réalisées par plusieurs personnes. À chaque étape, il s'assure que ses décisions auront le moins d'impact environnemental possible.
]]>Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialité mécanique
Master mention mécanique
]]>A partir de 2667 à 3083 euros brut par mois.
Partout où il y a de la fabrication industrielle, il y a des ingénieurs de production mécanique. Métallurgie, fonderie, énergie, automobile, aéronautique, armement... les systèmes mécaniques sont dans tous les ateliers, que ce soit dans les grands groupes ou les PME (petites et moyennes entreprises), où les ingénieurs de production mécanique seront plus polyvalents. Ils peuvent également exercer au sein d'une société d'études ou un cabinet d'ingénierie, par exemple.
Après quelques années d'expérience, mais aussi en fonction de ses goûts et de ses aptitudes particulières, l'ingénieur de production pourra se diriger vers des fonctions managériales, ou bien vers un poste d'ingénieur commercial dans son secteur. Ses compétences techniques seront alors très utiles pour convaincre ses interlocuteurs.
Il peut également choisir de s'orienter vers le secteur de la recherche-développement, de la qualité, ou vers le bureau d'études, par exemple, en fonction de sa formation d'origine et de ce qu'il aura privilégié au cours des années précédentes. Les ingénieurs les plus polyvalents peuvent également être tentés de devenir chef d'entreprise.
]]>Bac + 5: diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé, par exemple en mécanique, automobile, aéronautique, etc. ou master mention mécanique.
]]>En première ligne face au client, l'ingénieur support doit avoir un très bon relationnel, le sens de l'écoute et une certaine fibre commerciale. Efficacité et diplomatie sont des qualités essentielles à mettre en oeuvre dans ce métier.
Organisé et réactif, il doit savoir gérer les crises et rester calme en toutes circonstances. Bien que son travail puisse être stressant, il ne doit pas le laisser paraître. Ses capacités d'analyse sont également essentielles.
En plus de connaissances techniques générales, il connaît parfaitement les produits et services développés par son entreprise. Anciennes et nouvelles technologies n'ont pas de secrets pour lui car il doit est curieux et à l'affût des nouveautés et des évolutions dans son domaine.
]]>L'ingénieur support, en fonction de son degré d'intervention et de l'entreprise qui l'emploie, peut intervenir uniquement par téléphone ou au contraire être amené à se déplacer souvent chez le client lorsqu'il s'agit de problèmes plus complexes ou s'il doit superviser une installation ou encore former des utilisateurs.
S'il intervient généralement seul, l'ingénieur support a derrière lui toute une équipe avec qui il est en communication régulière, à la fois pour la recherche de solutions, mais aussi pour analyser le retour des informations qu'il a récoltées auprès des utilisateurs.
À l'interface entre les utilisateurs et son entreprise, l'ingénieur support est le principal représentant de cette dernière. Il peut travailler en pôle de services avec plusieurs de ses homologues avec qui il peut échanger et partager son expérience.
]]>Prévenu en général par e-mail ou par SMS, l'ingénieur support doit contacter le client au plus vite pour comprendre la nature de l'incident. Il fait alors une première vérification par téléphone pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une mauvaise utilisation ou d'un simple problème de branchement, par exemple. Après avoir écarté ces solutions, il pose un diagnostic précis sur la nature de l'incident, qu'il soit logiciel ou technique. S'il ne travaille que sur les problèmes d'application, on l'appelle ingénieur support applicatif.
Vient ensuite la recherche de la solution qui, en situation de crise, ne devra pas prendre plus de quelques heures. Grâce à son expérience et à un dialogue avec les équipes de développement, l'ingénieur support arrive à une ou plusieurs solutions possibles.
Il assiste ensuite le client dans la mise en oeuvre de ces solutions, ou les met en place lui-même. Le cas échéant, il forme les utilisateurs aux nouvelles fonctions. Grâce au suivi et à la gestion des problèmes, il contribue à l'amélioration des produits en faisant remonter les informations récoltées auprès des différents services (études, qualité, marketing...). Il doit aussi exercer une veille technologique pour rester performant.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en informatique
Master mention informatique, mention réseaux et télécommunication...
]]>2580 euros brut par mois
Entre la théorie et la pratique, il y a un monde ! L'ingénieur support est confronté à des problèmes que les équipes de développement n'ont pas toujours envisagés, ou à des utilisations particulières qui peuvent mettre à mal les logiciels et matériels de l'entreprise. Son rôle est donc incontournable, à tel point que les ESN (entreprises de services du numérique) ont développé des centres de services externalisés, souvent en province, uniquement pour gérer les incidents.
Mais les ingénieurs support peuvent également trouver du travail directement chez les constructeurs informatiques, les éditeurs de logiciels, les entreprises industrielles ou les opérateurs, par exemple.
Accessible aux techniciens ayant acquis de l'expérience ou aux ingénieurs débutants, ce poste peut ensuite mener vers des postes de développeur, de chef de projet ou de consultant fonctionnel par exemple. L'ingénieur support peut également encadrer ou superviser une équipe de techniciens.
]]>Premier interlocuteur de l'utilisateur, il doit avoir le sens de l'écoute et du contact, en plus de bonnes connaissances techniques. Il participe en outre à l'amélioration des produits en faisant remonter les problèmes rencontrés par les utilisateurs à sa hiérarchie. Les débouchés sont bons pour cette profession qui requiert de l'expérience ou un diplôme de niveau bac + 5 du secteur informatique.
Bac + 5 : diplôme d'ingénieur en informatique ; master metion informatque, mention réseaux et télécommunication...
]]>Le credit manager dispose d'un solide bagage financier et juridique. Il sait analyser et apprécier les risques, ainsi qu'exploiter les différents outils de financement de créances. Il doit chercher à concilier les objectifs commerciaux avec l'exigence de sécurité financière. Communicant et pédagogue, il sensibilise sa direction et les commerciaux à la prévention des risques.
Pour définir des politiques de crédit et de relance adaptées aux clients, ce professionnel doit se constituer divers tableaux de bord. Analyser des comportements de paiement ou des litiges commerciaux exige de la rigueur. Il faut aussi être suffisamment innovant pour imaginer des solutions propres à satisfaire tous les enjeux.
Le credit manager doit disposer d'excellentes capacités de communication et de négociation. Car il faut être rompu à la négociation pour faire accepter à tous les contraintes de paiement et savoir convaincre les mauvais payeurs. Par ailleurs, les grands groupes ayant souvent des clients à l'étranger, la plupart des échanges se font en anglais, langue du commerce, qu'il faut donc maîtriser.
]]>Le credit manager est le plus souvent rattaché à la direction financière d'une grande entreprise ou d'une filiale de groupe. À la croisée des ambitions commerciales et des impératifs de sécurité financière, il entretient des rapports étroits avec de nombreux services : marketing, équipes commerciales, administration des ventes, comptabilité, juridique, informatique... Ce spécialiste du risque client passe beaucoup de temps en réunions de travail, notamment avec les commerciaux, pour fixer la politique de crédit adaptée à chaque client.
C'est lui qui négocie éventuellement les contrats avec les sociétés d'affacturage et d'assurance crédit. Il gère également les relations avec les banques pour la gestion des liquidités et la demande de garanties bancaires.
Il encadre souvent une petite équipe. Dans certains cas, il peut décider de mettre en place une équipe de relance téléphonique. Il donne alors des directives à ses collaborateurs sur leur marge de négociation.
Pour éviter les litiges, il se déplace parfois lui-même chez les clients, afin de négocier les conditions de paiement.
]]>Avant de signer un contrat important, une entreprise doit s'entourer de garanties et s'assurer que le client est solvable. Pour cela, le credit manager analyse les états financiers et le comportement de paiement du client. Puis il fixe les délais et les moyens de paiement, ainsi que le recours en cas de non-paiement (caution de la banque, par exemple). Attention, s'entourer de garanties ne signifie pas freiner les ventes. Le credit manager doit concilier objectifs commerciaux et sécurité financière.
Lors de la négociation commerciale, le credit manager surveille de près le délai de règlement. Plus ce dernier est court, plus on optimise la trésorerie de l'entreprise. Il s'efforce donc d'accélérer les encaissements. En liaison avec les services de comptabilité et du contentieux, il organise les opérations de relance et suit les litiges, éventuellement jusqu'à la procédure judiciaire.
Pour des factures d'un montant moyen, le credit manager a surtout une approche statistique. Il analyse le bilan et les résultats du client. En revanche, la gestion de grands comptes implique des contrats sur mesure et des négociations plus poussées. Il est alors chargé de rédiger les clauses concernant le règlement.
]]>Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé ;
Diplôme supérieur de comptabilité et gestion ;
Masters pro en finance d'entreprise, comptabilité-contrôle-audit, sciences du management, management des risques, contrôle de gestion, stratégie d'entreprise, gestion et droit...
Mastère spécialisé analyse financière internationale...
]]>2660 à 3750 euros brut par mois.
Source : Apec, 2022
Le recrutement représente un petit volume, mais la loi LME (loi sur la modernisation de l'économie) d'août 2008 a contraint les entreprises à diminuer leur délai moyen de paiement des clients et, pour ce faire, à renforcer leurs équipes. Elles sont donc actuellement en demande vis-à-vis de cette fonction. On débute souvent comme analyste crédit. Une première expérience, notamment dans un service de recouvrement, comptable ou commercial, est un atout.
Les postes de responsable de crédit client se trouvent surtout dans les grands groupes, ainsi que dans quelques cabinets de conseil. Dans les grands groupes, qui réalisent une part importante de leur chiffre d'affaires à l'étranger, certains postes sont spécialisés à l'export. L'industrie est le premier employeur, suivie du commerce et des services. À la suite de la crise financière de 2008 et de ses conséquences sur les capacités de paiement des entreprises, la fonction a commencé à s'implanter dans les PME-PMI (petites et moyennes entreprises-petites et moyennes industries) ; les postes de responsable de crédit devraient donc se développer dans ce milieu à l'avenir.
Le credit manager évolue souvent vers des postes de direction financière ou de responsable commercial.
]]>De bac + 5 (diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ; DSCG, diplôme supérieur de comptabilité et de gestion ; master finance, comptabilité-contrôle-audit, management, contrôle de gestion et audit organisationnel...) à bac + 6 (mastère spécialisé analyse financière internationale...).
]]>Le barman exerce un métier de contact. Aimable et accueillant avec tous, il doit user de diplomatie mais aussi, en cas de problème, de fermeté lorsqu'il faut gérer les clients qui ont trop bu ou qui importunent les autres. Il est très réactif et sait anticiper les situations qui risquent de dégénérer. Témoin de conversations parfois très intimes, il sait se montrer discret. Attentif et à l'écoute, il enregistre les habitudes de ses clients et sait leur proposer d'autres boissons correspondant à leurs goûts.
Des qualités de bon gestionnaire permettent d'évoluer assez rapidement. Quel que soit son niveau de responsabilité, le barman garde toujours en tête la législation en vigueur sur les boissons et les débits de boissons. Il veillera notamment à demander une pièce d'identité aux clients qui lui semblent trop jeunes pour consommer de l'alcool. Il est également attentif au bruit que ses clients peuvent faire en sortant de son établissement, et qui risque de gêner les voisins.
Derrière le comptoir jusque tard dans la nuit, il possède une solide résistance physique et nerveuse. Il fait preuve de rapidité et d'adresse pour servir les clients avec efficacité. Sa mémoire lui permet de retenir les recettes de nombreux cocktails.
]]>Le métier s'exerce dans des hôtels, des restaurants, des bars ou boîtes de nuits, des casinos, des clubs de vacances, etc. Il peut également exercer sur un bateau de croisière ou dans un train. La majorité des entreprises compte moins de 10 salariés.
Dans un café classique, le barman dépend du patron. Dans un bar intégré à un complexe hôtelier par exemple, le second barman est placé sous l'autorité du chef barman : il travaille en relation avec le personnel de restauration et encadre les commis de bar. Le chef barman prend en charge les commandes de boissons et négocie les tarifs. Dans les grands établissements, il encadre également le personnel, recrute les employés ou les apprentis, et assure leur formation.
En relation permanente avec la clientèle, le barman est très sollicité physiquement et nerveusement. Constamment debout, souvent tard, dans le bruit, il assure des horaires difficiles (il peut terminer son travail entre 2 et 4 h du matin, avoir des horaires fractionnés ou être employé seulement en saison, l'été, et/ou l'hiver). Souvent seul, il sait gérer le stress des coups de feu et les clients indélicats. Il se montre disponible également les dimanches et jours fériés.
]]>Le barman joue un rôle essentiel dans l'établissement qui l'emploie, au-delà du service des boissons. Avant l'ouverture du bar, il met en place les tables et la plonge du bar, met en service les percolateurs et la machine à laver les verres dont il assure l'entretien et la première maintenance... Il réapprovisionne le bar et réceptionne les produits commandés à l'économat (pour un bar d'hôtel) ou aux fournisseurs (en bar classique). Enfin il met le champagne dans la glace et coupe rondelles de citrons ou feuilles de menthe pour agrémenter ses cocktails.
Le bar ouvert, il accueille les clients, prépare et sert les boissons, du café au cocktail. Pour cela, il utilise les équipements du bar (percolateurs, shakers, etc.). Tout en servant, il converse avec les clients, les conseille dans leur choix et leur fait découvrir de nouveaux cocktails. Souvent, c'est lui qui crée l'ambiance (lumière, musique).
Le barman est aussi chargé de la facturation et de l'encaissement des consommations. À la fin de la journée, il arrête les comptes et établit le relevé des ventes.
]]>Après la 3e
CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant
MC employé barman
Niveau bac
BP barman
Bac professionnel commercialisation et services en restauration
]]>À partir du Smic (sur une base de 39 heures). Des pourboires peuvent s'ajouter.
Une formation en apprentissage ou des stages dans différents établissements (en France comme à l'étranger) sont utiles pour diversifier ses expériences. La connaissance d'au moins une langue étrangère (dont l'anglais) est exigée dans la plupart des cas.
Dans les grandes villes surtout, les bars à thèmes et les concepts originaux se sont multipliés ces dernières années pour attirer des clients de plus en plus exigeants. Petite restauration, musique live, café philo, happy hours, animations, lieux alternatifs, déco personnalisée, etc. permettent de se démarquer. En France, on compte 37 310 débits de boissons. L'île-de-France attire plus de 31 % des effectifs salariés, suivi des régions Auvergne-Rhône-Alpes (12,7 %) et PACA (9,3 %). Mais le barman peut aussi travailler en saison à la montagne par exemple.
Après plusieurs années d'expérience, un commis ou un apprenti barman peut devenir barman, puis chef barman dans un établissement de luxe. Une formation complémentaire en gestion permet aux plus audacieux de s'installer à leur compte. Avec une ou plusieurs langues étrangères à son actif, il peut également chercher du travail à l'étranger, notamment pour les périodes touristiques.
]]>Mais le barman ne joue pas seulement du shaker. Il a le sens des relations humaines. Ferme, pour écarter les indésirables, il sait aussi réconforter discrètement un client esseulé ou créer une ambiance. Sa rapidité est indispensable pour faire face aux " coups de feu ". Le barman connaît la réglementation sur les boissons et débits de boissons. Qu'il travaille dans un bar, une discothèque ou un hôtel, il sait parler au minimum une langue étrangère. Et comme un bar se doit d'accueillir les noctambules, son service finit parfois tard dans la nuit.
2 ans pour préparer le CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant, éventuellement complété par la MC employé barman (1 an) ou le BP barman (2 ans).
3 ans pour le bac pro commercialisation et services en restauration.
]]>Quand un contrat important se présente, il faut se décider rapidement et ne pas se tromper ! L'autonomie et le sens des responsabilités sont deux qualités importantes pour exercer ce métier.
Dans ce métier, le sens de la négociation et le goût des contacts servent au quotidien. Parce qu'il voyage dans des pays de cultures différentes, le commercial export possède une grande ouverture d'esprit. Il doit s'adapter aux habitudes de négociation et aux rythmes de travail propres à ses interlocuteurs étrangers.
Le commercial export connaît les outils du marketing et de la vente (études de marché, contrats, traitement des commandes...), les circuits de distribution étrangers et les réglementations douanières. Il pratique deux langues au minimum, dont l'anglais. Parler une langue rare est un atout.
]]>Le commercial export passe relativement peu de temps au bureau car il se déplace souvent à l'étranger. Pas toujours facile de concilier cette mobilité géographique avec une vie de famille...
Dans les grandes entreprises, le commercial export gère tous les aspects de la fonction commerciale, du marketing à la vente. Il est amené à régler toutes sortes de problèmes, logistiques (retards de livraison, accidents...) comme financiers (clients mauvais payeurs...).
Le commercial export contribue largement aux bons résultats de son entreprise sur les marchés étrangers. Il est donc soumis à une forte pression. Pour mener à bien des négociations parfois serrées, mieux vaut avoir les nerfs solides.
]]>Il étudie les marchés et les entreprises susceptibles de devenir de nouveaux clients, puis planifie des rendez-vous avec ces " prospects " (clients potentiels). Il n'hésite pas à se déplacer à l'étranger pour négocier les contrats. Pour enrichir son carnet d'adresses, il participe à des salons internationaux et à des foires.
Soucieux d'entretenir de bonnes relations avec ses clients, il les contacte régulièrement pour faire avec eux le bilan de leurs commandes, les conseiller, noter leurs attentes. Analysant en permanence la concurrence, il essaie de s'en démarquer pour développer les ventes.
Dans les PME (petites et moyennes entreprises), le commercial export gère ses dossiers de A à Z, autrement dit du premier contact à la livraison des produits. Il doit donc connaître les formalités de douane, ainsi que les techniques particulières d'assurance, de transport et de paiement qui se pratiquent à l'exportation.
Dans les grandes entreprises, il s'appuie sur des équipes de vente à l'international qu'il doit former et encadrer lors des négociations techniques et commerciales.
]]>Niveau bac + 2
BTS commerce international ;
Diplôme des écoles de commerce dépendant des chambres de commerce et d'industrie (CCI).
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation ;
Licence pro ;
Diplôme des écoles de gestion et de commerce (EGC) dépendant des chambres de commerce et d'industrie (CCI).
Niveau bac + 4 et 5
Master commerce international et langues étrangères appliquées (LEA) ;
Diplôme d'école de commerce avec une orientation vers l'international.
]]>À partir de 2666 euros brut par mois.
Chaque année, environ 3 000 postes de commerciaux export se libèrent sur le marché de l'emploi. Tous les secteurs d'activité sont concernés, en particulier l'industrie (agroalimentaire, notamment), les services aux entreprises (transporteurs, par exemple) et le commerce en général. Pour développer leurs exportations, les PME/PMI (petites et moyennes industries) recrutent. Les jeunes diplômés débutent souvent en tant qu'assistants export basés en France.
Après 4 ou 5 ans d'expérience, un commercial export peut occuper un poste de chef de zone export, c'est-à-dire d'animateur du réseau commercial d'une zone. En milieu de carrière, il peut devenir directeur export.
Autre évolution possible : prendre la direction d'une filiale à l'étranger. Attention : ce poste à responsabilités n'est accessible qu'après une longue expérience comme commercial export.
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Un bac + 2 est suffisant pour débuter dans ce métier, mais les grandes entreprises préfèrent les titulaires d'un bac + 5. 2 ans pour obtenir le BTS commerce international ; 3 ans pour valider le BUT techniques de commercialisation ou une licence professionnelle ; 3 à 5 ans pour un diplôme d'école de commerce ; 5 ans pour un master.
]]>Les pharmaciens d’officine exercent un métier scientifique qui comporte des responsabilités et nécessite, notamment, des capacités d’analyse, de rigueur et des prises d’initiative.
Le métier requiert disponibilité, sens de l’écoute et bienveillance pour conseiller et accompagner les patients. Il faut aussi être capable de vulgariser ses connaissances pour s’adapter à chaque patient.
]]>Le pharmacien ou la pharmacienne s’entoure d’une équipe officinale (préparateurs ou étudiants en pharmacie, secrétaire, rayonniste, etc.) dont il ou elle contrôle le travail. Il ou elle peut aussi se déplacer dans les maisons de santé, chez les patients ou dans les maisons de retraite. Au quotidien, il ou elle collabore étroitement avec les autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, etc.).
Les aménagements actuels des pharmacies assurent un environnement de travail ergonomique et confortable (robots pour classer les médicaments, comptoirs adaptés, espace de confidentialité, etc.), avec des outils numériques (logiciels professionnels spécifiques) performants.
Les horaires de travail dépendent de l’organisation de chaque pharmacie et sont conciliables avec une vie familiale. Toutefois, il faut participer périodiquement à des services de garde. La semaine de 4 jours ou le travail à temps partiel sont relativement répandus. Autre possibilité : travailler en faisant des remplacements dans différentes pharmacies.
]]>En ville, les pharmaciens d'officine sont les seuls à pouvoir délivrer des médicaments en toute sécurité, avec ou sans ordonnance.Ils sont formés pour vérifier les doses et les incompatibilités selon le profil de chaque patient. Ils expliquent les traitements en donnant des conseils adaptés. Ils peuvent proposer aux malades des analyses approfondies de leurs traitements ou modifier les ordonnances en accord avec les médecins.Ils peuvent encore fabriquer eux-mêmes des médicaments appelés « préparations magistrales ». Enfin, la vente et le conseil relatifs à d’autres produits de santé ou de parapharmacie font aussi partie de leurs attributions.
Aujourd’hui, le pharmacien ou la pharmacienne d’officine peut vacciner, effectuer des tests de dépistage ou proposer des entretiens spécifiques aux patients en lien avec leur santé (nutrition, arrêt du tabac, etc.). Il ou elle est formé/e aux gestes de premiers secours. Il ou elle peut aussi développer des activités particulières comme l’orthopédie (prévention ou correction des déformations ou malformations des os, des articulations, des muscles, des tendons), la phytothérapie (traitements par les plantes), l’aromathérapie (utilisation des huiles essentielles) ou la cancérologie. Il ou elle participe à la protection de l’environnement en collectant les médicaments non-utilisés ou périmés et certains déchets d’activité de soins (aiguilles pour diabétiques, par exemple) des patients.
Lorsqu’ils sont propriétaires de leur pharmacie, les pharmaciens titulaires d’officine sont aussi de véritables chefs d’entreprise. Ils assurent la gestion de la pharmacie, les achats et le management de leur équipe.
]]>Niveau bac + 6
DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie
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3620 euros brut par mois. De 2900 euros brut par mois jusqu’à 5800 euros brut par mois pour les pharmaciens salariés (adjoints ou remplaçants). Entre 5000 et 10 000 euros brut par mois pour les pharmaciens titulaires propriétaires de pharmacies.
Le secteur de la pharmacie recrute très facilement surtout avec l’évolution constante du métier. Il permet de travailler partout sur le territoire métropolitain et ultramarin (en ville et en milieu rural).
Les pharmacies sont des PME (petites et moyennes entreprises). Les pharmaciens titulaires d’officine en sont les propriétaires et peuvent s’associer au sein d’une même pharmacie. Leur équipe comporte des pharmaciens adjoints salariés qui peuvent évoluer dans l’entreprise en renforçant leurs compétences par des formations complémentaires dans des domaines divers : orthopédie, pédiatrie, nutrition, phytothérapie, cancérologie, maintien à domicile de la personne âgée.
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Le cursus de pharmacie débute avec le PASS (parcours accès santé spécifique) ou la L.AS (licence accès santé). Les études durent 6 ans (cycle court) pour obtenir le DE (diplôme d'État) de docteur en pharmacie.
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Le chargé de recherche en recrutement doit être à l'aise avec les technologies, les moteurs de recherche et toutes les finesses de l'Internet et des réseaux sociaux dont il suit le développement et les nouvelles tendances pour, le cas échéant, adapter ses sources de recherche. L'engouement pour les photos et vidéos en ligne lui donne de nouveaux espaces de recherche.
Comprendre les attentes et les enjeux de l'entreprise demande un esprit d'analyse et de synthèse. Le chargé doit rapidement assimiler le vocabulaire et les spécificités d'un métier et être efficace à l'oral comme à l'écrit. Il sait prendre des initiatives et être force de proposition si la recherche " classique " ne porte pas assez ses fruits. Il connaît les politiques de l'emploi et de la formation pour en tirer parti.
Il doit faire preuve de persuasion à la fois pour convaincre en interne de l'intérêt d'une candidature et pour persuader un " chassé " de passer un entretien de recrutement. Organisé dans sa recherche et ses contacts, il est capable de créer une CVthèque. Sociable, il établit le premier contact avec les candidats potentiels et noue des relations durables avec des prescripteurs comme les écoles.
]]>Les réseaux sociaux (LinkedIn, Viadeo) sont désormais une source essentielle pour repérer des candidats potentiels et aussi Twitter qui aide à cerner leur personnalité. Plus de 30 % des consultations d'offres et 15 % des réponses transitent via smartphones et tablettes, ce qui accélère le processus de recrutement. Le chargé de recherche en recrutement évolue au rythme des candidats pour mieux les traquer.
Très réactif, le chargé de recherche en recrutement adapte sa méthode et se remet en question si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Travail avec les community managers, utilisation d'algorithmes et bientôt géolocalisation pourront l'aider. Il est jugé sur la qualité de son travail, mais aussi sur sa rapidité ; son salaire peut en dépendre jusqu'à 40 % ! Le stress n'est donc pas absent de son travail.
Les entreprises font généralement appel aux chargés de recherche en recrutement quand elles ont du mal à recruter, surtout pour des profils de haut niveau. Il doit donc faire preuve d'imagination, de persévérance et utiliser ses contacts pour trouver la perle rare ou convaincre le mouton à cinq pattes courtisé par plusieurs entreprises de signer avec lui. La peur de se tromper, de passer à côté d'un profil ou qu'il soit " volé " par la concurrence n'est pas toujours simple à gérer.
]]>Le chargé de recherche en recrutement commence par analyser les besoins de l'entreprise et le profil recherché. Il se documente sur le secteur d'activité et le métier (surtout s'il travaille dans un cabinet extérieur à l'entreprise qui recrute) et les sources spécifiques de recrutement qui lui permettront de dénicher la perle rare, y compris dans les entreprises concurrentes ! Parfois, sa recherche est plus globale pour constituer un vivier de candidats.
À partir des méthodes et sources approuvées par son responsable, le chargé de recherche en recrutement démarre son travail en s'appuyant sur des critères pré-établis (expérience, formation...). Il ne se contente pas d'attendre les réponses aux annonces qu'il aura pu passer ; il doit fouiller les CVthèques disponibles en interne ou sur l'Internet, scruter les sites d'emploi en ligne, les réseaux sociaux et les annuaires des écoles, fréquenter les salons et les forums...
Afin de présenter une liste réduite de candidats, le chargé de recherche en recrutement fait parfois passer un premier entretien (téléphonique, visioconférence et/ou en personne) au candidat à qui il présente le poste et l'entreprise. Il vérifie la cohérence du CV et la personnalité du candidat. À chaque étape, il rend compte de son avancée.
]]>Niveau bac + 5
Master en ressources humaines...
]]>A partir de 2250 et jusqu'à 2500 euros brut par mois pour un débutant. Dans certains cas, une partie de la rémunération peut être liée à la performance individuelle.
C'est dans les cabinets de recrutement que l'on trouve le plus de chargés de recherche en recrutement débutants. Ils assistent le consultant ou le chargé de recrutement en amont de la mission de recrutement proprement dite. Dans les grosses structures, le chargé de recherche en recrutement travaille en équipe. Il peut être généraliste ou spécialisé dans un secteur d'activité (banque, industrie automobile ou pharmaceutique, grande distribution...) ou une fonction (commerciale, gestion, marketing...).
Le poste se développe dans les grandes entreprises, et vient en appui aux responsables recrutement ou ressources humaines, lorsque celles-ci recrutent beaucoup et régulièrement et/ou ont du mal à trouver les profils dont elles ont besoin.
Si les stages et les missions ponctuelles sont pléthoriques pour ce poste, ils ne sont pas toujours transformés en CDI, mais la reprise économique et la hausse des recrutements qui va avec pourraient changer la donne. En général, un chargé de recherche en recrutement démarre en cabinet de recrutement où il développera une expertise sur un secteur d'activité et gravira les échelons. Un poste de chargé de recrutement dans une entreprise est aussi envisageable.
]]>Les profils sont assez variés pour ce poste qui est souvent accessible pour les débutants après un bac + 5 (master en ressources humaines...).
]]>Le MDM (master data management) que doit maîtriser le gestionnaire d'études cliniques peut se traduire par " gestion des données de référence ". Il regroupe l'ensemble des méthodes, outils et processus garantissant que les données sont identifiées et utilisables sans risque. Il englobe tout ce qui permet de constituer un référentiel de qualité : le nettoyage des données, la mise en cohérence, la mise à jour et l'élimination des doublons.
Les essais cliniques représentent la phase la plus longue du cycle de développement d'un médicament. L'évolution des méthodes et des technologies crée des gains de productivité : avec le développement des réseaux et d'Internet, de nouveaux outils électroniques ont ainsi été mis en place pour le recueil des observations. Une veille technologique est donc nécessaire.
Contrairement à un administrateur de bases de données classique, le gestionnaire de données cliniques doit s'intégrer dans le projet général de la recherche clinique. Un intérêt pour la biologie, la santé et les statistiques facilite la compréhension des besoins de l'étude. L'anglais est la langue de travail omniprésente, donc indispensable à la gestion de ces études souvent internationales.
]]>Le gestionnaire de données cliniques intervient à chacune des étapes qui jalonnent une étude clinique. Il rédige le protocole fixant les objectifs et la méthodologie de l'étude. Puis il recueille, gère et corrige les données, et participe au comité de validation réunissant le médecin investigateur principal de l'étude, les cliniciens et les statisticiens. De fait, sa responsabilité est fortement engagée dans le bon déroulement et le respect des délais d'une étude.
Travaillant essentiellement devant son poste informatique, le gestionnaire de données cliniques se déplace rarement. En revanche, il multiplie les échanges et participe à de nombreuses réunions en interne au sein du service biométrie avec les attachés de saisie, les codeurs et les statisticiens. Il est également en contact avec tous les acteurs internes d'un essai clinique : les chefs de projet, les cliniciens, les spécialistes de la pharmacocinétique et de la pharmacovigilance, ainsi que les ARC (attachés de recherche clinique) qui mènent les études dans les cliniques et les centres hospitaliers.
]]>Le gestionnaire de données cliniques crée une base de données pour recueillir, via des cahiers d'observations, les milliers d'informations relatives à une étude clinique. Le champ d'investigation est large : démographie, antécédents médicaux, événements cliniques, biologie, génétique, traitements, qualité de vie...
Utilisant des logiciels spécialisés, le gestionnaire de données cliniques contrôle la cohérence de la base de données et vérifie si le protocole a été suivi avec rigueur. C'est un gage de qualité, de fiabilité et de traçabilité, et une preuve que l'étude a été faite dans le respect des exigences réglementaires et législatives en vigueur. Finalement, il réalise un bilan des actions menées pour vérifier la base de données. Après un dernier contrôle qualité, cette base est transmise au biostatisticien pour l'analyse des résultats.
Tout au long de sa mission, le gestionnaire de données cliniques doit respecter les modalités prévues pour l'étude, les directives de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) sur la gestion des données personnelles, et les réglementations nationales et internationales en matière de recherche médicale.
]]>Niveau bac + 5
Master statistique et informatique décisionnelle ; statistiques biomédicales ; physiologie et informatique ; ingénierie de la santé...
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.
Le gestionnaire de données cliniques peut exercer à l'hôpital, en particulier dans les CHU (centres hospitaliers universitaires), mais aussi à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et dans les organismes publics de recherche en santé humaine qui se portent promoteurs d'essais cliniques. Cela signifie qu'ils en prennent l'initiative et en assurent le financement et la responsabilité. Dans les laboratoires pharmaceutiques, les activités de développement clinique servent à évaluer l'intérêt d'un médicament, c'est-à-dire son ratio bénéfice/risque pour les patients.
Les entreprises françaises du médicament emploient près de 21 000 personnes dans les centres de recherche et développement (R & D), soit 18 % des chercheurs européens dans ce domaine. Les effectifs de la R & D (recherche et développement) ont augmenté de 14 % au cours des 10 dernières années. Cependant, l'emploi dans ce domaine reste fragile car les postes se concentrent sur un petit nombre d'entreprises.
Avec de l'expérience, le gestionnaire de données cliniques peut évoluer vers un poste de responsable dans un service de biométrie. il existe également des passerelles vers les métiers d'ARC, de chargé de pharmacovigilance ou encore de statisticien.
]]>Le métier de gestionnaire de données cliniques demande beaucoup de rigueur, des connaissances informatiques et scientifiques, et la maîtrise de l'anglais.
Bac + 5 : master statistique et informatique décisionnelle ; statistiques biomédicales ; physiologie et informatique ; ingénierie de la santé...
]]>Si le contrôleur technique ne répare pas, il doit cependant avoir de solides connaissances en mécanique et connaître tous les problèmes liés à la technique automobile, depuis la carrosserie jusqu'au moteur, en passant par la transmission et les liaisons au sol. Il doit aussi maîtriser les outils de mesure et de contrôle, qu'ils soient mécaniques ou électroniques.
Impossible d'échapper aux multiples documents faisant état des normes en vigueur. Il faut se tenir au courant des évolutions, faire preuve de rigueur et de méthode. La précision est également de mise au moment de rédiger le compte-rendu. Le contrôleur automobile doit faire appel à ses qualités d'analyse et de synthèse pour présenter clairement des éléments complexes.
Qu'il soit face à des clients, des experts, des assureurs ou des équipementiers, il exerce un métier de contacts. Face à des conducteurs pas toujours satisfaits du bilan émis, il sait garder son calme. Il est capable d'employer un langage technique, mais aussi d'expliquer les problèmes d'un véhicule en des termes accessibles au plus grand nombre. La pratique de logiciels spécialisés est indispensable.
]]>Le contrôleur exerce dans un centre agréé indépendant ou associé à un réseau. L'équipe technique, placée sous la direction d'un responsable, dépasse rarement 3 personnes. Le travail n'est pas répétitif, vu la diversité des véhicules en circulation (électriques, hybrides...). Les connaissances mécaniques doivent sans cesse être améliorées. L'évolution de la réglementation impose aussi de suivre régulièrement des stages de remise à niveau.
Les responsabilités du contrôleur technique en automobile sont très importantes. En effet, il rédige et signe le PV (procès-verbal) de contrôle, qui fait de lui le garant de la sécurité du véhicule. Il évalue l'état de fonctionnement de la voiture.
Debout, couché, assis, parfois plié en deux, il ausculte le véhicule sous toutes les coutures. Pas toujours facile de dénicher le numéro du châssis, surtout lorsqu'on ne peut rien démonter. Une bonne forme physique est donc nécessaire.
]]>Il contrôle l'état des véhicules automobiles de plus de 4 ans (voitures particulières, camionnettes et fourgons de moins de 3,5 tonnes). Il vérifie leur conformité avec la réglementation en vigueur. Pour cela, il effectue, sans démontage, plus d'une centaine de contrôles. Tout y passe : les freins, les pneus, la transmission, la suspension, la pollution, la direction, l'éclairage...
Le contrôle visuel étant insuffisant, une série de tests est effectuée à l'aide d'appareils et de bancs de mesure. Le contrôleur utilise divers outils et machines : pont élévateur, banc de suspension, banc de freinage, analyseur de gaz et de fumées, régloscope... Et, bien sûr, un poste informatique de contrôle. Ce technicien ne répare jamais le véhicule. En revanche, si des problèmes mécaniques sont détectés, il doit en découvrir la cause.
Une fois les tests effectués, le contrôleur technique établit un bilan écrit de son intervention, un procès-verbal et une facture pour le client. Puis il détaille à l'usager les anomalies constatées et lui explique ce qu'il doit faire réparer, quelles sont les pièces à changer (flexible de frein, pneus, amortisseurs...) et pourquoi. C'est aussi l'occasion de sensibiliser les conducteurs à la sécurité routière et de fixer, si nécessaire, la date d'une prochaine contre-visite.
]]>On peut commencer par préparer, un bac professionnel ou un BTS dans les domaines de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique ou de la carrosserie automobile. Il faut ensuite suivre un stage de formation au contrôle, dont la durée varie selon le niveau initial.
]]>Le Smic au minimum.
Varie selon la convention collective signée et la politique salariale de l'entreprise à la date de l'embauche.
Le métier existe depuis 1992, date de l'instauration du contrôle technique obligatoire. Ce dernier concerne les voitures, les fourgons et les camionnettes pesant moins de 3,5 tonnes et " âgés " de 4 ans et plus.
On compte environ 10 000 contrôleurs techniques automobiles en France, répartis dans environ 5 200 centres agréés, indépendants ou affiliés à un réseau national. Environ 500 postes sont à pourvoir chaque année. Le secteur attire de nombreux jeunes. Ce métier offre aussi une reconversion à des réparateurs automobiles.
Un contrôleur salarié peut devenir chef d'équipe, voire chef de centre. Autre possibilité : s'installer à son compte. Il faut alors prévoir un investissement minimal conséquent pour l'achat du local et du matériel. Attention, un contrôleur technique ne peut en aucun cas exercer en parallèle une activité de réparateur.
]]>Ce technicien ne répare jamais. En revanche, si des problèmes mécaniques sont détectés, il doit en découvrir la cause. Une fois les tests effectués, le contrôleur technique établit un bilan écrit de son intervention, un procès-verbal et une facture. Puis il détaille au conducteur les anomalies constatées, et lui explique ce qu'il doit faire réparer, quelles sont les pièces à changer et pourquoi.
Le contrôleur exerce dans un centre agréé indépendant ou associé à un réseau. Le métier demande une grande attention et de solides connaissances techniques pour s'adapter à la diversité des véhicules et à l'évolution des réglementations.
La profession de contrôleur technique est très réglementée. Elle exige l'obtention d'un agrément préfectoral qui n'est délivré qu'à des personnes ayant un diplôme et/ou de l'expérience dans la réparation automobile. On peut commencer par préparer, un bac professionnel ou un BTS dans les domaines de la mécanique, de l'électricité, de l'électronique ou de la carrosserie automobile. Il faut ensuite suivre un stage de formation au contrôle, dont la durée varie selon le niveau initial.
]]>Responsable de la qualité de la neige et de sa production, le nivoculteur est un professionnel polyvalent, touche-à-tout, qui possède des compétences en informatique (pour programmer les canons à neige), en mécanique, en électricité, en électrotechnique, en physique...
Parce qu'une bonne partie de son emploi du temps se déroule à l'extérieur, le nivoculteur doit supporter les conditions climatiques montagnards et être aussi un bon skieur.
]]>Le nivoculteur fait partie, dans la plupart des cas, du domaine d'exploitation des pistes. Dans certaines stations, il peut être sous la responsabilité d'un autre service : remontées mécaniques ou service technique de la commune, par exemple. Si un problème survient, le nivoculteur doit être opérationnel 24 heures sur 24, de jour comme de nuit, pour réparer ou ajuster le matériel afin que tout soit prêt pour le lendemain.
En station, il mène un travail d'équipe avec les dameurs et les pisteurs, qui connaissent parfaitement l'état du domaine skiable. Ils se concertent pour définir les zones prioritaires d'enneigement, les zones à renforcer du fait de l'usure particulière (passage répété des skieurs) ou de l'exposition...
]]>Dans une station de sports d'hiver, le nivoculteur est chargé de produire la neige de culture qui permet à la station d'avoir un taux d'enneigement suffisant et de qualité pour répondre aux attentes des skieurs. Pour cela, il anticipe et planifie chaque étape tout au long de l'année : novembre-décembre pour la fabrication de la neige ; l'été pour la maintenance des équipements et matériels ; toute l'année pour la gestion prévisionnelle de l'eau.
Dès que les derniers skieurs ont quitté les pistes, au sein de l'usine à neige, devant son écran d'ordinateur, le nivoculteur vérifie que les conditions météo (température et humidité de l'air) sont réunies avant de programmer le lancement de la fabrication de la neige, après avoir contrôlé une dernière fois les installations (compresseurs, canalisations, capteurs...). Il peut assurer la mise en place de nouveaux équipements en cas d'extension du réseau. Il déclenche aussi le départ des dameuses sur les pistes dès que la quantité de neige produite est suffisante.
Une fois la production de neige lancée, le nivoculteur se rend sur les pistes pour analyser et sonder la neige produite en prenant en compte plusieurs paramètres (vent, température, hygrométrie..) qui garantissent la qualité de la poudreuse. Son rôle consiste aussi à surveiller et à préserver les réserves d'eau naturelles (lacs) qui serviront à fabriquer la neige.
]]>A partir du Smic . Les salaires peuvent être variables d'une station à l'autre cause des primes.
Le nivoculteur peut, après plusieurs années de pratique professionnelle, évoluer vers des fonctions de responsable de service des pistes.
]]>Ce métier est accessible après un bac pro des domaines de la mécanique, de l'électricité ou de l'électronique. Mais les titulaires d'un BTS voire d'un BUT en maintenance, énergétique, électricité... sont également très appréciés. Une formation spécialisée est proposée en formation continue par le GRETA Savoie qui utilise la plateforme du lycée des métiers de la montagne de Saint-Michel-de-Maurienne en Savoie (73). Elle est validée par l'examen de nivoculteur du DSF (Domaines skiables de France) et par une attestation de compétences.
]]>Ingénieux et précis au millimètre près, le serrurier-métallier sait lire un plan, visualiser les pièces dans l'espace et en perspective. Manipulant un outillage pouvant présenter un certain danger, il doit être attentif et adroit. Parfois sur les toits ou les échafaudages, le métallier exerce un métier qui demande une bonne condition physique.
Dessinant les pièces qu'il réalise, tout particulièrement s'il est ferronnier d'art, le serrurier-métallier doit pouvoir être capable d'évaluer les goûts et les besoins des clients, et de créer de nouvelles formes pour répondre à leur demande.
]]>En atelier, le serrurier-métallier façonne toutes sortes de métaux (fer, bronze, étain, cuivre, aluminium). Il manie des outils mécaniques, mais aussi électriques (perceuse, poinçonneuse, tronçonneuse à disque). De plus en plus, il travaille et ajuste les pièces à l'aide de machines à commande numérique.
Le métallier effectue la pose des pièces sur les chantiers, aussi bien en intérieur qu'en extérieur, seul ou en équipe. Il doit parfois travailler sur un échafaudage pour monter des châssis ou des balcons. Il peut aussi se déplacer chez des clients pour débloquer ou changer des serrures.
]]>Le serrurier-métallier ne façonne plus uniquement les serrures, les clés et les gonds. Il travaille sur tout type de construction métallique : menuiserie (porte, fenêtre, véranda...) et charpente (pont, passerelle, pylône...) où il intervient après le charpentier métallique.
Spécialisé dans la ferronnerie d'art, ce professionnel dessine et fabrique des balcons, des portails, des volutes, des feuilles nervurées... Il connaît les différents styles et l'histoire de l'art. Ce qui lui permet de collaborer, sur le chantier, avec le décorateur et l'architecte.
À partir des plans, le métallier prend ses mesures et dessine son ouvrage. Puis, il effectue la découpe des pièces, qu'il plie, meule, ajuste et soude. Il se rend ensuite sur le chantier pour procéder au montage définitif des éléments. Il en assure également la maintenance et l'entretien.
]]>CAP métallier ; ferronnier d'art ; réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage option B soudage ;
Bac pro ouvrages du bâtiment : métallerie ;
Bac techno STI2D (développement durable) ;
BP métallier.
MC technicien(ne) en soudage ;
]]>A partir du Smic
Étant donné la diversité des ouvrages fabriqués à partir des métaux, le secteur de la serrurerie-métallerie offre de nombreux débouchés. Les principaux se situent dans les petites entreprises du bâtiment.
Certains métalliers se spécialisent dans l'une des branches de la profession : serrurerie, construction métallique, menuiserie métallique, agencement et décoration, ferronnerie d'art, menuiserie aluminium et PVC.
Après quelques années d'expérience, le serrurier-métallier peut devenir chef d'équipe ou chef de chantier. Il dirige alors les ouvriers à l'atelier ou sur le chantier. S'il possède des bases en gestion et en comptabilité, il peut s'installer à son compte en tant qu'artisan.
]]>À partir des plans, le métallier prend ses mesures et dessine son ouvrage. Puis, il effectue la découpe des pièces, qu'il plie, meule, ajuste et soude. Il se rend ensuite sur le chantier pour procéder au montage définitif des éléments. Il en assure également la maintenance et l'entretien.
2 ans d'études pour préparer un CAP métallier ou ferronnier d'art ou réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage option B soudage. 2 ans d'études après un CAP pour préparer le BP métallier. 3 ans d'études pour préparer le bac professionnel ouvrages du bâtiment : métallerie.
1 an d'études pour préparer la MC technicien en soudage.
]]>Le mécanicien marine navigant doit savoir installer et mettre en service des moteurs essence ou diesel et maîtriser différentes technologies : électricité, climatisation, automatismes, pneumatique, hydraulique, informatique, sécurité, sûreté des installations...
La sécurité du navire et de ses passagers dépendent étroitement du bon fonctionnement des machines. Le mécanicien doit donc être méthodique, ponctuel et rendre compte à son supérieur une fois le travail terminé.
Pour faire ce métier, il faut avoir un bon équilibre, le sens des relations et aimer la vie en communauté.
]]>Ce professionnel exerce à bord de bateaux naviguant dans les eaux françaises et européennes. Dans ce cas, il alterne une semaine à bord du bateau et une semaine de congés payés à terre. Il peut également faire partie de la navigation au long-cours dans les eaux internationales. Il part alors en mer durant 2 à 3 mois, suivis de 2 à 3 mois de congés. Dans certains cas (industrie pétrolière...), le rythme d'alternance peut être d'un mois, voire moins.
Lorsqu'il est à bord du navire, le mécanicien marine navigant travaille généralement à la journée. Mais la nuit, le chef de quart passerelle peut alerter un mécanicien en cas de nécessité.
]]>Dans la salle des machines, le mécanicien de marine navigant veille au bon fonctionnement des systèmes de propulsion (moteur diesel ou essence...). Il effectue aussi des entretiens périodiques (vidanges...) et peut être parfois amené à effectuer des réparations ou installer des équipements neufs.
Sur les petits navires, il n'y a souvent qu'un seul mécanicien. Il est à la fois nettoyeur, graisseur, électricien, chef-mécanicien, voire un peu frigoriste, électronicien, hydraulicien ou automaticien.
Sur les bateaux plus importants, il peut y avoir 2 à 8 mécaniciens. L'équipe compte alors des matelots mécaniciens polyvalents, des maîtres, des officiers mécaniciens, un second-mécanicien et un chef-mécanicien, et les tâches sont réparties entre les différents membres de l'équipage en fonction de leur niveau de responsabilité.
]]>Après la 3e
CAP maritime
Niveau bac
Bac pro électromécanicien marine
]]>De 2400 euros à 6000 euros brut par mois.
Variable selon les qualifications et la taille du navire car la grille de salaire est différente selon le type du bateau et le type de navigation.
Bon à savoir : un mécanicien sur un bateau de pêche est mieux rémunéré que sur un bateau de commerce.
Le mécanicien marine navigant exerce à bord des bateaux de commerce effectuant le transport de passagers (ferries, paquebots de croisière), le transport de marchandises (cargos, pétroliers...), ou à bord de bateaux de pêche maritime, de plaisance... Il peut également travailler pour la navigation de la recherche (océanographie, étude des ressources naturelles...) ou le sauvetage en mer (SNSM).
Il est très recherché pour exercer en mer, mais également à terre en raison de ses compétences multiples, et surtout de son autonomie. Il est en effet habitué à résoudre seul les difficultés et à faire tourner les machines sans problème.
Étant généralement polyvalent, le marin qui a des compétences en mécanique peut passer d'un service à l'autre, par exemple de la conduite à la machine ou inversement. En dehors de la navigation, le mécanicien de marine navigant peut s'orienter dans différents domaines tels que l'industrie pétrolière ou les énergies renouvelables. Il peut aussi devenir enseignant maritime, inspecteur dans les services des affaires maritimes...
]]>CAP maritime, bac pro électromécanicien marine...
Brevet de chef de quart machine ou de second mécanicien à l'ENSM (école nationale supérieure maritime).
]]>Le métier se situe à la croisée de l'électrotechnique, des techniques photovoltaïques et de la construction. L'ingénieur en énergie solaire doit donc avoir des compétences techniques variées. Il doit également être organisé pour gérer un projet de A à Z et en suivre parfois plusieurs en même temps.
Promouvoir l'efficacité de l'énergie solaire est essentiel pour cet ingénieur. Il doit développer la formation et diffuser l'information auprès des différents partenaires : maîtres d'oeuvre, maîtres d'ouvrage publics, opérateurs énergétiques, élus locaux et régionaux... L'activité de l'ingénieur le met en contact avec les entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics, les fournisseurs de panneaux solaires et les administrations qui délivrent les autorisations.
Lors de l'enquête publique, l'ingénieur organise et anime la concertation avec les parties prenantes (collectivités locales, propriétaires fonciers, population). Il doit alors savoir dialoguer et négocier. Le sens relationnel est essentiel, pour prendre en compte les oppositions... tout en résistant aux pressions. Sur un chantier, des difficultés peuvent surgir. À l'ingénieur de les aborder en faisant preuve de réactivité.
]]>C'est en bureau d'études que l'ingénieur en énergie solaire monte un projet à partir des données sur l'impact environnemental, l'ensoleillement, ses consultations techniques. Il suit les demandes d'autorisation et les démarches en vue du raccordement au réseau électrique. Il peut également être chargé du montage financier du projet. Lorsque les travaux débutent, il se rend régulièrement sur le chantier pour le superviser. Des déplacements fréquents sont aussi à prévoir chez les clients éventuels, pour ceux qui deviennent ingénieurs d'affaires et participent à la stratégie commerciale de leur entreprise.
Le domaine de l'énergie solaire offre de réelles possibilités d'emploi à l'étranger. Certaines entreprises du secteur photovoltaïque ont ainsi développé une activité à l'international (Afrique, Amérique latine, Asie). Leurs ingénieurs peuvent alors être amenés à effectuer des déplacements fréquents ou des missions dans les pays concernés. Dans ce cas, un bon niveau d'anglais est exigé.
]]>Deux techniques transforment le rayonnement solaire en énergie : le thermique, qui produit de la chaleur ; le photovoltaïque, qui produit de l'électricité. L'ingénieur en énergie solaire conçoit et coordonne la réalisation des installations nécessaires : panneaux intégrés aux toitures, centrales installées au sol...
Pour un projet de toiture avec panneaux photovoltaïque, les études en amont durent de 2 à 3 mois. Après avoir sélectionné l'installateur, l'ingénieur en énergie solaire suit l'exécution des travaux jusqu'à la mise en service. Avant d'implanter une centrale au sol, il faut choisir un terrain offrant un bon potentiel photovoltaïque et un faible impact environnemental. Bases de données et visites aident l'ingénieur dans sa prospection. Puis, il examine les contraintes, suit le dossier et conduit la concertation locale. Sa gestion du projet dure de 1 à 3 ans jusqu'à l'obtention des autorisations.
La puissance énergétique du soleil est loin d'être totalement exploitée. Lorsqu'il travaille dans la recherche, l'ingénieur en énergie solaire doit améliorer le rendement des cellules photovoltaïques. Pour cela, il met au point des technologies innovantes, comme le solaire thermodynamique et le photovoltaïque à concentration.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en énergie, énergie et développement durable, énergie et environnement, thermique énergétique...
Master énergie, éventuellement spécialisé en énergie solaire ou en énergies renouvelables
]]>De 2000 à 3000 euros brut par mois.
Avec la transition énergétique en cours, l'accroissement de la part accordée à l'énergie solaire est actée. En 2020, l'électricité produite par la filière solaire a atteint 12,6 TWh produits, soit une augmentation de 2,5 % par rapport à 2019. La région Nouvelle-Aquitaine est la plus productrice, suivie par l'Occitanie et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La production de la filière permet de couvrir 2,8 % de la consommation totale en énergie. Un pourcentage modeste, mais qui progresse constamment.
Les employeurs sont les grands groupes du secteur de l'énergie : EDF, via sa filiale dédiée au solaire et à l'éolien ; Total Eren, filiale deTotalenergies qui mise sur le développement de grandes centrales solaires ; Engie, qui développe des projets similaires. Parallèlement, une centaine d'entreprises souvent de petite taille, des fabricants de cellules ou des ensembliers, est spécialisée sur le solaire, comme Apollon Solar. Des bureaux d'études techniques, comme BayWa r.e, VSB energies nouvelles, etc., proposent leur savoir-faire en matière de gestion de projet. La recherche est conduite par des organismes comme le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) ou l'Ines (Institut national de l'énergie solaire) et par des start-up.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master en énergie, énergie et développement durable, énergie et environnement, thermique énergétique.... Quelques écoles et universités proposent une spécialisation en énergie solaire ou en énergies renouvelables.
]]>Le concepteur designer packaging doit avoir un solide bagage technique pour s'approprier les logiciels de dessin assistés par ordinateur, mais aussi pour calculer la résistance et la quantité de matériaux nécessaire à la réalisation d'un emballage, le volume qu'il occupera, etc.
Il doit également faire preuve d'imagination et d'originalité pour développer de nouveaux concepts, expérimenter de nouveaux matériaux, etc. Curieux, il s'inspire de tout ce qu'il voit autour de lui mais aussi de la concurrence ou de ce qui se fait dans d'autres secteurs. Il fait des recherches pour répondre aux demandes précises des clients.
Habile, rigoureux, le concepteur designer packaging ne doit jamais perdre de vue la faisabilité et les contraintes liées à l'emballage qu'il doit imaginer. Une erreur de calcul, un mauvais choix de matériaux ou de couleurs peut avoir des effets désastreux pour le client et pour son entreprise.
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Le concepteur designer packaging travaille dans un bureau d'études au sein d'une équipe de designers. Il est en lien avec les services marketing et commercial afin d'être certain que son idée correspond bien aux souhaits du client, ou pour proposer de nouveaux concepts. Selon le projet, il peut utiliser différents matériaux (bois, carton, plastique...). Il est proche de la production et du service méthodes pour tester son concept à l'échelle industrielle.
Le concepteur designer packaging travaille essentiellement sur ordinateur avec des logiciels spécifiques qui lui permettent notamment de visualiser son emballage en 2 dimensions (Artios Cad, Picador, Autocad) ou 3 dimensions (Solidworks, Rhino3D...) et de créer des maquettes numériques. Il conçoit aussi le graphisme et l'emballage, indissociable de la conception en volume, avec des logiciels spécialisés (Photoshop, Ilustrator, InDesign...). Ces logiciels évoluant rapidement, il doit sans cesse se former pour rester compétitif.
Les horaires de ce professionnel sont a priori réguliers, mais ils peuvent parfois s'allonger pour respecter les délais, pour répondre à un appel d'offre, par exemple. Mobile, il peut se déplacer pour rencontrer un client, visiter une usine, participer à un salon professionnel, en France comme à l'étranger. Il participe à des réunions au sein de son service comme avec les autres entités de l'usine, et parfois avec le client.
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À partir de la demande d'un client, le concepteur designer packaging propose une ou plusieurs solutions d'emballage en tenant compte de l'utilisation qui lui sera réservée. Il est amené à intégrer dans ses propositions des contraintes liées à la réglementation, au coût, à la résistance, à l'esthétisme, à l'imperméabilité, à la sécurité, à l'ergonomie. Pour cela, il dresse un cahier des charges fonctionnelles qui permettra de veiller aussi bien à protéger le produit lors de son transport et stockage, qu'à sa mise en valeur dans les rayons et à son recyclage. Il doit aussi considérer les différents scenarios d'usage de l'emballage lors du conditionnement. Par exemple, comment l'emballage s'utilisera lors du conditionnement, mais, surtout, du côté consommateur, comment l'emballage facilitera l'utilisation du produit ou le mettra en valeur.
Afin de traduire au mieux la demande du client, ce professionnel commence par définir comment le produit sera stocké, transporté et distribué en fonction de sa fragilité et durée de vie. Il choisit les matériaux qui seront utilisés pour l'emballage et l'éventuel calage intérieur, les techniques de fabrication et les machines qui seront utilisées. Il calcule la surface du packaging, le volume et son coût final.
Il imagine des concepts d'emballage qu'il traduit par le dessin. Puis, il crée des prototypes ou maquettes pour valider l'usage. Il teste ensuite ces solutions et en évalue la qualité via des paramètres chiffrés... Il soumet ensuite le prototype au client qui décidera de poursuivre ou non sa fabrication au stade industriel, d'effectuer des modifications, etc.
Le concepteur designer packaging est également force de proposition et d'innovation au sein de l'entreprise.
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Niveau bac + 3
BUT packaging, emballage et conditionnement
Licence professionnelle métiers de l'emballage et du conditionnement ; production industrielle ; métiers du design ; innovation et développement industriel ; contrôle qualité et management des processus industriels...
Diplôme national des métiers d'art et du design, mention objet ou mention graphisme (DN Made)
Niveau bac + 4, + 5
Master ingénierie de conception parcours ingénierie packaging
Diplôme d'ingénieur
Diplôme supérieur d'arts appliqués (DSAA)
]]>À partir de 2666 euros brut par mois pour un jeune cadre. Variable en fonction de l'entreprise et de la qualification.
Le concepteur designer packaging travaille en France comme à l'étranger, dans une entreprise proposant des solutions d'emballage ou de conditionnement de produits. Tous les secteurs d'activités ont besoin d'emballages : industries du luxe, automobile, pharmaceutique, agroalimentaire, etc. Les concepteurs designers packaging innovants sont recherchés pour inventer les emballages de demain, plus respectueux de l'environnement, plus performants... et toujours aussi esthétiques !
Le travail du concepteur designer packaging suit à la fois la production industrielle et la réglementation aux échelons français, européen et mondial. Avec des clients de plus en plus exigeants et des normes de plus en plus strictes, il doit s'adapter en veillant à l'impact de ses créations sur l'environnement (non-toxicité, utilisation de fibres recyclées, recyclage en fin de vie..). Il doit maintenir ses connaissances à jour et les faire évoluer.
Après quelques années d'expérience, le concepteur designer packaging peut devenir responsable de bureau d'études ou évoluer vers le bureau des méthodes d'une usine, par exemple. Il peut également s'orienter vers un poste de chef de projet, s'il a la fibre plus commerciale.
]]>3 ans pour préparer le BUT packaging, emballage et conditionnement ou une licence pro en design/conception d'embalage. Le master ingénierie de conception parcours ingénierie packaging s'obtient en 4 ans après le bac et il faut compter 5 ans pour un diplôme d'ingénieur ou un DSAA (diplôme supérieur d'arts appliqués).
]]>Évidemment, l'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) est d'abord un bon cavalier. Il doit justifier d'un certain niveau en équitation (galop 6) et d'une certaine expérience des promenades à cheval (7 jours de randonnées à son actif) pour entreprendre la formation spécialisée de la Fédérattion française d'équitation (FFE). Il sait également s'occuper des chevaux avant, pendant et après les sorties.
Pour gérer des groupes d'âges et de niveaux différents, l'ATE doit évaluer les performances de chacun. Il doit aussi créer une ambiance conviviale. Dans certains cas, la maîtrise d'une langue étrangère est recommandée. Bon organisateur, il a aussi des qualité d'animateur pour rendre la balade attrayante. Adaptable aux goûts et demandes des participants, il est intransigeant sur la sécurité. Il possède une attestation de formation aux premiers secours.
L'ATE connaît bien la faune, la flore et les principaux sites de la région traversée. Il possède une bonne culture générale, régionale et locale. Des connaissances en écologie sont aussi les bienvenues pour sensibiliser les publics au respect de la nature. Il possède en outre un solide sens de l'orientation et connaît parfaitement les itinéraires empruntés.
]]>À la haute saison, entre avril et septembre, l'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) ne connaît pas les 35 heures hebdomadaires. Il essaie de répondre à toutes les demandes pour compenser la baisse de revenus de l'hiver et travaille souvent les week-ends. Dans les périodes creuses, il apporte un soin particulier au dressage de ses chevaux pour les rendre compatibles à toutes les montes, tous les cavaliers, quel que soit le climat.
L'ATE, lorsqu'il conduit un groupe est essentiellement dehors. Selon le parcours proposé, il peut dormir sous la tente ou dans un gîte par exemple. Ces excursions peuvent l'emmener loin de chez lui pour plusieurs jours. Il doit également être capable d'animer les soirées. Premier debout, dernier couché, il sait préserver sa forme et son énergie pour rester au service du groupe.
Pour compléter ses revenus et son activité, l'ATE est souvent obligé d'exercer une autre activité. Il peut enseigner l'équitation, s'il est titulaire du diplôme adéquat, ou développer l'activité du centre par une meilleure gestion, des actions de communication, en développant des partenariats, etc. Il peut aussi choisir de changer de région pour s'adapter à la demande touristique.
]]>L'accompagnateur de tourisme équestre (ATE) encadre un groupe de cavaliers amateurs durant un ou plusieurs jours. Avant le départ, il choisit un itinéraire adapté au niveau du groupe, règle le matériel (harnachement, selles...), soigne les chevaux, etc. Il constitue les trousses de secours, indispensables en cas d'accident, prévoit les étapes, l'approvisionnement pour les chevaux comme les touristes, l'hébergement et le rangement du matériel sur place.
Une fois en route, l'ATE tient compte des difficultés éventuelles des cavaliers et des chevaux, tout en respectant les consignes de sécurité. Si nécessaire, il adapte le parcours, l'allure ou les temps de pause. Il transmet les techniques de base de la randonnée comme la distance à respecter entre les chevaux, le respect de l'itinéraire, la conduite du cheval en extérieur, sur les routes, etc. Il donne les soins aux chevaux à chaque étape.
En plus de sa passion du cheval, ce guide transmet ses connaissances sur les endroits traversés. Il parle aussi bien de la faune, de la flore que du climat, de l'architecture, de la culture ou de l'économie locale. Entre les randonnées, l'ATE participe à l'entretien des écuries et aux soins des chevaux.
]]>Après la 3e
CQP animateur soigneur assistant, mention tourisme équestre
Niveau bac
Titre d'accompagnateur de tourisme équestre de la FFE
CQP organisateur de randonnées équestres
BPJEPS activités équestres
]]>1971,71 euros brut par mois.
Le tourisme équestre connaît une expansion certaine et la vogue du "slow tourisme" joue en sa faveur. On compte en France plus de 9 000 structures équestres et la demande d'accompagnateurs de tourisme équestre (ATE), même si elle est souvent saisonnière, est régulière. Autrefois monopolisée par les hommes, la profession s'est largement ouverte aux femmes, au point qu'elles représentent aujourd'hui la majorité des professionnels sur le terrain. Les animateurs qui possèdent également les qualifications de guide et/ou de moniteur, augmentent leurs chances d'être recrutés.
Après avoir exercé en tant qu'ATE, ce professionnel peut devenir instructeur ou professeur d'équitation, maître randonneur, formateur de futurs professionnels... Dans tous les cas, il doit passer le diplôme correspondant et justifier d'une certaine expérience. La demande se développe également dans le domaine des véhicules tractés (calèches ou roulottes, par exemple). L'ATE peut donc se spécialiser en se formant comme meneur-accompagnateur. Il peut également, en passant le BPJEPS, devenir moniteur d'équitation pour former des élèves aux techniques de base de l'équitation. Enfin, il peut encore créer sa propre activité et se mettre à son compte.
]]>CQP animateur soigneur assistant, mention tourisme équestre.
6 à 18 mois pour obtenir le titre d'accompagnateur de tourisme équestre de la FFE (Fédération française d'équitation).
12 à 18 mois pour le BPJEPS activités équestres.
CQP organisateur de randonnées équestres.
]]>Scientifique de haut niveau, ce professionnel ou cette professionnelle a appris les techniques spécifiques de la météorologie. Outre des compétences en mathématiques et analyse statistique, le ou la météorologiste développera des connaissances en modélisation, en aérologie... Il ou elle travaille avec du matériel de haute technologie, des logiciels complexes nécessitant des compétences en informatique. Il faut être méticuleux/euse et avoir un goût prononcé pour l'observation, la mesure et l'interprétation des résultats.
La précision, la rigueur et la patience sont des qualités indispensables pour exercer ce métier. Une bonne résistance physique et nerveuse permet d'endurer des conditions de travail parfois difficiles. Un esprit logique, d'analyse et de synthèse, de l'autonomie sont également nécessaires.
Certaines fonctions comme l'informatique, l'enseignement ou la recherche nécessitent des compétences et des qualités particulières : persévérance, ouverture d'esprit, écoute, diplomatie pour la gestion d'équipe... De plus, il faut s'exprimer couramment en anglais, langue internationale de la météo. Des aptitudes rédactionnelles sont un plus.
]]>Le lieu d'exercice et les conditions de travail des météorologistes dépendent de leur niveau de formation. Fonctionnaires, ils travaillent pour Météo-France ou ses filiales ou le CNRS (Centre national de la recherche scientifique). En général, les chercheurs travaillent en laboratoire et partent parfois en mission en France ou dans les Outre-mers, voire dans les terres australes. Du fait de l'évolution des missions et des techniques, les météorologistes mettent à jour leurs connaissances et se perfectionnent au cours de leur carrière.
Aujourd'hui, ce sont des stations automatiques, alimentées en panneaux solaires qui transmettent les données en temps réel. Les relevés ont lieu de jour comme de nuit, les dimanches et les jours fériés, ce qui implique des horaires et un rythme de vie particuliers (12 heures consécutives pour les activités informatiques, d'observation ou encore de prévision, travail de nuit pour l'observation et la surveillance aéronautique). Ce métier amène parfois à travailler pendant de longues périodes dans des endroits éloignés ou isolés pour des missions de 9 à 16 mois.
]]>Les météorologistes sont chargés de récolter des informations, d'étudier et d'analyser les anticyclones, les vents, les pressions, l'humidité de l'air... Pour cela, ils effectuent des relevés (températures, pluviométrie...) à la surface de la Terre et dans l'atmosphère avec un matériel et des systèmes sophistiqués (satellites, stations automatiques, radio-sondes...). Ils étudient les changements qui se produisent (direction des vents, nuages, dépressions...).
Les ingénieurs météorologistes analysent les phénomènes perçus et réalisent une synthèse permettant d'établir des prévisions à court ou moyen terme. Ces informations sont communiquées aux professionnels (de l'aviation, de la sécurité civile ou de l'agriculture, par exemple) et au grand public. En centre de calcul, les ingénieurs interprètent les informations transmises au niveau local et national. Ils peuvent également s'appuyer sur des connaissances en hydrologie, en océanographie ou en climatologie.
Une veille météorologique permet d'anticiper certains risques climatiques, comme les inondations, les avalanches, les incendies de forêts ou les pics de pollution. Grâce à leur expertise, les météorologistes assurent la sécurité des personnes, en prévenant du danger suffisamment tôt.
]]>Niveau bac +5
Diplôme d'ingénieur de l'ENM (après un bac + 2 ou un bac + 4)
Master sciences de l'océan, sciences de l'atmosphère et du climat...
Niveau bac + 8
Doctorat en sciences de l'atmosphère et du climat...
]]>1827 euros brut par mois (hors indemnités) pour un ingénieur de Météo-France.
De très nombreux secteurs d'activité ont besoin des informations communiquées par les météorologistes : les transports aériens, maritimes et terrestres, l'agriculture et la pêche, l'énergie, la protection civile, la défense, le tourisme, les loisirs et les activités sportives...
Pour la ou le météorologiste, les débouchés professionnels se limitent quasiment à un seul employeur : Météo-France. Les météorologistes sont recrutés selon les règles de la fonction publique afin de devenir fonctionnaires. Météo-France, qui compte plus de 2 700 personnes, recrute et forme directement une partie des futurs météorologistes au sein de son centre de formation, l'ENM (École nationale de la météorologie) à Toulouse.
Il existe par ailleurs quelques opportunités de travail dans la recherche atmosphérique au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), à l'Inrae (Institut national de la recherche agronomique environnementale), et dans certaines universités, comme au centre de recherche atmosphérique de Toulouse 3. Les armées (air, terre, marine) recrutent aussi des météorologistes opérationnels. Enfin, le secteur aéronautique européen recrute des météorologistes aériens, mais Météo-France est le prestataire exclusif pour l'espace aérien français.
]]>3 ans après un bac + 2 pour préparer le diplôme d'ingénieur de l'ENM. 5 ans pour un master sciences de l'océan, sciences de l'atmosphère et du climat... 8 ans pour un doctorat en sciences de l'atmosphère et du climat.
]]>L'ingénieur de maintenance industrielle possède des connaissances scientifiques en chimie, physique, électricité, électronique, électrotechnique, mécanique, automatismes... Il maîtrise également les outils informatiques d'assistance et de gestion de la maintenance... et l'anglais ! En cas de panne importante, il passe en revue, avec son équipe de techniciens, toutes les causes possibles de manière méthodique.
L'ingénieur de maintenance réalise ses missions principales en encadrant son équipe. Il gère et organise les interventions du personnel de maintenance (opérateurs, techniciens). Il s'occupe également des congés, formations (sur les mises à jour techniques des matériels, par exemple) et l'évolution professionnelle du personnel de maintenance. Manager une équipe pluridisciplinaire fait partie de ses attributions.
En cas d'arrêt de la chaîne de production, l'ingénieur doit réagir rapidement et efficacement, en prenant les décisions qui s'imposent, en toute autonomie. Sa capacité à dialoguer avec les collègues de différents services en interne ou avec des prestataires extérieurs lui permet de négocier et/ou de fédérer les équipes autour d'un projet.
]]>Salarié de l'entreprise, il travaille dans un bureau, mais est aussi amené à se déplacer : au sein de l'atelier de maintenance, dans les ateliers de production et chez les constructeurs de machines. En cas de travaux, il peut intervenir sur le chantier. En fonction de la taille de l'entreprise dans laquelle il exerce, il se déplace plus ou moins. Dans une entreprise possédant un seul site de production, il est responsable du service maintenance (avec des opérateurs, des techniciens) et gère le parc des équipements. Dans des entreprises de taille importante, possédant, par exemple, plusieurs filiales, il peut superviser différents sites, au niveau des moyens matériels, financiers et humains.
Ses horaires sont plutôt réguliers, mais il assure parfois des astreintes et doit se rendre disponible en cas d'urgence, notamment en cas de panne. En fonction de son degré d'expertise et de son domaine de spécialisation, l'ingénieur de maintenance industrielle peut intervenir sur différents sites en France ou à l'étranger, pour des missions de quelques jours à plusieurs mois.
]]>Cet ingénieur gère la mise en oeuvre de la politique de maintenance dans l'entreprise. Il veille à l'amélioration des équipements de production. Par exemple, s'il le juge nécessaire, il peut proposer d'enrichir les logiciels de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) avec le choix judicieux de capteurs. Il veille aux conditions d'entretien du matériel et s'informe régulièrement sur la réglementation relative à la protection de l'environnement et aux règles de sécurité applicables sur l'ensemble du site.
Pour conjuguer fiabilité et amélioration du rendement, il met en place des actions de maintenance corrective et préventive. Son objectif : éviter la panne des équipements et des machines-outils, synonyme de coût pour l'entreprise. Pour cela, il améliore l'analyse des diagnostics avant chaque mise en route. Si un problème est détecté, son équipe doit trouver les solutions techniques pour le résoudre et relancer au plus vite la production. Les prises de décision sont souvent collégiales avec les opérateurs sur le terrain.
Il gère le budget dédié aux achats de nouveaux matériels et étudie les moyens pour réduire les coûts. Il dirige les projets d'amélioration, en modernisant les matériels, en faisant effectuer des travaux. Au quotidien, la gestion comptable doit peser dans sa réflexion.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, automatismes, électrotechnique...
Niveau bac + 6
Mastère en management de la maintenance, maintenance et maîtrise des risques industriels, génie industriel et logistique...
]]>De 2467 euros brut par mois.
Les entreprises misent sur l'innovation et sur des outils de production de plus en plus sophistiqués pour rester compétitives. Cela entraîne un besoin accru d'ingénieurs de maintenance hautement qualifiés en informatique industrielle, automates, GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur). Les ingénieurs de maintenance sont aussi chargés d'apporter des solutions pour réduire les coûts de production, notamment lorsqu'il n'est plus possible d'investir dans de nouvelles machines. Ils sont d'autant plus recherchés car ils savent comment équiper une machine communicante. Dans les usines 4.0, les ingénieurs maintenance organisent l'interconnexion des machines, en alliant big data et intelligence artificielle pour optimiser l'exploitation de données.
Implantées surtout en Auvergne Rhône-Alpes, Ile-de-France, Normandie, dans les Pays-de-la-Loire et les Hauts-de-France, les 3/4 des entreprises papetières françaises sont intégrées à de grandes sociétés multinationales. Les opportunités d'emploi pour l'ingénieur se situent davantage en région qu'en Ile-de-France. Des postes sont également accessibles à l'étranger, au sein de ces grands groupes.
Avec plusieurs années d'expérience, l'ingénieur de maintenance industrielle peut devenir responsable maintenance, ingénieur de production, ingénieur méthodes, directeur technique, directeur d'usine ou responsable QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement).
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé en mécanique, automatismes, électrotechnique... éventuellement complété pour un mastère en management de la maintenance, maintenance et maîtrise des risques industriels, génie industriel et logistique (1 an supplémentaire)...
]]>Le métier requiert de solides connaissances en chimie et en métrologie (science des mesures). Le technicien ou la technicienne en traitement des déchets doit savoir s'adapter en permanence à l'évolution des techniques. Il faut également être capable d'évaluer les risques et les coûts. La maîtrise de compétences en mécanique ou en électronique, par exemple, peut aussi aider selon la nature du travail à effectuer (notamment lorsque le processus de traitement est automatisé).
Il est nécessaire de posséder un bon esprit d'équipe, des capacités relationnelles et le sens des responsabilités pour pouvoir diriger un groupe d'agents, tout en rendant compte à la direction de l'usine ou du service. La surveillance du processus de tri et la gestion d'une équipe nécessitent un grand sens de l'organisation et une bonne autonomie afin de garantir la sécurité des personnels et du matériel. Disponible et sachant réagir en cas de problème, le technicien ou la technicienne en traitement des déchets sait prendre des initiatives. Rigueur, calme et patience lui sont indispensables pour mener à bien ses missions.
]]>Selon ses activités, le technicien ou la technicienne en traitement des déchets travaille dans une déchetterie ou un laboratoire rattaché à une décharge contrôlée, dans un centre de tri ou dans une usine d'incinération. D'une manière générale, le métier s'exerce dans un environnement bruyant, poussiéreux et malodorant. Parfois, la manipulation de produits toxiques ou dangereux exige un strict respect des consignes de sécurité. Le port d'équipements de sécurité peut être obligatoire.
Les déplacements sur le terrain ou en salle de contrôle (dans le cas d'une usine) alternent avec le travail de bureau sur l'ordinateur. Le technicien ou la technicienne anime généralement une équipe d'agents dont il ou elle coordonne et planifie le travail.
Le traitement des déchets peut amener à travailler de nuit par exemple, lorsque le travail a lieu dans une usine d'incinération qui fonctionne en continu. Les horaires décalés et d'éventuelles astreintes lors des week-ends et les jours fériés sont alors la règle. Le rythme d'intervention est souvent irrégulier. Une vigilance permanente et une réactivité à l'événement sont indispensables.
]]>Le technicien ou la technicienne s'assure du bon fonctionnement de l'ensemble du processus de traitement des déchets, de l'organisation de la collecte jusqu'à la valorisation, en passant par le transport et le traitement. Ces spécialistes sont particulièrement chargés du tri et de l'analyse des déchets.
L'objectif du tri est de valoriser les déchets lorsque c'est possible. La valorisation recouvre aussi bien le réemploi (emballages consignés, par exemple), la réutilisation (nouvel emploi pour un usage différent), le recyclage que l'utilisation des déchets comme source d'énergie.
Le technicien ou la technicienne effectue régulièrement des prélèvements et analyse ces échantillons pour vérifier le bon déroulement des opérations de traitement. Les techniciens s'occupent aussi de la caractérisation des déchets et synthétisent l'ensemble des données recueillies.
Les déchets résiduels (ceux qui ne peuvent être recyclés) sont enfouis ou incinérés. Évaluer la capacité d'un site à recueillir des déchets toxiques et dangereux peut nécessiter des analyses réalisées par ces techniciens. Être capable d'évaluer le coût de traitement de tel ou tel type de déchets fait aussi partie du métier.
]]>Niveau bac + 2
BTS métiers des services à l'environnement ; métiers de la chimie ; bio-analyses et contrôle ; métiers de la mesure
DEUST environnement et déchets
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement et écotechnologies ; chimie ; mesures physiques
Licence professionnelle chimie analytique, contrôle, qualité, environnement ; génie des procédés pour l'environnement ; métiers de la protection et de la gestion de l'environnement ; métiers de l'énergétique, de l'environnement et du génie climatique ; qualité, hygiène, sécurité, santé, environnement
]]>À partir de 1748 euros brut par mois pour un technicien territorial. Dans le privé, le salaire varie selon le lieu d'exercice et la taille de l'entreprise.
Ces spécialistes du traitement des déchets sont employés par une collectivité territoriale ou par une entreprise industrielle privée qui possède son propre système de retraitement. Cette dernière est le plus souvent sous contrat avec une commune, un département ou une région. Les emplois existent aussi en bureau d'études. Les laboratoires, les décharges, les sociétés de collecte et/ou de traitement sont également des employeurs potentiels.
Chaque année, 340 millions de tonnes de déchets sont produits en France par les ménages et les entreprises industrielles. Aujourd'hui, le domaine de la collecte, du traitement et du recyclage des déchets a pris de l'importance avec la mise en place systématique du ramassage. Les quantités recyclées n'ont cessé d'augmenter et la nature des déchets à traiter est de plus en plus stricte. La tendance est à la progression des effectifs dans des entreprises privées de grande taille comme Veolia, au détriment des emplois publics.
Après plusieurs années d'expérience, le technicien ou la technicienne peut devenir responsable d'un service ou d'un site de traitement des déchets et prendre en charge sa gestion et son développement. Ces responsables sont en relation avec les élus locaux, les industriels et les associations.
]]>De bac + 2 (BTS ou un DEUST) à bac + 3 (BUT dans les secteurs de l'environnement, de la biologie, de la chimie... licence professionnelle tournée vers les métiers de l'environnement).
]]>L'acheteur d'espaces publicitaires est doté d'une bonne capacité à s'adapter à des milieux et à des interlocuteurs différents. Savoir établir un bon relationnel pour se constituer un carnet d'adresses bien rempli est également essentiel. Il doit donc être très disponible pour être plus rapide et plus compétitif que ses concurrents. L'acheteur va régulièrement à la rencontre de ses interlocuteurs et ne compte pas ses heures.
Vivacité d'esprit, goût pour les chiffres : les calculs et les statistiques sont importants dans la profession. De même, une parfaite connaissance de la publicité et des médias ainsi qu'une certaine intuition rendent efficaces les campagnes publicitaires. La résistance au stress est également nécessaire pour gérer les achats en urgence sans faire exploser le budget.
Un acheteur d'espaces publicitaires est souvent spécialisé sur un type de support (presse, télé, radio ou Web), car chaque secteur a ses spécificités, ses règles, ses interlocuteurs. Les achats d'espaces télé, notamment, sont devenus très techniques avec de nombreux logiciels spécialisés que l'acheteur doit maîtriser.
]]>De nombreuses agences de pub emploient leurs propres acheteurs, mais elles collaborent de plus en plus avec des centrales d'achats ou des agences média. Une centrale d'achats achète des espaces en gros à tarifs négociés, afin de les revendre par la suite aux agences ou aux annonceurs. L'acheteur y est plus spécialisé.
Dans les agences, l'acheteur d'espaces publicitaires peut jouer un rôle de conseil-expert média. Il se consacre à un seul média, et son contact quotidien avec celui-ci lui permet de faire des recommandations très pointues. Dans les agences de taille réduite, les fonctions d'acheteur d'espaces publicitaires et de chargé d'études média peuvent être occupées par une même personne. L'acheteur élabore alors le plan stratégique de diffusion de la campagne.
Les journées d'un acheteur sont chargées, et ses horaires irréguliers, en raison des délais à respecter. Le travail s'effectue principalement dans un bureau où il passe beaucoup de temps au téléphone, mais les déplacements sont fréquents. Une partie du salaire est souvent variable en fonction des résultats individuels et de l'entreprise. L'acheteur peut avoir un téléphone portable professionnel et, parfois, une voiture de fonction.
]]>Objectif de l'acheteur d'espaces publicitaires : maximiser l'impact d'une campagne de publicité. Pour cela, il s'appuie sur les études du chargé d'études média et de son plan média. Ce plan sert de base de travail puisqu'il détermine la nature du produit, les données du marché, le calendrier et le budget prévisionnel, la cible, les objectifs, etc. L'acheteur élabore avec le chargé d'études le plan de diffusion qui est ensuite soumis à l'approbation du client. Dans les petites structures, notamment dans le Web, une seule personne remplit ces deux fonctions.
Après validation par le client, l'acheteur d'espaces publicitaires contacte divers interlocuteurs (entreprises d'affichage, régies publicitaires des radios, des télés et du Web, presse...) avec qui il négocie l'emplacement le mieux situé, l'horaire de diffusion le plus pertinent à la radio et/ou à la télé, la meilleure place dans un magazine... en fonction de la durée de la campagne publicitaire, du calendrier et du budget prévisionnel.
L'achat d'espaces dans les médias peut représenter jusqu'à 80 % du coût d'une campagne publicitaire. L'acheteur doit donc négocier, quel que soit le support retenu, et toujours chercher à obtenir le meilleur rapport qualité-prix.
]]>Niveau bac + 2
BTS communication ;
Niveau bac + 3
BUT Information-communication, parcours publicité ;
Licences pro Métiers du marketing opérationnel ; Métiers de la communication : publicité ; E-commerce et marketing numérique
Niveau bac + 5
Masterspro en Marketing, vente ;
Diplôme d'école de commerce ;
Diplôme du Celsa ;
Diplôme d'école spécialisée.
]]>De 2100 à 2500 euros brut par mois.
En plus de son salaire fixe, l'acheteur peut bénéficier d'une partie variable en fonction de ses résultats et de ceux de l'entreprise.
La fonction média occupe moins de 3 % des postes en agence, mais les dépenses de communication des annonceurs augmentent régulièrement de manière globale. Les principaux débouchés pour les acheteurs d'espaces publicitaires se situent à Paris et en région parisienne où près de la moitié des agences de publicité et 60 % des effectifs sont concentrés. Les grandes villes (Marseille, Lyon...) offrent également quelques possibilités.
Le jeune acheteur d'espaces se voit confier des budgets de plus en plus importants au cours de sa carrière et de ses résultats. Après quelques années, il peut évoluer vers des fonctions de manager ou de responsable d'un service achat.
Après quelques années, l'acheteur expérimenté qui a fait ses preuves en agence ou en centrale peut intégrer un annonceur ou une direction de la communication. Dans cette profession, la mobilité est importante et le carnet d'adresses crucial, notamment pour évoluer.
]]>On peut tenter sa chance avec un diplôme à bac + 2, mais les titulaires d'un bac + 5 sont plus recherchés.
De bac + 2 (BTS communication) à bac + 3 (BUT information-communication, parcours publicité, licence pro métiers de la communication : publicité ; métiers du marketing opérationnel ; e-commerce et marketing numérique...) jusqu'à bac + 5 (master en communication, publicité ; management ; marketing, vente... diplôme d'école de commerce ou spécialisée).
]]>Ne pas craindre de travailler dans un milieu humide est essentiel. Mais il faut aussi pouvoir compter sur une bonne santé (surtout pour les activités en plein air) et ne pas se décourager facilement. Se montrer bricoleur, être à l'aise avec un ordinateur, savoir gérer des comptes peut également aider. Enfin, la patience est indispensable quand on sait qu'il faut 3 ans pour faire grossir une huître !
Le plus confortable : travailler dans une ferme marine ou pour un organisme de recherche et d'assistance technique. Selon les postes, des connaissances scientifiques et biologiques peuvent être exigées pour créer des produits et renouveler les méthodes de travail. Maîtriser les techniques et les circuits de distribution permet de s'adapter aux besoins du marché.
]]>Selon sa spécialité, l'aquaculteur travaille en extérieur (il est alors soumis aux aléas climatiques) ou en intérieur (dans une ferme aquacole ou dans une écloserie). Lorsque le bassin se situe en pleine mer, les conditions de travail se rapprochent de celles d'un pêcheur. Il faut parfois être titulaire d'un certificat de plongée professionnelle.
Il peut travailler dans une entreprise aquacole de taille modeste (familiale ou individuelle) ou dans une ferme dépendant de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer).
La plupart des aquaculteurs travaillent en toute autonomie. Pour surveiller certains élevages et intervenir rapidement en cas de problème, le personnel se relaie 24 heures sur 24 autour des bassins. Quant aux horaires, ils sont parfois calés sur ceux des marées. Réveillon oblige, le travail s'intensifie à l'approche des fêtes de fin d'année.
Si le métier d'aquaculteur reste dur physiquement, il est aujourd'hui « soulagé » par les nouvelles technologies : grues hydrauliques, navires amphibies, calibrage informatisé... L'aquaculture répond de plus en plus à des objectifs de gestion durable (traitement des eaux), et des labels apparaissent (bio, Label rouge, etc.).
]]>Quelle que soit sa spécialité, l'aquaculteur commence par se fournir en « bébés ». Il capte le naissain (tout petit coquillage) ou l'alevin (bébé poisson) en milieu naturel. Il peut également les acheter dans des fermes aquacoles ou les produire lui-même. Il accompagne leur développement en pilotant diverses opérations (tri, calibrage, choix de l'alimentation).
Pieds et mains dans l'eau, ce professionnel est aussi un technicien, ayant acquis des connaissances en biologie et maîtrisant la réglementation en vigueur. Une réglementation très stricte. En salmoniculture, par exemple, l'aquaculteur doit effectuer lui-même la fécondation artificielle des poissons. D'une manière plus générale, l'aquaculteur doit contribuer à la bonne santé de ses petits protégés en soignant la qualité de leur eau et de leur alimentation. Le responsable d'élevage manage ses équipes (formation, organisation et contrôle du travail réalisé).
Arrivées à maturité (parfois au bout de 3 ans), les espèces sont conditionnées et prêtes à être vendues aux poissonniers, restaurateurs, entreprises de restauration collective...
]]>Après la 3e
CAP conchyliculture (maritime)
Niveau bac
BP Responsable d'exploitation aquacole maritime-continentale
Bac pro conduite de productions aquacoles
Bac pro cultures marines
Niveau bac + 2
BTSA aquaculture
DEUST technicien de la mer et du littoral
Niveau bac + 3
Licence professionnelle en aquaculture
Niveau bac + 5
Masters professionnels ou recherche
Écoles d'ingénieurs proposant une spécialisation en aquaculture ou en productions animales. Admission sur concours (au niveau bac, bac + 2, bac + 3 ou bac + 4)
]]>A partir du Smic
Même si la France occupe une position de leader dans de nombreux domaines (caviar, huîtres), l'aquaculture française se porte mal et l'emploi s'en ressent. On recense aujourd'hui 12 700 postes « équivalents temps plein », mais la tendance est à la baisse.
Malgré le vieillissement de la profession, les reprises d'entreprises sont freinées par de nombreuses contraintes. Les jeunes diplômés (en particulier les pisciculteurs) peinent parfois à se faire une place dans le secteur aquacole. La progression de carrière est lente. Certains tentent leur chance à l'étranger (Afrique, Asie ou Amérique du Sud) ou dans des secteurs voisins comme technico-commerciaux, chercheurs de laboratoire ou conseillers dans des organismes de protection de l'environnement.
Une seule solution pour évoluer : s'installer à son compte (des aides financières existent), puis s'agrandir. Les débutants commencent souvent par reprendre une ferme ou par s'associer. Dans les deux cas, cela représente un lourd investissement.
]]>Tous ces professionnels ont des activités communes : sélectionner les espèces, élever les larves et les œufs, les faire éclore, les soigner et les nourrir, tout en respectant des normes très strictes. Il s'agit ensuite de faire parvenir les produits aux poissonniers et restaurateurs. Les exploitations se modernisent et les techniques évoluent. Mais le métier reste physique : on exerce les pieds dans l'eau, quel que soit le temps.
Le bon profil : des connaissances scientifiques (en biologie, notamment), la capacité à échanger avec des chercheurs et des bases en gestion (si on veut diriger sa propre entreprise).
2 ans pour préparer le CAP conchyliculture, éventuellement complété par le BP responsable d'exploitation aquacole maritime- continentale (2 ans) ; 3 ans pour le bac pro cultures marines ou conduite de productions aquacoles.
2 ans pour obtenir le BTSA aquaculture.
]]>L'expert bilan carbone doit bien connaître la filière environnement, ainsi que ses évolutions législatives, réglementaires et techniques. Il doit faire preuve de rigueur et de logique dans l'analyse des données. Il aime aussi les chiffres, car le bilan carbone s'apparente à un exercice comptable. Un bagage scientifique est recommandé. Une bonne connaissance de certains outils (ACV : analyse du cycle de vie, diagnostic de performance énergétique) est un plus. La maîtrise du logiciel tableur Excel est indispensable.
Le consultant doit connaître tous les rouages de l'entreprise, de façon à pouvoir analyser l'ensemble de son activité. Une première expérience dans le monde de l'industrie est un plus. On peut la remplacer par une formation spécialisée en développement durable, afin d'être sensibilisé aux enjeux environnementaux et économiques.
L'expert bilan carbone a le sens du relationnel. Il doit avoir des facilités à communiquer pour rencontrer les clients, intervenir en public et conduire des réunions. Il lui faut aussi faire preuve de pédagogie pour convaincre lors de la mise en place d'un plan d'action. L'anglais est nécessaire, dès lors qu'il veut prospecter des entreprises à dimension internationale.
]]>L'expert bilan carbone exerce le plus souvent comme salarié en bureau d'études (dans le domaine de l'énergie, de l'environnement, de l'eau, des déchets...), en cabinet de conseil en énergie, environnement... ou en société de services en développement durable. Il travaille alors en équipe, sous la direction du responsable du bureau d'études ou du cabinet de conseil.
Parfois, il est embauché directement par une grande entreprise qui dispose d'un département environnement ou d'un service développement durable. Il peut également être employé dans une collectivité territoriale (au sein des services d'une grande ville, par exemple).
L'expert bilan carbone peut aussi choisir d'exercer son activité en tant qu'indépendant, comme consultant à son compte. Dans tous les cas, il travaille dans un bureau et se déplace pour des réunions chez son client (la société qui a commandé le bilan carbone).
]]>L'expert bilan carbone prospecte les entreprises et les collectivités pour évaluer leur dépendance aux énergies fossiles (pétrole, charbon, etc.). Pour ce faire, il répond souvent à des appels d'offres, car de nouvelles réglementations environnementales imposent aux structures de plus de 500 salariés ainsi qu'aux villes de plus de 50 000 habitants de réaliser des diagnostics carbone afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Il recueille ensuite le plus de données possible pour établir le bilan des émissions de GES de la structure ou de la ville. La consommation d'énergie, les déplacements des salariés et des clients, le transport et la fabrication des matières premières, les déchets directs, la fin de vie des produits vendus, le parc informatique, les bâtiments... toutes ces activités dégagent des GES. Par exemple, 1 litre de carburant génère 3 kg de CO2.
Une fois le diagnostic posé, il analyse les données collectées. Il accompagne ensuite l'entreprise dans une démarche de réduction des émissions de GES. Il peut s'agir d'isoler les bâtiments, d'éviter les déplacements en mettant en place des visioconférences, de favoriser le télétravail, etc.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en environnement, génie thermique, énergétique, développement durable...
Master en environnement, énergie, génie thermique, génie climatique, physique-chimie...
]]>De 2500 à 2800 euros brut par mois pour un jeune diplômé. En indépendant, le consultant facture sa prestation à la journée. Son montant varie de quelques centaines à quelques milliers d'euros par jour
L'APCC (Association des professionnels en conseil carbone) a été créée afin de professionnaliser ce métier en pleine croissance. En effet, l'Union européenne s'est fixée comme objectif de réduire de 20 % la production de gaz à effet de serre d'ici à 2020, et la France a imposé de nouvelles réglementations environnementales aux grandes entreprises avec la loi Grenelle 2. De nombreux cabinets de conseil se sont donc développés pour répondre à la demande des études de bilan carbone.
La majorité de ces cabinets de conseil intervient sur des problématiques plus globales comme la consommation d'énergie, et propose des postes de consultant en environnement ou en développement durable. S'il dispose de compétences élargies et de capacités de management, un expert bilan carbone peut devenir responsable environnement en entreprise, responsable d'un pôle environnement dans un bureau d'études, voire directeur de bureau d'études.
]]>La plupart des experts en bilan carbone sont d'abord des ingénieurs (bac + 5), qui ont suivi ensuite une formation courte à l'IFC (Institut de formation carbone).
]]>Bonnes bases en calcul et en géométrie, intérêt pour le dessin technique sont nécessaires pour interpréter les plans des bureaux d'études et fabriquer les structures. Il faut également des connaissances techniques en soudage, découpage et traçage, et connaître l'informatique appliquée à la commande numérique.
Par ailleurs, une bonne résistance physique est un atout. En effet, si les outils de levage et de découpe au laser facilitent le travail, les professionnels peuvent avoir à soulever des charges. Sur un chantier, ils travaillent souvent en hauteur sur un échafaudage.
Sur un chantier comme à l'atelier, il faut avoir le goût du travail en équipe. Il faut en outre être capable de communiquer des instructions claires et précises à ses collègues lors de la phase de montage.
Enfin, le respect des normes de sécurité est essentiel et demande une certaine rigueur. Il faut aussi être précis dans ses gestes : les pièces d'une structure métallique doivent être assemblées au millimètre près. L'assemblage des 36 000 tonnes d'acier du tablier du viaduc de Millau a pris 20 mois.
]]>Dans une usine de construction métallique, le charpentier ou la charpentière métallique fabrique des pièces. Dans une entreprise du BTP (bâtiment et travaux publics), il ou elle monte des structures. En usine, il ou elle exerce dans un atelier prévu pour permettre le déplacement de structures et de poutres mesurant parfois plusieurs mètres. Les monteurs ou les monteuses installent les structures métalliques sur des chantiers en plein air, souvent en hauteur, et se déplacent au gré des grands chantiers d'infrastructures (travaux publics).
Le charpentier ou la charpentière métallique fait partie d'une équipe. Pour façonner les pièces, il ou elle travaille en liaison avec le bureau d'études qui fournit les plans et les responsables d'atelier. À l'extérieur, il ou elle répond aux chefs d'équipes sur le chantier.
La sécurité est une préoccupation permanente. Qu'il s'agisse de couper l'acier ou de fixer les charpentes, le respect des normes de sécurité est impératif. Le charpentier ou la charpentière est responsable de la qualité de son travail. Forme, taille, poids... les pièces doivent être conformes aux plans et agencées au plus juste pour garantir la durabilité de la structure.
]]>Le charpentier ou la charpentière métallique participe à la construction d'ouvrages variés : ponts, bâtiments industriels, immeubles, centrales électriques, hangars, passerelles, pylônes... Il ou elle intervient soit pour fabriquer des structures au sein d'un atelier d'usinage, soit pour assembler des pièces sur un chantier du BTP (bâtiment et des travaux publics). Sur le chantier, il ou elle est aussi en charge de l'installation : matérialisation des différentes zones d'intervention, établissement de zones de tri des déchets, contrôle des traçages, etc.
À partir des plans de fabrication, les charpentiers métalliques vérifient les mesures des plaques d'acier et enregistrent les données dans une machine à commande numérique qui découpe l'acier avec précision. Grâce à leur connaissance des techniques d'étirage, de pliage et d'emboutissage de la tôle, ils fabriquent des pièces de toutes les tailles.
Sur le chantier, les charpentiers-monteurs ou les charpentières-monteuses vissent les pièces ou les soudent pour les assembler. À l'aide d'outils de levage, ils ou elles déplacent et fixent les charpentes ou les structures métalliques aux endroits définis sur les plans de construction.
]]>Après la 3e
CAP métallier ; réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage
CQP batteur de profilés métalliques
TP monteur levageur de structures métalliques
Niveau bac
Bac professionnel technicien en chaudronnerie industrielle ; ouvrages du bâtiment : métallerie
Niveau bac + 2
BTS conception et réalisation en chaudronnerie industrielle ; architectures en métal : conception et réalisation
]]>À partir de 1875 euros brut par mois.
Les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) et de la métallurgie recrutent des charpentiers métalliques qualifiés pour pallier les départs à la retraite. Le secteur de la construction métallique, qui représente 600 entreprises et 15 000 salariés en France, est essentiellement composé de PME (petites et moyennes entreprises) d'environ 30 personnes. Le secteur des travaux publics regroupe lui 8 000 entreprises de toutes tailles, parmi lesquelles des grands groupes de renommée mondiale.
Grâce aux formations complémentaires et à leur expérience du terrain, les charpentiers métalliques peuvent se perfectionner en lecture de plans, calculs et tracés, soudage ou encore écoconstruction, pour évoluer ou diversifier ses possibilités d'emploi.
Un charpentier ou une charpentière métallique maîtrisant les différentes techniques de fabrication ou de pose, ainsi que la gestion des délais et la lecture de plans, peut devenir chef ou cheffe d'équipe en atelier ou sur un chantier, selon son activité. Il est aussi possible d'obtenir le titre de maître ouvrier, ou de viser le travail un bureau d'études ou bien la reprise d'une entreprise artisanale, en général avec un complément de formation en gestion.
]]>2 ans pour préparer un CAP (métallier ; réalisations industrielles en chaudronnerie ou soudage). 3 ans pour un bac professionnel (technicien en chaudronnerie industrielle ; ouvrages du bâtiment : métallerie).
2 ans pour préparer un BTS (conception et réalisation en chaudronnerie industrielle ; architectures en métal : conception et réalisation).
]]>Le statisticien en géomarketing doit évidemment maîtriser en premier lieu les méthodes et outils d'analyse et d'exploitation des bases de données les plus pointus.
Rigueur, curiosité, capacité d'écoute et de communication sont les qualités principales demandées au statisticien. Il doit également savoir travailler en équipe et se mettre à la portée de ses interlocuteurs. En effet, pas question de jargonner pour expliquer les résultats d'une étude à son client !
Le géomarketing peut souvent prendre une dimension internationale. La maîtrise de l'anglais est donc de plus en plus nécessaire au moment de l'embauche et constitue un plus indéniable.
]]>Le statisticien en géomarketing travaille en équipe et il n'est pas rare qu'il soit associé à des spécialistes d'autres disciplines afin de croiser des données larges et nombreuses provenant de différents domaines (démographie, sociologie, consommation, etc.). Le but est d'apporter une réponse globale à la problématique du client en superposant les grilles de lecture.
Le statisticien en géomarketing évolue dans un milieu de très haute technologie du traitement de l'information et, dans ce domaine, les innovations sont fréquentes. Les bases de données, par exemple, sont de plus en plus importantes et de meilleure qualité, permettant des exploitations toujours plus fines. Il faut se maintenir à la pointe de l'innovation et ne pas hésiter à utiliser la formation professionnelle pour se former aux nouveaux outils, toujours plus performants.
]]>Le travail du statisticien en géomarketing part de la demande de son client. Il peut s'agir de choisir l'implantation d'un point de vente, de développer une clientèle ciblée ou encore de personnaliser des services. En superposant les grilles de lecture des territoires à celle des habitudes des consommateurs, le statisticien va proposer une segmentation de la demande et cibler ainsi les actions commerciales à effectuer. À chaque fois, il doit se poser la question de la meilleure méthode à utiliser et aller chercher les types de données qui répondront au mieux à la problématique.
Grâce à des algorithmes et des simulations, il peut, par exemple, comparer les performances d'un réseau de vente avec son potentiel idéal. Ces études permettent de déterminer les facteurs de performance ou de faiblesse d'un point de vente, de créer des modèles prédictifs ou des typologies d'unités géographiques selon des variables de profils sociodémographiques ou de consommation.
Il fournit des cartes intelligentes ou des " portraits de zone " qui permettent une analyse interactive du territoire et la réalisation de tableaux de bord. Avec ces éléments, son client peut prendre des décisions et faire évoluer son réseau avec toutes les données en main.
]]>Niveau bac + 5
Master mention mathématiques appliquées, statistiques ; mention économétrie, statistiques ; mention mathématiques et applications
Diplôme d'ingénieur
]]>Entre 2500 et 3300 euros brut par mois. Variable en fonction du niveau d'études et du secteur d'activité.
Les premières études en géomarketing remontent tout au plus à la fin des années 80. Cela fait du statisticien en géomarketing un métier plutôt neuf et plein d'avenir. La demande en études géomarketing ne cesse d'augmenter afin d'optimiser les stratégies de marketing ou de communication, par exemple pour la distribution de prospectus ou les opérations de marketing direct.
Aujourd'hui, la plupart des entreprises des secteurs de la banque, des assurances, de la grande distribution, des transports, de l'automobile, etc. pratiquent le géomarketing, et de nombreux cabinets spécialisés ont vu le jour. Ils recrutent, par exemple, des directeurs d'études titulaires d'un bac + 5, + 6.
Le statisticien en géomarketing peut, après quelques années, encadrer une équipe et jouer un rôle de conseil/expert auprès du client. À ce titre, il évalue les besoins de ce dernier, puis attribue les tâches à effectuer aux différents membres de son équipe.
]]>Aujourd'hui, la plupart des entreprises dans la banque, les assurances, la grande distribution, les transports, l'automobile, etc. pratiquent le géomarketing, et de nombreux cabinets spécialisés ont vu le jour. Le statisticien en géomarketing est généralement titulaire d'un diplôme en statistique ou mathématiques appliquées. Une double compétence en marketing, par exemple, constitue un plus.
Bac + 5 : master mention mathématiques appliquées, statistiques ; mention mathématique et application, mention économétrie, statistique...
]]>Pour exercer ce métier, il est indispensable de faire preuve d'organisation et de rigueur. Gestion des agendas, classement et comptes rendus divers : l'adjoint administratif effectue un important travail de récolte et de transmission d'informations. Il doit donc maîtriser l'orthographe et avoir une bonne connaissance des méthodes et spécificités de son service.
Selon qu'il accueille ou non le public, on attend de lui de bonnes qualités relationnelles : sens de l'écoute et diplomatie notamment. Polyvalent, il effectue aussi bien des tâches de secrétariat classique que des tâches de gestion plus spécifiques. Adaptable, curieux, il doit savoir s'intégrer dans une équipe et s'adapter aux différentes missions qui lui sont confiées.
La fonction publique permet d'évoluer grâce aux formations, aux promotions et aux concours internes. Il faut savoir saisir les opportunités pour acquérir des compétences et grimper les échelons petit à petit...
]]>Les adjoints administratifs sont des fonctionnaires de catégorie C. Ils sont partout : service enfance ou service des affaires générales-état civil-élections d'une mairie, service immatriculations dans une préfecture, services des ministères, établissements scolaires, hôpitaux, Ville de Paris... Ils travaillent généralement en équipe, et évoluent dans un milieu hiérarchisé.
Leur fonction administrative implique un travail de bureau. Les contacts avec les autres personnels sont cependant nombreux. En revanche, certains adjoints administratifs sont en relation directe avec le public. Ils le reçoivent, l'informent ou l'orientent. Lors de cette mission de service public, ils échangent avec des personnes de milieux très divers (immigrés, parents d'élèves, personnes handicapées, etc.).
]]>Réceptionner les appels téléphoniques, accueillir le public, trier et classer des dossiers, gérer les départs et les arrivées de courrier, saisir des données... ce sont quelques-unes des missions qu'un adjoint administratif peut assurer. Globalement, ce fonctionnaire est chargé d'effectuer des tâches administratives d'exécution comme le secrétariat ou la comptabilité dans un établissement public.
Selon son lieu de travail, l'adjoint travaille en relation directe avec le public : familles, étrangers, salariés... Dans une mairie, par exemple, il sera chargé de publier et dresser les actes de mariage, de suivre les enregistrements des demandes de carte nationale d'identité française, etc. La nature de son travail dépend énormément de son lieu d'exercice.
Dans un ministère, un rectorat ou un lycée, la part des tâches administratives est plus importante que le contact avec le public. En prise directe avec son service, l'adjoint peut avoir des responsabilités plus larges et jouer un rôle d'assistant ou de secrétaire de direction.
]]>Le concours d'adjoint administratif (catégorie C) n'est soumis à aucune condition d'âge ou de diplôme.
À une épreuve d'admissibilité, présentée sous la forme d'une explication de texte d'ordre général, s'ajoutent des exercices permettant d'évaluer les capacités du candidat en vocabulaire, orthographe, grammaire et mathématiques.
Concernant les épreuves d'admission, il existe deux voies : spécialité administration générale et spécialité administration et dactylographie. Une épreuve pratique, en présence des membres du jury, consiste à mettre les candidats en situation professionnelle. La Ville de Paris organise ses propres concours (épreuves du niveau du brevet national), avec plusieurs spécialités : accueil et comptabilité, sténodactylographe, administration générale.
]]>À partir du Smic hors primes pour un agent administratif 2e classe de la Fonction publique d'État.
Le métier d'adjoint administratif est accessible aux lauréats du concours de catégorie C proposé dans les fonctions publiques d'État, hospitalière et territoriale. Mais les ministères, les collectivités territoriales ou les établissements publics recrutent aussi régulièrement sur dossier, par l'intermédiaire de Pôle emploi. Les ouvertures de postes sont donc à surveiller régulièrement.
Les recrutements sont plus ou moins constants dans les services publics et, de ce fait, le concours attire de nombreux candidats, bien souvent surdiplômés. Le nouvel adjoint se voit généralement proposer une formation d'adaptation au poste, qu'il pourra également suivre s'il souhaite changer d'affectation.
Les changements de service, de grade et les concours internes permettent d'évoluer d'un échelon à l'autre. Il faut anticiper et se servir des formations offertes pour doper sa carrière.
]]>Le métier d'adjoint administratif est accessible après l'obtention du concours de catégorie C, qui n'est soumis à aucune condition d'âge ou de diplôme. Il est aussi accessible sur dossier, en recrutement direct ou par l'apprentissage pour les 16-25 ans via Pôle emploi.
Concours de catégorie C. DNB (diplôme national du brevet)...
]]>Des compétences théoriques approfondies sont indispensables en économie, en mathématiques, en gestion, en finance, en comptabilité et en droit.
Bon commercial, le gérant de portefeuille doit aussi posséder le sens du marché. La rigueur, la précision et l'honnêteté sont également nécessaires. Une certaine rapidité dans les prises de décision et la capacité d'anticipation sont essentielles. Travaillant en salle de marché, le gérant doit être réactif et avoir les nerfs solides pour garder le cap sur le long terme.
Le gérant de portefeuille doit être à l'aise en anglais et, si possible, dans une autre langue étrangère. Bien sûr, la maîtrise de l'outil informatique est indispensable. Toujours à l'affût d'informations, cet esprit curieux sait s'adapter aux évolutions techniques et réglementaires. Il a du flair et une certaine habileté à nouer des relations utiles.
]]>Le gérant de portefeuille exerce principalement dans les milieux financiers. Ses employeurs sont les grands acteurs du secteur : compagnies d'assurances, banques, grandes entreprises, sociétés de bourse, sociétés de gestion privées ou intermédiaires étrangers. Son rôle est proche de celui du trader, mais le rythme est moins trépidant.
Ce professionnel travaille dans l'open space d'une salle de marché, au sein d'une équipe ayant la même spécialité, en contact avec les analystes financiers et les traders. Il est le plus souvent sédentaire, mais peut se déplacer pour visiter des agences et des clients.
Le gérant de portefeuille est généralement spécialisé sur un type d'investissement (court ou long terme) ou un type de produits (actions, obligations). Il peut aussi s'orienter vers telle ou telle stratégie (protection du patrimoine ou recherche du gain maximum) ou sur tel ou tel marché (France, Europe, Asie). Et c'est sous le contrôle d'un spécialiste du domaine que le gérant junior s'occupe du ou des portefeuilles dont il a la responsabilité.
]]>Le gérant de portefeuille fait fructifier des portefeuilles composés de différents produits financiers tels que des actions ou des obligations. Il peut le faire pour un client ou encore pour l'entreprise, la banque ou la compagnie d'assurances dans laquelle il travaille. Avant d'acheter ou de vendre, il s'informe sur la vie des sociétés et l'évolution de la Bourse. Ses sources ? Ses discussions avec les analystes financiers, les banques de données, la presse spécialisée et les publications des entreprises.
Vendre ? Acheter ? À quel taux ? Le gérant participe à la discussion des orientations à prendre en tenant compte des finalités des portefeuilles. Il les choisit aussi en fonction des contraintes réglementaires et des meilleures opportunités d'investissement, mises en évidence par l'analyse financière.
Décideur, le gérant de portefeuille agit directement. Il choisit les valeurs et les quotités (parts) à acheter ou à vendre, passe des ordres d'achat ou de vente. Il est également chargé d'en suivre l'exécution.
]]>Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion spécialisé en finance de marché...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en finance de marché...
Diplôme de statisticien économiste de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) ;
Diplôme d'institut d'études politiques, spécialisé en finance ;
Masters métiers bancaires et gestion de portefeuille ; gestion d'actifs ; ingénierie financière et des marchés ; management des opérations de marchés ; finance de marché ; banques : risques et marchés...
Mastères spécialisés analyse financière internationale ; banque et ingénierie financière ; finance de marché et gestion de patrimoine ; ingénierie financière
]]>De 2500 à 3500 euros brut par mois en début de carrière, auxquels s'ajoutent des bonus qui peuvent égaler, voire dépasser le salaire fixe.
Avec plus de 370 000 personnes tous métiers confondus, le secteur bancaire est l'un des premiers employeurs privés en France. Et son dynamisme n'est pas près de retomber. Pour remplacer les très nombreux départs à la retraite, des recrutements massifs sont prévus dans les années à venir.
Une expérience de quelques années, notamment en analyse financière, est recommandée pour occuper un poste de gérant de portefeuille. La gestion de portefeuille est une fonction exercée dans le secteur de la banque et de la finance. Le gérant peut s'orienter ensuite vers une autre fonction financière.
Le gérant peut aussi devenir manager. Il encadre alors une équipe, organise et répartit les rôles de chacun. C'est également lui qui procède aux recrutements et qui choisit les formations nécessaires. Il anime les réunions et élabore les stratégies globales.
]]>De bac + 5 spécialisé dans la finance (diplôme d'école de commerce et de gestion, diplôme d'ingénieur, master) à bac + 6 (mastère).
]]>Les capacités d'analyse du marchandiseur lui permettent d'exploiter au mieux les nombreuses informations transmises : études de marché, panels de consommateurs... Il sait également rédiger des synthèses de toutes ces données et prendre les décisions qui s'imposent.
Devant la multiplication des produits et l'agencement qui diffère selon les magasins, le marchandiseur doit savoir s'adapter afin de répondre au mieux à la demande de ses clients. Bien sûr, en matière de présentation, il y a des recettes qui portent toujours leurs fruits. Mais il lui faut, à chaque fois, être capable de faire preuve d'imagination. C'est son point fort.
Pour que ses préconisations aient une chance d'être suivies, le marchandiseur cherche à connaître les habitudes et les attendes des consommateurs, qu'il s'agisse de la clientèle d'une enseigne de la grande distribution ou de celle d'une grande marque de luxe. En fonction de la période de l'année, des tendances du marché à un moment donné, il anticipe les besoins, et peut même les créer !
]]>Très mobile, le marchandiseur passe la plupart de son temps chez les distributeurs. Ses journées commencent parfois très tôt. Refaire les rayons pour mettre les produits en valeur nécessite une présence en dehors des heures d'ouverture au public, afin que les articles soient en place lorsque les premiers clients arrivent.
Quand il n'est pas chez les distributeurs, le marchandiseur travaille à son bureau afin de préparer et organiser ses visites. Il consulte les résultats commerciaux d'un magasin ou visualise un nouvel aménagement de l'espace de vente.
]]>Le marchandiseur passe au crible les relevés de vente et lit les études de marché permettant de comprendre le comportement des consommateurs. Il identifie les produits qui ont du mal à s'écouler et cerne les causes : prix trop élevé, emballage peu pratique, visibilité en rayon nulle...
Maîtrisant l'ensemble des techniques de présentation des articles, il cherche le décor ou l'emplacement idéal... qui déclencheront chez le client l'envie spontanée d'acheter. Lorsqu'il travaille pour une enseigne de mode ou une grande marque, à lui de concevoir des vitrines qui attirent le regard, en fonction de la saison, des tendances du moment, de l'image de la marque... Pour être efficace, il tient compte de la fréquentation des rayons et veille à optimiser la lisibilité des produits. Il peut aussi organiser des opérations de promotion ou impulser une nouvelle stratégie publicitaire.
Pour que sa stratégie réussisse, le marchandiseur doit y faire adhérer le maximum de personnes (directeur de magasin, chefs de rayon, vendeurs, etc.). Pour les convaincre du bien fondé de ses choix, il expose le contenu et les objectifs de son plan d'action. Une fois le projet validé, il participe à sa mise en place. En fonction des résultats, il peut être amené à y apporter des modifications.
]]>Niveau bac
Bac pro artisanat et métiers d'art, option marchandisage visuel
Niveau bac + 2
BTS management commercial opérationnel
Diplôme de décorateur merchandiser (La Fabrique)
Niveau bac +3
BUT techniques de commercialisation
DN MADE mention espace
Licence pro commerce et distribution ; distribution management et gestion de rayon...
Diplôme d'école de commerce : réseau EGC, école supérieure de commerce avec une spécialisation en techniques de commercialisation, distribution-marketing...
Diplôme de responsable visuel merchandiser (La Fabrique)
Niveau bac +5
Tout master des secteurs du commerce, de la vente, du marketing
Diplôme d'école supérieure de commerce avec une spécialisation commerce-vente, distribution, marketing
]]>Smic.
La concurrence acharnée entre les marques a permis au métier de se développer. Aujourd'hui, toute entreprise soucieuse de voir ses ventes progresser a recours à un marchandiseur. Il exerce en grandes surfaces, commerces spécialisés, entreprises industrielles, pour les grandes enseignes du secteur de la mode et du luxe... On le trouve dans le secteur alimentaire, la parapharmacie, la cosmétique, le bricolage, les jouets, etc.
Le marchandiseur est particulièrement recherché pour mettre en valeur les produits alimentaires, d'hygiène et de beauté. Mais sa capacité à faire décoller les ventes et à affirmer l'identité visuelle d'une marque est également très appréciée dans les secteurs du sport, du bricolage, de la mode et du luxe...
Après quelques années d'expérience, un marchandiseur peut évoluer et devenir category manager, trade marketeur, ou s'orienter vers des postes à responsabilités : chef de rayon, chef des ventes régional, directeur des ventes...
]]>3 ans pour préparer le bac pro artisanat et métiers d'art, option marchandisage visuel.
2 ans pour obtenir le BTS management commercial opérationnel ou un diplôme de décorateur merchandiser, éventuellement complété par une licence professionnelle dans le secteur du commerce et de la distribution (1 an) ; 3 à 5 ans pour le BUT techniques de commercialisation, un diplôme d'école de commerce, le diplôme de responsable visuel merchandiser, le DN MADE mention espace ou événement ou un master.
]]>Manager d'une équipe, l'ingénieur logistique a le sens des responsabilités. Disponible et à l'écoute, il est bon communicant et bon négociateur, que ce soit en interne ou avec les interlocuteurs extérieurs à l'entreprise. Il doit généralement maîtriser l'anglais et parfois une autre langue.
L'ingénieur logistique met en place une stratégie, mais il doit être capable d'en changer très vite si elle ne fonctionne pas ! Ce professionnel doit en effet savoir se remettre en question, s'adapter aux circonstances, être réactif. De nombreux grains de sable peuvent gripper la chaîne de circulation des produits, il doit les anticiper et avoir des solutions de rechange en toute circonstance !
Ce professionnel a de bonnes qualités d'analyse. Il maîtrise l'organisation générale de l'entreprise et son environnement. Il est organisé. Il maîtrise les règles juridiques et fiscales du transport, comme celles du secteur d'activité dans lequel il travaille.
]]>L'ingénieur logistique cherche sans cesse à améliorer l'efficacité des processus de la chaîne logistique. Cela n'est pas dénué de stress, d'autant que les aléas sont nombreux dans l'approvisionnement de marchandises : grèves surprises ou conditions climatiques défavorables peuvent mettre à mal la meilleure des organisations.
Son organisation doit tenir compte des orientations stratégiques de l'entreprise et se trouve à la jonction de nombreuses entités qu'il doit prendre en considération : direction, service commercial, achats, production, clients, service après-vente... Pas toujours simple de contenter tout le monde ! Il doit aussi adapter son emploi du temps et ses horaires aux impératifs de l'entreprise.
L'ingénieur logistique est responsable d'une équipe pluridisciplinaire. Il est en outre en relation régulière avec différents services de l'entreprise (marketing, commercial, production, distribution, achats, réglementation, etc.) et avec des personnes extérieures à l'entreprise (clients, fournisseurs, transporteurs...). Ses interlocuteurs, multiples, comme ses tâches, variées, l'empêchent de tomber dans la routine !
]]>À la tête de son service, l'ingénieur logistique définit l'organisation générale de circulation et de stockage des différents produits entrant et sortant de l'usine. Sa stratégie doit tenir compte des impératifs de nombreux services avec lesquels il détermine les besoins de stockage et de disponibilité des produits, dans le but d'établir un programme d'approvisionnement cohérent, une gestion optimale des stocks.
Relier au terrain, il veille à la bonne tenue des stocks et au bon déroulement des expéditions et livraisons de marchandises. Il s'assure particulièrement que les délais, les coûts, les contraintes réglementaires et spécifiques de certains produits (périssables notamment) soient respectés. Pour cela il conçoit des outils qu'il suit de près (tableaux de bords, état des stocks, etc.)
Il négocie les contrats de sous-traitance, par exemple avec des transporteurs, et essaie sans cesse d'améliorer la fluidité de son service, en veillant particulièrement au rapport qualité-service-coût. Il tente notamment d'anticiper et de coordonner les besoins des différents services pour que la chaîne logistique qu'il a mis en place se déroule sans accroc.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Diplôme d'école de commerce
Master professionnel avec spécialisation logistique
Niveau bac + 6
Mastère spécialisé direction supply chain et transport
]]>À partir de 3333 euros brut par mois; pime et avantage inclus et cela peut augmenter très rapidement et varier en fonction de l'entreprise et de l'expérience.
L'ingénieur logistique peut exercer sur une plateforme logistique, dans une entreprise industrielle ou commerciale. La mobilité est déterminante dans ce métier où l'on évolue en changeant régulièrement d'entreprise, que ce soit en France ou à l'étranger, et en passant d'un secteur à l'autre.
Avec l'expérience, ce professionnel évoluera dans des environnements de plus en plus complexes. Il s'occupera davantage de stratégie globale et de moins en moins de suivi de terrain. Il pourra devenir directeur de plateforme, expert consultant ou chef de projet, par exemple.
La logistique fait désormais partie des enjeux stratégiques des entreprises. C'est souvent là qu'elles peuvent faire des économies et/ou gagner en compétitivité et en parts de marché, par rapport à leurs concurrents. À l'heure d'internet et du commerce en ligne notamment, une organisation logistique bien huilée est indispensable. L'ingénieur logistique avec une première expérience réussie est très recherché. 15 000 professionnels exercent actuellement ce métier en France.
]]>5 ans après le bac pour obtenir un diplôme d'ingénieur, un diplôme d'école de commerce, un master professionnel avec une spécialisation en logistique ou un mastère spécialisé (bac + 6) direction supply chain et transport.
]]>L'administrateur territorial dispose de grandes capacités décisionnelles. Faisant preuve de perspicacité et d'un esprit de synthèse et d'analyse, il mesure les enjeux de ses décisions et sait faire des choix.
Doté d'une excellente culture générale, juridique et économique, ainsi que d'une très bonne connaissance du fonctionnement de l'organisation territoriale, il sait gérer de nombreux dossiers en parallèle, en lien avec divers interlocuteurs (élus, agents, partenaires...).
Très sollicité, devant répondre à la fois aux attentes des élus et aux besoins des agents, il doit être résistant au stress. Il fait preuve de qualités managériales et est à l'écoute de ses équipes.
L'administrateur territorial participe à la définition et à la mise en oeuvre de projets d'envergure, en lien avec les politiques publiques et les orientations stratégiques de sa collectivité. À ce titre, il répartit les activités entre ses équipes, maîtrise les délais et les risques potentiels, informe les élus, évalue l'effet d'un projet, etc. Il doit également faire preuve d'innovation et s'inspirer d'autres modèles existants pour ajuster les politiques publiques et trouver des solutions économiques et efficaces pour un service public de qualité.
]]>L'administrateur territorial travaille dans les bureaux de sa collectivité territoriale (mairie/Hôtel de Ville, Maison de la Région, Hôtel du département, siège de la structure intercommunale...) aux côtés des élus et des équipes d'agents qu'il encadre.
C'est un manager de terrain qui est amené à se déplacer sur le territoire de sa collectivité. Il changera plusieurs fois de région au cours de sa carrière, en fonction des opportunités d'emploi.
Les fonctions occupées par l'administrateur territorial demandent un rythme de travail soutenu, avec des pics d'activité liés aux échéances de la collectivité, à l'agenda des élus, aux imprévus liés au grand périmètre de son champ d'action. Très sollicité, par les élus et les agents, il a des horaires irréguliers, avec des amplitudes variables.
Il dispose d'une autonomie dans la mise en oeuvre des actions de la collectivité et est garant de l'information des élus sur la conduite du projet d'administration de la collectivité et de la régularité juridique des actes et décisions pris par l'exécutif. Il est soumis, comme tout fonctionnaire, au devoir de réserve : il doit faire preuve de discrétion et de mesure dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles.
]]>L'administrateur territorial contribue à la conduite de l'action publique locale aux côtés des élus (maire, président de conseil départemental ou régional...), dans l'intérêt des citoyens et des usagers des services publics de proximité : routes, écoles, traitement des déchets, prestations sociales, transport... Il pilote des projets stratégiques, en lien avec le projet global de la collectivité, afin de construire l'avenir d'un territoire.
L'administrateur territorial occupe des fonctions de directeur au sein de la collectivité territoriale, soit au niveau de la direction générale, soit sur des fonctions de pilotage et de gestion des ressources (directeur des finances, directeur des ressources humaines, directeur des affaires juridiques...), soit sur une politique sectorielle (directeur de l'éducation, directeur de l'aménagement territorial, directeur de l'action sociale...).
Il contribue à l'élaboration, à la mise en oeuvre, à l'évaluation, à la modernisation et à la promotion des politiques publiques (éducation, culture, action sociale, développement économique, aménagement du territoire...). Il participe aux choix stratégiques et organisationnels de la collectivité territoriale (ressources humaines, finances...).
L'administrateur territorial pilote, anime et encadre des équipes importantes pouvant comprendre plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d'agents.
]]>Des préparations au concours sont proposées par divers organismes (institut d'études politiques, universités...). Il existe aussi un concours interne pour les fonctionnaires déjà en poste ainsi qu'un 3e concours pour les professionnels du secteur privé ou associatif.
Une fois le concours réussi, le lauréat intègre l'Inet à Strasbourg pour une formation obligatoire et rémunérée de 18 mois.
Niveau bac + 3
Concours de la fonction publique territoriale
]]>2160 euros brut par mois en début de carrière (5969 euros brut par mois en fin de carrière).
Après la réussite au concours, les élèves suivent une formation de 18 mois à l'Inet (Institut national des études territoriales) qui dépend du CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale). La formation, pluridisciplinaire, est dispensée par des professionnels et alterne cours théoriques et missions de terrain en collectivités territoriales.
En moyenne, 6 mois après la fin de leur scolarité, tous les élèves ont trouvé un poste.
L'administrateur territorial exerce des fonctions de direction dans des domaines très variés, en lien avec les politiques publiques : finances, ressources humaines, solidarité, éducation, culture, aménagement, transport, développement durable, etc. Il a la possibilité de travailler dans des collectivités partout en France et en outre-mer.
Après plusieurs années d'expérience, il peut devenir directeur général des services ou directeur général adjoint et piloter l'ensemble des services et des projets d'une collectivité.
]]>3 ans d'études sont nécessaires pour passer un concours de la fonction publique territoriale.
Des préparations au concours sont proposées par divers organismes (institut d'études politiques, universités...). Il existe aussi un concours interne pour les fonctionnaires déjà en poste ainsi qu'un 3e concours pour les professionnels du secteur privé ou associatif.
Une fois le concours réussi, le lauréat intègre l'Inet à Strasbourg pour une formation obligatoire et rémunérée de 18 mois.
]]>Le spécialiste des affaires réglementaires en chimie s'appuie sur une double compétence : il est à la fois un scientifique et un juriste. Il sait analyser et synthétiser des textes juridiques. Il rédige des documents, des notices et des procédures réglementaires à partir d'informations techniques qu'il doit parfois rendre accessibles à d'autres personnes de l'entreprise. Son savoir scientifique est pointu et est toujours adapté au domaine d'activité dans lequel il exerce. Ainsi, la plupart des chargés des affaires réglementaires du secteur pharmaceutique sont-ils aussi des médecins ou des pharmaciens.
Il est particulièrement rigoureux, surtout lorsqu'il s'agit du respect des normes en vigueur. Quel que soit le secteur qui l'emploie, il exerce dans un environnement européen et international. L'anglais est sa langue de travail au quotidien, à l'écrit comme à l'oral. Enfin, il dispose d'un bon sens relationnel, il sait convaincre et faire preuve d'habileté au cours d'une négociation.
]]>Le spécialiste des affaires réglementaires en chimie travaille en équipe. En effet, il gère la coordination réglementaire au sein de son entreprise et conseille différents services (contrôle qualité, commercial, marketing...). Il est donc amené à rencontrer les ingénieurs de production, les équipes commerciales et marketing, pour les aider à anticiper de nouvelles normes. Il contrôle aussi le contenu publicitaire, afin que celui-ci soit conforme à la réalité du produit. À l'extérieur, il est l'interlocuteur privilégié des autorités de régulation, avec lesquelles il noue des liens stratégiques.
Au sein d'une PME, il exerce un rôle de contrôle et de suivi de la qualité de production. Dans un grand groupe, son rôle est plus spécifique. Il peut être responsable homologation par exemple, et se concentrer uniquement sur les problématiques de normes. Il est alors rattaché à un responsable des affaires réglementaires, qui participe, lui, à une politique plus globale de communication avec les instances de réglementation. Ce dernier est souvent présent dans les réunions rassemblant les instances professionnelles et les autorités de tutelle, afin de défendre les intérêts des industriels.
]]>La réglementation REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals : enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques) impose aux industriels de la chimie d'enregistrer leurs substances auprès de l'ECHA (European Chemicals Agency, l'Agence européenne des produits chimiques). Le spécialiste des affaires réglementaires en chimie gère cet aspect légal. En cosmétique et parfumerie, il vérifie que les produits sont conformes aux référentiels internationaux, aux directives de l'industrie et aux cahiers des charges des clients.
Pour chaque produit, il constitue un dossier d'homologation. Il y détaille les composants, la formulation, les méthodes de fabrication, les contrôles qualité, les modes d'administration... et indique les données toxicologiques, évaluant les risques pour la santé et l'environnement.
Chaque dossier est soumis à l'ECHA ou à l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) qui valide et délivre l'AMM (autorisation de mise sur le marché). Le spécialiste des affaires réglementaires en chimie prépare également un RCP (résumé des caractéristiques du produit) : effets indésirables d'un médicament, contre-indications, etc. Il effectue aussi une veille réglementaire, scientifique et technologique internationale, pour être à jour sur les obligations de l'entreprise.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en chimie, biologie...
Master en chimie, biologie, affaires réglementaires des industries de santé, droit des produits de santé...
Bac + 6 et plus
Doctorat en chimie, biologie, affaires réglementaires des industries de santé, droit des produits de santé...
Diplôme d'État de docteur en pharmacie
Diplôme d'État de docteur en médecine
]]>De 3300 euros à 4160 euros brut par mois.
Le spécialiste des affaires réglementaires en chimie exerce dans de nombreux secteurs d'activité : chimie, pharmacie, agrochimie, cosmétique, agroalimentaire... Ce spécialiste peut travailler au sein d'une entreprise, d'une société de services, d'un cabinet externe ou d'un organisme de réglementation (Agence française du médicament, Agence française de sécurité sanitaire des aliments, etc.). Depuis la mise en place de REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals : enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques), les services des affaires réglementaires se sont fortement développés. Les entreprises sortent de nouveaux produits en permanence, et toute nouvelle molécule doit faire l'objet d'un enregistrement.
Le spécialiste des affaires réglementaires en chimie qui excelle dans l'obtention d'approbations et possède des compétences en communication et en gestion, bénéficie de nombreuses opportunités : développement (chef de projet, planification du développement) ; relations extérieures avec les autorités locales, nationales ou européennes ; veille technologique. Une progression vers le poste de responsable des affaires réglementaires est envisageable après 5 à 10 ans d'expérience confirmée. Dans l'industrie pharmaceutique, des passerelles existent vers d'autres métiers, comme celui de responsable des études pharmaco-économiques.
]]>En cosmétique et en parfumerie, il vérifie que les produits sont conformes aux référentiels internationaux, aux directives de l'industrie et aux cahiers des charges des clients. Pour chaque produit, il constitue un dossier d'homologation et y détaille les composants, la formulation, les méthodes de fabrication, les contrôles qualité, les modes d'administration… et indique des données toxicologiques, évaluant les risques pour la santé et l'environnement. Ce dossier est soumis à l'autorité de régulation (Agence française du médicament, Agence française de sécurité sanitaire des aliments, etc.) qui valide et délivre alors l'AMM.
Il effectue aussi une veille réglementaire, scientifique et technologique internationale, pour être à jour sur les obligations de l'entreprise.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master en chimie, biologie, biochimie, pharmacie, toxicologie et/ou affaires réglementaires ; 6 ans et plus pour un DE de docteur en pharmacie ou en médecine, ou un doctorat en chimie, biologie, affaires réglementaires des industries de santé, droit des produits de santé…
]]>Précis, patient et minutieux, le bijoutier-joaillier possède l'habileté manuelle nécessaire au façonnage des plus belles pièces. Tout au long de sa carrière, il doit se former aux nouvelles techniques. Il travaille très souvent au 10e de millimètre près. Le moindre écart de mesure sur une toute petite pièce peut provoquer une déformation du bijou...
Le bijoutier-joaillier, grâce à son sens des volumes et des formes et à sa sensibilité artistique, réalise des projets pour des professionnels ou des particuliers à partir de dessins ou d'idées que ceux-ci lui soumettent. En tant qu'artisan, il est capable de concevoir ses propres créations ou de reproduire des bijoux anciens. À lui de rester à l'écoute des tendances du marché.
La préparation des alliages fait appel à des notions de physique et de chimie. Des connaissances en gemmologie pour identifier des pierres précieuses, fines, synthétiques... sont également nécessaires. Quant au bijoutier-joaillier indépendant, des aptitudes commerciales lui sont indispensables pour fidéliser et développer sa clientèle.
]]>Le bijoutier-joaillier peut être ouvrier salarié dans une entreprise, chef d'atelier ou artisan à son compte. Dans les quelques ateliers artisanaux, qui emploient en général 2 ou 3 personnes, les horaires sont dictés par les commandes de la clientèle, et sont donc parfois irréguliers.
Dans le secteur industriel, où les bijoux sont fabriqués à grande échelle, le travail se limite souvent à des tâches d'exécution. Dans les petits ateliers en revanche, on réalise des pièces uniques ou produites en petite série, des réparations et fabrications en sous-traitance, ainsi que quelques restaurations. Ce métier peut s'exercer dans les secteurs de la bijouterie d'or, de la grande ou petite joaillerie, ou de la bijouterie fantaisie.
Le matériel du bijoutier-joaillier représente un gros investissement. Dans son atelier se côtoient ainsi les outils traditionnels (lime, marteau, chalumeau...) et la technologie de pointe (laser, ou conception assistée par ordinateur, CAO).
]]>Le métal et la pierre étant souvent associés dans le montage d'un bijou, les activités du bijoutier et du joaillier se recouvrent. Tandis que le premier crée, répare ou transforme les bijoux en or, argent, platine, le second prépare la monture des pierres précieuses ou des perles pour les mettre en valeur.
Avant de créer un bijou, le bijoutier-joaillier, en concertation avec le client, conçoit et dessine le bijou avant d'en donner une estimation. Il passe ensuite à la fabrication : fonte des métaux, composition des alliages, façonnage de la matière première pour réaliser la maquette en cire, puis en métal. Enfin, après avoir déterminé l'emplacement des pierres, il procède au perçage et au fraisage.
Pour le travail de finition et de polissage, le bijoutier-joaillier peut faire appel à des spécialistes. Par exemple, le lapidaire ou le diamantaire pour tailler pierres et diamants. Le sertisseur pour la fixation des pierres sur les montures, ou encore le polisseur qui donne au bijou brillance et éclat. Quant au gemmologue, il identifie les pierres précieuses et fines.
]]>Après la 3e
CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie options bijouterie-joaillerie, bijouterie-sertissage, polissage-finition ; lapidaire, option pierres de couleur et diamant
MC joaillerie
MC bijou de mode
Niveau bac
BMA bijou options bijouterie-joaillerie, bijouterie-sertissage, polissage-finition
BP gemmologue
Niveau bac + 3
DN MADE mention objet (parcours bijou contemporain par exemple)
]]>Variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise
Les offres d'emploi sont en partie liées au remplacement des professionnels qui partent à la retraite. D'autres possibilités d'embauche existent en entreprise (industrie, luxe) ou en boutique. Et si le nombre d'entrées en formation est stable, il est toujours très ardu de trouver un maître d'apprentissage. Domaine plus porteur en revanche pour le créateur de bijoux fantaisie qui assemble à moindre coût des éléments en bois, cuir, plastique...
La plupart des ateliers se situent en région parisienne et en région lyonnaise. Les autres sont concentrés en Provence-Alpes-Côte d'Azur. La réputation de la joaillerie française n'étant plus à faire, le bijoutier-joaillier qualifié peut aussi s'expatrier pour trouver un emploi.
Après quelques années d'expérience, l'ouvrier salarié peut devenir chef d'atelier ou s'installer à son compte. Il doit alors acquérir les notions de gestion et de commerce indispensables pour administrer son entreprise. Une ouverture possible du côté de la bijouterie fantaisie qui joue la carte de l'élégance et de la modernité (pendentifs en bois précieux, colliers en anneaux plastifiés).
]]>Quant au joaillier, il intervient dès que la parure se compose de pierres précieuses ou fines. Il crée une monture qui les met en valeur, ou fait appel à un créateur qui définit le modèle. Avant d'être sertis dans le bijou, émeraudes, turquoises, saphirs... sont taillés par le lapidaire. La taille du diamant est réservée au diamantaire.
Bijoutier et joaillier sont des métiers très proches, le métal et la pierre étant souvent présents dans le montage d'un bijou. Tous deux sont capables de discerner une pierre synthétique d'une pierre précieuse.
Ils sont salariés d'une entreprise ou bien travaillent comme artisans.
2 ans pour préparer le CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie (option bijouterie-sertissage, bijouterie- joaillerie ou polissage-finition), éventuellement complété par la MC joaillerie (1 an) ou par le BMA bijou qui propose les mêmes options qu'en CAP (2 ans).
3 ans pour le DN MADE mention objet (parcours bijou contemporain par exemple).
]]>Rigoureux, ponctuel, fiable : on doit pouvoir compter sur le brancardier, au sens propre comme au sens figuré, puisque les patients s'en remettent à lui pour les transporter avec douceur et précision. Il connaît les gestes pour faire passer sans heurts un blessé de son lit à un fauteuil roulant ou à un brancard, par exemple. Il maîtrise les soins de première urgence en cas de problème. Il a une bonne résistance physique et moral pour arpenter l'hôpital pendant des heures, manipuler des personnes et des chariots parfois lourds, et faire face à la douleur, voire la détresse de certains patients.
Le brancardier est le dernier contact du patient avant de se rendre au bloc opératoire. Dans ce moment particulier qui peut être angoissant pour le futur opéré, le brancardier est aussi là pour le rassurer. Il peut être amené à véhiculer les mêmes patients plusieurs fois dans les couloirs du centre hospitalier.
Le brancardier travaille souvent en duo avec un co-équipier et est en relation avec tous les services de l'hôpital ou de la clinique qu'il connaît dans leurs moindres recoins. Il a une bonne mémoire, le sens du travail en équipe et un bon relationnel.
]]>Le brancardier travaille dans un centre hospitalier public, une clinique privée, parfois même une maison de retraite ou un centre de rééducation. Dans le secteur public, il est souvent soumis à plus de pression à cause du manque de personnel. Ses horaires peuvent être irréguliers et inclure des week-ends, des horaires décalés (tôt le matin ou tard le soir), des heures supplémentaires, etc.
Le brancardier est toujours en mouvement, il parcourt des kilomètres de couloirs chaque jour et doit manipuler des patients, parfois corpulents, ce qui demande une bonne condition physique. Comme tout le personnel hospitalier, il porte une chemise ou blouse blanche, un pantalon blanc, des chaussures de sécurité et son hygiène doit être parfaite.
Autonome dans son travail, le brancardier travaille souvent avec un collègue pour la manipulation des brancards et est en lien avec tous les services. Il doit résister au stress et à la pression, notamment à l'hôpital public où les brancards peuvent parfois s'accumuler dans les couloirs et où il peut être confronté à des patients agités. Il doit être rapide, sans malmener que le patient.
]]>À l'inverse de l'ambulancier qui transporte les patients de chez eux jusqu'à l'hôpital ou la clinique, le brancardier prend le relais à l'intérieur de l'établissement de santé dont il connaît tous les services : blocs opératoires, services de radiologies, consultations, etc. En prenant son service, il prend connaissance des transports qu'il aura à effectuer mais reste joignable pour les urgences et les changements de programme.
Le brancardier vérifie l'identité du patient avant de le prendre en charge et choisit le moyen de transport adapté à sa condition physique (fauteuil roulant, chariot-brancard, brancard-lit), ainsi que les gestes à effectuer ou à éviter. Il n'oublie pas son dossier médical et parfois ses effets personnels. Il reste vigilant pendant le transport et est capable d'administrer les premiers secours en cas de problème. Une fois le patient amené dans le service concerné, il met à jour le dossier du patient en saisissant les informations sur son déplacement pour assurer sa traçabilité.
L'hygiène et la sécurité sont indissociables du métier. Le brancardier désinfecte ses équipements entre chaque patient et à la fin de son service. Il peut aussi être chargé du transport de prélèvements (sang, urines...) au laboratoire d'analyses ou du retour des résultats.
]]>Niveau bac
Bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne.
]]>À partir du Smic jusqu'à 1700 euros brut par mois en moyenne.
Le service public est le plus gros employeur de brancardiers, avant les cliniques privées qui recrutent également régulièrement. Environ la moitié des postes proposés le sont en contrat à durée indéterminée. C'est donc un métier qui offre des opportunités, aux non-diplômés notamment, puisque le métier est accessible sans diplôme.
Les agents des services hospitaliers qualifiés (ASHQ), titulaires du concours de catégorie C peuvent suivre une courte formation interne pour devenir brancardiers. Mais les embauches se font également en direct, sans passer par le concours. Un diplôme dans le secteur de la santé est un plus. En revanche, l'attestation de formation aux gestes et soins d'urgence de niveau 2 (AFGSU2) est indispensable pour tous. Des organismes comme la Croix-Rouge ou l'Afpa, notamment, proposent des formations courtes.
Le métier de brancardier peut être un tremplin pour devenir aide-soignant, secrétaire médical ou ambulancier par exemple, mais en passant par la case formation. Le brancardier peut aussi envisager de se reconvertir en tant qu'agent de service mortuaire, par exemple.
]]>3 ans pour préparer le bac professionnel accompagnement, soins et services à la personne.
]]>Toutes les missions sont différentes. Dans certains pays, il faut se substituer aux banques ou aux financeurs de programmes d'urgence internationaux comme l'ONU. Dans d'autres cas, il faut gérer une surabondance de fonds financiers. Comme les informations de terrain font évoluer la mission en permanence, l'administrateur humanitaire doit savoir s'adapter, prendre des initiatives et des décisions, parfois à la hâte. Comme de tout comptable, on attend de lui honnêteté et rigueur dans la gestion des budgets.
Techniques de gestion, suivi de projet, logistique... L'administrateur prend souvent en charge la formation de ses assistants recrutés sur place - dits « locaux » jusqu'à ce qu'ils deviennent autonomes à leur tour. Écoute, patience, maîtrise de la langue et connaissance des pratiques culturelles sont autant d'atouts pour assurer ce rôle.
]]>L'administrateur travaille dans les zones sinistrées, les pays en guerre ou en crise. Il gère, dans des conditions souvent très précaires, un programme d'aide ou de développement mis en place par son ONG. Pendant sa mission, il peut se déplacer sur le terrain. En se rendant, par exemple, dans les centres de soins ou de distribution de nourriture, il voit concrètement si les moyens financiers sont bien utilisés.
L'administrateur peut gérer, seul, un programme de petite taille. Le plus souvent, il encadre des assistants administratifs et financiers. Ce sont des « locaux » qu'il forme aux pratiques de gestion. Si la mission est implantée depuis longtemps dans un même pays, il est plus facile de déléguer le suivi administratif, les contacts avec les banques ou les autorités locales... Souvent, un administrateur général est basé dans la capitale du pays. Il sert alors d'appui aux logisticiens administrateurs qui interviennent sur les différents sites.
]]>L'administrateur est le bras droit financier du chef de mission humanitaire. À lui de préparer les budgets et les plans de trésorerie. Quand une organisation décide de mener une action et que le chef de mission a défini les objectifs concrets, il peut enfin intervenir. Il répartit les fonds sur les différents sites et entre les équipes. Il détermine comment, et à quel rythme, l'argent sera dépensé. La situation est instable ? Les priorités sont ajustées en accord avec le chef de mission. Comptable de l'urgence, l'administrateur peut gérer des budgets importants et des équipes de 300 à 500 personnes.
Chaque jour, l'administrateur recrute et gère le personnel sur place, passe les contrats de location d'entrepôts ou de camions, suit les achats de matériels, paie les factures et les salaires. À lui aussi de régler les formalités administratives concernant les professionnels expatriés. L'administrateur tient la comptabilité, enregistre les dépenses et les recettes. Régulièrement, il rédige des rapports financiers à l'intention des contributeurs ou des mécènes et pour le siège de son organisation non gouvernementale (ONG).
]]>Niveau bac +4
Administrateur de la solidarité internationale [Institut Bioforce, Vénissieux (69)]
Coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale de l'Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement [IFAID, Bordeaux (33)]
Niveau bac + 5
Master comptabilité-contrôle-audit ; contrôle de gestion et audit organisationnel ; management et administration des entreprises ; finance ...
]]>De 800 à 1700 euros brut par mois.
Certains frais comme l'hébergement, le transport ou la nourriture peuvent être pris en charge.
La plupart des ONG recrutent leur personnel expatrié sous statut de volontaire : c'est-à-dire qu'elles prennent en charge le transport, l'hébergement, les frais de vie sur place et la couverture sociale et versent une indemnité mensuelle de 800 à 900 euros. Quelques ONG offrent des contrats à durée déterminée (CDD) pour les postes d'administrateur, de coordinateur ou de chef de mission. À titre d'exemple, chez Médecins sans frontières, les administrateurs constituent 10 % des expatriés. Les candidatures étant nombreuses, la sélection est sévère.
Les missions durent de 3 mois à 2 ans. Avec de l'expérience, les administrateurs peuvent devenir coordinateur ou chef de mission. À terme, certains humanitaires obtiennent un poste au siège, en gardant la possibilité de retourner sur le terrain. Quelques-uns se font recruter par les organisations internationales (Croix-Rouge, UNICEF). À la fin de leur mission sur le terrain ces volontaires internationaux retrouvent leur métier en France. Néanmoins, ceux qui sont partis longtemps, au-delà de 4 à 5 ans, ont plus de mal à se réinsérer.
]]>Souvent, il se rend sur le terrain. Pour s'adapter très vite et prendre dans l'urgence les bonnes décisions, il doit bien connaître la réalité de la situation. Les organisations non gouvernementales (ONG) recherchent des personnes expérimentées qui sauront travailler dans ces conditions difficiles : des gestionnaires patients, capables de se fondre dans la culture du pays et, bien sûr, rigoureux et honnêtes pour gérer les budgets.
Ces volontaires sont choisis en priorité parmi des diplômés (souvent bac + 5) en gestion, commerce, finance, comptabilité, ou en formations humanitaires spécialisées... complétées par au moins 2 ans d'expérience professionnelle. Maîtrise de l'anglais et surtout sens de l'engagement sont indispensables !
]]>Le consultant en management de l'innovation doit maîtriser différentes techniques, notamment les études de marché, les méthodes spécifiques du management de l'innovation, de l'entrepreneuriat. Il doit également avoir un bon niveau de connaissances spécifiques au domaine où il exerce (chimie, physique, techniques d'analyses, génie des procédés...).
Pour faire ce métier, il faut aimer expérimenter, essayer de nouvelles innovations et ne pas avoir peur de se lancer. Il faut aussi tâcher de savoir quelles sont celles qui peuvent réussir et celles qui risquent de rater.
Le consultant aime le travail en équipe, échanger, communiquer, discuter avec les clients, les collègues et chercher des idées dans des secteurs d'activités différents.
]]>Le consultant en management de l'innovation exerce dans des cabinets de conseil spécialisés ou dans des cabinets généralistes. Mais il exerce principalement chez les clients qui font appel à lui (entreprises de l'industrie chimique, de l'agroalimentaire, de l'environnement...), où il travaille avec le service R & D (recherche et développement) notamment avec le directeur, le chef de projet, le responsable de programme ou le responsable de laboratoire...
Horaires irréguliers, journées souvent très longues, le consultant en management de l'innovation se déplace fréquemment pour aller rencontrer ses interlocuteurs, entretenir et élargir son réseau, échanger avec les clients... Il doit également s'adapter très rapidement aux différentes problématiques rencontrées dans les entreprises.
]]>Le consultant en management de l'innovation aide les entreprises à mettre en place des solutions technologiques innovantes clés en main, dans divers domaines pour réduire les coûts liés à la R & D (recherche et développement) pour l'innovation, améliorer le management au sein des équipes et accompagner le changement proposé. Pour cela, au préalable, il réalise un audit de l'innovation pour savoir où en est exactement l'entreprise, en interviewant la direction et les personnels, puis en analysant les informations recueillies.
Après l'audit, et en fonction des besoins du client, il présente un diagnostic et propose des solutions pour améliorer tel ou tel point posant problème, en apportant des conseils pour mieux financer la recherche, pour réorganiser certains services de l'entreprise, pour modifier des processus de recherche et de développement... Il apporte également son expertise concernant la réglementation relative à la mise en oeuvre de l'innovation.
Le consultant peut aussi être responsable de la rédaction des dossiers qui seront présentés aux autorités compétentes (direction des services fiscaux, par exemple), tout en s'assurant que l'entreprise a bien obtenu les financements demandés.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé
Master en intelligence économique et gestion de l'innovation, innovation et entrepreneuriat, innovation et management des technologies, marketing de l'innovation, valorisation de la recherche et transferts de compétences, innovation, santé et développement durable, conception, industrialisation, risque, décision spécialité conception, industrialisation, innovation...
]]>De 2417 euros à 2917 euros brut par mois.
Face à la crise économique, les entreprises recherchent des consultants en management de l'innovation spécialisés dans un domaine (informatique, chimie, automobile, agroalimentaire...), en marketing (études de marché et conseil en stratégie), en financement de l'innovation (au niveau national et international), en propriété industrielle, en réglementation... et qui pourront prendre en charge, de A à Z, le projet d'innovation.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur généraliste ou spécialisé ou master en intelligence économique et gestion de l'innovation, innovation et entrepreneuriat, innovation et management des technologies, marketing de l'innovation, valorisation de la recherche et transferts de compétences, innovation, santé et développement durable, conception, industrialisation, risque, décision spécialité conception, industrialisation, innovation...
]]>Le ou la géochimiste possède une grande rigueur et une motivation intellectuelle à toute épreuve. Le sens de la pédagogie est indispensable pour rendre accessibles des connaissances pointues auxquelles on a contribué. Par ailleurs, il faut avoir le goût de la communication et celui des contacts humains. En effet, ce ou cette spécialiste est en relation constante avec différents publics : étudiants, partenaires scientifiques, entreprises publiques et privées...
Le ou la géochimiste est régulièrement amené/e à rédiger des rapports ou des comptes-rendus de ses études ou de ses missions sur le terrain. Il ou elle peut également être sollicité/e pour rédiger des articles scientifiques de haut niveau ou encore des documents d'aide à la décision pour des collectivités. Il faut donc être doté de bonnes qualités rédactionnelles et être capable de se mettre parfois au niveau de non-spécialistes.
La maîtrise de l'anglais technique est indispensable pour toute la littérature scientifique qu'il faut être en mesure de comprendre en profondeur. L'oral est également important dans la mesure où, grâce à son expertise, le ou la géochimiste peut participer à des colloques internationaux dans son secteur.
]]>Le ou la géochimiste va certes sur le terrain, notamment pour les prélèvements et l'observation des milieux qu'il ou elle étudie, mais travaille le plus souvent au laboratoire pour l'analyse des échantillons récoltés, et devant son ordinateur pour le croisement des nombreuses données scientifiques à mettre en perspective. Il lui faut également rédiger des rapports détaillés sur le résultat et l'analyse de ses études.
Le ou la géochimiste s'associe souvent à un autre spécialiste lors de ses missions. Par exemple, à un ou une hydrogéologue lorsqu'il s'agit d'études des milieux aquatiques, à un ou une pédologue lorsque le travail porte sur les différentes couches du sol... En fonction de son lieu de travail et de la mission assignée, le ou la géochimiste exercera avec plus ou moins de polyvalence et d'autonomie, il ou elle sera plus chimiste ou plus géologue.
Les conditions d'exercice du ou de la géochimiste sont très différentes en fonction de la phase d'avancée de ses travaux de recherche. Sur le terrain, les horaires sont beaucoup plus élastiques que lorsque le travail a lieu au bureau. Il faut, en outre, s'attendre à des déplacements réguliers.
]]>Le ou la géochimiste est à la fois géologue et chimiste. Spécialiste de l'analyse des roches, de la composition et de la répartition des éléments chimiques contenus dans les sols, l'atmosphère ou l'eau qui nous entourent, il ou elle étudie l'interaction de polluants sur les milieux souterrains et leur évolution. Pour cela, il lui faut faire de nombreux prélèvements qu'il ou elle analyse ensuite en laboratoire. Puis il ou elle interprète les résultats de ses observations et, le cas échéant, répond aux interrogations en rédigeant des rapports.
Le ou la géochimiste fait de la recherche fondamentale pour mieux comprendre certains phénomènes dans des domaines variés (volcanisme, océanographie, eaux continentales...). Son travail en bibliothèque ou en laboratoire et sa réflexion personnelle enrichissent les connaissances en géochimie.
Scientifique avec un domaine d'expertise, le ou la géochimiste répond à des questions précises en se servant de données existantes et/ou d'explorations spécifiques qu'il ou elle conduit sur le terrain, souvent avec d'autres scientifiques de disciplines complémentaires. Il ou elle participe aussi à la diffusion des connaissances en publiant ses travaux et en participant à des conférences et à des colloques.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en géologie ou en chimie
Master sciences de la Terre spécialité géochimie ; géo-environnement spécialité géomatériaux et environnement ; sciences de la Terre et environnement, écologie spécialité génie géologique, spécialité H3 : hydrogéologie, hydrobiogéochimie, hydropédologie ; sciences de la Terre et de l'univers spécialité génie géologique ; géologie appliquée...
Niveau bac + 8
Doctorat
]]>De 2000 euros à 3300 euros brut par mois.
Comme pour tous les métiers très spécialisés, les débouchés sont relativement limités pour les géochimistes. Le ministère en charge de la transition écologique et énergétique estime le recrutement total de géologues dans le secteur de l'environnement à une centaine par an. Pour la recherche fondamentale, des postes sont à prendre dans des organismes publics tels que le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), l'IRD (Institut de recherche pour le développement), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Le ou la géochimiste pourra également exercer les fonctions d'enseignant-chercheur à l'université ou intégrer un service déconcentré de l'État.
Parce qu'il ou elle travaille sur la gestion raisonnée et l'exploitation durable des ressources de la planète, le ou la géochimiste intéresse également les entreprises privées spécialisées du secteur de l'environnement, les collectivités ou encore le secteur pétrolier ou minier.
]]>5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur en géologie ou en chimie ou un master spécialisé en géochimie, géomatériaux et environnement, génie géologique, géologie appliquée...). 8 ans pour un doctorat (pour s'orienter vers la recherche fondamentale).
]]>Les compétences demandées traduisent l'évolution de l'électronique : l'extension du numérique et la diffusion de l'électronique dans la plupart des secteurs industriels (automobile, aéronautique, etc.). Ainsi, des connaissances en programmation informatique sont aujourd'hui indispensables au technicien électronicien et il doit bien connaître son environnement technique (moteurs, boîtes de vitesses, etc.). Il utilise des logiciels de FAO (fabrication assistée par ordinateur) ou, s'il est spécialisé en réparation, des logiciels de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur).
Polyvalence appréciée
Les recruteurs apprécient de plus en plus les techniciens ayant une double compétence dans le domaine de l'électronique. Par exemple : électronique et microélectronique ; électronique grand public et électronique professionnel. Les composants de plus en plus miniaturisés exigent minutie et rigueur dans les gestes.
Technicien et entreprenant
Dans cette profession, fortement marquée par la concurrence entre les entreprises, le dynamisme, l'initiative, la créativité et l'aptitude à travailler en équipe sont particulièrement appréciés. Une bonne maîtrise de l'anglais technique est souhaitée, ainsi que des aptitudes rédactionnelles afin d'écrire rapports et notices techniques.
]]>Le technicien électronicien est généralement salarié dans une PME (petite ou moyenne entreprise). Très souvent polyvalent, il partage son temps entre plusieurs activités : négociation commerciale, étude de produits, service après-vente, etc. Il peut également travailler dans des sociétés de services, sous-traitantes des grandes entreprises (sociétés de maintenance, en particulier). Dans ce cas, son travail comprend souvent des déplacements.
Ou dans une grande entreprise
Les activités du technicien électronicien salarié dans un grand groupe sont davantage spécialisées. Encadré par un ingénieur, il participe à l'intégration de systèmes complexes, à des essais ou au contrôle qualité. Il travaille alors en tandem avec l'ingénieur d'essais et en relation avec la fabrication. On peut également lui confier une partie d'un projet : création, à partir d'un cahier des charges, d'une carte électronique ou d'un module logiciel destiné à traiter des signaux numérisés, par exemple.
Parfois fonctionnaire
Ce technicien peut accéder à la fonction publique sur concours de catégorie B. Il peut notamment exercer comme technicien de la PTS (police technique et scientifique) avec la spécialité électronique au concours, ou comme technicien de laboratoire des écoles nationales supérieures des Mines.
]]>Le technicien électronicien intervient sur des équipements industriels, des systèmes de télécommunications, etc. Il localise l'origine de la panne, procède au remplacement d'un composant ou d'une carte électronique, modifie le programme informatique intégré à une puce, puis remet en service les équipements.
Essais et contrôle
Dans un laboratoire d'essais, il vérifie qu'un prototype (de système de guidage laser, par exemple) est conforme aux performances attendues. En collaboration avec l'ingénieur, il définit les mesures à effectuer, puis réalise les essais et exécute les mises au point. Technicien de contrôle, il définit les tests à pratiquer sur les produits fabriqués.
Conception et fabrication
Dirigé par un ingénieur, il peut participer à des activités d'études. Par exemple, à la conception à partir d'un cahier des charges d'une carte électronique. Il réalise le schéma de la carte, effectue les tests de conformité, et édite les documents de fabrication. En tant que technicien d'intégration, il participe à la fabrication des équipements en implantant les cartes électroniques et en assurant leur raccordement.
]]>Niveau bac + 2
BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique option B électronique et réseaux
Niveau bac + 3
BUT génie électrique et informatique industrielle
Licence professionnelle en électronique
]]>1950 euros brut par mois.
Techniciens très recherchés
La progression rapide des applications de l'électronique favorise le recrutement des techniciens dans de nombreux secteurs : construction de matériels électroniques, mais aussi automobile, aéronautique et espace, énergie, télécommunications, secteur médical, sociétés de services (maintenance industrielle, bureaux d'études), administration (ministères). Ce technicien reste majoritairement recherché par les PME (petites et moyennes entreprises). Les grandes entreprises recrutent, mais à un rythme moins élevé.
Évolution de carrière
Avec quelques années d'expérience professionnelle, le technicien peut accéder à des responsabilités d'encadrement d'équipe ou de conduite de projet. L'accès au statut de cadre peut être obtenu par promotion interne dans certaines entreprises. Mais, le plus souvent, l'évolution vers le niveau d'ingénieur est subordonnée au suivi d'une formation de type Cnam (Conservatoire national des arts et métiers).
]]>En conception, il réalise des schémas en s'aidant de FAO (fabrication assistée par ordinateur) ou de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur), effectue des simulations électroniques suivies de tests, et rédige des documentations techniques sous la direction d'un ingénieur. En production, il est en charge des tests et répare des cartes électroniques. Il analyse le problème, recherche une solution et l'applique. Il établit ensuite une synthèse de son intervention. En bureau d'essais, il rédige des procédures de tests (explications, appareils de mesure à utiliser, réglages à faire). Il développe une partie du logiciel de tests et des cartes électroniques. Il maîtrise les circuits électroniques, leurs composants et leurs différentes fonctions, les appareils de mesure et connaît le câblage, la soudure. Il construit des circuits imprimés, calcule et dessine les schémas à l'aide de logiciels spécifiques. Il veille à la satisfaction des clients par un service de qualité.
Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer le BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique option B électronique et réseaux. 3 ans pour obtenir le BUT génie électrique et informatique industrielle ou une licence professionnelle en électronique, énergie électrique, automatique...
]]>Le directeur de création doit faire preuve d'une grande écoute. Il peut conseiller son client et l'accompagne tout au long de la réalisation de son projet de communication. Une relation de confiance s'installe entre eux. Mais pour convaincre son client et argumenter les choix artistiques de son équipe, il est parfois obligé de solliciter toute sa force de persuasion. Une grande diplomatie est alors nécessaire.
Mais c'est avant tout un créatif. Son imagination déborde, les idées fusent et dévoilent ses capacités artistiques. Il a en effet d'excellentes compétences en rédaction et graphisme. Pour cela, il connaît les chaînes graphiques et éditoriales ainsi que les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) et outils de conception multimédias. Il a de bonnes notions en marketing et communication, et connaît les médias sur le bout des doigts.
Le directeur de création porte les projets de son équipe. Il doit donc être charismatique et audacieux. Son esprit innovant et son intuition lui permettent de trouver des idées originales et de donner des pistes de réflexion à son équipe de créatifs. Ses capacités de management et son sens critique l'aident en outre à l'encadrer et l'animer.
]]>Le directeur de création travaille généralement dans une agence-conseil en communication ou de publicité. Il peut également exercer dans un studio de création indépendant. On trouve aujourd'hui des agences généralistes, mais de plus en plus d'agences se consacrent à un domaine en particulier : on parle, par exemple, d'agence digitale quand elle est dédiée au Web.
Dans une grande structure, il est parfois spécialisé dans un secteur d'activité ou un support de communication (presse, TV, Internet...). Dans une petite structure, au contraire, il supervise l'ensemble des projets. Il est donc amené à travailler sur tous les types de supports : sites web, publicité TV ou radio, plaquettes d'entreprises, vidéos, affiches... Des supports variés et communiquant également pour des secteurs d'activité très différents les uns des autres : politique, environnement, culture, économie, sport, cinéma... Le directeur de création doit donc s'adapter à chaque client.
Imprimeurs, aménageurs d'espace, réalisateurs, cadreurs-monteurs... Le directeur de création s'entoure de prestataires afin de pouvoir répondre efficacement à tous les besoins de ses clients. Il fait aussi parfois appel à des free-lance pour renforcer son équipe en cas de surcharge d'activité.
]]>Le directeur de création représente le potentiel créatif d'une agence de communication ou de publicité. Il supervise l'équipe de création comprenant directeurs artistiques, concepteurs-rédacteurs, etc. Il élabore un plan d'action d'après la demande (brief) du client et donne des axes de réflexion à son équipe. Il veille aussi à développer le département création : analyse de la concurrence, nouvelles formes de communication, recherche de nouveaux talents...
Il définit les besoins du client avec le directeur de clientèle, prend connaissance de la copy strategy (positionnement, offre, cible...), analyse la concurrence et reprend l'historique des opérations de communication du client. Il « préempte » des territoires (le luxe, la nature, la tendresse...) puis présente des maquettes (roughs) avec force d'arguments. Son objectif : convaincre le client !
Chargé d'encadrer une équipe pluridisciplinaire, le directeur de création répartit les tâches entre ses différents membres. Il suit l'évolution des projets, formule des critiques pour les améliorer et stimule son équipe. Il organise des brainstormings, anime des réunions, optimise les méthodes de travail. Son rôle est de repousser les limites de la création, de motiver ses créatifs et de sélectionner le meilleur projet.
]]>Niveau bac + 3 avec expérience
Titre de chef de projet communication et publicité de l'École supérieure de publicité communication et marketing - Paris
DNA design, communication
DN MADE mentions graphisme, mention numérique, ou mention événement
Niveau bac + 4 avec expérience
DSAA Design mention graphisme
Niveau bac + 5 avec expérience
Master Communication, publicité
Diplômes des écoles d'art, de commerce, de communication, publicité et marketing
]]>Rémunération comprises entre 2583 et 4916 euros. Le salaire d'un directeur de création peut monter très vite et très haut, notamment dans les grandes agences parisiennes.
L'évolution la plus importante pour les agences de communication réside dans les nouvelles technologies. L'heure est au numérique et au Web plus qu'aux imprimés papier (print). Le directeur de création a dû réinventer sa façon de concevoir un projet : désormais, il doit tenir compte du « on line » comme du « off », c'est-à-dire qu'il propose des projets « en ligne » (sites web, référencement, applications pour smartphones, etc.) et des projets « hors ligne » (campagnes d'affichage, cartes de visite, etc.). Aujourd'hui, ces deux réseaux sont complémentaires et interagissent ensemble : c'est ce qu'on appelle le cross-média.
L'essor des activités culturelles, l'arrivée de nouveaux médias, le développement de la diffusion de l'information et de la communication publicitaire ont dynamisé le secteur.
Un directeur de création peut évoluer en devenant directeur général d'une agence de communication ou de publicité, ou en créant sa propre agence.
]]>Très expérimenté, le directeur de création a souvent été concepteur-rédacteur ou directeur artistique avant d'intégrer la tête d'une équipe de création. Il connaît parfaitement le secteur et maîtrise les différents supports de communication et logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur). Son esprit créatif, son audace, ses capacités de management lui permettent de remplir efficacement son rôle de « porteur » de projets.
A bac + 3, DNA design ou DN MADE mentions graphisme ou numérique, événement ou livre, à bac + 4 DSAA Design mention graphisme, tous complétés par de l'expérience professionnelle. A bac + 5 diplômes des écoles d'art, commerce, master communication et publicité
]]>Être attentif au comportement des animaux permet de repérer tout de suite un animal malade et d'intervenir rapidement, en signalant le problème à l'éleveur, afin d'éviter la contagion dans un troupeau. Il faut aussi faire preuve de rigueur et suivre des règles sanitaires strictes.
Bien connaître l'animal dont il s'occupe permet à l'employé d'élevage de savoir comment le manipuler correctement et où se placer pour éviter des accidents. Utiliser des machines spécialisées (machines de traite, mélangeuses pour aliment, etc.) et apprendre à s'adapter aux évolutions techniques fait aussi partie du métier.
Sur les élevages de troupeaux (bovins, caprins ou ovins), l'employé peut être amené à réaliser certains travaux des champs, liés à la récolte de fourrages pour l'alimentation des animaux. Il lui est alors demandé de savoir conduire un tracteur ou d'autres machines agricoles.
]]>Les tâches manuelles sont nombreuses et variées et une bonne endurance physique est requise. L'employé d'élevage est constamment en mouvement.
S'il travaille en binôme avec l'éleveur, l'employé d'élevage peut être amené à assurer des permanences auprès des animaux, notamment le week-end. Il assure, par exemple, la traite un week-end sur trois. À l'occasion de certaines interventions sur les animaux, il seconde le technicien d'élevage ou l'éleveur. Dans tous les cas, il porte les ÉPI (équipements de protection individuelle) adaptés (combinaison, bottes stériles...) pour sa sécurité et celle des animaux.
Selon le type de production animale, l'employé d'élevage peut se déplacer. Par exemple, pour se rendre sur plusieurs exploitations ou conduire les animaux au pâturage. Certains employés d'élevage effectuent des remplacements et interviennent sur plusieurs élevages. Les services de remplacement ou groupement d'employeurs agricoles recrutent de plus en plus d'agents d'élevage.
]]>L'employé d'élevage nourrit les animaux en leur distribuant des rations d'eau et d'aliments adaptées et dosées en fonction des espèces, de leur âge et de leur état de santé. En production laitière, il s'occupe principalement de la traite et de l'alimentation des vaches, des chèvres ou des brebis. Chez un éleveur producteur de poules pondeuses, par exemple, il ramasse les oeufs matin et soir, les calibre et assure leur traçabilité en renseignant le cahier d'élevage
Il entretient les bâtiments et le matériel présent dans les locaux. Il veille au strict respect des conditions d'hygiène. Sur un élevage d'animaux en plein air, il contrôle les clôtures et les répare si nécessaire. Il entretient également les aires de stockage des aliments.
]]>Après la 3e
CAP agricole métiers de l'agriculture ; agriculture des régions chaudes
BPA travaux de la production animale
Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
]]>À partir du Smic
.La part de main d'oeuvre familiale dans les exploitations diminue au profit de main d'oeuvre salariée. Aujourd'hui, tous les secteurs d'élevages ont besoin de main d'oeuvre qualifiée.
À condition d'acquérir des compétences en techniques et en gestion, et en préparant une formation diplômante de type
]]>2 ans pour préparer le CAP agricole métiers de l'agriculture ; agriculture des régions chaudes. 2 ans pour le BPA travaux de la production animale. 3 ans pour le bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole. Après un CAP, 2 ans pour le BP responsable d'exploitation agricole.
]]>Les puériculteurs doivent faire preuve d'une bonne résistance physique, d'une bonne stabilité émotionnelle et d'un grand sens de l'observation. Une vigilance de tous les instants et une grande concentration sont requises pour prendre soin d'enfants, parfois gravement malades.
Les puériculteurs jouent un rôle croissant dans les campagnes de sensibilisation et d'information sur la santé ou l'hygiène. Ils ou elles assurent la formation (initiale et continue) des professionnels de la petite enfance et encadrent les personnels des crèches.
Les connaissances qu'ils ou qu'elles ont acquises sur le développement (physique et mental) des enfants leur permettent de conseiller judicieusement les parents. La tolérance, la bienveillance et la capacité à dialoguer sont indispensables pour accompagner les familles en toute sérénité.
]]>Près de la moitié des puériculteurs est employée par les services hospitaliers ou les maternités. Ils travaillent également en centres de PMI (protection maternelle et infantile), centres de soins, crèches, haltes-garderies...
Quel que soit leur lieu d'exercice, les puériculteurs travaillent toujours au sein d'une équipe constituée de médecins, d'infirmiers, d'aides-soignants, d'auxiliaires de puériculture, d'éducateurs de jeunes enfants...
À l'hôpital, les soins sont assurés 24 heures sur 24. Le travail est organisé par rotation des équipes, sur la base de 35 heures par semaine. Les astreintes sont fixées à l'avance dans l'emploi du temps.
En PMI, les puériculteurs travaillent uniquement en journée, avec des horaires réguliers. Ce qui ne les empêche pas de se déplacer au domicile des familles quand la situation l'impose. Dans les crèches et les haltes-garderies, les plages d'ouverture sont fixes, même si certaines structures font des efforts pour s'adapter aux horaires de travail des parents.
]]>À l'hôpital ou en maternité, le puériculteur ou la puéricultrice prodigue des soins infirmiers aux enfants malades : prises de sang, préparation aux interventions chirurgicales, mise sous oxygène, surveillance post-opératoire... Pendant toute la durée de l'hospitalisation, il ou elle est aussi la personne référente privilégiée des parents. Il ou elle les informe, les conseille et les accompagne. Placés sous la responsabilité des médecins, les puériculteurs les assistent lors des soins et des examens. Ils peuvent, si besoin, réaliser des gestes d'urgence. Leur proximité avec les patients leur fait occuper une position centrale dans l'équipe de soins constituée autour des enfants hospitalisés.
Dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile), le puériculteur ou la puéricultrice reçoit les mamans avec leurs enfants. Il ou elle joue alors un rôle de prévention, de protection et d'éducation auprès des familles. Il lui arrive aussi de visiter les enfants à leur domicile.
Dans une crèche ou une halte-garderie, il ou elle anime et encadre une équipe de professionnels, tout en continuant à s'occuper des enfants présents. L'équipe qu'il ou qu'elle dirige est composée d'éducateurs de jeunes enfants, d'auxiliaires de puériculture et d'assistants maternels. Il ou elle élabore un projet pédagogique et participe à la formation des personnels.
]]>Niveau bac + 4
Diplôme d'État de puéricultrice
]]>Environ 1792 euros brut par mois (à l'hôpital).
Les jeunes diplômés ne rencontrent pas de difficultés pour trouver un emploi, à condition d'accepter une mobilité géographique. Les zones rurales sont moins bien pourvues en structures d'accueil d'enfants de moins de 3 ans que les grandes villes. Le nombre de crèches dépend de la densité démographique, mais la demande reste forte grâce à une natalité dynamique.
Les parents ont parfois du mal à trouver des places en crèche pour leurs enfants. Le puériculteur ou la puéricultrice les aide alors à trouver une solution (assistant maternel, structure d'accueil collectif...). Il ou elle délivre aux assistants maternelles les formations professionnelles qui leur permettront d'obtenir et de conserver leur agrément.
Employés au service des affaires sociales d'une mairie, les puériculteurs peuvent coordonner les actions municipales en faveur de la petite enfance. Après quelques années d'expérience, ils peuvent aussi diriger une crèche municipale ou associative.
À l'hôpital, avec un diplôme de cadre de santé, ils pourront prendre la responsabilité d'un service de pédiatrie. Autre possibilité : devenir formateurs dans un Ifsi (institut de formation en soins infirmiers).
]]>Le DE (diplôme d'État) de puéricultrice se prépare en 1 an dans les établissements agréés de puériculture. Pour y accéder, il faut déjà posséder un DE d'infirmier ou de sage-femme et réussir à concours.
]]>
Le contrôleur de gestion est en relation directe avec différentes personnes de l'entreprise, du responsable d'activité au chargé d'affaires, du comptable au directeur général. Il doit démontrer qu'il apporte une aide aux services, tout se en montrant suffisamment ferme pour obtenir les réponses voulues. Une certaine aisance relationnelle est donc indispensable.
Esprit d'analyse et de synthèse, méthode : comme dans toutes les professions du chiffre, le contrôle de gestion demande un cerveau bien structuré. Mémoriser les principaux indicateurs permet d'avancer le chiffre qui sera retenu en réunion de direction générale. Il faut en outre avoir d'excellentes bases comptables et maîtriser les systèmes d'information (tableurs, bases de données...).
Occupant une fonction stratégique dans l'entreprise, le contrôleur de gestion doit en connaître les métiers et le fonctionnement. Il lui est de plus demandé de connaître l'anglais commercial. Enfin, il doit faire face à des délais toujours plus courts pour effectuer des reportings de plus en plus nombreux : une bonne résistance au stress et une organisation sans faille sont donc nécessaires pour tenir le coup.
]]>Dans une PME (petite et moyenne entreprise), le contrôleur de gestion est souvent polyvalent, assurant également des fonctions comptables et financières. Au siège d'une entreprise, il est rattaché à la direction administrative et financière ou à la direction générale. Les grandes entreprises offrent des postes spécialisés dans le contrôle budgétaire, le contrôle commercial, le contrôle industriel, le contrôle financier, la consolidation des informations financières, etc.
Pour faire ses prévisions et ses analyses, le contrôleur de gestion met en place tout un arsenal d'indicateurs chiffrés, comme les tableaux de bord qui permettent d'évaluer rapidement l'activité. Il utilise beaucoup l'informatique, notamment les progiciels de gestion intégrée. Durant les périodes de budgets et de bilans où l'activité est plus intensive, il ne compte pas ses heures pour être sûr de respecter les échéances.
S'il travaille pour un grand groupe, le contrôleur de gestion peut être amené à se déplacer dans des sites de production ou des filiales.
]]>Le contrôleur de gestion aide les dirigeants pour le pilotage opérationnel et stratégique d'une unité ou de l'entreprise. Avec les responsables des différents services ou de l'unité de production, il établit un plan pour atteindre les objectifs (niveau de production à réaliser, ressources à mettre en oeuvre, etc.). Il analyse en permanence les résultats de l'activité, en rédigeant des rapports pour la direction. Lorsque les prévisions ne sont pas tenues, il les réajuste et préconise des mesures correctives.
Différentes spécialisations existent. Le contrôleur budgétaire encadre la préparation des différents budgets, suit leur application et analyse les écarts survenus en cours d'année. Le contrôleur de gestion industriel analyse la production mensuelle et surveille les coûts de production.
Mais la différence majeure dans le travail du contrôleur de gestion intervient lorsque la société pour laquelle il travaille est cotée en Bourse. Dans ce cas, il a davantage d'informations à fournir aux actionnaires et à un rythme plus fréquent, notamment celles concernant les besoins en fonds de roulement ou le retour sur investissement. Si l'entreprise n'est pas cotée, le contrôleur se concentre sur les indicateurs de trésorerie.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'école de commerce avec spécialisation finance, contrôle de gestion et audit, management et contrôle de gestion...
Master comptabilité-contrôle-audit ; sciences du management ; contrôle de gestion ; stratégie d'entreprise ; système d'information et contrôle de gestion ; sciences du management spécialité finance d'entreprise...
DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion)
Diplôme d'IEP (institut d'études politiques), section économie et finance
Diplôme d'ingénieur complété par une formation gestion-finance
]]>Entre 2750 et 3300 euros brut par mois (+ prime liée aux résultats).
Dans une économie de plus en plus compétitive, les entreprises sont soucieuses de maîtriser leurs coûts et d'améliorer leur performance. Fonction cruciale pour leur stratégie, le contrôle de gestion est une valeur sûre du marché de l'emploi cadre. La fonction, fortement implantée en Ile-de-France (où se trouve encore la majorité des sièges des entreprises), se développe dans l'industrie.
Le recrutement est ouvert aux jeunes diplômés de niveau bac + 4/5. Selon la DFCG (Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion), 10 % des contrôleurs de gestion en poste sont de jeunes diplômés. Une première expérience en cabinet d'audit peut cependant constituer un plus au moment du recrutement. Des postes d'assistant contrôleur de gestion sont également ouverts aux diplômés de niveau bac + 2 ayant une première expérience.
Ce métier ouvre la voie à des perspectives de carrière dans des postes financiers ou d'encadrement opérationnel comme les postes de directeur du contrôle de gestion, contrôleur de gestion groupe, directeur financier, DAF (directeur administratif et financier), directeur de centre de profit ou encore directeur de l'audit.
]]>Ce poste stratégique ne connaît pas la crise et il est ouvert aux jeunes diplômés en comptabilité ou gestion, ainsi qu'aux ingénieurs en milieu industriel. La fonction est fortement implantée en Ile-de-France et elle se développe dans l'industrie. Un bac + 5 est généralement nécessaire, même si des postes d'assistant ou de junior existent (de bac + 2 à bac + 4).
5 ans pour obtenir un diplôme d'école de commerce (avec spécialisation finance, contrôle de gestion et audit, management et contrôle de gestion…), un master (comptabilité- contrôle-audit ; management straté- gique ; contrôle de gestion et audit organisationnel…), le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion), un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), section économie et finance ou un diplôme d'ingénieur complété par une formation gestion-finance.
]]>Le conseiller d'élevage doit avoir une vision globale de l'exploitation agricole et être capable de s'adapter aux différentes exploitations. Bien que spécialisé dans l'élevage, des notions d'agronomie et de comptabilité sont incontournables. Le conseiller d'élevage est généralement spécialisé dans un seul type de production (laitière, allaitante, porcine, avicole,)... Parfois il intervient sur des productions diversifiées. Il a le sens de l'observation et sait interpréter les indicateurs technico-économiques en fonction des conditions particulières de l'élevage. Intervenant généralement auprès de plusieurs éleveurs, il acquiert une vision d'ensemble sur un type d'élevage lui permettant d'enrichir la connaissance des acteurs du secteur.
Dans son travail, il utilise des logiciels spécialisés, conçus pour le suivi de l'élevage. Il lui permettent, par exemple, d'avoir un suivi individuel de l'animal et un suivi global du troupeau.
Ce métier fait appel à des qualités d'écoute et de dialogue. Pour affiner son analyse, le conseiller d'élevage doit être attentif aux remarques des employés d'élevage. Il communique souvent avec le responsable de l'élevage, auquel il dispense ses conseils. À lui d'expliquer clairement ses préconisations pour qu'elles soient appliquées correctement.
]]>Le conseiller d'élevage travaille souvent pour une organisation professionnelle agricole, il conseille alors plusieurs éleveurs. Il peut aussi être salarié sur une grande exploitation. Une chambre d'agriculture, une coopérative de service d'insémination, une entreprise de services et de conseil en élevage... figurent parmi les employeurs potentiels. Une partie de l'activité du conseiller se passe sur le terrain, au sein de l'élevage, où il fait ses observations. Il s'aide des nouvelles technologies numériques pour recueillir les données et les analyser.
Lorsqu'il travaille pour un groupe de producteurs, une chambre d'agriculture, etc. le conseiller d'élevage se déplace sur un grand nombre d'exploitations. Il organise et anime des réunions entre éleveurs, pour renforcer leurs compétences et les amener à échanger sur leur pratique du métier.
]]>Quel que soit le type de production (laitière, allaitante, porcine ou avicole), le conseiller d'élevage analyse et interprète les données technico-économiques de l'élevage. Pour cela, il observe et note les caractéristiques de chaque animal et du troupeau (consommation d'aliments, pesées...), étudie les chiffres de la production (litres de lait produits, nombre d'oeufs...), s'intéresse à la qualité de l'alimentation fournie aux animaux, aux stocks de fourrages, à l'énergie dépensée pour faire fonctionner les machines, etc.
À partir de ces analyses, il conseille le responsable d'élevage pour améliorer la production. Par exemple, il propose des ajustements sur le type de ration (quantité et qualité des aliments) pour veiller au bon équilibre de celle-ci, en fonction de l'état de santé et de l'âge de l'animal. Il assiste l'éleveur et le conseille dans d'autres domaines : santé des animaux, innovations techniques, interprétation des critères de performance pour assurer la bonne santé économique de l'exploitation. Il maîtrise aussi les paramètres de la reproduction et possède des compétences en amélioration génétique du cheptel.
]]>Niveau bac
Bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole
BP responsable d'entreprise agricole
Niveau bac + 1
CS conduite de l'élevage bovin lait ; conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage porcin ; conduite d'un élevage avicole et commercialisation des produits ; conduite d'un élevage caprin
Niveau bac + 2
BTSA productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole
Niveau bac + 3
Licence professionnelle productions animales
]]>Du Smic à 2000 euros brut par mois.
La plupart des offres d'emplois se trouvent dans les principales régions d'élevage : Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire) mais plus généralement sur tout le territoire français.
L'activité de conseil s'est beaucoup développée ces dernières années et les structures de services aux agriculteurs emploient de nombreux conseillers d'élevage. Dans le secteur de l'élevage (ovins, caprins, bovins) la technicité s'accroît : robots de traite, puces électroniques permettant de connaître les données propres de chaque animal et du troupeau, nouvelles technologies... Les responsables d'élevage font de plus en plus appel à une main d'oeuvre qualifiée et les titulaires de diplômes supérieurs sont attendus.
Le conseiller d'élevage peut devenir responsable d'élevage et se mettre à son compte. Il peut aussi devenir formateur ou encore être responsable de secteur et/ou devenir cadre dans une entreprise du secteur agricole.
]]>2 ans pour obtenir le BTSA productions animales ; analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole. Le BTSA peut être complété par une licence professionnelle productions animales (1 an). 1 an pour préparer l'un des différents CS (certificats de spécialisation) : conduite de l'élevage bovin lait ; conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage porcin ; conduite d'un élevage avicole et commercialisation des produits ; conduite d'un élevage caprin.
]]>Le traffic manager doit avoir une connaissance parfaite d'Internet et de ses acteurs. Il doit aussi posséder un bon bagage technique pour, notamment, optimiser le référencement.
Grâce à son excellente maîtrise des outils marketing, il sait analyser finement le profil des consommateurs. S'il aime jongler avec les chiffres et les graphiques, des compétences rédactionnelles lui sont également indispensables. Rigoureux, il sait réagir vite et prendre des initiatives.
Son sens relationnel lui permet d'établir des relations solides avec ses clients, de s'adapter à ses nombreux interlocuteurs et de bien travailler en équipe. Il a le goût de la stratégie et une bonne connaissance du monde de l'entreprise.
]]>Le traffic manager travaille en équipe. Selon l'organisation de l'entreprise et le type d'opération, il est amené à collaborer avec le service marketing, le community manager, le responsable des médias sociaux, les développeurs, les référenceurs... S'il travaille en agence, il est généralement rattaché au directeur du pôle web. En entreprise, il peut dépendre, selon le cas, du directeur du webmarketing, du directeur marketing ou encore du directeur de l'e-commerce.
Il travaille essentiellement au bureau devant un ou plusieurs écrans. Son quotidien : les tableaux de bord qui l'informent en permanence de la fréquentation des sites et du comportement des internautes. Son travail génère un certain stress, au lancement d'une campagne et, surtout, lorsque tombent les premiers résultats.
]]>Expert de la fréquentation des sites Internet, le traffic manager aide les annonceurs à mettre en place une campagne publicitaire en ligne. Choix des sites et des rubriques où apparaître, des formats utilisés (bannières, pop-up...), il définit la meilleure approche pour augmenter la visibilité de son client.
Une fois la stratégie définie, il négocie les tarifs, réserve les emplacements, supervise la réalisation des publicités et se charge de la mise en ligne. Il veille ensuite au respect de sa commande (taille des publicités, fréquence d'affichage, durée...). Enfin, il établit un planning d'occupation des espaces publicitaires.
Son travail ne s'arrête pas là. Il suit de très près l'impact de l'opération promotionnelle grâce à des indicateurs précis (nombre et durée des visites, taux de clics...) qui lui permettent, le cas échéant, d'opérer des ajustements. Il tient à jour des bilans statistiques et informe régulièrement son client. Il effectue par ailleurs une veille permanente sur la concurrence, les nouveautés, etc.
]]>Niveau bac + 2
BTS dans les domaines du marketing, de la communication, de l'informatique...
Niveau bac + 3
BUT en techniques de commercialisation, information-communication, informatique
Licence pro en marketing, communication, informatique...
Diplôme d'école spécialisée
Niveau bac + 5
Master dans le domaine du marketing
Diplôme d'école de commerce
]]>2916 euros brut par mois.
Les sites Internet se multiplient et sont de plus en plus fréquentés : une aubaine pour les publicitaires qui utilisent ces nouveaux espaces. Le traffic manager étant à la fois spécialiste du Web et du marketing, il est particulièrement recherché.
Les employeurs sont multiples : agences spécialisées dans le webmarketing et le référencement, agences web, agences de communication et de publicité, régies publicitaires, grandes entreprises souhaitant développer leur site Internet, entreprises d'e-commerce...
Il est souvent demandé une première expérience au futur traffic manager, notamment en tant que référenceur ou webmarketer. Après quelques années d'expérience, il peut, par exemple, évoluer vers un poste de responsable du webmarketing au sein d'une agence.
]]>Il travaille en agence ou en entreprise. Pour exercer, il est souvent demandé une première expérience dans le secteur du Web (en tant que référenceur, par exemple) ou dans le marketing. Les formations pour accéder à ce métier sont variées.
2 ans pour obtenir un BTS en marketing, communication, informatique... ; 3 ans pour un BUT, une licence professionnelle en marketing, communication, informatique... ou un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour un master dans le domaine du marketing ou un diplôme d'école de commerce.
]]>Plusieurs compétences s'imposent pour être directeur des services pénitentiaires, à commencer par le sens responsabilités. Dans les moments de crise comme au quotidien, ce métier implique de savoir prendre de nombreuses décisions et de les assumer.
Gérer un établissement pénitentiaire, c'est maintenir l'équilibre entre les décisions liées au maintien de l'ordre, qui reste une priorité, et un volet relationnel, humain, tout aussi essentiel. Le directeur des services pénitentiaires doit être à l'écoute pour répondre aux demandes des personnels, entendre les revendications des détenus et satisfaire l'autorité de la direction régionale. Habile négociateur, il sait se montrer ferme pour faire appliquer les règles, et diplomate pour apaiser les tensions. Son autorité naturelle et son sens du contact lui permettent de dialoguer, de négocier et de motiver ses équipes. Son style de management donne le ton du centre pénitentiaire.
Le sens de la mesure et le goût pour l'action sont des qualités nécessaires au directeur des services pénitentiaires. Dynamique, réactif, il s'applique à mettre en oeuvre la politique de prise en charge des détenus dans les meilleures conditions possibles.
]]>Le directeur des services pénitentiaires est un cadre fonctionnaire de catégorie A. La mobilité caractérise le déroulement de sa carrière : en effet il doit régulièrement changer de poste. Il peut alterner poste opérationnel (en prison) et service fonctionnel (dans l'administration).
L'action, l'imprévu, la gestion de crises, des équipes... remplissent son quotidien, même s'il existe de grandes différences entre les établissements. Le directeur des services pénitentiaires partage son temps entre son bureau (où il gère les questions administratives et financières) et le terrain (où il rencontre les personnels, les détenus, les responsables d'associations, les professionnels de la réinsertion...).
Sans ses équipes et sans leur adhésion, ce professionnel ne pourrait pas exercer son métier. Au quotidien, il s'appuie, jour et nuit, sur les personnels pénitentiaires présents sur place pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement de l'établissement. Il doit également respecter les décisions de sa hiérarchie et l'informer de ses initiatives.
]]>Chargé d'une mission de sécurité et d'ordre public, le directeur des services pénitentiaires coordonne la prise en charge des personnes faisant l'objet d'une mesure restrictive ou privative de liberté. Il organise la vie quotidienne au sein de la prison et garantit le maintien de l'ordre. Pour cela, il établit des protocoles de sécurité dans un cadre défini par sa hiérarchie.
En interne, il anime les équipes de personnels (adjoints, surveillants, lieutenants, etc.), gère les ressources humaines et le dialogue social. Véritable manager, il doit être à l'écoute pour apporter des solutions. Parallèlement, il intervient pour régler des problèmes avec les détenus... tout en gérant les aspects financiers et budgétaires. Pour limiter la récidive à la sortie, il favorise et accompagne la mise en place de dispositifs favorisant la réinsertion sociale des détenus : activités culturelles, formations qualifiantes, ateliers de travail, etc.
Interlocuteur privilégié du monde extérieur à la prison, le directeur des services pénitentiaires entretient, au quotidien, des relations avec les associations (culturelles, d'insertion), les magistrats, les services pénitentiaires d'insertion et de probation, les médias...
]]>Niveau bac + 3
Licence en droit
]]>2900 euros bruts par mois.
L'accès à la formation et au métier est conditionné par la réussite d'un concours. C'est le ministère de la Justice qui décide du nombre de places mises au concours de directeur des services pénitentiaires. En 2019, 42 postes ont été ouverts, dont 25 pour le concours externe.
Depuis quelques années, les femmes se sont imposées dans cet univers réputé masculin et elles sont désormais majoritaires dans les promotions de directeurs des services pénitentiaires.
Le directeur des services pénitentiaires a plusieurs possibilités en terme d'évolution de carrière. S'il débute généralement dans l'équipe de direction d'un établissement, son parcours se diversifie ensuite : chef d'un établissement pénitentiaire, chef d'un service pénitentiaire d'insertion et de probation, cadre en direction interrégionale, à l'Enap ou à la direction centrale de l'administration pénitentiaire. Il peut aussi accéder aux statuts de direction interrégional et de directeur fonctionnel des services pénitentiaires.
]]>3 ans pour préparer une licence de droit, puis 2 ans à l'Enap (École nationale d'administration pénitentiaire), après réussite au concours de recrutement.
]]>À la fois habile négociateur et expert d'un produit, le technico-commercial maîtrise la vente comme la technique. Ce spécialiste possède un excellent sens relationnel et une capacité d'écoute développée. Il aime le contact, sait convaincre et s'adapter à ses interlocuteurs qui sont très variés.
Motivation, dynamisme et fibre commerciale sont des qualités essentielles pour exercer ce métier. Amené à travailler avec différents services de l'entreprise, le technico-commercial a le goût du travail d'équipe. C'est un professionnel organisé et rigoureux, capable de planifier ses rendez-vous, de livrer les commandes dans les délais, de gérer des stocks ou de vérifier la qualité d'un produit. Franc dans ses rapports avec les autres, il a également l'esprit de synthèse.
Le technico-commercial doit être attentif à la concurrence et à l'évolution de son secteur. Il a une bonne mémoire et doit être réactif pour trouver rapidement une solution en cas de problème (retard de livraison, problème dans la production, etc.). Il suit de près les évolutions de réglementations dans son domaine et en informe ses clients : protection de l'environnement, sécurité alimentaire, certification, traçabilité...
]]>Le technico-commercial peut travailler seul dans une des nombreuses PME (petites et moyennes entreprises) du secteur agroalimentaire ou au sein d'une équipe de vente dans un grand groupe. Il passe au moins la moitié de sa semaine en déplacements, sur un territoire plus ou moins grand, qui peut parfois inclure l'étranger. L'agroalimentaire étant un secteur qui innove beaucoup (des milliers de produits sont créés chaque année), son travail de terrain est essentiel.
Le technico-commercial gère sa clientèle et organise de façon autonome ses rendez-vous en essayant de les regrouper pour optimiser ses déplacements. Il n'est cependant pas solitaire : il est proche des services supports de son entreprise, il réfère régulièrement à son directeur commercial qui lui fixe les objectifs à atteindre, à moyen et à long terme, et bien sûr il rencontre ou discute au téléphone régulièrement avec ses clients. Il peut être amené à encadrer des vendeurs ou des démonstrateurs.
]]>Responsable d'un secteur et d'un portefeuille de clients, le technico-commercial cherche à le développer. Mais pas question de foncer tête baissée à la rencontre des chefs de rayon des supermarchés, centrales d'achats, distributeurs ou restaurateurs. Le technico-commercial analyse d'abord les besoins de ses interlocuteurs et la concurrence afin de faire des offres commerciales sur-mesure (conditionnement, quantités, prix...) qui auront plus de chances d'aboutir. Pour cela, il collabore avec les différents services de son entreprise : recherche et développement, qualité, production, logistique, comptabilité, etc.
Le technico-commercial veille au bon déroulement de ses contrats. Il suit les plannings de production et les délais de livraison, coordonne les actions. Il conseille également ses clients sur la mise en place des produits, répond à leurs questions techniques et fait remonter leurs idées ou demandes spécifiques.
Le technico-commercial est tenu de préparer ses rendez-vous en amont mais également de tenir un reporting (rapport de ses activités) hebdomadaire pour son responsable et son propre suivi de clientèle. Il met régulièrement à jour ses connaissances sur les produits et effectue une veille sur la concurrence.
]]>Niveau bac + 2
BTS conseil et commercialisation de solutions techniques ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client
BTS agricole technico-commercial
Niveau bac + 3
BUT techniques de commercialisation
Licence professionnelle en commercialisation des produits alimentaires
CS (certificat de spécialisation) responsable technico-commercial
]]>A partir du Smic et jusqu'à 4000 euros brut par mois (primes comprises, en fonction de l'entreprise, de l'expérience et des résultats).
La fonction technico-commerciale est une activité essentielle dans l'agroalimentaire, premier secteur industriel français qui compte 17 647 entreprises dont 77 % de TPE (très petites entreprises dont des startup innovantes) et 21 % de PME (petites et moyennes entreprises) réparties sur tout le territoire. Des régions comme la Bretagne sont particulièrement dynamiques en terme d'emplois.
Le secteur de l'agroalimentaire est très innovant. 3 000 nouveaux produits sont créés chaque année, soit la moitié d'un supermarché tous les 5 ans ! La fonction commerciale est donc essentielle pour faire connaître ces produits et développer le chiffre d'affaires des entreprises. Petites ou grandes, beaucoup d'entreprises du secteur visent l'exportation. La carrière du technico-commercial peut ainsi l'amener à couvrir des pays étrangers. Attention cependant : la concurrence est importante et les nouveautés qui ne fonctionnement pas disparaissent rapidement des rayons.
Un technico-commercial de terrain peut prendre en charge des territoires et des portefeuilles de clients de plus en plus importants. Il peut également évoluer vers un poste d'encadrement tel que responsable d'un réseau de force de vente, voire directeur d'un service commercial.
]]>2 ans pour préparer le BTS conseil et commercialisation de solutions techniques ; management commercial opérationnel ; négociation et digitalisation relation client ; le BTS agricole technico-commercial ; 3 ans pour préparer le BUT techniques de commercialisation. Suivis éventuellement d'une licence professionnelle en commercialisation des produits alimentaires (en 1 an) ou d'un CS (certificat de spécialisation) responsable technico-commercial (en 1 an).
]]>L'ingénieur brevets est un expert, à mi-chemin entre le scientifique et le juridique. De solides connaissances en sciences du vivant lui sont nécessaires pour comprendre les travaux des chercheurs avec qui il collabore étroitement. Sans oublier des compétences juridiques pour les transcrire en droit de la propriété industrielle. Il doit d'ailleurs effectuer une veille juridique et législative pour être à jour, ainsi qu'une veille technologique dans le domaine d'activité de son entreprise, pour s'informer sur les brevets de la concurrence.
Pour rédiger, déposer et suivre les procédures, des aptitudes rédactionnelles et le sens de la rigueur sont nécessaires. Tout comme l'autonomie, la polyvalence, le sens de l'adaptation et des capacités relationnelles pour communiquer avec ses différents interlocuteurs.
Comme la plupart des brevets sont rédigés en anglais, l'ingénieur brevets doit maîtriser cette langue, à l'oral comme à l'écrit. À ne pas négliger non plus : la connaissance de l'allemand car l'Allemagne est le pays qui dépose le plus de brevets en Europe... et le siège de l'OEB (Office européen des brevets) se trouve à Munich.
]]>Le métier s'exerce principalement dans un bureau, seul face à des dossiers, et ne nécessite pas particulièrement de travailler en équipe. Toutefois, certains projets s'appuyant sur de multiples technologies (biologie et électronique, par exemple), il est parfois nécessaire de collaborer avec d'autres ingénieurs brevets, ayant des connaissances techniques particulières.
L'ingénieur brevets entretient aussi des contacts réguliers avec les inventeurs des nouveaux produits ou procédés, ou encore avec les juristes à l'étranger, avec lesquels il collabore pour les dossiers déposés devant les différents offices de brevets dans le monde. En cas de litiges (problèmes de contrefaçon), il coordonne le déroulement de la procédure avec les avocats. Hiérarchiquement, l'ingénieur brevets peut être rattaché à un directeur juridique, à un directeur études, recherche et développement, ou encore à un dirigeant de cabinet de conseil.
]]>Un médicament issu du génie génétique ? Une nouvelle formule cosmétique ? C'est l'obtention d'un brevet qui officialise l'invention et garantit à son découvreur (chercheur, laboratoire, entreprise...) l'exclusivité. Pour cela, l'ingénieur brevets s'assure auprès des organismes spécialisés dans la propriété industrielle qu'aucun produit ou procédé similaire n'a déjà été déposé, c'est-à-dire reconnu comme innovation. Il rédige à l'intention des offices de brevets internationaux une demande qui démontre le caractère novateur de la découverte, expériences et exemples à l'appui.
Une veille chez les concurrents permet à l'ingénieur brevets de vérifier que l'innovation brevetée ne sera pas copiée. En cas de plagiat ou d'usage abusif, il peut attaquer la société fautive. Le détenteur d'un brevet peut a contrario autoriser une autre société à l'utiliser. L'ingénieur brevets élabore alors le contrat définissant les termes de la licence d'exploitation. Un moyen de garantir un retour sur investissement, voire de financer d'autres recherches. Il arrive aussi que l'ingénieur brevets participe aux orientations du programme de recherche, en collaboration avec l'équipe de recherche et développement (R & D).
]]>Niveau bac + 5
Master ou diplôme d'ingénieur
Niveau bac + 8
Doctorat en sciences du vivant, biochimie ou chimie...
Formation complémentaire en droit de l'innovation : diplôme du Ceipi (Centre d'études internationales de la propriété intélectuelle)
]]>2580 euros brut par mois.
L'ingénieur brevets est employé par des laboratoires ou des entreprises de l'industrie (chimique, cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire, biotechnologique...) possédant un département R et D (recherche et développement). Il peut aussi exercer au sein d'un organisme de délivrance de brevets, où il étudie les demandes déposées par les entreprises. Les principaux organismes existants sont l'Inpi (Institut national de la propriété industrielle) pour la France, l'OEB (Office européen des brevets) pour l'Europe, l'Ompi (Office mondial de la propriété industrielle) au niveau international. Enfin, l'ingénieur brevets peut encore diriger un cabinet de conseil ou un département en propriété industrielle, voire devenir avocat en propriété industrielle (après obtention du concours d'avocat).
]]>L'ingénieur brevet travaille dans l'industrie (chimique, cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire, biotechnologique...) ou au sein d'un cabinet-conseil spécialisé en propriété industrielle. À mi-chemin entre le scientifique et le juridique, il possède une double compétence. Il maîtrise aussi l'anglais et souvent l'allemand ou une autre langue étrangère.
Bac + 5 : master scientifique ou diplôme d'ingénieur en sciences du vivant, biochimie ou chimie... complété par une formation en droit de l'innovation.
]]>Réunir 4 500 artistes en 10 jours et attirer 700 000 visiteurs comme le directeur du Festival interceltique de Lorient est un défi qui demande un sens de l'organisation à toute épreuve. Contacts à prendre pour faire venir les groupes musicaux, thème à définir, équipes techniques à mobiliser, sécurité à assurer... L'emploi du temps est chargé. D'où la nécessité d'être rigoureux et résistant au stress.
Pour susciter l'envie de se rendre à une manifestation, le responsable de projets culturels doit savoir toucher le public. Il connaît donc les techniques de communication, les médias, les réseaux de diffusion. Homme de l'ombre, il apparaît aussi en première ligne pour transmettre sa passion, expliquer l'origine d'un projet : il donne des interviews, anime des groupes. Bon relationnel et facilités d'expression indispensables.
Architecture médiévale, graffiti, art contemporain... la culture recouvre des aspects très variés. Aussi, le responsable de projets culturels dispose d'une capacité d'adaptation et d'une grande ouverture d'esprit pour traiter toutes les formes d'expression. Il a par ailleurs une solide culture générale et artistique, et connaît l'histoire de la production culturelle.
]]>Dans une grande ou petite commune, il y a toujours un " monsieur (ou madame) Culture " mais ses prérogatives et ses moyens sont bien plus limités que ceux de ses confrères travaillant pour une Drac (direction régionale des affaires culturelles) ou un grand festival. Un responsable de projets culturels peut également exercer pour des théâtres, des centres culturels, des structures intercommunales, des départements ou régions, des musées, des associations, des parcs à thème...
Le responsable de projets culturels partage son temps entre son bureau et le terrain : il visite les lieux d'une manifestation culturelle, participe au montage et démontage des équipements, organise la logistique, gère le personnel technique et les artistes afin que tout soit prêt à l'arrivée du public. Son rythme de travail est souvent intense, et ses horaires décalés.
Pour mener ses projets à bien, il doit entretenir des relations permanentes avec les élus des collectivités, les partenaires externes, les financeurs... Également en contact avec les artistes et le public, il doit faire preuve d'adaptabilité.
]]>Intermédiaire entre les artistes et le public, le responsable de projets culturels s'informe en permanence des tendances et des nouveautés du monde culturel. Selon la politique de la structure dans laquelle il exerce, il propose des concerts, spectacles, expositions, festivals, conférences... dont il suit la réalisation du début à la fin. Il organise aussi des actions de sensibilisation en direction de publics ciblés (enfants, personnes âgées, étudiants, etc.).
Pour mettre en oeuvre un projet, le responsable de projets doit avant tout s'assurer qu'il dispose du budget nécessaire. Pour cela il exerce une fonction de trésorier : expertise des coûts de réalisation, recherche de financements, suivi des subventions, négociation des assurances...
Son objectif est aussi d'assurer la visibilité des événements qu'il programme afin d'attirer un public nombreux. Élaboration de plaquettes, flyers, affiches... Il maîtrise les techniques et supports de communication, de même que les relations avec les médias : communiqués, dossiers et conférences de presse, organisation d'interviews, analyse des retombées médiatiques...
]]>Niveau bac + 3
Licence mention histoire de l'art et archéologie
Licences pro Communication et valorisation de la création artistique ; Gestion de projets et structures artistiques et culturels ; Métiers de la médiation par des approches artistiques et culturelles ; Protection et valorisation du patrimoine historique et culturel
Titre de Responsable de promotion de biens et d'évènements culturels de l'Icart
Niveau bac + 5
Diplôme d'administrateur de projets culturels de l'IESA (Institut d'études supérieures des arts)
Masters Culture et communication, Direction de projets ou établissements culturels, Patrimoine et musées ...
]]>A partir du Smic et jusqu'à 1800 euros brut par mois.
Les salaires diffèrent selon que le responsable de projets culturels travaille pour la fonction publique ou pour une entreprise privée ou associative. Dans ce dernier cas, le salaire dépend de son expérience et des moyens de la structure qui l'embauche.
Bien que les manifestations culturelles se développent de plus en plus, elles génèrent peu de postes pérennes. Bon nombre d'événements, qu'ils soient ponctuels ou récurrents, s'élaborent grâce au concours de bénévoles passionnés. De plus, la culture se distingue par ses nombreux contrats précaires : CDD (contrat à durée déterminée), intermittence, CAE (contrat d'accompagnement dans l'emploi)... Pas facile de s'insérer pour les quelque 5 000 jeunes qui obtiennent chaque année un diplôme dans ce domaine.
Surtout en Ile-de-France
Le secteur culturel recrute peu. Et il recrute surtout en Ile-de-France (plus de la moitié des offres d'emploi). Pour percer, un responsable de projets culturels ne doit pas hésiter à faire preuve de mobilité.
]]>Conditions essentielles pour réussir dans ce métier : posséder un sens de l'organisation infaillible, avoir envie de faire partager ses passions et être ouvert aux différentes formes d'expression culturelle.
3 à 5 ans pour obtenir une licence, une licence professionnelle ou un master en médiation culturelle, conception et mise en œuvre de projets culturels ou en histoire de l'art.
]]>Le responsable qualité en agroalimentaire occupant un poste transversal, ses compétences et ses connaissances doivent être larges. Il doit, par exemple, maîtriser les rouages de la fabrication, des matières premières aux produits finis. De même, il doit être à l'aise avec l'informatique, l'anglais et les normes et obligations légales de son domaine. Dans les PME (petites et moyennes entreprises), une première expérience significative dans la production alimentaire est un atout.
Ce professionnel est capable de s'adapter à des interlocuteurs très différents : opérateurs, clients, direction de l'entreprise... Il doit être à l'aise avec l'animation de réunions et parfois même de formation. Aisance relationnelle, sens de l'écoute et de la diplomatie sont des aptitudes indispensables pour sensibiliser chacun aux exigences de la sécurité alimentaire et parfois gérer des situations tendues lorsqu'il s'agit de faire évoluer les façons de faire.
Le responsable qualité en agroalimentaire doit être force de proposition pour augmenter la qualité au sein de l'entreprise. Pour cela, il doit faire preuve d'écoute, et de rigueur mais aussi d'un bon esprit de synthèse. Habile négociateur, il sait être diplomate et convaincant.
]]>Dans une PME (petite et moyenne entreprise), le responsable qualité pourra cumuler la fonction qualité avec un poste en production (directeur technique ou responsable de production, par exemple) ou en recherche et développement notamment. Il travaille alors seul et effectue lui-même les contrôles. Il sera beaucoup sur le terrain. Dans un grand groupe au contraire, il se concentre davantage sur les aspects stratégiques de la fonction et participe activement à l'amélioration des process.
Rattaché à la direction des opérations ou à la direction générale de l'entreprise ou de l'usine, ce professionnel travaille en étroite collaboration avec tous les services. Dans une structure importante, il peut superviser le travail d'une équipe de techniciens qualité et de biologistes. Il représente également son entreprise auprès des services vétérinaires, des organismes de contrôle, des clients et des fournisseurs.
Il est souvent en réunion et parfois en déplacement s'il doit intervenir sur différents sites ou filiales de l'entreprise. Selon l'activité de l'entreprise, il peut intervenir dès la culture de la matière première et jusqu'au conditionnement.
]]>Le responsable qualité met en place et suit les procédures qualité de son usine. Il sensibilise le personnel aux bonnes pratiques en matière de qualité, d'hygiène et de sécurité en organisant des formations. Il rédige les procédures à respecter par tous les acteurs concernés (services internes, fournisseurs et sous-traitants). Ses recommandations peuvent modifier l'organisation de la chaîne de travail puisqu'il peut proposer de modifier les process pour améliorer la qualité.
Le responsable qualité organise des tests ou des audits internes pour être en accord avec le cahier des charges des clients et les normes réglementaires. Il contrôle les matières premières qui arrivent tout comme les produits finis qui quittent l'entreprise. Il veille à la traçabilité, l'hygiène, le respect des recettes et de la chaîne du froid par exemple, contrôle l'étiquetage, etc. afin de garantir au consommateur des aliments sains.
Il effectue une veille pour appliquer les nouvelles règlementations dans son domaine. il surveille les indicateurs de qualité et les fait corriger sur le cahier des charges ou le process le cas échéant. Il rédige des rapports hebdomadaires.
]]>Niveau bac + 2
BTS bioanalyses et contrôles ; biotechnologies ; bioqualité
BTSA analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales ; qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire
Niveau bac + 3
BUT génie biologique parcours sciences de l'aliment et biotechnologie
Licence professionnelle du domaine des industries agroalimentaires, de l'alimentation spécialisées en management de la qualité, de la sécurité, de l'environnement, en risques industriels...
Niveau bac + 5
Master du domaine agroalimentaire spécialisés en gestion de la qualité, en hygiène-sécurité-environnement, en procédés industriels...
Diplôme d'ingénieur spécialisé en industries alimentaires, génie biologique et microbiologie appliquée...
]]>De 2333 à 2500 euros brut par mois.
Le responsable qualité est surtout recherché dans les grandes entreprises de l'agroalimentaire, sachant que celles-ci ne représentent qu'un petit pourcentage des 17 647 entreprises du secteur. Ceci étant dit, la qualité est désormais incontournable dans le secteur. Dans les PME (petites et moyennes entreprises), la polyvalence est recherchée et le responsable qualité exerce souvent un poste en production en plus de son activité qualité. Ce professionnel est garant de la traçabilité des produits de son usine.
Le rôle du responsable qualité continue d'évoluer et de s'élargir au-delà du contrôle de procédures. Le professionnel peut intervenir depuis la conception des produits jusqu'au suivi des ventes et être donc en contact avec les fournisseurs et les clients. Il suit l'évolution de la réglementation. Son travail peut permettre à l'entreprise d'obtenir ou de maintenir une certification ou un label, qui boostera les ventes.
Une solide expérience dans la qualité offre un bon tremplin pour progresser. Un responsable qualité peut ainsi évoluer vers des fonctions de management, jusqu'à la direction générale d'un site. Il peut également devenir expert, auditeur interne dans une grande entreprise ou encore inspecteur en bureau de contrôle.
]]>2 ans pour obtenir le BTS bioanalyses et contrôles ; biotechnologies ; bioqualité ; ou le BTSA analyses biologiques, biotechnologiques, agricoles et environnementales ; qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire ; éventuellement complétés par une licence professionnelle du domaine des industries agroalimentaires, de l'alimentation spécialisées en management de la qualité, de la sécurité, de l'environnement, en risques industriels... 3 ans pour obtenir le BUT génie biologique parcours sciences de l'aliment et biotechnologie.
5 ans pour préparer un diplôme d'ingénieur spécialisé en gestion de la qualité, en hygiène-sécurité-environnement, en procédés industriels... ou un master du domaine agroalimentaire spécialisé en gestion de la qualité, en hygiène-sécurité-environnement, en procédés industriels...
]]>Le webmestre est un informaticien doté de solides compétences en graphisme et en rédaction, et qui connaît parfaitement la culture et la stratégie de son entreprise. Il possède un bon niveau d'anglais et des compétences techniques. Il maîtrise les langages de programmation du Web (XML, Java, Flash, HTML...) et s'informe régulièrement de l'évolution des outils d'Internet. Créatif, rigoureux, autonome, il sait aussi se montrer polyvalent.
Le webmestre sait animer une équipe et communiquer. D'abord en interne, puisqu'il centralise des informations issues de différents services. Mais aussi à l'extérieur, puisqu'il s'enquiert, en permanence, des réactions des internautes qui visitent le site pour l'ajuster au mieux.
Pour respecter les délais et réagir au plus près de l'actualité, ses horaires sont étendus, parfois décalés. En cas d'imprévu, il doit se montrer disponible et efficace... très rapidement !
]]>Le webmestre passe presque toute la journée devant son écran. En général, les horaires sont réguliers mais, pour certains sites qui doivent être constamment mis à jour, il doit faire preuve d'une grande disponibilité. Les webmestres exercent parfois leur activité en télétravail, le plus souvent sous le statut d'auto-entrepreneur.
Les sites à forte audience peuvent être gérés par plusieurs administrateurs : chaque webmestre ne prend alors en charge qu'une partie du site. Chez un prestataire de services informatiques et Internet ou dans une agence web, il travaille sur plusieurs projets à la fois. Il peut aussi être associé à des missions ponctuelles. Ainsi, son travail prend fin immédiatement après la mise en place d'un site.
Le webmestre est avant tout un chef d'équipe expérimenté, mais le métier diffère parfois fortement selon le type et la taille de l'entreprise. Le webmestre peut ainsi assurer les missions de l'intégrateur HTML, du concepteur de contenus multimédias, du chargé de communication, de l'éditorialiste, de l'animateur de communautés web... Les aspects commerciaux et marketing peuvent aussi relever de sa responsabilité.
]]>L'activité du webmestre dépend de l'entreprise pour laquelle il travaille. Il peut intervenir dès la conception du site Internet : il l'alimente alors en contenus (publication d'articles, création de fiches produit...) et vérifie sa compatibilité avec les principaux navigateurs. Il signale les problèmes techniques rencontrés et traque les bugs d'affichage. Lorsque tous les problèmes sont résolus, le site peut être mis en ligne.
Pour attirer les visiteurs, le webmestre ajoute du contenu (textes, sons, images, vidéos...) et réalise des mises à jour quotidiennement. Il peut aussi améliorer le référencement (positionnement du site dans les résultats des moteurs de recherche). En cas de problème grave, il peut solliciter les développeurs, ou restaurer le site à partir des sauvegardes qu'il effectue régulièrement. Il assure aussi la veille technologique vis-à-vis des sites concurrents.
En tant que responsable du site Internet et/ou intranet, il joue un rôle d'interface. Il s'assure que les rédacteurs respectent la charte éditoriale et peut leur proposer certaines corrections en vue d'optimiser le référencement. Il est en contact avec les développeurs et les webdesigners pour faire évoluer le site...
]]>Niveau bac + 2
BTS services informatiques aux organisations
Niveau bac + 3
BUT métiers du multimédia et de l'Internet (MMI)
Licences pro activités et techniques de communication, réseaux et télécommunications, systèmes informatiques et logiciels
Niveau bac + 5
Masters en information et communication, en informatique
Diplôme d'ingénieur
Certificats d'écoles spécialisées
]]>À partir de 2500 euros brut par mois.
Les nombreuses entreprises disposant d'un site Internet n'ont pas forcément besoin de faire appel à des professionnels du Web. De plus, nombreux sont les sites " bricolés " et les portails " vitrines " actualisés plus ou moins régulièrement. Le webmestre devient pourtant rapidement indispensable pour une entreprise qui se tourne vers l'Internet. La Toile ouvre des perspectives économiques importantes. En effet, des milliers d'entreprises (principalement les PME) n'ont pas encore de site...
Agences de communication, agences web et fournisseurs d'accès recrutent des candidats qui possèdent une première expérience (de 1 à 5 ans) ou qui ont déjà effectué de nombreux stages (de longue durée).
Parce que le webmaster peut être amené à aborder toute la gamme des métiers d'Internet, ses possibilités d'évolution sont nombreuses. Un webmaster qui possède des qualités rédactionnelles pourra évoluer vers un poste de rédacteur en chef, tandis qu'un webmaster qui aura su développer ses compétences techniques, se dirigera plus naturellement vers un poste de chef de projet ou de directeur technique.
]]>2 ans pour obtenir le BTS services informatiques aux organisations (SIO) ; 3 ans pour le BUT métiers du multimédia et de l'Internet (MMI), ou une licence professionnelle en communication, réseaux et télécommunications, systèmes informatiques et logiciels... ; 5 ans pour un master, un diplôme d'ingénieur ou un diplôme d'école spécialisée dans l'information, la communication, l'informatique...
]]>Le commerçant en alimentation doit consacrer du temps à ses clients. La qualité du service et l'amabilité comptent plus que tout. La patience, la psychologie et le goût des contacts sont donc indispensables. Il doit également entretenir de bons rapports avec ses fournisseurs auprès de qui il peut être amené à demander des délais de paiement, une livraison en urgence, etc.
Bon vendeur, le commerçant est aussi un excellent gestionnaire. Entre les commandes, les stocks, les retours pour cause d'invendus et la comptabilité des recettes, son sens de l'organisation et sa rigueur doivent s'exprimer quotidiennement. Il doit savoir s'adapter et même anticiper à la fois les besoins de sa clientèle et ses commandes pour éviter les ruptures de stock.
La maîtrise des gestes techniques spécifiques aux produits alimentaires a bien sûr de l'importance mais, dans les petits commerces, l'esprit d'entreprise prime. Le commerçant en alimentation est avant tout une personne polyvalente, dynamique, qui ne compte pas ses heures, et accepte de mettre " la main à la pâte ", la semaine mais aussi le week-end. Une bonne résistance physique est par ailleurs conseillée.
]]>Petite échoppe, boutique, grand magasin, marché couvert ou de plein air : les lieux de vente sont variés, avec des conditions d'exercice assez différentes. Un point commun : des horaires généralement lourds. Lorsque le commerçant est installé à son compte, la gestion et la comptabilité nécessitent de rester au magasin après la fermeture, ou d'arriver tôt le matin. Et, en période de fêtes, les commandes arrivent en quantité importante : le travail peut se prolonger tard dans la soirée. Il faut ouvrir le magasin le samedi, parfois le dimanche, afin d'offrir un service complémentaire à celui des grandes surfaces.
Le travail s'effectue généralement debout, parfois dans l'humidité et le froid, nécessaires pour la conservation des aliments frais. Il faut en outre mettre les produits en place, certains pouvant être lourds. Une tenue spécifique peut être exigée pour des raisons d'hygiène, de promotion particulière ou dans des commerces spécialisés notamment pour les produits régionaux (blouse, gants, bottes, coiffe...).
Si les équipes sont réduites, les échanges avec la clientèle sont nombreux, sans oublier les contacts avec les fournisseurs ou les producteurs pour l'achat des marchandises.
]]>Fruits et légumes, produits diététiques, épicerie fine... quel que soit le type de produits, le commerçant en alimentation s'occupe d'abord de l'approvisionnement. Il sélectionne les fournisseurs et les producteurs afin de réaliser des achats au meilleur rapport qualité-prix. Certains professionnels s'approvisionnent directement sur les marchés en gros où ils peuvent choisir leurs produits. Une fois la commande passée, ils veillent à ce que la marchandise parvienne au point de vente dans les meilleurs délais.
Dans un commerce d'alimentation, les denrées périssables doivent être enregistrées et conservées très soigneusement. Les autres produits sont rangés dans la réserve, puis étiquetés. Par ailleurs, le commerçant en alimentation consacre une partie de son temps au remplissage des rayons et à la présentation des vitrines. Il effectue chaque jour le rangement et le nettoyage du magasin.
Le commerçant accueille les clients, les renseigne, les aide à choisir un produit frais, avant d'encaisser les paiements. La vente peut s'accompagner de dégustations, de démonstrations ou d'opérations de promotion destinées, par exemple, à faire connaître un nouveau produit. Service et amabilité font partie intégrante du métier.
]]>CAP équipier polyvalent de commerce ; boulanger ; boucher , charcutier-traiteur ; pâtissier ; chocolatier-confiseur ; poissonnier écailler ; glacier fabricant.
MC vendeur conseil en alimentation ; boulangerie spécialisée ; pâtisserie boulangère ; pâtisserie glacerie chocolaterie confiserie spécialisées.
Bac pro métiers du commerce ; technicien conseil vente en alimentation option produits alimentaires ; technicien conseil vente en alimentation option vins et spiritueux ; poissonnier écailler traiteur ; boulanger pâtissier ; boucher charcutier traiteur.
BTS management commercial opérationnel.
BTSA technico-commercial option alimentation et boissons
BUT techniques de commercialisation.
]]>À partir du Smic
Depuis le début des années 2000, le nombre de magasins d'alimentation s'est stabilisé face à la concurrence agressive des super et hypermarchés, et de nouvelles niches sont apparues : épiceries fines et spécialisées, commerce bio, etc. Le commerçant en alimentation doit s'adapter sans cesse à la demande pour s'imposer et durer.
Face à la concurrence des grandes surfaces, les commerces de détail proposent des services supplémentaires : horaires souples, réalisation de plats prêts à emporter, livraison, formats spécifiques... On assiste au développement de commerces alimentaires de moins de 120 m2 et des petits libres-services employant moins de 4 salariés. Le secteur compte 300 000 entreprises employant plus de 1 million de salariés.
]]>De nombreuses formations sont adaptées au métier de commerçant en alimentation. La formation en apprentissage est très répandue dans ce secteur.
2 ans pour préparer un CAP (boulanger ; boucher ; charcutier- traiteur ; pâtissier ; chocolatier-confiseur ; poissonnier ; glacier fabricant ; équipier polyvalent de commerce), éventuellement complété par une MC (boulangerie spécialisée ; pâtisserie boulangère ; pâtisserie glacerie chocolaterie confiserie spécialisées ; vendeur conseil en alimentation) en 1 an ; 3 ans pour un bac pro (métiers du commerce ; technicien conseil vente en alimentation, option produits alimentaires ou vins et spiritueux ; poissonnier écailler traiteur ; boulanger pâtissier ; boucher-charcutier-traiteur).
2 ans pour obtenir le BTS management commercial opérationnel, le BTSA technico-commercial option alimentation et boissons ou 3 ans pour le BUT techniques de commercialisation.
]]>La ou le responsable de site de traitement des déchets est en relation avec les services en charge de la collecte des déchets et avec les élus des collectivités locales. Il ou elle communique sur les procédures à suivre et informe sur les améliorations à apporter pour perfectionner le fonctionnement du site. Il ou elle exerce aussi un rôle d'information auprès des associations, de la population et des industriels.
La ou le responsable de site de traitement des déchets supervise le travail de ses équipes. Il lui faut construire et suivre le budget de son site de traitement : en intégrant le coût d'exploitation et le produit de la vente des matériaux recyclés d'un centre de tri, de l'électricité produite dans une usine de valorisation, ou encore du biogaz capté dans un centre d'enfouissement technique (une décharge) ou une station d'épuration. Il utilise aussi les statistiques de production, analyse les coûts, élabore un bilan financier global.
S'adapter à l'évolution des techniques de traitement (le développement des biotechnologies, notamment) et à celle des réglementations environnementales légales ainsi qu'aux normes fixées par la direction de son groupe industriel (certification ISO14001, par exemple) est une nécessité.
]]>Technicienne ou technicien en chef, la ou le responsable de site de traitement des déchets se déplace souvent sur les sites, et ses horaires sont variables. Ses responsabilités l'amènent à exercer dans un environnement malodorant ou poussiéreux, et l'utilisation éventuelle de produits toxiques exige le respect strict des consignes de sécurité.
Avec des usines d'incinération qui fonctionnent en continu 7 jours sur 7, la ou le responsable de site de traitement des déchets assure des astreintes le week-end ou la nuit. Et en cas d'incident majeur, il ou elle est à la manoeuvre, quelle que soit l'heure, pour superviser les interventions d'urgence.
Lorsque la ou le responsable de site travaille pour une collectivité locale (ville, communauté de communes...), il ou elle est fonctionnaire de la filière technique territoriale, sous l'autorité du directeur des services techniques, du directeur de l'environnement ou du directeur de syndicat intercommunal de gestion des déchets. Il est aussi possible d'être salarié du secteur privé, rattaché à un directeur de site, à un directeur régional.
]]>Aujourd'hui, 68 % des emballages ménagers et 60,5 % des papiers sont recyclés selon l'éco-organisme Citeo. Les déchets sont devenus une matière première et la ou le responsable de site de traitement des déchets exerce un rôle majeur dans cette évolution. Papiers, cartons, plastiques, gravats, bois et palettes... à chacun sa filière de recyclage. La ou le responsable de site de traitement des déchets coordonne les différentes unités de traitement et de valorisation des déchets à sa charge. Il ou elle organise les opérations en fonction de la nature des déchets recueillis : enfouissement, incinération, compostage, transformation... Mettre au point des technologies propres et apporter son expertise technique lors de la conception des sites fait partie de son travail.
Les responsables de sites sont les garants du bon fonctionnement quotidien de l'usine d'incinération ou de la plateforme de recyclage. Ils contrôlent les procédures techniques, s'assurent de la sécurité du personnel et encadrer l'activité des chefs d'équipe. Ils veillent aussi au respect de la réglementation ainsi qu'à la protection de l'environnement, en faisant, par exemple, analyser des prélèvements effectués sur des sites à risques.
]]>Niveau bac + 3
Licence professionnelle chimie analytique, contrôle, qualité, environnement ; génie des procédés pour l'environnement ; métiers de la protection et de la gestion de l'environnement
BUT génie biologique parcours sciences de l'environnement et écotechnologies
Niveau bac + 5
Master orienté en ingénierie des déchets, valorisation et gestion durable des déchets et de l'énergie, microbiologie de l'environnement...
Diplôme d'ingénieur en environnement, logistique, énergie, travaux publics, génie civil, hydraulique, chimie...
Niveau bac + 6
Mastère orienté en gestion, traitement et valorisation des déchets
]]>1748 euros brut par mois (pour un technicien principal de la fonction publique territoriale). 2432 euros brut par mois pour un ingénieur principal territorial (1er échelon).
Il existe des emplois dans de nombreuses PME/PMI (petites et moyennes entreprises/industries) spécialisées dans le recyclage des déchets ménagers et/ou industriels et dans le stockage des déchets ultimes (la part qui reste après toutes les phases de recyclage et qui ne peut plus être réduite). Ces entreprises proposent, par exemple, des solutions (de la collecte à la valorisation) aux entreprises du bâtiment, dont les activités produisent des gravats qui représentent des tonnages très importants.
La ou le responsable de traitement des déchets peut aussi travailler pour un grand groupe industriel spécialisé dans le traitement des déchets : Veolia, Suez, Paprec, Séché etc. L'évolution au sein du groupe permet de prendre la direction d'un site, en dirigeant des équipes plus importantes ou en étant mobile géographiquement. Par ailleurs, certaines industries d'autres secteurs ont mis en place leurs propres installations de dépollution.
Travailler dans le secteur public est possible : lorsqu'une usine d'incinération ou un centre de tri est géré en régie directe par une collectivité. L'évolution de carrière dépend alors de la réussite à des concours internes.
]]>De bac + 3 (licence pro métiers de la protection et de la gestion de l'environnement....), jusqu'au bac + 5 (master en ingénierie des déchets, valorisation et gestion durable des déchets et de l'énergie, microbiologie de l'environnement... diplôme d'ingénieur en environnement, logistique, énergie, génie civil, hydraulique, chimie...), voire bac + 6 (mastère spécialisé en gestion, traitement et valorisation des déchets).
]]>Constamment à l'écoute, l'éducateur de la PJJ s'efforce de redonner confiance aux jeunes dont il a la charge, par exemple en reconstituant les liens qui les unissent à leur famille et à la société. Il sait installer une certaine proximité tout en fixant des limites. Pédagogue, il transmet des valeurs essentielles, comme la non-violence et le respect de l'autre. Résistant au stress, l'éducateur sait affronter des situations délicates, surtout lorsque le jeune « replonge » à cause d'un vol, d'une fugue, de la drogue, d'un conflit…
Pour évaluer une situation ou élaborer un projet éducatif, l'éducateur de la PJJ collabore avec des psychologues, des psychiatres, les services médico-psychologiques, les services sociaux, les établissements de formation… En parallèle, il entretient des relations étroites avec les magistrats. Psychologue, ce professionnel de l'éducation met tout en oeuvre pour impliquer les parents dans la démarche d'insertion sociale du jeune.
]]>Ce fonctionnaire du ministère de la Justice exerce dans le cadre d'un mandat judiciaire, au sein de différentes structures publiques ou associatives : SIOE (services d'investigation et d'orientation éducative), SEAT (services éducatifs auprès des tribunaux), AEMO (services d'aide éducative en milieu ouvert), centres d'hébergement (foyers, centres éducatifs fermés, centres éducatifs renforcés, centres de placement immédiat… La DPJJ (direction de la protection judiciaire de la jeunesse) rassemble environ 1 500 structures de placement et de milieu ouvert (300 structures relevant du secteur public, 1 200 relevant du secteur associatif habilité).
En milieu ouvert, l'éducateur de la PJJ peut suivre parallèlement une vingtaine de jeunes. Il les rencontre régulièrement, ainsi que leur famille. En foyer, l'éducateur partage la vie quotidienne des jeunes mineurs. Il peut travailler de jour comme de nuit, y compris le week-end.
En amont et en aval de sa mission éducative, ce professionnel rédige des rapports d'investigation et des synthèses de suivi à l'intention des magistrats (juges des enfants). Il participe à l'application des mesures prises par jugement (réparation pénale, travaux d'intérêt général…).
]]>L'éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) travaille au quotidien auprès de mineurs en conflit avec la loi. Il intervient, sur décision de justice, auprès de jeunes en grande difficulté, ayant commis des actes de délinquance. Sa mission : les accompagner et leur permettre de s'insérer au sein de la société.
La première mission de l'éducateur de la PJJ consiste à assurer le suivi des mesures prononcées par le juge des enfants. Travail d'intérêt général, mesures de réparation, placement dans un établissement ou une famille d'accueil… ce professionnel met en œuvre la décision judiciaire, tout au long du parcours du jeune et propose une aide décisionnelle (civile ou pénale) aux magistrats.
Cette prise en charge quotidienne du mineur passe notamment par l'élaboration d'un projet individuel. Pour cela, l'éducateur de la PJJ évalue chaque situation, chaque contexte (lieu de vie, environnement familial, etc.). Il tient également compte des attentes des magistrats, de l'avis du psychologue. Son objectif : identifier les actions éducatives les plus appropriées pour aider chaque jeune.
]]>Niveau bac + 3
Concours d'éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)
]]>2200 euros brut par mois (hors primes)
On compte actuellement environ 5 000 éducateurs de la PJJ en France. Fonctionnaires d'État, ils sont recrutés sur concours sur titres (20 à 35 postes pour 40 à 50% d'admis) ou sur concours sur épreuves, très sélectif (de 3 à 6 % d'admis pour moins d'une centaine de postes par an). Ainsi, en 2018, 649 candidats se sont présentés pour 74 postes.
Une fois reçu au concours, l'éducateur de la PJJ stagiaire suit une formation de 18 mois, avant d'être titularisé et affecté sur un poste. La majorité des postes se situe dans les grands centres urbains (60 % en Ile-de-France, suivi de près par le département du Nord).
L'éducateur de la PJJ débute souvent en centre de placement. Après 4 années d'exercice, il peut accéder (par concours interne) au corps des directeurs des services de la PJJ. Après 10 ans de service public (dont 8 en tant qu'éducateur), il peut devenir cadre (chef de service éducatif, directeur d'établissement...) par concours ou promotion internes.
]]>L'éducateur de la PJJ est recruté sur concours après un bac + 3 au minimum (DE éducateur spécialisé, DE du secteur social, licence professionnelle dans les secteurs du droit, du social, diplôme de la Jeunesse et Sport…). Après réussite au concours, il suit une formation rémunérée pendant 18 mois à l'ENPJJ (Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse).
]]>Difficile d'exercer ce métier sans être curieux et passionné par l'information. Des capacités d'analyse et de synthèse, le sens de la rigueur et de l'organisation ainsi que des aptitudes rédactionnelles pour le traitement de l'information sont d'autres qualités requises.
La maîtrise de l'anglais est souvent indispensable ainsi que celle de l'outil informatique, en particulier dans la gestion documentaire qui utilise des logiciels spécialisés. Des compétences qu'il faut tenir à jour en permanence en consultant régulièrement la presse spécialisée ou en participant à des séminaires, des groupes d'échanges de pratiques, etc.
Le documentaliste étant au service des utilisateurs, il doit posséder le goût des relations humaines, le sens de la pédagogie et le sens de l'écoute. Enfin, la documentation n'est pas une activité solitaire : elle s'exerce en équipe, en rapport avec divers partenaires (utilisateurs, informaticiens, prestataires techniques).
]]>Bibliothèque, municipalité, musée, entreprise, presse, centre de recherche, cabinet d'avocats, association, fondation... La documentation s'exerce dans des lieux et des domaines très variés. D'un endroit à l'autre, les tâches du documentaliste varient, mais, à chaque fois, ce dernier devra avoir réponse à tout.
Le documentaliste peut être employé par un centre d'information, une entreprise, une administration ou un organe de presse possédant son propre centre de documentation.
Il peut également exercer en tant qu'indépendant, en proposant ses services aux sociétés ou aux professionnels.
Avec l'évolution constante des technologies de la documentation (indexation automatique, web sémantique...), le documentaliste peut devenir « data manager » ou administrateur de système d'information documentaire.
]]>Le documentaliste recherche et sélectionne l'information utile à son entreprise ou à son administration. Il interroge les bases de données et les centres de documentation, dépouille la presse, explore Internet... À lui d'assurer une veille permanente. Parfois, il définit quels livres acquérir et quels abonnements souscrire (périodiques, bases de données, services d'information spécialisés...).
L'information recueillie est d'abord analysée, afin d'y sélectionner des éléments pour des dossiers thématiques, des revues de presse... pour rédiger des synthèses, mettre à jour des bibliographies, modifier des classements...
Puis elle est indexée (par thème, date, titre, auteur, mot-clé...) pour l'identifier et la retrouver plus facilement.
Enfin, elle est stockée : conservée sur des étagères ou saisie dans une base de données.
Enfin, le rôle du documentaliste consiste encore à répondre aux besoins des utilisateurs. Si besoin, il peut même les initier aux méthodes de recherche de documents en utilisant des logiciels spécialisés, des bases de données...
]]>Niveau bac + 2
Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) métiers des bibliothèques et de la documentation
Niveau bac + 3
BUT information-communication parcours information numérique dans les organisations
Licences de lettres, langues, sciences humaines proposant des parcours documentation
Licences pro métiers du livre : documentation et bibliothèques
Titre de gestionnaire de l'information de l'EBD (École de bibliothécaires documentalistes)
Niveau bac + 5
Master Information, documentation ;
Diplôme de chef de projet en ingénierie documentaire et gestion des connaissances de l'INTD (Institut national des techniques de la documentation)
]]>De 1750 à 2900 euros brut par mois en fonction du lieu d'exercice et de l'expérience
Au contraire des bibliothécaires, c'est dans le privé (où la veille concurrentielle et commerciale est stratégique) que l'on trouve le plus de postes de documentalistes : cabinets juridiques, entreprises de la pharmacie, de la chimie, de la banque et de la finance...
Pour intégrer la fonction publique et ses administrations (ministères, grands établissements, bibliothèques, municipalités...), il faut passer des concours. Certains postes (peu nombreux) sont aussi à pourvoir dans les associations et les organismes internationaux (OCDE, Unesco...), les fondations et les organisations non gouvernementales.
Dans ce métier, le statut de cadre est loin d'être garanti. Les premiers postes sont souvent en CDD (contrat à durée déterminée), même pour les qualifications élevées, avec des offres à temps partiel. Mieux formés pour assurer la veille technologique, les profils scientifiques trouvent plus facilement un emploi que les littéraires.
]]>Le documentaliste travaille dans une bibliothèque, un centre d'information dans une entreprise. Méthodique et curieux, ce professionnel doit aussi maîtriser l'anglais et l'outil informatique. Le sens du relationnel est également important.
2 ans pour préparer le DEUST métiers des bibliothèques et de la documentation ; 3 ans pour le BUT information communication parcours information numérique dans les organisations ; une licence pro métiers du livre : documentation ou bibliothèques ; un diplôme d'école spécialisée ; 5 ans pour valider une licence (en droit, économie, sciences ou lettres) et la compléter par une formation aux techniques documentaires à l'université (master Information, documentation) ou en école spécialisée (EBD, INTD, Enssib).
]]>Impossible d'exercer cette fonction sans connaître parfaitement la législation sociale et ses obligations légales, mais aussi le droit de la sécurité sociale et le fonctionnement des organismes sociaux. À cela doivent s'ajouter une bonne maîtrise des tableurs informatiques et des logiciels de paie, ainsi qu'un goût prononcé pour les chiffres.
Loin d'être routinier, ce métier exige une grande réactivité pour prendre en compte tous les cas particuliers de dizaines de salariés et suivre la loi en perpétuel mouvement. Un salarié malade durant 1 semaine, un changement d'échelon, des heures supplémentaires ponctuelles... sont autant de facteurs à prendre en compte dans le calcul de la paie mensuelle.
Ce métier nécessite beaucoup de rigueur, d'impartialité et de fiabilité, un sens du service et du travail en équipe. Mieux vaut également inspirer confiance aux salariés et faire preuve de discrétion, car ce professionnel touche à un domaine très sensible.
]]>Le responsable de rémunération exerce un travail de bureau, avec des horaires fixes.
Il occupe généralement un poste de salarié du privé, que l'on retrouve dans la plupart des entreprises, au sein de tous les secteurs d'activité. Mais il arrive que la gestion des rémunérations soit externalisée, chez un prestataire de services. Dans ce cadre, le responsable de rémunération est salarié par le prestataire. Il gère alors un portefeuille d'entreprises clientes très diverses, ce qui lui permet de connaître toutes sortes de conventions collectives et d'organisations. Enfin, le responsable de paie peut être employé par un établissement public : il est alors fonctionnaire.
Dans les grandes entreprises, la tendance est au regroupement des spécialistes de la paie et de l'administration du personnel dans des centres de service partagés, sortes de PME (petites et moyennes entreprises) au service des autres entités du groupe. Une façon d'homogénéiser les pratiques, mais aussi de renforcer la technicité de la fonction.
]]>Les courbes et les chiffres n'ont pas de secrets pour lui. Le responsable de rémunération supervise la préparation et le contrôle de la paie en encadrant une équipe de techniciens. Il est aussi chargé d'élaborer les tableaux de bord sociaux (qui dressent un suivi des salaires, des accidents du travail...).
Garant d'une bonne gestion administrative du personnel, le responsable de rémunération veille au respect de la législation du travail, à l'application des règles sociales et conventionnelles de l'entreprise. Il est également en relation avec les caisses de retraite et les mutuelles pour se tenir informé des changements de taux ou des propositions les plus avantageuses en matière de couverture sociale. Lors d'un recrutement, il établit le dossier social du salarié.
Grâce à des outils informatiques de pilotage, il contribue à l'orientation des ressources humaines de l'entreprise, en démontrant l'influence du salaire sur le taux de rotation du personnel. Une fonction complexe avec le développement du temps partiel et l'internationalisation des entreprises, puisqu'il faut gérer la carrière de leurs expatriés dans des pays où les règles du jeu sont différentes (niveaux de vie, systèmes juridique et fiscal).
]]>Selon l'importance du service et le niveau de responsabilité, le niveau de formation peut varier de bac + 3 au bac + 5.
Plusieurs diplômes mènent à la fonction :
Le BUT gestion et administration des entreprises (GEA) se prépare en 3 ans après le bac. Proposé dans toutes les régions, ce diplôme est assorti d'un parcours gestion et pilotage des ressources humaines en 2e année dans une majorité d'établissements. Il peut également se préparer en apprentissage.
Le diplôme de comptabilité et de gestion en 3 ans après le bac
Licence pro gestion des rémunérations ; gestion de la paie
De nombreux masters professionnels en ressources humaines (bac + 5) sont accessibles après une licence en droit, gestion, économie... . Des formations sélectives recherchant des candidats motivés, ayant déjà effectué un stage en entreprise.
Les écoles de commerce, les IEP proposent des spécialisations en ressources humaines.
]]>A partir de 2916 euros et jusqu'à 4300 euros bruts par mois en fonction du poste et de l'expérience.
C'est la fonction qui offre le plus d'emplois au sein des ressources humaines, même si les effectifs de gestion administrative ont tendance à se resserrer. De fait, pratiquement toutes les entreprises (à partir de 50 personnes) disposent d'une équipe (ou d'une personne) chargée de traiter les rémunérations. Malheureusement, c'est aussi la fonction qui attire le moins les diplômés, rebutés par les chiffres et la " paperasse ". Dommage, car la gestion des rémunérations constitue un tremplin pour accéder ensuite à des postes plus stratégiques des ressources humaines, comme responsable des ressources humaines par exemple.
Autre avantage : à la différence des autres fonctions des ressources humaines qui recrutent plutôt à bac + 5, celle-ci permet à des titulaires d'un BUT (bachelor universitaire de technologie) ou d'une licence pro de tirer leur épingle du jeu, à condition d'avoir acquis une première expérience de 2 ou 3 ans. À défaut, une formation en apprentissage ou un stage dans un service similaire peut faciliter l'insertion.
]]>bac + 3 : BUT gestion des entreprises et des administrations, licence pro gestion des rémunérations ; gestion de la paie ; diplôme de comptabilité et de gestion
]]>Pour exercer ce métier, l'amour des livres et de la lecture est bien sûr indispensable... mais insuffisant. Le classement et l'indexation des ouvrages requièrent des qualités de rigueur, de méthode, de précision, d'organisation... et de maîtrise de l'outil informatique (en particulier pour utiliser des logiciels spécialisés).
Le bibliothécaire doit savoir se montrer dynamique et enthousiaste, et aimer les contacts avec les lecteurs. Quand il gère des actions d'information et d'animation (rencontre autour d'un roman ou d'un thème, exposition, accueil de classes scolaires...), il doit aussi être très à l'aise avec les auteurs, les exposants, les enseignants...
]]>Bibliothèques municipales, départementales, universitaires, des grands établissements littéraires et scientifiques... si les lieux d'exercice sont très variés, l'activité en elle-même est sédentaire. La majorité des emplois relève cependant de la fonction publique. Les bibliothèques privées sont, quant à elles, réservées aux entreprises ou aux associations.
Le bibliothécaire est en relation directe avec des lecteurs, spécialisés ou non : jeunes, adultes, enseignants, chercheurs... Il leur fournit livres, e-books, cédéroms, DVD, CD de musique... Les supports d'information se multipliant, les bibliothèques se transforment donc peu à peu en médiathèques.
Avec les nouvelles technologies (Internet, par exemple) mises à disposition du public, le bibliothécaire devient également formateur, en expliquant aux utilisateurs comment effectuer leurs recherches.
]]>Première mission du bibliothécaire : réaliser une sélection de titres qui correspondent aux besoins d'information, de formation ou de loisirs des lecteurs qui fréquentent la bibliothèque. À partir des catalogues d'éditeurs et de la presse spécialisée, il établit un choix de livres, d'e-books (livres électroniques à lire sur tablette ou liseuse) mais aussi de vidéos, de cédéroms ou de photos, en fonction des demandes, de l'actualité des parutions et des crédits disponibles.
Depuis leur réception jusqu'à leur mise en rayon, il doit enregistrer les ouvrages sur ordinateur, les cataloguer et les indexer afin de les retrouver facilement : à partir du titre, de l'auteur, de la date d'édition, du contenu, etc. Il lui faut aussi préparer les opérations de reliure et d'étiquetage en vue du prêt.
Autre fonction : accueillir les lecteurs, les aider dans leurs recherches et les orienter dans leur choix de lecture. Pour élargir le public, le bibliothécaire peut organiser des animations : expositions, rencontres avec des auteurs ou débats, cours d'initiation à la recherche sur Internet...
]]>Avec un bac + 2, pour devenir assistant qualifié de conservation, bibliothécaire adjoint spécialisé.
Avec un bac + 3, pour devenir bibliothécaire ou conservateur.
Les candidats reçus au concours de bibliothécaire ou de conservateur d'Etat suivent ensuite une formation professionnelle (de 12 à 18 mois) à l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB). Les candidats reçus au concours de conservateur territorial de bibliothèques suivent une formation de 18 mois au sein de l'Institut national des études territoriales (INET).
À noter : certaines universités ainsi que l'École des bibliothécaires-documentalistes (EBD), l'École nationale des chartes et l'ENSSIB proposent des formations pour se préparer au concours.
Niveau bac + 2
Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) métiers des bibliothèques et de la documentation
Niveau bac + 3
BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine ;
Licences pro Métiers du livre : documentation et bibliothèques
Titre de gestionnaire de l'Information de l'EBD ;
Niveau bac + 5
Masters Métiers du livre et de l'édition, Sciences de l'information et des bibliothèques, ...
Diplôme de conservateur de l'École des chartes.
]]>1919 euros pour un bibliothécaire d'état débutant (cat. A)
Le bibliothécaire est très souvent fonctionnaire. Soit fonctionnaire territorial, pour exercer dans une bibliothèque municipale ou départementale, soit fonctionnaire d'État, pour exercer dans les bibliothèques nationales (BNF, Centre national d'art et de culture Beaubourg...) et universitaires. Le recrutement se fait principalement sur concours... avec moins d'une trentaine de postes disponibles à chaque fois.
Dans le privé, la responsabilité et l'importance des tâches du bibliothécaire dépendent de la taille et de l'activité de son établissement. La promotion n'est possible qu'en changeant d'emploi, et les salaires sont très variables. À noter : les bibliothèques des comités d'entreprise, des associations... sont souvent gérées par des bénévoles.
]]>Pour exercer ce métier, l'amour des livres et de la lecture sont bien sûr indispensable, mais insuffisant. Le classement et l'indexation des ouvrages requièrent des qualités de rigueur, de méthode, de précision, d'organisation et de maîtrise de l'outil informatique (en particulier pour utiliser des logiciels spécialisés).
On devient bibliothécaire en passant un concours de la fonction publique. Les candidats reçus suivent ensuite une formation professionnelle (de 6 à 18 mois) à l'Enssib (École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques).
2 ans pour préparer le DEUST métiers des bibliothèques et de la documentation ; 3 ans pour valider le BUT information-communication, parcours métiers du livre et du patrimoine ; ou une licence pro métiers du livre : documentation et bibliothèques. 4 ans pour obtenir le diplôme de gestionnaire de l'information de l'EBD (2 ans après un bac + 2) ; 5 ans pour un master sciences de l'information et des bibliothèques. Le métier est accessible uniquement sur concours : avec un diplôme de niveau bac + 2 pour devenir assistant ou bibliothécaire adjoint, de niveau bac + 3 pour devenir bibliothécaire ou conservateur.
]]>De réelles qualités humaines sont indispensables pour gérer efficacement une équipe. En cas de problème, l'ingénieur en métrologie doit savoir faire preuve d'une grande rapidité décisionnelle afin de trouver une solution au plus vite et perdre le moins de temps possible. Sa formation et ses connaissances techniques poussées l'aident à aiguiller les techniciens lorsqu'ils se trouvent en difficulté. De réelles qualités d'écoute, d'ouverture et de réactivité sont donc indispensables.
Ouverture d'esprit et curiosité sont également indispensables pour ce poste qui nécessite de se tenir à la pointe de la technologie. L'ingénieur doit donc avoir un sens de l'innovation aigu, lire la littérature spécialisée, participer à des colloques, assurer une veille technologique, etc.
Occupant une fonction en relation avec un certain nombre d'autres services (qualité, recherche et développement, etc.), il doit parfois faire preuve de pédagogie et de diplomatie pour faire passer certains messages. Scientifique, il ne doit pas pour autant être fâché avec les lettres, car il est amené à rédiger des rapports à la suite de ses études.
]]>En recherche et développement, l'ingénieur en métrologie a une fonction plutôt sédentaire. Il construit la "politique mesure" de l'entreprise grâce à un travail de réflexion et d'analyse, qui se fait la plupart du temps devant l'ordinateur. En relation avec le service qualité, l'ingénieur en métrologie rencontre aussi d'autres chefs de service pour mettre en adéquation le résultat des mesures et les spécifications produits.
S'il travaille dans une ESN (entreprise de services du numérique), par exemple, il sera davantage amené à se déplacer au gré des missions, même si une grande partie de ses fonctions le rattache à son bureau. Lorsqu'il joue également le rôle de technico-commercial, de nombreux déplacements chez les clients ponctuent son emploi du temps.
Un grand laboratoire public comme le LNE (Laboratoire national de métrologie et d'essais) emploie des ingénieurs métrologie qu'il peut envoyer chez des clients, en France ou à l'étranger, pour effectuer des prestations d'étalonnage et de conformité aux normes internationales, notamment pour la phase d'études des besoins et l'établissement du devis.
]]>Dans une grande entreprise industrielle ou un laboratoire spécialisé, l'ingénieur en métrologie gère le parc des machines. Il se tient au courant des innovations technologiques, rencontre des prestataires et des fabricants... Lorsqu'il est employé par une ESN (entreprise de services du numérique), il peut également avoir une fonction commerciale. Il doit alors démarcher des entreprises afin d'élargir le portefeuille de clients à qui offrir les services de son unité.
Dans une grande entreprise, l'ingénieur en métrologie exerce le plus souvent des fonctions d'encadrement au sein d'une unité dédiée à la métrologie. Souvent proche du service qualité et de la recherche-développement, son rôle consiste à optimiser les instruments de mesure et à participer à la création de nouveaux logiciels pour assurer une plus grande rentabilité. L'ingénieur en métrologie dirige une équipe composée de techniciens spécialisés entre lesquels il répartit le travail.
S'il n'exerce pas des fonctions d'encadrement, l'ingénieur est chargé, par exemple, de développer et de maintenir les étalons nationaux de référence. Ses activités s'apparentent alors à de la recherche.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en instrumentation et métrologie
Diplôme du Cnam en instrumentation-mesure option contrôle industriel
Master sciences de l'ingénieur spécialité capteurs, mesures et instrumentation ; mesures, instrumentations, procédés spécialité instrumentation, mesure, qualité...
]]>Entre 2083 et 3000 euros brut par mois.
Selon l'INM (Institut national de métrologie) du Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), l'évolution fulgurante actuelle des sciences et techniques de l'analyse et de la mesure a créé une demande accrue d' ingénieurs spécialisés en instrumentation, analyse, mesure et qualité, de la part des industriels et du monde académique. Les secteurs demandeurs sont très divers : santé, sécurité, environnement, métallurgie, chimie, agroalimentaire, énergie...
On trouve en général l'ingénieur métrologue dans les groupes qui ont à gérer des laboratoires importants de métrologie, comme Essilor pour les verres optiques. Les PME (petites et moyennes entreprises) peuvent faire appel à des ESN (entreprises de services du numérique) pour des missions ponctuelles. Par exemple, un processus d'automatisation de la production.
Le LNE (Laboratoire national de métrologie et d'essais) emploie plus de 250 ingénieurs et techniciens en métrologie et a plus de 5500 clients en France et à l'étranger dans toutes les branches industrielles. Il intervient notamment dans les domaines de la santé, de l'alimentation ou de l'environnement, qui requièrent des mesures fiables et performantes. Il est également chargé de délivrer les certificats pour les instruments de mesure qui arrivent sur le marché.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur spécialisé en métrologie, master en sciences de l'ingénieur, en mesures, instrumentations, procédés...
]]>La rigueur et l'organisation font partie des qualités requises pour exercer ce métier. Les missions d'un secrétaire nécessitent également un bon niveau d'orthographe, des qualités rédactionnelles et une réelle capacité de synthèse pour rédiger des notes et élaborer des dossiers.
Selon son lieu d'affectation, le secrétaire se voit confier des missions très diverses. De la rédaction du courrier à la gestion du personnel, sa polyvalence est très appréciée. Adaptable, doté de bonnes qualités relationnelles, il sait s'intégrer à une équipe.
Sa position intermédiaire entre les attachés et les adjoints nécessite de travailler dans le respect de la hiérarchie. Le secrétaire doit répondre aux attentes de son supérieur, le chef de service ou de bureau, mais également entretenir de bons rapports avec l'ensemble du personnel.
]]>Les secrétaires administratifs sont des fonctionnaires de catégorie B des personnels de l'État, recrutés sur concours. Ils travaillent aussi bien dans les services d'une ville, (domaine des affaires culturelles, de la santé ou de l'environnement) ou dans l'administration scolaire et universitaire (collège, lycée, université...).
Cette fonction administrative implique essentiellement un travail de bureau. Le rôle central du secrétaire administratif lui permet d'être en relation avec de nombreux interlocuteurs, en relayant les informations émanant de sa hiérarchie (chef de bureau ou de service).
Les changements de service, de grade, ainsi que les concours internes, favorisent une évolution de carrière. Selon qu'il est affecté dans une université, une ambassade ou une commune, ses responsabilités peuvent évoluer. Ainsi, un secrétaire administratif de classe exceptionnelle peut être chargé de la coordination de plusieurs sections administratives et financières, ou de la responsabilité d'un bureau.
]]>Préparer une circulaire, rédiger des synthèses et des notes, diffuser des documents : ces quelques missions font partie des nombreuses activités du secrétaire administratif. Située hiérarchiquement entre les adjoints et les attachés, cette fonction se caractérise par la connaissance et l'application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Selon son affectation, le secrétaire administratif se voit confier des missions plus larges. Il peut être amené à assurer l'organisation et le suivi de réunions, à participer à la gestion et à l'encadrement du personnel, à préparer un dossier particulier. Ces activités impliquent un niveau de responsabilités plus important.
]]>Le concours de secrétaire administratif ou de secrétaire d'administration scolaire et universitaire (catégorie B) est ouvert aux titulaires du baccalauréat ou équivalent : certificat de fin d'études secondaires (CFES), certificat de fins d'études technologiques ou professionnnelles secondaires (CFETS, CFEPS), capacité en droit. Il n'est soumis à aucune condition d'âge.
Le concours comprend des épreuves d'admissibilité qui mettent l'accent sur la capacité à rédiger une note de synthèse comprenant des éléments chiffrés, ainsi que sur la rédaction d'une dissertation. Les épreuves d'admission portent sur des sujets aussi divers que l'histoire contemporaine, l'économie ou l'organisation administrative de la France.
]]>A partir de 1748 euros brut en début de carrière, sans les primes.
C'est dans le domaine de l'administration scolaire et universitaire que l'on trouve la majorité des emplois. Ces postes se situent dans les services administratifs déconcentrés, comme les oeuvres universitaires, mais surtout dans les établissements scolaires (collèges, lycées, universités...) du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Les secrétaires administratifs d'administration centrale exercent dans les ministères. Les communes organisent également des concours externes. À Paris, les postes sont situés soit à l'administration centrale de la mairie, soit dans une mairie d'arrondissement. Les missions du secrétaire administratif y sont les mêmes qu'ailleurs et concernent tous les services.
]]>Comme dans le secteur privé, il gère l'organisation pratique du service auquel il est rattaché. Au quotidien, il prépare des circulaires, rédige des synthèses, diffuse des documents. Le secrétaire administratif peut avoir des missions plus larges selon son affectation. Ainsi, il peut être amené à assurer l'organisation et le suivi de réunions, à participer à la gestion et à l'encadrement du personnel, à préparer un dossier particulier.
La bonne exécution de ses missions nécessite rigueur, organisation, polyvalence et discrétion. Possédant d'excellentes qualités rédactionnelles et maîtrisant l'outil informatique, il doit avoir une bonne capacité de synthèse pour rédiger des notes et élaborer des dossiers. Il sait travailler en équipe, entretenir de bons rapports avec l'ensemble du personnel et répondre aux attentes de son supérieur hiérarchique.
Bac ou certificat de fin d'études secondaires (CFES) ; certificat de fins d'études technologiques ou professionnnelles secondaires (CFETS, CFEPS) ; capacité en droit, pour passer le concours de secrétaire administratif ou de secrétaire d'administration scolaire et universitaire (catégorie B). Aucune condition d'âge.
]]>L'éducateur sportif maintient son niveau technique dans sa (ses) discipline(s) par une pratique régulière et une bonne hygiène de vie. Il suit également l'évolution et l'actualité de son sport. Capable de résister au stress, il doit répondre de la sécurité des pratiquants, occasionnels ou réguliers. Sa responsabilité s'étend également aux équipements et aux installations qu'il utilise ou qui lui sont confiés.
Pédagogue, il sait trouver le mot juste, mettre en confiance, donner des conseils personnalisés, faire preuve d'écoute, de patience et d'autorité. À lui de créer une ambiance conviviale ou propice à l'émulation. Son sens relationnel l'aide à s'adapter à des publics très variés : enfants et jeunes de tous âges, adultes, personnes âgées, publics en situation de handicap... Il peut également être amené à encadrer une équipe d'animateurs sportifs bénévoles.
Un éducateur sportif doit assurer la gestion et la promotion de son activité et de sa structure, surtout s'il exerce à son compte, dans le milieu fédéral ou associatif. Bon communicant, il sait accueillir le public. Et le fidéliser en proposant des prestations adaptées, voire innovantes. Dans tous les cas, il doit s'adapter à son public.
]]>Au sein des secteurs associatif et privé (salles de sport, clubs sportifs, centres de vacances...), les emplois d'éducateurs sportifs sont souvent saisonniers ou à temps partiel. Les horaires s'adaptent à la disponibilité des pratiquants ou de la clientèle (pauses de mi-journée, soirées, week-ends, congés...). Certaines disciplines (ski, randonnée, voile...) se pratiquent surtout de façon saisonnière. En club, des déplacements sont à prévoir (compétitions, championnats, manifestations...).
Recrutés sur concours, les Etaps (éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives) sont employés par une commune ou une collectivité. Ils travaillent avec les professeurs des écoles en matière d'éducation physique et sportive. Dans le cadre périscolaire et durant les congés, ils encadrent les stages d'animation sportive proposés par les communes qui les mettent parfois à la disposition de clubs locaux.
Pour compléter ses revenus, l'éducateur sportif peut cumuler plusieurs emplois, parfois sous différents statuts : salarié d'un ou plusieurs clubs, vacataire pour une collectivité, indépendant... Il peut également exercer une autre activité professionnelle comme le commerce du sport où ses connaissances sont appréciées.
]]>L'éducateur sportif anime, enseigne et entraîne sa ou ses disciplines de prédilection à différents publics tout en veillant à leur sécurité. Il observe et corrige les gestes et les postures, fournit les indications techniques pour que chacun progresse. Qu'il propose des séances récréatives ou des entraînements visant la performance, il s'adapte toujours aux caractéristiques de ses élèves (niveau sportif, âge, motivations...).
L'éducateur sportif peut enseigner à des groupes ou donner des cours individuels. Il peut s'adresser aux enfants, notamment en bases de loisirs, colonies ou centres de vacances, etc. aux adultes ou encore aux seniors. Dans tous les cas, il prépare ses cours à l'avance sous forme de cycle pour s'assurer que chacun progresse. Il adapte ses cours en fonction du groupe et du temps qu'il a notamment.
Dans les petits clubs sportifs ou associations, l'éducateur est souvent le seul salarié. Il est alors chargé d'encadrer les bénévoles qui travaillent avec lui. Il peut également être chargé d'autres tâches comme l'organisation de compétitions, la gestion des adhésions, la recherche de sponsors, la communication, etc.
]]>Le concours d'Etaps (éducateur territorial des activités physiques et sportives) exige un diplôme sportif au moins de niveau bac (BPJEPS). La licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) s'avère un bon passeport pour ces emplois.
À noter : aucun pré-requis scolaire n'est exigé pour passer les BPJEPS, DEJEPS ou DESJEPS, mais les candidats doivent passer des tests de sélection organisés par chaque organisme de formation.
Niveau bac
BPJEPS
Niveau bac + 2
DEJEPS spécialité perfectionnement sportif
Niveau bac + 3
Licence mention STAPS
DESJEPS spécialité performance sportive
]]>À partir du Smic euros brut par mois pour un éducateur APS dans la fonction publique territoriale. Variable en fonction du statut (salarié/indépendant).
Avec 16 millions de licenciés en club et 64 % des Français qui pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine, les éducateurs ont des perspectives, surtout s'ils sont spécialisés dans l'un des sports préférés des Français : foot, tennis, équitation, judo, handball ou basketball. Les clubs recrutent plusieurs milliers d'animateurs et de moniteurs par an, souvent à temps partiel. Les clubs de vacances, le milieu hospitalier, les maisons de retraite et les entreprises représentent des gisements d'emplois, à condition d'être mobile.
Pour exercer légalement, l'éducateur doit demander sa carte professionnelle, renouvelable tous les 5 ans, auprès de la DRJSCS (Direction régionale Jeunesse et Sport).
En passant un DEJEPS ou DESJEPS, l'éducateur peut viser un poste d'entraîneur ou s'orienter vers l'encadrement ou la gestion de structure. Ce métier étant exigeant sur le plan physique, il peut aussi se reconvertir dans le commerce, le tourisme, l'organisation d'événements... Il peut également, sur concours, accéder à d'autres postes au sein des collectivités territoriales ou de l'État : directeur d'équipement sportif, professeur de sport, inspecteur de la Jeunesse et des Sports... Il peut aussi ouvrir sa salle.
]]>9 à 24 mois pour préparer le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) ou le DEJEPS perfectionnement sportif.
3 ans pour préparer une licence Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou un DESJEPS.
]]>Pulvérisateurs automatisés, tracteurs communicants avec systèmes embarqués, drones d'observation télécommandés : de plus en plus, l'assistance par ordinateur commande et contrôle les rouages. Les machines sophistiquées imposent de connaître l'électronique et l'informatique, autant que la mécanique, la pneumatique ou l'hydraulique. Le mécanicien de maintenance doit être polyvalent et curieux pour faire évoluer ses connaissances.
Une dose de débrouillardise
Autonome, le mécanicien de maintenance doit prendre le temps de comprendre la machine qu'il a devant lui et son problème. Il cherche toujours à apprendre du terrain pour augmenter ses compétences. La nouveauté ne lui fait pas peur si elle augmente son efficacité. Il veille à respecter les réglementations en matière de sécurité. Observateur, méticuleux, organisé, il s'adapte en permanence aux nouveaux clients, nouvelles pannes, nouveaux matériels. Une dose de débrouillardise est souvent nécessaire.
Un bon contact
Qu'il travaille en atelier ou au contact des clients, le mécanicien de maintenance doit avoir le sens du contact. Une grosse panne peut se résoudre à plusieurs et il ne faut pas hésiter à demander de l'aide et à partager ses connaissances. Il doit aussi être à l'écoute des utilisateurs pour comprendre ce qui s'est passé en cas de panne ou de problème récurrent. Le permis de conduire est souvent exigé pour être mobile et autonome.
]]>Le mécanicien de maintenance peut travailler chez un vendeur ou un importateur de machines agricoles ou d'espaces verts. Il s'occupe alors de la mise au point du matériel neuf : montage, contrôle, essais... S'il travaille dans une entreprise de travaux agricoles, ruraux et forestiers, une coopérative d'utilisation de matériel agricole (Cuma) ou une collectivité, il sera plus tourné vers l'entretien et la réparation
Pas de routine
Ses activités sont variées : entretien courant, déplacement sur une exploitation ou un chantier de taille, réparations.... et peuvent durer 1 h comme 1 journée. Son travail est également rythmé par les saisons. En période de pointe, les déplacements sont fréquents et les horaires chargés. Il peut parfois être d'astreinte (le soir et le week-end) pour ne pas risquer de bloquer les travaux des champs ou un élagage en cours.
Seul ou en équipe
Dans les grosses structures, le mécanicien fait partie d'une équipe encadrée par un responsable d'atelier. Le travail d'équipe est important, notamment pour partager les informations et connaissances. Le mécanicien bénéficie cependant d'une grande autonomie dans son activité et peut être amené à côtoyer les utilisateurs des engins, notamment pour la partie réglage.
]]>Graissage, vidange, changements de pièces usées ou défectueuses, révisions générales sont les tâches principales du mécanicien de maintenance, particulièrement en hiver lorsque les machines sont davantage au repos. À partir du printemps, selon la structure dans laquelle il travaille, il peut se déplacer pour aller effectuer des dépannages en urgence.
Sur les machines agricoles
Tracteur, moissonneuse-batteuse, trayeuse... le mécanicien entretien un large parc de machines sur lesquels il se forme constamment, au rythme des évolutions techniques. Les automatismes et les systèmes embarqués étant de plus en plus présents dans les engins agricoles, le mécanicien de maintenance les paramètre et reprogramme en fonction des besoins de son client. Pendant les travaux des champs, il se tient prêt à intervenir en urgence pour un dépannage, afin de ne pas bloquer la récolte.
Sur les matériels d'espaces verts
Motoculteur, tondeuse, taille-haie ou encore tronçonneuse sont les appareils que le mécanicien de maintenance des matériels d'espaces verts doit entretenir ou réparer au fil de l'année. Il contrôle chaque pièce avant de rendre l'appareil à son propriétaire, afin que celui-ci puisse travailler en toute sécurité.
]]>Après la 3e
CAP maintenance des matériels options matériels agricoles ; matériels d'espaces verts
Niveau bac
Bac professionnel maintenance des matériels options matériels agricoles ou matériels d'espaces verts ; agroéquipement
BP agroéquipement, conduite et maintenance des matériels
BPA travaux de conduite et entretien des engins agricoles (TCEEA)
Niveau bac + 2
BTSA génie des équipements agricoles (GDEA)
BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA)
]]>Du Smic à 1900 euros brut par mois.
Embauches réelles
Le secteur de la maintenance des matériels agricoles et d'espaces verts est dynamique et recrute. La profession estime que d'ici à 2026, 9 660 postes seront à pourvoir. Les mécaniciens bien formés et/ou qui ont acquis de l'expérience sont particulièrement recherchés, notamment par les concessionnaires, qui recrutent en nombre. Les 2 700 PME (petites et moyennes entreprises) du secteur ont également besoin de renouveler leurs effectifs.
Personnel qualifié
Les machines et engins, dotés de toujours plus d'électronique, de pneumatique, d'hydraulique, etc. exige un personnel qualifié et parfois spécialisé pour les remettre en état. La réparation et le SAV (service après-vente) sont de bonnes écoles pour connaître parfaitement le matériel. La formation se fait tout au long de la carrière, au gré des évolutions techniques et des nouveaux équipements.
Possibilités d'évolution
Avec une certaine expérience, parfois associée à une formation complémentaire, le mécanicien de maintenance peut prendre en charge des machines de plus en plus complexes. Il prépare des devis et reçoit éventuellement les clients. Par la suite, il peut viser un poste de chef d'atelier ou d'encadrement (d'une équipe de SAV, par exemple). Il organise alors le travail, conseille la clientèle, gère les interventions et veille à leurs bonnes réalisations, valide et suit les devis, gère les garanties...
]]>Durée des études
Après la 3e
2 ans d'études pour préparer le CAP maintenance des matériels options matériels agricoles ; matériels d'espaces verts. 3 ans pour un bac professionnel maintenance des matériels options matériels agricoles ; matériels d'espaces verts ; agroéquipement.
Après le bac
2 ans pour préparer un BTSA génie des équipements agricoles (GDEA) ou un BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA).
2 ans pour préparer un BTSA génie des équipements agricoles (GDEA) ou un BTS techniques et services en matériels agricoles (TSMA).
]]>Poser un diagnostic orthoptique requiert beaucoup de rigueur, de précision technique et des connaissances scientifiques pointues. L'efficacité des exercices de rééducation dépend beaucoup de la qualité du bilan mené par le praticien. La relation de confiance avec le patient est primordiale. Elle permet à l'orthoptiste de vérifier la fiabilité des résultats du traitement à intervalles réguliers.
Généralement, les compétences techniques de l'orthoptiste se complètent de connaissances en ergothérapie et en ergonomie nécessaires à la rééducation et à la réadaptation de personnes malvoyantes.
La patience et le sens de l'écoute sont autant d'atouts dans ce métier. L'orthoptiste doit faire preuve de souplesse et de psychologie. Ses activités de rééducation nécessitent du tact, afin de donner confiance aux patients et d'obtenir de bons résultats. L'orthoptiste est aussi un professionnel aux connaissances scientifiques et techniques en évolution constante.
]]>L'orthoptiste travaille sur prescription médicale, sous la responsabilité d'un médecin. Il dispose d'appareils d'observation et de nombreux équipements optiques qu'il utilise souvent dans l'obscurité. Il peut se spécialiser dans les bilans d'exploration fonctionnelle (en lien avec les ophtalmologistes) ou participer au dépistage des troubles visuels dans les établissements scolaires.
Le planning de l'orthoptiste s'adapte à la disponibilité des patients. En cabinet, le plus grand nombre d'heures de travail est assuré tôt le matin et tard le soir. Ce professionnel de la santé peut aussi exercer à l'hôpital, dans une maison de retraite, un établissement d'accueil pour personnes handicapées, un centre de rééducation et de soins... Dans ces cas, les horaires sont plus réguliers.
]]>Dans un premier temps, l'orthoptiste effectue un bilan afin d'évaluer les capacités visuelles et les troubles à traiter. Il intervient également après un accident, une intervention chirurgicale ou auprès des personnes malvoyantes. Avant de proposer un traitement, il prend en compte plusieurs critères : l'âge du patient, sa pathologie et ses activités.
En fonction du bilan obtenu (fatigue oculaire, strabisme, opération de l'oeil...), il soigne les muscles de l'oeil par des séances de rééducation. À travers des exercices (adaptés à chaque patient), ce professionnel rééduque progressivement la vision. Il apprend au patient à mieux maîtriser son regard et à atténuer les gênes ressenties.
L'orthoptiste procède aux divers examens de l'acuité visuelle. En clair, il peut, par exemple, mesurer la pression intérieure de l'?il, l'épaisseur de la cornée ; il peut effectuer des radios, analyser le fond de l'?il. De plus, grâce à une machine qui mesure le degré de myopie, d'astigmatisme ou d'hypermétropie, il peut réaliser une estimation de la puissance du défaut optique à corriger par le médecin.
]]>Les étudiants obtiennent leur certificat par 180 crédits ECTS.
Niveau bac + 3
CA orthoptiste
]]>1890 euros environ pour un orthoptiste débutant dans la fonction publique hospitalière
Plus de 60 % des 4 400 orthoptistes travaillent en libéral, dans leur cabinet ou en collaboration avec un ophtalmologiste. Les autres sont salariés et occupent un poste dans un hôpital ou dans un centre de soins... Les hommes sont encore peu nombreux à exercer cette profession de l'optique et de la rééducation.
Les débouchés varient selon les régions. Mieux vaut bien choisir sa ville et son quartier pour réussir son installation.
L'orthoptiste peut se spécialiser dans certaines pathologies ou dans certaines techniques de rééducation. Après 4 ans de pratique, il peut aussi préparer le diplôme de cadre de la santé. Ce titre lui permet d'encadrer un service dans un centre de soins ou de former de futurs collègues.
]]>Voilà un métier qui a de l'avenir ! Aujourd'hui, les écrans de télévision et les consoles de jeux vidéo mettent nos yeux à rude épreuve. Comme les postes salariés en centre hospitalier, de rééducation ou en dispensaire sont rares, 75 % des orthoptistes exercent en libéral. Certains font des vacations à l'hôpital en plus. L'installation à son compte demande une mise de fonds très importante qu'il n'est pas facile de rentabiliser.
3 ans pour préparer le certificat de capacité d'orthoptiste, obligatoire pour exercer.
]]>Le notaire est lié par le secret professionnel : une discrétion absolue s'impose. Des sommes d'argent importantes lui étant confiées, le sens des responsabilités et une honnêteté rigoureuse sont indispensables. Officier public, il doit faire preuve d'une totale impartialité dans la rédaction des actes ou contrats et dans la négociation des accords.
Intervenant dans les dossiers touchant au droit de la famille (contrats de mariage, adoption...) et au droit immobilier, le notaire est incontestablement le juriste le plus souvent en contact avec le public. Il sait se montrer pédagogue pour informer le public sur la nature des actes et leurs conséquences.
]]>Le notaire exerce une profession libérale et n'est donc pas soumis à une autorité hiérarchique. Officier public ministériel nommé par le garde des Sceaux, il est investi de l'autorité publique : ses actes ne peuvent être remis en cause. À ce titre, le notaire est soumis à des règles professionnelles contraignantes et à une déontologie très stricte.
Il peut s'installer comme notaire individuel en se rendant titulaire d'un office. Il travaille alors avec l'aide de collaborateurs et d'assistants juridiques. L'association au sein d'une SCP (société civile professionnelle), regroupant de 2 à 10 notaires, est une formule qui séduit la majorité des notaires. Enfin, ce professionnel peut également exercer en qualité de salarié au sein d'un office.
Un débutant peut s'installer à son compte, mais les offices, qui ne peuvent être créés que par le ministère de la Justice, changent peu souvent de main. Lorsqu'un départ à la retraite provoque sa mise en vente, un office de notaire vaut très cher. D'autre part, les créations de nouveaux offices sont rares...
]]>En datant et signant un acte (de vente d'un bien, de mariage, de succession...), le notaire lui donne une valeur juridique qui s'impose aux signataires avec la même force qu'une loi. Il garantit l'authenticité de l'acte, du contrat. Il constate officiellement l'accord des parties et s'engage, personnellement, sur le contenu et la date.
Son rôle est décisif en droit de la famille : il conçoit et rédige les contrats de mariage ou d'adoption, règle les successions et les donations... Il intervient aussi en matière immobilière en rédigeant les actes de vente d'un appartement ou d'une maison. Sa compétence s'étend aux contrats concernant la vie économique : bail commercial, cession de fonds de commerce...
Le notaire informe également les personnes sur la nature des transactions et la portée de leurs engagements. Il leur explique les termes juridiques employés et les conseille. Le droit étant complexe, il assiste également des organisations (entreprises, collectivités locales...) dans la rédaction de contrats et de conventions.
]]>A partir de la rentrée 2024, les deux voies d’accès existantes (voie professionnelle et voie universitaire) seront fusionnées et deviendront une voie d’accès unique comprenant une formation assurée par l’INFN et des universités partenaires.
Niveau bac + 7
DSN (diplôme supérieur de notariat)
DN (diplôme de notaire)
DESN (diplôme d'études supérieures de notariat) à compter de la rentrée 2024
]]>3000 euros brut par mois mais la rémunération varie en fonction du tarif des actes fixé par décret, du statut (salarié ou non) et de la taille de l'étude.
Les 14 827 notaires assument leur mission de service public sur l'ensemble du territoire, afin de répondre à la demande dans toutes les régions, notamment dans les villes nouvelles et la banlieue où les besoins en personnel augmentent. On dénombre 6 164 offices, auxquels s'ajoutent plus de 1 300 bureaux annexes.
Chaque année, les notaires reçoivent 20 millions de personnes et établissent plus de 4 millions d'actes authentiques ! Ils réalisent ainsi un chiffre d'affaires de 7,5 milliards d'euros...
Les hommes ont longtemps été majoritaires dans la profession. Aujourd'hui, il y a une réelle mixité des effectifs puisque 51 % des notaires sont des femmes.
]]>5 ans pour obtenir un master de droit notarial, puis 2 ans pour préparer le DSN (diplôme supérieur de notariat) ou le DN (diplôme de notaire).
]]>Créatif, imaginatif et doté d'une sensibilité artistique affirmée, l'enseignant d'art est avant tout un artiste. Il maîtrise les différentes techniques utilisées dans l'art (gouache, aquarelle, fusain, collage), ainsi que certains outils informatiques comme les logiciels de dessin. Des connaissances en histoire de l'art lui sont également indispensables.
Il est tout aussi nécessaire à l'enseignant d'art de posséder les qualités d'un bon professeur : pédagogie, rigueur et sens du contact. Il connaît les méthodes d'animation et de régulation de groupe, sait communiquer sa passion de l'art et aime transmettre son savoir à ses élèves.
L'enseignant doit disposer d'une bonne réserve d'énergie et faire preuve d'une réelle capacité d'adaptation avec ses différentes classes. En école d'art par exemple, il s'adresse à des élèves plus avertis, amateurs ou futurs professionnels. À l'écoute de ses élèves et soucieux de leur bien-être, il doit donc faire preuve de souplesse.
]]>L'enseignant d'art exerce son activité dans des lieux très divers : du collège à l'université, en passant par les écoles d'art ou des beaux-arts.
Au collège, il contribue à ouvrir l'horizon artistique des élèves mais doit bien souvent aller à l'essentiel. Au lycée, il a affaire à des élèves motivés qui ont choisi de faire des arts plastiques. Dans l'enseignement technologique et professionnel, les arts appliqués comme le design textile, le design de communication, le design produit ou encore le design d'espace et d'environnement sont également enseignés. En école d'art, il forme de jeunes artistes, généralement passionnés par leur discipline. Il doit cependant tenir compte des éventuelles différences de niveau et d'âge pour adapter ses interventions.
S'il est autonome dans son activité, l'enseignant d'art n'est cependant pas totalement livré à lui-même. Il s'appuie sur les grandes lignes d'un programme pour élaborer ses cours et entretient de nombreux échanges avec ses collègues professeurs et le personnel administratif. Il est également en contact avec les parents d'élèves et les acteurs de la culture et des arts en général (artistes, musées, communes).
]]>L'enseignant d'art initie les jeunes aux arts plastiques ou appliqués. Il leur enseigne l'histoire de l'art, leur apprend à décrypter et situer dans le temps une oeuvre en identifiant les techniques employées, et leur permet de développer leur création par une méthodologie adaptée mêlant culture et pratique. À travers le dessin, le modelage, la peinture, la sculpture, la photographie ou les logiciels spécialisés (Illustrator, InDesign), les élèves découvrent, affinent ou perfectionnent leur personnalité artistique.
L'enseignant d'art accompagne ses élèves dans leur progression, les conseille et les aide, mais organise également des contrôles de leurs connaissances théoriques et de leur pratique artistique. L'objectif est de les amener à exploiter au mieux leurs capacités.
Afin de développer la curiosité et la sensibilité artistique de ses élèves, l'enseignant d'art organise des visites dans des musées ou des expositions, et des rencontres avec des artistes ou des professionnels des arts appliqués (designers, graphistes). Il peut aussi animer un club de dessin, un atelier de photo. Féru de culture, il se documente et fait constamment des recherches afin de nourrir ses cours et de mettre à jour ses connaissances.
]]>Le professeur territorial d'enseignement artistique spécialité arts plastiques est recruté par voie de concours.
DNA (diplôme national d'arts) option art
Licence mention arts ; arts appliqués
Le professeur de collège ou de lycée doit être reçu au CAPES (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du 2d degré) arts plastiques ainsi qu'au master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) 2d degré parcours arts plastiques, préparé dans les Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation).
Le professeur exerçant dans un établissement d'enseignement technologique ou un lycée professionnel doit être reçu au CAPET (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique) ou au CAPLP (certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel) arts appliqués (2 options : design et métiers d'arts) ainsi qu'au master MEEF 2d degré parcours arts appliqués, préparé dans les Espé.
]]>À partir de 1790 euros brut par mois pour les professeurs territoriaux d'enseignement artistique et 2000 euros brut par mois pour les professeurs de l'Éducation nationale.
Pour être fonctionnaires de l'État, les enseignants d'art doivent passer un concours. Du ministère de l'Éducation nationale (CAPES : certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du 2d degré ; CAPET : certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique ; ou CAPLP : certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel ; agrégation) pour exercer en collège, lycée et à l'université. Du ministère de la Culture et de la Communication, pour enseigner dans les écoles d'art nationales.
Quand ils exercent dans un établissement à rayonnement régional, départemental ou communal, comme un conservatoire, ils sont fonctionnaires territoriaux.
Le nombre de postes ouverts au concours dans l'enseignement public varie d'une année à l'autre, mais les besoins sont moins importants dans les disciplines artistiques.
Les fonctions de direction et d'inspection sont accessibles aux professeurs dépendant de l'État. Les professeurs territoriaux peuvent, eux, devenir directeurs d'établissement par voie de concours.
]]>Créatif et doté d'une grande imagination, l'enseignant d'art doit faire preuve de pédagogie et de rigueur. Soucieux du bien-être et de la progression de ses élèves, il tient compte des différences de niveau et d'âge pour adapter ses interventions.
Fonctionnaire de l'État ou de la fonction publique territoriale, il est recruté sur concours (Capes, Capet, CAPLP, agrégation, concours du ministère de la Culture), mais les postes sont peu nombreux.
3 ans pour obtenir le DNA, option art, ou une licence arts ou arts appliqués, avant de se présenter à un concours du ministère de la Culture ou de la fonction publique territoriale ; 5 ans pour un master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) avant de se présenter à un concours du ministère de l'Éducation nationale : Capes-Cafep (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) arts appliqués ; Capet- Cafet (certificat d'aptitude au profes- sorat de l'enseignement technique) ; CAPLP (concours d'accès au corps d'enseignement en lycée professionnel) arts appliqués ; agrégation.
]]>L'infirmier humanitaire peut assurer des gardes, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7. Les conditions de vie sont souvent précaires et l'équipement médical rudimentaire. L'infirmier doit s'adapter au contexte de la mission, au matériel et au personnel local, parfois peu formé. Même si les conditions sont difficiles, la qualité des soins et la sécurité des patients doivent être assurées. En situation de crise, les conditions sont éprouvantes. Pour éviter une surcharge de stress, les missions sont alors limitées dans le temps.
Il doit faire preuve de beaucoup plus d'autonomie et d'initiative qu'un infirmier travaillant dans un contexte ordinaire. C'est pourquoi, avant de s'engager, il doit justifier d'une expérience dans sa profession d'au moins 2 ans. Un passage par l'intérim est perçu comme un gage d'adaptabilité.
Participer à une mission humanitaire implique de vivre, en permanence, en collectivité. On fréquente donc les mêmes personnes dans la journée et le soir. Travailler en équipe comporte des contraintes mais aussi des avantages. Cela permet d'échanger sur les malades, de décompresser et de ne pas se sentir isolé face à la détresse humaine.
]]>Les conditions de travail et de vie quotidienne sont très variables selon les missions. Dans le cadre d'un programme d'urgence ou de développement, l'infirmier humanitaire exerce dans un dispensaire, un hôpital, un camp de réfugiés ou un centre nutritionnel thérapeutique. En urgence, il peut intervenir lors de conflits armés, de tremblements de terre, d'inondations, d'épidémies... Le plus souvent, il doit s'adapter à la situation et faire avec des moyens matériels et humains limités.
Consultations et soins, campagnes de vaccinations, enquêtes épidémiologiques, enquêtes nutritionnelles, réunions d'information et de formation : autant d'actions mises en oeuvre pour répondre à tel ou tel programme dans un pays défavorisé. En appui du médecin, l'infirmier encadre souvent une équipe locale qui peut rassembler jusqu'à 50 personnes.
]]>Les missions des infirmiers humanitaires diffèrent selon l'ONG (organisation non gouvernementale) pour laquelle ils travaillent, et selon le pays. Il peut s'agir de soins d'urgence à donner à une population venant de subir une catastrophe naturelle ou un conflit armé. Ou encore de participer à des programmes de développement plus longs : campagne de vaccinations, de renutrition ou de prévention, par exemple. Collaborateur du médecin ou du chirurgien, l'infirmier assure les soins quotidiens et les vaccinations. Il gère les stocks de médicaments et de matériels. S'il est infirmier anesthésiste, il prépare le patient et participe à sa réanimation.
L'infirmier humanitaire a un rôle important de supervision et de formation. Il planifie la prise en charge médicale et les soins. Très souvent, il encadre et forme des personnels locaux. Il leur délègue une partie des soins tout en transmettant ses pratiques. Il faut parfois enseigner les règles élémentaires d'hygiène et de relation au malade, l'objectif étant de mettre en place un personnel soignant local autonome.
]]>Diplôme d'État d'infirmier.
]]>De 100 à 800 euros d'indemnités pour les volontaires de solidarité internationale (hors prise en charge du transport, du logement et de la nourriture), auxquels s'ajoute une indemnité supplémentaire liée à l'affectation à l'étranger, variable selon les pays.
La plupart des ONG (organisations non gouvernementales) recrutent leur personnel expatrié sous statut de volontaire de la solidarité internationale. Dans ce cadre, ceux-ci touchent une indemnité mensuelle et bénéficient de la prise en charge du transport, de l'hébergement et des frais de vie sur place, ainsi que d'une couverture sociale.
Les personnels paramédicaux ont des compétences très recherchées par les ONG. Infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, laborantins, puériculteurs et, par extension, sages-femmes représentent environ 7 % des volontaires en mission.
Les missions durent en moyenne de 6 à 12 mois. Le volontariat paramédical s'insère relativement facilement dans la continuité d'une carrière. Certains infirmiers alternent périodes d'intérim en France et missions sur le terrain. Les infirmiers hospitaliers peuvent demander des périodes de disponibilité. Avec de l'expérience, on peut accéder à des fonctions de coordination de missions. Autres possibilités : suivre une formation complémentaire pour devenir puériculteur, infirmier-anesthésiste...
]]>Bac + 3 : DE (diplôme d'État) infirmier.
]]>Si le responsable assurance qualité est un généraliste, il n'en demeure pas moins qu'il connaît parfaitement les domaines d'application et les réalités des métiers propres au secteur d'activité qui l'emploie (médicaments, aliments, produits cosmétiques...). Il doit en particulier maîtriser le procédé de fabrication et les réglementations en vigueur.
En contact permanent avec différents services, le responsable assurance qualité sait travailler en équipe et possède une certaine aisance relationnelle. Sa capacité d'écoute, son sens de la diplomatie et de la négociation lui permettent de sensibiliser chacun aux exigences liées à la qualité des produits et de remporter leur adhésion au projet.
Le responsable assurance qualité est rigoureux, méthodique et possède de bonnes capacités d'analyse. Des facultés dans la prise de décision sont également nécessaires à l'exercice de ses fonctions. Par ailleurs, il doit s'adapter au nombre croissant et à l'évolution constante des réglementations, qu'elles soient françaises, européennes ou internationales.
]]>Rattaché à la direction d'un site de production, le responsable assurance qualité travaille en étroite collaboration avec tous les services concernés : achat, production, méthodes, laboratoire, ateliers, marketing... Entre les réunions, les visites et les entretiens, il est très mobile au sein de l'entreprise.
Dans une structure de taille importante, il peut diriger le service qualité et superviser le travail d'une équipe d'ingénieurs et de techniciens de contrôle. Au sein d'une PME (petite et moyenne entreprise), il est davantage amené à réaliser lui-même les analyses. Son travail varie en fonction de son secteur d'activité (industrie pharmaceutique, entreprise industrielle ou de biens de grande consommation...). Il a de lourdes responsabilités ; une baisse de qualité peut notamment entraîner des rappels de produits et la perte de clients.
Lorsque l'entreprise possède plusieurs centres de production, le responsable assurance qualité est amené à se déplacer d'un site à l'autre. Ses déplacements sont d'autant plus fréquents lorsqu'il travaille pour une société prestataire de services. Employé d'un groupe international, il jongle avec l'anglais et les normes qu'il adapte à la France.
]]>Chargé de mettre en place une démarche qualité au sein de l'entreprise, le responsable assurance qualité commence par définir les objectifs à atteindre (obtenir une certification ISO, améliorer la qualité des produits, des process de production...). Il scrute le moindre défaut d'un bout à l'autre de la chaîne avant de proposer un plan d'action qui pourra entraîner d'importantes modifications dans l'organisation et le travail de l'entreprise.
Contrôle des matières premières et des sous-traitants, mise en place de mesures d'hygiène pour tout le personnel, traçabilité... Le responsable qualité rédige le manuel d'assurance qualité qui doit également prendre en compte les normes et les aspects réglementaires de son secteur. Il veille ensuite à la mise en place de son plan à chaque échelon de l'entreprise et mesure sa réussite grâce à des audits internes ou enquêtes de satisfaction clients, par exemple.
Le responsable assurance qualité forme tous les salariés aux normes en vigueur et doit s'assurer de leur adhésion au projet. Il représente son entreprise auprès des services officiels : vétérinaires, fraudes, organismes de certification (tels que l'Afnor, Association française de normalisation, membre de l'ISO).
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en agronomie ou spécialisé en chimie, biologie, agroalimentaire, management de la qualité...
Master en qualité, biologie santé, biologie agrosciences...
Niveau bac + 6 et plus
Diplôme d'État (DE) de docteur en pharmacie
]]>Variable en fonction du diplôme, de l'expérience et de la taille de l'entreprise.
Démarche volontaire pour beaucoup d'entreprises, l'assurance qualité est obligatoire et très développée dans l'industrie pharmaceutique ou l'agroalimentaire, par exemple, pour des raisons évidentes de sécurité des consommateurs. Les autres secteurs mettent cependant la qualité au coeur de leur préoccupation pour gagner en compétitivité. Dans un marché global, la qualité est un bon moyen de se démarquer de ses concurrents et de gagner des clients. Ainsi, le nombre d'offres d'emploi est constant.
Les qualiticiens sont surtout embauchés par les grandes entreprises. Dans les PME (petites et moyennes entreprises), la qualité est souvent prise en charge par le responsable de production pour " irriguer " toutes les fonctions de l'entreprise. Une expérience significative en tant qu'assistant de production ou de technicien de laboratoire de contrôle, par exemple, peut être un tremplin pour accéder au métier d'assurance qualité, accessible par ailleurs à de jeunes diplômés.
]]>De bac + 5 (diplôme d'ingénieur ou master en agronomie, chimie, biologie, agroalimentaire, qualité...) à bac + 6 (diplôme d'État de docteur en pharmacie) pour travailler dans l'industrie pharmaceutique.
]]>Ce passionné d'animaux fait preuve d'une bonne résistance physique et mentale. Connaissant parfaitement les règles d'hygiène et de sécurité, il ne se laisse pas rebuter par les tâches de nettoyage. Par ailleurs, il sait utiliser les outils agricoles et le matériel de soins et de capture. Sa capacité à travailler en équipe contribue à un meilleur suivi des animaux.
Il faut beaucoup de temps pour établir une relation de confiance avec les animaux : la patience est donc une qualité indispensable pour le soigneur animalier. Et les rythmes de travail exigent de la disponibilité. Enfin, une bonne dose de sang-froid et de concentration est essentielle pour s'occuper d'animaux sauvages qui, même en captivité, peuvent se montrer dangereux et agressifs.
Le soigneur animalier observe en permanence et attentivement le comportement des animaux, y compris des plus petits, pour déceler la moindre anomalie et réagir en conséquence. Dans un parc zoologique, il doit, en effet, assurer la sécurité aussi bien des animaux que des visiteurs.
]]>Le métier de soigneur animalier peut s'exercer dans un zoo, public ou privé, un refuge, une animalerie, un parc naturel, une réserve de chasse ou encore une clinique vétérinaire. Les contraintes sont différentes d'un milieu professionnel à l'autre.
Dans un zoo, le soigneur débutant fait d'abord ses preuves dans différents services avant d'être affecté à un poste stable. Lorsqu'il assure l'accueil du public, ce professionnel doit savoir organiser des visites guidées et créer des animations en lien avec les animaux.
Le soigneur porte parfois de lourdes charges. Son activité peut devenir manuelle, lorsqu'il faut construire ou réaménager des enclos, par exemple.
Il travaille souvent en extérieur, par tous les temps. Ses congés sont décalés : il assure alors des permanences pendant les vacances, les week-ends et les jours fériés.
]]>La principale mission du soigneur animalier : nourrir les animaux et assurer la propreté de leur lieu de vie, en respectant les normes d'hygiène et de sécurité. Plusieurs fois par jour, à heures fixes, il prépare et distribue des rations alimentaires adaptées à chaque animal. À lui aussi d'enlever le fumier, de nettoyer les cages, les enclos ou encore les bassins. L'entretien des locaux est une mission importante, car elle permet d'éloigner les risques d'épizootie (épidémie propre à une espèce animale).
Son rôle consiste également à assister le vétérinaire dans son travail. C'est lui qui brosse les pelages et qui taille les griffes des lions, par exemple. Il se charge des soins mineurs : pesée, suivi de la santé, vaccination, détection des anomalies...
Au quotidien, le soigneur animalier consigne ses observations sur l'animal et l'état de sa cage. Il tient à jour l'inventaire des reproductions, des naissances et des décès, afin d'établir une « carte d'identité » de chaque animal. Il assure enfin la gestion des stocks et des commandes de médicaments, de matériels et d'aliments.
]]>Après la 3e
Formation de soigneur animateur d'établissements zoologiques (CFAA Gramat).
Animalier en parc zoologique (maison familiale rurale Carquefou)
Après le bac
Spécialisation de soigneur animalier (CFPPA Vendôme)
Formation de soigneur animalier en parc zoologiques (Lycée Saint-André)
Soigneur animalier qualifié (ferme expérimentale des Etablières)
]]>Smic .
Attention, si la perspective de côtoyer des animaux du monde entier est séduisante, elle n'est réservée qu'à un tout petit nombre : seules 5 à 6 personnes par an sont recrutées. Dans les zoos d'État, rattachés au Muséum national d'histoire naturelle, le recrutement se fait sur concours, à partir du CAP. Le nombre de postes à pourvoir étant très limité (1 tous les 2 ans environ), mieux vaut se montrer patient, déterminé et posséder une certaine expérience dans le domaine.
Les soigneurs des zoos gérés par les communes ont le statut d'employés municipaux. En revanche, ceux exerçant dans des zoos privés ne bénéficient d'aucun statut officiel.
Un soigneur animalier débute au Smic, et son salaire augmente avec l'expérience. Selon le lieu où il exerce, son parcours professionnel et les formations complémentaires qu'il a suivies, il peut devenir chef animalier, responsable de parc animalier privé, auxiliaire spécialisé vétérinaire, technicien-conseil vente en animalerie...
]]>Ce métier demande une grande résistance physique, car il s'exerce le plus souvent en extérieur, été comme hiver, et implique le port de charges lourdes. La disponibilité s'impose : les animaux réclament des soins quotidiens, week-ends et jours fériés compris.
Plusieurs établissements proposent des formations qualifiantes reconnues par les parcs animaliers(Carquefou, Gramat, Vendôme, Sury-le-Comtal, La Roche-sur-Yon), accessibles aux jeunes de niveau CAP au minimum avec une expérience au contact des animaux.
]]>Utilisant des techniques très élaborées (impression, ciselure, dorure...), le relieur doit être extrêmement précis dans ses gestes. Pour dorer une reliure, par exemple, il applique très délicatement des feuilles d'or sur la couverture préalablement chauffée. Une feuille étant très fine et légère, une erreur de pose nécessite de tout recommencer. Il faut faire preuve d'une grande concentration.
Personnaliser ou restaurer des livres rares fait largement appel au sens artistique. De tous les professionnels du cuir, le relieur est sans conteste celui qui connaît et travaille les peaux les plus diverses et les plus rares. Dans la mesure où il répond aux commandes des particuliers ou des administrations, il doit aussi savoir s'adapter. Aujourd'hui, les bibliothèques publiques (Bibliothèque historique de la Ville de Paris...) souhaitent valoriser leur fonds en recourant à la reliure contemporaine.
Un ouvrage ancien a de la valeur et sa reliure doit encore l'accroître. Cela implique une bonne connaissance de l'histoire du livre. Le relieur utilise les éléments d'origine ; les retouches doivent être visibles et réversibles.
]]>En atelier de reliure et de dorure, cet artisan du livre effectue des travaux de façonnage et de décoration : réparation des déchirures, réalisation de reliures en fonction de la qualité de l'ouvrage à habiller, fabrication d'éléments de protection, décoration par impression et ornementation de motifs dorés à l'or fin.
Malgré la variété des tâches, les positions de travail sont répétitives (assis pour coudre, courbé pour presser, debout pour couvrir) et adaptées à l'outillage utilisé : pointe, plioir, cisaille, massicot, presse. Le travail est généralement réalisé sur commande pour des particuliers ou des établissements publics (bibliothèques, tribunaux). Le relieur détermine avec son client la nature du travail à effectuer et sélectionne les matériaux adéquats tout en établissant un devis. L'organisation de l'activité dépend des choix professionnels, des exigences de la clientèle et de l'ampleur de la demande.
La plupart des relieurs travaillent seuls ou sont salariés dans une entreprise de petite ou moyenne taille. Des fonctionnaires travaillent dans des établissements comme la Bibliothèque nationale de France, les Archives nationales ou certains musées possédant leurs ateliers de reliure.
]]>Avec minutie et dextérité, le relieur démonte et remonte des livres pour les rénover et les réparer. Il dégage une à une les pages de leur reliure, les nettoie, puis les relie à nouveau en les collant ou en les cousant. De nos jours, cet artisan s'occupe surtout des livres récents comme, par exemple, des ouvrages de bibliothèque abîmés. Mais il prend aussi en charge des livres rares et précieux. Il les dore pour leur donner une apparence proche de l'origine. L'essentiel du travail se fait à la main, à la mode ancienne.
Le relieur peut se spécialiser en reliure courante, la plus pratiquée. Pour cela, il utilise essentiellement des matériaux sobres (toile ou cuir peu cher) pour habiller les livres, sans faire preuve de créativité particulière. Il travaille alors surtout pour les bibliothèques, les archives des ministères, les mairies, les collections de périodiques...
La reliure d'art concerne la restauration de livres anciens et précieux. La reliure de création s'applique à des éditions originales, souvent illustrées, auxquelles elle apporte une touche esthétique. Les clients sont des bibliophiles, des collectionneurs de livres rares, les bibliothèques historiques de grandes villes, les Archives nationales...
]]>Après la 3e
CAP arts de la reliure
Niveau bac
BMA arts de la reliure et de la dorure
Niveau bac + 3
DN MADE (diplôme national métiers d'art et design) mention livre.
]]>Smic .
Quelques librairies anciennes ou modernes de livres rares ou des ateliers privés de reliure d'art embauchent des débutants. Il existe près de 400 ateliers de reliure (semi-industrielle, industrielle et artisanale). La plupart ne comportent qu'un professionnel : 65 % des relieurs travaillent seuls. L'installation à son compte se fait après quelques années d'expérience dans un atelier ou un organisme d'État.
La chambre syndicale de la reliure dénombre 1 800 emplois pour la reliure main (reliure courante, reliure soignée, reliure de très grande qualité), et 7 000 emplois pour la reliure industrielle.
La fonction publique ouvre des concours (maître ouvrier, technicien d'art, chef de travaux) pour exercer dans les musées nationaux, les bibliothèques, les manufactures nationales, ainsi qu'aux Archives nationales et au Mobilier national.
]]>Veau, maroquin, chèvre : les cuirs sont choisis en fonction de l'époque, du sujet, de l'illustration. Les outils utilisés sont variés : presses, ciseaux, massicots, plioirs, couteaux à parer. Le relieur-doreur maîtrise diverses techniques complémentaires : dorures et impression à chaud, papier marbré, cartonnage, et volumage de luxe. C'est bien souvent la reliure d'art qui attire les jeunes, mais c'est principalement la reliure courante qui les fera vivre.
Le relieur peut être salarié ou artisan.
2 ans pour préparer le CAP arts de la reliure, complété par le BMA art de la reliure et de la dorure (2 ans).
3 ans pour obtenir le DN MADE mention livre.
]]>Le chercheur est très curieux. Il a le goût de la quête, aime apprendre, et accepte d'être remis en question : la critique lui permet d'avancer et d'innover continuellement ; c'est le principe même de la recherche. Autonome, il sait identifier des problèmes nouveaux et fait preuve de ténacité dans sa recherche de solutions.
Le chimiste connaît toutes les facettes de son domaine (analyse chimique, génie chimique, génie des procédés…) et aime les sciences expérimentales. Il est rigoureux, maîtrise les méthodes d'investigation de la recherche, ainsi que les BPL (bonnes pratiques de laboratoire).
À noter : la pratique courante de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable.
Ouvert d'esprit, le chercheur en chimie possède de bonnes aptitudes pédagogiques. Il a le sens des relations humaines, sait s'exprimer en public et aime transmettre ses connaissances à des étudiants ou à ses collègues.
]]>En recherche fondamentale, le chercheur en chimie mène ses travaux au sein des laboratoires universitaires, souvent associés à des organismes de recherche publique (CNRS, Inra, Inserm…). Ses découvertes sont ensuite mises en application par les laboratoires privés de recherche et développement des secteurs pharmaceutique, agroalimentaire, de l'environnement… : c'est ce que l'on appelle la recherche appliquée. L'industrie a des objectifs plus ciblés que la recherche fondamentale, et vise en général une mise en application dans un horizon de 1 à 2 ans. Cependant, recherche académique et recherche industrielle peuvent mener des projets en commun dans le cadre de partenariats.
Le chercheur partage son temps entre la paillasse, où il réalise ses manipulations (le port d'équipements de protection, comme les gants ou les lunettes, peut alors être requis), et son ordinateur, sur lequel il consulte les bases de données mondiales sur l'avancée des recherches, retranscrit des résultats, rédige des publications, prépare le dépôt d'un brevet…
Le chercheur est autonome, mais il est entouré d'une équipe composée d'autres chimistes, de biologistes, de doctorants, d'ingénieurs, de techniciens, de directeurs de recherche, d'universitaires ou encore d'industriels.
]]>Transformer le pétrole en matière plastique, neutraliser les polluants dans la mer, mettre au point de nouveaux médicaments… Autant de sujets sur lesquels planche le chimiste. Après avoir défini un projet, il effectue des recherches documentaires puis détermine des protocoles de recherche. Son travail se nourrit d'observations, d'hypothèses mises à l'épreuve par l'expérimentation. Il est fait aussi de tâtonnements, car des mois peuvent s'écouler avant que le chercheur obtienne un résultat probant, qui sera alors analysé et interprété. Une démarche de longue haleine qui permet d'élaborer et d'améliorer les produits de notre quotidien.
Le chercheur élargit ses connaissances en lisant de nombreuses publications scientifiques, essentiellement en anglais. Il participe à des colloques nationaux et internationaux pour se tenir au courant de l'actualité scientifique, entrevoir de nouvelles directions de recherche, mais aussi diffuser et valoriser ses propres travaux. Il rédige des rapports, des mémoires et des articles pour des revues spécialisées, afin de diffuser ses résultats : publier est primordial, car la recherche est un secteur particulièrement compétitif.
Il arrive souvent que le chercheur enseigne la chimie à l'université (ou dans des grandes écoles), et encadre des doctorants. Il peut aussi être responsable d'une filière (licence, master…).
]]>Niveau bac + 3
Licence mention chimie, physique-chimie, sciences pour l'ingénieur, chimie et procédés...
Niveau bac + 5
Master dans le domaine de la chimie
Diplôme d'école d'ingénieurs
Niveau bac + 8
Doctorat (possibilité de réaliser sa thèse au sein d'une entreprise dans le cadre d'une convention CIFRE ; convention industrielle de formation par la recherche)
]]>Les salaires dans le secteur public s'échelonnent de 2038 euros (ingénieur de recherche) à 2221 euros pour un chargé de recherche.
Dans le secteur privé, le salaire est variable selon l'entreprise qui l'emploie.
Les chercheurs d'organismes publics et les enseignants-chercheurs universitaires sont des fonctionnaires embauchés sur concours. Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs et les emplois proposés, souvent précaires. Faute de moyens, les organismes publics ont tendance à multiplier les partenariats avec des entreprises privées sur des missions ponctuelles ne donnant lieu qu'à des CDD (contrats à durée déterminée). Les chimistes peinent donc à trouver un emploi stable.
Malgré de gros besoins en innovation, la recherche et développement souffre d'un manque de financement. Elle profite cependant de la création de pôles de compétitivité : ces associations d'entreprises, de centres de recherche et d'organismes de formation sont en effet destinées à dégager des synergies autour de projets innovants. D'autant que 21 des 71 pôles de compétitivité en France ont une activité relative à la chimie, d'après l'UIC (Union des industries chimiques).
Avec l'expérience, un chercheur en chimie peut se voir confier des missions d'encadrement, et évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.
]]>Entouré d'une équipe de chercheurs, ingénieurs, étudiants, techniciens ou encore industriels, ce scientifique accompli peut exercer dans un laboratoire public (c'est alors un fonctionnaire recruté sur concours qui se consacre à la recherche fondamentale) ou au sein d'un labo privé (l'industrie privilégie la recherche appliquée). Avide de partager ses connaissances, le chercheur en chimie enseigne souvent à l'université et/ou dans des grandes écoles, et peut encadrer des doctorants. Il participe régulièrement à des colloques en France ou à l'étranger, développe les résultats de ses travaux dans des mémoires de recherche, et rédige parfois des articles pour des revues scientifiques.
8 ans d'études à l'université pour préparer un doctorat ; possibilité de passer par une école d'ingénieurs.
]]>Lorsqu'un problème survient, qu'un prix manque ou qu'il est faux, c'est le caissier qui subit l'agacement ou la colère des clients pressés. Une bonne résistance nerveuse et de la patience se révèlent donc indispensables. Sans oublier un certain talent et de la diplomatie pour désamorcer les situations qui risqueraient de s'envenimer.
De même, une présentation soignée et le sens de la courtoisie permettent de mieux gérer les relations avec la clientèle. Mais, au-delà du sourire, on attend également d'un caissier qu'il soit honnête, rigoureux et méthodique. Il doit en effet faire preuve de sérieux et de concentration pour vérifier les prix ou déceler d'éventuelles erreurs.
Même si un magasin fait appel à des vigiles pour lutter contre les vols, le premier maillon de la chaîne est précisément le caissier qui surveille les cabas et les Caddie.
]]>Chaque détail doit participer à la satisfaction et à la fidélisation de la clientèle. Ainsi, les caissiers portent de plus en plus des tenues (T-shirt, pull, gilet, chemisier, veste...) aux couleurs de l'enseigne ou " collant " à certains événements (fêtes de fin d'année, promo d'une marque...), et qui portent leur prénom et leur fonction.
Les contacts avec les clients ne se limitent pas forcément à un " bonjour, merci, au revoir ". Les caissiers peuvent aussi conseiller les clients et écouter leurs demandes. Cette approche permet ainsi de vérifier, en direct, le taux de satisfaction de différentes personnes sur les produits. Autant d'éléments précieux pour affiner la stratégie commerciale d'une enseigne.
Le caissier est responsable de sa caisse. Il travaille dans un espace relativement restreint, bruyant, et exécute des tâches répétitives... qui sont la principale difficulté du métier. Si, dans les petits magasins, les horaires sont réguliers, ceux des supermarchés ne permettent pas toujours d'avoir un emploi du temps équilibré. Les caissiers sont également soumis à la pression des périodes d'affluence (en soirée, le samedi, en période de fêtes...).
]]>Le caissier enregistre les produits grâce à un lecteur (fixe) de codes-barres ou à une " scannette " (mobile) qu'il positionne directement sur le produit. Le rayon lumineux émis par ces machines lit le prix et la nature du produit (fromage, lessive...). Dans certains magasins (de tissus, de meubles, de bricolage par exemple), le caissier saisit le prix à partir des étiquettes ou de la fiche donnée par le vendeur.
Le caissier doit parfois vérifier ou faire vérifier un prix en cas de code-barres défectueux. Il doit alors gérer l'éventuelle impatience du client. Lors de l'encaissement des chèques, il exige une pièce d'identité et se réfère parfois à une liste de mauvais payeurs. Par ailleurs, il participe à l'étiquetage et à la mise en place des produits en rayon aux heures les plus creuses.
Les magasins reconnaissent les caissiers comme des ambassadeurs incontournables. De leur relation avec la clientèle dépend le chiffre d'affaires. Un caissier impoli, énervé, en tenue incorrecte... et c'est peut-être un client de perdu. C'est pourquoi les magasins d'une même enseigne veillent à former leurs caissiers à l'accueil des clients.
]]>À partir du Smic .
Hypermarchés, guichets des centres sportifs (stades) ou culturels (théâtres, musées), chaînes de restauration... toutes ces structures ont besoin de caissiers. Mais, avec le développement des caisses automatiques, où le client intervient seul, des menaces planent sur l'emploi.
Dans une boutique, le caissier dépend du directeur. En grande surface, il travaille sous la responsabilité du chef de caisse. Après quelques années d'expérience, il peut évoluer vers un poste d'assistant chef de caisse ou de chef de caisse. Les responsabilités sont alors plus importantes (gestion de plusieurs caisses, supervision des équipes). Selon les profils, d'autres métiers du secteur de la distribution sont parfois accessibles.
Pour permettre une amplitude d'ouverture des magasins qui corresponde aux attentes des clients, la majorité des grandes surfaces propose des emplois à temps partiel. Ainsi, ils sont sûrs de toujours avoir un roulement de personnels sur toute la semaine, y compris parfois les week-ends et jours fériés.
]]>2 ans pour préparer le CAP équipier polyvalent de commerce. Le métier est accessible sans exigence de diplôme après la 3e, cependant la majorité des recrutements s'effectue à partir de formations de niveau CAP.
]]>Passionné par les chevaux, le palefrenier a des bases d'équitation et possède de préférence un brevet de la Fédération française d'équitation. Mais cela n'est pas une obligation. Il connaît le tempérament des animaux, décrypte leur comportement et leurs réactions, a des connaissances solides en anatomie équine, sans être pour autant vétérinaire.
Pour soulever des sacs de fourrage, des seaux de nourriture ou de la paille souillée, le palefrenier doit être en bonne forme physique. Homme à tout faire, il doit également avoir des rudiments de mécanique (pour réparer un tracteur en panne), de maréchalerie (pour déferrer un cheval, remettre un clou), mais aussi d'électricité, de maçonnerie et de menuiserie (pour l'entretien des écuries).
Dans les centres de tourisme équestre et les poneys-clubs, avoir le sens du contact constitue un plus. Enfin, posséder le permis poids lourd est recommandé afin de pouvoir accompagner les chevaux sur les terrains de compétition.
]]>Membre d'une petite équipe, le palefrenier organise son travail assez librement. Les chevaux lui dictent son emploi du temps. En général, il commence sa journée dès 6 h du matin, et peut être amené à la prolonger jusqu'en soirée, selon les soins à apporter aux chevaux placés sous sa responsabilité. La naissance d'un poulain, par exemple, peut le conduire à être sur le pont jusque tard dans la nuit. Le palefrenier ne connaît ni dimanche ni jour férié. Et, qu'il vente ou qu'il neige, il travaille dans des écuries non chauffées ou à l'extérieur.
Ce professionnel travaille dans les haras et les exploitations d'élevage de chevaux, dans les centres équestres d'une certaine envergure ou dans les centres d'entraînement de chevaux de course. Lié à ses responsables par une étroite relation de confiance, il leur fait part de ses observations concernant les animaux.
]]>Matin, midi et soir, les chevaux attendent leurs rations. Trois ou quatre litres de nourriture ? Le palefrenier adapte le menu à la charge de l'entraînement. Par ailleurs, il passe plus de la moitié de son temps à entretenir les box, les vidant et les rempaillant à grands coups de fourche dans des ballots de 400 kg. S'il prend soin des animaux dont il a quotidiennement la charge, il ne monte que très rarement à cheval.
Un cheval allongé se regardant le flanc, l'absence de crottins dans le box, des ruades anormales dans la porte... Le palefrenier sait décoder ces différentes manifestations. Et réagir rapidement en cas d'urgence. Côtoyant en permanence les chevaux, il connaît bien le tempérament de chacun et peut pressentir la survenue d'un problème.
Réparer
Consolider une clôture, réparer un tracteur, entretenir le matériel (selles ou harnais) et les espaces verts... autant de tâches effectuées par cet homme (ou cette femme) de toutes les situations ; et de tous les services ; véritable cheville ouvrière des écuries et des centres équestres d'envergure.
]]>Après la 3e
CAP agricole palefrenier soigneur
CAP agricole maréchal-ferrant
Niveau bac
Bac pro conduite et gestion de l'entreprise hippique
]]>A partir du Smic
Faire toute une carrière comme palefrenier est peu fréquent. C'est un métier usant qui offre peu de perspectives d'évolution. Par ailleurs, l'activité est saisonnière, souvent liée au surcroît d'activité des vacances. Les professionnels ayant plus de 3 ans d'ancienneté au sein d'un même poste sont rares.
L'univers du cheval recrute souvent par cooptation. Les jeunes peuvent décrocher un emploi salarié dans les haras, les centres ou les fermes équestres, les écoles de dressage et les associations de propriétaires. Les débouchés se situent essentiellement dans la filière élevage et dans le tourisme équestre.
L'Ile-de-France compte de nombreux centres. L'Ouest s'inscrit dans une tradition d'élevage (haras nationaux de Saint-Lô, Le Pin, Angers...). Les possibilités d'évolution sont limitées, mais les haras importants permettent aux soigneurs de devenir responsables d'écurie après quelques années de pratique professionnelle.
]]>Le palefrenier est employé dans les centres équestres, les associations de propriétaires, les haras, les écoles de dressage, les fermes équestres, mais aussi par l'armée, dans les haras de la garde républicaine (gendarmerie). C'est un métier de jeunes : les places sont rares et il faut une grande énergie pour gagner sa vie. Mieux vaut aussi être robuste et en très bonne santé, car les journées sont longues et fatigantes.
2 ans pour préparer le CAP agricole palefrenier soigneur.
]]>Toujours en déplacement, le plombier assure des dépannages en soirée, le samedi et certains jours fériés. Ses horaires sont extensibles et ses trajets parfois importants.
Doté d'un bon relationnel, il sait expliquer aux clients ce qu'il envisage de faire et les rassure en leur fournissant un devis détaillé. Il participe aussi aux chantiers de construction, en étant en relation avec de nombreux professionnels du bâtiment (architectes, maçons, chauffagistes, électriciens...).
Même si elle demeure très manuelle, la plomberie a connu d'importantes évolutions techniques au cours des dernières années. De nouveaux matériaux, comme le plastique, sont apparus. Il s'ajoute à l'inox, au fer, à l'acier, au zinc et au cuivre. Une certaine veille technologique est donc nécessaire. Le plombier doit faire preuve de réflexion, de méthode et de souplesse pour s'adapter à chaque cas. Face à une situation inédite, il est capable de prendre des initiatives.
]]>Le plombier peut exercer sous différents statuts : artisan installé à son compte ou salarié d'une entreprise du bâtiment.
Au domicile des particuliers, il intervient généralement seul ou avec un apprenti. Le plombier peut aussi participer à des chantiers de construction, lorsque les installations sanitaires sont prévues à la livraison. Il travaille alors au sein d'une équipe et doit coordonner son travail avec celui des autres ouvriers du bâtiment.
Mieux vaut avoir une bonne santé pour exercer ce métier. Le plombier peut transporter des pièces lourdes et travailler dans des positions inconfortables. Il doit aussi faire preuve de prudence, notamment quand il réalise des soudures, pour éviter tout risque d'accident.
]]>Spécialiste des installations sanitaires (tuyaux, robinets, chauffe-eau, compteurs...), le plombier s'inspire des plans de l'architecte pour étudier la localisation des appareils, le parcours des canalisations et la conformité de l'ensemble aux normes de sécurité. Il peut être amené à effectuer lui-même des relevés pour établir les schémas d'installation.
Il trace des repères le long des murs et des planchers, il perce les trous nécessaires à la pose des conduites. Puis il façonne la tuyauterie en coupant les tubes aux dimensions voulues. La soudure permettra de les relier les uns aux autres, ou de les connecter à un appareil (machine à laver, radiateur...). Une fois le système installé, le plombier vérifie l'étanchéité et l'isolation. Si aucune fuite n'est décelée et que tout fonctionne bien, il peut poser les appareils sanitaires (baignoire, lavabo, évier...), procéder aux raccordements électriques, aux réglages et à la mise en service.
Souvent sollicité pour des dépannages en urgence, il effectue également des travaux de plus longue durée ou procède à des remises en état (remplacement d'appareils défectueux, mise en conformité d'une installation selon les normes de sécurité, etc.).
]]>Après la 3e
CAP monteur en installations sanitaires
Niveau bac
Bac professionnel installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables ; maintenance et efficacité énergétique
MC zingueur ; maintenance en équipement thermique individuel
BP monteur en installations du génie climatique et sanitaire ; métiers de la piscine
]]>À partir du Smic et plus (selon la région et le niveau de qualification).
Entre la rénovation de la plomberie des bâtiments anciens et l'installation dans les nouvelles constructions, les chantiers ne manquent pas. La demande des entreprises est d'autant plus pressante qu'elles ont du mal à trouver du personnel qualifié. Les candidats qui se présentent avec une double formation (plombier-chauffagiste, plombier-couvreur ou plombier-zingueur) sont particulièrement appréciés des employeurs.
Après quelques années de pratique, le plombier peut évoluer vers un poste de chef de chantier ou de conducteur de travaux. Il peut aussi se mettre à son compte, comme artisan installateur ou dépanneur.
]]>2 ans pour préparer le CAP monteur en installations sanitaires éventuellement complété par la MC zingueur ; maintenance en équipement thermique individuel (en 1 an) ; ou par le BP monteur en installations du génie climatique et sanitaire ; métiers de la piscine (en 2 ans).
3 ans pour préparer le bac professionnel installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables ; maintenance et efficacité énergétique.
]]>Passionné par l'art, l'antiquaire possède des connaissances approfondies en histoire de l'art ainsi qu'un jugement artistique sûr, essentiels dans ce métier. Le marché de l'art n'a pas de secret pour ce professionnel qui connaît la réglementation et les cours des marchés.
Pour gérer au mieux son commerce, l'antiquaire doit connaître les techniques de vente ainsi que les éléments de base en comptabilité et gestion administrative, s'il ne fait pas appel à un comptable. Il doit donc posséder de solides notions en gestion, un sens commercial affirmé et des capacités de négociation. La maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères, dont l'anglais, est un plus appréciable dans la mesure où le marché s'internationalise.
Le métier d'antiquaire exige de l'intuition, de la persévérance mais surtout une grande curiosité pour dénicher les pièces rares et précieuses. Pour se tenir informé de l'état du marché et des nouvelles modes, l'antiquaire est en outre doté d'un important carnet d'adresses : il fait preuve d'aisance relationnelle et aime les contacts humains.
]]>En tant que commerçant, l'antiquaire assure la gestion de son magasin et accueille la clientèle. Mais pour trouver les pièces mises en vente, il est amené à se déplacer. Il parcourt marchés aux puces, salles des ventes, salons professionnels, déballages... en France comme à l'étranger. Il se rend également chez les particuliers et prend en charge une partie des livraisons. Aimer bouger est une nécessité ! Pour mettre à jour ses connaissances en art et mieux authentifier les objets, il consulte la littérature spécialisée, fréquente les musées, les galeries, les expositions...
L'antiquaire est en contact avec les clients, particuliers comme professionnels et les fournisseurs d'antiquités : déposants, marchands d'art... De manière générale, il côtoie les professionnels du milieu : commissaires-priseurs, galeristes...
Outre les formalités classiques d'ouverture et d'installation d'un commerce, l'antiquaire doit légalement tenir un livret de police où sont consignées les descriptions des objets acquis ainsi que l'identité des vendeurs. Il doit également posséder une carte de commerçant non sédentaire s'il se déplace et délivrer une garantie écrite conforme à la vente effectuée si l'acheteur l'exige : facture, certificat d'authenticité...
]]>L'antiquaire consacre l'essentiel de son temps à rechercher des objets anciens, des pièces de collection, des vieux meubles qu'il revendra ensuite dans son magasin. Armes, porcelaine, instruments de musique, livres, meubles, monnaies, argenterie, sculptures, tableaux... Il sait dénicher la perle rare.
L'antiquaire doit s'assurer de la valeur, de l'authenticité et de l'origine de ses futures acquisitions. En tant que connaisseur, il peut réaliser lui-même une estimation ou faire appel à un expert en art. Il saura alors renseigner ses clients sur les caractéristiques exactes de ses antiquités, c'est-à-dire leur style, leur époque et leur histoire en général. À noter : l'antiquaire est souvent spécialisé dans un domaine ou une époque particulière (argenterie, peinture, objets d'art du XVIIIe siècle, mobilier Napoléon III, photographies anciennes de collection, etc.).
Certains antiquaires possèdent un atelier de restauration pour remettre en état, si nécessaire, les pièces achetées (nettoyage, montage et petites réparations) avant la vente. Mais ils font généralement appel à un restaurateur d'art : doreur sur bois, lustrier, ébéniste, bronzier, restaurateur de tableaux...
]]>Niveau bac + 3
Bachelor négociateur en objets d'art et de décoration de l'EAC
Licences en histoire, histoire de l'art ou en histoire de l'art et archéologie
Licence pro sciences humaines et sociales commerce spécialité commerce de l'art et des antiquités
Niveau bac + 5
Diplôme de 2e cycle de l'École du Louvre
Cycle supérieur expertise et marché de l'art - Ecole de Condé
2e cycle Commercialisation et diffusion des oeuvres d'art - Institut d'études supérieures des arts (IESA)
Master européen en marché et commerce international de l'art de l'Institut supérieur des carrières artistiques (ICART)
MBA marché et commerce international (ICART)
MBA manager du marché de l'art (EAC)
]]>Le salaire d'un antiquaire dépend des ventes réalisées et des marges qu'il prend sur ces ventes.
Pour se lancer dans le métier, une mise de fonds importante est nécessaire compte tenu de la valeur des objets mis en vente. La plupart des antiquaires démarrent donc leur carrière comme vendeurs chez un confrère ou comme brocanteurs, afin d'apprendre le métier et de constituer un stock. Certains choisissent de s'endetter pour acquérir leur stock et s'installer sans délai. Les autres bénéficient de fonds propres ou d'un héritage familial. De nombreux antiquaires ont établi leur réputation au fil des générations.
Selon une étude du ministère de la Culture et de la Communication, 10 394 entreprises en France pratiquent la vente d'antiquités. Mais la majorité de ces entreprises n'emploient pas de salariés, les antiquaires étant souvent seuls à gérer leur commerce. La concurrence est rude : les antiquaires doivent être très pointus dans un domaine s'ils veulent sortir du lot. Par ailleurs la demande nationale faiblit : l'antiquaire doit donc se tourner vers la clientèle étrangère, ce qui est facilité par le développement des nouvelles technologies.
Les antiquaires peuvent effectuer des expertises pour le compte d'assureurs ou de collectionneurs particuliers après avoir été reconnus experts par une chambre des experts par exemple.
]]>3 à 5 ans pour préparer un diplôme d'art ou d'histoire de l'art à l'université, ou en école spécialisée (EAC, Iesa, Icart, Condé).
]]>Au-delà d'une expertise dans un domaine précis, le testeur doit avoir le goût de la recherche et une grande curiosité d'esprit. Il couvre en effet un vaste panel d'applications et de technologies. Pour ce faire, une solide base technique en informatique est indispensable. Une bonne culture générale et la maîtrise de l'anglais sont aussi nécessaires.
Pour dire à un développeur informatique qu'il a commis des erreurs ou qu'il n'a pas totalement répondu aux attentes des utilisateurs, le testeur sait se montrer diplomate. Il l'est tout autant pour annoncer à un utilisateur qu'il faut revoir les spécifications de son application, son projet n'étant pas réalisable...
Minutie, rigueur, organisation : voici le cocktail gagnant pour le testeur, qui procède toujours avec méthode. Qualités auxquelles il faut ajouter une bonne dose d'intuition et du recul, pour garder une vision d'ensemble sur les projets.
]]>Le testeur peut travailler sur des applications variées. Par exemple, sur un logiciel médical, un logiciel culturel et pédagogique... Dans tous les cas, il s'assure que l'accompagnement sonore et les dialogues sont synchronisés. Il adapte également les tests à chaque produit et aux multiples configurations matérielles possibles.
Selon la structure et la complexité des projets, le testeur travaille seul ou au sein d'une équipe plus ou moins importante. Il intervient depuis le début d'un projet, ou bien il réceptionne les produits en aval, pour leur faire subir les derniers tests. Ses interventions peuvent être de courte durée ou s'étaler sur plusieurs mois.
Si toutes les grandes entreprises ne sont pas encore équipées pour tester en interne la qualité de leurs applications, cela ne saurait tarder. Avoir une cellule de tests intégrée à l'entreprise devient un enjeu, véritable garantie de la fiabilité du projet.
]]>Avant d'être livré, un logiciel doit subir de nombreuses vérifications: c'est le rôle du testeur. Il s'assure qu'une application correspond au cahier des charges, qu'elle ne détériore pas le système d'information, qu'elle est utilisable sur tous types de matériels informatiques et dans tous les cas d'utilisation...
Autour de l'exécution des tests, le testeur assure un travail de préparation et d'analyse. Il établit une stratégie, planifie les opérations, élabore les outils de tests, exécute les tests, analyse les résultats et rédige des rapports. Au final, il transmet les anomalies détectées au développeur informatique chargé des corrections.
Un bug a été corrigé ? De nouveau, le testeur intervient pour s'assurer que les modifications ont bien été effectuées sans générer de nouvelles erreurs ! Plusieurs allers-retours entre le service tests et le service développement sont parfois à prévoir.
]]>Niveau bac + 2
BTS SIO (services informatiques aux organisations) option solutions logicielles et applications métiers
DEUST dans le domaine de l' informatique
Niveau bac + 3
BUT informatique
Licence pro mention métiers de l'informatique : test des logiciels, ou, développement d'applications
Niveau bac + 5
Masters mention informatique avec une spécialité en qualité et sûreté de fonctionnement, génie de l'informatique logicielle...
Diplôme d'ingénieur orienté en programmation informatique
]]>À partir du Smic (variable en fonction des entreprises et du statut).
La qualité technique d'une application est devenue une fonction à part entière, au même titre que le développement. L'action du testeur est de mieux en mieux définie et planifiée. Relais de plus en plus sollicité par les équipes de développement et le support technique, c'est un maillon essentiel, avant toute validation.
Un temps cantonné dans l'informatique industrielle, le testeur est aujourd'hui sollicité plus largement : par les ESN (entreprises de services du numérique), les agences Internet, les éditeurs de sites (portails et de commerce électronique), les studios de développement de jeux vidéo, les sous-traitants ou les cabinets spécialisés dans le test.
Après avoir été testeur opérationnel sur des projets simples, il peut évoluer vers des projets plus complexes auprès de testeurs expérimentés. Il occupera alors un poste de responsable qualité et méthodes, de développement, de directeur technique dans une ESN ou chez un éditeur de logiciels.
]]>Il s'assure qu'une application correspond au cahier des charges, qu'elle ne détériore pas le système d'information, qu'elle est utilisable sur tous types de matériels informatiques et dans tous les cas d'utilisation. Il établit une stratégie, élabore les outils de tests, les exécute, analyse les résultats, rédige des rapports et transmet les anomalies détectées au développeur informatique chargé des corrections.
Le testeur peut travailler sur un logiciel médical, un logiciel culturel et pédagogique : il s'assure que l'accompagnement sonore et les dialogues sont synchronisés.
Il travaille seul ou au sein d'une équipe, au sein d'ESN (entreprises de services du numérique), d'agences Internet, chez les éditeurs de sites, les éditeurs de jeux vidéo…
2 ans pour obtenir un BTS, un DEUST, éventuellement complété par une licence professionnelle en informatique, par exemple (1 an) ; 3 ans pour préparer un BUT informatique ; 5 ans pour un master ou un diplôme d'ingénieur en informatique, spécialisé en génie logiciel, programmation informatique…
]]>Le chargé d'affaires en génie mécanique allie des compétences techniques et commerciales. Il doit être capable d'analyser et de synthétiser des informations scientifiques et techniques, tout en apportant des solutions cohérentes à un besoin précis. Pour cela, il doit être rigoureux et doit parfaitement maîtriser le secteur d'activité de son entreprise.
Il doit savoir gérer un projet et un planning, et avoir une forte capacité d'adaptation. Sa bonne culture technico-commerciale lui permet d'être apte à négocier et à gérer la relation client-fournisseur.
Il sait travailler en équipe avec des profils variés et a un très bon relationnel. Il communique bien et maîtrise l'anglais. Curieux, il est à l'écoute du client et des innovations dans son domaine d'activité.
]]>Le chargé d'affaires en génie mécanique travaille en général en milieu industriel et en équipe (chaque chargé d'affaires étant responsable d'un secteur géographique ou d'une ligne de produits différents), en lien avec les autres services de l'entreprise, notamment la production.
Le chargé d'affaires en génie mécanique se déplace souvent pour aller à la rencontre des sous-traitants ou chez ses clients, afin de suivre la mise en place du produit qu'il a vendu. Son agenda est donc assez chargé et il ne rentre pas nécessairement à la maison tous les soirs, surtout s'il couvre une grande zone géographique ou s'il exerce au niveau européen ou mondial. Dans ce cas, il parle en anglais avec ses interlocuteurs étrangers. Ses horaires ne sont pas toujours réguliers.
Lorsqu'il se trouve sur le site de production industrielle (dans son entreprise ou chez le client), le chargé d'affaires en génie mécanique peut avoir à revêtir des vêtements ou accessoires spécifiques (lunettes de protection, blouse, etc.).
]]>Comme tout commercial, le chargé d'affaires en génie mécanique doit d'abord établir ou étoffer son fichier de clients potentiels afin de leur proposer ses produits et services. Il s'agit de vendre des produits industriels plus ou moins standardisés, ou des produits qu'il devra adapter aux besoins spécifiques du client. Il est chargé d'une zone géographique ainsi que d'un ou plusieurs produits de l'entreprise. Il étudie les appels d'offres en termes de faisabilité et de rentabilité pour son entreprise avant d'y répondre éventuellement.
Parallèlement, le chargé d'affaires en génie mécanique doit fidéliser ses clients grâce à des rendez-vous et appels réguliers, et négocier de nouveaux contrats. Il doit alors coordonner les études techniques (surtout dans le cas de produits spécifiques) et les études de prix, rechercher d'éventuels partenaires sous-traitants (si le projet inclut des éléments qui dépassent les compétences de son entreprise). Il rédige les offres et les contrats.
Il assiste ses clients dans la mise en place du projet de génie mécanique vendu. Il est à l'interface entre son entreprise et le client pour que tout se passe comme prévu. Il assure le transfert du dossier aux équipes chargées de la production mais reste l'interlocuteur du client.
]]>Niveau bac + 2
BTS management des unités commerciales ; négociation et relation client ; automatismes...
Niveau bac + 3
Licence pro mention métiers de l'industrie : mécanique ou métiers de l'industrie : mécatronique, robotique...
Diplôme d'école de commerce
Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur
Diplôme d'école de commerce
Master mention automatique, robotique ; génie mécanique ; mécanique...
]]>Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise. Une partie de la rémunération est généralement liée aux résultats.
Avec l'expérience, le chargé d'affaires en génie mécanique peut se voir confier des zones géographiques plus vastes, des clients et des projets de plus en plus importants, dans son entreprise ou dans une autre, après quelques années d'expérience. Il peut éventuellement former des débutants qui pourront l'accompagner sur le terrain.
Après plusieurs années d'expérience réussie, le chargé d'affaires peut viser les postes de directeur commercial, directeur des achats, négociateur à l'international (s'il maîtrise l'anglais au minimum), responsable relation clients, etc.
Les jeunes diplômés sont appréciés pour ce poste, surtout s'ils ont une double compétence technique et commerciale. Les débouchés existent et se situent dans les entreprises de production, d'installation et d'exploitation en génie mécanique, dans les bureaux d'ingénierie ou bureaux d'études en génie mécanique. Les PME (petites et moyennes entreprises) ne sont pas à négliger car elles ont besoin, comme les plus grandes entreprises, de trouver des débouchés pour leurs produits.
]]>Des débouchés existent, que ce soit dans les PME (petites et moyennes entreprises), les grands groupes, les bureaux d'études ou encore dans les bureaux d'ingénierie. Ce métier est accessible à partir d'un niveau bac + 2 commercial par exemple, mais les employeurs demandent souvent qu'il soit complété d'une première expérience de vente.
Du bac + 2 (BTS management des unités commerciales ; négociation et relation client ; automatismes...), au bac + 3 (licence pro chargé d'affaires à l'international en génie mécanique ; automatique et informatique industrielle...), jusqu'au bac + 5 (diplôme d'ingénieur, diplôme d'école de commerce, master en mécanique, génie civil, génie mécanique...).
]]>Le directeur de la photographie doit parfois oublier son ego pour servir le plus fidèlement possible le projet du réalisateur. Mais dans la plupart des cas, il peut laisser libre cours à son imagination et à sa créativité. Il déploie alors toute la palette de ses talents artistiques même s'il doit toujours tenir compte de contraintes de temps et d'argent.
Il est capable de coordonner le travail de plusieurs professionnels, tout en respectant un planning souvent serré et un budget non extensible. Lors d'une émission de télévision filmée en direct, la venue d'un invité supplémentaire peut bouleverser toute l'organisation. Mieux vaut, dans ce cas, savoir réagir rapidement.
Aujourd'hui, un directeur photo ne peut plus se permettre d'ignorer les nouvelles technologies utilisées pour le traitement des images numériques. Les stages professionnels permettent de combler les éventuelles lacunes en la matière.
]]>Le plus souvent, le directeur photo est engagé par une société de production le temps d'une réalisation (autrement dit, d'une journée à plusieurs mois). Il travaille avec le statut d'intermittent du spectacle : pour bénéficier des allocations chômage, il doit donc engranger un certain nombre d'heures de travail chaque année. La plupart des emplois se situent en région parisienne.
Ce professionnel peut utiliser toute une gamme de matériels et d'accessoires pour améliorer la qualité de l'image : petits spots ou gigantesques projecteurs, réflecteurs, filtres ou encore toiles blanches... À la télévision, en présence de plusieurs caméras (jusqu'à une vingtaine), il doit garantir une lumière uniforme, quels que soient les angles de prise de vue et la largeur des plans. Son rôle est très technique, entre le plateau de tournage et la régie. Au cinéma, les caméras sont moins nombreuses que sur un plateau télé et l'éclairage change d'une scène à l'autre.
Dans le cinéma, la préparation des tournages implique des déplacements pour faire des repérages. A la télévision, les lieux de tournage peuvent aussi se faire en extérieur et également occasionner des déplacements.
]]>Après avoir étudié le scénario (ou le " conducteur "), le directeur de la photographie participe au repérage des lieux de tournage, donne son avis sur les décors, les costumes et les maquillages. En accord avec le réalisateur, il établit le plan de tournage et décide du découpage du film. En fonction du lieu de tournage (intérieur ou extérieur), du moment (jour ou nuit), des cibles (une personne blonde, brune ou chauve présente à l'écran, par exemple) et des effets recherchés, il réalise des choix techniques en testant la caméra, les objectifs et les pellicules.
Pendant le tournage, il dirige et coordonne toute une équipe de techniciens : les assistants opérateurs, les cadreurs, les électriciens et les machinistes. Il réajuste également l'éclairage en fonction du cadrage, des contraintes matérielles et... des imprévus.
Secondé par un technicien étalonneur, il harmonise ensuite les images. Par exemple, en assombrissant un plan, en augmentant le contraste d'un autre... Ces retouches sont effectuées sur ordinateur. Le directeur photo veille aussi à la cohérence esthétique entre les différentes séquences filmées.
]]>Le BTS métiers de l'audiovisuel constitue cependant un bon préalable.
À l'université, il existe des masters en audiovisuel, mais les enseignements y sont plutôt théoriques.
Enfin, de nombreuses écoles privées proposent, elles aussi, des formations post-bac. Leur efficacité n'est pas toujours à la hauteur de leur coût. Mieux vaut se renseigner auprès des anciens élèves avant de s'inscrire.
BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers de l'image ;
Masters arts, mention cinéma et audiovisuel (parcours image ; réalisation et création ; arts de l'écran ; études cinématographiques et audiovisuelles, etc.)
Diplôme de l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (FEMIS) spécialisation image ;
Diplôme de l'École nationale supérieure Louis Lumière sections cinéma ou photographie.
]]>Au cinéma, le salaire dépend du budget des films, du nombre de jours de tournage, et de l'expérience. Les contrats sont signés à la semaine le plus souvent, il est donc difficile de faire une estimation mensuelle. La grille des salaire de la Convention collective de la production cinématographique et de films publicitaires de 2017 prévoit un salaire hebdomadaire minimal de 2626 euros pour un directeur de la photographie (base 39 heures/semaine).
Il faut avoir du talent, de la volonté, une bonne formation, de la ténacité et... accepter la précarité. On commence habituellement comme stagiaire sur un tournage, puis cadreur, assistant opérateur et finalement directeur de la photographie.
À la télévision, il est employé soit directement par la chaîne de télévision, soit (le plus souvent) par l'entreprise qui produit l'émission : la société de production. Pour un documentaire on parlera plutôt de chef opérateur de prise de vue que de directeur de la photographie.... et l'esthétique de l'image sera moins poussée que pour un long métrage.
Le directeur de la photographie est un poste très important pour la production d'un film. Il est souvent choisi en amont du projet, sur la suggestion du réalisateur ou du producteur. Nombre de réalisateurs ont leur directeur photo attitré et n'envisagent pas d'en changer. Le relationnel joue donc un rôle essentiel dans l'accès à l'emploi et le maintien dans le circuit professionnel. Ses meilleurs atouts pour décrocher des contrats : la réputation qu'il s'est peu à peu forgée dans le milieu professionnel et un carnet d'adresses bien rempli.
]]>À la télévision, avec plusieurs caméras (jusqu'à une vingtaine), il doit garantir une lumière uniforme, quels que soient les angles de prise de vue et la largeur des plans.
Au cinéma, les caméras sont moins nombreuses mais l'éclairage change d'une scène à l'autre. Il dirige une équipe de techniciens : assistants opérateurs, cadreurs, électriciens, machinistes.
Le directeur de la photographie a le statut d'intermittent du spectacle, et son métier évolue avec les technologies numériques. La plupart des emplois se situent en région parisienne.
2 ans pour obtenir le BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers de l'image ou un diplôme d'écoles en audiovisuel ; 5 ans pour un master (en arts et techniques de l'image et du son, en audiovisuel et multimédia, ou en cinéma et audiovisuel), le diplôme de la Fémis spécialisation image ou le diplôme section cinéma ou photographie de l'École nationale supérieure Louis Lumière.
]]>Pour composer des arômes intéressants, l'ingénieur aromaticien doit posséder des compétences en chimie et doit aussi pouvoir distinguer parfaitement les odeurs et les saveurs, autrement dit avoir du nez et du palais. Cela lui permet de décrire ou de caractériser parfaitement la composition d'un produit alimentaire. Cette aptitude est souvent le fruit de longues années d'expérience.
L'ingénieur aromaticien applique des processus méthodologiques rigoureux. Il goûte souvent les produits ou les plats afin de donner son avis et noter ses préparations. Il doit faire en sorte qu'une saveur n'en tue pas une autre. Pour parvenir à trouver le bon dosage, le goût pour l'art culinaire reste indispensable ainsi que le domaine dans lequel il exerce (charcuterie, viande, confiserie, laitages, etc.). Il suit l'évolution de son secteur et connaît la législation sur les produits alimentaires et aromatiques.
Outre les outils informatiques, l'ingénieur aromaticien doit souvent maîtriser l'anglais car il peut être amené à travailler au sein d'une équipe multiculturelle ou lire des documents dans cette langue. On attend de lui de posséder un esprit logique, le sens de l'organisation, de la créativité et des capacités en management.
]]>Scientifique, l'ingénieur aromaticien manie tubes à essais et appareils de chromatographie à la paillasse, tout en analysant ses résultats sur ordinateur. Il passe environ 60 % de son temps de travail au laboratoire, où il revêt l'indispensable blouse blanche notamment. Il doit respecter des conditions d'hygiène très strictes.
L'ingénieur aromaticien peut diriger une équipe (assistants chargés des pesées et fiches techniques, techniciens pour la mise en oeuvre...) et il travaille en relation avec d'autres services. Il est à l'écoute des informations transmises par les services recherche et développement (R&D), mais aussi par la production lors de la fabrication de sa nouvelle formulation. Il travaille également en lien avec les équipes marketing qui lui fournissent des indications sur les envies des consommateurs, et qui réalisent des études de satisfaction après commercialisation.
Pour préserver ses sens gustatif et olfactif, l'ingénieur aromaticien doit respecter une hygiène de vie rigoureuse : comme les "nez" de la parfumerie il lui est déconseillé de fumer. En effet, un ingénieur aromaticien qui perdrait le goût et l'odorat mettrait en péril ses capacités professionnelles.
]]>L'odeur, la couleur et le goût de certains laitages aux fruits, boissons ou charcuteries, par exemple, sont souvent créés en laboratoire par un ingénieur aromaticien. En fonction des souhaits d'un client, ce professionnel élabore des recettes d'arômes en dosant très précisément ses ingrédients (molécules de synthèse, huiles essentielles, infusions, etc.) jusqu'à obtenir la combinaison finale.
Dans son laboratoire et devant son ordinateur, l'ingénieur aromaticien décèle les différents composants d'un arôme qu'il souhaite reproduire à l'aide d'appareils automatisés répertoriant les molécules. Son palais et son nez sont également très importants pour acquérir une véritable mémoire sensorielle. Après analyse de l'arôme , l'ingénieur aromaticien se livre à de nombreux tests et essais avant d'arriver à la formule souhaitée.
L'ingénieur aromaticien doit connaître les contraintes de chaque type de produit : la recette d'un arôme à base de fraise pour une crème glacée sera différente de celle d'un lait aromatisé. Il doit également s'adapter aux réglementations et respecter les contraintes de coût, d'aspect, d'odeur et de texture qu'on lui aura fixées. Il suit l'évolution des goûts et des techniques dans son domaine par une veille active.
]]>Niveau bac + 5
Master de chimie ou de sciences et technologies spécialisé dans les arômes ou l'analyse sensorielle
Diplôme d'ingénieur en chimie ou en agroalimentaire
]]>À partir de 2750 euros brut par mois.
La grande majorité des ingénieurs aromaticiens travaille dans l'agroalimentaire, qui reste le premier secteur industriel français. Il peut exercer dans un centre de recherche et développement (R&D) d'un grand groupe ou dans l'une des 60 entreprises sous-traitantes spécialisées dans la création d'arôme pour l'industrie alimentaire.
Pour séduire les consommateurs, l'industrie agroalimentaire crée environ 3 000 nouveaux produits par an, dont certains sont adaptés à un marché particulier, souvent à l'export. La recherche de goûts originaux incombe notamment à l'ingénieur aromaticien. Toutefois, hormis les grands groupes industriels (Nestlé, Danone...), la plupart des entreprises du secteur sont des PME (petites et moyennes entreprises) qui comptent au maximum 2 aromaticiens.
Les métiers d'ingénieur recherche et développement (R&D), de formulateur de produits alimentaires ou de préparateur de recettes sont accessibles à un ingénieur aromaticien qui définit alors les formulations pour la composition des produits, à partir d'un cahier des charges de recettes. Il peut également encadrer une équipe ou se mettre à son compte en tant que sous-traitant. Il peut également changer de secteur : cosmétiques, produits d'entretien, etc.
]]>5 ans pour préparer un master de chimie ou de sciences et technologies spécialisé dans les arômes ou l'analyse sensorielle ; ou un diplôme d'ingénieur en chimie ou en agroalimentaire.
]]>La recherche en biologie est une activité qui exige une très haute qualification. Pour appliquer les recherches au monde du sport, mieux vaut en avoir une bonne connaissance. Bien que spécialisé dans un domaine, le chercheur en biologie du sport maîtrise de vastes connaissances, y compris dans d'autres disciplines comme les mathématiques.
Il est méthodique avec un esprit d'analyse et de synthèse. Il a aussi un goût exacerbé pour la quête et la découverte. Il sait se montrer persévérant, car ses travaux peuvent s'étendre sur une longue durée. Autonome, il fait preuve d'une grande ouverture d'esprit : il accepte d'être remis en question et porte un regard critique sur son travail.
Le biologiste du sport apporte des connaissances nouvelles en biologie humaine. Il valorise ses résultats en rédigeant des articles dans des revues scientifiques. La maîtrise de l'anglais est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise son ordinateur pour la veille scientifique, la gestion de bases de données, la retranscription de travaux de recherche, etc.
]]>Le chercheur en biologie du sport travaille dans un laboratoire de recherche. Quand il n'est pas dans une salle de sport, à réaliser des expériences avec des sportifs et à observer l'effet de ses expérimentations, il passe de longues heures devant son ordinateur à se constituer des bases de données expérimentales, à retranscrire ses résultats, à préparer le dépôt d'un brevet, à diffuser des rapports d'activité... Il peut aussi exercer une activité de professeur et enseigner à l'université, en tant qu'enseignant-chercheur.
Le chercheur en biologie du sport fait partie d'une équipe. Il mène ses travaux en collaboration avec les sportifs, avec d'autres chercheurs, avec des doctorants, et éventuellement avec des ingénieurs et des techniciens. Il est responsable des expériences qu'il confie au personnel technique.
Lorsque ses recherches aboutissent, le chercheur en biologie du sport participe à des séminaires comme conférencier. Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans l'activité du chercheur : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer.
]]>Le chercheur en biologie du sport étudie le corps humain pendant des périodes d'effort afin de mieux comprendre son fonctionnement. Il s'intéresse à l'activité physique et à ses effets sur l'organisme. Il conçoit des programmes de recherche en physiologie, traumatologie, biomécanique, analyse du mouvement, etc. Pour ce faire, il travaille avec des sportifs volontaires (expériences sur l'endurance, les réactions du corps au froid, à la chaleur...). Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), sa démarche est toujours la même : il définit son champ d'investigation, effectue des expérimentations, dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique.
En recherche appliquée, le chercheur en biologie du sport travaille notamment à améliorer les performances des sportifs en apportant des modifications sur le matériel. Il réalise des études permettant aux ingénieurs de concevoir du matériel plus performant. Ainsi, un nouveau maillot de bain high-tech a-t-il permis aux nageurs d'établir des records. Il peut s'intéresser à la nutrition du sportif et à ses effets sur les performances. En recherche fondamentale, il étudie les mécanismes de la locomotion, la vélocité cérébrale pendant l'effort, etc.
]]>Niveau bac + 8 et plus
Doctorat en médecine du sport (possibilité de réaliser sa thèse au sein d'une entreprise dans le cadre d'une convention Cifre, convention industrielle de formation par la recherche)
Diplôme d'État de médecine avec une spécialité en médecine du sport
]]>Entre 2000 et 2500 euros brut par mois.
Le chercheur en biologie du sport peut travailler dans des universités, des centres de recherche, éventuellement des hôpitaux et des cliniques du sport, ainsi que dans des laboratoires publics ou privés. L'insertion professionnelle est assez difficile. La plupart d'entre eux se voient proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CCD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés, souvent précaires.
Le chercheur exerce au sein des laboratoires des organismes publics, en recherche fondamentale, à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), etc. Il travaille alors sur des problématiques à long terme.
Il peut aussi travailler dans la recherche appliquée. Il exerce alors généralement pour une grande marque de sport ou pour une société spécialisée en biothérapie. Ses découvertes sont mises en application par les laboratoires de recherche et de développement de l'industrie du sport. Avec l'expérience, il peut se voir confier des missions d'encadrement et évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.
]]>En recherche appliquée, il peut être employé par une grande marque de l'industrie du sport, pour réaliser des études qui permettront de concevoir un matériel sportif plus performant. Il exerce le plus souvent dans un laboratoire de recherche public (comme l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale) ; il est parfois enseignant-chercheur et assure des cours à l'université. Il maîtrise l'anglais, langue de la communication scientifique.
Bac + 8 au minimum : l'obtention d'un doctorat en médecine du sport (ou du diplôme d'État de médecine avec une spécialité en médecine et biologie du sport), est incontournable pour accéder au métier de chercheur.
]]>L'ergonome travaille en suivant une méthodologie d'intervention spécifique à sa profession mais, comme son approche est globale, il doit tenir compte de différents facteurs (physiques, cognitifs, sociaux, organisationnels et environnementaux) en plus des spécificités propres au secteur et à l'entreprise dans laquelle il intervient. Outre une solide culture générale et scientifique, il possède des connaissances en physiologie, psychologie, sociologie, linguistique, informatique, droit du travail...
L'ergonome sait écouter et dialoguer, analyser et synthétiser les faits observés. Amené à conduire des projets, il doit saisir l'importance des enjeux et parvenir à faire dialoguer des parties aux points de vue différents. Il doit en outre savoir rester à sa place sans prendre parti et posséder des capacités de conviction pour faire passer ses idées avec douceur et fermeté.
Il doit être curieux, créatif et faire preuve d'innovation car, parfois, il est amené à trouver des solutions qui n'existent pas encore ou à trouver un compromis inédit pour satisfaire différents points de vue. Une veille sur ses domaines d'intervention et le recours à la formation continue lui permettent de rester efficace.
]]>L'ergonome intervient au coeur de l'entreprise. Il élabore des questionnaires d'enquête, interroge les salariés afin de connaître leurs problèmes, observe leurs gestes et déplacements, l'ambiance de travail. Il a recours aux entretiens individualisés, aux réunions, mais aussi à la prise de vue (photos, vidéos...). Il se déplace donc beaucoup entre l'entreprise cliente et son bureau s'il est indépendant, ou entre les différents services de l'entreprise s'il est salarié. Il doit adapter son emploi du temps et ses horaires en fonction de ses interlocuteurs.
Selon le type d'intervention, l'ergonome travaille avec des architectes (pour créer ou rénover des bureaux), des ingénieurs (pour mettre au point des systèmes de production ou de nouveaux produits), des médecins du travail (pour la prévention des risques), des représentants des salariés (pour mettre en place de nouvelles procédures), des informaticiens (pour organiser des sites, des logiciels...). Il doit s'adapter aux demandes de chacun sans perdre son objectif de vue : améliorer les conditions de travail.
]]>À la demande d'une entreprise ou d'une collectivité qui souhaite, par exemple, réduire les risques d'accident ou améliorer les conditions de travail, l'ergonome commence par analyser l'existant en réalisant une étude de terrain. Aménagement des locaux, bureaux, postes de travail, organisation de la production, matériels utilisés... tout est passé au crible. Il examine ensuite la dimension humaine du travail, en particulier les effets de l'activité sur la santé des personnes. Cette phase est faite d'observations, d'entretiens avec les personnes concernées, de vidéos...
À partir des éléments recueillis sur le terrain, l'ergonome rédige une offre d'intervention et formule des recommandations. Il suggère aussi des changements dans le choix des matériels ou de l'éclairage, par exemple.
En collaboration avec d'autres professionnels, l'ergonome en milieu industriel conçoit des produits plus efficaces, réorganise les postes de travail, améliore les notices d'utilisation, participe à l'évolution du contenu des tâches. Il est aussi chargé de rappeler et de faire appliquer les normes existantes. Toute nouvelle machine installée dans une entreprise doit comporter des certificats de conformité qui engagent la responsabilité de l'ergonome.
]]>Niveau bac + 5
Master mentions ergonomie ; psychologie sociale, du travail et des organisations ; STAPS : ingénierie et ergonomie de l' activité physique...
]]>Environ 2770 euros brut par mois pour un ergonome exerçant dans des services de santé au travail (source : Convention collective)
L'ergonome peut travailler dans une grande entreprise (publique ou privée) où il est rattaché à divers services : recherche et développement, méthodes, ressources humaines, marketing... On le trouve également dans les cabinets d'ingénierie où il conçoit de nouvelles machines (ou des installations) pour les entreprises, dans les organismes de maintien des personnes handicapées dans leur emploi, dans les services de santé au travail, dans les cabinets de consultants en ergonomie.
S'il est formé à la recherche, il peut intégrer, en tant qu'enseignant-chercheur, un centre de recherche scientifique.
Le plus souvent, le jeune ergonome commence sa carrière dans un cabinet de consultants. Par la suite, il peut intégrer une entreprise ou se mettre à son compte, en libéral. La plupart des ergonomes sont généralistes mais, en fonction de leur expérience, ils peuvent être amenés à se spécialiser dans un secteur d'activité ou un champ d'intervention : hôpital, industrie à risques, chaîne de production, handicap, conception d'espaces de travail...
]]>Il travaille dans les domaines de la santé, du handicap, de la médecine du travail, de la sécurité, de l'informatique, de l'ingénierie et de l'architecture, en tant que salarié ou en libéral. Ses connaissances sont larges, et il doit s'adapter et se déplacer au gré des missions qui lui sont confiées.
5 ans pour obtenir un master (ergonomie ; psychologie sociale, du travail et des organisations ; sociologie ; STAPS : ingénierie et ergonomie de l'activité physique).
]]>Au-delà de la phase de conception, qui exige curiosité, inventivité et prise en compte des enjeux technologiques du futur, l'ingénieur concepteur en mécanique doit réaliser de nombreux essais et prototypes. Ce travail de longue haleine, qui suppose de confronter ses hypothèses ou ses résultats avec ceux d'une équipe de travail, exige persévérance, réflexion et autonomie.
De parfaites connaissances en résistance des matériaux, en thermodynamique et dans les techniques d'automatismes sont indispensables. De même que la maîtrise des outils informatiques et des différents logiciels spécialisés de calcul ou de CAO/DAO (conception et dessin assistés par ordinateur).
Pour mener ses projets à bien et dialoguer avec des interlocuteurs divers (chefs de service, techniciens, ouvriers...), l'ingénieur doit conjuguer compétences techniques et aptitudes à la communication. À lui de favoriser la collaboration entre les différents services afin d'atteindre les objectifs fixés en termes de coûts, de qualité et de délais.
]]>Pour vérifier qu'un système (de freinage, d'amortisseurs...) résiste aux contraintes (température, pression, frottements...), l'ingénieur concepteur en mécanique s'assure que la solution trouvée est compatible avec les impératifs de performance dans la durée. Ainsi, il fait très attention aux recommandations émises par les aérodynamiciens, les ingénieurs d'autres spécialités (mécanique, thermique, matériaux), les monteurs et les fabricants de la pièce.
Certains ingénieurs concepteurs travaillent dans des laboratoires, en blouse blanche, tandis que d'autres passent des heures devant un écran à développer des lignes de calcul. Leur point commun ? Imaginer de nouvelles formes ou de nouveaux procédés, ou encore améliorer ceux qui existent déjà. Souvent, ces ingénieurs gèrent des équipes pluridisciplinaires dont les membres possèdent des niveaux de qualification divers (ingénieurs, techniciens, ouvriers).
Ce professionnel doit supporter le bruit des moteurs, les positions inconfortables, les graisses, les solvants, etc. En fonction des projets, il se déplace à l'étranger, notamment s'il travaille dans le milieu automobile ou aéronautique.
]]>L'ingénieur concepteur en mécanique élabore l'architecture d'ensemble d'un produit (moteur, carrosserie...), choisit les solutions techniques et procède à des simulations numériques pour soumettre les pièces à différentes contraintes. À partir de ces calculs théoriques et des plans proposés par le dessinateur-projeteur, il prend en compte la dimension de chaque élément, la résistance des matériaux, etc.
Après les tests numériques, place à l'expérimentation physique. L'ingénieur concepteur suit les essais et les mesures réalisés sur un prototype, en vérifiant que celui-ci est conforme aux performances attendues. En fonction des résultats, il peut effectuer des modifications sur la pièce (meilleure résistance, imperméabilité renforcée...).
En général, il travaille dans différents domaines techniques (aérodynamique, performance, structure...). C'est lui qui effectue ou fait réaliser, selon sa spécialité et la taille de son entreprise, des calculs de structure (modélisation des éléments avant réalisation). L'objectif, souvent à moyen terme car les essais peuvent durer plusieurs années, est de proposer un produit final novateur (voiture électrique, instrument de mesure, robot...).
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur en génie mécanique
Master mention mécanique ou génie mécanique
]]>De 2667 euros à 2917 euros brut par mois.
L'ingénieur concepteur en mécanique qui se destine à la R & D (recherche et développement) est courtisé dès sa sortie de l'école. Notamment celui qui a décidé de travailler dans des secteurs très innovants utilisant la mécanique, l'électronique ou l'informatique : autant de domaines qui requièrent des spécialistes maîtrisant les nouvelles technologies.
Il travaille principalement dans les grands groupes automobiles, qui sont dotés de leur propre service R & D. En revanche, il est plus difficile pour une PME (petite et moyenne entreprise) de faire de la recherche, sauf s'il s'agit de son activité principale.
S'il passe une grande partie de son temps au sein de son entreprise (services de recherche, d'essai ou de contrôle, bureau d'études ou site de production), l'ingénieur concepteur en mécanique peut aussi se rendre chez les clients (motoristes, équipementiers...) pour qui il conçoit des produits ou du matériel (moteur électrique, coquilles d'un avion, matériau composite ultra-résistant...).
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur ou masters équivalents mentions mécanique ou génie mécanique pour s'orienter vers la conception.
]]>Une bonne maîtrise des langages lus par les navigateurs web (HTML/CSS/Javascript) ainsi que de la programmation Web orientée serveur et de l'analyse de données est indispensable. Des connaissances en webmarketing constituent un plus, mais les techniques de référencement pures s'apprennent encore généralement sur le tas.
Outre ses compétences techniques, le chargé de référencement web doit être un bon communicant et être très à l'aise à l'écrit. Sans oublier le sens de la pédagogie avec le client, l'art de la persuasion avec les partenaires potentiels, la diplomatie avec ses collègues... qualités recherchées chez le chargé de référencement web.
La résistance au stress est de mise dans cette profession où les remises en question sont permanentes. Rien n'est jamais acquis puisque la compétition est celle du Web dans son ensemble. De plus, il faut apprendre à justifier ses choix et ses résultats auprès du client, ce qui n'est pas toujours facile.
]]>Indépendant, en agence spécialisée ou bien au service d'un client unique au sein d'une grande entreprise... les conditions d'exercice du chargé de référencement web sont variées. Selon les cas, il peut travailler seul (parfois depuis son domicile) et gérer tous les aspects du métier. Ou encore, dans certaines agences, évoluer au sein d'une équipe en étant chargé d'une seule activité (technique, éditoriale ou relationnelle).
Sur Internet, tout va très vite et il faut être hyper réactif pour ne pas être rattrapé par la concurrence. Si un problème a lieu en fin de journée ou un vendredi, il faut intervenir immédiatement, toutes affaires cessantes. Cela demande de la disponibilité, de l'organisation et du calme pour trouver, dans les plus brefs délais, la ou les réponses adéquates.
Le métier de chargé de référencement web est très varié mais, pour rester à flot dans un secteur en perpétuelle mutation, il faut accepter de se former en permanence, parfois seul. L'étude de la concurrence, la fréquentation des blogs, forums et autres réseaux sociaux font partie du métier.
]]>Le métier de chargé de référencement web (ou référenceur web ou responsable SEO, Search Engine Optimization) se situe au carrefour de plusieurs disciplines : rédaction, technique, marketing, relation client... Chargé d'un ou plusieurs comptes, le référenceur doit s'assurer que le site dont il s'occupe se retrouve en tête de liste lorsqu'un internaute passe par un moteur de recherche, comme Google.
Pour cela, il joue sur trois paramètres : la technique pour intervenir sur le site afin de le rendre plus performant ; l'éditorial pour choisir et parfois écrire les mots-clés et les articles qui feront mouche ; la popularité qui se développe grâce à des partenariats ou des échanges de liens. Tout cela est constitutif d'un bon référencement " naturel " ou organique, gratuit. Il se différencie du référencement payant ou SEM (Search Engine Marketing), une autre stratégie qui consiste à acheter des mots-clés aux moteurs de recherche.
Le quotidien du référenceur reste très varié. Par exemple, il effectue une veille sur l'évolution de la remontée du site sur le web, analyse les statistiques de visites des différentes pages, en fonction des thématiques traitées, des ressources multimédias (vidéos, diaporamas...) vues, des périodes de l'année... Puis il prescrit des préconisations au client pour améliorer la visibilité de son site et son taux de fréquentation.
]]>Niveau bac + 3
BUT Métiers du multimédia et de l'internet
Licence pro référenceur et rédacteur web ; e-commerce ; e-marketing...
Diplômes d'écoles spécialisées dans le web
Niveau bac + 5
Masters en marketing direct et e-commerce; e-business;...
]]>Entre 1800 et 2500 euros brut par mois.
Aujourd'hui, la visibilité d'une entreprise sur le net doit participer à la hausse de son chiffre d'affaires. D'où l'importance d'un bon recensement des mots-clés. Les entreprises de e-commerce sont celles qui recrutent le plus de chargés de référencement web. Les grands groupes privilégient l'embauche de spécialistes rattachés au directeur technique ou au responsable marketing Internet. Les entreprises plus modestes, et plus nombreuses, se tournent vers des agences spécialisées ou des référenceurs indépendants.
Le référenceur peut se spécialiser dans l'achat de mots-clés via des liens sponsorisés (SEM, Search Engine Marketing), qui permettent d'optimiser la visibilité d'un site, tout en augmentant son trafic, grâce à un meilleur positionnement dans les moteurs de recherche.
Après quelques années, le chargé de référencement web peut également évoluer vers le marketing ou prendre la responsabilité de grands comptes et d'une équipe.
]]>Il peut travailler en indépendant, dans une agence spécialisée ou en entreprise. De bonnes connaissances techniques web sont nécessaires, ainsi que de la créativité et beaucoup de réactivité. Si certaines entreprises recrutent des autodidactes venant du Web, les doubles compétences en informatique et marketing sont appréciées.
3 ans pour obtenir un BUT métiers du multimédia et de l'internet, ou une licence professionnelle en activités et techniques de communication ou en économie-gestion avec un parcours en référencement web, en marketing ou en e-commerce ; 5 ans pour un master en marketing direct et/ou en e-commerce.
]]>L'informaticien industriel dispose d'un bagage technique important. Il connaît les différents langages informatiques, les logiciels et matériels, et maîtrise les systèmes de production. Il s'intéresse aux nouvelles technologies et se tient au courant des dernières innovations.
La dimension relationnelle du métier n'est pas à négliger. L'ingénieur en informatique industrielle doit savoir encadrer une équipe. D'autre part, il est à l'écoute de ses clients afin d'identifier leurs besoins et leurs contraintes, puis de les traduire en termes techniques. De son côté, le technicien doit faire preuve de bonnes qualités relationnelles pour communiquer avec les chefs de projet, les ingénieurs, et les professionnels des différents services de l'entreprise.
Par ailleurs, une excellente maîtrise de l'anglais est indispensable pour s'insérer dans des groupes industriels de plus en plus internationaux. L'anglais technique a aussi son importance, ne serait-ce que pour comprendre la documentation.
]]>Ingénieurs et techniciens en informatique industrielle peuvent exercer pour le compte d'une SSII (société de services en d'ingénierie informatique). Cette dernière les missionne pour des projets chez ses clients (activités en régie) ou, au contraire, les installe dans ses locaux (activités au forfait).
Ils peuvent aussi exercer au sein du bureau d'études d'une entreprise industrielle. Toutes sortes de productions sont automatisées et de nombreuses sociétés sont donc susceptibles d'employer des informaticiens industriels.
L'ingénieur en informatique industrielle travaille en autonomie, mais peut être amené à encadrer des techniciens en informatique industrielle. Il exerce son métier le plus souvent dans un bureau, mais il se déplace également sur le terrain.
]]>Dans les ateliers de production industrielle, les automates règnent en maîtres. Ces différentes machines sont pilotées par des ordinateurs qui leur permettent de dialoguer et de fonctionner. C'est ce qu'on appelle l'informatique industrielle. Elle est omniprésente depuis la conception des produits jusqu'à leur livraison, en passant par leur fabrication. Le rôle de l'informaticien industriel : optimiser le déroulement du processus de production afin d'améliorer la productivité de l'entreprise.
L'informaticien industriel conçoit l'architecture matérielle des ateliers automatisés, décidant que tel ordinateur commandera tel bras de robot ou que tel autre pilotera le chariot qui permet de transporter des pièces. Il assure la partie logicielle, en adaptant des modules standard ou en créant des logiciels spécifiques. C'est aussi lui qui crée un programme fixant le planning de production de l'atelier. Son périmètre d'activité peut toucher à la CAO (conception assistée par ordinateur), à la FAO (fabrication assistée par ordinateur) et à la GPAO (gestion de production assistée par ordinateur)...
L'informaticien industriel doit parallèlement veiller au fonctionnement au jour le jour, et prévoir l'évolution du système. Il améliore et fiabilise les équipements existants en modifiant des programmes et en intégrant de nouveaux matériels.
]]>Pour la fonction d'ingénieur, il faut aller jusqu'à bac + 5. Beaucoup d'écoles d'ingénieurs proposent des spécialisations en informatique industrielle. On y entre sur concours, directement après le bac pour 5 ans d'études, ou après un bac + 2 (notamment classes préparatoires ...) pour 3 ans. À l'université, quelques masters sont centrés sur l'informatique industrielle. On y accède après une licence mention informatique ou EEA (électronique, énergie électrique, automatique)...
Niveau bac + 2
BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique option A informatique et réseaux option B électronique et communications
Niveau bac + 3
BUT GEII ; réseaux et télécommunications ; informatique
Licence pro mention métiers de l'électricité et de l'énergie, mentions métiers de l'électronique...
Niveau bac + 5
Masters mention informatique ; mention électronique, énergie électrique, automatique (EEA) ; mention automatique, robotique
Diplôme d'écoles d'ingénieurs
]]>2750 euros brut par mois (niveau ingénieur).
Les opportunités d'emploi sont réelles pour les informaticiens industriels, techniciens comme ingénieurs. Ils s'insèrent dans toutes sortes d'industries : automobile, agroalimentaire, chimique, pharmaceutique, aéronautique, mécanique...
Avec l'expérience, le technicien en informatique industrielle peut évoluer vers des fonctions d'ingénieur. Les ingénieurs débutent généralement à des postes d'ingénieur développement. Après quelques années, ils peuvent évoluer vers des emplois de chef de projet en informatique industrielle. Ces derniers sont de véritables chefs d'orchestre, intervenant de la conception du projet jusqu'à sa livraison au client. Au-delà de leur fonction technique, ils assument l'encadrement de l'équipe projet.
]]>L'installation du matériel fait également partie des fonctions du technicien. Ce travail l'amène à collaborer avec l'ingénieur, le chef de projet et d'autres spécialistes (électronicien, etc.), et l'oblige à bien connaître l'ensemble des systèmes de production.
L'informaticien industriel trouvera un emploi dans le bureau de développement ou de recherche d'une entreprise industrielle. Il peut également choisir de travailler pour une ESN (entreprise de services du numérique) qui l'enverra en mission chez des clients.
2 ans pour préparer le BTS cybersécurité, informatique et réseaux, électronique, 3 ans pour un BUT (réseaux et télécommunications ou génie électrique et informatique industrielle), pour être technicien.ne supérieur.e en informatique industrielle ; 5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur ou un master pour devenir ingénieur en informatique industrielle.
]]>Le critique d'art possède de grandes connaissances sur l'histoire de l'art et l'art contemporain, mais également sur le milieu artistique, les institutions et le marché de l'art. Généralement spécialisé dans un art ou une période artistique en particulier, il doit toutefois être capable de situer n'importe quelle oeuvre dans l'histoire, de l'analyser et de juger sa qualité.
De par son expertise artistique, le critique d'art est capable de se positionner et d'émettre un jugement qualitatif sur une proposition artistique. L'ouverture d'esprit tient alors une place importante. Toute proposition n'est cependant pas recevable, il se doit alors de dénoncer les aberrations et tromperies quand il y fait face.
Le critique d'art doit posséder des compétences rédactionnelles. Il présente les oeuvres mais explique également ce qu'il y a à comprendre, à voir et à ressentir face à elle. Pour que ses textes puissent être compris par différents publics, novices ou experts, son style doit être fluide et accrocheur, et il doit être capable d'adapter son écrit selon le support (livre, article, catalogue).
]]>Le critique d'art a une activité qui l'oblige à se rendre de façon régulière dans des lieux culturels divers et variés, plus ou moins éloignés de son domicile. Entre deux rendez-vous avec des artistes, il se rend dans des expositions, des vernissages, participe à des conférences, intervient dans des débats... Disponibilité et mobilité sont donc de rigueur.
Le critique d'art travaille majoritairement de manière indépendante, en free lance. Il dispose alors d'une certaine liberté et autonomie : il doit donc s'organiser, gérer son emploi du temps afin de pouvoir respecter les délais qui lui ont été impartis pour réaliser ses différentes missions.
Le critique d'art travaille avec différents partenaires : maisons d'édition, revues, journaux, musées, artistes, municipalités... Toute prestation, qu'elle lui ait été confiée ou commandée, est cadrée en termes de nombre de signes, de temps de rédaction, de financement, de salaire, etc., par un contrat qui peut être plus ou moins négocié selon la notoriété du critique.
]]>La principale activité du critique d'art consiste à écrire sur l'art. Mais pas question d'écrire sans avoir effectué en amont un long travail de recherche ou rencontré l'artiste et vu ses oeuvres ! Souvent associé aux métiers de journaliste et d'écrivain, le critique d'art s'en distingue par sa prise de position et l'analyse critique des arts sur lesquels il travaille. Selon son commanditaire (éditeur, revue, musée, artiste) ou les projets qu'il mène, les sujets varient et les écrits peuvent être de différents types : préfaces de catalogues, livres, articles, etc.
Le critique d'art peut également être sollicité pour concevoir et organiser une exposition artistique temporaire : il est alors commissaire d'exposition ou " curator ". Sous ce statut, il définit la problématique ou la thématique de l'exposition, sélectionne les oeuvres et les artistes, détermine la mise en espace des oeuvres dans le lieu accueillant le projet ainsi que leur restitution auprès des publics sous toute forme de diffusion (affiches publicitaires, catalogue, etc.). Et, lorsqu'un catalogue est imprimé, il en rédige les textes.
]]>Niveau bac + 3
Licences Histoire de l'art et archéologie; Arts ; Arts plastiques
Diplôme de 1er cycle de l'École du Louvre
Diplôme de l'Iesa (Institut d'études supérieures des arts)
Niveau bac + 5
Masters Histoire de l'art, Arts, Arts platiques, Création artistique
Diplôme de 2e cycle de l'École du Louvre
]]>Variable selon les contrats et la notoriété du critique.
Il est extrêmement difficile de devenir critique d'art. L'accès à la profession est souvent une question de chance et de rencontres. Autant dire que le réseau professionnel tient une place déterminante, et participer activement à l'actualité artistique (vernissages, expositions, débats, conférences) est capital.
De plus, seuls les membres de l'Aica (Association internationale des critiques d'art) sont officiellement reconnus par la profession. Pour être accepté dans l'association, il faut déjà avoir produit différents écrits, s'être fait remarquer et être parrainé par deux critiques d'art, eux-mêmes membres de l'Aica.
La critique d'art est une activité très précaire, qui ne permet pas de vivre décemment, surtout lorsque l'on ne bénéficie pas d'une certaine notoriété. Il est donc nécessaire d'avoir une activité principale qui assure une rémunération fixe. La plupart des critiques d'art sont avant tout des enseignants, des conseillers artistiques dans des municipalités, etc.
Pour les débutants, la critique est souvent une activité bénévole, le temps de percer et de se faire un nom dans le milieu.
]]>Selon les partenaires avec lesquels il travaille, son activité d'écriture peut prendre différentes formes et s'adresser à un public varié. Il doit donc posséder certaines compétences rédactionnelles pour s'adapter à chaque situation. Indépendant et autonome, il gère son travail et son emploi du temps.
Devenir critique d'art est extrêmement difficile, autant que d'acquérir une notoriété. Aucune formation n'y prépare ; l'accès à la profession est donc souvent une question de chance, de rencontres et de réseau professionnel. Cependant, avoir des connaissances pointues en art et histoire de l'art est indispensable pour exercer ce métier. Il est donc vivement recommandé de suivre un parcours en histoire de l'art. Le métier, précaire, peut être une activité secondaire pour les enseignants d'art.
De bac + 3 : licences histoire de l'art et archéologie, arts plastiques. Diplôme de l'Iesa (Institut d'études supérieures des arts) à bac + 5 : masters histoire de l'art, arts plastiques, création artistique ... Diplôme de l'École du Louvre.
]]>À la fois scientifique et technicien, le cryptologue doit posséder un fort intérêt pour la programmation, en plus d'un solide bagage en algèbre, probabilité et statistiques. Il lui faut être rigoureux et, bien sûr, discret ! L'élaboration de programmes algorithmiques étant un travail de longue haleine, il doit se montrer patient, tenace et capable de se remettre en question.
]]>Rivé à son ordinateur, le cryptologue travaille généralement en équipe, notamment pour tester la fiabilité d'un codage mis en place par l'un de ses collègues. Ses horaires sont réguliers, sauf en cas de cyberattaque : il doit alors intervenir très rapidement et faire preuve d'une grande disponibilité. Grâce à une veille technologique permanente et à des échanges avec ses pairs (qui peuvent donner lieu à des déplacements professionnels), il se tient au courant des innovations dans son domaine. Son travail n'est pas dénué de stress, car il doit protéger des informations sensibles et contrer des pirates souvent aussi qualifiés que lui.
]]>Chargé de protéger les informations sensibles et de lutter contre la fraude dans le monde numérique, le cryptologue assure la confidentialité des transmissions, que celles-ci se fassent par l'intermédiaire de la carte SIM d'un téléphone portable, d'un terminal de banque ou d'un site Internet d'e-commerce.
Dans un premier temps, grâce à des méthodes mathématiques très sophistiquées, il effectue un travail de cryptographe en concevant des systèmes destinés à chiffrer, authentifier et assurer l'intégrité des données. Il cherche notamment à éliminer tout risque d'interception des mots de passe ou de redirection des utilisateurs vers un serveur pirate (les deux dangers les plus répandus).
Mais il se fait aussi cryptanalyste (ou déchiffreur) dans la mesure où il doit sans cesse tester la résistance et l'infaillibilité de ses encodages. Il met aussi à l'épreuve les programmes conçus par ses collègues pour s'assurer de leur efficacité et conserver une longueur d'avance face aux pirates informatiques.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur avec spécialisation en cryptographie et sécurité des systèmes informatiques
Master mention informatique avec une spécialité en en cryptologie, ou réseaux et protocoles, sécurité informatique ; mention mathématiuqes, ou mathématiques et applications avec une spécialité codage et et cryptologie...
]]>De 2500 à 2900 euros brut par mois.
Avec le développement d'Internet et la grande variété des systèmes de communication et d'information, la confidentialité et la sécurité des données sont devenues un enjeu majeur pour beaucoup d'entreprises. Autrefois réservée aux domaines de la défense et de la diplomatie, la cryptologie est maintenant partout, de l'industrie au commerce électronique en passant par la téléphonie.
Appréciés, les jeunes diplômés peuvent être embauchés par des éditeurs de solutions de protection de documents multimédias, des sociétés de conseil en haute technologie, des éditeurs de logiciels, des établissements publics (rattachés notamment aux ministères de la Défense, de l'Intérieur ou de la Santé), des banques, des organismes de recherche, certaines grandes entreprises...
La lutte contre la cybercriminalité est désormais une préoccupation majeure pour la plupart des États. En France, la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) a prévu d'embaucher 690 personnes tous métiers confondus, dont 300 ingénieurs, d'ici 2015, afin de se mettre au niveau des autres grands pays européens. Les cryptologues font évidemment partie de ces recrutements.
]]>Bac + 5 : master en cryptologie, réseaux et protocoles ; mathématiques et applications au codage et à la cryptologie ; cryptologie et sécurité informatique... ou diplôme d'ingénieur avec spécialisation en cryptographie et sécurité des systèmes informatiques.
]]>L'opérateur prépresse respecte des règles graphiques précises ainsi que des délais généralement très serrés. Concentration, rigueur et organisation sont des qualités essentielles dans ce métier. De même qu'une bonne résistance au stress et au travail dans l'urgence. Par ailleurs, il doit maîtriser l'orthographe et les règles typographiques.
L'opérateur prépresse maîtrise la chaîne graphique ainsi que les procédés et contraintes d'impression. Dans certaines entreprises, il peut être amené à utiliser lui-même des machines à imprimer (offset) ou de finition (massicot, plieuse...). Ses capacités à effectuer de simples réglages sont alors très appréciées. Entièrement informatisé, le métier nécessite également la maîtrise de plusieurs logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur), tels InDesign, Photoshop, Quark X-Press, Illustrator...
L'opérateur prépresse doit avoir le sens des couleurs et de la mise en pages afin de réaliser un document esthétique et visuellement attractif. Il doit également faire preuve de curiosité et d'adaptabilité pour connaître les nouveaux outils qui sortent périodiquement sur le marché, mais aussi pour rester dans l'air du temps et coller aux tendances actuelles du graphisme.
]]>L'opérateur prépresse exerce au sein d'agences de création (studios graphiques, agences de pub ou de communication), de maisons d'édition ou d'imprimeries de presse ou de labeur. Il peut également exercer dans des collectivités territoriales (mairies, communautés de communes...) pour valoriser leur communication.
L'opérateur réalise la mise en pages d'un imprimé d'après les directives d'un graphiste ou d'un maquettiste qui aura assuré l'aspect créatif avec le client. Il a donc le rôle d'un exécutant. Mais dans certaines agences, la frontière entre l'exécution et la création est floue : il est alors également maquettiste ou graphiste. De plus, certains clients assurent eux-mêmes les activités de prépresse.
Il jouit d'une certaine autonomie dans son travail, même si la collaboration entre les différents professionnels (rédacteurs, imprimeurs, éditeurs...) est indispensable. Il doit néanmoins appliquer une charte graphique, respecter des délais de plus en plus courts et faire face à des contraintes techniques diverses.
Les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) qui permettent le traitement simultané des textes et des images évoluant très vite, il doit se tenir constamment à l'affût des dernières innovations.
]]>Situé après la création graphique, le prépresse est la première étape de la réalisation d'un imprimé. Elle précède l'impression proprement dite et la finition (massicotage, reliure...). Auparavant appelé photograveur, compositeur ou monteur, l'opérateur prépresse a pour mission de mettre en forme les contenus des futurs imprimés afin qu'ils soient prêts à imprimer.
Première phase du travail : enrichir les fichiers informatiques transmis par un client en leur apportant des corrections orthotypographiques ou colorimétriques si nécessaire... Vient ensuite la mise en pages sur écran : il s'agit alors de caler les textes et les images. L'opérateur prépresse respecte généralement un cahier des charges, ou dossier de fabrication, qui contient les indications à suivre. Il sort ensuite les épreuves sur " traceur ", afin que le client donne son accord par un BAT (bon à tirer). Enfin, il envoie le fichier validé au CTP (computer to plate) qui va produire les plaques nécessaires pour l'impression.
L'opérateur prépresse peut modifier les couleurs des illustrations, recadrer ou détourer les photos. Il est aussi amené à résoudre d'éventuels problèmes techniques sur les fichiers pour les rendre exploitables.
]]>Bac professionnel réalisation de produits imprimés et plurimédia
BTS études de réalisation d'un projet de communication, option A étude de réalisation de produits plurimédia
Licences pro ingénierie et management de projets en communication et industries graphiques
]]>À partir du Smic .
L'informatique a entraîné des mutations radicales dans le secteur de l'imprimerie et réduit le nombre de postes. Mais le prépresse au contraire se développe depuis 10 ans. Il concentre 13 % des salariés de l'industrie graphique et représente 36 % des entreprises graphiques (source : Observatoire des industries graphiques). En outre, l'aspect informatisé du métier attire de nombreux jeunes.
Le nombre d'entreprises de prépresse augmente, mais la plupart sont petites : la proportion d'entreprises de moins de 10 salariés est en effet de 87 %. À noter également qu'elles se concentrent en Ile-de-France, puis en Rhône-Alpes, dans les Pays de la Loire et du Nord-Pas-de-Calais. Ce fort développement et ces bassins d'emploi intensifient la concurrence.
La production d'imprimés est en chute libre, en raison du développement des médias numériques (Internet, smartphones, e-books...) qui pourraient mettre en danger le métier. Cependant, on constate une complémentarité papier-numérique, la tendance actuelle étant à la " synergie des médias ". L'opérateur prépresse devient donc polyvalent et peut désormais mettre en forme des productions imprimées comme numériques.
]]>Il exerce au sein d'agences de création (studios graphiques, agences de publicité ou de communication), de maisons d'édition ou encore d'imprimeries. Selon l'entreprise qui l'embauche, il se consacre uniquement à l'exécution, ou observe une part de création, s'approchant alors du graphiste ou du maquettiste. Doté d'un sens esthétique et réactif, il est le garant d'une composition harmonieuse. Il doit également pouvoir s'adapter à des techniques en constante évolution. De même, l'opérateur prépresse doit désormais être polyvalent : face à la chute de la production d'imprimés, on constate en effet une tendance à la complémentarité papier-numérique.
3 ans pour préparer le bac pro réalisation de produits imprimés et plurimédia.
2 ans pour obtenir le BTS études de réalisation d'un projet de communication (option A : études et réalisation de produits plurimédia ou option B : études et réalisation de produits imprimés), éventuellement complété par la licence pro métiers du design parcours management de projets en communication et industries graphiques (1 an).
]]>Obéissant aux ordres d'un sous-officier ou d'une sous-officière, le militaire technicien de l'air ou la militaire technicienne de l'air a le sens de la discipline, du devoir, et possède un esprit d'équipe sans faille.
Pour être MTA, il est aussi primordial d'être sportif ou sportive et d'avoir une bonne condition physique. Quel que soit son métier, il faut s'entraîner en permanence pour être physiquement et techniquement apte à exercer ses fonctions. En outre, une partie de son temps est occupé à se former à un métier, à faire des stages et à passer des diplômes.
Mécaniciens, fusiliers commandos, auxiliaires sanitaires, agents de restauration... les militaires techniciens de l'air peuvent, à tout moment, être envoyé en mission en France ou à l'étranger. Courage et disponibilité sont donc deux qualités indispensables. Certaines spécialités des techniciens militaires de l'air, comme steward et hôtesse de l'air notamment, exigent un bon niveau en anglais.
]]>À l'exception des agents de sécurité cabine que l'on trouve à bord des avions, les militaires techniciens de l'air évoluent au sol. Les agents d'entretien, magasiniers, conducteurs routier, secrétaires, agents de restauration, auxiliaires sanitaires... peuvent être affectés dans les différents services d'une base aérienne, où ils travaillent en équipe, dans un bureau, un atelier ou sur les pistes d'envol.
Travaillant sous les ordres d'un sous-officier, le ou la MTA peut, à tout moment et sans préavis, effectuer toute mission en métropole, outre-mer ou à l'étranger. En France, il ou elle peut participer à des opérations de sauvetage. À l'étranger, il peut s'agir de prendre part à des opérations extérieures pendant des périodes de plusieurs mois. S'engager suppose alors une grande disponibilité et une capacité à s'adapter à de nouveaux environnements.
Le métier des armes se caractérise, plus ou moins selon les spécialités, par une exposition au danger, surtout lors de missions sur des terrains en guerre. Le militaire technicien de l'air ou la militaire technicienne de l'air doit donc être prêt à vivre ces situations susceptibles d'engendrer du stress... qui peut être surmonté grâce au professionnalisme et à la cohésion des équipes.
]]>Lorsqu'ils sont mécaniciens, les militaires techniciens de l'air veillent au bon état de marche et à la maintenance des avions, hélicoptères, véhicules et armements de l'armée de l'air. Agents d'exploitation, ils s'occupent des centraux téléphoniques ou des systèmes de surveillance, d'information et de communication sol. Électrotechniciens, ils vérifient l'état de fonctionnement des matériels et installations électriques non aéronautiques d'une base aérienne.
Opérateurs de défense sol-air, les militaires techniciens de l'air interviennent dans la défense anti-aérienne (pointeur-tireur, tireur de missiles...). Fusiliers commandos ou conducteurs de chiens : il assurent la sécurité des bases aériennes, des détachements de l'armée de l'air, des commandos parachutistes... Équipiers pompiers, il luttent contre les incendies. Agents de sécurité cabine, il veillent à la sécurité et au service à bord des avions.
Dans ce cadre, ils participent au bon fonctionnement d'une base aérienne, en exerçant différentes fonctions (conduite, administration, restauration). Agents d'opérations, ils exploitent les informations liées aux vols (mise à jour de la documentation aéronautique, des tableaux de trafic aérien, acheminement des plans de vols...).
]]>1776 euros brut pour le grade de caporal. La solde évolue en fonction du grade et de l'évolution professionnelle.
L'armée de l'air et de l'espace compte 40 500 militaires. Militaire technicien de l'air est le premier grade, l'équivalent de militaire du rang dans l'armée de terre. En 2022, l'armée de l'air et de l'espace prévoyait de recruter 4 000 personnes, dont une part importante de techniciens de l'air. Recrutés à tout moment de l'année en fonction des besoins, les hommes et femmes militaires techniciens de l'air constituent le quart des effectifs.
Une fois leur formation militaire effectuée, les militaires du rang suivent une formation professionnelle, variable selon les métiers, soit dans un centre de formation de l'armée de l'air, soit directement au sein de leur unité d'affectation.
Le militaire technicien de l'air ou la militaire technicienne de l'air signe un premier contrat d'engagement pour 4 ans (5 ans pour les pompiers). Sous réserve de remplir certaines conditions (réussite à des sélections internes, par exemple), il est possible, par contrats successifs, d'atteindre des engagements allant jusqu'à 19 ans de service.
Avec l'expérience, le ou la MTA change de grade (aviateur, caporal, caporal-chef). Accéder à une carrière de sous-officier ou de sous-officière est envisageable. Les MTA peuvent bénéficier d'une aide à la reconversion pour réintégrer la vie civile.
]]>Les futurs techniciens de l'air (âgés de moins de 30 ans ) sont recrutés sur tests d'aptitudes psychotechniques, sportives et entretien. Selon les spécialités, il faut justifier d'un niveau de classe de 3e, d'un CAP ou d'un bac professionnel, et savoir nager. Une fois sélectionnés, les candidats reçoivent une formation militaire de 8 semaines au CPOCAA (Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'armée de l'air et de l'espace) basé à Orange. Cette dernière est suivie d'une formation professionnelle qui, selon la spécialité choisie, est dispensée directement au sein de l'unité ou au cours d'un stage en école de spécialité. À noter : il est possible de préparer un CAP aéronautique à l'EETAA (École d'enseignement technique de l'armée de l'air), admission sur dossier. L'obtention du CAP permet d'accéder à des postes de MTA dans des unités techniques.
]]>La chargée ou le chargé d'études en valorisation agricole des déchets doit avoir des connaissances en matière de compostage, de méthanisation, etc. Les réactions de fermentation nécessitent de maîtriser divers paramètres : température, acidité, composition du biogaz produit, etc. Il faut connaître les méthodes de traitement des déchets, mais aussi les méthodes de fertilisation.
Les règles administratives des épandages sont très encadrées. Il existe, par exemple, une distance à respecter vis-à-vis des habitations voisines. Lisier, purin, boue urbaine... à chaque fois, l'épandage suit des règles spécifiques. Il faut aussi tenir compte de la présence de puits, de cours d'eau ou d'eau de baignade dans les alentours. Les chargés d'études doivent tenir compte des réglementations environnementales mais aussi des contraintes économiques lorsqu'ils rédigent leur cahier des charges qui détaille propositions et coûts.
Le chargé d'études doit savoir convaincre les industriels, les élus et les agriculteurs d'utiliser les déchets pour enrichir leurs sols, afin de diminuer l'utilisation de pesticides et de préserver la qualité des eaux. Des qualités relationnelles sont donc indispensables pour vaincre les réticences.
]]>La chargée ou le chargé d'études en valorisation agricole des déchets va à la rencontre des exploitants agricoles, des industriels, des techniciens agricoles, des élus locaux... Les réunions et les déplacements sont nombreux, d'autant qu'il faut prendre en compte le contexte local, le climat ou encore la topographie (champ plat ou en pente) du lieu. Le métier requiert une bonne disponibilité, notamment lorsqu'il faut réunir de nombreux interlocuteurs ou faire des sessions de formation des agriculteurs. Les chargés d'études doivent souvent jongler avec plusieurs dossiers en même temps.
Le travail requiert une étroite collaboration avec l'administration, les élus locaux, les chambres d'agriculture, etc. à qui la chargée ou le chargé doit remettre des rapports spécifiques. Certaines recherches sont menées en collaboration avec des instituts spécialisés comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement). L'avis de spécialistes (géologues, économistes, juristes...) est parfois nécessaire avant de mettre en place une solution de revalorisation, d'autant que la réglementation concernant l'utilisation des boues est très stricte.
]]>Les boues des stations d'épuration urbaines ou industrielles, les déchets verts, les déchets des industries agroalimentaires et des élevages contiennent des éléments nutritifs et de la matière organique. Ces composants biodégradables sont utiles pour enrichir les sols à cultiver (à la place des engrais chimiques), à condition d'être traités correctement.
Les chargés d'études en valorisation agricole des déchets établissent d'abord l'inventaire des déchets collectés auprès des producteurs. Ils cherchent ensuite des exploitations agricoles susceptibles de recevoir les épandages de ces déchets. Ils analysent ces derniers pour vérifier leur innocuité et leur compatibilité avec les sols à fertiliser. Ils peuvent aussi proposer des solutions de traitement des boues avant de les épandre.
Le recyclage agricole nécessite un encadrement strict et rigoureux. Il faut vérifier qu'il n'y a pas pollution des sols et présenter un projet à l'administration. Une fois les autorisations obtenues, les chargés d'études réalisent un suivi agronomique des épandages comprenant le conseil aux agriculteurs, des prélèvements de sols, la préparation du planning prévisionnel d'épandage et la rédaction du bilan de fertilisation.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur agronome avec spécialisation environnement ou gestion des déchets
Master en agrosciences ou en gestion, traitement et valorisation des déchets
]]>Environ 2750 euros brut par mois.
Des centaines de millions de tonnes de déchets organiques sont produits chaque année dans les exploitations agricoles. Il s'agit d'une ressource importante à valoriser et la France détient l'un des plus gros potentiels de production de biogaz agricole en Europe. La dégradation de matière organique par méthanisation pour produire de l'électricité, de la chaleur ou du biocarburant a le vent en poupe. On compte actuellement 159 unités de méthanisation en France et des milliers de projets.
Les chambres d'agriculture emploient une cinquantaine d'experts en valorisation pour favoriser cette économie circulaire verte. Elles promeuvent aussi le recyclage de proximité (traiter les déchets verts des collectivités au sein d'une ferme proche). L'expertise des chargés d'études est donc recherchée pour mettre en place la transition des habitudes de la filière agricole.
Les chargé d'études en valorisation agricole des déchets travaillent au sein d'une chambre d'agriculture, chez un industriel du biogaz, en bureau d'études, en cabinet de conseil, dans un institut technique ou de recherche. Il peuvent ensuite devenir directeur de bureau d'études ou responsable de recherche par exemple.
]]>Ingénieur agronome spécialisé, la chargée ou le chargé d'études en valorisation agricole des déchets réalise des analyses de ces boues et des études d'impact des sols à fertiliser. Ils supervisent les plans d'épandage chez les agriculteurs. Ils peuvent aussi utiliser la méthanisation, basée sur la fermentation des déchets organiques, pour produire un biogaz, source d'énergie propre. Ils travaillent avec de nombreuses personnes : agriculteurs, industriels, élus locaux... qu'ils doivent convaincre du bien-fondé de sa démarche.
Les emplois se trouvent dans les chambres d'agriculture, les instituts technique ou de recherche, chez les industriels du biogaz, en cabinets de conseil ou encore en bureaux d'études.
5 ans pour obtenir un diplôme d'ingénieur agronome avec une spécialisation en environnement ou un master orienté en agrosciences ou en gestion, traitement et valorisation des déchets.
]]>Le travail du mouleur-noyauteur requiert une grande précision des gestes et de la minutie. Le gabarit qu'il fabrique servira à réaliser des milliers d'autres pièces : aucune imperfection n'est autorisée.
Pour concevoir un moule ou un noyau, le mouleur-noyauteur doit pouvoir interpréter un plan de fabrication et se représenter un objet dans l'espace. La conception d'un moule ou d'un noyau fait appel à des représentations spatiales qui nécessitent une bonne vision des formes et des reliefs.
La fonderie se modernise : dans les ateliers, de nouvelles machines à commandes numériques nécessitent une bonne maîtrise des logiciels informatiques.
L'apparition d'équipements plus performants, tels que les nouveaux appareils de manutention, nécessite une bonne capacité d'adaptation. Le mouleur-noyauteur doit connaître parfaitement les postes clés de la chaîne de fabrication. Le sens de la communication et des relations humaines est également vivement recommandé. Le travail en petite équipe sur des produits unitaires ou de série accorde au mouleur-noyauteur une certaine liberté d'organisation.
]]>Les activités du mouleur-noyauteur s'exercent dans des entreprises de fonderie ou des entreprises de mécanique ayant une fonderie intégrée et, plus particulièrement, à l'atelier de fonderie ou dans un secteur spécialisé (moulage, noyautage). Chaînes de fabrication automatisées, machines de manutention performantes... les équipements facilitent aujourd'hui son travail. Ils permettent aussi de gagner en rapidité d'exécution et évitent de manipuler de trop lourdes charges.
Le mouleur-noyauteur doit s'adapter à l'environnement de travail en usine. Le travail s'effectue en horaires réguliers. Bruit, sable, chaleur lors des coulées de métal, manipulation de charges, postures difficiles... font partie de son quotidien.
Le travail du mouleur-noyauteur se conçoit au sein d'une équipe (dont il peut avoir la responsabilité fonctionnelle) avec d'autres mouleurs-noyauteurs. Il est en relation constante avec d'autres ouvriers, dont les sableurs, des conducteurs d'engins de manutention, des modeleurs, des opérateurs de coulée, des ébarbeurs...
]]>Le mouleur-noyauteur reçoit du bureau d'études le plan d'une pièce à élaborer. À partir du dessin qui définit la pièce en 2 dimensions, il doit l'imaginer dans l'espace et la traduire en 3 dimensions pour fabriquer un gabarit (ou modèle) qui servira en fonderie à la production en série. Le mouleur travaille avec des matériaux très divers : bois naturels, métaux ferreux ou non ferreux, matières synthétiques, résines, plâtre ou cire.
Vient ensuite le moulage de l'empreinte, correspondant à la partie pleine de la pièce à réaliser. Le mouleur travaille avec du sable qu'il tasse, par compression et vibration, à la main ou à l'aide de machines automatisées. Les pièces produites peuvent peser de quelques centaines de grammes à plusieurs tonnes.
Une fois l'empreinte obtenue, elle est comparée avec le modèle et subit les retouches de finition nécessaires. Le mouleur-noyauteur passe un enduit sur le moule avant de couler à l'intérieur un acier liquide. À chaque étape de son travail, il contrôle le bon déroulement des opérations, il relève les anomalies possibles et les rectifie. Si la pièce comprend des parties creuses, il fabrique, selon les mêmes techniques, des noyaux, qu'il place dans l'empreinte.
]]>Niveau CAP
CAP métiers de la fonderie ; mouleur-noyauteur : cuivre et bronze ; outillages en moules métalliques
Niveau bac
Bac pro fonderie ; technicien modeleur ; technicien en réalisation de produits mécaniques
Niveau bac + 2
BTS fonderie
À noter que la fonderie est le premier employeur de mouleurs-noyauteurs, mais ce métier existe aussi dans la plasturgie et l'agroalimentaire. Le mouleur-noyauteur peut même se spécialiser dans le cuivre ou le bronze, et exercer un métier d'art.
]]>À partir du Smic.
Dans une conjoncture industrielle plutôt maussade, l'insertion professionnelle des mouleurs-noyauteurs est liée à leur niveau de qualification. Les entreprises de fonderie recherchent des ouvriers de plus en plus qualifiés, capables d'intervenir sur des procédés de fabrication automatisés. Ce métier se décline au masculin comme au féminin.
L'industrie de la métallurgie est le principal employeur d'ouvriers qualifiés. Les secteurs de la plasturgie, de l'automobile, de l'aéronautique, de l'agroalimentaire ou encore de la pétrochimie utilisent également les services de mouleurs-noyauteurs.
Le mouleur-noyauteur débute souvent comme assistant d'un mouleur-noyauteur expérimenté qui lui apprend le maniement des machines de l'entreprise. Au bout de quelques mois, il réalise lui-même des moules et des noyaux simples. Plusieurs années d'expérience sont nécessaires avant de pouvoir encadrer une équipe de noyauteurs en tant que chef d'équipe. S'il possède des qualités reconnues d'organisation et d'encadrement, le mouleur-noyauteur peut prendre la charge de l'atelier en devenant contremaître. En se formant, il peut également accéder à la catégorie supérieure et devenir agent technique, technicien ou technicien supérieur.
]]>CAP métiers de la fonderie ; mouleur-noyauteur : cuivre et bronze ; outillages en moules métalliques. Bac pro technicien modeleur ; fonderie ; technicien en réalisation de produits mécaniques.
Bac + 2 : BTS fonderie.
]]>L'ingénieur matériaux doit être en mesure de concevoir des modèles théoriques ou tout au moins de s'y référer au démarrage d'un projet. Il utilise des logiciels de calcul et de modélisation, et passe aisément de la théorie à l'application concrète, et inversement. Il est à même d'élaborer des modes opératoires et des procédés de fabrication.
Pour impulser des innovations, proposer des améliorations, présenter un nouveau projet, l'ingénieur matériaux doit faire preuve de qualités relationnelles. Il doit pouvoir s'exprimer clairement et adapter son discours à ses différents interlocuteurs.
Pour mener à bien un projet, l'ingénieur matériaux doit en connaître les différentes étapes, et donc anticiper et coordonner les activités de chaque membre de l'équipe qu'il encadre. Il doit tenir compte des délais imposés, et s'assurer que les objectifs de départ ont bien été atteints.
]]>L'ingénieur matériaux a pour préoccupation majeure la compréhension du comportement d'un matériau, que ce dernier soit à perfectionner ou à fabriquer. Une partie de son travail consiste donc à faire des tests, des essais, des préparations, le plus souvent en laboratoire au sein de son entreprise ou en centre d'essais : contraintes thermiques, mécaniques ou chimiques. Mais il peut aussi se rendre sur site (chantier) pour recueillir des informations sur l'environnement d'une pièce (de tissu, de métal, de verre, de béton) et sur son comportement dans cet environnement.
La manipulation de produits chimiques lors des essais en laboratoire, l'utilisation d'instruments et de matériel complexes et sophistiqués, les observations sur les chantiers rendent obligatoires la connaissance des règles de sécurité et leur application, que ce soit pour l'ingénieur lui-même ou pour les autres membres de l'équipe. Il doit veiller à utiliser et à faire utiliser, chaque fois que cela s'impose, les équipements de protection prévus. Selon le type d'entreprise avec lequel il travaille, il peut aussi être soumis à une certaine confidentialité, voire au secret professionnel dans le cas de partenariats avec l'armée, par exemple.
]]>L'ingénieur matériaux conçoit et finalise de nouveaux produits, fait évoluer ceux déjà existants, dans un objectif d'innovation, de réduction des coûts et de l'impact sur l'environnement. Il étudie la faisabilité du projet et élabore des propositions techniques. Il définit les moyens, méthodes et techniques de valorisation et de mise en oeuvre des résultats de recherche. Il effectue des modélisations mathématiques pour simuler le comportement des matériaux lors de leur utilisation.
Il assure l'interface entre les services de R & D (recherche et développement), les laboratoires, les bureaux d'études et les services de production. Il supervise et coordonne un projet, une équipe, un département ou un service. Il réalise des tests et des essais, et vérifie que les matériaux ont les propriétés attendues. Il est aussi responsable des procédés de fabrication : production, mise en forme des matériaux, traitement des surfaces. Il préconise des améliorations ou propose de nouvelles méthodes de fabrication. Il s'assure que la production des matières premières est conforme et que leur utilisation est optimale.
]]>Niveau bac + 5
Diplôme d'ingénieur spécialisé en matériaux
Master en sciences et génie des matériaux, chimie et sciences des matériaux...
]]>2800 euros brut par mois (variable en fonction du secteur d'activité).
Qu'il ait suivi une formation universitaire ou qu'il sorte d'une école spécialisée, l'ingénieur matériaux connaît peu ou pas de périodes de chômage. Certains sont même recrutés avant la fin de leur formation, le plus souvent par l'entreprise dans laquelle ils ont effectué leur stage de fin d'études. Plus généralement, il faut compter en moyenne 3 mois avant de trouver un emploi, le plus souvent en CDI (contrat à durée indéterminée).
Immédiatement opérationnel sur un projet, l'ingénieur matériaux débutant peut, après quelques années d'expérience, devenir chef de projet avec une équipe sous sa responsabilité et surtout des résultats à produire. Il sera alors l'interlocuteur privilégié lors des négociations sur les délais, les coûts, la faisabilité. En tant que responsable R & D (recherche et développement), il pourra impulser des recherches sur des matériaux innovants, une approche novatrice de l'utilisation et/ou de la fabrication de matériaux. Cadre en entreprise ou en laboratoire de recherche, il pourra favoriser les partenariats à l'étranger afin d'élargir son champ de compétences. Les recherches et les innovations récentes dans le domaine des matériaux s'accompagnent de recrutements.
]]>Bac + 5 : diplôme d'ingénieur spécialisé en matériaux ; master en sciences et génie des matériaux, chimie et sciences des matériaux...
]]>Expert en mathématiques et statistiques, l'économètre statisticien connaît bien le secteur d'activité dans lequel il évolue, afin de pouvoir formuler les bonnes hypothèses et apporter des réponses adaptées. Rigoureux, passionné de chiffres, mais possédant aussi des compétences à l'oral et à l'écrit, il sait se mettre à la portée de ses interlocuteurs, grâce à son sens de l'écoute et de la pédagogie.
L'économètre statisticien se tient en permanence à jour des évolutions économiques dans le secteur dans lequel il évolue. Intuition, sens de la persuasion, mais aussi maîtrise de l'anglais et des logiciels spécialisés dans le traitement des données statistiques lui sont indispensables.
]]>L'économètre statisticien est un sédentaire qui travaille essentiellement devant son ordinateur, dans les services économiques des entreprises industrielles et commerciales, ou dans des organismes publics comme l'Insee.
Ce professionnel réalise aussi un important travail de veille et de repérage. Pour cela, il collecte de nombreuses données économiques et chiffrées, dans ou à l'extérieur de son entreprise, à partir desquelles il rédige des études qui exigent rigueur et précision.
]]>Que ce soit pour des secteurs comme la finance, la banque, la grande distribution, l'industrie pharmaceutique, l'énergie, la santé... l'économètre statisticien simule des process, crée des outils de modélisation, anticipe, repère et planifie les tendances et les fluctuations futures, en vue de réaliser des applications économiques et financières, tant au niveau national qu'international, en s'appuyant sur les mathématiques et les statistiques. Objectif : fournir des prévisions capables d'influencer des choix de marchés ou d'implantation d'entreprises, ainsi que des décisions politiques.
À partir d'une commande sur un projet donné, il pose une hypothèse pour expliquer les données qu'il va étudier et analyser avant de les modéliser. Au terme de son expérience, l'économètre statisticien constate les écarts entre la théorie et la réalité des chiffres et des données qu'il aura croisés, et en fait part aux différents services (R & D, marketing...) impactés.
Avant de soumettre ses résultats, l'économètre statisticien s'attache à faire des tests pour être sûr que son hypothèse de départ se vérifie. Sinon, il devra recommencer en apportant de nouvelles spécifications au modèle.
]]>Niveau bac+5
Master mention économétrie, statistiques ; mention mathématiques ; mention mathématiques appliquées, statistique
Diplôme d'ingénieur
]]>Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise
L'économètre statisticien peut exercer dans les banques, les assurances, les entreprises industrielles et commerciales, les PME (petites et moyennes entreprises), mais aussi les organismes internationaux (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international, Commission européenne...), les centres de recherche (INRA, CNRS), les instituts statistiques (Insee) ou encore les sociétés de conseil, les ministères, etc.
L'économètre statisticien apporte sa contribution, par exemple, quand la Banque centrale européenne fixe la politique monétaire et qu'elle cherche à connaître l'effet probable d'un changement des taux d'intérêt sur l'inflation et la croissance. Mais il peut aussi être employé dans l'industrie pharmaceutique pour apporter des éléments précis lors des négociations avec les autorités sur le prix d'un médicament et son taux de remboursement...
L'économètre statisticien commence souvent sa carrière au sein d'une société de services spécialisée avant d'être recruté directement par une entreprise, un grand groupe ou une organisation d'envergure. Après quelques années, il peut encadrer une équipe et devenir responsable de service.
]]>Quel que soit le secteur dans lequel il travaille, l'économètre statisticien simule des process, crée des outils de modélisation, anticipe, repère et planifie les tendances et les fluctuations futures, en vue de réaliser des applications économiques et financières, tant au niveau national qu'international, en s'appuyant sur les mathématiques et les statistiques. L'économètre statisticien commence souvent sa carrière en cabinet spécialisé avant d'être embauché par un grand groupe.
Bac + 5 : master en économétrie, statistique, mathématiques appliquées ou fondamentales... ou diplôme d'ingénieur.
]]>Le sous-officier ou la sous-officière joue un rôle clé dans l'armée de terre. Chargé d'encadrer les militaires du rang, il ou elle les forme techniquement, leur transmet l'esprit d'équipe et le sens de la discipline. À ses débuts, un jeune sergent ou une jeune sergente est capable de diriger une dizaine de militaires. Avec le grade d'adjudant, il ou elle peut encadrer une trentaine de soldats. En contact direct et permanent avec ses soldats, le sous-officier ou la sous-officière doit avant tout susciter l'adhésion à son type de commandement. Des compétences techniques, alliées à un certain charisme, lui sont donc indispensables pour asseoir sa légitimité. Il faut aussi être attentif au moral de ses troupes, être volontaire, réactif et faire preuve de bonnes facultés d'adaptation.
Doté d'un sens des responsabilités développé, le sous-officier ou la sous-officière partage les grandes valeurs de l'armée : engagement moral, sens du devoir, notion de mérite, sans oublier un goût certain pour l'ordre et la discipline.
Le sous-officier ou la sous-officière doit aussi posséder une excellente forme physique. Il est indispensable qu'il ou elle s'entraîne en permanence, afin d'être physiquement apte au combat.
]]>Les sous-officiers sont affectés en majorité au sein d'une unité de combat d'infanterie, de l'arme blindée, d'artillerie, de transmissions... D'autres travaillent dans un service (administratif, financier, de ressources humaines...) ou dans un état-major. Les gardes, les astreintes, le travail de nuit font partie intégrante de leur métier. Ils changent de régiment en moyenne tous les 6 à 8 ans.
Le sous-officier ou la sous-officière doit être disponible et prêt à partir à tout moment. Il ou elle effectue des déplacements à l'étranger avec ses soldats, des interventions à travers la France, des gardes, des manoeuvres... qui supposent d'accepter de vivre en collectivité, parfois loin des siens. Sans compter les mutations obligatoires qui, en contrepartie, permettent d'acquérir une expérience diversifiée et de monter en grade.
Le métier des armes se caractérise, plus ou moins selon les spécialités, par une exposition au danger, surtout lors de missions sur des terrains en guerre. Le sous-officier doit donc être prêt à vivre ces situations susceptibles d'engendrer du stress... qui peut être surmonté grâce au professionnalisme et à la cohésion des équipes.
]]>Véritable leader, le sous-officier ou la sous-officière de l'armée de terre assume des responsabilités dans la spécialité qu'il a choisie lors de sa formation : infanterie, chars de combat, artillerie, forces spéciales...), maintenance, logistique et transport, administration et services, informatique et télécoms, santé... Dans tous les cas, il ou elle instruit et commande les militaires du rang.
Au sein d'un corps de combat, le sous-officier ou la sous-officière dirige ses troupes lors des interventions militaires et des entraînements. Par exemple, le chef ou la cheffe de char dirige l'action des pilotes et des tireurs au sein des blindés, le chef ou la cheffe de pièce d'artillerie encadre 3 à 8 soldats lors des manoeuvres et des tirs (de canons, de missiles, de lance-roquettes...).
Les sous-officiers peuvent aussi opter pour un métier technique ou administratif. Par exemple, le chef ou la cheffe de groupe approvisionnement supervise les livraisons de nourriture. Le chef ou la cheffe de groupe mécaniciens véhicules encadre une équipe chargée de l'entretien des blindés et des camions de l'armée. Le ou la cheffe de groupe restauration gère le mess et anime toute une équipe de cuisiniers, de serveurs, d'agents polyvalents...
]]>À noter : l'EMPT (École militaire préparatoire technique) de Bourges accueille des jeunes dès l'âge de 16 ans pour préparer un bac professionnel ou technologique et intégrer l'armée de terre en tant que sous-officier sous contrat à l'issue de la scolarité. Y sont préparés les bacs professionnels maintenance aéronautique ; maintenance des véhicules option B véhicules de transport routier ; cybersécurité, informayique et réseaux, électronique ; ainsi que le bac technologique sciences et technologie de l'industrie et du développement durable (STISD), option systèmes d'information et numérique ou énergies et environnement.
Un contrat de sous-officier de 9 ans est proposé à l'issue de la formation et de l'obtention du bac, permettant de rejoindre l'Ensoa (École nationale des sous-officiers d'active) de Saint-Maixent pendant 4 mois. Après une période de spécialisation, les futurs sous-officiers sont affectés en unité opérationnelle 3 à 4 ans après leur entrée à l'EMPT.
Niveau bac
Bac général, technologique ou professionnel
]]>A partir du Smic
Le corps de sous-officiers (de carrière et sous contrat) est constitué à 42 % de personnel recruté dans le civil et à 58 % de personnel recruté en interne, par la promotion (notamment parmi les engagés volontaires de l'armée de terre). Des concours internes permettent en effet aux hommes et femmes militaires du rang d'accéder à ces fonctions.
Après la formation, les sous-officiers signent un premier contrat encadrement de 5 ans renouvelable et débutent au grade de sergent. S'ils remplissent les conditions requises d'ancienneté et de compétences, il peuvent, par la suite, gravir les échelons et devenir sous-officiers de carrière (sergent-chef, adjudant, adjudant-chef et major) par la voie des concours internes. Les meilleurs peuvent même accéder aux grades d'officiers (c'est le cas pour plus de la moitié des sous-officiers). Les mutations interviennent en moyenne tous les 6 à 10 ans.
Tout au long de leur engagement, les sous-officiers se perfectionnent en suivant des formations complémentaires. À chaque niveau est délivré un diplôme professionnel, souvent reconnu dans le secteur civil. En fin de carrière, l'armée propose un ensemble d'aides afin de faciliter la reconversion professionnelle (accompagnement en entreprise, aide au reclassement...).
]]>Être âgé de 17 ans et demi à 25 ans au plus, avoir le bac et réussir les épreuves de sélection pour intégrer l'Ensoa (École nationale des sous-officiers d'active) de Saint-Maixent pour accéder à une première formation (8 mois) à la fois militaire et généraliste. Puis, 3 à 18 mois de formation, selon la spécialité choisie, dans une école d'application. À noter : il est possible d'intégrer EMPT (École militaire préparatoire technique) dès l'âge de 16 ans pour préparer un bac technologique et professionnel et devenir sous-officier sous contrat à la fin du cursus.
]]>Le professeur de lycée professionnel maîtrise les savoir-faire de sa discipline et possède de bonnes qualités de pédagogue. Des capacités de dialogue et d'écoute, une certaine souplesse et une autorité naturelle sont toujours indispensables pour inciter les élèves à s'investir dans leur travail et à progresser.
Cet enseignant prépare et organise les périodes de formation en entreprise. Il doit donc être un bon communicant pour aider les élèves à décrocher leur stage, mais aussi assurer son suivi, afin qu'il s'effectue dans les meilleures conditions.
Pour enseigner une matière technique, il faut constamment se tenir au courant de l'évolution des secteurs d'activité et de leurs besoins. En effet, certaines disciplines comme l'informatique, l'électronique... demandent une mise à jour quasi permanente. À l'enseignant d'y veiller en étant à l'affût des nouveautés pour intéresser ses élèves.
]]>L' enseignant de lycée professionnel titulaire du CAPLP prépare les élèves au CAP et au bac pro, et peut enseigner soit deux disciplines d'enseignement général (mathématiques-sciences physiques, lettres-histoire...), soit une discipline professionnelle (vente, comptabilité...). À noter : les professeurs agrégés peuvent enseigner dans des classes de BTS.
Un professeur certifié de lycée professionnel assure 18 h de cours par semaine, s'il est titulaire de l'agrégation, 15 h. S'y ajoutent la correction des copies et les travaux pratiques (TP) ainsi que les préparatifs des séquences en atelier, qui font passer la semaine au moins à 35 heures.
]]>Avec leurs ateliers et leurs nombreux travaux pratiques, les lycées professionnels sont les lieux d'apprentissage des savoir-faire. Certains enseignants maîtrisent les technologies, dans un secteur précis (mécanique, électricité ou pâtisserie), d'autres sont chargés des enseignements généraux qui viennent compléter les enseignements professionnels. Mais la mission du professeur, quelle que soit sa discipline, reste la même : transmettre des connaissances, contribuer à l'éducation des élèves (en les aidant aussi à s'organiser dans leur travail personnel et évaluer leurs acquis) et les former en vue de leur insertion sociale et professionnelle.
L'enseignant sait utiliser les installations et les outils liés à la discipline qu'il enseigne et se tient régulièrement informé des évolutions dans son domaine, afin de rester en phase avec les besoins des recruteurs. Il assure aussi l'encadrement pédagogique des élèves durant les périodes de stages, principalement pour les élèves de bac professionnel. La liberté du professeur est grande dans l'organisation de ses cours, mais il collabore aussi avec les autres membres de l'équipe éducative.
La préparation des cours, la correction des copies, la mise au point d'exercices adaptés au niveau de l'élève constituent le prolongement des heures de cours. D'autres activités s'y ajoutent, comme l'organisation d'activités pluridisciplinaires ou de projets parascolaires (visites, voyages...). Enfin, le professeur de lycée professionnel fait partie de l'équipe pédagogique où chacun contribue à définir les projets de l'établissement, participe à l'orientation des élèves avec l'ensemble du personnel et prend part aux commissions de suivi des ateliers pédagogiques. Il travaille également en collaboration avec le CPE (conseiller principal d'éducation) et les autres enseignants. Lorsqu'il est professeur principal, il coordonne aussi les conseils de classe, organise les relations avec les parents et exerce une responsabilité particulière dans l'orientation de ses élèves, en relation avec le psychologue de l'Éducation nationale, spécialisé en éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle (ex-conseiller d'orientation-psychologue, COP).
]]>Pour enseigner en lycée d'enseignement technologique, il est nécessaire de réussir le concours du CAPET ; pour enseigner dans les lycées professionnels, celui du CAPLP. Il existe onze sections de CAPET et soixante deux sections de CAPLP.
Les concours se déroulent au cours du master 1 MEEF métier de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 2nd degré. Après avoir obtenu le concours, les professeurs stagiaires suivent en 2ème année de master une formation en alternance à temps partiel dans l'établissement. La réussite au concours et la validation du master 2 sont obligatoires pour être titularisé.
]]>De 2171 euros brut par mois (pour un enseignant certifié) à 2452 euros brut par mois (pour un enseignant agrégé) l'année de titularisation.
L'enseignement professionnel et technologique rassemble plus de 100 000 professeurs de lycée. Des opportunités sont donc à saisir, notamment dans l'enseignement professionnel où les candidats sont moins nombreux qu'ailleurs. Mais les postes proposés tiennent compte du budget alloué, d'où des recrutements ajustés chaque année, pour chaque discipline, en fonction des besoins. Pour certaines spécialités, aucun recrutement n'a lieu pendant plusieurs années...
Comme tout enseignant, le professeur de lycée professionnel peut bénéficier de promotions internes par concours ou liste d'aptitude, accéder à des fonctions de direction, d'inspection ou devenir formateur d'adultes. Après 5 ans d'ancienneté, un enseignant en lycée professionnel peut devenir chef de travaux pour coordonner les différents enseignements technologiques du lycée. Il seconde alors le proviseur.
]]>L'enseignant sait utiliser les installations et les outils liés à la discipline qu'il enseigne et se tient régulièrement informé des évolutions dans son domaine, afin de rester en phase avec les besoins des recruteurs. Il assure aussi l'encadrement pédagogique des élèves durant les périodes de stages, principalement pour les élèves de bac professionnel. La liberté du professeur est grande dans l'organisation de ses cours, mais il collabore aussi avec les autres membres de l'équipe éducative. L'enseignant en lycée professionnel est titulaire du CAPLP, et enseigne soit deux disciplines d'enseignement général (mathématiques-sciences physiques, lettres-histoire...) soit une discipline professionnelle (vente, comptabilité...). Il prépare les élèves au CAP et bac pro.
bac + 5 (master) et certificat d'aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP).
]]>Créatif, un directeur artistique (DA) doit faire preuve d'imagination. Curieux et intuitif, il possède un vrai sens de l'esthétique, une sensibilité pour la typographie, la composition, les mots. À l'affût de la moindre nouveauté (expos, vitrines, mode...), il possède une solide culture générale, notamment en matière d'images, de cinéma ou de littérature et s'en inspire pour créer ses identités visuelles. Il se forme également lui-même pour suivre les évolutions technologiques.
Le DA s'exprime avec aisance. Il possède un vrai sens du dialogue accompagné de diplomatie, indispensable pour convaincre le client. Il lui faut parfois aussi faire preuve de pugnacité pour imposer ses idées. Un sens critique est nécessaire pour avoir du recul sur ses créations, de même qu'une remise en question permanente : il est très fréquent qu'un client demande plusieurs fois au DA de modifier une création.
Autonome, réactif et rigoureux, le DA doit respecter des délais et des budgets parfois très serrés. Pas question de négliger non plus le côté technique du métier pour atteindre les objectifs commerciaux : il doit maîtriser la photographie, la photogravure, la composition, l'imprimerie, la conception et publication assistées par ordinateur (CAO et PAO).
]]>Le directeur artistique (DA) travaille avec des journalistes, photographes, informaticiens... Il dirige des graphistes, illustrateurs, webdesigners ou réalisateurs de films. Dans les grandes agences, il est placé sous l'autorité d'un directeur de création et collabore avec le service commercial. Chargé de l'image, le DA forme souvent un tandem avec le concepteur-rédacteur qui se penche sur le texte.
Les pinceaux et crayons côtoient désormais les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur) et tablettes graphiques. Les techniques et outils évoluent constamment, de même que les supports de création. Le domaine du web et du multimédia notamment crée de nombreuses opportunités : applications mobiles, tablettes...
Le DA exerce dans des agences de communication, de pub, des studios de création, des maisons d'édition ou encore des sociétés de presse. Dans les grandes structures, les missions sont segmentées tandis que les petites demandent plus de responsabilités et de polyvalence : le DA sera également directeur de création, directeur de clientèle et parfois même graphiste. Des spécialisations sont possibles, même si les petites structures sont plus généralistes : motion design, design éditorial, design produit, webdesign...
]]>Qualité de papier, harmonie de couleurs et de photos pour un magazine haut de gamme. Gros titres et colonnes serrées pour des quotidiens d'information. Musique douce et tournage en extérieur pour un spot de pub... Le directeur artistique (DA) conçoit et supervise la création graphique d'un journal, d'une pub, d'un site web, d'une affiche ou encore d'un emballage en fonction des besoins d'un client. Pour cela il le rencontre et réalise un " brief " créatif . Il lui propose plusieurs idées de création, prend en compte ses remarques et tente de le convaincre de la valeur de ses idées.
Dans la presse et l'édition, le DA élabore la charte graphique d'un magazine ou d'une collection : choix des styles de caractères, des couleurs, taille des photos, emplacement du logo... Dans la publicité, on parle de maquette mais aussi de rough (esquisse du projet) ou de story-board (scénario d'un film sous forme de BD). L'objectif est d'imaginer un concept qui proposera la meilleure identité visuelle possible.
Dernière étape : le suivi technique du choix éventuel des sous-traitants (photographes, illustrateurs, réalisateurs de films...) jusqu'au contrôle du tournage ou de l'impression.
]]>Diplôme national d'arts (DNA) option design ;
Licences arts plastiques, arts appliqués, art et technologie de l'image
DN MADE mention graphisme, mention numérique ou mention événement
Diplôme supérieur d'arts appliqués (DSAA) design mention graphisme
Diplômes d'école d'art
Diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) option communication ;
Diplômes d'écoles d'art (Ecole de direction artistique et d'architecture intérieure Penninghen, ECV)
Masters arts plastiques, arts appliqués, art et technologie de l'image
]]>Entre 2583 et 4916 euros brut pour un directeur artistique junior, selon l'Apec mais l'évolution du salaire est rapide (fixe + commissions éventuelles). Dans le design interactif (design numérique), un DA junior touche entre 2900 et 3750 euros brut par mois, selon l'Association Designers interactifs.
D'après une étude sur l'économie du design réalisée en 2010 par l'Agence pour la promotion de la création industrielle, la Cité du Design et l'Institut français de la mode, la profession se concentre à 46 % sur l'Ile-de-France et 25 % sur le Rhône-Alpes. Les besoins émanent surtout des petites et moyennes entreprises (79 %), suivies des grandes entreprises et des collectivités territoriales.
Il est difficile de décrocher un premier emploi : les candidats au poste de directeur artistique (DA) sont nombreux mais les élus le sont beaucoup moins. Les stages et les books (recueils de travaux effectués) sont donc incontournables. Il faut se faire connaître dans le monde du graphisme et sur le web : créer des sites factices, animer des blogs... L'évolution de carrière est ensuite fortement liée à la mobilité professionnelle. Les passages d'agence à agence sont rapides, le réseau de relations et le bouche-à-oreille jouant un rôle important.
Un jeune diplômé débute comme assistant du DA ou graphiste. Après quelques années, il accède à la fonction de DA junior, avec la charge d'un ou de deux projets, puis de DA senior. À la tête d'une équipe, il mène alors plusieurs campagnes de front. Il peut aussi devenir directeur de création ou créer sa propre agence.
]]>3 ans pour le DNA, option design, une licence (arts plastiques, arts appliqués ou art et technologie de l'image), le DN MADE mention graphisme, numérique ou événement ; 4 ans pour le DSAA, mention graphisme, ou un diplôme d'école d'art ; 5 ans pour le DNSEP, option communication, un diplôme d'école d'art, ou un master (arts plastiques, arts appliqués, art et technologie de l'image).
]]>Confronté à des situations souvent dramatiques et toujours complexes, l'éducateur spécialisé doit avoir un solide équilibre psychologique et le sens des réalités. À l'écoute des autres, il sait aussi se montrer ferme dans ses décisions et persévérant dans ses actions.
Devenir éducateur spécialisé nécessite un réel intérêt pour les problèmes sociaux et humains. Il faut aussi être capable de construire des projets de vie avec des personnes en difficulté pour développer leurs capacités de socialisation, d'autonomie et d'intégration sociale et professionnelle.
]]>L'éducateur spécialisé exerce dans trois types d'environnement : en milieu spécialisé (foyers d'accueil, instituts médico-éducatifs, centres de rééducation, établissements et services d'aide par le travail), en milieu ouvert (centres sociaux) et sur le terrain (dans les quartiers sensibles).
Il collabore étroitement avec une équipe pluridisciplinaire (psychologues, enseignants, magistrats, assistants de service social, moniteurs-éducateurs...). Ses horaires varient selon le lieu d'exercice. En internat, il est astreint à des permanences la nuit et certains week-ends.
]]>Enfants ou adultes handicapés, personnes confrontées à des difficultés sociales, mineurs en danger, anciens détenus... l'éducateur spécialisé accompagne tous ces publics avec comme objectifs la responsabilisation, l'accès à l'autonomie et l'insertion sociale. Ainsi, il conseille des mères célibataires, encadre les jeunes d'un quartier, ou élabore des projets éducatifs pour les personnes déficientes intellectuelles.
En foyer d'accueil ou en institut médico-éducatif, l'éducateur spécialisé établit des repères dans la vie quotidienne des personnes dont il s'occupe : règles de civilité, d'hygiène, d'alimentation... Ses outils : le théâtre, le sport, l'informatique... Il organise des sorties culturelles, des ateliers d'alphabétisation, du soutien scolaire... Il intervient auprès de divers organismes (établissements scolaires, banques, Pôle emploi, bailleurs sociaux...) pour résoudre les difficultés administratives et financières.
Dans le cadre de l'AEMO (action éducative en milieu ouvert), il est mandaté par l'ASE (aide sociale à l'enfance) ou le tribunal pour travailler auprès de mineurs en danger (parents violents, risques sanitaires...). L'éducateur dit " de rue " peut aussi intervenir dans les quartiers difficiles pour prévenir la délinquance et favoriser l'insertion sociale des jeunes.
]]>La formation dure 3 ans pour les titulaires du bac ou d'un diplôme équivalent. En fonction, de leur parcours les candidats peuvent bénéficier d'allègements de formation.
Diplôme d'État d'éducateur spécialisé (DEES)
]]>A partir du Smic
Environ 80 % des 63 000 éducateurs spécialisés sont employés par le secteur associatif. Le nombre de diplômés ne suffit pas à couvrir les besoins de la profession, notamment en région parisienne et dans les internats.
Différents concours permettent de travailler dans l'éducation spécialisée : assistant socio-éducatif (fonction publique hospitalière), assistant socio-éducatif territorial (fonction publique territoriale), éducateur spécialisé dans les instituts nationaux pour jeunes sourds ou jeunes aveugles, éducateur dans les établissements de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse), conseiller d'insertion et de probation dans les établissements de l'administration pénitentiaire (fonction publique d'État)...
Après quelques années d'expérience, l'éducateur spécialisé peut devenir chef de service ou directeur d'établissement. Plusieurs diplômes peuvent être préparés : le Deis (diplôme d'État d'ingénierie sociale), le Caferuis (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsabilité d'unité d'intervention sociale), le Cafdes (certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale), le DE (diplôme d'État) médiateur familial...
]]>Après réussite à un concours, ce travailleur social peut exercer auprès de jeunes aveugles ou de jeunes sourds, ou en tant qu'éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse). Nerfs solides, capacité d'écoute et goût du travail en équipe sont indispensables pour cette profession qui demande un engagement personnel important.
3 ans pour préparer le DEES (diplôme d'État d'éducateur spécialisé). Accès sur dossier via Parcoursup.
]]>La fonction de professeur des écoles exige de nombreuses qualités : rigueur, patience, sens de l'écoute et autorité naturelle. De plus, enseigner toutes les matières dans une même semaine, du français à la peinture à doigts, demande une énergie redoublée, une bonne santé ainsi qu'une certaine culture générale !
En maternelle comme en école élémentaire, il faut savoir capter l'attention des enfants, et s'adapter en permanence. Donner et redonner les consignes, gérer les tensions, les disputes et les caprices fait partie du programme quotidien. Si le métier se révèle fatigant physiquement et nerveusement, guider les premiers pas des écoliers dans la vie peut aussi procurer de grandes satisfactions.
]]>Le professeur des écoles démarre sa carrière dans un département de l'académie où il a effectué son stage de titularisation. Après quelques années, il est possible de demander sa mutation dans la région de son choix.
De la première année de maternelle au CM2, le professeur des écoles a la responsabilité d'une classe de 20 à 30 enfants. Selon les effectifs, fusionner deux classes peut se révéler nécessaire : c'est ce que l'on appelle un double niveau. Dans les zones rurales, il arrive même que trois classes ou plus soient réunies.
L'enfant passe presque autant de temps avec son professeur qu'avec ses parents. L'enseignant doit donc lui donner des repères et favoriser sa socialisation. Il doit instaurer un climat de confiance aussi bien avec ses élèves qu'avec leurs parents. En outre, il se montre attentif à dépister d'éventuelles difficultés de comportement chez ses élèves. À noter : un petit nombre de professeurs des écoles interviennent en dehors des écoles maternelles et élémentaires, dans des hôpitaux, des établissements spécialisés...
]]>Exerçant principalement en école maternelle ou élémentaire, le professeur des écoles travaille auprès d'enfants âgés de 3 à 11 ans. Son rôle : éveiller chez eux l'intérêt pour le monde qui les entoure, leur apprendre à lire, à écrire, à compter… Ils peuvent également contribuer aux enseignements dans les collèges.
De la maternelle au primaire, le professeur des écoles suit un programme scolaire défini par le ministère de l'Éducation nationale. En maternelle, l'enfant est initié aux lettres et aux chiffres à travers le jeu. À l'école primaire, l'enseignant met l'accent sur les leçons de français et de calcul pour le préparer à l'entrée au collège. Cinq autres matières constituent les apprentissages de base : sciences et technologie, histoire - géographie, éducation civique, éducation artistique et éducation physique et sportive. Toutefois, le professeur dispose d'une certaine liberté pour organiser ses cours ainsi que les différentes activités intellectuelles, artistiques et sportives.
D'une école à l'autre, les emplois du temps sont variables. Toutefois, le professeur des écoles doit assurer chaque semaine 26 heures d'enseignement. En primaire, préparer les cours et corriger les devoirs demande beaucoup de temps, surtout quand on débute.
]]>La première étape à franchir pour devenir professeur des écoles par concours externe : être inscrit en 2e année de master ou être titulaire d'un master. Les mentions de licence correspondant à l'une des matières enseignées à l'école primaire (français, mathématiques, sciences, histoire-géographie, langue vivante, EPS...) sont adaptées pour accéder par exemple à une mention de master d'une discipline ou à un master MEEF métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 1er degré. Un parcours préparatoire au professorat des écoles (PPPE) en licence est un plus pour préparer l’entrée en master MEEF. La seconde étape est de réussir en M2 (2ème année de master) le CRPE (concours de recrutement de professeur des écoles).
Niveau bac + 5
Master MEEF métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation 1er degré et CRPE
]]>2171 euros brut par mois l'année de titularisation.
De nombreux enseignants doivent être formés et embauchés dans les années à venir. Mais le nombre de postes ouverts au concours dépend du budget alloué. C'est pourquoi le volume des recrutements est ajusté chaque année. En 2023, 10 735 postes ont été mis au recrutement par concours externe dont 850 pour le concours de recrutement de l'enseignement privé sous contrat.
Après plusieurs années d'enseignement et une formation complémentaire, il est possible de devenir enseignant spécialisé pour s'occuper d'enfants handicapés ou en difficulté, formateur de professeurs ou conseiller pédagogique. Des fonctions de direction sont également envisageables en tant que directeur d'école, directeur d'établissement spécialisé ou inspecteur de l'Éducation nationale premier degré.
]]>Après quelques années d'expérience, le professeur des écoles peut devenir enseignant spécialisé après l'obtention du CAPPEI (certificat d'aptitude professionnelle aux pratiques de l'éducation inclusive), peut changer de métier et devenir chef d'établissement, psychologue de l'Education nationale (PsyEn) ... grâce aux concours ouverts pour les enseignants.
5 ans pour obtenir un master, de préférence dans l'une des matières enseignées en primaire (en particulier lettres et mathématiques, plutôt que psychologie) et se présenter au concours de recrutement de l'Éducation nationale. On peut passer le CRPE (concours de recrutement de professeur des écoles) en M2 (bac + 5).
]]>La rapidité d'évolution des connaissances exige des audioprothésistes une culture technique et des savoirs scientifiques approfondis. Ainsi, ils évoluent au fil des progrès scientifiques et techniques ayant des applications sur leur activité. Les audioprothésistes sont très au fait des connaissances et techniques utilisant la micro-électronique et les miniaturisations. L'évolution rapide des techniques des prothèses, des matériaux utilisés et des connaissances sur l'audition nécessite de se tenir formé et informé. La formation continue est incontournable pour rester au meilleur niveau attendu par la clientèle et les médecins prescripteurs.
La compétence technique et une grande minutie font partie des qualités requises pour ce métier. Attentif face à une clientèle qui rencontre des difficultés pour communiquer, il fait preuve de compréhension et de patience. Ce métier touchant au handicap, la qualité des contacts humains est très importante. Il faut du tact et du temps pour préparer des personnes à accepter une prothèse, pour les rassurer, et leur en expliquer le fonctionnement.
]]>65 % des 3264 audioprothésistes sont salariés et travaille dans le secteur privé. Les audioprothésistes salariés exercent majoritairement en centres spécialisés dans l'appareillage et la rééducation de l'audition. Les conditions de travail et les évolutions professionnelles sont définies par l'entreprise.
S'il en a le goût et le sens commercial, il peut choisir d'exercer à son compte, indépendant dans son propre cabinet de prothèse auditive ou sous une enseigne dont il gère un établissement. Il adapte les horaires d'ouverture de son commerce aux disponibilités de sa clientèle, afin d'offrir le meilleur service.
Auxiliaire médical, l'audioprothésiste intervient dans de nombreux domaines. Avec la médecine du travail, il exerce en milieu professionnel, par exemple pour mesurer l'impact des nuisances sonores. Dans ses conclusions, il préconise les aménagements à prévoir ou l'utilisation de protections adaptées.
Professionnel de santé, il joue un rôle majeur dans les campagnes de prévention et d'information sur les risques engendrés par le bruit. Ses expertises le conduisent à travailler en collaboration avec d'autres professionnels, en particulier ceux du domaine de la santé publique. Ses interventions de sensibilisation auprès de jeunes publics sont très appréciées.
]]>Pour sa première visite, l'audioprothésiste installe le patient dans une pièce insonorisée. À l'aide d'un casque et d'appareils mesurant les seuils auditifs, il obtient un audiogramme, une courbe d'audition, qui lui permet d'évaluer la gêne subie, l'importance de la perte éventuelle d'audition et les caractéristiques propres à la pathologie auditive.
En fonction du défaut auditif constaté, de l'avis du médecin prescripteur, de la situation professionnelle et sociale du patient, une décision d'appareiller ou non est prise en concertation. L'audioprothésiste propose différents types d'appareillages, expliquant leurs caractéristiques techniques et leur coût. Il relève l'empreinte du conduit auditif afin de réaliser un embout sur mesure : chaque prothèse auditive est unique.
Viennent ensuite les étapes de fabrication et de mise au point de l'appareil auditif sur le patient. L'audioprothésiste effectue des tests et des essais progressifs. Réglages successifs et adaptations permettent de vérifier l'efficacité de la prothèse. Le patient est régulièrement revu, afin de suivre l'évolution de son audition, d'ajuster les problèmes de confort et de contrôler l'appareillage : changement de piles, entretien, nettoyage...
]]>La formation s'effectue soit à l'université, dans le cadre des UFR (unités de formation et de recherche) de médecine et de pharmacie, soit dans des écoles spécialisées qui sélectionnent sur dossier. Les candidats doivent s'inscrire sur Parcoursup.
]]>A partir du Smic et jusqu'à 2000 euros en fonction de l'enseigne et de la localisation. À la sortie de l'école, il est possible de travailler comme salarié ou en libéral. Grâce aux nombreuses formations complémentaires proposées, il est possible de se spécialiser et d'augmenter considérablement sa rémunération en intégrant des laboratoires ou des instituts de rééducation.
Selon une étude réalisée par la profession, 6 % des Français souffriraient d'une déficience auditive, soit environ 4 millions de personnes. Or moins de 1 million de malentendants sont actuellement appareillés. Le public concerné par l'audioprothésiste comprend aussi bien les malentendants de naissance que des personnes subissant une perte de l'audition, quelle qu'en soit la cause. D'autre part, la généralisation des dépistages précoces et réguliers draine une clientèle bien plus jeune que les traditionnels cinquantenaires et plus.
L'audioprothésiste exerce en collaboration étroite avec le médecin traitant et le spécialiste ORL. Il leur transmet les résultats de ses évaluations auditives, ainsi que les choix de corrections décidés avec le patient. Technicien de santé, il fait partie d'une équipe pluridisciplinaire et dialogue avec les médecins, orthophonistes et ergothérapeutes au sujet des déficients auditifs dont il assure l'appareillage.
Quand il est installé en cabinet libéral, l'audioprothésiste est un professionnel de santé vendant du matériel médical spécialisé. Cette activité est soumise à une éthique professionnelle clairement définie par la profession et qu'il s'engage à respecter.
]]>Ce professionnel procède à plusieurs examens. Grâce à un audiogramme, il détermine le degré de surdité et les corrections à apporter. Il peut tester plusieurs types de corrections possibles, avant d'aider le patient dans son choix. Il l'informe et le conseille, en tenant compte du coût, du sens esthétique, du mode de vie et de l'activité professionnelle de ce dernier.
L'auscultation permet à l'audioprothésiste de prendre l'empreinte de l'oreille et de mouler l'embout qui s'y logera. La prothèse réalisée, il faut l'adapter et la régler précisément. Puis, il faut en expliquer au patient l'entretien et le fonctionnement.
Du tact, de la patience et une excellente diction sont indispensables pour bien communiquer avec un malentendant.
3 ans pour préparer le DE d'audioprothésiste. Accès sur concours.
]]>L'éducateur doit maîtriser la pratique professionnelle qu'il enseigne. Si l'accès au diplôme n'exige aucun parcours professionnel minimum, une première expérience peut se révéler bénéfique.
Outre la maîtrise technologique, l'éducateur est bon pédagogue. Il fait preuve de patience et sait se montrer disponible et à l'écoute. Il assure un accompagnement collectif ou individuel, en tenant compte des particularités psychologiques et de l'environnement de chacun. Enfin, il doit savoir adapter ses exigences aux capacités réelles des personnes qu'il prend en charge.
Travailler avec des populations en difficulté ou en souffrance exige de savoir prendre du recul. Par ailleurs, les résultats du travail social de l'éducateur technique spécialisé ne sont jamais visibles à court terme. Il faut donc faire preuve de persévérance et de patience.
]]>L'éducateur exerce dans tous les lieux où sont accueillis des jeunes ou des adultes handicapés ou en difficulté. Il travaille au sein d'établissements spécialisés (ESAT – établissements et services d'aide par le travail, associations…) ou de structures d'insertion (centres de rééducation professionnelle, entreprises ou associations d'insertion, centres d'adaptation à la vie active…).
L'éducateur intervient auprès d'enfants, d'adolescents, d'adultes handicapés, en situation de dépendance, en souffrance physique ou psychique, en difficulté sociale et familiale, en voie d'exclusion ou encore inscrits dans un processus d'insertion ou de réinsertion.
L'équipe au sein de laquelle il évolue est pluridisciplinaire : pédagogique (éducateurs, moniteurs d'atelier...), sociale (conseillers en économie sociale et familiale...) et médico-psychologique. Ensemble, ces professionnels observent et accompagnent l'évolution des usagers afin d'organiser des activités en accord avec le projet individuel de chacun, mais aussi avec le projet global de l'établissement.
]]>L'éducateur technique spécialisé est un acteur social qui, via l'encadrement d'activités techniques et l'enseignement d'un métier, d'un savoir-faire, vise l'intégration sociale et l'insertion professionnelle de personnes en difficulté ou en situation de handicap. Sa prise en charge est éducative et sociale, et doit s'adapter à des publics très différents.
Compétent dans son domaine (menuiserie, horticulture, mécanique, comptabilité…), l'éducateur assure la formation professionnelle des personnes qu'il accompagne. Cet apprentissage concerne aussi bien les gestes techniques que les règles sociales au travail. Suivant les projets, les publics et les pathologies, la prise en charge en atelier peut être collective ou individuelle, et s'étendre sur une heure ou une journée entière.
L'éducateur gère et organise la production de son atelier. Il veille à l'équilibre entre les contraintes matérielles et les difficultés de chacun. Pour cela, il travaille avec d'autres professionnels de la structure, mais aussi avec les milieux socioprofessionnels.
]]>Cette formation est accessible aux titulaires d'un titre ou d'un diplôme de niveau bac. La sélection se fait sur dossier et entretien via Parcoursup.
Niveau bac + 3
DEETS (diplôme d'État d'éducateur technique spécialisé)
]]>1890 euros brut par mois
Le poste varie d'un établissement à un autre. L'éducateur technique spécialisé peut avoir à gérer son atelier à la fois sur les plans éducatif, technique et économique (stocks, fournitures, organisation, suivi...).
Les éducateurs techniques spécialisés sont employés par des associations ou des collectivités territoriales. Avec quelques années d'expérience et une formation complémentaire, ils peuvent assurer la responsabilité d'un service et diriger un établissement.
]]>Au sein d'une structure pour adolescents ayant des troubles du comportement, il aide les jeunes à découvrir leurs aptitudes et à vivre en équipe. Dans un Esat (établissement et service d'aide par le travail), il permet aux adultes handicapés de s'adapter à un poste de travail. Il favorise ainsi leur autonomie et leur insertion socio-professionnelle.
Outre la maîtrise technologique, l'éducateur doit faire preuve de pédagogie, de patience, et se montrer très disponible.
3 ans pour préparer le DEETS (diplôme d'État d'éducateur technique spécialisé).
]]>Pour travailler en rééducation, l'orthophoniste doit posséder une personnalité dynamique, le goût de l'écoute et un bon équilibre personnel. Il lui faut en effet s'adapter à des pathologies très variées, des plus légères pour lesquelles les résultats obtenus sont perceptibles rapidement, aux plus lourdes, qui requièrent patience et compréhension.
Les techniques utilisées pour la rééducation nécessitent des connaissances dans des disciplines diverses : grammaire, orthographe, psychologie, logique mathématique, phonétique, dessin, musique... Sa profession étant en évolution constante, l'orthophoniste doit se former tout au long de sa carrière et maintenir à niveau ses connaissances scientifiques.
Savoir sensibiliser
Les orthophonistes sont sollicités pour la mise en oeuvre de plans gouvernementaux de lutte contre les troubles du langage, l'illettrisme ou la maladie d'Alzheimer... Impliqués dans le dépistage de certains troubles et handicaps, ils participent à des actions de formation et de recherche dans ces campagnes de sensibilisation.
]]>Plus de 80 % des orthophonistes exercent à titre libéral, en cabinet individuel. Les horaires sont souvent lourds et s'adaptent aux disponibilités des parents et des enfants.
Dans les services de neurologie, pédiatrie, rééducation fonctionnelle ou ORL, les orthophonistes hospitaliers interviennent sur les troubles les plus lourds à traiter. Ils sont également présents en service de gériatrie, en hôpital pédopsychiatrique et dans diverses structures de soins pour enfants et adultes handicapés. Les horaires de travail sont réguliers, les plages de rééducation programmées à l'avance sur leur emploi du temps.
En équipe interprofessionnelle
Que se soit en cabinet libéral ou à l'hôpital, l'orthophoniste collabore avec d'autres professionnels du secteur médical, paramédical ou social : médecin, ergothérapeute, orthoptiste, éducateur spécialisé... L'équipe assure la coordination des soins et l'élaboration de programmes de prise en charge cohérents.
]]>Auxiliaire médical, l'orthophoniste intervient sur prescription d'un médecin généraliste ou spécialiste (oto-rhino-laryngologiste, pédiatre, psychiatre, neurologue, gérontologue...). Dès la première visite d'un patient, l'orthophoniste établit un bilan orthophonique pour déterminer la nature des troubles dont il souffre et les moyens de les traiters lors de séances de rééducation.
L'orthophoniste intervient sur divers et nombreux troubles liés à l'apprentissage et à la lecture (dyslexie), au langage écrit et oral, à la parole, à la respiration, à la déglutition et à la voix après un cancer de la spère oro-bucco-pharyngée.... qu'il traite en séances de rééducation. Lors de ces séances, l'orthophoniste utilise des exercices techniques et ludiques adaptés à chaque patient et chaque trouble. Il rééduque beaucoup les enfants avec qui il utilise des exercices courts. Avec les adultes, selon le type de handicap ou de malformation, il conçoit le programme de rééducation en collaboration avec le patient.
Au niveau national, les orthophonistes s'impliquent et apportent un appui technique dans de nombreuses campagnes de prévention, de soins ou de sensibilisation. Le développement du travail en réseau, l'échange d'informations et la formation continue sont également au centre des pratiques des orthophonistes.
]]>Le certificat de capacité d'orthophoniste confère le grade de master. Les études comportent 10 semestres de formation (soit 5 années) et sont accessibles au niveau bac par le biais d'un examen de dossier déposé sur Parcoursup, suivi d’un entretien oral.
Niveau bac + 5
CC d'orthophoniste
]]>Environ 2045 euros brut pour un orthophoniste débutant dans la fonction publique hospitalière
En libéral, les honoraires des orthophonistes sont fixés par convention entre les caisses d'assurance maladie et la profession. Le revenu moyen d'un orthophoniste libéral est de 2465 euros
À condition d'être mobile, l'orthophoniste trouve facilement un emploi à l'issue de sa formation. On compte environ 24 400 orthophonistes en France métropolitaine, la densité moyenne est de 37 orthophonistes pour 100 000 habitants, mais la répartition géographique reste très inégale.
Pour s'assurer une patientèle suffisante, les orthophonistes désirant ouvrir leur cabinet doivent choisir judicieusement la région, la ville et même le quartier pour s'assurer d'une patientèle suffisante.
Après une expérience professionnelle de quelques années, les orthophonistes hospitaliers peuvent préparer le diplôme de cadre de santé dans le but d'occuper un poste d'encadrement ou de formateur auprès d'étudiants.
]]>Ces séances sont personnalisées dans le sens où elles s'adaptent à l'âge et aux difficultés des patients. Mais pour tous, l'orthophoniste fait preuve d'attention, d'adaptation et de patience car les progrès diffèrent en fonction des individus. L'orthophoniste participe aussi aux actions de prévention, comme, par exemple, informer les familles sur le développement et les troubles du langage, former les professionnels de la petite enfance, procéder au dépistage précoce des troubles...
La majorité des orthophonistes exerce en libéral. Les autres travaillent en hôpital ou en centre spécialisé.
5 ans pour préparer le certificat de capacité d'orthophoniste, obligatoire pour exercer. Accès avec le bac par le biais d'un examen de dossier déposé sur Parcoursup, suivi d'un entretien oral.
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